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le chinois sans peine (tome 1) (a) ¥ e | 1 yi (yi) ik DI Yi (1) KE (tii k’he) wy fix aE! 1 — NYhao! (1) (ni r’hao) th HF | 2 — NYhdo ! (ni r’hao) TK EMS ? 3 — NY¥éma? (2) (ni e ma) EA HS 4 ~ Wo bé 8 | (3) (ouo pou e) ff RMS ? 5 — NYI8i ma? {ni léye ma) KA RR ! 6 — WO bid [8 ! (ouo pou léye) RAPPEL : Les douze premiers dialogues sont enregistrés deux fois. La premiére fois, les interprétes ont laissé un blanc aprés chaque réplique pour que vous puissiez répéter. La deuxiéme lecture a été jouée a vitesse “normale”. CONSEIL : Pour faciliter votre étude, nous indiquons sous chaque réplique en idéogrammes et en phonétique ér (eu'rr) 2 PREMIERE LECON {numéro / un / legon) — Bonjour ! (toi / bien 1) — Bonjour ! (toi / bien !) — Est-ce que tu as faim ? (toi / avoir faim / est-ce que ?) — Non ! Je n‘ai pas faim ! (moi / ne pas / avoir faim) — Est-ce que tu es fatiqué ? (toi / étre fatigué / est-ce que ?) — Non! Je ne suis pas fatigué ! (moi / ne pas / étre fatigué) NOTES oa F&F WH = (1) "Bonjour" se dit : ni Ado ! (toi, bien 1), ou : ni hao ma ? (tu / (vas) bien / est-ce que ?). Lorsque deux syllabes au troisidme ton se suivent, la premiére se prononce alors au deuxiéme ton. (Voir Introduction). Ici n/ Ado est prononcé en fait ni hao! {2)La particule interrogative ma signifie : Est-ce que ... 7”, et se place toujours en fin de phrase. Elle est prononcée au ton léger. (3) “Oui”, et “non’l” s'expriment en reprenant le verbe énoncé dans la question, La négation bd se place juste devant le verbe. Lorsque le verbe est au quatriéme ton, bu se prononce alors au deuxiéme ton : bd. chinoise /a transcription phonétique “a la frangaise”. Mais, pour ne pas surcharger, et pour éviter toute mau- vaise interprétation, notamment pour la lettre “e”, Ja transcription phonétique “francaise” ne comporte pas les tons. I est indispensable de bien retenir ceux-ci en lisant la phonétique chinoise “pinyin”, et en écoutant Venregistrement. Dans fa phonétique “frangaise”’, prononcez donc le “e”’ comme dans “jeunesse” ; le “6” comme un e accent aigu, et le “6” comme une accent grave. Ne confondez pas avec les transcriptions en phonétique “pinyin”, dans lesquelles 6 signifie “le son e au deuxiéme ton” et @ signifie “le son e au quatriéme ton” | Tére legon 3 sin (ssann) le! 7 — H3o! Zou ! (4) {r’hao | dzo} x! 8 — Zou! (dzo) uiAnx! 4&5) (liénn hsi) RAF ! 1 — Nihao! (ni r'hao) th #F 03 2 2 — Nihadoma? {ni r’hao ma) fH 0 3 - Nia. {ni e) (prononcer comme dans “mesurer’ !) KAR 0 4 — Nibde. (ni pou e) HWA Ro 5 ~ Ni bd lai. (ni pou laye) RR o 6 — Woe. {ouo e) Wénchéng jiizi : (compléter tes phrases) (ouann tch’eung t Ju dzeu} 1 Bonjour! NY... FT 7 — Bon! (alors,) Allons-y ! (Bon / Alfons !) 8 — Allons-y! fallons) NOTES (suite) (4) L'impératif_s’exprime souvent en employant uniquement le verbe : zou | (Allons-y !), sans pronom personnel. Souve- nez-vous que les mots chinois sont invariables, et que les verbes “ne se conjuguent pas” ! C’est le pronom personnel, ou le contexte qui permet de déterminer de quelle personne il s’agit. EXERCICES Bonjour ! Est-ce que tu vas bien ? (Bonjour !) Tu as faim. Tu n‘as pas faim. Tu n’es pas fatigué. J'ai faim. Corrigé de Iexercice legon 1. 1 hao. 5 wii (ou) 2 Jen‘ai pas faim! Wo .. & 3 Est-ce que tu es fatigué ? Niléi .. ? 4 Est-ce que tu as faim ? Ni. ma? ‘6 Est-ce que tu vas bien ? Nihad .. ? SR DIER (2) KE (ti eurr k’he) ER Bi ? 1 — Yao-bu-yao fan ? (1) (iao-pou-iao fann) A B ° 2 — Bd yao. (2) (pou iao) BR BH 2 3 — Yao-bii-yao tang ? (liao-pou-iao thang) RE 4 -— Bd yao. (pou iao) lit (io) 6 Corrigé de l’exercice legon 1 2 bd. —3ma,—48.—5 ma, En principe, dans chaque le¢on, vous trouverez en page gauche le texte chinois (en idéogrammes et en pinyin), ainsi que la prononciation figurée “a fa francaise”. Sur la page de droite figure la traduction francaise, ainsi que le mot 4 mot, puis les notes. La seconde partie de Ia leon est constituée par les exercices avec le corrigé toujours en page de droite. Tous les sept jours, en fin de semaine, une \egon de révision vous permettra de vérifier vos connaissances. DEUXIEME LECON (numéro / deux / legon) 1 — Est-ce que (tu) veux du riz ? (vouloir / pas / vouloir ? / riz) 2 — Non! {pas / vouloir} 3 — Est-ce que (tu) veux de:la soupe ? (vouloir / pas / vouloir ? / soupe) 4 -—Non! (pas / vouloir) NOTES (1) Pour. une interrogation en “est-ce que... 7, on peut utiliser Vinterrogatif de fin de phrase ma, comme vu dans la lecon 1. On peut aussi employer linterrogation “alternative” :on fait suivre le verbe de sa forme négative : ydo-bii-ydo ? {vouloir / pas vouloir ?). (2) Bien souvent dans les dialogues on n’emploie pas de pronom personnel lorsque le sens est clair. Notamment en réponse & une question portant sur soi. 2ame legon 7 qi (tshi) RAR BE ? 5 — NY yao-bii-yao cai ? (ni iao-pou-iao tss‘haye) RAE, 6 — W6 bd yao. {ouo pou iao) EIA? 7 — NY yao shénme ? (3) (ni iao chemme) KEM. 8 — Wd yao mianbao. (4) (ouo iao miénn-pao) uaAnxf #& > (liénn hsi) KER BH ? 1 — NY ydo-bti-ydo tang ? Bing ? 2 — Ni yao tang ma ? KRHA ? 3 — Ni yao shénme ? REA ? 4 — W6 yao shénme ? BRA Ri Bo 5 — W6 bd yao mianbao Oe BAG iL? 6 — Ni yao-bi-yao mianbao ? onrod ba (pal 8 Est-ce que tu veux des plats (de résistance) ? (toi / vouloir / pas / voutloir ? / plats) — Non ! Je n’en veux pas ! (moi / pas / vouloir) — Qu’est-ce que tu veux (alors) ? (toi / vouloir / quoi ?) — Je veux du pain ! (moi / vouloir / pain) NOTES (suite) (3) L'interrogatif “quoi ?”, shénme ?, se place la oft est attendue ja réponse. Aprés le verbe, lorsque |’interrogation porte sur le complément d’objet direct. Mot a mot : n/ yao shénme ? Tu / veux / quoi ?. (4) En comparant {es dialogues des lecons 1 et 2 vous avez tout de suite compris qu’en chinois il y a deux sorte de verbes : les verbes d’action, comme “partir”, “courir’’, "parler, “’mor- dre”, qui peuvent étre suivis d’un complément d’objet, et les verbes d’état, ou de qualité, comme “(étre) fatigué”’, (avoir) faim”, ‘(étre) bien",..., qui sont proches des aajec- tifs francais, mais contiennent en plus, en soi, l'élément ui fait qu’on les utilise directement aprés le sujet : KE HA? =) EXERCICES OQnaWN= Est-ce que tu veux de la soupe ? Est-ce que tu veux de la soupe ? Qu’est-ce que tu veux ? O’est-ce que je veux ? Je ne veux pas de pain ! Est-ce que tu veux du pain ? 2@me legon 9 jiu (tjio) Wanchéng jiizi : (compléter les phrases) {Ouann tch’ eung t ju dzeu) 1 est-ce que tu veux de la soupe ? Niydo-bi-yao .... ? 2 Je ne veux pas de soupe. Wobi ... tang. “3. Est-ce que tu veux du pain? Niyao- .. -yao midnbao ? 4 Qu’est-ce que tu veux ? 5 Est-ce que tu (en) veux ? yao-bi-yao ? B= iz Di SAN (3) KE (ti sann k’he) TR ERA EK ? 1 — NY mai-bi-mii sha ? (1) {ni maye pou maye chou) RAE. 2 —W6 bi mi. {ouo pou maye) shi (cheu) 10 Corrigé de I’exercice legon 2. 1. tang. — 2 yao. — 3 bd. — 4 shénme. —5 ni. Conseil : // est indispensable, si vous voulez comprendre.. et vous faire comprendre, que vous prononciez correcte- ment les tons : Une erreur de prononciation d’un ton peut entrafner de graves contre-sens : par exemple, B yao signifie “vouloir”, mais Ise yao veut dire ...”mor- dre” ! Attention au son ¢, qui se prononce comme tss’, avec un souffle violent expiré en méme temps ! Si vous avez les enregistrements, écoutez plusieurs fois chaque lecgon. En chinois, plus que pour toute autre langue, i! faut porter une attention particuliére a la prononciation. Etudiez 4 haute voix le plus souvent possible, et répétez les phrases comme si c’était une mélodie que vous appreniez par coeur. TROISIEME LECON (numéro / trois / legon) 1 — Est-ce que tu (veux) acheter des livres ? (toi / acheter-pas-acheter ? / livres) 2 — Non! (moi / pas / acheter) is, on utilise moins, dans les questions, le verbe "youloir” (yao). Ici, on se contente de demander : ‘est-ce que tu achétes des livres ?’’, mais, en frangais, le sens est bien : “est-ce que tu veux acheter des livres ", 3éme legon 11 shF-yi (cheu-yi) REAR RE ? 3 — NY mii-bb-mai bY ? (2) (Ni maye pou maye pi) BE 6 4 — Bi ma’. (pou maye) ft KRY? 5 — NY mai bao ma ? (3) {ni maye pao ma) thE Ko 6 — YE bid mai ! (4) (ié pou maye) HW, KARA ? 7 — N&, nl yo mai shénme ? (5) (na, ni iao maye chemme) RARE Fo 8 — W6 yao mii kiizi. (6) {ouo iao maye k’hou dzeu) NA, Ni YAO. MAL SHENME? -shi-ér {cheu-eu'rr) 12 — Est-ce que tu veux acheter des crayons ? i toi 4 acheter-pas-acheter ? / crayons) — Non (pas / acheter) — Veux-tu acheter un journal ? (toi / acheter / journal / est-ce que ?) - ner ! (Je me veux pas acheter de journal non plus| {également / ne pas / acheter) — Mais alors, qu’est-ce que tu veux acheter ? (alors ! / toi / vouloir / acheter / quoi ?} 8 — Je veux acheter un pantalon ! (moi / vouloir / acheter / pantaton) NOTES (suite) (2) Attention, ici deux syllabes au troisiéme ton se suivent : la premiére sera prononcée au deuxiéme ton : mai bi. (3) Attention au "demi troisiéme ton”, lorsque le troisiéme ton est suivi d'une syllabe au premier, au deuxiéme ou au quatriéme ton. (Ici, mai bdo, mai sera en fait prononcé au “demi troisigme ton” : la voix descend, comme au début d'un troisiéme ton, mais elle ne remontera pas.Voir schéma dans |introduction). (4) ¥8, “aussi”, précéde toujours le verbe. Dans une phrase & la forme négative, “aussi” se place avant la négation, et Iensemble se traduira par non plus...” Notez en chinois l'économie de pronom personnel ! {5) V4 !, exclamation, signifie “eh bien”, mais alors”, ‘donc’,... Yéo ("vouloir') peut étre suivi d'un nom (vouloir quelque chose] ou d‘un verbe (vouloir faire quelque chose). Le schéma est toujours : Sujet/verbe/complément. Shénme ? signifie “quoi ?”, "quel". (6) Attention | La lettre 7, aprés les consonnes z, c, s, zh, ch, sh et r n‘indique pas le son “i, mais uniquement une “consonne sans voyelle’, un “e muet’. Les premiéres legons sont surtout destinées a vous fami- liariser avec les différents sons de la langue chinoise. N’hésitez pas 4 répéter plusieurs fois chaque dialogue. Progesssivement, la phonétique frangaise disparattra, et vous devrez, lorsque vous rencontrerez un son que vous ne savez pas prononcer, revenir aux fegons précé- dentes, ou vous référer au Tableau des sons qui se trouve dans I’introduction. 3éme legon 13 shi-san (cheu-sann’) LIANX! #& >) (iénn hsi) KEBAB REF ? 1. — Ni yao-bu-yao mai kuzi ? fist BE 40S 2 2 — Ni yé yao mai shi ma ? (prononcé en fait ni yé..... « ) Kh BR. 3 — WG yé yao mai bao. (prononcé en fait w6 ye. .... . ) ff th S30 2 4 — Niyéléima? (prononcé en fait : ni yé Iéi ma) Kb Be. 5 — Wo yé yao ! _. (prononcé en fait : w6 yé yao) Wanchéng jizi : (compleéter les phrases) (Ouann tch’ eung + ju dzeu) 1. Est-ce que tu veux acheter un journal ? Ni ydo-bd-yao ... bao? 2 Est-ce que tu (en) achétes aussi ? | Ni... maima? 3 Eh bien alors, qu’est-ce que tu veux ? .. ni yao shénme ? 4 Est-ce que tu veux aussi acheter des livres ? Niyé ... maishii ma? shi-si (cheu-ssou) 14 EXERCICES Est-ce que tu veux acheter (un) pantalon ? Tu veux acheter aussi des livres ? * Moi aussi, je veux acheter le journal. Toi aussi, tu es fatigué ? J'(en) veux, moi aussi ! Tawon= * En I'absence de tout contexte, il n’est pas possible de déter- minter si yé, “aussi”, porte sur fe sujet ou sur le complément d'objet ; s’il faut traduire "Toi aussi, tu veux acheter des livres, ou bien “tu veux acheter aussi des livres (en plus de ce que tu as déja acheté) ... ! Les mots chinois sont invariables, et donc ne prennent pas la marque du pluriel. Seul le contexte pourra permet- tre de déterminer s‘il s‘agit d’un pluriel ou d’un singulier, mais, contrairement a bien d’autres langues, en I’absence de toute indication précise, un nom chinois se traduira Je plus souvent par un pluriel : = shu : “des livres” ; % bi: “des crayons”. N’oubliez pas : lorsqu’une syllabe au troisiéme ton est suivie par une syllabe au premier, au deuxiéme ou au quatriéme ton, la premiére syllabe se prononce alors au “demi troisiéme ton” ; si vous avez les enregistre- ments, vous noterez clairement cette régle phonétique. (Voir Introduction). Corrigé de l’exercice legon 3 1 mai. — 2 yé. —3 Na 1 — 4 yao. ame legon 15 shé-wii (cheu-ou) 5 Veux-tu acheter des crayons ? Ny yao mai... ma? Dik Di si (4) KE (ti sseu k’he) fi ce HE? 1 — Tashi shéi ? (1) (tha cheu chéye) fh ERR F o 2 — ta shi wé-fugin. (2) (t’ha cheu ouo foutshinn) WR! RE TH ! 3 — 0! ji shi ta ya! (3) (o tio cheu t’ha ya) rik As? , 4 — NYrénshi ta ma ? (ni janncheu t’ha ma) Fe AL ft o 5 — Wd jian-guo ta. (4) {ouo tjiénnkouo t’ha) te Sh ack ts? 6 — Ni jian-guo ta? shi-lid (cheu-lio) 16 Corrigé de I’exercice legon 3. Bol. QUATRIEME LECON {numéro / quatre / legon) — Qui est-ce, lui ? (lui / est / qui ?) — Lui, c‘est mon pére ! (lui / 6tre / mon-pére} — Oh ! C'est (donc) lui ! {oh ! justement /c’est / lui / ah 1) — Tu le connais ? (tu / connaitre / lui / est-ce que ?) — Je l’ai déja rencontré ! (je / voir +déja-dans-le-passé” / lui) — (Ah), tu I’as déja rencontré !! 