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Choix pédagogiques. Les activités de ce chapitre ont pour objectif d’illustrer les points
suivants du programme:
- comprendre le rôle de la chimie de synthèse (activité 1) ;
- élaborer et mettre en œuvre un protocole d’extraction à partir d’informations sur les
propriétés physiques des espèces chimiques recherchées (activité 2) ;
- utiliser une ampoule à décanter (activité 3), un dispositif de filtration, un appareil de
chauffage dans les conditions de sécurité (activité 4).
Toutes les caractéristiques physiques du programme ne sont pas introduites dans ce chapitre :
seules la solubilité, la masse volumique et la densité sont présentées. Les autres
(chromatographie sur couche mince, températures de changement d’état) seront abordées dans
le chapitre suivant.
Pavot
L’objectif de cette photo est de faire discuter les élèves sur les vertus médicinales de certaines
plantes.
La question doit amener les élèves à dire que la plante n’est pas ingérée directement, mais que
l’on effectue préalablement une extraction.
Remarque : le pavot contient de la papavérine qui a une activité antispasmodique.
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 1. Extraction et séparation d’espèces chimiques.
Découvrir et réfléchir
Réponses
1. Exploiter le document
a.
Produit naturel Espèce chimique Produit fabriqué
Lapis-lazuli II Lazurite bb Parchemin
Reine-des-prés III Acide salicylique cc Synthol
Gousses de vanille IV Vanilline aa Glace
Cachalot I Ambre dd Parfum
b. Ces produits étaient prélevés dans la nature à des fins thérapeutiques (reine-des-prés), culinaires
(gousses de vanille) ou esthétiques (cachalot, lapis-lazuli).
2. Interpréter
a. La reine-des-prés était broyée et mélangée à un liquide (extraction).
b. Le chimiste a isolé et identifié l’espèce chimique qui permettait de soulager le malade. Il l’a
ensuite copiée et parfois améliorée (synthèse).
3. Conclure
Les deux verbes qui résument cette activité sont extraire et synthétiser.
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 1. Extraction et séparation d’espèces chimiques.
Commentaires. Pour des raisons de sécurité, les deux liquides mis à la disposition des élèves sont
l’eau et l’éthanol. La verrerie disponible doit faire intervenir de faibles volumes.
Réponses
Protocole
- Mettre l’éprouvette graduée sur la balance et réaliser la tare.
- Introduire dans l’éprouvette un volume V du liquide choisi.
- Noter la masse m correspondante.
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 1. Extraction et séparation d’espèces chimiques.
Commentaire. Selon le temps dont on dispose pour réaliser cette activité expérimentale, on
peut réaliser ou non les deux premières manipulations : ajout d’eau dans deux tubes à essais, l’un
contenant de l’éthanol, l’autre du cyclohexane.
Liste du matériel : tube à essais, pipettes, ampoule à décanter, bécher, éprouvette graduée.
Liste des solutions : eau, éthanol, cyclohexane, solution de diiode.
Réponses
2. Interpréter
a. L’eau est miscible avec l’éthanol et n’est pas miscible avec le cyclohexane.
b. Le liquide dont la densité est la plus grande constitue la phase inférieure : l’eau a une densité plus
grande que le cyclohexane, elle est donc dans la partie inférieure du tube à essais.
Pour confirmer ce résultat, on ajoute de l’eau et on regarde quelle phase augmente de volume.
3. Interpréter
Avant agitation, la phase inférieure est orange, elle contient l’eau et le diiode (elle est qualifiée
d’aqueuse). La phase supérieure est incolore, elle contient le cyclohexane (elle est qualifiée
d’organique). (La position respective des deux phases a été vue à la question 2.).
Après agitation, la phase inférieure est orange claire, voire incolore, elle contient de l’eau et un
peu de diiode. La phase supérieure est rose, elle contient le cyclohexane et le diiode.
4. Conclure
Un solvant extracteur ne doit pas être miscible avec le solvant initial, et l’espèce à extraire doit
être plus soluble dans le solvant extracteur que dans le solvant initial.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 1. Extraction et séparation d’espèces chimiques.
1. Comprendre un protocole
a. L’expérimentateur doit manipuler avec une blouse, des gants, des lunettes et sous la hotte.
b. On chauffe pour favoriser et accélérer l’extraction.
c. « Porter le mélange à reflux pendant 10 min. »
d. La trimyristine est plus soluble dans le dichlorométhane que dans l’eau.
e. « Filtrer la solution encore chaude dans un erlenmeyer. »
f. Après évaporation du dichlorométhane, on obtient la trimyristine.
2. Conclure
Le produit initial est solide. On utilise, pour extraire la trimyristine, un liquide, le
dichlorométhane : c’est donc une extraction solide-liquide.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 1. Extraction et séparation d’espèces chimiques.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. corps pur ; mélange
b. naturelle ; synthétique
c. masse volumique
d. filtration
e. ampoule à décanter
2. QCM
a. Fabriquée par l’homme.
b. Un mélange.
m
c. .
V
d. 1,0 × 104 kg.
e. La densité n’a pas d’unité.
f. Constitue la phase inférieure.
g. Être moins soluble dans le solvant initial que dans le solvant extracteur.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 1. Extraction et séparation d’espèces chimiques.
10. a. b. Le premier pictogramme indique que le produit est toxique : il faut le manipuler avec
des gants et des lunettes, sous la hotte.
Le deuxième pictogramme signale que le produit est inflammable : il doit être manipulé loin de
toute source de chaleur.
Enfin, le troisième pictogramme indique que le produit est dangereux pour l’environnement : il
ne faut pas le jeter dans l’évier.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. On peut utiliser l’éther pour extraire l’acide benzoïque car cette espèce est plus soluble
dans l’éther que dans l’eau.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. a. Une espèce naturelle est issue de la nature. Exemple : l’acide salicylique.
b. Une espèce synthétique est produite par l’homme. Exemples : l’acide salicylique ; l’acide
acétylsalicylique.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. ρéthanol = 0,79 × 103 g · L-1 = 0,79 g · mL-1 = 0,79 g · cm-3.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. a. ρdichloro = ddichloro × ρeau = 1,33 × 1,0 = 1,33 kg · L-1.
b. macide = ρacide × Vacide = 1,05 × 1 000 = 1,05 × 103 g = 1,05 kg.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 1. Extraction et séparation d’espèces chimiques.
17.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18.
19. a. Le diiode est plus soluble dans le cyclohexane que dans l’eau. C’est donc dans la phase
organique que se trouve le diiode.
b.
Exercices d’entraînement
20. a. Le benzaldéhyde est à la fois une espèce naturelle (extraite des noyaux de fruits comme
l’abricot) et une espèce synthétique.
b. Le benzaldéhyde peut être extrait grâce à l’éthanol, à l’acétone ou à l’éther car il est plus
soluble dans ces solvants que dans l’eau.
c. Il faut utiliser l’éther, seul solvant non miscible avec l’eau.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 1. Extraction et séparation d’espèces chimiques.
d.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 1. Extraction et séparation d’espèces chimiques.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 2. Principe actif, formulation, identification.
Choix pédagogiques. Ce chapitre s’inscrit dans le thème de la santé. Les élèves vont
apprendre à lire une notice de médicament et à analyser la formulation (principe actif et
excipients).
Afin de compléter les techniques d’identification des espèces chimiques grâce à des paramètres
physiques (chapitre précédent), la chromatographie sur couche mince est introduite ici.
Les températures de changement de phase sont introduites comme des caractéristiques
physiques permettant l’identification des espèces chimiques.
Les deux premières activités reprennent des notions du programme sur les médicaments. En
particulier, l’activité 2 permet de mettre en œuvre une démarche expérimentale pour montrer
l’interaction d’une espèce avec le milieu dans lequel elle se trouve.
L’activité 3 reprend les notions abordées dans le chapitre 1, en laissant plus d’autonomie aux
élèves grâce à une démarche d’investigation.
L’activité 4 permet aux élèves de découvrir la chromatographie sur couche mince.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 2. Principe actif, formulation, identification.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 2. Principe actif, formulation, identification.
Découvrir et réfléchir
Commentaire. Cette activité est faite pour sensibiliser les élèves à la lecture de notices de
médicaments. On a choisi ici de centrer l’activité sur un cas particulier, celui de la grossesse.
Réponses
1. Observer les documents
a. Les médicaments présentés ici sont tous les trois des antalgiques, c’est-à-dire des
médicaments qui atténuent les douleurs et la fièvre.
Ils sont différents car :
- leur principe actif diffère. Aspégic® : dérivé d’aspirine ; paracétamol et Advil® : ibuprofène ;
- le paracétamol Mylan est un générique, alors que les deux autres médicaments sont de
marque ;
- le dosage des médicaments n’est pas le même ;
- la forme n’est pas la même (poudre à dissoudre pour l’Aspégic®, comprimés effervescents
pour le paracétamol Mylan et comprimés non effervescents pour l’Advil®).
b. Fournir deux notices de médicaments aux élèves et observer que l’on retrouve toujours les
mêmes rubriques, en particulier : composition, posologie, mise en garde, etc. (Les notices sont
sur le site compagnon.)
3. Conclure
Il faut toujours lire la notice d’un médicament et signaler à son médecin, avant prescription,
toute allergie et contre-indication éventuelles.
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 2. Principe actif, formulation, identification.
Commentaire. Cette activité permet de montrer qu’une même espèce chimique peut se
comporter différemment selon le milieu dans lequel elle se trouve et selon sa mise en forme.
Comme cette activité porte sur les médicaments, elle peut être le point de départ d’une
discussion plus approfondie en lien avec la SVT sur les cibles que doivent atteindre les
médicaments dans le corps et le parcours des molécules actives pour obtenir l’action
thérapeutique désirée.
Réponses
1. Observer
Eau du robinet Solution acide Huile
A B A B A B
Solubles ? oui oui oui oui non non
pH initial 6-7 6-7 1-2 1-2 × ×
pH final 5 8-9 1-2 2 × ×
Autres observations Léger Dégagement Trouble ; Trouble ;
trouble gazeux reste du reste du
solide solide
Remarque importante. Si la manipulation est faite non pas avec de l’Aspégic® mais avec de
l’acide acétylsalicylique pur, les observations changent car l’Aspégic® est une formulation de
l’ion acétylsalicylate.
Si on réalise les manipulations avec le principe actif pur et une formulation, on peut discuter
du rôle de la formulation sur la mise en solution des principes actifs. Par exemple, dans le
tableau ci-dessous, on compare l’Aspégic® avec l’aspirine pure.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 2. Principe actif, formulation, identification.
b. L’aspirine pourra passer dans la circulation sanguine. En effet, elle pourra traverser la
barrière lipoprotéinique des cellules de la paroi de l’estomac car elle est soluble dans l’huile,
composé gras qui a des propriétés de solvant similaires à la barrière des cellules.
3. Conclure
a. Les deux médicaments se comportent différemment selon le milieu dans lequel ils se
trouvent. Certaines espèces chimiques sont solubles dans l’eau (hydrosolubles) et d’autres
sont solubles dans l’huile (liposolubles). Ces médicaments sont tous les deux solubles en
solution aqueuse, mais pas dans l’huile. La substance active de l’Aspégic® est un dérivé
hydrosoluble de l’aspirine. En revanche, l’aspirine est liposoluble. On peut discuter de la
formulation des médicaments.
Le bicarbonate de sodium fait augmenter le pH (c’est une base), alors que l’Aspégic® fait
diminuer le pH (c’est un acide).
b. La mise en solution du bicarbonate de sodium permet de faire remonter le pH de la solution.
Or, lors d’un ulcère, le pH de l’estomac est très bas. L’absorption de bicarbonate de sodium va
permettre d’augmenter le pH de l’estomac pour qu’il retrouve une valeur « normale ».
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 2. Principe actif, formulation, identification.
Commentaires. Cette activité est présentée comme une démarche d’investigation. Elle
permet aux élèves de consolider les connaissances et compétences acquises lors du chapitre
précédent.
L’élève doit analyser le tableau de données afin de proposer une démarche expérimentale pour
répondre aux questions.
Réponses
1. Formuler des hypothèses
a. Les élèves peuvent choisir de classer les échantillons à identifier de différentes façons :
- selon leur aspect (composés colorés ou non ; 1re ligne du tableau) ;
- selon leur état (solide ou liquide).
Les élèves qui choisissent le deuxième classement ont analysé la dernière ligne du tableau. Ils
doivent se poser des questions sur la définition de Tf (la température de fusion). Qu’est-ce que
la fusion ? Ils peuvent aussi se dire que comme l’eau est liquide (préciser la température et la
pression) et que l’on n’indique pas la température de fusion de l’eau, tous les composés pour
lesquels on ne fournit pas de température de fusion sont des solutions.
b. À ce stade, les élèves ont dû identifier l’éosine, solution colorée rouge, et le permanganate de
potassium, solide violet. Il reste deux solides blancs de températures de fusion différentes et
deux solutions incolores.
Ils doivent alors se poser la question suivante : qu’est-ce qui différencie le sérum
physiologique et l’alcool à 70° de l’eau et de l’éthanol ? Les élèves peuvent demander les
étiquettes. Ils doivent arriver à la conclusion suivante : la densité des deux solutions (sérum
physiologique et alcool à 70°) est différente.
Il faut alors rédiger un protocole de mesure de densité pour différencier sérum physiologique
et éthanol par pesée d’un volume identique de solution.
c. Ensuite, il faut rédiger un protocole pour déterminer la température de fusion de l’aspirine et
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 2. Principe actif, formulation, identification.
Objectifs. Réaliser une chromatographie sur couche mince en suivant le protocole de la fiche
méthode 9 page 332. Identifier un principe actif inconnu grâce à cette technique par
comparaison avec des espèces chimiques pures.
1. Observer
Pour chaque dépôt, on observe une seule tache après élution.
2. Exploiter
Dépôt A B C
Nombre de taches 1 1 1
Rf pour chaque tache 0,8 0,9 0,8
3. Conclure
a. Après révélation, on ne voit qu’une tache pour les solutions A et B. On peut donc penser
que les composés de référence utilisés sont des espèces chimiques pures.
b. En comparant les hauteurs des taches ou les rapports frontaux, on identifie le principe actif
contenu dans le médicament Pabasun® : l’acide paraaminobenzoïque.
c. D’après la notice, le médicament est un mélange.
Citer deux excipients à lire sur la notice, par exemple : amidon de maïs anhydre et stéarate de
magnésium.
d. On n’observe pas les excipients sur le chromatogramme : soit ils n’ont pas été déposés sur
la plaque de chromatographie, soit ils sont en trop faible quantité pour être détectés. Certains
excipients ne sont pas solubles dans l’éthanol. En effet, la solution C obtenue est trouble : il
reste du solide (des excipients) en suspension.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 2. Principe actif, formulation, identification.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. active ; excipients
b. excipients ; formulation
c. générique ; principe actif
d. séparer ; identifier
e. fixe ; éluant
f. d’ébullition
2. QCM
a. Moins cher.
b. Un principe actif.
c. Séparer les espèces chimiques du mélange.
d. Plus haute que le niveau de l’éluant dans la cuve.
e. N’a pas d’unité.
f. De l’état solide à l’état liquide.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 2. Principe actif, formulation, identification.
7.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10. a. La mesure de température de fusion est réalisée grâce à un banc Köfler.
b. La température de fusion mesurée est proche de la température de fusion donnée dans
l’énoncé. On peut considérer que l’on est dans l’erreur de mesure. Le but du TP est atteint : le
composé extrait de la noix de muscade est bien la trimyristine.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. a. Le principe actif du collyre est le bromure de céthexonium. Les excipients sont le
chlorure de sodium et l’eau.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 2. Principe actif, formulation, identification.
Exercices d’entraînement
14. a. Ce médicament contient trois substances actives : le paracétamol, l’acide ascorbique (ou
vitamine C) et le maléate de phéniramine.
b. Un excipient à effet notoire est l’aspartame. Il y a certainement d’autres excipients
nécessaires à la formulation. Il faut aller chercher les informations sur la notice à l’intérieur de
la boîte.
c. La formulation présentée ici est une poudre sous forme de granulés en sachet.
d. Ce médicament est préconisé pour les rhumes, rhinites, rhinopharyngites et les états
grippaux chez l’adulte.
e. Les personnes qui ne tolèrent pas la phénylalanine (provenant de l’aspartame) ne doivent
pas prendre ce médicament. De plus, ce médicament abaisse la vigilance : il est donc
recommandé de ne pas conduire lorsque l’on prend ce médicament.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. a. Les deux médicaments sont des génériques. Le Paracétamol Ge® 500 mg contient comme
substance active du paracétamol et l’ibuprofène Biogaran® 400 mg de l’ibuprofène. La masse
indiquée correspond à la masse de principe actif présent dans un comprimé.
b. Le premier sigle signifie que la prise de ce médicament abaisse la vigilance et peut entraîner
une somnolence. Il est donc recommandé de ne pas conduire lorsque l’on prend ce
médicament.
Le deuxième sigle signifie que ce médicament ne peut être délivré que sur prescription
médicale.
c. Patricia ne peut donc pas prendre ce médicament sans l’avis de son médecin.
d. Ce médicament n’aurait pas dû se trouver dans sa pharmacie car elle ne doit pas le prendre
en automédication (voir c.). Les médicaments non utilisés doivent être rapportés à la
pharmacie afin d’être correctement détruits.
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10
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 2. Principe actif, formulation, identification.
b. L’échantillon B ne présente qu’une seule tache. Il est possible que ce soit une espèce
chimique pure. L’échantillon A présente deux taches distinctes, c’est forcément un mélange.
c. On peut calculer le rapport frontal Rf = d / dE pour chaque tache :
- échantillon A, tache 1, Rf = 3,0 / 8,0 = 0,4 ;
- échantillon A, tache 2, Rf = 4,0 / 8,0 = 0,5 ;
- échantillon B, Rf = 5,0 / 8,0 = 0,6.
Le menthol, dans les conditions de l’expérience, possède un rapport frontal égal à 0,5. Seul
11
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 3. Synthèse d’espèces chimiques.
Manuel pages 44 à 57
L’acide salicylique
Cette dernière photographie a pour dessein de faire réfléchir les élèves sur le dernier objectif de
la synthèse chimique : proposer de nouvelles espèces chimiques qui correspondent mieux à
nos besoins.
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 3. Synthèse d’espèces chimiques.
Découvrir et réfléchir
Réponses
1. Comprendre le texte
a. La demande en taxol était forte car cette espèce chimique permet de détruire les cellules
cancéreuses. Cependant, pour extraire cette espèce de l’if du Pacifique, il fallait une grande
quantité d’arbustes centenaires. Les chercheurs ont été conduits à travailler sur la synthèse du
taxol pour obtenir une quantité de taxol qui ne soit pas limitée par la quantité d’ifs
disponibles.
b. D’après les documents 1 et 2, on peut dresser le tableau suivant.
Docetaxel Teva® Taxotère® Taxol
Origine synthèse synthèse nature
Efficacité ++ ++ +
Impact sur
faible faible Faible
l’environnement
Coût +++
+
Même prix que le taxol 8,5 fois plus élevé que
intermédiaire
le générique
2. Rechercher
Les exemples sont nombreux. On peut citer l’acide salicylique, le camphre, le menthol,
l’eucalyptol (d’origine végétale), les vaccins, l’insuline (d’origine animale).
3. Conclure
La synthèse d’une espèce chimique répond à trois objectifs :
- rendre le traitement plus efficace : les chimistes innovent en synthétisant des molécules Chapitre 3. Synthèse d’espèces chimiques. © Nathan 2010
proches des molécules naturelles et qui se révèlent plus efficaces ;
- rendre le traitement plus abordable : l’extraction d’espèces chimiques naturelles est
onéreuse ; la synthèse est plus économique ;
- préserver l’environnement : devant la demande mondiale, l’extraction d’espèces
chimiques naturelles serait une catastrophe écologique si ces espèces n’étaient pas
synthétisées.
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 3. Synthèse d’espèces chimiques.
Commentaire : synthèse avec utilisation d’un montage à reflux et identification par C.C.M.
L’accent est mis sur les mesures de sécurité.
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 3. Synthèse d’espèces chimiques.
b. Les gouttes issues de la condensation des vapeurs dans le réfrigérant sont constituées du
mélange réactionnel.
c. Le ballon contient une solution incolore, le bécher un solide blanc qui a cristallisé par
refroidissement.
d. En TP de chimie, il faut manipuler avec blouse et lunettes. Comme les solutions
d’hydroxyde de sodium et d’acide sulfurique sont très concentrées et corrosives, il faut porter
des gants pour les manipuler. Il ne faut pas laisser le flacon d’éluant près d’une source de
chaleur.
2. Interpréter et conclure
a.
4
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 3. Synthèse d’espèces chimiques.
5
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 3. Synthèse d’espèces chimiques.
b. Les gouttes issues de la condensation des vapeurs dans le réfrigérant sont constituées
d’éthanol.
c. La solution d’hydroxyde de sodium est très concentrée et corrosive ; c’est pourquoi il est
indispensable de porter des gants lors de son ajout dans le ballon. Il faut ensuite enlever les
gants lorsque le chauffe-ballon est allumé.
2. Interpréter et conclure
a. L’huile et l’eau ne sont pas miscibles ; on observe une émulsion puis deux phases bien
distinctes lorsque la décantation est terminée. Dans l’autre erlenmeyer, une mousse abondante
est formée lorsque le mélange (eau + espèce synthétisée) est agité. L’espèce formée n’est donc
pas contenue dans l’huile ; ce pouvoir moussant est caractéristique des savons.
b. Non, car le lavage de l’espèce obtenue n’est pas suffisant.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 3. Synthèse d’espèces chimiques.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. synthèse
b. économiques ; environnement
c. reflux ; perte ; matière
d. transformation ; traitement ; identification
2. QCM
a. Accélérer la transformation.
b. Peut être identique à une espèce chimique naturelle.
c. Un support élévateur.
d. Au réfrigérant.
e. Une ampoule à décanter.
f. Une chromatographie sur couche mince.
g. Abaisser le support élévateur.
7
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 3. Synthèse d’espèces chimiques.
6. Les trois étapes d’une synthèse chimique sont : transformation, traitement, identification.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
7.
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8. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9. C’est tout à fait normal car les vapeurs qui montent dans le réfrigérant y sont condensées ;
le liquide ainsi obtenu retombe dans le ballon. C’est ce qu’on appelle le « reflux ».
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10. Le montage aa est un montage à reflux correctement dessiné, car il est le seul à comporter
tous les éléments du montage (le réfrigérant manque sur le schéma cc ; le support élévateur
manque sur le schéma bb), et le seul à avoir un sens de circulation d’eau (de bas en haut) correct.
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11. Le traitement de l’écorce d’un saule permet d’obtenir 2,3 kg d’aspirine. Pour répondre à la Chapitre 3. Synthèse d’espèces chimiques. © Nathan 2010
demande mondiale, il faudrait abattre 4 560/2,3 = 2 280 saules par heure.
À ce rythme, si l’aspirine n’était pas synthétisée, il n’y aurait plus de saules disponibles.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. 1. En 1960.
2. a. 17 × 106 / 130000 = 131.
b. 11 millions.
c. On peut qualifier cette évolution de vertigineuse, d’exponentielle.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 3. Synthèse d’espèces chimiques.
14. 1.
2. Les taches issues des dépôts A (aspirine commercial) et C (acide salicylique commercial) ne
sont pas situées à la même hauteur ; l’éluant utilisé permet donc d’identifier le produit obtenu.
Il n’y a qu’une seule tache après élution du produit synthétisé ; on en conclut que ce produit
est pur. Cette tache se trouve à la même hauteur que celle de l’aspirine commerciale ; on en
conclut que le produit synthétisé est bien de l’aspirine. La synthèse a donc conduit à l’espèce
chimique voulue.
Exercices d’entraînement
b. C’est au niveau des grains de pierre ponce que l’ébullition démarre. Grâce à la pierre ponce,
le milieu réactionnel est agité et chauffé de façon homogène, ce qui évite des points chauds.
9
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 3. Synthèse d’espèces chimiques.
2. a.
10
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 3. Synthèse d’espèces chimiques.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 4. Signaux périodiques
Choix pédagogiques. Avant de s’intéresser aux ondes et à leurs applications dans le domaine
de l’imagerie médicale, ce premier chapitre de physique du thème « santé » permet d’aborder
l’analyse de signaux donnant les éléments nécessaires pour établir un diagnostic. Une attention
particulière est portée sur le caractère périodique ou non du signal étudié, sur la
compréhension des notions de période et fréquence d’un signal et leur détermination sur un
enregistrement ou un oscillogramme. Ce chapitre introductif donne ainsi l’occasion de
réinvestir pleinement les connaissances et savoir-faire de la classe de troisième et de les
consolider.
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 4. Signaux périodiques
Découvrir et réfléchir
Réponses
1. Analyser les documents
a. Au cours d’un pic, la tension varie très rapidement : elle augmente brutalement et diminue
tout aussi vite.
b.
2. Interpréter
a. Distance sur le document 3 Durée correspondante
0,5 cm 0,2 s
2,5 cm T
2,5 ! 0,2
T= = 1,0 s.
0,5
60
Chapitre 4. Signaux périodiques © Nathan 2010
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 4. Signaux périodiques
Réponses
1. Observer
a. Le mouvement du spot est rectiligne car la ligne tracée sur l’écran est une droite.
b. La vitesse du spot reste constante.
2. Exploiter la mesure
!t0
D’après la mesure, Δt1 = = 0,50 s (ou 0,21s selon l’oscilloscope).
10
La sensibilité horizontale est b = 500 ms/div, d’où Δt1= 0,500 ms. Les valeurs sont donc
compatibles.
3. Exploiter l’oscillogramme
Il n’est pas nécessaire de régler préalablement le GBF avant la séance. Le professeur peut
demander à être appelé juste avant la mesure et en profiter pour affiner le réglage du GBF afin
que la mesure soit plus aisée. Un deuxième appel sera nécessaire pour contrôler les valeurs
obtenues après calculs. Il est aussi possible de remplacer le GBF par une alimentation de
tension alternative d’amplitude 6V par exemple. Les caractéristiques du signal délivré sont
alors communes à chaque groupe d’élèves (Umax = 6V et f = 50 Hz), mais l’effet de
clignotement de l’image sur l’écran de l’oscilloscope peut paraître désagréable.
a. La tension est périodique car elle se répète identique à elle-même à intervalles de temps
égaux. Elle est dite sinusoïdale de par sa forme et alternative car elle est successivement
positive puis négative.
b. Exemple de résultats : sur l’écran, un motif élémentaire occupe 8,0 divisions horizontales.
Comme b = 50 µs / div, cela représente 8,0 × 50 µs, soit 4,0 × 102 µs. Donc T = 4,0 × 10– 4 s.
1
c. f = .
T
1 3
A. N. : f = = 2,5 ! 10 Hz = 2,5 kHz .
Chapitre 4. Signaux périodiques © Nathan 2010
-4
4,0 ! 10
Pour comparer f à la fréquence fa affichée par le GBF, on peut demander aux élèves de calculer
f ! fa
l’écart relatif E(%) = " 100 et donner le critère suivant : les valeurs sont compatibles si
fa
E < 5 %.
d. Umax correspond à un nombre nV de divisions sur l’écran égal à 3,0 div.
Ainsi, Umax= kV × nV.
A.N. : kV = 2,0 V/div, donc Umax= 6,0 V.
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 4. Signaux périodiques
De même, Umin correspond à un nombre nV de divisions sur l’écran égal à −3,0 div, donc Umin =
−6,0V.
4
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 4. Signaux périodiques
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. périodique
b. identique ; égaux
c. période ; plus petite
d. fréquence
e. hertz ; Hz
f. minute
2. QCM
a. Subit des variations qui se répètent.
b. Troisième courbe.
c. Est possible en utilisant l’axe horizontal.
d. 20 Hz.
e. 2,5 ms.
3. Les feux du phare des Barges s’allument toutes les dix secondes, il s’agit donc d’un
phénomène qui se reproduit identique à lui-même à intervalles de temps égaux. L’éclairage du
phare est donc périodique.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4. Si le motif élémentaire commence en A, il se termine en F ; s’il commence en B, il se termine
Chapitre 4. Signaux périodiques © Nathan 2010
en E.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5. a. : Umin ; : T ; : Umax.
