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L'interculturel, en tant que principe d'ouverture, est aussi une tentative de renoncement à

l'ethnocentrisme que le Trésor de la langue française informatisé définit comme


un « comportement social et attitude inconsciemment motivée qui conduisent à privilégier et à
surestimer le groupe racial, géographique ou national auquel on appartient, aboutissant parfois à
des préjugés en ce qui concerne les autres peuples3 ».
Selon Claude Clanet1, le terme interculturel2 introduit les notions de réciprocité dans les échanges
et de complexité dans les relations entre cultures.
Le phénomène interculturel est affaire de rencontres, du fait qu'il n'existe pas une culture mais
des cultures, au sein desquelles parfois d'autres cultures coexistent et interagissent. Chaque
payLa culture peut comprendre différents éléments : Il y a la culture que chaque être humain
possède (sa connaissance du monde, des autres, ses normes), la culture commune à un groupe
de personnes (comme la culture française qui comprend son histoire, sa gastronomie, ses
valeurs...) ou à une organisation.
s, peupL'intérêt du management interculturel est d'étudier les risques de conflits entre cultures
différentes, les raisons qui expliquent les chocs culturels inter-groupes, et les mécanismes qui
peuvent conduire à une meilleure compréhension et coopération entre les différentes parties
impliquées.
le, être humain, organisation possède une culture différente.

Dans le domaine de la psychologie et de la sociologie, l'étude des relations interculturelles porte


sur les contacts de culture. Lorsque des personnes de cultures différentes interagissent, elles
vont mettre en commun pour communiquer, des éléments culturels qui leur sont propres tout
comme certains qui leur sont communs, mais vont également faire appel à des apports culturels
extérieurs à eux. Une sorte de « bricolage culturel » va se mettre en place leur permettant de
dépasser les différences, sources d'obstacles à la communication, voire de les exploiter pour
créer un nouvel espace culturel d'interaction, avec un nouveau code culturel. Il ne s'agit plus d'un
pont entre les cultures, mais bien d'un mélange de différents rapports culturels. L'interculturel ne
se borne pas au domaine de la communication comme le font la plupart des approches nées aux
États-Unis. Il produit des effets au niveau des valeurs morales et des structures sociales, ce qui
autorise à parler de société interculturelle.
L'interculturel, en tant que principe d'ouverture, est aussi une tentative de renoncement à
l'ethnocentrisme que le Trésor de la langue française informatisé définit comme
un « comportement social et attitude inconsciemment motivée qui conduisent à privilégier et à
surestimer le groupe racial, géographique ou national auquel on appartient, aboutissant parfois à
des préjugés en ce qui concerne les autres peuples3 ».
L'interculturel, en tant que principe d'ouverture, est aussi une tentative de renoncement à
l'ethnocentrisme que le Trésor de la langue française informatisé définit comme
un « comportement social et attitude inconsciemment motivée qui conduisent à privilégier et à
surestimer le groupe racial, géographique ou national auquel on appartient, aboutissant parfois à
des préjugés en ce qui concerne les autres peuples3 ».
L'interculturel, en tant que principe d'ouverture, est aussi une tentative de renoncement à
l'ethnocentrisme que le Trésor de la langue française informatisé définit comme
un « comportement social et attitude inconsciemment motivée qui conduisent à privilégier et à
surestimer le groupe racial, géographique ou national auquel on appartient, aboutissant parfois à
des préjugés en ce qui concerne les autres peuples3 ».
D'autre part, les communications et les relations interculturelles vont faire émerger des
phénomènes d'acculturation. L'acculturation s'entend comme « l'ensemble de phénomènes qui
résultent de ce que des groupes d'individus de cultures différentes entrent en contact continu et
direct et les changements qui surviennent dans les modèles culturels originaux de l'un ou l'autre
des deux groupes » selon le Mémorandum pour l'étude de l'acculturation des anthropologues
américains Melville Herskovits, Robert Redfield et Ralph Linton de 1936.
L'acculturation indique donc le mouvement vers, elle est focalisée sur le changement par les
phénomènes de contacts et non par le privatif. La déculturation est par contre la perte de sa
propre culture que ce soit volontairement ou involontairement. Ethnocide est par ailleurs le fait
d'effacer ou de supprimer une communauté en détruisant sciemment sa culture. La déculturation
définit l'absence de culture, alors que l'acculturation est un processus lent effectué par des
populations qui s'adaptent à de nouvelles situations culturelles
. Etymologie : du latin inter, entre, parmi, avec un sens de réciprocité et deculturel, issu du
latin cultura, culture, agriculture, dérivé du verbe colere, habiter, cultiver.

Cette discipline, au confluent de plusieurs champs d'étude tels que la linguistique ou


l’anthropologie, est née après la deuxième guerre mondiale aux États-Unis. Les travaux
de Edward T. Hall sont les précurseurs de cette discipline. À partir des années 1960, un grand
nombre de chercheurs se penche sur ce thème et ils produisent plusieurs théories. Celles-ci se
regroupent selon deux grands courants de la psychologie interculturelle. Le premier est celui de
la communication interculturelle comparative : les chercheurs comparent la communication au
sein de cultures différentes. Le deuxième consiste en la communication interculturelle
interactionniste : les chercheurs étudient la communication entre individus de cultures différentes.
Certains auteurs proposent une classification de ces théories en cinq catégories qui se situent
tantôt dans le courant de la communication interculturelle comparative, tantôt dans celui de la
communication interculturelle interactionniste. Grâce à cette littérature, des programmes de
formations relatifs à la communication interculturelle ont été développés. De plus, des chercheurs
ont mis en évidence des compétences à mobiliser dans le cadre d’interactions interculturelles.

Le principe de créolisation décrit le fait que plusieurs langues en présence vont former une
nouvelle langue, qui sera différente des premières tout en leur ressemblant (ex : le créole,
l'espéranto). Ce principe peut être transposé à la culture. Lorsque plusieurs cultures se trouvent
en présence durant un certain temps, il va se former une nouvelle culture, qui sera différente des
initiales mais qui aura su puiser dans chacune pour se constituer.

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