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Apport d’informations et de connaissances
TAI005 Caractériser les différents types de

programme
TABLE DES MATIERES
1 INTRODUCTION.........................................................................................2
2 LA PROGRAMMATION................................................................................3
2.1 LA PROGRAMMATION C’EST QUOI....................................................................................3
2.2 QU’EST-CE QU’UN PROGRAMME ?...................................................................................4
3 LES LANGAGES.........................................................................................6
3.1 QU’EST CE QU’UN LANGAGE ?.......................................................................................6
3.2 QUEL LANGAGE UTILISER ?........................................................................................... 6
3.3 LANGAGE OU ENVIRONNEMENT DE DÉVELOPPEMENT ?........................................................7
3.4 LES LANGAGES EN LIGNE DE TYPES CLIENT ET SERVEUR......................................................8
3.5 FAUT-IL ACHETER OU PUISER DANS LE GRATUIT ?.............................................................12
4 DIFFÉRENTS TYPES DE PROGRAMMES......................................................14
4.1 LES PROGRAMMES COMPILÉS.......................................................................................14
4.2 LES DLL................................................................................................................. 14
4.3 LES PROGRAMMES INTERPRÉTÉS...................................................................................14
4.3.1 Interpréteur de commande..................................................................................14
4.3.2 Ordre de recherche de l'interpréteur de commande............................................16
4.3.3 Les fichiers batch................................................................................................. 17
4.3.4 Les scripts............................................................................................................ 17
4.3.5 Les fichiers INF..................................................................................................... 17
5 MISE AU POINT ET MAINTENANCE DES APPLICATIONS...............................18
5.1 CORRECTION DES BOGUES..........................................................................................18
5.2 LES VERSIONS BÊTA................................................................................................... 18
5.3 LES CORRECTIFS....................................................................................................... 18
5.4 CYCLE DE VIE DU LOGICIEL..........................................................................................18
6 LES ASSOCIATIONS EXTENSION DE FICHIER/APPLICATION..........................20
7 CONCLUSION.............................................................................................................. 21
Création : 03/O3
Auteurs : F Visse
398637465.doc Dernière maj : Page 1 / 21
©afpa
04/08
TAI005 Caractériser les différents types de programme Apport d’informations et
de connaissances
1 INTRODUCTION
Il existe deux grands types de fichiers :
o Les fichiers de données
o Les programmes
Quand vous listez les fichiers présents sur un disque, ils appartiennent aux deux
types, pour les distinguer vous regardez leur suffixe.
Vous avez sans doute une idée assez précise de ce que peut être un fichier de
données, mais savez vous exactement ce qu’est un programme ?
Nous allons ci-après, vous en faire une présentation rapide.
Auteurs : F Visse – Création : 03/03

D Fillebeen 398637465.doc Dernière Page 2 / 21
©afpa maj :04/08
de connaissances
2 LA PROGRAMMATION
La programmation c’est quoi
Lorsque l’on parle de programmation, on pense tout de suite à des pages
entières de listings. C’est un peu vrai ! Le but lors de la réalisation d’un
programme est d’enchaîner des suites de commandes qui seront
compréhensibles par l’ordinateur. Mais comme tout le monde le sait désormais :
un ordinateur, c’est bête ! Essayez de lui faire comprendre autre chose que des 0
et des 1…
Pourtant, lorsque l’on écrit des programmes, (à l’heure actuelle), on est bien loin
d’utiliser ces deux chiffres. Ce que l’on utilise, c’est un langage codé qui a été
adapté à l’homme. Et tout comme dans la vie, le monde de la programmation
propose plusieurs langages. A notre niveau, on peut savoir parler français,
anglais, allemand, espagnol... Lorsque l’on programme, on parle Basic, Pascal,
Cobol, C ou C++… Cette diversité des langages informatiques amène le
programmeur à utiliser différents logiciels.
Bien que ces langages soient quasiment tous aussi puissants, ils possèdent
chacun leurs forces et leurs inconvénients et naviguent dans des domaines qui
leurs sont souvent propres.
Ainsi, pour tout ce qui touche à la programmation classique (la réalisation de
programmes que l‘on pourrait qualifier de standards), on pourra utiliser des
langages comme le Pascal, le C ou le Basic. Dès que l’on va vouloir réaliser des
programmes orientés Web, il vaudra mieux se pencher vers du Java, Java
Script et autre Perl ou PHP.

