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Ecole Mohammadia d’ingénieurs

Département Génie civil- BPC

LES PLANCHERS

Professeur Moulay Larbi ABIDI

1
SOMMAIRE

I/ INTRODUCTION …………………………………………………….…1
II/ ETUDES DES DEFFERENTS TYPES DE PLANCHERS…………….1

1/ Plancher dalle …………………………………………………………...1


a- description……………...……………………………………. ...........1

b/ Calculs…………………………………………….………………………………..2
Méthode exacte …….……………………………………………. ...2
Méthode approchée………………………………………………….3
C/ poinçonnement……………………………………………………….6

2/ Planchers nervurés …………………..……………………………..…. .7


a/ Description…………………………………………………….……..7
b/ calcul………………............................................................................8
3/ Planchers à poutres croisées………………………...………………….8
a/ description …………………………………………………………...8
b/ calcul…………………………………………………………………9

4/ Planchers à entrevous………..…………………………………..……10
a/description ………………………………………………………..…10
b/conditions à satisfaire………………………………………………..12
c/calculs………………………………………………………………..12

III/ AUTRES TYPES DE DALLES…………………………………….…13


1/ planchers à dalles alvéolées ……………………………………………13
2/ planchers sur prédelles…………………………………………..…..…14
3/ Plancher métallique………………………………………….………….17
a/les planchers à coffrages métalliques ……………………..……..…..18
b/les planchers collaborant……………………………..…….…………18
4/ Les planchers en bois…………………………………….….…..……...19
a/généralités………………………………..………………..……..…...19
b/appuis et assemblages……………..…………….……………………20
IV/ COMPORTEMENT PHYSIQUE DES PLANCHERS……………. ....22
a/la résistance au feu………………………………………. ...................22
Protection des planchers……………………………………. ..............23
Protection intégrée dans le plancher…………………………………..23

Protection en sous face du plancher ………………………………….26

2
b/ Isolation thermique et acoustique…………………………………....30
Introduction………………………………………………………….30
l’isolation thermique des planchers…………………………………30
Isolation acoustique des planchers…………………..………….…...30

V/ PLANCHERS PREFABRIQUES EN BETON ET TOLERANCE


D’EXECUTION………………………………………..….…………...….32

3
INTRODUCTION

On appelle planchers l’ensemble des éléments horizontaux de la structure


d’un bâtiment destiné à apprendre les charges d’exploitation ou autre charges
permanentes (cloisons, revêtements…) et à les transmettre sur des éléments
porteurs verticaux (poteaux, voiles, murs).
Les planchers peuvent être constitués de :
- Une dalle
- Des nervures ou poutrelles
- Des poutres
On distingue 4 types de planchers
- plancher à poutres dans une direction et dalles portant dans la direction
perpendiculaire
- plancher à poutres croisées perpendiculaires et dalles portant dans 2
directions
- plancher à poutres parallèles dans une direction, nervures (poutrelles)
perpendiculaires aux poutres, et dalles portant dans la direction
perpendiculaire aux nervures
- plancher dalle, sans poutres, ni nervures

II/ ETUDES DES DEFFERENTS TYPES DE PLANCHERS

1/ Plancher dalle

a- description
Un plancher dalle est un plancher à face horizontal s’appuyant
directement sur les poutres qui transmettre les charges aux poteaux avec
éventuellement un épanouissement de ses derniers en formes de chapiteaux ; qui
sont dénommés planchers champignons.

4
Avantages :
- les planchers dalle présente une rigidité dans les 2 sens
- liberté du choix de la forme de la dalle sur les bords et les appuis (dalles
rectangulaires, dalles circulaires)
- l’importance des charges
Inconvénients
- le coffrage : les dalles nécessitent 28 jours pour les décoffrer ce qui
présente un temps perdus.
- Nécessite un système d'isolation thermique et acoustique.

b/ Calculs

Méthode exacte
Une dalle est un élément porteur dont 2 dimensions sont grandes par rapport
à la troisième que on l’appelle épaisseur .La relation entre la déformés w(x,y)
et la charges appliquée p(x,y) a été établie par LARANGE :
p( x; y )
w  
D

2 2
Où  représente l’opérateur laplacien 
x 2 y 2
 '4 w 4w 4w p( x, y )
Soit  2  
x 4
y x
2 2
y 4
D
Eh 3
D la raideur de la dalle =
12(1  v 2 )
avec
- E module d’Young du matériau constitutif de la dalle

5
-  son coefficient de poisson
- h épaisseur de la dalle
Dans le plan (x,y) ,Navier a proposé une solution de l’équation
différentielle,pour le cas particulier d’une dalle rectangulaire particulière
articulée sur ses 4 cotés:

►charges uniformément répartis (P0)

a x

y
m x n y
  sin( ) sin( )
16 P 0
w =  6 D 
a b
m n
m n mn[( ) 2  ( ) 2 ]
a b
(m, n=1,3…)
Maurice Lévy a proposée une solution de l’équation par une série de Fourier
produit de sinus et d’un polynôme de fonctions hyperboliques:
La solution générale est :
W=Wh+Wp
w  0
Wh= solution homogène de
p( x; y )
w  
Wp= solution particulière de D

W =
F ( y) mx mx
m sin cos
h
n 1 a ; a
Le problème consiste à déterminer la fonction Fm(y) qui vérifie l'équation de
Lagrange 4 w  0 et satisfait les conditions aux limites sur les deux
b
bords y= 
2

6
● Cas où les deux bords opposées (x=0 et x=a) est simplement appuyés
Dans ce cas la solution homogène est donnée par :

my my my my mx
wh   ( Am sinh  Bm cosh  Cm y sinh  Dm y cosh ) sin
m 1 a a a a a

La solution particulière est exprimée sous la forme:



mx
Wp   km ( y) sin
m 1 a
Où km est une fonction de y seulement tirer de l'équation différentielle
suivante:

d 4km m 2 d 2 k m m 4 P( x, y )
 2( )  ( ) k m  
dy 4 a dy 2 a D
● Cas d'une plaque rectangulaire simplement appuyée sur les quatre cotés et
soumise à une charge uniforme:
Dans ce cas la déflexion de la surface de la plaque est alors exprimée par :

4 P 0a 4  1  tanh m  2  y 1 my  y mx


W  
 D m 1,3 m
5 5
[1  m
2 cosh  m
cosh 2 m 
b 2 cosh  m a
sinh 2 m ] sin
b a

Enfin pour des dalles circulaire soumises à un chargement de révolution,


l’équation est intégrable ; elle se ramène à une équation différentielle du
quatrième ordre avec une seule variable.

