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ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE

DU FRANÇAIS AU SECONDAIRE COLLEGIAL

Livret de l’Elève

PREMIERE ANNEE

PERIODE I

Septembre 2016

Direction des Curricula


Annexe Lalla Aïcha Avenue Chella, Hassan - Rabat Tél : 0537 27 85 06 Fax : 0537 66 12 46 Adresse Mail : dc@men.gov.ma

0
AVANT-PROPOS

Ce livret est conçu pour toi !

Il t’aidera à mieux apprendre le français. En l’utilisant en classe et hors de la classe,


tu profiteras de situations d’apprentissage variées et convenables pour développer
tes connaissances et tes capacités en compréhension et en expression.

Ce livret te propose un projet motivant.

Il te prépare à utiliser tes apprentissages dans la réalisation d’un projet. En


apprenant la lecture, la langue, l’expression orale et écrite, la communication, etc.,
tu construiras, étape par étape, un projet d’écriture. Ainsi, toutes les connaissances
que tu apprendras vont te servir pour réaliser, durant la période, une production
cohérente et significative : « Produire et jouer un conte ».

Ce livret t’aide à mieux organiser ton travail.

En l’utilisant, tu peux apprendre comment réaliser des activités, comment faire des
recherches et comment construire des compétences. Tu apprendras aussi à
travailler seul, ou avec les autres (en binôme, en groupe, collectivement). Son
organisation et sa progression te permettront de t’épanouir et de construire une
personnalité forte et équilibrée.

Ce livret te propose des contes à lire.

Pour approfondir tes apprentissages, et pour ton plaisir, tu auras l’occasion de faire
la lecture de quelques contes marocains ou étrangers. Ils sont courts, faciles et
motivants. Tu rencontreras, dans ces textes, des personnages de ton âge qui
partagent avec toi les mêmes préoccupations et les mêmes rêves. Tu peux
également t’en inspirer pour la réalisation de ton propre projet.

En utilisant bien ce livret, tu donneras du sens à tous tes apprentissages et tous tes
travaux se compléteront.

1
Sommaire
Séquence 0 : Evaluation diagnostique/Création de l’atelier "Défi lecture"
Préparatifs
Création de l’atelier "Défi lecture"
Evaluation diagnostique et remédiation
Mise à niveau
Séquence 1 :Rédiger et jouer le début d’un conte
Lecture
Identifier la structure du conte 21 Identifier les caractéristiques d’un début de conte 28
Langue /Communication
Identifier la formule qui introduit un conte 23 Utiliser un indicateur de temps suivi
d’un passé simple 30
Oral
lire et comparer deux contes (arabe, chinois) 24 Jouer au conteur 32
Ecrit
Elaborer le canevas d’écriture d’un conte 26 Rédiger le début d’un conte 34
Séquence 2 : Décrire les personnages du conte
Lecture
Identifier le portrait valorisant Identifier un portrait dévalorisant 42
d’un personnage 36
Langue /Communication
Employer les verbes "Etre" et "Avoir" à Décrire à l’aide d’adjectifs 44
l’imparfait 38
Oral
Faire son autoportrait et le portrait d’une Utiliser le verbal, le para verbal et le non verbal 46
personne célèbre 40
Ecrit
Rédiger un portrait valorisant 41 Rédiger un portrait dévalorisant 48
Séquence 3 : Rédiger et jouer un passage narratif dialogué
Lecture
Identifier des actions successives Identifier un dialogue dans un conte 56
dans un conte 50
Langue ou communication
Utiliser des verbes de mouvement Insérer un dialogue dans un conte 58
dans un récit 52

2
Oral
Jouer des actions imaginées à partir utiliser le verbal, le paraverbal et le non verbal 60
d’une image 53
Ecrit
Rédiger une suite d’actions 55 Insérer un dialogue dans une suite d’actions 62
Séquence 4 : Rédiger la fin du conte et sa morale
Lecture
Lire la fin d’un conte 64 lire la morale d’un conte 70
Langue ou communication
Utiliser le lexique fondamental des contes 66 Exprimer une obligation (dans un proverbe) 72
Oral
Restituer un conte 68 Dire une fable 74
Ecrit
Rédiger la fin du conte 69 Rédiger une morale pour le conte 76
Séquence 5 : Affinement du conte et représentation théâtrale
Ecrit
Affiner le conte produit 78
Langue ou communication
Scénariser le conte produit (décor, habits, etc.) 80
Oral-1
Faire des répétitions 80
Oral-2
Jouer le conte produit 81
Evaluation finale/Soutien

3
Séquence 0 :

Evaluation diagnostique

4
Texte :
Ma mère et mon frère Paul sont venus m’attendre sur la petite place du
Lycée. Ils s’élancent vers moi, et m’embrassent avec autant d’émotion que si je
reviens d’Amérique. Puis, tout en marchant, je mets au point le récit de ma
journée, à l’intention de mon père Joseph.
Comme nous mettons le couvert, Paul s’immobilise et s’écrie : « il a oublié
son cartable ! »
Je hausse les épaules, et je dis : « Au lycée, nous avons des casiers et nous y
mettons toutes nos affaires ! »
Pendant le diner, je raconte ma journée, et ma famille écoute mon récit avec
le plus vif intérêt.
Lorsque je révèle que nos professeurs m’ont dit « vous » et qu’ils m’ont
appelé « Monsieur », Paul me regarde avec une grande admiration.

D’après Marcel Pagnol, Le temps des secrets

A- Lecture-déchiffrement :

1- Lis :
- émotion - intention - admiration

- couvert - récit - intérêt - point

- Ils s'élancent - ils m'embrassent

- Je mets au point le récit de ma journée - Je hausse les épaules


- je raconte ma journée

2- Relève dans la phrase suivante trois mots qui commencent par une majuscule.

Ma mère et mon frère Paul sont venus m'attendre sur la petite place du Lycée.

3- Relève tous les mots qui contiennent la lettre « c » dans le paragraphe suivant:

Comme nous mettons le couvert, Paul s’immobilise et s'écrie : « Il a oublié


son cartable ! »

4- Découpe ce qui suit en 7 éléments pour constituer une phrase ; puis lis-la :

LepetitPaulveutavoiruncartable.

5- Lis en faisant les liaisons :

- tout_en marchant - nous_avons des casiers - nos_affaires


5
6- lis en respectant les pauses :

Puis, tout en marchant, je mets au point le récit de ma journée, à l'intention de


mon père Joseph.

7- Choisis un paragraphe dans le texte et lis-le.

B- Lecture compréhension :

1- entoure la bonne réponse. Ce texte se compose de :

- 1 paragraphe - 3 paragraphes - 5 paragraphes - 7 paragraphes


2- Lis le texte et réponds par vrai ou faux :

- le narrateur est revenu d’Amérique


- Il a perdu son cartable
- il est fier de sa journée au lycée
- le récit du narrateur n’est pas intéressant pour la famille

3- Relève deux prénoms cités dans le texte.

4- De qui se compose la famille du narrateur ?

5- Dans le texte :

- Ils s’élancent : « ils » remplace ……………………


- Au lycée, nous avons des casiers : « nous » remplace …………………

C- Lexique :

1- classe les mots suivants par ordre alphabétique :

- frère récit journée vif lycée


- mère madame moteur mur miel

2- remplace les mots soulignés par leur contraire :

- Ce travail est difficile. Ce travail est …………….


- Cette maison est petite. Cette maison est ………………
- Il est méchant. Il est ………………….

3- complète le tableau suivant selon l’exemple:

Ecole …………….. Jeu et jouets


Le cartable Une pomme …………………
Les livres Une fraise ……………….
Le professeur Une banane ………………….

6
D- Conjugaison :

1- Complète le tableau suivant à partir de la liste des verbes:

verbes du 1èr groupe verbes du 2ème groupe verbes du 3ème groupe

Hausser, écrire, voir, raconter, mettre, écouter, choisir, applaudir, descendre, nager, venir,
vivre, finir, marcher, partir.

2- conjugue les verbes (…) au passé simple en t’aidant du tableau suivant :

Etre au présent de Marcher au passé Venir au passé Etre à l’imparfait marcher au passé
l’indicatif composé simple simple
Je suis J’ai marché Je vins J’étais Je marchai
Tu es Tu as marché Tu vins Tu étais Tu marchas
Il/elle est Il a marché Il vint Il/elle était Il/elle marcha
Nous sommes Nous avons marché Nous vînmes Nous étions Nous marchâmes
Vous êtes Vous avez marché Vous vîntes Vous étiez Vous marchâtes
Ils/elles sont Ils/elles ont marché Ils vinrent Ils/elles étaient Ils/elles marchèrent

- Après quelques années, il (revenir) chez lui..


- Elles (marcher) rapidement pour arriver à la forêt.
- La fillette (venir) voir sa tante.
- Je (marcher) à petits pas.
- Ils (marcher) à pas lents.

E- Ecoute : (liste de dix mots du même thème ou de thèmes différents)

1- Cite trois mots de la liste que tu viens d’entendre.

- ……….…….. - ………….……. - ……….…………

F- Orthographe :

1- dictée : (un paragraphe)

2- Entoure la bonne réponse :

- La fille est : - petit - petite - petites


- Le cartable est : - gris - grise - grises
- Les enfants sont : - fort - forte - forts - fortes

G- Situations :

1- Ton camarade a jeté un papier par terre ; que fais-tu ?

- Tu prends le papier et tu le mets à la poubelle.


- Tu te disputes avec le camarade et tu ne lui parles plus.
- Tu lui donnes des conseils pour garder la classe propre.

7
- Tu laisses le papier par terre car ce n’est pas toi qui l’as jeté.
- Tu demandes au professeur de punir ton camarade.

2- L’un de tes amis ne veut pas partager avec toi des bonbons. Après quelques jours,
il vient te demander de lui prêter ton stylo rouge, que lui diras-tu ? :

- « non, je ne veux pas car l’autre jour tu n’as pas voulu me donner des bonbons »
- « prends-le car tu es mon ami »
- « je te le donne, mais la prochaine fois, il faut me donner des bonbons »

3- Parmi la liste suivante, recopie deux phrases pour parler de ton école :

- Je ne l’aime pas
- J’aime aller au stade au lieu d’aller à mon école
- Je veux planter un arbre dans le jardin de mon école
- Mon école est triste
- Je suis content quand je suis en classe

H- Graphie :

Recopie le passage suivant :

Comme nous mettons le couvert, Paul s’immobilise et s'écrie : « Il a oublié son


cartable ! »
Je hausse les épaules, et je dis : « Au lycée, nous avons des casiers et nous y mettons
toutes nos affaires ! »

8
Contes pour l’atelier « défi lecture » :

Le chasseur et l'oiseau

Un homme chassait des oiseaux, un jour de


grand froid. Il égorgeait les oiseaux qu’il
attrapait, pendant que des larmes lui
coulaient sur les joues, à cause du froid.
Un oiseau dit à son compagnon :
-« N’aie pas peur de cet homme, ne vois-tu
pas qu’il est en pleurs ? »
L’autre lui répondit :
-« Ne regarde pas ses larmes, mais vois
plutôt ce que font ses mains ! »
Conte arabe

Le mur et le pont

Voici l'histoire de deux frères qui s'aimaient beaucoup et vivaient en parfaite harmonie dans
leur ferme jusqu'au jour où un conflit éclata entre eux.
Les deux frères vivaient du travail de leurs champs. Ils cultivaient ensemble et récoltaient
ensemble. Ils avaient tout en commun. Tout commença par un malheureux malentendu entre
eux. Mais peu à peu, le fossé se creusa jusqu'au jour où il y eut une vive discussion puis un
silence douloureux qui dura plusieurs semaines.
Un jour quelqu'un frappa à la porte du frère aîné. C'était un homme à tout faire qui cherchait
du travail. Quelques réparations à faire...
- Oui, lui répondit-il, j'ai du travail pour toi.
Tu vois, de l'autre côté du ruisseau vit mon
frère cadet. Il y a quelques semaines, il m'a
offensé gravement et nos rapports se sont
brisés. Je vais lui montrer que je peux aussi
me venger. Tu vois ces pierres à côté de ma
maison ? Je voudrais que tu en construises
un mur de deux mètres de haut, car je ne
veux plus le voir.
L'homme répondit :
- Je crois que je comprends la situation.
L'homme aida son visiteur à réunir tout le matériel de travail puis il partit en voyage le
laissant seul pendant toute une semaine.
Quelques jours plus tard, lorsqu'il revint
de la ville, l'homme à tout faire avait déjà
terminé son travail. Mais quelle surprise !
Au lieu d'un mur de deux mètres de haut,
il y avait un pont. Précisément à ce
moment, le frère cadet sortit de sa maison
et courut vers son aîné en s'exclamant :
- Tu es vraiment formidable ! Construire
un pont alors que nous étions si fâchés !

9
Je suis fier de toi !
Pendant que les deux frères fêtaient leur réconciliation, l'homme à tout faire ramassa ses
outils pour partir.
- Non, attends ! lui dirent-ils. Il y a ici du travail pour toi.
Mais il répondit :
- Je voudrais bien rester, mais j'ai encore d'autres ponts à construire...
Histoire anonyme

Les deux voleurs et l'âne

On raconte que deux larrons volèrent un âne et l’un d’eux alla le vendre. Il rencontra un
homme portant un plateau plein de poissons. L’homme lui demanda :
-« Vends-tu cet âne ? »
-« Oui, répondit le larron. »
-« Tiens ce plateau de poissons, lui dit l’homme, afin que j’enfourche cet âne pour l’essayer.
S’il me plaît, je te l’achète à un prix qui te fera plaisir. »
Le larron tint le plateau, l’homme enfourcha l’âne et se mit à le faire courir et à l’essayer par
des allées et venues, puis petit à petit, s’éloigna du larron et prit quelque ruelle, puis passa de
l’une à l’autre jusqu'à ce qu’il disparaisse.

