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Conjugaison

L'emploi de l'imparfait et du passé


simple

I. Conjugaison
a. L’imparfait

 Les terminaisons de l’imparfait sont :

- ais ; -ais ; -ait ; -ions ; -iez, -aient

Elles s’ajoutent au radical, qui est le même que celui de la 1ère personne du pluriel du présent de l’indicatif.

Nous surveillons (1ère pers. du Plur, présent) → je surveill-ais, nous surveill-ions (imparfait)

 Particularités

verbes en règles Exemples


-ger conservent un « e » devant –ais, -ait, -aient je mangeais, il mangeait, ils mangeaient

-cer prennent une cédille devant –ais, -ait, -aient je remplaçais

conservent le « u » après le « g » à toutes les


-guer je voguais, nous voguions
personnes

nous enviions, vous essuyiez, nous


-ier, -yer, -iller gardent la terminaison en –ions, -iez
brillions

ont un seul « l » et un seul « t » à toutes les


-eler, -eter je jetais, nous jetions, il appelait
personnes

b. Le passé simple

 Les terminaisons
personnes 1er gr et aller 2e et 3e groupe

- verbes en –ir - la plupart des verbes en –oir,


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- la plupart des verbes en –re -oire, -aître, -oudre


- asseoir et voir - lire, taire, plaire, conclure,
je -ai -is vivre -us
tu -as -is -us
il, elle -a -it -ut
nous -âmes -îmes -ûmes
vous -âtes -îtes -ûtes
ils, elles -èrent -irent -urent
 Cas particuliers

- Les verbes en –cer s’écrivent avec un « ç » devant « a ». Je lançai, il lança (mais ils lancèrent)

- Les verbes en –ger prennent un « e » devant « a ». Je mangeai, il mangea (mails ils mangèrent)

 Cas particuliers pour le 3ème groupe

Tenir et venir (et leurs composés : retenir, revenir …) se terminent par : -ins, -ins, -int, -înmes, -întes, inrent.

II Les valeurs de l’imparfait et du passé simple


a. Les valeurs du passé simple
Le passé simple de l’indicatif situe l’action dans le passé.

1. Le passé simple traduit les faits de premier plan, ceux qui font avancer l’action. Il exprime des
événements qui se sont produits à un moment précis du passé et insiste sur leur succession.

Ex : Le professeur me leva de ma somnolence, j’étirai mes bras, me mit au travail.

2. Souvent les faits au passé simple se produisent tout à coup, au moment où une situation est en cours

Ex : J’attendais que Pierre passât me récupérer. Il arriva soudainement.

3. Comme l’imparfait, le passé simple situe les actions dans le passé. Mais les faits sont délimités dans le
temps, ce qui suppose un début et une fin, sans qu’on se préoccupe de leur durée qui peut être longue ou
brève.

Ex : Elle s’ennuya souvent.

Brevet : A la question « quelle est la valeur du passé simple ? »

Le passé simple dans la majorité des cas a une valeur narrative. (ou répétitive, mais c’est plus rare Ex :Il me
réprimanda plusieurs fois), il exprime les faits de premier plan dans le cadre d’un récit

C’est un temps qui s’utilise en général avec des verbes d’action.

b. Les valeurs de l’imparfait


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 une valeur descriptive :

 Il exprime le décor (second plan) dans un récit : Ex : Une épaisse couche de neige recouvrait la montagne.
 Il exprime des actions secondaires. Ex : Il dormait quand soudain, le facteur sonna à la porte.

 une valeur répétitive :

Il est le temps des faits habituels. Ex : Tous les mercredis, il se rendait à la bibliothèque.
 une valeur modale.

Ex : Si j’étais riche, je m’achèterais une belle voiture.

 une valeur d’aspect : il montre les faits en cours d’accomplissement.

 valeur durative : l’action dure, il exprime des faits non accomplis, non limités dans le temps.
Il nageait pendant des heures.

C. Ecrire au passé simple et à l’imparfait.


Les faits au passé simple interrompent souvent les faits à l’imparfait.

Deux solutions : 1.Un décor interrompu par une action.

2. Une action de second plan interrompue par une action plus importante de premier plan.

Dans le RECIT :

-si le verbe exprime une description : imparfait

-si le verbe exprime un jugement : passé simple : considérer, juger.

- si le verbe est un verbe d’action :

1. l’action est longue : imparfait car l’action est considérée comme une action secondaire mais pas
toujours.

2. l’action est brève : passé simple, car l’action est considérée comme l’action principale.

- si le texte contient des adverbes de temps comme tout à coup, enfin : passé simple.

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