►charges uniformément répartis


● Bord encastrée:
P0

r
a a
z

W= (P0/64*D)*(a2-r2)2
● Bord simplement appuyé
P0

r
a a
z

7
W= (P0a4/64D)(r4/a4-2*(3+  r2)(1+  a2)+(5+ )(1+ ))

►charges concentrée
● Bord encastrée:
P

r
a a
z
2 2 2
W= (P/16  D)(2r ln(r/a)+a -r )

● Bord simplement appuyé

r
a a
z

W= (P/16  D) (2r2ln(r/a)+ ((3+ )/ (1+ )) (a2-r2))

Méthode approchée
Les dalles sont des éléments rectangulaires, de dimensions lx et ly appuyés
sur leurs 4 cotés
On désigne par lx la plus petite dimension de la dalle on a donc lx<ly
On considère en général dans l’étude une tranche de 1 m de largeur
Pour le calcul des dalles on distingue deux cas :
A/la dalle ne porte que dans un seul sens
Lorsque les 2 conditions suivantes sont simultanément remplis
lx
- le rapport  0.4
ly
- la dalle est uniformément chargée
Les moments sont évalués en tenant compte de la flexion que suivant la plus
petite dimension ; on dit que la dalle ne porte que dans un seul sens

8
dans ces conditions on ne calcule que les armatures parallèles au cotés lx,on
est donc ramené à l’étude d’une poutre de section rectangulaire,de largeur 1m
de hauteur totale h0 et de portée lx
Pour déterminer les moments à prendre en considération on peut suivant
l’importance des charges d’exploitation utiliser :
- soit la méthode forfaitaire
- soit méthode de caquot pour des charges d’exploitation relativement
élevée
Lorsqu’une dalle continue peut être considérée comme partiellement
encastrée sur ses appuis de rive, et lorsqu’il s’agit d’un plancher à charge
d’exploitation modéré, on prend dans chacune des travées les valeurs
suivantes :
pl 2 x
Moment en travée=  0.8M 0
10
pl 2 x
Moment sur appuis=   0.5M 0
16

Avec
p charge uniforme résultant du poids propre et de la charge d’exploitation
lx:portée dans le sens lx
pl 2 x
M0  Moment pour la dalle sur 2 appuis libres
8
Les valeurs des moments, calculées comme indiqué ci-dessus permettent de
déterminer les armatures inférieures et les armatures supérieure parallèles à
lx. Dans le sens parallèle au grand coté ly on dispose à la partie inférieure de
la dalle des armatures dites armatures de répartition dont la section par unité
de largeur est au moins égale au quart de celles des armatures principales
(armatures parallèle au petit coté) par unité de largeur
Comme la dalle est bordée le long des petits cotés par des appuis dont elle est
solidaire, on dispose le long de ces petits cotés des chapeaux c’à d des
armatures placés à la partie supérieure de la dalle dont la section par unité de
largeur est au moins égale à celles des chapeaux prévus pour les grands cotés,
la longueur de ces chapeaux sont sensiblement égales à celle des chapeaux
placés sur les grands cotés
Lorsque les appuis de rive ne sont pas susceptibles de fournir un
encastrement partiel dont il puisse être fait état dans les calculs, il est
néanmoins nécessaire de prévoir, au droit de ces appuis, des armatures
placées à la partie supérieure de la dalle et capables d’équilibrer un moment
au moins égal à -0.15M0

9
B/la dalle porte suivant 2 directions
Une dalle sera considérée comme portant suivant 2 directions si :
- le rapport lx/ly est compris entre 0.4 et 1 et la dalle est uniformément
chargée
- la dalle est soumises à des charges concentrées,quel que soit le rapport des
portées lx et ly
Dans ce cas on calcule les moments suivant les 2 directions lx et ly et on
calcule les armatures parallèles à ces 2 directions en fonction des moments
trouvés.

ly
1

lx

on conçoit en effet que dans l’hypothèse considérée une bande telle que 2 et
inversement,il est donc logique d’affecter le moment calculé pour la portée lx
d’un coefficient de réduction destiné à tenir compte de bande de portée ly
On commence par déterminer les moments Mx suivant lx et My suivant ly en
supposant que la dalle repose librement sur son pourtour
En pratique 2 méthodes peuvent être utilisées par la détermination des Mx et
My
- celle résultant des dispositions indiquées à l’annexe E3 des règles BAEL
- celle résultant de l’utilisation des abaques de Pigeaud, ou d’abaques
équivalents
1/annexe E3 des règles BAEL
Cette annexe indique que pour une dalle de dimensions lx et ly reposant
librement sur son pourtour et soumise à une charge uniformément répartie p
couvrant tout le panneau, les moments au centre de la dalle pour une largeur
unité ont pour valeurs
- dans le sens de la petite portée : Mx  xpl 2 x
- dans le sens de la grande portée : My  yMx

10
Les valeurs des coefficients sont données en fonction de rapport lx/ly et du
coefficient par le tableau suivant:

=  =0  =0.20 =  =0  =0.20
lx/ly x y x y lx/ly x y x y
0.4 0.1094 0.25 0.1115 0.293 0.7 0.0683 0.436 0.0743 0.585
0.41 0.1078 0.25 0.1100 0.301 0.71 0.0670 0.450 0.0731 0.596
0.42 0.1062 0.25 0.1086 0.309 0.72 0.0658 0.464 0.0719 0.608
0.43 0.1047 0.25 0.1072 0.317 0.73 0.0646 0.479 0.0708 0.620
0.44 0.1032 0.25 0.1059 0.325 0.74 0.0634 0.494 0.0696 0.632

0.45 0.1017 0.25 0.1046 0.333 0.75 0.0622 0.509 0.0685 0.644
0.46 0.1002 0.25 0.1032 0.341 0.76 0.0610 0.525 0.0674 0.657
0.47 0.0988 0.25 0.1019 0.349 0.77 0.0598 0.542 0.0663 0.670
0.48 0.0974 0.25 0.1006 0.357 0.78 0.0587 0.559 0.0652 0.683
0.49 0.0960 0.25 0.0993 0.365 0.79 0.0576 0.577 0.0642 0.696
0.50 0.0946 0.25 0.0981 0.373 0.80 0.0565 0.595 0.0632 0.710
0.51 0.0932 0.25 0.0969 0.83 0.81 0.0553 0.613 0.0621 0.723
0.52 0.0918 0.25 0.0957 0.391 0.82 0.0542 0.631 0.0610 0.737
0.53 0.0905 0.25 0.0954 0.400 0.83 0.0531 0.649 0.0600 0.750
0.54 0.0892 0.25 0.0933 0.410 0.84 0.0520 0.667 0.0589 0.764
0.55 0.0879 0.25 0.0921 0.420 0.85 0.0809 0.685 0.0579 0.778
0.56 0.0855 0.253 0.0909 0.431 0.86 0.0498 0.693 0.0569 0.791
0.57 0.0852 0.266 0.0897 0.442 0.87 0.0488 0.721 0.0559 0.804
0.58 0.0838 0.79 0.0897 0.453 0.88 0.0478 0.740 0.0549 0.818
0.59 0.0825 0.292 0.0873 0.465 0.89 0.0468 0.759 0.0539 0.832
0.6 0.0812 0.305 0.0861 0.476 0.90 0.0458 0.778 0.0529 0.846
0.61 0.0798 0.317 0.0849 0.487 0.91 0.0448 0.798 0.0519 0.861
0.62 0.0785 0.330 0.0837 0.497 0.92 0.0438 0.819 0.0510 0.875
0.63 0.0772 0.343 0.0825 0.508 0.93 0.0428 0.841 0.0500 0.891
0.64 0.0759 0.356 0.013 0.519 0.94 0.0419 0.864 0.0491 0.906
0.65 0.0746 0.369 0.0801 0.530 0.95 0.0410 0.888 0.0483 0.923
0.66 0.0733 0.382 0.0789 0.541 0.96 0.0401 0.911 0.0475 0.939
0.67 0.0720 0.395 0.0777 0.552 0.97 0.0393 0.934 0.0467 0.954
0.68 0.0707 0.408 0.0766 0.563 0.98 0.0385 0.956 0.0459 0.970
0.69 0.0695 0.422 0.0754 0.574 0.99 0.0377 0.978 0.0451 0.985
1.00 0.0368 1.000 0.0442 1.000

