Cinématique du
solide
indéformable
Repérer ou positionner, un solide 1 par rapport à un solide 2 revient ainsi à positionner le repère
associé au solide 1 par rapport au repère associé au solide 2.
Dans la suite, on parlera indifféremment d’un solide ou du repère qui lui est associé.
Notation : le mouvement d’un solide 1 par rapport à un solide 0 est noté 1/0.
Selon, le référentiel,
la perception peut-être
très différente : exemple Un mouvement met en jeu trois entités :
de la pomme dans le − le solide observé ;
train…
− le solide de référence ;
− le temps.
1.6 Modélisation d’un mouvement élémentaire par une liaison pivot ou glissière
Un mouvement de rotation autour
d'un axe (A, x ) entre deux solides 1 et 2,
est modélisé par
une liaison pivot d'axe (A, x )
dont les symboles normalisés sont :
1.8 Modèle cinématique d’un mécanisme : schéma cinématique et graphe des liaisons
Lorsque l’on souhaite étudier le comportement cinématique d’un mécanisme, il est nécessaire de
s’appuyer sur un modèle cinématique.
Ce modèle est représenté par un schéma cinématique et/ou un graphe des liaisons.
Exemple : prothèse transtibiale
Ces modèles sont utilisés en phase d’analyse de la chaîne d’énergie-puissance d’un système existant.
Ils sont aussi utilisés en phase de conception d’un nouveau système car ils ne nécessitent pas de
connaître la géométrie des pièces. Seules les positions relatives des liaisons ainsi que les mouvements
possibles sont pris en compte.
Les deux représentations, schéma cinématique et graphe des liaisons, sont aussi des outils de
communication scientifique efficaces.
Le schéma est dessiné en deux ou trois dimensions. En plus des symboles et traits de définition des
solides, on y trouve des points, des vecteurs et des droites.
Le graphe des liaisons est graphiquement plus simple à réaliser qu’un schéma cinématique car la
géométrie n’est pas représentée.
Mais il n’y a pas plus d’informations dans un schéma cinématique que dans le graphe des liaisons qui
lui est associé. Il s’agit de deux représentations d’un même modèle de comportement cinématique,
mais qui mettent en avant des informations différentes.
1.9 Trajectoire d’un point M fixe dans un solide S par rapport à un solide de référence
0 : TMS /0
(1) N’importe quel point de
l’espace peut être La trajectoire d’un point M fixe(1) dans un solide S, par
considéré comme fixe dans rapport à un solide de référence 0, est le lieu des
un solide, y compris un positions successives occupées par ce point au cours
point où il n’y a pas de
matière…
du temps dans le repère de référence.
Notation : TMS /0
Dans le domaine de
la robotique, la maitrise
des mouvements et C’est la « trace » laissée par le point au cours du temps.
trajectoires est Cela peut-être :
indispensable :
− un arc de cercle d’axe (un point, un vecteur), de
centre (un point) et de rayon (un segment) ;
− un segment de droite porté par la droite (un point,
un vecteur) ;
− un point ;
− une courbe quelconque.
Les trajectoires de points fixes dans un solide en mouvement de rotation autour d’un
axe fixe (liaison pivot) sont des arcs de cercle de même axe.
Solide 2 z1
Exemple : rotor d’anémomètre
Axe de rotation
Une liaison glissière de direction x1 est paramétrée par la longueur (t) tel que
OM = (t ) x1 .
Les paramètres de mouvement sont tous Les paramètres de mouvement sont tous
(1) Dans ces systèmes, indépendants. dépendants.
chaque liaison, Chaque liaison est « motrice »(1) et est Ainsi, une seule liaison est alors « motrice ».
commandée par son
propre actionneur, est commandée par sa propre chaîne d’énergie- Une seule chaîne d’énergie-puissance existe
appelée un axe. On puissance (actionneur, …). (actionneur, …).
