Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Groupe : 3
GC : 2
Réalisé par :
Karim BEN M’BAREK
Hanane INHID
Khaoula LAMINE
Ayoub LAZAAR
Achraf TOUATI
Sous la direction de : Dr Tarik EL BAHLOULI (EMSI)
Résumé
Ce présent document est un rapport de l’étude conceptuelle et technique
d'une charpente métallique: cas d'un hangar métallique Auvent.
Mots clés
Page 2 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Abstract
This document is a report of the conceptual and technical study of a metallic
shed.
Page 3 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Page 4 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Page 5 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Page 6 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Page 7 sur 46
Mini projet de la construction métallique
REMERCIEMENTS
mini projet.
Page 8 sur 46
Mini projet de la construction métallique
INTRODUCTION
Concevoir et construire sont les phases essentielles et complémentaires de l’acte de bâtir
assurées par les maîtres d’œuvre, architectes et ingénieurs, et les entreprises. Leurs savoir-
faire, leurs compétences, leurs cultures doivent s’accorder pour produire une architecture
de qualité, qui réponde au mieux aux pratiques et exigences des usagers et s’insère
durablement dans un environnement donné.
Concevoir et construire se font avec des matériaux et chacun d’entre eux a ses spécificités
tant sur le plan conceptuel que technique, mécanique et formel. Matériau de structure, mais
aussi de plancher, de façade, de couverture, de cloisonnement, d’aménagement, l’acier peut
être partout présent dans un édifice et ce à des degrés très divers, en gros œuvre comme en
second œuvre, suivant le désir des concepteurs et des clients. Il représente un choix
déterminant dès la conception, structurel notamment, qui exige rigueur et précision mais
qui donne maîtrise du projet, liberté de création et choix de solutions adaptées.
L’acier relève d’un univers bien spécifique avec ses familles de produits, longs ou plats, ses
profilés à froid, ses pièces moulées, forgées ou mécanosoudées, ses poutres, poutrelles et
poteaux en forme de H de I, de U, etc. Suivant le projet, la structure sera plane, spatiale ou
encore suspendue, haubanée… Elle pourra être mixte, ou tout acier, souvent associée à des
façades en verre, des panneaux de bois, de béton, de plâtre… Elle peut être formée d’arcs,
de poutres cintrées, de poutres en treillis, de poutres alvéolaires, de tubes et être associée à
des planchers secs ou mixtes. Les portées peuvent être grandes, sans point d’appui
intermédiaire, etc. L’acier se prête à toutes sortes de mises en œuvre et offre une gamme
importante d’aspects. On peut même dire qu’il existe des aciers puisque l’acier inoxydable
par exemple n’a pas la même composition que l’acier au carbone, et que ceux-ci se déclinent
en de multiples nuances.
Page 9 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Chapitre 1 :
Généralités
Page 10 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Le matériau acier :
L’acier est un matériau issu de la réduction du minerai de fer ou du recyclage de ferrailles. Le
fer est un élément très répandu dans l’écorce terrestre dont il représente 5 % mais on ne le
trouve pas à l’état pur. Il est combiné avec d’autres éléments et mêlé à une gangue terreuse.
La réduction de cet oxyde nécessite l’emploi d’un combustible: du charbon de bois jusqu’au
XVIIIe siècle, puis du charbon de terre. Le métal ainsi obtenu est de la fonte qui contient 96
% de fer et 3 à 4 % de carbone et à partir de laquelle on produit de l’acier.
L’utilisation de l’acier dans la construction remonte à la fin du XIXe siècle, bien que les
métaux ferreux soient connus depuis environ quarante siècles. Auparavant on employait la
fonte qui peut se mouler facilement mais se révèle cassante et impossible à forger. Il faut
donc l’assembler à l’aide de boulons, de vis ou de clavettes. On est progressivement passé, à
partir des années 1840, de l’usage de la fonte à celui du fer puddlé, la fonte étant affinée
industriellement pour obtenir du fer pur, plus souple et plus facile à laminer, à percer et à
forger. Le principe des rivets posés à chaud a permis de disposer d’un mode d’assemblage
universel et facile à mettre en œuvre.
