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Cancérologie

20 pages

[1] antimétaboliques comprend : les Certains fixent à 3 le nombre


:A antipuriques, les de ganglions envahis, au-
Les facteurs de risques antipyrimidiques, les antifoliques. dessus duquel le pronostic
concernent l’adénocarcinome [5] s’assombrit.
du sein. Les autres histologies :C Le degré de différenciation
sont 109 est à peu près égal à 230 (si (classification de Scarf et
rares. on considère une cellule initiale Bloom) intervient à un
Facteurs de risques du cancer puis les divisions de chaque moindre degré.
du sein cellule fille), à partir de la Les tumeurs centrales ou des
- antécédents familiaux (mère, détectabilité clinique, il faut 10 quadrants internes sont
tante, soeur) temps de doublement pour également de plus mauvais
- nulliparité - première aboutir à la mort, représentant pronostic
grossesse tardive 1012 cellules soit 1 kg de tumeur. du fait de renvahissement
- absence d’allaitement [6] médiastinal potentiel.
- mastopathies bénignes - :B [12]
hypooestrogènie La chimiothérapie adjuvante est :B
- age supérieur à 40 ans débutéée après chirurgie ayant 40% des cas, suivis par le
- ménarche précoce enlevée toute masse tumorale. cancer anaplasique à petites
- haut niveau socio-culturel [7] cellules : 25%, tous deux liés
- régime riche en graisse. :D au tabagisme.
[2] Adriamycine : cardiotoxique. Puis, l’adénocarcinome :
:E Cyclophosphamide : cystites 20%, le cancer
Le radium n’est plus utilisé, il hémorragiques. broncholoalvéolaire: 15%.
est remplacé par le césium, (qui La prednisone : complications [13]
présente beaucoup moins de des corticoïdes. :C
problèmes de radioprotection). Alkéran : est un agent alkylants, Par définition.
Cependant, le césium comme le moutarde aromatique, dont la [14]
radium jadis, est utilisé en toxicité est commune à tous les :D
curiethérapie,non en alkylants: diminution de la 10% en l’absence des
radiothérapie métabolique, qui spermatogénèse, oncogénèse, récepteurs.
consiste à injecter un corps toxicité hématologique et L’hormonothérapie n’est
radioactif dans le sang (32 p - digestive. jamais utilisée seule en
131 I). [8] traitement curatif.
[3] :E [15]
:C La radiothérapie est contre- :C
Incidence annuelle environ 80 indiquée en cas d’infection, de Ce risque impose: une remise
pour 100.000 années femme. nécrose tumorale, et en état bucco dentaire avant
Col : 170/0000 femmes/corps : d’épanchement pleural le début du traitement, et la
20 0/0000 femmes. volumineux. prescription de gel fluoré
Mélanome malin : 4 0/0000 pendant le traitement,
habitants. [9] appliqué au moyen de
Côlon : 50 0/0000 habitants. :BD gouttières laissées en place
[4] L’incidence du cancer gastrique pendant environ 1/2 heure par
:C diminue dans toutes les parties jour.
A - Est un poison du fuseau, du globe.! [16]
alcaloïde de la pervenche [10] :ABCE
B D - Sont des agents alkylants :B A - Atteinte du recurrent
E - Est un agent intercalant, Signe classique: hématurie totale gauche, par compression
anthracyclique. isolée, indolore. ganglionnaire
Le méthotrexate est un [11] B - Atteinte du nerf phrénique
antifolique. La classe des :D C - Néoplasique ou
1
réactionnel tubuline. Ils sont tous E - Dissémination systémique
D - Traduit une compression neurotoxiques. Ce groupe artérielle.
des bronches proximales comprend
entrainant un trouble ventilatoire - alcaloïdes de la pervenche [28]
E - Syndrome de Pancoast (Vinblastine, :C
Tobias (cancer de l’apex) Vindésine,Vincristine) Les colites dues aux laxatifs
traduisant un envahissement - alcaloïdes de la podophylline : ne dégénèrent pas.
loco VP16 - VM26. La polypose familiale
régional [23] dégénère dans 100% des
[17] :ABCDE cas.
:AC Le traitement dun cancer du sein [29]
Le rôle pronostic des récepteurs Ti NOMO est radical. Il ny a donc :C
hormonaux reste discuté. plus de tissu tumoral ; il ny a Trois phases
Néanmoins, leur présence donc aucune précautions 1 - croissance lente
permet de prévoir une réponse particulières. 2 - croissance rapide
à l’hormonothérapie (de 80% si D - Est contre-indiqué. 3 - ralentissement par
présence de récepteurs à la [24] augmentation des pertes
progestérone et aux :B cellulaires.
oestrogènes). Facteurs de risque : bas niveau [30]
[18] socio-économique, vie sexuelle :C
:CE précoce, nombreux part Evident.
Sans commentaire. nombreuses grossesses, [31]
première grossesse précoce, :ABD
[19] infections génitales répêtées. Ce sont des facteurs de
:BDE [25] risque du cancer du sein.
Les cancers oesophagiens sont :C Facteurs de risque du cancer
des épidermoïdes sauf pour la Les autres ne sont pas du col
portion sous diaphragmatique héréditaires - rapports sexuels précoces
(adénocarcinome). Les cancers Le xéroderma pigmentosum est - mariage avant 20 ans,
du col utérin sont des une maladie autosomique premier enfant avant 20 ans
épidermoïdes. récessive, avec défaut de - partenaires multiples
[20] réparation des lésions de ADN - plus de 5 enfants
:AcDE dues aux U.V. - bas niveau socio-
Tout polype doit être enlevé, et Elle dégénère toujours en économique
le cadre colique vérifié (polypes carcinomes cutanés multiples. - mauvaise hygiène génitale,
sentinelles) [26] avec infections fréquentes.
D - Résulte du nombre de :E [32]
polypes existants chez un 40%, suivis par le cancer :BCE
patient; la probabilité de anaplasique à petites cellules et Touche les séreuses, avant
dégénérescence est de 100%. dadénocarcinome (25 et 20% tout la plèvre
[21] respectivement). Le carcinome Lassociation amiante + tabac
:ABDE épidermoïde et lanaplasique à multiplie par 50 le risque de
Les cancers lymphophiles petites cellules sont les 2 cancer bronchique.
donnent donc souvent des formes liées au tabagisme, donc [33]
métastases ganglionnaires susceptibles de prévention. :CD
régionales, justifiant une [27] Rectite et cystite. La vessie et
radiothérapie des aires :D le rectum sont des facteurs
ganglionnaires drainant le A - Dissémmination lymphatique. limitants les doses tolérables.
territoire atteint. B - Dissémmination veineuse Maximum : 60 grays.
[22] cave inférieure. [34]
:A C - Envahissement direct par :ACE
Les poisons du fuseau contiguité. A E - Déterminent le T de la
empêchent la formation du D - Dissémination veineuse, classification TNM, correlé au
fuseau métaphasique par action suivant le drainage sanguin du pronostic vital.
sur la tube digestif, vers la veine. C - Dont dépendra la réponse
2
à une hormonothérapie. :B sensibles.
L’absence de récepteurs est de C’est une forme clinique et non Les glioblastomes et les
mauvais pronostic. un syndrome paranéoplasique. adénocarcinomes sont
[35] [43] intermédiaires.
:BC :B [49]
C - Par augmentation du Mais nallonge pas la survie. :B
tabagisme Elle est aussi efficace que la Métastases souvent
Lincidence du cancer gastrique castration chirurgicale. présentes au moment du
diminue mondialement. La dose nécessaire est de 15-20 diagnostic. Le drainage
[36] gys. osseux se faisant par le
:C [44] système cave inférieur, le
Facteurs de risques :B premier relai métastatique est
- gastrite de Ménétrier A.E - Sont plus tardives. donc le poumon.
- gastrectomies anciennes C.D - Traduisent des métastases Secondairement
(cancer sur inflammation osseuses. dissémination générale.
chronique) La myélémie survient avant le Latteinte médullaire est
- reflux biliaire stade dinsuffisance médullaire. locale.
- achlorhydrie [45] [50]
:CE :B
[37] Facteurs de risque du cancer du Un taux dalpha foetoprotéine
:C sein supérieur à 5000 U.l./ml est
Adénocarcinome le plus - ménarche tardive très en faveur du diagnostic.
souvent différencié de type - ménopause précoce [51]
lieberkùhnien, parfois peu - âge supérieur à 40 ans :E
différencié de type trabéculaire - haut niveau socio-économique Examen très peu sensible qui
ou colloïde muqueux, rarement - nulliparité - absence ne détecte que des lésions
anaplasique ou indifférencié, dallaitement déjà importantes. Le
exceptionnellement carcinoïdes, - obésité (hyperoestrogénie) dépistage doit permettre de
lymphomes. - mastopathies bénignes - régime mettre en évidence des
[38] riche en graisse. carcinomes in situ. Les frottis
:E [46] endo et exocervicaux en sont
Associé également au :BC le principe.
carcinome indifférencié du A - Basocellulaire. [52]
nasopharynx. :C
[39] [47] La courbe des Gompertz
:E :C comprend trois parties
Car athérogène, thrombogène. La dissémination veineuse se fait - une phase initiale de
[40] par le système porte vers le foie. croissance exponentielle,
:D Dissémination lymphatique vers avec peu de pertes cellulaires
Le neuroblastome dérive des les ganglions mésentériques et le - une phase de croissance
cellules des crêtes neurales à canal thoracique (ganglion sus rapide à vitesse constante,
l’origine des médullosurrénales. claviculaire gauche de Troisier). résultat dun équilibre entre les
Elles sécrètent des [48] pertes
catécholamines. Lacide vanyl- :E cellulaires et proliférations
mandélique est un produit de La dose nécessaire pour stériliser cellulaires
dégradation des (théoriquement) un cancer - dernière phase de
catécholamines. anaplasique à petites cellules est ralentissement de la
[41] de 55 gys. C’est un cancer croissance, les pertes
:C chimio et radiosensible. cellulaires devenant très
Le risque décroit lentement Les carcinomes épidermoïdes importantes (nécrose) et la
après arrêt du tabac, le risque nécessitent des doses plus multiplication cellulaires au
redevient proche de celui du élevées, de l’ordre de 65 gys. La centre de la tumeur faible du
non fumeur, environ 10-15 ans chimiothérapie est très peu fait des
après arrêt du tabac. efficace. mauvaises conditions de
[42] Les mélanomes malins sont peu vascularisation.
3
[53] Seule l’anatomie pathologique On connait en effet le rôle
:ABE permet d’affirmer le diagnostic de favorisant de la bilharziose
Bilan cancer du sein. L’intérêt principal dans les pays d’endémie
- clinique -NFS - VS - de la mammographie est le comme rEgypte.
électrophorèse des protides - dépistage des microlésions [67]
fibrinémie - phosphatases infracliniques car la spécificité :E
alcalines des signes observés est moins Lantécédent d’abcès du sein
bilirubine - gamma GT bonne dans ce cas. nest pas un facteur de risque,
- biopsie médullaire La cytoponction n’a de valeur que contrairement aux
- radiographie thoracique positive, sa négativité n’exclue mastopathies bénignes (ou
- scanner thoraco abdominal, pas le diagnostic. dystrophiques simples) ou
qui rend actuellement inutile la [59] dysplasiques.
lymphographie. :B [68]
Les autres examens seront Le Distilbène® est administré per :C
fonction des résultats os à la dose de 3mg par jour et il Le ganglion de Troisier
précédents, ou de signes abaisse le testostérone correspond le plus souvent à
dappels. plasmatique, au taux de castrat la métastase dun cancer sous
[54] en 15 à 20 jours. Des doses plus diaphragmatique. Le ganglion
:ABE élevées (10, 20, 50,100 mg) de Troisier est annexé au
Facteurs favorisants les n’abaissent pas plus le canal thoracique. Celui-ci se
carcinomes cutanés testostérone et augmentent le jette 9 fois sur 10 à gauche
- lésions cicatricielles de la risque cardiovasculaire. dans la veine sous-clavière.
peau : cicatrices de brûlures, [60] [69]
radiodermites, fistules :B :ACD
chroniques, Sans commentaire. Pas de commentaire.
kératoses arsenicales ou des [61] [70]
goudrons :B :ABDE
- états précancéreux: kératoses Mais il faut bien sûr rechercher C’est faux, il s’agit le plus
séniles, maladie de Bowen, également des métastases souvent d’une bradypnée
xéroderma pigmentosum, hépatiques et osseuses inspiratoire.
tumeurs fibroépithéliales de (scintigraphie osseuse). [71]
Pinkus. [62] :E
:E Le tabagisme est un facteur
[55] On considère que 109 cellules de risque principalement pour
:ACD correspondent à une masse les carcinomes épidermoïdes
Sans commentaire. tumorale de 1 gramme. et les anaplasiques.
[56] [63] [72]
:ABCE :D :C
L’agent pathogène modifie le Les pays à haut risque sont: le Classification TNM, pour les
génome cellulaire ; cette Japon, le Chili, l’Autriche, la adénopathies
transformation aboutit aux Finlande. - NO: pas d’adénopathie
caractères de malignité, il n’agit [64] palpable
que comme promoteur du :E - Ni : adénopathie
processus. Elle constitue la seconde homolatérale mobile
[57] méthode de traitement curatif. - Nia : non suspect .Nlb
:C Elle est toujours associée à un suspect d’envahissement
Le virus d’Epstein Barr est curage ganglionnaire. Elle est - N2b: adénopathie
retrouvé dans réservée aux stades A et B. homolatérale fixée
- mononucléose infectieuse - N3 : adénopathie sus ou
- lymphone de Burkitt africain [65] rétro-claviculaire homolatérale
- cancer du cavum indifférencié : C ou oedème du bras.
(surtout fréquent en Asie du Chez renfant, la principale forme [73]
Sud-Est et Maghreb). est la tumeur de Wilms. :D
[58] [66] Le séminome pur n’a pas de
:E :C marqueurs connus. Les
4
tumeurs germinales non Les cancers de la cavité buccale photons. Il est égal au rapport
séminomateuses du testicule sont le plus souvent les entre la dose absorbée à
sont carcinomes épidermoïdes. La deux profondeurs différentes.
- le teratocarcinome, sécrétant dose,, nécessaire est de 65 Gys. Lorsque l’énergie augmente,
de lalphafoeto-proteïne Lhyposialie est constante, la les
- le choriocarcinome, sécrétant récupération est lente et la salivephotons parcourent une
de la B-HCG. est définitivement de mauvaise distance plus grande dans
Une tumeur testiculaire dont qualité. l’organism.
l’histologie est de type [79] B - Plus l’énergie augmente,
séminome, mais dont les :BCD plus les limites du faisceau
marqueurs alpha. FP et/ou B- Autres facteurs sont précises
HCG sont augmentés, doit être Antécédents familiaux de cancer C - La courbe du rendement
considérée (et traitée) comme du sein. en profondeur d’un faisceau a
une tumeur non Antécédents de mastopathies deux parties
séminomateuse. bénignes. - augmentation initiale jusqu’à
Régime riche en graisse. un maximum qui est d’autant
[74] Nulliparité - absence plus profond que l’énergie est
:D dallaitement. élevée, donc sous-dosage de
B - Au contraire, les cellules [80] la peau
centrales sont moins bien :BCE - puis décroissance
oxygénées (moins bien Les métastases osseuses ont progressive en profondeur
vascularisée. pour origine, le plus D - Le risque de nécrose est
Les pertes cellulaires sont fréquemment: sein, prostate, rein, moins important quand
importantes (nécrose) thyroïde, poumon. l’énergie augmente.
C - Courbe de Gompertz [81] [83]
E - Pas toujours : exemple des :C :C
cancers hormonodépendants Ladénocarcinome recto-colique Il n’est pas nécessaire de
(prostate, sein, endomètre) est : soit Lieberkuhnien (80%), connaître les carcinogènes,
[75] soit trabéculaire ou colloïde cependant, pour certains
:D muqueux. cancers, on les connait, et le
La chimiothérapie se conçoit ici Les cancers anaplasiques sont dépistage pourra être
dans le cadre d’un cancer rares, les lymphomes et les intensifié dans les groupes
assimilé à une maladie carcinoïdes à cellules en bague à exposés (de même que pour
générale demblée. Exemple du chaton sont des cancers ovariens les facteurs de risque).
cancer du sein pour lequel on secondaires à un cancer digestif [84]
considère quil existe des :D
micrométastases dès le [82] Voir la classification TNM. T2
diagnostic, et ceci :E : tumeur comprise entre 2 et 5
fréquemment. La En effet, l’efficacité biologique cm dans sa plus grande
chimiothérapie a pour but de relative est le rapport entre le dimension N2 : adénopathie
détruire les micrométastases. taux de survie cellulaire après homolatérale fixée. Mo : pas
C - Chimiothérapie irradiation par deux de métastase décelable.
néoadjuvante. rayonnements de nature [85]
[76] différente (rayonnement béta, :B
:D delta, particules Un cancer du col utérin T3
C’est la dose à partir de laquelle delta, protons...). (classification FIGO) : atteinte
les complications cutanées sont La référence habituelle (EBR = 1) du 1/3 inférieur du vagin et/ou
importantes et laissent des est le rayonnement delta c’est-à- des paramètres jusqu’à la
séquelles. dire les photons, à laquelle paroi. Le risque
[77] sera comparée un rayonnement d’envahissement local
:C béta par exemple. Ainsi, les antérieur vers la vessie (et les
La classification TNM est photons ont tous la même EBR, uretères) ou postérieur vers le
clinique, parfois radiologique. quelle que soit leur énergie. rectum, justifient A.D.E. La
[78] A - Le rendement en profondeur lymphographie est
:ABE augmente avec l’energie des systématique, en raison du
5
tropisme lymphatique (1er relai : les ganglions rétropéritonéaux. Permet d’apprécier: la paroi
iliaque externe). Par contre, les B.C. - Sont systématiques, rectale, l’état des paramètres.
métastases viscérales sont objectivant le syndrome tumoral. B - Systématique, en raison
rares et très tardives, c’est un E - Moins utile depuis le scanner, du tropisme ganglionnaire
tumeur d’évolution loco- sauf en pré-opératoire. iliaque externe des
régionale. [90] épithéliomas du col
[86] :A utérin. Pathologique s’il existe
:AD L’administration de une lacune ganglionnaire ou
B - Est traitée par chirurgie + cyclophosphamide doit toujours un blocage, non traversé par
chimiothérapie. s’accompagner d’une diurèse les
c E - Sont traités par une forcée par canaux sur les clichés du 1er
association chirurgie + hyperhydratation et mannitol. jour (2 séries de clichés à 24
chimiothérapie + radiothérapie B - Toxicité digestive par et 48 heures).
[87] ulcérations : stomatite et diarrhée C - Pour les stades avancés
:ABcE sanglante. (stade III) ou si l’UIV au temps
L’alpha foeto proteïne est un C - Toxicité neurologique (déficit cystographique est anormale.
marqueur non spécifique des sensitifs et auditifs) et rénale. E - Recherche une
cancers: D - Ulcérations muqueuses, compression urétérale,
- tératocarcinomes : hépatique, cytolyse hépatique. facteur de mauvais pronostic.
testiculaire, ovarien, plus E - Risque d’incompétence [94]
rarement gastrique, pancréas, myocardique ; dose maximale : :D
colon, 550 mg/m2. Est trop tardif. Un nouveau
mais il est augmenté [91] frottis après traitement
- également dans de :A antiseptique, 10 jours après
nombreuses affections Le sang provenant du foie circule pourrait être une réponse
bénignes : toutes les dans la veine cave supérieure meilleure que D.
pathologies hépatiques et vers le coeur droit et les B.C.E : Absurdes étant donné
les syndromes abdominaux, et poumons, dont les capillaires qu’un frottis classe III peut
la pathologie obstétricale. constituent un barrage pour les être dû à une simple infection.
D - Le séminome testiculaire ne cellules néoplasiques. Les autres [95]
sécrète rien. organes peuvent être atteints :D
[88] secondairement à partir du La classification de
:A poumon. (Mais l’extension est Papanicolaou comporte 5
1 2 - A savoir surtout lymphatique). classes:
3 - Fréquent [92] 1 - Cellules normales
4 - La tumeur primitive peut ne :C 2 - Présence de cellules
pas être retrouvée, ainsi une Stade I : 1 seul territoire inflammatoires
métastase indifférenciée rend ganglionnaire envahi. 3 - Cellules anormales
Stade Il : 2 territoires
recherche difficile. Mais il arrive suspectes
qu’une histologie ganglionnaires du même côté du 4 - Cellules tumorales
d’adénocarcinome non diaphragme. 5 - Cellules néoplasiques en
différencié se solde Stade III : Envahissement grand nombre.
par un échec dans la recherche ganglionnaire sus et sous- Pour les frottis classe 4 et 5.
du primitif. diaphragmatique. Faire pratiquer d’emblée des
Stade IV: Envahissement investigations plus poussées
[89] viscéral. La rate est considérée (biopsie).
:D ici comme un ganglion.
L’extension régionale du cancer E - Correspond à une atteinte [96]
du rein est précoce, vers la viscérale contiguê à l’atteinte :ABD
veine rénale et les ganglions ganglionnair. Les facteurs de risque du
hilaires. Le scanner est le [93] cancer du sein
meilleur examen pour visualiser : D * Terrain dhyperroestrogénie
les structures rétro péritonéales A - Est systématique, combiné au - menarche précoce,
en particulier la loge rénale. toucher vaginal, au mieux sous ménopause tardive
A - Ne permet pas de bien voir anesthésie générale. - nulliparité, première
6
grossesse tardive potentiel métastatique (sein) Une :C
- stérilité - célibat (lié à la chimiothérapie pratiquée avant Le côlon a un mode de
nulliparité) chirurgie est appelée, “néo- dissémination hématogène.
- traitement oestrogénique adjuvante”. Son drainage veineux se fait
antérieur sans progestatifs [100] par le système porte. Etant
associés :C donné la fréquence de ce
- antécédent de mastopathies Justifiant le curage axillaire cancer, 70% des métastases
bénignes systématique afin de décider du hépatiques sont dorigine
- obésité traitement complémentaire. colique. Pour les autres, le
* Ages supérieur à 40 ans: [101] drainage veineux se fait par le
- antécédents familiaux (mère, :A système cave vers le
tantes, soeurs) La chirurgie du cancer de poumon. L’atteinte hépatique
- niveau socio-économique l’endomètre, outre l’ablation de est donc plus tardive.
élevé l’utérus, des annexes, d’une colle [105]
- régime riche en graisses vaginale, examine les ganglions :C
animales (sturés) pelviens (lymphadenéctomie ou 30 temps de doublement
[97] biopsie des ganglions suspects). correspondent à 230 soit 10
:ABCD L’atteinte des 2/3 du myomètre exposant 9 cellules environ,
A - Défaut de réparation des augmente la probabilité d’atteinte et 1
lésions de ADN par les UV B ganglionnaire et le risque de gramme de tumeur.
dégénèrent en épithéliomas récidive pelvienne. La [106]
spinocellulaires, multiples. chimiothérapie n’ayant pas fait :E
Affection héréditaire ses preuves, la radiothérapie La classification de Dukes est
autosomale récessive post-opératoire est indiquée. Elle corrélée à la survie à 5 ans
B - Glioblastome diminue la fréquence des Stade A - limité à la paroi
C - Adénocarcinomes récidives pelviennes. colique, 75%
rectocoliques [102] Stade B - effraction de la
D - Ostéosarcome, dans 1% :B paroi, 50%
des cas. Action palliative, efficace sur les Stade C - ganglions
E - Est une affection bénigne symptômes urinaires et les régionaux, 35%
sans dégénérescence. métastases Stade D - métastases à
[98] Le Distilbène® est au contraire distance, inférieur à 1%.
:E source de complications, surtout [107]
Le geste chirurgical, dans les thrombo-emboliques Le :DE
tumeurs de moins de 3 cm peut Nolvadex® (tamoxifène) est un Discutable actuellement pour
être conservateur, avec une antioestrogène. Ce sont les D.
efficacité identique et moins de antiandrogènes (donc les E - Est actuellement
complications quune oestrogènes) qu’on utilise dans observée, sans explication
mastectomie . Le curage les cancers de la prostate. claire.
axillaire est systématique, A C - (Ménopause) semblent
l’envahissement pouvant n’être [103] corrélés à l’importance des
qu’histologique. La :C récepteurs hormonaux.
radiothérapie post opératoire Image en “lâcher de ballon”, [108]
est systématique délivrant 50 réalisant des opacités arrondies, :B
gys dans le sein et la paroi périphériques. L’opacité peut être Un frottis classe III
thoracique, s’il existe un unique, posant un problème (classification de
envahissement axillaire, diagnostique avec un cancer Papanicolaou) est suspect,
irradiant également les aires primitif ou une affection bénigne. mais peut être le fait d’une
ganglionnaires axillaires, sus La lymphangite carcinomateuse infection. Seuls, les frottis
claviculaires et mammaires est également classique au cours classe IV et V nécessitent des
internes homolatérales. de cancers pulmonaires et investigations (colposcopie-
[99] rénaux. Elle doit être différenciée biopsie) immédiates.
:E des miliaires (tuberculose. [109]
Dans le risque de rechute, mais pneumopathie intersticielle). :BE
surtout dans les cancers à haut [104] Touche dans 90% des cas
7
l’homme alcoolo-tabagique. La faible différenciation et [118]
Il se place, en taux de mortalité, l’envahissement du col sont liés à :BC
après poumon, côlon, ORL un envahissement ganglionnaire Endémique en Afrique
(chez l’homme) - plus fréquent. L’âge est le facteur occidentale, le lymphome de
L’endobrachyoesophage est un pronostic par son incidence sur Burkitt est aussi associé plus
état pré-cancéreux les possibilités thérapeutiques. constamment à une anomalie
d’adénocarcinome (1/3 inf Autres facteurs de mauvais chromosomique :
oesophage). pronostics : utérus de plus de 8 (translocation 8 - 14).