2/ abaques de Pigeaud :
Ces abaques permettent de déterminer les moments maximaux suivant la
petite portée pour les plaques rectangulaires, simplement appuyées sur leur
porteur soumises aux charges suivantes.
- charge uniformément répartie sur toute la surface de la plaque

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- charge uniformément repartie sur un rectangle concentrique à la plaque
Dans le cas d’une charge uniformément répartie sur toute la surface de la
dalle, les moments au centre de la dalle pour une bande de largeur unité, ont
pour valeurs
- dans le sens de la petite portée : Mx  (M1  M 2) P
- dans le sens de la grande portée : Mx  (M1  M 2) P
Dans ces formules :
M1 est une valeur donnée par l’abaque en fonction de p1=lx /ly
M2 est une valeur donnée par l’abaque en fonction de p2=ly/lx
P est la charge totale répartie sur la plaque P=plxly
 est le coefficient de Poisson

c/ Poinçonnement

Lorsqu’une charge concentrée importante peut être appliquée sur un


hourdis,il est nécessaire de vérifier la résistance au poinçonnement de ce
hourdis.
Le phénomène du poinçonnement des planchers dalles en béton armé est l’un
des problèmes les plus étudiés des structures en béton mais en même temps il
n’est pas encore complètement compris. Les modèles de calcul actuels sont
plutôt empiriques..

On admet qu’aucune armature particulière n’est nécessaire si la charge


concentrée étant éloignée des bords de la dalle, la condition suivante est
satisfaite

Qu  0.045.uc.h0. fcj

Qu charge de calcul pour l’état limite ultime


Uc périmètre du contour de l’aire S sur laquelle agit la charge dans le plan du
feuillet moyen
ho épaisseur totale du hourdis
fcj résistance caractéristique du béton à la compression à j jours,soit à 28
jours
Si la condition précédente n’était pas remplie il faudrait alors considérer un
périmètre u parallèle à uc et tel que l’on ait

Qu  0.045.u.h0. fcj

12
Et disposer des armatures transversales dans toute la zone intérieure à ce
périmètre.

Recherche vise à un modèle physique général capable de prévoir la charge de


poinçonnement pour le cas d’une dalle symétrique, avec répartition d’armature
quelconque, précontrainte ou non.

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2/ Planchers nervurés

a/ Description

On appelle plancher nervuré l’ensemble constitué de nervures supportant


les dalles de faible portée.
Les nervures peuvent être en béton armé ou en béton précontraint, coulé sur
place ou préfabriquées sur site ou en usine, elle repose elle-même sur des
poutres principales ou des voiles, elles ont des formes variées, rectangulaires,
trapézoïdales, en I, en Té, en double paroi, etc.
Les dalles peuvent être préfabriquée en totalité ou en partie
Pour éviter les coffrages sur site et économiser sur les coûts et les délais on
utilise couramment des poutrelles préfabriquées en béton armé pour les
faibles et moyens portées,ou en béton précontraint pour les portées moyennes
et grandes,associées à des pré dalles soit de petit dimension et mises en place
à la main ou bien plus grandes et posées à la grue.

b/ calcul

Le calcul en phase définitive est effectué comme pour une poutre en Té en


respectant les conditions de la largeur de table à prendre en compte (voir ci-
dessous)
La largeur de la table à faire intervenir dans le calcul ne peut pas être
quelconque et les règles BAEL, fixent à l’article A413 une largeur maximale
définie de la manière suivante :
La largeur de hourdis à prendre en compte de chaque coté d’une nervure à
partir de son parement, est limitée à la plus faible des valeurs indiquées ci
après :
- la moitié de la distance entre les faces voisines de 2 nervures
consécutives
- le dixième de la portée de la travée
- les deux tiers de la distance de la section considérée à l’axe de l’appui
extrême le plus rapproché
- le quarantième de la somme des portées encadrant l’appui intermédiaire la
plus rapproché, augmenté des deux tiers de la distance de la section
considérés à cet appui
On doit vérifier la qualité de la reprise de bétonnage entre éléments
préfabriqués et béton coulé sur place, en particulier pour les questions de
cisaillement, des aciers éventuels devant reprendre l’effort de cisaillement
doivent traverser cette reprise et être calculés suivant la règle de couture
Les appuis de rive doivent être capables de prendre un moment égal à 0.15
fois le moment isostatique

14
la table de compression est calculée en flexion transversale comme une dalle
continue,les aciers ainsi calculés peuvent être pris en compte comme aciers
de liaisons table nervure,éventuellement complétés si nécessaire
Lorsqu’il est prévu des étais intermédiaires on admet de ne pas tenir compte
des phases de construction dans la justification de l’ouvrage en cours de
construction
les largeurs de poutrelles doivent être suffisantes pour pouvoir y loger deux
aciers d’un même lit ;la disposition avec un seul acier n’est pas recommandée
pour des raisons de limitation d’ouvertures de fissures et de résistance à des
flexions transversales parasites

3/ Planchers à poutres croisées

a/ description

Les planchers à poutres croisées sont constitués de deux ou plusieurs


systèmes de poutres reposant elles mêmes sur des poutres principales ou des
voiles, le cas le plus courant est celui de deux systèmes de poutres
orthogonaux
Lorsque l’espacement entre les poutres parallèles sont faibles, moins de
1.5m, ce type de plancher est plancher cloison.

b/ calcul

Le calcul est mené en supposant :


- que les charges ne sont appliquées qu aux nœuds, ainsi les charges
réparties sont concentrées au nœud le plus proche
- que les inerties de torsion des poutres sont supposées négligeables et que
les rotations des poutres ne sont fonction que des seuls effets de la flexion
On considère que la charge Pi appliquée sur chaque nœud i se décompose
en :
- une réaction Ri reprise par la poutre passant par le nœud i et parallèle à
l’axe Ox
- une charge Pi-Ri reprise par la poutre passant par le nœud i et parallèle à
l’axe Oy
- on écrit alors la flèche du point i est la même pour les deux poutres
passant par ce nœud
On obtient ainsi un système de n équations à n inconnues

Considérons le plancher rectangulaire de la figure suivante constitué de:


- 2 poutres de longueur Lx et d’inertie Ix
- 2 poutres de longueur Ly et d’inertie Iy avec Ly<Lx

15
ly

Ly

lx
Lx

Les extrémités sont supposées articulées,et la charge uniforme p est supposée


concentrée aux nœuds au travers de 4 charges P=pLxLy/9 ,les charges
réparties situées prés des appuis sont supposées transmises directement à ces
appuis,
Si l’inertie Ix des poutres est faible et que Ly<<Lx on est en droit de penser
que le fonctionnement de l’ensemble est celui de nervures de portées Lx
reposant sur des poutres de portées Ly, par contre pour les mêmes portées Lx
et Ly, mais avec des inerties Iy très faibles par rapport à Ix,ce serait
l’inverse,entre les deux on aurait un plancher à poutres croisées

4/ Planchers à entrevous.