parle alors de robots Dans l’exemple ci-dessus, il existe 3 liaisons Dans l’exemple ci-dessus, il existe 1 liaison
ou de machines trois
axes, quatre axes, .…
« motrices », et donc 3 chaînes d’énergie- « motrice », et donc 1 chaîne d’énergie-
puissance (3 actionneurs…). puissance (1 actionneur…)
2.4 Vecteur position d’un point M fixe dans un solide S par rapport à un solide de
référence 0 : Q0 MS
Lorsqu’il n’y pas d’ambiguïté sur le fait qu’un point est fixe dans un solide (centre de gravité d’un solide, origine
d’un repère associé à un solide, centre d’une liaison…), il n’est pas utile de le préciser dans la notation. Dans notre
exemple : O00MS (t ) = O0M(t )
Exemples de contrainte :
− le point M doit rester à une distance d du point A : AM = d
AM x0 = AP x0 = xP OU PM x0 = 0
− le point M doit suivre la trajectoire définie par : x(t ) = 0,3 t et y(t ) = 5 t :
AM x0 = 0,3 t AM y0 = 5t
3.1 Vecteur vitesse angulaire d’un solide S par rapport à un solide de référence 0 : s /0
Exemple :
2/1 = (t) x1 = (t) x2
d -1
avec (t ) = en rad s
dt
Dans le cas d’un mouvement de translation, le vecteur vitesse angulaire est nul
S /0 = 0 .
3.2 Vecteur vitesse d’un point M fixe dans un solide S par rapport à un solide de
référence 0 : VMS /0
Par définition, le vecteur vitesse d’un point M fixe dans un solide S,
dans son mouvement par rapport à un solide de référence 0, est la
dérivée temporelle d’un vecteur position du point M, par rapport
B0 est la base de
à la base B 0 :
dérivation.
dQ M
VMS /0 = 0 S avec Q fixe dans R 0
dt 0
-1
Sa norme est en en m s .
Le vecteur vitesse est tangent à la trajectoire TMS /0
En pratique, on utilisera les relations et la démarche présentée en partie 3.8 pour déterminer le vecteur vitesse
d’un point d’un solide en mouvement par rapport à un repère de référence. En effet, elles permettent de :
− limiter le nombre de vecteurs à dériver ;
− utiliser des résultats connus de la cinématique des mouvements élémentaires ;
− ré-utiliser des vecteurs vitesse déjà déterminés.
Le vecteur vitesse de tout point M (A, z1 ) est tangent à sa trajectoire en arc de cercle
(3) Le champ des vecteurs et donc perpendiculaire au rayon de cet arc de cercle, VM2/1 ⊥ AM .
vitesses est défini en tout
point de l’espace, même
en des points non Par ailleurs, en tout point M(3), VM2/1 = VA2/1 + MA 2/1 = MA 2/1 .
matériels du solide
considéré.
Étant donné que MA ⊥ 2/1 , on a VM2/1 = MA 2/1 . Ainsi :
C’est le cas des points B et
C dans notre exemple de
l’hélicoptère. La norme du vecteur vitesse de tout point M (3) est proportionnelle à la distance à l'axe
-1
(4) c’est ce que l’on de rotation et à la vitesse angulaire du mouvement(4) en rad s . Si M est à une distance
observe graphiquement
avec le triangle des r de l'axe (A, z1 ) alors VM2/1 = r (4)
.
vitesses sur la figure.
3.5 Champ des vecteurs vitesse d’un solide en translation à trajectoire rectiligne
Exemple : vérin
Considérons le mouvement de translation à
trajectoire rectiligne de la tige 2 par rapport au
corps 1 du vérin. Ce mouvement est de direction
x1 = x2 .
3.6 Champ des vecteurs vitesse d’un solide en translation à trajectoire circulaire
Exemple : essuie-glace d’autobus
Considérons le mouvement de translation à trajectoire
circulaire du balais 3 de l’essuie-glace par rapport au châssis 1
de l’autobus.
− si le mouvement de 2/0 est une rotation, utiliser la relation du champ des vecteurs
vitesse en un point I de l’axe de rotation de 2/0 : VB2/0 = VI2/0 + BI 2/0 ;
Les torseurs doivent être impérativement exprimés au même point pour pouvoir être
additionnés !
Exemple : hélicoptère
0 0 0
V1/0 = = =
P 0 A 0 M 0
xx xx xx
z1 z1 z1
V2/1 = = =
P( A , z1 )
0 A
0 M
r y2
z1 z1
V2/0 = V2/1 + V1/0 = =
A 0
xx x x + r y2
M 0
La contrainte sur le mouvement s’écrit : VS /0 = VS /0 imposé
Cette équation donne 2 équations vectorielles :
− égalité des vecteurs vitesse angulaire du solide ;
− égalité des vecteurs vitesse en un même point ;
Soit 6 équations scalaires en tout.
s s N s 2N
= = avec en rad/s et N en tr/min. On a =
e e Ne 60
Selon la valeur de ce rapport (<1 ou >1), on parle de multiplicateur ou de réducteur de vitesse.