[110] cm, myomètre envahi sur plus de c - Vrai pour les carcinomes
:C la moitié de son épaisseur, indifférenciés.
Toute infection est une contre- l’extension ganglionnaire.
indication transitoire à une [113] [119]
radiothérapie. Elle peut être :C :A
indiquée dans une compression C’est la voie habituelle. Aiguès : troubles du rythme et
cave supérieure après L’adriblastine est administrée de la repolarisation.
corticothérapie massive. Elle dans la tubulure de perfusion. Il Chroniques : insuffisance
est le plus souvent pratiquée faut éviter tout extravasation, en cardiaque globale faisant
après chirurgie (dans les raison du risque de nécrose des limiter la dose cumulée à
épithéliomas) ou chimiothérapie tissus. La voie intra-artérielle est 550mg/m2.
(dans les anaplasiques) pour aussi utilisée. [120]
assurer le contrôle locorégional [114] :AB
de la tumeur. L’envahissement :C Les antimétabolites bloquent
pariétal relève de la Facteurs de risque du cancer du la synthèse des acides
radiothérapie palliative. sein nucléiques. On distingue
L’atélectasie de tout un poumon - antécédents familiaux de cancer - les antifoliques:
est due à une compression de du sein (mère, tante, soeur) méthotrexate
la bronche souche. La - mastopathie bénigne - les antipuriques : 6
radiothérapie sera faite en deux - age supérieur à 40 ans mercaptopurine - thioguanine
temps, pour, mieux cerner la - ménarche précoce - - azathioprine
tumeur et réduire le champs ménopause tardive - les antipyrimidiques : - 5
d’irradiation après le premier - nulliparité - absence fluoro-uracile - cytosine
temps si la compression a été d’allaitement arabinoside
levée. - haut niveau socio-économique [121]
- alimentation riche en lipides. :ACD
[111] [115] La vitesse de croissance
:BDE :C dépend de 3 paramètres:
Affections liées au tabac: Dans 30% des cas, des - le coefficient de prolifération
- cancer du larynx, cancer de la métastases pulmonaires (pourcentage de cellules en
cavité buccale et du pharynx apparaissent dans la première cycles)
(en association à l’alcool), année. - le coefficient de pertes
bronchique, cancer vésical [116] cellulaires (dû aux pertes par
- athérome et ses :D mort cellulaire et par
conséquences cardio- La bléomycine peut entraîner une migration)
vasculaires réaction de type allergique - la durée du cycle :
- ulcères gastroduodénaux (éruption fébrile, choc sensiblement la même pour
- problèmes obstétricaux anaphylactique). un type tumoral donné.
(avortement, prématurité, Elle provoque une fibrose La précision de rénoncé
mortalité périnatale, pulmonaire qui limite la dose (tumeur de l’estomac) est un
hypotrophie, cumulée à 250mg/m2. piège : il y a plusieurs types
hématome rétroplacentaire) [117] histologiques possibles, et
- bronchopneumopathie :E même pour un type
chronique obstructive Surtout pour des doses histologique identique, deux
- impuissance. supérieures à 300mg/m2 Dose tumeurs peuvent
[112] cumulée à ne pas dépasser: avoir des durées de cycle
:BD 250mg/m2. différent.
8
[122] mercaptopurine, thioguanine, :CE
:C azathioprine La classification de Dukes
L’administration de - les antipyrimidiques : 5 fluoro- prend en compte l’infiltration
Cisplatinum® doit uracile, cytosine arabinoside. en profondeur de la paroi
s’accompagner d’une colique et
hyperhydratation par perfusion [127] l’extension régionale ou
de :ADE générale
sérum physiologique ou de Carcinomes épidermoïdes = Le stade A est limité à la paroi
mannitol, pour éviter une épithélioma épidermoïde = sans atteindre la séreuse
insuffisance rénale aiguê épithélioma malpighien Stade B : envahissement de
tubulaire. La ils reproduisent plus ou moins la la séreuse et des tissus
toxicité est liée à la dose structure d’une épithélium périocoliques
- adriamycine : cardiotoxique malpighien. Stade C : envahissement
- bléomycine : fibrose Localisation gaglionnaire
pulmonaire - cavité buccale Stade D : métastases à
- cyclophosphamide : cystite - pharynx, larynx, oesophage, distance
hémorragique anus Elle est actuellment plus
- 5FU : lésions digestives avec - peau utilisée que la classification
diarrhées. - vagin, vulve TNM.
[123] - col utérin [131]
:D - ronchec. :D
Prostate: phosphatases acides [128] Les radiations ionisantes
prostatiques si métastases. :CD agissent en provoquant des
Cancer médullaire thyroïdiens : Ces deux types de cancer sont lésions de l’ADN. Certaines
thyrocalcitonine. très chimiosensibles. de ces lésions sont
Carcinome épidermoïde Les tumeurs testiculaires sont immédiatement létales pour
différencié thyroïdien : essentiellement des tumeurs les cellules, d’autres sont
thyroglobuline. germinales, qui comprennent réparables et la mort cellulaire
Phéochromocytome : • séminomes (radiosensibles) est due à une accumulation
catécholamines. • dysembryomes: de lésions, dépassant les
[124] tératocarcinome et possibilités de réparation
:ABE chororiocarcinome sont enzymatique. La mort
Les cancers des voies aéro- chimiosensibles. cellulaire peut être également
digestives surviennent dans Les cancers testiculaires sont due à l’accumulation de
90% des cas chez l’homme donc presque tous guérissables, toxiques dûs aux radicaux
alcoolo tabagique de plus de 50 par la radiothérapie pour les libres fortement réactifs,
ans (sauf pour le cancer du séminones, par la chimiothérapie produits au passage d’une
cavum). En pratique, une (vinblastine, bléomycine, particule ionisante. Certaines
adénopathie cervicale dure, cisplatinum) pour le lésions de l’ADN sont viables
indolore doit faire pratiquer dysembryome évidemment après avec défaut de réparation
systématiquement un examen orchidectomie. enzymatique : ce phénomène
ORL. [129] est responsable d’anomalies
[125] :AB chromosomiques ou géniques
:CD Les drogues utilisées n’entrainent des cellules germinales et de
La polypose rectocolique pas d’insuffisance rénale. l’apparition de cancers radio-
familiale dégénère dans 100% L’alopécie entrainée par la induits (surtout dans les
des cas. La rectocolite radiothérapie est partielle, irradiations continues à faible
hémorragique dégénère surtout occipitale, due à l’irradiation de débit par défaut de
si elle est diffuse et sévère. cette région du cuir chevelu dans radioprotection).
[126] certains cas [132]
:E - La surveillance de la NFS doit :D
Les antimétabolites être hebdomadaire pendant la Le drainage veineux de l’os
comprennent radiothérapie qui prend le plus se fait par la veine cave
- les antifoliques: methotrexate souvent de grands volumes. inférieure. Le premier organe
- les antipuriques : la [130] relai pour les cellules
9
cancéreuses est donc le :B Le carcinome épidermoïde de
poumon. 80% des Premier en fréquence et en l’amygdale donne des
ostéosarcomes présentent des mortalité suivi par: adénopathies homolatérales ;
métastases pulmonaires dans Les cancers de l’utérus (col-corps des adénopathies bilatérales
la première année. confondus) et les cancers recto- s’observent en cas d’atteinte
Le cancer du col a une coliques. de la base de la langue.
évolution principalement 10cc Les carcinomes cutanés sont en D - Donne aussi le plus
régionale. Les métastases fait les plus fréquents mais de souvent des adénopathies
pulmonaires et osseuses sont bon pronostic, donc souvent homolatérales. Tous les
rares et tardives. Les cancers écartés des statistiques. cancers de la sphère ORL
du colon et de l’estomac [137] peuvent être découverts
donnent en premier lieu des :C devant une adénopathie
métastases hépatiques 1-2 jours, c’est-à-dire à peu près cervicale, sauf les cancers de
(drainage par la veine porte). Le égal à une cellule normale. la corde vocale.
carcinome épidermoïde [138] Dans cette question, c’est le
oesophagien est d’évolution :BE caractère bilatéral qui est
locorégionale (envahissement Utile si le taux était élevé avant discuté.
du médiastin) à tropisme traitement. [144]
ganglionnaire. [139] :D
:ABCDE Seule la présence d’embols
[133] A - Hépatocarcinome. parmi les items affirment la
:E B - Cancer de vessie et des voies malignité car elle traduit la
Ceci grâce au dépistage par urinaires. possibilité pour un cellule
frottis du col. De plus, l’examen C - Bronches, peau. cancéreuse de se détacher
clinique systématique permet la D - Angiosarcome hépatique. de la tumeur primitive et de
découverte des cancers à des E - Vagin chez les filles dont la former une colonie
stades limités. Les cancers mère a pris du Distilbène® néoplasique (ici très proche
bronchiques sont en pendant la grossesse. de la tumeur prumitive).
progression. Le cancer [140] [145]
intraépithélial est aussi plus :ABCD :A
souvent diagnostiqué (fausse Est un piège vis à vis de la Les syndromes
augmentation de fréquence, réponse (D) qui est vraie. paranéoplasiques sont
due aux possibilités [141] nombreux, mais
diagnostiques). :ABCE exceptionnellement
[134] Facteurs de risque : diabète - circonstance de découverte.
:C HTA - obésité. [146]
A - Cancer du larynx, des Oestrogénothérapie sans :D
bronches. progestatifs associés. C’est le contraire.
B - Mélanome malin. Nulliparité, ménopause tardive Rappelons que la cytologie
D - Cancer de l’utérus. Surtout les états antérieurs seule n’est pas suffisante
E - Cancer du sein. d’insuffisance lutéale. pour un diagnostic précis et
C - Peut faire penser à une LAL doit être suivie d’une étude
chez l’enfant (donc [142] architecturale du tissu. Aucun
hémopathie). :ABC caractère cytologique ne peut
[135] A et B - Sont évidents. affirmer à lui seul la malignité,
:D C - L’adénocarcunome est la c’est leur association qui
La chimiothérapie la moins forme la plus fréquente, de permet de conclure.
inefficace actuellement est le meilleur pronostic. Les autres [147]
DTIC (alkylant) donnant 20% de formes :D
réponses partielles de courte sont plus rares. Cancers liés au tabac :
durée. Le mélanome malin est L’envahissement ganglionnaire bronches, voies aéro-
peu sensible à la radiothérapie. est plus fréquent dans les types digestives supérieures,
Le traitement est donc curatif au indifférenciés. vessie.
stade localisé, par chirurgie. [143] Le cancer de la vessie est lié
[136] :C également à l’exposition aux
10
amines aromatiques (colorants) histologique. [157]
et C - Coefficient relatif aux morts :DE
aux états inflammatoires cellulaires surtout (les cellules qui Facteurs de risque du cancer
chroniques de la vessie migrent sont beaucoup du col
(bilharziose). moins nombreuses). - vie sexuelle précoce,
B - Régime pauvre en fibres, Ce coefficient varie au cours du nombreux partenaires
riche en acides gras saturés. temps : faible en début - mauvaise hygiène génitale
E - Poussière de bois. dévolution, il augmente avec la - première grossesse précoce
[148] taille - nulliparité
:E de la tumeur de part les - haut niveau socio-
A - Son incidence actuelle mauvaises conditions de nutrition économique
augmente et tend à rejoindre et d’oxygénation au centre de la - Lésions pré-cancéreuses :
celle du cancer du col. tumeur. dysplasie sévère, dont la
B - Le plus souvent (90%) il [152] transformation maligne serait
s’agit d’un adénocarcinome f. :AB favorisée
C - L’extension sanguine est Par ordre de fréquence par rherpes virus HSV 2 et
rare en dehors des tumeurs décroissante: HPV (human papilloma virus).
mésenchymateuses. bronches, VADS, côlon. [158]
D - L’hyperoestrogénie est un [153] :C
facteur favorisant important. :ABCD Il y a quatre stades dans la
[149] Rappelons qu’il existe des tissus classification de Dukes qui est
:ACE constituants des “barrières” à plus utilisée que la
C’est-à-dire les tumeurs l’extension d’une tumeur: ainsi classification
dérivant du tissu conjonctif. les cartilages des os pour les TNM.
tumeurs osseuses La perte de Stade A - Limité à la paroi
[150] l’adhésivité est responsable des colique sans atteinte de la
:ABCDE métastases. La perte de séreuse.
C’est une mesure de prévention l’inhibition de contact est Stade B - Atteinte de la
secondaire car dépistant les responsable de la croissance séreuse.
maladies à un stade précoce (la théoriquement infinie. Stade C - Ganglions
prévention primaire du cancer [154] régionaux.
consistant à éliminer les :ABD Stade D - Métastas.
facteurs de risques). Le Alcool + tabac dans toute la [159]
rendement est meilleur si le sphère ORL. :E
dépistage s’applique aux L’hygiène bucco-dentaire favorise La rareté du cancer de
populations à risque (problème les cancers de la cavité buccale l’ovaire n’a pas permis
de faisabilité d’emploi). par irritation chronique. d’établir avec certitude des
[151] [155] facteurs de risque. Pour
:ABC :BC certains : nulliparité, faible
A - Rapport du nombre de Sans commentaire. fécondité.
cellules en cycles au nombre [156] [160]
total de cellules. Les cellules :CD :C
hors L’alcool, le tabac, les Du fait du drainage porte, du
cycle sont celles qui ne se antécédents familiaux ne sont côlon et de la fréquence de ce
divisent pas pas des facteurs de risque de cancer.
- cellules en GO cancer recto-colique [161]
- cellules hautement Facteurs de risque de cancer :DE
différenciées recto-colique Les antimétabolites
Le coefficient varie au cours du régime pauvre en fibres comprennent trois groupes:
temps et en fonction du végétales et riche en acides gras 1 - Antifoliques :
traitement. saturés (graisses animales) méthotrexate.
B - La durée du cycle varie peu antécédent de polype recto- 2 - Antipuriques : 6-
entre les cellules au sein d’une colique, de cancer recto-colique mercaptopurine, thioguanine,
tumeur. Elle varie selon le type polypose recto-colique familiale azathioprine.
cellulaire, donc selon le type recto-colite hémorragique diffus. 3 - Antipyrimidiques: 5 FU,
11
cytosine arabinoside. acides prostatiques [176]
[162] B - Calcitonine, ACE. :C
:DE C - Thyroglobuline. A - P.S.A. (antigène
Le virus est retrouvé avec une D-5 HIAA. prostatique spécifique) non
fréquence très élevée au cours: [167] spécifique de cancer;
- du lymphome de Burkitt :ABDE phosphatases acides
africain (beaucoup moins au Sans commentaire. prostatiques, dont l’élévation
cours du lymphome de Burkitt [168] est contemporaine des
des :ACE métastases.
autres régions) Le taux de récepteurs permet de B - ACE., non spécifique ;
- du carcinome indifférencié du prévoir la sensibilité à calcitonine.
cavum, très fréquent sur le rhormonothérapie. D-5 HIAA.
pourtour méditérrannéen et en Le dégré de différenciation est E - Catécholamines.
Asie du Sud-Est. celui de Scarif et Bloom, noté [177]
[163] SBR I, Il ou III. :C
:AB SBRIII = très peu différencié de Les histiocytofibromes malins
Sans commentaire : mauvais pronostic. représentent environ 10% des
connaissance. [169] sarcomes des tissus mous.
[164] :ABE Dans tous les cas, le
:DE D - Piège grossier: cest une traitement initial est une
Ce sont les poisons du fuseau anomalie bénigne, non une éxérèse en bloc du
qui empêche la migration des mastopathie. compartiment
chromosomes en métaphase. [170] cellulomusculaire atteint.
Les poisons du fuseau :A [178]
comprennent Elle témoigne de la compression :ABC
1 - Les alcaloïdes de la du nerf récurrent gauche, donc Sans commentaire.
pervenche : vincristine de l’envahissement [179]
(Oncovin®), vinblastine médiastinal, probablement par :ACDE
(Velbé®), vindésine. une adénopathie. L’évolution peut être rapide
2 - Alcaloïdes de la [171] mais, typiquement, elle est
podophylline : VP 16, VM 26. :C lente. Jamais de métastases.
Orchidectomie par voie haute. Lépithélioma baso-cellulaire
[165] Elle constitue un geste pigmenté peut être difficile à
:BC diagnostique et thérapeutique. différencier d’un mélanome.
(Mal posé, car le diagnostic de Lorchidectomie par voie scrotale [180]
séminome suppose que est à proscrire. :DE
rorchidectomie a déjà été faite). [172] La béta HCG est secrétée par
Lorchidectomie est toujours :C les choriocarcinomes, en
faite par voie haute (inguinale) Sans commentaire. premier lieu testicule,
afin de dégager le cordon très [173] placenta.
haut. La radiothérapie est faite :E [181]
au niveau des aires Sans commentaire. :C
ganglionnaires lombo aortiques, [174] Notamment: ototoxicité, liée à
iliaques primitives bilatérales, :D la dose.
iliaques externes Drainage colique par le système [182]
homolatérales. Dose : 25 Gys. porte. Le grêle, qui se draine :ABC
[166] également vers la veine porte, Sans commentaire.
:E est beaucoup plus rarement en [183]
Le tableau classique du cause que le côlon. :C
phéochromocytome est celui 40% puis ladénocarcinome et
des poussées hypertensives [175] lanaplasique, chacun environ
paroxystiques, par décharges :B 20%.
de catécholamines. Dose cumulée limite : 250 [184]
A - P.S.A. (antigène prostatique mg/m2. La bléomycine est un :B
spécifique) ; phosphatases radiomimétique. Par le système porte.
12
[185] :AC cancer colique, polype,
:B Dose rectocolite hemorragique.
La thymidine tritiée est [194] [203]
incorporée dans la cellule lors :BE :A
de la synthèse de l’ADN donc La béta HCG est secrétée par les Connaissance.
en phase choriocarcinomes quelle que soit [204]
S. leur localisation. :D
[195] A - Choricarcinome.
[186] :BD B - Hépatocarcinome surtout.
:B Les stades limites du cancer de C - Non spécifique d’un
En effet, la corde vocale est très l’endomètre sont classiquement cancer ni de lésion
peu vascularisée. Un cancer traités par cancéreuse.
localisé à la corde ne donne - curithérapie E - Prostate métastatique.
qu’exceptionnellement des - hysteréctomie totale [205]
métastases ganglionnaires. - plus ou moins radiothérapie :E
[187] complémentaire sur les ganglions Sans commentaire.
:BC pelviens. [206]
Le drainage lymphatique du [196] :BE
système digestif sous- :D A C - Dorment des
diaphragmatique se fait par le Sans commentaire. métastases ganglionnaires.
canal thoracique auquel est D - Métastases hématogènes.
associé le ganglion de Troisier. [197] E - Métastases régionales
Les cancers ORL sont souvent :B discutables quant au
révélés par des métastases Connaissance. mécanisme (migration dans le
ganglionnaires mais celles-ci [198] LCR).
sont rarement sus-claviculaires : B
isolées. Il s’agit d’un cancer laissé en [207]
[188] place, à traiter comme un stade 1 :CDE
:BC du col. Donc, par curithérapi Sans commentaire.
Sans commentaire. utéro-vaginale puis chirurgie. [208]
[189] [199] :A
:D :B B - Bléomycine.
Trois drogues ont radicalement Liée à la différence de l’alcoolo- C - Cyclophosphamide.
modifié le pronostic des cancers tabagisme, chez l’homme et la D - Vincristine.
du testicule : bléomycine, femme. E - Cispiatinum.
vinblastine, cisplatinum. [200] [209]
Actuellement, sont également :ADE :B
utilisés, car très efficaces : L’ACE est marqueur non La biopsie ganglionnaire est
VP16, ifosfamide. spécifique des cancers. La contre-indiquée car elle peut
[190] positivité avant traitement et la induire une effraction
:AB régression après permettent de capsulaire pouvant être à
Lalcoolo-tabagisme est le correler le taux d’ACE à la l’origine d’une dissémination
facteur principal retrouvé dans tumeur, ainsi, B.C. sont faux tumorale. Il faut pratiquer
90% des cas des cancers dans ce contexte. dans ce cas une
buccopharyngés. [201] carcinologique exploratrice
[191] :AB avec examen extemporané.
:ABD Connaissance. [210]
Sans commentaire. [202] :E
[192] :BDE Il s’agit dune patiente âgée
:AE Facteurs de risque stade IV; le traitement sera
Les métastases osseuses ont - régime hyperlipidique, carné, donc palliatif. On utilisera en
pour origine principale : sein, pauvre en fibres premier lieu un traitement
prostate, rein, bronches, - antécédents familiaux de cancer progestatif par acétate de
pancréas, thyroïde. colique médroxyprogestérone
[193] - antécédents personnels de (Prodasone® ou Farlutal®).
13
L’hormonothérapie [216] pas de chimiothérapie
oestroprogestative est contre- :A efficace sur le mélanome.
indiquée puisque le cancer de A - La médiastinoscopie a [221]
l’endomètre est hormono- comme but l’évaluation :D
dépendant. médiastinale, un envahissement Evident. A,B,C,E sont au-
[211] contre- indiquant en principe la dessus de toute
:BC chirurgie. thérapeutique chirurgicale
B - Il s’agit d’un déficit Elle est fréquemment pratiquée curative.
congénital en DNA réparase : dans le même temps opératoire [222]
des épithéliomas baso et que la thoracotomie. Elle ne :D
spinocellulaires ainsi que des permet qu’une visualisation du Ou image de “vertèbre
mélanomes apparaissant dès médiastin droit, la partie gauche borgne” qui signe la malignité.
l’enfance sous l’effet des lui échappant. Pour visualiser le Classiquement le pédicule est
radiations UV. médiastin gauche, il faut respecté
C. Cette maladie nécessite une pratiquer une médiastinotomie. dans le myélome, à la
rectocolectomie préventive. [217] différence des métastases
[212] :BD osseuses.
:C Ces deux localisations sont le A,B,C peuvent témoigner
Sans commentaire. siège d’amas lymphoïdes et d’une pathologie maligne
[213] donc, des sièges fréquents de mais ne sont pas
:AB lymphome malin. pathognomoniques.
A - Est un signe radiologique de Les lymphomes cérébraux se E réalise l’image d’un abcès
malignité. voient avec une fréquence des parties molles (ex. mal de
B - Est la 1ère cause de accrue lors du SIDA. Pott).
calcification rénale en Europe [218] [223]
(en pays d’endémie, c’est le :C :ABCDE
kyste Il s’agit d’un cancer épidermoïde La dissémination lymphatique
hydatique). Le kyste simple du opérable, donc l’intervention à des cellules tumorales se
rein est très rarement calcifié. proposer est une lobectomie, qui draine d’abord dans les relais
C D E - Sont des signes laissera au patient un VEMS ganglionnaires, mais peut
indirects du syndrome tumoral. post-opératoire suffisant. atteindre le canal thoracique
[214] La pneumonectomie n’est pas et par là, la circulation cave
:BD nécessaire dans ce cas et avec essaimage artériel.
La radiothérapie médiastinale laisserait un VEMS post- [224]
est utilisée comme complément opératoire limite.
du traitement chimiothérapique La radiothérapie et la Question annulée.
mais n’est presque jamais chimiothérapie ne sont pas des
utilisée seule car elle n’est thérapeutiques de première [225]
qu’exceptionnellement curative, intention, contrairement au cas :ABCD
malgré la grande du carcinome anaplasique à On peut également rajouter
radiosensibilité de cette tumeur. petites cellules. comme argument en faveur
L’irradiation encéphalique est [219] de la malignité,
prophylactique, vu l’extrême :C l’épaississement cutanée en
fréquence des métastases Cependant certaines tumeurs regard de la tumeur.
cérébrales. bénignes peuvent être invasives [226]
[215] localement (par exemple les :ACD
:C fibromes dermoïdes de la paroi A noter que le prurit ne fait
Il s’agit d’un cancer abdominale). pas partie des signes
épidermoïde, donc le traitement [220] d’altération de l’état général.
doit, si possible, être chirurgical. :B [227]
Vu l’atteinte de l’éperon Iobaire, Le mélanome malin aux stades 1 :CDE
le meilleur traitement est la et 2 est chirurgical. La Les circonstances de
pneumonectomie, d’autant que chimiothérapie dans les stades 3 révélation d’un cancer du
l’exploration fonctionnelle donne 10 à 20% de réponses cavum sont
respiratoire est normale. complètes ou partielles. Il n’y a - adénopathie cervicale,
14
surtout digastrique (ganglion de Les 5 cancers les plus mastite carcinomateuse (PeV
Kuttner) ostéophiles sont : sein, prostate, 3).
- signes rhinopharyngés : thyroïde, rein, bronches. B - Correspond à une tumeur
obstruction nasale, épistaxis [232] inflammatoire souvent reliée à
- signes d’atteinte de l’oreille :A une adénopathie par une
moyenne : hypoacousie, Le fait qu’il s’agisse d’un traînée
acouphènes, otalgies... Toute adénocarcinome élimine le de lymphangite.
otite mélanome et l’amygdale PeV 1 est défini par une
séreuse de l’adulte doit faire (fréquemment il s’agit d’un croissance tumorale rapide.
rechercher un cancer du cavum lymphome). Parmi les 3 autres, le [239]
- signes neurologiques : atteinte plus fréquent et le plus ostéophile :B
du V et du VI. est le cancer du sein. B - Anisocaryose.