Le larron, désemparé, comprit que c’était une ruse pour lui dérober l’âne. Il revint alors avec
le plateau de poissons. Son compagnon lui demanda :
-« Qu’as-tu fait de l’âne ? L’as-tu vendu ? »
-« Oui, répondit-il. »
-« A quel prix ? questionna son ami. »
-« Au prix d’achat, et ce plateau en est le bénéfice. »
L’autre lui déclara alors :
-« Que de chasseurs, voulant chasser, se trouvent pris ou reviennent bredouilles. »
Conte universel

10
La tortue et les deux canards

On raconte que deux canards et une tortue vivaient près d’un étang où poussait une herbe
abondante. Les deux canards et la tortue étaient liés d’amitié et d’affection.

Il advint que l’eau de l’étang tarit ; alors les deux canards vinrent faire leurs adieux à la
tortue et lui dirent :
-« Reste en paix, amie ; nous quittons cet endroit car l’eau commence à manquer ».
-« Le manque d’eau, leur dit la tortue, m’affecte plus que toute autre créature, car je suis
comme la barque : je ne peux vivre que là où l’onde abonde. Tandis que vous deux, vous
pouvez survivre partout ; emmenez-moi donc avec vous. »
Ils acceptèrent.
- « Comment ferez-vous pour me porter ? » demanda-t-elle.
- « Nous prendrons chacun le bout d’une branche, dirent-ils, et tu te suspendras, avec ta
bouche, par le milieu alors que nous volerons avec toi dans les airs. Mais garde-toi, si tu
entends les gens parler, de prononcer un mot. »

Puis ils la portèrent et volèrent dans les airs.


- « C’est incroyable, dirent les gens lorsqu’ils les virent,... Une tortue entre deux canards qui
la portent. »
- « Ô gens de mauvaise foi, que Dieu vous fasse crever les yeux ! » pensa la tortue,
lorsqu’elle les entendit.

Mais, dès qu’elle ouvrit la bouche pour parler, elle tomba sur la terre ferme et creva.
Morale : le silence est d’or
Conte arabe

Le manteau de Nasreddine

On raconte qu’un soir, alors que Nasreddine revenait de son travail dans les champs avec des
vêtements sales et crottés, il entendit chanter et rire et il comprit qu'il y avait une fête dans les
environs.
Or, chez nous, quand il y a une fête, tout le monde peut y participer. Nasreddine poussa donc la
porte de la maison et sourit de bonheur ; une bonne odeur de couscous se dégageait de la cuisine.
Mais il ne put aller plus loin: il était tellement mal habillé qu'on le chassa sans ménagement. En
colère, il courut jusqu'à sa maison, mit son plus beau manteau et revint à la fête. Cette fois, on
l'accueillit, on l'installa confortablement et on posa devant lui à manger et à boire. Nasreddine prit
alors du couscous et de la sauce, et commença à les verser sur son manteau. Et il disait : " Mange,
mon manteau! Bois, mon manteau! " L'homme assis à son côté lui dit:
" Que fais-tu, malheureux ? Es-tu devenu fou? "
" Non, l'ami, lui répondit Nasreddine. En vérité, moi je ne suis pas invité; c'est mon manteau qui
est invité.
Conte arabe
11
Les petits nœuds

Il était une fois une fille, jolie comme un Le fiancé entendit ces paroles et demanda
cœur mais fainéante et désordonnée. ce qu'elles voulaient dire. La belle lui
Lorsqu'elle se mettait parfois à filer et expliqua que la servante avait tissé l'étoffe
tombait sur un petit nœud dans la laine, elle de sa robe avec la laine qu'elle- même avait
arrachait aussitôt toute la touffe et la jetait à jetée. Dès qu'elle l'eut dit, le marié comprit
terre. que sa fiancée était une fainéante. Il la
Sa servante était une fille travailleuse et quitta, demanda la fille travailleuse en
ramassait cette laine, la dénouait mariage et l'épousa.
patiemment et la filait finement pour en Conte de Grimm
tisser une étoffe et en faire une jolie robe.
La fille fainéante avait un jeune fiancé, et
leur mariage approchait. La veille des
noces, on dansa dans la maison et la fille
travailleuse dansa à en perdre haleine. Et la
fiancée lança :
- « Tiens donc, comme la servante sait
se divertir, dans la robe de ma laine
qui lui sied à ravir ! »

Nasreddine médecin

On racontait que Nasreddine Hodja avait envie d'apprendre la médecine. Il alla voir le
médecin le plus célèbre de sa ville et lui fit part de son désir : " Tu tombes bien, lui dit le
médecin, je vais visiter quelques malades; viens avec moi, tu pourras ainsi apprendre le
métier sur le terrain. "
Nasreddine accompagna le médecin chez le premier malade. Le médecin regarda à peine le
patient et lui dit: " Ton cas est très simple : ne mange plus autant de cerises, bois une tisane
avant de dormir et demain tu seras guéri. "
Nasreddine Hodja était plein d'admiration. Dans la rue, il ne tarit pas d'éloges : " Ô ! maître,
vous êtes vraiment un grand médecin! Comment, sans toucher le malade, avez-vous pu
deviner de quoi il souffrait ? "
" C'est très simple, lui répondit-il, j'ai regardé sous le lit et j'ai vu qu'il y avait un gros tas de
noyaux de cerises. J'en ai déduit qu'il en avait trop mangé. "
Le Hodja se dit que la médecine était plutôt simple et qu'il pouvait l'exercer à son tour. Il se
déclara médecin et, dès le lendemain, alla visiter son premier patient. Il entra, regarda sous le
lit et ne vit que les vieilles babouches du malade :
" Ton cas est simple, lui dit-il, ne mange plus autant de babouches, bois une tisane avant de
dormir et demain tu seras tout à fait guéri

Conte arabe

12
Les
mauvais
amis

Le crocodile et le chien sont de bons amis. Ils se fréquentent et s’entraident.


Un jour de fête, le chien invite le crocodile à partager un bon repas de haricots.
- Des haricots ! J’accepte volontiers de les partager avec toi, dit le crocodile.
Chienne, l’épouse du chien, présente donc à l’hôte un plat bien garni. Mais, avant de manger,
le chien lui dit :
- Il est une coutume chez moi : pour manger il faut que l’invité soit assis.
Mais le crocodile n’arrive pas à s’asseoir. Il essaie, mais hélas, épuisé et humilié, il rentre
chez lui, abandonnant le chien et la chienne qui, très contents, mangent les haricots à sa
place.
Le crocodile, à son tour, prépare un bon couscous lors de son anniversaire et invite son ami le
chien. Ce dernier arrive tôt avec sa femme. L’odeur de la sauce se répand et emplit la
maisonnée.
- Ça sent vraiment bon, dit le chien.
- Oui, bientôt nous nous mettrons à table, mais commencez déjà à sécher vos museaux car ce
repas d’anniversaire, pour le manger, il faut être propre.
Malheureusement, le chien a toujours le nez mouillé. Chien et chienne sortent au soleil pour
exposer leurs museaux. Mais rien ne change. Le soir, ils ont toujours le nez mouillé. Alors le
crocodile mange seul son délicieux plat.
Furieux, le chien quitte son ami en jurant :
- Gare à toi, si je te trouve hors de l’eau !
Le crocodile répond au chien :
- Gare à toi aussi si je te trouve autour de mes mares !
« Sommes-nous des amis, ou sommes-nous des ennemis ? »
Conte malien

Aicha et l’ogre

Il était une fois un pauvre vieux qui s'entêtait à vivre et à attendre la mort tout seul dans sa
masure. Il habitait en dehors du village. Et jamais il n'entrait ni ne sortait, car il était paralysé. On lui
avait trainé son lit près de la porte, et cette porte, il en tirait la targette à l'aide d'un fil. Or, ce vieux
avait une petite fille qui lui apportait tous les jours son déjeuner et son diner. Aicha venait de l'autre
bout du village, envoyée par ses parents qui ne pouvaient eux-mêmes prendre soin du vieillard.
La fillette, portant une galette et un plat de couscous, chantonnait à peine arrivée :
- Ouvre moi la porte, Ô mon père Inoubba, Ô mon père Inoubba ! Et le grand-père répondait :
- Fais sonner tes petits bracelets, Ô Aicha ma fille !
La fillette heurtait ses bracelets l'un contre l'autre et il tirait la targette. Aicha entrait, balayait la
masure, rangeait le lit. Puis elle servait au vieillard son repas, lui versait a boire. Apres s'être
longuement attardée près de lui, elle s'en retournait, le laissant calme et sur le point de s'endormir.
La petite fille racontait chaque jour à ses parents comment elle avait pris soin de son grand-père et ce
qu'elle lui avait dit pour le distraire. L'aïeul aimait beaucoup la voir venir.

13
Mais un jour, l'Ogre aperçut l'enfant. Il la suivit en cachette jusqu’à la masure et l'entendit
chantonner :
- Ouvre moi la porte, Ô mon père Inoubba, Ô mon père Inoubba ! Il entendit le vieillard répondre
- Fais sonner tes petits bracelets, Ô Aicha ma fille !
L'Ogre se dit ; "J'ai compris. Demain je reviendrai, je répéterai les mots de la petite fille, il
m'ouvrira et je le mangerai !"
Le lendemain, peu avant que n'arrive la fillette, L'Ogre se présenta devant la masure et dit de sa
grosse voix"
- Ouvre moi la porte, Ô mon père Inoubba, Ô mon père Inoubba !
- Sauve-toi, maudit ! lui répondit le vieux. Crois-tu que je ne te reconnaisse pas ?
L'Ogre revint à plusieurs reprises mais le vieillard, à chaque fois, devinait qui il était. L'Ogre s'en
alla finalement trouver le sorcier.
- Voici, lui dit-il, il y a un vieil impotent qui habite hors du village. Il ne veut pas m'ouvrir parce
que ma grosse voix me trahit. Indique-moi le moyen d'avoir une voix aussi fine, aussi claire que
celle de sa petite fille.
Le sorcier répondit :
- Va, enduis-toi la gorge de miel et allonge-toi par terre au soleil, la bouche grande ouverte. Des
fourmis y entreront et racleront ta gorge. Mais ce n'est pas en un jour que ta voix s'éclaircira et
s'affinera !
L'Ogre fit ce que lui avait recommandé le sorcier ; il acheta du miel, s'en remplit la gorge et alla
s'étendre au soleil, la bouche ouverte. Une armée de fourmis entra dans sa gorge.
Au bout de deux jours, l'Ogre se rendit à la masure et chanta
- Ouvre moi la porte, Ô mon père Inoubba, Ô mon père Inoubba !
Mais le vieillard le reconnut encore.
- Eloigne-toi, maudit ! lui cria-t-il. Je sais qui tu es.
L'Ogre s'en retourna chez lui.
Il mangea encore et encore du miel. Il s'étendit de longues heures au soleil. Il laissa des légions
de fourmis aller et venir dans sa gorge. Le quatrième jour, sa voix fut aussi fine, aussi claire que
celle de la fillette. L'Ogre se rendit alors chez le vieillard et chantonna devant sa masure :
- Ouvre moi la porte, Ô mon père Inoubba, Ô mon père Inoubba !
- Fais sonner tes petits bracelets, Ô Aicha ma fille ! répondit l'aïeul.
L'Ogre s'était muni d'une chaine ; il la fit tinter. La porte s'ouvrit. L'Ogre entra et dévora le pauvre
vieux. Et puis il revêtit ses habits, prit sa place et attendit la petite fille pour la dévorer aussi.
Elle vint, mais elle remarqua, dès qu'elle fut devant la masure, que du sang coulait sous la porte.
Elle se dit : "Qu'est-il arrive à mon grand-père ?".
Elle verrouilla la porte de l'extérieur et chantonna :
- Ouvre moi la porte, Ô mon père Inoubba, Ô mon père Inoubba !
L'Ogre répondit de sa voix fine et claire :
- Fais sonner tes petits bracelets, Ô Aicha ma fille !
La fillette qui ne reconnut pas dans cette voix celle de son-grand-père, posa sur le chemin la
galette et le plat de couscous qu'elle tenait, et courut au village alerter ses parents.
- L'Ogre a mangé mon grand-père, leur annonça-t-elle en pleurant. J'ai fermé sur lui la porte. Et
maintenant qu'allons-nous faire ?
Le père fit crier la nouvelle sur la place publique. Alors, chaque famille offrit un fagot et des
hommes accoururent de tous côtés pour porter ces fagots jusqu'a la masure et y mettre le feu. L'ogre
essaya vainement de fuir. Il pesa de toute sa force sur la porte qui résista. C'est ainsi qu'il brûla.
L'année suivante, à l’endroit même ou l'Ogre fut brulé, un chêne s'élança. On l'appela le "Chêne de
l'Ogre". Depuis, on le montre aux passants.
Mon conte est comme un ruisseau, je l'ai conté à des Seigneurs.
Conte arabe

