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Milan Zacek pee eu tS PARASISMIQUE RISQUE SISMIQUE CONCEPTION PARASISMIQUE DES BATIMENTS REGLEMENTATION AL | Editions Parentheses Je remercie Pierre Godefroy, ingénieur sismoloque au BRGM, responsable du Groupe Risques naturels et géoprospective et Pierre Mouroux, directeur régional du BRGM (région PACA), expert en dynamique des sols et en aléa sismique, qui m'ont autorisé 4 consulter leur documentation et mont fait bénéficier de leurs précieux conseils. Saisie > Muriel Pocachard Dessins et infographie ; Martine Lamballe Révision : Eliane Ercolani, Eric Varjabédian Conception graphique ef mise en pages ; Atelier Graphitheses, Quvrage publié avec le concours : — du ministere de fEquipement, des Transports et du Tourisme, direction de I'architecture et de lurbanisme, bureau de la recherche archtecturale, — de la direction de la Prévention des pollutions et des risques (DPPRSDPRM, ministere de l'Environnement), — de la direction de I'Habitat et de la Construction (ministére du Logement). Remerciements particuliers 4 Bernard Bellier, ingénieur a la Direction régionale de l'Equipement (PACA) et a Eric Varjabédian, architecte-urbaniste. Copyright & 1996, Editions Parentheses 72, cours Julien — 13006 Marseille — France ISBN 2-86364-054-2 Itesphere tosphere titospoere superficie intermedhaires CCONSTRURE PARASISMIQUE Le nombre de plaques varie en fonction du modéle proposé. On parle de six a quinze plaques principales et de plusieurs plaques secondaires. Les plaques sont animées de lents mouvements relatifs : elles s‘écartent, s‘affrontent ou coulissent horizontale- ment l'une par rapport a l'autre. Ces mouvements, de 1 a 15 centimetres par an, sont dus a des courants de convection a linterieur du globe, qui résultent o'une repartition non uniforme de la chaleur interne, chaleur provenant de la désintéaration d’élé- ments radioactifs. “écartement de deux plaques est accompagné de montées de magma qui, en reiroi- ant progressivement, forment des crétes appelées dorsales, au sommet desquelles subsiste généralement un fosse central qui porte le nom de rift (FG. 1 2 a]. Les dorsales se trouvent au milieu des océans, 4 quelques exceptions prés, ott elles sont émergées, et accessibles (lslande, Djibouti) ou au contraire enfouies sous un continent (Afrique de Est). ) Les continents jadis situés de part et d’autre des rifts se sont donc éloignés (et s’éloignent toujours) un de lautre, laissant la place 4 de nouveaux fonds marins, constitués de laves remontées de Vasthénosphere. Les portions émergées des rifts forment un labora- toire naturel pour |’étude géologique du globe. Lune d’elles est située dans la dépression de I'Afar j en Afrique orientale (Republique de Djibouti). La y dorsale de la mer Rouge, qui est un futur océan, y Aacoosvane Fejoint celle de Vocéan Indien. Le continent afri- nk «ain s'éloigne ici de la plaque d’Arabie la vitesse beter d'une vingtaine de centimetres par siecle. Une autre portion accessible se trouve en Islande, Ce pays n’est en réalité qu'une partie émergée de la dorsale médio-atlantique (Fc. | I est intéressant de noter que les dorsales, qui constituent des chaines de montagnes sous-mari- nes atteignant une hauteur de 3000 metres au- dessus de larges plaines immergées, ne forment pas de lignes continues. Elles sont décalées 4 Certains endroits. Les segments ainsi crées sont re- ligs par des failles perpendiculaires, appelées failles transformants, qui doivent leur existence a la dif- ference de vitesse d’éloignement des diverses / parties des plaques ainsi qu’aux changements pro- eames protends ) of gressifs dorientation [r6.1| 4] affrontement de deux plaques continentales Fic. Lorsqu'une plaque océanique affronte une plaque continentale, elle s‘enfonce lentement sous cette derniére, sous un angle variable, selon le cas, de 20° 4 80° [FG.1) 2). La crodte océanique, faite de basaltes, est en effet plus lourde que la croute con- tinentale, constituée de roches granitiques, plus 1é- géres. La superficie de la Terre étant a peu pres Constante, cette disparition d'une partie de la sur- face terrestre par subduction compense I’exten- sion des fonds océaniques, qui se produit le long des dorsales. Le plancher océanique constitue donc une sorte de tapis roulant qui émerge des rifts et se déplace vers les fosses de subduction o4 il s'en- gloutit pour étre recyclé dans |'asthénosphére IAG. 1/3}. Son Age s’accroit ainsi avec son éloigne- J ment des dorsales. Les portions les plus anciennes, situées au droit des fosses de subduction, ont 200 millions d'années, alors que prés des dorsales, ie fond oceanique est recent. L’age des roches con- asthénosphire |2 Mawenene whdnderpaqes— | tinentales qui, elles, ne se recyclent pas, se compte parfois en milliards d'années. 20

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