[228] C - Anisocytose.
:B [233] [240]
Sans commentaire. :E
[229] Question annulée. Le cancer médullaire de la
:E [234] thyroïde est une tumeur du
Les régimes riches en graisses :DE système APUD. Il peut être
ont été incriminé dans la A- Classe la maladie en stade III. associé à un
génèse des cancers du sein et B - Classe la maladie en stade phéochromocytome, une
du côlon. IV. hyperparathyroïdie primaire,
[230] C - Ne rentre pas dans les signes ou une maladie de
: A B (C) D E généraux de la classification. Recklinghausen dans le cadre
Q C M discutable. Cependant une cholestase d’un syndrome.
A. Etat pré-épithéliomateux (ou doit faire rechercher une atteinte Il est développé aux dépens
carcinome in situ) précédant hépatique du Hodgkin, ou des des cellules C thyroïdiennes
l’apparition d’un épithélioma adénopathies comprimant le et sécrète de la calcitonine. Il
spinocellulaire. cholédoque, ce qui modifie le peut se révéler par une
B. Classique - Un polype stade. diarrhée, des flushes, une
adénomateux découvert lors D E - Les signes rentrent dans la hypocalcémie (liée à une
d’une coloscopie doit être classification. hypercalcitonémie), des
réséqué, la filiation polype- B - sont: variations tensionnelles.
cancer étant considérée comme - fièvre prolongée sans foyer Lélevation de LACE a une
obligatoire par certains. infectieux valeur diagnostique. La
C. Papillome cutané est un - sueurs nocturnes thyroglobuline sélève dans les
mauvais terme. - amaigrissement> 10 % du poids cancers vésiculaires de la
On peut considérer: du corps. thyroïde.
- Le papillome corné, qui [235]
correspond à une kératose :AE [241]
sénile, et donc dans ce cas il Evident. :D
faut le cocher. [236] Il s’agit du 1er diagnostic à
- Les papillomes viraux, qui :A évoquer devant une
correspondent à des verrues Les métastases osseuses du condensation d’une vertèbre
vulgaires ou planes, qui ne cancer du sein sont le plus chez un homme âgé. Les
dégénèrent jamais. souvent ostéolytiques et sont soit autres causes fréquentes de
Donc réponse très discutable asymptomatiques soit révélées condensation vertébrale sont
D- Peut précéder l’apparition de par des fractures ‘pathologiques’. la maladie de Paget osseuse,
baso ou de spinocellulaire. [237] la maladie de Hodgkin, et à
E - Les tumeurs vésicales n’ont :C un degré moindre, la
pas une bénignité ou une C - Lâge, la localisation et splénomégalie myéloïde et
malignité tranchée, c’est l’histologie sont en faveur d’un les spondylodiscites.
souvent l’évolution après carcinome prostatique. [242]
traitement qui permet de le dire. [238] :ABDE
[231] :B A - Est directement lié à la
:ABE A - Correspond à la classique lyse cellulaire, ainsi que E.
15
c - Cette lyse cellulaire peut être [251] :B
responsable d’une insuffisance Plus exactement, la
rénale aigué, d’où Question annulée. régression est partielle quand
l’importance de [252] plus de 50 % de la masse
l’hyperhydratation pré- :BE tumorale a disparu.
chimiothérapique. Sans commentaire.
D - Il existe une hypocalcémie [253] [262]
en rapport avec :
Ihyperphosphorémie liée à la Question annulée. Question annulée.
lyse tumorale. [254] [263]
[243] :B :ABCDE
:CE Evident. Le basocellulaire a une Tous ces cancers peuvent
Sans commentaire. malignité purement locale. donner des métastases
[244] [255] osseuses. Les cinq cancers
:E :D les plus ostéophiles sont :
Evident, il faut rechercher sur Il s’agit d’une urgence sein, prostate, thyroïde, rein,
ce terrain un cancer des voies cancérologique. La thérapeutique bronches.
aéro-digestives supérieures. à instituer est une radiothérapie [264]
[245] décompressive associée à un :ABC
:C traitement anti-oedemateux par A et C - Sont liés au virus
A - Est un aspect très évocateur corticothérapie générale. Epstein Barr.
de myélome mais pas [256] A est - Fréquent surtout en
absolument spécifique. :ACE Chine du Sud et au Maghreb.
B D - Ppeuvent se voir lors des Evident. C est - Fréquent en Afrique
gammapathies monoclonales [257] Centrale.
bénignes. :BC B - Est lié aux infections
E - Ne témoignent que de Le myélome n’est pas cervicales par Papilloma virus
Ihyperimmunoglobulinémie (la responsable d’une hyperglycémie (HPV) dont certains types
VS est normale dans les mais d’une hyperlipémie, peut- sont
myélomes à être en rapport avec une activité oncogènes.
chaînes légères, non sécrétants antilipoprotéine de [265]
et à cryoglobuline) l’immunoglobuline monoclonale.
C - Seul ce critère permet de [258] Question annulée.
poser le diagnostic de myélome :D [266]
: plasmocytes dystrophiques Le chylothorax survient lors de :AC
nombreux (> 15 %) sur le toute pathologie compressive A - Est la conséquence de
myélogramme. lymphatique notamment les nombreuses chimiothérapies,
[246] processus malins. mais rAdriamycine est
:B On observe également des particulièrement alopéciante.
Cancer très ostéophile, et le chylothorax par traumatisme du On peut essayer de limiter cet
plus fréquent chez la femme. canal thoracique. effet secondaire par le port de
[247] [259] casques réfrigérants en cours
:B de traitement.
Question annulée. La dégénérescence est quasi C - li existe une toxicité
[248] obligatoire dans cette maladie, cumulative de lAdriamycine
:AC imposant une colectomie totale. apparaissant au delà de la
Sans commentaire. La lentiginose de Peutz Peghers dose cumulée
[249] ne dégénère de 550 mglm2.
:ABE quexeptionnellement, tout D - Est une complication des
Sans commentaire. comme la ploypose juvénile. alcaloïdes de la pervenche
[250] [260] (Vinblastine, Vinscritine).
:A :B E - Complique les traitements
Sans commentaire. Le cancer du sein réalise par Busulfan, Méthotrexate et
fréquemment des images mixtes. Bléomycine.
[261] [267]
16
:BD cm marge anale). d’un kyste bénin, toujours
A - A une toxicité cardiaque (il C - Idiot : tumeur rectale, non bien limité.
sagit dune anthracycline). colique. B - Effet oedème.
C - A une toxicité surtout E - Non curateur. C - A l’inverse de leur
muqueuse et digestive (colites [274] présence l’aurait fait évoquer.
ulcéreuses). :C D - Effet oedème ou
E - Donne principalement des C - Le seul examen pouvant infiltration.
réactions allergiques, une donner une histologie, de plus le E - N’a aucune valeur
atteinte pancréatique. plus sensible. d’orientation.
[268] A B - Peut être associé, moins [283]
:ADE sensible et pas dhistologie. :B
Ces complications, classiques D E - Aucun rapport. Peut faire la part entre
et graves, peuvent être limitées [275] thrombus thrombotique et
par le traitement :BCDE thrombus néoplasique ce que
préradiothérapique de toute A - Non peut donner une atteinte ne fait pas le scanner,
infection dentaire et le port de récurentielle gauche et non l’échographie ni la
gouttières fluorées. droite. cavographie.
[269] B C D E - Evident. D - Mauvais examen pour le
:B [276] diagnostic de thrombose.
A - Intervention classique. :BCDE [284]
C D E - Dérivations laissant la A - Image classiquement non :D
tumeur en place. maligne (macro calcifications). Il est impératif de ne pas
B - La duodénectomie est B - Oui, effet oedème non visible aborder directement le
indispensable en cas de à la mammographie. testicule en cas de suspicion
chirurgie carcinologique. C - Envahissement cutané. de cancer. Seule l’histologie
[270] D E - Classiques. donnera le diagnostic.
:D [277] [285]
A - Aucune spécificité. :ABCD :C
B - Cancer de lovaire. Connaissance. Connaissance : le mélanome
E - Cancer du sein. E - Polypes utérins et non du col. malin est la tumeur cutanée la
C - Tumeurs hépatiques et [278] plus métastasiante.
germinales. :CD D E - Donnent très rarement
D - Le plus spécifique évoquant Connaissance. des métastases (carcinome
une tumeur digestive quand il A - Peut se discuter (taux de localisé aux cordes vocales)
est très élevé, très évocateur réponse très faible). voire jamais (glioblastome).
dadénocarcinome B E - Aucune réponse connue. [286]
pancréatique. [279] :B
:BCD Connaissance, peut être
[271] (Score de Durie-Salmon à associé à lendoxan ou à
:D connaître). l’adriamycine.
D - Par action sur la thymidihate [280] [287]
synthétase :ABCDE :E
Connaissances. A - Oui, c’est son mode d’action. Connaissance, si métastase
[272] B, C, D, E - Connaissance. non ganglionnaire mais
:C d’organe = D2.
C - Connaissance. [281] [288]
[273] :ACE :E
:D Connaissance. E - Même au stade
D - Le traitement curateur d’une B - Non par définition. métastatique la
tumeur à moins de 8 cm de la D - Jamais, c’est une chimiothérapie dans le cancer
marge anale ne peut être classification initiale de la rénal est quasiment
qu’une intervention chirurgicale maladie. inefficace.
avec amputation abdomino- [282] S’orienter plutôt vers
périnéale. :ABD linterleukine 2.
A, B - Impossible (tumeur à 2 A - Ne se voit pas dans le cas [289]
17
:A [300] :E
Car tumeur infiltrante donc :D Le CA 15.3 est le marqueur
néphrectomie indispensable C’est une tumeur excessivement du cancer du sein, FACE est
(donc pas B-C). chimio sensible. beaucoup moins sensible et
D E - Non car N- M-. S’il persiste des masses après un spécifique.
[290] premier traitement [309]
:B chimiothérapique, en faire :ABC
C’est une tumeur opérable et l’exérèse pour (D et E ne s’accompagnent
seule la chirurgie est un vérifier l’absence de tumeur pas de dysplasies
traitement curateur du cancer viable. épithéhales, ne dégénèrent
du rein. S’il existe encore de la tumeur donc pas).
active alors reprendre un [310]
[291] traitement. :BDE
:D Sinon surveillance simple. Définition même du syndrome
L’hématurie terminale signe une [301] de Pancoast-Tobias.
pathologie vésicale. :B [311]
A B C E - Signes cliniques ou Connaissance (os et moelle = :BD
biologiques pouvant évoquer un neuroblastome si tumeur solide C’est une homonothérapie
cancer du rein. de l’enfant). donnée rarement d’emblée
[292] classiquement.
:C [302] Inhibe la synthèse d’homones
Connaissance. :AC (androgènes ou oestrogènes),
[293] B - Faux, moins fréquent que par feed-back négatif.
:CE pour les tumeurs du quadrant [312]
Connaissance. interne. :ADE
[294] E - Faux chez les femmes non Connaissance.
:ABCDE ménauposées. B - C’est l’inverse.
Sans commentaire. D - Faux ce n’est pas un signe C - C’est l’inverse.
[295] inflammatoire.
:B [303] [313]
Connaissance. :AE :ABD
MX et non MO car il n’y a pas Connaissance. Les 2 tumeurs C E - Pas nécessaire.
eu de bilan à la recherche de malignes les plus hormono- D - Rythme suffisant car la
métastases. sensibles sont celles du sein et patiente na pas apparemment
[296] de la prostate. de facteur de risque
:A [304] particulier
Connaissance : devant des :AD donc surveillance classique.
métastases osseuses Connaissance. [314]
rechercher une tumeur du sein, [305] :BE
rein, thyroïde, prostate en :AC Si femme non ménauposée et
premier, mais ce sont des Sur le terrain ganglions histologiquement
adénocarcinomes. Sujet jeune, donc penser à un envahis, la chimiothérapie
Les tumeurs bronchiques sont Iymphome ou une tumeur adjuvante augmente la survie,
les premiers cancers thyroïdienne. quel que soit le score de
épidermoïdes donnant des [306] Scarif-Bloom.
métastases osseuses. :AD [315]
[297] Connaissance. :AE
:C [307] Connaissance.
Connaissance. :ABCD [316]
[298] Lyse tumorale = libération :ADE
:E d’éléments intra cellulaires (K+, (Tachycardie du fait de la
Connaissance. phospore) + hyperuricémie. déshydratation).
[299] Risques majeurs = anurie etldonc [317]
:D hyper kaliémie. :BCDE
Connaissance. [308] On n’affirme la malignité
18
qu’en ayant une histologie. D E - Ne sont pas des lésions Une élévation < 3 fois
[318] pré-cancéreuses. normale peut se voir dans les
:D A - Favorise rapparition de ascites cirrhotiques mais
Connaissance. carcinome spino cellulaire. jamais à une telle valeur.
Ladénocarcinome est une C - Non, mais peut dégénérer. [337]
tumeur du 1/3 inférieur (30 %) En réalité statistiquement :C
et de type exceptionnel. (PEV1) connaissance.
cylindrique glandulaire, comme [327] [338]
ceux de l’estomac. :BCE :D
[319] A - On peut obtenir une rémission Connaissance : inopérable
:D complète mais jamais de car atteinte du 1/3 inférieur du
Une tumeur bénigne ne guérison (rechute inévitable). D - vagin ou atteinte de la paroi.
métastase jamais. Seule rallogreffe de moelle [339]
[320] permet actuellement de guérir la :C
:E LMC. A - Non T3 si supérieur à 5
Diagnostiquera les micro- [328] cm
métastases grâce à l’étude :B B - Non atteinte du muscle
histologique. Connaissance. pectoral
[321] [329] D - Non Mo = absence de
:B :CD métastase
Connaissance. Connaissance. E - Non Mx = pas de condition
[322] [330] minimale requise pour savoir
:C :ABD si il y a des métastases.
La tumeur est diagnostiquée D - Du fait de Ihyperoestrogénie [340]
lors d’un examen systématique associée aux dysovulations :ABCD
devant une augmentation de prolongées. Connaissance.
volume de l’abdomen. Dans les [331] [341]
2 cas la laparotomie suit et fera :C :ABE
le diagnostic. Pour pratiquer une exérèse C - Non, plutôt des
[323] maximale, établir le stade, adénocarcinomes
:E donner Ihistologie. D - Non
Non le siège est [332] [342]
essentiellement sur les zones :B :AC
exposées au soleil, Le syndrome inflammatoire est (Tumeurs embryonnaires et
principalement la face. exceptionnel dans les autres tumeurs hépatiques malignes
cancers thyroïdiens et évoque primitives ou secondaires).
[324] fortement le diagnostic surtout si [343]
:AD le patient est âgé (type :ACE
Connaissance. histologique rarissime chez le B - Non le frottis fait le
E - Pas d’études scientifiques le sujet jeune). diagnostic de malignité mais
prouvant, bien que les [333] pas de cancer invasif, il faut
radiations soit un carcinogène :B une biopsie
connu. C’est la mammographie qui est la pour faire la preuve de
B - Non. plus sensible. l’invasion.
C - Non. D - Non stade Il.
[325] [334] [344]
:ACE :A :BCD
Le dosage du CA 15.3 est aussi Connaissance, c’est le marqueur L’irradiation n’est indiquée
très utile pour la survie de la du cancer de l’ovaire. que quand il y a une
patiente et actuellement est [335] extension dépassant la paroi
préféré à l’ACE. :C colique.
[326] Evident, le pronostic dépend Pas dans les stades A et B de
:B essentiellement du stade. Dukes.
Au sens strict du terme, seule B [336]
est juste. :C
19
[345] Une radiothérapie doit être [362]
:A associée, survie 40 % à 3 ans. :E
Evident, c’est l’examen la plus [353] Connaissances.
simple et le plus fiable. :B [363]
[346] Sur l’âge, le type histologique, la :E
:C localisation ganglionnaire. D - Los est la structure qui
D - La mélanose de Dubreuilh [354] absorbe le plus dans
n’est pas hériditaire :B lorganisme quel que soit le
A B E - Non, évident. Il existe une atteinte sus et sous- type de
[347] diaphragmatique (splénomégalie rayonnement.
et ganglions cervicaux et A B C E - Raisons pour
Pas de réponse. médiastinaux) ainsi que des lesquelles cette technique
QCM sans réponse, l’item D signes généraux (sueurs et d’irradiation a été développée.
serait le plus acceptable mais si température à 38,2). [364]
la fraction d’éjection était :D
inférieure à 50 %. Dans ce cas [355] La radiographie pulmonaire
il ne faudrait pas faire d’injection : A C E est presque toujours parlante,
de doxorubicine. Les adénocarcinomes se par contre elle ne dépiste que
[348] développent à partir d’éléments 15 % des tumeurs
:C glandulaires. pulmonaires
Problème mécanique simple. [356] asymptomatiques.
[349] :B
:A Connaissance. [365]
L’hormothérapie par [357] :ACE
antioestrogènes augmente la :C B E - Aucun rapport.
médiane de survie des femmes C’est la période ou le risque de A C D - Peuvent permettre de
ménauposées avec des leucémie secondaire est définir le temps de
tumeurs mammaires, ganglions maximale. doublement tumoral.
envahis et récepteurs A - Non, aucun rapport. [366]
hormonaux positifs. C’est le B - Non, le risque diminue avec le :ABE
traitement de choix. temps, il nest donc pas majoré à C - Cancers coliques.
[350] 5 ans. D - Lymphome (classification
:C E - Non, la radiothérapie était de Lukes et de Collins).
Représente environ 10 % des abdominale haute. [367]
tumeurs thyroïdiennes, forme D - Non, pas majoré à 5 ans. :BD
familiale fréquente (50 %) Complication du MOPP. Connaissances.
sécrétion particulière de Apparaît dès le début de la [368]
thyrocalcétonine chimiothérapie. :AB
Doit faire rechercher d’autres [358] A - Dans toutes les tumeurs
tumeurs endocines :ABC thyroïdiennes.
(phéochromocytome, D E - Ne sont pas des facteurs B - Thyrocalcitonine
adénomes parathyroïdiens) favorisants connus. marqueurs spécifiques du
La diarrhée motrice et les flushs B - Penser au lymphome de CMV.
sont caractéristiques du CMT Burkitt. [369]
(substances neuro endocrines [359] :ABCDE
sécrétées probablement en :C Connaissances.
cause). Connaissances. [370]
[351] [360] :ABCDE
:E :D Raisons essentielles de
Connaissance. Connaissances. La coelioscopie rexistence de la classification
[352] a un interêt pour les tumeurs TNM.
:E ovariennes. [371]
Evident : tumeur de pronostic [361] :AD
redoutable à fort potentiel de :C B - Non, 10%.
métastase le long du névraxe. Connaissances. C - Non, évoque plutôt une
20
thyroïdite ou une hémorragie envahissement ganglionnaire [393]
intra-kystique. chez la femme de moins de 50 :B
E - Non. ans impose une chimiothérapie Par le système portaI.
[372] adjuvante. Chez la femme post- [394]
:ABE ménauposée avec des Rh+, elle :D
C - Non, c’est un cancer doit faire proposer une Une métastase hépatique
hormono-résistant. hormonothérapie. isolée et opérable doit être
D - Non, pic vers 40 ans. [383] retirée.
[373] :AB [395]
:AD In situ = dans la muqueuse ne :DE
B - Non, c’est une chirurgie dépassant pas la membrane D - Opérabilité, le patient doit
curative. basale. tolérer la lobectomie voire la
C - Non, car dégénère [384] pneumonectomie.
exceptionnellement (plutôt en :AB E - Ne pas opérer un cancer
tumeur sarcomateuse). Connaissances. métastatique: illogique.
E - Ne dégénère jamais. [385] [396]
[374] :B :ABCDE
:ABC Connaissance. A - Tous les adéno-
Connaissances. Devant une [386] carcinomes.
métastase osseuse, penser :D B - Les tumeurs
aussi aux adénocarcinomes Connaissance. embryonnaires.
mammaires et rénaux mais [387] C - Le myélome multiple.
aussi bronchiques. :B D - Ladéno-carcinome
[375] Connaissance. mammaire.
:AB E - Les tumeurs malignes
Connaissances. [388] hépatiques et les tumeurs
:AE embryonnaires.
[376] B, D - Sont des [397]
:CD Adénocarcinomes.
Connaissance. C - Non, les aires inguinales ne Sans commentaire.
[377] sont pas des relais [398]
:BC ganglionnaires satellites du col :A
Sans commentaire. utérin. A - Car seuls les lymphocytes
[378] [389] T ont un intérêt dans
:E :C lefficacité de la vaccination
E - Examen de première Si l’on traite par radiothérapie, antigrippale mais toutes les
intention pour les pathologies une curiethérapie interstitielle doit drogues chimiothérapiques
ovariennes, excellente être pratiquée. Mais on nest pas naltèrent pas la fonction du
sensibilité. obligé de pratiquer en 2 séances lymphocyte T (les drogues
[379] ou associée à une hyperthermie doivent être lymphotoxiques,
:A interstitielle. exemple : corticoïdes,
Connaissances. [390] endoxan).
[380] :AD
:E Connaissance. [399]
E - Le caractère métastatique [391] :D
affine la malignité. :CD Connaissances.
[381] Sont aussi considérés comme [400]
:D facteurs favorisants les :C
Connaissances. hyperplasies muqueuses, les A B D - Adénocarcinomes
[382] amines aromatiques, le café, la E - Adénocarcinome très
:D saccharine et les métabolites du particulier.
Connaissances. C’est encore tryptophane. [401]
actuellement le facteur [392] :D
pronostic majeur du cancer du :AD Voir dans la question le terme
sein. La présence dun Connaissance. lymphoedème plutôt que
21
lymphadénectomie mobile. expansive, para ombilicale =
probablement? C - Car laisse la a : non suspect anévrisme de l’aorte
veine axillaire en place, b : suspect abdominale.
diminution nette du risque de - N2 : ganglion homolatéral fixé. D - Non, car la masse est
lymphoedème. - N3 : ganglion sus ou retro expansive.
[402] claviculaire homolatéral, ou A - Piège grossier.
:B oedème du bras.
B - Peut se voir. [2] [7]
D - Plus rare. :BE :B
E - Plutôt la commissure labiale.Voir les facteurs de risques de Examen rapide, sensible,
[403] cancer du sein. permettant d’apprécier la
:ABE [3] thrombose associée.
C - Carcinomes épidermoïdes. :ABD [8]
D - Tumeurs embryonnaires. Plus de trois ganglions envahis :B
[404] est considéré comme de mauvais N’a pas d’intérêt, car
:ABDE pronostic - La classification cliniquement il n’existe
Connaissances. histopronostique de Scarif et aucune anomalie.
[405] Bloom comporte 3 grades: [9]
:ABDE I: Bien différencié. :B
La prévention secondaire Il: Moyennement différencié. Par rupture d’anévrisme.
consiste à déceler et à traiter III : Indifférencié, de mauvais L’embolie artérielle est
les lésions pré-cancéreuses. pronostic. également redoutable. La
C - Plutôt prévention primaire. Labsence de récepteurs thrombose est quasi toujours
[406] hormonaux rend peu probable la associée.
:ABC réponse à l’hormonothérapie. [10]
Connaissances. Autres facteurs de mauvais :B
[407] pronostics D’indication formelle. La
:BCE - T> 5 cm rupture menace en
Connaissances. - sein inflammatoire permanence.
[408] - métastase. [11]
:BE [4] :CDE
A C D - Ne sécrètent pas :E La stase salivaire et la
d’ACE, plutôt réservé aux Lirradiation simpose après dysphagie évoquent une
adénocarcinomes. chirurgie car elle assure un obstruction pharyngée, qui,
[409] meilleur contrôle loco-régional sur ce terrain alcoolo-
:ABD que la chirurgie seule (récidives tabagique fait penser à un
Connaissances. locales moins nombreuses). Les cancer des voies
ganglions étant envahis, la aérodigestives supérieures.
[410] radiothérapie devra concerner, L’immobilité laryngée est
:BCD outre la paroi thoracique fortement suspecte
Connaissances. régionale du sein, les aires d’envahissement néoplasique
[411] ganglionnaires axillaires, sus- dans ce contexte.
:B claviculaires et mammaires [12]
Connaissance, mais l’extension internes homolatérales. :C
ne doit pas atteindre le 1/3 La chimiothérapie vise à traiter La dysphagie sans trouble
inférieur car dans ce cas c’est les métastases infracliniques respiratoire, avec stase
un T2b. (Classification TNM). probables dans ce contexte (N+, salivaire, et avec une
[1] SBR III). adénopathie cervicale
:A [5] évoquent une origine basse,
Classification TNM :B hypopharyngée (sinus
- Ti : <2cm, T2 :2 à 5cm, T3 :5- S’il était élevé initialement, piriforme).