2? (toi / voir + “déja-dans-le-passé..” / lui) NOTES @anwn = (1) Le verbe “étre”, shi, le plus souvent prononcé au ton léger : shi, est toujours suivi d'un complément nominal. Ne pas con- fondre avec, en frangais, le verbe “’étre” suivi d'un adjectif attribut. Dans ce cas, én chinois, on n’utilise jamais shi car les adjectifs sont dans ce cas des verbes de “qualité” : souve- nez-vous, “je suis fatigué” se dit : wo /éi. Ta signifie il". (2) Pour certains emplois, notamment les liens de parenté ou les objets familiers, on exprime le possessif (le génitif}, tout simplement en faisant suivre le mot représentant la personne qui “posséde”, ou qui est le référent, de l'objet “possédé” : w6-fagin, “mon pére”’. (3) L'adverbe id, “justement”, sert A insister ou a mettre en relief un élément de la phrase. Ya est une interjection de fin de phrase : “oh !"", “mais alors ...!", “eh bien ! ..."", synony- me de I’exclamation 6 ! (4) Le suffixe guo, placé aprés un verbe, indique un passé d’ex- périence : \'action a eu lieu, au moins une fois, dans le passé. On traduit le plus souvent au rnoyen de"... déja... et d'un passé composé. 4éme legon 17 shf-qi (cheu-tshi) zz, Kid. 7 — Shi, wé jian-guo ta. (5) (cheu, ouo djignnkouo t’ha) Oe Dust th, ABR IA WH ! 8 — NYjian-guo ta, na, nv rénshi ta ! (ni djiénnkouo t’ha, na, ni jénncheu tiha) RK, RRA tH! 9 — Bu, wo bd rénshi ta! {pou, ouo pou janncheu t’ha) LIAnxi 4d {liénn hsi} + L'exercice ne comportant pas de mot nouveau, nous ne donnons pas la transcription phonétique francaise. th EE ? 1 — Nishi shéi? REK LH ! 2 — W6 shi ni-fugin ! . (UTA IRS 2 3 — Nirénshi wo ma ? KARL ! 4 — Wo jian-guo ni ! RAI ! 5 — Wé bd rénshi ni ! shF-ba (cheu-pa) 18 7 — Oui, (parfaitement) | je |’ai déja rencontré ! (out ! / moi / avoir vu / lui) 8 — (Mais si) tu l’as déja rencontré, eh bien alors, tu le connais ! feel, / avoir déja vu / lui / alors / toi / connattre / lui 9 — (Mais) non ! Je ne le connais pas ! (non ! / moi / ne pas / connattre / lui) NOTES (suite) (5) Sh7, prononcé avec force, est utilisé dans certains cas pour insister sur une réponse affirmative : Oui !', ou "Si I", “Mais si "",. . Dans les autres cas, sh? est prononcé au ton léger : shi wO JIAN.GuO TA! EXERCICES 1 2 3 4 5 Qui es-tu ? (tu /es / qui ?) Je suis ton pére | Est-ce que tu me connais ? (tu /connais / moi / est-ce que ?) Je t’ai déja vu ! Je ne te connais pas | 4ame tecon 19 shi-jid (cheu-tjio} Wénchéng juzi (compléter les phrases) (Quann tch * eung t ju dzeu) 1. Est-ce que tu fe connais ? 2 Oh! Cest toi? Ishi ni ma? 3 Est-ce que je t’ai déja vu {rencontré) ? 4 Lui, ce n‘est pas mon pére. TS ..eee wo-fugin. SAR pi wU (5) KE {ti ou k‘he) ILA BS ? 1 — Zhar ydu (1) shi ma ? - (djeu’rr io chou ma) A! 2 — Méiydu ! (2) (mayo) 1X ILA RPS? 3 — Zhér ydu bao ma ? (djeu'rr io pao ma) ae-shi (eu‘rr-cheu) 20 Corrigé de I’exercice legon 4 1 rénshi. — 2 8 ! — 3 jian-guo. — 4 bd shi. Une fois assimilé l'ensemble de conventions quest Ial- phabet phonétique chinois, vous ne devriez pas avoir d‘autre probléme de prononciation que celui de bien prononcer les tons. Relisez bien les quatre prémiéres lecons avant de passer 4 /a suivante. Répétez le plus possible 4 haute voix. Si vous avez un enregistrement, écoutez-le plusieurs fois. CINQUIEME LECON (numéro / cing / legon) 1 — Est-ce qu'il y a des livres, ici ? (ici / y avoir / livres / est-ce que ?) 2 — Non! (il n‘'y ena pas) (ne pas y avoir) 3 — Est-ce qu'il y a des journaux (ici) ? (ici / y avoir / journal / est-ce que ?) NOTES (1) You signifie “avoir” ou “y avoir". C’est te saul verbe dont la Nnégation ne soit pas bu. La négation, “ne pas avoir” ou “ne avoir", est méiydu. pas y (2)"Non I", en réponse a une phrase contenant le verbe “avoir (ydu}, se dit méiydu. 5ame tegon 21 dr-shf-yi (eu'rr-cheu-yi) RA! 4 — Méiyéu ! (méyo) A we FR MS ? 5 — Ydu huabao ma ? (io r’houa pao ma) Wika! 6 — YE méiydu ! (3) (ié mayo) Atta? 7 — Y6u snénme ? {io chemme) ROILAE BE | eM ia ! 8 — Zhar bG shi shddian (4) shi youjd ! {djeu’rr pou cheu choutiénn, cheu iodju) mR ! at hte ! 9 —O! Dutbuqy ! (5) (o, toué pou tchi) ‘or-shi-dr (eu’rr-cheu-eu'rr) 22 — Non! (ne pas y avoir) Est-ce qu'il y a des magazines (illustrés) ? (y avoir / revues illustrées / est-ce que ?) Non plus ! (également / ne pas y avoir) — Qu’est-ce qu’il y a, alors ? (il y a / quoi ?) — Ici, ce n'est pas une librairie | C’est un bureau de poste ! fici / ne pas / 6tre / librairie / 6tre / bureau de poste) — Oh ! Excusez-moi ! (oh / désolé) on an o | NOTES (suite) (3) 8, “aussi”, dans une phrase négative, se traduit par”... non plus’. Les adverbes se placent toujours avant /e groupe ver- bal. Voir legon 3 note n° 4. (4) Attention ! Ne pas prononcer le ‘’n” final ! Notez le sujet : zhér (“ici”), Mest sous-entendu dans fa deuxiéme partie de la phrase. (5) Retenez cette expression trés utile : duibuq/, "je vous prie de bien vouloir m’excuser’’, ou plus simplement : “Excusez- moi", “désolé I",. . . 0 ! est I'équivalent du of ! francais. Vous constatez sans doute que par certains cétés le chinois n’est pas difficile ; les mots sont invariables et les verbes ne se “conjuguent” pas ! Vous comprenez aussi pourquoi i faut respecter scrupuleusement !a place des mots dans la phrase : leur fonction grammaticale en dépend. Dans cette legon le seul élément nouveau est # you et sa négation 3 méiydSu. Répétez plusieurs fois chaque fecon, c’est tout ce qui vous est demandé. Lisez le texte des legons et des exercices a haute voix et répétez chaque phrase aussitét aprés I’avoir lue, sans regarder le livre. Ne cherchez pas 4 comprendre chaque notion grammaticale nouvelle ; laissez le temps faire le travail ! Peu 4 peu, vous verrez, tout s‘éclaircira. Pour mémoriser les idéogrammes, une seule méthode - lire de nombreuses fois, puis écrire dix fois, vingt fois, cinquante fois chaque caractére ! Séme lecon 23 ér-shi-sdn (eu’rr-cheu-ssann) ér-shi-si (eu'rr-cheu-sseu) 24 LIANxf 4 >) EXERCICES (lignn hsi) 1 Est-ce qu’il y (en) a, ici ? 2 ti il n'y (en) a pas. > = 9 'st-ce que tu as des livres ? IL AMS 2 4 Je n’ai pas de livres. " 1. Zhér you ma ? 5 Moi non plus, je n’en ai pas. KILIZ A ! 2 Zhér méiyou. Corrigé de l’exercice econ 5 the A 4583 2 1 zhér. — 2 shénme. — 3 yé. — 4 you. 3 Ni yOu shi ma ? IH 4 Wo méiyéu shu. FR WIA 0 5 Wo ye méiyou. Wénchéng juzi (compléter les phrases) (Quann tch ‘ eung t ju dzeu) 1 Est-ce qu'il y a des journaux, ici ? y6u bao ma ? 2 lei, qu’est-ce qu‘ily a? Zher you ? La méthode est graduée de fagon a introduire progres- sivement les difficultés. Ne vous inquiétez pas si vous 3) Moi non plus, je n‘en ai pas. rencontrez deux ou trois fois une tournure avant d’en trouver enfin Iexplication détaillée : 4 ce moment /a, WS .. méiydu. explication vous convaincra plus facilement, puisque expression sera déja familiére { Laissez-vous guider, 4 Est-ce que tu as des livres ? 6tudiez réguliérement, un quart-d’heure chaque jour, et ainsi vous apprendez d‘une fagon naturelle, et sans Ni... shGma? trop d’efforts. 5ame legon 25 ar-shi-wii (eu‘rr-cheu-ou} BER DILIU (6) KE (ti lio k’he) fh EE? 1 — Ta (1) shi shéi ? (t’ha cheu chéye) fh EB o 2 — Ta shiL&o LY (2). (t'ha cheu lao ti) BA UW ft 0 3 — WO bd rénshi ta. {ouo pou jénncheu t’ha) RIA E ? 4 — NY rénshi shéi ? (ni janncheu chéye) RARE £ 0 5 — Wo ranshi L’o Wang. (ouo jénncheu tao ouang) KWIAW ft ! 6 — W6 yé rénshi ta! (ouo ié jénncheu t’ha) fl 2 HE ? 7 — Ta zai-bé-zai ? (3) (t'ha dzaye-pou-dzaye) ft 4 FE 0 8 — Tabé zai. (4) (t'ha pou dzaye) Or-shf-lidl (eu‘rr-cheu-lio) 26 SIXIEME LECON (numéro / six / legon) — Quiest-ce, lui ? (lui / c'est / qui ?) Lui, c’est Li! (lui / c’est / Vieux-Li) Je ne le connais pas. (moi / ne pas / connattre / lui) — Qui est-ce que tu connais ? (toi / connaitre / qui ?) Je connais Wang ! {moi /connaitre / Vieux-Wang) Moi aussi je le connais ! (moi / aussi /connaftre / lui) Est-ce qu’il est ici ? (lui / se trouver ici / ne pas / se trouver ici ?) Non ! Il n’est pas ici ! (lui / ne pas / se trouver ici} t onan wnt — | NOTES (1) Le pronon personnel de Ja troisiéme personne du singulier est t@ : “il, elle, lui”. Nous connaissons donc maintenant w6, ni et td. Ils peuvent étre en position de sujet, en téte de phrase, ou en position de complément, aprés le verbe. “WV et “elie” sont prononcés de la méme facon : ta. Cepen- dant, les deux idéogrammes sont distincts. Pour “il","lui’’, "Ie", 'idéogramme contient en partie gauche la cié de homme ; pour “elle”, la partie gauche clé de la femme. En position de sujet, ta est traduit par ", Lorsqu’il s’agit d'un complément, c'est /e ("je Je connais). (Wd / rénshi / ta) : [moi / connaitre / lui], “je / le / connais’”. (2) Lao Li, "le Vieux Li’ : pour désigner les personnes, dans une conversation courante ow il n’est pas nécessaire d’employer je nom complet, ou d’utiliser une formule de politesse, on fait le plus souvent précéder le nom de famille d’un diminutif tel que “le vieux Untel’’, “le. petit Untel”, "la petite Unetel- le", 6. (3) Za/ est ici verbe et signifie ‘se trouver ici”. La forme inter- rogative alternative, qui consiste a faire suivre le verbe a I’af- firmatif de sa forme négative est donc :..... zai-bi-zai ? "Est-ce que..... est ici 2?” (4) Attention & la prononciation et aux tons ! zai se prononce comme “‘dzaye” ; bu se prononce comme dans ‘‘poussin”. La négation bu devant une sy!labe au quatriéme ton se prononce au deuxiéme ton : 6d. Game legon 27 ar-shi-qi (eu’rr-cheu-tshi) LIANxt #5 (liénn hsi) fh E BENS? 1 Tashi Lao Li ma? BARRA E 2 Ni rénshi-bu-rénshi Lao Wéng ? EEERE ? 3 Lao Li zai-bu-zai ? HHUA GA BARR ? 4 Ta rénshi-bd-rénshi ni ? WKEREEE ? 5 NY shi-bu-shi Lao Wang ? .Wanchéng jizi (compléter les phrases) (Ouann tch ‘ eung t ju dzeu) 1 Quies-tu? Nishi .... ? 2 Est-ce qu‘il te connait ? Ta fees nt ma? 3 > Moi aussi, je connais Wang ! WS .. — ranshi Lio Wing t 4 Est-ce qu’il est la ? Ta ... ba ... ? ér-sht-ba (eu'rr-cheu-pa) 28 EXERCICES Est-ce que c’est lui, Li? Est-ce que tu connais Wang ? Est-ce que Li est ici ? Est-ce qu'il te connait ? Est-ce que c’est toi Wang ? Aaon= Corrigé de I'exercice legon 6 1 Shéi. — 2 rénshi. — 3 yé. — 4 zai — zai. Les textes des premiéres lecons sont relativement courts. A partir de la deuxiéme semaine, il vont étre plus consis- tants. N’hésitez pas a revenir sur les lecons précédentes. La premiére semaine est surtout destinée a vous fami- liariser avec les sons de base du chinois, Exercez-vous @ les bien prononcer, et surtout respectez absolument les tons indiqués sur chaque syllabe ! Vous savez main- tenant les quiproquos que toute erreur de prononciation peut entrainer ! Les phrases interrogatives en “est-ce que ... ?”” peuvent s‘exprimer, nous I’avons vu, de deux facons : soit avec la particule interrogative de fin de phrase {& ma (pro- noncée au ton léger}, soit en faisant suivre le verbe 4 la forme affirmative de sa forme négative, c’est-a-dire : [verbe + négation + verbe]. Du point de vue du sens, i] n’y a aucune différence entre ces deux maniéres de poser une question. La pratique vous conduira & choisir instinctivement la plus adéquate en fonction de la longueur de la phrase et du contexte. Notez cependant que fa tournure avec [ij ma est trés courante, 6éme legon | 29 ar-shf-jit (eu’rr-cneu-tiio} tik DUT (7) KE (ti tshi k’he) SEPTIEME LECON (numéro / sept / fegon) REVISION ET NOTES Voila déja une semaine que vous étudiez le chinois. II est temps de recenser l'ensemble des notions introduites. Nous prendrons I’habitude, tous les sept jours, de con- sacrer une lecon a la révision des six lecons précédentes. Ces pauses seront pour vous l'occasion de vérifier que vous n‘avez pas perdu !e fil ! 1 Relisez les notes suivantes, en vous reportant chaque fois au texte : 1° : (1), (2) ; — 2€ : (1), (3) ; — 3e (2), Hat ‘a 4@ : (1), (2), (5) ; — 5 : (1), (2), (3) ; —6e : (1), 2 Vous avez remarqué que le méme mot chinois peut étre traduit de différentes facons, notamment les verbes ; il serait faux de ne traduire {: sh/ que par “étre”. Ona vu que A sh/ peut étre traduit “suis”, “est”, “c'est”, - + en fonction du contexte. C’est l'ensemble de la phrase qui permet de connajitre le temps, le mode et la Personne a laquelle il conviendra de conjuguer le verbe en frangais. 3 Les Pronoms personnels sont moins utilisés qu’en frangais. C’est parfois pour insister sur 1a personne en question que le pronom est employé :d ! zou !, “allons- y !" |, & 16d yao !, “je n'en veux pas !", fi fk 208 shi shéi ?' “qui est-ce, lui ?”, etc. 4 Prononciation. — || convient de respecter les tons, on ne le répétera jamais assez ! Respectez également les régies de changement de ton : pour la négation 4 bd, changement de 4 bi en ba lorsque la syllabe qui san-shf {ssann-cheu) 30 suit est au quatriéme ton. Lorsque deux syllabes au troisigme ton se suivent, la premiére se prononce au deuxiéme ton. Derniére régle introduite : une syllabe au troisiéme ton suivie d‘une syllabe au premier, au deuxiéme ou au qua- triéme ton : la premiére se prononce au “demi troisié- me ton”, c’est-a-dire que 1a voix descend jusqu’au point le plus grave du troisigme ton habituel, mais ne remonte pas vers le point aigti : reportez-vous au tableau qui se trouve dans |'introduction pour visualiser le trajet de la voix. Ces trois régles de modification phonétique sont valables, que les syllabes soient dans un méme mot ou Que ce soient des sy!labes de mots différents, qui se suivent. 