1/description

Ce type de plancher est très couramment utilisé dans la construction de


maisons individuelles
Il est constitué :
- de poutrelles préfabriquées en béton armé ou en béton
précontraint,disposées parallèlement et espacées de 0.5m à 0.7m avec ou
sans armatures d’efforts tranchants
- d’entrevous de forme adaptée aux poutrelles en béton,en terre cuite ou en
polystyrène
- d’une dalle de compression supérieure en béton de 4 à 6 cm d’épaisseur
coulée sur l’ensemble poutrelles entrevous qui tient lieu de coffrage

16
Entrevous
Poutrelle préfabriquée

Les principaux avantages de ce type de plancher sont :


- la facilité de mise en œuvre, sans moyens de manutention, puisque
manuel
- la compétitivité économique de ces procédés par rapport aux autres pour
les constructions individuelles
- la bonne isolation thermique avec des entrevous en polystyrène

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2/conditions à satisfaire
Comme pour tous les types de planchers, ils doivent satisfaire aux
conditions de :
- résistance mécanique
- résistance au feu
- isolation acoustique, bruits aériens et bruits de choc
- étanchéité des toitures terrasses
- de réalisation des plafonds
Note :
L’affaiblissement acoustique d’un mur ou d’un plancher est fonction de la
masse de la paroi et assez peu de la nature du matériau
Pour notre cas un plancher à entrevous de 280 kg/m2 et de 0.2m d’épaisseur
on trouve A=52dB, auquel on retranche 4dB pour tenir compte du fait que
c’est un corps creux, soit un affaiblissement de 48dB.

18
3/calculs
a- dispositions générales BAEL
- charge de chantier =max(0.5KN/m,1KN)
- le cisaillement est repris par la poutrelle seule
- prévoir des aciers d’effort tranchant,sauf dispositions particulières
- les poutrelles posées sans étais intermédiaires sont à étudier en phase de
construction
b- dispositions propres aux planchers à entrevous
On est dispensé d’armatures d’effort tranchant
- la construction n’est pas parasismique
- la contrainte moyenne ultime de glissement sur le périmètre de liaison est
inférieure à 0.55MPa
- la section A1 est au moins égales à 200/fe si l’entre axe des poutrelles est
inférieur à 0.5m et 400E/fe pour des entre axes E compris entre 0.5 m et
0.8m
- la section A2 est au moins égale à la moitié de A1

III/ AUTRES TYPES DE DALLES


A/ planchers à dalles alvéolées

- Principe.

Il s'agit de système permettant d'obtenir une épaisseur finie de dalle


offrant une grande inertie en minimisant la quantité de matière. La dalle
alvéolaire est formée par une juxtaposition de "tubes" orientés dans le sens de la

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portée. Ces tubes en fait des réservations conçues pour former des I liés entre
eux.(voir figure ci-dessus)
Les zones bétonnées sont parcourues par des fils d'armatures sur lesquels on
applique un pré tension (précontrainte). Les épaisseurs courantes varient entre
16 et 30 cm. Les dalles sont fabriquées par modules de 1,20 m de largeur.
Suivant les usages et les détails de calcul, les dalles sont utilisées brutes (sans
adjonction d'une chape coulée) ou avec une table de compression coulée en
place.
Le potentiel de portée est très important puisque l'on franchit facilement des
portées d'une vingtaine de mètres.
Le potentiel de charge sur le plancher est également intéressant. Des surcharges
de 400 à 500 daN sont possibles pour des portées de l'ordre de 20 m.
Sujétion due à la contreflêche : Compte tenu des grandes portées franchies et
de l'utilisation de la précontrainte, les dalles sont livrées avec une contreflêche
importante (de l'ordre du 500 éme de la portée. Par ex : 4 cm pour 20 m de
portée). La prise de flèche lors du chargement doit être considérée dans le
déroulement des travaux. Il faut laisser les rives suffisamment libres pour que le
mouvement horizontal induit par la prise de flèche puisse s'effectuer sans
désordre et il ne faut pas que les ouvrages rapportés soient susceptibles de
souffrir de ce mouvement.
- Les domaines d'application :
Les planchers en dalles alvéolaires imposent l'emploi de moyen de levage pour
leur mise en œuvre. Ils sont donc tout naturellement destinés à des chantiers
d'une envergure moyenne. On utilise préférentiellement cette technique dans le
cadre de création de plateaux libres (bureaux, activité...). Dans le logement, où
le besoin de cloisonnement impose des murs de façon relativement dense, il est
rare qu'il soit nécessaire de franchir des portées justifiant l'emploi de dalles
alvéolaires.
Tout comme pour le plancher corps creux, le système dalle alvéolaire ne permet
pas aisément de traiter les porte-à-faux.

20
B/ planchers sur prédelles

- Principe :
Le principe de la prédalle est de fournir, réunie dans un seul élément, le coffrage
et les armatures principales.
On réalise en usine un élément en béton d'épaisseur 5 à 7 cm (une dalle très fine)
dans lequel on introduit la totalité des armatures nécessaires à la travée traitée

21
avec la prédalle. On prévoit les trémies d'escaliers, les réservations et autres
sujétions de forme au moment de la fabrication des prédalles.

Cet élément est mis en place sur les appuis du futur plancher et sur des étais
complémentaires. Le corps de dalle est alors coulé sur ce fond de coffrage qui se
lie au corps de dalle pour former le plancher.
Lors de la mise en charge, le schéma de flexion se met en place de façon
classique. La zone de la prédalle est toujours tendue.
Compte tenu de présence de la dalle pleine coulée sur la prédalle, cette
technique autorise l'ancrage d'aciers de chapeau sur appui pour traiter les porte-
à-faux.
Afin d'obtenir une liaison parfaite entre la prédalle et le corps de dalle, le
parement supérieur de la prédalle est laissé avec une rugosité importante.
Le parement inférieur de la prédalle est au contraire traité, à volonté, soit lisse,
soit garni d'un isolant thermique.
Lorsqu'il est laissé brut, le parement inférieur montre les traces des joints entre
les panneaux de prédalle.
- Sujétions particulières :
. Les prédalles de fabrications classiques ne dépassent pas 6 m de portées.
. Les planchers doivent être étayés très sérieusement au coulage et pendant la
phase de séchage du béton. Le poids mort est très important.
. Les prédalles sont des éléments relativement lourds (180 daN/m² environ).
Leur manutention impose l'usage de moyen de levage.
. Les prédalles doivent être stockées avec soin et à plat sur cales.
Remarque : Compte tenu de leur montage, les prédalles permettent d'atteindre un
bon niveau de sécurité sur le chantier dès qu'elles sont en place, avant même le
coulage (comme pour la dalle alvéolaire).
Dispositions constructives
- L’épaisseur de la prédalle ne peut dépasser la moitié de l’épaisseur de la
dalle finie
- La longueur d’appui est au minimum de