10cm, T4 : >10cm ou surtout. [13]
envahissement cutané. [6] :AC
- NO: pas de ganglion palpable. : C L’altération de l’état général
- Ni : ganglion homolatéral Masse battante, soufflante, peut-être une contre-
22
indication à l’anesthésie vise à obtenir la stérilisation Ni a : car on palpe des
générale. La “préparation” à la tumorale. Le vagin est irradié adénopathies, mais leur
chirurgie nécessite la renutritionpour aspect clinique est bénin.
du malade. L’existence d’une diminuer le taux de récidives à
métastase oriente le traitement son niveau. La [24]
vers une attitude palliative. Le colpohystérectomie a lieu 6 :D
“contrôle local” n’a ici plus semaines plus tard. La tumorectomie est
d’intérêt. La chirurgie associe Elle sera suivie de radiothérapie généralement pratiquée pour
une laryngectomie totale et une externe en cas denvahissement les tumeurs de moins de 3
hypopharyngectomie unilatérale ganglionnaire histologique. cm. Le curage axillaire est
(dans les tumeurs classées T3). [18] systématique. La
L’évidement ganglionnaire est :B radiothérapie concerne le sein
bilatéral. Le cancer du col utérin est une et la paroi thoracique sous
La radiothérapie est toujours maladie à évolution mammaire systématiquement
associée, nécessitant des principalement loco-régionale. si on trouve un
doses de l’ordre de 65 gys. Les métastases sont rares et envahissement ganglionnaire
[14] tardives (en dehors des histologique, il faut irradier
:B métastases ganglionnaires également : aires
La certitude ne peut-être pelviennes). La récidive survient ganglionnaires axillaires, sus-
qu’histologique (biopsie). souvent sur cicatrice vaginale de claviculaires, mammaire
[15] l’intervention chirurgicale. interne homolatérale.
:BDE [19] [25]
L’examen doit être fait sous :E :BCDE
anesthésie générale L’âge, la clinique, la Le cancer du sein est très
- pour obtenir une bonne mammographie sont fortement ostéophile. Les métastases
décontractation évocateurs, nécessitant un bilan hépatiques et thoraciques
- pour faciliter l’examen par à la recherche du cancer avant sont
plusieurs médecins. tout. également fréquentes. LACE
L’état de la cloison [20] a un intérêt dans la
rectovaginale est appréciée par :B surveillance post-
le toucher bimanuel vaginal et Seule l’histologie est affirmative, thérapeutique.
rectal. sur la tumeur primitive. [26]
[21] :D
[16] :B Les signes inflammatoires
:BCE Valable pour toute tumeur témoignent d’une évolutivité
Le carcinome épidermoïde du maligne. Les calcifications se importante, et impose la
col n’a pas de marqueur connu. voient dans les tumeurs bénignes chimiothérapie première,
Le bilan systématique pour tout (macrocalcifications), les avant toute chirurgie.
stade comprend adénopathies métastatiques sont [27]
- lymphographie typiquement petites, dures, :BE
- UIV indolores. Les chimiothérapies les plus
- cystoscopie. [22] utilisées dans le cancer du
LUIV recherche une :CE sein sont
compression urétérale et son Les récepteurs ont un intérêt - cyclophosphamide,
retentissement sur le haut pronostique et thérapeutique adriamycine, 5 fluoro-uracile,
appareil (sensibilité à l’hormonothérapie). méthotrexate.
La lymphographie recherche un Les frottis seraient réalisés, mais [28]
envahissement ganglionnaire à titre systématique, pour le :C
pelvien dont le premier relai est dépistage du cancer du col La chirurgie et la
iliaque externe (ganglion de utérin, sans rapport avec radiothérapie sont
Levoeuf et Godart). l’extension de la tumeur du sein. systématiques. Dans ce cas,
[17] [23] il faut opérer dès que les
:C :B signes inflammatoires ont
C’est le traitement classique. Voir la classification TNM. disparu. Elle associera
La curicthérapie utérovaginale T2 : tumeur entre 2 et 5 cm. mammectomie et curage
23
axillaire homolatéral. La :C D - Est le seul examen
radiothérapie suit les modalités Du fait de la barrière hémato- permettant un diagnostic
habituelles. encéphalique. Les patients en formel, d’histologie précise.
[29] rémission complète après la [40]
:C chimiothérapie peuvent bénéficier :B
L’association radio chirurgicale dune radiothérapie C’est le traitement classique
assure un bon contrôle loco- prophylactique sur fencéphale des formes limitées non
régional. Le cancer du sein doit (30 Gys en 10 séances). centrales. Le curage axillaire
être considéré comme une [35] homolatéral permet
maladie générale, étant donné :D d’apprécier l’extension
la fréquence des Le taux de survie à 2 ans est de ganglionnaire, conditionnant
micrométastases au moment du 10 à 20 % dans les formes la suite du traitement. Un
diagnostic. Dans le cas présent, localisées, la plus faible parmi les curage limité entraîne peu de
le tableau initial rend très cancers bronchiques, et ce, risque de lymphoedème du
probable l’existence de malgré la chimiosensibilité et la bras.
micrométastases initiales. radiosensibilité. L’irradiation est systématique
[30] [36] après chirurgie. Elle entraîne
:E :E un meilleur contrôle loco-
Les formes disséminées ont une
N’a rien à voir. Il se voit dans le régional donc moins de
cancer de l’apex, dans le cadre médiane de survie de huit mois récidives, bien que
d’un syndrome de Pancoast environ. n’améliorant pas la survie.
Tobias: [37] (Si les ganglions sont
- lyse de la 1ère côte :Ac indemnes, dans un stade
- névralgie C8 Dl Les facteurs de risque entrent limité, l’irradiation comprend
- claude Bernard Horner. tous dans le cadre des le sein et la paroi thoracique.
L’envahissement médiastinal hyperoestrogénies relatives ou En cas d’envahissement
est très fréquent au cours du absolues B - Est faux : ce sont ganglionnaire, on irradie en
cancer anaplasique à petites les mastopathies bénignes qui plus les aires ganglionnaires,
cellules. sont un facteur de risque. axillaires, sus-claviculaires et
[31] [38] mammaires internes
:A :B homolatérales).
Evident. Le syndrome cave Ti : inférieur à 2 cm.
supérieur est une indication du T2 : 2 à 5 cm. [41]
traitement d’urgence répondant T3 : plus de 5 cm. :D
parfaitement à la chimiothérapie T4 : extension cutanée ou de la D - Est admis par tous, bien
avec corticothérapie. paroi thoracique, (quelle que soit que discuté en fonction du
[32] la taille). nombre de ganglions atteints.
:B Ni : car c’est un ganglion axillaire A - Discutable car les avis
Inutile, car parfaitement homolatéral. divergent amplement.
inexistant au niveau Ni a : car il n’est pas suspect c - Prescription de
médiastinal. d’envahissement (peut-être dû à tamoxifene.
A C D - Sont systématiques. une lésion, même minime du cependant, la chimiothérapie
E - Permettra de voir membre supérieur droit, ou être du cancer du sein est
l’immobilité de la corde vocale simplement réactionnel, sans extrêmement controversée
(par paralysie récurrentielle) cellules néoplasiques). dans ses
[39] indications.
[33] :D Dans les stades localisés (Ti
:A A - Peu sensible. T2), l’indication de
Justifie une scintigraphie B E - Ne font qu’orienter le chimiothérapie dépend
osseuse. diagnostic. - du grade histopronostic de
Les métastases cérébrales sont c - Intérêt dans la surveillance. Scarif et Bloom (grade III?)
également fréquentes, justifiant Non spécifique du cancer du - du nombre de ganglions
un scanner cérébral lors du sein. Doit être dosé avant le envahis (supérieur à 3 ?).
bilan dextension. traitement, puis pendant et après [42]
[34] s’il était élevé initialement. :E
24
T4 : envahissement cutané ou pronostic. Les critères sont tératomateux pouvant être
de la paroi thoracique (sauf le cytologiques. dissocié
grand pectoral et son SBR I : bien différencié ; SBR li: E - Remplacée ou associée
aponévrose) quelle que soit la moyennement différencié au scanner abdominal
taille de la tumeur. E - Mauvais pronostic car: début recherchant adénopathies
N3 : adénopathie sus ou rétro- de dissémination, avec risque rétropéritonéales et
claviculaire, ou oedème du accru de micrométastases au métastases viscérales.
bras. La détermination est moment du diagnostic ; de plus, Le bilan est complété par une
clinique le curage ganglionnaire ne UIV.
(non histologique). concerne pas les ganglions [48]
[43] susclaviculaires. :C
:DE A - Est au contraire de meilleur Systématique et immédiate
A - Concerne le bilan pré- pronostic qu’une tumeur centrale devant toute tuméfaction
thérapeutique si une ou des quadrants internes testiculaire. Seule la “voie
chimiothérapie comprenant des qui envahissent plus rapidement haute”, c’est à dire inguinale
anthracyclines le médiastin. doit être utilisée permettant la
est entreprise (mesure du [46] section haute du cordon, et le
coefficient d’éjection :E respect du scrotum. La
systolique). Elle est parfois La palpation d’une masse biopsie transcrotale est à
remplacée par une testiculaire chez l’homme jeune, proscrire, du fait du risque de
ventriculographie isotopique doit faire penser au cancer du greffe tumorale scrotale de
voire, plus récemment par la testicule. La gynécomastie traduit mauvais pronostic.
biopsie endomyocardique. une sécrétion d’HCG, donc une [49]
C - Une radiographie thoracique tumeur non séminomateuse (qui :BD
face et profil est suffisante. inclut les tumeurs ayant un Ce sont les 2 risques majeurs
B - En cas de signe d’appel. contingent séminomateux et un du cisplatinum.
D E - Systématiquement, La surdité est de perception,
autre contingent) ; ici il s’agit d’un
recherche de métastases choriocarcinome. fonction de la dose cumulée.
infracliniques, une scintigraphie La masse abdominale fait Le risque d’insuffisance
positive suspecter une atteinte rénale doit faire pratiquer,
sera complétée par des ganglionnaire, qui à gauche est le pendant l’administration du
radiographies localisées. plus souvent lombo aortique pré- cisplatinum, une diurèse
[44] rénale. La dyspnée d’effort forcée par perfusion de sérum
:BCE évoque des métastases glucosé, Lasilix® et
A - Surtout avec la Vincristine®. pulmonaires. Mannitol®.
B - Adriamycine® - Endoxan®. [50]
C - Toute chimiothérapie. [47] :C
D - Cisplatinum® :ABDE 10 jours correspondent
E - Adriamycine® Endoxan®. A - Systématique dans le bilan grossièrement au moment où
Ne pas oublier le risque de d’extension (de plus, il existe une l’aplasie médullaire éventuelle
cystite hémorragique avec le dyspnée !). Certains est la plus importante (Nadir).
cyclophosphamide, et la préfèrent actuellement le scanner Cette aplasie nécessiterait la
cardiotoxicité de l’adriamycine. thoracique permettant de déceler mise en chambre stérile,
[45] des petites métastases, l’antibiothérapie
:BCE notamment des culs-de-sac majeure, parfois des
B - Le cancer du sein est réputé pleuraux, difficilement transfusions de leucocytes.
hormonosensible. L’absence de visualisables sur une Bien sûr, les prélèvements
récepteur privant de l’intérêt radiographie bactériologiques complètent
de l’hormonothérapie. standard. le bilan.
C - Classification B - Sécrétée par les La NFS permet de distinguer
histopronostique de Scarif et choriocarcinomes, évoqués ici en 2 groupes de malades, selon
Bloom. Le grade III (noté SBR raison de la gynécomastie. l’aplasie ou non, distinction
III) C - Sans intérêt. fondamentale pour le
correspondant à un type D - Dont l’augmentation traduirait traitement.
indifférencié de mauvais l’existence d’un contingent [51]
25
:E :ABC A = absence d’évolutivité
Classification de Whitemore Le dosage des phosphatases clinique (ni fièvre, ni sueur, ni
- stade A - cancer occulte, acides prostatiques permet de amaigrissement)
découvert sur pièce vérifier l’évolutivité métastatique. a = absence d’évolutivité
d’adenomectomie Loestrogénothérapie diminue le biologique (VS<40).
- stade B 1 - nodule limité à taux de sécrétion de la LH [58]
l’intérieur de la glande touchant hypophysaire par rétro-controle :ABE
1 seul lobe et/ou taille < 1,5 cm négatif et diminue la testostérone La réponse E est à mettre
B2 - Idem, touchant 2 lobes libre (celle qui est active). entre parenthèse.
et/ou> 1,5 cm En fait la surveillance est surtout Par ailleurs, hypoplasie
- stade C - envahissement clinique, vérifiant l’amendement médullaire (surveillance
locorégional : pelvis, ganglions des symptômes et la tolérance hebdomadaire de la NFS)
pelviens cardiovasculaire. risque de stérilité par toxicité
- stade D - métastase [55] gonadique enfin, risque
L’augmentation des :C leucémigène. L’alopécie est
phosphatases acides Le médullogramme est un inconstante et transitoire.
prostatiques est contemporaine examen cytologique. La biopsie [59]
des métastases du ganglion est indispensable :B
osseuses. pour connaître l’architecture du L’irradiation en mantelet est
[52] tissu. réalisée par un faisceau
:ABCDE Les autres examens sont prenant les ganglions
La réponse E est à mettre entre évidemment injustifiés à ce stade cervicaux, susclaviculaires,
parenthèse. d’établissement du diagnostic. axillaires, médiastinaux, en
Le distilbène®, à la dose de 2-3 [56] protégeant le larynx et une
mg/jour est le plus utilisé. :A partie des poumons. Pendant
Cependant, la toxicité, En fait, elle tend à être remplacée l’irradiation (qui se fait en
notamment cardiovasculaire, par le scanner abdominal. Le étalement classique et < 5 x 2
avec risque de thrombose est bilan, actuellement, comprend grays par semaine). La
un facteur limitant. Son action - examen clinique surveillance de la NFS doit
est constante sur les - radiographie thoracique être régulière étant donné
symptômes urinaires, mais elle - scanner abdominal et l’irradiation d’une grande
n’améliore pas la survie. Son thoracique quantité de moelle
intérêt est donc palliatif. Les - NFS avec plaquettes hématopoïétique.
antiandrogènes (acétate de - VS - électrophorèse des Risques tardifs : asialie,
cyprotérone-flutamide) sont protides - fibrinémie fibrose des apex pulmonaires,
moins toxiques mais moins - dosage des phosphatases péricardite, hypothyroïdie,
efficaces que le DES. alcalines - transaminases caries, insuffisance coronaire
Les analogues de la LH-RH bilirubine - gamma GT. à distance.
donnent actuellement des Tous ces examens sont
résultats excellents, de plus en systématiques. Ponction biopsie [60]
plus utilisé en première osseuse en cas de signes :D
intention avant le distilbène. généraux Les stades I et Il ont une
Les progestatifs sont parfois (fièvre, sueurs, amaigrissement) survie à 5 ans de 90 %.
utilisés en dernière intention, dans les stades III et IV. Les Facteurs de bon pronostic de
peu efficaces, ils ont un effet de autres examens seront stade l-II
brève durée. pratiqués en cas de signes - “couplé” VS/signes
d’appels. généraux favorables ; c’est-à-
[53] [57] dire A et Vs < 50 ou B et VS
:D :B <30
Cependant, il existe à terme un Il existe une atteinte A et VS <50 ou B et VS < 30
échappement au traitement qui ganglionnaire médiastinale et - stade Il avec seulement 2
nécessitera une autre sus-claviculaire : ce sont deux aires ganglionnaires atteintes,
hormonothérapie, dont territoires sans atteinte massive du
l’efficacité sera brève. non contigus du même côté du médiastin
[54] diaphragme = stade Il. - la réponse à la
26
chimiothérapie qui doit être élargissement du médiastin. La ectopique.
complète (au mieux dès la fibroscopie trouve une infiltration [67]
première cure). de la muqueuse, avec :D
[61] compression extrinsèque. La suspicion du diagnostic
:ABcD L’adénocarcinome donne plus doit faire pratiquer un abord
complications de la souvent une image ronde du testicule par voie haute.
chimiothérapie (MOPP) périphérique unique. Jamais de biopsie
- précoces: hypoplasie [65] transcrotale, ni
médullaire, nausées- :C d’orchidectomie par voie
vomissements, polynévrite, ABE.- Sont des problèmes dont il scrotale du fait du risque de
alopécie faut tenir compte pour greffe néoplasique scrotale.
- tardives : leucémies aiguès, l’anesthésie, mais ne sont pas La cytologie du sperme n’a
stérilité, l’immunodépression est des aucun intérêt. La
lente à régresser (d’où le risque contre-indications, si ces lésions lymphographie ferait partie
de zona). sont stabilisées. éventuellement du bilan
complications de la D - Hépatomégalie n’est pas d’extension (mais remplacée
radiothérapie (en Mantelet) synonyme de métastase par le scanner).
- précoce : asialie, dysphagie, hépatique, ni de cirrhose. [68]
alopécie occipitale transitoire, c - L’existence d’une adénopathie :BC
hypoplasie médullaire sus-claviculaire témoigne d’une béta HCG : traduisent
- tardives: sclérose des apex extension régionale. Le l’existence d’un contingent de
(asymptomatique), asialie, traitement chirurgical dans ces choriocarcinome.
hypothyroïdie, péricardite conditions serait inutile car Alphafoetoprotéine:
régressive, n’améliorant pas le pronostic. traduit l’existence d’un
baisse de la capacité contre-indications à la chirurgie contingent de
respiratoire (régressive en 1 - tumeur à moins de 2 cm de la teratocarcinome.
an), syndrome de Lhermitte, carène Les associations sont
spontanément - cancer anaplasique à petites possibles. L’élévation de ces
régressif. cellules marqueurs signent une
[62] - extension pleurale, costale, tumeur non séminomateuse
:B péricardique (qui peuvent être pure. Les prélèvements pour
L’opacité systématisée rétractile des découvertes opératoires) recherche de marqueurs sont
par compression proximale - métastases ganglionnaires ou pratiqués
évoque dans ce cadre, un viscérales - dans le sang, avant
cancer, proximal. La réponse se - état général médiocre orchidectomie
fait plutôt par élimination des - EFR. altérées (le traitement, en - dans le cordon, pendant
autres items. cas de contre-indication l’intervention puis, lors de la
[63] chirurgicale, fait appel à la surveillance s’ils étaient
:C radiothérapie). élevés initialement.
Toute hémoptysie, surtout chez [69]
une femme, doit faire pratiquer [66] :AD
une fibroscopie bronchique, :D A - Est le premier geste,
permettant des biopsies et un Une grosse bourse isolée chez diagnostique et
lavage bronchoalvéolaire. un homme jeune, avec palpation thérapeutique.
[64] normale de l’épididyme doit faire- D - Le séminome est très
:D penser au cancer du testicule. radiosensible. Les doses
Le cancer épidermoïde touche Le drainage lymphatique du nécessaires (25-35 Gys) sont
presque exclusivement les testicule est lombo-aortique. Des parfaitement tolérées.
grosses bronches, sous forme adénopathies inguinales peuvent La lymphadénectomie
de bourgeonnement. s’observer: lomboaortique est donc
Le cancer anaplasique à petites - en cas d’envahissement du inutile, et source de
cellules est médiastino- scrotum complications plus
pulmonaire, avec nombreuses - s’il existe des antécédents fréquentes.
adénopathies médiastinales. La chirurgicaux pour hernie [70]
radiographie montre souvent un inguinale ou pour testicule :BCD
27
L’otalgie réflexe est ganglionnaire en fait, tout ce qui augmente
caractéristique de l’origine - radiothérapie post-opératoire, à l’exposition aux oestrogènes.
pharyngée. des doses élevées (65-70 Gys [79]
La dysphagie des localisations sur la tumeur primitive) en 6 à 7 :A
oesophagienne n’est pas semaines. L’irradiation concerne La fréquence augmente avec
douloureuse. tous les ganglions cervicaux, les l’augmentation de la longévité
L’absence de régurgitation lors creux sus-claviculaires et la et du niveau économique.
d’une dysphagie est en faveur tumeur. [80]
d’une atteinte haut située. Les problèmes posés lors de :B
[71] l’irradiation sont lépithélite et la T1N0M0.
:E mucite. La cavité buccale doit Ti : tumeur limitée au corps
Les cancers des cordes vocales être remise en état avant la de l’utérus.
donnent des dysphonies radiothérapie. (Actuellement, la Ti a: hystérométrie < 8 cm.
isolées, et les adénopathies chimiothérapie pré-opératoire est Ti b: hystérométrie > 8 cm.
sont exceptionnelles, lors en cours d’étude). [81]
d’envahissements importants [74] :C
du larynx. :ACD Qui sera suivie d’une
Le cancer sus-glottique est un Le bilan d’extension du cancer de curithérapie vaginale si la
cancer du larynx donnant des l’oesophage comporte lésion atteint l’isthme.
signes respiratoires avec une systématiquement: La radiothérapie post-
voie diminuée d’amplitude. La - TOGD - fibroscopie opératoire n’est pas admise
dysphagie est le fait oesogastrique par tous.
d’envahissement postérieur - fibroscopie trachéobronchique
oesophagien. Ici, le terrain, la - examen ORL - radio pulmonaire [82]
dysphagie haute, doivent faire - echographie hépatique ou
rechercher un cancer pharyngé scanner abdominal (meilleur car Question annulée.
dont le plus fréquent est le visualise d’éventuelles [83]
cancer du sinus piriforme adénopathies coeliaques). :B
(hypopharynx). [75] C’est une tumeur d’évolution
[72] :A essentiellement loGo-
:D Sans commentaire : évident. régionale. Le scanner pelvien
Le sinus piriforme est visible en [76] se discute, mais ici, il s’agit
laryngoscopie indirecte et peut :AB d’une petite lésion, survie
être biopsié pour un diagnostic La scintigraphie permet de supérieure à 80 % à 5 ans.
histologique indispensable. La visualiser les zones fixantes donc [84]
fibroscopie laryngo-trachéale en activité métabolique. Sa :B
est trop lourde pour faire le positivité est plus précoce que les Evident.
diagnostic, elle fera partie du images radiologiques. [85]
bilan à la recherche d’un 2e Les radiographies du rachis :A
cancer. Les autres examens centrées sur la zone douloureuse En effet rhypercalcémie peut
donnent une imagerie utile au sont systématiques car les provoquer des signes
bilan d’extension mais ne font troubles peuvent être neurologiques (confusion,
en aucun cas le diagnostic de indépendants du cancer. coma) et des signes
certitude. [77] cardiaques (hyperexcitabilité
:ABCE myocardique).
[73] C E - Sont palliatives contre la [86]
:C dysphagie. :E
Dans la classification TNM, il B - A montré une efficacité dans La scintigraphie hépatique
s’agit d’un T3NOMO. La le cancer de l’oesophage. sans et/ou cérébrale en 1987 sont
thérapeutique est lourde: gain de survie des propositions peu
- pharyngo-laryngectomie A - Traitement des malades plausibles.
totale, avec trachéotomie inopérables. [87]
définitive, (nécessitant [78] :C
l’apprentissage d’une voie :AC Le Nolvadex® (Tamoxifène)
oesophagienne), évidement Voir facteurs de risque, qui sont est un antioestrogène
28
agissant par intéraction avec lesséminomateuses, et le traitement risqueraient dans un premier
récepteurs d’oestrédiol. est celui des tumeurs non temps, daggraver la
[88] séminomateuses. compression. On associe des
:D [94] corticoïdes.
On peut proposer une :C [103]
radiothérapie antalgique Le séminome est très :A
centrée sur le ou les vertèbres radiosensible. Des doses de 25 Réponse très discutable mais
lombaires douloureuses. Gys sont suffisantes pour les seule possible.
[89] ganglions iliaques et lombo- LADM est délivré en
:C aortiques dans les stades I. injections intraveineuses
Il s’agit du classique FAC. [95] lentes exclusivement
[90] :A intratubulaires si le système
:ABC Une hypercalcémie est veineux est délabré, on
A B - Evident. vraisemblablement à l’origine de préfère utiliser un cathéter.
C - Ici, l’examen histologique l’obnubilation. [104]
doit être complété par la [96] :AB
recherche de marqueurs :A Les examens systématiques
bétaHCG et Aucun examen n’est nécessaire avant chaque cure sont ceux
alpha foeto-protéine, dans le devant ce lâcher de ballon, susceptibles davoir un rapport
sang périphérique et dans le n’ayant pas de diagnostic avec les drogues utilisées,
sang du cordon, prélevé lors de différentiel. non avec le bilan d’extension
l’interventio. L’augmentation [97] - NFS avant toute
franche de l’un des marqueurs :C chimiothérapie
signe une tumeur “non Sans commentaire. - ECG ou échographie, pour
séminome [98] ladriamycine.
pur”, dont le traitement diffère :ABCE [105]
radicalement. Llndocid® diminue la résorption :B
[91] osseuse. Connaissance.
:E [99] [106]
Le dosage des marqueurs doit :CD :ABDE
Connaissance.
être fait avant toute intervention A B - Sont liés à la mucite.
pour suspicion de cancer [100] D - Alopécie constante,
testiculaire, servant de :ACD transitoire.
référence pour la surveillance Le cancer de la prostate est E - Problème principal de
ultérieure. hormonodépendant aux radriamycine. Actuellement,
androgènes (testostérone). Le dautres anthracyclines
[92] but de l’hormonothérapie est de (Farmorubicine@)) sont
:ABCE faire baisser la testostéronémie. comparables à radriamycine
Bien que le scanner soit de plus L’action est palliative. pour refficacité, mais
en plus à même d’étudier les [101] beaucoup moins
ganglions abdominaux aussi :B cardiotoxiques.
bien ou mieux que la Il permet d’apprécier l’efficacité [107]
lymphographie. De même, de l’hormonothérapie sur les :C
l’échographie du foie et scanner métastases et une reprise Les caractéristiques du
abdominal font double emploi. évolutive (échappement à toucher rectal chez cet
[93] l’hormonothérapie). homme de 74 ans permettent
:ABD de poser
En effet, l’examen histologique [102] quasiment le diagnostic de
ne suffit pas, les contingents :CE cancer de prostate à
cellulaires pouvant être de Le traitement est urgent. confirmer néanmoins par
plusieurs natures. Laminectomie en cas Ihistologie.