6 N’oubliez pas la distinction entre lesconsonnes pour lesquelles de l’air doit violemment étre expiré (comme let de i% tang, le cde 3 cdi, le k det} f-kuzi, leq de 4¢. 46 faginj,et les consonnes “non aspirées” (comme lezde 7 zdi,leshde 45 shd,oulebde “& bi). Nous rencontrons progressivement ces sons délicats qu'il conviendra de prononcer distinctement, pour éviter tout contresens ; notamment, les consonnes j, get x : (lues deux fois sur l‘enregistrement) / est proche de “djinn”, “jean”, gin” ; g/ est entre le son “tchi"’ et le son “'tssi’ ; x/ est entre “chimére” et Simon’. Vous découvrirez rapidement que la prononciation demande plus de temps que les constructions grammaticales. Le chinois n’est pas, en soi, difficile. Le bien parler, en revanche, demande quelque effort ! 6 Le verbe @ you (avoir, ’y avoir’), (les sons qui suivent sont lus deux fois dans l'enregistrement), est le seul dont la négation ne soit pas 4. bu. La négation est 32 méiyou.}! convient d’étre trés prudent lorsque l’on est amené 4 traduire une phrase en chinois ; c’est la raison pour faquelle cette méthode est basée sur la mé- morisation et \assimilation de phrases et de structures completes, dans un contexte, et non pas sur la retenue mécanique de listes de mots nouveaux ! les mots chinois ont une certaine “liberté” grammaticale. On peut ren- 7eme legon 31 san-shi-y: (ssan-cheu-yi) contrer un mot, adjectif dans une phrase, verbe dans une autre ou adverbe dans une troisiéme.Vous devez faire attention a la place des mots dans la phrase et mémoriser globalement chaque réplique. 7 Rappelez-vous : aprés z,c,s, zh, ch,sh et r, le i’ ne se prononce pas "i’’ ! il indique une “non voyelle”, un "e muet”’, une consonne sans voyelle finale ; shi,chi,si se prononcent en fait “ch”, “tch” et sss’ | Dans un premier temps, la phonétique ‘‘frangaise” les note “cheu”, “tch’heu” et “’sseu’’. 8 Avez-vous retenu comment se prononcent les mots (lus deux fois dans l’enregistrement) # /éi, a: zdu, {tZ& ? shénme, ydo, HE shéi, et 7 zai ? vous souve- nez-vous de ce qu’ils signifient ? vous trouverez au paragra- phe 13 de Ia présente legon les réponses & ces questions. 9 La prononciation figurée va peu a peu disparaitre. Elle a servi dans les premiéres lecons a éviter un “dé- paysement” phonétique ; nous !’indiquerons encore pour les mots difficiles 4 prononcer, et les sons qui n’auront pas déja été rencontrés. On trouvera cette transcription en bas de chaque texte. Mémorisez les tons comme si c’était la mélodie avec laquelle vous deviez prononcer chaque phrase ! Notons que les tons légers sont aussi importants que !es quatre autres tons . Enfin, l’into- nation globale de la phrase est également trés importante pour “faire chinois” lorsque vous répétez le texte. Si vous avez un enregistrement, il vous sera facile d’habi- tuer votre oreille a I’intonation chinoise. 10 Rappelons que pour les syllabes comprenant plu- sieurs voyelles dans la transcription, dont la derniére est un “i, on ne prononce pas de “‘e” final, méme si la prononciation figurée en comporte : she/ se pro- nonce “chéy(e)”. zai se prononce “dzay(e)’”’. Faites aussi attention aux consonnes nasales : On ne prononce pas le “g” final : tang se prononce ‘'t'hang” et non “t'hangue". Le 'g" sert ici 4 distinguer le “an” de “An- ne”, et le “ang” de “Wang”, “puissant”, ‘’carrément’’. sin-shf-ér 32 11 Vous avez certainement remarqué que les legons sont numérotées de facon relativement simple : “legon” se dit i ké. On passe d’un chiffre cardinal 4 un chiffre ordi- nal en faisant précéder le nombre de 58 a ; ainsi : “une legon” se dit —i yi ké, et “la premiare lecon”, “‘le- gon i’ sedit 33—iR di yiké. 12 Les phrases simples répondent au schéma général : [sujet / verbe / complément].FxiA WH 8 0 WO rénshi ta : "je le connais” ; fi SE iE 2 ta shi shéi ? Qui est-il? ([lui / est / qui ?]). Nous avons rencontré également une catégorie de verbes qu'il convient de mettre a part” : les verbes de qualité. Ce sont des adjectifs qui sont verbes également, et donc se placent immédiatement aprés le sujet: #%32, wo /éi, “je (suis) fatiqué” ; JER WO 8, "j'(ai) faim”. 13 Léye (étre fatigué) ; — dzo {marcher, partir, s‘en aller) ; — chemme (quoi ?) ; — iao (vouloir} ; — chéye (qui ?) ; — dzaye (étre ici). RR! 14Exercice deuxiéme vague.Lorsque vous atteindrez la cinquantiéme leon il vous sera alors demandé de re- prendre, de fagon active, la premiére legon, et de tra- duirele texte francais en chinois, oralement et par écrit. C’est cela que nous appelons la deuxiéme vague. Chaque Jour, & la suite de la legon que vous venez d‘étudier, vous reprendrez une a une les legons du début du livre. Cer- taines contiennent des exercices notés ‘‘deuxiéme vague” ; cela signifie que vous ne les ferez par écrit que Jame legon 33 san-shi-sin fors de la deuxiéme vague. Provisoirement, contentez- ous de /ire ces exercices et leurs corrections. Ainsi, arrivé 4 la centiéme lecon, il vous restera encore a ftudier de facon active les cinquante derniéres \egons, pour terminer cette “'deuxiéme vague”. TRADUIRE: 1. Est-ce que tu (veux) acheter des livres ? 2 Lui, c’est mon pére ! 3 Je ne le connais pas. 4@ Est-ce que ton pére est ici ? 6 Est-ce que tu veux de la soupe ? 15 Correction des exercices deuxiéme vague. th KAS SE 2 NY mai-bo-mai sha ? (ou : fy KE '3 2 Ni mai sha ma ?) fous the B fil, A: BE AC 1 Ta shi wo fugin | JE AUG fb 6 WO biG rénshi ta. Kee ae R 1x JL 2. Ni fiigin zai-bd-zai (zhér) ? hy BR BiG Ni yao-bi-yao tang ? Qawnp + GE DI BA (8) KE (ti pa k’he) ABNER, BRB? - 1 — Qu chi-fan, h3o-bu-hdo (1) af ! 2 - Hio! FAYIN (prononciation) A 1 Tshu tch’heu fann, rhao-pou-r'hao ? - 2 rhao! san-shi-si 34 Si vous avez les enregistrements, écoutez une nouvelle fois les six premiéres legons avant de passer & I’étape suivante. Vous trouverez toujours transcrits en caractéres chinois le numéro des lecons, le titre, le dialogue et le premier exercice. Pour les lecons de révision, tous les mots seront transcrits, 4 la fois en idéogrammes et en phonétique “pinyin”. Sur lenregistrement, figurent également tous ces éléments, mais de plus vous y trouverez I’exercice d‘incrustation, et les mots sur lesquels portent certaines remarques en fin de legon. Pour mémoriser la graphie des mots chinois, une seule méthode : cachez la phonétique, et exercez-vous a re- lire 4 haute voix les répliques en idéogrammes. Ensuite, prenez un carnet, et écrivez chaque caractére une bonne vingtaine de fois J eS eee HUITIEME LECON {numéro / huit / legon} 1. — Allons manger, d’accord ? (aller / manger (du riz) / bien-pas bien ?) 2 — D’accord ! (bien) NOTES (1) Encore une fois, vous notez que lorsque le contexte le per- met, on se dispense d’employer les pronoms personnels. Chi-fan signifie mot & mot “manger” (chi) / “du riz” (fan), mais veut tout simplement dire, sauf cas précis, [manger / de la nourriture |, “manger”. 8éme legon 3 —NYebé2? LAK! 4 — Web aie ta fe NE tt ? 5 — NY xiang (3) chi shénme ? mei, AAT ? 6 — Chimidan (4), xing-bi-xing ? (5) Tl Aw! 7 — Xing ! QQ chtmian ! FAYIN (prononciation) 2 3 ni e-pou-e ? — 4 ouo pou t’haye e ! — 5 ni hsiang tch’eu chemme ? — 6 — tch’heu miénn, hsin, u hsing ? — 7 hsing ! tshu tch’heu miénn | Pe " $ LIANX! #3) aE HR BE? 1 — H&o-bi-hio ? fis ABA ABE, 2 2 — Ni xiang-bi-xiang chi ? KAA ANE i 2 3 — NY qi-bd-qii chi-fan ? BAAR. 4 — Wd bi tai lai. KBE A 2 S —Ni yaochi shénme ? san-shi-lid 36 3 — Est-ce que tu as faim ? (toi / faim-pas-faim ?) 4 — Non ! Je n’ai pas trés faim ! (moi / pas / trop / faim) 6 — Qu'est-ce que tu as envie de manger ?_ (toi / avoir envie de / manger / quoi ?} 6 — Et si on mangeait des nouilles |! Qu’en penses-tu ? (manger / nouilles / aller-pas-aller ?) 7 — C'est d’accord ! Allons manger des nouilles ! (ca va I //aller / manger / nouilles !) NOTES (suite) “avoir faim” et se place immédiatement aprés le ation ‘bir se place avant le verbe, Quant a I’ad- verbe ta/, trop”, il se place entre la négation et le verbe let donc juste avant le verbe lorsqu’il n’est pas a la forme né- gativel.. Tai ne peut modifier directement le sens que des verbes de qualité (trop vite, trop cher, trop / avoir faim, trop / étre fatigué, . . .) Ne jamais I’employer directement devant un verbe d'action. (3) Xing, “avoir envie de . . .” est toujours suivi d'un verbe d’ac- tion ; c'est en fait “avoir envie de (faire quelque chose)”. Ne prononcez pas le “9”, qui n‘est 14 que pour indiquer une na- salisation de la voyelte. (4) On trouve ici le verbe “manger”, ch7, et non pas chi fén, car la discussion porte bien sur ce que l'on va manger, et min, les nouilles, vient remplacer fan, le riz, en position de com- plément. Attention : ne pas prononcer le 7 final ! (5) Xing, “ca va", "ca colle”, c'est d’accord”, "ga marche”, est un mot trés courant. Bien sir il en est de méme pour bd xing, "ga ne marche pas ", “pas d'accord”, “impossible”. L'interrogation est : xing-bd-xing ?, ou bien xing ma ? “est- ce gue c'est possible ?”, d’accord ?", “est-ce que ga mar- che?"',... EXERCICES Est-ce que ¢a va ? (est-ce que c’est bien ?) Est-ce que tu as envie de manger ? Est-ce que tu vas manger ? Je ne suis pas trés (trop) fatigué. Qu’est-ce que tu veux manger ? TEwns 8ame legon 37 san-shi-qr Wanchéng juzi : (compléter les phrases) 1 Moi aussi, je vais manger. Woyéqu ....... 2 Est-ce qu'il a envie de manger des nouilles ? eee chi mian ? 3 Ici, est-ce que tu connais ? (Est-ce que tu es déja venu ici ?) ++, nt lai-guo ma? 4 (Si) tu ne manges pas, est-ce que ga peut aller ? N¥bu oo... xingbd .... 7 A partir de cette deuxiéme semaine vous trouverez la Prononciation figurée en bas de chaque texte et non plus sous chaque réplique. Dans quelques jours, lorsque tous les sons du chinois auront été rencontrés, nous ne reprendrons pas intégralement chaque réplique mais uniquement les mots les moins faciles 4 prononcer. N'oubliez pas que /a prononciation figurée ne comporte pas les tons, et que les “e” accentués se prononcent comme en francais. Cette transcription n‘est lé que pour vous “repécher” en cas de naufrage, mais votre attention doit se porter principalement sur le chinois,sur les idéo- grammes et sur la transcription “pinyin”, qui comporte Jes tons, et que vous devez vous efforcer de bien pro- noncer. san-shi-ba 38 Corrigé de 'exercice legon 8 1 chi-fan. — 2 xing - xiang. — 3 zhér. — 4 chi-fan - xing. Renvois. — Si, dans une legon quotidienne, vous ren- contrez une tournure de phrase, un mot ou une trans- cription phonétique que vous n‘arrivez pas a assimiler, faites un renvoi : soulignez le passage délicat. Tournez une dizaine de pages du livre et inscrivez en marge le numéro de fa page & laquelle se trouve la difficulté. Quand, dans quelques jours, vous en serez a fa legon qui comporte en marge le renvoi, la difficulté aura peut- tre disparu, car vous aurez répété dans les legons sui- vantes I’expression sur laquelle vous butiez, et vous en aurez trouvé I’explication. En cas de persistance, faites un second renvoi quel- ques pages plus loin. Encore une fois, et cette legon nous le montre bien, vous avez remarqué que le chinois est aussi concis que possible ; notamment dans des dialogues, ou deux inter- locuteurs n‘utilisent les pronoms personnels que lors- que cela est vraiment nécessaire: Wz {i Chi mian }, “Et si nous mangions des nouilles !”, est un des exemples de cette concision. Nous en trouverons de nombreux autres dans les prochaines lecons. S88me legon 39 san-shijitt AiR pi si (9) KE {ti tjio k’he) Oe £8 46 XLS ? 1 — NY zhizai zhér (1) ma? z=! 2 — Shi! (2) IX IL BG FRE HE? 3 — Zhér f&ngzi hdo-bii-h4o ? qh RE! 4 — Hén ho ! (3) RGR RB ? 5 — Anjing-bi-anjing ? (4) RE HEIL 2 FAYIN (Prononciation) AE 1 Ni djoudzaye djeu’rr ma ? — 2 cheu | — 3 djeu'rr fangdzeu hao ? — 4 r'hénn r’hao ! — 5 anntjing-pou-anntjing ? nad si-shf (sseu-cheu) 40 NEUVIEME LEGON (numéro / neuf / legon) 1 — Est-ceque tu habites ici? (toi / habiter a / ici / est-ce que ?) 2-Oui! (étre !) (il en) est (ainsi) ! 3 — Est-ce que la maison (I’appartement) est bien, ici ? (ici / maison / bien-pas-bien ?) 4 — Oui ! C’est trés bien ! (trés / bien) 5 — Est-ce que c’est tranquilte ? (tranquille / pas / tranquille 2) NOTES (1) "Habiter a . . .” se dit zhdzdi, et est directement suivi du fieu d'habitation. WS zhuzdi zhér, j‘habite ici ; t& ye zhuzdi zhér, lui aussi habite ici. Attention a la prononciation ! Respectez bien les tons ! Ici, deux syllabes au quatriéme ton : de I’aigi vers le grave : zhizdi ("djoudzaye”). Zhér signifie "ici", et peut étre sujet (zhér / hén hdo, ici / c'est trés bien) ou complément de lieu (wé zhazai zhér, moi | j’habite / ici). (2) En réponse a une question en "est-ce que . . . 