Livret de l’Elève
PREMIERE ANNEE
PERIODE I
Septembre 2016
0
AVANT-PROPOS
En l’utilisant, tu peux apprendre comment réaliser des activités, comment faire des
recherches et comment construire des compétences. Tu apprendras aussi à
travailler seul, ou avec les autres (en binôme, en groupe, collectivement). Son
organisation et sa progression te permettront de t’épanouir et de construire une
personnalité forte et équilibrée.
Pour approfondir tes apprentissages, et pour ton plaisir, tu auras l’occasion de faire
la lecture de quelques contes marocains ou étrangers. Ils sont courts, faciles et
motivants. Tu rencontreras, dans ces textes, des personnages de ton âge qui
partagent avec toi les mêmes préoccupations et les mêmes rêves. Tu peux
également t’en inspirer pour la réalisation de ton propre projet.
En utilisant bien ce livret, tu donneras du sens à tous tes apprentissages et tous tes
travaux se compléteront.
1
Sommaire
Séquence 0 : Evaluation diagnostique/Création de l’atelier "Défi lecture"
Préparatifs
Création de l’atelier "Défi lecture"
Evaluation diagnostique et remédiation
Mise à niveau
Séquence 1 :Rédiger et jouer le début d’un conte
Lecture
Identifier la structure du conte 21 Identifier les caractéristiques d’un début de conte 28
Langue /Communication
Identifier la formule qui introduit un conte 23 Utiliser un indicateur de temps suivi
d’un passé simple 30
Oral
lire et comparer deux contes (arabe, chinois) 24 Jouer au conteur 32
Ecrit
Elaborer le canevas d’écriture d’un conte 26 Rédiger le début d’un conte 34
Séquence 2 : Décrire les personnages du conte
Lecture
Identifier le portrait valorisant Identifier un portrait dévalorisant 42
d’un personnage 36
Langue /Communication
Employer les verbes "Etre" et "Avoir" à Décrire à l’aide d’adjectifs 44
l’imparfait 38
Oral
Faire son autoportrait et le portrait d’une Utiliser le verbal, le para verbal et le non verbal 46
personne célèbre 40
Ecrit
Rédiger un portrait valorisant 41 Rédiger un portrait dévalorisant 48
Séquence 3 : Rédiger et jouer un passage narratif dialogué
Lecture
Identifier des actions successives Identifier un dialogue dans un conte 56
dans un conte 50
Langue ou communication
Utiliser des verbes de mouvement Insérer un dialogue dans un conte 58
dans un récit 52
2
Oral
Jouer des actions imaginées à partir utiliser le verbal, le paraverbal et le non verbal 60
d’une image 53
Ecrit
Rédiger une suite d’actions 55 Insérer un dialogue dans une suite d’actions 62
Séquence 4 : Rédiger la fin du conte et sa morale
Lecture
Lire la fin d’un conte 64 lire la morale d’un conte 70
Langue ou communication
Utiliser le lexique fondamental des contes 66 Exprimer une obligation (dans un proverbe) 72
Oral
Restituer un conte 68 Dire une fable 74
Ecrit
Rédiger la fin du conte 69 Rédiger une morale pour le conte 76
Séquence 5 : Affinement du conte et représentation théâtrale
Ecrit
Affiner le conte produit 78
Langue ou communication
Scénariser le conte produit (décor, habits, etc.) 80
Oral-1
Faire des répétitions 80
Oral-2
Jouer le conte produit 81
Evaluation finale/Soutien
3
Séquence 0 :
Evaluation diagnostique
4
Texte :
Ma mère et mon frère Paul sont venus m’attendre sur la petite place du
Lycée. Ils s’élancent vers moi, et m’embrassent avec autant d’émotion que si je
reviens d’Amérique. Puis, tout en marchant, je mets au point le récit de ma
journée, à l’intention de mon père Joseph.
Comme nous mettons le couvert, Paul s’immobilise et s’écrie : « il a oublié
son cartable ! »
Je hausse les épaules, et je dis : « Au lycée, nous avons des casiers et nous y
mettons toutes nos affaires ! »
Pendant le diner, je raconte ma journée, et ma famille écoute mon récit avec
le plus vif intérêt.
Lorsque je révèle que nos professeurs m’ont dit « vous » et qu’ils m’ont
appelé « Monsieur », Paul me regarde avec une grande admiration.
A- Lecture-déchiffrement :
1- Lis :
- émotion - intention - admiration
2- Relève dans la phrase suivante trois mots qui commencent par une majuscule.
Ma mère et mon frère Paul sont venus m'attendre sur la petite place du Lycée.
3- Relève tous les mots qui contiennent la lettre « c » dans le paragraphe suivant:
4- Découpe ce qui suit en 7 éléments pour constituer une phrase ; puis lis-la :
LepetitPaulveutavoiruncartable.
B- Lecture compréhension :
5- Dans le texte :
C- Lexique :
6
D- Conjugaison :
Hausser, écrire, voir, raconter, mettre, écouter, choisir, applaudir, descendre, nager, venir,
vivre, finir, marcher, partir.
Etre au présent de Marcher au passé Venir au passé Etre à l’imparfait marcher au passé
l’indicatif composé simple simple
Je suis J’ai marché Je vins J’étais Je marchai
Tu es Tu as marché Tu vins Tu étais Tu marchas
Il/elle est Il a marché Il vint Il/elle était Il/elle marcha
Nous sommes Nous avons marché Nous vînmes Nous étions Nous marchâmes
Vous êtes Vous avez marché Vous vîntes Vous étiez Vous marchâtes
Ils/elles sont Ils/elles ont marché Ils vinrent Ils/elles étaient Ils/elles marchèrent
F- Orthographe :
G- Situations :
7
- Tu laisses le papier par terre car ce n’est pas toi qui l’as jeté.
- Tu demandes au professeur de punir ton camarade.
2- L’un de tes amis ne veut pas partager avec toi des bonbons. Après quelques jours,
il vient te demander de lui prêter ton stylo rouge, que lui diras-tu ? :
- « non, je ne veux pas car l’autre jour tu n’as pas voulu me donner des bonbons »
- « prends-le car tu es mon ami »
- « je te le donne, mais la prochaine fois, il faut me donner des bonbons »
3- Parmi la liste suivante, recopie deux phrases pour parler de ton école :
- Je ne l’aime pas
- J’aime aller au stade au lieu d’aller à mon école
- Je veux planter un arbre dans le jardin de mon école
- Mon école est triste
- Je suis content quand je suis en classe
H- Graphie :
8
Contes pour l’atelier « défi lecture » :
Le chasseur et l'oiseau
Le mur et le pont
Voici l'histoire de deux frères qui s'aimaient beaucoup et vivaient en parfaite harmonie dans
leur ferme jusqu'au jour où un conflit éclata entre eux.
Les deux frères vivaient du travail de leurs champs. Ils cultivaient ensemble et récoltaient
ensemble. Ils avaient tout en commun. Tout commença par un malheureux malentendu entre
eux. Mais peu à peu, le fossé se creusa jusqu'au jour où il y eut une vive discussion puis un
silence douloureux qui dura plusieurs semaines.
Un jour quelqu'un frappa à la porte du frère aîné. C'était un homme à tout faire qui cherchait
du travail. Quelques réparations à faire...
- Oui, lui répondit-il, j'ai du travail pour toi.
Tu vois, de l'autre côté du ruisseau vit mon
frère cadet. Il y a quelques semaines, il m'a
offensé gravement et nos rapports se sont
brisés. Je vais lui montrer que je peux aussi
me venger. Tu vois ces pierres à côté de ma
maison ? Je voudrais que tu en construises
un mur de deux mètres de haut, car je ne
veux plus le voir.
L'homme répondit :
- Je crois que je comprends la situation.
L'homme aida son visiteur à réunir tout le matériel de travail puis il partit en voyage le
laissant seul pendant toute une semaine.
Quelques jours plus tard, lorsqu'il revint
de la ville, l'homme à tout faire avait déjà
terminé son travail. Mais quelle surprise !
Au lieu d'un mur de deux mètres de haut,
il y avait un pont. Précisément à ce
moment, le frère cadet sortit de sa maison
et courut vers son aîné en s'exclamant :
- Tu es vraiment formidable ! Construire
un pont alors que nous étions si fâchés !
9
Je suis fier de toi !
Pendant que les deux frères fêtaient leur réconciliation, l'homme à tout faire ramassa ses
outils pour partir.
- Non, attends ! lui dirent-ils. Il y a ici du travail pour toi.
Mais il répondit :
- Je voudrais bien rester, mais j'ai encore d'autres ponts à construire...
Histoire anonyme
On raconte que deux larrons volèrent un âne et l’un d’eux alla le vendre. Il rencontra un
homme portant un plateau plein de poissons. L’homme lui demanda :
-« Vends-tu cet âne ? »
-« Oui, répondit le larron. »
-« Tiens ce plateau de poissons, lui dit l’homme, afin que j’enfourche cet âne pour l’essayer.
S’il me plaît, je te l’achète à un prix qui te fera plaisir. »
Le larron tint le plateau, l’homme enfourcha l’âne et se mit à le faire courir et à l’essayer par
des allées et venues, puis petit à petit, s’éloigna du larron et prit quelque ruelle, puis passa de
l’une à l’autre jusqu'à ce qu’il disparaisse.
