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I- BUT :
Le but de ce TP est la détermination par un procédé rapide, la densité du sol sur place.
Pour cela on va utiliser le densitomètre au cône de sable.
II- PRINCIPE :
Le principe de l’essai est simple : il consiste à creuser un trou à peu près de 10 cm de
profondeur dans l’endroit a tester, et de mesurer son volume. Par ailleurs, connaissant le poids
des matériaux extraits du trou, on déduit aisément par simple division la densité en place de la
couche testée.
III- MANIPULATION :
Le tableau ci-dessous rappelle les différentes relations utilisées pour le calcul des
différentes grandeurs caractéristiques :
La teneur en eau
volume de l’échantillon
la densité humide
la densité sèche
Source: www.almohandiss.com
Propriété Relation Avec
P(eau ) P (eau) : poids de l’eau
La teneur en eau
P(sec) P (sec) : poids du sol sec
la densité humide h VW h
sable
Wh= Poids du sol humide
h = 1.94g/cm3
La densité sèche :
d1 d 2 d 3
d 1.64
3
d = 1.64g/cm3
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Commentaire :
Normalement sur chantier on doit utiliser le densitomètre à membrane pour calculer la
densité sur place en effet cet méthode est normalisée et comme la membrane est creusée on a
fait recours à une méthode plus simple (celle décrite plus haut) mais non normalisée et
accompagnée des pertes lors du remplissage des trous, ce qui explique les écarts trouvés dans
la valeurs de la densité sèche sachant que les trois échantillons sont pris dans le même
endroit. Cependant il ne faut pas perdre de vu que cette méthode, simple qu’elle soit, permet de
tirer rapidement une valeur moyenne de la densité sèche non loin de la valeur exacte.
Conclusion :
Le calcul de la densité sèche in situ est très intéressant pour déceler rapidement quelques
paramètres géotechniques comme la densité saturée, de plus le calcul de la densité humide est
très intéressant pour évaluer le coefficient de stabilité Ns (dit coefficient de Taylor) et par suite
contrôler périodiquement le coefficient de sécurité des talus en se basant sur des abaques.
Mais la grande utilisation de cet essai est le contrôle, in situ, du compactage au moment des
travaux pour garantir un compactage de bonne qualité surtout que les conditions au
laboratoire et in situ sont tout à fait différentes : dimension du chantier, volume du sol,
l’énergie de compactage, l’engin de compactage…etc.
On effectue le tamisage suivant les tamis (2.5 ; 1.6 ; 1.00 ; 0.80 ; 0.315), d’un échantillon de
sable de masse de 504g.
On procède par voie sèche car le sol utilisé (un sable) est pulvérulent.
On rappelle que le Tamisat est la quantité totale des grains qui traverse le même tamis.
On rappelle de plus que les résultats de l’analyse granulométrique sont portés sur une courbe
appelée courbe granulométrique : en ordonnée on porte les tamisats cumulés en (%) et en
abscisse les diamètres des tamis correspondants sur un échelle logarithmique.
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On obtient les résultats suivants :
Commentaire du graphe :
On remarque que :
La courbe est continue (tous les tamis enregistrent des refus).
La granulométrie est étalée, en effet : d’après le graphe on tire la valeur du coefficient
d’uniformité :
d 60
=1,5/0,15=10 >2
C U
d 10
Le sol étudié est bien gradué : en effet le coefficient de courbure déduit du graphe est :
d ^2
30
= (0,5625) ^2 / (0,15. 1,5) = 1,4 donc vérifie : 1 C C 3 de plus le
C C
d .d
10 60
Selon la courbe on remarque que cet échantillon est composé d’une partie dominante de gros
sable (environ 70%).
Selon la classification USC il s’agit d’un sol grenu propre : sable sans fins.
Conclusion :
L’essai granulométrique d’un est parmi les premières études simples à faire pour caractériser
un sol d’une manière normalisée et prévoir certaines de ses propriétés physiques comme sa
consistance.
La granulométrie vient pour corriger les identifications visuelles faites sur chantier et par suite
mieux classer le sol selon l’usage éventuel.
Le principe de la représentation granulométrique est à caractère statistique et permet de
caractériser l’uniformité et la courbure de la forme des grains d’un sol grenu : la matrice forte
dans la structure.
Cependant une analyse granulométrique par sédimentométrie vient compléter le tamisage pour
déterminer la répartition statistique selon le diamètre de la fraction fine.
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