©afpa maj :04/08
de connaissances
L’environnement de travail de RapidQ : un Basic 100 % gratuit.
Qu’est-ce qu’un programme ?

Un programme est une suite d'instructions écrites dans un certain langage.
L'exécution du programme par le système se fera de façon séquentielle (une
instruction après l'autre).
Le rôle du programmeur est de décomposer la tâche à effectuer en une suite
d'opérations élémentaires, d’abord sous la forme d'un organigramme ou en
pseudo langage, voir exemple de l'horloge numérique, puis de le traduire en une
suite d'instructions propres au langage utilisé (exemples le Basic, l'Assembleur,
Pascal).
Exemple de Programme écrit en pseudo langage :
HORLOGE NUMERIQUE
1. Temporiser 1 seconde.
2. Ajouter 1 aux secondes.
3. Est-on arrivé à 60 s ?
4. Si non, aller à 14.
5. Si oui, mettre les secondes à zéro.
6. Ajouter 1 aux minutes.
7. Est-on arrivé à 60 mm ?
9. Si oui, mettre les minutes à zéro.
10. Ajouter 1 aux heures.
11. Est-on arrivé à 24 h ?
13. Si oui, mettre les heures à zéro.
14. Afficher.
15. Recommencer en 1.

©afpa maj :04/08
de connaissances
ORGANNIGRAMME DU MÊME PROGRAMME
Horloge
Attendre 1 Seconde
S=S+1
Non
S=60 ?
Oui
S=0
MN=MN+1
Non
MN=60 ?
Oui
MN=0
H=H+1
Non
H=24 ?
Oui
H=0
AFFICHAGE

©afpa maj :04/08
de connaissances
3 LES LANGAGES
Qu’est ce qu’un langage ?
C'est un "outil" qui permet au programmeur d’écrire un programme afin de faire
exécuter à un ordinateur des tâches très diverses, depuis un programme de
comptabilité jusqu’à la gestion d'un processus industriel.
Il existe de nombreux langages de programmation, chacun ayant ses
caractéristiques. Ils sont classés généralement en deux groupes :
- les langages dits de "bas niveaux", qui sont proches de la machine et de ses
structures internes (en particulier chaque microprocesseur possède son propre
langage machine). On trouve à ce niveau le langage machine et l'assembleur.
- Les langages de "haut niveau" dits évolués qui "s'écartent" de la machine et
de ses structures internes et qui se rapprochent de l'expression orale. On y
trouve, entre autres, le Fortran, le Pascal, le Basic, le Cobol, le C++, l'ADA, etc.
Quel langage utiliser ?

Tout débutant en programmation se pose la question fondamentale qui est: "quel
langage dois-je choisir ?". Nous avons entr'aperçu une réponse dans la première
partie de notre article, mais si nous poussons un peu plus loin, voilà ce que nous
pouvons retenir.
Avant de choisir son outil préféré, il faut se poser les questions suivantes :
"Pour quels environnements sont destinés les programmes que je vais
développer ?"
o Si la réponse est tous, alors il faut tout de suite opter pour le langage C. En
effet, ce langage existe sous une kyrielle de systèmes différents et on le
retrouve sous Dos, Windows, Unix et bien d’autres encore. Il a l’énorme
avantage d’être facilement portable d’un système à un autre, à condition
d’éviter les "bidouilles" spécifiques du système.
o Lorsque l’on parle des environnements de Microsoft Windows récents,
plusieurs outils et langages se taillent la part belle : le Pascal qui est
dignement représenté par Delphi, le C++ avec Builder ou Visual C++ et
enfin Visual Basic dans sa version standard ou professionnelle. Pour DOS,
les langages qui perdurent sont rares. Il reste bien le compilateur C++
DJGPP mais bien qu’exceptionnel, il ne s’adresse qu’à un public de
programmeurs avertis. Enfin, pour les programmes sous Unix, il y a une
multitude de langages qui bien que n’étant pas toujours très simples
d’utilisation se révèlent d’une excellente qualité en terme de code généré
et de performance.
La deuxième question essentielle est : "Quel genre de programme je vais
écrire ?"
Tous les domaines peuvent être couverts par tous les langages actuels. Toutefois
il y aura de grandes différences au niveau de la façon d’accéder au résultat
escompté ! Par exemple, pour travailler sur des bases de données, il vaut mieux
se pencher sur des langages évolués qui vont fournir tous les outils nécessaires à