Le larron, désemparé, comprit que c’était une ruse pour lui dérober l’âne. Il revint alors avec
le plateau de poissons. Son compagnon lui demanda :
-« Qu’as-tu fait de l’âne ? L’as-tu vendu ? »
-« Oui, répondit-il. »
-« A quel prix ? questionna son ami. »
-« Au prix d’achat, et ce plateau en est le bénéfice. »
L’autre lui déclara alors :
-« Que de chasseurs, voulant chasser, se trouvent pris ou reviennent bredouilles. »
Conte universel
10
La tortue et les deux canards
On raconte que deux canards et une tortue vivaient près d’un étang où poussait une herbe
abondante. Les deux canards et la tortue étaient liés d’amitié et d’affection.
Il advint que l’eau de l’étang tarit ; alors les deux canards vinrent faire leurs adieux à la
tortue et lui dirent :
-« Reste en paix, amie ; nous quittons cet endroit car l’eau commence à manquer ».
-« Le manque d’eau, leur dit la tortue, m’affecte plus que toute autre créature, car je suis
comme la barque : je ne peux vivre que là où l’onde abonde. Tandis que vous deux, vous
pouvez survivre partout ; emmenez-moi donc avec vous. »
Ils acceptèrent.
- « Comment ferez-vous pour me porter ? » demanda-t-elle.
- « Nous prendrons chacun le bout d’une branche, dirent-ils, et tu te suspendras, avec ta
bouche, par le milieu alors que nous volerons avec toi dans les airs. Mais garde-toi, si tu
entends les gens parler, de prononcer un mot. »
Mais, dès qu’elle ouvrit la bouche pour parler, elle tomba sur la terre ferme et creva.
Morale : le silence est d’or
Conte arabe
Le manteau de Nasreddine
On raconte qu’un soir, alors que Nasreddine revenait de son travail dans les champs avec des
vêtements sales et crottés, il entendit chanter et rire et il comprit qu'il y avait une fête dans les
environs.
Or, chez nous, quand il y a une fête, tout le monde peut y participer. Nasreddine poussa donc la
porte de la maison et sourit de bonheur ; une bonne odeur de couscous se dégageait de la cuisine.
Mais il ne put aller plus loin: il était tellement mal habillé qu'on le chassa sans ménagement. En
colère, il courut jusqu'à sa maison, mit son plus beau manteau et revint à la fête. Cette fois, on
l'accueillit, on l'installa confortablement et on posa devant lui à manger et à boire. Nasreddine prit
alors du couscous et de la sauce, et commença à les verser sur son manteau. Et il disait : " Mange,
mon manteau! Bois, mon manteau! " L'homme assis à son côté lui dit:
" Que fais-tu, malheureux ? Es-tu devenu fou? "
" Non, l'ami, lui répondit Nasreddine. En vérité, moi je ne suis pas invité; c'est mon manteau qui
est invité.
Conte arabe
11
Les petits nœuds
Il était une fois une fille, jolie comme un Le fiancé entendit ces paroles et demanda
cœur mais fainéante et désordonnée. ce qu'elles voulaient dire. La belle lui
Lorsqu'elle se mettait parfois à filer et expliqua que la servante avait tissé l'étoffe
tombait sur un petit nœud dans la laine, elle de sa robe avec la laine qu'elle- même avait
arrachait aussitôt toute la touffe et la jetait à jetée. Dès qu'elle l'eut dit, le marié comprit
terre. que sa fiancée était une fainéante. Il la
Sa servante était une fille travailleuse et quitta, demanda la fille travailleuse en
ramassait cette laine, la dénouait mariage et l'épousa.
patiemment et la filait finement pour en Conte de Grimm
tisser une étoffe et en faire une jolie robe.
La fille fainéante avait un jeune fiancé, et
leur mariage approchait. La veille des
noces, on dansa dans la maison et la fille
travailleuse dansa à en perdre haleine. Et la
fiancée lança :
- « Tiens donc, comme la servante sait
se divertir, dans la robe de ma laine
qui lui sied à ravir ! »
Nasreddine médecin
On racontait que Nasreddine Hodja avait envie d'apprendre la médecine. Il alla voir le
médecin le plus célèbre de sa ville et lui fit part de son désir : " Tu tombes bien, lui dit le
médecin, je vais visiter quelques malades; viens avec moi, tu pourras ainsi apprendre le
métier sur le terrain. "
Nasreddine accompagna le médecin chez le premier malade. Le médecin regarda à peine le
patient et lui dit: " Ton cas est très simple : ne mange plus autant de cerises, bois une tisane
avant de dormir et demain tu seras guéri. "
Nasreddine Hodja était plein d'admiration. Dans la rue, il ne tarit pas d'éloges : " Ô ! maître,
vous êtes vraiment un grand médecin! Comment, sans toucher le malade, avez-vous pu
deviner de quoi il souffrait ? "
" C'est très simple, lui répondit-il, j'ai regardé sous le lit et j'ai vu qu'il y avait un gros tas de
noyaux de cerises. J'en ai déduit qu'il en avait trop mangé. "
Le Hodja se dit que la médecine était plutôt simple et qu'il pouvait l'exercer à son tour. Il se
déclara médecin et, dès le lendemain, alla visiter son premier patient. Il entra, regarda sous le
lit et ne vit que les vieilles babouches du malade :
" Ton cas est simple, lui dit-il, ne mange plus autant de babouches, bois une tisane avant de
dormir et demain tu seras tout à fait guéri
Conte arabe
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Les
mauvais
amis
Aicha et l’ogre
Il était une fois un pauvre vieux qui s'entêtait à vivre et à attendre la mort tout seul dans sa
masure. Il habitait en dehors du village. Et jamais il n'entrait ni ne sortait, car il était paralysé. On lui
avait trainé son lit près de la porte, et cette porte, il en tirait la targette à l'aide d'un fil. Or, ce vieux
avait une petite fille qui lui apportait tous les jours son déjeuner et son diner. Aicha venait de l'autre
bout du village, envoyée par ses parents qui ne pouvaient eux-mêmes prendre soin du vieillard.
La fillette, portant une galette et un plat de couscous, chantonnait à peine arrivée :
- Ouvre moi la porte, Ô mon père Inoubba, Ô mon père Inoubba ! Et le grand-père répondait :
- Fais sonner tes petits bracelets, Ô Aicha ma fille !
La fillette heurtait ses bracelets l'un contre l'autre et il tirait la targette. Aicha entrait, balayait la
masure, rangeait le lit. Puis elle servait au vieillard son repas, lui versait a boire. Apres s'être
longuement attardée près de lui, elle s'en retournait, le laissant calme et sur le point de s'endormir.
La petite fille racontait chaque jour à ses parents comment elle avait pris soin de son grand-père et ce
qu'elle lui avait dit pour le distraire. L'aïeul aimait beaucoup la voir venir.
13
Mais un jour, l'Ogre aperçut l'enfant. Il la suivit en cachette jusqu’à la masure et l'entendit
chantonner :
- Ouvre moi la porte, Ô mon père Inoubba, Ô mon père Inoubba ! Il entendit le vieillard répondre
- Fais sonner tes petits bracelets, Ô Aicha ma fille !
L'Ogre se dit ; "J'ai compris. Demain je reviendrai, je répéterai les mots de la petite fille, il
m'ouvrira et je le mangerai !"
Le lendemain, peu avant que n'arrive la fillette, L'Ogre se présenta devant la masure et dit de sa
grosse voix"
- Ouvre moi la porte, Ô mon père Inoubba, Ô mon père Inoubba !
- Sauve-toi, maudit ! lui répondit le vieux. Crois-tu que je ne te reconnaisse pas ?
L'Ogre revint à plusieurs reprises mais le vieillard, à chaque fois, devinait qui il était. L'Ogre s'en
alla finalement trouver le sorcier.
- Voici, lui dit-il, il y a un vieil impotent qui habite hors du village. Il ne veut pas m'ouvrir parce
que ma grosse voix me trahit. Indique-moi le moyen d'avoir une voix aussi fine, aussi claire que
celle de sa petite fille.
Le sorcier répondit :
- Va, enduis-toi la gorge de miel et allonge-toi par terre au soleil, la bouche grande ouverte. Des
fourmis y entreront et racleront ta gorge. Mais ce n'est pas en un jour que ta voix s'éclaircira et
s'affinera !
L'Ogre fit ce que lui avait recommandé le sorcier ; il acheta du miel, s'en remplit la gorge et alla
s'étendre au soleil, la bouche ouverte. Une armée de fourmis entra dans sa gorge.
Au bout de deux jours, l'Ogre se rendit à la masure et chanta
- Ouvre moi la porte, Ô mon père Inoubba, Ô mon père Inoubba !
Mais le vieillard le reconnut encore.
- Eloigne-toi, maudit ! lui cria-t-il. Je sais qui tu es.
L'Ogre s'en retourna chez lui.
Il mangea encore et encore du miel. Il s'étendit de longues heures au soleil. Il laissa des légions
de fourmis aller et venir dans sa gorge. Le quatrième jour, sa voix fut aussi fine, aussi claire que
celle de la fillette. L'Ogre se rendit alors chez le vieillard et chantonna devant sa masure :
- Ouvre moi la porte, Ô mon père Inoubba, Ô mon père Inoubba !
- Fais sonner tes petits bracelets, Ô Aicha ma fille ! répondit l'aïeul.
L'Ogre s'était muni d'une chaine ; il la fit tinter. La porte s'ouvrit. L'Ogre entra et dévora le pauvre
vieux. Et puis il revêtit ses habits, prit sa place et attendit la petite fille pour la dévorer aussi.
Elle vint, mais elle remarqua, dès qu'elle fut devant la masure, que du sang coulait sous la porte.
Elle se dit : "Qu'est-il arrive à mon grand-père ?".