O1 z0 A 1 x0
A
O1 A
Roue menante 1
(1) Pour assurer un Deux roues cylindriques sont en contact. L’adhérence (1) permet d’assurer le
roulement sans Principe
roulement sans glissement au point I de contact des roues, et donc de transmettre le
glissement il faut
mouvement de la roue 1 dite « menante » à la roue 2 dite « menée ».
utiliser :
- un couple de
matériaux avec un fort Transmissions de faible puissance.
coefficient d’adhérence
Utilisation
(dynamo de vélo, add-e (voir photo ci-contre)...)
- un effort presseur
entre les deux roues.
Rapport de transmission
O1 θ1
z0 x0
A O1 A
Diamètre primitif
D1 et D2 : diamètres des cercles primitifs, c’est-à-dire des roues de friction
équivalentes qui donneraient la même cinématique
Nombre de dents Z1 pour la roue 1 et Z2 pour la roue 2
Longueur de l’arc de cercle entre deux profils (en mm) :
Pas primitif Di
pas = =m
Zi
Module
Caractéristiques de fonctionnement
Pour que deux roues dentées engrènent,
Module
elles doivent avoir le même module.
Entraxe a12 : distance entre les axes des roues dentées (O1 , z0 ) et (O2 , z0 )
Forme
Axes de
Parallèles Parallèles Concourants
rotation
(1) Dans ce cas, il n’y pas
2/0 −D1 − Z1 2/0 D Z 2/0 D Z
d’inversion du sens de = = =+ 1 =+ 1 (1)
= 1= 1 (2)
rotation entre les deux 1/0 D2 Z2 1/0 D2 Z2 1/0 D2 Z2
roues dentées. Rapport de
transmission Déterminé par la condition de roulement sans glissement au lieu d’engrènement I
(2) Cela n’a de sens que si (voir démonstration dans la partie 5.2.)
l’on compare le sens des NB : les engrenages cylindriques ou coniques peuvent réduire de 1/10 ou multiplier par 10
mouvements de rotation
autour d’axes parallèles. Il
faut donc être prudent D + D2 Z + Z2 D − D1 Z − Z1
Entraxe a12 = 1 =m 1 a12 = 2 =m 2
lorsqu’il y a des 2 2 2 2
engrenages coniques ou à
roue et vis sans fin dans le
réducteur.
Engrenage roue vis sans fin
Forme
roue /0 Zvis
Rapport de = (2)
vis /0 Zroue
transmission
(3) Ce qui peut être utile Avec Zvis le nombre de filets de la vis
pour des raisons de
sécurité. Sur un treuil de Avantages : rapport de réduction important (jusqu’à 150) et irréversibilité si
levage par exemple, pour
éviter que la charge ne nécessaire (la vis entraîne la roue mais la roue compte tenu de l’inclinaison de
devienne entrainante en l’hélice, ne peut pas entraîner la vis)(3)
cas de coupure d’énergie.
Inconvénients : faible rendement et forte usure.
Poulies-courroie Pignons-chaîne
Considérons la courroie, tendue entre les 2 poulies. En supposant que la courroie ne glisse pas sur les
poulies, nous avons :
En A : Vcourroie /0 = R1 1/0 (relation cinématique d’un objet roulant sans glissé, voir partie 7.1)
En B : Vcourroie /0 = R2 2/0 , d’où R1 1/0 = R2 2/0
Dans ces transmetteurs, les poulies ou les pignons tournent dans le même sens. Le
rapport de transmission s’écrit :
2/0 R D
= 1= 1
1/0 R2 D2
y4 z0
A 3 y2
Satellite 2 A
A y4
Planétaire 3 3
2 2 A
O2
L’utilisation de 4 J
plusieurs satellites ne I
x0 4 y0
modifie pas le O1 O4 O3
comportement A A
cinématique du train 1
épicycloïdal mais permet 1
de répartir les efforts entre
les satellites et ainsi
d'améliorer la durée de Planétaire 1
vie.
Porte-satellite 4
Constituants
pla A/0
avec la raison de base =
plaB/0
= rapport i
ps/0 = 0
Un train épicycloïdal est un système à 3 entrées-sorties : pla A/0 , pla B/0 et ps/0 .
L’utilisation d’un train épicycloïdal nécessite alors d’imposer la vitesse angulaire par rapport au bâti
de deux des trois entrées possibles : pla A/0 , pla B/0 ou ps/0 .