7", formulée avec la particule de fin de phrase ma, et lorsque I’on veut con- firmer la supposition de I’interlocuteur, on utilise souvent le verbe “étre”, shi, prononcé au quatriéme ton, vigoureuse- ment, au sens de : “Oui ! il en est ainsi ! C'est exact ! C'est vrai |". On emploie parfois, également dans ce sens, le mot dui | (prononcer “toué”), qui veut dire "exact ! c'est vrai | c'est juste I’. Notez I'expression du/-bd-dul ? “est-ce vrai ?”, “est-ce exact ?”, “est-ce que (j'ai raison ?”". (3) Les"adjectifs verbaux”, ou “verbes de qualité”, sont la plupart du temps précédés de I’adverbe hen (‘'trés"’). Ce- pendant, dans beaucoup de cas, I’usage fréquent de “tres” a fait perdre a hén un peu de sa force : hén hdo |, “c'est bien 1", ou “‘c’est trés bien!”, selon le ton. (4) Attention a la prononciation | Ba se prononce en fait entre le b” de boulevard” et le "p” de “poussin”. Reconnaissez, au vu de cette réplique, qu’il n‘est pas diffi de formuler une question en chinois : hdo-bd-had ? ("est-ce que c'est bien ?”) ; anjing-bu-anjing ? (“‘est-ce que c'est tranquille 7”) ; dui-bé-dut ? ("est-ce que c'est juste ?, est-ce que c'est bien exact ?”") | 9eme legon si-shi-ar 42 41 si-shi-yt (sseu-cheu-yi) fe 2c AE ! 6 — H&n Znjing ! fe BA 48 (E 16 Xx ILS ? 7 — NYairen y& zhizai zhér ma ? (5) eo 1 1 FE EL |! 8 — Xingku7 (6) ta (7) bd zhdzai zhér ! 6 — Oui ! C'est trés tranquille ! (trés / tranquille) 7 — Ton mari aussi habite ici ? {ton / conjoint / également /habiter (4) / ici / est- ce que ?) 8 — (Non !) Heureusement (qu’) il n’habite pas ici ! fheureusement (que) / lui / ne pas / habiter (a) / ici NOTES (suite) FAYIN (Prononciation) 6-— rhénn anntjing 1 — 7 ni ayejénn yé djoudzaye djeu‘rr ma ? 8 hsing k’houéi t‘ha pou djoudzaye djeu’rr ! (5) Le terme diren désigne aussi bien ‘mari que “femme”. II signifie conjoint’. Dans ce dialogue, arbitrairement il est vrai, nous lui avons donné le sens de “mari / époux’’. Mais il aurait été tout a fait possible d’inverser les rdles. En tout cas dans la version ici présentée, le pronom personnel ta (réplique 8) est " et non pas “elle”. Ces deux pronoms personnels se prononcent de la méme facon, mais dans “elle” la partie gauche est la c/é de fa femme, alors que pour “il il s'agit de la clé de homme. Encore une fois, ne négligez pas I’étude des idéogrammes ! vous voyez que c'est capital ! (6) Xingku7 signifie “heureusement (que) . . -!"’ ; il suffit, tout simplement, de ne pas traduire le “que” ! Xingkui you ! “heureusement (qu’)il y (en) a! ; xingkut wo bi lei 1 “heureusement que je ne suis pas fatigué !’" Devant une syllabe au quatriéme ton, bd se prononce au deuxiéme ton : bd. Lianxi #3 fe OAS A 2 1 — Ta dui-bG-dui ? FRR, (7) et “elle”. En chinois parlé, méme prononciation : ta. 2 — Wo6hén lai Seule lécriture (et le contexte de la conversation) peut per- . mettre de les distinguer (voir note 5). TX IL F AEH HE 2 3 — Zher, fangzi hdo-bt-hdo ? EXERCICES ILL RH? 4 — Zhér, anjing-bu-anjing ? Est-ce qu'il a raison ? Je suis trés fatigué. Est-ce que la maison (I’appartement,le Jogement) est bien, ici? Ici, est-ce que c’est calme ? Est-ce que lui aussi habite ici ? ‘fi, th (HE 48 3X LPS 2 5 — Ta yé zhuzai zhér ma ? ah ono 43 si-shi-san (sseu-cheu-ssann) Wanchéng jazi (compiéter les phrases) 1 Heureusement (qu’) ici ily a du pain! veces zhér ySu mianbad | 2 Moi aussi, j‘habite ici! Wo yS ...... zhér! 3. Ici, ce n'est pas trés calme (tranquille) Zhér bil hén ! > (Tu) as raison 1 Hin... 1 (C'est exact I, c’est tout a fait juste !) BR Di SHI (10) KE (ti cheu k‘he) HY? 1 — L&ng-bi-l&ng ? (1) RY | 2 — Ba léng ! f6 HAMS ? 3 — NYchiqu ma? FAYIN (Prononciation) 1 Leung-pou-leung ? — 2 pou leung — 3 ni tch’hou tshu ma ? si-shfsi (sseu-cheu-sseu) 44 Corrigé de l’exercice legon 9. 1 Xingkui. — 2 zhuzdi. — 3 anjing. — 4 dui. Cette deuxiéme semaine encore, les textes ne sont pas trop longs et les répliques pas trop compliquées. Seuls sont introduits cing ou six mots nouveaux par legon pour que vous ne soyez pas “‘débordés”. Si vous res- sentez quelque difficulté, n’hésitez pas 4 revenir en arriére et lire les legons précédentes. Un mot encore de lécriture idéographique : ce n‘est qu’en lisant et relisant de multiples fois les mémes répliques, les mémes mots, les mémes caractéres, que vous parviendrez 4 mémoriser sans trop de mal les idéogrammes, si toutefois vous ne souhaitez pas simplement comprendre et parler, ma/s également lire et écrire. DIXIEME LECON (numéro / dix / tegon) 1 — Est-ce qu'il fait froid ? (faire froid-pas-faire froid ?) 2 — Non! Il ne fait pas (trés) froid ! {ne pas / faire froid) — Tu sors ? (toi /sortir-aller / est-ce que ?) NOTES (1) Léng est un verbe de qualité : "faire froid”, ou “avoir froid”, selon le contexte. On |’emploie a I’impersonnel : hén /éng !, “il fait trés froid”, ou avec un sujet nominal : wo bu /éng !, “je n’ai pas froid, Bali hén /éng, (a) Paris (il fait) trés froid’”’. 106me legon 45 si-shi-wu KR! 4 — Chiu ! (2) fx & OB JL? 5 — NY qi nar ? (3) AK! 6 — QU mai bao! Kita Hk ? 7 — M&i shénme bao ? (4) XK “Mmm” |! 8 — M&i "Xin Wan Bao” | (5) FAYIN (Prononciation) 2 2 4 tch’hou tshu — 5 ni tshu na’rr ? — 6 tshu maye pao — 7 maye chemme pao ? — 8 maye hsinn ouann pao LIANX! #3) TRIS A 2 1 — Ni léng-bd-léng ? PBA HA ? 2 — Nichiqu-bu-chigqu ? 4b HBL ? 3 — Ta qd nar? 4h FE ZEB JL? 4 — Ta zhazai nar ? fh Kft A HR? 5 — Ee a0 ? si-shi-lid (sseu-cheu-lio) 46 — Oui ! (Je sors !) (sortir-aller) — (Et) od est-ce que tu vas ? (toi / aller / od ?) — Je vais acheter le journal ! (vais / acheter / journal) ~— (Et) quel journal vas-tu acheter ? (acheter / quel ? / journal) — (Je vais acheter) le “Nouveau quotidien du soir” ! (acheter / nouveau / soirée-journal) NOTES (suite) (2) Réponse laconique : “Oui!” est exprimé en reprenant le ver- be, a la forme affimative, sans méme utiliser de pronom per- sonnel. Attention & la prononciation | Dans chu, le “u"” indique le son “ou, de mouchoir”, et dans qu, le “u" indique te “u de Gulli . Aprés les consonnes j,q et x, en effet, le ton “ou’ n‘existe pas. Relisez I’introduction phonétique $i vous avez oublié ces informations. (3) On trouve ici gd, qui veut dire “aller”. Dans la phrase précé- dente, chugd (prononcé chiqu) est un composé de chu, “sor- tir’, et qu, “se diriger vers,aller”. Nar estl’interrogatif ,,ou?", “en quel endroit ?. II est ici en position de complément, aprés le verbe. {4) Nous avions vu shénme dans le sens de “quoi 2” (cf. legon 2, Note 3). Ici il a le sens de “quel, quels, quelle (s)"’, et est suivi d'un nom : shénme bdo ?, quel journal ? ; shénme shi ? quel livre ? {5) Xin , "neuf, nouveau” ; win, “soirée, soir’. Les qualificatifs $e placent toujours devant le nom qu'ils qualifient. Attention @ la prononciation de bao : pao”, entre le “b” et le “p”. Relisez |'introduction phonétique si vous avez I'impression d’oublier le sens de |’alphabet phonétique chinois. B4o “jour- nal". Notez également le mot dazibdo (mot a mot : journal / (a) grands / caractéres) : “affiche manuscrite, journal mural’. {prononcez "tadzeupa(o)’”) EXERCICES Est-ce que tu as froid ? Est-ce que tu sors ? OU va-t-il ? Ou habite-t-it ? Quel journal achéte-t-il ? 47 si-shi-qi (sseu-cheu-tshi) Wanchéng jazi : (compléter les phrases) 1. Ine fait pas trés froid. Ba... lng. 2 Est-ce que tu veux sortir ? Ni yao... ma? 3 Odvatil? Ta .. nar? 4 Est-ce que tu vas acheter Je journal ? Niqu ... «2. ma? Bt Rk DI SHi-YT (11) KE : fie 18 RRS? 1 — Tashi nt-méimei (1) ma? FAYIN (prononciation) 2 1 T’ha cheu ni méiméi ma ? Corrigé de I’exercice legon 10 1 Han. — 2 chigu. — 3 qi. — 4 mi bao. Vous avez remarqué en début de chaque legon chinoise la fagon de numéroter : on ajoute % di en téte de I’ex- pression ; ainsi = WB di shi ké veut dire “dixiéme feyon”, +b shi signifiant “dix” et iB ké “lecon”. Re- portez-vous maintenant aux titres des dix premiéres lecons, et assurez-vous que les chiffres de un 4 dix vous sont, sinon familiers (ils le seront, nous l’espérons, dans quelques jours), du moins pas trop étrangers. Doréna- vant, faites attention a la numérotation, au dessus de dix ; profitez des numéros de lecons pour vous fami- liariser avec les chiffres chinois ! Le systéme, vous verrez, @st simple comme bonjour. Ne négligez pas les notes. Tout en évitant les explications grammaticales fastidieuses, elles contiennent, nous I’es- pérons, des éléments qui vous aideront 4 comprendre les nouvelles structures introduites. Si vous disposez de f’en- registrement, n‘oubliez pas que, jusqu’a la legon 14, les dialogues sont joués deux fois ! ONZIEME LEGON {numéro / onze (dix + un legon) 1 — C'est ta petite soeur, elle ? {elle / étre / ta soeur / (cadette) / est-ce que ?) NOTES (1) Nous avons vu que, pour /es liens de parenté, le génitif s'ex- prime souvent en faisant tout simplement suivre la personne “référence” de |'élément déterminé (voir legon 4, note 2). Méimei : soeur cadette. Jidjie, soeur ainée. Gége, frére ainé. Didi, frére cadet. 11éme lecon 9 si-shi-jiu (sseu-cheu-tiio) AE | Rhee KRHA K ! 2 — Bd shit ! (2) ! Ta shi w6-péngyou ! (3) eo th HB AS 2? 3 — Tayé shi zhdnggud-rén ma ? xz, ! 4 — Sht!(4) fi A th Ee Hp BS? 5 — Tadiren yé zai Zhnggué ma ? YR 6 — Dé§ngr&n ! (5) fh 1 AK FS 2 7 — Tamen you hiizi ma 2?” A} 8 — Ydu ! (4) IL ? 9 — You j¥-ge ? (6) FRA FH! 10 — W6 bii zhidao ! (7) FAYIN (prononciation! Bt heu | t’ha cheu ouo p’eung;io — 3 T’ha yé cheu djoung Zouo jenn ma re 4 chey | — 5 T’ha ayejann ié dzaye djong- kouo ma ? — 6 Tang-jann | — 7 T’hamenn io r'haye-dzeu ma ? — 8 lof —9 lo tii ke ? — 10 Ouo pou djeu-tao N’oubliez pas de lire le numéro de chaque lecon, en chinois. A partir de cette onziéme legon nous n ‘indi- querons plus fa prononciation frangaise des numéros puisque, jusqu’é 99, on utilise les chiffres de va 10, que nous avons déja vus. Vous avez remarqué i ‘onze se dit : “dix-un” (sous-entendu : “dix / (plus) / un” 1). wii-sht (ou-cheu) 50 Non ! Cest une amie ! (C’est une de mes amies !) (ne pas / tre // elle / Etre / mon amie) Elle aussi est chinoise ? (elle / aussi / étre / chinoise / est-ce que ?) Oui! (étre) Son mari aussi est en Chine ? {son (a elle) / mari / également / se trouver 4 / Chine / est-ce que ?) Bien sar ! (bien sOr} Est-ce qu’ils ont des enfants ? (eux / avoir / enfants / est-ce que ?) Oui ! Ils en ont ! font!) Combien en ont-ils ? (avoir / combien ?) a, je n’en sais rien ! {(moi) / ne pas / savoir) NOTES (suite) (2)""Non !"" s'exprime en reprenant la phrase, ou le verbe de la phrase précédente, a la forme négative. Devant un quatriéme ton, bu se prononce bé | 43) Attention & la prononciation | le ’p” se prononce en expi- rant brusquement beaucoup d’air ! (4)"Oui 1” se dit en reprenant je verbe de la phrase ou de la question précédente, a la forme affirmative. (6) “Bien sor 1", c'est évident I'" ; attention & bien prononcer les tons ! le premier ton sur dang puis le deuxiéme ton sur ran. Attention au “d” qui est plus sec qu‘un “'d” francais : entre le "d” de “dent” et te "t" de “tente’. Le "r” se pro- nonce presque comme un "'j’”". C'est une cansonne proche du "r"" anglais de ‘'flower". Réplique 5, zai, ‘’se trouver en ..."', suivi d‘un nom de lieu. Toujours ! (6) U/ge signifie “combien de . . . 2", mais nous verrons qu'il existe de nombreuses fagons de dire “combien de... ?”, et ce en fonction du nom qu'il s'agit de “‘comptabiliser”. Retenons pour I'instant : j-ge hafzi 7, "combien d’enfants ? (7) W6 bd zhidao | Je n'en sais rien | (moi / pas / savoir). TS zhidéo ma ? “est-ce qu'il (le) sait 2” 11€me legon 51 wil-shi-yi LIANxi 4 >) HOE AR FE Ue EF EF? 1 — TA shi-bui-shi ni-gége ? th, ts £E 7E 3X JLIS ? 2 — Ta yé zhuzai zhér ma ? th IU ES BF? 3 — TA you ji-ge gége ? fig A GE AS Ak? 4 — Ni zhidao-bi-zhidao ? Wanchéng jazi (compléter les phrases) = Est-ce que c’est lui ton ami ? Tashinl. ....-.- ma? nN Est-ce que ta femme habite aussi. ici ? Ni... y& zhizai zhér ma ? 3. Combien d’entants ont-ils ? Tamen you ...-- haizi ? 4 Est-ce que toi aussi tu as des enfants ? NY... ydu hdizi ma? EXERCICES 1 Est-ce que c'est ton grand frare lui ? 2 Est-ce qu'il habite aussi ici ? 3 > Combien de fréres a-t-il ? @ Est-ce que tu (le) sais ? Corrigé de l’exercice legon 11. 1 péngydu. — 2 diren. — 3 jl-ge. ~ 4 yé. INARI? a “ Vous avez trouvé dans cette le¢on de nombreux mots nouveaux. N’essayez pas de les retenir mécaniquement ; c’est a force de les rencontrer que vous les mémori- serez le plus naturellement. En chinois parlé vous avez noté que “ils”, “eux” se dit ft {{]tamen. On passe de “il” ( fh ta), ou “elle ( Hh ta) a “ils” fh ff]tamen/, “elles” ($f 4f] tamen/ ou “eux” ( ft {] tamen) en rajoutant au pronom personnel singulier {{] men, pour en faire un pluriel. De la méme fagon on aura donc : nous, HE] women ;vous $f] nimen. Ajoutons enfin que FB gége signifie en fait “grand frére”, mais que ce terme est utilisé couramment, tout simplementdanslesensde “frére’‘La ChineF Elzhonggus, signifie mot 4 mot le Pays (gué)du Milieu fp (zhong). En chinois, le déterminant précéde toujours le déter- miné, Les noms de pays, pour /a plupart, seront formés d‘un premier caractére (une premiére syllabe) symbo- lisant le pays étranger en question (en général /a pre- miére syllabe de sa transcription phonétique), et du caractére gud, signifiant “pays” (France: jk fagué ; Amérique (U.S.A.) : 3 Fi] MBigué, ... ./. 