1
b. f = .
T
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 4. Signaux périodiques
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. Sur l’écran, 4 motifs élémentaires occupent 5 divisions. Donc un motif élémentaire occupe
5
= 1,25 div.
4
T correspond à nH = 1,25 div.
T = b × nH avec b = 50 µs/div.
A.N. : T = 50 × 1,25 = 63 µs (valeur donnée avec deux chiffres significatifs pour une valeur
affichée à la calculatrice de 62,5).
1
L’expression littérale de la fréquence est : f = .
T
6
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 4. Signaux périodiques
1 4
A.N. : f = = 1,6 ! 10 Hz = 16 kHz .
-6
62,5 ! 10
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
7
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 4. Signaux périodiques
Exercices d’entraînement
14. On utilise les valeurs des sensibilités avec deux chiffres significatifs.
Sur l’écran, deux motifs élémentaires occupent 8 divisions, donc un motif élémentaire occupe
8
un nombre de divisions nH = = 4,0 div.
2
Ainsi, T = b × nH= 0,50 × 4,0 = 2,0 ms.
1 1 2
D’où : f = = = 5,0 ! 10 Hz .
T -3
2,0 ! 10
Umax correspond à un nombre de divisions nV sur l’écran égal à 4,0 div.
Ainsi, Umax= kV × nV.
A.N. : kV = 2,0 V/div, donc Umax= 8,0 V.
On peut alors compléter la phrase de l’énoncé :
« La tension étudiée a une période de 2 ms, une fréquence de 500 Hz et une tension maximale
de 8 V. »
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. a. Le son correspond à l’oscillogramme , qui est celui d’un signal qui se reproduit
identique à lui-même à intervalles de temps égaux, donc celui d’un signal périodique.
b. On utilise les valeurs des sensibilités avec deux chiffres significatifs.
4 motifs élémentaires occupent 9,1 divisions, donc un motif élémentaire occupe un nombre de
9,1
divisions nH = = 2,3 div (2,275 div sans arrondi).
4
Ainsi, T = b × nH= 1,0 × 2,3 = 2,3 ms (2,275 ms sans arrondi).
1 1 2
D’où : f = = = 4, 4 ! 10 Hz .
T -3
2, 275 ! 10
c. f est égale à f (La3) = 440Hz. La note jouée au violon est donc le La3.
d. Umax correspond à un nombre nV de divisions sur l’écran égal à 2,6 div.
Ainsi, Umax= kV × nV.
A.N. : Umax = 5,2 × 102 mV= 0,52 V.
Chapitre 4. Signaux périodiques © Nathan 2010
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. a. L’ECG du patient 2 est celui du document b car le signal n’est pas périodique (le
premier motif élémentaire dure moins longtemps que celui qui suit).
b.
Distance sur la figure Période correspondante
6,0 cm 2T
1,0 cm 0,4 s
8
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 4. Signaux périodiques
60
c. Pendant une minute (60 secondes), le nombre de battements cardiaques est : N = = 50 .
1,2
d. la fréquence cardiaque est plutôt celle d’un patient au repos (loin de 100 battements par
minute ou plus pour un patient qui fait un effort).
e. Pendant un effort, la fréquence cardiaque augmente, donc le nombre de périodes (motifs
élémentaires) sur une même durée (même longueur d’enregistrement) est plus grand.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a. Voir cours §1 : définition d’un phénomène périodique.
b. T1 = T2 ; T1 = 2T3.
c. Deux motifs élémentaires occupent 8,0 divisions, donc un motif élémentaire occupe un
8
nombre de divisions nH = = 4,0 div.
2
Ainsi, T1 = b × nH = 4,0 × 0,50 = 2,0 ms.
1 1
D’où : f1 = = = 5,0 ! 10 2 Hz .
T
1 2,0 ! 10 - 3
U1 max correspond à un nombre nV de divisions sur l’écran égal à 4,0 div.
Ainsi, U 1 max= kV × nV.
A.N. : U1 max = 8,0 × 102 mV= 0,80 V.
9
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 4. Signaux périodiques
Le nombre moyen de battements cardiaques dans la vie d’un être humain (durée moyenne de
80 ans au rythme de 60 battements par minute) est :
N = 60 × 365,25 × 24 × 60 × 80 = 2,5 × 109.
Ce nombre diffère de celui des autres mammifères (8 × 108) et progresse d’année en année car
l’homme a allongé sa durée de vie en adaptant son mode de vie (nourriture, sédentarisation, …)
et en profitant des progrès de la médecine.
Contrairement aux autres mammifères, la FCR ne constitue pas un indicateur d’espérance de
vie pour l’être humain.
10
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 5. Ondes et imagerie médicale
Choix pédagogiques. Ce deuxième chapitre du thème « Santé » aborde l’étude des ondes et
leur application pour établir un diagnostic médical.
Une première partie synthétise les données utiles concernant les ondes employées dans le
domaine médical. La deuxième partie présente les phénomènes propres aux ondes (absorption,
réfraction, réflexion et réflexion totale) et leur associe une application concrète. La notion
d’indice de réfraction et les lois de Snell-Descartes n’apparaissent pas nécessaires à cette
présentation et ne sont donc pas traitées ici. Elles feront l’objet d’études dans le chapitre
concernant la réfraction et la dispersion.
en utilisant un écho.
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 5. Ondes et imagerie médicale
Découvrir et réfléchir
Réponses
1. Comprendre le texte
a. L’oreille est sensible aux ondes sonores, les yeux aux ondes (électromagnétiques)
lumineuses.
b. On entend par là « milieu qui absorbe fortement certaines ondes et pratiquement pas
d’autres ».
c. Le plâtre d’un mur est un exemple de milieu opaque aux ondes lumineuses et plutôt
transparent aux ondes sonores.
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 5. Ondes et imagerie médicale
Objectifs. Mise en évidence des phénomènes de transmission (le terme « réfraction » n’est
pas nécessaire à ce stade) et de réflexion. Détermination de distances par mesure de durée.
Application à l’échographie.
Réponses
1. Observer
La fréquence reste constante mais la tension maximale diminue.
2. Interpréter
Une partie de l’onde est réfléchie aux interfaces air-polystyrène et polystyrène-air, d’où la
diminution de la tension observée aux bornes du récepteur qui ne capte plus qu’une fraction de
l’onde incidente. D’autre part, le polystyrène peut constituer un milieu qui absorbe les
ultrasons.
4. Conclure
La première expérience illustre le fait que lorsqu’une onde rencontre un obstacle, une partie de
l’onde est transmise en étant atténuée, l’autre partie étant réfléchie.
La deuxième expérience montre que la mesure d’une durée permet de déterminer la distance Chapitre 5. Ondes et imagerie médicale. © Nathan 2010
entre la sonde et une interface dans l’organisme, et ainsi de situer cette dernière par rapport à
la sonde.
L’atténuation de l’onde, constatée lors de la première expérience, explique la limite d’une
vingtaine de centimètres pour un sondage de l’organisme par échographie.
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 5. Ondes et imagerie médicale
Réponses
1. Observer
a. Les sons se différencient des ultrasons par leur fréquence.
b. Plus la fréquence des ultrasons est élevée, plus la résolution de l’image est fine. Utiliser une
fréquence élevée améliore la qualité de l’image.
c. L’échographie est sans danger pour le patient, contrairement aux rayons X (mutations
génétiques, apparitions de cancer, malformations fœtales, …).
3. Conclure
La propriété de l’onde utilisée pour réaliser une échographie est la réflexion qui se produit
lorsqu’une onde rencontre une interface séparant deux milieux différents.
4
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 5. Ondes et imagerie médicale
Réponses
Expérience 1.
1. Observer
Après avoir atteint l’interface air-plexiglas, une partie du faisceau repart dans l’air, l’autre
partie est transmise dans le plexiglas en étant éventuellement déviée.
2. Interpréter
a. b. c.
Le rayon est transmis sans être dévié lorsque i = 0°, donc lorsque le rayon incident est
perpendiculaire à l’interface.
Expérience 2.
3. Observer
a. Pour un angle d’incidence petit, le faisceau est en partie réfléchi, l’autre partie est réfractée.
À la différence de l’expérience 1, le faisceau est réfracté en s’écartant de la normale (N).
b. Pour un angle d’incidence plus grand, le rayon réfracté peut disparaître, alors que le rayon
Chapitre 5. Ondes et imagerie médicale. © Nathan 2010
4. Conclure
a. Dans la situation b, il y a réflexion totale car il n’y a plus de rayon réfracté.
b. L’intensité lumineuse réfléchie est maximale. En évitant la réfraction, on limite les pertes
d’intensité lumineuse. Il est ainsi possible, par une succession de réflexion totale, de
5
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 5. Ondes et imagerie médicale
transmettre une information lumineuse dans le cœur d’une fibre optique même courbe avec un
minimum d’atténuation de l’intensité lumineuse. La fibroscopie utilise ce phénomène et
permet d’observer, par vision directe, des zones situées à l’intérieur de l’organisme, de tuyaux,
de conduites d’eau, d’instruments de musique,… inaccessibles à l’œil nu.
6
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 5. Ondes et imagerie médicale
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. onde, identique
b. audible
c. se propage, ne se propage pas
d. électromagnétique
e. homogène
f. réfraction
2. QCM
a. 3 × 102 m · s-1.
b. 3 × 108 m · s-1.
c. Troisième schéma.
d. Premier schéma.
e. Un ultrason.
f. Une onde électromagnétique.
3. Il est impossible d’entendre l’explosion car les ondes sonores ne se propagent pas dans le
vide.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4. a. Le rayonnement infrarouge fait partie des ondes électromagnétiques. Chapitre 5. Ondes et imagerie médicale. © Nathan 2010
b. Les infrarouges se différencient des ultraviolets par leur fréquence, plus faible.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5. Dans l’air :
a. une onde lumineuse est plus rapide qu’une onde sonore ;
b. une onde infrarouge est plus rapide qu’une onde ultrasonore ;
c. une onde infrarouge est aussi rapide qu’une onde ultraviolette.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
7. L’eau et l’air sont en général des milieux homogènes. La lumière s’y propage en ligne droite
d’après le principe de propagation rectiligne de la lumière.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
7
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 5. Ondes et imagerie médicale
8. Le rayon subit un phénomène de réflexion (il repart vers son milieu d’origine) et le rayon
un phénomène de réfraction (il est transmis en étant dévié).
Remarque : le rayon subit également un phénomène de réfraction dans l’eau, mais ceci ne
concerne pas l’observateur.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9. À l’interface eau-air au-dessus du rocher, un rayon
incident issu du poisson subit une réflexion totale, il repart
donc vers le bas, « sort » de l’aquarium après réfraction et
pénètre dans l’œil de l’observateur. Celui-ci, recevant la
lumière issue du poisson, le perçoit. En fait, ce n’est pas le
poisson qu’il perçoit mais son image dans la direction (D)
du rayon : l’interface eau-air se comporte comme un miroir.
Le caractère « total » de la première réflexion explique la
luminosité de l’image observée : les pertes d’intensité sont
minimales.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 5. Ondes et imagerie médicale
14.
Exercices d’entraînement
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a.
9
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 5. Ondes et imagerie médicale
b. R2 détecte la salve d’ultrason après R1 car il est situé plus loin de l’émetteur E. Il faut plus
de temps à chacune des salves pour atteindre R2.
c. Le retard sur l’écran est d’une division, donc Δt = b × nH = 2,0 × 1,0 = 2,0 ms.
d d2 ! d1 81 ! 13
d. v = = = = 3,4 × 102 m · s–1.
!t "t 2,0 " 10 !3
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
d 18,6 ! 103
18. a. v = = = 341 m · s–1.
!t 54,6
b. Pour obtenir une valeur de Δt, et donc une vitesse du son, indépendante de l’influence du
vent.
d 18,6!103 "5
c. Δt’ = = = 6, 2 ! 10 s = 62 µs .
c 3,00!10 8
Δt’ << Δt : la durée est si faible que la lumière de l’explosion est perçue quasi-instantanément
par les observateurs. L’émission du son coïncide avec l’instant de réception de la lumière.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. a. b.
être à la verticale de P.
10
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
Choix pédagogiques. Nous avons choisi d'aborder les notions de solutions, de concentration
et de dilution en début d'année scolaire, avant d'avoir introduit la notion de quantité de matière.
Dans ce chapitre, la grandeur caractéristique d'une solution est la concentration massique, plus
facile à appréhender par l'élève que la concentration molaire (qui sera introduite dans le
chapitre 16, en même temps que la mole).
Nous notons cm la concentration massique d'une solution. Les exemples choisis sont aussi bien
des solutés ioniques que des solutés moléculaires. Dans le cas d'un solide ionique, nous nous
intéressons à la masse de solide ionique dissous par litre de solution (qu'on appellera
« concentration massique en solide ionique dissous »), même si la dissolution conduit à la
dispersion des anions et des cations dans la solution et que la concentration massique de
chacun des ions en solution diffère de la masse de solide dissous par litre de solution.
Les exemples des activités ont tous été choisis dans le domaine de la santé.
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
la masse de soluté présent : la masse de principe actif n'étant pas modifiée, la prise du
médicament dilué aura le même effet, à condition bien sûr que l'enfant boive tout le contenu de
son verre. On remarquera alors qu’une propriété physico-chimique (ici associée à un sens, le
goût) est souvent associée non seulement à la quantité de l’espèce chimique, mais aussi au
volume de la solution.
Remarque : le médicament n'étant que légèrement dilué, on peut supposer que la rapidité de
son action n'est pas modifiée.
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
Découvrir et réfléchir
Commentaires. Cette activité commence par une manipulation qui peut être réalisée à la
maison. Elle s'appuie sur des connaissances du collège : dissolution d'un solide dans un liquide,
vocabulaire spécifique à la dissolution (solution, solvant, soluté...). À partir de ces
connaissances et de réflexions sur des expériences de la vie courante, cette activité
(ré)introduit la concentration massique, avant de la faire calculer pour les différentes solutions
pour réhydratation orale préparées.
Réponses
1. Observer
a. On agite chaque préparation pour dissoudre plus rapidement le sucre et le sel dans l'eau,
homogénéiser le mélange et obtenir ainsi une solution.
b. Un « mélange homogène » est constitué d'une seule phase : on ne peut pas distinguer
plusieurs constituants à l’œil nu. C'est le cas des mélanges obtenus ici.
2. Interpréter
a. Le solvant est l'eau. Les solutés sont le sucre (saccharose) et le sel (chlorure de sodium, sous
forme d'ion sodium Na+ et d'ion chlorure Cl– dans l'eau).
b. - Si m augmente et si V ne change pas, la préparation obtenue aura un goût plus sucré.
- Si V augmente et si m ne change pas, la préparation obtenue aura un goût moins sucré.
3. Conclure
a. cm = m / V.
b. La concentration massique peut s'exprimer en g.L–1.
c.
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
Commentaire. Cette activité décrit le mode opératoire à suivre pour préparer avec précision
une solution aqueuse de concentration massique donnée par dissolution d'une espèce solide.
Les solutions préparées ici sont des solutions aqueuses glucosées : ce type de solutions est
fréquemment administré par perfusion avant, pendant ou après une opération chirurgicale.
Réponses
1. Observer
a. Les trois solutions sont incolores, donc paraissent identiques à l'oeil nu.
b. L'œil doit être placé en face, au même niveau que le trait de jauge (ni en dessous, ni au-
dessus).
2. Interpréter
a. Si le trait de jauge est dépassé, un prélèvement à la pipette du liquide excédentaire ne
permet pas de rectifier l'erreur : un tel prélèvement contient aussi du soluté déjà dissous dans
le solvant, la solution ainsi préparée aura donc une concentration massique inférieure à celle
souhaitée.
b. On récupère l'eau de rinçage de la coupelle lors de la préparation pour éviter de perdre du
solide pesé.
3. Conclure
Pour la solution 1, la concentration massique est cm,1 = 2,5 / 0,0250 = 1,0 × 102 g.L–1.
Pour la solution 2, la concentration massique est cm,2 = 7,5 / 0,0500 = 1,5 × 102 g.L–1.
Pour la solution 3, la concentration massique est cm,3 = 5,0 / 0,1000 = 50 g.L–1.
Les trois solutions préparées ne sont donc pas identiques, elles ont des concentrations
massiques différentes.
4
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
Commentaires. Cette activité s'appuie sur une démarche d'investigation : à partir d'un mode
opératoire général de préparation d'une solution par dilution, et en s'inspirant de sa réflexion
sur la préparation d'une solution par dissolution, l'élève doit choisir le matériel adapté à la
dilution souhaitée.
Cette activité peut aussi être envisagée, au moins dans un premier temps, avec du matériel
domestique courant (verre doseur). Des sachets de permanganate de potassium (0,25 g et
0,50 g) sont en vente libre en pharmacie. La solution mère peut être préparée
(approximativement) par dissolution d'un sachet de 0,50 g dans une bouteille d'un demi-litre
d'eau.
Réponses
1 et 2. Formuler des hypothèses, débattre
La solution que le préparateur doit fabriquer est moins concentrée (cm = 0,25 g.L–1) que la
solution S0 dont il dispose (cm,0 = 1,0 g.L–1 ).
Il doit donc diluer la solution S0.
Il doit alors suivre le mode opératoire illustré en bas de page, et choisir une pipette jaugée et
une fiole jaugée adaptées.
La pipette jaugée permet de prélever un volume V0 de solution S0 : le prélèvement contient une
masse de soluté m = cm,0 × V0.
Il faut remarquer que l'ajout d'eau distillée ne modifie pas la masse de soluté présente, donc la
masse de soluté dans la solution préparée est aussi égale à m.
Si on note V le volume de la fiole jaugée, la masse de soluté dans la solution préparée est
aussi égale à cm × V.
Donc cm,0 × V0 = cm × V.
Soit V / V0 = cm,0 / cm = 4,0.
On choisit donc la pipette jaugée de 25 mL et la fiole jaugée de 100 mL.
Les élèves peuvent être tentés de préparer la nouvelle solution par dissolution de
permanganate de potassium solide dans de l'eau (cf. activité précédente), mais le permanganate
de potassium solide ne fait pas partie du matériel disponible...
Ils doivent remarquer que la solution à préparer a une concentration massique inférieure à celle
dont on dispose ; autrement dit, elle est moins concentrée.
Ils peuvent alors se référer à leur expérience : dans la vie quotidienne, pour diluer une solution
(comme un sirop de menthe trop concentré), il suffit d'ajouter de l'eau.
5
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
Mais, contrairement au cas de la dilution d'un sirop, la solution pharmaceutique doit être ici
préparée avec précision : elle doit avoir une concentration massique en permanganate de
potassium connue précisément. On ne peut donc se contenter de prélever au hasard un certain
volume de solution S0, et d'y ajouter n'importe quel volume d'eau pour préparer la solution
voulue.
À ce moment de la réflexion, il apparaît que la connaissance de plusieurs volumes est
nécessaire :
- le volume de solution S0 prélevée, et que l'on veut diluer ;
- le volume d'eau ajouté à ce prélèvement ;
- le volume final de solution diluée.
Ces trois volumes n'étant pas indépendants (le dernier est la somme des deux autres), la
connaissance de deux de ces trois volumes est suffisante.
C'est dans une fiole jaugée qu'on prépare une solution de concentration précise : la figure 4
l'indique, et les élèves savent déjà préparer avec précision une solution par dissolution (dans
une fiole jaugée également). Il faudra donc connaître le volume de la fiole jaugée choisie, c'est-à-
dire le volume final V de solution diluée.
C'est avec une pipette jaugée que le prélèvement de solution initiale est effectué précisément :
il est donc nécessaire de connaître le volume de la pipette jaugée choisie, et donc le volume V0
de solution S0 prélevée.
Pour aider les élèves à déterminer ces volumes, la discussion peut être orientée sur le principe
d'une dilution : que se passe-t-il quand on ajoute de l'eau à une solution aqueuse ? On remarque
que la masse de soluté dissous n'est pas modifiée : la masse de soluté dans le prélèvement de
solution mère est donc égale à la masse de soluté dans la solution fille préparée, et donc :
cm,0 × V0 = cm × V, soit (V / V0) = (cm,0 / cm) = 4,0.
Le volume de la fiole jaugée utilisée doit donc être quatre fois plus grand que celui de la pipette
jaugée : il faut choisir la fiole jaugée de 100 mL et la pipette jaugée de 25 mL.
Les élèves peuvent aussi remarquer préalablement que la solution que l'on souhaite préparer
est quatre fois moins concentrée que la solution initiale : pour diviser la concentration
massique par quatre, il suffit de multiplier le volume de solution par quatre, sans modifier la
6
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
Préparation de l’échelle de teintes. Pour réaliser l'échelle de teintes, on peut préparer une
solution mère à 11,6 mg.L–1. Pour améliorer la précision, on peut d'abord préparer un litre
d'une solution à 116 mg.L–1, que l'on dilue ensuite dix fois. Pour que l'échelle de teintes soit
utilisable, la solution d'Alodont doit obligatoirement être introduite dans un tube à essais de
même diamètre que ceux de l'échelle de teintes.
Réponses
Concentration
massique de la 7,0 × 10–4 9,3 × 10–4 1,2 × 10–3 1,4 × 10–3 1,6 × 10–3 1,9 × 10–3
solution fille (en g.L–1)
Volume de solution
6,0 8,0 10,0 12,0 14,0 16,0
mère prélevé (en mL)
Les élèves savent, par leur expérience quotidienne, que le fait de diluer une solution colorée
rend sa couleur moins intense : si l'on dilue un sirop de menthe, la boisson obtenue est moins
concentrée, et d'un vert plus clair. Par analogie, plus la concentration en bleu patenté est
grande, plus la coloration bleue de la solution est intense. C'est bien ce qui est visible dans
l'échelle de teintes proposée par le professeur. La comparaison de la couleur de l'Alodont à
celles des solutions de l'échelle de teintes doit donc permettre d'évaluer sa concentration
massique en bleu patenté.
Cependant, si l'on compare la couleur de l'Alodont contenu dans sa bouteille, ou dans un
bécher, la solution apparaît bien plus foncée que les solutions constituant l'échelle de teintes.
Pour interpréter cette différence, les élèves peuvent remarquer que les récipients ne sont pas
les mêmes, et en particulier n'ont pas le même diamètre, et formuler une hypothèse : le
diamètre du récipient contenant la solution colorée peut avoir une influence sur la perception
7
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
de sa couleur. Pour vérifier cette hypothèse, les élèves peuvent introduire quelques mL de
solution d'Alodont dans des tubes à essais de diamètres différents. Cette vérification faite, il
s'avère nécessaire de choisir un tube à essais de même diamètre que ceux utilisés dans l'échelle
de teintes.
Les élèves pourraient aussi proposer de verser quelques mL d'Alodont dans les solutions de
l'échelle de teintes pour voir si cela éclaircit, fonce ou laisse inchangée la solution. Cette idée
est à rejeter car d’une part elle est destructive de l’échantillon, et une telle modification
éventuelle de couleur est aussi difficile à percevoir à l’œil nu.
8
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants.
a. aqueuse
b. solution, soluté
c. litre
d. g.L–1 (gramme par litre)
e. diminuer, de l’eau distillée
f. pipette jaugée ou graduée, fiole jaugée
2. QCM
a. m = cm × V.
b. Diminue.
c. 5,0 g.L–1.
d. 0,180 g de glucose.
3. La concentration massique d'un soluté dans une solution est égale à la masse de ce soluté
dissoute par litre de solution. Elle s'exprime usuellement en g.L–1.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4. cm = m / V avec m = 0,3 g et V = 0,100 L.
9
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
9. On utilise une pipette jaugée de 10 mL (plus précise qu'une pipette graduée de 10 mL, et
beaucoup plus précise qu'une éprouvette graduée).
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10. Corrigé dans le manuel.
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11. On prélève un volume V0 = 5,0 mL de vinaigre (solution mère) à l'aide une pipette jaugée
de 5 mL (surmontée d'une poire à pipeter).
Ce prélèvement est introduit dans une fiole jaugée de 250 mL.
On ajoute ensuite de l'eau distillée (jusqu'aux deux tiers environ), avant d'agiter délicatement et
latéralement la solution, sans projections de liquide au-dessus du trait de jauge.
On complète ensuite avec de l'eau distillée (on termine à la pipette) jusqu'au trait de jauge,
avant de boucher et d'homogénéiser vigoureusement la solution fille obtenue.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12. On note V le volume de sirop commercial introduit par le pâtissier.
La masse de saccharose introduite par le pâtissier est : m = cm × V.
On note V’ le volume de sirop léger préparé : sa concentration massique en saccharose est
donc : cm' = m / V’ = cm × (V / V').
A.N. : cm' = 17,1 × (0,200 / 1,0) = 3,4 g.L–1.
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10
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
De plus, sur ce schéma, les yeux ne sont pas du tout à la même hauteur que le ménisque et le
trait de jauge : l’élève ne peut donc pas voir si la fiole est effectivement bien remplie.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a. V = 100 mL = 100 × 10–3 L = 1,00 × 10–1 L.
b. m = 60 mg = 60 × 10–3 g = 6,0 × 10–2 g.
c. La concentration massique du lait en vitamine A est donc cm = m / V.
cm = 6,0 × 10–2 / (1,00 × 10–1) = 6,0 × 10–1 g.L–1.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. a. cm = m / V.
A.N. : cm = 0,10 / 0,100 = 1,0 g.L–1.
b. cm = m / V.
A.N. : cm = (2,0 × 10–3) / 0,200 = 1,0 × 10–2 g.L–1.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. Le volume de solution mère à prélever est : V1 = (cm,2 / cm,1) × V2.
A.N. : V1 = (5,0 × 10–3 / 1,0 × 10–1) × 100,0 × 10–3 = 5,0 × 10–3 L = 5,0 mL.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
20. a. Le volume de solution dans le flacon est : V = 25 mL = 0,025 L.
La masse m de paclitaxel dans le flacon est donc : m = cm × V, avec cm = 6,0 g.L–1.
A.N. : m = 6,0 × 0,025 = 0,15 g.
b. La concentration massique de la solution souhaitée est :
c'm = 0,30 mg.mL–1 = 0,30 × 10–3 g.mL–1 = 0,30 g.L–1.
L'infirmière pourra en préparer le plus grand volume possible V' en utilisant toute la masse de
paclitaxel m contenue dans le flacon.
On en déduit : V' = m / c'm.
A.N. : V' = 0,15 / 0,30 = 0,50 L.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
24. Une masse m' de cette solution occupe un volume V = m' / ρ = 100 / 0,90 = 1,1 × 102 mL.
cm = m / V.
A.N. : cm = 5,0 / 0,11 = 45 g.L–1.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
25. a. cm = 1500 × 0,025 × 10–6 = 3,8 × 10–5 g.mL–1 = 3,8 × 10–2 g.L–1.
b. Le volume de la dose n°1 est V = 0,67 × 10–3 L.
m = cm × V.
A.N. : m' = 3,8 × 10–2 × 0,67 × 10–3 = 2,5 × 10–5 g = 25 µg.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
26. a. mét = ρét × Vét.
A.N. : mét= 0,789 × 52,4 = 41,3 g.
mpr = ρpr × Vpr.
A.N. : mpr = 0,803 × 21,0 = 16,9 g.
b. cm,ét = mét / V.
A.N. : cm,ét = 41,3 / 0,100 = 413 g.L–1.
cm,pr = mpr / V.
A.N. : cm, pr =16,9 / 0,100 = 169 g.L–1.
c. La nouvelle solution a des concentrations massiques cm,ét' = cm,ét / 5 et cm,pr'= cm,pr / 5.
Donc V0 = (cm,ét' / cm,ét) × V' = (1/5) × V' = V' / 5.
A.N. : V0 = 2,0 / 5 = 0,40 L.
On peut bien sûr effectuer le même raisonnement sur l'autre soluté, le propan-1-ol.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
27. a. cm = 0,050 / 0,100 = 0,50 g.L–1.
b. Le volume d'une goutte est : V = 30 × 10–3 / 1200 = 2,5 × 10–5 L ; on en déduit la masse de
substance active dans une goutte : m = cm × V = 0,50 × 2,5 × 10–5 = 1,3 × 10–5 g.
c. La masse de bétaméthasone délivrée à chaque prise est :
40 × m = 40 × cm × V = 5,0 × 10-4 g.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
12
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Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
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Chapitre 6. Solutions et concentration massique.