Elle verrouilla la porte de l'extérieur et chantonna :
- Ouvre moi la porte, Ô mon père Inoubba, Ô mon père Inoubba !
L'Ogre répondit de sa voix fine et claire :
- Fais sonner tes petits bracelets, Ô Aicha ma fille !
La fillette qui ne reconnut pas dans cette voix celle de son-grand-père, posa sur le chemin la
galette et le plat de couscous qu'elle tenait, et courut au village alerter ses parents.
- L'Ogre a mangé mon grand-père, leur annonça-t-elle en pleurant. J'ai fermé sur lui la porte. Et
maintenant qu'allons-nous faire ?
Le père fit crier la nouvelle sur la place publique. Alors, chaque famille offrit un fagot et des
hommes accoururent de tous côtés pour porter ces fagots jusqu'a la masure et y mettre le feu. L'ogre
essaya vainement de fuir. Il pesa de toute sa force sur la porte qui résista. C'est ainsi qu'il brûla.
L'année suivante, à l’endroit même ou l'Ogre fut brulé, un chêne s'élança. On l'appela le "Chêne de
l'Ogre". Depuis, on le montre aux passants.
Mon conte est comme un ruisseau, je l'ai conté à des Seigneurs.
Conte arabe
14
Le loup et les sept chevreaux
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en éclats, la couverture et les oreillers du lit traînaient par terre. Elle chercha ses petits, mais en
vain. Elle les appela par leur nom, l'un après l'autre, mais aucun ne répondit. C'est seulement
lorsqu'elle prononça le nom du plus jeune qu'une petite voix fluette se fit entendre :
- Je suis là, maman, dans la pendule !
Elle l'aida à en sortir et le chevreau lui raconta que le loup était venu et qu'il avait mangé tous
les autres chevreaux. Imaginez combien la vieille chèvre pleura ses petits !
Toute malheureuse, elle sortit de la petite maison et le chevreau courut derrière elle. Dans le
pré, le loup était couché sous l'arbre et ronflait à en faire trembler les branches. La chèvre le
regarda de près et observa que quelque chose bougeait et grouillait dans son gros ventre.
- Mon Dieu, pensa-t-elle, et si mes pauvres petits que le loup a mangés au dîner, étaient encore
en vie ?
Le chevreau dut repartir à la maison pour rapporter des ciseaux, une aiguille et du fil. La chèvre
cisailla le ventre du monstre, et aussitôt le premier chevreau sortit la tête ; elle continua et les
six chevreaux en sortirent, l'un après l'autre, tous sains et saufs, car, dans sa hâte, le loup
glouton les avaient avalés tout entiers. Quel bonheur ! Les chevreaux se blottirent contre leur
chère maman, puis gambadèrent comme le tailleur à ses noces. Mais la vieille chèvre dit :
- Allez, les enfants, apportez des pierres, aussi grosses que possible, nous les fourrerons dans le
ventre de cette vilaine bête tant qu'elle est encore couchée et endormie.
Et les sept chevreaux roulèrent les pierres et en farcirent le ventre du loup jusqu'à ce qu'il soit
plein. La vieille chèvre le recousit vite, de sorte que le loup ne s'aperçut de rien et ne bougea
même pas.
Quand il se réveilla enfin, il se leva, et comme les pierres lui pesaient dans l'estomac, il eut très
soif. Il voulut aller au puits pour boire, mais comme il se balançait en marchant, les pierres dans
son ventre grondaient.
Il alla jusqu'au puits, se pencha et but. Les lourdes pierres le tirèrent sous l'eau et le loup se
noya lamentablement. Les sept chevreaux accoururent alors et se mirent à crier :
- Le loup est mort, c'en est fini de lui !
Et ils se mirent à danser autour du puits et la vieille chèvre dansa avec eux.
Conte de Grimm
16
Il était une fois une jeune et jolie petite fille qu’aimaient tous ceux qui la voyaient et plus
encore sa grand-mère qui ne savait rien lui refuser. Un jour, elle lui offrit un chaperon de
velours rouge qui lui seyait tant qu’elle ne voulut plus jamais porter autre chose. Si bien
qu’on ne l’appela plus que "Petit Chaperon rouge". Un jour, sa mère lui dit :
"Petit Chaperon Rouge, viens me voir, voici un morceau de gâteau et un pot de beurre que tu
apporteras à ta grand-mère, elle est malade et faible et pourra s’en délecter. Lève-toi avant
qu’il ne fasse trop chaud. En chemin, tu iras prudemment et avec sagesse afin de ne pas
t’écarter du bon chemin sinon tu pourrais tomber, casser la bouteille et ta grand-mère n’aurait
plus rien. Quand tu seras arrivée dans sa maison, n’oublie pas de lui dire bonjour et ne
farfouille pas dans tous les recoins. »
« Je ferai bien tout ce que tu me demandes » répondit le Petit Chaperon Rouge à sa mère et
elle lui tendit la main pour la quitter.
Mais la grand-mère habitait dans la forêt à une demi-heure du village. Quand le Petit
Chaperon Rouge entra dans le bois, son chemin croisa celui du Loup. Cependant, elle
ignorait qu’il était un animal cruel et elle n’eut donc pas peur de lui.
« Tu dois procéder avec ruse, afin de les gober toutes les deux. » Il chemina un petit moment
avec le Petit Chaperon Rouge puis déclara :
« Petit Chaperon Rouge, regarde les jolies fleurs qui ont poussé là-bas, pourquoi n’irais-tu
pas y voir de plus près ? Je crois que tu n’entends pas non plus combien le chant des petits
oiseaux est mélodieux ! Vas prudemment comme lorsque tu vas à l’école, c’est si gai dans la
forêt.
Le Petit Chaperon Rouge ferma les yeux et vit comme les rayons du soleil perçaient et
dansaient à travers les arbres et combien les fleurs étaient belles. Il pensa :
« Si je ramène à grand-mère un bouquet frais cela lui fera grand plaisir. Il est encore tôt et
j’arriverai quand même à l’heure. » Elle quitta le chemin pour entrer dans la forêt pour y
cueillir les fleurs. Lorsqu’elle en eut cueilli une, elle crut en voir une plus belle plus loin, s’y
précipita et pénétra de plus en plus profondément dans le bois. Pendant ce temps, le Loup
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alla tout droit à la maison de la grand-mère et frappa à la porte.
Le Loup appuya sur la clenche, la porte s’ouvrit, il entra sans dire un mot et s’approcha du lit
pour l’avaler. Puis il enfila sa robe et posa son bonnet sur sa tête pour s’allonger dans son lit
et tira le rideau.
Pendant ce temps, le Petit Chaperon Rouge avait cueilli autant de fleurs qu’elle pouvait en
porter lorsqu’elle se rappela qu’elle devait se rendre chez sa grand-mère et se remit en
chemin vers sa maison. Elle fut surprise de trouver la porte ouverte et lorsqu’elle entra dans
la pièce, elle eut une étrange sensation et pensa « Mon Dieu, je ne me sens pas bien
aujourd’hui, comme je suis heureuse d’être arrivée chez ma grand-mère ! » Elle salua «
Bonjour » mais elle ne reçut aucune réponse. Elle se rendit près du lit et tira le rideau : la
« grand-mère » était allongée et portait son bonnet profondément enfoncé sur la tête et
paraissait si merveilleuse.
Á peine l’eut-il dit qu’il bondit du lit et avala d’un coup le pauvre Petit Chaperon Rouge.
Le Loup ayant apaisé son appétit, s’allongea de nouveau dans le lit et commença à ronfler
puissamment. Un chasseur venant à passer près de la maison pensa : « Dieu comme la vieille
femme ronfle, tu dois voir s’il ne lui manque rien. » Puis il entra dans la maison et comme il
se trouvait devant le lit, il comprit que le Loup était couché là. « Je te trouve donc là, espèce
de vieil impur » dit-il, « ça faisait longtemps que je te cherchais » Il voulut poser sa gibecière
lorsqu’il pensa que le Loup avait pu dévorer la grand-mère et qu’il pourrait encore la sauver :
il ne tira point mais prit un ciseau et ouvrit le ventre du Loup qui dormait. Lorsqu’il eut fait
une paire de découpes, il vit l’éclat rouge du chaperon puis il fit une autre paire d’entailles.
Soudain le Petit Chaperon Rouge bondit et s’écria : « Ah, j’ai été tellement effrayée car il
faisait si sombre dans le ventre du Loup. » Puis vint la vieille grand-mère qui ne pouvait
presque plus respirer. Le Petit Chaperon Rouge attrapa promptement une grosse pierre et en
remplit le ventre du Loup. Lorsqu’il se réveilla il voulut s’enfuir mais la pierre était si lourde
qu’il retomba lourdement et mourut sur le coup.
Tous trois se sentirent tout joyeux, le chasseur dépeça le Loup et rentra chez lui, la grand-
mère mangea le gâteau et le beurre que le Petit Chaperon Rouge avait apportés et se reposa
enfin. Mais le Petit Chaperon Rouge pensa : « Tu n’iras plus jamais seule en dehors des
chemins dans la forêt comme ta mère te l’avait recommandé. »
On raconta aussi qu’une fois alors que le Petit Chaperon Rouge rapporta un gâteau à sa
grand-mère, un autre Loup lui avait adressé la parole pour l’écarter du bon chemin. Mais le
Petit Chaperon Rouge se protégea en continuant son chemin sans s’écarter.