©afpa maj :04/08
de connaissances
leurs traitements sinon ce sera un gage de perte de temps et vous risquez fort de
vous retrouver chauve et édenté avant de terminer votre programme ! Pour tout
ce qui touche à la programmation en temps réel (communication avec des cartes
hardware, par exemple), le langage C s’avère souvent redoutable d’efficacité,
ainsi que d'autres solutions comme le langage ADA. Cependant, les langages
actuels ont tendance à éliminer ces différences et il existe vraiment peu de
disparités entre le C, le Pascal ou le Basic.
Une fois que l'on a répondu à ces questions, on peut se pencher sur le choix du
langage...
Langage ou environnement de développement ?
Comme nous l’avons présenté dans la première partie, les ordinateurs ne

comprennent que les 0 et les 1 alors que les programmes sont écrits dans un
langage dit « évolué ». Le logiciel qui permet de transformer ce code en vrai
langage machine se nomme un compilateur. Pratiquement tous les langages
possèdent leur propre compilateur.
Toutefois, certains langages sont encore interprétés. Dans ce cas, le programme
n’est pas transformé, mais reste sous forme de texte. A chaque exécution du
programme par l’ordinateur, celui-ci « interprète » une à une les lignes et
exécute un petit programme spécifique pour chaque instruction. C’est le cas des
vieux Basic ou encore de Java Script.

©afpa maj :04/08
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Les environnements de développement des produits Inprise. L’un comprend le C++, l’autre le
Pascal Objet. Vous voyez une différence ?
Le compilateur en lui-même est un logiciel qui sera exécuté à partir d’une ligne
de commande. Il prendra comme point d’entrée le listing du programme et des
options de compilation (le type de programme que l’on souhaite générer, par
exemple). Le résultat sera un fichier exécutable (le programme final) et
éventuellement d’autres fichiers intermédiaires.
L’environnement de développement est une interface graphique qui
incorpore un ensemble d’outils nécessaires à l’écriture du listing source et au
développement du programme. Il sait également invoquer le compilateur pour
générer le programme final. Par exemple, aujourd’hui, Visual Studio est
l’environnement de développement des langages de Microsoft. Pour créer son
programme, il suffit de poser des composants qui peuvent représenter par
exemple des boutons ou des zones de texte. L’environnement de développement
(souvent appelé EDI) s’occupera de faire le reste. Par voie de conséquence, le
langage de programmation que l’on utilise, a tendance à s’éclipser face à cet
environnement. En effet, on ne parle plus de C ou de Pascal, mais de Builder ou
de Delphi qui sont les noms de ces environnements
Les langages en ligne de types client et serveur
Bien que ce titre soit quelque peut imparfait, on peut rallier sous cette bannière
les langages de programmation dont le but est de permettre la création de
pages Web dynamiques, ou tout du moins possédant un soupçon
d'interactivité.
Parmi ces langages certains, comme PHP, sont destinés à être exécutés sur le
serveur WEB lui-même et d’autres, comme HTML ou Java Script, sont destinés
à être exécutés sur le client (c’est à dire dans le navigateur de l’internaute).
Les programmes écrits avec des langages de type « client » sont destinés à être
utilisés sur tout type de système d’exploitation, pour les exécuter, sur un
©afpa maj :04/08
de connaissances
système, il faut, dans certains cas, que le navigateur soit correctement configuré
avec les modules complémentaires (ou plugins) correspondant au langage
(par exemple le Flash Player pour un programme en Action Script).
Tableau récapitulatif:
Exécution sur le CLIENT