15
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 7. Description de l’Univers
Choix pédagogiques. Ce premier chapitre du thème « Univers » permet de faire le point sur
les connaissances acquises dans les classes antérieures et de les développer.
La description des objets qui composent l’Univers donne ainsi l’occasion de rappeler son
caractère lacunaire et de comprendre l’utilité de la notion d’ordre de grandeur.
L’accent est ensuite porté sur l’observation des objets célestes afin d’introduire une unité de
longueur adaptée à l’échelle cosmique et faire comprendre qu’au-delà d’une meilleure
connaissance de la composition de l’Univers, l’intérêt d’observer loin est de remonter dans le
temps, à l’origine même de l’Univers.
Bételgeuse
Cette seconde photographie est le point de départ d’une réflexion sur l’observation d’astres
éloignés et d’une interprétation de l’expression : « voir loin, c’est voir dans le passé ».
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 7. Description de l’Univers
Découvrir et réfléchir
Réponses
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 7. Description de l’Univers
Réponses
Problème 1.
1. Estimer des longueurs
a. Propositions d’élèves.
b. Les réponses conduisent aux valeurs indicatives suivantes :
aa.. rayon de la Terre : 6,4 × 103 km ;
bb.. distance Terre-Lune : 3,8 × 105 km ;
cc.. distance Terre-Soleil: 1,50 × 108 km ;
dd.. distance Terre - galaxie la plus proche (galaxie d’Andromède) : 2 × 1019 km (2 × 106 a.l.) ;
ee.. longueur d’une cellule végétale : 10 µm ;
ff.. rayon d’un atome d’hydrogène : 0,053 nm.
c. Ordres de grandeur des réponses de l’élève :
aa.. 104 km bb.. 104 km cc.. 107 km dd.. 1020 km ee.. 10–4 m ff.. 10–10 m
Ordres de grandeur des réponses exactes :
aa.. 104 km bb.. 105 km cc.. 108 km dd.. 1019 km ee.. 10–5 m ff.. 10–10 m
Conclusion : les bonnes estimations de l’élève sont aa et ff. Les autres ne sont pas correctes.
Problème 2.
2. Raisonner
a.
Longueur réelle Longueur fictive
rn = 1,0 × 10–15 m R = 2,0 cm
ra = 5,3 × 10–11 m r=?
Si une balle de ping-pong représentait la Terre, la bille représentant la Lune devrait se situer à
d R
une distance d = T-L = 1,2 m de la balle.
RT
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 7. Description de l’Univers
3. Conclure
Du niveau de l’atome jusqu’à l’échelle cosmique, le remplissage de l’espace par la matière est
lacunaire car l’espace est essentiellement occupé par du vide.
4
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 7. Description de l’Univers
Réponses
1. Observer
a. Diamètre de la tâche : D = 20 cm.
b. Volume de la goutte : V = 7 × 10–11 m3.
2. Interpréter
D V
a. Avec R = ,e= = 2 × 10–9 m.
2 !R 2
b.
3. Conclure
Ordre de grandeur de la taille d’une molécule d’huile : 10–9 m.
5
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 7. Description de l’Univers
Réponses
1. Comprendre le texte
a. Ligne 14 : « La nébuleuse d'Orion nous apparaît telle qu'elle était à la fin de l'Empire
romain. »
b. On note dT-A la distance entre la Terre et la galaxie d’Andromède. Alors dT-A = 2 × 106 a.l.
dT-A = c ! "t . Comme Δt = 2 × 106 années, alors :
( )
dT-A = 3,00 ! 108 ! 2 ! 106 ! 365,25 ! 24 ! 3600 = 2 ! 1022 m .
2. Interpréter
a. Si la lumière se déplaçait très rapidement à l’échelle astronomique, nous verrions les objets
lointains tels qu’ils sont actuellement. Comme elle se propage lentement, nous voyons ces
objets tels qu’ils étaient dans un passé lointain, pratiquement au début de l’Univers pour
certains : « c’est la jeunesse du monde… » (ligne 21). Cela nous permet d’étudier l’histoire et
l’évolution de l’Univers.
b. 50 000 ans.
Il est donc illusoire d’espérer établir un contact radio avec des civilisations extraterrestres
même si elles se trouvent dans notre propre Galaxie. Dans ce sens, la faible vitesse de
propagation de la lumière est un inconvénient car elle nous coupe de tout contact avec
d’hypothétiques civilisations un peu éloignées.
en émettant le message dans un cône d’angle au sommet très petit (minimum d’énergie) ;
• son âge laisse à penser que sur ce très grand nombre d’étoiles, quelques milliers ont des
planètes habitées, et peut-être une ou deux, une civilisation au moins aussi évoluée que la
nôtre. Malheureusement, les élèves qui vont traiter cette activité n’auront jamais la
réponse au message envoyé.
6
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 7. Description de l’Univers
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. étoile ; Galaxie
b. ordre ; grandeur
c. extrasolaires ; exoplanètes
d. atomes ; molécules
e. ordre ; grandeur ; atome
f. vide ; lacunaire
g. année ; lumière ; vide, longueur
h. propagation ; passé
2. QCM
a. 10–10 m.
b. 108 km.
c. 100 milliards.
d. 103 km.
e. 106 µm.
f. Dans cent ans.
g. 3,0 × 10 8 m · s-1.
h. 1016 m.
4. a. De molécules d’eau.
b. D’atomes de fer.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5. Voir cours, tableau de la figure 12 page 111 ou tableau de l’essentiel page 113.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
7. a. 1m = 100 m.
b. 101 ans.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
7
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 7. Description de l’Univers
9. a. 1,7 × 10–2 m ; 0,48 × 103 m ; 49 × 10–3 m ; 35 × 102 cm ; 63 × 103 m ; 568 × 103 km.
b. 1,7 × 10–2 m ; 4,8 × 102 m ; 4,9 × 10–2 m ; 3,5 × 103 cm ; 6,3 × 104 m ; 5,68 × 105 km.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. a. 1,2 × 10–2 mm.
b. 7,1490 × 104 km.
c. 4,1000 × 1013 km.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12. a. 10–5 m.
b. 108 m.
c. 1016 m.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. 1,7Mm; 12µm ; 0,17 Tm (ou 170 Gm mais cela ajoute un chiffre significatif) ; 1,2 fm ;
540 µm ; 0,14 nm (ou 140 pm mais cela ajoute un chiffre significatif).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14.
Longueur réelle Longueur fictive
RS = 7,0 × 108 m D
RP = P = 5,0cm
2
Chapitre 7. Description de l’Univers. © Nathan 2010
Si le Soleil avait la taille d’un pamplemousse, l’orbite de Vénus supposée circulaire aurait un
d D
rayon : r = S-V P = 7,7 × 102 cm = 7,7 m.
2RS
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
L
15. N = = 5 × 106, soit un ordre de grandeur de 107.
2r
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. Si une explosion brutale se produisait à la surface du Soleil, nous en serions informés au
d
bout d’un temps t = T-S = 5,0 × 102 s (soit 8,3 min).
c
8
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 7. Description de l’Univers
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. Les proportions ne sont pas respectées.
On note RJ le rayon de Jupiter, aJ le demi-grand axe réel de la trajectoire de Jupiter et am celui
mesuré sur le dessin.
Si on adopte l’échelle de l’orbite de Jupiter :
Lorsque la planète Jupiter passe par une position « latérale », elle devrait être représentée par
une boule de rayon R = 4 µm, un point sur la vue d’artiste !
Sa représentation au premier plan n’explique pas une taille apparente environ 800 fois plus
élevée. D’autre part, Uranus, de taille inférieure et située en arrière-plan, ne pourrait être vue
comme une boule.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. L’année de lumière est la distance parcourue par la lumière, dans le vide, en une année.
d = c!t donc 1 a.l. = 3,00 × 108 × (365,25 × 24 × 3600) = 9,47 × 1015 m.
La durée qu’il faut à la lumière pour parvenir jusqu’à nous depuis l’étoile polaire est donc de
400 ans.
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Exercices d’entraînement
Chapitre 7. Description de l’Univers. © Nathan 2010
Lécran 22 ! 10"2
20. Lpixel = = = 2,1 × 10–4 m. Ordre de grandeur : 10–4 m. L’épaisseur d’un
N pixel 1024
cheveu (80 µm = 8,0 × 10–5 m) est du même ordre de grandeur (10 × 10–5 = 10–4 m).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
21.
Longueur réelle Longueur fictive
2 ra = 2 × 1,8 × 10–10 m Lstade = 100 m
rn = 3,4 × 10 m –15
Lobjet = ?
La taille de l’objet représentant le noyau de l’atome est Lobjet = 9,4 × 10–4 m, soit environ
1 mm, taille d’une tête d’épingle.
9
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 7. Description de l’Univers
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
22. On note d la distance Terre-Vénus.
c!t
2d =c × t, donc d = = 4,14 × 1010 m.
2
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
23. a. c = 3,00 × 108 m · s-1.
d
b. t1 = = 1 × 10–5 s, de l’ordre de 10–5 s.
c
d
c. t2 = = 1 × 101 s, de l’ordre de 101 s.
v
d. La perception de l’éclair est quasi-instantanée, ce qui n’est pas le cas du tonnerre qui atteint
Mickaël une dizaine de secondes après le coup de foudre.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
24. a. Si la scène se produit en l’an 2000, les ondes radio ont « voyagé » pendant :
2000 − 1935 = 65 ans.
Les Terriens captent la réponse en l’an 2000. Le signal radio a mis 65 ans pour parcourir la
distance aller-retour, soit une durée du trajet aller de 32,5 ans.
La distance qui sépare la Terre de cette civilisation extraterrestre est : d = 32,5 a.l.
d = c!t avec Δt = 32,5 années, donc :
( )
d = 3,00 ! 108 ! 32,5 365,25 ! 24 ! 3600 = 3,1 ! 1017 m = 3,1 ! 1014 km .
b. En posant une question à l’âge de 40 ans, le scientifique peut espérer une réponse 65 ans
plus tard soit à l’âge de 105 ans. Possible mais avec peu d’espoir.
c. En posant une question à l’âge de 15 ans, il peut espérer une réponse pour ses 80 ans.
Possible avec davantage d’espoir.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
25. a. d = 1 a.l.
d = c!t avec Δt égale à une année, donc :
( )
d = 3,00 ! 108 ! 365,25 ! 24 ! 3600 = 9,47 ! 1015 m = 9,47 ! 1012 km .
b. Le lieu de l’explosion se situe à D = 1,7 × 105 a.l. de la Terre.
Ainsi D = 1,7 × 105 × 9,47 × 1012 = 1,6 × 1018 km.
c. Cette explosion a eu lieu 17 × 105 ans avant d’être observée sur Terre.
Chapitre 7. Description de l’Univers. © Nathan 2010
10
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 7. Description de l’Univers
26. a. Bellatrix disparaît du ciel vu depuis la Terre 243 années après son explosion, Bételgeuse
427 années après son explosion.
27. a., b. et c.
d r
d. L’application du théorème de Thalès conduit à : = .
D RL
Chapitre 7. Description de l’Univers. © Nathan 2010
e. RL = 1,9 × 106 m.
f. Même ordre de grandeur : 106 m ou 103 km.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
28. a. Lucky Luke s’apprête bien à dégainer sur l’ombre, ce qui correspond bien à sa position
juste avant de tirer.
b. L’impact de la balle dans l’ombre est contraire aux lois de la physique car il montrerait que
la balle se déplace plus vite que la lumière. La vitesse de propagation de la lumière est une
vitesse limite qu’aucun objet ne peut atteindre ou dépasser.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
29. a. Δt = 30 000 ans pour d = 4 a.l. :
d 3,00 ! 10 8 ! 4 ! 365,25 ! 24 ! 3600
v= = = 4 × 104 m · s-1.
"t 30000 ! 365,25 ! 24 ! 3600
11
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 7. Description de l’Univers
b. Dans 30 000 ans, la sonde sera à 4 années de lumière de la Terre. Les messages radios
mettront 4 années à nous parvenir.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
30. 1. a. Longueur d’une arête : Larête = 1 mm. Diamètre d’un atome : Datome = 0,25 nm.
L
Nombre d’atomes par arête : Narête = arête .
Datome
Nombre d’atomes dans un cube: N = (Narête)3 soit ici 6,4 × 1019.
b. Longueur de la file : L = N × Datome = 1,6 × 1010 m. Près de 400 fois le tour de la Terre !!!
2. a. Volume de sable : V = L × l × h = 1,0 × 106 m3 = 1,0 × 1015 mm3.
À raison de 100 grains par mm3, cela représente un nombre de grains de l’ordre de 1017.
b. Il faudrait plus de 600 plages identiques à celle étudiée pour obtenir le même nombre
qu’au 1. !!!
c. Le nombre d’atomes contenus dans un échantillon de matière même petit à l’échelle humaine
est colossal.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
31. a. 1017 kg.m– 3.
b. 1011 kg.
c. 10–6 m3.
d. Même ordre de grandeur qu’un dé à coudre 10–6 m3 soit 1 cm3.
12
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 7. Description de l’Univers
Aucune étoile n’est à une distance inférieure à 4 a.l. du système solaire. Il faut donc au
minimum 8 années aux extraterrestres pour revenir sur Terre (4 années minimum pour que le
message envoyé par E.T. atteigne son exoplanète d’origine et plus de 4 années pour venir en
vaisseau spatial depuis celle-ci, la vitesse de la lumière étant une vitesse limite). Visiblement,
les enfants n’ont pas vieilli de 8 ans entre le début et la fin du film. Le scénario ne respecte pas
les lois de la physique.
13
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 8. Dispersion et réfraction de la lumière.
Découvrir et réfléchir
Activité documentaire 1 : L’expérience de Newton
Réponses
1. Comprendre le texte
a. On savait « qu’un prisme donne des couleurs à un rayon de soleil qui le traverse » (ligne 1
du document 1).
b. Source de lumière : le trou dans le volet éclairé par le Soleil (ligne 12 du document 1).
c.
2. Interpréter
a. D’après Aristote, les lumières colorées sont fabriquées par le prisme.
D’après Newton, elles sont déjà présentes dans la lumière blanche.
b. L’arc-en-ciel produit les faits observés par Newton.
3. Conclure
D’après Newton, la lumière blanche est faite « d’un mélange de lumières de toutes les
couleurs ».
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 8. Dispersion et réfraction de la lumière.
Réponses
Expérience 1.
1. Observer
a. Avant introduction du prisme : image blanche de la fente dans l’axe du dispositif.
Après introduction du prisme : zone colorée qui n’est plus dans l’axe du dispositif.
b et c.
2. Interpréter
Dans cette expérience, le prisme a décomposé la lumière blanche.
Expérience 2.
Expérience 3.
On observe sur l’écran plusieurs lumières colorées, en particulier rouge et verte : la lumière
jaune a été décomposée par le prisme.
5. Conclure
La lumière blanche et la lumière obtenue en utilisant le filtre jaune sont polychromatiques.
La lumière émise par le laser est monochromatique.
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 8. Dispersion et réfraction de la lumière.
Réponses
Expérience 1.
1. Observer
a. Les deux milieux de propagation sont l’air et l’eau.
b. La couleur n’est pas modifiée.
c. On observe des points lumineux sur les fils 3 et 4.
d. Le trajet est rectiligne mais pas dans le prolongement du faisceau incident ; il reste dans le
même plan vertical défini par les fils à plomb.
2. Modéliser
a. Le faisceau incident est dans l’air. Le faisceau réfracté est dans l’eau.
b.
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 8. Dispersion et réfraction de la lumière.
Réponses
i1(degré) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 85
i2(degré) 0 6,5 13 19,5 25,5 30,5 35,5 39 41 41,5
1. Observer
Le faisceau de lumière traverse la surface plane entre l’air et le plexiglas, puis la surface
arrondie entre le plexiglas et l’air.
2. Exploiter les résultats
a. L’angle d’incidence est nul, donc l’angle de réfraction aussi (activité précédente).
b.
4
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 8. Dispersion et réfraction de la lumière.
3. Conclure
a. La relation proposée par Grosseteste n’est pas en accord avec les résultats expérimentaux.
La relation proposée par Kepler est acceptable pour des valeurs de i1 inférieures à 40°.
La représentation de sin i1 en fonction de sin i2 donne une droite passant par l’origine, il y a
proportionnalité entre les deux grandeurs : accord avec la relation de Snell-Descartes.
b. n représente le coefficient directeur de la droite, n = 1,5.
5
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 8. Dispersion et réfraction de la lumière.
Exercices
Exercices d’application.
5 minutes chrono !
1. Mots manquants.
a. Monochromatique.
b. Polychromatique.
c. Longueur d’onde.
d. Ne sont pas.
e. Réfraction.
f. Indice de réfraction.
g. Normale à la surface de séparation.
h. Dispersif.
2. QCM
a. Polychromatique.
b. Peut être l’une ou l’autre selon le cas.
c. Comprise entre 400 nm et 800 nm.
d. Peut être supérieur à 1.
e. Entre le rayon réfracté et la normale.
8.
6
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 8. Dispersion et réfraction de la lumière.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9. a. c = 3,0 x 108 m.s-1.
c
b. v = ; v = 2,0 x 108 m.s-1.
n
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10. 1,00 x sin 60° = 1,59 x sin 33°.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
c
14. L’indice de réfraction n = d’un milieu ne peut pas être inférieur à 1car c est plus grand
v
que v.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
7
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 8. Dispersion et réfraction de la lumière.
c
15. v = , donc si n augmente, alors v diminue.
n
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
sin 45°
16. sin i2 = = 0,544 ; i2 = 33°.
1,3
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. On obtient une droite d’équation sin i1 = n sini2, dont le coefficient directeur est n = 1,3.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. a. Couleur rouge.
b. On obtient une lumière rouge.
c. On n’obtient aucune lumière à la sortie du filtre : il a absorbé la lumière verte.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19.a. Le milieu 1 est l’air ; le milieu 2 est le diamant.
L’angle d’incidence (dans l’air) est i1 = 30° ; l’angle de réfraction (dans le diamant) est i2 =
12°.
Exercices d’entraînement.
8
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 8. Dispersion et réfraction de la lumière.
22. a. Le rayon issu de B subit une réfraction puisqu’il passe de l’eau (milieu 1) vers l’air
(milieu 2).
Deuxième loi de Snell-Descartes : n1 sini1 = n2 sini2.
n sin i1 1,3 × sin 35°
sin i 2 = 1 ; sin i2 = = 0,763 ; i2 = 50°.
n2 1
b.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
23. a. L’angle d’incidence est nul au point I1, donc l’angle de réfraction est nul.
b. L’angle d’incidence dans le verre est i1 = A (angles à côtés perpendiculaires).
c. Verre : milieu 1 ; air : milieu 2.
9
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 8. Dispersion et réfraction de la lumière.
n1 sin i1
sin i 2 = ; i2 rouge = 68° ; i2 bleu = 71°.
n2
d. La lumière bleue est plus déviée que la rouge.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
24. a. Deuxième loi de Descartes : nC sin iC = nG sin iG.
n
Si iG = 90°, on a sin iC = G = 0,974.
nC
D’où iC = 77°.
b.
10
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 8. Dispersion et réfraction de la lumière.
Sur Terre, un observateur ne peut voir qu’une partie des cercles colorés qui forment l’arc-en-ciel, car
une partie de ces cercles est cachée par la Terre. Ce n’est plus le cas pour un observateur en avion.
11
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 9. Les spectres lumineux
des informations. On pourra discuter sur les similitudes et les différences de ces spectres. Les
trois raies bien visibles à gauche dans le violet et le bleu ainsi que celle située dans le rouge
sont les raies de l’hydrogène. La raie présente dans le jaune dans tous les spectres est la raie
du sodium.
Cette photo peut être utilisée en complément de l’activité 1 ou pour illustrer le paragraphe 3
du cours. On peut encore l’exploiter dans une activité documentaire d’approfondissement
concernant les classes spectrales des étoiles : de haut en bas, températures décroissantes,
classes O, B, B, A, A, F, F, G, G, K, K, M, M.
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 9. Les spectres lumineux
Découvrir et réfléchir
Commentaire : l’intention est de fournir à l’élève des pistes pour comprendre comment la
lumière peut transmettre des informations, mais sans tenter aucun approfondissement.
Réponses
1. Observer
Rigel est bleue ; Bételgeuse est rouge.
2. Interpréter
a. La couleur évolue du rouge sombre au rouge clair, puis au rouge orangé. Quand on souffle
sur les braises, on active la combustion et on augmente ainsi la température des braises.
b. On peut envisager comme hypothèse que la différence de couleur des étoiles est due à une
différence de température.
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 9. Les spectres lumineux
Commentaires. Pour ne pas mêler plusieurs notions, la distinction entre spectres de raies,
spectres de bandes et spectres continus n’est montrée qu’à propos des spectres d’émission.
Par commodité, les spectres d’absorption sont réalisés avec des solutions, mais les propriétés
des solutions colorées n’ont pas à être traitées.
Réponses
1. Observer
a. Spectres continus : lampe à incandescence ; lumière solaire (en première approximation).
Spectres de bandes : lampes fluocompactes ; tubes fluorescents.
Spectres de raies : lampes spectrales.
b. Certaines couleurs sont absentes des spectres (présence d’une ou plusieurs bandes
sombres).
2. Interpréter
Dans l’expérience A , la lumière analysée est celle qui est émise par la source. Dans
l’expérience B , la lumière a traversé la solution et une partie a été absorbée.
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 9. Les spectres lumineux
Commentaire. On peut faire réaliser par les élèves une expérience individuelle avec une petite
lampe à filament, mais l’observation du spectre ne donne pas de résultat probant dans ces
conditions. Avec un rétroprojecteur, le spectre s’obtient en projetant l’image d’une fente
découpée dans une feuille opaque posée sur la platine et en interposant un réseau dispersif
avant l’objectif (choisir un réseau à 500 traits/mm environ et ne pas le poser sur l’objectif, il
serait rapidement détruit).
Réponses
1. Observer
a. La couleur est blanche, puis orangée et rouge lorsque la température du filament diminue.
b. Lorsque la température du filament diminue, toutes les couleurs ne sont pas conservées : les
couleurs qui disparaissent en premier se trouvent dans la partie du spectre du côté violet.
Réponses
1. Observer
a. La couleur et la composition du spectre dépendent de la composition chimique du solide
introduit dans la flamme.
b. Les spectres de la lampe à vapeur de sodium et du chlorure de sodium introduit dans la
flamme sont les mêmes (raie jaune à la même place). Dans les deux cas, on note la présence du
sodium, ce qui peut expliquer l’identité des résultats.
2. Conclure
Les raies d’un spectre apportent des renseignements sur la composition chimique de la source. Chapitre 9. Les spectres lumineux. © Nathan 2010
4
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 9. Les spectres lumineux
Réponses
1. Analyser le document
a. Les raies sombres sont dues à l’absorption de certaines radiations à la traversée de
l’atmosphère de l’étoile.
b. Le spectre de l’argon fourni sur le document est un spectre d’émission puisque les raies
sont brillantes.
c. Ce spectre sert de spectre étalon, c’est à dire qu’il permet d’établir la relation entre la
position d’une raie et la longueur d’onde correspondante.
Les valeurs numériques sont les longueurs d’ondes des radiations.
b.
λ
5
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 9. Les spectres lumineux
* La raie n°1 est due au dioxygène atmosphérique. On peut compléter l’activité en évoquant
sa présence sachant qu’il ne peut pas y avoir de dioxygène sur Rigel.
6
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 9. Les spectres lumineux
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. continu ; raies
b. émission ; absorption
c. émettre ; fond continu
2. QCM
a. De raies d’absorption.
b. S’enrichit vers le violet.
c. La température de sa surface.
d. Ont les mêmes places que dans le spectre d’émission.
e. La présence de certains gaz dans son atmosphère.
7
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 9. Les spectres lumineux
8. Il est commode de présenter la figure en vue de dessus. On peut bien sûr remplacer le
prisme par un réseau.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10. a. La longueur d’onde de la raie d’abscisse 3,2 cm est 545 nm.
b. L’abscisse de la raie de longueur d’onde 486 nm est 7,2 cm.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12. 1. a.
δ (nm) d (mm) k
Raies A et C 222 57 3,9
Raies B et C 170 42 4,0
!
1. b. Si le spectre a été obtenu avec un réseau, le rapport doit être indépendant des raies
d
étudiées. L’écart entre les deux valeurs trouvées est assez petit pour être attribué à des erreurs
expérimentales (réalisation et reproduction du spectre, mesures des distances...).
2. Nous allons utiliser la proportionnalité entre d et δ. Pour la raie étudiée, par rapport à la
raie A : δ = 24 nm.
Chapitre 9. Les spectres lumineux. © Nathan 2010
! ! 24
k = , soit d = = = 6,0 mm. La longueur d’onde est inférieure à celle de la raie A : la raie
d k 4,0
considérée est à 6 mm à gauche de la raie A.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 9. Les spectres lumineux
Exercices d’entraînement
13. a. Le spectre de l’argon est un spectre d’émission (raies brillantes). Le spectre de l’étoile
est un spectre de raies d’absorption (raies sombres) superposé à un spectre continu.
b.
c.
Raie A B C D E F G
λ (nm) 434 466 498 517 518 589 657
d. Hydrogène : A et G ; sodium : F ; magnésium : D et E ; titane : B et C.
e. Raie 410 nm : − 1,5 cm ; raie 486,1 nm : 10,4 cm.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. a. Le rayonnement émis par Bételgeuse est le plus intense pour la longueur d’onde
9,1 × 102 nm.
b. Cette radiation est dans l’infrarouge (non visible). Les radiations visibles les plus proches
sont les radiations rouges.
c. D’après la question b, en lumière visible, le maximum d’émission de lumière par Bételgeuse
se produit dans le rouge : Bételgeuse est donc une étoile rouge.
Chapitre 9. Les spectres lumineux. © Nathan 2010
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. a. Le spectre ne contient pas de radiations bleues et violettes : la lumière est celle du
soleil couchant de couleur rouge. Le spectre est celui de la lumière blanche : lumière de
milieu de journée.
b. La température du Soleil ne change pas au cours de la journée. L’atmosphère absorbe une
partie de la lumière solaire (en particulier la lumière bleue et violette qui est diffusée, ce qui
explique la couleur du ciel). L’épaisseur traversée est plus grande le soir, ce qui augmente
l’absorption.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. 1. a. Hélium vient du grec helios, « le Soleil ». Ce nom a été choisi car l’élément hélium a
été découvert dans le Soleil avant d’être identifié sur la Terre.
b. L’hélium est abondant dans le Soleil, alors qu’il est en proportion très faible sur la Terre.
9
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 9. Les spectres lumineux
10
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 10. Un modèle de l'atome.
Idéogramme chinois
Le deuxième document interroge les élèves sur la taille des atomes. La discussion peut se
poursuivre sur les modes d’observation de la matière à l’échelle atomique : peut-on prendre
une « photo » d’un petit nombre d’atomes afin qu’ils soient visibles individuellement ?
Poupées russes
La question posée permet aux élèves de s’interroger sur un modèle électronique de l’atome : les
électrons sont-ils des particules parfaitement identifiables, localisées ?
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 10. Un modèle de l'atome.
Découvrir et réfléchir
Réponses
1. Comprendre le texte
a. À l'échelle microscopique, une feuille d'or est constituée d'un empilement d'atomes d'or liés
les uns aux autres (voir la figure 3).
b. Si l'atome avait été une sphère pleine de matière, les particules α auraient rebondi sur la
feuille d'or et ne l’aurait pas traversé.
2. Interpréter
a. Certaines particules α sont déviées par interaction électrostatique avec la charge portée par
le noyau de l'atome d'or.
b. Deux charges de la même valeur se repoussent (ce qui provoque la déviation des particules
α). Les charges des particules α et du noyau d'un atome d'or sont donc de même signe.
Comme la particule α est chargée positivement (ligne 5 du texte 1), la charge électrique du
noyau d’un atome d’or est positive.