D’après les contes de Grimm
18
Séquence 1 : Rédiger et jouer le début d’un conte
Ecrit
Elaborer le canevas d’écriture d’un conte Rédiger le début d’un conte
19
Lecture : identifier la structure d’un conte
J’OBSERVE
Le petit Poucet Mqaidech
Il était une fois un homme qui Il était une fois (kan y a ma kan)
avait sept enfants. Le dernier n’était un homme qui avait sept enfants. Le
guère plus gros que le pouce, c’est plus petit s’appelait Mqaidech. Il était
pourquoi, on l’appelait le petit Poucet. Il minuscule et chétif, mais intelligent et
était fin et avisé. Sa famille était rusé. Après la mort du père, les sept
misérable et on ne pourrait nourrir tout enfants étaient obligés de chercher de
le monde. quoi manger.
Plus tard, le petit poucet, qui était Quelques jours plus tard,
devenu riche, revint chez ses parents. Il Mqaidech et ses six frères arrivèrent
n’est pas possible d’imaginer la joie chez eux. Tout le monde était content
qu’on eut de le revoir. de les accueillir.
JE COMPRENDS :
20
Evénement Un jour
inattendu
Deux actions
JE M’ENTRAINE
Je remets en ordre le conte suivant:
Un soir de tempête, une jeune fille demanda l’hospitalité auprès du château.
Alors, on put voir que c’était une vraie princesse. Donc, le prince l’épousa
Afin de vérifier qu’elle était une vraie princesse, la reine cacha dans son lit, un petit
pois, recouvert de nombreux matelas et couettes. La princesse dormit très mal.
Il y avait une fois, un prince qui recherchait, sans succès, une vraie princesse.
JE DEVELOPPE :
Je lis un conte dans le cadre de l’atelier « défi lecture » et je dégage sa
structure en utilisant la grille suivante :
Structure du conte Données relevées dans le Conte
Début du conte
Personnage principal
Evénement inattendu
Deux actions
Fin du conte
JE REINVESTIS :
Je fais avec mes camarades la collecte de contes locaux pour en faire un recueil.
JE M’EVALUE :
Je vérifie si tous les contes que j’ai lus ou que je connais commencent par la même
formule
Je réponds par vrai ou faux
- Mqaidach est l’ami du petit Poucet.
- Les deux contes ont une fin heureuse.
- Le petit Poucet avait six sœurs.
- L’ogre héberge les enfants parce qu’il est généreux.
- L’ogre et l’ogresse sont deux personnages imaginaires.
21
Langue : identifier la formule qui introduit un conte
J’OBSERVE
Voici des débuts de contes :
1. Il était une fois une reine qui avait une fillette encore toute petite, qu'elle devait
porter dans ses bras.
2. Il y avait autrefois deux sœurs qui vivaient ensemble
3. Il était une fois une veuve qui avait deux filles.
4. Kan ya ma kan, dans un village du Maroc, tout près d'une grande et profonde forêt
de chênes lièges, vivait Hayna avec sa famille
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE
Je produis le début d’un conte en utilisant l’une des formules suivantes :
Il était une fois, Il y avait une fois, Jadis, Autrefois, Il y a de cela longtemps
Je produis des débuts de conte selon la structure suivante :
Formule + personnage+ qui+ informations
JE DEVELOPPE :
Je relève les informations contenues dans ces débuts des contes :
- Il était une fois un homme qui avait un âne. Durant de longues années, sans
jamais se fatiguer, cet âne avait porté les sacs au moulin.
- Il y eut autrefois un roi qui possédait derrière son château un parc magnifique ;
et dans ce parc était un arbre qui portait des pommes d'or.
JE REINVESTIS :
Je produis des débuts de contes en utilisant « il était une fois » (ou les expressions
équivalentes) pour préparer la rédaction du début du conte.
JE M’EVALUE :
J’entoure la bonne réponse : (autour de la formule « il était une fois »)
- La formule informe sur un : - temps connu - temps inconnu
- La formule informe sur un : - moment passé -moment présent - moment futur
- La formule arabe « kan y a ma kan » renvoie à un : - lieu - temps - personnage
- Le temps verbal utilisé dans la formule est : - le présent - le plus que parfait -
l’imparfait
- La formule annonce des événements : - réels - imaginaires - qui vont se réaliser
22
Oral : lire et comparer deux contes (arabe, chinois)
J’OBSERVE
23
JE COMPRENDS :
Je lis, puis je compare les Je remplis la grille après l’ avoir recopiée sur
deux contes mon cahier:
Conte 1 Conte 2
Formule
introduisant le
conte
Le personnage
Eléments du
portrait
Evénement qui
pousse le
personnage à
partir
L’ami
L’ennemi
La solution
JE M’ENTRAINE
Je lis d’une manière expressive les deux contes
JE DEVELOPPE :
J’applique la grille suivante à un conte choisi dans la liste proposée dans l’atelier
« défi lecture » :
Conte choisi
Formule introduisant le conte
Le personnage
Eléments du portrait
Evénement qui pousse le personnage à
partir
L’ami
L’ennemi
La solution
JE REINVESTIS :
Je m’inspire des contes lus pour préparer l’élaboration d’un canevas d’écriture
pendant la séance de l’écrit, en relevant des informations sur :
La structure du conte
Les personnages
Les événements
JE M’EVALUE :
Je dégage les éléments qui se ressemblent dans les deux contes lus
24
Ecrit : élaborer le canevas d’écriture d’un conte
J’OBSERVE :
JE COMPRENDS :
Des épreuves
Un ami
Une solution
25
JE RETIENS :
je recopie le tableau sur mon cahier et je le complète avec mes camarades pour
préparer l’écriture du conte :
Eléments du conte Propositions
Choisir un héros
Choisir un lieu,
Un événement inattendu
Un ennemi
Des épreuves
Un ami
Une solution
JE DEVELOPPE :
J’enrichis le canevas par d’autres informations que je relève dans les contes retenus
pour le « défi lecture »
JE REINVESTIS :
Je pense à des scénarios de conte qui vont me permettre à moi et à mes camarades
d’écrire un conte commun, en réfléchissant sur :
Le nom à donner aux personnages
Les éléments de leurs portraits
La nature de l’ennemi, etc.
JE M’EVALUE :
je sais ce que je dois faire pour participer à la rédaction du conte :
oui non
26
Lecture : identifier les caractéristiques d’un début d’un conte
J’OBSERVE
Le petit chaperon rouge
Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu'on eût su voir ; sa mère en
était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un
petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien que partout on l'appelait le petit Chaperon
rouge.
Un jour, sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit : « Va voir comme se
porte ta grand-mère, car on m'a dit qu'elle était malade, porte-lui une galette et ce petit pot
de beurre. ». Le petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa grand-mère,
qui demeurait dans un autre village. En passant dans un bois elle rencontra compère le
loup, qui eut bien envie de la manger. mais il n'osa, à cause de quelques bûcherons qui
étaient dans la forêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne savait pas qu'il
est dangereux de s'arrêter à écouter un loup, lui dit : « Je vais voir ma grand-mère, et lui
porter une galette avec un petit pot de beurre que ma mère lui envoie. »
Charles Perrault, Contes
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE
Je fais une lecture expressive du conte
Je donne mon point de vue sur un aspect du texte en utilisant ; j’aime…... parce
que/ je n’aime pas……. parce que….
JE DEVELOPPE :
Je consulte internet pour chercher une version audio ou vidéo du conte du petit
chaperon rouge et j’écoute attentivement comment il est raconté. Je prête beaucoup
d’attention à la voix, aux gestes, à l’intonation, etc. j’en aurai besoin lors de la
séance de l’oral
27
JE REINVESTIS :
J’imagine et je raconte en utilisant la structure suivante: « Il était une fois … un
jour, …… »
Je fais des recherches sur les symboles du « loup » dans différentes cultures. Cela
m’aidera à comprendre la morale de ce conte.
JE M’EVALUE :
Si j’étais le petit chaperon rouge, qu’est-ce que j’aurais fait ?
28
Langue : utiliser un indicateur de temps suivi d’un passé simple
J’OBSERVE
Il était une fois une femme qui se désolait de ne pas avoir d’enfant. Et elle s’adressait
à toutes les sorcières pour savoir où elle pourrait en trouver.
Un jour, une de ses conseillère vint et lui montra un minuscule paquet enveloppé
dans du papier.
« La petite Poucette » contes d’Andersen
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE
29
Je conjugue les verbes (…) au passé simple :
Il était une fois un homme dont l'âne, durant de longues années, sans jamais se
fatiguer, avait porté les sacs au moulin. Cependant, les forces de l'animal (finir) par
décliner au point qu'il (devenir) de moins en moins capable d'accomplir sa tâche. Son
maitre (songer) alors à se débarrasser de cette bouche devenue inutile, mais l'âne, sentant
que le vent avait tourné, (se sauver).
JE DEVELOPPE :
JE REINVESTIS :
Je produis un début de conte en utilisant :
il était une fois ………………………... un jour, …………………………
JE M’EVALUE :
J’entoure les expressions qui me permettent de remplacer l’indicateur « un
jour » : soudain, auparavant, autrefois, tout à coup, demain, jadis.
30
Oral : jouer au conteur
J’OBSERVE
Le grand-père
Il était une fois un très, très vieil homme, si vieux que ses yeux n'y voyaient plus guère tant ils
étaient troubles, que ses oreilles n'entendaient plus du tout et que ses pauvres vieux genoux
tremblaient sous lui. Ses mains aussi tremblaient, et il tenait si mal sa cuillère quand il était à
table, qu'il renversait souvent de la soupe devant lui, et même parfois manquait sa bouche.