14
Le loup et les sept chevreaux

Il était une fois une vieille chèvre qui


avait sept chevreaux et les aimait comme
chaque mère aime ses enfants. Un jour, elle
voulut aller dans la forêt pour rapporter
quelque chose à manger, elle les rassembla tous
les sept et leur dit :
- Je dois aller dans la forêt, mes chers enfants.
Faites attention au loup ! S'il arrivait à rentrer
dans la maison, il vous mangerait tout crus. Ce
bandit sait jouer la comédie, mais il a une voix
rauque et des pattes noires, c'est ainsi que vous
le reconnaîtrez.
- Ne t'inquiète pas, maman, répondirent les
chevreaux, nous ferons attention. Tu peux t'en
aller sans crainte.
La vieille chèvre bêla de satisfaction et s'en alla
Peu de temps après, quelqu'un frappa à la porte en criant :
- Ouvrez la porte, mes chers enfants, votre mère est là et vous a apporté quelque chose.
Mais les chevreaux reconnurent le loup à sa voix rude.
- Nous ne t'ouvrirons pas, crièrent- ils. Tu n'es pas notre maman. Notre maman a une voix
douce et agréable et ta voix est rauque. Tu es un loup !
Le loup partit chez le marchand et y acheta un grand morceau de craie. Il mangea la craie et sa
voix devint plus douce. Il revint ensuite vers la petite maison, frappa et appela à nouveau :
- Ouvrez la porte, mes chers enfants, votre maman est de retour et vous a apporté pour chacun
un petit quelque chose.
Mais tout en parlant il posa sa patte noire sur la fenêtre ; les chevreaux l'aperçurent et crièrent :
- Nous ne t'ouvrirons pas ! Notre maman n'a pas les pattes noires comme toi. Tu es un loup !
Et le loup courut chez le boulanger et dit :
- Je me suis blessé à la patte, enduis-la-moi avec de la pâte.
Le boulanger lui enduisit la patte et le loup courut encore chez le meunier.
- Verse de la farine blanche sur ma patte ! commanda-t-il.
- Le loup veut duper quelqu'un, pensa le meunier, et il fit des manières. Mais le loup dit :
- Si tu ne le fais pas, je te mangerai.
Le meunier eut peur et blanchit sa patte. Eh oui, les gens sont ainsi !
Pour la troisième fois le loup arriva à la porte de la petite maison, frappa et cria :
- Ouvrez la porte, mes chers petits, maman est de retour de la forêt et vous a apporté quelque
chose.
- Montre-nous ta patte d'abord, crièrent les chevreaux, que nous sachions si tu es vraiment notre
maman.
Le loup posa sa patte sur le rebord de la fenêtre, et lorsque les chevreaux virent qu'elle était
blanche, ils crurent tout ce qu'il avait dit et ouvrirent la porte. Mais c'est un loup qui entra.
Les chevreaux prirent peur et voulurent se cacher. L'un sauta sous la table, un autre dans le lit,
le troisième dans le poêle, le quatrième dans la cuisine, le cinquième s'enferma dans l'armoire,
le sixième se cacha sous le lavabo et le septième dans la pendule. Mais le loup les trouva et ne
traîna pas : il avala les chevreaux, l'un après l'autre. Le seul qu'il ne trouva pas était celui caché
dans la pendule.
Lorsque le loup fut rassasié, il se retira, se coucha sur le pré vert et s'endormit.
Peu de temps après, la vieille chèvre revint de la forêt. Ah, quel triste spectacle l'attendait à la
maison ! La porte grande ouverte, la table, les chaises, les bancs renversés, le lavabo avait volé

15
en éclats, la couverture et les oreillers du lit traînaient par terre. Elle chercha ses petits, mais en
vain. Elle les appela par leur nom, l'un après l'autre, mais aucun ne répondit. C'est seulement
lorsqu'elle prononça le nom du plus jeune qu'une petite voix fluette se fit entendre :
- Je suis là, maman, dans la pendule !
Elle l'aida à en sortir et le chevreau lui raconta que le loup était venu et qu'il avait mangé tous
les autres chevreaux. Imaginez combien la vieille chèvre pleura ses petits !
Toute malheureuse, elle sortit de la petite maison et le chevreau courut derrière elle. Dans le
pré, le loup était couché sous l'arbre et ronflait à en faire trembler les branches. La chèvre le
regarda de près et observa que quelque chose bougeait et grouillait dans son gros ventre.
- Mon Dieu, pensa-t-elle, et si mes pauvres petits que le loup a mangés au dîner, étaient encore
en vie ?
Le chevreau dut repartir à la maison pour rapporter des ciseaux, une aiguille et du fil. La chèvre
cisailla le ventre du monstre, et aussitôt le premier chevreau sortit la tête ; elle continua et les
six chevreaux en sortirent, l'un après l'autre, tous sains et saufs, car, dans sa hâte, le loup
glouton les avaient avalés tout entiers. Quel bonheur ! Les chevreaux se blottirent contre leur
chère maman, puis gambadèrent comme le tailleur à ses noces. Mais la vieille chèvre dit :
- Allez, les enfants, apportez des pierres, aussi grosses que possible, nous les fourrerons dans le
ventre de cette vilaine bête tant qu'elle est encore couchée et endormie.
Et les sept chevreaux roulèrent les pierres et en farcirent le ventre du loup jusqu'à ce qu'il soit
plein. La vieille chèvre le recousit vite, de sorte que le loup ne s'aperçut de rien et ne bougea
même pas.
Quand il se réveilla enfin, il se leva, et comme les pierres lui pesaient dans l'estomac, il eut très
soif. Il voulut aller au puits pour boire, mais comme il se balançait en marchant, les pierres dans
son ventre grondaient.

Il alla jusqu'au puits, se pencha et but. Les lourdes pierres le tirèrent sous l'eau et le loup se
noya lamentablement. Les sept chevreaux accoururent alors et se mirent à crier :
- Le loup est mort, c'en est fini de lui !
Et ils se mirent à danser autour du puits et la vieille chèvre dansa avec eux.

Conte de Grimm

Le petit chaperon rouge

16
Il était une fois une jeune et jolie petite fille qu’aimaient tous ceux qui la voyaient et plus
encore sa grand-mère qui ne savait rien lui refuser. Un jour, elle lui offrit un chaperon de
velours rouge qui lui seyait tant qu’elle ne voulut plus jamais porter autre chose. Si bien
qu’on ne l’appela plus que "Petit Chaperon rouge". Un jour, sa mère lui dit :

"Petit Chaperon Rouge, viens me voir, voici un morceau de gâteau et un pot de beurre que tu
apporteras à ta grand-mère, elle est malade et faible et pourra s’en délecter. Lève-toi avant
qu’il ne fasse trop chaud. En chemin, tu iras prudemment et avec sagesse afin de ne pas
t’écarter du bon chemin sinon tu pourrais tomber, casser la bouteille et ta grand-mère n’aurait
plus rien. Quand tu seras arrivée dans sa maison, n’oublie pas de lui dire bonjour et ne
farfouille pas dans tous les recoins. »
« Je ferai bien tout ce que tu me demandes » répondit le Petit Chaperon Rouge à sa mère et
elle lui tendit la main pour la quitter.
Mais la grand-mère habitait dans la forêt à une demi-heure du village. Quand le Petit
Chaperon Rouge entra dans le bois, son chemin croisa celui du Loup. Cependant, elle
ignorait qu’il était un animal cruel et elle n’eut donc pas peur de lui.

« Bonjour Petit Chaperon Rouge » lui fit-il,


« Bonjour Loup »
« Où vas-tu de si bon matin Petit Chaperon
Rouge ? »
« Je vais chez ma grand-mère ! »
« Que portes-tu ainsi sous ton tablier ? »
« Du beurre et un gâteau que nous avons
cuit hier soir, ma grand-mère est malade et
faible et nous devons lui apporter quelque
chose de bon pour la rabibocher. »
« Petit Chaperon Rouge, où habite donc ta
grand-mère ? »
« Á un quart d’heure de marche d’ici au fond du bois, près des trois chênes. Là bas se tient sa
maison, nichée dans le buisson de noisetiers. Tu dois bien le savoir ! » dit le Petit Chaperon
Rouge.
Le Loup pensa « La jeune et tendre chose, elle fera une belle et grasse bouchée, qui doit être
bien meilleure que la Vieille femme :

« Tu dois procéder avec ruse, afin de les gober toutes les deux. » Il chemina un petit moment
avec le Petit Chaperon Rouge puis déclara :

« Petit Chaperon Rouge, regarde les jolies fleurs qui ont poussé là-bas, pourquoi n’irais-tu
pas y voir de plus près ? Je crois que tu n’entends pas non plus combien le chant des petits
oiseaux est mélodieux ! Vas prudemment comme lorsque tu vas à l’école, c’est si gai dans la
forêt.
Le Petit Chaperon Rouge ferma les yeux et vit comme les rayons du soleil perçaient et
dansaient à travers les arbres et combien les fleurs étaient belles. Il pensa :

« Si je ramène à grand-mère un bouquet frais cela lui fera grand plaisir. Il est encore tôt et
j’arriverai quand même à l’heure. » Elle quitta le chemin pour entrer dans la forêt pour y
cueillir les fleurs. Lorsqu’elle en eut cueilli une, elle crut en voir une plus belle plus loin, s’y
précipita et pénétra de plus en plus profondément dans le bois. Pendant ce temps, le Loup

17
alla tout droit à la maison de la grand-mère et frappa à la porte.

« Qui est dehors ? »


« Le Petit Chaperon Rouge qui apporte du gâteau et du beurre, ouvre »
« Appuie sur la clenche » cria la grand-mère, « je suis trop faible et je ne peux pas me lever »

Le Loup appuya sur la clenche, la porte s’ouvrit, il entra sans dire un mot et s’approcha du lit
pour l’avaler. Puis il enfila sa robe et posa son bonnet sur sa tête pour s’allonger dans son lit
et tira le rideau.
Pendant ce temps, le Petit Chaperon Rouge avait cueilli autant de fleurs qu’elle pouvait en
porter lorsqu’elle se rappela qu’elle devait se rendre chez sa grand-mère et se remit en
chemin vers sa maison. Elle fut surprise de trouver la porte ouverte et lorsqu’elle entra dans
la pièce, elle eut une étrange sensation et pensa « Mon Dieu, je ne me sens pas bien
aujourd’hui, comme je suis heureuse d’être arrivée chez ma grand-mère ! » Elle salua «
Bonjour » mais elle ne reçut aucune réponse. Elle se rendit près du lit et tira le rideau : la
« grand-mère » était allongée et portait son bonnet profondément enfoncé sur la tête et
paraissait si merveilleuse.

« Eh ! Grand-mère comme tu as de grandes oreilles »


« C’est pour mieux t’entendre »
« Eh ! Grand-mère comme tu as de grands yeux »
« C’est pour mieux te voir »
« Eh ! Grand-mère comme tu as de grands bras »
« C’est pour mieux t’embrasser »
« Eh ! Grand-mère comme tu as une grande bouche »
« C’est pour mieux te manger »

Á peine l’eut-il dit qu’il bondit du lit et avala d’un coup le pauvre Petit Chaperon Rouge.
Le Loup ayant apaisé son appétit, s’allongea de nouveau dans le lit et commença à ronfler
puissamment. Un chasseur venant à passer près de la maison pensa : « Dieu comme la vieille
femme ronfle, tu dois voir s’il ne lui manque rien. » Puis il entra dans la maison et comme il
se trouvait devant le lit, il comprit que le Loup était couché là. « Je te trouve donc là, espèce
de vieil impur » dit-il, « ça faisait longtemps que je te cherchais » Il voulut poser sa gibecière
lorsqu’il pensa que le Loup avait pu dévorer la grand-mère et qu’il pourrait encore la sauver :
il ne tira point mais prit un ciseau et ouvrit le ventre du Loup qui dormait. Lorsqu’il eut fait
une paire de découpes, il vit l’éclat rouge du chaperon puis il fit une autre paire d’entailles.
Soudain le Petit Chaperon Rouge bondit et s’écria : « Ah, j’ai été tellement effrayée car il
faisait si sombre dans le ventre du Loup. » Puis vint la vieille grand-mère qui ne pouvait
presque plus respirer. Le Petit Chaperon Rouge attrapa promptement une grosse pierre et en
remplit le ventre du Loup. Lorsqu’il se réveilla il voulut s’enfuir mais la pierre était si lourde
qu’il retomba lourdement et mourut sur le coup.

Tous trois se sentirent tout joyeux, le chasseur dépeça le Loup et rentra chez lui, la grand-
mère mangea le gâteau et le beurre que le Petit Chaperon Rouge avait apportés et se reposa
enfin. Mais le Petit Chaperon Rouge pensa : « Tu n’iras plus jamais seule en dehors des
chemins dans la forêt comme ta mère te l’avait recommandé. »

On raconta aussi qu’une fois alors que le Petit Chaperon Rouge rapporta un gâteau à sa
grand-mère, un autre Loup lui avait adressé la parole pour l’écarter du bon chemin. Mais le
Petit Chaperon Rouge se protégea en continuant son chemin sans s’écarter.
D’après les contes de Grimm

18
Séquence 1 : Rédiger et jouer le début d’un conte

Séquence 1 : Rédiger et jouer le début d’un conte

Séquence 1 : Rédiger et jouer le début d’un conte


Lecture
Identifier la structure du conte Identifier les caractéristiques d’un début de conte
Langue /Communication
Identifier la formule qui introduit un conte Utiliser un indicateur de temps suivi d’un passé
simple
Oral
lire et comparer deux contes (arabe, chinois) Jouer au conteur

Ecrit
Elaborer le canevas d’écriture d’un conte Rédiger le début d’un conte

19
Lecture : identifier la structure d’un conte

J’OBSERVE
Le petit Poucet Mqaidech

Il était une fois un homme qui Il était une fois (kan y a ma kan)
avait sept enfants. Le dernier n’était un homme qui avait sept enfants. Le
guère plus gros que le pouce, c’est plus petit s’appelait Mqaidech. Il était
pourquoi, on l’appelait le petit Poucet. Il minuscule et chétif, mais intelligent et
était fin et avisé. Sa famille était rusé. Après la mort du père, les sept
misérable et on ne pourrait nourrir tout enfants étaient obligés de chercher de
le monde. quoi manger.

Un jour, les parents décidèrent Un jour, ils partirent à la chasse.


d'abandonner leurs sept enfants au plus A la nuit tombant, ils perdirent le
profond de la forêt. Ces derniers chemin du retour. Une ogresse, qui
trouvèrent alors refuge chez un ogre qui avait sept enfants, les accueillit chez
avait sept filles. Il leur donna des elle. Elle leur donna à manger et les
bonnets pour dormir alors qu’il donna couvrit d’une gtaïfa rouge. Ses
des couronnes d’or à ses filles. Il avait enfants dormaient sous une gtaïfa
décidé de les manger au petit matin. Le verte. Pendant la nuit, Mqiadech
moment venu, Poucet remplaça les comprit que l’ogresse allait les
bonnets des sept garçons par les manger. Il prit la gtaïfa rouge et la mit
couronnes des sept filles. C’est alors que sur les petits ogres. Il réveilla ses
l’'ogre égorgea ses propres filles. En frères et mit à leur place des oreillers.
quittant la maison, le petit Poucet vola Il sortit sur les pointes des pieds et
des bottes magiques à l’ogre et s’enfuit guida ses frères en dehors de la
avec ses frères. maison.

Plus tard, le petit poucet, qui était Quelques jours plus tard,
devenu riche, revint chez ses parents. Il Mqaidech et ses six frères arrivèrent
n’est pas possible d’imaginer la joie chez eux. Tout le monde était content
qu’on eut de le revoir. de les accueillir.