3. Conclure
Cette expression signifie qu'un atome est essentiellement constitué de vide. L'expérience est en
accord avec cette conclusion car la grande majorité des particules α traversent la feuille d'or
sans déviation.
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 10. Un modèle de l'atome.
Réponses
1. Comprendre le document
a. La charge électrique totale de l'atome dans le modèle de J. J. Thomson est nulle : son atome
est neutre.
b.
c.
d. Dans le modèle de E. Rutherford, les électrons sont en mouvement autour du noyau selon
des orbites quelconques. N. Bohr montre qu'en fait les électrons gravitent selon des orbites Chapitre10. Un modèle de l'atome. © Nathan 2010
circulaires particulières.
e. Ces orbites particulières sont appelées des couches électroniques.
2. Recherche personnelle
J. J. Thomson est anobli en 1908 et porte alors le titre de « Sir » en récompense de son prix
Nobel de Physique obtenu en 1906.
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 10. Un modèle de l'atome.
b. Le modèle de l'atome a été sans cesse en évolution durant le XXe siècle et il y a fort à parier
qu'il évolue encore. (Citons la découverte des quarks dans la seconde moitié du XXe siècle, qui a
remis en cause le caractère élémentaire des neutrons et des protons.)
4
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 10. Un modèle de l'atome.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. nucléons.
b. Z ; protons
c. noyau ; couches électroniques
d. neutre
e. noyau
f. vide ; lacunaire
g. couche externe
2. QCM
a. Doit avoir exactement 10 électrons.
b. A = 17 et Z = 35.
c. 7 neutrons, 7 protons et 7 électrons.
d. 105 fois plus grand.
e. 8.
f. (K)2(L)8(M)2.
3. a. Je suis un électron.
b. Je suis un neutron. Chapitre10. Un modèle de l'atome. © Nathan 2010
c. Je suis un proton.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5. a. La seule particule élémentaire située autour du noyau est l'électron.
!9,6 " 10!19
b. La charge d'un électron est −e, donc il y a = 6 électrons autour de ce noyau.
!1,6 " 10!19
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6. a. Noyau de carbone : 6 protons et 6 neutrons.
b. Noyau d'oxygène : 8 protons et 8 neutrons.
c. Noyau de chlore : 17 protons et 18 neutrons.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 10. Un modèle de l'atome.
10. a. Ordre de grandeur du rayon de l'atome d'hydrogène : 52,9 pm = 5,29 × 10-11 m ~ 10-10 m.
Ordre de grandeur du rayon de son noyau : 1,2 fm = 1,2 × 10-15 m ~ 10-15 m.
10!10
b. !15 =105 : le rayon de l'atome est 100 000 fois plus grand que celui de l'atome. L'atome est
10
donc essentiellement constitué de vide ; sa structure est lacunaire.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. a. L'atome de silicium possède 14 protons et 14 neutrons. Étant électriquement neutre, il
possède autant de protons que d'électrons, soit 14 électrons.
b. La masse du noyau de l’atome de silicium est la masse de l'ensemble de ses constituants
(nucléons), soit :
mnoyau = 28 × 1,7 × 10-27 = 4,8 × 10-26 kg.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12. La couche externe est la dernière couche occupée ; ici, il s’agit de la couche M. L'atome de
magnésium possède donc deux électrons sur sa couche externe.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. (K)2(L)4.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. a. H : (K)1 ; Li : (K)2(L)1 ; Na : (K)2(L)8(M)1. Chapitre10. Un modèle de l'atome. © Nathan 2010
b. Ces trois atomes possèdent un électron sur leur couche externe.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. a. L'atome de fluor possède 9 protons, 10 neutrons et 9 électrons ; l'atome de chlore
possède 17 protons, 18 neutrons et 17 électrons.
b. F : (K)2(L)7 ; Cl : (K)2(L)8(M)7.
c. On observe que les noyaux de fluor et de chlore ont le même nombre d'électrons sur leur
couche externe.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 10. Un modèle de l'atome.
16. Le rayon de l'atome d'hydrogène est environ 100 000 fois plus grand que celui de son
noyau. Donc par règle de proportionnalité, si on assimile ce rayon nucléaire à une tête
d'épingle (r = 1,0 mm = 1,0 × 10-3 m), le rayon atomique à cette échelle vaudrait :
ratome = 105 × 10-3 = 102 m (soit la longueur d'un terrain de football).
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a. 23
11
Na .
b. L'atome de sodium possède 11 protons, 12 neutrons et 11 électrons.
c. Na : (K)2(L)8(M)1 ; il y a un électron sur sa couche externe.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. a. La masse du noyau de bore est m = A × mn.
A.N. : m = 11 × 1,7 × 10-27 = 1,9 × 10-26 kg.
4
b. V = ! rn3 .
3
A.N. : V = 8,2 × 10-44 m3.
m
c. ρ = .
V
A.N. : ρ = 2,3 × 1017 kg · m-3.
d. La masse de l'atome étant égale à celle du noyau, calculée à la question a., on en déduit la
masse volumique de l'atome (en utilisant le rayon de l'atome r) :
ρatome = 8,1 × 106 kg.m-3.
Le noyau est donc bien plus dense que l'atome.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10!9
19. a. rnoyau ~ ~ 10-14 m.
105
b. L'atome est donc essentiellement constitué de vide ; sa structure est lacunaire.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
20. a. A est le numéro atomique, c’est-à-dire aussi le nombre de nucléons. Z correspond au
nombre de protons.
Un atome est électriquement neutre, donc il possède autant de protons que d’électrons, soit
Z = 9. Chapitre10. Un modèle de l'atome. © Nathan 2010
On en déduit que le symbole de ce noyau est 199F.
b. La masse d’un atome est pratiquement égale à celle de ses nucléons.
On a donc m = A × mn.
A.N. : m = 19 × 1,7 × 10-27 = 3,2 × 10-26 kg.
c. Les couches K, L et M se remplissent successivement. La couche K contient au maximum
deux électrons. Il reste donc 7 électrons, qui peuvent se répartir dans la couche L puisque cette
dernière peut en contenir au maximum 8. On a donc la structure électronique suivante :
(K)2(L)7.
7
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 10. Un modèle de l'atome.
Exercices d’entraînement
b. 197
79
Au .
c. m = A × mn , d'où m = 3,3 × 10-25 kg.
m'
d. Le nombre d'atomes présents dans le lingot est .
m
1,0
A.N. : "25
= 3,0 × 1024 atomes d'or.
3,3 ! 10
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
26. a. Analgésique : produit une insensibilité à la douleur.
Antipyrétique : fait baisser la température en cas de fièvre.
Anti-inflammatoire : calme les rhumatismes.
b. 9 atomes de carbone ; 8 atomes d’hydrogène ; 4 atomes d’oxygène.
8
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 10. Un modèle de l'atome.
9
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 10. Un modèle de l'atome.
10
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 11. L’élément chimique
La fluorite
La fluorite est une forme cristalline du fluorure de calcium CaF2. Les différentes couleurs
qu’elle peut prendre sont dues à des traces de divers éléments comme le silicium, l’aluminium
ou encore l’yttrium. Les éléments calcium et fluor font partie du vocabulaire usuel des élèves
(le lait ou le dentifrice). Les élèves sont alors amenés à réfléchir sur les formes de ces éléments
dans ces produits : le calcium est-il un liquide blanc ? le fluor une pâte colorée ?
L’alchimiste
Cette gravure représente un laboratoire d’alchimistes. Elle permet d’introduire l’histoire des
sciences dans ce chapitre. La légende interroge sur les moyens mis en œuvre par les alchimistes
pour transformer le plomb en or. C’est en effet possible par réactions nucléaires… mais les
alchimistes ne connaissaient pas les réactions nucléaires et ne pouvaient pas les réaliser. Il faut
faire prendre conscience aux élèves que les travaux des alchimistes ont permis de développer la
métallurgie, base de la révolution industrielle.
Chapitre 11. L’élément chimique. © Nathan 2010
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 11. L’élément chimique
Découvrir et réfléchir
Objectifs. Réfléchir à l’existence des éléments chimiques dans le vivant et dans notre
environnement. Argumenter précisément ses réponses à l’aide d’informations trouvées dans
des encyclopédies ou sur des sites Internet.
Réponses
2. Conclure
b. Les éléments chimiques peuvent se présenter sous plusieurs formes. Toute la matière est
constituée d’éléments chimiques.
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 11. L’élément chimique
Réponses
d. On constate que la couche externe est à chaque fois occupée par huit électrons.
2. Conclure
À partir de cette activité, on peut déduire que les ions portent une charge bien spécifique, telle
que leur couche externe contienne huit électrons.
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 11. L’élément chimique
Objectifs. Mettre en œuvre de courts protocoles ; présenter les observations sous forme de
diagrammes proches de ceux utilisés pour décrire les réactions chimiques. En déduire que lors
d’une transformation chimique, les éléments se conservent.
Liste du matériel
2 tubes à essais ; 2 bouchons
Éprouvette de 10 mL
Spatule
Entonnoir
Papier-filtre
Bécher de 50 mL
2 compte-gouttes
Boîte de Pétri
Poudre de fer
Lame de zinc décapée
Réponses
1. Observer et interpréter
Étape 1
Milieu avant transformation : poudre noire et solution bleue.
Milieu après transformation : poudre rouge et solution légèrement verte.
Fe, Cu Fe, Cu
Remarque : les ions sulfate sont spectateurs.
4
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 11. L’élément chimique
Étape 2
Milieu avant transformation : solution légèrement verte dans le bécher et solution d’hydroxyde
de sodium incolore.
Milieu après transformation : précipité verdâtre.
Fe, H, O Fe, H, O
Étape 3
Milieu avant transformation : solution légèrement verte.
Milieu après transformation : solution légèrement orange.
Fe Fe
Remarque : les réactions d’oxydoréduction sont hors programme ; c’est pourquoi l’élément
oxygène n’est pas listé dans le bilan des éléments.
5
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 11. L’élément chimique
Étape 4
Milieu avant transformation : solution légèrement orange et solution incolore d’hydroxyde de
sodium.
Milieu après transformation : précipité orangeâtre, marronâtre.
Fe, H, O Fe, H, O
Étape 5
Milieu avant transformation : solution légèrement verte et lame de zinc bien décapée.
Milieu après transformation : solution incolore et dépôt noir sur la partie immergée de la lame.
Fe, Zn Fe, Zn
Remarque : il faut préciser aux élèves que le zinc se retrouve sous forme ionique.
6
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 11. L’élément chimique
2. Conclure
a.
7
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 11. L’élément chimique
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. élément chimique ; numéro atomique
b. conservation ; éléments chimiques
c. numéro atomique ; nombre de neutrons
d. du « duet » ; de l’octet
e. cation
f. anion
2. QCM
a. Par gain d’un électron sur sa couche externe.
b. Sont des noyaux isotopes.
c. 17 protons et 36 nucléons.
d. L’atome de néon.
e. L’ion Mg2+.
f. L’ion F-.
g. Respectivement un cation et un anion.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6. La formule de la molécule d’eau est H2 O : les éléments en fin de transformation sont donc H
et O.
On écrit le bilan des éléments en début et en fin de transformation :
8
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 11. L’élément chimique
7.
Atome Mg I S Fe
Perd / Gagne perd gagne gagne perd
des électrons
Nombre d’électrons 2 1 2 3
perdus ou gagnés
Formule de l’ion Mg2+ I- S2- Fe3+
Nature cation anion anion cation
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8.
Atome Formule de l’ion Nature de l’ion
+
Sodium Na cation
2-
Oxygène O anion
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9. Les noyaux 126 C ; 136 C ; 146 C sont isotopes. D’autre part, les noyaux 137 N ; 147 N sont isotopes.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10. Corrigé dans le manuel.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
28
11. 14 Si ; 29
14
Si ; 30
14
31
Si ; 14 Si .
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 11. L’élément chimique
15.
Nom de l’élément Étymologie Symbole
Hydrogène hydro, « eau » ; gennan, « engendre » H
Hélium helios, « soleil » He
Carbone carbon, « charbon » C
Azote A, « sans » ; zot « vie » N
Oxygène oxus, « acide » ; gennan, « engendre » O
Argon argon, « neutre » ou argos, « paresseux » Ar
Brome bromos, « puanteur » Br
plomb plombum, « lourd » Pb
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a. Le fluor et le sodium.
b. 20
10
21
Ne ; 10 Ne ; 22
10
Ne .
c. (100 – 79) / 2 = 10,5 %.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. a. Un atome de chlore contient 17 électrons ; sa structure électronique s’écrit donc
(K)2(L)8(M)7. En appliquant la règle de l’octet, on constate qu’il est nécessaire qu’un électron
soit gagné par la couche M. La formule de l’ion chlorure est donc Cl-.
b. On écrit le bilan des éléments en début et en fin de transformation :
10
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 11. L’élément chimique
Exercices d’entraînement
11
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 11. L’élément chimique
b.
H, O H, O
12
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 11. L’élément chimique
22. 1. a.
Isotope 234
92
U 235
92
U 238
92
U
Masse (en milliards de t) 2,43 × 10 -4
3,2 × 10 -2
4,468
b. Les 1 000 réacteurs consomment 1 000 × 9 ×10 × 5 × 10 = 4,5 × 104 t d’oxyde
-6 6
d’uranium.
D’après l’hypothèse, il faudrait 710 ans pour consommer 3,2 × 10-2 × 109 milliards
de grammes d’uranium 235.
2. a. On écrit le bilan d’éléments en début et en fin de transformation :
U Kr, Ba
On constate que les nombres atomiques globaux et les nombres de nucléons se conservent (ce
sont les règles de Soddy).
13
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 12. La classification périodique des éléments
Choix pédagogiques. L'objectif de ce chapitre est de savoir utiliser la classification. Pour cela,
il est important que l’élève se familiarise avec un certain nombre d'éléments qu'il aura
l'occasion de rencontrer dans la vie courante et au cours de ses études secondaires.
À partir de cette bibliothèque d'éléments connus, l'élève devrait être capable de prévoir le
comportement d'autres éléments d'après leur situation dans la classification.
Pour être en conformité avec le programme, nous n'avons pas évoqué le nombre de liaisons
covalentes que forme un élément.
Découvrir et réfléchir
Commentaires. Cette activité documentaire a pour objectif de montrer que la chimie est une
science jeune par rapport à la physique ou aux mathématiques.
Les éléments chimiques se rencontrent très rarement à l'état pur dans la nature, et les extraire
des divers composés dans lesquels ils se trouvent nécessite des procédés techniques avancés.
Au passage, on rappelle la distinction entre corps purs et corps composés et on fait apparaître
l'inertie des gaz nobles.
Enfin, il est possible de réaliser un travail transdisciplinaire avec l'enseignant d'histoire : on
Réponses
1. Rechercher des informations
a. 15 éléments chimiques étaient connus en 1700.
b. Durant le XVIe siècle, aucun élément n'a été découvert ; durant le XVIIe siècle, un seul élément
a été découvert ; au XVIIIe siècle, dix-sept éléments ont été découverts ; enfin au XIXe siècle,
cinquante et un éléments ont été découverts.
c.
H He Li F Ne Na Cl Ar K
1766 1868 1817 1766 1898 1807 1774 1894 1807
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 12. La classification périodique des éléments
2. Interpréter
a. L'or, le cuivre et l'argent sont des métaux qui peuvent exister à l'état natif (c'est-à-dire purs)
dans certains gisements. Les autres métaux doivent être obtenus par des procédés techniques
avancés à partir de minerais : oxydes ou sulfures par exemple.
b. Les atomes d'hélium, le néon et l'argon, de numéros atomiques respectifs 2, 10 et 18, ont des
couches électroniques saturées ; ils respectent la règle de l'octet, ils ne forment pas facilement
de corps composés et sont difficiles à mettre en évidence lors de transformations chimiques.
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 12. La classification périodique des éléments
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 12. La classification périodique des éléments
Remarque. L’hélium avait été mis en évidence en 1868 dans le spectre de la lumière solaire.
Mendeleïev ne l'a pas fait figurer dans son tableau de 1869 car la présence de cet élément sur
Terre n'avait pas encore été attestée.
4
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 12. La classification périodique des éléments
Réponses
1. Comprendre le texte
a. Le premier critère de classification des éléments fut le « poids atomique » (ligne 6).
b. On utilise aujourd’hui le terme « masse atomique ».
c. Cette notion n'existait pas en 1869.
d. Mendeleïev inverse le tellure et l’iode pour respecter des analogies de propriétés chimiques.
Il y a toujours addition de 0,5, donc l'évolution se fait dans le même sens ; ces éléments sont
rangés dans une même colonne (dans une même ligne pour la classification actuelle).
b. D'après leurs masses, l’éka-bore correspond au scandium, l’éka-aluminium au gallium et
l’éka-silicium au germanium.
Li (K)2(L)1
Na (K)2(L)8(M)1
On remarque que ces éléments ont le même nombre d’électrons sur leur couche externe.
c.
Li Be B C N O F Ne
2 1 2 2 2 3 2 4 2 5 2 6 2 7
(K) (L) (K) (L) (K) (L) (K) (L) (K) (L) (K) (L) (K) (L) (K)2(L)8
On remarque que ces éléments ont les mêmes couches électroniques occupées.
5
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 12. La classification périodique des éléments
Commentaire. On travaille sur deux familles d'éléments, les halogènes et les alcalino-terreux.
Réponses
1. Observer
a. La solution aqueuse de dichlore est incolore ; celle de dibrome est jaune orangé et celle de
dibrome est brune.
b. Dans tous les cas, la couleur est plus intense dans le cyclohexane.
6
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 12. La classification périodique des éléments
2. Interpréter
Les molécules de dihalogène sont plus solubles dans le cyclohexane que dans l'eau.
3. Observer
a. Dans chacun des trois premiers tubes, il se forme un précipité blanc.
b. Dans le tube 4, aucune modification n'est observable.
Le tube 4 contient les ions K+, NO3- et Ag+, comme le tube 1 ; en revanche, il ne contient pas
les ions chlorure Cl-.
4. Interpréter
a. Les ions halogénures réagissent avec le nitrate d'argent, l'ion potassium ne réagit pas dans le
tube 4.
b. On forme les solides suivants : AgCl, AgBr et AgI.
c. Les ions halogénures forment des précipités avec les ions argent.
5. Observer
a. La solution de permanganate de potassium est stable, il n'y a pas de réaction entre ses ions
K+ et MnO4 -.
b. À la fin de l'expérience 3, les tubes ont le même aspect que ceux de l'expérience 1.
6. Interpréter
a. On forme les dihalogènes Cl2, Br2 et I2.
b. Les ions halogénures réagissent avec les ions permanganate pour former les molécules de
dihalogènes correspondantes.
7. Observer
a. Lors de l'ajout d'acide chlorhydrique, on observe un dégagement gazeux dans les deux tubes.
b. Lorsque le briquet enflammé est approché de ce dégagement gazeux, on entend une sourde
détonation.
c. À la fin de l'expérience, aucune trace de solide n'est visible.
8. Interpréter
9. Conclure
a. Le fluor, le brome et l'iode appartiennent à la même colonne de la classification périodique.
b. Le calcium et le magnésium appartiennent à la même colonne de la classification périodique.
c. Des éléments situés dans une même colonne de la classification périodique possèdent des
propriétés chimiques semblables : les membres d'une famille ont des caractères physiques
communs. Voilà pourquoi on dit que les éléments chimiques d'une même colonne
appartiennent à une même famille.
7
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 12. La classification périodique des éléments
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. numéro atomique
b. colonne
c. ligne ; période
d. troisième
e. couche externe
f. deux
g. L
2. QCM
a. Na+.
b. Qu'ils gagnent facilement un électron.
c. Il a tendance à perdre 2 électrons.
d. Les gaz nobles.
e. Qu'il appartient à la 2e colonne.
f. Le soufre appartient à la troisième colonne.
8
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 12. La classification périodique des éléments
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10. Hélium, He, Z = 2 Néon, Ne, Z = 10
Argon, Ar, Z = 18 Krypton, Kr, Z = 36
Xénon, Xe, Z = 54 Radon, Rn, Z = 86
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12. Sur l'étiquette d'une bouteille d'eau minérale, on trouve les ions Na+ et K+, qui sont des
ions d'alcalins.
13. a. or ; b. Cl ; c. I ; d. Ga.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. Il s’agit du dernier élément découvert à ce jour, il est artificiel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. a. Si.
b. L’élément Si appartient à la 3e période de la classification. Sa couche externe est la couche L.
c. Il appartient à la colonne 14 : il y a donc 4 électrons sur sa couche externe. Sa configuration
électronique est la suivante : (K)2(L)8(M)4.
d. P : (K)2(L)8(M)5
S : (K)2(L)8(M)6
Cl : (K)2(L)8(M)7
Ar : (K)2(L)8(M)8
9
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 12. La classification périodique des éléments
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. a. Il s’agit du néon, de symbole Ne.
b. On a Z = 10.
Un anion est un élément qui a gagné des électrons.
Z = 9, F-
Z = 8, O2-
Z = 7, N3-
c. Un cation est un élément qui a perdu des électrons.
Z = 11, Na+
Z = 12, Mg2+
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a. Le symbole du béryllium est Be, celui du magnésium est Mg.
b. Be : (K)2(L)2. La couche externe est la couche L, elle contient 2 électrons.
Mg : (K)2(L)8(M)2. La couche externe est la couche M, elle contient 2 électrons.
c. Be : Z = 4 : il appartient à la deuxième période et à la deuxième colonne. Or la première
période contient deux éléments. On a bien Z = 2 + 2.
Mg : Z = 12 : il appartient à la troisième période et à la deuxième colonne. Or la deuxième
période contient huit éléments. On a bien Z = 2 + 8 + 2.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. a. Soit p la charge de l'aluminium. La somme des charges des ions est nulle : p – 3 = 0.
Donc p = 3.
b. Le numéro atomique de Al est Z = 13 ; l'atome Al contient 13 électrons.
L'ion Al3+ est un cation, il a trois électrons de moins que l'atome, soit 10 électrons :
la configuration électronique de Al3+ est ainsi : (K)2(L)8.
Ainsi l'ion Al3+ possède des couches électroniques saturées, il vérifie la règle de l'octet.
c. Dans la classification périodique, on constate que les éléments Ga, In, Th, et B
appartiennent tous à la colonne de l’élément Al. On peut alors supposer que ces éléments ont
Exercices d’entraînement
10
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 12. La classification périodique des éléments
c. Cl forme facilement Cl- ; par analogie de propriétés chimiques, Br forme facilement Br-.
d. Na forme Na+, c'est un alcalin.
e. K est également un alcalin, il forme K+.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
21. a. O est situé sur la deuxième période et dans la 16e colonne de la classification périodique :
il forme facilement O2-.
b. L'entité X2 O3 est neutre, donc l'élément X forme facilement l'ion X3+.
c. X appartient donc à la troisième colonne.
d. Q = Z' × e, avec Z' le nombre d'électrons de l'ion X3+.
L'ion X3+ possède trois charges positives, donc Z = Z' + 3.
Z = 13, X est donc l'aluminium, de symbole Al.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
22. a. Le rayon atomique peut être assimilé à la distance entre le noyau et la couche
électronique externe.
b. Il y a des discontinuités dans l'évolution du rayon atomique lorsque le numéro atomique
augmente.
c. Au sein d'une famille ({Li, Na, K} par exemple), le rayon atomique augmente. La couche
externe est (L), puis (M) : elle est de plus en plus éloignée du noyau d'après la structure en
« oignon » de l'atome.
d. Sur une période, le rayon atomique diminue ; en effet, la couche électronique externe reste la
même, mais le noyau possède de plus en plus de protons ; la couche est alors de plus en plus
attirée par ce noyau et s'en rapproche.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
23. a. L’élément lithium appartient à la première colonne de la classification, c'est donc un
alcalin.
Il appartient à la deuxième période, sa couche externe est donc la couche (L).
b. Br est un halogène, il appartient à l'avant-dernière colonne : il possède 7 électrons sur sa
11
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 12. La classification périodique des éléments
On remarque que le phosphore P est situé dans la colonne qui suit le silicium Si, et que le bore
est situé dans la colonne qui précède Si.
Ainsi, le bore possède un électron de moins que le silicium sur sa couche externe ; le
phosphore en possède un de plus.
Par rapport au silicium, le phosphore possède un excès d'électrons, ce qui correspond à un
dopage N. Par rapport au silicium, le bore possède un défaut d'électrons, ce qui correspond à
un dopage P.
12
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 13. Mouvements et forces
Choix pédagogiques. Pour les élèves qui traitent le thème de l'Univers avant celui de la
pratique du sport, ce chapitre est le premier contact avec la mécanique. Indispensable avant
d'aborder la gravitation, il poursuit deux ambitions :
- montrer que le mouvement d'un corps dépend du référentiel dans lequel on l'observe ;
- définir l'action mécanique par la modification du mouvement et la modéliser par la force.
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 13. Mouvements et forces
Découvrir et réfléchir
Commentaires. Dans le thème Univers, une des compétences attendues de la partie consacrée
au système solaire est : « Mettre en œuvre une démarche d’expérimentation utilisant des
techniques d’enregistrement pour comprendre la nature des mouvements observés dans le
système solaire. »
Comme il n'est pas possible avec une classe d'observer réellement le mouvement des planètes,
sauf dans de très rares cas comme le passage de Vénus devant le Soleil par exemple, nous
utilisons le logiciel Stellarium pour observer depuis la Terre la rétrogradation de la planète
Mars pendant l'hiver 2009-2010. La vidéo est réalisée à partir d'une vingtaine de
« photographies » (des copies d'écran) prises à intervalles d'une semaine environ et
représentant toujours la même portion du ciel.
Réponses
Voici ci-dessous le document obtenu à partir de la vidéo.
1. Observer
a. Vu depuis la Terre, Mars décrit une boucle : cette planète avance de droite à gauche, semble
s’arrêter (23 décembre 2009), puis repartir en sens inverse. Après quelques semaines, elle
s’arrête à nouveau (15 mars 2010), puis reprend sa course dans le sens initial.
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 13. Mouvements et forces
b. Oui, ce mouvement est différent car, par rapport au Soleil, Mars tourne toujours dans le
même sens à vitesse constante.
2. Interpréter
a. La planète Mars est en opposition car, vue depuis la Terre, elle se situe à l’opposé du Soleil
(Mars, Terre, Soleil alignés).
Remarque : de nombreux élèves pensent que dans cette position, Mars est invisible depuis la
Terre car elle est plongée dans l’ombre de la Terre. Il n’en est rien : le cône d’ombre de la Terre
est beaucoup trop court pour atteindre Mars. Depuis Mars, dans le meilleur des cas, on voit
juste un petit disque noir passer devant le Soleil, mais cela ne se produit pas à chaque
opposition, car les plans de révolution des deux planètes ne sont pas confondus.
Au contraire, l’opposition est le meilleur moment pour observer Mars pour deux raisons :
- elle est plus proche de la Terre ;
- elle est visible toute la nuit.
b.
c. On retrouve bien le mouvement de Mars observé au 1.a. : les arrêts et changements de sens
de la planète correspondent aux positions 3 et 5.
3. Conclure
Chapitre 13. Mouvements et forces. © Nathan 2010
Le mouvement de Mars n’est pas le même dans les deux référentiels. Il est plus simple dans le
référentiel lié au Soleil. Il faut donc préciser le référentiel choisi lors qu’on étudie un
mouvement et si on a le choix, choisir le référentiel dans lequel le mouvement est le plus
simple à décrire.
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 13. Mouvements et forces
Réponses
1. Observer
a. Quand il n’y a pas d’aimant, la bille décrit une trajectoire rectiligne.
b. En présence de l’aimant, la trajectoire de la bille est déviée. La déviation est d’autant plus
importante que l’aimant est proche du trait. (Si l’aimant est trop proche, la bille finit sa course
contre l’aimant.)
c. Dans ce dernier cas, la bille se met en mouvement vers l’aimant d’abord lentement, puis de
plus en plus rapidement, jusqu’au contact. La vitesse de la bille n’est pas constante au cours
de ce mouvement. Le mouvement est accéléré.