Son fils et la femme de celui-ci en étaient dégoûtés, qu’ils finirent par obliger le vieux grand-
père à manger dans un coin, derrière le poêle, où ils le servirent dans une grossière écuelle de
terre, ne lui donnant que tout juste de quoi ne pas mourir de faim. Jamais il ne mangeait à sa faim.
Et puis un jour, ses pauvres vieilles mains tremblantes laissèrent échapper la malheureuse
écuelle qui se cassa. La jeune femme le gronda, mais il ne répondit rien : il soupira seulement.
Elle alla lui acheter une écuelle de quatre sous, en bois, dans laquelle il dut manger désormais.
Devant le vieux grand-père assis, comme toujours, dans son coin à l'écart, son petit-fils âgé de
quatre ans se mit à assembler quelques planchettes de bois qu'il s'efforçait de faire tenir ensemble.
Le mari et la femme échangèrent un long regard, puis commencèrent à pleurer. Ils firent
revenir le vieux grand-père à leur table et mangèrent toujours avec lui depuis lors, sans jamais le
gronder quand il lui arrivait de se tacher ou de répandre un peu de soupe sur la table.
Conte universel
JE COMPRENDS :
31
JE M’ENTRAINE
Je me mets dans la peau d’un conteur et je raconte.
JE DEVELOPPE :
Je lis l’un des contes proposés dans l’atelier « défi lecture » et je le raconte,
lors d’une séance prochaine, en jouant sur ma voix, mes gestes, etc.
JE REINVESTIS :
Je consulte des pièces de théâtre pour dégager les aspects non verbaux
(gestes, etc.) de la communication (didascalies, paroles, etc.). Cela va me
servir lorsque ma classe va jouer le conte.
JE M’EVALUE :
Je raconte à mes parents et à mes grands-parents un conte que j’ai lu ; ils me
donneront leur avis sur ma prestation
Je relis le texte devant un miroir et je joue les actions des personnages.
32
Ecrit : rédiger le début d’un conte
J’OBSERVE
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :
JE DEVELOPPE :
Je fais des recherches dans un dictionnaire ou je consulte une personne
ressource (mon professeur, mon père, le documentaliste, etc.) pour trouver
des améliorations aux expressions que j’ai utilisées ; exemples :
- au lieu de « près d’une forêt », je peux écrire « à l’orée d’une forêt »
- à la place de « il avait un âne », je peux écrire « il possédait un âne »
JE REINVESTIS : (je recopie sur mon cahier le texte produit collectivement en classe)
JE M’EVALUE :
A la fin de cette séquence, voici :
Ce que je maitrise bien Ce que je maitrise peu Ce que je ne maitrise pas
1) ………………… 1) ……………………… 1) ………………………
……… ……… …………
2) …………………… 2) ……………………… 2) ………………………
…… ……… …………
3) ………………… 3) ……………………… 3) …………….…………
33
Séquence 2 : Décrire les personnages du conte
34
Lecture : identifier le portrait valorisant d’un personnage
J’OBSERVE
Aboulhassan Ebn Thaher
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE
- Je lis le texte d’une manière expressive
- Je transforme oralement les noms suivants en adjectifs : sincérité, politesse,
enjouement, droiture.
- Je présente le portrait d’Aboulhassn à ma façon selon le plan suivant : portrait
physique + portrait moral + portrait vestimentaire
35
JE DEVELOPPE :
- Je cherche dans les contes de l’atelier « défi lecture » des éléments d’un portrait
valorisant et je les note dans le tableau suivant.
JE REINVESTIS :
- Je constitue une banque d’adjectifs qui vont me servir, lors de la séance de l’écrit,
à rédiger un portrait valorisant.
JE M’EVALUE :
a- Que vend un droguiste ?
b- A quel métier renvoie le mot « pierreries » ?
c- Est-ce qu’on peut mettre le mot « pierreries » au singulier ?
36
Langue : savoir utiliser les verbes « avoir » et « être » à l’imparfait
J’OBSERVE
JE COMPRENDS :
- Je lis le support et je relève les - Je conjugue à l’imparfait :
verbes conjugués, leur infinitif, le être avoir
temps verbal J’
Tu
Il/ elle
Nous
Vous
Ils/elles
JE M’ENTRAINE
2- Balajoudh vivait dans les montagnes de Kabylie. Il n’….. pas bien riche. Il
………… en tout et pour tout trois sous en poche
- Je complète, avec mes camarades, le texte suivant par les verbes « être » ou
« avoir » conjugués à l’imparfait:
37
JE DEVELOPPE :
- Je complète les mots et les expressions suivantes par « avoir » ou « être » :
……………faim, ………….soif, ………..calme, ……….peur, ……….. petit, …………
raison, ……… raisonnable.
JE REINVESTIS :
- Je construis des phrases descriptives en utilisant les structures suivantes :
a- Pronom + verbe être à l’imparfait + adjectif
b- Pronom + verbe avoir à l’imparfait + nom + adjectif
JE M’EVALUE :
- Je conjugue les verbes « avoir » et « être » à l’imparfait ; puis, je consulte un manuel
de conjugaison pour vérifier si j’ai commis des erreurs ou non.
38
Oral : faire son autoportrait et le portrait d’une personne célèbre
J’OBSERVE
Boite à outils : caractérisants
- Aspect général : élancé, mince, maigre, svelte, trapu, bedonnant, robuste, grand, gros…
- Teint : pâle, blême, rougeaud, bronzé, frais…
- Regard : étincelant, froid, hautain, pénétrant, vif, perçant, vague…
- Visage : rond, allongé, ovale, anguleux, plein, gras, carré, maigre…
- Cheveux : bouclés, courts, abondants, longs, ondulés, souples, soyeux, crépus, blonds,
noirs, roux….
- Yeux : saillants, enfoncés, ronds, en amande, … -
- Couleur des yeux : bleus, gris, marron, noirs, noisette…
- Nez : plat, droit, en trompette, cassé, aquilin, écrasé….
- Lèvres : épaisses, charnues , minces, fines,…
- Bouche : petite, grande, pendante, tordue, bée….
JE COMPRENDS :
- Je comprends les règles du jeu : - Je consulte la boite à outils et je
1- je fais mon autoportrait que les choisis les éléments pour:
autres doivent confirmer Préparer mon autoportrait (des
2- Je décris quelqu’un (une caractérisants compatibles avec ma
personnalité marocaine, une physionomie)
célébrité, un professeur, etc.) Faire l’autoportrait d’une autre
que les autres doivent personne (des caractérisants
reconnaitre compatibles avec sa physionomie)
JE M’ENTRAINE
Je présente mon autoportrait
Je lis le portrait d’une personne célèbre.
Je participe au jeu de reconnaissance des personnes décrites.
JE DEVELOPPE :
Je dessine le portrait d’un personnage que nous avons décrit en classe. Ou bien, je
demande à mes camarades de décrire le personnage de mon dessin.
JE REINVESTIS :
Je consulte des portraits écrits ; puis, je dégage le plan de la description : physique
+ moral+ vestimentaire, vestimentaire + physique + moral, etc.
JE M’EVALUE :
Je compare mon autoportrait à l’une de mes photos ; puis, je dégage la précision ou
non de ma description.
39
Ecrit : écrire un portrait valorisant
J’OBSERVE :
Le canevas d’écriture du conte
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :
Je rédige le brouillon : J’améliore :
J’écris le brouillon sur mon cahier Je réécris le texte amélioré sur mon
cahier
JE DEVELOPPE :
Je fais des recherches sur les comparaisons qui appuient la description ; puis,
je les introduis dans mon texte pour rendre le style plus beau ; exemple :
Il est rusé comme un renard
Il est doux comme un agneau
JE REINVESTIS : (je recopie sur mon cahier le texte produit collectivement en classe)
JE M’EVALUE :
Je coche la bonne case :
Critères d’évaluation oui non
Je sais faire un plan pour décrire
Je sais utiliser des adjectifs
Je sais faire un portrait valorisant
Je sais accorder les adjectifs en genre et en nombre
40
Lecture : identifier un portrait dévalorisant
J’OBSERVE
La sorcière
JE COMPRENDS :
41
JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier.
JE M’ENTRAINE
- Je classe ces adjectifs dans le tableau suivant :
Beau, intelligent, méchant, dégoutant, hypocrite, généreux, serviable
valorisant dévalorisant
------------------ -----------------
-------------------- ------------------
JE DEVELOPPE :
- Je forme un corpus d’adjectifs et leurs contraires pour les réutiliser dans la
description (portrait valorisant/ portrait dévalorisant ; exemple :
Beau # laid Bon # méchant
JE REINVESTIS :
Je cherche, dans des contes différents, des adjectifs dévalorisants qui caractérisent
des personnages affreux comme l’ogre, la sorcière, la fée, etc. ; puis je les mettrai
dans le tableau suivant ; je peux les réutiliser lors de la séance de l’écrit.
Eléments décrits adjectifs
taille
vêtements
Tête
Yeux
Cheveux
Front
Nez
regard
JE M’EVALUE :
- Je choisis dans la liste suivante les objets qui sont liés à la sorcière dans les contes :
- Tapis volant - balai - chaudron - épée - clé - chapeau - encensoir - rose
42
Langue : décrire à l’aide d’adjectifs usuels
J’OBSERVE
Il était une fois un ogre, qui vivait tout seul. Comme la plupart des ogres, il était gros ; il
avait des dents pointues, une barbe piquante, un nez énorme et un grand couteau. Il était
toujours de mauvaise humeur et avait toujours faim. Ce qu'il aimait le plus au monde, c'était
de manger des petits enfants à son petit déjeuner.