C’est une cinquantaine d’années plus tard que l’acier a pu être produit de façon industrielle
et s’imposer ainsi à partir des années 1890 comme le matériau de la construction
métallique, avec des caractéristiques physiques bien supérieures au fer grâce à la présence
de traces bien dosées de carbone et d’autres éléments chimiques. L’assemblage s’est
d’abord fait avec des rivets, puis, à partir des années 1930, par la soudure ou le boulonnage.
La sidérurgie n’a cessé de perfectionner les qualités de ses aciers. La masse volumique de
l’acier est de 7850 kg/m3. Un mètre cube d’acier pèse donc près de 8 t.
Convertisseur Bessemer
Dans le procédé Bessemer, la fonte liquide est introduite dans le convertisseur (grande
cornue en tôle épaisse revêtue intérieurement de briques réfractaires siliceuses capables de
résister à 500 opérations). Le bas est traversé de bas en haut par un courant d’air froid sous
pression, et l’oxygène de l’air brûle les impuretés, diminue progressivement la teneur en
carbone de la fonte, et convertit celle-ci en acier. L’air étant froid, la fonte traitée doit être
riche en silicium (sable), car c’est surtout de l’oxydation de ce corps que résulte la chaleur
Page 11 sur 46
Mini projet de la construction métallique
nécessaire à l’affinage. Le bain est ensuite recarburé au degré voulu par une addition de
fonte. L’acier Bessemer exige des fontes pures, non phosphoreuses.
Convertisseur Thomas
Dans le procédé Thomas, l’élaboration de la fonte en acier est analogue à celle qui s’opère
dans le convertisseur Bessemer, mais le garnissage acide est remplacé par un garnissage
basique formé de briques réalisées en malaxant, avec 10 % de goudron, de la dolomie
(carbonate double de chaux et de magnésie). On charge 15 % du poids du bain de chaux
pour produire une scorie très calcaire. La fonte doit être pauvre en silicium sinon, le
garnissage magnésien est attaqué. La vente des scories phosphatées comme engrais vient
compenser le prix du garnissage.
Four Martin-Siemens
Pendant que se répandaient les procédés au convertisseur, tant Bessemer que Thomas, un
nouveau procédé de fabrication de l’acier apparaissait qui devait bientôt prendre en
métallurgie une place également très importante: c’est le procédé au four à sole ou procédé
Siemens-Martin, du nom des deux hommes qui contribuèrent à sa réalisation.
Dans le procédé Martin, qui se répand en France après 1864, la transformation de la fonte
en acier a lieu non pas dans un convertisseur mais dans un four à réverbère du type
Siemens, d’abord utilisé pour la fusion des déchets d’acier : c’est l’affinage sur sole. Deux
méthodes sont employées : par oxydation et par dilution. Par oxydation, l’oxygène est fourni
par le minerai ; plus oxydable que le fer, le carbone est éliminé par la température élevée
obtenue. Par dilution, on ajoute un peu plus d’une tonne de ribons à une tonne de fer. Le
carbone de la fonte se trouve alors réparti entre une plus grande masse d’éléments et ne
subsiste dans l’acier qu’à un faible degré. Les deux méthodes peuvent être combinées.
L’épuration se prolonge sur 5 ou 6 heures et peut porter sur 50 tonnes de métal à la fois. Le
garnissage de la sole du four est tantôt acide, tantôt basique, c’est-à-dire siliceux ou
magnésien, selon la nature du métal à traiter. Ayant dans le gazogène une source propre de
chaleur, le four Siemens peut se passer de la combustion propre du phosphore et traiter des
minerais moyennement phosphoreux ou purs. Le four Martin permet d’obtenir du métal de
toute nuance (dureté, ténacité, malléabilité) tout en admettant l’affinage de fontes les plus
Page 12 sur 46
Mini projet de la construction métallique
variées. C’est pourquoi l’acier Martin est recherché pour réaliser des pièces supportant des
contraintes spéciales : axes, bandages de roues, vilebrequins, etc.
Page 13 sur 46
Mini projet de la construction métallique
fonction de ses composants lors de la « mise à nuance » et des traitements thermiques subis
par les alliages lors de leur élaboration, l’acier aura des résistances mécaniques variables. Il
existe plus de 3 000 nuances d’acier.
Page 14 sur 46
Mini projet de la construction métallique
La norme européenne comporte toujours les deux lettres EN (Euro Norme) précédées pour
chaque pays par celles son sigle national (par exemple : NF pour la France, DIN pour
l’Allemagne, BS pour la Grande-Bretagne) ; viennent ensuite de un à cinq chiffres.