D’après le conte de Charles Perrault D’après un conte marocain

JE COMPRENDS :

- je relève la - Je remplis la grille ;


formule qui Structure du Conte 1 Conte 2
introduite le conte
conte + les Début du Il était une
indicateurs du conte fois
temps au début Personnage
des paragraphes principal

20
Evénement Un jour
inattendu
Deux actions

Fin du conte Quelques


heures plus
tard,

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
 Je remets en ordre le conte suivant:
 Un soir de tempête, une jeune fille demanda l’hospitalité auprès du château.
 Alors, on put voir que c’était une vraie princesse. Donc, le prince l’épousa
 Afin de vérifier qu’elle était une vraie princesse, la reine cacha dans son lit, un petit
pois, recouvert de nombreux matelas et couettes. La princesse dormit très mal.
 Il y avait une fois, un prince qui recherchait, sans succès, une vraie princesse.

JE DEVELOPPE :
 Je lis un conte dans le cadre de l’atelier « défi lecture » et je dégage sa
structure en utilisant la grille suivante :
Structure du conte Données relevées dans le Conte
Début du conte
Personnage principal

Evénement inattendu

Deux actions
Fin du conte

JE REINVESTIS :
 Je fais avec mes camarades la collecte de contes locaux pour en faire un recueil.

JE M’EVALUE :
 Je vérifie si tous les contes que j’ai lus ou que je connais commencent par la même
formule
 Je réponds par vrai ou faux
- Mqaidach est l’ami du petit Poucet.
- Les deux contes ont une fin heureuse.
- Le petit Poucet avait six sœurs.
- L’ogre héberge les enfants parce qu’il est généreux.
- L’ogre et l’ogresse sont deux personnages imaginaires.

21
Langue : identifier la formule qui introduit un conte

J’OBSERVE
Voici des débuts de contes :
1. Il était une fois une reine qui avait une fillette encore toute petite, qu'elle devait
porter dans ses bras.
2. Il y avait autrefois deux sœurs qui vivaient ensemble
3. Il était une fois une veuve qui avait deux filles.
4. Kan ya ma kan, dans un village du Maroc, tout près d'une grande et profonde forêt
de chênes lièges, vivait Hayna avec sa famille

JE COMPRENDS :

Je lis les débuts des contes et je Je relève :


relève la formule qui introduit - les verbes et les temps utilisés
chaque conte. - La structure de la formule qui
introduit le conte
- Les informations sur les personnages

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
 Je produis le début d’un conte en utilisant l’une des formules suivantes :
Il était une fois, Il y avait une fois, Jadis, Autrefois, Il y a de cela longtemps
 Je produis des débuts de conte selon la structure suivante :
Formule + personnage+ qui+ informations

JE DEVELOPPE :
 Je relève les informations contenues dans ces débuts des contes :
- Il était une fois un homme qui avait un âne. Durant de longues années, sans
jamais se fatiguer, cet âne avait porté les sacs au moulin.
- Il y eut autrefois un roi qui possédait derrière son château un parc magnifique ;
et dans ce parc était un arbre qui portait des pommes d'or.
JE REINVESTIS :
 Je produis des débuts de contes en utilisant « il était une fois » (ou les expressions
équivalentes) pour préparer la rédaction du début du conte.

JE M’EVALUE :
 J’entoure la bonne réponse : (autour de la formule « il était une fois »)
- La formule informe sur un : - temps connu - temps inconnu
- La formule informe sur un : - moment passé -moment présent - moment futur
- La formule arabe « kan y a ma kan » renvoie à un : - lieu - temps - personnage
- Le temps verbal utilisé dans la formule est : - le présent - le plus que parfait -
l’imparfait
- La formule annonce des événements : - réels - imaginaires - qui vont se réaliser

22
Oral : lire et comparer deux contes (arabe, chinois)

J’OBSERVE

L'homme et l'ours dans l'arbre Le chasseur

On raconte qu’un homme qui était Au sud de la Chine, vivait, autrefois,


parti pour la chasse, se trouva face à un un chasseur qui, sur sa flûte, arrivait à imiter
lion. Pour fuir, il se dirigea vers un toutes sortes de cris d'animaux. Il était grand
arbre, il y grimpa et fut surpris, là-haut, et il se croyait malin. Muni d'un arc et d'un
de voir un ours cueillir des fruits. petit pot de grès au fond duquel se trouvaient
quelques braises, il se rendait dans la
Le lion se coucha au pied de l’arbre, montagne et imitait l'appel du cerf. Croyant
attendant que l’homme descende. retrouver un de leurs frères, des cerfs
Quand l’ours vit l’homme, il lui fit des arrivaient et le chasseur les tuait avec des
signes avec sa patte sur le museau, flèches enflammées.
comme pour lui signifier :
-« Ne dis rien afin que le lion ne Un jour, en l'entendant imiter le cri du
s’aperçoive pas de ma présence.» cerf, un loup accourut. Le chasseur pris de
Perplexe, l’homme ne savait que frayeur lança un rugissement de tigre. Le
faire...Ayant sur lui un petit couteau, il loup s'enfuit, mais un tigre parut. Terrifié,
se mit à tailler la branche sur laquelle l'homme imita le grognement du grand ours.
était l’ours. Une fois la branche rognée, Le tigre se sauva, mais croyant rencontrer un
l’ours tomba ; le lion se précipita sur lui de ses semblables, un ours énorme se
et ils se mirent à se battre... présenta. Ne trouvant qu'un homme, il se jeta
Un peu plus tard, le lion eut le dessus, sur lui…. S’il n’y avait pas d’autres
et dévora l’ours. chasseurs, qui passaient par là, il serait déjà
Rassasié, il quitta les lieux, et l’homme mort. .
put ainsi repartir sain et sauf, avec la
permission de Dieu Aujourd'hui encore, ceux qui se servent
Conte arabe d'artifices au lieu de compter sur leurs
propres forces finissent toujours par s'attirer
un destin semblable à celui du chasseur.
Conte chinois

23
JE COMPRENDS :

Je lis, puis je compare les Je remplis la grille après l’ avoir recopiée sur
deux contes mon cahier:
Conte 1 Conte 2
Formule
introduisant le
conte
Le personnage
Eléments du
portrait
Evénement qui
pousse le
personnage à
partir
L’ami
L’ennemi
La solution

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
 Je lis d’une manière expressive les deux contes

JE DEVELOPPE :
 J’applique la grille suivante à un conte choisi dans la liste proposée dans l’atelier
« défi lecture » :
Conte choisi
Formule introduisant le conte
Le personnage
Eléments du portrait
Evénement qui pousse le personnage à
partir
L’ami
L’ennemi
La solution
JE REINVESTIS :
 Je m’inspire des contes lus pour préparer l’élaboration d’un canevas d’écriture
pendant la séance de l’écrit, en relevant des informations sur :
 La structure du conte
 Les personnages
 Les événements

JE M’EVALUE :
 Je dégage les éléments qui se ressemblent dans les deux contes lus

24
Ecrit : élaborer le canevas d’écriture d’un conte

J’OBSERVE :

Le héros : Le lieu : L’événement L’ennemi : Les épreuves : L’ami : La solution :


inattendu (le
manque) :

Un prince, Un Le mariage, Un ogre, Tâches Un cheval, Mariage,


une château, un l’amour, un une ogresse, impossibles, un chien, guérison,
princesse, village, une talisman, un un dragon, mauvais sorts une fée, transformation,
un forêt, un objet un serpent, et une richesse,
voyageur, désert, une précieux, un un géant, enchantements, baguette amitié,
un pauvre grotte, une animal une animaux magique, victoire, etc.
paysan, montagne, magique, la sorcière, un hostiles, un animal,
une jeune etc. sagesse, un voleur, un monstres, un arbre,
fille, un trésor, un brigand, un obstacles etc.
jeune remède, pirate, etc. naturels
soldat, un quelque (falaises,
marin, un chose qu’on gouffres),
marchand, lui a pris, énigmes,
un petit quelqu’un devinettes,
garçon, une qu’on a combats, duels,
petite enlevé, un luttes,
fille… secret……

JE COMPRENDS :

 J’ai déjà lu quelques  Je remplis le canevas du conte après l’avoir


contes. recopié sur mon cahier:
 En m’appuyant sur les Eléments du conte Propositions
informations fournies
Choisir un héros
par mon professeur,
j’élabore avec mes
Choisir un lieu,
camarades un canevas
qui va servir, lors des
prochaines séances de Un événement inattendu
l’écrit, à rédiger un
conte Un ennemi

Des épreuves

Un ami

Une solution

25
JE RETIENS :
 je recopie le tableau sur mon cahier et je le complète avec mes camarades pour
préparer l’écriture du conte :
Eléments du conte Propositions
Choisir un héros
Choisir un lieu,
Un événement inattendu
Un ennemi
Des épreuves
Un ami
Une solution

JE DEVELOPPE :
 J’enrichis le canevas par d’autres informations que je relève dans les contes retenus
pour le « défi lecture »

JE REINVESTIS :
 Je pense à des scénarios de conte qui vont me permettre à moi et à mes camarades
d’écrire un conte commun, en réfléchissant sur :
 Le nom à donner aux personnages
 Les éléments de leurs portraits
 La nature de l’ennemi, etc.

JE M’EVALUE :
 je sais ce que je dois faire pour participer à la rédaction du conte :
oui non

 je trouve encore les difficultés suivantes :


1) ……………………………………..
2) …………………………………………..
3) ………………………………………………
-

26
Lecture : identifier les caractéristiques d’un début d’un conte

J’OBSERVE
Le petit chaperon rouge

Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu'on eût su voir ; sa mère en
était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un
petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien que partout on l'appelait le petit Chaperon
rouge.

Un jour, sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit : « Va voir comme se
porte ta grand-mère, car on m'a dit qu'elle était malade, porte-lui une galette et ce petit pot
de beurre. ». Le petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa grand-mère,
qui demeurait dans un autre village. En passant dans un bois elle rencontra compère le
loup, qui eut bien envie de la manger. mais il n'osa, à cause de quelques bûcherons qui
étaient dans la forêt. Il lui demanda où elle allait ; la pauvre enfant, qui ne savait pas qu'il
est dangereux de s'arrêter à écouter un loup, lui dit : « Je vais voir ma grand-mère, et lui
porter une galette avec un petit pot de beurre que ma mère lui envoie. »
Charles Perrault, Contes

JE COMPRENDS :

 Je lis silencieusement le texte  Je relève :


 je relève le nom du personnage - les indicateurs temporels
+ la formule qui introduit le - les temps des verbes
conte + les verbes conjugués + - les informations sur le personnage
les indicateurs temporels - la cause du départ du personnage
- ce que symbolise le loup

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
 Je fais une lecture expressive du conte
 Je donne mon point de vue sur un aspect du texte en utilisant ; j’aime…... parce
que/ je n’aime pas……. parce que….

JE DEVELOPPE :
 Je consulte internet pour chercher une version audio ou vidéo du conte du petit
chaperon rouge et j’écoute attentivement comment il est raconté. Je prête beaucoup
d’attention à la voix, aux gestes, à l’intonation, etc. j’en aurai besoin lors de la
séance de l’oral

27
JE REINVESTIS :
 J’imagine et je raconte en utilisant la structure suivante: « Il était une fois … un
jour, …… »
 Je fais des recherches sur les symboles du « loup » dans différentes cultures. Cela
m’aidera à comprendre la morale de ce conte.

JE M’EVALUE :
 Si j’étais le petit chaperon rouge, qu’est-ce que j’aurais fait ?

28
Langue : utiliser un indicateur de temps suivi d’un passé simple

J’OBSERVE

Il était une fois une femme qui se désolait de ne pas avoir d’enfant. Et elle s’adressait
à toutes les sorcières pour savoir où elle pourrait en trouver.
Un jour, une de ses conseillère vint et lui montra un minuscule paquet enveloppé
dans du papier.
« La petite Poucette » contes d’Andersen

JE COMPRENDS :

 je lis le texte et je relève  Je conjugue au passé simple :


les indications du temps
et les verbes conjugués montrer venir
Je - -
Tu - -
Il/elle - -
Nous - -
Vous - -
Ils/elles - -

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE

 Je conjugue l’auxiliaire « être » à l’imparfait à toutes les personnes;

 je consulte un manuel de conjugaison pour conjuguer les verbes suivants au passé


simple
Partir Venir
Je
Il/elle
Nous
Ils/elles

29
 Je conjugue les verbes (…) au passé simple :

Il était une fois un homme dont l'âne, durant de longues années, sans jamais se
fatiguer, avait porté les sacs au moulin. Cependant, les forces de l'animal (finir) par
décliner au point qu'il (devenir) de moins en moins capable d'accomplir sa tâche. Son
maitre (songer) alors à se débarrasser de cette bouche devenue inutile, mais l'âne, sentant
que le vent avait tourné, (se sauver).

JE DEVELOPPE :

 Je complète le conte suivant en utilisant trois phrases :


Il y avait une fois un brave paysan qui cultivait paisiblement son lopin de terre et n’exigeait
rien de la vie que de voir ses enfants grandir heureux. Un jour, …………
 Je consulte le site www.françaisfacile.com pour approfondir mes
connaissances

JE REINVESTIS :
 Je produis un début de conte en utilisant :
il était une fois ………………………... un jour, …………………………

JE M’EVALUE :
 J’entoure les expressions qui me permettent de remplacer l’indicateur « un
jour » : soudain, auparavant, autrefois, tout à coup, demain, jadis.

30
Oral : jouer au conteur

J’OBSERVE

Le grand-père

Il était une fois un très, très vieil homme, si vieux que ses yeux n'y voyaient plus guère tant ils
étaient troubles, que ses oreilles n'entendaient plus du tout et que ses pauvres vieux genoux
tremblaient sous lui. Ses mains aussi tremblaient, et il tenait si mal sa cuillère quand il était à
table, qu'il renversait souvent de la soupe devant lui, et même parfois manquait sa bouche.

Son fils et la femme de celui-ci en étaient dégoûtés, qu’ils finirent par obliger le vieux grand-
père à manger dans un coin, derrière le poêle, où ils le servirent dans une grossière écuelle de
terre, ne lui donnant que tout juste de quoi ne pas mourir de faim. Jamais il ne mangeait à sa faim.