Exécution sur le
HTML
SERVEUR
Java
PHP
Java Script
ASP
VB Script
Perl
Action Script (Flash)
Commençons tout de suite par tordre le cou à une idée reçue: Java et Java
Script sont deux langages différents.
Java est un langage compilé inventé par SUN, dont les applications s'exécutent
dans une machine virtuelle sur l'ordinateur client. Un programme Java compilé se
présente sous la forme d'une applet.
Le Java Script a été créé au départ par Netscape et n'a pas du tout la même
optique. Le Java Script se présente sous la forme de code inséré dans la page
Web et interprété par le navigateur. Son champ d'action est bien plus limité que
celui du Java mais il est nettement plus simple à mettre en œuvre et il convient
parfaitement pour de petites fonctions d'interactivité (afficher des boîtes de
message, valider le contenu d'un formulaire, rediriger une page, inscrire des
messages défilants dans la barre d'état du navigateur…).
Le VB Script quant à lui est tout simplement un concurrent direct du Java Script.
Il a été créé par Microsoft et même si certaines de ses caractéristiques sont
intéressantes, il a nettement moins de succès.
Penchons-nous également sur le cas d'une autre idée reçue: les CGI.
On parle souvent de "programmes CGI". C'est un abus de langage qui désigne
généralement des programmes PERL. En fait, CGI signifie Common Gateway
Interface. Il ne s’agit donc nullement d'un langage mais d'un protocole
permettant à une application de s'exécuter sur le serveur et de dialoguer avec le
client (l'internaute). Cette confusion vient du fait que PERL ayant été un des
pionniers de la "programmation Internet", on a pris pour habitude de désigner un
programme CGI comme étant un programme PERL. Or, tout programme peut être
considéré comme "CGI" à partir du moment où il suit ses spécifications… Donc, la
différence entre un programme CGI et un programme Java Script vient du fait que
dans le premier cas, le programme s'exécute sur le serveur tandis que dans le
second le programme s'exécute sur le client.

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Le Perl est non pas un langage spécifiquement dédié à la programmation mais

un langage "tout court" de haut niveau. Il a été inventé par Larry Wall et dérive
plus ou moins du C. Il possède différents avantages au titre desquels la gestion
de processus, de fichiers et… la programmation Web.
Le Perl, un langage très puissant aux multiples facettes...

©afpa maj :04/08
de connaissances
Le PHP est apparu plus tardivement. Son optique est différente puisqu'il est
entièrement dévolu à la programmation pour serveur Web. A ce titre, il est plus
facile à mettre en œuvre que le Perl pour tout ce qui concerne le Web. Ses
domaines de prédilection sont donc les pages dynamiques et la relation avec les
bases de données. Il est très souvent utilisé avec des bases de données de type
SQL.
Le PHP, l'autre "star" des pages Web dynamiques

Nous en arrivons au terme de cette courte introduction avec les ASP (Active
Server Pages). Il s'agit d'un autre langage orienté Web et permettant d'exécuter
des programmes côté serveur. Il a été inventé par Microsoft et tourne donc avec
la solution serveur de Microsoft : IIS (Internet Information Server).
Inutile de préciser que chacun de ces langages a ses adeptes, qui rejettent la
plupart du temps les autres solutions avec force. Autre point commun à ces
protagonistes: ils parlent généralement de ce qu'ils ne savent pas. Prenez un
aficionado du Perl. Il jugera le PHP comme un gadget alors qu'il ne le connaît
même pas. Inversement, un développeur PHP considère souvent le Perl comme
"l'ancienne école". Et ne parlons pas des pro-Microsoft pour qui seules les ASP
sont dignes d'intérêt. Pour notre part, nous pensons que chaque solution possède
ses avantages et ses inconvénients et qu'elles sont toutes très intéressantes.

©afpa maj :04/08
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Faut-il acheter ou puiser dans le gratuit ?