La norme indique les exigences techniques, les procédés d’élaboration, l’état de livraison, la
composition chimique, les caractéristiques mécaniques et technologiques, l’état de surface.
Nous retiendrons deux types de normes :
Les normes définissant les nuances d’acier.
Les normes spécifiques aux produits accompagnées de leur tolérance.
Les produits longs :
On distingue plusieurs sous-familles de produits longs. Certains sont directement fabriqués
dans les usines sidérurgiques et sont disponibles en stock sur catalogue.
Les laminés marchands
Ce sont les ronds, les carrés, les ronds à béton, les plats, les cornières (L), les fers en T, les
petits U… Tous ces produits ont une section pleine.
Les poutrelles
Les poutrelles laminées peuvent avoir différentes sections, en I, en U, ou en H. Elles
conviennent aussi bien pour les poteaux que pour les poutres et sont fabriquées en
différentes nuances d’acier (en général 235 ou 355 MPa), y compris d’acier à haute limite
d’élasticité (460 MPa). Les longueurs maximales varient de 18 à 33 m suivant le profilé. Il
existe différentes gammes suivant les pays : européenne, britannique, américaine,
japonaise...
Les poutrelles en I
Les poutrelles en I sont de deux sortes :
- IPN : poutrelles en I normales. Les ailes sont d’épaisseur variable, ce qui entraîne
des petites difficultés pour les attaches ;
- IPE : poutrelles en I européennes. Les ailes présentent des bords parallèles, les
extrémités sont à angles vifs (seuls les angles rentrants sont arrondis).Les IPE sont
un peu plus onéreux, mais plus commodes et sont d’usage courant.
Les poutrelles en U
Page 15 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Il existe aussi deux sortes de profilés, les UPN, les UAP et les UPE. De la même façon, les UPE
présentent des ailes à bords parallèles et tendent à supplanter les UPN, moins commodes à
mettre en œuvre. Les hauteurs vont de 80 à 400 mm.
Les poutrelles HE (gamme européenne)
Elles se décomposent en trois séries : HEA, HEB et HEM, suivant l’épaisseur relative de leur
âme et de leurs ailes. Leur section s’inscrit approximativement dans un carré (la semelle a
une largeur sensiblement égale à la hauteur du profil jusqu’à 300 mm de hauteur). Les ailes
présentent toujours des bords parallèles. Les hauteurs varient de 100 à 1100 mm (jumbos).
Les profils HEA, les plus légers, présentent le meilleur rapport performance/poids en général
et sont donc les plus utilisés. La progression des trois séries est intéressante techniquement
et architecturalement pour des composants en prolongement : poteaux d’un bâtiment à
étages dont la section peut varier progressivement en fonction des efforts. Du fait de
l’utilisation des mêmes trains de laminage, les trois profils de même hauteur présentent la
même dimension intérieure entre ailes. Les épaisseurs ne varient que vers l’extérieur. Il
existe aussi des poutrelles HL (à très larges ailes), HD (poutrelles-colonnes) et HP (poutrelles-
pieux).
Les demi-poutrelles
Le découpage des poutrelles I et H suivant l’axe longitudinal a de multiples utilisations :
sections T, membrures de poutres...
Les poutrelles dissymétriques
Ce sont des poutres reconstituées composées soit d’un T et d’une large semelle inférieure
soudée (dénommées IFB, pour Integrated Floor Beam), soit formées d’un H dont la semelle
inférieure a été élargie par adjonction d’un plat (dénommée SFB, pour Slim Floor Beam).
Grâce à leur aile inférieure élargie, elles sont particulièrement adaptées pour la pose de
planchers préfabriqués, de coffrages en acier permettant d’incorporer la dalle dans la
hauteur de la poutrelle, soit encore pour la pose de dalles alvéolaires en béton précontraint.
Les palplanches
Ces produits sont réalisés directement au laminage ou à partir de tôles profilées. La section
en U ouvert est la plus courante et les palplanches sont solidarisées les unes aux autres par
un joint à double recouvrement. On utilise des parois en palplanches pour contenir la
poussée de talus, pour la construction de murs de quais et de ports, la protection des
Page 16 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Page 17 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Les plaques
On parle de plaques lorsque l’épaisseur dépasse 20 mm. On peut obtenir des plaques jusqu’à
400 mm d’épaisseur et 5 200 mm de largeur. Les plaques sont principalement utilisées pour
la grosse chaudronnerie ou pour les ouvrages d’art. Leur assemblage par soudure peut être
complexe. Il existe aussi des plaques à épaisseur variable pour les ouvrages d’art.