Ainsi, l’augmentation d’un dopérabilité, radiothérapie sinon, [108]
marqueur alors que l’histologie ou parfois de première intention. :BC
conclue à un séminome signe la Les doses initiales sont La biopsie peut être réalisée
présence de cellules non modérées, car des doses fortes par voie transrectale,
29
transpariétale ou transurétrale médullaire et non un simple et radiothérapie est de rordre
(lorsque le syndrome obstructif myélogramme. de 95 %.
nécessite une résection [114] [122]
transurétrale). :ABE :ABDE
[109] Le pronostic est meilleur chez les Sans commentaire.
:ABDE sujets jeunes. [123]
C - Est un marqueur de tumeurs Le type Il histologique a le :ABE
ovariennes surtout avec meilleur pronostic. Importance du palpé pour
épanchement de sérum. [115] bilan d’extension.
[110] :BD [124]
:E Le traitement des formes de bon :E
Classification de Whitmore pronostic consiste en une Sans commentaire.
A : foyers cancéreux chimiothérapie par MOPP ou [125]
intraprostatique sans alternance MOPP-ABVD :CDE
expression clinique. associée à une radiothérapie en Sans commentaire.
B : lésion nodulaire localisée à mantelet, ou une radiothérapie [126]
la prostate. exclusive en mantelet + :BD
C : lésion dépassant la capsule lombosplénique pour stériliser les Terrain et AEG doivent faire
prostatique. foyers sous diaphragmatiques, suspecter d’emblée le néo
D : Métastase. puisqu’il n’y a pas eu de pulmonaire.
laparotomie. [127]
[111] [116] :B
:AD :ABDE Sans commentaire.
Le meilleur traitement dans ce Le diagnostic de maladie des [128]
cas est la pulpectomie qui griffes du chat est éliminé sur le :B
permet de faire chuter le taux caractère ancien et non Sans commentaire.
des androgènes. La castration douloureux de l’Adénopathie. Les [129]
oestrogénique ne semble pas ganglions dans cette maladie :ACDE
une bonne indication puisqu’il sont initialement douloureux et Sans commentaire.
existe un antécédent d’embolie inflammatoires et évoluent vers [130]
pulmonaire. l’abcédation. :B
La radiothérapie vertébrale peut [117] Sans commentaire.
être utilisée à la demande à titre : E [131]
antalgique. Rappelons que ces Les diagnostics A B C peuvent :B
mesures sont palliatives et non être éliminés. Sans commentaire.
curatives. J’élimine le diagnostic de LLC [132]
Enfin, l’abstention, parfois devant l’âge du patient (ce n’est :AC
justifiée, ne l’est pas dans ce évidemment pas formel) et le Sans commentaire.
cas du fait de l’atteinte osseuse. caractère asymétrique des
[112] adénopathies. [133]
:ACE [118] :E
Ces 3 signes permettent de :B Sans commentaire.
classer la maladie en A Evident. [134]
(absence) et B (présence de [119] :D
ces signes). Cela a une Sans commentaire.
importance pronostique. QUESTION ANNULEE. [135]
[113] [120] :B
:AC :B Schwartz-Barther.
A: Permet de faire un bilan Question de connaissances [136]
d’extension de l’atteinte générales. :C
médiastinale. Sans commentaire.
C : Indispensable car une [121] [137]
atteinte médullaire classe la :E :C
maladie en stade IV. La survie à 10 ans des stades II Sans commentaire.
Il faut pratiquer une biopsie A bien traités par chimiothérapie [138]
30
:B par une irradiation médiastinale cancer de la langue mobile
Il s’agit d’un syndrome et encéphalique à titre sont: le tabac, l’alcool et la
paranéoplasique (syndrome de prophylactique. mauvaise hygiène dentaire.
Schwartz Barther) dû à la La chirurgie n’a que très peu [149]
sécrétion par les cellules d’intérêt vu la dissémination de la :B
tumorales d’ADH. Cliniquement, maladie au moment du Evident.
il se manifeste par des troubles diagnostic. [150]
de conscience, des céphalées, Les corticoïdes peuvent être :BD
parfois des crises comitiales utilisés en cas de compression A: Est souhaitable mais
pouvant faire évoquer des médiastinale ou d’hypertension parfois illusoire.
métastases cérébrales. Le intracrânienne. B : Fondamental, pour limiter
traitement consiste le risque de nécrose radique.
principalement en une [143] L’emploi de gouttières
restriction hydrique, la :E fluorées est
prescription de Ledermycine®, En cas de dissémination également hautement
et le traitement du cancer lui- d’emblée, la survie est d’environ souhaitable.
même. 2% à 2 ans. En cas de tumeur D : Surtout en cas de mauvais
[139] localisée, elle est de 10 à 15% à état dentaire.
:D 2 ans. [151]
Cet examen simple permet [144] :ABCDE
d’éliminer une hyponatrémie de :CE C E : Par le biais de
déplétion ou de dilution, la C : A la recherche d’une Ihyposécrétion salivaire.
natriurèse étant dans ce cas en deuxième localisation dans les
rapport avec les apports. voies aérodigestives, fréquente. [152]
[140] E : Dans le bilan d’extension :CD
:C minimum. Les facteurs de risque du
La restriction hydrique est [145] cancer du côlon sont:
efficace sur les symptômes :C - râge (le risque s’élève
lorsqu’elle permet à la natrémie Egalement la mauvaise hygiène significativement à partir de
de remonter au delà de 115 bucco-dentaire. 40 ans)
mEq/l. Dans les cas où D : Favorise le cancer de - rexistence de polyadénomes
rhyponatrémie est menaçante, réthmoïde. ou de tumeurs villeuses à
on utilisera l’association sérum [146] fortiori l’existence dune
salé hypertonique + Lasilix®. :CDE polypose
[141] La radiothérapie est pourvoyeuse familiale diffuse
:E de complications redoutables - les antécédents familiaux ou
En faveur de ce diagnostic, telles que la radionécrose, personnels de cancer colique
l’association fumeur-opacité osseuse ou muqueuse, et les (risque multiplié par 3)
médiastinale - syndrome de asialies. D’où l’intérêt des - les colites inflammatoires
sécrétion inappropriée d’ADH, extractions dentaires de dents (RCH surtout)
signe quasiment le diagnostic. suspectes et la pose de - l’alimentation pauvre en
[142] gouttières fluorées. fibres et riche en graisse.
:AC [147] [153]
Le cancer pulmonaire :C :D
anaplasique à petites cellules C’est le premier diagnostic à En principe, colonoscopie
est très radio et chimiosensible. évoquer sur ce terrain, les annuelle pendant les 5
Cependant, la survie reste facteurs de risque étant les années qui suivent le
limitée. On propose en général mêmes. A: Donne des traitement. LACE peut être
une polychimiothérapie dysphagies accompagnées de intéressant à doser lors de la
comprenant le régurgitations, et des toux surveillance à condition de
cyclophosphamide, le nocturnes par inhalation lavoir dosé en préopératoire.
méthotrexate, l’adriamycine, la bronchique. [154]
vincristine, ou plus récemment [148] :D
létoposide et la cisplatine. Cette :B Classification du Dukes
chimiothérapie est complétée Les 3 facteurs favorisants du A : tumeur limitée à la paroi
31
intestinale sans la dépasser. [161] [167]
B : tumeur dépassant la :ACD
musculeuse et envahissant le A: Par voie sous-cutanée. QUESTION ANNULEE.
tissu périrectal sans atteinte C : L’accoutumance peut arriver [168]
ganglionnaire. plus ou moins rapidement selon
C : atteinte métastatique les individus. QUESTION ANNULEE.
ganglionnaire régionale. D : Effet secondaire très fréquent. [169]
Survies à 5 ans A: 67 % E : Les effets peuvent survenir à
B : 77 % différentes doses initiales selon la QUESTION ANNULEE.
C : 32 %. susceptibilité individuelle.
[155] [162] [170]
:E :ADE
Le traitement du cancer colique Les facteurs de risque du cancer QUESTION ANNULEE.
est essentiellement chirurgical, du sein sont [171]
la radiothérapie et la - râge supérieur à 40 ans
chimiothérapie étant peu - le célibat QUESTION ANNULEE.
efficaces. - rabsence d’allaitement [172]
[156] - rexistence d’une mastopathie :B
:A kystique A - Non, la localisation n’est
Voir questions précédentes. - un niveau socio économique pas classique.
[157] élevé B - Oui, sur l’aspect de la
:E - des antécédents personnels ou lésion, l’adénopathie satellite
Evident. familiaux de cancers hormono- et le terrain.
[158] dépendants C - Non, sur la localisation.
- la nulliparité ou une première D - Non, sur l’aspect fixe de la
QUESTION ANNULEE. grossesse tardive après 30 ans corde vocale + ladénopathie.
[159] - des premières règles précoces E - Non, sur l’adénopathie et
:B et une ménopause tardive. l’aspect fixe de la corde
Il s’agit dune tumeur ‘à risque” : C : N’est pas un facteur de risque vocale.
elle est volumineuse, il y a plus du cancer du sein mais est [173]
de quatre ganglions envahis, il contre-indiqué en cas de cancer :C
n’y a pas de récepteurs déclaré. A - N’affirmera pas le
hormonaux et il s’agit d’un [163] diagnostic de la lésion.
grade 3 de Scarf et Bloom. cela : B C D E B - Peut confirmer la
justifie donc d’une Classique. métastase mais en général
chimiothérapie adjuvante qui [164] adénectomie.
doit être poursuivie au moins 12 : B C - Oui, évident, donnera le
mois, maximum 2 ans si pas de Voir classification TNM. diagnostic histologique.
rechute entre temps. [165] D - Non, aucun intérêt.
[160] E - Ne donne pas de
:D QUESTION ANNULEE. diagnostic, qui est
La radiothérapie donne [166] histologique.
d’excellents résultats :ABCD [174]
antalgiques sur les métastases A: Le caractère infiltrant est de :ABD
osseuses douloureuses et mauvais pronostic. A - Oui, systématiquement
permet d’éviter les B : Il s’agit du grade bilan pré-opératoire +
compressions médullaires lors histopronostique de d’extension.
d’atteinte du rachis. Les différenciation tumorale. B - Oui, avant radiothérapie.
métastases hépatiques justifient C : On considère que plus de C - Non, pas
d’une polychimiothérapie. quatre ganglions envahis sont de systématiquement en fonction
L’hormonothérapie n’est pas mauvais pronostic. du bilan et de la clinique,
indiquée du fait de l’absence de D : Evident. métastases rarement
récepteurs hormonaux. E: Au contraire, facteur de bon présentes.
pronostic (80 % de réponses à D - Oui, à la recherche d’une
une hormono thérapie). deuxième localisation + bilan
32
pré-thérapeutique d’extension. certitude d’avoir l’histologie. B - Non, aucun rapport.
E - Aucun intérêt. D - Non, évident, n’affirme pas le C - Non.
[175] diagnostique. D - Non, cancer bilatéral
:ABCDE E - Non, pas d’histologie. rarissime.
A - Oui, risque septique. [181] E - Oui.
B - Oui, risque traumatique :D [187]
aggrave la mucite. A - Non, plutôt :A
C - Oui, protection dentaire. hyperphosphorémie (insuffisance A - Oui, la guérison définitive
D - Oui, évident. rénale). est de plus de 90 %.
E - Oui, évident. B - Non. B - Non.
[176] C - Non, insuffisance rénale pas C - Non.
:ABC d’obstacle. D - Non.
A - Oui, (terrain). D - Oui, métastase condensante E - Non.
B - Oui, sur la dureté et la + insuffisance rénale. [188]
localisation (1er relai envahi). E - Non. :D
C - Oui. [182] A - Non, le carcinome
D - Non. :D embryonnaire n’est pas radio
E - Non menuisier = ethmoïde. A - Non (voir UIV) rarissime. sensible.
[177] B - Non (voir UIV). B - Idiot.
:AE C - Non, sur l’UIV et l’élévation C - Non, systématique car 80
A - Oui, évident. parallèle de l’urée et de la % des patients n’en ont pas
B - Non. créatinine. besoin.
C - Non, il n’y a d’élément D - Oui, évident par l’énoncé. D - Oui, ou un curage
glandulaire dans cette région. E - Non, la vessie serait dilatée. ganglionnaire limite 20 % de
D - Non (oreille). [183] métastases infracliniques
E - Oui, évident. :E ganglionnaires.
A - Non, l’obstacle est plus haut. E - Non, pas au stade 1 mais
[178] B - Idiot. au stade 2. La chirurgie n’est
:CDE C - Non, l’obstacle est urétéral.. indiquée que s’il existe des
A - Non, pas systématique. D - Idiot. masses tumorales résiduelles
B - Non, pas systématique. E - Oui, l’uretère droit car le rein pour en pratiquer l’exérèse.
C - Oui, recherche 2ème droit est fonctionnel. [189]
localisation, métastase, pré- :CD
opératoire. [184] A - Rares.
D - Oui, pré-radiothérapique. :A B - Rares.
E - Oui, recherche d’une 2ème A - Oui, évident. C - Oui, les métastases
localisation. B - Non, aucun rapport. osseuses sont
[179] C - Non, aspécifique. préférentiellement au niveau
:ABCD D - Non, plutôt traumatique ou du bassin et du rachis
A - Oui, évident. septique. dorso-lombaire.
B - Oui, évident. E - Non, le plus souvent indolore. D - Oui, sont les plus
C - Oui, évident. [185] fréquents.
D - Oui, évident. :AD E - Rares.
E - Non, évident, la surveillance A - Oui, AFP et HCG. [190]
sera progressivement espacée. B - Non. :ACD
1988 Corrigés C - Non. A - Oui, geste simple en
C.C.Q.C.M. 1988 D - Oui, recherche de dehors des contre-indications
D 1990 CORRIGES U métastases. opératoires.
[180] E - Non. B - Non, risque d’aggravation
:A [186] si hormono-sensibilité.
A - Oui, confirme le diagnostic, :E C - Oui, stéroïdiens ou mieux
toujours avoir une histologie. A - Non, même au stade 1 une non stéroïdiens (Eulexine®,
B - Non, ne donne pas radiothérapie lombo-aortique et Anandron®).
l’histologie. iliaque homolatérale sera D - Oui, associé aux anti-
C - Non, trop compliqué, pas de associée. androgènes car risque
33
d’aggravationsi ceux-ci sont D - Non. plus ou moins différenciés.
utilisés seuls en E - Non. D - Non, cancers cutanés.
monothérapie les 2 premières [195] E - Non, pas la langue mobile.
semaines de traitement. :C [200]
E - Non, illogique. A - Non. :D
B - Non. A - Non, métastases
[191] C - Oui, métastases d’organe osseuses rarissimes.
:BD (os) = D2. B - Aucun intérêt Ti NO
A - Non, systématique mais D - Non. langue mobile.
peut être élevée. E - Non. C - Non.
B - Oui dautant plus qu’il y a [196] D - Oui, bien sûr connues
des métastases osseuses. :A dans toutes les tumeurs ORL
C - Non. A - Oui, maladie métastatique = sur ce terrain.
D - Oui, excellent marqueur traitement systémique = E - Non.
sensible mais non spécifique. hormonothérapie dans les [201]
E - Non, cancer de l’ovaire. cancers :BD
[192] prostatiques. A - Non.
:CE B - Non, tumeur peu chimio- B - Oui.
A - Non, le méthotrexate est sensible, jamais en première c - Non.
une mauvaise drogue pour le intention. D - Oui, connaissance,
cancer prostatique. C - Non. groupes lymphatiques de
B - Non, le cancer prostatique D - Non, pas dans ce cas (pas de drainage.
est peu chimio-sensible. rétention mentionnée dans E - Non.
C - Oui, efficace rapidement. l’énoncé). [202]
Alternative à la chirurgie, intérêt E - Non, peut-être lombaire après :AB
si compression à plusieurs l’hormonothérapie, si inefficace A - Oui, il est nécessaire de
étages. en fonction des douleurs, du pratiquer un curage
D - Non, trop dangeureux et risque de compression. ganglionnaire pour vérifier
inefficace. [197] l’éventualité d’un
E - Oui, c’est une urgence :D envahissement ganglionnaire
thérapeutique ; un geste doit A - Non. pour adapter le traitement et
rapidement décomprimer la B - Non. pour définir le pronostic.
moelle. C - Non. B - Oui, possible lésion
[193] D - Oui, entre 60 à 80 % en linguale peu étendue. On ne
:C traitement hormonal de première pourra pas être aussi sûr du
A - Non, lésion condensante. ligne. traitement
B - Non, sciatique. E - Non. radical de la tumeur primitive
C - Oui, sur le terrain, l’aspect (pas d’étude histologique
des lésions, l’apparition récente [198] comme c’est possible après
de la sciatique compatible avec : A E chirurgie).
les lésions osseuses. A - Oui, sur ses variations. c - Item, incompréhensible.
D - Non, sur l’aspect B - Non, les lésions resteront D - Non, la lésion est
condensant des lésions et l’âge condensées mêmes inactives. carcinologiquement
du patient mais peut se voir. C - Non, en dehors de métases chirurgicale.
E - Moins probable : l’âge, ganglionnaires, hépatiques. E - Non, suffisant.
l’aspect condensant plus D - Non. [203]
évocateur du cancer E - Oui, idem PSA. :BCE
prostatique. [199] A - Oui, peut se voir en cas
[194] :C de K prostate comme en cas
:B A - Rarissime. de maladie de Paget.
A - Non. B - Pas au niveau de la langue B - Non, il n’y a pas
B - Oui, seule l’histologie mobile. classiquement d’hypertrophie
prostatique confirme le c - Oui, les cancers de la langue osseuse dans les cas d’une
diagnostic. mobile sont pratiquement tous métastase.
C - Non. des cancers épidermoïdes c - Non, idem, probablement
34
Paget. aucun renseignement sur B - Réponse logique vu qu’il
D - Peut se voir avec une examen gynecologique. s’agit d’une tumeur Ti de bon
métastase lytique. E - Non, évidement Radiographie pronostic.
E - Non, hypertrophie donc du thorax mais pas C - Non.
Paget. tomographies. D - Réponse moins
[204] [209] satisfaisante vu l’âge de la
:C :AC patiente (grossesse après 40
A - Non, connaissance, le Paget A - Possible Nia = banal, l’énoncé ans).
n’est pas inflammatoire. n’est pas clair. E - Non.
B - Non, idem. B - Non, car tumeur < 2 cm. [213]
c - Oui. C - Possible. Nlb cliniquement :E
D - Non, jamais. malin, l’énoncé n’est pas clair. Connaissance du TNM.
E - Non, évident. D - Non, idem B. [214]
E - Non, car il existe un ganglion :BCDE
[205] donc ce n’est pas NO. A - Non, ce n’est pas un
:AB [210] facteur aggravant.
A - Oui, jamais élevé en cas de : C B - Oui.
Paget. A - Non, ce n’est pas une tumeur C - Oui.
B - Oui, bien sûr, signe de Ml. D - Oui.
maladie prostatique. B - Non, pour Ti la mammectomie E - Oui.
C - Non, aucun rapport. ne simpose pas. [215]
D - Non spécifique. C - Oui, le plus logique chez cette :A
E - Non spécifique. femme, excellent résultat A - Oui, femme jeune en-
[206] esthétique et résultat dessous de 50 ans (âge de la
:D cancérologique identique à la ménopause dans la
A - Non. mammectomie curage. Il faudrait population
B - Non. connaître le caractère envahi générale) on propose une
C - Non. ou non du ganglion car si il existe chimiothérapie en cas
D - Oui, le traitement du cancer, des métastases ganglionnaires il d’envahissement
donc étiologique, doit être faut associer une ganglionnaire (durée = 6
entrepris. Cancer de la prostate chimiothérapie. mois).
= D - Non, risque sans B - Non, il a été montré que 6
hormonothérapie. radiothérapie de récidive locale. mois équivalent à des durées
E - Non. E - Non. plus longues.
[207] C - Non, du fait de l’âge.
:AC [211] D - Non.
A - Oui. :E E - Non.
B - Non. A - Non, illogique en première [216]
C - Oui, problème intention + Ti Ni MD probable. :D
d’hyperoestrogénie (cycle long). Les traitements systémiques A - Non, les douleurs
D - Non. nont pas prouvé leurs efficacités. osseuses sont rebelles aux
E - Non, plutôt protecteur car Si c’est une tumeur Ti sans antalgiques, il faut essayer de
obligatoirement au moins une envahissement ganglionnaire on soulager
grossesse avant 35 ans. aurait plutôt opté de toute façon rapidement la patiente, effet
[208] pour une chimiothérapie si de la chimio plus aléatoire et
envahissement ganglionnaire. parfois plus tardif que la
(QCM absurde). B - Non, infections génitales radiothérapie sur les
A - Non, CA 19.9 = K digestifs multiples en dehors d’un bilan douleurs.
plus particulièrement pancréas. soigneux. B - Non, la tumeur est RH-
B - Non, en dehors de signes C - Non, pas d’hormones. Probabilité de réponse < 10
d’appels, aucun intérêt, trop D - Non, pas d’hormones. %, effet lent de plus sur les
coûteux. E - Paraît le plus raisonnable. douleurs.
C - Non, ne fait pas partie d’un [212] C - Non, pour les mêmes
bilan d’un Ti. :B raisons.
D - Non, pas systématique, A - Non. D - Oui, le plus logique du fait
35
des douleurs osseuses et de :BCE HCG).
l’existence des métastases A - Non, efficacité minime dans le 4) La dyspnée = probables
hépatiques qui font le pronosticcancer du sein. métastases pulmonaires ou
B - Oui, 30 % de réponse en
vital à court terme, il est logique ganglionnaires médiastinales
de reprendre une monothérapie. compressives
chimiothérapie chez cette jeune C - Oui, 30 % de réponse en
femme. Vu le délai d’évolution monothérapie. [224]
(6 mois) utiliser de préférence D - Non. :ABcD
d’autres drogues que lors du E - Oui, probablement les A - Oui, la dyspnée est un
traitement adjuvant. antracyclines sont les drogues signe fonctionnel imposant de
E - Pas d’hormonothérapie vu majeures dans le cancer toute façon une radiographie
l’âge de la patiente et le mammaire du
caractère RH- de la tumeur. association classique = FAC thorax et recherche des
[217] (5FU Adria-Endoxan). métastases.
:DE [221] B - Oui, évident.
A - Non, 4 heures. :C c - Non, ce n’est pas un
B - Non, pas les douleurs A - Non, illogique, il faut après marqueur de tumeur
neurogènes, risque même de l’efficacité clinique incomplète de testiculaire.
majoration. la chimiothérapie, en cas D - Oui, évident.
C - Non, accoutumance très dabsence de métastase E - Oui, exploration de la
faible à la morphine. viscérale, pratiquer un traitement masse.
D - Oui. loco-régional de réduction [225]
tumorale
E - Oui, si la dose dépasse celle :C
nécessaire pour avoir la maximale. A - Non.
sédation des douleurs. B - Non, n’a jamais fait la preuve B - Non.
de son efficacité. C - Oui, toujours faire le geste
[218] C - Oui, voir au-dessus. le plus simple donnant
:BCD D - Non, non carcinologique. l’histologie de la tumeur
A - Non, métastases au niveau E - Non, non carcinologique. primitive avec
pelvien rares. [222] certitude.
B - Oui, localisation osseuse :C D - Non.
classique dans le cancer du A - Non. E - Non, jamais de biopsie
sein. B - Non. testiculaire en cas de tumeur
C - Oui, les 3 localisations C - Oui, les cancers du sein testiculaire, toujours
préférentielles en dehors des inflammatoire sont hautement orchidectomie.
ganglions sont ros, le foie, le métastatiques. [226]
poumon. D - Non. :BD
D - Oui. E - Non. A - Non.
E - Non, pas de signes d’appels [223] B - Oui, toxicité neurologique
ne fait pas partie du bilan :E (VIII).
systématique. A - Non, n’explique pas la tumeur C - Non.
[219] cérotale ni abdominale, âge peu D - Oui, par atteinte tubulaire
:D en faveur. aiguê réversible voire
A - Non. B - Non, la tumeur est testiculaire glomérulaire tardive alors
B - Non. et l’âge ne concorde pas. irréversible.
C - Non. C - Non, tumeur testiculaire. E - Non.
D - Oui, le caractère D - Non, la gynécomastie n’est [227]
inflammatoire gomme tous les pas un signe de lymphome, ni de :C
autres facteurs pronostiques, sarcome, ni de cancer A - Non.
ces tumeurs anaplasique. B- Non.
doivent être traitées comme des E - Oui, sur C - Oui, toujours penser au
maladies métastatiques 1) La tumeur testiculaire. risque de granulopénie 1 à 2
d’emblée. 2) La masse rétropéritonéale semaines après
E - Non. probable. chimiothérapie
[220] 3) La gynécomastie (sécrétion (toxicité médullaire maximale)
36
risque de chocs septique hypoxémiante chez un enfant Connaissances.
gravissimes. La neutropénie immunodéprimé en cours de [238]
impose traitement chimiothérapique doit :BD
une antibiothérapie bactéricide faire évoquer ce diagnostic en A - Ne se fait plus. Scanner
immédiate. premier. thoracique plutôt.
D - Non. D - Non, les bronchites ne sont C E - Ne se fait plus. Le
E - Non. pas hypoxémiantes. scannera supplanté tous ces
[228] E - Non, pneumopathies examens.
:C nodulaires jamais interstitielles. [239]
A - Non, sur l’histologie. [232] :D
B - Non, la tumeur est :C Pour voir les rapports
surrénalienne. A - Non, une voie d’abord vasculaires de la tumeur.
