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Exercice 1
Soit E = {a, b, c} un ensemble. Peut-on écrire :
a) a ∈ E b) a ⊂ E c) {a} ⊂ E d) ∅ ∈ E e) ∅ ⊂ E f) {∅} ⊂ E ?
Exercice 2
Soient A =] − ∞, 3], B =] − 2, 7[ et C =] − 5, +∞[ trois parties de R.
Déterminer A ∩ B, A ∪ B, B ∩ C, B ∪ C, Ac , A \ B, Ac ∩ B c , (A ∪ B)c , (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) et A ∩ (B ∪ C).
Solutions. On trouve
A ∩ B =] − 2, 3]
A ∪ B =] − ∞, 7[
B∩C =B
B∪C =C
A \ B =] − ∞, −2]
A ∩ B c = [7, +∞[
c
Exercice 3
1) Vrai ou faux ? Pour tout sous-ensemble A, B et C de E on a :
i) [(A ∩ B) ∪ C] ∩ B = B ∩ (A ∪ C),
ii) C ∩ [(A ∩ B ∩ C c ) ∪ (Ac ∩ B)] = Ac ∩ B ∩ C,
iii) A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ C.
2) Si A ∩ B = A ∪ B que peut-on dire des ensembles A et B ?
[(A ∩ B) ∪ C] ∩ B = (A ∩ B ∩ B) ∪ C ∩ B
= (B ∩ A) ∪ (B ∩ C)
= B ∩ (A ∪ C)
1
2.ii) C’est vrai. On a
3.iii) C’est faux. On peut prendre par exemple les sous-ensembles suivants de N :
Alors A ∪ (B ∩ C) = {0} et (A ∪ B) ∩ C = ∅.
Exercice 4
Représenter les sous-ensembles suivants de R2 . Peuvent-ils s’écrire comme le produit cartésien de deux
sous-ensembles de R ?
i) {(x, y) ∈ R2 | x est un entier } ; ii) {(x, y) ∈ R2 | x2 ≤ 4 et 0 < y ≤ 1} ; iii) {(x, y) ∈ R2 | x2 + y 2 ≤ 1}.
Exercice 5
Compléter par ⇒, ⇐ ou ⇔.
1) ∀x ∈ R, x2 = 4 ... x = 2.
2) ∀x ∈ R, x ∈ Z ... x2 ∈ Z.
3) ∀x ∈ R, x = π ... e2ix = 1.
4) ∀x, y ∈ R, ex < ey ... x < y.
Solution. On a
1) ∀x ∈ R, x2 = 4 ⇐= x = 2.
2) ∀x ∈ R, x ∈ Z =⇒ x2 ∈ Z.
3) ∀x ∈ R, x = π =⇒ e2ix = 1.
4) ∀x, y ∈ R, ex < ey ⇐⇒ x < y.
Exercice 6
1. Montrer par l’absurde que 0 n’a pas d’inverse dans C.
2. Montrer par contraposition : n2 pair ⇒ n pair.
√
3. Montrer par l’absurde que 2 est irrationnel.
Exercice 7
Soit I un intervalle de R et f : I → R une application.
Exprimer à l’aide de quantificateurs les assertions suivantes, puis donner leurs négations :
a) f s’annule
b) f est l’application nulle
c) f ne prend jamais deux fois la même valeur
d) f possède un maximum
e) f prend des valeurs arbitrairement grandes
f) f est une application croissante.
Solution.
2
a) ∃x ∈ I, f (x) = 0
b) ∀x ∈ I, f (x) = 0
c) ∀(x, x0 ) ∈ I 2 , (f (x) = f (x0 ) =⇒ x = x0 )
d) ∃x0 ∈ I, ∀x ∈ I, f (x) ≤ f (x0 )
e) ∀M ∈ R, ∃x ∈ I, f (x) ≥ M
f) ∀(x, y) ∈ I 2 , (x ≤ y =⇒ f (x) ≤ f (y))
a) ∀x ∈ I, f (x) 6= 0
b) ∃x ∈ I, f (x) 6= 0
c) ∃(x, x0 ) ∈ I 2 , x 6= x0 et f (x) = f (x0 )
d) ∀x0 ∈ I, ∃x ∈ I, f (x) > f (x0 )
e) ∃M ∈ R, ∀x ∈ I, f (x) < M
f) ∃(x, y) ∈ I 2 , x < y et f (x) > f (y).
Exercice 8
Soit I un intervalle de R et f : I → R une application.