Et puis un jour, ses pauvres vieilles mains tremblantes laissèrent échapper la malheureuse
écuelle qui se cassa. La jeune femme le gronda, mais il ne répondit rien : il soupira seulement.
Elle alla lui acheter une écuelle de quatre sous, en bois, dans laquelle il dut manger désormais.

Devant le vieux grand-père assis, comme toujours, dans son coin à l'écart, son petit-fils âgé de
quatre ans se mit à assembler quelques planchettes de bois qu'il s'efforçait de faire tenir ensemble.

- Que fais-tu là ? lui demanda son père.


- C’est une petite auge que je fabrique, répondit l'enfant, pour faire manger papa et maman quand
je serai grand.

Le mari et la femme échangèrent un long regard, puis commencèrent à pleurer. Ils firent
revenir le vieux grand-père à leur table et mangèrent toujours avec lui depuis lors, sans jamais le
gronder quand il lui arrivait de se tacher ou de répandre un peu de soupe sur la table.
Conte universel

JE COMPRENDS :

 J’ai déjà visionné le conte  Je me prépare avec mes


du petit chaperon rouge sur camarades en travaillant :
internet. J’ai vu comment il est - Ma voix
raconté. - Mon intonation
 Je lis donc le conte « le - Mes gestes
grand-père », puis je le - Mon corps
présente à la façon d’un
conteur

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

31
JE M’ENTRAINE
 Je me mets dans la peau d’un conteur et je raconte.

JE DEVELOPPE :
 Je lis l’un des contes proposés dans l’atelier « défi lecture » et je le raconte,
lors d’une séance prochaine, en jouant sur ma voix, mes gestes, etc.

JE REINVESTIS :
 Je consulte des pièces de théâtre pour dégager les aspects non verbaux
(gestes, etc.) de la communication (didascalies, paroles, etc.). Cela va me
servir lorsque ma classe va jouer le conte.

JE M’EVALUE :
 Je raconte à mes parents et à mes grands-parents un conte que j’ai lu ; ils me
donneront leur avis sur ma prestation
 Je relis le texte devant un miroir et je joue les actions des personnages.

32
Ecrit : rédiger le début d’un conte

J’OBSERVE

- Le canevas d’écriture du conte élaboré.

JE COMPRENDS :

 Nous avons déjà élaboré un  Je rappelle:


canevas pour écrire un conte - La formule qui introduit le conte
 Aujourd’hui, je vais - Les indicateurs de temps
imaginer puis élaborer, avec convenables
mes camarades, un début de ce - L’imparfait
conte selon le canevas - Le passé simple
d’écriture - Le personnage

JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :

Je rédige le brouillon : J’améliore :


J’écris le brouillon sur mon cahier Je réécris le texte amélioré sur mon cahier

JE DEVELOPPE :
 Je fais des recherches dans un dictionnaire ou je consulte une personne
ressource (mon professeur, mon père, le documentaliste, etc.) pour trouver
des améliorations aux expressions que j’ai utilisées ; exemples :
- au lieu de « près d’une forêt », je peux écrire « à l’orée d’une forêt »
- à la place de « il avait un âne », je peux écrire « il possédait un âne »

JE REINVESTIS : (je recopie sur mon cahier le texte produit collectivement en classe)

JE M’EVALUE :
 A la fin de cette séquence, voici :
Ce que je maitrise bien Ce que je maitrise peu Ce que je ne maitrise pas
1) ………………… 1) ……………………… 1) ………………………
……… ……… …………
2) …………………… 2) ……………………… 2) ………………………
…… ……… …………
3) ………………… 3) ……………………… 3) …………….…………

33
Séquence 2 : Décrire les personnages du conte

Séquence 2 : Décrire les personnages du conte


Lecture
Identifier le portrait valorisant d’un personnage Identifier un portrait dévalorisant
Langue /Communication
Employer les verbes "Etre" et "Avoir" à Décrire à l’aide d’adjectifs
l’imparfait
Oral
Faire son autoportrait et le portrait d’une Utiliser le verbal, le para verbal et le non verbal
personne célèbre
Ecrit
Rédiger un portrait valorisant Rédiger un portrait dévalorisant

34
Lecture : identifier le portrait valorisant d’un personnage

J’OBSERVE
Aboulhassan Ebn Thaher

Il y avait autrefois à Bagdad un droguiste qui se nommait Aboulhassan Ebn


Thaher ; c’était un homme puissamment riche, bien fait et très agréable de sa
personne. Il était grand et portait de jolis habits. Il avait plus d’esprit et de politesse
que les gens de sa profession ; sa droiture, sa sincérité et l’enjouement de son
humeur le faisaient aimer et rechercher de tout le monde. Le calife, qui connaissait
son mérite, avait en lui une confiance aveugle. Il l’estimait tant, qu’il se reposait
sur lui du soin de faire fournir à ses femmes toutes les choses dont elles pouvaient
avoir besoin. C’était lui qui choisissait leurs habits, leurs ameublements et leurs
pierreries ; ce qu’il faisait avec un goût admirable. Ses bonnes qualités et la faveur
du calife attiraient chez lui les fils des émirs et des autres officiers du premier rang.

Les Mille et une Nuits, d’après une traduction d’Antoine Galland

JE COMPRENDS :

 Je lis le texte et je - Je remplis la grille :


relève des Nom
informations
Qualités morales
concernant le
portrait du Qualités physiques
personnage Qualités vestimentaires
« Aboulhassan »
Caractérisants (adjectifs +
noms)
Verbes d’état à l’imparfait

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
- Je lis le texte d’une manière expressive
- Je transforme oralement les noms suivants en adjectifs : sincérité, politesse,
enjouement, droiture.
- Je présente le portrait d’Aboulhassn à ma façon selon le plan suivant : portrait
physique + portrait moral + portrait vestimentaire

35
JE DEVELOPPE :
- Je cherche dans les contes de l’atelier « défi lecture » des éléments d’un portrait
valorisant et je les note dans le tableau suivant.

Personnage Eléments du portrait

JE REINVESTIS :
- Je constitue une banque d’adjectifs qui vont me servir, lors de la séance de l’écrit,
à rédiger un portrait valorisant.

Aspect physique Aspect moral Aspect vestimentaire

JE M’EVALUE :
a- Que vend un droguiste ?
b- A quel métier renvoie le mot « pierreries » ?
c- Est-ce qu’on peut mettre le mot « pierreries » au singulier ?

36
Langue : savoir utiliser les verbes « avoir » et « être » à l’imparfait

J’OBSERVE

1. Il était vieux, mais il avait l’air d’un jeune homme.


2. Se parents avaient une belle maison à l’orée de la forêt
3. Ils étaient bûcherons
4. La sorcière avait les yeux globuleux

JE COMPRENDS :
- Je lis le support et je relève les - Je conjugue à l’imparfait :
verbes conjugués, leur infinitif, le être avoir
temps verbal J’
Tu
Il/ elle
Nous
Vous
Ils/elles

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE

- Je complète avec un camarade, le vide par les verbes « être » ou « avoir »


conjugués à l’imparfait :
1- Il ……………….. un pauvre homme qui habitait à l’orée de la foret. Cet homme
……… une petite fille appelée Halima.

2- Balajoudh vivait dans les montagnes de Kabylie. Il n’….. pas bien riche. Il
………… en tout et pour tout trois sous en poche

- Je complète, avec mes camarades, le texte suivant par les verbes « être » ou
« avoir » conjugués à l’imparfait:

La sorcière Carabouille vient d’inventer une chanson :


« Quand j’ ……………. jeune sorcière, j’………..… les dents en arrière... tralalère...
Quand tu ………. ….petit garçon, tu … …….… le ventre rond... tralalon...
Quand elle ……………..… enrhumée, elle ………….... la goutte au nez... tralalé...
Quand nous ……………. déguisés, nous …………... un très gros nez... tralalé...
Quand vous …………... fatigués, vous ……….………..très mal aux pieds... tralalé...
Quand ils ……………..… en colère, ils ………….…. les yeux à l’ envers... tralalère...
La vie c’est éclatant, et plus marrant en chantant... »
D’après, http://www.jardinalysse.com/

37
JE DEVELOPPE :
- Je complète les mots et les expressions suivantes par « avoir » ou « être » :
……………faim, ………….soif, ………..calme, ……….peur, ……….. petit, …………
raison, ……… raisonnable.

JE REINVESTIS :
- Je construis des phrases descriptives en utilisant les structures suivantes :
a- Pronom + verbe être à l’imparfait + adjectif
b- Pronom + verbe avoir à l’imparfait + nom + adjectif

JE M’EVALUE :
- Je conjugue les verbes « avoir » et « être » à l’imparfait ; puis, je consulte un manuel
de conjugaison pour vérifier si j’ai commis des erreurs ou non.

38
Oral : faire son autoportrait et le portrait d’une personne célèbre

J’OBSERVE
Boite à outils : caractérisants
- Aspect général : élancé, mince, maigre, svelte, trapu, bedonnant, robuste, grand, gros…
- Teint : pâle, blême, rougeaud, bronzé, frais…
- Regard : étincelant, froid, hautain, pénétrant, vif, perçant, vague…
- Visage : rond, allongé, ovale, anguleux, plein, gras, carré, maigre…
- Cheveux : bouclés, courts, abondants, longs, ondulés, souples, soyeux, crépus, blonds,
noirs, roux….
- Yeux : saillants, enfoncés, ronds, en amande, … -
- Couleur des yeux : bleus, gris, marron, noirs, noisette…
- Nez : plat, droit, en trompette, cassé, aquilin, écrasé….
- Lèvres : épaisses, charnues , minces, fines,…
- Bouche : petite, grande, pendante, tordue, bée….

JE COMPRENDS :
- Je comprends les règles du jeu : - Je consulte la boite à outils et je
1- je fais mon autoportrait que les choisis les éléments pour:
autres doivent confirmer  Préparer mon autoportrait (des
2- Je décris quelqu’un (une caractérisants compatibles avec ma
personnalité marocaine, une physionomie)
célébrité, un professeur, etc.)  Faire l’autoportrait d’une autre
que les autres doivent personne (des caractérisants
reconnaitre compatibles avec sa physionomie)

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
 Je présente mon autoportrait
 Je lis le portrait d’une personne célèbre.
 Je participe au jeu de reconnaissance des personnes décrites.

JE DEVELOPPE :
 Je dessine le portrait d’un personnage que nous avons décrit en classe. Ou bien, je
demande à mes camarades de décrire le personnage de mon dessin.
JE REINVESTIS :
 Je consulte des portraits écrits ; puis, je dégage le plan de la description : physique
+ moral+ vestimentaire, vestimentaire + physique + moral, etc.

JE M’EVALUE :
 Je compare mon autoportrait à l’une de mes photos ; puis, je dégage la précision ou
non de ma description.

39
Ecrit : écrire un portrait valorisant

J’OBSERVE :
 Le canevas d’écriture du conte

JE COMPRENDS :

- J’ai déjà écrit avec mes - Je rappelle le nom du personnage


camarades le début du conte. - Je cherche les adjectifs et les
- Je vais faire le portrait caractérisants convenables
valorisant d’un personnage de - Je choisis un plan de rédaction :
ce conte portrait physique, moral, vestimentaire

JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :
Je rédige le brouillon : J’améliore :
J’écris le brouillon sur mon cahier Je réécris le texte amélioré sur mon
cahier

JE DEVELOPPE :
 Je fais des recherches sur les comparaisons qui appuient la description ; puis,
je les introduis dans mon texte pour rendre le style plus beau ; exemple :
 Il est rusé comme un renard
 Il est doux comme un agneau

JE REINVESTIS : (je recopie sur mon cahier le texte produit collectivement en classe)

JE M’EVALUE :
 Je coche la bonne case :
Critères d’évaluation oui non
Je sais faire un plan pour décrire
Je sais utiliser des adjectifs
Je sais faire un portrait valorisant
Je sais accorder les adjectifs en genre et en nombre

40
Lecture : identifier un portrait dévalorisant

J’OBSERVE

La sorcière

A ce moment, j'ouvris la porte et je vis dans l'obscurité, à côté de la cheminée, une


femme déguisée avec un chapeau pointu. Elle portait une robe noire. Elle était bossue. Elle
avait une grande taille.
Elle me semblait assez grosse dans le noir et elle avait l'air très vieille car elle
s'appuyait sur un grand bâton et ses cheveux blancs se collaient à son visage.
J'eus l'impression qu'à l'intérieur de la cheminée, elle préparait une potion magique car
j'entendais des bruits étranges et ce qui débordait était vert...
Je regardai de nouveau la méchante femme... Elle s'approcha de moi.
Elle était laide à mourir ! Ses rides couvraient son front, elle avait un gros nez crochu et
une verrue au bout de celui-ci ! Son regard vicieux m'observa et elle grimaça de colère :
« Que viens-tu faire ici, petite crapule ? »
Sa voix grinçante me donna froid dans le dos ! Ses gros yeux rouges globuleux, ses cernes
noirs sous les yeux m'effrayaient. La peau de ses mains griffues était visqueuse.
Alors je poussai un cri et m'enfuis.
D’après un conte écrit par des élèves du collège des trois Vallées

JE COMPRENDS :

 Je lis silencieusement le  Je remplis la grille :


texte et je relève les Eléments Moyen de
adjectifs décrivant la décrits description
sorcière Sorcière
Chapeau
Tête
Yeux
Cheveux
Front
Nez

41
JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier.

JE M’ENTRAINE
- Je classe ces adjectifs dans le tableau suivant :
Beau, intelligent, méchant, dégoutant, hypocrite, généreux, serviable
valorisant dévalorisant
------------------ -----------------
-------------------- ------------------

JE DEVELOPPE :
- Je forme un corpus d’adjectifs et leurs contraires pour les réutiliser dans la
description (portrait valorisant/ portrait dévalorisant ; exemple :
Beau # laid Bon # méchant
JE REINVESTIS :
Je cherche, dans des contes différents, des adjectifs dévalorisants qui caractérisent
des personnages affreux comme l’ogre, la sorcière, la fée, etc. ; puis je les mettrai
dans le tableau suivant ; je peux les réutiliser lors de la séance de l’écrit.
Eléments décrits adjectifs
taille
vêtements
Tête
Yeux
Cheveux
Front
Nez
regard

JE M’EVALUE :
- Je choisis dans la liste suivante les objets qui sont liés à la sorcière dans les contes :
- Tapis volant - balai - chaudron - épée - clé - chapeau - encensoir - rose

42
Langue : décrire à l’aide d’adjectifs usuels

J’OBSERVE

Il était une fois un ogre, qui vivait tout seul. Comme la plupart des ogres, il était gros ; il
avait des dents pointues, une barbe piquante, un nez énorme et un grand couteau. Il était
toujours de mauvaise humeur et avait toujours faim. Ce qu'il aimait le plus au monde, c'était
de manger des petits enfants à son petit déjeuner.