Les profils minces
Les tôles minces galvanisées (d’épaisseur inférieure à 5 mm) peuvent être profilées à froid
pour réaliser des profils minces. De sections très diverses, les profils minces sont utilisés en
serrurerie, en menuiserie métallique et en ossatures légères: pannes de charpente,
ossatures de murs ou de cloisons, de faux plafond... Légers et maniables, ils peuvent
s’assembler par vis auto-taraudeuses.
Les autres produits
Les pièces moulées
Il s’agit de pièces aux formes complexes qui sont difficilement réalisables par soudure et que
l’on coule dans des moules réfractaires. Leur utilisation ne se justifie que par un effet de
série ou par leur taille, comme des nœuds d’assemblage répétitifs.
Les pièces forgées
Cette technologie concerne les pièces pleines (bielles, poteaux…) de grandes dimensions qui
sont obtenues par façonnage à chaud au moyen de presses hydrauliques de grande
puissance.
Les pièces mécanosoudées
Ces pièces d’attache complexes sont composées à partir d’éléments standards (plats,
cornières, profils…) soudés entre eux. Elles constituent une alternative économique aux
pièces moulées.
Page 18 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Chapitre 2 :
Présentation
technique du projet
Page 19 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Du point de vue topographique, le terrain paraît plat sur la grande étendue de l’aire de
l’étude. Des sondages effectués ont montré la stratification du sol en place comme suit :
- De 0 à 30 cm : terre végétale
- Jusqu’à 1 m : sable argileux (Ip = 16 non sensible à l’eau : stable)
- Au delà de 1 m : grès calcaire
Il est bien entendu que le laboratoire d’essais géotechnique a préconisé une fondation
argileuse. En effet, la portance de cette couche s’élève à 2.5 bars (sans induire un
tassement inadmissible pour la structure en question).
Il est demandé de :
- Trouver les solutions adéquates pour la conception de notre structure métallique, les
décrire, les justifier et les transposer dans un modèle final.
- Procéder le dimensionnement de chaque élément structurel via l’élaboration d’une
programmation manuelle avec Excel.
- Dresser la documentation technique considérée comme livrable (plan de coffrage,
détail d’exécution, assemblage, notes de calcul …).
Page 20 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Ils visent à harmoniser les techniques de construction en Europe, et à faciliter le libre accès
des entreprises (travaux publics, bureaux d'études techniques..) aux marchés des autres
États membres.
Les deux premières Parties de l'Eurocode concernent les « Bases de calcul des structures » et
les « Actions sur les structures (générales et bâtiments)».
Ces deux normes sont les premières d'un ensemble de 60 normes qui portent sur les actions,
les ouvrages en béton, constructions en acier, ouvrages mixtes acier-béton, structures en
bois, en maçonnerie, aluminium, ainsi que les règles de conception des ouvrages de
géotechnique et les règles de conception parasismiques. Ainsi, dans notre cas, les
règlements à utiliser seront :
Page 21 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Chapitre 3 :
Solutions &
justifications
Page 22 sur 46
Mini projet de la construction métallique
3.1. Bardage :
Le bardage est une paroi extérieure (ou intérieure) constituée d’éléments métalliques
nervurés ou plans de grandes dimensions, fixés à une structure porteuse. Ils sont
couramment posés sur les bâtiments à vocation industrielle et sportive, et associés à des
structures métalliques ou bois lamellés collés caractérisées par des appuis souvent éloignés
les uns des autres.
Si on met le bardage il faut prévoir une grande ouverture pour l’accès des camions ce qui va
augmenter les dimensions du portique et donc un coût plus élevé.
Dans notre projet, il n’est pas nécessaire de faire un bardage ; l’avantage, c’est qu’il y aura
moins de charges, plus d’accessibilité et coût réduit.