Donner la signification des assertions suivantes ainsi que leurs négations :
a) ∃c ∈ R, ∀x ∈ I, f (x) = c
b) ∀x ∈ I, f (x) = 0 ⇒ x = 0
c) ∀y ∈ R, ∃x ∈ I, f (x) = y
d) ∀x, y ∈ I, x ≤ y ⇒ f (x) ≥ f (y)
e) ∀x, y ∈ I, f (x) = f (y) ⇒ x = y
Solution.
Exercice 9
Les applications suivantes sont-elles injectives, surjectives, bijectives ?
1) f : N∗ → N∗ définie par f (n) = 2n − 1,
2) g : R → R définie par g(x) = 2x − 1,
3) l’application partie entière E : R → Z qui à x ∈ R associe l’unique entier relatif n tel que
n ≤ x < n + 1.
Montrons que f n’est pas surjective. Soit n ∈ N. On cherche à résoudre l’équation f (n0 ) = n d’inconnue n0 .
On a
f (n0 ) = n ⇐⇒ 2n0 − 1 = n
⇐⇒ 2n0 = n + 1
3
Cette dernière équation n’admet pas de solution dans N lorsque n = 2 (par exemple) puisque n + 1 est
impair dans ce cas. Ainsi 2 n’admet pas d’antécédent par f et f n’est pas surjective.
Montrons que g est surjective. Soit y ∈ R. On cherche à résoudre l’équation g(x) = y d’inconnue x. On a
g(x) = y ⇐⇒ 2x − 1 = y
y+1
⇐⇒ x =
2
y+1
On a g( ) = y et g est surjective.
2
Deuxième méthode. Soit y ∈ R. On cherche à résoudre l’équation g(x) = y d’inconnue x. On a
g(x) = y ⇐⇒ 2x − 1 = y
y+1
⇐⇒ x = .
2
y+1
Ainsi, pour tout y ∈ R, l’équation g(x) = y admet une unique solution x = . L’application g est
2
donc bijective et sa bijection réciproque est
g −1 : R −→ R
x+1
x 7−→ .
2
3. L’application E n’est pas injective puisque on a, par exemple E(1/2) = E(0) = 0 mais 0 6= 1/2.
Montrons que E : R −→ Z est surjective. Soit n ∈ Z. On a alors E(n) = n et E est bien surjective.
Exercice 10
x−1
L’application f : R \ {−2} → R définie par f (x) = est-elle injective, surjective ? Quelle restric-
x+2
tion doit-on faire sur l’ensemble d’arrivée pour que f devienne une bijection ? Dans ce cas, expliciter
l’application réciproque.
Solutions. Montrons que f est injective. Soit (x, x0 ) ∈ R \ {−2} tel que f (x) = f (x0 ). On a
x−1 x0 − 1
f (x) = f (x0 ) =⇒ = 0
x+2 x +2
=⇒ (x − 1)(x0 + 2) = (x0 − 1)(x + 2)
=⇒ −x0 + 2x − 2 = −x + 2x0 − 2
=⇒ 3x = 3x0
=⇒ x = x0 .
Ainsi f est injective.
4
Or cette dernière équation n’a pas de solution lorsque y = 1, ainsi y = 1 n’a pas d’antécédent par f et f
n’est pas surjective.
On remarque que si l’on restreint l’espace d’arrivée à R \ {1} alors pour tout y ∈ R \ {1}, l’équation
f (x) = y d’inconnue x admet une unique solution
2y − 1
x= .
1−y
f −1 : R \ {1} −→ R \ {−2}
2x − 1
x 7−→ .
1−x
Exercice 11
1) Soit f : R → R définie par f (x) = x2 . Déterminer les ensembles suivants :
i) f (] − 2, 1]) ii) f ({−2, 1}) iii) f ([−2, 1] ∩ [1, 2]) iv) f ([−2, 1]) ∩ f ([1, 2])
Solution. 1. On trouve
f (] − 2, 1]) = [0, 4]
f ({−2, 1}) = {1, 4}
f ([−2, 1] ∩ [1, 2]) = f ({1}) = {1}
f ([−2, 1]) ∩ f ([1, 2]) = [0, 4] ∩ [1, 4] = [1, 4]
f −1 ({4}) = {−2, 2}
f −1 ([0, 1]) = [−1, 1]
f −1 ([−1, 1]) = [−1, 1]
f −1 ({−1}) = ∅
Attention, ici contrairement à l’exercice 9, l’application E est définie de R dans R. En particulier, elle
n’est pas surjective. On trouve