11éme legon 53 wii-shi-sin Brak DI SHI-ER (12) KE ii BRE hf ? 1 — ZhQi-ge (1) shGbao, héo-bi-h¥o ? {AS | PBL IRE! 2 — Hén hio ! zhai (-ge) y4nsé, hn h¥o ! i ERA BEM ? 3 — NYxthuan-bi-xthuan ? (2) {BR FE ! 4— H&n proline 1 (3) RE REA 5 — Wo mai Tie (4), Fb. hio ? ! ie ARSE SKE! 6 — NY xiang mai jid (5) mai ba (6) | HS ? 7 — Gutma? AH! Pe AK | tT! 8 — Bd gut! KéshT méiydu da-de ! FAYIN (prononciation) 1 Djéye-ke choupao r’hao-pou-r’hao ? — 2 R’hénn r’hao ! djéye- ke iénn-sse r’hénn r'hao | — 3 Ni hsi-r’houann-pou-hsi-‘houann ? 4 R’hénn p‘hiaoliang! — 5 Quo maye i-ke r‘hao-pou-r’hao ? 6 Ni hsiang maye tjio maye pa! — 7 Koué ma? — 8 Pou koué, k‘he-cheu méio ta-te. wil-shi-si 54 DOUZIEME LECON (numéro / douze (dix + deux / legon) Est-ce qu’il est bien, ce sac ? (ce / cartable / bien-pas-bien ?} Trés bien ! cette couleur, c’est parfait ! (trés / bien / cette / couleur / trés / bien) Est-ce que tu {I') aimes ? feu / aimes-pas aimes ?) “est trés joli ! (ares /joli) Bon ! J’en achéte un ; d’accord ? (je / achéte / un / d’accord-pas-d’accord ?) (Si) tu as envie de I’acheter, eh bien achéte-le donc ! (tu / avoir envie de / acheter / alors / acheter / done !) Est-ce que c’est cher, Ga? (cher / est-ce que ?) Non ! mais (je) n‘en ai pas de grand ! {pas 7 cher / mais / ne pas fy) avoir / grand) NOTES (1) Zhéi-ge : ce, cet, cette. Ce démonstratif est composé de zhéf et d’une particule, ici ge, qui peut varier en fonction de la nature du nom qui suit. Pour I‘instant, ne retenons que ge, qui est la plus courante. Nous verrons dans les prochains jours plus en détail ces particules appelées “spécificatifs’’. Nous avions déja vu jfge {"combien de . . . ?)}, suivi d’un nom. (2) Ici il ne s‘agit pas du verbe ‘‘aimer (d‘amour)", mais de I’équi- valent de I’anglais "to like’, “aimer bien”, “apprécier’’. (3) Attention a bien expirer fortement pour !e p de pidoliang ! (4) Yi-ge signifie "un", “une”. On ne fait jamais directement sui- vre un nombre du nom ainsi dénombré. On intercale toujours une particule appelée spécificatif, et qui varie en fonction de la nature du nom commun. Ici, ge, qui est le spécificatif le plus courant. (voir note 1). {5) Ici jid est une conjonction : “alors”, “eh bien ...." Le con- ditionnel est sous-entendu, comme trés souvent en chinois lorsque le sens est clair. On veille a toujours employer la formule la plus concise ! (6) La particule de fin de phrase ba exprime une invite, rendue généralement en francais par !’impératif :"Eh bien alors,.. . + impératif. 128me legon 55 wit-shi-wit 18 Dp? 9 — Zé&nme ban? Sh HAE 10 — Mai xiSo-de ba ! (7) FAYIN (prononciation) RE 9 Dzemme pann ? — 10 Maye hsiao-te pa | LIANX! #& > Xx, AAG? 1 — Zhéi-ge, gui-b& gui? * RAR, ME BIR ! 2 — W6 bi é, késhi w6 hén [ai ! fe ABE BEE | 3 — Ni xiang chi jit chi ba ! te BAB ! Ni-airen hén piaoliang ! > | * Lorsqu’il n’est pas suivi d'un nom, Je démonstratif 3% 4 zhéi-ge a le sens de “ca”, “cette chose”. Nutilisez la prononciation frangaise que pour vous “dépanner”. wit-shi-lit 56 9 — Alors ! Comment vais-(je) faire ? (comment ? / faire) 10 — Achétes-en un petit ! fachétes / (un) petit /done !) NOTES (suite) (7) Des grandes : da-de ; des patites : xido-de. Les sujets sont ici sous-entendus. L'adjectif grand (4), ou petit (xiao) ne précéde pas directement le nom. On intercale entre I’élément déterminant, ici l’adjectif, et I’élément déterminé, le nom (ici sous-entendu) la particule de détermination de. Nous rencontrerons dans les prochaines lecons d’autres exemples d'emploi de cette particule de détermination de. Guide (une chére / une qui soit chére) ; bd gui de (une pas chére / une qui ne soit pas chére).Bu gui de féngzi, (un appartement pas cher). Notez déja : hdo-de shi (un bon livre) ; hdo-de (un bon). Pidoliang-de shibao (un joli cartable), pidoliang-de (un joli / un (qui est) joli). Da-de fangzi (une grande maison), da-de lune grande / un grand, .. .) L’adjectif précéde toujours le nom EXERCICES 1. Ceci, est-ce que c’est cher ? 2 Je n‘ai pas faim, mais je suis trés fatigué ! 3 Si tu as envie d’(en) manger, eh bien, manges-en donc ! (si tu as envie de (le) manger, eh bien mange(-le) !) 4 Ta femme est trés jolie ! (ou: ‘ton mari", airen voulant dire "époux “‘ou’’ épouse’’). . 126me legon 57 wit-shi-qi (ou-cheu-tshi) Wanchéng jiizi (compléter les phrases) 1. Est-ce que cet enfant est fatigué ? nee hAizi léi-bd-tei ? 2 Ce plat n’est pas cher. Zhéi-ge cdi. 3 Cvest joli, mais c‘est tras cher I Pidoliang, ..... hén gui ! 4 J’ fen) ai (des) petits, mais (je) n‘fen) ai pas (de) grands. ** WS you... , k&shi méiydu ..... ** On peut, lorsque !e sujet est le méme dans les deux parties de la phrase, sous-entendre celui-ci dans ia seconde partie. Stake Di SHI-SAN (13) KE | Hh aE fe? 1 — Tashi shéi ? ih RBA 2 — Tashi wo-airen (1). FAYIN (prononciation) 2 & 1 T’ha cheu chéye ? — 2 T’ha cheu ouo aye-jenn wii-shi-ba 58 Corrigé de I'exernice legon 12 1 Zhéi-ge. — 2 bi gui. — 3 késhi. — 4 xido-de / da-de. Certains éléments de grammaire ne sont abordés que trés succintement. Nous retrouverons dans les prochains jours ces points qui vous semblent encore obscurs. La troisiéme ou la quatriéme fois ils vous seront plus fami- liers, et I’explication alors interviendra. Ne vous impa- tientez pas et progressez réguliérement, un quart-d‘heure chaque jour ; et laissez-vous guider, votre niveau de com- bréhension s‘améliorera, sans peine. Attention 4 la prononciation du ¢ chinois en consonne initiale : proche du j frangais, ce son s’articule comme un “ch” (le “ch” de “cheval”), mais, en plus, la glotte doit vibrer: A rén(“hommes”, “gens”) -& )airen (“époux”, “épouse’),; "A Bj] A. zhongguorén(“leschinois”, “chinois”, “chinoise”). Rappelons encore une fois que le chinois est une langue @ tons // est indispensable que vous prononciez les mots chinois en respectant les tons qui sont indiqués sur leur transcription phonétique ! TREIZIEME LECON (numéro / treize (dix + trois / legon) — Quic’est ? felle /est / qui ?) 2 ~— C’est ma femme. (elle / est / mon-pouse) NOTES (1) Souvenez-vous : pour les relations de parenté, on peut expri- mer le génitif, uniquement en juxtaposant le “possesseur” et le déterminé. Ailleurs, on intercalera la particule de dé- termination de, vue plus haut. Apprenez a distinguer les deux idéogrammes “il et “elle” (lus tous deux 7a !) 13@me legon 89 wil-shfjiii ah Ett ZA ? 3 — Tazud shénme ? ih Fe HF 0 4 — Tashi fanyt. Rh SRE ? 5 — Ta hut yingytt ma ? (2) 249K | th RIB | 6 — D&ngran ! Ta hut yingyt (3) ! hh 1 BLS ? 7 — Tayéhut hanyu (4) ma ? & —_ Hi JL ° 8 — Hu yidianr (5). ffs We? 9 — NYne? (6) : ea hhee FAYIN (prononciation) A 3 T’ha dzovo chemme ? — 4 T’ha cheu fann-yi — 5 T’ha r’houé ying-yu ma.) — 6 Tang-jann t’ha r’houé ying-yu — 7 T’ha ié rhoué r’hann yu ma ? — 8 R'houé itieu’rr. — 9 Ni ne ? — 10 Quo rhoué chouo, pou r’houé hsié. lid-shf (lio-cheu) 60 — Qu’est-ce qu’elle fait ? (elle / fait / quoi 2) — Elle est traductrice {elle / est / interpréte) Est-ce qu’elle sait (parler) I’anglais ! (elle / sait / langue anglaise / est-ce que ?) — Bien sar, qu’elle sait l'anglais ! (bien sar ! / elle / sait / l'anglais) — Est-ce qu’elle sait aussi le chinois ? {elle / aussi / savoir / langue chinoise / est-ce que ?) Un peu ! (savoir /un peu) — Et toi alors (toi / alors) 10 — Moi, je sais (le) parler, (mais) je ne sais pas (I")écrire. {moi / savoir / parler// ne pas / savoir / écrire) No nO & w | NOTES (suite) (2) Yingyis : la langue anglaise, ot yi signifie “langue”, et ying est l’abréviation de yinggélén, la traduction chinoise de En- gland. On trouvera aussi yinggud, \'Angleterre, ou gud signifie pays” (voir legon 11). (3) Hu/, “savoir”, “avoir appris a. . .”, signifie également “savoir (savoir parler une langue)", et peut étre suivi directement par le nom de cette langue. Hu/ yingyd : savoir parier I’anglais. (4) Hany : 1a langue chinoise, langue de Il’ethnie Han, qui forme 93% de la population. On trouve également le terme zhdngwén, qui désigne la langue chinoise écrite ou parlée (voir exercices). On rencontre parfois le terme gudyi, “langue nationale” ou puténghua, langue commune”. (5) L‘adverbe y/didn, placé directement aprés un verbe, signifie "un peu .. .” et atténue le sens de ce verbe, restreint son in- tensité. A Pékin, il est prononcé yididnr(prononcer “‘itieu’rr’’). (6) La particule interrogative de fin de phrase ne, permet de ne pas répéter Ja question qui est sous-entendue dans Ja phrase précédente. Et, qu’en est-il pour toi 7”, “Et toi, alors ?",... Ta ne ? (et lut, alors ?) W6 ne ? {et moi, alors ?),... (7) Dans cette phrase, qui comporte deux propositions qui s‘op- posent, l'idée d‘opposition, bien qu’elle ne soit pas explici- tement formulée, est claire pour tout chinois. On traduira donc par’... .., mais....... " Notez également : ta mai, wo bu mai, il (en) achéte, mais moi je (n’en) achéte pas ; ou encore ta qu, wo bé qu il (y) va, mais moi je (n’y) vais pas. 13ame legon 61 lid-shi-yi (lio-cheu-yi) LIANX! 4&5 MRE TT ZA 2 1 — Ni zud shénme ? RERAR HP 2 2 — Ni hui-bd-hui shud zhongwén ? BIER, ANG HB o 3° — W6 chr fan, bo chi mian. TK AAR th BRIE ? 4 — Ni péngyéu yé hui yingyt ma ? Wanchéng juzi (compléter les phrases) 1 Que fait ta femme ? Ni-diren ... shénme ? 2. Est-ce qu'il sait le chinois ? Ta. ... zhdngwén ma? 3 Je sais aussi écrire. W6 yé hui 4 Et toi ? Moi, je sais aussi un peu. NI... | 2 WO yé hut lia-shf-ae 62 EXERCICES Qu’est-ce que tu fais ? Est-ce que tu sais parler chinois ? Je mange du riz, {mais} {je ne mange) pas de nouilles. Est-ce que ton ami sait aussi (parler) l'anglais ? eONa Corrigé de l’exercice legon 13 1 Zud. —2 hui. — 3 xié. ~ 4 ne / yidianr. ORE EA? _ i zen jaye tch’he. — 11 dzemme pann — 12 tshi dzeu-hsing-tch’he Qi-shi-dr 72 Non, je n‘en ai pas ! (je /ne-pas-avoir) | Est-ce que tu sais conduire (une voiture) ? (tu / savoir-pas-savoir ? 7 conduire-voiture) Non, je ne sais pas. (je /ne pas / savoir) (Et,) ta femme, elle sait ? (ta-femme / savoir / est-ce que ?) Non, elle ne sait pas non plus. (elle / aussi / ne pas / savoir) (Mais) alors, demain, comment. {allez-vous] faire ? (alors | / vous / demain / comment ? / faire) — Oniraen vélo! (nous / {aller) a-dos de / bicyclette / aller) NOTES (suite) (4) Hui, “savoir (aprés apprentissage)" ; Auf xi8, “savoir écrire”, hui kai-ché, savoir conduire (une voiture). Ici, |'interroga- tion est & la forme alternative : hu/-bd-hui ? Ne pas mélanger hui {rentrer) et hui (savoir !) Attention aux tons, et aux idéo- grammes ! (5) Nous avons déja rencontré I’expression zénme ban ?,"" com- ment faire 2”, formée de l'interrogatif “comment ?" suivi de ban, “faire”, “régler un probléme”, “se débrouiller’’. Ne pas confondre avec 2u6, “faire”, dont le sens est moins abstrait (zu6 fan, "faire la cuisine” ; nf zud shénme ? “qu’est-ce que tu fais 7”). *(6) OF, “aller en . . .” ne s'utilise que pour les voyages a vélo, ou @ cheval, ane, chameau, etc. “aller & vélo” se dit qf zixingché. Vélo : mot 4 mot [véhicule (cha) / 3 déplacement (x/ng) / individuel (z/)]. Ici gf est employé comme préposition, dans le sens de “'& dos de ” ; le verbe, gu, “aller”, est placé en fin de phrase. L'idéogramme qi est formé de deux éléments. Une partie droite, indiquant la prononciation, et une partie gauche, la clé. Ici, 1a clé du cheval. Savoir reconnaitre la clé dans un idéogramme est utile, bien souvent, pour se remémo- rer sa signification. Apprenez & reconnaitre la clé des carac- téres les plus courants. Entourezla ou “repassezta” au moyen d’un feutre de couleur. Ainsi, peu a peu, vous arri- verez a reconnaitre les idéogrammes utilisés dans les dialogues. 15ame legon 73 qi-sht-sin uiaAnxt #4 PRAM PH REL A [a 3? 1. — Nimen mingtian hui-bi-hui jid ? HBA th BRB? 2 — Ni airen yé hui kai-ché ma ? Ka Ai ATE ? 1 3- hui-bi-hui? qi zixingché ? Fp EB] 326 HR ae ? 4 — Zhénggué yuan-bu-yuan ? Wanchéng jazi (compiéter les phrases) 1. Est-ce que ton frére rentre a la maison demain ? Nigége 22.00... huf jia ma? 2 Est-ce que ton ami sait conduire ? Ni-de péngydu hui-bd-hui ... 2... ? 3 Je ne sais pas faire de (aller 8) vélo. W6 bGhuigh ......... 4 Comment (vas-tu) faire ? ei Qi-shf-si (tshi-cheu-sseu) 74 EXERCICES 1 Est-ce que vous rentrez chez vous, demain ? 2 Est-ce que ta femme aussi sait conduire ? 