Dans la pratique, on bloque souvent l’une d’entre-elles ; on impose la vitesse angulaire à la
deuxième ; la troisième est alors donnée par la relation de Willis.
2 3 2a 3
2b
4
1 4
1
0 0
2a 2b 3 2a 2b
1
4
4
1 3
0 0
D mZ
NB1 : le rayon du pignon est R = = si Z est le nombre de dents du pignon et m son module (voir
2 2
paragraphe sur les engrenages pour la notion de module).
NB2 : un transmetteur pignon-crémaillère est un engrenage dont une des « roues » a un rayon infini
(la crémaillère). Son cercle primitif est donc une droite.
Si la vis motorisée est guidée en rotation par rapport au bâti, et l’écrou en translation,
ce transmetteur réalise une transformation de puissance de façon réversible ou pas.
Informations associées
Exemple d’informations associées à une liaison pivot d’axe (A, x ) :
Représentation 3D Représentation 2D
NOM Forme du torseur des actions mécaniques
Forme du torseur cinématique
et transmissibles
caractéristique(s) O O
O
géométrique(s)
Domaine de validité
x ,2/1 z
Z1→2 z
APPUI PLAN V2/1 = T1→2 =
LA,1→2 x + MA,1→2 y
v x , A2/1 x + vy , A2/1 y
A A
de normale z
NB : en fonction de l’objectif de l’étude, un même guidage peut être modélisé différemment afin de
mettre en évidence telle ou telle propriété.
9.3 Modélisation des guidages réalisés par contact direct ou par interposition
d’éléments glissants
Le contact est observé Dans les guidages réalisés par contact direct ou par interposition d’éléments glissants,
à chaque instant. Des
contacts temporaires tels c’est le contact entre une surface d’un composant et une surface d’un autre composant
que des butées de fin de qui réalise les degrés de liaison.
course, limitent
l’amplitude du
mouvement sans
modifier leur nature. La démarche d’analyse est la suivante :
− identifier la géométrie (supposée parfaite) des deux surfaces en contact : plan,
cylindre, sphère…
− choisir, à partir de la géométrie des surfaces de contact et de ses dimensions, une
liaison usuelle.
Une liaison bloquée unilatéralement, est supposée bloquée bilatéralement.
Modèle :
10.1 Chaîne fermée avec une seule liaison motorisée, et des mobilités internes
(1) Contrairement aux Pour rappel, dans un mécanisme en chaîne fermée, il y a en général une seule liaison motorisée par
chaînes ouvertes où un actionneur(1). C’est justement la structure bouclée du mécanisme qui fait que la mise en
chaque liaison nécessite mouvement de cette liaison va entrainer celles de toutes les autres liaisons et en particulier celle liée
d’être motorisée. à l’effecteur de la chaîne d’énergie-puissance.
Par ailleurs, afin que le mécanisme soit montable, des mobilités internes peuvent être nécessaires.
Pour trouver ces mobilités internes, on bloque « fictivement » les mouvements d’entrée et sortie du
mécanisme et on relève ensuite les mouvements internes possibles et non contrôlés de solide.
h = 6.nB –IC + m
2. Projeter l’équation de fermeture ci-dessus dans une base choisie(1) afin d’obtenir un
système de 3 équations scalaires comportant les paramètres de mouvement
d’entrée et de sortie.
11.1 Loi entrée-sortie en vitesse par dérivation d’une loi entrée-sortie en position
Dériver, par rapport au temps, la loi entrée-sortie en position obtenue.
Attention car pour alléger les écritures, on écrit rarement la variable temporelle dans les équations.
d sin (t )
Exemple : lorsque l’on doit dériver sin , c’est bien = cos qu’il faut déterminer.
dt
(2) Et en tenant
compte des 2. Déterminer, en fonction des paramètres de mouvement d’entrée et de sortie à faire
paramètres de apparaître(2), la ou les équations scalaires à écrire :
mouvement des
liaisons internes au
- équation en vitesse angulaire et projection associée ;
mécanisme qui ne - équation en vitesse linéaire, point de composition et projection associée.
doivent pas être dans
la relation recherchée.
(1) Torseur cinématique Dans cette situation, appelée contact ponctuel, la transmission de
(2) Torseur des actions
puissance mécanique entre les deux solides fait intervenir des
mécaniques grandeurs flux(1) et efforts(2) dont les particularités sont à connaître
transmissibles. et maîtriser, en particulier lorsque l’on fait l’hypothèse de :
− roulement sans glissement ;
Contact supposé ponctuel entre un
− liaison non parfaite. piston et le plateau de cette pompe
piv
2/1 est le vecteur de pivotement de 2/1 en J (1)
.