22
2cm pour des appuis en béton armé
4cm pour des appuis en maçonnerie
Flexion en situation d’exécution et d’exploitation
La prédalle peut être posée sur des étais intermédiaires ou bien directement
sur les appuis définitifs d’extrémité, le fait de disposer d’étais permet de
réduire la portée de calcul sous l’action des charges permanentes, mais
introduit des charges concentrées au droit des étais qui apparaissent lors de
leur enlèvement
Soient
- g1 : poids propre de la prédalle
- g2 poids propre de la dalle coulée sur place
- q1 la charge d’exploitation de chantier
- q2 la charge d’exploitation en situation d’exploitation
la charge q1 peut être présentée par une charge concentrée Q1 situé à mi
largeur de prédalle et à mi-portée entre étais ou appuis
Q1=pbL supérieur à 1 KN , avec p=0.5 KN/m,b=largeur de la prédalle et L
=portée entre étais ou appuis
Le calcul est fait en ELU avec :
- une charge g1+g2+q1 pour déterminer de la section d’aciers nécessaire
pour reprendre la phase d’exécution
- une charge g1+g2 pour la détermination de la section d’acier pour
reprendre seules les charges permanente
- des charges concentrées au droit des étais correspondant aux réactions des
appuis enlevés de la predalle calculée en continuité sous les charges g1+
g2
- de la charge d’exploitation q2 en phase définitive
Donc la section totale est la somme de toutes les sections calculées ci-dessus
Cisaillement à la jonction predalle -béton coulé sur place
On doit respecter la règle de couture qui consiste à prendre le cisaillement
par des armatures verticales (raidisseurs métallique)
Cependant, l’expérience montre que des ensembles predalle béton coulé sur
place non armé transversalement étaient capable de reprendre un effort
tranchant non négligeables
On est dispensé d’armature traversante sous certaines conditions
- la surface de reprise est rugueuse
- l’élément n’est soumis qu à des charges réparties, lentement variables,
non susceptibles d’effet dynamique ou de chocs
- la contrainte tangente n’excède pas 0.35 MPa en ELU
- la contrainte normale éventuelle est une compression
Le calcul de la contrainte de cisaillement est effectué, en ELU, sous l’action
des charges d’exploitation q2

23
C/ Planchers métalliques

Généralités
Les planchers métalliques sont généralement constitués d’un quadrillage de
poutres supportant un hourdis de répartition formé de caillebotis en acier, en
alliage léger ou en polyester renforcé,ou bien de dalles en béton armé
Les caillebotis, de faible portée (0.4m à 2 .4m),sont supportés par des
poutrelles principales,ces dernières étant reprises par des poteaux ou des
murs,certains de ces éléments porteurs peuvent être omis
Ces éléments peuvent être superposés en appuis simples et leurs hauteurs se
cumulent ou bien fixés dans la hauteur de l’élément qui les supporte

Les avantages d’un plancher métallique sont :


- une plus grande légèreté
- une meilleure adaptation à des créations d’ouvertures ou à des
modifications ultérieures
- une moindre hauteur,du fait que l’on peut disposer toutes les poutres
principales,secondaires ou poutrelles dans la même épaisseur
1- les planchers à coffrages métalliques
Ces procédés sont souvent utilisés pour la réalisation des planchers
des gratte-ciel à ossature métallique,ces planchers sont constitués de
« profilets à froid » métalliques,genre de tôles préformées,qui
reçoivent sur le chantier une table en béton armé,collaborant ou
non,cette tôle joue un rôle de coffrage de la dalle en béton coulée sur
chantier. Elle remplace alors les traditionnelles armatures de béton
armé

24
Plancher à coffrage métallique

2/les planchers collaborant


Pour la solidarisation avec l’ossature il suffit une soudure entre tôles et solives à
condition qu’il y ait par ailleurs collaboration entre tôle et béton (un
fonctionnement mixte)
Les planchers à bacs métalliques collaborant sont des planchers mixtes
constitués de tôles en aciers nervurés et galvanisées qui joueront le rôle des
armatures tendues et sur laquelle est coulée une couche de béton simplement
ferraillée,les éléments sont des tôles raidies longitudinalement par des nervures
trapézoïdales obtenues par pliage de la tôle,ces nervures permettent d’obtenir
une face d’adhérence entre le profil et le béton et d’empêcher le glissement
horizontal et le décollement vertical ;la contrainte de glissement entre le béton et
la tôle doit être calculée dans chaque cas,la longueur maximum de livraison est
de 12m
Le principale avantage du bac acier collaborant est qu’il remplace en grande
partie les aciers tendus en section mixtes

D/ Les planchers en bois

1/généralités
Le bois est utilisé pour la réalisation de poteaux,poutres de planchers,fermes et
pannes de couverture sous forme de bois massif,contreplaqué,bois
aggloméré,lamellé collé
Il offre les avantages suivants
- la légère
- bonne résistance au feu
Les éléments sont fixés entre eux ou au reste de la structure par différents types
d’assemblages : boulons, clous, broches, tire fonds, au moyen de goussets
L’humidité joue un rôle important dans la conservation du bois, elle est fonction
du taux d’humidité relative de l’atmosphère et de la température

25
Taux d’humidité du bois

Taux d’humidité
locaux T=10C t=20C T=30C
de l’atmosphère
Clos et chauffés de
50% 9.6% 9.3% 9.0%
façon continue
65% Clos et chauffés 12.6% 12.5% 12.0%

70% Clos et couvert 13.6% 13.2% 12.9%


Exposé à l’humidité,
85% non couvert, non 19.0% 18.3% 18.0%
abrités

Les ossatures porteuses


1/types d’ossatures
Les planchers à ossature bois peuvent être à travure simple et à travure
composés, un plancher est dit « à travure simple »lorsqu’il est composé
uniquement de solives posées parallèlement et qui franchissent sans appui
intermédiaire la distance entre 2 murs porteurs, les portées de tels planchers sont
variables, elles sont généralement :
- comprises entre 3 et 7 m avec les solives anciennes grossièrement
équarries
- inférieure à 5m pour les bois du commerce
2/appuis et assemblages

26
- appuis sur mur : encastrement dans la maçonnerie
C’est le type le plus courant et le plus ancien, il est la cause du plus grand
nombre de cas de pourrissements relevés dans les extrémités de solives,
malgré les précautions complémentaires prises au moment de la construction
- appuis sur mur en pans de bois
Les solives reposent en général sur la sablière basse et sont fréquemment
rendues solidaires du pan de bois au moyen d’assemblages de charpente
- appuis sur chevêtre
Dans le cas de chevêtre en bois, on rencontre habituellement des assemblages
par tenon et mortaise
3/cas du bois lamellé collé
a/ définition
On appelle bois lamellé collé, des pièces massives reconstituées à partir de
lamelles de bois de dimensions relativement réduites par rapport à celles de
la pièce
b/ domaine d’emploi
La lamellé collé est un matériau de structure de haute technologie qui permet
d’élargir les usages du bois,il est utilisé principalement pour les piéces
travaillant à la flexion,il est utilisé dans les planchers comme ossature
porteuse et les planches peuvent servir de plafond
c/ avantages
- utilisation sur des longues portées
- une meilleure résistance à la régicide
- une grande résistance au feu
- une bonne propriété d’isolation thermique et acoustique
- un impact sur l’environnement maîtrisé
- esthétique
Notes

1- le lamellé collé est aussi résistant que le béton mais cinq fois plus léger
2- une structure en bois résiste 2 fois plus longtemps au feu qu’une structure
en acier