C - Oui, le plus probable (âge, veineuse sûre suffit.
tumeur surrénalienne, B - Non, jamais du côté opéré car [240]
envahissement médullaire et remaniement veineux et :C
osseux et lymphatique post opératoire et La maladie est non
surtout les cellules groupés en radiothérapique. Risque de métastatique, le traitement
rosettes qui affirment le lymphangite et de thrombose. doit être agressif. La chirurgie
diagnostic sur ce terrain) c’est C - Oui. est actuellement la seule
un D - Non, jamais dadriamycine car possibilité thérapeutique pour
neuroblastome non sécrétant. nécrose des tissus systématique. obtenir une guérison. Elle doit
D - Non. E - Non, même raison qu’en D. donc toujours être tentée si
E - Non. [233] les conditions le permettent.
[229] :AB [241]
:C A - Oui, vérifier l’absence de :DE
A - Non, inutile, tumeur neutropénie et de thrombopénie. A, B, C - Lésion bénignes
métastatique et diagnostic ne B - Oui, anthracycline contre- (adénome ou kyste).
faisant pas de doute indiquée en cas d’infarctus D, E - Sont deux épithéliomas
(présentation récent, de trouble du rythme, donc des cancers
chimique, cellules groupées en d’insuffisance cardiaque. (épithélioma à stroma
rosette). C - Non, pas de drogue amyloïde doit faire penser à
B - Illogique maladie néphrotoxique. un cancer médullaire de la
métastatique. D - Non, en dehors de signes thyroïde).
C - Oui, évident. d’appels, non systématique. [242]
D, E - Non. E - Non. :AB
[230] [234] A - Non spécifique.
:ABE :B B - Oui seule classiquement
A - Systématique. A B C, D E - Non. les tumeurs malignes
B - Systématique. B - Oui, ainsi que les plaquettes. s’accompagnent
C - Non. [235] d’adénopathies.
D - Oui, 15 jours après :DE C - Non plutôt évoquant un
chimiothérapie rechercher une A B C - Non (connaissances). kyste ayant saigné.
neutropénie une thrombopénie. D - Oui, systématique en D, E - Aucun rapport avec
E - Oui, car probablement l’absence de casque réfrigérant. une pathologie tumorale.
neutropénique. E - Oui, cumulative (risque [243]
majeur au-dessus de 500 :D
[231] mg/m2). A - Non plutôt l’échographie.
:C [236] B - Jamais.
A - Non, sur l’apyrexie, limage :ABE C - C’est l’inverse : 10 % des
radiologique. C - Non, n’explique pas nodules froids sont des
B - Non, sur l’aspect l’altération de l’état général. cancers.
radiologique. D - Non, le patient est apyrétique. E - Non, la scintigraphie
C - Oui, premier diagnostic à E A - Evoquer systématiquement. délivre une dose non
évoquer, peut être apyrétique. [237] thérapeutique lorsqu’elle est
Une pneumopathie interstitielle :AB diagnostique.
37
[244] [251] approfondi.
:B :AE [257]
Pour bien mettre d’éventuels A - Fréquence la plus élevée :C
reliquats thyroïdiens au repos. entre 60 et 70 ans. Réponse C?
[245] E - Risque multiplié par 3. A, B, D - Faux, évident.
:BD B - Non, le facteur diététique est E - Non mais régime
B - Marqueur des cancers le régime pauvre en graisse. diététique particulier 48
papillaires de la thyroïde, son C, D - Non pas de rapport heures avant.
élévation doit faire rechercher prouvé. C - Paraît le moins faux mais
une [252] sensibilité de 50 % pour les
évolution tumorale. :ABC tumeurs (50 % de faux
D - Pour adapter A - Oui par le régime alimentaire négatifs).
l’hormonothérapie substitutive. et par rablation des polypes.
C - Non (marqueur des cancers B - Oui 30 % des cancers [258]
médullaires de la thyroïde). digestifs (les cancers coliques :A
[246] représentent 25 %). A - C’est un cancer typique du
:C C - Connaissance. bas-fond coecal d’après
C - Pourra seule , lors d’une E - Non, les relais ganglionnaires l’énoncé, au niveau de la
biopsie, donner l’histologie de la sont les relais honteux puis valvule iléocoecale l’aspect
tumeur primitive, pouvant ainsi hémorroïdaires puis aurait été celui de la réponse
faire le diagnostic précis. latéroaortiques et latéro-caves. C.
[247] [253] [259]
:C :B :ACD
C - La présence d’un ganglion B - Permet de faire de biopsies et A - Recherche de métastases
sus-claviculaire (d’autant plus de confirmer le diagnostic. hépatiques.
axillaire) contre-indique la [254] C - Bilan pré-opératoire +
chirurgie (cancer au moins N3). :BCE recherche de métastases
[248] B - Recherche un envahissement (rarissimes).
:B urétéral. D - Refoulement voire
B - N’a d’intérêt qu’en cas de A - Non, se fait chez l’homme en envahissement de l’uretère
chirurgie exclue dans ce cas. cas de doute sur un droit.
A, C, D, E - Systématique (bilan envahissement vésical (après [260]
d’extension + bilan biologique à UIV :C
la recherche d’un syndrome de plutôt). C - Donne une
Schwartz Barter: natrémie ou C - Recherche une deuxième symptomatologie type
dune hypercalcémie). localisation. syndrome de Koenig.
E - Recherche dadénopathies A - Non (pas de chirurgie sur
[249] rétropéritonéales et surtout des le grêle).
:D métastases hépatiques. [261]
D - Et encore de survie, on ne [255] :B
peut pas parler de guérison à 1 :C B - Stade B2 plus
an. C - La tumeur est accessible au précisément (atteinte de la
[250] TR et est à 4 cm de la marge séreuse) présentation la plus
:C anale, seule l’amputation fréquente des
C - Ce patient présente une abdomino-périnéale est faisable adénocarcinomes coliques.
hypercalcémie nette (normale et carcinologiquement [262]
de la calcémie 2,2 à 2,5 satisfaisante. :BD
mmolell) la confusion mentale [256] Connaissance.
est un signe fréquemment :BDE [263]
associé à ce trouble B, D, E - Recherche d’une :ABCD
métabolique. Après deuxième localisation, de Connaissance.
normalisation de la calcémie si métastases hépatiques, une [264]
la confusion persiste faire un élévation de lACE doit fortement :ABCD
scanner cérébral pour éliminer évoquer une réévolution tumorale - On se place en cas de
une métastase cérébrale. et faire pratiquer un bilan récidive ou de deuxième
38
tumeur. D - li y a un envahissement
D - Oui, mais non chirurgicale, cutané, c’est un T4.
par traitement médical [272]
(chimiothérapie par 5 FU par :ADE
exemple). Connaissance.
[265] [273]
:C :BCE
C - Connaissance (territoire de A - Non, plutôt le cisplatine ou les
drainage). vinca-alcaloïdes.
A - Non totalement aspécifique. D - Non, plutôt le cisplatine.
B - Non ce sont des [274]
adénocarcinomes. :BCE
D - Non, 1/3 moyen. A - N’est pas un élément
E - Non, il n’y a pas de sténose pronostic, intervient quand à la
décrite par l’endoscopie ni de probabi’ité denvahissement de a
stase alimentaire. chaîne mammaire interne.
[266] B, C, E - Oui, avec la taille de la
:BE tumeur et l’existence des
Connaissance. métastases viscérales, de signes
A - Non, c’est plutôt un signe inflammatoires ce sont les
tardif. facteurs pronostics classiques.
C - Non, l’inverse.
D - Non, c’est une dysphagie
par obstacle tumorale.
[267]
:C
Connaissance.
D - Faux (vrai dans le cas des
adénocarcinomes, pas dans les
carcinomes épidermoïdes).

[268]
:ABD
Bilan classique.
C - Ne se fait plus depuis que
l’on a l’échographie.
D - Aucun intérêt, ne voit pas
les aires lymphatiques de
drainage de l’oesophage.
[269]
:ABC
C - Pour la chirurgie.
B - Oui, si un TQ bas est due à
une cirrhose pouvant
compliquer la chirurgie.
A - Recherche d’une deuxième
localisation.
[270]
:E
E - Seule la chirurgie
carcinologique permet
actuellement despérer une
guérison.
[271]
:D
39
Cardiologie cc

18 pages

[1] Se voit dans l’infarctus du fréquence du prolapsus sont


:A myocarde. cependant rares et le
Sans commentaire. La prolapsus de la valve mitrale prolapsus de la valve mitrale
[2] est une affection fréquente (4 à 6 peut être considéré comme
:C % de la population) surtout chez une affection bénigne dans
Sans commentaire. la femme souvent l’immense majorité des cas.
[3] asymptomatique. Les signes [11]
:B fonctionnels se résument à des :D
Sans commentaire. précordialgies atypiques, une Sans commentaire.
[4] asthénie, une dyspnée des [12]
:D palpitations. L’auscultation :DE
Sans commentaire. retrouve typiquement un click QRS> 0,12s; rSr en Vi; axe
[5] mésotélésystolique suivi d’un du QRS à-600.
:C souffle, parfois un click isolé, un [13]
Lischémie aiguê artérielle est souffle télésystolique isolé dont la :D
une complication classique du chronologie peut être précisée au Sans commentaire.
rétrécissement mitral. Son phonogramme. L’ECG peut [14]
mécanisme est rembolie à partir montrer des anomalies de la :CE
d’un thrombus auriculaire repolarisation (T négatives, sous Sans commentaire.
gauche ; thrombus favorisé par décalage ST) variables d’un ECG [15]
la stase sanguine à l’occasion à l’autre. :D
du passage en arythmie. L’échographie fait le diagnostic Un interrogatoire précis et
Dans ce cas-ci, la conduite à avec en bidimensionnel un soigneux est la première
tenir est la désobstruction en bombement d’un ou des deux étape du diagnostic
urgence : la sonde de Fogarty feuillets de la valve vers étiologique d’une syncope.
est idéale sur ce terrain à l’oreillette en systole des valves L’association ici d’un bloc
artères saines. épaisses d’aspect myxoïde et en bifasciculaire (BBD + HBAC)
Le traitement héparinique à TM un aspect en hamac ou en et de syncope à l’emporte-
dose efficace est louche. pièce typique oriente vers un
systématiquement prescrit. Les troubles du rythme syndrome d’Adams Stockes.
Dans un second temps, il ventriculaires et auriculaires sont L’indication d’un pace maker
faudra réduire le trouble du fréquents. sentinelle se pose alors,
rythme puis faire le bilan du Le traitement est rarement parfois précédée d’une
rétrécissement mitral nécessaire comme dans ce cas- exploration endocavitaire si le
(estimation de la surface mitrale ci. On a décrit cependant des doute persiste quant à la
à lécho-dopper continu). extrasystolies ventriculaires séméiologie de la syncope.
[6] graves avec morts subites. On y recherchera : un
:D L’endocardite bactérienne est dédoublement de H ; un HV
Sans commentaire. également peu fréquente ; la supérieur à l’état de base à
[7] prophylaxie n’est pas 70 ms ou une réponse
:BD systématique mais souhaitable positive à l’ajmaline (HV>100
Sans commentaire. en cas de souffle Les accidents ms ou apparition d’un BAV Il
[8] ischémiques artériels transitoires ou III). Une cardiopathie sous
:D ou constitués sont retrouvés dans jacente doit être recherchée
Sans commentaire. 3 % des cas ; un mécanisme devant des anomalies de
[9] fibrilla-plaquettaire est incriminé. conduction, dans ce cas-ci il
:ABDE Les autres complications sont s’agit vraisemblablement
Sans commentaire. l’insuffisance mitrale par d’une maladie de Lenègre en
aggravation du prolapsus ou raison de l’âge du patient.
[10] rupture de cordage. Les 1.2.CAS CLINIQUE N°3
:D complications en regard de la [16]
1
:E supérieure au tiers de la avec un mouvement vertical
Bloc de branche droit: QRS à systolique du VD, avec aspect de D - Lésion de jet du
O,i3s avec rSr en V1V2. dip plateau. rétrécissement aortique.
Hémi-bloc antérieur gauche : [25] [33]
axe de QRS à -60° avec QD1 :C :ABCD
SQ3. En attendant la chirurgie, on A - Signes d’hypertrophie
mettra en route le traitement de ventriculaire gauche
[17] l’insuffisance cardiaque. On systolique
:C recherchera une tuberculose B - Les troubles de
Sans commentaire. (crachats, ponction pleurale, conduction peuvent se voir
[18] examen anatomopathologique du par coulée calcaire sur le
:C péricarde) et on mettra en route septum
Sans commentaire. un traitement aussi tuberculeux. C.D. - L’hypertrophie
[19] [26] ventriculaire gauche peut
:ABC :A entraîner un bloc de branche
Sans commentaire. Sans commentaire. gauche complet
[20] avec aspect QS en V1V2.
:D [27] [34]
Les blocs de branche :D :C
bifasciculaires ne contre- Elle recherche des lésions Le rétrécissement aortique
indiquent pas la Cordarone®, la bilatérales. est serré si le gradient pic à
Digoxine® ni le Tildiem®, mais Elle permet le bilan dextension pic est supérieur à 70 mmHg
l’association des trois doit être de la thrombose et apprécie le A.B.D. - Apprécient le
évitée. risque emboligène (vacuité de la retentissement sur le
Le trouble étant ici bien toléré veine cave). ventricule gauche.
avec échappement haut situé [28] [35]
on peut se contenter d’une :D :BCD
surveillance sous scope après Sans commentaire. C - Les embolies sont
arrêt des médicaments [29] calcaires, elles sont très
bradycardisants. :B rares.
A plus longue terme, si une En cas d’atteinte des gros troncs
association potentiellement veineux (veine iliaque, veine [36]
bradycardisante est cave) un traitement fibrinolytique :C
indispensable, un pace maker peut être entrepris en rabsence Les dérivés nitrés ainsi que
définitif pourra être proposé. de contre-indication et si la les diurétiques doivent être
[21] phlébite est vue suffisamment tôt. utilisés avec prudence dans le
:CD Ce traitement ne diminue pas le rétrécissement aortique car ils
La tuberculose est l’étiologie la risque d’embolie pulmonaire mais risquent de provoquer un
plus fréquente. semblerait diminuer les séquelles collapsus par diminution trop
[22] post-phlébitiques. importante de la précharge.
[30] Le tableau de ce patient est
Elle permet de différencier ce :A une indication formelle au
tableau d’une cirrhose Dans la myocardiopathie remplacement valvulaire : le
décompensée. hypertrophique le souffle est de pronostic dun rétrécissement
[23] localisation mésocardiaque. aortique avec insuffisance
:A [31] cardiaque est inférieur à un
La constriction prédomine sur :ABCE an. Dans son bilan (outre le
les cavités droites. B - Est le témoin du caractère bilan infectieux et
[24] serré du rétrécissement aortique préopératoire usuel) le
:ABCE E - Claquement d’ouverture de doppler continu permettra de
Le tableau hémodynamique l’appareil valvulaire. calculer le gradient VG-aorte,
retrouve une égalisation des [32] d’estimer la surface aortique,
pressions diastolique de :ADE les explorations invasives
l’oreillette droite à l’artère C - Les calcifications aortiques comprendront un
pulmonaire, significative si sont situées au niveau du point G catéthérisme gauche ainsi
2
qu’une coronarographie [43] permet d’apprécier le
d’autant que le patient présente :C retentissement sur le
des douleurs angineuses. Indice de Sokolow (SV1 + RV5) > ventricule gauche (mesure
[37] 35 mm. des diamètres ventriculaire
:AD [44] gauche, calcul de la fraction
sans commentaire. :C de raccourcissement). Le
[38] lschémie sous épicardique car T doppler continu et pulsé
:C négative. permet le diagnostic de la
Examen non invasif, il permet Lésion sous épicardique car ST régurgitation avec une
de visualiser en cas d’IM un sus décalé. spécificité et une sensibilité
aspect de prolapsus d’une valve supérieures à 90 %.
mitrale. Une épreuve de [45] Différentes méthodes pour
contraste (injection de :C l’appréciation quantitative de
microcavitation par une veine Sans commentaire. la régurgitation sont
brocchiale) permet le diagnostic [46] proposées.
de rupture septale (jet négatif :C [53]
dans le VD). Sans commentaire. :D
Le doppler pulsé peut mettre en [47] Sans commentaire.
évidence les flux anormaux. :E
[39] C’est une prescription de [54]
:ABc première intention mais les :ACDE
A - La mise en place d’un troubles digestifs fréquents (20 La diastole commence avec
catéther de Swan-Ganz permet %) obligent souvent au la fermeture des sigmoïdes et
la surveillance de la pression changement de thérapeutique. se termine avec la fermeture
capillaire pulmonaire et du débit La prescription est précédée des valves auriculo-
cardiaque et l’adaptation du dune dose test avec surveillance ventriculaires. La première
traitement. ECG quelques heures après la phase est la relaxation
[40] prise dun comprimé isovolumétrique (D) la
:A d’hydroquinidine simple à la pression ventriculaire chute
Elle est élevée recherche dun allongement de très rapidement ; quand elle
D - L’HTAP est de type post respace PR, dun élargissement est inférieure à celle de
capillaire sans gradient entre la du QRS, dun allongement de l’oreillette, les valves auriculo-
pression artérielle pulmonaire et l’espace QT qui contre- ventriculaires souvrent.
la pression capillaire indiqueraient la poursuite du Débute alors le remplissage
pulmonaire. traitement. rapide (E) puis remplissage
E - Elles sont augmentées du [48] lent (C).
fait de la vasoconstriction :A La systole auriculaire (A)
généralisée (stimulation du Sans commentaire. survient en télédiastole, elle
système sympathique, hypoxie). [49] contribue à 20 % du
Ce patient doit être proposé au :A remplissage ventriculaire
chirurgien. En attendant Sans commentaire. total.
l’intervention, une contre [50] La fermeture des valves
pulsion par ballonnet intra- :E auriculo-ventriculaires
aortique pourra être proposée. Il faut attendre l’anticoagulation survient quand la pression
[41] efficace avant d’envisager une ventriculaire est supérieure à
:A réduction. celle de l’oreillette.
Durée <0,1 Os. [51] [55]
Amplitude < 2,5 mm. :B :ACDE
[42] Sans commentaire. La péricardite rhumatismale
:D [52] n’évolue pas vers la
L’axe de QRS est :D constriction. Les
perpendiculaire à la dérivation L’échographie montre les signes conséquence du RAA sont
isoélectrique (aVL) et dans le indirects de régurgitation par ordre de fréquence : le
sens de la dérivation la plus (fluttering diastolique de la valve rétrécissement mitral,
positive (D2). mitrale et du septum). Elle l’insuffisance aortique,
3
l’insuffisance mitrale, segments en amont et en aval. complexe supraventriculaire
l’insuffisance tricuspidienne, le E - Elle permet de visualiser la et l’aspect ventriculaire.
rétrécissement aortique, sténose au temps gauche si la [64]
rétrécissement tricuspidien. sténose n’est pas franchissable :AC
L’atteinte tricuspidienne est par voie artérielle rétrograde. L’indication entre les deux se
rarement isolée et on retrouve [59] faisant selon la tolérance
toujours une atteinte mitrale ou :ACDE hémodynamique.
aortique. Il n’y a jamais A.E. - Sont les conséquences de [65]
d’atteinte pulmonaire. toute HTA. :BCD
[56] C - Elle prédomine au niveau des Les bêta-bloquants sont
:A membres inférieurs. également possibles en
La prophylaxie de l’endorcardite D - Elle est tardive l’absence de dysfonction
bactérienne est impérative, la [60] ventriculaire
porte d’entrée principale étant :D gauche.
stomatologique. L’éradication A la recherche d’un syndrome de [66]
des foyers dentaires se fera Turner. :D
sous couverture antibiotique. C Il s’agit d’un rétrécissement
et D - Ne sont pas déconseillés [61] mitral avec retentissement sur
devant l’absence d’insuffisance :CD le coeur droit (axe droit ; bloc
cardiaque. La patiente devra La notion d’extrasystole implique incomplet droit) et HTAP
par la suite être suivie la prématurité, elles sont larges (éclat de B2 pulmonaire,
régulièrement par un examen car ventriculaires. grosses artères pulmonaire à
clinique et des examens [62] la radio).
paracliniques simples (ECG :B [67]
radiographie de thorax, Il permet de quantifier les :D
échographie, doppler pulse. extrasystole-ventriculaire et Elle permet de faire le
doppler continu). recherche les critères de gravité diagnostic du rétrécissement
L’indication chirurgicale ne doit de cette extra-systol ie. mitral : aspect en genou,
pas en effet être portée au Plusieurs classifications ont été mesure de la surface en
stade des signes fonctionnels proposées. On retient, comme bidimensionnel, attraction
qui sont tardifs. A côté de la critères de gravité, des paradoxale de la petite valve
classique augmentation de extrasystoles nombreuses (>30 et diminution de l’amplitude la
l’index cardiothoracique au delà par heure), polymorphes, pente EF en TM ; d’apprécier
de 0,6, la mesure des diamètre répétitives, en salve, la présence l’état de l’appareil valvulaire et
du ventricule gauche à de tachycardie ventriculaire (plus sous-vavulaire
l’échographie et la surveillance de 3 extrasystoles successives), (remaniements, calcifications)
des fractions d’éjection à le caractère lié à l’effort. La ; de calculer la surface mitrale
l’angio-scintigraphie signification du phénomène R/T ; d’apprécier le retentissement
ventriculaire gauche aident à est actuellement discutée. (dilatation de l’oreillette
poser l’indication opératoire. [63] gauche; des cavités droites,
[57] :BCD HTAP).
:ABD Ce sont les trois critères Le doppler continu permet le
Sans commentaire. indispensables pour parler de calcul du gradient et de la
[58] tachycardie ventriculaire. surface mitrale.
:ABCDE L’activité auriculaire est difficile à Le couplage des deux
A - Recherche d’érosion costale repérer et on peut s’aider en examens permet de poser
au bord inférieur des côtes faisant un tracé ECG rapide à 50 d’emblée l’indication
provoquées par la circulation mm/s ou bien avec une sonde chirurgicale.
colatérale. oesophagienne. [68]
B - Elle montre un refoulement La capture et la fusion sont deux :D
de l’icesophage par la dilatation phénomènes pathognomomiques Sans commentaire.
de l’aorte sus jacente. de TV. La capture est un [69]
C. D. - Elles visualisent la complexe d’origine :E
sténose et permettent le bilan : supraventriculaire, la fusion a un La dilatation de l’oreillette
circulation colatérale ; état des aspect intermédiaire entre le gauche et la fibrillation
4
auriculaire favorisent la stase Le spasme peut être associé aux inférieurs.
sanguine et la formation d’un lésions athéromateuses. Le test D - Le catéthérisme par la
thrombus auriculaire gauche. La au Méthergin® ne sera réalisé méthode de Seldinger n’est
localisation cérébrale est la plus qu’en l’absence de sténose pas souhaitable devant la
fréquente. significative. Il peut être réalisé présence de
en cours de coronaropaphie ou lésion probable à ce niveau.
[70] en milieu d’unité de soins B - Ne visualise pas l’aorte.
:CE intensifs cardiologiques avec [87]
La mesure de la pression enregistrement continu de l’ECG. :D
ventriculaire gauche et de la [78] Ils ne diminuent pas la
pression capillaire pulmonaire :AE survenue des accidents
par catéther de Swan-Ganz ou La libération de l’effet stimulant dischémie aiguê et n’agissent
la mesure de la pression dans sous bêta-bloquant favorise la pas sur les lésions
l’oreillette gauche par vasoconstriction. athéromateuses et exposent
catéthérisme trans-septal [79] aux accidents des
permettent de calculer le :C anticoagulants.
gradient de pression oreillette Sans commentaire. [88]
gauche - ventricule gauche :E
ainsi que la surface mitrale. [80] Sans commentaire.
[71] :C [89]
:AC Les blocs de branche peuvent en :E
Sans commentaire. effet donner un dédoublement C’est le signe indirect de
[72] des bruits du coeur. l’insuffisance aortique à
:ABD L’élargissement du QRS avec l’échographie TM.
Sans commentaire. grande onde R dans les
[73] précordiales gauches donnent le [90]
:E diagnostic de bloc de branche :E
A - La trinitrine hormis son effet gauche complet. Elle signe l’insuffisance
sur la précharge est aussi anti- [81] mitrale.
spastique. :ABCD Les autres résultats attendus
[74] Sans commentaire. seraient une HTAP post-
:AB [82] capillaire avec pressions
D - Le HDL-cholestérol est au :ACE capillaires élevées sans
contraire “protecteur’ et n’est Les troubles de conduction gradient alvéolo-capillaire
pas athérogène. auriculo-ventriculaires sont rares. avec pressions droites
Le rapport Apo A/Apo B est [83] élevées. Le débit cardiaque
inversement corrélé au risque :C serait abaissé.
athérogène (l’apoprotéine A est Elle permet de surveiller les [91]
la principale protéine du HDL- diamètres ventriculaires gauches, :B
cholestérol, lapoprotéine B du la fraction de raccourcissement C’est une augmentation de la
LDL-cholestérol). (qui est corrélée à la fraction pression auriculaire due au
[75] déjection) et de réunir les reflux.
:ABDE arguments en faveur d’une [92]
La consommation modérée indication opératoire. :E
d’alcool serait protectrice vis à [84] Le seul traitement est
vis de la coronaropathie ; c’est :B chirurgical avec
ainsi que l’on explique la Sans commentaire. remplacement valvulaire. En
fréquence relativement faible [85] attendant, on mettra en route
des maladies cardio vasculaires :C un traitement médical (intérêt
en France. Sans commentaire. des inhibiteurs de l’enzyme
[76] [86] de conversion).