2. Interpréter
a. Le mouvement de la bille dépend de la présence de l’aimant : par définition, la bille et
l’aimant sont en interaction.
b. Pour montrer que la bille exerce une action mécanique sur l’aimant, il faut mettre en
mouvement l’aimant en approchant la bille tenue à la main. Pour que le mouvement soit plus
facile à mettre en évidence, on peut placer le barreau aimanté sur deux craies ou deux crayons
cylindriques.
c. - Diagramme objets-interactions
Chapitre 13. Mouvements et forces. © Nathan 2010
- Le 1.b. montre que la trajectoire est davantage modifiée quand l’aimant est plus proche de la
bille : l’interaction bille-aimant est plus forte lorsque la distance entre l’aimant et la bille est
plus petite.
Dans le cas 4, on constate que la bille ne se déplace pas d’un mouvement uniforme lorsqu’elle
s’approche de l’aimant. La vitesse augmente : le mouvement est accéléré.
4
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 13. Mouvements et forces
3. Conclure
Les différentes expériences réalisées dans cette activité montrent qu’une action mécanique
peut mettre en mouvement ou modifier le mouvement (trajectoire et vitesse) d’un corps.
5
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 13. Mouvements et forces
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. référentiel ; solide
b. trajectoire
c. distance parcourue ; durée
d. Trajectoire ; vitesse
e. interaction ; mouvement
f. diagramme objets-interactions
g. force ; direction ; sens ; valeur
2. QCM
a. Les étoiles sont immobiles.
b. Le référentiel
c. Le référentiel héliocentrique.
d. Les interactions entre le corps et les objets qui l'entourent.
e. Ils exercent chacun une force l'un sur l'autre.
3. a. Titan tourne autour de Saturne. Pour que son mouvement soit circulaire, il faut que le
centre de Saturne soit immobile. Ce référentiel est appelé référentiel saturnocentrique.
b. Le référentiel saturnocentrique est constitué du centre de Saturne et d’étoiles lointaines
considérées comme fixes.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Chapitre 13. Mouvements et forces. © Nathan 2010
4. Thalès décrit ce qu’il observe depuis la Terre. Il utilise donc le référentiel terrestre.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 13. Mouvements et forces
La force exercée par la Terre est dirigée vers le centre de la Terre. On peut donc faire la
représentation suivante :
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
7. a. - Direction
!"
! !"
!
Les vecteurs F1 et F4 ont la même direction horizontale.
!"
! !" ! !"
!
Les vecteurs F2 , F3 et F5 ont la même direction verticale.
- Sens
F1 : de gauche à droite ;
!"
!
F4 : de droite à gauche ;
!"
!
F2 : vers le bas ;
!"
! !"
!
F3 et F5 : vers le haut.
- Valeur !"
!
Les vecteurs F1 et F4 ont la même valeur 23 N (dans le manuel compact, la valeur trouvée est
21 N). !"
! !" ! !"
!
Les vecteurs F2 , F3 et F5 ont la même valeur 16 N (dans le manuel compact, la valeur
trouvée est 14 N).
b. Oui, il y a deux vecteurs égaux : les vecteurs F3 et F5 car leurs trois caractéristiques -
direction, sens et valeur - sont égales.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8. a. Dans le système solaire, loin d’une planète, seule l’attraction du Soleil intervient.
Dans le système solaire, près d’une planète, l’attraction gravitationnelle de la planète s’ajoute
à celle du Soleil.
Chapitre 13. Mouvements et forces. © Nathan 2010
b. Quand la sonde passe à côté d’une planète, il y a une force supplémentaire qui s’exerce sur
la sonde. Par définition, la force, modélisation d’une action mécanique, est capable de modifier
le mouvement d’un corps.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
7
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 13. Mouvements et forces
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. a. On note D la distance moyenne entre la Terre et la Lune, et ∆t la durée pendant laquelle
la Lune effectue un tour complet autour de la Terre.
Chapitre 13. Mouvements et forces. © Nathan 2010
8
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 13. Mouvements et forces
b. Le segment fléché qui représente le vecteur F2 a une longueur de 1,0 cm, ce qui représente
pour la force une valeur F2 = 1,0 × 6 = 6,0 N.
Corrigé pour le format compact : le segment fléché qui représente le vecteur F2 a une
longueur de 0,8 cm, ce qui représente pour la force une valeur F2 = 0,8 × 6 = 4,8 N.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. Utilisons l’expression proposée par l’énoncé :
1
EC = ! 6,0 ! 1024 ! (3,0 ! 104 )2 = 2,7 ! 1033 J.
2
Remarque pour le professeur : la Terre tournant sur elle-même autour de son axe polaire,
1
elle possède également une énergie cinétique de rotation EC = J ! 2 , mais cette énergie est
Chapitre 13. Mouvements et forces. © Nathan 2010
2
complètement négligeable devant l’énergie cinétique de translation, c’est pourquoi ce calcul, vu
en classe de troisième, a été proposé ici.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a. L'énoncé indique la vitesse de la Terre par rapport au Soleil. La vitesse est donc mesurée
dans le référentiel héliocentrique.
b. La distance parcourue est proportionnelle à la vitesse moyenne : d = vm ! "t .
La vitesse est donnée en km.s-1. Il faut donc exprimer la durée en secondes.
( )
d = 29,9 ! 365,25 ! 86400 = 943572240 km .
9
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 13. Mouvements et forces
La vitesse est donnée avec trois chiffres significatifs. Il ne faut en garder que trois dans le
résultat final : d = 9,44 × 108 km.
c. Si la trajectoire est circulaire, la distance mesurée représente la longueur de la circonférence.
On obtient donc le rayon (distance Terre-Soleil) en divisant par 2p.
9,44 ! 108
R= = 1,50 ! 108 km.
2!
d. Le rabat de la couverture indique : 1 UA = 1,4959787061×1011 m. En exprimant ce résultat
en km et en ne gardant que trois chiffres significatifs, on trouve le même résultat.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Exercices d’entraînement
!"
Exercice résolu. Attention, dans le format compact, la représentation du vecteur F à la
question 4 est inexacte à cause de la réduction de format. Le vecteur ne mesure que 2,4 cm, au
lieu de 2,8 cm.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. a. D’après l’énoncé, le satellite reste à la verticale du même point E de l’équateur. Il est
donc immobile dans le référentiel terrestre.
b. Dans le référentiel géocentrique, le point E de l’équateur décrit un tour complet en 24 h. Sa
trajectoire est donc un cercle.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. a. La Lune présente toujours la même face à la Terre. Cela signifie que depuis la face de la
Lune visible depuis la Terre, la Terre semble ne pas se déplacer. Le centre de la Terre est donc
immobile dans le référentiel lunaire.
b. La Terre tournant sur elle-même en 24 h, un point de l’équateur décrit une trajectoire
circulaire. Il effectue un tour complet en 24 h.
Remarque pour le professeur : de la Lune, cette trajectoire circulaire dans le référentiel
Chapitre 13. Mouvements et forces. © Nathan 2010
lunaire sera vue sous un angle qui dépend des positions relatives des deux astres. En général,
l’observation donnerait une demi-ellipse. Encore faut-il que l'observateur soit du bon côté de la
lune !!
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
20. a. Par définition :
D 4,0 " 107
vm = = = 4,6 " 102 m.s-1 .
!t 24 " 3600
Remarque : en réalité, la Terre effectue un tour sur elle-même en 23 h 56 min 4s (86 164 s).
b. Tous les points de la surface terrestre décrivent des cercles centrés sur l’axe polaire. Ces
cercles ont une circonférence d’autant plus petite qu’on approche des pôles. C’est à l’équateur
que la distance parcourue en 24 h est la plus grande. C’est donc à l’équateur que la vitesse est
la plus grande.
c. Ce sont les points qui parcourent une distance nulle, c’est-à-dire les deux pôles.
10
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 13. Mouvements et forces
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
21. a. Le trait rouge occupe la même position par rapport au centre de la Terre à l’instant t et à
l’instant t + 23 h 56 min puisque la Terre a fait exactement un tour sur elle-même.
b. Il n’est pas encore midi, puisque le Soleil n’est pas dans le prolongement du trait rouge,
comme c’est le cas à l’instant t. Il faut que la Terre tourne encore un petit peu sur elle-même
pour qu’il soit à nouveau midi.
c. Puisque 24 h séparent deux midis consécutifs, on peut en déduire qu’il faut 4 min de plus à
la Terre pour que le trait rouge revienne en face du Soleil. Pendant ces quatre minutes, la Terre
se déplace un peu sur son orbite, comme le montre le schéma ci-dessous.
Remarque pour le professeur : en 365,25 jours, la Terre effectue 366, 25 tours sur elle-
même. Nous effectuons donc sans nous en rendre compte un tour supplémentaire sur nous-
même.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
22. 1. Puisque la Terre et Mars décrivent des mouvements circulaires centrés sur le centre du
Soleil, les distances Soleil-Terre et Soleil-Mars sont constantes et égales aux rayons respectifs
des orbites.
Au contraire, la distance Terre-Mars varie car les vitesses des planètes sont différentes : quand
la Terre a fait un tour autour du Soleil, elle est revenue à la même position dans le référentiel
héliocentrique alors que Mars n’a fait qu’un peu plus d’un demi-tour.
2. a. Pour retrouver la position de Mars, il faut commencer par placer le Soleil à sa nouvelle
position. Puisqu’il a effectué un demi-tour, il est diamétralement opposé à sa position initiale.
À l’aide d’un compas, on mesure la distance Soleil-Mars, puis on trace un arc de cercle en
Chapitre 13. Mouvements et forces. © Nathan 2010
prenant la nouvelle position du Soleil comme centre. Cet arc de cercle coupe la trajectoire de
Mars en deux points. On sait que Mars a effectué un peu plus du quart de sa trajectoire, ce qui
permet d’éliminer le point supérieur pour ne garder que celui qui est en dessous.
11
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 13. Mouvements et forces
c. En utilisant la même méthode qu’au 2. a. mais en commençant par placer Mars au plus
proche de la Terre, le compas permet de déterminer la place du Soleil : Mars, la Terre et le
Soleil sont alors alignés.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
23. a. Puisqu’on néglige les interactions avec les autres planètes, la Lune est en interaction avec
la Terre et avec le Soleil.
b. Dans les trois cas, la longueur du segment fléché représentant la force exercée par le Soleil
sur la Lune est 2,2 fois plus grand que celui représentant la force exercée par la Terre.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 13. Mouvements et forces
Les Égyptiens se sont aperçus très vite qu'on ne voit Vénus que le soir après le coucher du
soleil ou le matin avant son lever, mais jamais en pleine nuit. Pour observer Vénus en pleine
nuit, il faut que Vénus soit à l'opposé du Soleil par rapport à la Terre. C'est ce qu'on peut
observer dans la représentation grecque de l'Univers. En réalité, la trajectoire de Vénus étant
située à l'intérieur de celle de la Terre, cette configuration est impossible. Vue depuis la Terre,
la direction de Vénus s'écarte au maximum d'un angle α par rapport à celle du Soleil. En faisant
tourner Vénus et Mercure autour du Soleil, les Égyptiens ont bien représenté ce qu'ils ont
observé.
Une animation, disponible sur le manuel numérique enrichi, illustre cette réponse.
13
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 14. La gravitation universelle
Choix pédagogiques. Les élèves ont déjà étudié la gravitation comme une interaction
attractive entre deux corps ayant une masse. Dans la première partie de ce chapitre, nous
précisons la loi et les caractéristiques des forces d’attraction gravitationnelle.
Le poids d’un objet est identifié à la force gravitationnelle exercée par la Terre sur cet objet.
Cette identification est inexacte en toute rigueur, mais les justifications sont trop complexes
pour un élève de seconde et ne sont pas au programme. Nous avons ensuite repris une notion
vue au collège sur la comparaison entre poids terrestre et poids lunaire.
Dans le contexte de ce chapitre, nous avons choisi de mettre en exergue les moyens spatiaux
d’observation et d’étude de la Terre et de l’Univers et d’y consacrer deux activités.
La comète West
Cette photographie de la comète West montre nettement le noyau et la queue de la comète,
avec la partie bleue de gaz ionisé et la partie rose de poussières.
Pour répondre à la question posée, l’élève devra s’appuyer sur ses connaissances sur les astres
du système solaire, et sur les moyens mis en œuvre pour les étudier. La question indique que
des sondes spatiales sont lancées vers des comètes, ce que les élèves ne savent peut-être pas.
Mais surtout, elle donne l’occasion de s’interroger sur les raisons scientifiques de ces missions
spatiales, qui peuvent sembler appartenir au domaine de la science-fiction…
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 14. La gravitation universelle
Découvrir et réfléchir
Réponses
1. Comprendre le texte
a. Les deux conditions qu’indique Newton pour que le projectile se déplace « en ligne droite
dans les cieux avec un mouvement uniforme » sont indiquées aux lignes 1, 2 et 3 :
- le projectile n’est pas « animé par la force de la gravité », à traduire par : « il ne
s’exerce pas de force de gravitation sur le projectile » ;
- « la résistance de l’air [est] nulle ».
b. Ces deux conditions ne sont pas remplies pour un ballon (projectile) lancé en l’air. En effet,
deux forces s’exercent sur le ballon : « sa gravité », c'est-à-dire la force exercée par la Terre sur
le ballon (autrement dit le poids du ballon) et la force exercée par l’air sur le ballon.
c. Si la Lune n’était pas soumise à la « force de sa gravité », elle irait en ligne droite : « il se
peut faire que la Lune par la force de sa gravité […] soit détournée à tout moment de la ligne
droite ».
L’effet de cette force est de faire déplacer la Lune le long d’une courbe : son orbite autour de la
Terre. Chapitre 14. La gravitation universelle © Nathan 2010
2. Interpréter
Les interprétations demandées font appel aux connaissances de la classe de troisième et à
celles introduites dans le chapitre précédent.
a. Pour un projectile au voisinage de la Terre, « la force de la gravité » est appelée « poids du
projectile ». Cette force résulte de l’interaction entre la Terre et le projectile. L’effet de cette
interaction est le suivant : le mouvement du projectile n’est pas rectiligne uniforme mais
« infléchi vers la Terre ».
b. La force exercée par la Terre sur la Lune est appelée force d’interaction gravitationnelle.
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 14. La gravitation universelle
Mais dans le cadre d’une discussion, il est possible de compléter cette approche aussi bien
dans le temps que dans l’espace.
Nous n’envisageons pas de demander à des élèves de seconde des développements importants
sur les théories de Ptolémée et de Copernic, mais simplement qu’ils fassent apparaître les
changements de point de vue.
Une telle étude peut faire l’objet d’un travail interdisciplinaire avec le professeur d’histoire.
Outre de nombreuses publications et le site proposé dans l’activité
(http://www.astrofiles.net/biographies), il existe de nombreux autres sites qui peuvent
permettre aux élèves de trouver les réponses aux questions de cette troisième partie, par
exemple :
http://www.palais-decouverte.fr/index.php?id=287
http://expositions.bnf.fr/ciel/index.htm
a.
b.
3
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Chapitre 14. La gravitation universelle
Travaux de Kepler
Chapitre 14. La gravitation universelle © Nathan 2010
Kepler exploite les mesures et observations de Tycho Brahé et établit que les trajectoires des
planètes ne sont pas des cercles comme l’avait imaginé Copernic, mais des ellipses dont le
Soleil est un des foyers.
À travers trois lois (dites de Kepler), il donne les caractéristiques du mouvement des planètes
et montre que leur déplacement sur leur orbite n’est pas uniforme.
Travaux de Galilée
Galilée a amélioré les lunettes astronomiques et réalisé de nombreuses observations de la Lune
et de son relief, des phases de Vénus. Il a découvert des étoiles dans la Voie lactée, quatre
satellites de Jupiter entraînés avec la planète dans son mouvement (comme la Lune autour de
la Terre). Ses découvertes l’amènent à s’engager sur le modèle héliocentrique proposé par
Copernic.
4
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Chapitre 14. La gravitation universelle
5
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 14. La gravitation universelle
Commentaires. L’objectif de cette activité est d’amener les élèves à faire le lien entre les
nombreuses photos météorologiques qui sont publiées sur Internet et à la télévision et les
moyens satellitaires mis en œuvre pour les obtenir. Nous avons choisi d’étudier les trajectoires
des satellites à défilement NOAA16.
Dans une première partie, les élèves doivent dessiner la trace sur une carte du monde de la
projection orthogonale du satellite sur le sol. On n’attend pas une représentation très précise,
mais les élèves doivent prendre en compte correctement la rotation de la Terre autour de son
axe et s’appuyer sur leurs connaissances des déformations d’un planisphère pour imaginer le
tracé au niveau des deux pôles.
Pour aider les élèves dans la phase d’élaboration de la prévision, on peut leur fournir un globe
terrestre.
Ce premier travail de représentation peut soulever de nombreuses questions et discussions et
doit permettre de donner du sens à la simulation qui est proposée aux élèves dans la deuxième
partie et les aider dans leur analyse critique.
Le bilan de l’activité est ensuite réalisé en commun, et peut se prolonger par l’observation
d’un film ou d’une animation sur les satellites d’observation de la Terre (voir par exemple
http://www.esa.int/SPECIALS/Eduspace_FR/index.html).
Réponses
1. Faire une prévision
a. Le dessin demandé se fait en utilisant les figures 4.a et 4.b et en reportant sur la carte du
monde (fichier à imprimer) les points de passage du satellite.
b. Pendant que le satellite fait une révolution autour de la Terre, celle-ci tourne autour de son
axe d’Ouest en Est. La deuxième trace est donc décalée vers l’Ouest par rapport à la première.
c. Voir la simulation ci-dessous.
6
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 14. La gravitation universelle
On attend que les élèves repèrent les erreurs qu’ils ont pu faire lors de la prévision et qu’ils les
expliquent.
Avec la projection du mouvement orbital sur la carte du monde, il est possible d’afficher le
mouvement orbital du satellite NOAA. Le suivi de la progression du satellite simultanément
dans les deux représentations doit permettre d’aider les élèves.
Remarques :
- selon l’heure et le jour, la simulation ne reproduit pas exactement le passage décrit dans le
document 4 ;
- sur l’écran, les élèves retrouvent la valeur de la période de révolution du satellite, son altitude
au-dessus de la Terre.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 14. La gravitation universelle
Réponses
8
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 14. La gravitation universelle
c. Sur Titan, on trouve du méthane sous la forme de gaz dans son atmosphère et à l’état liquide
dans les lacs. Il forme des nuages, des précipitations. On a ainsi un cycle entre le méthane
gazeux de l’atmosphère et le méthane liquide des lacs par l’évaporation et la condensation
(nuages et précipitations).
Sur Terre, le cycle de l’eau est comparable à celui du méthane sur Titan : le stockage d’eau se
fait dans l’atmosphère, dans les lacs et océans et dans la glace et la neige, et les transferts se
font par évaporation et précipitations.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 14. La gravitation universelle
On trouve aussi des différences entre le cycle du méthane sur Titan et le cycle de l’eau sur
Terre :
- on n’a pas trouvé de méthane à l’état solide à la surface de Titan,
- sur Titan, une partie du méthane se transforme chimiquement pour donner de
nouveaux composés organiques (dont de l’éthane). Il en disparaît donc au cours du
cycle. De plus, les scientifiques font l’hypothèse qu’il y a des émissions de méthane
d’origine volcanique dans l’atmosphère de Titan.
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Chapitre 14. La gravitation universelle
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. interaction gravitationnelle
b. sphérique
c. force de gravitation
d. verticale, la Terre
2. QCM
a. Égale à celle exercée par la Lune sur la Terre.
m ! m'
b. F = G .
d2
c. La valeur de F est multipliée par 2.
d. 6 fois plus petite.
e. N’a pas changé.
f. Avec tous les corps de l’Univers.
mA ! mB
3. a. F = G avec F en nexton, mA et mB en kilogramme et d en mètre.
d2
b.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4. a. Voir la figure ci-dessous.
b. Référentiel géocentrique.
M !M
c. FT/L = G T 2 L avec MT masse de la Terre, ML masse de la Lune et d distance entre
d
leurs centres.
d.
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Chapitre 14. La gravitation universelle
b. La force exercée par la Lune sur la Terre a pour direction la droite Terre-Lune, son sens est
de la Terre vers la Lune et son origine est la Terre. En prenant une échelle de 1 cm pour
Chapitre 14. La gravitation universelle © Nathan 2010
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
M !M
11. a. FS/T = G S 2 T .
d
b. MT = 5,97 × 10 kg ; MS = 1,99 × 1030 kg ; d = 149,6 × 109 m.
24
12
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 14. La gravitation universelle
1,48 ! 1023
gGany = 6,67 ! 10"11 .
(2,637 ! 106 )2
Le résultat donné par la calculatrice est 1,4228, que l’on arrondit à 1,42 pour ne conserver que
3 chiffres significatifs comme dans les données les moins précises.
gGany = 1,42 N.kg-1.
b. La valeur du poids d’un corps est donnée par la relation P = m × g. En utilisant la valeur
trouvée pour Ganymède, on obtient :
PGany = m ! gGany = 10 ! 1,42 = 14,2 N.
13
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 14. La gravitation universelle
c. Les deux valeurs du poids du corps ne sont pas identiques : la masse du corps garde la
même valeur mais l’intensité de la pesanteur sur la Terre est 6,9 fois plus grande que sur
Ganymède (9,81 / 1,42 = 6,9).
Exercices d’entraînement
16. a. Sur la Lune, la masse des échantillons est la même que sur la Terre, soit m = 21,7 kg.
b. Le poids lunaire vaut PL = m × gL, soit PL = 21,7 × 1,6 = 35 N.
c. Ces échantillons étaient plus faciles à porter sur la Lune que sur la Terre car leur poids sur la
Lune est 6 fois plus faible que sur la Terre.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. a. La valeur de la force d’attraction gravitationnelle exercée par Mars sur Phoenix est :
m ! M Mars
F =G 2
.
RMars
b. Sur le rabat, on trouve MMars = 0,642 × 1024kg et RMars = 3,4 × 106 m.
On calcule alors F :
"11 500 ! 0,642 ! 10
24
F = 6,67 ! 10 = 1,85 ! 103 N.
(3,4 ! 106) 2
c. Le poids martien peut être assimilé à la force d’attraction qu’exerce Mars sur Phoenix, soit
PMars = F =1,85 × 103 N.
Le poids terrestre de Phoenix vaut P = 500 × 9,8 = 4,9 × 103 N. Le poids terrestre de Phoenix
est 2,6 fois plus grand que son poids sur Mars.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. a. La longueur L parcourue par Spot 2 est égale au périmètre de son orbite multiplié par
105 soit L = 2 × π × (6380 + 832) ×105= 45,3 × 108 km= 4,530 × 109 km.
La distance Terre-Soleil est D = 0,1496 × 109 km.
Le satellite Spot 2 aurait pu faire N fois l’aller-retour Terre-Soleil :
4,53 ! 109
N= soit N ≈ 15.
2 ! 0,1496 ! 109 Chapitre 14. La gravitation universelle © Nathan 2010
b. Aire de la Terre : S = 4 × π × RT² = 4 × π × 6380² = 5,12 × 108 km².
Valeur du rapport entre la surface totale couverte par Spot 2 et l’aire de la Terre
23,4 ! 109
rapport : soit environ 46.
5,11 ! 108
Spot 2 a photographié environ 45 fois l’aire de la surface de la Terre.
c. La recommandation a été prise pour diminuer l’encombrement des orbites basses (satellites
très nombreux) et limiter les risques de collision avec les fusées, les satellites en activité et les
stations spatiales.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. a. Dans le référentiel géocentrique, l’altitude de la station au-dessus de la Terre restant
constante, la trajectoire est un cercle dont le centre est celui de la Terre.
14
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 14. La gravitation universelle
m ! MT
b. FT/ISS = G avec m masse de la station spatiale, MT masse de la Terre et R rayon de
R2
l’orbite de la station.
455 ! 103 ! 5,97 ! 1024
FT/ISS = 6,67 ! 10"11 = 3,94 ! 106 N.
((6380 + 400) ! 10 )
3 2
c.
Pour connaître les missions de l’ISS, les conditions de vie, on peut consulter le site
http://esamultimedia.esa.int/docs/issedukit/fr/html/t0106r1.html.
Pour suivre en temps réel la position de la station spatiale, voir les sites
http://www.n2yo.com/?s=25544 et http://science.nasa.gov/realtime/ (à essayer à un moment
de faible trafic).
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
20. a. On observe le mouvement circulaire des satellites géostationnaires dans le référentiel
géocentrique (ils apparaissent immobiles dans le référentiel terrestre).
b. La période de révolution du satellite doit être la même que celle de la Terre autour de l’axe
des pôles, soit 23 h 56 min.
c. La distance parcourue est D = 40 400 + 38 400 = 78 800 km.
La durée de la transmission est t = D / c, où c représente la célérité des ondes
électromagnétiques dans le vide. On trouve : t = 78 800 / 300 000 = 0,26 s.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
21. Traduire mathématiquement les données du texte :
FSirius/O = 350 000 × FTerre/O ; Chapitre 14. La gravitation universelle © Nathan 2010
15
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 14. La gravitation universelle
En utilisant et :
98
! M Soleil !m 3 ! 10"6 ! M Soleil ! m
G 100 = 3,5 ! 10 ! G !
5
.
RS2 RT2
Soit, après simplification :
98 1 1
! 2 = 3,5 ! 105 ! 3 ! 10"6 ! 2
100 RS RT
Soit : RS² / RT² = 0,93.
On a donc RS =0,97 RT, soit RS ≈ RT.
Le diamètre de Sirius B est pratiquement égal à celui de la Terre.
16
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 14. La gravitation universelle
d’atmosphère, il n’y a donc pas de transmission sonore. En revanche, l’impact sur le sol a dû
produire des vibrations du sol, vibrations que le sol a transmises aux deux personnages.
- sur Terre, la météorite aurait été détruite lors de la traversée de l’atmosphère. En effet, en
entrant dans les couches atmosphériques, la météorite est soumise à des forces de frottement
de l’air qui provoquent son ralentissement mais également une très forte augmentation de la
température (à rapprocher de la présence indispensable du bouclier thermique pour les
navettes qui rentrent sur Terre). Il en résulte qu’elles émettent de la lumière blanche, d’où leur
nom d’étoiles filantes. La plupart des petites météorites sont ainsi détruites, mais certaines
atteignent le sol terrestre et peuvent provoquer de nombreux dégâts (voir par exemple les
sites suivants : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/univers/d/importante-chute-de-
meteorites-en-californie_1875/, http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/univers/d/chute-
dune-meteorite-geante-en-siberie_1272/).
17
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 15. Mouvement et inertie
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 15. Mouvement et inertie
compensent donc. C'est la réponse à la question posée, mais les élèves ne pourront donner
cette réponse que lorsqu'ils auront vu le principe d'inertie. En attendant, une discussion sur les
différentes phases du saut et les forces qui s'exercent peut corriger de très nombreuses idées
fausses.
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 15. Mouvement et inertie
Découvrir et réfléchir
Commentaires. Si le thème de l'Univers est traité après le thème de la santé, cette leçon est le
premier contact des élèves de seconde avec la mécanique. Si au contraire le thème de l'Univers
a été traité avant, les élèves savent déjà qu'il faut commencer par choisir un référentiel avant
d'étudier le mouvement d'un corps.
Dans un cas comme dans l'autre, cette activité, qui peut être faite à la maison, rappelle ou
définit ce qu'est un référentiel et montre l'influence du référentiel choisi sur la forme de la
trajectoire et sur la vitesse. La liberté pédagogique du professeur de commencer par le thème
du sport ou celui de l'Univers est ainsi préservée.
Réponses
1. Construire les trajectoires
a. Pour la correction, on a choisi les quatre trous du mur repérés par des croix bleues sur
l’image suivante.
b.
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 15. Mouvement et inertie
Remarque. Il n'est pas très facile d'utiliser le cadre comme référentiel, mais c'est la seule partie
du vélo qui soit un solide indéformable. Pour rendre la tâche un peu plus facile, il a été
redessiné en rouge.