27
28
IV/ COMPORTEMENT PHYSIQUE DES PLANCHERS

A/la résistance au feu


On va énumérer les différentes solutions qui permettront d’améliorer le
comportement des planchers
1/degré de réaction au feu
a- classification des matériaux

Réaction au feu Matériaux rapportés sous planchers


- béton
- terre cuite
Matériaux incombustibles - plâtre
- argile

- laine de verre et laine de roche


- les fibragglos
M non inflammables
- acier

Certains panneaux de particules de


M difficilement inflammable
bois
Panneaux de particules bois
M moyennement inflammable
d’épaisseur sup à 16mm

b- exigences réglementaires

Définition
Les degrés de résistance au feu désignent la durée pendant laquelle un élément
de construction résiste aux flammes et à la fumée, et la transmission de chaleur
pendant l’exposition au feu dans des conditions d’incendie particulières, incluant
l’application de charges structurales s’il y a lieu. Ils sont généralement basés sur
des essais menés conformément à deux normes : la norme ISO 834 de
l’Organisation internationale de normalisation (ISO) intitulée «Essais de
résistance au feu – Éléments de construction», ou la norme de l’American
Standard Testing Method (ASTM) intitulée «ASTM E-119
Standard Test Methods for Fire Tests of Building, Construction and Materials».
Heureusement, les expositions au feu décrites dans ces deux normes sont
pratiquement identiques. Par conséquent, les degrés de résistance au feu
déterminés dans un pays donné sont souvent acceptés par les agents du bâtiment
ailleurs.

29
Au cours de cet essai le plancher devrait avoir les critères suivants :
- la flèche du plancher ne doit pas traverser le 1/30 de la portée
- aucune flamme ne doit traverser le plancher
- absence d’émission de gaz inflammable
- la température sur la surface non exposé ne doit pas dépasser 140C

Exigences réglementaires

Famille de bâtiments Degré coupe feu des planchers


Maison individuelle (plus de 2 niveaux 1/4h
M individuelle (moins de 2 niveaux) 1/2h
Bâtiments collectifs accessibles aux 1h
échelles des pompiers
Toute famille séparant les garages du 2h
reste de la construction

2- protection des planchers


a/ protection intégrée dans le plancher
- Principe
Elle est assurée par les matériaux qui composent le plancher
- Description
planchers à poutrelles en béton armé ou en béton précontraint
Sans protection le degré coupe feu de ce type de plancher est de 1/2h mais on
peut l’améliorer par un enduit plâtre
On aura donc

30
- 1 h pour 10 mm de plâtre
- 1 h 30 pour 13 mm de plâtre
- 2 h pour 16 mm de plâtre
Planchers à prédalles et planchers coulés sur chantiers
Le comportement au feu dépend de
- la position des aciers par rapport à la face soumise au feu
- la présence d’aciers au droit des continuités
- la présence en sous face d’un isolant
planchers mixtes
Les dalles mixtes ont un degré coupe-feu d’une demi-heure sans protection
particulière(décision du CECMI du 16 avril 1986, validée par l’Eurocode 4,
partie 1-2).Une résistance supérieure peut être obtenue aisément par l’ajout de
barres d’acier enrobées dans les nervures (très économique). Il en sera de même
pour les dalles coulées avec un bac acier utilisé en coffrage perdu. Lorsqu’elles
ne sont pas étayées en phase de coulage, elles comportent certaines limitations
quant à leur portée.
Une alternative est possible par protection projetée en sous-face du bac acier ou
par adjonction d’un faux plafond coupe-feu du degré requis. C’est
particulièrement valable économiquement pour des degrés coupe-feu de deux
heures et plus.
En cas d’incendie important, le bac acier retient les éclatements du béton.

31
Dimensionnement des dalles mixtes

Toute dalle mixte présente une résistance au feu d’au moins une demi-heure.
Pour des résistances supérieures, les armatures utilisées pour le
dimensionnement à froid améliorent le moment résistant en travée et sur appui
en cas d’incendie. Les sections d’armatures nécessaires pour garantir une
résistance requise dépendent de nombreux facteurs tels que la portée et les
charges appliquées.
Le tableau s’applique aux bâtiments administratifs avec une surcharge de 250
kg/m2.
Ces données sont valables pour un béton normal de 2 300 kg/m3. En cas
d’utilisation de béton léger (1 900 kg/m3), l’épaisseur de dalle peut être réduite
de 10 millimètres.
Les épaisseurs sont données pour des hauteurs de nervures ne dépassant pas
60 millimètres.

32
b- Protection en sous face du plancher
Principe
Cette protection se fait sur chantier, soit par fixation d’un faux plafond, soit
par projection d’un enduit plâtre ou enduit spécial, le faux plafond par
plaques de plâtre fixées sur des profilés métalliques rendus solidaires du
plancher est une amélioration de la protection incendie
Système de protection
- les planchers à poutrelles
Le lattis métallique est soit intégré à la sous face de l’entrevous, soit
rapporté sur le chantier, le plâtre est d’épaisseur 20mm, le degré coupe feu
sers de 30 mm
Les poutrelles avec raidisseurs métalliques sont dotées d’un socle bois, le
degré coupe feu sera de 30 mm
- les planchers à prédalles et les planchers coulés sur chantiers
sous la prédelle,sont fixés par percement ou scellent des accessoires ou
suspentes métalliques sur lesquels sont fixés les profilés métalliques,le degré
de coupe feu est de 4h
- planchers à dalles alvéolées
Par blocage d’une peinture intumescente en sous face le degré coupe feu
sera de 4h
Par la présence d’un faux plafond composé de laine minérale et de plaque
plâtre, le degré coupe feu sera de 4h

- Plancher en bois
La résistance au feu des éléments de charpente en bois (murs ou planchers)
dépend presque exclusivement du panneau de gypse (aussi appelé plaque de

33
plâtre ou panneau mural ou encore panneau de revêtement) utilisé pour protéger
les éléments en bois contre les effets de la chaleur. Lorsqu’ils sont exposés au
feu, les panneaux de gypse absorbent de grandes quantités de chaleur et libèrent
l’eau qu’ils renferment.
Il existe différents types de panneaux de gypse, mais la construction des
éléments structuraux en bois classés résistants au feu exige des panneaux
spécialement conçus à cet effet. Ces panneaux renferment notamment des fibres
de verre qui améliorent leur stabilité dimensionnelle et leur résistance au
soulèvement des clous, ce qui leur permet de rester en place plus longtemps
lorsqu’ils sont exposés au feu. On a recours à des pratiques de construction et à
des détails de conception particuliers pour maximiser la période durant laquelle
le panneau reste en place.
Construction de planchers classés résistants au feu

Les planchers classés résistants au feu, utilisés dans la majorité des habitations
multifamiliales comportant de nombreux étages, sont construits avec des solives,
un plafond et un support de revêtement de sol.
Pour les plafonds, on ne recommande pas d’utiliser des panneaux de gypse de
15,9 mm, parce que leur masse supérieure les fait tomber pendant les incendies
environ en même temps que les panneaux plus minces, ce qui fait que la
résistance au feu du plancher n’augmente pas de façon significative.
Quand on fixe un plafond en panneaux de gypse avec des profilés souples en
métal, l’utilisation de cales ou de contreventements entre les solives n’améliore
pas la résistance au feu du plancher. Par contre, si le plafond est fixé directement
à la partie inférieure des solives, l’utilisation de cales ou de contreventements
entre les solives le long de la ligne centrale du plancher permet de réduire la
torsion des solives pendant un incendie, ce qui aide les panneaux de gypse à
demeurer en place et à protéger l’ensemble.
Quand un plafond en panneaux de gypse est fixé directement à la partie
inférieure des solives, la résistance au feu du plancher risque de diminuer de
façon marquée si l’espacement entre les solives augmente (de 400 à 600 mm,
par exemple), parce que la distance entre les rangées de pièces de fixation
augmente d’autant. Toutefois, si le panneau de gypse est fixé aux solives avec
des profilés souples en métal espacés de 400 mm entre axes, le fait d’accroître
l’espacement entre les solives peut améliorer la résistance au feu de l’ensemble,
parce que les charges structurales sont réduites et parce qu’un espacement plus
grand entre les solives exige un support de revêtement de sol plus épais.