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE
JE DEVELOPPE :
- Je consulte un manuel scolaire ou le site www.françaisfacile.com pour approfondir
mes connaissances sur l’accord de l’adjectif en genre et en nombre ; exemple :
Le pantalon est gris.
La veste est grise.
43
Les pantalons sont délavés.
Les vestes sont délavées.
JE REINVESTIS :
- Je fais le portrait de l’une de ces personnes célèbres :
JE M’EVALUE :
- J’entoure les adjectifs :
Cavalier méchant belle devenir globuleux ridée
sévèrement chambre lycée forte rusée intelligente
beau départ partir honnête
44
Oral : utiliser le verbal, le para verbal et le non verbal
J’OBSERVE
www.tfou.fr
JE COMPRENDS :
- Je propose les couleurs pour les - Je relève le contraste entre
deux images les deux images
- je comprends les règles du jeu ; - Je prépare mon rôle
jouer au bon, jouer au méchant
-
JE M’ENTRAINE
- Je présente mon rôle
- J’évalue les numéros de mes camarades
JE DEVELOPPE :
Je cherche des images qui représentent deux personnages opposés et je les colle sur
mon livret :
45
JE REINVESTIS :
- Je colorie les deux images.
- J’affine mon expression artistique en dessinant des personnages des textes que nous
avons lus : la sorcière, Aboulhassan, l’ogre, le petit chaperon rouge, etc.
- J’expose, à travers mon dessin, un aspect frappant de la personnalité de ces
personnages.
JE M’EVALUE :
- Je demande l’avis de mon professeur d’arts plastiques ou de mes camarades à propos
de mon coloriage (couleurs convenables, contraste évident)
- Je compare mon coloriage avec celui de mon camarade et je discute avec lui ses choix
46
Ecrit : rédiger un portrait dévalorisant
J’OBSERVE
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :
JE DEVELOPPE :
Je consulte, dans un dictionnaire, les synonymes des adjectifs utilisés ; puis je
remplace ceux qui ne sont pas précis.
JE REINVESTIS : (je recopie sur mon cahier le texte produit collectivement en classe)
JE M’EVALUE :
A la fin de cette séquence, voici :
47
Séquence 3 : Rédiger et jouer un passage narratif dialogué
Langue ou communication
Utiliser des verbes de mouvement dans un récit Insérer un dialogue dans un conte
Oral
Jouer des actions imaginées à partir d’une utiliser le verbal, le paraverbal et le non verbal
image
Ecrit
Rédiger une suite d’actions Insérer un dialogue dans une suite d’actions
48
Lecture : identifier des actions successives dans un conte
J’OBSERVE
Boucle d’or et les ours
Loin, dans la forêt, dans une petite maison vivaient trois ours. Chaque matin, ils
déjeunaient de la bouillie. Un matin, pendant que la bouillie était encore très chaude, les
ours décidèrent de partir en promenade.
Alors qu'ils n'étaient pas là, une petite fille, du nom de Boucle d'or, frappa à la porte.
Personne ne lui répondit, et elle entra dans la maison. La jeune fille vit la bouillie sur la
table et mangea tout le contenu de l'assiette.
La bouillie finie, Boucle d'or désirait aller se reposer. Elle monta à l'étage où se
trouvaient trois lits. La jeune fille s'allongea sur le plus petit des lits et s'endormit vite.
Quand les trois ours rentrèrent, ils virent que quelqu'un avait mangé la bouillie. Ils
furent très en colère et montèrent dans la chambre à coucher. Quand Boucle d'or vit les
trois ours, elle prit peur et sauta vite hors du lit et s'enfuit chez elle.
D'après Robert Southey
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE
- Je raconte les actions de Boucle d’or d’une manière différente
- Je remets en ordre les phrases suivantes puis, je les complète par les indicateurs de
temps: ensuite, enfin, d’abord, puis
Boucle d’or entra sans permission
………………….., elle s’endormit sur un lit
………………….., elle sauta du lit et se sauva
…………….., la fille fut réveillée par l’arrivée des ours
…………., elle mangea sans invitation
49
JE DEVELOPPE :
- Je dégage à partir du conte Le petit chaperon rouge (ou un autre proposé dans
l’atelier « défi lecture ») les actions accomplies par le personnage principal.
JE REINVESTIS :
- Je forme une banque de verbes de mouvement et d’action en relation avec : le
départ, le retour, le voyage, l’aventure, le déplacement, ….
JE M’EVALUE :
- Je souligne les expressions qui rendent compte d’un mouvement :
aller en ville, gravir une montagne, être content, courir sans se retourner, avoir l’air vieux.
50
Langue : utiliser les verbes de mouvement dans un récit
J’OBSERVE
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE
- Je souligne, dans la liste suivante, les verbes de mouvement :
Partir, sortir, penser, marcher, être, frapper, courir, croire, aller, nager.
JE DEVELOPPE :
- Je consulte un manuel de conjugaison pour savoir comment se conjuguent des
verbes de 3ème groupe au passé simple (sortir, venir, courir, descendre, etc.)
JE REINVESTIS :
- J’écris un texte narratif où j’emploie trois actions.
JE M’EVALUE :
- Je coche la bonne case :
Oui Non
- Je reconnais facilement un verbe de mouvement
- Je sais conjuguer des verbes du 1èr groupe au passé simple
- Je sais conjuguer des verbes du 2ème groupe au passé simple
- Je sais conjuguer des verbes du 3ème groupe au passé simple
51
Oral : jouer des actions imaginées à partir d’une image
J’OBSERVE
JE COMPRENDS :
52
JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier
JE M’ENTRAINE
JE DEVELOPPE :
Je découvre quelques techniques pour analyser les images en cherchant le sens des
mots suivants :
Premier plan, deuxième plan, arrière-plan.
JE REINVESTIS :
Je peux imaginer un événement à partir :
du lieu (qu’est-ce qu’on fait dans ce lieu ?)
des couleurs (quelles actions suggèrent-elles?)
de l’expression du visage (que va faire le personnage ?)
JE M’EVALUE :
Je compare les actions imaginées avec celles produites par mes camarades ; puis, je
leur demande leurs avis sur les miennes.
53
Ecrit : rédiger une suite d’actions
J’OBSERVE :
Le canevas d’écriture du conte
Les parties rédigées
JE COMPRENDS :
J’ai déjà écrit avec - J’imagine des actions accomplies par les
mes camarades personnages
quelques parties du - Je les rattache aux parties rédigées du
conte. conte
Je vais imaginer, puis - Je rappelle des verbes de mouvement utiles
élaborer une suite - Je rappelle des indicateurs de temps
d’actions accomplies (d’abord, ensuite, etc.)
par le héros. - J’organise les actions
JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :
JE DEVELOPPE :
Je rappelle les indicateurs qui permettent de situer des actions pour les introduire
dans le texte produit : d’abord, ensuite, puis, enfin.
JE M’EVALUE :
Je coche la bonne case :
Critères d’évaluation Oui Non
Je sais employer des verbes de mouvement
Je sais employer le passé simple
Je sais employer des indicateurs temporels
J’ai rédigé des actions successives
54
Lecture : identifier un dialogue dans un conte
J’OBSERVE
Hansel et Grethel
Un bûcheron, sa femme et ses deux enfants vivaient à l'orée d'une forêt. Le garçon
s'appelait Hansel et la fille Grethel. La famille était très pauvre. Une année, la famine
régna dans le pays et le bûcheron, durant une de ses nuits sans sommeil où il ruminait des
idées noires, dit à sa femme :
« Qu'allons-nous devenir ? Comment nourrir nos pauvres enfants ? Nous n'avons plus rien
à manger.
— Eh bien, dit la femme, sais-tu ce que nous allons faire ? Dès l'aube, nous conduirons les
enfants au plus profond de la forêt, nous leur allumerons un feu et leur donnerons à chacun
un petit morceau de pain. Puis nous irons à notre travail et les laisserons seuls. Ils ne
retrouveront plus leur chemin, et nous en serons débarrassés.
— Non, femme, dit le bûcheron, je ne ferai pas cela ! Comment pourrais-je me résoudre à
laisser nos enfants tout seuls dans la forêt ! Les bêtes sauvages ne tarderaient pas à les
dévorer.
— Oh, fou ! rétorqua-t-elle, tu préfères donc que nous mourrions de faim tous les
quatre ? »
Elle n'eut de cesse qu'il acceptât ce qu'elle proposait. Les deux petits, n'ayant pas pu
s'endormir à cause de la faim qui les tenaillait, entendirent les paroles de leur mère. Grethel
pleura beaucoup et dit à son frère :
« C'en est fait de nous !
— Ne t'en fais pas, dit Hansel. Je trouverai un moyen de nous en tirer. »
Contes, frères Grimm
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE
Je fais une lecture expressive du dialogue.
55
JE DEVELOPPE :
Je cherche le texte intégral du conte « Hansel et Grethel » et je le lis en entier pour
en faire un compte rendu à mes camarades.
Je fais des recherches sur le thème de l’abandon des enfants pour en faire un
compte rendu.
JE REINVESTIS :
Je cherche le sens des verbes introducteurs suivants ; ils me serviront à améliorer le
conte à produire : murmurer, s’écrier, objecter, interrompre, ordonner, répliquer,
balbutier, conclure, accepter.
JE M’EVALUE :
Je réponds aux questions suivantes :
Quel est le plan de la mère pour se débarrasser des enfants ?
Qui a empêché les enfants de dormir ?
Quel sentiment éprouve la fille ?
56
Langue : insérer un dialogue dans un conte
J’OBSERVE
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE
Je relève les verbes introducteurs dans le texte suivant :
"Bonsoir soldat", dit la sorcière
- Merci, vieille, répondit le soldat.