2. Interpréter
a. La trajectoire vue par le cycliste est la deuxième trajectoire. C'est un segment de droite.
b. Les deux référentiels utilisés ici sont le référentiel terrestre pour le mouvement de la balle
par rapport au mur et le référentiel du vélo pour le mouvement de la balle par rapport au
cadre.
c. Oui, puisque les deux trajectoires sont différentes : arc de courbe dans un cas, segment de
droite dans l'autre.
d. La distance parcourue par la balle entre les deux dernières images est plus grande dans le
référentiel terrestre (d1) que dans le référentiel lié au vélo (d2). Comme la durée qui sépare ces
deux images est la même, on peut en déduire que la vitesse de la balle est plus grande dans le
référentiel terrestre : la vitesse dépend du référentiel dans lequel on étudie le mouvement.
e. Le mouvement est plus facile à décrire depuis le tapis roulant. Dans le référentiel du tapis
roulant, la balle tombe verticalement (trajectoire rectiligne). Par rapport au couloir du métro, la
balle décrit une trajectoire courbe (arc de parabole), exactement comme la balle lâchée par le
cycliste dans le référentiel terrestre.
3. Conclure
Avant d'étudier le mouvement d'un objet, il faut choisir un référentiel, c'est-à-dire préciser par
rapport à quel solide on étudie le mouvement. Quand le référentiel n'est pas imposé, il faut
choisir celui dans lequel le mouvement est le plus simple à décrire.
4
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 15. Mouvement et inertie
Commentaires. Les élèves de seconde ont beaucoup de mal à faire la distinction entre masse
et poids. Le but de cette activité est de montrer que la masse d’un corps est une grandeur qui
caractérise son inertie, indépendamment du poids. Pour montrer l’influence de la masse sur la
modification du mouvement, il faut donc une expérience dans laquelle le poids n’intervient
pas. C’est le cas ici puisque le poids des boules est compensé par la réaction de la table, mais
ce n’est peut-être pas suffisant pour convaincre les élèves que c’est la masse qui intervient et
pas le poids. C’est pourquoi cette activité se termine… dans la station spatiale internationale.
Le poids est bien sûr toujours présent, mais tout se passe comme s'il n'y en avait pas, alors
que la masse joue toujours un rôle.
Réponses
1. Observer
a. La balle de ping-pong part très vite alors que la bille en verre ne se déplace pratiquement
pas.
b. Il est très facile de modifier la trajectoire de la balle de ping-pong. La bille en verre dévie
légèrement.
2. Conclure
a. Plus la masse est grande (bille en verre), plus il est difficile de la mettre en mouvement ou de
modifier son mouvement.
b. C’est la bille en verre qui a la plus grande inertie puisqu’elle est plus difficile à mettre en
mouvement.
3. Exploiter le résultat
L’astronaute peut mettre les deux objets devant lui et souffler dessus de la même façon pour
voir celui qui va acquérir la vitesse la plus grande.
5
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 15. Mouvement et inertie
Commentaires. Il n'est pas facile de faire une séance de travaux pratiques sur l'inertie car en
général, on ne dispose que d'une table et d’un ou deux mobile(s) autoporteur(s). L'expérience
présentée avec des patins glisseurs a l'avantage de permettre aux élèves d'expérimenter eux-
mêmes pour un faible coût. Même si les frottements ne sont pas complètement négligeables
sur le côté frotté de la table, la modification du mouvement lors du passage d'une partie à
l'autre est suffisamment spectaculaire pour interroger les élèves.
Réponses
1. Observer
Sur la partie A, le mouvement est rectiligne et semble uniforme. Sur la partie B, le mouvement
est toujours rectiligne, mais le palet est freiné et s’arrête assez rapidement.
3. Interpréter
a.
Le diagramme objets-interactions pour le patin montre que le patin est soumis à trois forces :
- son poids P ;
- la force exercée par la table R ;
- la force exercée par l'air ambiant f , négligeable par rapport aux autres forces dans le cas
présent.
b. L'interaction patin-table est modifiée lors du passage de la partie A à la partie B car le patin
est freiné. En plus de la force exercée par la table sur le patin qui existe déjà dans la partie A, la
table exerce une force de frottement qui s'oppose au mouvement du patin.
c. Si les deux forces qui s'exercent sur le patin dans la partie A se compensent, dans la partie B,
la force de frottement exercée par la table n'est pas compensée par une autre.
6
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 15. Mouvement et inertie
4. Conclure
a. L'expérience montre que même en faisant tourner le patin sur lui-même, son centre décrit un
mouvement rectiligne uniforme. Il est impossible de lui faire décrire un arc de cercle.
b. Nous avons admis dans le 3. c. que les forces qui s'exercent sur le patin se compensent sur
la partie A de la table. Il en est de même ici, puisque toute la table a été frottée. On peut donc
établir le lien suivant : quand les forces qui s'exercent sur le patin se compensent, son centre
décrit un mouvement rectiligne uniforme.
c. Pour que le patin décrive le virage, il faut que la piste soit relevée (piste des bobsleighs,
anneau de vitesse de Montlhéry).
On peut réaliser cette piste en découpant la forme suivante dans du bristol recouvert de
plastique adhésif (on ne peut pas vaporiser du dépoussiérant directement sur le bristol, et le
patin glisseur ne glisse pas sur le bristol).
Forme à découper :
Montage final :
Le virage doit faire un peu moins de 180° quand la feuille est posée sur la table. L'angle à
donner dépend de l'inclinaison de la piste. Faire des essais. La largeur de la piste doit être très
Chapitre 15. Mouvement et inertie. © Nathan 2010
supérieure au diamètre du patin car la surface n'est pas plane dans la courbe.
Réussir à faire sortir le patin à l'extrémité de la courbe est un exploit qu'on ne réalise pas du
premier coup (sauf coup de chance) car la vitesse du patin intervient, mais on constate qu'il ne
décrit plus un mouvement rectiligne.
7
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 15. Mouvement et inertie
Réponses
1. Comprendre les documents
a. Le document 6 donne une « précision » de ± 15 s par mois. On peut donc admettre que dans
15
des conditions normales d'utilisation, la montre ne dérive pas de plus de = 0,5 seconde par
30
jour.
b. On ne peut pas mesurer une durée de 24 h au 1/100e de seconde, la dérive pouvant atteindre
± 0,5 s.
c. En admettant que la dérive de la montre est constante, ce qui est vérifié dans la pratique (on
a une montre qui a tendance à avancer ou à prendre du retard, mais rarement une montre qui
avance un jour et retarde le lendemain), on peut chercher la durée au bout de laquelle la dérive
est de 0,01 s :
86 400 s → 0,5 s
x → 0,01 s
86400 ! 0,01
x= = 1728 s ou 28 min et 48 s.
0,5
d. Cette durée est largement supérieure à 10 secondes, durée d'un 100 m. La montre est donc
utilisable pour chronométrer un 100 m.
8
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 15. Mouvement et inertie
c. Non, car le temps de réaction n'a pas une valeur précise : il varie entre 0,2 et 0,4 s. Pour que
le temps de réaction à la fin compense celui du début, il faudrait que ce temps de réaction soit
constant ou varie de moins d'un centième de seconde.
Remarques : le chronomètre est déclenché en réponse à un stimulus auditif alors qu'il est
arrêté en réponse à un stimulus lumineux. D'autre part, à l'arrivée, les élèves suivent les
coureurs et sont donc moins « surpris » qu'au départ, où rien n'annonce très précisément le
coup de feu. Il n'y a donc aucune raison pour que les temps de réponse soient identiques.
d. La dispersion des résultats ne provient pas des chronomètres mais des temps de réaction
des élèves : un chronomètre déclenché un peu trop tôt et arrêté un peu trop tard donne un
temps plus long. Les résultats sont nettement inférieurs au chronomètre officiel car la course a
déjà commencé depuis 1/3 s quand nos élèves entendent le bruit du starter.
3. Conclure
Cette activité montre qu'il est impossible de mesurer manuellement une durée au 1/100e de
seconde, même si le matériel utilisé le permet. La précision de la mesure ne dépend pas
uniquement de celle de l'instrument. Le protocole utilisé pour effectuer la mesure joue un très
grand rôle dans la précision du résultat.
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Chapitre 15. Mouvement et inertie
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. référentiel ; horloge
b. vitesse ; uniforme
c. action mécanique ; force
d. repos ; mouvement rectiligne uniforme
e. masse
2. QCM
a. Uniforme.
b. S’annule quand la boule quitte la main.
c. Peut décrire un mouvement rectiligne uniforme.
d. Décrire un mouvement circulaire.
e. Δt = 2 s.
3. Vrai ou faux
a. Vrai.
b. Vrai car l’effet d’une force dépend de la masse.
c. Faux : il faut aussi qu’elles aient la même direction et des sens opposés.
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Chapitre 15. Mouvement et inertie
6. Lorsque les sumos sont en contact, il y a interaction entre les deux sumos : chaque sumo
exerce une force sur l’autre. L’effet de cette force est d’autant moins important que la masse
est grande. Les sumos ont donc intérêt à avoir la masse la plus grande possible pour limiter les
effets des forces exercées par le concurrent.
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7. Corrigé dans le manuel.
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Chapitre 15. Mouvement et inertie
b.
Chapitre 15. Mouvement et inertie. © Nathan 2010
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Chapitre 15. Mouvement et inertie
14. a. La boule est en contact avec le sol et l’air. Elle est en interaction à distance avec la Terre.
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15. a. D’après le graphique, à l’instant t = 0, v = 0. La vitesse initiale est donc nulle.
b. La vitesse limite est la vitesse maximale atteinte par la bille. Toujours d’après le graphique,
vlim = 0,58 m.s−1.
c. Pour trouver à quel instant la bille atteint-elle une vitesse égale à 0,5 m.s−1, οn cherche
l’intersection de la droite d’équation v = 0,5 m.s−1 avec la courbe. L’abscisse du point
d’intersection est l’instant recherché. Par lecture graphique, on trouve t = 0,75 s.
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Chapitre 15. Mouvement et inertie. © Nathan 2010
16. a.
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Chapitre 15. Mouvement et inertie
b. Dans le référentiel terrestre, pour les mouvements de courte durée, le principe d'inertie et sa
réciproque sont applicables. Quand le patineur décrit un mouvement rectiligne uniforme, les
forces qui s'exercent sur lui se compensent.
c. Le poids est une force verticale dirigée vers le bas. La force exercée par l'air étant
négligeable, la force exercée par la glace, qui compense le poids, est verticale, dirigée
vers le haut et de même valeur que le poids.
L'échelle utilisée pour représenter ces forces est 1 cm pour 200 N, donc 3,25 cm pour
650 N.
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Exercices d’entraînement
17. a. Le mille est la distance, à la surface de la mer, qui sépare deux verticales qui font entre
elles un angle d’une minute (1/60e de degré). Il vaut 1 852 m.
b. Les premiers navigateurs se repéraient aux étoiles. Prenons l’étoile polaire par exemple
puisqu’elle est visible toute la nuit dans l’hémisphère Nord. Quand un bateau se déplace vers
le sud, l’étoile polaire baisse et se rapproche de l’horizon. Elle se situe à l’horizon lorsque le
bateau arrive à l’équateur. En mesurant la hauteur de l’étoile polaire par rapport à l’horizon,
on peut connaître la latitude du bateau. À chaque fois que le bateau avance d’un mille marin
vers le sud, l’étoile polaire baisse d’une minute. Pour mesurer une distance en mer, la seule
méthode possible était de mesurer un angle.
c. Pour obtenir la vitesse dans les unités du système international, il faut convertir les milles en
mètre et les minutes en seconde :
Chapitre 15. Mouvement et inertie. © Nathan 2010
15 ! 1852
vm = = 10 m.s-1.
45 ! 60
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18. a. Les deux parachutistes « tombent » à la même vitesse que le cameraman. Ils paraissent
donc immobiles, mais le paysage derrière eux ne l'est pas : il semble monter.
b. Si le cameraman ouvre son parachute en premier, sa vitesse de chute diminue brusquement
alors que celle des deux parachutistes ne change pas. Sur le film, on voit les deux parachutistes
descendre brutalement.
Au contraire, si le cameraman ouvre son parachute en dernier, c'est la vitesse des deux
parachutistes qui diminue brusquement alors que le cameraman continue de tomber à la même
vitesse. Sur le film, on voit les deux parachutistes remonter brusquement.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 15. Mouvement et inertie
Cette situation laisse penser que lorsqu'on ouvre son parachute, on remonte, ce qui est
complètement faux !
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19. a.
15
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Chapitre 15. Mouvement et inertie
5206,3
vm = = 216,93 km.h-1.
24
Remarque : les valeurs trouvées ne correspondent pas exactement aux valeurs données sur le
site officiel des 24 h.
Valeurs officielles :
L = 5206,28 km et vm = 216.664 km/h.
Cela vient du fait que la course ne s’arrête pas exactement au bout de 24 h, mais au bout d’un
nombre entier de tours. Dans le cas présent : Δt =24h + 1,75 min.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
d d
21. a. De la relation vm = , on obtient : !t = .
!t vm
10 2
Durée de la montée : !t M = = h = 40 min .
15 3
10
Durée de la descente : !t D = = 0,22 h = 13 min .
45
b. La durée totale Δt de l’épreuve est :
!t = !t M + !t D = 0,89 h = 53 min .
c. La totalité du trajet a une longueur L = 20 km. Elle est parcourue en 0,89 h. La vitesse
moyenne sur la totalité du trajet est :
L 20
vm = = = 22,5 km.h-1.
!t 0,89
15 + 45
La moyenne des vitesses est : v = = 30 km.h-1.
2
La moyenne des vitesses n'est pas égale à la vitesse moyenne. Pour qu'il y ait égalité, il faut
que les durées des deux trajets soient égales.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
22. a. Par lecture graphique, la vitesse initiale est nulle (la courbe part de 0).
b. La vitesse limite est atteinte au bout de 10 s (courbe horizontale).
c. Cette vitesse limite est égale à 40 m.s-1.
d. Lorsque le parachute s'ouvre, la vitesse diminue brutalement. Cela se produit à l'instant
t = 14 s.
Chapitre 15. Mouvement et inertie. © Nathan 2010
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Chapitre 15. Mouvement et inertie
e. Le skieur ne peut pas s'arrêter sans modifier l'une des forces qui s'exercent sur lui ; en effet,
si aucune force n'est modifiée, les forces continuent à se compenser et le mouvement reste
rectiligne et uniforme.
f. On perd des informations quand on modélise le skieur par un point, car on perd toutes les
informations concernant la position du corps du skieur.
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24. a. La trajectoire du boomerang serait une parabole située dans un plan vertical, exactement
comme lorsqu'on lance un objet dense (bille ou pierre par exemple).
b. Pour un lancer réussi, la trajectoire doit être une courbe fermée puisque le boomerang doit
revenir dans la main du lanceur. À l'origine, le boomerang était une arme dont l'avantage était de
revenir dans la main de son lanceur lorsqu'il ratait sa cible. Le mouvement est provoqué par
l'action de l'air sur les pales. Quand il y a du vent, il faut lancer le boomerang face au vent.
c. Oui, c'est bien l'action de l'air qui fait tourner le boomerang puisque c'est la seule force qui
s'exerce sur lui dans l'espace.
Le résultat serait complètement différent sur la Lune : l'absence d'air empêche le boomerang de
revenir à son point de départ. Il se comporte alors comme une pierre.
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25. 1. a. Le référentiel solidaire du train est galiléen puisqu'il est en translation rectiligne
uniforme par rapport au référentiel terrestre lui-même galiléen (donnée de l’énoncé).
b.
En négligeant l'action de l'air ambiant, deux forces s'exercent sur la bille : la force de gravitation
exercée par la Terre (poids de la bille) et la force exercée par le plancher du train.
c. D'après la réciproque du principe d'inertie, les deux forces se compensent puisque la bille
est immobile dans un référentiel galiléen.
2. a. Les forces qui s’exercent sur la bille ne sont pas modifiées.
Chapitre 15. Mouvement et inertie. © Nathan 2010
b. Le référentiel du train qui freine n’est plus galiléen, car le principe d'inertie n'est pas
applicable dans ce référentiel (la bille se met en mouvement alors que les forces se
compensent).
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26. a. Les forces qui s'exercent sur le bobsleigh se compensent d'après la réciproque du
principe d'inertie applicable dans le référentiel terrestre pour des mouvements de courte durée.
b. Le bobsleigh est soumis à deux forces : son poids et la réaction de la piste.
Le poids étant une force verticale dirigée vers le bas, la réaction de la piste est verticale, dirigée
vers le haut et égale en valeur au poids puisque les deux forces se compensent.
c. Quand le bobsleigh effectue un virage, les forces qui s’exercent sur lui ne se compensent pas
car sinon, d'après le principe d'inertie, le mouvement est obligatoirement rectiligne uniforme.
d. Pour faire tourner un objet, il faut une force dirigée dans la concavité de la courbe.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 15. Mouvement et inertie
Par exemple, un mobile autoporteur lancé sur une table horizontale peut tourner s'il est
accroché à un fil dont l'autre extrémité est fixe. La force exercée par le fil est dirigée vers le
centre de la trajectoire circulaire.
En inclinant la piste, on incline la réaction qui reste perpendiculaire à la piste. Dans ce cas, la
réaction ne compense plus le poids qui lui reste vertical. Le bobsleigh ne décrit plus un
mouvement rectiligne.
Remarque pour le professeur : le problème est en réalité un peu plus délicat car la réaction
du support dans le virage dépend de la vitesse du bobsleigh. Pour qu'il puisse tourner quelle
que soit sa vitesse, l'inclinaison de la piste n'est pas constante, elle est progressive : plus le
bobsleigh va vite, plus il passe vers le haut de la piste.
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27. a. La boule la plus difficile à mettre en mouvement est la boule en fer car sa masse est plus
grande : or, la masse s'oppose à la mise en mouvement ou à la modification du mouvement.
b. La boule qui tomberait moins vite serait la boule en fer puisque la force exercée aurait un
effet plus faible que sur la boule en bois dont la masse est plus petite.
c. Non, elles ne sont pas soumises à des forces de même valeur puisque le poids, seule force
exercée sur les boules une fois qu'elles sont lâchées, est proportionnel à la masse. La boule en
fer est donc soumise à une force plus grande que la boule en bois.
d. Cela permet d'expliquer ce qu'on observe. La boule qui a la masse la plus grande est plus
difficile à mettre en mouvement, mais elle est soumise à une force plus grande. La force étant
proportionnelle à la masse, la différence de force compense la différence de masse, c'est-à-dire
la différence de difficulté à mettre la boule mouvement. Finalement, les deux boules tombent
avec le même mouvement.
Chapitre 15. Mouvement et inertie. © Nathan 2010
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28. a. Le poids du ballon ne permet pas d’expliquer le mouvement : si le poids agit seul, le
ballon décrit une trajectoire dans un plan vertical exactement comme une pierre lancée.
b. Le pied exerce une force sur le ballon uniquement lorsqu'il est en contact. L'action cesse dès
qu'il n'y a plus contact entre le pied et le ballon.
c. Quand le ballon dévie, la force qui s'exerce sur lui est dirigée vers l'intérieur de la trajectoire :
on ne peut pas faire dévier le ballon vers la gauche en tirant vers la droite.
d.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 15. Mouvement et inertie
Quand il a quitté le pied de Platini, le ballon est soumis à deux forces : son poids et la force
exercée par l'air.
e. La force qui joue un grand rôle est nécessairement la force exercée par l'air puisque nous
avons dit que le poids ne peut pas expliquer le mouvement du ballon.
f. En frappant le ballon, Platini le fait tourner autour d'un axe pratiquement vertical, ce qui a
pour effet de faire dévier le ballon dans un plan horizontal. Le même effet est utilisé au tennis,
mais en donnant à la balle un mouvement autour d'un axe horizontal. Cela a pour effet de faire
monter la balle (balle coupée) ou au contraire de la plaquer au sol (balle liftée) suivant le sens
de rotation imposé par la raquette.
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Chapitre 16. La mole et la concentration molaire
Choix pédagogiques. L'objectif de ce chapitre est de fournir aux élèves un outil fondamental
pour observer quantitativement les transformations chimiques (qui seront vues au chapitre
suivant). Ils se sont familiarisés avec la structure microscopique de la matière dans la partie
précédente (l’Univers).
Démarche d'investigation
Le but de cette démarche d'investigation est de mieux visualiser la grande différence d'échelle
entre le niveau microscopique et le niveau macroscopique, à partir de la comparaison d'un
objet de taille microscopique et d’un objet à l'échelle humaine.
L'atome de fer est comparé à une balle de tennis dont le diamètre est d'environ 6,5 cm :
l'alignement de 1023 balles de tennis a une longueur de 6,5 × 1023 cm = 6,5 × 1021 m, ce qui
est plus grand que l'ordre de grandeur du diamètre de notre Galaxie (1021 m).
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 16. La mole et la concentration molaire
Découvrir et réfléchir
Commentaire. Cette activité documentaire s'appuie sur une situation concrète dans le
domaine sportif pour faire découvrir la quantité de matière et son unité, la mole.
Réponses
1. Observer les documents
a. Le javelot B (800 g d'aluminium) contient un nombre d'atomes d'aluminium plus grand que le
javelot A (500 g d'aluminium). Mais on ne peut a priori pas savoir si le javelot C (en fibre de
carbone) contient plus ou moins d'atomes que les deux autres.
b. La connaissance de la masse du javelot et de la masse de l'atome d'aluminium permettent de
déterminer le nombre d'atomes dans le javelot A ou B. Pour le javelot C, il faut connaître la
masse du javelot et la masse de l'atome de carbone.
2. Exploiter les documents
a. Pour le javelot A, le nombre d'atomes est N(A) = m(A) / m(atome d'aluminium).
A.N. : N(A) = (500 × 10–3) / (4,484 × 10 –26) = 1,12 × 1025.
Pour le javelot B, le nombre d'atomes est N(B) = m(B) / m(atome d'aluminium) .
A.N. : N(B) = (800 × 10–3) / (4,484 × 10 –26) = 1,78 × 1025.
Pour le javelot C, le nombre d'atomes est N(C) = m(C) / m(atome de carbone).
A.N. : N(C) = (800 × 10–3) / (1,993 × 10 –26) = 4,01 × 1025.
L'ordre de grandeur est dans chaque cas de 1025 atomes.
b. On peut faire (240 / 12) = 20 douzaines d' œufs avec 240 œufs.
On peut constituer (10 000 / 500) = 20 ramettes de 500 feuilles avec 10 000 feuilles de papier.
c.
Javelot A Javelot B Javelot C
Nombre d'atomes N 1,12 × 1025 1,78 × 1025 4,01 × 1025
2
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Chapitre 16. La mole et la concentration molaire
Commentaire. Cette activité documentaire introduit la masse molaire, grandeur qui permet de
passer aisément de la quantité de matière d'un échantillon à sa masse, mesurable
expérimentalement.
Réponses
Problème 1.
1. Raisonner
a. Pour préparer les échantillons demandés, il faut connaître leur masse ou leur volume : on ne
peut donc effectuer ces prélèvements sans calculs préalables.
b. On dispose d'une balance.
c. Il faut calculer la masse de chaque échantillon à partir des quantités d'atomes données ici en
mol.Une mole de fer pèse 55,8 g : pour prélever 0,010 mol de poudre de fer, il faut donc peser
0,010 × 55,8 = 0,56 g de poudre de fer.
Une mole de cuivre pèse 63,5 g : pour prélever 0,020 mol de poudre de cuivre, il faut donc
peser 0,020 × 63,5 = 1,3 g de poudre de cuivre.
d. L'unité de la masse molaire est le g.mol–1.
e. M(Fe) = 55,8 g.mol–1 et M(Cu) = 63,5 g.mol–1.
2. Conclure
En généralisant le raisonnement de la réponse à la question 1. c), m = n × M (avec n en mol,
M en g.mol–1 et m en g).
Problème 2.
1. Raisonner
a. Une mole de molécules d’eau contient deux moles d’atomes d’hydrogène et une mole
d'atomes d’oxygène. La masse d'une mole de molécules d'eau est donc égale à :
2 × 1,0 + 16,0 = 18,0 g.
2. Conclure
a. Poser un bécher (pour les prélèvements d'eau) ou une coupelle de pesée (pour le
prélèvement de saccharose) sur une balance, effectuer la tare, puis peser la masse d'eau ou de
saccharose souhaitée.
b. Pour effectuer les prélèvements d'eau sans balance, on peut utiliser une éprouvette graduée.
Il faut alors connaître le volume d'eau à prélever. Connaissant la masse d'eau à prélever, on
peut calculer le volume à prélever avec la donnée de la masse volumique de l'eau.
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Chapitre 16. La mole et la concentration molaire
Commentaires. Cette activité fait découvrir une nouvelle grandeur caractéristique d'une
solution, la concentration molaire, en s'appuyant sur un article scientifique (médical)
présentant à la fois des concentrations massiques et des concentrations molaires. La technique
de préparation d'une solution de concentration molaire connue est la même que celle d'une
solution de concentration massique connue.
Réponses
1. Observer des documents
a. C'est la concentration massique de la β-endorphine dans le plasma sanguin qui est
représentée.
60 ! 10"12
La valeur maximale relevée est d'environ 60 pg.mL–1 = "3
g.L–1 = 6,0 × 10–8 g.mol–1.
10
b. La grandeur apparaissant en ordonnées sur les deux autres graphiques est exprimée en
mol.L–1.
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Chapitre 16. La mole et la concentration molaire
Réponses
Démarche d'investigation
On prépare une échelle de teintes.
On peut par exemple préparer un volume V = 50,0 mL des solutions filles S1, S2, S3, S4, S5, S6
suivantes :
Solution fille S1 S2 S3 S4 S5 S6
Volume de solution V01 = 1,0 V02 = 2,0 V03 = 4,0 V04 = 6,0 V05 = 8,0 V06 = 10,0
mère S0 prélevé (mL)
Contrairement au chapitre 6, l’échelle de teintes n’est pas donnée aux élèves, ils doivent la
construire. Il faut dans un premier temps faire constater aux élèves que la solution mère semble
plus foncée que la solution de Lugol diluée. Il faut donc envisager des dilutions de la solution
mère.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 16. La mole et la concentration molaire
Les élèves peuvent être amenés à penser qu’il suffit de diluer la solution jusqu’à l’obtention de
la même couleur que celle du Lugol diluée. Cette méthode pourrait marcher, mais nécessiterait
par exemple de diluer la solution mère dans une éprouvette graduée pour connaître le volume
d’eau ajouté pour atteindre la même teinte ; pour connaître plus précisément le volume d'eau
ajouté, l'introduction de l'eau dans la solution mère peut être faite avec une burette graduée.
Dans les deux cas, les élèves devront réfléchir à la verrerie utilisée pour comparer aisément, au
fur et à mesure de la dilution, la couleur de la solution mère diluée à celle du Lugol diluée : la
solution de Lugol diluée doit être préalablement introduite dans un bécher de même diamètre
que celui dans lequel la dilution est effectuée.
Si les élèves choisissent de préparer plusieurs solutions filles pour constituer une échelle de
teintes, le matériel fourni suggère de prélever des volumes de solution mère compris entre 1,0
et 10,0 mL (avec la pipette graduée de 10 mL), et de préparer 50 mL de chaque solution fille
(dans une fiole jaugée de 50 mL). Les élèves peuvent penser à calculer préalablement les
concentrations molaires des solutions qu'ils envisagent de préparer, pour que l'échelle de
teintes soit bien adaptée à la valeur de concentration attendue (calculée à la question 1.d).
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Chapitre 16. La mole et la concentration molaire
Exercices
Exercices d’application.
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. quantité de matière
b. mol–1
c. molaire atomique ; g.mol–1
d. molécules ; masses molaires
e. litre ; mol.L–1
2. QCM
a. On divise N par NA.
b. On divise m par M.
c. Diminue.
d. 0,50 mol.L–1.
e. 3,42 g de saccharose.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 16. La mole et la concentration molaire
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
8. n = m / M.
A.N. : n = 3,0 / 131 = 2,3 × 10–2 mol.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
9. La masse molaire du squalène est M = 30 × M(C) + 50 × M(H) .
M = 30 × 12,0 + 50 × 1,0 = 410,0 g.mol–1.
n = m / M.
A.N. : n = 10 × 10–3 / 410 = 2,4 × 10–5 mol.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
10. La concentration molaire d'une solution est la quantité de matière de soluté dissoute par
litre de solution. Elle s'exprime en mol.L–1.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. n = c × V.
