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LES PRINCIPES DE LA FINANCE ISLAMIQUE SOUS LE PRISME DES SYSTÈMES

COMPLEXES VIA LE TRIPTYQUE 'HQM'


Par Abderrazak BELABES

- le positionnement épistémologique au regard de la littérature existante

les principes de la finance islamique sont perçues à travers quatre


postures dans la première ils sont considérés comme étant le prisme de
la jurisprudence des transaction (fiqh al-mu’āmalāt) qui est une branche
de la jurisprudence islamique qui traite des activités commerciales , elle
couvre les règles qui définissent et régissent les relations entre les êtres
humains, c’est-à-dire leurs droits et obligations financiers les uns envers
les autres.
En général, lfiqh muamalat peut être divisé en trois catégories
principales:
Ahkam al-siyasah et al-jinayat: décisions et réglementations relatives au
droit politique et pénal.
Al-ahwal al-shakhsiyah: règles et réglementations associées au droit de la
famille.
Ahkam al-iqtisad wa al-muamalah: règles régissant les transactions
commerciales, les échanges, les contrats et accords et la manière dont
les êtres humains se traitent en ce qui concerne les droits et obligations
financiers, la seconde posture traite les principes de la finance islamique
indépendamment de l’économie islamique , tandis que la troisième les
considèrent les dérivés de la discipline mère et la dernière les aborde
comme le système représentatif de l’économie islamique.

- Les définitions des concepts clefs sur lesquels repose le triptyque 'HQM'

Le concept de prescription : rien ne peut être confirmé ou nié dans la


shari’ah sans avoir eu recours au tawhid
Le concept de servitude : l’ordre et le prohibé sont de catégories
complémentaires du tawhid , et ont un lien d’interdépendance

Hukm shar’ï : (prescription juridique) est le discours qui est relatif aux
actes et qui couvre une forme d’injonction cette dernière englobe
l’obligatoire, l’interdit , le préférable et le détestable ainsi que le choix
optionnel .
Qā’diah fiqhiyah : elle est considérée comme prescription légale car elle
traite les questions secondaires de plusieurs domaines, et comme règle
de jurisprudence vu qu’elle regroupe plusieurs questions secondaires du
même domaine.

Maqāsid al-Sharï’ah : constitue les commandements et les interdictions


pour concrétiser la servitude que dieu aime

l'épistémologie du permis et du prohibé :

deux règles importantes à retenir :


Le commandement précède la prohibition (Dieu a permis le
commerce et a interdit le ribâ )
Le prohibé dans les transactions financières est minime
comparé au permis

Prohibé Permis
Prohibition du ribâ Partage des pertes et profits.
Prohibition du gharar et maysir Liberté de financement pourvu
que les secteurs d'activité ne
soient pas incompatibles avec
les finalités de la Chari'a
Adossement à un actif tangible.

Les principes positifs sont supérieurs par rapport aux principes négatifs

- La finance islamique sous le prisme des systè mes complexes :

1- La jurisprudence des transactions financières : les injonctions issues du coran


, de la sunnah ,du ijmaa ainsi que du raisonnement par analogie
2- Les règles de la jurisprudence financière:i
3- Les finalités de la sharï’ah en matière de finance: reflète l’esprit du droit
musulman qui détermine les commandements et les interdictions

- la conception (ou design) des principes de la finance islamique via le triptyque


'HQM',
- la littérature classique sur les rè gles de la jurisprudence met en avant la prémunition
contre le risque et non son transfert ou son partage.
- La conclusion
FINANCE ISLAMIQUE : UNE ÉVOLUTION VERS LE MODÈLE THÉORIQUE
Par Mame Bamba DIAGNE .................................................................................................. 28
LA BANQUE ISLAMIQUE FACE AUX RISQUES
Par Paul-Olivier KLEIN......................................................................................................... 52
FINANCE ISLAMIQUE : ÉTHIQUE ET RENOUVELLEMENT DU CONCEPT DE LA
RATIONALITÉ ÉCONOMIQUE
Par Miloudi KOBIYH ............................................................................................................. 65
ÉTUDE COMPARATIVE DE L’EFFICIENCE DES BANQUES ISLAMIQUES ET DES BANQUES
CONVENTIONNELLES : CAS DES PAYS DE GOLF
Par Ratiba LIMANI et Mohamed KOLLI ............................................................................ 82 LE
CROWDFUNDING ET SA COMPATIBILITÉ AVEC LA FINANCE ISLAMIQUE (1re
partie)
Par Farhat SELMI ............................................................................................................... 100

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