Maintenant que l’on a présenté les différents types de langages, voici la question
ultime : vaut-il mieux se tourner vers les logiciels de programmation
commerciaux ou bien sur des logiciels gratuits ? Avantages et inconvénients…
La documentation fournie avec les logiciels payants

est généralement volumineuse et en français…
Pour tout ce qui touche aux produits commerciaux, l’avantage le plus fort est
sans nul doute la documentation papier. En effet, lorsque vous achetez un
logiciel, il est fourni avec toute une panoplie de livres qui vous évitent d’avoir à
fouiner pendant des heures à la recherche de l’information manquante. D’autre
part, cette documentation est en français et du coup, tout devient plus simple.
Les librairies spécialisées regorgent de manuels pratiques à l’attention du public
néophyte comme de l’expert. A ce niveau là, il faut bien avouer que les logiciels
gratuits sont moins bien couverts par les maisons d’édition spécialisées, même si
Perl et PHP disposent de différentes références de qualité. Par contre, la
documentation en ligne est souvent bien faite.
Parmi les gratuits, des sites proposent bien quelques traductions, mais cela reste
encore des cas relativement isolés. Du coup, il vaudra mieux posséder un bon
niveau en anglais pour pouvoir trouver l’information, surtout que le vocabulaire
utilisé est bien évidemment très technique. Toutefois, il ne faut pas d’entrée de
jeu refuser ces logiciels, car leur potentiel est vraiment important. Ces
programmes sont pour la plupart du même niveau que les logiciels commerciaux,
et les évincer serait à notre avis une erreur.

©afpa maj :04/08
de connaissances
… alors que les langages gratuits se "contentent"

le plus souvent d'une aide électronique en anglais.

©afpa maj :04/08
de connaissances
4 DIFFÉRENTS TYPES DE PROGRAMMES

Les programmes compilés
Les fichiers qui possèdent l'extension EXE ou COM sont des programmes
compilés.
Ils contiennent des instructions en langage machine directement exécutable par
le processeur.
Les DLL
Les Fichiers qui possèdent l'extension DLL sont des bibliothèques de sous-
programmes. Ces sous-programmes sont appelés et exécutés par les
programmes compilés.
Lorsque vous installez une application comme le Pack Office, les exécutables
(EXE ou COM) sont copiés dans le dossier OFFICE et des fichiers DLL sont copiés
dans le dossier System32.
Ainsi lorsque vous utilisez EXCEL ou WORD, la boîte de dialogue Ouvrir est la
même, seules quelques paramètres changent (types de fichiers)
Fenêtre Ouvrir Excel Fenêtre Ouvrir Word
Ainsi l'exécutable Excel.exe fait appel au même sous-programme que

l'exécutable WinWord.exe.
Certains fichiers DLL sont fournis avec le système, d'autres avec les applications.
Cela peut provoquer parfois des dysfonctionnements (Remplacement d'un fichier
DLL par un autre ou par une autre version)
Avec les applications des fichiers de type INI sont également fournis.
Un fichier de type INI n’est pas un programme, c’est un fichier de

configuration de type texte, qui peut être lu avec un éditeur de texte
comme le bloc-notes.

©afpa maj :04/08
de connaissances
Les programmes interprétés

4.1.1 Interpréteur de commande
Lorsqu'un système d'exploitation démarre, un programme spécial (nommé
interpréteur de commande) se charge en mémoire et attend les commandes de
l'utilisateur.
Ce programme dispose d'un certain nombre de commandes qu'il est capable
d'interpréter puis d'exécuter.
Ainsi, les commandes DIR ou COPY de MS-DOS sont ce qu'on appelle des
commandes internes, c'est à dire qu'elles sont comprises par l'interpréteur de
commande (command.com pour MS-DOS) et exécutées.
La commande MS-DOS, FDISK est une commande externe qui fait appel à un
fichier programme : FDISK.EXE, qui sera chargé en mémoire et exécuté.

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4.1.2 Ordre de recherche de l'interpréteur de commande.

A l'invite de commande, lorsqu'une commande est tapée, l'interpréteur de
commande exécute l'algorithme suivant :
Frappe d’une
commande à l’invite de
commande
Commande
Interne ?
Non
Extension
précisée ?
Oui
Recherche du fichier
Non
Fichier présent ? Oui
Oui
Recherche d’un
fichier avec
l’extension COM
Non
Non
Recherche d’un
fichier avec
l’extension EXE
Non
Recherche d’un
fichier avec
l’extension BAT
Non Fichier présent ? Oui
Message d’erreur Exécution