3 Est-ce que tu sais faire du vélo? 4 Est-ce que c’est Join, la Chine ? Corrigé de I’exercice legon 15 1 Mingtian, — 2 kat-ché. — 3 zixfngché. — 4 zénme ban. Si dans une legon vous ne trouvez pas en bas de page fa prononciation frangaise de certains sons, c’est quills ont déja été introduits plusieurs fois. Vous avez noté que /a tournure ”.. . . non plus” s’ex- prime au moyende.... %7R yébu.... [aussi /ne pas..,]: “Je n‘{en) mange pas non plus” #e+h ARN | wo ye ba chi. Avec /e verbe avoir, la négation est RAT méiydu : “je n’en ai pas non plus” +8 BA \wo yé méiydu. Attention a la prononciation de A 2i (“dzeu”), de & hui (“r’houé”) et de F tian (“t’hiénn). A partir d’aujourd’hui, vous I’avez noté si vous utili- sez les enregistrements, la vitesse d’élocution des in- terprétes est plus rapide, plus proche d’une conver- tion courante, et la lecture “phrase par phrase” a dis- paru. 15éme legon 75 qi-shi-wit BNR DI SHI-LIU (16) KE ts i SES 2 1 — NY ydu pido ma (1) ? ua! SL ! 2 — Méiyou ! (2) eA ME | 3 — Kuai qi mai ba ! (3) ! ff TE IX HE HK, REA AE ? 4- os! NY zai zhali (4) déng w6, hao-bi- 0 tke BIL A iF 2 5 — HE, ‘Y. D 7 HuSchs jtdiin (5) kai 2 6 — Lid-didn4 ban (6). UB, 8 AY fal ! 7 — Na, héi ydu shijian | Wo! ay 7T EES ! 8 — Dul! Késht xfngl¥ h&n dud ! (7) FAYIN RE 1 P’hiao. — 2 méyo, — 3 K’houaye tshu maye pa. — 49 dzaye djéli teung. — 5 r’houo-tch’he tji-tiénn k’haye. — 6 lio-tiénn- pann. — 7 r’haye yo cheutjiénn. — 8 toué, k’hecheu hsingli r’hénn touo. Qrshi-lid 76 SEIZIEME LECON — Est-ce que tu as (ton) ticket ? (tu /avoir / ticket / est-ce que ?) — Non! (ne-pas-avoir) Dépéche-toi d’aller |’acheter ! (vite / va / acheter / donc !) — Bon! Toi, tu m‘attends ici, d’accord |? _ (bon x toi / a / ici / attendre / moi / bien-pas- jen ? PrP wR a | (bon // train / quelle ?-heure / partir) ~ Asix heures et demie ! (six-heures / demie) — Oh ! alors ona encore le temps ! (alors ! / encore / avoir / (du) temps) — Qui ! mais j’ai beaucoup de bagages ! fexact ! // mais / bagages / trés-nombreux) on on NOTES (1) Attention & pido | Expirez fortement en pronongant le p |} {2) Ici “non” s'exprime en reprenant le verbe de la phrase précé- dente, a la forme négative. (Méiyou est la négation du verbe avoir (you). (3) La particule de fin de phrase ba indique une invitation a I’ac- tion, que l'on rend souvent par un impératif. Ici kudi (rapide, vite), Placé devant un verbe, exprime “se dépécher de . Il est ici adverbe, et donc toujours avant le verbe qu’il modi- fie : kudi chi ba | "dépéche-toi de manger !"" kudi qu | “vas-y vite I" (4) Nous avions zai “étre (quelque part)”, ’se trouver (2) sens, verbal, suivi d’un lieu. Ici zdi est préposition : , et introduit un lieu. Ce groupe prépositionnel se place toujours devant te verbe, devant I‘action : zai zheli déng, [8 / ici / attendre|; 2a/ zhéli chr-fén, "manger ici / manger]. Zhé/i est un synonyme de zhér ici). (5) JFdlan. . . .?, "a quelle heure. . . . .?", la date, I’heure & la- quelle se ‘déroule action, se place, comme tous les com- pléments de temps, avant le verbe. (6) L'heure s’exprime au moyen de din (I’équivalent de |’anglais o'clock"). Six heures et demie” se dit : /id (six) / didn {heures} / ban (et demie}. men y a beaucoup de au -hén dub", mot a of “Wa ‘beaucoup d'ami ta-de ‘péogybu hén dud, mais on peut également employer le verbe avoir : t& you hén dud péngyéu. 16ame legon — D'accord!.... A quelle heure part le train ?- 71 qi-shi-qi (tshi-cheu-tshi) BR, (Rik ARR ! 9 —_ Na, NY kuai qd mii pido ba | BI REI tRAG TB? 10 — H%o ! WS qd ! Shf kuai qian, gdu-bd- gdu ? (8) KB T ! 11 — WO xidng gdu le ! (9) FAYIN 10 cheu k’houaye tshiénn ko pou ko. — 11 ouo hsiang kole. LIANX! #& > PAR BE TRAE | 1 — Ni kuai ql-chi-fan ba ! fit 9 HA ZZ fF o 2 — Ta-de péngyéu hén dud. RAK RR. 3 — W6 yéu shi-lid: kuai gidn. =t#, —7tH, BS? 4 — San-ge cai, yi-ge tang, gou ma ? Qi-shi-ba 78 9 — Eh bien ! va vite acheter (le billet) ! (alors:!/toi !/vite/aller/acheter /billet/donc 1) 10 — Bon, j’y vais ! Est-ce que dix francs ga suffit ? (bon ! // je / aller / acheter / billet // dix / unités / (d‘Jargent / assez-pas-assez ?) 11 — Oui! Je pense que ga suffit ! (je / pense / assez /\e) NOTES (suite) (8) La monnaie s'exprime en kudi_ (franc, dollar, yuan,. . .) On dit : shf kudi qién, mot & mot [dix / unités / (de) monnaie} Qién désigne |'argent, la monnaie : w6 you qién, "j’ai de l’ar gent” ; wo méiyéu gién, "je n'ai pas d'argent. Vous avez re- marqué dans cette tecon deux caractéres qui se prononcent de la méme facon. II s‘agit du kui qui signifie “vite |’, et de I’unité monétaire kudi. Encore une fo! , au cours d’une conversation i] ne saurait y avoir ambiguité, les deux mots tant employés différemment ; mais, isolés, seule I’écriture en idéogrammes peut permettre de les distinguer. Ne négligez donc pas l’apprentissage des idéogrammes. Apprenez, au moins, 4 reconnaitre les plus courants. Pour le kud/ “vite, rapidement”, la clé, en partie gauche, est le coeur. Dans le kudi “‘unité monétaire, franc, dollar” la clé, également en Partie gauche, est la terre. La partie droite de ces deux carac- téres est la méme. C’est un élément phonétique qui indique la Pprononciation : kudi. La particute de fin de phrase le sert A exprimer une situation nouvelle, ou un niveau qui est atteint. EXERCICES 9) 1 «Va vite manger ! 2 Ila beaucoup d’amis (ses amis sont trés nombreux). 3° J'ai seize francs, 4 Trois plats (et) une soupe, est-ce que ca (sera) suffisant ? Attention, la prononciation frangaise ne peut pas rendre toujours avec exactitude le son chinois. Par exemple, le g de {% gou se prononce entre le “g” de “gorille” et le “k” de “commune”. Nous Je transcrivons par un k, mais si vous avez /’enregistrement, faites attention a bien ré- péter avec exactitude les sons réellement prononcés. De la méme maniére, le ou de % gou est un “o” qui se referme, comme en anglais dans “low”. Nous le transcri- vons 0 car le transcrire ou entrafnerait la mauvaise lec- ture “ou” (de moustique”). En fait, la bouche se refer- me légérement, le son passant du “o” de “mort” au “ou” de “mouche”. 16éme legon 79 qi-sht-jiii Wanchéng jazi : (compléter les phrases) = Je n‘ai pas encore de voiture. WS... méiydu cha. rx) (A) six heures et demie, d’accord ?! preteens , h3o-bU-hdo 7 o Je pense qu ‘il est encore en Chine. WS .... ta hai zai Zhdnggud. - Je mangerai ici demain. Mingtidn wo... zhéli chi-fan. Un des problémes de I’apprentissage du chinois, vous Vavez noté, est que bon nombre de syllabes du chinois parlé sont identiques, et que seule {écriture fou le BtrtiR pi SHi-oT (17) KE zane ! 1 — Zéduba(1)! ba-shi (pa-cheu) 80 Corrigé de l’exercice legon 16 1 Hai. — 2 lid-dian-ban. — 3 xiang. — 4 zai. contexte) permettent de déterminer de quel idéogram- me il s‘agit. Ainsi, si vous n’étudiez que I’écriture phoné- tique “pinyin”, seul le contexte vous permettra de dif- férencier Dp ban (“faire”) et 3£ ban (“demie”) ; tR kudi (“rapide”) et tR kudi (“unité moné- taire”). Par contre, en attachant de l‘importance a {‘écri- ture idéographique des dialogues, tous ces mots devien- dront aisément identifiables. Parfois, certaines sylabes, bien qu’homophones, seront, en fonction de leur place immédiatement compréhensibles. Ainsi, vous ne devriez pas confondre FR pido (“ticket”) et BFE pido- liang (“joli”’) ; ou bien 3 hai (“encore"Jet JRF hdizi (“enfant”). De facon générale, essayez de comprendre les lecons de fagon globale, sans chercher trop 4 analyser dans le détail chaque mot ou chaque sy!- labe. C’est 4 force de rencontrer les expressions dans des contextes différents que vous parviendrez 4 les mémoriser facilement. DIX-SEPTIEME LEGON 1 — Allons-y ! fallons / donc 1) NOTES (1) La particule de fin de phrase ba indique un ordre, un conseil, une invitation. On traduit en général le verbe de fa phrase par un impératif (voir legon 12, note 6). Chi ba !, "mange 1" ; qa ba! "vas-y 1" ; zou ba | “allons-y !", mai ba !"achétes- en !" ; shud ba ! “eh bien, vas-y ! parle donc !" ; ni xié ba ! "vas-y | écris-le I", etc. 17éme legon 81 ba-shi-yi 1 (2) a& A DPE ? 4 — Z&nme ban ne ? (3) Fm, AAR ILRA RS } 5 — Xia-yt, qd gongyuanr méiydu yisi ! Favin A 2 teng-i-hsia r'hao-hsiang hsiayu le. — 3 toué. — 4 dzemm’pann ne. — 5 tshu kong iueu’rr méyo isseu. NOTES (suite) (2) "Attends un moment I", “attends un peu !" ; I'expression yi-xia signifie, aprés un verbe, “un peu”. Hdoxidng signifie “on dirait (que), et se place juste devant le verbe ainsi introduit. Il suffit de ne pas traduire le “que” | Haoxiang hén féng (on dirait qu'il fait trés froid) 1 hdoxiang hén héo {on dirait que c’est trés bien) ; Adoxidng you rén (on dirait qu'il y a quelqu’un, qu’il y a des gens, qu'il y adu monde) ; hoxiang méiyéu (on dirait qu'il n'y en a pas) ; etc. Xid-yu, “tomber (de la ) pluie ; pleuvoir’’. Ici, le caractére pour xia {tomber, descendre, aller vers le bas) est le méme que dans yf-xié (un peu), mais leur fonction grammaticale est dif- férente. Dans “pleuvoir’’, xia est verbe. La particule modale de fin de phrase /e indique un “nouvel état”, une situation différente. Ici : “il ne pleuvait pas i} y a un instant, mais maintenant il pleut” ; “voila qu'il se met a pleuvoir"’. you fe | (voila 1 maintenant j’en ai !) ; t8 /30 le | (il est 4gé, main- tenant !) Attention : lorsque la phrase est a la forme négative; la présence de la particule de fin de phrase /e (qui indique un nouvel état) implique la traduction “ne. ... plus... .”. W6 bG ydo fe | (je n’en veux plus) ; wo bd chi fe | (je n’en mange plus) ; méiyéu le | (je n’en ai plus) ; meiydule (il n’'y en a plus) ; zhér méiydu rén le (ici il n’y a plus person- ne) etc. (3) La particule de fin de phrase ne signifie “eh bien, alors |" ; “mais alors... 1" Nous I‘avions rencontrée précédem- ment dans le sens de ‘et toi alors ? et moi alors ? et lui alors ? ..-" Elle était une particule interrogative permettant de ne pas reprendre le verbe de la phrase précédente. ba-shi-ar 82 2 — Attends un peu ! On dirait qu’il pleut ! fattendre /un-peu // (il) semble (que) /tomber / pluie / désormais) — Oh!...Cestvrai!... ll pleut! (oh! // exact ! // if pleut / désormais) — Alors ! . Comment est-ce qu‘on va faire ? (comment ? / faire / alors !) — {Si) i pleut, aller au parc, ce n’est pas trés amu- sant ! {pleuvoir // aller / pare / pas amusant {n’a pas d‘intéréty) NOTES (suite) Ici, ne peut se rencontrer dans des Phrases qui ne sont pas obtigatoirement interrogatives. Ne renforce l’affirmation ou interrogation : /éng ne ! ( mais c'est qu'il fait froid 1) ; shéi qi ne ? (mais qui y va, alors ?) (4) Comme bien souvent, la formule employée est la pius con- cise. La conjonction est sous entendue. Le sens ici n’en est pas modifié. Deux propositions sont juxtaposées, mais le “si” qui indique qu’il s‘agit d'une proposition conditionnelle est sous-jacent dans la formulation chinoise : x/3-yd, wo bia ga | (s'il pleut, alors je n’irai pas) ; n/ qu, wo bd gu! (si tu y vas, alors moi je n‘irai pas !). Attention & "jardin public’, Qui se prononce soit géngyuén ("kong yuénn), soit, dans la région de Pékin : gongyuénr ("kong yueu’rr). II s‘agit d'un ie in de "flower", que les pékinois 1 rétroflexe , te ''r" améri aiment utiliser comme terminaison de nombreux mots. Pour que la prononciation d'origine puisse quand méme étre lue dans la transcription "pinyin, on se contente de rajouter au mot un "'r"' final, sans modifier I’écriture de la syllabe d’ori- gine. Ainsi, nous avions vu “un peu”, qui se dit “itieu'rr”, {voir legon 13), mais que I’on transcrit en pinyin yididnr, car, dans d’autres situations, les deux caractéres se prononcent yidign (""itiénn) ; le caractére er est transcrit en idéogrammes pour indiquer quand, dans I'enregistrement, c'est la formula- tion pékinoise qui est employée. II est la représentation gra- phique de cette terminaison “rétroflexe” en “eu’rr’ de cer- tains mots (voir note 5). Méiyéu yisi (attention a la pronon- ciation | “"meéyo isseu”) Pas amusant, pas intéressant, pas ter- rible, ‘pas génial"’ etc. 17éme legon 83 bé-shi-san ARMA ANE ! 6 — N&, mingtizn gd ba ! . Lt AR RA 7 — Mingtian w6 you shir | (5) BRA AH ! 8 — Na, bd qi ba ! (6) WERE BHA BE ! 9 — Késht dai-zai jiali, yé méiydu yrsi ! (7) AREA |! 10 — _N&, haishi qi ba ! (8) ue! xe ! 