- Vois-tu ce grand arbre? interrogea la sorcière. Il est entièrement creux. Grimpe au
sommet, tu verras un trou
"Mais qu'est-ce que je ferai au fond de l'arbre ?", voulait-il savoir
"Tu y prendras beaucoup d'argent.", promit la vieille.
"Ce n'est pas mal du tout ça.", estima le soldat. "Mais qu'est-ce qu'il faudra que je te donne
à toi, la vieille? Je suppose que tu veux quelque chose.", ajouta-t-il.
"Pas un sou.", prétendit la sorcière. "Rapporte-moi seulement le vieux briquet que ma
grand-mère a oublié la dernière fois qu'elle est descendue dans l'arbre."
"Bon!", conclut le soldat, "Attache-moi la corde autour du corps.", demanda-t-il
57
Elle pleurait si fort qu'elle ne put achever. Sa marraine, qui était fée, lui dit
Tu voudrais bien aller au bal, n'est-ce pas
Hélas oui dit Cendrillon en soupirant.
Hé bien, seras-tu bonne fille demanda sa marraine, je t'y ferai aller
Elle la mena dans sa chambre, et lui dit Va dans le jardin et apporte-moi une citrouille
JE DEVELOPPE :
Je consulte les contes que j’ai lus, dans l’atelier « défi lecture » et je relève
les verbes introducteurs qui sont utilisés selon deux façons ; exemple :
a- il dit en souriant: « je suis d’accord ».
b- « je suis d’accord, dit-il en souriant. »
JE REINVESTIS :
Je complète le récit suivant par un dialogue
Il était une fois un chasseur qui habitait à l’orée d’une forêt. En sortant à la chasse, il
rencontra une perdrix
« - ………… ?, verbe introducteur
- ……………, verbe introducteur
- ……., ! verbe introducteur, ………..
- ………., verbe introducteur, ……….."
JE M’EVALUE :
J’énumère les signes typographiques du dialogue.
58
Oral : utiliser le verbal, le paraverbal et le non verbal
J’OBSERVE
- Je parie, dit madame Lepic, qu'Honorine a encore oublié de fermer les poules.
C'est vrai. On peut s'en assurer par la fenêtre. Là-bas, tout au fond de la grande cour, le
petit toit aux poules découpe, dans la nuit, le carré noir de sa porte ouverte.
- Félix, si tu allais fermer ? dit madame Lepic à l'aîné de ses trois enfants.
- Je ne suis pas ici pour m'occuper des poules, dit Félix, garçon pâle, qui n'a guère
envie d'affronter la nuit !
- Et toi, Ernestine ?
- Oh ! moi, maman, j'aurais trop peur !
Grand frère Félix et sœur Ernestine lèvent à peine la tête pour répondre. Ils lisent, très
intéressés, les coudes sur la table, presque front contre front.
- Dieu que je suis bête ! dit madame Lepic... je n'y pensais plus... Poil de Carotte, va
fermer les poules !
Elle donne ce petit nom d'amour à son dernier-né, parce qu'il a les cheveux roux et la peau
tachée. Poil de Carotte, qui joue à rien sous la table, se dresse et dit avec timidité :
- Mais, maman, j'ai peur aussi, moi.
- Comment ? répond madame Lepic, un grand gars comme toi ! C'est pour rire.
Dépêche-toi, s'il te plaît.
- On le connaît ; il est hardi comme un bouc, dit sa sœur Ernestine.
- Il ne craint rien ni personne, dit Félix, son grand frère...
Pour l'encourager définitivement, sa mère lui promet une gifle.
- Au moins, éclairez-moi, dit-il.
Madame Lepic hausse les épaules, Félix sourit avec mépris. Ernestine est la seule à avoir
un peu pitié de lui : elle prend une bougie et accompagne son petit frère jusqu'au bout du
corridor.
- Je t'attendrai là, dit-elle.
Mais elle s'enfuit tout de suite, terrifiée, parce qu'un fort coup de vent fait vaciller la
lumière et l'éteint. Poil de Carotte, les talons plantés, se met à trembler dans les ténèbres.
Elles sont si épaisses qu'il se croit aveugle. Parfois une rafale l'enveloppe, comme un drap
glacé, pour l'emporter. Des renards, des loups même, ne lui soufflent-ils pas dans ses
doigts, sur sa joue ? Le mieux est de se précipiter vers les poules, la tête en avant, afin de
trouer l'ombre. Tâtonnant, il saisit le crochet de la porte. Au bruit de ses pas, les poules
effarées s'agitent en gloussant sur leur perchoir. Poil de Carotte leur crie :
- Taisez-vous donc, c'est moi !
Il ferme la porte et se sauve, les jambes, les bras comme ailés. Quand il rentre, haletant,
fier de lui, Il sourit, attend les félicitations pour son courage, et maintenant hors de danger,
cherche sur le visage des autres les traces des inquiétudes qu'ils ont eues. Mais grand frère
Félix et sœur Ernestine continuent tranquillement leur lecture, et madame Lepic lui dit, de
sa voix naturelle :
- Poil de Carotte, tu iras fermer les poules tous les soirs.
D’après Jules Renard, Poil de carottes
59
JE COMPRENDS :
Je lis le texte et je me - Je distingue le récit du dialogue
prépare à jouer un rôle - Je participe à la constitution d’un groupe
- Je choisis au sein du groupe un rôle à
jouer (Mme Lepic, Felix, narrateur, etc.)
- Je théâtralise mon rôle (mime, gestes,
voix, etc.)
- Je joue mon rôle avec mon groupe
JE M’ENTRAINE
Je joue mon rôle (je fais une lecture expressive, je fais du théâtre, etc.)
JE DEVELOPPE :
Je lis des textes de théâtre ou je visionne des pièces pour comprendre comment les
acteurs jouent avec leurs voix ou leurs corps.
JE REINVESTIS :
J’imite les gestes des comédiens
Je raconte une histoire à mes grands-parents, à mes parents, à ma sœur, à mon frère,
etc.
JE M’EVALUE :
Je rejoue mon rôle devant mes parents ou devant mes camarades qui me donneront
leurs avis.
60
Ecrit : insérer un dialogue dans une suite d’actions
J’OBSERVE
Canevas de conte
Parties rédigées
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :
JE DEVELOPPE :
J’ajoute des commentaires pour rendre le dialogue intéressant selon la structure
suivante : en + participe présent ; exemple :
- Il dit en hochant les épaules
- Répondit-il en souriant
JE M’EVALUE :
A la fin de cette séquence, voici :
61
Séquence 4 : Rédiger la fin d’un conte
62
Lecture : lire la fin d’un conte
J’OBSERVE
(La Barbe bleue était un homme terrible qui tuait ses femmes. Dans l’extrait suivant, il était sur le
point de tuer la dernière….)
- Ne veux-tu pas descendre ? criait la Barbe bleue.
- Encore un moment, répondait sa femme ; et puis elle criait :
- Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
- Je vois, répondit-elle, deux Cavaliers qui viennent de ce côté-ci, mais ils sont bien
loin encore :
- Dieu soit loué, s'écria-t-elle un moment après, ce sont mes frères, je leur fais signe
de se hâter.
La Barbe bleue se mit à crier si fort que toute la maison en trembla. La pauvre femme
descendit, et alla se jeter à ses pieds, toute échevelée.
- Cela ne sert de rien, dit la Barbe bleue, il faut mourir,
Puis la prenant d'une main par les cheveux, et de l'autre levant le coutelas en l'air, il
allait lui abattre la tête. La pauvre femme se tournant vers lui, et le pria de lui donner un
petit moment pour se recueillir.
- Non, non, dit-il, recommande-toi bien à Dieu ; et levant son bras …
Dans ce moment, on heurta si fort à la porte, que la Barbe bleue s'arrêta tout court : on
ouvrit, et aussitôt on vit entrer deux Cavaliers, qui mettant l'épée à la main, coururent droit
à la Barbe bleue. Il reconnut que c'était les frères de sa femme, de sorte qu'il s'enfuit
aussitôt pour se sauver ; mais les deux frères le poursuivirent et l'attrapèrent. Ils lui
passèrent leur épée au travers du corps, et le laissèrent mort. La pauvre femme était
presque aussi morte que son Mari, et n'avait pas la force de se lever pour embrasser ses
Frères.
Il se trouva que la Barbe bleue n'avait point d'héritiers, et qu'ainsi sa femme demeura
maîtresse de tous ses biens.
Elle en employa une grande partie à marier sa sœur Anne avec un jeune Gentilhomme
; une autre partie à acheter des Charges de Capitaine à ses deux frères ; et le reste à se
marier elle-même à un fort honnête homme, qui lui fit oublier le mauvais temps qu'elle
avait passé avec la Barbe bleue
D’après Charles Perrault, contes
JE COMPRENDS :
63
J’établis ce que la femme a gagné après la mort de
son mari
Je relève l’ambiance heureuse de la fin (thèmes du
bonheur, de l’argent, etc.)
JE M’ENTRAINE
Je fais une lecture expressive du texte.
Je résume la fin du conte à ma façon.