A.N. : n = 5,0 × 10–2 × 0,50 = 2,5 × 10–2 mol.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
12. Corrigé dans le manuel.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. La quantité de matière de paracétamol dissoute est : n = m / M.
On en déduit c : c = n / V = (m / M) / V.
A.N. : c = (0,100 / 151) / 0,200 = 3,31 × 10–3 mol.L–1.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. m = nglucose × M = c × V × M.
A.N. : m = 2,0 × 10–2 × 0,2500 × 180 = 0,90 g.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 16. La mole et la concentration molaire
18. V = 1,0 L = 1,0 × 103 mL = 1,0 × 103 cm3 (on rappelle que 1 mL = 1 cm3).
La masse d'un volume V = 1,0 L d'eau est : m = ρ × V.
On en déduit n = m / M = (ρ × V) / M.
A.N. : n = (1,0 × 1,0 × 103) / 18,0 = 56 mol.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
20. On calcule la masse de magnésium à peser :
m(Mg) = n(Mg) × M(Mg).
A.N. : m(Mg) = 2,5 × 10–3 × 24,3 = 0,061 g = 61 mg.
En notant µ(Mg) la masse linéique du ruban de magnésium, on en déduit la longueur de ruban à
couper : l = m(Mg) / µ(Mg).
A.N. : l = 61 / 8,0 = 7,6 cm.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
21. a. V = 80 µL = 80 × 10–6 L et ρ = 7,8 × 102 g.L–1.
La masse d'acétone prélevée est : m = ρ × V.
A.N. : m = 7,8 × 102 × 80 × 10–6 = 0,062 g = 62 mg.
b. M = 3 × M(C) + 6 × M(H) + M(O) = 3 × 12,0 + 6 × 1,0 + 16,0 = 58,0 g.mol–1.
La quantité de matière d'acétone dans le prélèvement est n = m / M, avec m = 0,062 g.
A.N. : n = 0,062 / 58,0 = 1,1 × 10–3 mol.
c. La concentration molaire c d'acétone est : c = n / V'.
A.N. : c = 1,1 × 10–3 / 0,100 = 1,1 × 10–2 mol.L–1.
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Exercices d’entraînement.
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Chapitre 16. La mole et la concentration molaire
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 16. La mole et la concentration molaire
28. Les données de la première ligne permettent de calculer les valeurs des autres grandeurs.
L'étiquette indique la masse m de chlorure de sodium dissous (m = 1,0 g) et le volume V de la
solution (V = 10,0 mL).
La concentration massique est: cm = m / V.
A.N. : cm = 1,0 / 10,0 = 0,10 g.mL–1.
La concentration molaire est :
c = (m / M) / V = (1,0 / 58,5) / 10,0 = 1,71 × 10–3 mol.mL–1 = 1,71 mmol.mL–1.
Un volume V = 10,0 mL de solution a une masse m0 = ρ × V = 1,06 × 10,0 = 10,6 g. Le
pourcentage massique est donc m / m0 = 1,0 / 10,6 = 0,094 = 9,4 %.
La donnée en pourcentage n'est donc pas un pourcentage massique (rapport masse de soluté
sur masse de solution, exprimé sous forme de pourcentage), mais un rapport masse de soluté
sur volume de solution (exprimé en pourcentage, mais dont l'unité g.mL–1 a été omise).
11
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 16. La mole et la concentration molaire
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32. a. Si l'on note V le volume de solution mère prélevé pour la dilution à 1 CH, on y ajoute un
volume d'alcool à 70° égal à 99 V. Le volume de solution fille est donc :
V' = V + 99 V = 100 V.
La quantité de matière de principe actif apportée par le prélèvement de solution mère est :
n = c × V.
Donc c1 = n /V' = c × V / (100V) = c / 100 (= c / 102×1).
La solution mère a donc été diluée 100 fois lors de la dilution à 1 CH.
b. Pour la dilution à 2 CH, on prélève un volume V de solution à 1 CH, c'est-à-dire de
concentration c1 = c / 100. On y ajoute un volume d'alcool à 70° égal à 99 V. Le volume de
solution fille à 2 CH est donc : V' = V + 99 V = 100 V.
La quantité de matière de principe actif apportée par le prélèvement de solution diluée est :
n' = c1 × V = (c / 100) × V = (c × V) / 100.
Donc c2 = n' /V' = [(c × V) / 100] / (100 V) = c / 1002 = c / 104 (= c / 102×2).
La dilution à 30 CH permet donc d'obtenir une solution de concentration :
c30 = c / 102×30 = c / 1060.
c. c'0 = (1 / NA) / V0 = 1,66 × 10 mol.L–1 (avec V0 = 1 L).
–24
d. c0 / c'0 = 10 / (1,66 × 10–24) = 6,0 × 1024, ce qui se situe entre une dilution à 1024 et 1026, soit
entre 12 et 13 CH : on est bien loin des dilutions effectuées (jusqu'à 30 CH : il y a alors
largement moins d'une molécule de soluté par litre de solution fille)
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
33. a. V0 = 1,0 L.
La masse de bleu patenté à dissoudre est :
m0 = c0 × V0 × M = 1,0 × 10–5 × 1,0 × 1160 = 1,2 × 10–2 g = 0,012 g = 12 mg.
La précision de la balance étant de 10 mg, il est impossible au préparateur de peser
précisément cette masse.
b. m = c × V0 × M = 1,0 × 10–3 × 1,0 × 1160 = 1,2 g. La précision de la balance est cette fois
largement suffisante.
c. V = (c0 / c) × V0 = ((1,0 × 10–5) / (1,0 × 10–3)) × 1,0 = 1,0 × 10–2 L = 10 mL.
12
Sirius 2de - Livre du professeur.
Chapitre 17. La réaction chimique.
Choix pédagogiques. Ce chapitre s’inscrit dans le thème du sport. Il est centré la description
d’un système chimique et son évolution.
La notion de réaction chimique est introduite ainsi que son écriture symbolique, l’équation de
la réaction chimique. L’ajustement des nombres stœchiométriques fait partie des compétences
attendues.
Les deux premières activités permettent de décrire un système chimique et son évolution. En
particulier, l’activité 2 traite du cas de la combustion. L’activité 3 permet d’aborder, à partir
d’un test de reconnaissance d’ions vu en classe de 3e, la notion de transformation chimique.
L’activité 4, présentée sous la forme d’une démarche expérimentale, met en évidence l’effet
thermique d’une transformation chimique.
Vendanges
La question posée permet de faire le lien entre le fruit et un produit fini, le vin. De nombreuses
transformations, que le viticulteur doit maîtriser parfaitement, sont nécessaires afin d’élaborer
un produit de qualité.
Chapitre 17. La réaction chimique © Nathan 2010
C’est à partir du glucose contenu dans le raisin que l’alcool est obtenu, par un procédé de
fermentation (fermentation alcoolique puis fermentation malolactique).
Une recherche peut être menée sur la vinification et les différentes fermentations alcoolique et
malolactique.
Usain Bolt
Cette photo d’un grand champion en plein effort a été choisie pour illustrer la notion d’énergie
liée à une transformation. Le questionnement sur les mécanismes des filières énergétiques
mises en œuvre dans le corps humain (ATP) doit se faire en lien étroit avec les connaissances
de SVT. La production d’ATP se fait soit en mode anaérobie (sprint), soit en mode aérobie
(course de fond, marathon).
1
Sirius 2de - Livre du professeur.
Chapitre 17. La réaction chimique.
2
Sirius 2de - Livre du professeur.
Chapitre 17. La réaction chimique.
Découvrir et réfléchir
Commentaire. Cette activité repose sur l’analyse d’un texte historique. Cela pose la question
de la description de l’évolution d’un système chimique.
Réponses
1. Comprendre le texte
a. Au début de l’expérience, du mercure à l’état gazeux et de l’air sont présents.
b. Une espèce chimique est formée : HgO. C’est un solide.
2. Interpréter
a. Le dioxygène présent dans l’air est indispensable à la respiration des êtres vivants.
« Le volume de gaz sous la cloche avait diminué » (lignes 10-11) : une espèce gazeuse contenue
dans l’air a donc été consommée.
« Le gaz restant n’était plus propre à la respiration ni à la combustion » (lignes 12-13) : le
dioxygène de l’air a donc été consommé.
b. La cloche contient du diazote en fin d’expérience.
c. La transformation n’a pas continué car il n’y avait plus de dioxygène.
d. Il s’est formé l’oxyde de mercure (II).
3. Conclure
L’air est constitué d’au moins deux gaz dont l’un est du dioxygène.
3
Sirius 2de - Livre du professeur.
Chapitre 17. La réaction chimique.
Commentaires. Cette activité étudie le cas d’une combustion (notion déjà abordée en classe
de 3e. Elle permet de décrire l’évolution d’un système chimique simple, en caractérisant le
produit formé par un test connu en classe de 3e.
Réponses
1. Observer
a. Lorsque l’on introduit le fusain incandescent dans le flacon contenant du dioxygène, il y a un
rougeoiement intense du morceau de carbone. Il reste du fusain à la fin de la combustion.
b. Après la réalisation du test à l’eau de chaux, on observe un trouble de l’eau de chaux.
2. Interpréter
a. Avant la combustion, du carbone solide et du dioxygène gazeux sont présents.
b. Du dioxyde de carbone gazeux est apparu. Le carbone solide C(s) est présent avant et après
la combustion.
3. Conclure
4
Sirius 2de - Livre du professeur.
Chapitre 17. La réaction chimique.
Activité expérimentale 3 : Réaction entre les ions Cu2+ (aq) et HO- (aq)
Réponses
1. Observer
a. Lors de la réalisation de la transformation, les deux groupes observent après mélange la
formation d’une nouvelle espèce chimique bleue et solide.
b. Après filtration, le groupe 1 obtient une solution incolore, le groupe 2 obtient une solution
de couleur bleue.
c. Groupe 1. Test A : négatif, la solution reste limpide et incolore.
Test B : positif, il y a formation d’un précipité bleu.
Groupe 2. Test A : positif, il y a formation d’un précipité bleu.
Test B : négatif, la solution reste limpide et de couleur bleue.
2.Interpréter
a. Groupe 1. Les ions Cu2+ (aq) ont été totalement consommés. La solution obtenue après
filtration est incolore. Le résultat des tests montre que le filtrat est constitué d’ions HO- (aq).
Groupe 2. Les ions HO- (aq) ont été totalement consommés. La solution obtenue après
filtration est de couleur bleue. Le résultat des tests montre que le filtrat est constitué d’ions
Cu2+ (aq).
b. Les deux espèces qui participent à la formation du nouveau composé sont dans les deux
cas Cu2+ (aq) et HO- (aq).
3. Conclure
Après mise en commun des résultats des deux groupes, conclure que la transformation
chimique réalisée est la même pour les deux groupes (même produit formé à partir des mêmes
ions). Interroger la classe sur la différence entre les deux manipulations, puis faire calculer les
Chapitre 17. La réaction chimique © Nathan 2010
quantités de matières introduites pour chaque groupe. Conclure que le réactif limitant est
différent.
5
Sirius 2de - Livre du professeur.
Chapitre 17. La réaction chimique.
Commentaires. Les deux expériences à réaliser lors de cette activité permettent de mettre en
évidence que les transformations chimiques (ou physiques) s’accompagnent souvent d’une
variation de température. La transformation exothermique (qui s’accompagne d’une élévation
de température) est la décomposition de l’eau oxygénée (désinfectant) catalysée par les ions
fer (III). La transformation endothermique (qui s’accompagne d’un abaissement de
température) est la dissolution du nitrate d’ammonium dans l’eau. C’est effectivement cette
réaction qui est mise en œuvre dans des kits utilisés sur les stades (pour appliquer sur les
hématomes). Pour que l’expérience fonctionne bien, il est nécessaire de placer sous la plaque
de verre une surface thermiquement isolante, comme une plaque de polystyrène ou de bois.
Expérience 1.
1. Observer
a. Avant ajout de nitrate de fer (III), il ne se passe rien. La solution est limpide.
Après ajout de nitrate de fer (III), un gaz se dégage fortement de la solution. La solution est
orangée, couleur du nitrate de fer (III).
b. Avant ajout de nitrate de fer (III), la température reste constante.
Après ajout de nitrate de fer (III), la température augmente rapidement d’environ 15-20 °C,
puis se stabilise (légère diminution de température due aux pertes thermiques).
2. Interpréter
Un des produits formé par la décomposition de l’eau oxygénée est du dioxygène (le morceau
de bois incandescent au-dessus du bécher rougeoie).
3. Conclure
a. La transformation qui fait varier la température est la décomposition de l’eau oxygénée.
b. Cette transformation libère de l’énergie thermique : la température du milieu augmente.
Expérience 2.
4. Observer
a. Après ajout du solide et mélange, le solide disparaît et la solution est limpide et
transparente.
b. L’eau présente entre la plaque de verre et le bécher est solide. Le bécher est collé à la plaque
de verre.
Chapitre 17. La réaction chimique © Nathan 2010
5. Interpréter
a. L’eau et le bécher ont été refroidis en les plaçant au congélateur et/ou en présence de glace.
b. L’eau entre la plaque de verre et le bécher a gelé. La température à l’intérieur du bécher a
diminué. On peut aussi prendre la température de la solution avant et après ajout de nitrate de
fer (III).
6. Conclure
C’est une dissolution ici qui est responsable de la diminution de température du milieu.
6
Sirius 2de - Livre du professeur.
Chapitre 17. La réaction chimique.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. système
b. initial ; final
c. réactif
d. réaction chimique
e. équation ; gauche
f. nombres stœchiométriques ; conservation
2. QCM
a. Augmente.
b. L’alumine Al2O3(s) est un produit.
c. Peut augmenter ou diminuer.
d. a = 2 ; b = 1 ; c = 2.
e. a = 1 ; b = 2 ; c = 1.
4. a. État initial : 0,5 mol d’eau solide à la température de −4°C à la pression atmosphérique.
b. État du système au bout de 30 minutes : 0,25 mol d’eau solide ; 0,25 mole d’eau liquide, le
tout à la température de 0 °C et à la pression atmosphérique.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
5. Corrigé dans le manuel.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
6. a. Le dioxygène est nécessaire à la combustion de l’acétylène.
b. Formules chimiques des réactifs : C2H2 ; O2.
Formules chimiques des produits : CO2 ; H2 O.
c. Cette transformation provoque une élévation de température du milieu suffisante pour faire
fondre les métaux à souder.
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Sirius 2de - Livre du professeur.
Chapitre 17. La réaction chimique.
Exercices d’entraînement
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Sirius 2de - Livre du professeur.
Chapitre 17. La réaction chimique.
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15. a. L’espèce chimique désignée par « oxygène » est le dioxygène O2 ; celle désignée par
« gaz carbonique » est le dioxyde de carbone CO2.
b. Lors de la respiration, le dioxygène O2 est un réactif et le dioxyde de carbone CO2 un
produit.
Lors de la photosynthèse, O2 est un produit et CO 2 un réactif.
c. C6H12O6 (s) + 6 O2 (g) → 6 CO2 (g) + 6 H2 O ( ! )
d. 6 CO2 (g) + 6 H2 O ( ! ) → C6H12 O6 (s) + 6 O2 (g)
e. Ce sont des processus inverses.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
16. CaCO3 (s) + 2 H+ (aq) + SO42- (aq) → CaSO4 (s) + CO2 (g) + H2 O ( ! )
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
• espèces chimiques présentes : éthanal C2H4 O (g), eau H2 O (g), cuivre Cu (s), air.
c. 2 C2H6 O (g) + O2 (g) → 2 C2H4 O (g) + 2 H2O (g)
Le cuivre n’apparaît pas dans l’équation de la réaction car il n’est ni consommé, ni transformé.
3. a. Une seule chose change entre les états initiaux des deux expériences : la présence
d’alumine dans un cas et de cuivre dans l’autre. Pourtant, les états finaux sont différents.
b. L’alumine et le cuivre ne sont ni des réactifs ni des produits de la réaction. On pourrait les
qualifier de spectateurs, mais ils jouent quand même un rôle puisque le produit de la réaction
est différent. En fait, ce sont des catalyseurs.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. a. Le principe actif de la vitamine C UPSA® est l’acide ascorbique ; celui du paracétamol
ratiopharm® est le paracétamol.
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Sirius 2de - Livre du professeur.
Chapitre 17. La réaction chimique.
b. Un excipient est une espèce chimique ajoutée au principe actif, afin de mettre en forme
(formuler) le médicament. Les excipients communs aux deux médicaments sont les suivants :
bicarbonate de sodium, acide citrique anhydre, saccharine sodique.
c. Le gaz formé lors de la mise en solution est le dioxyde de carbone que l’on peut caractériser
par un test à l’eau de chaux.
d. AH (aq) + HCO3- (aq) → CO2 (g) + A- (aq) + H2 O ( ! )
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. a. Si le conducteur a bu, les espèces chimiques présentes dans le tube d’alcootest sont :
l’éthanol, les ions dichromate.
b. 3 C2H6O (g) + Cr2O72- (aq) + 8 H+ (aq) → 3C2H4 O (aq) + 2 Cr3+ (aq) + 7 H2 O ( ! )
Les lois de conservation des éléments et de la charge sont vérifiées.
c. Si l’air expiré contient de l’éthanol, le tube est de couleur verte.
d. L’automobiliste qui peut repartir est celui qui a soufflé dans le tube du bas. Le tube est
toujours rouge-orange, la transformation n’a pas eu lieu car il n’y a pas eu d’éthanol dans l’air
expiré.
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Sirius 2de - Livre du professeur.
Chapitre 17. La réaction chimique.
L’apport journalier recommandé (AJR) pour la population est une moyenne des besoins
nutritionnels individuels par tranche d’âge.
Les apports journaliers énergétiques recommandés (AJR) pour la population française
sont indiqués dans le tableau suivant.
Questions pour aller plus loin : rechercher ce que sont les protéines, les glucides et les lipides.
Préciser leur rôle dans le fonctionnement de l’organisme. Quels autres nutriments apportent
l’alimentation ?
Chapitre 17. La réaction chimique © Nathan 2010
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Chapitre 18. Edifices chimiques
Choix pédagogiques. Au collège, les élèves ont déjà manipulé des modèles moléculaires. En
entrant au lycée, ils savent ce qu’est une molécule. En revanche, ils n’ont jamais vu ni écrit la
formule d’une molécule. L’objectif de ce chapitre est de leur apprendre à écrire les formules
(développée, semi-développée) d’une molécule en ayant sous les yeux le modèle moléculaire
et de savoir ce que sont des isomères. Il est également nécessaire que les élèves prennent
conscience que les propriétés d’un matériau sont dues aux structures et aux compositions des
molécules qui le constituent.
Les photos de la double page d’ouverture invitent les élèves à se poser des questions sur les
relations entre propriétés des matériaux et structures des molécules.
La première activité introduit les différentes notions-phares du chapitre : formules d’une
molécule et isomères.
La seconde activité se présente sous la forme d’un jeu de cartes. Cette activité ludique doit
permettre aux élèves de s’approprier plus facilement la notion de groupe caractéristique.
Le cours reprend les différentes notions découvertes lors des activités.
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 18. Edifices chimiques
2
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Chapitre 18. Edifices chimiques
Découvrir et réfléchir
Activité expérimentale 1 : Découvrir les modèles moléculaires
Commentaires. Il est bien précisé dans le programme que les élèves doivent savoir écrire une
formule développée en disposant du modèle moléculaire.
Dans la suite du chapitre, il n’est pas question de leur faire comprendre pourquoi tel atome est
lié par n liaisons ; en revanche, il est nécessaire de leur fournir un tableau regroupant le
nombre de liaisons autour des atomes.
Les modèles moléculaires du document 1 représentent des molécules présentes dans certains
matériaux utilisés par les sportifs :
- le chlorure de vinyle est la matière première du PVC (utilisé pour les chaussures de sport, les
revêtements de sol) ;
- l’éthanol, plus connu sous le nom d’ « alcool », est le solvant des huiles essentielles ;
- l’acrylonitrile est la matière première des fibres de carbone (utilisé dans les châssis des
voitures de formule 1).
Réponses
1. Observer
3
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Chapitre 18. Edifices chimiques
3. Conclure
Deux molécules de même formule brute n’ont pas forcément la même structure et ne
s’écrivent donc pas avec la même formule développée ou semi-développée.
4
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 18. Edifices chimiques
Objectifs. Rendre ludique l’approche des familles de molécules et faire découvrir les groupes
caractéristiques les plus communs sans les nommer (le programme précise qu’il faut savoir
repérer des groupes caractéristiques).
Réponses
1. Observer
a. On peut s’attendre à ce que des élèves regroupent les molécules par type de liaison
(simple ; double) ou bien par présence d’un hétéroatome (O, N, Cl), ou encore par les noms
des molécules. Le groupe caractéristique est ici le critère de tri.
Éthène, propène, but-1-ène : pas de groupe caractéristique.
Méthanol, éthanol : groupe –OH.
Méthanoate de méthyle, éthanoate de méthyle : groupe –CO2.
Acide méthanoïque, acide éthanoïque, acide propanoïque : groupe –CO2H.
Méthanamine, éthanamine : groupe NH2.
Propanone, butanone, propanal, éthanal : groupe –CO–.
Chlorométhane : groupe -Cl.
b. Ces deux molécules ont la même formule brute, mais les atomes sont assemblés
différemment, c’est pourquoi elles appartiennent à des familles différentes.
Formule O
CH3 CH2 CH2 C
OH
Nom acide butanoïque
5
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Chapitre 18. Edifices chimiques
2. Interpréter
a.
méthanol propanone
méthanamine
CH3 OH CH3 NH2 CH3 C CH3
O O O
CH3 C O
CH3 C
H CH3 C
OH
acide éthanoïque O CH3
éthanal
méthanoate de méthyle
b. L’éthène, le propène et le but-1-ène ne possèdent pas de groupe caractéristique.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 18. Edifices chimiques
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. édifice neutre ; atomes
b. structure
c. simples
d. développée ; atomes ; liaisons
e. semi-développée ; hydrogène
f. isomères ; brute ; différemment
g. caractéristique ; carbone
2. QCM
a. Semi-développée.
b. Contient un groupe caractéristique.
c. Identiques.
d. Contient une double liaison.
e. 2e réponse.
3. Liaisons possibles dans une molécule : liaison simple, liaison double et liaison triple.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4. a. Une molécule peut avoir une structure linéaire, ramifiée ou cyclique.
b. Le camphre et le menthol (voir page 279).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 18. Edifices chimiques
10. Deux molécules isomères ont même formule brute mais les enchaînements des atomes y
sont différents.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
11. Seule la molécule b est un isomère du butan-1-ol. En effet, la molécule a est identique à
celle donnée en introduction ; quant à la molécule c, elle contient 8 atomes d’hydrogène, alors
que le butan-1-ol en compte dix.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 18. Edifices chimiques
14.
a.
CH3 CH CH2 CH3 CH3
CH3 CH2 CH2 CH2 CH3
CH3 CH3 C CH3
CH3
b. Cl Cl
CH3 CH2 CH CH3 C CH3 CH3 CH CH2 Cl
Cl Cl Cl
9
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Chapitre 18. Edifices chimiques
Exercices d’entraînement
Formule H H
H H H H H
développée C H HH
H O C C O H
H C C H
C C
C C C C C C C H
H
H H H
O C C O H C C
H H
H H O H
H
Formule semi- CH3 CH2 CH2
développée HO CH CH O
CH CH CH CH3
C C C C
CH3 CH CH2
O CH CH OH
OH
Groupe(s) O
caractéristique(s) C C O H
18.
H H O H H H H H O
N C C H C C C C C C
H H O H O O O O O H
H H H H H
H
H H
H O C
H
H C N C C N
C H
C C
O N N
C
H H
H
10
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 18. Edifices chimiques
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
19. a. b, c et f sont des isomères de formule brute C6H14 ; a et d sont des isomères de formule
brute C6H12.
b.
CH2 CH CH2 CH3 CH2 CH2
CH3 CH CH CH3
CH3 CH2 CH2
CH2 CH CH3 CH2 CH
CH3
CH2
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
20. Remarque : vous pouvez utiliser le fichier 172508_C18_aspirine.pdb, disponible sur le
site compagnon, pour visualiser le modèle moléculaire de l’aspirine en 3D avec le logiciel
Jmol.
a.b.
O O O OH
C H C
H C O O C O O
C C C CH C C
C C C CH CH CH3
H C H CH
HHH
H
c. La concentration massique de cette solution est :
O OH
C
C O O
CH C C
H
CH CH
CH
CH3
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
21. a. b. Formule brute : C12H20O2.
Formule développée :
H H
HH C HHH
H
O C
C H H C
C C HC C
H C O C C C H
H H
H H H H H
11
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 18. Edifices chimiques
c. Oui, car ces deux molécules ont même formule brute mais les atomes y sont arrangés
différemment.
22. a. H2O.
b. Les groupes –OH et –O– sont à entourer.
c. Isomères.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
23. 1. a. Il faut entourer les groupes –NH2 et –CO2H.
1. b. 2 C6H13NO2 → C12H24N2O3 + H2O.
2. a. p C6H13NO2 → C6pH11p+2NpOp+1 + (p − 1) H2O.
2. b. M = 6p × 12 + (11p + 2) × 1 + 14p + (p + 1) × 16 = 113p + 18 = 67 818 g.mol-1.
n = m / M = 7,4 × 10-5 mol.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
24. Remarque : vous pouvez utiliser le fichier 172508_C18_cafeine.pdb, disponible sur le
site compagnon, pour visualiser le modèle moléculaire de la caféine en 3D avec le logiciel
Jmol.
a. La caféine permet au sportif d’améliorer ses performances puisqu’elle stimule le système
cardio-vasculaire. Grâce à ses propriétés diurétiques, elle permet également au sportif
d’éliminer plus rapidement les éventuelles autres substances dopantes.
b.
C
H H
H
c. Un exemple de protocole.
Dans une fiole de 50 mL, introduire 1,00 g de caféine et compléter en deux fois avec de l’eau
distillée jusqu’au ménisque.
Agiter jusqu’à dissolution complète de la caféine.
Verser la solution dans un bécher et contrôler la température (utiliser un bain-marie si besoin).
Introduire un barreau aimanté dans la solution et placer le bécher sur un agitateur magnétique.
Ajouter 10 mg de caféine à la solution. Répéter cette étape jusqu’à ce que la caféine ne se
dissolve plus. Noter la masse de caféine introduite.
12
Sirius 2de - livre du professeur.
Chapitre 19. Propriétés des gaz.
Choix pédagogiques. Il s’agit d’aborder dans ce chapitre l’essentiel des connaissances sur la
pression et, ainsi, de faciliter l’étude du rôle de la pression dans la pratique du sport, objet du
chapitre suivant.
L’étude porte uniquement sur les gaz et s’appuie sur les connaissances du collège.
La relation entre force pressante et pression est introduite sous l’aspect macroscopique, puis
est reprise avec le modèle microscopique. Les lois de Boyle-Mariotte et d’Avogadro-Ampère
sont énoncées et leurs limites de validité sont précisées.
Des questions sur le choix de l’hélium, le rôle des ballons sondes pourront enrichir cette
discussion.
1
Sirius 2de - livre du professeur.
Chapitre 19. Propriétés des gaz.
Découvrir et réfléchir
Commentaires. Ce texte retrace la construction des connaissances sur les gaz avec ses
difficultés, ses remises en question, pour aboutir à des lois admises de nos jours.
Le texte de Xavier Bataille peut être lu à l’adresse suivante :
http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/celebrations2002/gaylussac.htm.
Réponses
1. Comprendre le texte
a.
2
Sirius 2de - livre du professeur.
Chapitre 19. Propriétés des gaz.
b. La loi a été découverte par l'Irlandais Robert Boyle en 1662. Le physicien français Edme
Mariotte a découvert la même loi indépendamment de Boyle en 1676. Ainsi, cette loi peut être
désignée sous le nom de Boyle-Mariotte.
3
Sirius 2de - livre du professeur.
Chapitre 19. Propriétés des gaz.
Réponses
Expérience 1.