:A :BC [93]
Sans commentaire. A - Ne permet pas une bonne :E
[77] visualisation des axes Dans les péricardites le sus
:E vasculaires des membres décalage du segment ST est
5
concave vers le haut. disparition de l’onde a d’insuffisance aortique.
[94] - une attraction de la petite valve [106]
:E vers la grande valve qui signe la :E
Un épanchement de 500 ml est fusion commissurale. Etant donné la présence
un épanchement important qui [101] d’une symptomatologie
donnerait un tableau de :D fonctionnelle, on sattend à
tamponnade. Sans commentaire. trouver un RAO serré.
[95] [102] Le gradient VG-aorte est
:C :B significatif à partir de 50 mm
Le traitement comprend le Il n’y a pas dinsuffisance Hg et le RAO est considéré
repos au lit, les anti ventriculaire gauche : les comme serré si le gradient est
inflammatoires non stéroïdiens. conséquences hémodynamiques supérieur à 70 mm Hg (lindex
Les anticoagulants sont contre se situent en amont au cardiaque étant conservé).
indiqués en raison du risque rétrécissement. [107]
théorique d’hémopéricarde et [103] :B
de :CD Les embolies dans le RAC
tamponnade. Lauscultation retrouve un souffle sont rares et ce sont des
Les corticoïdes favoriseraient systolique râpeux maximal au embolies calcaires.
les rechutes. deuxième espace intercostal C - Le pronostic de survie est
[96] droit, irradiant dans les vaisseaux alors faible (inférieur à un an)
:BDE du cou, le long du bord gauche et rindication chirurgicale est
Lévolution des péricardites du sternum. Son maximum est formelle.
aiguês bénignes est favorable mésosystolique, il se renforce
marquée par des rechutes après diastole longue (ici après [108]
possibles. une extrasystole). Un clic :C
LECG montre l’évolution protosystolique peut être entendu Tableau typique d’angor
électrique caractéristique avec ainsi quun souffle d’effort quant au siège, aux
aplatissement du segment ST protodiastolique témoignant dune irradiations, au type de la
puis négativation de T, enfin insuffisance aortique associée. douleur. Les circonstances de
normalisation de T au bout de Labolition du B2 et un maximum déclenchement (marche en
plusieurs semaines. télésystolique se retrouvent dans côte rapide), leur
[97] les RAC serrés. reproductivité (seuil
:AE [104] ischémique) et l’arrêt à l’effort
Sans commentaire. :B sont également typiques.
[98] A - Peut se voir. [109]
:D C - Traduit un bloc de branche :CD
Sans commentaire. gauche. C - C’est un bloc auriculo-
[99] D - Traduit rhypertrophie ventriculaire du premier
:E ventriculaire gauche. degré.
A et C - Indique l’hypertrophie E - Les troubles de conduction D - L’indice de Sokolow est
auriculaire gauche. sont dus à des coulées calcaires supérieur à 35 mm et donc
B - Indique l’hypertrophie sur le septum. indique une hypertrophie
auriculaire droite. [105] ventriculaire
C - Se voit en cas :BD gauche.
d’hypertrophie ventriculaire C’est l’atteinte idiopathique avec E - L’onde T peut être
droite. calcification (maladie de négative en D3 de façon
Monckeberg) qui est la plus physiologique.
[100] fréquente. [110]
:E Elle survient plus fréquemment :BD
En TM on voit: sur des anomalies congénitales Sans commentaire.
- un épaississement des (bicuspidie aortique). [111]
feuillets mitraux Latteinte rhumatismale constitue :D
- des calcifications 10 % des RAO et est tardive vers On commencera le bilan par
- une diminution de ramplitude 50-60 ans. un doppler carotidien,
CE et de la pente EF avec B et D - Sont des causes examen non invasif; il ne
6
détecte que la sténose L’absence de végétation partiellement flottant dans le
supérieure à 50 %. n’élimine pas le diagnostic. Elles courant sanguin.
L’angiographie précise mieux le apparaissent comme des échos [122]
siège, le degré de sténose, son anormaux ne limitant pas les :BDE
étendue. mouvements des valves en TM. C - La phlébographie se fait à
[112] en bidimensionnel elles sont partir dune veine du dos du
:D attenantes aux valves et on peut pied.
L’épreuve d’effort permet de apprécier le nombre, la B - Si la thrombose n’est pas
faire le diagnostic d’angor localisation, leur caractère adhésive, il n’y a pas de gêne
d’effort, d’en apprécier la pédiculé. A - Le fluttering est au retour veineux et donc pas
sévérité diastolique. d’oedème.
(niveau d’effort pour lequel [123]
apparaissent les signes, trouble [117] :ABE
du rythme ventriculaire...) :C E - C’est le meilleur examen.
Couplée à la scintigraphie Sans commentaire. Elle doit être bilatérale avec
myocardique, elle a une [118] cavographie: elle fait le
sensibilité et une spécificité :B diagnostic (non opacification
respective de Il faut traiter d’urgence d’un segment veineux, produit
85 % et de 90 %. Pour certains, l’insuffisance cardiaque, en de contraste moulant le
la coronarographie serait sachant que, si elle est rebelle au caillot), permet le bilan :
systématique chez cet homme traitement médical, une indication importance de l’obstruction,
jeune. chirurgicale sera posée. son étendue, présence d’un
[113] Lantibiothérapie sera entreprise caillot dans la veine cave. Le
:BCD une fois les hémocultures faites, doppler non invasif est
Sans commentaire. elle est parentérale par voie réalisable au lit mais les faux
[114] veineuse, sur perfusion à négatifs sont fréquents (25
:C l’aiguille, associant deux %).
“Toute fièvre de plus 20 jours antibiotiques bactéricides, des [124]
chez un patient porteur d’un synergiques à visée :ABE
souffle cardiaque doit être antistreptococciques (pénicilline Les indications classiques
considérée comme une G et aminosides) pendant 6 sont les thrombus flottants
endocardite infectieuse”. semaines au moins. des gros troncs veineux :
D’autant plus que dans ce cas [119] veine fémorale iliaque ou
le tableau clinique est tout à fait :BD cave (l’indication est plus ou
évocateur d’endocardite Tout foyer infectieux doit être moins systématique selon les
d’Osier. éradiqué. équipes), les contre-
On pratiquera, avant toute [120] indications au traitement
antibiothérapie, 9 à 12 :C anticoagulant, l’embolie
hémocultures réparties sur 48 Sans commentaire. pulmonaire malgré un
heures à l’occasion des pics [121] traitement anticoagulant
fébriles ou des frissons. Elles :ACD efficace.
permettent l’identification des A - C’est le syndrome de Cockett, La mise en place de certains
germes et lantibiogramme. compression de la veine Iliaque filtres peut se faire par voie
[115] gauche par artère iliaque droite. jugulaire.
:BE CD - Concernent la phlématia
La porte d’entrée dentaire est la coeruléa : phlébite avec ischémie [125]
plus fréquente, le germe est artérielle aiguê par compression. :B
alors le plus souvent un Gamma : caractérise la phlébite Elle évoque une atteinte de
streptocoque non groupable. surale. l’artère fémorale droite
Les soins dentaires doivent se B - La thrombo-phlébite est au (dissection type I ou III de De
faire sous couverture contraire le stade constitué avec Bakey). On distingue trois
antibiotique chez les organisation du caillot et réaction types
valvulaires. inflammatoire de la paroi au 1 - (60 % des cas) Porte
[116] contraire de la phlébothrombose d’entrée au dessus des
:B qui est le stade initial avec caillot sigmoïdes, aortiques, atteinte
7
de l’aorte ascendante premières heures droites. Tous ces signes sont
horizontale et abdominale - 66 % de décès au cours de la fugaces.
jusqu’aux artères iliaques. Les première semaine C - Montre un effet shunt.
gros vaisseaux du cou et les - 80 % de décès au bout d’un D - Normale, elle élimine
coronaires peuvent être mois. l’embolie pulmonaire mais les
touchés. (95 % dans les types I et lI 35 % faux positifs sont nombreux.
2- (10% des cas). Forme limitée dans les types III) E - Elle permet le diagnostic
à ratteinte entre les sigmoïdes [130] de phlébite, d’apprécier
et l’artère sous-clavière gauche :ACE l’étendue de la thrombose,
3 - Atteinte de l’artère sous- L’hypertension artérielle est recherche
clavière gauche jusqu’àu retrouvée dans 75 % des cas. l’existence de thrombus cave.
carrefour iliaque. C.E - Sont des maladies du tissu [134]
Certains distinguent un type IV élastique. :BD
qui va de l’artère sous-clavière Les autres formes étiologiques Sans commentaire.
gauche jusqu’aux artères concernent : les cardiopathies [135]
rénales. congénitales (coarctation de :A
[126] l’aorte, bicuspidie aortique, CIV) Elle est systématique à dose
:BC la grossesse, l’aortographie, les iso-coagulante.
Le souffle diastolique n’est canulations artérielles pour [136]
retrouvé qu’au cours des types I circulation extra-corporelle. :D
et II où il existe une dissection [131] Elle permet d’apprécier le
de l’anneau entraînant soit la :AE degré d’obstruction :
bascule d’une sigmoïde, soit la Les indications chirurgicales obstruction <40 % ; embolie
dilatation de l’anneau par principales sont les types I et Il. peu importante, obstruction
hématome pariétal. La mortalité opératoire est de 25 comprise entre 40 et 59 % ;
[127] à 30%. embolie sévère, obstruction >
:ABC Le traitement consiste en un 60 % ; embolie massive
B - L’infarctus du myocarde par remplacement de l’aorte (index de Miller).
dissection coronaire se retrouve disséquée par une prothèse en Lhypocapnie importante et la
dans 10 % des cas. dacron. présence des signes ECG
C - L’hypertrophie ventriculaire On utilise parfois des colles sont également en faveur
gauche due aux antécédents biologiques. d’une embolie pulmonaire
d’hypertension est souvent grave.
retrouvée. [132] [137]
[128] :ABDE :AB
:A Sans commentaire. A - Héparinothérapie par voie
Laortographie visualise [133] veineuse à dose efficace 5
typiquement une image en :ABCDE mglkglj.
double manchon avec une ligne A - Est souvent normal. C - Se discuterait dans les
claire correspondant à la zone On recherche une ascension de formes graves avec embolie
disséquée. la coupole diapharagmatique, massive si vues tôt.
L’aorte est parfois comprimée une atélectasie en bande, un [138]
par le faux chenal. La densité épanchement pleural, une :E
entre l’aorte et le manchon n’est amputation dune branche de Cette indication se discuterait
parfois pas la même; ils ne sont l’artère pulmonaire, une en cas de caillot flottant cave,
parfois pas opacifiés dans le hyperclarté. de contre-indication au
même temps. On retrouve enfin B - Est anormal dans la plupart traitement anticoagulant, de
des signes de régurgitation des embolies massives. On peut récidive d’embolie pulmonaire
dans le VG en cas dIA, une trouver une tachycardie malgré un traitement
absence de visualisation d’une sinusale, des troubles du rythme anticoagulant à dose efficace.
colatérale. supraventriculaire, une rotation [139]
[129] axiale droite avec aspect :C
:C S1Q3, un bloc de branche droite, Il faut un bilan de coagulation
En l’absence de traitement: des troubles de la repolarisation systématique avant tout
- 25 % de décès dans les 24 dans les précordiales traitement anticoagulant, avec
8
numération plaquettaire de La survenue à l’effort de ces Lischémie aiguê du nombre
référence, si l’héparine est syncopes est tout à fait inférieur est une urgence
utilisée. évocatrice. vasculaire.
[140] Lexistence d’un obstacle à [152]
:D l’éjection rend difficile :C
Sans commentaire. l’augmentation physiologique du Sans commentaire.
débit cardiaque à l’effort d’où [153]
[141] apparition des symptômes à :ACD
:CE l’effort. Sans commentaire.
L’héparine se fixe sur [146] [154]
rantithrombine III et accélère la :B :B
neutralisation de la thrombine. L’échographie cardiaque permet Il peut constituer une contre-
Elle neutralise également le de faire le diagnostic de indication à ranesthésie
facteur Xa. rétrécissement aortique en générale d’autant que le
[142] visualisant des sigmoïdes patient a déjà fait des
:C épaissies, parfois calcifiées, à accidents ischémiques
Le temps de céphaline activée l’ouverture diminuée. Elle transitoires.
apprécie la voie intrinsèque de apprécie le retentissement sur le [155]
la coagulation, facteurs XII, XI, ventricule gauche (degré :C
IX, VIII ainsi que le tronc d’hypertrophie). La chute tensionnelle est
commun : V, X, Il et I. Cest le Le doppler continu permet de presque constante portant sur
test le plus courant pour la calculer le gradient et la surface la systolique.
surveillance d’un traitement à aortique avec une bonne [156]
l’héparine. Le test de HowelI est corrélation à l’étude :E
un test de coagulation global et hémodynamique. Le territoire septal profond
le temps de Quick explore la [147] associe l’atteinte antéro-
voie intrinsèque facteur VII, X, :C septale et inférieure.
V, Il, I. L’indication chirurgicale doit être [157]
[143] portée devant ce rétrécissement :BC
:B aortique serré. La survenue de Les CPK s’élèvent à partir de
On distingue une thrombopénie syncope est un indice de gravité. la 6e heure et se normalisent
précoce (au 3e jour), modérée, Les traitements digitaliques et à partir de 48-72 heures. La
sans signe clinique, régressant vasodilatateurs ne sont pas fraction MB est spécifique du
spontanément en quelques souhaitables car augmentent le myocarde.
jours et une thrombopénie plus gradient VG-aorte. L’importance de l’élévation
tardive (10e jour) de [148] est liée à l’étendue de la
mécanisme immunologique :D nécrose.
avec risque de thrombose, En effet la patiente présente des [158]
imposant le passage à troubles de la conduction avec :D
rhéparine de bas poids BAV I et bloc de branche droit. Les troubles du rythme sont
moléculaire ou aux anti Ces troubles sont soit dûs à une fréquents dans les trois
vitamines K. coulée calcaire sur le septum, premières heures. Les
[144] soit à un processus dégénératif extrasystoles ventriculaires
:AC (maladie de Lenègre) et il existe sont fréquentes (70 %). Les
A rexamen clinique, en faveur un risque de bloc auriculo- tachycardies ventriculaires
du caractère serré on retient: ventriculaire postopératoire. sont vues dans 10 à 30 % des
- un B2 aboli à la base ou [149] cas. Les troubles du rythme
dédoublé paradoxalement :CD sont responsables de 30 à 40
- un Bi diminué à la pointe Sans commentaire. % des décès précoces.
- un maximum télésystolique du [159]
souffle [150] :C
- un pincement de la :B Le syndrome de Leriche est
différentielle de la TA. Sans commentaire. dû à l’atteinte de la bifurcation
[145] [151] aortique. Cliniquement, il
:C :D existe une claudication
9
intermittente de fesse ou de D - Traduit une insuffisance Associée à l’onde Q de
cuisse bilatérale, une vraisemblablement fonctionnelle nécrose qui apparait vers la
impuissance. A l’examen, on par hypovolémie efficace. 6e - 12e heuren, elle costitue
note l’abolition des deux pouls [166] l’onde en dôme de De
fémoraux. :BDE Pardee. Ce sus-décalage
B - Est un signe d’insuffisance disparaît en quelques jours
[160] tricuspidienne. L’inspiration L’onde T se négative à la 48e
:C majore le retour veineux et heure.
En cas de surcharge pariétale, augmente donc la fuite avec L’onde Q de nécrose est le
le doppler montre une égalisation des pressions plus souvent définitive, l’onde
disparition du ressaut sur la auriculaires et ventriculaires. T évolue de façon variable.
portion descendante de la D - On retrouve une HTAP [172]
courbe. (pression capillaire> 12 mm Hg) :C
En cas de sténose, on note une de type post-capillaire (absence Il associe bradycardie-
disparition de l’onde négative de gradient entre l’artère hypotension avec baisse de la
de reflux diastolique, une pulmonaire et le capillaire), ainsi pression veineuse centrale,
accélération de la vitesse qu’un gradient nausées vomissements.
systolique, avec courbe plus auriculoventriculaire [173]
empatée. La sténose est (la pression capillaire étant le :AB
significative si on note une reflet de la pression dans Sans commentaire.
démodulation du signal en aval. l’oreillette gauche). [174]
[161] E - Traduit l’insuffisance :AD
:A ventriculaire droite. Le galop droit est un signe de
B - Est à éviter devant la [167] décompensation cardiaque
présence de souffle systolique :C droite indiquant alors une
sur les axes iliaques. Sans commentaire. embolie pulmonaire grave.
D - N’est pas assez [168] La tachypnée importante
performante pour la :C traduit un effet shunt
visualisation des artères Les premières enzymes à important; une Pa 02 <60
périphériques. s’élever sont les CPK vers la 6e mmHg est un indice d’embolie
A - Il faudra éliminer un heure. Certains dosent la pulmonaire grave.
anévrysme de l’aorte myoglobine qui est élevée dès la [175]
abdominale. 3e heure. C’est un test sensible :B
[162] mais peu spécifique. L’héparine est utilisée en
:A [169] perfusion continue intra-
Il s’agit dune atteinte bilatérale :C veineuse à dose efficace 500
étagée et on retiendra donc le Le malaise vagal est fréquent Ul/kg/j. Le relais sera pris
pontage aorto-bifémoral. Il se dans les infarctus inférieurs, il ensuite par les antivitamines
fera au moyen d’une prothèse réagit bien à l’Atropine®. K. La durée totale du
en dacron. La mortalité traitement anticoagulant sera
opératoire est de 2 % et la [170] de 3 à 6 mois selon les
perméabilité à 5 ans de 80 %. :A auteurs.
[163] B - Infarctus latéral. [176]
:BC C - Infarctus antéro-septal. :ACD
Sans commentaire. D - Infarctus septal profond. L’angiographie permet de
[164] E - Infarctus inféro-latéral. confirmer le diagnostic et
:ACE [171] d’apprécier l’importance de
A.C. - Se voient dans :E l’amputation pulmonaire
l’insuffisance tricuspidienne. L’anomalie la plus précoce est (embolie peu importante si <
[165] une ischémie sous endocardique à 40 %, embolie sévère si
:BCE : onde T ample, positive comprise entre 40 et 59,
B.C. - Témoignent du symétrique. Puis apparait la massive si > à 60 %.
retentissement sur le foie avec lésion sous-épicardique : sus Elle est effectuée dans le
cytolyse et cholestase puis décalage de ST convexe vers le même temps que la
insuffisance hépato-cellulaire. haut englobant l’onde T. phlébographie qui permettra
10
de faire le diagnostic de On discutera également le phlébographie des surrénales
phlébite et recherchera sur les remplacement valvulaire, la avec dosage daldostérone.
images de cavographie un réduction du trouble du rythme. [189]
thrombus flottant. La [181] :CD
scintigraphie, examen non :AC ce traitement est mis en route
spécifique, éliminera le Sans commentaire. en attendant la chirurgie. Il
diagnostic si elle est normale. [182] comportera également un
Dans ce cas-ci elle n’aide pas :B régime désodé et une
au diagnostic (l’angiographie L’héparinothérapie doit être faite recharge potassique.
sera faite de toute façon) mais en intraveineuse continue ou [190]
est un examen de référence qui discontinue (toutes les deux :C
pourra être répété par la suite heures), à la dose de 500 Ul/kg/j, Le renforcement
afin de juger de l’évolution sous de façon à être efficace (TCK à présystolique correspond à la
traitement. deux fois le témoin). systole auriculaire, or la
[177] [183] patiente est en
:B :E arythmie par fibrillation
C’est une fibrillation auriculaire Sans commentaire. auriculaire donc sans systole
car il n’y a pas d’activité [184] auriculaire.
auriculaire organisée et les :C A - Signe dHTA.
QRS sont fins et irréguliers. Sans commentaire. B - Signe d’insuffisance
C - Un flutter serait régulier [185] tricuspidienne.
:D D - Signe d’insuffisance
[178] A - L’activité rénine plasmatique aortienne.
:A serait élevée. E - Signe d’insuffisance
C’est le diagnostic le plus C - L’intoxication à la réglisse pulmonaire.
probable devant le passage peut donner une HTA avec [191]
récent en arythmie. L’accident hypokaliémie, mais l’aldostérone :D
évoque une topographie est La systole auriculaire assure
sylvienne superficielle droite. normale 20 % du volume de
E - Si la sténose carotidienne [186] remplissage du ventricule
gauche avait été en cause, la :AC gauche.
topographie de l’accident Sans commentaire. [192]
ischémique aurait été à droite. [187] :AC
[179] :C A - Est un tournant évolutif de
:E C’est le diagnostic le plus la maladie.
Léchocardiogramme permettra probable devant le tableau d’HTA C - Est une complication
un nouveau bilan : avec hypokaliémi, classique du rétrécissement
retentissement (recherche hyporaldostéronisme, ARP basse mitral par embolie à partir
d’une dilatation de l’oreillette et inefficacité du test au d’un
gauche, des cavités droites, Captopril®. thrombus de l’oreillette
recherche de signes d’HTAP), A - HTA avec hypokaliémie et gauche, favorisée par la stase
mesure de la surface mitrale, aldostérone normale. sanguine, elle-même
appréciation de l’appareil sous B - L’ARP et l’aldostérone sont favorisée par la
valvulaire, recherche de élevés. fibrillation auriculaire et la
calcifications. D - L’ARP et l’aldostérone sont dilatation de l’oreillette
Le doppler continu permet la élevées. Le test au Captopril® gauche. Leur fréquence est
mesure du gradient de est positif. estimée à 65 %.
pression, le calcul de la surface [193]
mitrale. Dans certains cas, [188] :B
l’indication opératoire peut se :BE Sans commentaire.
poser au vu des résultats de C - L’écho est rarement positive. [194]
l’écho-doppler sans nécessité E - Montre une fixation en cas :CD
d’examen invasif. dadénome, une fixation bilatérale La présence d’un trouble du
[180] en cas d’hyperplasie. On rythme supraventriculaire sur
:A pourra faire aussi une valvulopathie mitrale impose
11
l’anticoagulation. dune prothèse valvulaire. péricardique et une fièvre
[195] E - Indication à une plastie ou précoce.
:A prothèse valvulaire. [209]
Il recherchera les troubles de la Actuellement, on peut proposer :BCD
repolarisation pendant les au rétrécissement mitral pur sur Sans commentaire.
crises douloureuses ainsi que valves souples, la réalisation [210]
les troubles du rythme et de dune valvuloplastie avec mise en :C
conduction associés. Il faudra place du ballon de dilatation par Sans commentaire.
au besoin le répéter. catéthérisme trans-septal. [211]
Dans un deuxième temps, il [203] :C
faudra proposer un test au :AE A - Le surpoids ne fait pas
Néthergin® après avoir éliminé A - En faveur du caractère partie, stricto sensu, des
une sténose significative à la éjectionnel : le frémissement facteurs de risque cardio-
coronarographie. systolique, le maximum vasculaires
[196] mésotélésystolique l’irradiation prouvés. Il doit être corrigé
:B aux vaisseaux du cou. cependant.
Sans commentaire. D - Elles seraient sous la ligne B.D. - L’apoprotéine B est un
[197] décrite. Les calcifications sont des constituants des CDL et
:BCD étudiées en OAD et OAG. son élévation est athérogène.
LAvlocadyl® est contre-indiqué [204] Le
du fait de son activité :A taux de LDL-cholestérol élevé
sympathicomimétique Sans commentaire. est au contraire protecteur.
intrinsèque. [205] E - L’HTA est par définition
:B une TA> 160/95 mmHg.
[198] Les troubles de conduction sont [212]
:ABCDE possibles au cours du :ACDE
Toutes ces éventualités rétrécissement aortique par Sans commentaire.
peuvent se voir. coulée calcaire sur le septum, [213]
[199] mais les syncopes ne sont pas :C
:A liées à l’effort. Elle doit être réalisée avec un
Il nécessite un catéthérisme [206] matériel de réanimation à
droit et gauche. :ABCE proximité. Les contre-
Le gradient peut être mesuré au A - Montre des sigmoïdes indications sont langor
doppler continu. épaissies, calcifiées à l’ouverture instable, la sténose du tronc
[200] diminuée. commun, I’HTA et
:D B - Apprécie le retentissement rinsuffisance cardiaque non
Elle apprécie en outre le sur le ventricule gauche. contrôlées, le thrombus du
retentissement (dilatation de C - La fraction de VG, la péricardite, les troubles
l’oreillette gauche, dilatation des racourcissement calculée à partir du rythme et de conductions
cavités droites, HTAP) elle des diamètres mesurés est graves, le rétrécissement
permet de mesurer la surface corrélée à la aortique et la cardiomyopathie
mitrale. Le doppler permet la fraction d’éjection. obstructive. Elle est positive
mesure du E - Le doppler continu estime le devant une douleur
gradient de pression et gradient VG-aorte et la surface angineuse et/ou un sous
rappréciation de la surface aortique. décalage de ST horizontal ou
mitrale. [207] descendant de 1 mm au
[201] :C moins pendant 0,08s.
:AE Sans commentaire. D - La scintigraphie au repos
Sans commentaire. ne permet pas de détecter
[202] [208] l’ischémie. Elle visualise les
:CDE :D zones nécrosées.
C - C’est une contre-indication à Le diagnostic est évoqué devant [214]
la commissurotomie à coeur le caractère de la douleur :B
fermé. augmentant à rinspiration, Sans commentaire.