34
Les supports de revêtement de sol sont normalement constitués de panneaux de
1220 mm x 2440 mm en contreplaqué ou en OSB bouveté.
Les panneaux sont installés avec le sens de la longueur perpendiculaire aux
solives. Les extrémités des panneaux de 1220 mm sont centrées sur les solives.
Les planchers pourvus de solives espacées de 400 mm entre axes sont faits de
panneaux de 15,9 mm d’épaisseur; ceux dont les solives sont espacées de 600
mm entre axes sont faits de panneaux de 19,0 mm. Il n’existe pas de différence
significative, en termes de résistance au feu, entre les planchers construits en
contreplaqué
Pour une portée donnée, la résistance au feu d’un plancher construit avec des
solives en I est généralement de trois à cinq minutes inférieure à celle d’un
plancher similaire fait de solives en bois massif (différence négligeable dans la
plupart des situations). Ce phénomène pourrait s’expliquer par le profil plus
mince des éléments structuraux, surtout l’âme. Dans l’ensemble, il n’y a pas de
différence marquée entre la résistance au feu de solives en I fabriquées avec du
LVL (bois lamellé de placage) et celle de membrures en bois massif, ni entre la
résistance au feu de solives en I en contreplaqué. Enfin, il n’y a pas de
différence notable entre le comportement à l’incendie de solives en I de profil
identique produites par des fabricants différents.
Les degrés de résistance au feu des planchers faits de solives ajourées en bois à
membrures parallèles (collées ou raccordées par des plaques goussets en métal
ou en bois) diffèrent très peu de ceux des planchers faits de solives en bois
massif. Les défaillances dans les solives ajourées en bois pendant un incendie se
produisent habituellement quand les dents des plaques goussets sortent du bois
carbonisé dans la membrure supérieure, mais les dents en métal n’accélèrent pas
la carbonisation dans la membrure inférieure en bois.

35
Enfin, aucune preuve scientifique ne permet de confirmer les prétentions selon
lesquelles les planchers faits de solives en I ou ajourées en bois raccordées par
des plaques de métal s’effondrent sans avertissement pendant un incendie.
Notes
Il arrive souvent que, pour réduire la transmission du son, on recouvre un
plancher de construction légère d’une chape de béton. Celle-ci augmente la
résistance thermique du plancher, réduisant ainsi le transfert de chaleur dans son
épaisseur. Dans ce cas, la plaque de plâtre sèche et se fissure plus vite, et elle
tombe plus rapidement que dans le cas d’un plancher sans chape de béton. Les
essais ont montré qu’en recouvrant un plancher d’une chape de béton, on réduit
sa résistance au feu de 12 %.

B/ isolation thermique et acoustique

1/ Introduction
On va proposer différentes méthodes pour améliorer l’isolation thermique et
acoustique des planchers
2/ l’isolation thermique des planchers
Principe : l’isolant thermique est présent dans l’épaisseur du plancher sous
forme d’un intercalaire qui est :
- soit en matière plastique alvéolaire type polystyrène expansé
- sous forme d’un produit composite associant 2 matériaux le polystyrène
expansé avec sous face un fibragglo, ou une couche de mortier spécial
armé d’un tissu de fibre de verre
Descriptif du montage
- pour les planchers à base de poutrelles
L’intercalaire peut se présenter sous forme d’un entrevous en polystyrène
expansé, la densité du polystyrène varie de 13 à 20 kg/m 3
- planchers à prédalle
On préconise que l’intercalaire soit un bloc de polystyrène expansé de
largeur variant de 50 à 80 cm d’épaisseur allant de 4 à 20 cm et de longueur
de 2m,ce bloc de polystyrène est posé sur l’extrados de la prédalle entre les
raidisseurs ou poutrelles à âme treillis,une nervure en béton est coulée sur
chantier en même temps que la mise en place du béton de la dalle
L’isolation thermique rapportée sur les planchers
Rapporter un isolant thermique sur le plancher permet d’obtenir une isolation
continue
Les matériaux isolants thermiques doivent présenter un taux de
compressibilité minimum pour éviter les désordres de cloisons ou de
revêtement de sol
Sur la surface brute du plancher qu’il soit à base de :
- poutrelles

36
- profilés métalliques
- prédalles
- dalle béton coulé sur chantier
3/ isolation acoustique des planchers
1/plancher à dalle flottante
On peut améliorer l’isolation acoustique de ce type de plancher par 2 méthodes
- rapporter un revêtement de sol souple qui amortira les chocs en absorbant
une partie de l’énergie incidente
- réaliser une dalle flottante
Le dalle flottante consiste à poser sur la dalle brute, un matériau résilient et à
couler sur ce matériau une dalle en béton armé,la dalle flottante peut se réaliser
sur les planchers
2/plancher dit à paroi double avec faux plafond
Ce plancher est associé à un faux plafond et entre les 2 parois,il y a un vide
avec des panneaux en laine minérale,sous ces planchers porteurs,est accroché un
dispositif métallique sous lequel viendront se fixer les profilés métalliques eux-
mêmes supports des panneaux de laine et des plaques de plâtre
Application des absorbantes acoustiques
a- par projection
Le matériau projeté est une fibre minérale, la projection s’effectue au
pistolet, la fibre est projetée en même temps qu’un liant
b- par collage
Il s’agit de coller en sous face du plancher des panneaux de fibres minérales
ou de fibregglos, la colle utilisée est un mastic qui doit être compatible avec
le matériau à coller
c- par faux plafonds suspendus
Les faux plafonds comportent une ossature métallique fixée en sous face du
plancher, sur les profilés de cette ossature sont posés les panneaux absorbant,
en laine minérale par exemple, ces panneaux sont auto portants et
démontables

37
V/ PLANCHERS PREFABRIQUES EN BETON ET TOLERANCE
D’EXECUTION

Les planchers en béton sont fréquemment réalisés à l’aide d’éléments


préfabriqués dalles alvéolées, poutrelles et hourdis ou prédalles. Procédés de
construction nécessitent peu de personnel, limitent le matériel de coffrage et
d’étaiement et paraissent simples de mise en oeuvre. Ils permettent de plus de
réaliser des planchers de portées importantes ou de grande hauteur sous dalle
dans des délais réduits.