©afpa maj :04/08
de connaissances
4.1.3 Les fichiers batch

Un fichier batch est un fichier texte (ne contenant que des caractères ASCII ou
ANSI). Ce type de fichier possède l'extension BAT et contient des commandes
internes ou externes. Ainsi chacune des commandes est interprétée selon
l'algorithme du chapitre précédent.
Exemple de fichier batch.
@echo off
cd c:\temp
If exist sos.txt goto fin
copy c:\temp\*.doc z:\temp
del *.doc
:fin
del sos.txt
Le fichier Autoexec.bat est un fichier batch spécifique dont les instructions sont
interprétées au démarrage du système d'exploitation.
4.1.4 Les scripts

Par extension, tout fichier qui contient des instructions interprétables est appelé
un script.
Il existe différents type de scripts :
o Les scripts spécifiques à des applications ex: les scripts java des pages HTML
ou les instructions sont interprétées par l'interpréteur Java du navigateur.
o Les scripts des systèmes d'exploitation ex : les login script qui sont interprété
lorsqu'un utilisateur se connecte
4.1.5 Les fichiers INF

Cette liste ne serait pas complète sans les fichiers INF.
Les fichiers INF sont des programmes permettant d’automatiser l’installation
d’une application ou d’un périphérique sous Windows et de modifier le registre.
Ce sont des fichiers textes.
Le fichier autorun.inf démarre automatiquement à l’insertion d’un CD/ROM.

©afpa maj :04/08
de connaissances
5 MISE AU POINT ET MAINTENANCE DES

APPLICATIONS
Correction des bogues
Quand une équipe développe un logiciel d’application elle termine toujours en
testant son travail.
Les développeurs essaient d’imaginer tous les scénarios d’utilisation de
l’application et toutes les erreurs d’utilisation possible, construisent des jeux
d’essais et testent les programmes.
Lors des tests des erreurs apparaissent, on les appelle des bogues.
Bogue est la francisation du mot anglais « bug » qui désigne un cafard, en effet
les premiers ordinateurs, avant l’invention du transistor, fonctionnaient avec des
lampes dont la chaleur attirait les cafards qui causaient des courts-circuits. Les
cafards ne se promènent plus dans nos modernes PC (en principe), mais le nom
de bug est resté.
Les versions bêta

Comme il est très difficile de tout prévoir, surtout les erreurs (les utilisateurs font
souvent preuve de créativité dans ce domaine !). Il y a souvent une phase ou
l’application est distribuée en version bêta auprès d’un groupe de testeurs
constitués d’utilisateurs volontaires et bénévoles. Une version bêta ne doit pas
être exploitée en entreprise car elle est livrée sans garantie.
A l’issue de cette phase de tests, après correction des erreurs notées par les
bêta-testeurs, une première version de l’application est distribuée.
Les correctifs
Mais la mise au point de l’application ne s’arrêtera pas là, en effet l’expérience
nous démontre que dans la première version d’une application il reste toujours
quelques bogues.
L’éditeur du logiciel distribuera à ces clients des correctifs dont la fonction sera
de rectifier les bogues identifiés, chez Microsoft les correctifs sont regroupés en
Services pack.
Quand les correctifs deviennent trop nombreux, l’éditeur recompile l’application
et distribue une nouvelle version 1.1.
Puis l’éditeur améliorera son application, la dotera de fonctionnalités
supplémentaires et publiera la version 2.0, etc…
Cycle de vie du logiciel

Résumons un peu tout cela, toutes ces phases sont regroupées dans ce qu’on
appelle le cycle du logiciel qui comportera au minimum les phases suivantes :
o Définition des objectifs, consistant à définir la finalité du projet et son
inscription dans une stratégie globale.
©afpa maj :04/08
de connaissances
o Analyse des besoins et faisabilité, c'est-à-dire l'expression, le recueil et la

formalisation des besoins du demandeur (le client) et de l'ensemble des
contraintes.
o Conception générale. Il s'agit de l'élaboration des spécifications de
l'architecture générale du logiciel.
o Conception détaillée, consistant à définir précisément chaque sous-
ensemble du logiciel.
o Codage (Implémentation ou programmation), soit la traduction dans un
langage de programmation des fonctionnalités définies lors de phases de
conception.
o Tests unitaires, permettant de vérifier individuellement que chaque sous-
ensemble du logiciel est implémenté conformément aux spécifications.
o Intégration, dont l'objectif est de s'assurer de l'interfaçage des différents
éléments (modules) du logiciel. Elle fait l'objet de tests d'intégration
consignés dans un document.
o Qualification (ou recette), c'est-à-dire la vérification de la conformité du
logiciel aux spécifications initiales.
o Documentation, visant à produire les informations nécessaires pour
l'utilisation du logiciel et pour des développements ultérieurs.
o Mise en production,
o Maintenance, comprenant toutes les actions correctives (maintenance
corrective) et évolutives (maintenance évolutive) sur le logiciel.