JE DEVELOPPE :
A partir d’un ou de(s) conte(s) lu(s) en atelier « défi lecture », je dégage quelques
caractéristiques de la fin de l’histoire qui concernent :
- Les personnages - Les évènements - Les champs lexicaux
JE REINVESTIS :
J’imagine une suite différente des événements à partir d’une phrase relevée dans le
texte : (admettons que les frères ne sont pas arrivés à temps)
"...et levant son bras …"
JE M’EVALUE :
Je relie les éléments de la colonne A avec ceux qui leur correspondent dans la
colonne B :
Colonne A Colonne B
- Les deux cavaliers - Le deuxième mari
- La Barbe bleue - Les deux frères
- Anne - Le mari d’Anne
- Le gentilhomme - Le premier mari
- Un honnête homme - La sœur
64
Langue : utiliser le lexique fondamental des contes
J’OBSERVE
S O R C I E R E
E G C H L L P D
T R N A I E E R
T E L T E R O F
O A L E N R I E
B N R A O A I E
F E U U N A I N
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE
Je reconstitue le titre du conte
Voici une liste de mots se rapportant au lexique du conte :
Loup, baguette magique, colombe, tapis volant, vampire, maison hantée,
fantôme, araignée, talisman, balai, falaise.
a) j’utilise un dictionnaire pour expliquer les mots nouveaux
b) je complète le tableau suivant à partir de la liste ci-dessous:
65
Mots de la liste proposée
Personnages amis
Personnages ennemis
Objets
Lieux
JE DEVELOPPE :
A partir des contes lus, j’enrichis mon vocabulaire en complétant le tableau suivant :
JE M’EVALUE :
Je peux comprendre l’univers merveilleux des contes à partir d’un lexique
spécifique :
- facilement - difficilement - plus ou moins
66
Oral : restituer un conte
J’OBSERVE
La vache noyée
On raconte qu’un homme avait une vache dont il vendait le lait mélangé avec de
l’eau.
Un jour, une inondation soudaine surprit la vache qui paissait près d’un ru et la noya.
Son propriétaire était là, à se lamenter sur sa mort ; un de ses fils lui dit alors :
-« Ô Père ! Ne te lamente pas ! L’eau que nous avons mélangée à son lait a débordé et
l’a emportée et noyée ».
Conte arabe
JE COMPRENDS :
Je lis des mots, J’identifie les personnages
Je lis le conte Je relève le manège du père
Je mémorise le Je relève le champ lexical de l’eau
conte Je commente la sagesse (la morale) du fils
Je reformule la réplique du fils sous forme
d’obligation avec « il ne faut pas »
JE M’ENTRAINE
- Je restitue le conte d’une manière expressive.
JE DEVELOPPE :
- Je consulte des fables et les contes lus dans l’atelier « défi lecture » ; puis, je
résume les sagesses exprimées que je note dans le tableau suivant :
JE REINVESTIS :
- Je développe ma mémoire en apprenant par cœur une partie rédigée du conte pour
préparer la représentation théâtrale.
- Je raconte ce que j’ai appris par cœur à mes parents
JE M’EVALUE :
- Je coche la case convenable :
Critères d’évaluation Oui Non
J’ai compris le sens du conte
J’ai reformulé la morale
J’ai lu correctement le conte
J’ai appris le conte par cœur
67
Ecrit : rédiger la fin d’un conte
J’OBSERVE :
Le canevas d’écriture du conte
Les parties déjà rédigées
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :
JE DEVELOPPE :
Je consulte les contes lus ; puis, je dégage la façon avec laquelle intervient l’ami du
héros pour résoudre le problème.
JE M’EVALUE :
Je coche la case convenable :
Critères d’évaluation Oui Non
Je sais utiliser un Indicateur de temps
Je sais utiliser des verbes de mouvement au passé simple
Je sais faire intervenir un ami du héros
Je sais utiliser le champ lexical du bonheur, de l’argent, etc.
Mon texte est cohérent avec les autres parties
68
Lecture : lire la morale d’un conte
J’OBSERVE
(La maman du petit chaperon rouge lui a interdit de parler à des étrangers. En route, la fillette a
oublié la recommandation de sa mère et s’est arrêtée pour parler au loup qui a tout fait pour la
manger elle et sa grand-mère)
Morale :
On voit ici que de jeunes enfants,
Surtout de jeunes filles
Belles, bien faites, et gentilles,
Font très mal d’écouter toute sorte de gens.
Charles Perrault, Le petit Chaperon rouge
(Le petit Poucet appartient à une famille nombreuse.il est très petit. Il est mal vu et mal traité, mais
il est le plus intelligent. Il a réalisé de bonnes choses pour les autres)
Morale :
On est toujours content d'avoir beaucoup d'enfants,
Quand ils sont tous beaux, bien faits et grands,
Et d'un extérieur qui brille ;
Mais si l'un d'eux est faible ou ne dit mot
On le méprise, on le raille, on le pille ;
Quelquefois cependant c'est ce petit marmot
Qui fera le bonheur de toute la famille.
Charles Perrault, Le petit Poucet
JE COMPRENDS :
69
JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier
JE M’ENTRAINE
- Je reformule les deux morales en utilisant : il faut, il ne faut pas, on doit, on ne doit
pas
- Je choisis avec mon camarade la morale convenable à ce conte
JE DEVELOPPE :
Je lis des fables célèbres de Jean de Lafontaine (exemples : La cigale et la fourmi,
Le loup et l’agneau) ; puis, je dégage leurs morales.
JE REINVESTIS :
Je réfléchis avec mon camarade à une morale qui convient au conte que nous
avons écrit collectivement ; pour cela, je demande à mes grands-parents ou à des
personnes âgées de me raconter des sagesses locales ; j’en ferais un petit recueil
pour l’exploiter dans l’écriture du conte.
JE M’EVALUE :
A quels dangers sont exposés les enfants quand ils font confiance à n’importe qui,
surtout sur internet?
70
Langue : exprimer une obligation (dans un proverbe)
J’OBSERVE
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE
- J’utilise une expression convenable de l’obligation :
a- On jette des sacs de plastique dans la rue
b- On salit les murs de la classe.
c- On marche sur les fleurs du jardin.
d- On ne respecte pas le code de la route.
- J’imagine et je rédige une petite histoire dont la morale serait l’un des proverbes
suivants :
a- Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué
b- Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier
- J’utilise des expressions d’obligation pour exprimer des valeurs civiques positives
71
JE DEVELOPPE :
- Je fais des recherches sur des proverbes marocains ; puis, j’essaie de trouver leur
équivalent en français.
JE REINVESTIS :
- Je cherche le sens des proverbes collectés ; puis, je choisis celui qui peut être utilisé
comme morale à notre conte. Je le proposerai à mes camarades.
JE M’EVALUE :
- Je relie les éléments de la colonne A à ceux de la colonne B pour avoir des
proverbes :
Toute peine On peut
Qui veut aller loin Mérite salaire
Quand on veut Si vieillesse pouvait
Si jeunesse savait Ménage sa monture
72
Oral : dire une fable
J’OBSERVE
LE CORBEAU ET LE RENARD
Jean de Lafontaine
JE COMPRENDS :
- Je lis la fable - Je résume l’histoire en relevant :
- J’écoute attentivement Les personnages-animaux,
comment mon professeur Le lieu,
lit et dit la fable. Les actions,
La morale
73
JE M’ENTRAINE
Je dis la fable en exprimant son caractère narratif et moralisateur.
JE DEVELOPPE :
Je cherche une version audio de cette fable ou d’autres fables ; je l’écoute
attentivement, puis, je répète partie par partie jusqu’ à en faire une diction
convenable.
JE REINVESTIS :
je choisis un rôle (corbeau, renard, narrateur ; puis, Je joue la fable avec mes
camarades
JE M’EVALUE :
Je coche la bonne case :
Critères d’évaluation Oui Non
J’ai lu toute la fable
J’ai fait des lectures partielles
j’ai fait une lecture expressive
J’ai dit la fable
74
Ecrit : rédiger une morale pour le conte
J’OBSERVE
Canevas du conte
Parties rédigées du conte
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :
JE DEVELOPPE :
je remplace la morale rédigée par un proverbe ou une sagesse.
JE M’EVALUE :
A la fin de cette séquence, voici :
75
Séquence 5 : Affinement du conte et représentation théâtrale
76
Ecrit : affiner le conte produit
J’OBSERVE
Le conte final
JE COMPRENDS :
JE RETIENS : Je réécris sur mon cahier le conte en insérant les améliorations validées
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77
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JE M’EVALUE :
Je choisis la bonne appréciation :
a- Je me retrouve dans la version finale du conte.
b- Je ne me retrouve pas dans cette version.
c- Je me retrouve partiellement dans cette version.
78
Communication : scénariser le conte produit
J’OBSERVE
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE
Je joue mon rôle dans le conte scénarisé (première représentation).
JE M’EVALUE :
Je coche la bonne case :
Critères d’évaluation : Oui Non
Les vêtements sont convenables
L’expression du corps est bonne
Les décors sont en harmonie avec l’univers du conte
Les objets font partie du conte
Les répliques sont bien exprimées
Les situations sont bien scénarisées
J’OBSERVE
79
JE COMPRENDS :
JE M’ENTRAINE
Je joue mon rôle et je l’affine grâce aux remarques de mon professeur, des
personnes ressources et de mes camarades
-
JE M’EVALUE :
je peux dire si ces critères sont respectés :
Expression corporelle appropriée à la situation
Voix et intonation convenables
Installation convenable du décor
Bonne répartition des rôles
JE COMPRENDS :
J’organise l’installation des accessoires:
Vêtements : …………………………….
Objets : …………………………………
Décors : ……………………………………
Déguisement : ………………………………
JE M’ENTRAINE
Je joue mon rôle au sein de ma troupe.
80
ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE
DU FRANÇAIS AU SECONDAIRE COLLEGIAL
Livret de l’Elève
PÉRIODE I
PREMIERE ANNEE
Le conte
COORDINATION
SUPERVISION
81