Page 23 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Capacité de stockage :
o La surface totale de l’hangar = portée x largeur
o S = 14 x 56 = 784 m²
Accès facile aux camions :
o Il faut permettre l'accès aux camions pour charger / décharger les minerais.
o Les dimensions moyennes d'un camion :
- largeur = 3,25m
- hauteur = 4,5m (+ 0.2 m : lame d’air) = 4.7 m
Etanchéité
Résistance
Résistance au feu
Stabilité
Durabilité
Coût
Démontabilité / Transport : réduire la complexité de la structure
Facilité d'exécution / d'assemblage
Délai d'exécution
Entretien
Disponibilité des matériaux sur le marché
Type de matériaux à choisir
Esthétique
Isolation thermique
Page 24 sur 46
Mini projet de la construction métallique
a) Critères
Les principaux facteurs à prendre en compte lors de la sélection de produits et de systèmes
de toiture peuvent être résumés comme suit :
Page 25 sur 46
Mini projet de la construction métallique
C’est une variante à éliminer, on préfère des matériaux locaux à moindre coût.
La fabrication est locale et l’écartement des pannes est plus grand que la 1ère variante.
Page 26 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Le grand écartement Nombre réduit de pannes, mais en contre partie, leurs sections
transversales seront plus grandes pour qu’elles résistent.
Page 27 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Conclusion partielle :
La variante choisie :
On a choisit la couverture en tôle d’acier galvanisé pré-peint (NERVESCO) puisqu’il est
fabriqué au Maroc et disponible sur le marché ce qui va économiser les coûts de transport.
Certes, les plaques et les bacs en amiante-ciment sont moins coûteux, mais vu leurs impacts
négatifs sur notre santé, on les a pas choisit.
La variante qu’on a adoptée pour ce projet est la tôle en acier galvanisé pré-peint
« autoportant » (NERVESCO) dont les caractéristiques sont les suivantes :
Caractéristiques de la variante :
Longueur de la plaque : L = 4 m (écartement des pannes est de 3.5m)
Largeur total : Lt = 0.95 m
Largeur utile : Lu = 0.85 m
Pente : 12%
Recouvrement longitudinal : RL = 100 mm
Recouvrement transversal : RT = 300 mm
Longueur couverte par faîtage : LF = 320 mm
Le poids : 7 à 8 Kg/m²
Le porte à faux maximal LPAFmax = 1.50
Page 28 sur 46
Mini projet de la construction métallique
1- Bombée : coût très élevé ; importée (non disponible sur le marché marocain)
2- A pente à un seul versant : une grande surface est offerte au vent ; et asymétrie de
dimensionnement des poteaux
3- A 2 versants :
1er cas : le drainage des eaux est assuré ; l’effort du vent est réduit
Page 29 sur 46
Mini projet de la construction métallique
5- Auvent : poteaux au milieu gênant l’accès des engins ; soulèvement par le vent ;
stagnation de l’eau
Page 30 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Conclusion partielle :
On opte pour la variante à 2 versants qui est la plus convenable concernant la mise en
œuvre, l’exécution, le drainage de l’eau, l’effort du vent et la disponibilité sur le marché.
2 plaques (de 4m) par versant Longueur utile = 8 m – 320 mm – 300 mm = 7.38 m
Longueur utile > Longueur du versant
Porte à faux = 7.38 – 7.05 = 0.33 < LPAFmax = 1.50
Poids de la couverture :
Pcouverture = 7.5 kg/m² x 280 x 0.95 x 4 = 7.98 kg Pcouverture = 8 kg
Page 31 sur 46
Mini projet de la construction métallique
IPE
HEA
Contreventement :
CAE
Page 32 sur 46
Mini projet de la construction métallique
On prend : H= 5.5 m
Page 33 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Chapitre 4 : Les
sollicitations
Page 34 sur 46
Mini projet de la construction métallique
4.1. Le vent :
Vb (Vitesse de référence du vent) = cdir x cseason x Vb,0