1. Observer
Lorsqu’on enfonce le piston :
a. le manomètre indique que la pression augmente ;
b. la sensation de « poussée » sur le doigt augmente : l’action de l’air sur le doigt augmente.
2. Interpréter
a.
!
b. La valeur de la force pressante F augmente lorsque la pression de l’air augmente.
Expérience 2.
3. Observer
a. La pression diminue lorsque l’on fait le vide sous la cloche.
b. Avant de faire le vide, on peut soulever la cloche et la séparer du support.
Après avoir fait le vide, en soulevant la cloche on ne peut plus la séparer de son support.
4. Interpréter
Chapitre 19. Propriétés des gaz. © Nathan 2010
a. Il n’y a pas de raison pour que la force pressante exercée par l’air extérieur soit modifiée
puisque la pression à l’extérieur de la cloche (pression atmosphérique) n’est pas modifiée.
b. Après avoir fait le vide, il devient impossible de séparer la cloche de son support : la valeur
de la force pressante exercée par l’air intérieur devient beaucoup plus faible que celle exercée
par l’air extérieur.
La valeur de la force pressante exercée par l’air extérieur étant constante, la valeur de celle
exercée par l’air intérieur a diminué.
4
Sirius 2de - livre du professeur.
Chapitre 19. Propriétés des gaz.
! ! ! !
c. Avant de faire le vide, Fint = Fext ; après avoir fait le vide, Fint < Fext .
4. Conclusion
La valeur de la force pressante évolue dans le même sens que la pression.
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Chapitre 19. Propriétés des gaz.
D’autres séquences pédagogiques et un complément sur la théorie cinétique des gaz sont
disponibles à l’adresse suivante : http://epi.asso.fr/revue/articles/a0306d/Gaz_b.htm#e.
Simulation 1.
1. Observer
Les molécules se déplacent en ligne droite. Elles changent de direction lorsqu’elles heurtent une
paroi ou une autre molécule.
2. Interpréter
Les molécules de gaz ont un mouvement incessant et désordonné ; le mouvement rapide
s’effectue en ligne droite tant qu’elles ne rencontrent pas d’obstacle ; elles changent de
direction après un choc avec une paroi ou une collision avec une autre molécule.
Simulation 2.
3. Faire une prévision puis observer
a. La paroi mobile est située au milieu (figure 5). Sous l’effet des chocs, on peut prévoir son
déplacement lorsqu’elle sera libérée. Les propositions probables des élèves sont :
cas 1 : déplacement vers la droite ;
cas 2 : pas de déplacement ;
cas 3 : pas de déplacement ou déplacement en raison de la différence de nature des gaz.
Remarque : le cas 3 est choisi pour provoquer débat et réflexion car la prévision fausse
donnée précédemment est souvent proposée par les élèves.
b. Les observations confirment ou infirment les prévisions.
4. Interpréter
Chapitre 19. Propriétés des gaz. © Nathan 2010
a. La paroi mobile se déplace vers la droite sous l’effet de la force pressante due aux chocs des
molécules de diazote (pas de chocs dans la partie vide).
b. Dans les cas 2 et 3, on constate que la paroi mobile ne se déplace pas lorsqu’elle est libérée :
les forces pressantes qu’elle subit des deux côtés se compensent : elles ont la même direction,
la même valeur mais des sens opposés.
Pour aller plus loin : lorsqu’on relève le nombre de chocs de chaque côté de la paroi
commune, on note des valeurs quasiment égales dans le cas 2 mais des valeurs différentes dans
le cas 3 (par exemple, 57 à gauche et 224 à droite) : les forces pressantes étant égales, on
montre ainsi que l’effet des chocs est lié non seulement au nombre de chocs mais aussi à la
violence des chocs (qui dépend de la masse et de la vitesse des molécules).
c. Les forces pressantes ayant même valeur, les pressions de part et d’autre de la paroi mobile
sont égales.
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Chapitre 19. Propriétés des gaz.
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Sirius 2de - livre du professeur.
Chapitre 19. Propriétés des gaz.
Commentaires. Le protocole n’est pas donné à l’élève, qui doit imaginer l’expérience à
réaliser ainsi que les conditions expérimentales avec le matériel proposé.
L’analyse des résultats obtenus par l’ensemble des groupes est un point important de
l’activité.
Réponses
1. Imaginer une démarche expérimentale
Une quantité d’air est emprisonnée dans une seringue graduée, permettant ainsi la mesure du
volume d’air.
En agissant sur le piston de la seringue, on modifie le volume V offert à l’air emprisonné. Pour
chaque valeur de V, la pression est relevée sur le manomètre relié à la seringue graduée.
Il faut tenir compte du volume intérieur du tube qui relie la seringue au manomètre (selon le
matériel, ce volume est de l’ordre de grandeur du millilitre) : calcul à faire avant la mesure avec
le matériel utilisé.
Des mesures correctement effectuées montrent que l’air suit la loi de Boyle-Mariotte dans les
conditions de l’expérience (en tenant compte si nécessaire du volume du tube qui relie la
seringue au manomètre et en faisant varier le volume autour de la valeur 40 mL par exemple).
Résultats obtenus par l’ensemble des groupes : les groupes n’ayant pas tous choisi au
départ le même volume de gaz, la valeur du produit P × V n’est pas identique pour tous les
groupes. Ceci permet de faire le lien avec la « quantité de matière déterminée » dont parle
l’énoncé de la loi.
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Chapitre 19. Propriétés des gaz.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. action mécanique
b. orthogonale
c. pascal ; newton ; mètre carré
d. manomètre
e. le pascal
f. à grande vitesse ; de nombreux chocs
g. aux chocs
h. PV (de la pression par le volume) ; Boyle-Mariotte
i. le même volume
2. QCM
a. F = S × P.
b. Un manomètre.
c. En mouvement désordonné.
d. La force pressante augmente (la pression augmente également).
e. Diminue.
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Chapitre 19. Propriétés des gaz.
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6. Les espèces chimiques volatiles passent facilement de l’état liquide à l’état gazeux.
Les molécules odorantes sont des molécules de gaz.
Les molécules de gaz étant en mouvement incessant et désordonné, certaines d’entre elles
peuvent atteindre le nez d’une personne située à plus d’un mètre de celle qui porte le parfum.
Entre deux chocs avec d’autres molécules, la trajectoire d’une molécule est rectiligne.
Remarque : le mécanisme de diffusion est lent, mais les odeurs migrent rapidement en raison
des turbulences de l’air (liées aux différences de température) et des courants d’air (dus aux
différences de pression, aux déplacements d’objets, etc.).
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Chapitre 19. Propriétés des gaz. © Nathan 2010
7. a. Les grandeurs macroscopiques permettant de décrire l’état d’un gaz sont la pression, le
volume, la quantité de matière et la température.
b. Au cours de l’expérience, la quantité de matière et la température sont constantes, la
pression et le volume varient. Le volume augmente et, selon la loi de Boyle-mariotte, la
pression diminue.
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8. a. À température constante et pour une quantité de gaz donnée, le produit de la pression P
par le volume V du gaz est constant. Cette loi est vérifiée pour de faibles pressions.
b. Lorsque la pression est multipliée par 2, le volume est divisé par 2.
En effet : P1V1 = P2 V2. Si P2 = 2 P1, alors V2 = P1V1 /P2 = V1/2.
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Chapitre 19. Propriétés des gaz.
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13. La masse de dioxyde de carbone est m = 44,0 g, sa masse molaire est de 44,0 g.mol-1, la
quantité de matière est donc : n(CO2) = 1,0 mol.
De même, la quantité de matière de dioxygène est : n(O2) = 1,0 mol.
D’après la loi d’Avogadro-Ampère, la nature du gaz n’intervient pas : dans les mêmes
conditions de température et de pression, une mole de dioxygène occupe le même volume
qu’une mole de dioxyde de carbone : V(O2) = V(CO2) = 23,9 L.
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14. La valeur de la force pressante est donnée par la relation F = P × S.
P = 1 000 hPa = 1,000 × 105 Pa.
S = 5 mm² = 5×10–6 m2.
F = 1,000 × 105 × 5 × 10–6 = 5 × 10–1 N.
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Chapitre 19. Propriétés des gaz.
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15. a. La valeur F de la force pressante exercée sur le bouchon par l’air extérieur est donnée par
la relation : F = Patm× S.
S = 3,0 cm2 = 3,0 × 10-4 m2 et Patm = 1,02 × 105 Pa.
F = 1,02 × 105 × 3,0 × 10-4.
F = 31 N.
b. La valeur F’ de la force pressante exercée sur le bouchon par le mélange de gaz juste avant
l’éjection est donnée par :
F’ = Pmax × S.
Pmax = 1,5 × 105 Pa.
F’ = 1,5 × 105 × 3,0 × 10-4.
F’ = 45 N.
c. Les gaz sont constitués de molécules en mouvement incessant et désordonné.
L’action d’un gaz sur une paroi est due aux chocs des molécules du gaz sur cette paroi. Cette
action, modélisée par la force pressante, est d’autant plus importante que les chocs sont
nombreux et violents.
Dans le flacon, il y a formation de dioxyde de carbone : le nombre de molécules augmente, le
nombre de chocs augmente, la force pressante exercée sur le bouchon augmente et donc la
pression augmente jusqu’à l’éjection du bouchon.
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Exercices d’entraînement
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Chapitre 19. Propriétés des gaz.
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Sirius 2de - livre du professeur.
Chapitre 19. Propriétés des gaz.
19. a. La personne qui porte des chaussures s’enfonce plus dans la neige que celle qui porte
des raquettes.
b. Dans un gaz, la pression P est inversement proportionnelle à S (P = F / S). Par extension, on
peut considérer que la pression due au poids des deux personnes sera plus faible pour une
surface de contact avec la neige plus grande.
Ainsi, sur un cm² de neige sous la raquette, la force pressante sera plus faible que sur un cm²
de neige sous la chaussure : la raquette s’enfonce moins que la chaussure.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
20. La valeur de la force pressante exercée par le gaz sur le fond de la bouteille est donnée par :
F = P × S,
S étant l’aire du fond de la bouteille.
P = 15 bar = 15 × 105 Pa.
S = π × d2 / 4 = π × (18 × 10-2)2 / 4 m2.
F = 15 × 105 × π × (18 × 10-2)2 / 4 = 3,8×104 N.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
21. a. Les salles sont maintenues en surpression par rapport à la pression atmosphérique pour
éviter que des polluants (poussières par exemple) puissent entrer dans la salle.
b. La valeur de la force pressante exercée sur la porte par l’air intérieur est : Fint/S = Pint × S.
La valeur de la force pressante exercée par l’air extérieur est : Fext/S = Pext × S.
La différence est : ΔF = Fint/S – Fext /S = Pint × S – Pext × S.
ΔF = (Pint – Pext) × S.
A.N. : S = 2 m2 ; Pint – Pext = 100 Pa.
ΔF = 100 × 2 = 2 × 102 N.
L’effet de la surpression est sensible et l’ouverture d’une porte est rendue difficile.
(En pratique, la surpression de 100 Pa est atteinte par palier : l’accès se fait par un (ou
plusieurs) sas qui est en surpression par rapport à l'extérieur et la salle blanche est en
surpression par rapport au sas.)
c. Lorsque des matériaux contenus dans la salle sont un danger potentiel pour l'environnement
extérieur, la salle est mise en dépression afin qu'il n'y ait pas de risque de dissémination
extérieure. C’est le cas par exemple des laboratoires de microbiologie, de virologie ou de
radioéléments qui ne doivent pas laisser s’échapper microbes, virus ou particules radioactives.
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22. a. Le produit PV est en Pa × m3.
Chapitre 19. Propriétés des gaz. © Nathan 2010
b. La représentation graphique est une droite de coefficient directeur négatif (en violet page
suivante).
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Sirius 2de - livre du professeur.
Chapitre 19. Propriétés des gaz.
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Sirius 2de - livre du professeur.
Chapitre 19. Propriétés des gaz.
L’indice ATMO est déterminé à partir des niveaux de pollution mesurés au cours de la journée
par les stations de mesures urbaines et périurbaines de l'agglomération. Toutes ces mesures
sont effectuées 24h/24 et 7j/7 au moyen d'analyseurs automatiques prélevant l'air extérieur et
sont transmises en temps réel.
Les polluants atmosphériques, traceurs des activités de transport, urbaines et industrielles pris
en compte sont :
- le dioxyde de soufre ;
- le dioxyde d'azote ;
- l'ozone (polluant secondaire issu principalement des transports et de l'utilisation des
solvants et des hydrocarbures) ;
- les poussières, notées PS dans le tableau (issues de l’industrie, du transport et du chauffage).
C'est le sous-indice maximal qui est choisi comme indice ATMO final caractérisant la qualité
de l'air globale de la journée considérée.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
Choix pédagogiques. Du point de vue des connaissances, ce chapitre est articulé autour des
propriétés des liquides et de la dissolution des gaz dans les liquides. Ces propriétés physiques
sont exploitées pour étudier les conséquences physiologiques liées aux variations de la
pression des gaz respirés en plongée sous-marine et dans les activités de haute montagne.
Ainsi, trois des activités et la majorité des exercices proposés font le lien entre les nouvelles
connaissances introduites et les sports concernés.
Remarque : le thème de ce chapitre est proposé comme l’un des thèmes de convergence en lien
avec le programme de SVT.
1
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
2
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
Découvrir et réfléchir
Commentaires. Des études ont montré que les élèves différenciaient difficilement les
concepts de pression et de force pressante. Aussi nous avons choisi de faire une première
activité uniquement centrée autour du concept de pression dans un liquide. Nous avons
construit cette activité sous la forme d’une démarche d’investigation, pour que les élèves
puissent exprimer leurs conceptions et les discuter à travers la confrontation avec les
expériences qu’ils ont eux-mêmes proposées. Cette activité d’investigation s’appuie sur les
connaissances de la vie courante des élèves, liées notamment à leurs activités en piscine ou à la
mer. Leurs connaissances peuvent être correctes ou erronées d’un point de vue de la
physique : la démarche d’investigation leur permet d’interroger leurs connaissances.
Réponses
1. Formuler des hypothèses
Les élèves peuvent proposer de nombreuses hypothèses sur les facteurs qui interviennent sur
la pression, comme :
- la profondeur du point ;
- la hauteur d’eau en dessous du point où l’on se trouve (notamment un point au fond
du récipient) ;
- la forme du récipient ;
- la place près des bords, au centre du récipient… ;
- la présence d’obstacles (comme les rochers sur la photographie) ;
- la nature du liquide (eau douce, eau salée).
2. Débattre
La discussion doit permettre de dresser une liste de l’ensemble des hypothèses (pas forcément
partagées par tous les élèves) qui sont en relation avec la question. Chapitre 20. Plongée et sports en altitude. © Nathan 2010
En fonction de l’ampleur de la liste, les groupes peuvent se partager les expériences à réaliser.
3. Expérimenter
Le manomètre avec sa capsule manométrique est présenté comme appareil de mesure de la
pression dans un liquide (on mesure une pression absolue), mais selon le matériel disponible le
manomètre digital peut être remplacé par un manomètre avec tube en U (on mesure alors une
pression relative).
Le reste du matériel n’est pas visible (récipients larges de différentes formes
– parallélépipédiques, cylindriques, tronconiques, bouteilles découpées –, liquides de
différentes masses volumiques, eau, eau salée, alcool à brûler par exemple, etc).
Chaque groupe rédige sur une feuille le protocole et la liste du matériel nécessaire, qu’il soumet
soit au professeur, soit à la classe.
Les élèves réalisent leur(s) expérience(s).
3
Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
Exemple de mesures.
Liquide : eau du robinet.
Manomètre Jeulin dont la capsule manométrique a été fixée sur une longue règle graduée (pour
mesurer directement la profondeur h).
h en cm 27 30 33 36 39 42 45
P en hPa 1034 1037 1039 1042 1045 1048 1051
Plusieurs méthodes sont possibles à ce niveau :
P ! PB
- vérifier par calcul que le rapport A est constant ;
hA ! hB
- vérifier que la représentation de P en fonction de h est une droite (dont le coefficient Chapitre 20. Plongée et sports en altitude. © Nathan 2010
P ! PB
directeur représente le rapport A ).
hA ! hB
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
Remarque : avec les mesures ci-dessus, on obtient une droite de régression dont le coefficient
directeur est a = 9,4 × 103 (avec les unités SI) alors que la valeur calculée à partir de la relation
PA ! PB = " g(hA ! hB ) est acal = 9,8 × 103. L’écart relatif est 4 %.
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Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
Commentaire. Les expériences présentées dans cette activité expérimentale peuvent être
réalisées en cours.
Réponses
1. Observer
a. Quand on incline différemment la bouteille, le jet d’eau sort toujours orthogonalement à
celle-ci.
b. L’eau exerce une action sur le doigt qui va de l’eau vers le doigt.
L’eau maintient la plaquette contre le tube et a donc une action sur la plaquette de l’eau vers la
plaquette.
2. Interpréter
a. La force pressante exercée par un liquide ou un gaz sur une paroi a :
- une direction orthogonale à la paroi ;
- un sens allant du liquide (ou du gaz) vers la paroi ;
F
- une valeur qui dépend de la pression P et de l’aire S de la surface de la paroi : P = .
S
b.
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Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
Cas 2. Lorsque le plongeur est immergé et a réussi une manœuvre d’équilibration, les forces
pressantes de chaque côté du tympan sont opposées.
Cas 3. Lorsque le plongeur ne peut réaliser l’équilibration, alors la force pressante exercée par
l’eau devient plus importante que celle exercée par l’air sur la paroi interne du tympan.
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Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
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Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
Réponses
Expérience 1.
1. Observer
Les élèves notent le dégagement d’un gaz à l’ouverture de la bouteille. Le texte indique qu’il
s’agit de dioxyde de carbone (cette expérience reprend une activité de la classe de cinquième).
2. Interpréter
a. À l’ouverture de la bouteille, la pression du gaz au-dessus de l’eau diminue rapidement et
une partie du gaz dissous dans l’eau se dégage sous la forme de bulles.
b. La quantité maximale de gaz que l’on peut dissoudre dans l’eau de la bouteille diminue donc
quand la pression de ce gaz au-dessus de l’eau diminue.
Expérience 2.
Remarque : il est nécessaire de conserver du gaz dans le corps de la seringue quand on aspire
l’eau pétillante.
3. Observer
Lorsque l’on bouche l’extrémité de la seringue et que l’on appuie sur le piston, les bulles
présentes « disparaissent », alors que lorsqu’on tire sur le piston, de nombreuses bulles
apparaissent dans l’eau de la seringue.
4. Interpréter
La quantité maximale de gaz que l’on peut dissoudre dans l’eau de la bouteille diminue quand Chapitre 20. Plongée et sports en altitude. © Nathan 2010
la pression au-dessus de l’eau diminue et augmente quand la pression au-dessus de l’eau
augmente.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
Remarques : c’est à la remontée que les plongeurs doivent suivre les règles de sécurité données
sur des tables (durée de remontée, nombre de paliers de décompression et durée). Les risques
dits de décompression sont alors importants et peuvent être graves.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
Réponses
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
Avant d’aborder la très haute montagne, les alpinistes passent par une longue période
d’adaptation progressive à l’altitude. Puis, à partir du camp de base, ils réalisent l’ascension
de sommets de plus en plus élevés mais en revenant chaque fois à des altitudes intermédiaires.
Ils mettent plusieurs jours pour atteindre de nouveaux sommets. L’expédition réalisée dans
ces conditions a une durée voisine d’un mois, alors que le séjour à des altitudes supérieures à
6 700 m est de courte durée.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
Exercices
Exercices d’application
5 minutes chrono !
1. Mots manquants
a. désordonné ; compact
b. compressible ; incompressible
c. force pressante ; molécules
2. QCM
a. En tout point d’un même plan horizontal.
b. Orthogonale à la surface.
F
c. P = .
S
d. À même valeur pour les positions et .
e. Le pascal (Pa).
f. Augmente.
3.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
4. Corrigé dans le manuel.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5. À température constante, la quantité maximale d’un gaz dissous dans un volume donné de
liquide augmente quand la pression de ce gaz sur le liquide augmente.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
6. Comme la pression du gaz au-dessus du liquide augmente, la quantité maximale de
dioxygène qui peut se dissoudre augmente.
Remarque : comme la pression du gaz est multipliée par 3, la quantité maximale qui peut se
dissoudre est aussi multipliée par 3.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
b. Le graphique de la pression en fonction de l’altitude n’est pas une droite passant par
l’origine : la pression atmosphérique ne varie donc pas proportionnellement à l’altitude.
c. Valeur de la pression atmosphérique (par lecture sur le graphique ; la précision dépend des
échelles choisies) :
- au sommet du mont Blanc : 5,5 × 102 hPa ;
- au sommet de l’Everest : 3,1 × 102 hPa.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
13. a. Que le plongeur ait des bouteilles ou qu’il plonge en apnée, la pression de l’eau à une
même profondeur a la même valeur. Si on considère que sa surface corporelle est la même dans
les deux cas, les forces pressantes qui s’exercent sur lui sont identiques.
b. L’apnéiste a enfermé dans ses poumons de l’air à la pression atmosphérique. Quand le
volume de sa cage thoracique diminue (dans des limites physiologiques), le volume de l’air
enfermé diminue également et, simultanément, la pression de l’air enfermé augmente (loi de
Mariotte).
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
14. La pression de l’air au-dessus du liquide du bécher augmente. Il se dissout donc davantage
de gaz (essentiellement dioxygène et diazote) dans l’eau du bécher. La balance indique donc
une masse plus importante.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
15. a. La variation de pression PA – PB dans un liquide est proportionnelle à la différence de
profondeur hA – hB. Le coefficient de proportionnalité est ρ × g. Donc :
PA – PB = ρ × g × (hA – hB).
Si B est à la surface, hB = 0 et la pression est P0. Si A est à la profondeur h où la pression est P,
la relation précédente devient :
P – P0 = ρ × g × h,
P ! P0
h= .
"#g
Dans le système d’unités international, h est en mètre, les pressions P et P0 sont en pascal,
ρ est en kg · m-3 et g est en N · kg-1 .
c. Ce sont la profondeur maximale atteinte et la durée de la plongée qui fixent les paliers en Chapitre 20. Plongée et sports en altitude. © Nathan 2010
cours de remontée.
Or, en profondeur, la pression en diazote augmentant comme celle de l’air respiré, on retrouve
plus de diazote dissous dans les tissus et le sang. Le phénomène s’inverse à la remontée, et le
diazote dissous qui se transforme en diazote gazeux doit être évacué par la respiration : ceci
n’est pas instantané et la remontée doit être lente, et avec des paliers pour permettre cet
échange.
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
Exercices d’entraînement
16. D’après la loi de Mariotte, pour une même quantité de matière de gaz, à la même
température, le produit de la pression P du gaz par son volume V est constant.
Soient V0 le volume de l’air enfermé dans la bouteille à la pression P0 = 220 bars, V1 le volume
de l’air à la pression atmosphérique P1 = 105 Pa = 1 bar et V2 le volume de l’air à la pression P2
de l’eau à 40 m de profondeur (P2 = 105 + 4 × 105 = 5 × 105 Pa = 5 bars).
P ! V0 12 ! 220
a. P0 × V0 = P1 × V1, d’où V1 = 0 , soit V1 = = 2,6 × 103 L, mais il faut noter que
P1 1
12 L d’air resteront dans la bouteille.
P ! V0 12 ! 220
b. V2 = 0 , soit V2 = = 5,3 × 102 L. En tenant compte des 12 L irrécupérables
P2 5
(528 – 12 = 516 L), V2 = 5,2 × 102 L.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
17. À 60 m de profondeur, la pression est de 7 bars. La pression du dioxygène représente
20 % de cette valeur, soit 1,4 bar. Cette valeur est inférieure à la valeur de 1,6 bar pour laquelle
le dioxygène devient toxique. Il reste donc une marge de sécurité en limitant la plongée à 60 m
de profondeur : l’indication a est donc cohérente avec l’indication b .
Remarque : on pourrait également calculer la profondeur à laquelle on atteint la pression de
dioxygène de 1,6 bars (70 m), et montrer que la marge de sécurité est de 10 m.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
18. La pression en un point A situé à une profondeur hA = 3 m se calcule avec la relation :
PA – PB = ρ × g × (hA – hB).
On choisit le point B à la surface de l’eau (hB = 0).
PA = PB + ρ × g × hA.
Dans cette relation, seule la valeur de la masse volumique ρ change entre l’eau douce et l’eau de
mer. Comme la masse volumique de l’eau de mer est supérieure à celle de l’eau douce, la valeur
de PA pour l’eau de mer est supérieure à la valeur pour l’eau douce.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------- Chapitre 20. Plongée et sports en altitude. © Nathan 2010
19. a. F = P × S avec P valeur de la pression atmosphérique et S aire du verre du masque de
plongée. P = 105 Pa et S = 70 cm² = 70 × 10-4 m².
Donc F = 700 N quand Malika est dans le bateau.
b. À la profondeur de 20 m dans l’eau de mer, la pression devient P’ = 3 × 105 Pa.
Si l’on admet que la pression de l’eau garde une même valeur sur toute la surface du masque, la
valeur de la force pressante devient F’ = P’ × S, soit F’ = 2 × 103 N avec un seul chiffre
significatif.
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20. a. Une plongeuse est soumise à un !" ensemble de forces!"pressantes dues à l’eau, ensemble
modélisé par la poussée d’Archimède F , et à son poids P .
La plongeuse soumise à ces deux !" forces
!" est immobile. Donc, d’après le principe d’inertie, ces
deux forces se compensent : F = ! P .
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Sirius 2de - Livre du professeur
Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
23. a. Soit V0 le volume de diazote qui peut se dissoudre au maximum dans un litre d’eau sous
une pression de diazote de P0 = 1,0 bar. Lorsque la pression est P1 = 0,80 bar, ce volume
devient V1.
V V V
V est proportionnel à P, on a donc 0 = 1 , soit V1 = P1 ! 0 .
P0 P1 P0
23,5
Donc V1 = 0,8 ! = 19 mL.
1,0
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Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
48,9
b. Par un même raisonnement, on obtient un volume de dioxygène V2 = 0,2 ! = 9,8 mL.
1,0
c. La composition de « l’air » dissous est donnée par la composition du mélange de volume
V1 + V2.
V1
Proportion en diazote : rN2 = = 66 %.
V1 + V2
Proportion en dioxygène : rO2 = V2 (V1 + V2) = 34 %.
L’air dissous est beaucoup plus riche en oxygène que l’air au-dessus de l’eau.
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24. Au cours de la plongée, la pression dans la bouteille de 15 L passe de 200 bars à 30 bars, et
9,8200 ! 15
à cette dernière pression l’air occupe un volume V30bars = = 100 L d’après la loi de
30
Mariotte, la quantité de matière et la température du gaz restant constantes.
Le volume d’air réellement libéré sera de 100 – 15 = 85 L puisqu’il restera 15 L d’air dans la
bouteille.
La pression à une profondeur de 30 m est P = 4 bars. L’air étant distribué à cette pression par
le détendeur, le volume d’air respiré sera V4bars = 30 × 85/4 = 637,5 L.
En respirant 20 L par minute, l’autonomie du plongeur (avant qu’il n’atteigne la réserve) est
de :
V
t = 4bars , soit t = 32 min.
20
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Chapitre 20. Plongée et sports en altitude.
Le texte disponible sur le site de Futura-Sciences permet à lui seul de répondre aux deux
questions posées sur l’expédition réalisée en 2007. Le site du laboratoire (en anglais) fournit de
très nombreux renseignements aussi bien sur l’expédition elle-même que sur le contexte
scientifique de celle-ci et les choix effectués pour cette expérimentation extensive :
“This was the centrepiece of an extensive programme of research into hypoxia (low oxygen
levels), altitude illness and human performance at extreme altitude. The CASE team hope that
the lessons learned from studying humans in life at the limits of survival can be brought back
to the bedside to help in the care of critically ill children and adults”(Caudwell Xtrem
Everest).
On trouve également sur ce site de nombreuses photographies de l’expédition.
Compte tenu du thème de la recherche demandée aux élèves, une approche pluridisciplinaire
avec les Sciences de la Vie et de la Terre ne peut qu’enrichir le travail des élèves (convergences
avec le programme de SVT).
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