Cependant, ces techniques de construction sont à l’origine de sinistres graves


s’accompagnent la plupart du temps d’accidents graves ou mortels.

L’analyse des circonstances de ces sinistres montre qu’un défaut de coordination


en est généralement la cause et, souvent, un défaut de cohérence entre longueur
des produits préfabriqués, profondeur de l’appui libre réservé les structures
porteuses et les tolérances d’exécution.

D’autres causes, comme une surcharge excessive, une instabilité des structures
ou étaiements, un défaut d’étaiement, voire de manière plus générale, un non-
respect des règles de mise en oeuvre, sont également constatés.

Récits d’accidents

- Plancher réalisé à partir de prédalles posées sans étaiement en travée. Pour


insérer une prédalle qui ne trouve pas sa place, deux ouvriers entreprennent de

38
déplacer, à la barre à mine, la prédalle précédente sur laquelle ils se tiennent.
Celle-ci sort alors de son appui, entraînant les deux ouvriers dans une chute
mortelle.
Prévention : respecter la profondeur d’appui minimal résistant ou poser des
lisses d’appui de rives

- Plancher constitué de dalles alvéolées reposant d’un côté sur le voile de façade
(avec lisse d’appui de rive) et de l’autre sur des poutres (sans lisse d’appui de
rive). L’ouvrier positionne, à la barre à mine, une dalle alvéolée encore
accrochée à la grue. Sous l’effet du bras de levier, la dalle précédente sur
laquelle il se tient, s’effondre et l’entraîne dans une chute de 3,5 m. Il soutire de
lésions multiples et doit subir une amputation.

Prévention : poser systématiquement des lisses d’appui de rive

Définir la longueur du produit et la profondeur de l’appui libre

La conception et le calcul doivent être réalisés par le bureau d’études structure et


par le bureau d’études du fabricant en coordination avec le chantier pour les
modes opératoires.

Le calcul doit tenir compte des tolérances d’exécution sur les structures
porteuses et sur les éléments préfabriqués en béton. Il a pour objectif de définir
la longueur de l’élément préfabriqué et la profondeur de l’appui libre à réserver
sur la structure porteuse. Ce dernier doit être suffisant pour que tous les éléments
y trouvent leur place en tenant compte ou non de la pose de lisses d’appui de
rive.

Le principe du calcul

Les tolérances d’exécution sur la longueur des produits (L ±  L ) et sur la


distance entre structures porteuses (D ±  D ) font varier la surface de repos des
éléments préfabriqués sur les structures porteuses entre deux valeurs extrêmes.

La plus grande correspond à l’appui libre mentionné ci-dessus. La plus petite,


nommée appui résiduel, doit être comparée à l’appui minimal (résistant), dont la
valeur est fixée par les textes techniques.

Lorsque l’appui résiduel est inférieur à l’appui minimal (résistant), la pose de


lisses d’appui de rive est nécessaire.
Deux situations extrêmes peuvent se présenter (illustrées ci-contre)
1 - Eléments « courts » posés sur des appuis « éloignés »

39
2 - Eléments « longs » posés sur des appuis « rapprochés »

Un constat et des solutions


Le constat qui suit montre qu’une absence d’étude sur les structures et sur les
éléments préfabriqués est une cause d’accident. L’étude doit être réalisée en
ayant choisi au préalable une pose avec ou sans lisse d’appui de rive.

Le constat
Sur de nombreux chantiers, la longueur des éléments préfabriqués est définie en
additionnant les profondeurs d’appui minimal (résistant) fixées par les textes
techniques et la distance entre structures porteuses.

L’analyse des deux situations extrêmes, appliquée à ce cas, montre que pour des
tolérances d’exécution conventionnelles
- des lisses d’appui de rive doivent être prévues systématiquement la
profondeur de l’appui résiduel est inférieure de plus de 2cm à celle de l’appui
minimal (résistant).

- des appuis libres importants doivent être réservés sur les structures porteuses
des profondeurs de 5 à 9 cm, selon les produits, sont nécessaires.
Cette situation cumule les inconvénients, Et elle peut être à l’origine
d’accidents graves si l’étude des deux situations extrêmes n’est pas réalisée.

En l’absence d’étude

- Pour les éléments longs, les ouvriers sont tentés de les faire rentrer dans un
espace trop court, en utilisant soit le marteau-piqueur ou la massette pour
diminuer la longueur du produit, soit la barre à mine ou autre pour déplacer les
aciers «gênants» ou un élément préfabriqué. C’est ainsi que des effondrements
d’éléments «courts» sont provoqués par les efforts exercés sur les structures
porteuses pendant la pose d’éléments préfabriqués «longs».

I Pour les éléments «courts», posés sans lisse sur des appuis éloignés, le risque
d’effondrement est évident.

Étude pour une pose sans lisse d’appui de rive

Ce choix s’impose notamment lorsque, les hauteurs sous dalle étant importantes,
on souhaite s’affranchir d’un étaiement imposant. Pour une telle pose, l’appui
résiduel doit toujours être supérieur à l’appui minimal (résistant).

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Four des tolérances d’exécution conventionnelles, la longueur calculée des
éléments est augmentée de plus de 4 cm par rapport au cas précédent. De plus, la
profondeur de “appui libre varie de 7 à 11 cm selon les produits.

Cette solution impose souvent de modifier la géométrie des structures porteuses,


notamment dans ce cas de travées continues. Le bureau d’études structure peut
alors choisir d’élargir les poutres, d’épaissir les voiles ou de créer des corbeaux.

Observation

Dans le cas de dalles alvéolées à embouts sciés, cette solution est la seule qui
puisse être envisagée pour la sécurité non seulement des poseurs mais aussi des
futurs utilisateurs de l’ouvrage.

Étude pour une pose avec lisse d’appui de rive

La profondeur de l’appui libre peut parfois limiter l’emploi d’éléments


préfabriqués de plancher, notamment lorsqu’il n’est pas possible de modifier la
géométrie des structures porteuses.

II peut alors être décidé de poser systématiquement des éléments préfabriqués


sur des lisses d’appui de rive et de diminuer autant que possible la profondeur de
l’appui résiduel.

Dans la pratique, le bureau d’études du fabricant fixe une longueur d’élément et


une profondeur de repos qui débouche sur un appui résiduel très faible

Cette disposition doit être prise en concertation entre le bureau d’études


structure et le bureau d’études du fabricant. Ce dernier vérifie ces conditions aux
appuis, pour la phase provisoire et pour la phase définitive. Il est conseillé de
conserver une profondeur d’appui résiduel légèrement positive, pour ne pas
avoir à coffrer ces cueillies.

Variantes

Les deux études présentées ci-dessus sont réalisées avec des tolérances
d’exécution conventionnelles. Celles-ci peuvent être modifiées, il est ainsi
possible de

- limiter, voire supprimer, es tolérances sur la distance entre structures


porteuses, en fabricant ces éléments après réalisation de ces structures,

- réduire les tolérances conventionnelles sur a longueur des éléments


préfabriqués. Ce choix doit être négocié avec ce fabricant lorsque ces produits

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sont préfabriqués en usine. Il doit s’accompagner de contrôles renforcés dans le
cas d’une préfabrication sur chantier.

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