Il est porté par la normale n .
piv
(
2/1 = 2/1 n n )
roul
2/1 est le vecteur de roulement de 2/1 en J (1)
.
Il est contenu dans le plan tangent commun à 2 et 1.
NB3 : 1/0 , quant à lui, est bien sur unique et indépendant du point considéré.
On dira que 2 roule sans glisser sur 1 en J si la vitesse de glissement est nulle :
VJ2/1 = 0
Le phénomène de roulement sans glissement est présent lorsque l’adhérence entre les deux surfaces
en contact est assurée en permanence.
Exemple :
Ce constat permet de souligner la nécessité de s’intéresser aussi, en même temps que l’aspect
cinématique, aux actions mécaniques transmises entre les deux solides en contact, en particulier
lorsque les frottements ne sont pas négligeables.
ANNEXE
Alphabet grec
Symboles courants
Nom Symbole
diamètre
nabla
dérivée partielle
Étape 1 : toujours commencer par dessiner le vecteur unitaire commun aux deux bases,
perpendiculaire au plan de la feuille et en l’orientant vers nous (ce vecteur correspond à
la direction du mouvement de rotation) ;
En plus de permettre d’appliquer les relations de calcul de vecteur vitesse, cette figure peut être
utilisée pour exprimer dans une base B1 = ( x1 , y1 , z1 ) un vecteur dont on connait les composantes
dans une autre base B2 = ( x2 , y2 , z2 ) . Pour cela il faut être capable de retrouver rapidement(2) et sans
(2) Astuce pratique :
erreur les quatre projections possibles :
« grande projection »
→ cosinus
« petite projection »
y2 = cos y1 + sin z1 y1 = cos y2 − sin z2
→ sinus z2 = cos z1 − sin y1 z1 = cos z2 + sin y2
Trigonométrie
0
6 4 3 2
4 3 2 1
cos 0
2 2 2 2
1 2 3 4
sin 0
2 2 2 2
1
tan 0 1 3 indéfini
3
cos2 + sin2 = 1
cos(−) = + cos sin(−) = − sin
cos( − ) = − cos sin( − ) = + sin
cos( + ) = − cos sin( + ) = − sin
cos( − ) = + sin sin( − ) = + cos
2 2
cos( + ) = − sin sin( + ) = + cos
2 2
d (sin ) d (cos )
(sin )' = = cos (cos )' = = − sin
dt dt
cos dt = sin + cte sin dt = − cos + cte
−
(arcsin )' = (arccos )' = (arctan )' =
1 − 2 1 − 2 1 + 2
Pour isoler un angle présent dans une équation en cosinus ou en sinus ou en tangente :
Utiliser la fonction inverse :
Produit scalaire
Définition
(1) Un scalaire est un Le produit scalaire de 2 vecteurs U et V est un scalaire(1), noté U V , tel que :
nombre positif, négatif
ou nul, utilisé pour U V = U V cos(U ,V )
représenter des
quantités diverses : Ce nombre peut être positif ou négatif suivant le signe de cos(U,V ) .
temps, température,
masse, énergie, ...
Propriétés
Symétrique Distributif vis-à-vis de l’addition
U V = V U U (V + W) = U V + U W
Cas particuliers
Soit OA = x A x0 + y A y0 + z A z0 alors :
OA x0 = x A
OA y0 = y A
OA z0 = z A
Pour un vecteur U : U = U U
2 2 2
Ex : si U = ax2 + by3 + cz3 alors U = (ax2 + by3 + cz3 ) (ax2 + by3 + cz3 ) = a + b + c + 2ax2 by3 + 2ax2 cz3 + 2by3 cz3
2 2 2 2
Rappel : (a + b + c) = a + b + c + 2ab + 2ac + 2bc
2 2 2 2 2
(a + b + c + d ) = a + b + c + d + 2ab + 2ac + 2ad + 2bc + 2bd + 2cd
Produit vectoriel
Définition
Propriétés
Antisymétrique Distributif vis-à-vis de l’addition
U V = −V U U (V + W ) = U V + U W
Cas particuliers
y0 y1 = − y1 y0 = + sin z0
2 vecteurs unitaires de bases différentes et non définis sur la même figure de changement de
base : il faut projeter dans une autre base au moins un des 2 vecteurs