©afpa maj :04/08
de connaissances
6 LES ASSOCIATIONS EXTENSION DE

FICHIER/APPLICATION
Nous avons vu qu'il n'existe que trois types d'exécutables (COM, EXE ou BAT).
Mais lorsque l'on double-clique sur un fichier avec l'extension DOC, le fichier en
question est chargé dans WORD, pouvant ainsi donner l’illusion que le fichier est
exécutable, ce qui est faux bien entendu..
Le système associe une application qui peut gérer ce type de fichier, à
l’extension du nom du fichier.
Sur une machine ou Word n'est pas installé, le système associe les fichiers DOC
avec l'application Word Pad. Une fois Word installé, ces mêmes fichiers sont
associés avec WORD.
Les fichiers JPG sont associés avec l'application de retouche d'image installée sur
votre machine, et les fichiers XLS sont associés avec l'application Excel.
Vous pouvez gérer les associations extension de fichier/programme
d’application à l’aide de l’utilitaire Options des dossiers (onglet Types de
fichiers) du Panneau de configuration.
Pour modifier une association vous devez cliquer sur le bouton Avancé.

©afpa maj :04/08
de connaissances
7 CONCLUSION
Les associations dont nous venons de parler sont valables pour tous les systèmes
d'exploitation Microsoft.
On peut appliquer ces notions aux autres systèmes d'exploitation en changeant
les extensions.
Un exécutable Microsoft ne peut pas tourner sur un autre système d'exploitation,
par contre les programmes client Web, comme HTML ou Java Script, s’adaptent à
tous les systèmes d’exploitation. Les fichiers de données sont les mêmes quel
que soit le système. Ainsi un document Word peut être lu sur un système
Macintosh ou sur un système Microsoft, une image GIF ou JPEG est la même quel
que soit le système utilisé.
Avec l'explorateur Windows, travaillez toujours en affichant les extensions. Cela

vous évitera quelques désagréments.

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TABLE DES MATIERES

Auteurs : F Visse – Création : 03/03

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L’environnement de travail de RapidQ : un Basic 100 % gratuit.

Qu’est-ce qu’un programme ?

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ORGANNIGRAMME DU MÊME PROGRAMME

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Quel langage utiliser ?

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Langage ou environnement de développement ?

Comme nous l’avons présenté dans la première partie, les ordinateurs ne

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Les langages en ligne de types client et serveur

Exécution sur le CLIENT

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Le Perl est non pas un langage spécifiquement dédié à la programmation mais

Le Perl, un langage très puissant aux multiples facettes...

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Le PHP, l'autre "star" des pages Web dynamiques

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Faut-il acheter ou puiser dans le gratuit ?

La documentation fournie avec les logiciels payants

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… alors que les langages gratuits se "contentent"

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4 DIFFÉRENTS TYPES DE PROGRAMMES

Ainsi l'exécutable Excel.exe fait appel au même sous-programme que

Un fichier de type INI n’est pas un programme, c’est un fichier de

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Les programmes interprétés

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4.1.2 Ordre de recherche de l'interpréteur de commande.

Fichier présent ? Oui

Fichier présent ? Oui

Fichier présent ? Oui

Non Fichier présent ? Oui

Message d’erreur Exécution

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4.1.3 Les fichiers batch

4.1.4 Les scripts

4.1.5 Les fichiers INF

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5 MISE AU POINT ET MAINTENANCE DES

Les versions bêta

Cycle de vie du logiciel

o Analyse des besoins et faisabilité, c'est-à-dire l'expression, le recueil et la

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6 LES ASSOCIATIONS EXTENSION DE

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Avec l'explorateur Windows, travaillez toujours en affichant les extensions. Cela

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