Tomy Ungerer, Le Géant de Zéralda

JE COMPRENDS :

- Je lis silencieusement le - Je relève :


support et je relève les  Les adjectifs
adjectifs utilisés  Les verbes et les temps utilisés
 La structure de la phrase
descriptive

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE

- J’entoure l’adjectif qui convient :


a- Lina avait une taille (mince/pointue).
b- Sa tête était (ronde/épaisse).
c- Ils portaient des vêtements (neufs/ heureux).
d- La sorcière avait un regard (pénétrant/ blanc).
e- Ses yeux étaient (noirs/ plats).
f- Tétabosse était une (terrible/ courte) sorcière

- Je chasse l’intrus ; puis, je justifie mon choix:


a- Agréable, bon, méchant, doux
b- Intelligent, fort, musclé, robuste
c- Belle, spacieuse, rêveuse, intelligente

JE DEVELOPPE :
- Je consulte un manuel scolaire ou le site www.françaisfacile.com pour approfondir
mes connaissances sur l’accord de l’adjectif en genre et en nombre ; exemple :
 Le pantalon est gris.
 La veste est grise.

43
 Les pantalons sont délavés.
 Les vestes sont délavées.

JE REINVESTIS :
- Je fais le portrait de l’une de ces personnes célèbres :

JE M’EVALUE :
- J’entoure les adjectifs :
Cavalier méchant belle devenir globuleux ridée
sévèrement chambre lycée forte rusée intelligente
beau départ partir honnête

44
Oral : utiliser le verbal, le para verbal et le non verbal

J’OBSERVE

www.tfou.fr

JE COMPRENDS :
- Je propose les couleurs pour les - Je relève le contraste entre
deux images les deux images
- je comprends les règles du jeu ; - Je prépare mon rôle
jouer au bon, jouer au méchant
-

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
- Je présente mon rôle
- J’évalue les numéros de mes camarades

JE DEVELOPPE :
 Je cherche des images qui représentent deux personnages opposés et je les colle sur
mon livret :

45
JE REINVESTIS :
- Je colorie les deux images.
- J’affine mon expression artistique en dessinant des personnages des textes que nous
avons lus : la sorcière, Aboulhassan, l’ogre, le petit chaperon rouge, etc.
- J’expose, à travers mon dessin, un aspect frappant de la personnalité de ces
personnages.

JE M’EVALUE :
- Je demande l’avis de mon professeur d’arts plastiques ou de mes camarades à propos
de mon coloriage (couleurs convenables, contraste évident)
- Je compare mon coloriage avec celui de mon camarade et je discute avec lui ses choix

46
Ecrit : rédiger un portrait dévalorisant

J’OBSERVE

 Canevas d’écriture rédigé


 Parties rédigées du conte

JE COMPRENDS :

- J’ai déjà rédigé des parties du  Je rappelle:


conte  Les adjectifs à utiliser
- J’ai déjà rédigé un portrait  Les verbes d’état
valorisant  Le plan de description
- Je fais le portrait dévalorisant d’un
personnage : l’ennemi du héros

JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :

Je rédige le brouillon : J’améliore :


J’écris le brouillon sur mon cahier Je réécris le texte amélioré sur mon
cahier

JE DEVELOPPE :
 Je consulte, dans un dictionnaire, les synonymes des adjectifs utilisés ; puis je
remplace ceux qui ne sont pas précis.

JE REINVESTIS : (je recopie sur mon cahier le texte produit collectivement en classe)

JE M’EVALUE :
 A la fin de cette séquence, voici :

Ce que je maitrise bien Ce que je maitrise peu Ce que je ne maitrise pas


………………… ……………………… …………………………
……… …… ………
……………………… ……………………… …………………………
… ……… ………
………………… ……………………… …………….…………
……… ………. ……….

47
Séquence 3 : Rédiger et jouer un passage narratif dialogué

Séquence 3 : Rédiger et jouer un passage narratif dialogué


Lecture
Identifier des actions successives dans un conte Identifier un dialogue dans un conte

Langue ou communication
Utiliser des verbes de mouvement dans un récit Insérer un dialogue dans un conte

Oral
Jouer des actions imaginées à partir d’une utiliser le verbal, le paraverbal et le non verbal
image
Ecrit
Rédiger une suite d’actions Insérer un dialogue dans une suite d’actions

48
Lecture : identifier des actions successives dans un conte

J’OBSERVE
Boucle d’or et les ours
Loin, dans la forêt, dans une petite maison vivaient trois ours. Chaque matin, ils
déjeunaient de la bouillie. Un matin, pendant que la bouillie était encore très chaude, les
ours décidèrent de partir en promenade.
Alors qu'ils n'étaient pas là, une petite fille, du nom de Boucle d'or, frappa à la porte.
Personne ne lui répondit, et elle entra dans la maison. La jeune fille vit la bouillie sur la
table et mangea tout le contenu de l'assiette.
La bouillie finie, Boucle d'or désirait aller se reposer. Elle monta à l'étage où se
trouvaient trois lits. La jeune fille s'allongea sur le plus petit des lits et s'endormit vite.
Quand les trois ours rentrèrent, ils virent que quelqu'un avait mangé la bouillie. Ils
furent très en colère et montèrent dans la chambre à coucher. Quand Boucle d'or vit les
trois ours, elle prit peur et sauta vite hors du lit et s'enfuit chez elle.
D'après Robert Southey

JE COMPRENDS :

 Je lis le texte et  Je dégage le temps et le lieu


j’identifie les  Je relève la cause du départ des ours à la
personnages promenade + l’indicateur de temps qui
 Puis, je lis le début et annonce ce départ
la fin du conte  Je relève dans le texte les mots ou pronoms
qui renvoient à Boucle d’or (jeune fille, elle,
etc.)
 J’énumère les actions accomplies par Boucle
d’or dans la maison des ours

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
- Je raconte les actions de Boucle d’or d’une manière différente

- Je remets en ordre les phrases suivantes puis, je les complète par les indicateurs de
temps: ensuite, enfin, d’abord, puis
 Boucle d’or entra sans permission
 ………………….., elle s’endormit sur un lit
 ………………….., elle sauta du lit et se sauva
 …………….., la fille fut réveillée par l’arrivée des ours
 …………., elle mangea sans invitation

49
JE DEVELOPPE :
- Je dégage à partir du conte Le petit chaperon rouge (ou un autre proposé dans
l’atelier « défi lecture ») les actions accomplies par le personnage principal.

JE REINVESTIS :
- Je forme une banque de verbes de mouvement et d’action en relation avec : le
départ, le retour, le voyage, l’aventure, le déplacement, ….

JE M’EVALUE :
- Je souligne les expressions qui rendent compte d’un mouvement :
aller en ville, gravir une montagne, être content, courir sans se retourner, avoir l’air vieux.

50
Langue : utiliser les verbes de mouvement dans un récit

J’OBSERVE

- Boucle d’or entra sans permission


- Elle se réveilla
- Elle sauta du lit
- Elle mangea la bouillie sans invitation
- Elle se sauva
- Elle monta à l’étage
- Elle dormit dans le lit de l'ourson

JE COMPRENDS :

 Je tente de remettre en - Je relève les verbes conjugués


ordre les phrases du - Je rattache chaque verbe à une action
corpus - Je remets en ordre les actions
- Je reconnais qu’il s’agit de verbes de
mouvement, de déplacement

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
- Je souligne, dans la liste suivante, les verbes de mouvement :
Partir, sortir, penser, marcher, être, frapper, courir, croire, aller, nager.

- Je conjugue, avec mon camarade, deux verbes de mouvement au passé simple

JE DEVELOPPE :
- Je consulte un manuel de conjugaison pour savoir comment se conjuguent des
verbes de 3ème groupe au passé simple (sortir, venir, courir, descendre, etc.)

JE REINVESTIS :
- J’écris un texte narratif où j’emploie trois actions.

JE M’EVALUE :
- Je coche la bonne case :
Oui Non
- Je reconnais facilement un verbe de mouvement
- Je sais conjuguer des verbes du 1èr groupe au passé simple
- Je sais conjuguer des verbes du 2ème groupe au passé simple
- Je sais conjuguer des verbes du 3ème groupe au passé simple

51
Oral : jouer des actions imaginées à partir d’une image

J’OBSERVE

JE COMPRENDS :

 J’imagine, à partir de - J’identifie les constituants de l’image choisie


l’une des images, des - Je commente les lieux, les personnages, etc.
actions successives ; puis
je les joue devant mes
camarades

52
JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE

- Je raconte des actions à partir d’une image


- Je joue ces actions

JE DEVELOPPE :
 Je découvre quelques techniques pour analyser les images en cherchant le sens des
mots suivants :
Premier plan, deuxième plan, arrière-plan.
JE REINVESTIS :
 Je peux imaginer un événement à partir :
 du lieu (qu’est-ce qu’on fait dans ce lieu ?)
 des couleurs (quelles actions suggèrent-elles?)
 de l’expression du visage (que va faire le personnage ?)

JE M’EVALUE :
 Je compare les actions imaginées avec celles produites par mes camarades ; puis, je
leur demande leurs avis sur les miennes.

53
Ecrit : rédiger une suite d’actions

J’OBSERVE :
 Le canevas d’écriture du conte
 Les parties rédigées

JE COMPRENDS :

 J’ai déjà écrit avec - J’imagine des actions accomplies par les
mes camarades personnages
quelques parties du - Je les rattache aux parties rédigées du
conte. conte
 Je vais imaginer, puis - Je rappelle des verbes de mouvement utiles
élaborer une suite - Je rappelle des indicateurs de temps
d’actions accomplies (d’abord, ensuite, etc.)
par le héros. - J’organise les actions

JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :

Je rédige le brouillon : J’améliore :


J’écris le brouillon sur mon cahier Je réécris le texte amélioré sur mon
cahier

JE DEVELOPPE :
 Je rappelle les indicateurs qui permettent de situer des actions pour les introduire
dans le texte produit : d’abord, ensuite, puis, enfin.

JE REINVESTIS : (je recopie le texte produit collectivement en classe)

JE M’EVALUE :
 Je coche la bonne case :
Critères d’évaluation Oui Non
Je sais employer des verbes de mouvement
Je sais employer le passé simple
Je sais employer des indicateurs temporels
J’ai rédigé des actions successives

54
Lecture : identifier un dialogue dans un conte

J’OBSERVE

Hansel et Grethel

Un bûcheron, sa femme et ses deux enfants vivaient à l'orée d'une forêt. Le garçon
s'appelait Hansel et la fille Grethel. La famille était très pauvre. Une année, la famine
régna dans le pays et le bûcheron, durant une de ses nuits sans sommeil où il ruminait des
idées noires, dit à sa femme :
« Qu'allons-nous devenir ? Comment nourrir nos pauvres enfants ? Nous n'avons plus rien
à manger.
— Eh bien, dit la femme, sais-tu ce que nous allons faire ? Dès l'aube, nous conduirons les
enfants au plus profond de la forêt, nous leur allumerons un feu et leur donnerons à chacun
un petit morceau de pain. Puis nous irons à notre travail et les laisserons seuls. Ils ne
retrouveront plus leur chemin, et nous en serons débarrassés.
— Non, femme, dit le bûcheron, je ne ferai pas cela ! Comment pourrais-je me résoudre à
laisser nos enfants tout seuls dans la forêt ! Les bêtes sauvages ne tarderaient pas à les
dévorer.
— Oh, fou ! rétorqua-t-elle, tu préfères donc que nous mourrions de faim tous les
quatre ? »
Elle n'eut de cesse qu'il acceptât ce qu'elle proposait. Les deux petits, n'ayant pas pu
s'endormir à cause de la faim qui les tenaillait, entendirent les paroles de leur mère. Grethel
pleura beaucoup et dit à son frère :
« C'en est fait de nous !
— Ne t'en fais pas, dit Hansel. Je trouverai un moyen de nous en tirer. »
Contes, frères Grimm

JE COMPRENDS :

 Je lis le texte - J’identifie les personnages et la


 je repère le relation familiale qui les unit
dialogue et le - J’identifie le récit et le dialogue
thème. - J’observe le dialogue et je relève les
verbes introducteurs
- Je relève les signes typographiques du
dialogue ( « .. », -, etc.)
- Je résume le contenu du dialogue

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
 Je fais une lecture expressive du dialogue.

55
JE DEVELOPPE :
 Je cherche le texte intégral du conte « Hansel et Grethel » et je le lis en entier pour
en faire un compte rendu à mes camarades.
 Je fais des recherches sur le thème de l’abandon des enfants pour en faire un
compte rendu.
JE REINVESTIS :
 Je cherche le sens des verbes introducteurs suivants ; ils me serviront à améliorer le
conte à produire : murmurer, s’écrier, objecter, interrompre, ordonner, répliquer,
balbutier, conclure, accepter.

JE M’EVALUE :
 Je réponds aux questions suivantes :
 Quel est le plan de la mère pour se débarrasser des enfants ?
 Qui a empêché les enfants de dormir ?
 Quel sentiment éprouve la fille ?