Coefficient de direction = 1
Zone 1 2 3 4 5
Vb ,0 (m/s) 24 26 28 30 34
Vb (m/s) 24 26 28 30 34
qb (daN/m²) 36,00 42,25 49,00 56,25 72,25
Zone 1 2 3 4 5
Vb (m/s) 37,8 41,4 46,3 50,7 58,5
Après corrélation :
Corrélation
Vitesse du vent selon l'EC1 et
selon le NV65
80
Vitesse du vent (m/s)
60 y1 = 33,593e0,1076x
40
20 y2 = 21,917e0,084x
0
1 2 3 4 5
Zones
Zone 1 2 3 4
NV65 39 44 62 NR
EC1 25 27 35
Page 35 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Données :
Zone du vent : 1
Catégorie du terrain : Mer; lacs et plans d'eau parcourus par le vent sur une distance d'au
moins 5 km
Coefficients de frottement :
Nombre de versants : 2
La pente : 12%
α = 6.84°
H = 5.5 m
b = 14 m
d = 56 m
Couverture
Page 36 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Calculs :
KI Coefficient de turbulence - - 1
qp(z) Pression dynamique de pointe N/m² 972
Force de frottement :
d Longueur de l'ouvrage m 56
h Hauteur caractéristique m 5,5
Ffr Force de frottement KN 18,64
Le vent transversal :
Cp, net
Angle de toiture α° Obstruction ϕ cf Zone A Zone B Zone C Zone D
Maximum, qlq soit ϕ 0,3 0,6 1,8 1,3 0,4
5 Minimum ϕ=0 -0,6 -0,6 -1,4 -1,4 -1,1
Minimum ϕ=1 -1,3 -1,3 -2 -1,8 1,5
Maximum, qlq soit ϕ 0,4 0,7 1,8 1,4 0,4
10 Minimum ϕ=0 -0,7 -0,7 -1,5 -1,4 -1,4
Minimum ϕ=1 -1,3 -1,3 -2 -1,8 -1,8
Page 38 sur 46
Mini projet de la construction métallique
W = qp x ϕ
Le vent longitudinal :
WL = 2 x qp x cfr x Aref
WL (daN) 383,53
Page 39 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Les Combinaisons :
combinaison direction y direction Z direction X
ELU
1,35Gmax+1,5Q1 14,26 118,81
1,35Gmax+1,5Q2 25,87 215,62
1,35Gmax+1,5W1 8,00 402,67
1,35Gmax+135(Q1+Q2) 29,72 247,64
1,35Gmax+1,35(Q1+W1) 13,63 415,99
1,35Gmax+1,35(Q2+W1) 24,09 503,11
1,35Gmax+1,35∑Qi 29,72 247,64
Gmin+1,5w2 5,93 -609,26
ELS
G+Q1 10,10 84,15
G+Q2 17,84 148,68
G+W1+ 5,93 273,39
G+0,9∑Qi 20,40 371,62
G+W2- 5,93 -389,71
Tableau 13 : Combinaisons
Page 40 sur 46
Mini projet de la construction métallique
P.P = 6 daN/ml
Le poids de la couverture :
G1 = 7.5 daN/m²
G2 = 5 daN/m²
Q1 = 10 daN/m²
Charges d’entretien :
Q2 = 100 daN/m²
Page 41 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Conclusion partielle :
Le vent transversal :
Le vent longitudinal :
WL (daN) 383,53
Q1 = 10 daN/m²
Q2 = 100 daN/m²
P.P = 6 daN/ml
G1 = 7.5 daN/m²
G2 = 5 daN/m²
Page 42 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Chapitre 5 :
Dimensionnement :
Page 43 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Page 44 sur 46
Mini projet de la construction métallique
Verification suivant Y:
Conditon: fz<fad verifiée
Page 45 sur 46
Mini projet de la construction métallique
CONCLUSION
Ce mini projet a été très enrichissant pour nous car il nous a permis de mieux
comprendre et découvrir concrètement le dimensionnement d’un hangar métallique en
mettant à profit toutes les connaissances acquises dans le cours de construction métallique,
et en se basant sur l’Eurocode 3.
Nous avons ainsi pu approfondir la pratique et la compréhension du logiciel Robot
Structural Analysis et Excel.
Nous rappelons que nous avons commencé ce mini projet par une conception
détaillée des différents éléments qui constituent l’ouvrage étudié, nous avons ensuite définit
les différentes charges permanentes et les charges variables appliquées ainsi que les charges
du vent appliquées sur les pannes en utilisant Excel, et enfin nous avons fait le calcul des
sollicitations et le dimensionnement de l’hangar.
En conclusion, nous avons pu profiter de ce mini projet pour découvrir concrètement
comment se fait le dimensionnement d’un hangar métallique, ce qui va certainement nous
aider par la suite.
Page 46 sur 46