11 — Hado! Zou! FRET! WAOxIANG x1. VU LE! FAYIN A jing t’hiénn tshu pa. - 7 ouo yo cheu'rr. — 8 pou tshu pa. — 8 ensucheu taye-dzaye tjiali yé méyo isseu. — 10 r’hayecheu tshu pa. — 11 r’hao-dzow. ba-shi-si (pa-cheu-sseu) 84 — Bon, ators, allons-y demain ! (alors ! / demain M {y) aller / done 1) — Demain, je suis pris. (demain / moi / avoir (8) faire) Alors, n‘y allons pas (et puis c’est tout) ! (alors ! / ne pas / (y) aller / done 1) — (Oui) mais rester & la maison, ce n‘est pas tras amusant (non plus) ! (mais / rester-4 / maison-dedans / également / pas intéressant) 10 -— Bon, alors, allons-y quand méme ! (alors ! / quand méme / (y) aller / donc 1) 11, — D’accord ! (Allez !) Allons-y ! (bien ! // partir 1) oOo nN | NOTES (suite) (5) You shir (attention & la prononciation ! "io cheu'rr”). Etre pris, étre occupé, avoir a faire, avoir du travail, ... Mot a mot “avoir / (des) affaires’. En pronongant le “r" final, la langue doit se recourber vers le haut du palais, sans toutefois le toucher. (6) Une fois encore, notez que l'on se dispense, lorsque le con- texte est clair, d’utiliser les pronoms personnels ; surtout dans une conversation courante. (7) Daj-zai : \e verbe "rester’ (a7) est suivi de la préposition zé/ {a / en) qui introduit le /ieu. Nous avions déja rencontré (legon 9) zha zai (habiter / a ; habiter / en). Jiati, “1a maison”. Nous avions vu, dans le méme sens, jia, Li est une postposition qui signifie "en dedans / a lintérieur de ”, et se place toujours aprés le lieu. On pourra par exemple rencontrer : zai sha li (dans le livre) ; zai gongyuanii (dans le parc). ¥é méiydu yisi : pas intéressant non plus (pas intéressant également}. Yé (aussi), dans une phrase négative, se traduit par “’.... non plus “ (8) L'adverbe Adishi a ici te sens de “quand méme”, " nous ferions mieux quand méme de . . .” (prendre une décision contraire a Iavis précédemment exposé par autrui). Na Adishi nl qd ba | (il vaudrait peut-étre mieux que ce soit toi qui y aille !) Adishi wo gu ba ! (il vaudrait mieux que j'y aille moi-méme 1), 17ame tegon 85 ba-shi-wi LiAnxt #5 te F BBR 0 1. — NY haoxiang hén lei. SRAT o 2 — Jintian léng le. TARA BB. 3 — Zhéi-ge rén méiydu yisi. RAK A i A IL? 4 — Ni mingtian you-méiyéu shir ? FIRE A He ? 5 — Xia-yii zénme ban ne ? Wanchéng jiizi : (compléter les phrases) 1. On dirait qu'il fait froid, (maintenant) 1 [qu’il fait un peu plus froid !] beveeeee lang te 2. Est-ce que tu es occupé, aujourd'hui ? NY jintian ySu.... = ma? 3, Je n‘en veux plus. W6 bG yao 4 Aujourd‘hui, je reste & la maison. JintianwS ... — 2ai jiali. ba-shiid 86 EXERCICES Tu sembles trés fatigué. Aujourd’hui il fait froid. Cette personne n’est pas intéressante. Est-ce-que demain tu as a faire ? Et si il pleut, comment va-t-on faire ? akON= Corrigé de l’exercice leon 17 1 Haoxiang. ~ 2 shir. — 3 le. — 4 dai. Vous découvrez peu 2 peu I’usage des particules, notam- ment de J _leetde We ne, que vous rencontrerez trés souvent. C’est en situation, d’aprés le contexte, et a /’usage, que vous parviendrez a saisir le sens réel de ces éléments trés importants de la phrase chinoise. Si vous étes trop “perdu’’, reprenez les quelques lecons prédédentes, et faites un renvoi, comme indiqué a /a le- gon é. 17ame legon 87 ba-shi-at (pa-cheu-tshi) se NR DI SHI-BA (18) KE 4, E ih HE HE? 1 — M& LSoshi zai-bé-zai (1) ? th F te} 2 — Tabé zai! (2) fs #& tte 69 4H 4H OS ? 3 — NY shi ta-de jidjie ma ? (3) D! fete fh zB A ! 4 — Bd! WSshita Biren! fis FZ Est (02 [A] HE? 5 — Ta shénme shfhou huflai ? (4) IRA FE ! 6 — W6 bu qingchu ! (5) th UF fh Hy 25 a! 7 — NY gosu ta w8 gi kanbing ! (6) FAYIN RE 1 Ma laocheu. — 2 pou dzaye. — 3 tjiétjié. — 4 aye ignne. - 5 chemme cheu-r’ho r’houélaye. — 6 pou tshing-tch’hou. — 7 kaossou t'ha....- k‘hannping. ba-shi-ba 88 DIX-HUITIEME LEGON — Est-ce que le Professeur Ma est ici ? (Ma / professeur / ici-pas-ici ?) — Non! II n’est pas ici ! {lui / ne pas / étre ici) — Est-ce que vous étes sa soeur ? (Vous / étre / sa grande soeur / est-ce que ?) Non ! Je suis sa femme ! (non /je / suis / son / épouse) — {Et} quand rentre-t-il ? (il / quel moment ? / rentrer) — den’en sais rien ! (moi / pas / clair} — Dites-lui que je vais voir le docteur ! (vous / avertir / lui / moi / aller /voir-maladie} NO ag & WN = 1 NOTES (1) Lorsqu'un titre ou une fonction précéde en frangais le nom de la personne, en chinois on place toujours en téte le nom de la personne, que Ion fait suivre du titre. Za/, se trouver ici", est un verbe. La forme interrogative peut étre :zd/ ma ?, ou 24/-bd-zai ? (2) Remarquez que la négation bu se prononce au deuxiame ton {bd) lorsque la syllabe qui suit est au quatriéme ton. (3) Le verbe “étre”, shi’, se prononce au ton léger (shi) dans le cas ol son rdle n’est que de relier deux groupes nominaux équivalents. rononce shf dans les réponses aux questions (“oui I", "si .), OU pour insister sur un élément de la phrase. Notez “sa”, composé du pronom personnel ta, suivi de la particule de détermination de. (4) "Quand 2”, a quel moment .... 2” se dit shénme shfhou .. . ++. ? (& quel / ?/ moment) et se place avant l’action, avant le groupe verbal. ''Rentrer”, huflai. Vous aviez déja vu hui jia, “rentrer / & la maison’. Ici le verbe signifie précisément “revenir’, par opposition a Auigu, “retourner”’. (5) "Ce n‘est pas trés clair pour mioi’’,""je ne suis pas au courant’, "je n’en sais rien”, se dit : wo bd qingchu [moi / pas / clair (sur cette question}]. Nous avions vu également (lecon 11) : w6 bu zhidao (je ne sais pas / je n‘en sais rien). (6) Gaosu : “prévenir (quelqu'un de quelque chose)”, est suivi directement de la personne & prévenir, puis du renseignement qu’il faut lui transmettre : Ni gdosu ta wo bd qu [dis-lui que je n'y vais pas] (Toi / dire / (a) lui / (que) / moi / ne pas {y) aller). I! suffit de ne pas traduire le “que” | Kanbing : “aller consulter le docteur (voir / maladie). 18ame legon i 89 ba-shf-jid Ve ! away | ! Nin bing le ! (7) jX ILA AKA BF HK! 9 — Zhé-j\ tian wd bu shifu. (8) EY HH? 10 — H&o ! Nin gut xing ? (9) Fee E, MU SE ! 11 — WO xing LY, jido Gudbao. (10) SARA GAR ! FAYIN RG 5 9 dje tji t’hiénn ... pou choufou. — 10 kouéi hsing. — 11 hsing . «++ kouopao. jid-shi 90 — Oh !? Vous étes malade ! | (oh ! / vous / malade-(désormais)) — Ces jours-ci, je ne me sens pas trés bien (je ne suis pas trés en forme) | . (ces / quelques / jours / moi / pas / a Iaise) 10 — Bon! Et quel est votre nom ? (bon ! // vous / (vénérable) / nom-de-famille ?) 11 Mon nom est Li, et mon prénom Guobao. (moi / avoir-comme-nom-de-famille / Li / pré- nommé / Guobao) NOTES (suite) (7) Nin est le "vous" de politesse, de la deuxiéme personne du singulier. II s’écrit comme ni, avec, en plus, en bas, la clé du coeur. Bing le : étre (tombé) malade. (8) Shifu, "en forme’, "& son aise’. Bd shafu : pas en forme, pas dans son assiette ; un peu patraque”’. Zhé-jf tian (ces jours-ci / ces quelques jours). Nous avions déja rencontré j/ comme interrogatif {legon 11 : j7-ge, “combien de ?” / legon 16 : jidian, "& quelle heure 2"). Ici, il ne s‘agit pas d'un inter- rogatif. Le sens est quelques”. La piace est celle du spécifi- catif : entre le démonstratif et le nom spécifié. On aurait pu trouver : zhé san ti8n (ces trois jours-ci), ou zhé /id tian (ces six jours-ci). On prononce “ces” zhé ou parfois zhé/. (9) La formule de politesse pour demander a quelqu’un son nom de famille est : gu/ xing ? ou bien : nin gui xing ? [quel est votre (vénérable) nom de famille ?] Xing désigne le nom de famille, généralement formé d'un idéogramme, mais parfois de deux. (10) En chinois, le nom de famille s‘exprime avant le prénom. Le nom de famille (x/ng) peut comporter un ou deux caractéres (une ou deux syllabes). I ya 365noms de famille bien définis (dont 44 sont composés de deux caractéres). Les prénoms, eux, composés de un ou de deux caractéres, sont choisis et composés par les parents. Xing,’ nom de famille’, est éga- lement le verbe “se nommer’’. Jido, “'s‘appeler’’, sert ici & présenter son prénom.On rencontre jido dans de nombreuses autres situations, pour demander par exemple je nom d’un objet : zhéi-ge jido shénme ? (comment ¢a s‘appelle, ca ?) 18ame legon 91 jiti-shf-yt el REA Mt ! 12 — Hao ! WS yfding (11) gaosu ta ! FAYiIn KB 42 iting. LiAnxt #& J FE IMAB WB. 1 = — Li ldoshi qu kanbing. fe BA Ct Aly RBI RK 2 2 — Ni-airen shénme shihou huilai ? a th Ht KE ? 3 — Ni gui xing? KT, RAG. 4 — Zhéige, wd bu gingchu. Wanchéng jazi (compléter les phrases) 1 Ces jours-ci, i] n'est pas ici. wees tian, ta bG zai. 2 I nest pas trés en forme. Tabihén ...... 3° Quand est-ce que ta soeur rentre 7? Ni-jidjie huilai ? 4 Jen’en sais rien. jii-shf-ar 92 12 — Bien ! Je lui ferai sans faute 1a commission ! (bon // je / sans faute / avertir / lui) NOTES (suite) (11) L'adverbe se place toujours avant le verbe. Ici ylding (certainement, sans faute, sirement). Notez que le con- texte permet de comprendre dans cette phrase qu'il s‘agit d'un futur. Aucun élément pourtant, sauf I’adverbe, n’est la pour préciser le temps. EXERCICES 1 Le professeur Li va chez le docteur, 2 Quand rentre ta femme ? (ton mari) 3 Quel est ton nom ? (comment t'appelles-tu ?) 4 Cajen’en sais rien. (ga, je ne suis pas au courant) Corrigé de I’exercice legon 18 1 Zhé-j!. — 2 shufu. — 3 shénme shihou. — 4 zhidao (eu qingchu) I existe, en chinois, un “vous” de politesse, a la deu- xiéme personne du singulier {& (nin), mais c'est un pro- nom personnel uniquement employé dans des situations trés officielles. Dans la vie courante, on emploie le plus souvent R ni, méme forsqu’en frangais on utilise “vous”. De laméme maniére, lestermes %& # baba (papa, pére), et $3 #3 mama (maman, mére), ne sont pas unique- ment réservés a de jeunes personnes. Les adultes utilisent également trés souvent ces appellations familiéres. 18ame legon 93 jit-shf-sin BAR pi sHiwU (19) KE fh KT MS? 1 — Ta lai-le ma ?(1) ft A | 2 — Ta méiydu [ai ! (2) ENTE A UE ? 3 — Wémen zénme ban ne ? AE te T | 4 — Bu déngta le ! (3) FIA fe RIAA Ee |! 5 — Wo pa tabé ranshi ld ! PRUE | RMR! RRM T WAN LE, FAYIN RE 2 Méyo . — 4 pou teng t'ha. — 5 p’ha... pou jénncheu lou. a 28 WR = jit-shi-si 94 DIX-NEUVIEME LECON — Est-ce qu'il est arrivé ? fil / venir-le / est-ce que ?) — Non! il n‘est pas arrivé ! (il / négation du passé / arriver) — Alors ! Comment va-t-on faire ? (nous / comment ? / faire / alors !) — Ne |‘attendons plus ! (ne (-plus) / attendre / lui / \e) — Je crains qu’il ne connaisse pas le chemin ! (je / craindre / lui / ne pas / connattre / route) NOTES (1) Le suffixe verbal /e exprime une action accomplie. Le plus souvent il s‘agit d’un verbe au passé, mais il peut aussi expri- mer une action qui sera accomplie, ou bien la succession de deux actions. Retenons pour le moment : xia /e yu, “ila plu” ; t@ mai Je ché, “il a acheté une voiture” ; ta chi /e fan, “ila mangé". Lorsque le verbe est suivi d'un complément, le suf- fixe de l’action accomplie s‘intercale entre le verbe et le complément. Lorsque le verbe n’a pas de complément, il peut arriver que, hors contexte, on ne sache pas s’il s‘agit du suffixe /e de |'action accomplie, ou de la particule modale de fin de phrase /e, qui exprime le changement d'état. Ainsi : ta Jai le | peut 6tre traduit : "Il est arrivé !"’, ou “Le voila qui arrive I’, C’est la plupart du temps le contexte qui permet de distinguer ces deux sens. Dans la transcription phonétique, nous rattacherons le suffixe verbal /e de I‘accompli au verbe Par un trait d’union mais nous laisserons la particule modate du changement d’état (le, en fin de phrase)sans la rattacher au mot précédent, car cela n‘aurait pas de sens. {2) La négation de la forme accomplie s‘exprime au moyen de méiyéu, suivi du verbe : wo méiyéu qu, “je n'ly) suis pas allé” ; ta méiyéu /di, "il n’est pas venu"” ; wo méiyou mai che, “je n’ai pas acheté de voiture’ etc. (3) Ici, vous reconnaissez le nouvel état exprimé par la parti- cule de fin de phrase /e : "ne I'attendons plus !"" ; (a partir de maintenant, ne I’attendons plus !) Vous remarquez égale- ment que |‘impératif s‘énonce simplement ici, grace a {"in- tonation vive de la phrase. 194me legon 95 jid-shi-wi VBA) PRM =aKT ! 6 — Ré€nshi ! Ranshi ! ta I4i-guo (4) san-cT le ! AB, By ag tH T BIL ! 7 — Na, ‘kénéng chi- le shir ! $e hi ee RATE — Fi! 8 — W6 zuThdo qi dating yf-xia ! Gl eT Orme | 9 - te ENY qi dating bal: mI KS IRT! 10 — O! Léile! L4i le ! (5) eae | A He! HOR T! 11 — “N¥men hilo. ! Hén dutbuay ! WS ldi-wan le 1’ (6) aE T 1 eT | ne Roe ! 12 — Ho le ! H3o le | Chi-fan ba ! (7) FAYin RE 4 cheurr. — 6 Laye-kouo sann tss’heu le . k’ heneng teh’houle 8 Gzouée' “hao tshu tat’hing i hsia. — 11 r’hénn douépoutsti... laye-ouann-le . LIANX! #& > fe KT OS? 1 — Tamen tdi-le ma ? RORRAK. 2 — Wo jintian méiyéu qu. jid-shi-id 96 Mais si ! Mais si ! I! est déja venu trois fois ! (connaft ! / connatt ! // il / venir-guo / trois / fois / le) Eh bien ! Peut-étre est-il arrivé quelque chose !? (alors ! / peut-€tre / sortir-le / affaire /) Le mieux serait (peut-étre) que j’aille me rensei- gner (un peu) ! imal / le mieux / aller / (me) renseigner / un eu, oui ! Va te renseigner ! (bien ! / toi / vas / (te) renseigner / donc !) Oh ! Le voila (qui arrive) ! (oh! /it / arrive / \e // il / arrive / le} “Bonjour (& tous) ! Je suis vraiment désolé ! Je suis en retard !’” tv ‘vous / bien // trés / désolé // je / arrive-retardé / on ! Allez | A table ! (bien-\e / bien-le // manger / allez !) NOTES (suite) (4) "Si !"’, est indiqué par le verbe, qui dans la phrase précédente était négatif, et qui est repris a |‘affirmatif. £47 guo :le verbe venir suivi du suffixe verbal guo exprimant un passé ponctuel, une action au moins eu lieu une fois dans le passé. Ici, trois fois : san-c/. La particule de fin de phrase /e signale “Vétat de la question” : il est déjé venu trois fois. C’est bien souvent au moyen de I’adverbe “déja”’ que l'on rendra en frangais la tournure chinoise [... verbe + guo avec le passé composé. (5) Voila un cas ot on peut trouver quelque difficulté 4 com- prendre le suffixe /e. I! sert a dire “il est arrivé”, ou “le voila qui arrive’, en fonction de la situation. {6)"En retard”, wan fle) se place juste aprés le verbe ainsi modifié. Nous rencontrerons plusieurs de ces verbes. Rete- nons déja celui-ci : Léi-wan, “arriver en retard”. {7) Hao fe | “bon, maintenant, c'est bien !, ca va !"" "ca suffit I" chi-fan ba |, "3 table 1”, “mangeons !", “allons manger !’". La particule de fin de phrase ba indique |'invitation ; elle est rendue le plus souvent, dans ce cas, par |’impératif frangais. EXERCICES 1 Est-ce qu’ils sont venus ? (errivés) 2 Aujourd’hui, je (n'y) suis pas allé, 19@me legon 97 jiii-shi-qi (tjio-cheu-tshi) fh #7 HE UAT 3 — Ta kénéng bd rénshi Iu ! KER To 4 — Dajia léile . Wanchéng jiizi (compléter les phrases) 1° Allez vous renseigner ! 