56
Langue : insérer un dialogue dans un conte

J’OBSERVE

Les deux bossus


…. Le lendemain, ses amis se réjouirent de son heureuse métamorphose. Sa bosse avait
disparu. Tout le monde le félicita, sauf un bossu du voisinage qui était méchant et envieux.
« -La chance ne sourit qu'aux plus mauvais, lui lança-t-il avec dépit.
-C'est par hasard que j'ai pu me débarrasser de ma bosse, expliqua l'ancien petit bossu.
-Mais comment t'y es-tu pris ?, demanda le méchant bossu.
-En allant très tard au hammam, répondit l'autre avant de conter son aventure. »
conte arabe

JE COMPRENDS :

 Je lis le texte et j’identifie le  Je relis le dialogue et je relève :


dialogue dans le texte.  Les interlocuteurs
 Les signes typographiques
 Les verbes introducteurs
 Leur sens et leur place

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
 Je relève les verbes introducteurs dans le texte suivant :
"Bonsoir soldat", dit la sorcière
- Merci, vieille, répondit le soldat.
- Vois-tu ce grand arbre? interrogea la sorcière. Il est entièrement creux. Grimpe au
sommet, tu verras un trou
"Mais qu'est-ce que je ferai au fond de l'arbre ?", voulait-il savoir
"Tu y prendras beaucoup d'argent.", promit la vieille.
"Ce n'est pas mal du tout ça.", estima le soldat. "Mais qu'est-ce qu'il faudra que je te donne
à toi, la vieille? Je suppose que tu veux quelque chose.", ajouta-t-il.
"Pas un sou.", prétendit la sorcière. "Rapporte-moi seulement le vieux briquet que ma
grand-mère a oublié la dernière fois qu'elle est descendue dans l'arbre."
"Bon!", conclut le soldat, "Attache-moi la corde autour du corps.", demanda-t-il

 Je mets les signes de ponctuation adéquats :


Sa marraine, qui la vit tout en pleurs, lui demanda ce qu'elle avait. « Je voudrais bien... je
voudrais bien... ».

57
Elle pleurait si fort qu'elle ne put achever. Sa marraine, qui était fée, lui dit
Tu voudrais bien aller au bal, n'est-ce pas
Hélas oui dit Cendrillon en soupirant.
Hé bien, seras-tu bonne fille demanda sa marraine, je t'y ferai aller
Elle la mena dans sa chambre, et lui dit Va dans le jardin et apporte-moi une citrouille

 Je remplace le verbe dire par : proposer, objecter, lancer, déclarer


Il dit à sa femme :
« Qu'allons-nous devenir ? Comment nourrir nos pauvres enfants ?
— Eh bien, dit la femme, sais-tu ce que nous allons faire ? Dès l'aube, nous conduirons les
enfants au plus profond de la forêt.. Puis nous irons à notre travail et les laisserons seuls. Ils
ne retrouveront plus leur chemin, et nous en serons débarrassés.
— Non, femme, dit le bûcheron, je ne ferai pas cela ! Les bêtes sauvages ne tarderaient pas
à les dévorer.
— Oh, fou ! dit-elle, tu préfères donc que nous mourrions de faim tous les quatre ? »

JE DEVELOPPE :
 Je consulte les contes que j’ai lus, dans l’atelier « défi lecture » et je relève
les verbes introducteurs qui sont utilisés selon deux façons ; exemple :
a- il dit en souriant: « je suis d’accord ».
b- « je suis d’accord, dit-il en souriant. »

JE REINVESTIS :
 Je complète le récit suivant par un dialogue
Il était une fois un chasseur qui habitait à l’orée d’une forêt. En sortant à la chasse, il
rencontra une perdrix
« - ………… ?, verbe introducteur
- ……………, verbe introducteur
- ……., ! verbe introducteur, ………..
- ………., verbe introducteur, ……….."

JE M’EVALUE :
 J’énumère les signes typographiques du dialogue.

58
Oral : utiliser le verbal, le paraverbal et le non verbal

J’OBSERVE

- Je parie, dit madame Lepic, qu'Honorine a encore oublié de fermer les poules.
C'est vrai. On peut s'en assurer par la fenêtre. Là-bas, tout au fond de la grande cour, le
petit toit aux poules découpe, dans la nuit, le carré noir de sa porte ouverte.
- Félix, si tu allais fermer ? dit madame Lepic à l'aîné de ses trois enfants.
- Je ne suis pas ici pour m'occuper des poules, dit Félix, garçon pâle, qui n'a guère
envie d'affronter la nuit !
- Et toi, Ernestine ?
- Oh ! moi, maman, j'aurais trop peur !
Grand frère Félix et sœur Ernestine lèvent à peine la tête pour répondre. Ils lisent, très
intéressés, les coudes sur la table, presque front contre front.
- Dieu que je suis bête ! dit madame Lepic... je n'y pensais plus... Poil de Carotte, va
fermer les poules !
Elle donne ce petit nom d'amour à son dernier-né, parce qu'il a les cheveux roux et la peau
tachée. Poil de Carotte, qui joue à rien sous la table, se dresse et dit avec timidité :
- Mais, maman, j'ai peur aussi, moi.
- Comment ? répond madame Lepic, un grand gars comme toi ! C'est pour rire.
Dépêche-toi, s'il te plaît.
- On le connaît ; il est hardi comme un bouc, dit sa sœur Ernestine.
- Il ne craint rien ni personne, dit Félix, son grand frère...
Pour l'encourager définitivement, sa mère lui promet une gifle.
- Au moins, éclairez-moi, dit-il.
Madame Lepic hausse les épaules, Félix sourit avec mépris. Ernestine est la seule à avoir
un peu pitié de lui : elle prend une bougie et accompagne son petit frère jusqu'au bout du
corridor.
- Je t'attendrai là, dit-elle.
Mais elle s'enfuit tout de suite, terrifiée, parce qu'un fort coup de vent fait vaciller la
lumière et l'éteint. Poil de Carotte, les talons plantés, se met à trembler dans les ténèbres.
Elles sont si épaisses qu'il se croit aveugle. Parfois une rafale l'enveloppe, comme un drap
glacé, pour l'emporter. Des renards, des loups même, ne lui soufflent-ils pas dans ses
doigts, sur sa joue ? Le mieux est de se précipiter vers les poules, la tête en avant, afin de
trouer l'ombre. Tâtonnant, il saisit le crochet de la porte. Au bruit de ses pas, les poules
effarées s'agitent en gloussant sur leur perchoir. Poil de Carotte leur crie :
- Taisez-vous donc, c'est moi !
Il ferme la porte et se sauve, les jambes, les bras comme ailés. Quand il rentre, haletant,
fier de lui, Il sourit, attend les félicitations pour son courage, et maintenant hors de danger,
cherche sur le visage des autres les traces des inquiétudes qu'ils ont eues. Mais grand frère
Félix et sœur Ernestine continuent tranquillement leur lecture, et madame Lepic lui dit, de
sa voix naturelle :
- Poil de Carotte, tu iras fermer les poules tous les soirs.
D’après Jules Renard, Poil de carottes

59
JE COMPRENDS :
 Je lis le texte et je me - Je distingue le récit du dialogue
prépare à jouer un rôle - Je participe à la constitution d’un groupe
- Je choisis au sein du groupe un rôle à
jouer (Mme Lepic, Felix, narrateur, etc.)
- Je théâtralise mon rôle (mime, gestes,
voix, etc.)
- Je joue mon rôle avec mon groupe

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
 Je joue mon rôle (je fais une lecture expressive, je fais du théâtre, etc.)

JE DEVELOPPE :
Je lis des textes de théâtre ou je visionne des pièces pour comprendre comment les
acteurs jouent avec leurs voix ou leurs corps.

JE REINVESTIS :
 J’imite les gestes des comédiens
Je raconte une histoire à mes grands-parents, à mes parents, à ma sœur, à mon frère,
etc.

JE M’EVALUE :
 Je rejoue mon rôle devant mes parents ou devant mes camarades qui me donneront
leurs avis.

60
Ecrit : insérer un dialogue dans une suite d’actions

J’OBSERVE

 Canevas de conte
 Parties rédigées

JE COMPRENDS :

- Nous avons déjà rédigé des  Je rappelle :


parties du conte.  Les interlocuteurs
- Je vais imaginer et écrire un  Le sujet de la discussion
dialogue pour le conte.  Les verbes introducteurs à utiliser
 Les signes de ponctuation
convenables.

JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :

Je rédige le brouillon : J’améliore :


J’écris le brouillon sur mon cahier Je réécris le texte amélioré sur mon
cahier

JE DEVELOPPE :
 J’ajoute des commentaires pour rendre le dialogue intéressant selon la structure
suivante : en + participe présent ; exemple :
- Il dit en hochant les épaules
- Répondit-il en souriant

JE REINVESTIS : (je recopie le texte produit collectivement en classe)

JE M’EVALUE :
 A la fin de cette séquence, voici :

Ce que je maitrise bien Ce que je maitrise peu Ce que je ne maitrise pas


………………… …………………… ………………………
……… ………… …………
……………………… …………………… ………………………
… ………… …………
……………… …………………… …………….………

61
Séquence 4 : Rédiger la fin d’un conte

Séquence 4 : Rédiger la fin du conte et sa morale


Lecture
Lire la fin d’un conte lire la morale d’un conte
Langue ou communication
Utiliser le lexique fondamental des contes Exprimer une obligation (dans un proverbe)
Oral
Restituer un conte Dire une fable
Ecrit
Rédiger la fin du conte Rédiger une morale pour le conte

62
Lecture : lire la fin d’un conte

J’OBSERVE
(La Barbe bleue était un homme terrible qui tuait ses femmes. Dans l’extrait suivant, il était sur le
point de tuer la dernière….)
- Ne veux-tu pas descendre ? criait la Barbe bleue.
- Encore un moment, répondait sa femme ; et puis elle criait :
- Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
- Je vois, répondit-elle, deux Cavaliers qui viennent de ce côté-ci, mais ils sont bien
loin encore :
- Dieu soit loué, s'écria-t-elle un moment après, ce sont mes frères, je leur fais signe
de se hâter.

La Barbe bleue se mit à crier si fort que toute la maison en trembla. La pauvre femme
descendit, et alla se jeter à ses pieds, toute échevelée.
- Cela ne sert de rien, dit la Barbe bleue, il faut mourir,
Puis la prenant d'une main par les cheveux, et de l'autre levant le coutelas en l'air, il
allait lui abattre la tête. La pauvre femme se tournant vers lui, et le pria de lui donner un
petit moment pour se recueillir.
- Non, non, dit-il, recommande-toi bien à Dieu ; et levant son bras …
Dans ce moment, on heurta si fort à la porte, que la Barbe bleue s'arrêta tout court : on
ouvrit, et aussitôt on vit entrer deux Cavaliers, qui mettant l'épée à la main, coururent droit
à la Barbe bleue. Il reconnut que c'était les frères de sa femme, de sorte qu'il s'enfuit
aussitôt pour se sauver ; mais les deux frères le poursuivirent et l'attrapèrent. Ils lui
passèrent leur épée au travers du corps, et le laissèrent mort. La pauvre femme était
presque aussi morte que son Mari, et n'avait pas la force de se lever pour embrasser ses
Frères.

Il se trouva que la Barbe bleue n'avait point d'héritiers, et qu'ainsi sa femme demeura
maîtresse de tous ses biens.

Elle en employa une grande partie à marier sa sœur Anne avec un jeune Gentilhomme
; une autre partie à acheter des Charges de Capitaine à ses deux frères ; et le reste à se
marier elle-même à un fort honnête homme, qui lui fit oublier le mauvais temps qu'elle
avait passé avec la Barbe bleue
D’après Charles Perrault, contes

JE COMPRENDS :

 Je lis le  J’identifie les personnages


chapeau et le  Je relève les informations contenues dans le dialogue
texte  J’interprète le rôle des trois points de suspension
 je relève les dans le récit « et levant son bras … »
actions de la  Je relève les phrases qui informent sur la cruauté de
Barbe bleue et la Barbe bleue
des deux  Je relève l’indicateur de temps qui annonce le
frères. dénouement
 Je situe l’arrivée des frères et je relève ce qu’ils ont
fait

63
 J’établis ce que la femme a gagné après la mort de
son mari
 Je relève l’ambiance heureuse de la fin (thèmes du
bonheur, de l’argent, etc.)

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
 Je fais une lecture expressive du texte.
 Je résume la fin du conte à ma façon.

JE DEVELOPPE :
 A partir d’un ou de(s) conte(s) lu(s) en atelier « défi lecture », je dégage quelques
caractéristiques de la fin de l’histoire qui concernent :
- Les personnages - Les évènements - Les champs lexicaux

JE REINVESTIS :
 J’imagine une suite différente des événements à partir d’une phrase relevée dans le
texte : (admettons que les frères ne sont pas arrivés à temps)
"...et levant son bras …"

JE M’EVALUE :
 Je relie les éléments de la colonne A avec ceux qui leur correspondent dans la
colonne B :
Colonne A Colonne B
- Les deux cavaliers - Le deuxième mari
- La Barbe bleue - Les deux frères
- Anne - Le mari d’Anne
- Le gentilhomme - Le premier mari
- Un honnête homme - La sœur

64
Langue : utiliser le lexique fondamental des contes

J’OBSERVE

S O R C I E R E
E G C H L L P D
T R N A I E E R
T E L T E R O F
O A L E N R I E
B N R A O A I E
F E U U N A I N

JE COMPRENDS :

 Je dois rassembler des lettres en  Je dois barrer dans la grille tous


désordre pour former le titre d’un les mors suivants : Sorcière, ogre,
conte connu. il s’agit de l’histoire bottes, château, clé, feu, fée, nain,
d’une petite fille très pauvre qui épée, ilien, naïf, bal, forêt, ru,
est allée à une fête organisée par erra
un prince ; la fée, qui l’a habillée,  Je dois reconstituer les lettres qui
lui a ordonné de ne pas dépasser restent pour obtenir le titre d’un
minuit pour revenir. Dans le cas conte
contraire, ses habits neufs et sa  J’utilise un dictionnaire pour
chaussure en verre deviendront expliquer les mots que je ne
usés et anciens connais pas
 Je propose d’autres mots
nouveaux

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
 Je reconstitue le titre du conte
 Voici une liste de mots se rapportant au lexique du conte :
Loup, baguette magique, colombe, tapis volant, vampire, maison hantée,
fantôme, araignée, talisman, balai, falaise.
a) j’utilise un dictionnaire pour expliquer les mots nouveaux
b) je complète le tableau suivant à partir de la liste ci-dessous:

65
Mots de la liste proposée
Personnages amis
Personnages ennemis
Objets
Lieux

JE DEVELOPPE :
 A partir des contes lus, j’enrichis mon vocabulaire en complétant le tableau suivant :

Vocabulaire des contes


Personnages amis
Personnages ennemis
Objets
Lieux
JE REINVESTIS :
 Nous avons déjà écrit plusieurs parties du conte ; je peux maintenant retenir un petit
vocabulaire qui va nous servir pour enrichir la rédaction. J’en constitue une petite
liste que je proposerai à mes camarades pendant la séance de l’écrit.

JE M’EVALUE :
 Je peux comprendre l’univers merveilleux des contes à partir d’un lexique
spécifique :
- facilement - difficilement - plus ou moins

66
Oral : restituer un conte

J’OBSERVE
La vache noyée

On raconte qu’un homme avait une vache dont il vendait le lait mélangé avec de
l’eau.
Un jour, une inondation soudaine surprit la vache qui paissait près d’un ru et la noya.
Son propriétaire était là, à se lamenter sur sa mort ; un de ses fils lui dit alors :
-« Ô Père ! Ne te lamente pas ! L’eau que nous avons mélangée à son lait a débordé et
l’a emportée et noyée ».
Conte arabe

JE COMPRENDS :
 Je lis des mots,  J’identifie les personnages
 Je lis le conte  Je relève le manège du père
 Je mémorise le  Je relève le champ lexical de l’eau
conte  Je commente la sagesse (la morale) du fils
 Je reformule la réplique du fils sous forme
d’obligation avec « il ne faut pas »

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
- Je restitue le conte d’une manière expressive.

JE DEVELOPPE :
- Je consulte des fables et les contes lus dans l’atelier « défi lecture » ; puis, je
résume les sagesses exprimées que je note dans le tableau suivant :

Titre de la fable ou du conte Résumé de la sagesse (la morale)

JE REINVESTIS :
- Je développe ma mémoire en apprenant par cœur une partie rédigée du conte pour
préparer la représentation théâtrale.
- Je raconte ce que j’ai appris par cœur à mes parents

JE M’EVALUE :
- Je coche la case convenable :
Critères d’évaluation Oui Non
J’ai compris le sens du conte
J’ai reformulé la morale
J’ai lu correctement le conte
J’ai appris le conte par cœur

67
Ecrit : rédiger la fin d’un conte

J’OBSERVE :
 Le canevas d’écriture du conte
 Les parties déjà rédigées

JE COMPRENDS :

- J’ai déjà écrit avec - Je rappelle un indicateur temporel


mes camarades des adéquat
parties du conte. - Je rappelle des verbes de mouvement
- Je vais imaginer, au passé simple,
puis élaborer une fin - Je fais intervenir un ami qui va aider le
heureuse au conte héros
en l’intégrant aux - Je cherche un champ lexical adéquat
parties déjà rédigées. (bonheur, argent, etc.)

JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :

Je rédige le brouillon : J’améliore :


J’écris le brouillon sur mon cahier Je réécris le texte amélioré sur mon
cahier

JE DEVELOPPE :
 Je consulte les contes lus ; puis, je dégage la façon avec laquelle intervient l’ami du
héros pour résoudre le problème.

JE REINVESTIS : (je recopie le texte produit collectivement en classe)

JE M’EVALUE :
 Je coche la case convenable :
Critères d’évaluation Oui Non
Je sais utiliser un Indicateur de temps
Je sais utiliser des verbes de mouvement au passé simple
Je sais faire intervenir un ami du héros
Je sais utiliser le champ lexical du bonheur, de l’argent, etc.
Mon texte est cohérent avec les autres parties

68
Lecture : lire la morale d’un conte

J’OBSERVE

(La maman du petit chaperon rouge lui a interdit de parler à des étrangers. En route, la fillette a
oublié la recommandation de sa mère et s’est arrêtée pour parler au loup qui a tout fait pour la
manger elle et sa grand-mère)

Morale :
On voit ici que de jeunes enfants,
Surtout de jeunes filles
Belles, bien faites, et gentilles,
Font très mal d’écouter toute sorte de gens.
Charles Perrault, Le petit Chaperon rouge

(Le petit Poucet appartient à une famille nombreuse.il est très petit. Il est mal vu et mal traité, mais
il est le plus intelligent. Il a réalisé de bonnes choses pour les autres)

Morale :
On est toujours content d'avoir beaucoup d'enfants,
Quand ils sont tous beaux, bien faits et grands,
Et d'un extérieur qui brille ;
Mais si l'un d'eux est faible ou ne dit mot
On le méprise, on le raille, on le pille ;
Quelquefois cependant c'est ce petit marmot
Qui fera le bonheur de toute la famille.
Charles Perrault, Le petit Poucet

JE COMPRENDS :

 Je lis - Je relève les verbes utilisés


silencieusement - Je relève les temps verbaux utilisés (le présent
le texte et je de l’indicatif)
relève le pronom - compare avec les temps utilisés pour raconter
personnel utilisé les événements
- je relève le conseil donné aux petites filles (je
relève l’expression utilisée)
- j’identifie le type d’enfant préféré par les gens
- j’identifie la position des gens vis-à-vis des
enfants différents (handicapés, petits, maigres,
etc.)
- Je justifie à partir du texte qu’ils ont tort
- Je fais des lectures vocales

69
JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
- Je reformule les deux morales en utilisant : il faut, il ne faut pas, on doit, on ne doit
pas
- Je choisis avec mon camarade la morale convenable à ce conte

On raconte qu’un renard passait dans un jardin où pendait un tambour,


accroché à un arbre. A chaque fois que le vent soufflait dans les branches, celles-ci
faisaient bouger le tambour qui produisait un grand bruit.
Attiré par ce grand bruit, le renard se dirigea vers le tambour ; arrivé près de
lui, il le trouva gros et pensa qu’il contenait beaucoup de viande.
Il le déchira, et s’aperçut qu’il était vide.
Conte arabe
Morales :
a- les renards sont rusés
b- les choses sans importance font de jolies sonorités
c- les tambours font beaucoup de bruit
d- les renards aiment les tambours

JE DEVELOPPE :
 Je lis des fables célèbres de Jean de Lafontaine (exemples : La cigale et la fourmi,
Le loup et l’agneau) ; puis, je dégage leurs morales.

JE REINVESTIS :
 Je réfléchis avec mon camarade à une morale qui convient au conte que nous
avons écrit collectivement ; pour cela, je demande à mes grands-parents ou à des
personnes âgées de me raconter des sagesses locales ; j’en ferais un petit recueil
pour l’exploiter dans l’écriture du conte.

JE M’EVALUE :
 A quels dangers sont exposés les enfants quand ils font confiance à n’importe qui,
surtout sur internet?

70
Langue : exprimer une obligation (dans un proverbe)

J’OBSERVE

1. Il ne faut pas dire : fontaine, je ne boirai pas de ton eau


2. Il ne faut pas mettre le carrosse avant les chevaux
3. Il ne faut pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire le jour même
4. Il ne faut pas se moquer de la peine du voisin, car la vôtre arrive le lendemain matin

JE COMPRENDS :

 Je lis les corpus et je relève - J’identifie les éléments qui sont


les éléments qui se identiques dans les débuts des
ressemblent dans les proverbes
proverbes - J’utilise un dictionnaire pour
expliquer les mots nouveaux
- Je comprends le sens des
proverbes
- Je relève l’expression de
l’obligation
- J’identifie le caractère négatif de
l’obligation (ne pas faire)
- Je dégage le caractère impersonnel
du verbe « falloir »
- Je remplace « il faut » par « on
doit »
- Je compare le proverbe à la morale
d’un conte

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier

JE M’ENTRAINE
- J’utilise une expression convenable de l’obligation :
a- On jette des sacs de plastique dans la rue
b- On salit les murs de la classe.
c- On marche sur les fleurs du jardin.
d- On ne respecte pas le code de la route.

- J’imagine et je rédige une petite histoire dont la morale serait l’un des proverbes
suivants :
a- Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué
b- Il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier

- J’utilise des expressions d’obligation pour exprimer des valeurs civiques positives

71
JE DEVELOPPE :
- Je fais des recherches sur des proverbes marocains ; puis, j’essaie de trouver leur
équivalent en français.

JE REINVESTIS :
- Je cherche le sens des proverbes collectés ; puis, je choisis celui qui peut être utilisé
comme morale à notre conte. Je le proposerai à mes camarades.

JE M’EVALUE :
- Je relie les éléments de la colonne A à ceux de la colonne B pour avoir des
proverbes :
 Toute peine  On peut
 Qui veut aller loin  Mérite salaire
 Quand on veut  Si vieillesse pouvait
 Si jeunesse savait  Ménage sa monture

72
Oral : dire une fable

J’OBSERVE

LE CORBEAU ET LE RENARD

Maître Corbeau, sur un arbre perché,


Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :
Et bonjour, Monsieur du Corbeau,
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois.
À ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie,
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Le Renard s'en saisit, et dit : Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute.
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute.
Le Corbeau honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

Jean de Lafontaine

JE COMPRENDS :
- Je lis la fable - Je résume l’histoire en relevant :
- J’écoute attentivement  Les personnages-animaux,
comment mon professeur  Le lieu,
lit et dit la fable.  Les actions,
 La morale

JE RETIENS : je recopie les traces écrites sur mon cahier.

73
JE M’ENTRAINE
 Je dis la fable en exprimant son caractère narratif et moralisateur.

JE DEVELOPPE :
 Je cherche une version audio de cette fable ou d’autres fables ; je l’écoute
attentivement, puis, je répète partie par partie jusqu’ à en faire une diction
convenable.
JE REINVESTIS :
 je choisis un rôle (corbeau, renard, narrateur ; puis, Je joue la fable avec mes
camarades

JE M’EVALUE :
 Je coche la bonne case :
Critères d’évaluation Oui Non
J’ai lu toute la fable
J’ai fait des lectures partielles
j’ai fait une lecture expressive
J’ai dit la fable

74
Ecrit : rédiger une morale pour le conte

J’OBSERVE
 Canevas du conte
 Parties rédigées du conte

JE COMPRENDS :

 Nous avons rédigé  Je rappelle:


collectivement des parties  Le pronom à utiliser « on »
du conte  Le présent de l’indicatif
 Aujourd’hui, je vais rédiger  L’expression de l’obligation
une morale à ce conte

JE M’ENTRAINE/ JE RETIENS :

Je rédige le brouillon : J’améliore :


J’écris le brouillon sur mon cahier Je réécris le texte amélioré sur mon
cahier

JE DEVELOPPE :
 je remplace la morale rédigée par un proverbe ou une sagesse.

JE REINVESTIS : (je recopie le texte produit collectivement en classe

JE M’EVALUE :
 A la fin de cette séquence, voici :

Ce que je maitrise bien Ce que je maitrise peu Ce que je ne maitrise pas


………………… ……………………… …………………………
……… ……… ………
…………………… ……………………… …………………………
…… ……… ………
………………… ……………………… …………….…………
……… ………. ……….

75
Séquence 5 : Affinement du conte et représentation théâtrale

Séquence 5 : Affinement du conte et représentation théâtrale


Ecrit
Affiner le conte produit
Langue ou communication
Scénariser le conte produit (décor, habits, etc.)
Oral-1
Faire des répétitions
Oral-2
Jouer le conte produit

76
Ecrit : affiner le conte produit

J’OBSERVE

 Le conte final

JE COMPRENDS :

 Je lis le conte  Je prends connaissance des boites à outils


 Je propose des améliorations

JE RETIENS : Je réécris sur mon cahier le conte en insérant les améliorations validées
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………

77
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………

JE M’EVALUE :
 Je choisis la bonne appréciation :
a- Je me retrouve dans la version finale du conte.
b- Je ne me retrouve pas dans cette version.
c- Je me retrouve partiellement dans cette version.

78
Communication : scénariser le conte produit

J’OBSERVE

 La version définitive du conte

JE COMPRENDS :

 Je lis le conte  Je fais des propositions sur les


éléments verbaux et non verbaux et
sur les accessoires:
- Vêtements à porter
- Allure à tenir
- Décors à monter
- Objets à apporter
- Type de musique à retenir
- Passages à transformer en répliques
- Situations à théâtraliser

JE M’ENTRAINE
 Je joue mon rôle dans le conte scénarisé (première représentation).

JE M’EVALUE :
 Je coche la bonne case :
Critères d’évaluation : Oui Non
Les vêtements sont convenables
L’expression du corps est bonne
Les décors sont en harmonie avec l’univers du conte
Les objets font partie du conte
Les répliques sont bien exprimées
Les situations sont bien scénarisées

Oral : faire des répétitions

J’OBSERVE

 La version scénarisée du conte


 La version enregistrée du conte

79
JE COMPRENDS :

 Je rejoins un  Je prends connaissance de mon rôle


groupe/une troupe  Je vérifie le scénario
 Je m’approprie
mon rôle

JE M’ENTRAINE
 Je joue mon rôle et je l’affine grâce aux remarques de mon professeur, des
personnes ressources et de mes camarades
-

JE M’EVALUE :
 je peux dire si ces critères sont respectés :
 Expression corporelle appropriée à la situation
 Voix et intonation convenables
 Installation convenable du décor
 Bonne répartition des rôles

Oral : jouer le conte produit

JE COMPRENDS :
 J’organise l’installation des accessoires:
 Vêtements : …………………………….
 Objets : …………………………………
 Décors : ……………………………………
 Déguisement : ………………………………

JE M’ENTRAINE
 Je joue mon rôle au sein de ma troupe.

80
ENSEIGNEMENT-APPRENTISSAGE
DU FRANÇAIS AU SECONDAIRE COLLEGIAL

Livret de l’Elève
PÉRIODE I
PREMIERE ANNEE

Le conte

EQUIPE DES CONCEPTEURS

Abdelaziz DADI Mohammed Jawad TOUMI

COORDINATION

Mohammed Jawad TOUMI Yahya GORMATI

SUPERVISION

Mohamed DALI Fouad CHAFIQI


AREF-Fès/Meknès Direction des Curricula

Direction des Curricula


Annexe Lalla Aïcha Avenue Chella, Hassan - Rabat Tél : 0537 27 85 06 Fax : 0537 66 12 46 Adresse Mail : dc@men.gov.ma

81

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