2 Je crains qu’il ne me connaisse pas. WS .. ta bd ranshi wo. 3. Le mieux serait [que] tu viennes demain. a mingtian 141. 4 Hest peut-étre [déja] venu. Ta w= +8 DI ER-SHI (20) KE lai-guo SEA MIG RPS? 1 — Lo Wang de jigjie (1) ydu haizi ma ? FAVIN RE 1 Tjié-qié. jit-sht-ba 98 3° IEne connaft peut-étre pas le chemin | 4 Tout le monde est (tras) fatigué (maintenant) ! Corrigé de lexercice legon 19 1 D&ting. — 2 pa. — 3 zuThdo. — 4 KEnéng. Un conseil : si vous voulez lire et écrire le chinois, pensez 4 étudier les idéogrammes ! VINGTIEME LEGON (numéro / vingt (deux-dix) / legon) 1 — Est-ce que la soeur de Wang a des enfants ? (vieux-Wang / de / soeur / avoir / enfants / est-ce que ?) NOTES (1})En ajoutant de on indique la possession, la détermination le génitif. L'élément déterminant (le possesseur) précéde toujours le déterminé (la chose ou I’étre possédé). La soeur de (Vieux) Wang : Lao Wang de jidjie. Le livre de Wang : L3o Wang de shi. L'épouse de Wang : Ldo Wang de diren. L’épouse de moi “(mon épouse) : wo de diren. Nous verrons que ce schéma est valable pour toute détermination, que ce soit le possessif, le relatif, etc. 208me legon 99 jiti-shf-jit AB! ABS EF ! 2 — You! You lidng-ge (2) haizi ! Hake kA? LY 3 — Né&n-de (3) hdishi (4) nu-de ? —7 BH, —P KH 4 — Yf-ge n&n-de, yf-ge nu-de (5) 4th 11 LE IL TO? 5 — Tamen xianzai jY-sut le ? (6) FAYIN RG 2 liang-ke —_r’hayedzeu. — 3 nann-te r’hayecheu nu-te. 5 hsiénndzaye tji soué le . NOTES (suite) (2) “Oui 1" est exprimé en reprenant le verbe de la question, & laffirmatif. Attention ! 11 y a deux mots pour dire deux”. Dans tous les cas of “deux” est suivi d‘un spécificatif qui introduit un nom, on utilise /iang. Lorsque "deux" inter- vient comme composant dans un nombre supérieur 2 10 (12,22,25,52, . . .), on utilise ér. On emploie également ér dans les nombres ordinaux ("deuxiéme legon”, d7 ér ké). Retenez bien : “deux enfants’ se dit /i3ng-ge hdizi. N’ou- bliez jamais le spécificatif’ qui se place juste avant le nom ainsi introduit. Prononciation : dizi se lit ’r’hay (e) dzeu’’. Lorsque deux syllabes au troisi¢me ton se suivent, la pre- miére est prononcée au deuxiéme ton ! Ici, ydu lidng-ge se prononce en fait : you /idng-ge. (3) Nén-de : un gargon [le mot “enfants” (hdizi) est ici sous- entendu : ndn-de hdizi, un enfant masculin’” |. Nous avons vu que la particule structurale de sert & former |’élément déterminant, placé toujours devant |’élément déterminé. On peut formuler de la fagon suivante ; I‘adjectif se place toujours devant le nom qu'il qualifie, et on intercale !a particule de détermination de entre les deux éléments ait mis en relation. tl peut arriver, comme ici, que le nom soit sous-entendu. (4) Ici Adishi est I'interrogatif “ ... ou bien... ?”, et se place entre les deux segments de phrase mis en paralléle, et sur lesquels porte I’interrogation. Qu Adishi bd qd ? (on) y va oa yi-bai (yi-paye) 100 — Oui! Elle ena deux ! fa ! [elle] a / deux / enfants) — Garcons ou filles ? (masculin-de / ou bien ? / féminin-de) — Ungarcon [et] une fille. (un / masculin-de / un / féminin-de) — Quel age ont-ils, maintenant ? (eux / maintenant / combien ? / (d‘) années) a & WN NOTES (suite) ou on n'y va pas ?" Ni qu haishi wd qu ? "C'est toi quiy va ou bien c'est moi ?", Rappel : nd : on utilise le tréma pour distinguer nd (“nu”, le “u" de “ruminant” ), de nu ("nou”, le “ou” de “nourrisson”), et pour distinguer /é (le “lu de “luminaire’) de fu (le “lou” de “louvoyer’’). Dans les autres cas, le tréma n’est pas nécessaire car, avec les consonnes j,q et x, ne peut pas exister le son “ou” ; ju’qu’xu se lisent toujours avec le son & (le “u" de “rumi- nai (5) Ici in’ se prononce yfge car ge, a |’origine, est au qua- trigme ton, et lorsque y7 est devant un quatriéme ton, on Prononce au deuxiéme ton : y/ Ne pas oublier qu’un nom- bre doit toujours étre suivi d'un spécificatit, cette particule impossible 4 traduire ; un nom, lorsqu’il est quantifié, comptabilisé, doit étre précédé du spécificatif qui convient. Pour le moment, retenons que ge est le plus courant. (6) Le temps s‘exprime toujours avant le verbe. Ici, le groupe “verbal’’ est constitué par ji-su/' ? (avoir) quel age ? Xianzai, “maintenant”, se place donc avant. La particule de fin de Phrase /e signifie que la question porte bien sur |’état actuel du probléme 2" le jour ot nous sommes, quel ge ont-ils 2’ Il s'agit de |’état actuel, et non de la situation d’hier, ou d'il Ji-sui le ? sert & interroger sur I’age des ifa dix ans. Pour des personnes plus agées, on utilise la formule dud-dd le ? 20éme legon 101 yi-bai-ling-yi (yi-paye-ting-yi) BRRF+FT. 6 — Nén-héizi shf-suT le . ZHFME ? 7 — Ni-haizi ne ? (7) Xx, KAD |! 8 — Zhéi, wd bu qingchu ! EER HIRD? Y¥ y 9 — Lao Wéng méiydu gaosu n¥ ma? RT; Hi, RUT! 10 — WO wangle | Zhén-de ! Wd wangle ! RT!ST!-ALKKAH! 11 — Suan le ! Suan te ! (8) Yihuér wo gd wén ta | (9) HE 1 fp 3 Oe 12 — Hdo ! NY qu wen ta ba ! FAYIN RE 8 Pou tshing tch’ou. — 10 ouo ouang le, djénn-te. — 11 ssouannle ++-ihoueurr..... ouénn. yi-bai-ling-ér (yi-paye-ling-eu’rr) 102 — Le garcgon a dix ans. (masculin-enfant / dix années / te) Et fa fille, alors ? (féminin-enfant / alors ?) — §a, je n’en sais rien ! (ga / moi / pas / clair) — Wang ne te I’a pas dit ? {vieux-Wang / ne pas avoir / prévenir / toi / est- ce que ?) 10 — J'ai oublié | C’est vrai, j’ai oublié ! (je / oublier-le / vrai-de / je / oublier-le/ 11 — Bon! Allez ! Tans pis ! Je le questionnerai tout a I’heure ! (tant pis / tant pis ! // dans-un moment / je / aller / interroger / lui) 12 — C'est ca! Tu iras (Je) tui demander ! (bien ! // tu / aller / questioner / lui / donc!) oon Oo | NOTES (suite) (7) La particule interrogative de fin de phrase ne permet de ne Pas reprendre le verbe de fa question, déja utilisé dans la phrase qui a précédé (voir legon 13, note 6). Ta ne ? (et Jui, alors ?) ; nine ? (et toi, alors ?) ; wo ne ? (et moi, alors ?) (8) Une expression trés utile : “Laissons cela 1’, “Tant pis !", “ga ne fait rien !", “n’en partons plus !" “Allez ! laisse ‘tomber I" (9)"Dans un moment”, yi 3 en fait composé de y/hul, Prononcé "a la pékinoi: cest-a-dire en terminant la voyelle par un “r'’, la langue roulée vers l’arriére. La pronon- ciation est en fait y/huér (i r'houeurr). Cette locution ex- prime que faction va se dérouler . .. . dans un moment, et donc le verbe qui suit sera traduit .... au futur. Voila un nouvel exemple de I’usage des adverbes qui expriment le temps d'un verbe, le moment ou /’action se déroule (passé, présent ou futur). Y/huér wo qu kan ta (dans un instant J‘irai le voir}. 208me legon 103 yi-bai-ting-san (yi-paye-ling-sann) LIANxi = & >) PAID TK F Bik RIBS ? 1 — Jiéjie de hdizi hui shud yingyit ma ? te FB RIF? 2 — Ni kaiché hdishi w6 kaiche ? — BIL BATES Ko 3 — Yihuér wémen qt chifan. TRICE TELE A? 4 — Ni xianzai zud shénme ? Wanchéng juzi(compléter les phrases) 1 Je n'y vais pas. Et toi ? WO ba qiu.NI .. 2? 2 C'est un gargon ou bien une fille ? Tashindn-de ...... nii-de ? 3 Quel age a la sceur de (Vieux) Wang ? LaoWang .. jiéjie ..... le? 4 Est-ce que maintenant tu as une voiture ? Ni... eee yBu ché ma ? yT-bai-ling-s? (yi-paye-ling-sseu) 104 EXERCICES = Est-ce que les enfants de (ma, ta, notre) sur savent parler anglais ? C'est toi ou c’est moi qui conduis ? (c’est toi qui conduis ‘ou c'est moi qui conduis ?) Dans un moment, nous irons manger. Qu'est-ce que tu fais maintenant ? ao nN Corrigé de !‘exercice legon 20 1 Ne. — 2 hfishi. — 3 de / jY-sut. — 4 xianzai. Ne négligez pas les numéros des legons. Jusqu’a 99, la seule connaissance des chiffres de 1 4 10 est nécessaire. Nous avons vu que de 11 4 19 if suffit de dire “dix”, suivi de indication des unités {onze = “dix-un” ; quinze = “dix-cinq” ; dix-neuf = “dix-neuf”). A partir de vingt, ont indique le nombre de dizaines, puis de la méme maniére le nombre d‘unités : “vingt” se dit : “deux/dix” ( c’est--dire [deux (fois) dix) ; “vingt-et- un” se dit : “deux / dix / un” (c’est-a-dire [deux (fois) dix (plus) un), et “vingt-neuf” se dira : “deux / dix / neuf”, Nous verrons que ....... “trente-neuf” se dira : “trois / dix / neuf”, et ainsi de suite ! Cette lecon paraftra peut-étre touffue. En fait, a la fin de cette troisigme semaine, nous pouvons dire que les principales particules chinoises ont été introduites : le suffixe verbal 7 le marquant une action accomplie, la particule de fin de phrase { \e marquant un change- ment d’état, et /a particule structurale de détermination &Y de, qui s‘intercale entre le déterminant et le déter- miné. N‘hésitez pas 4 revoir les legons précédentes, et ne délaissez jamais ‘aspect phonétique : répétez a haute voix, en faisant trés attention aux tons de chaque syliabe. 20ame legon 105 yi-bai-ting-wii Bo +— ik DI ER-SHI-YT (21) KE VINGT ET UNIEME LEGON REVISION ET NOTES Notes a relire. — 15 lecon (1), (2), (4) — 16@ : (2), (3), (4), (9) — 17e : (3), (4), (6) — 18€ : (2), (4), (7), (9) — 198 : (1), (2), (3), (4) — 20€ : (1), (2), (3). 1 Prononciation. — Apprenez a bien distinguer les con- sonnes j,q et x. Lisez a haute voix les syllabes suivantes : — jia, jiao, jie, jiu, jian (attention ! prononcez tjiénn). — qia, giao, gie, qiu (attention ! prononcez tshio), qian. — xia, xiao, xie, xiu, xian, xin, xing, xiang. N'oubliez pas qu’aprés z,c,s,zh,ch,sh,r la lettre i ne se lit pas i’, mais correspond & un “e muet’’ a une “non voyelle”. Lisez les syllabes suivantes, en faisant attention & bien respecter les tons : — zi, ci, si, zhi, chi, shi. — zhé, zhéi, zhén, zhong. — che, chi, chi, ci, cai, cai, chai. — si, si; chi, chi, chi, chi. Attention aux “faux amis” iu et ian : iu se prononce en fait “io”, comme dans “six" : 7S /id ;ian se prononce en fait “iénn”, comme dans “jour” : tian. 2 La numérotation chinoise consiste & énoncer les chif- fres qui composent !e nombre, comme si on faisait les opérations pour arriver & ce nombre : vingt-et-un s‘ob- tient en faisant : deux (fois) dix (plus) un ; eh bien on dira: --|- - ér-shéyi, c’est-a-dire “deux / dix / un”. Ce systéme est valable jusqu’a cent. Pour cent-un, il faudra dire “un / cent / zéro / un”, et pour “cent- soixante-quinze”, on dira : "un / cent/ sept / dix / cinq” et ce pour tous les nombres. Essayez de retenir peu a yE-bai-ling-lit 106 peu les chiffres de un a dix, et faites attention & la numérotation des lecons ; ainsi, peut-étre dans quelques semaines, vous saurez compter, naturellement, en chinois. 3 La localisation. ~ Nous avons rencontré dans les premiéres lecons le verbe 7E zai, “se trouver .. .”, qui était directement suivi du lieu. Par la suite nous avons vu que FE zai pouvait étre aussi employé parfois comme préposition, en téte du groupe de lieu, et que ce lieu se placait toujours avant action. Ainsi : (4 7£iX JL K NY zai zhér déng w6, tu m’attends ici [toi / (a) / ici / attends / moi]. De la méme maniére , en suivant fe schéma [sujet / zai / lieu / action], on peut dire : 4 46 BE) TE = Ta zdi ZhOnggud gongzud, il travail- le en Chine [lui / en / Chine / travailler]. Reconnaissons cependant que nous avons rencontré un verbe qui ne res- pectait pas ce schéma: {££ zhuedi, “habiter"’. On dit (®{EZEX JL Ni zhdzdi zher, “tu habites ici”. 4 Nous vous avons présenté plusieurs interrogatifs, notamment: i shéi, frA _ shénme, 13 ma, 4+ ZAM HR shénme shihou, YEFE héishi, “BA zénme. Ce sont les principaux. Vous apprendrez a les manier progressivement, en répétant plusieurs fois. les lecons, ou en écoutant les enregistrements si vous les avez. Notez que la réponse a une question se place la ou était la particule interrogative, et que ces interrogatifs respectent les schémas généraux: ft AM AE 7 shénme shihou, “quand”, qui porte sur le temps, se place avant l'action ; i ? shéi respecte le schéma [sujet+ verbe + complément], et se place, soit en téte, si la ques- tion porte sur le sujet, soit aprés le verbe, si la question porte sur le complément : iA? shéi qa mai cai ? ("qui va faire les courses ?); (REE? =n déng shéi ? ("tu attends qui ?”) 21ame legon

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