D - Nécessite la mise en place rassociation avec un frottement [215]
12
:CE :C [237]
E - En raison des antécédents Sans commentaire. :C
d’asthme. [225] L’activité auriculaire régulière
C - En raison des effets :C et diphasique, à 300lminute,
secondaires majeurs Sans commentaire. est bien vue dans les
(neuropathie périphérique, [226] dérivations inférieures.
amaigrissement, :BCE [238]
hypoglycémie, atteinte Sans commentaire. :B
hépatique...). [227] Le flutter est une tachycardie
[216] :D supraventriculaire le plus
:E Le phénomène de vol vertébral souvent régulière.
On choisit la chirurgie en raison peut avoir une traduction [239]
de l’âge jeune du patient et de neurologique sévère. :A
l’atteinte bitronculaire. [228] Sans commentaire.
[217] :D
:B Le risque de rupture impose [240]
Sans commentaire. l’intervention chirurgicale. :B
Malgré le caractère
[218] [229] modérément emboligène,
:D :A l’anticoagulation s’impose en
Ils diminuent la mortalité après L’anémie sévère est une cause cas de flutter auriculaire.
infarctus du myocarde. d’angor fonctionnel, le souffle [241]
[219] systolique au foyer aortique n’est :CD
:B pas synonyme de rétrécissement Ce sont les deux traitements
Le caractère expansif de la aortique symptomatique. les plus efficaces.
masse est fondamental. [230] [242]
[220] :ABcDE :AC
:A L’ensemble du tableau est en Lindication de la méxilétine
Examen le plus simple, la faveur d’une anémie aiguê est à l’étage ventriculaire.
radiographie d’abdomen sans importante et mal tolérée. [243]
préparation de face et profil [231] :E
montre souvent des :E Les données auscultatoires,
calcifications linéaires diminuant La correction de l’hémorragie et radiologiques et
ranévrisme. Néanmoins, de l’anémie est prioritaire. électrocardiographiques sont
l’échographie est souvent [232] en faveur du diagnostic du
demandée de première :C rétrécissement mitral.
intention. Sans commentaire. [244]
[221] [233] :D
:B :BE Léchocardiogramme pourra
Question annulée. La présence de prodrome et la confirmer ce diagnostic.
[222] bradycardie sont en faveur de [245]
:B ces hypothèses. :D
Il existe une relation de type [234] Le RM se complique
exponentiel entre la taille de :E volontiers d’accès
l’anévrisme et le risque de Sans commentaire. paroxystique de fibrillation
rupture à 5 ans. Le risque est [235] auriculaire avant que celle- ci
majeur au delà de 5 à 6 cm de :B ne devienne permanente. Le
diamètre. Sans commentaire. fait que le rythme cardiaque
[223] [236] au cours de l’accès soit
:C :E irrégulier et que cet épisode
L’opération consiste en une L’épisode douloureux throracique se soit accompagné d’une
mise à plat-greffe par prothèse unique et atypique ne justifie pas embolie cérébrale plaide
anastomose en termino- la mise sous antiangineux avant également en faveur de ce
terminal. toute investigation diagnostic.
[224] complémentaire. [246]
13
:E s’inscrit dans un tableau d’IVD rythme les plus fréquemment
La réponse est à l’évidence (E), avec turgescence jugulaire ; rencontrés dans le prolapsus
bien qu’une erreur de l’énoncé enfin, le microvoltage traduit mitral. Néanmoins, malgré
ou de l’item existe dans la surtout l’abondance de leur caractère irrégulier, les
topographie droite de l’embolie l’épanchement. palpitations sont compatibles
et non gauche (hémiparésie [253] avec n’importe quelle
droite). :B arythmie.
[247] Le traitement comportera le [261]
:CE repos au lit jusqu’à disparition de :BC
L’enregistrement simultané des la douleur et de la fièvre et la La proposition (D) s’observe
pressions dans le capillaire prescription d’aspirine (2 à 3 g/24 dans la cardiomyopathie
pulmonaire ou 10G et le VG h) ou d’anti inflammatoires non obstructive.
permettra d’établir le gradient stéroïdiens. Le traitement A et E - Sont des signes de
de pression entre les deux corticoïde dans cette étiologie rétrécissement mitral.
cavités et d’évaluer la surface n’est pas indiqué dans un [262]
mitrale en fonction du débit premier temps et favoriserait les :AC
cardiaque (formule de Gorlin). rechutes. La survenue dextrasystoles
[248] [254] isolées sans phénomène
:AC :D répétitif au caractère répétitif,
Sans commentaire. Le bigéminisme ventriculaire est n’impose pas un traitement
[249] défini par l’alternance d’un antiarythmique. Sinon, les
:C complexe sinusal et d’une ESV. bêta-bloquants sont les plus
La douleur est soulagée lors de [255] efficaces dans cette
la position penchée en avant ou :B pathologie.
assise, et est aggravée par le Le Holter de 24 heures permet [263]
décubitus. d’apprécier la sévérité de :B
l’hyperexcitabilité ventriculaire La fréquence est estimée de
[250] (classification de Lowa). 5 à 20 % selon les études.
:BC [256] [264]
Le tracé ECG présente :BC :D
révolution classique en quatre Exceptionnellement, une L’atteinte de la petite valve
stades: tachycardie ventriculaire peut est la plus fréquente.
1- Sus-décalage de ST concave être irrégulière, spontanément ou [265]
en haut sous anti-arythmique. :ACE
2- Retour de ST à la ligne [257] Une prophylaxie de
isoélectrique avec T aplatie :AC l’endocardite est nécessaire
3- T négative La Xylocaïre® est surtout efficace comme dans toutes les
4- Retour de l’onde T à la ligne dans les troubles du rythme valvulopathies.
isolélectrique en quelques ventriculaire à la phase aigué de [266]
semaines ou quelques mois. l’infarctus. :BDE
[251] [258] La paralysie sensitivo-motrice
:D :BCDE ne permet pas de trancher
La tamponnade peut également Le traitement antiarythmique dans le mécanisme de
émailler l’évolution d’une préventif fait appel aux Iischémie et l’existence d’une
péricardie aigué bénigne mais médicaments de la classe I ou à claudication ancienne
reste une complication plus rare lamiodarone. plaiderait plutôt pour une
(ce QCM sous-entend que [259] origine thrombotique aiguê
l’étiologie de la péricardite est :C athéromateuse.
virale). Le souffle traduit une insuffisance [267]
[252] mitrale télésystolique. :ABC
:CDE Tous ces éléments traduisent
Le pouls de Kussmaul [260] l’existence d’une artérite
correspond à une diminution de : B D E antérieure. L’évolution rapide
l’intensité du pouls lors de La fibrillation auriculaire et les n’est pas en faveur car
l’inspiration, le foie douloureux extrasystoles sont les troubles du l’existence d’une circulation
14
collatérale rend le caractère de sont formellement indiquées en pu rapporter des atteintes des
l’ischémie souvent incomplet. cas d’antécédents veineux. muscles papillaires d’origine
[268] [275] syphilitique et pouvant être
:B :C responsable dIM, cette
Sans commentaire. Sans commentaire. étiologie est surtout classique
[269] [276] dans lIA.
:ADE :D [285]
Lacidose s’accompagne L’hypertrophie concentrique du :ABDE
souvent d’une hyperkaliémie VG est un bon reflet de la Sans commentaire.
pouvant être menaçante. La sévérité du RA. [286]
stase vasculaire et la nécrose [277] :BD
musculaire peuvent :D Seuls ces deux examens
s’accompagner d’une CIVD. Devant un gradient VG - AO à 90 permettent une étude
mm Hg, a fortiori si le patient est maphologique précise du
[270] symptomatique, il y a une mécanisme
:ACE indication de remplacement lésionnel.
Le délai supérieur à 8 heures valvulaire. [287]
d’ischémie complète, la [278] :D
précarité du terrain et :E Une éventuelle asymétrie des
l’existence d’un lit d’aval de Dans ce tableau, seule la pouls constituerait un
mauvaise qualité sont autant coronarographie, pratiquée en argument de plus en faveur
d’arguments pour faire une même temps que le cathétérisme d’une
amputation d’emblée. gauche, permettra d’éliminer dissection.
[271] formellement une athérosclérose [288]
:E cornarienne. :D
Il s’agit d’une phlébite Les tests d’effort ne sont pas La scintigraphie myocardique
superficielle. Aucun de ces indiqués dans le RAO. n’a vraiment aucun intérêt
examens n’est nécessaire, sauf [279] dans le diagnostic de la
en cas d’extension au niveau :CE dissection aortique.
de la crosse de la saphène Sans commentaire. [289]
interne, où certains problèmes [280] :D
diagnostiques peuvent être :D Seule l’aortographie
tranchés par une Classe 3 : dyspnée apparaissant rétrograde permettra de
phlébographie. pour des efforts légers, gênant la confirmer le diagnostic et
[272] vie courante. d’apprécier l’extension exacte
:CD de la dissection.
Le repos au lit est contre- [281] [290]
indiqué. Une contention :D :D
élastique peut être indiquée. Lexistence d’un B3 traduit une Sans commentaire.
[273] régurgitation mitrale assez [291]
:ABC importante. :B
Il s’agit d’une thrombose [282] Etant donné les chiffres
veineuse profonde. :D tensionnels, cette mesure
Une épreuve au fibrinogène Le roulement diastolique peut thérapeutique sera prise
marqué se fait dans quelques accompagner une fuite mitrale immédiatement en attendant
centres spécialisés avec une pure. La perte de la systole l’intervention chirurgicale
bonne corrélation avec les auriculaire due à la fibrillation puisqu’il s’agit ici d’un type I
résultats de la phlébographie. auriculaire fait qu’il ne pourra être ou Il (aorte ascendante).
En pratique, un doppler veineux en aucun cas présystolique.
et surtout la phlébographie sont [283] [292]
suffisants. :AB :C
[274] Sans commentaire. L’arc supérieur droit répond
:AD [284] au tronc veineux brachio-
Souvent prises de façon :ABCE céphalique droit.
systématiques, ces mesures Bien que certains auteurs aient [293]
15
:E [303] L’allongement de l’arc
Le fluttering mitral est un signe : inférieur gauche traduirait une
d’insuffisance aortique. QUESTION ANNULEE dilatation du ventncule
[294] [304] gauche qui n’existe pas. On
:D :C peut voir néanmoins un
Une maladie mitrale évoluant Le streptoccoque non groupable déplacement de l’arc inférieur
depuis 20 ans, et en oedème est à l’origine de 35% des gauche par une dilatation du
pulmonaire, est incompatible endocardites et est le germe le VD avec une pointe sus-
avec des pressions droites et plus souvent rencontré devant diaphragmatique.
artérielles pulmonaires une porte d’entrée dentaire. [312]
normales. [305] :B
[295] :C Le ventricule gauche étant
:B Une association de deux normal et la sténose mitrale
Londe V capillaire est en antibiotiques bactéricides est située en amont, il n’y a
général d’autant plus élevée nécessaire. Les streptoccoques aucune raison d’observer une
que l’insuffisance mitrale est sont en règle très sensibles à la augmentation de la pression
plus sévère. pénicilline G (exceptés ceux du télédiastolique du ventricule
[296] groupe D). gauche.
:E [306]
La présence d’insuffisance :D [313]
ventriculaire gauche (OAP La mise en évidence de :BCE
récent) contre-indique l’emploi végétations valvulaires permet La douleur thoracique de la
des bêtabloquants. d’affirmer le diagnostic péricardite peut imiter dans
[297] d’endocardite. son caractère constrictif une
:C [307] douleur dorigine
Le renforcement présystolique :ABCE coronarienne; néanmoins,
du roulement, généré par la La survenue d’abcès septal peut dans ce cas, l’accentuation
systole auriculaire, fait défaut être à l’origine de trouble des douleurs lors de la
en cas de fibrillation auriculaire. conductif. respiration, la position
[298] [308] antalgique penchée en avant
:D :ABE et la fièvre d’emblée oriente
La contribution de la contraction Il débute après le claquement vers une origine péricardique.
auriculaire au remplissage d’ouverture mitrale, augmente à [314]
ventriculaire est en effet l’effort. Le renforcement :C
importante dans le RM. présystolique de ce roulement La ponction péricardique à
[299] disparaît en fibrillation auriculaire. visée diagnostique est sans
:ACE [309] aucun doute à réaliser en
Les troubles du rythme :ACD dernier recours pour préciser
ventriculaire sont rares dans la Dans le RM pur, il n’y a pas l’étiologie de la péricardite
sténose mitrale. dHVG mais il peut y avoir des mais en aucun cas pour en
[300] signes de retentissement faire le diagnostic elle est en
:B ventriculaire droit. A et C sont général réservée aux formes
Les digitaliques sont prescrits des signes d’hypertrophie sub-aiguês d’évolution
de première intention. auriculaire gauche. traînante.
[301] B est un signe d’hypertrophie La ponction péricardique à
:CD auriculaire droite. visée décompressive est par
Une anticoagulation efficace [310] contre plus fréquemment
doit être obtenue rapidement :E réalisée en cas de
d’où l’emploi de l’héparine. En général, il existe un tamponnade.
[302] mouvement paradoxal antérieur [315]
:A de la petite valve (feuillet :B
L’insuffisance aortique postérieur) qui suit la grande Il s’agit classiquement d’un
importante s’accompagne d’un valve. sus-décalage de ST concave
souffle systolique de débit. [311] vers le haut évoluant en 4
:D stades avec retour à la ligne
16
isoélectrique puis renégativation sur le plan hémodynamique (état que le réseau profond est
de l’onde T ; ces anomalies de choc et signes d’insuffisance normal.
siègent en règle dans toutes les ventriculaire droite), prouvées par [324]
dérivations. une angiographie pulmonaire :ACD
On peut également rencontrer (montrant une amputation d’au Une autre complication est la
un sous-décalage de PQ, des moins 40 %) l’administration peut thrombose veineuse
troubles du rythme se faire par voie veineuse superficielle. Enfin les
supraventriculaire (ESA, FA), centrale ou périphérique ; thromboses
une alternance électrique ou un souvent l’administration en bolus veineuses profondes peuvent
microvoltage en cas de très fortes doses est se compliquer de varices
d’épanchement abondant. également possible. Exemple de mais l’inverse n’est pas vrai.
[316] posologie streptokinase après [325]
:E 100 mg d’hémisuccinate :C
Le risque d’évolution d’une d’hydrocortisone pour éviter les L’importance des varices et le
péricardite aiguê idiopathique allergies : 250 000 UI / 30 fait qu’il s’agisse d’une
vers une péricardite constrictive minutes (dose de charge) puis incontinence de la valvule
est très rare. 100 000 UI I heure pendant 24 ostiale de la saphène interne
[317] heures. plaident pour un traitement
:B chirurgical, d’autant que le
Le traitement classique de la [321] réseau profond semble
péricardite aigué idiopathique :ADE normal (contre-indication à la
comprend le repos au lit, la L’hémorragie digestive de grande chirurgie dans le cas
prescription d’anti- abondance impose l’arrêt du contraire). Les scléroses sont
inflammatoires non stéroïdiens traitement anticoagulant et plutôt réservées aux varices
ou de salicylés, et l’existence d’un thrombus tronculaires modérées et aux
éventuellement d’antalgiques. fémoro-iliaque gauche impose varicosités.
Les corticoïdes sont à éviter, d’interrompre chirurgicalement la [326]
car ils pourraient favoriser les veine cave par un clip ou de :B
rechutes. mettre en place un filtre de La sclérose et le traitement
[318] Greenfiels, afin d’éviter d’autres chirurgical sont contre-
:BD migrations pulmonaires. indiqués au cours de la
La réponse à ce QCM est [322] grossesse dans la mesure où
discutable : la sévérité de :ABD les varices peuvent
Ihypoxémie et les signes de Une contre indication au partiellement régresser après
choc avec baisse de la pression traitement anticoagulant au long l’accouchement.
artérielle sont les 2 éléments cours est également une contre- [327]
traduisant le plus la gravité de indication mais dans l’item C, on :DE
cette EP mais la tachycardie n’envisage qu’une contre- A B C - Sont des caractères
importante, les signes de coeur indication à l’héparine qui pourrait communs à la crise d’angor et
pulmonaire aigu à l’ECG et les éventuellement faire utiliser les à l’infarctus du myocarde.
formes syncopales se voient antivitamines K. [328]
plus souvent dans les EP D est discutable : en général :C
graves. l’interruption cave se fait surtout L’aspect d’ischémie sous-
La réponse ABCDE pourrait dans les caillots flottants de la endocardique (onde T amples
donc être également acceptée. veine cave, mais cette indication et pointues) et de lésion
[319] peut être étendu aux caillots sousépicardique est visible de
:C iliaques. V2 à V5.
Il n’y a pas de faux négatifs à la [323] Il s’agit donc probablement
scintigraphie pulmonaire mais :A d’un infarctus antérieur
uniquement des faux positifs. Le reflux à la toux au niveau du étendu.
[320] Scarpa traduit une incontinence [329]
:ABCD de la valvule ostiale de la :B
Les indications des traitements saphène interne. L’épreuve de B est le plus précoce (3
fibrinolytiques concernent les Perthes (varices diminuant à la premières heures) et le plus
embolies pulmonaires graves marche avec un garrot) montre transitoire. Dans les heures
17
qui suivent, apparition de E puis antérieur une sévérité et une nycthémère, l’existence de
de A. étendue de l’ischémie pauses (surtout si > à 2,5
myocardique à l’effort sec), le nombre d’épisodes
[330] responsable d’une dysfonction éventuels de fibrillation
:E ventriculaire gauche. Cette chute auriculaire avec leur durée et
Les CPK sont les premiers tensionnelle peut également leur fréquence et enfin la
enzymes à &élever mais en s’observer en cas de cardiopathie succession de ces différentes
règle pas avant la 6ème heure. évoluée quelque soit son origine phases les unes par rapport
[331] traduisant alors une inadaptation aux autres.
:D de la performance ventriculaire [341]
La xylocaïne est le médicament gauche à l’effort. :CD
de choix dans les arythmies [336] Il faut traiter les accès
ventriculaires à la phase aigué :A paroxystiques de FA pour
de rinfarctus du myocarde. La coronarographie s’impose en prévenir leur récurrence dans
La réponse E aurait également raison de la sévérité probable la mesure où ils sont mal
put se discuter mais l’apparition des lésion coronaires. tolérés d’une part et où ils
de taux sériques efficaces [337] risquent toujours
après une dose de charge de :D d’occasionner des accidents
cordarone est retardée et donc La survenue de douleurs emboliques d’autre part. Ce
l’action sera moins immédiate spontanées chez ce patient qui traitement anti-arythmique
qu’avec la xylocaïne. présentait jusque là uniquement risquant d’aggraver la
[332] un angor d’effort authentifié par dysfonction sinusale, un
:DE une épreuve d’effort très positive entraînement électro-
Les fibrinolytiques administrés (importance du sous-décalage systolique endocavitaire
précocement (avant la qui survient pour un faible palier) permanent par un stimulateur
quatrième heure) permettent de doit être considéré comme un est indiqué (si la question fait
limiter la taille de rinfarctus en angor instable et justifie appel à la conduite à tenir
reperméabilisant l’artère l’hospitalisation en unité de soins immédiate, pourront se
coronaire thrombosée (étude intensifs. discuter A ou C, bien que
GISSI par exemple). L’aténolol [338] cette bradycardie soit bien
en IV puis per os a également :B tolérée).
fait preuve d’une efficacité dans Le caractère irrégulier, le début [342]
la prévention de la mortalité brutal et la fin progressive des :E
précoce et tardive, et la crises de tachycardie sont en Aucune de ces propositions
prévention des récidive faveur d’une fibrillation n’est exacte.
d’infarctus (étude auriculaire. En effet, l’auscultation
ISIS). pulmonaire est peu en faveur
[333] [339] d’un OAP. Les gaz du sang
:B :B ne reflètent pas une
Critère de positivité : sous- Compte tenu de la survenue de décompensation respiratoire
décalage de ST > à 1 mm à crises de tachycardie chez un bronchitique
partir du point J, de durée > à paroxystique, l’enregistrement de insuffisant respiratoire.
0,06 sec avec un segment ST cette bradycardie sinusale doit L’absence de fièvre et
horizontal ou descendant. faire suspecter soit un syndrome l’aspect radiologique sont peu
[334] bradycardie - tachycardie soit évocateurs d’une tuberculose
:C une maladie arythmique ou d’une pneumonie à
Le seuil “douloureux” peut être auriculaire, avec dysfonction pneumocoque.
nettement supérieur au seuil sinusale. [343]
“ischémique” chez certains [340] :ABE
sujets. :A Un tracé normal est possible.
[335] L’enregistrement de Holter est B traduit un bloc de branche
:CE l’examen à faire en priorité : il droit. On peut également voir
La chute tensionnelle à l’effort permettra d’apprécier la sévérité une déviation axiale droite.
doit faire arrêter l’épreuve et de la bradycardie sinusale, sa [344]
traduit en l’absence d’infarctus variation au cours du :ABCDE
18
Tous ces aspects peuvent se influencé par un changement heures en position assise est
voir au cours d’une embolie postural. Larthrose cervicale tout de même bien différent
pulmonaire. Plus rarement on paraît également difficile à retenir d’un alitement prolongé, et
peut trouver une saillie de l’arc comme cause de malaise. insuffisant pour favoriser la
moyen gauche traduisant une [352] survenue d’une thrombose
distension de l’artère veineuse.
pulmonaire. QUESTION ANNULEE.
[345] [353] [358]
:ABDE :A :B
Tel que le QCM a été modifié L’association tachypnée, Sans commentaire.
(pour étayer le diagnostic de la tachycardie, signes d’insuffisance [359]
maladie thromboembolique) ces ventriculaire droite, et l’aspect :BCDE
4 items sont à retenir. B ECG et radiologique sont très en On est en présence d’une
permettra d’affiner l’analyse faveur d’une embolie pulmonaire. embolie pulmonaire avec des
mais sera difficile à obtenir en [354] signes cliniques de gravité qui
urgence. :C doivent faire discuter une
[346] L’association hypoxie - thrombolyse du caillot par
:BCE hypocapnie traduisant un effet fibrinolytique ou une
Les signes cliniques de shunt et une hyperventilation, est embolectomie surtout si
thrombose veineuse sont moins typiquement présente au cours l’angiographie pulmonaire a
fréquents (ils seraient présents d’une embolie pulmonaire. confirmé l’existence dune
dans environ 50 % des cas Il faut néanmoins savoir que les amputation supérieure à 40 %
dans une série rapportée de gaz du sang peuvent être du lit vasculaire.
174 EP). L’angoisse est assez normaux (dans environ 10 % des C et D se discuteront
fréquente (50 %) et la dyspnée cas). éventuellement plus
est le signe le plus fréquent (80 [355] tardivement mais pas dans ce
% des cas environ). :D contexte d’urgence, à moins
[347] La réponse à ce QCM est difficile qu’on ait la preuve de
:E ; en pratique, le diagnostic étant l’existence d’un caillot flottant
L’absence de signes presque certain, il est surtout utile qui pourrait continuer à
d’insuffisance cardiaque droite de demander une angiographie emboliser et expliquer la
ne permet pas d’éliminer précisant la gravité de I’E.P. dégradation du malade ou à
formellement une E.P. La scintigraphie pulmonaire est moins qu’une embolectomie
importante d’autant qu’existe surtout intéressante dans les chirurgicale soit réalisée car
une baisse de la pression formes sans tableau de gravité, ce dernier geste est toujours
artérielle. avec éventuellement associé à une interruption
renouvellement de l’examen 15 partielle de la veine cave, en
[348] jours plus tard pour confirmer un raison notamment de
diagnostic éventuellement l’impossibilité d’anticoaguler
QUESTION ANNULEE. hésitant. ces patients dans la période
[349] [356] postopératoire immédiate.
:A :ABE [360]
Tous les autres médicaments Bien qu’il n’y ait pas de :A
sont des hypotenseurs. parallélisme anatomoclinique net, Par ordre de fréquence, A est
[350] l’existence d’une tachypnée à évoquer en premier lieu. Il
:E importante d’une cyanose, d’une faudrait avoir quelques
Tous les autres facteurs sont hypotension artérielle, d’une renseignements
susceptibles de donner ou syncope, et de signes cliniques et supplémentaires sur
d’aggraver une hypotension ECG de retentissement l’auscultation pour étayer ce
orthostatique. cardiaque droit plaide pour une diagnostic.
[351] E.P. grave, surtout s’ils sont [361]
:E réunis. :BCDE
Un BAV paroxystique survient [357] La diminution du 2ème bruit
typiquement à remporte pièce :E au foyer aortique traduit un
et n’est pas déclenché ou A priori, un voyage de quelques remaniement valvulaire
19
important, e frémissement [366] Les étiologies des ruptures de
systolique, l’intensité du souffle, :C cordage sont par ordre de
enfin un click proto-systolique L’emploi des dérivés nitrés (ou fréquence les formes
traduisent des valves d’autres vasodilatateurs agissant dystrophiques (prolapsus
sigmoïdes, qui gardent encore surtout sur la précharge) doit se valvulaire mitral) et les formes
une certaine mobilité. faire néanmoins avec précaution dégénératives (sujet âgé)
[362] car une baisse trop importante de dans environ 50 % des cas,
:ACDE la pression télédiastolique du les endocardites infectieuses
A et E peuvent traduire des ventricule gauche peut entraîner dans 25 % des cas, les
signes d’insuffisance cardiaque une baisse du débit cardiaque. atteintes rhumatismales dans
gauche. Le traitement digitalique est 20 % des cas, puis viennent
D est fréquente au cours du déconseillé chez les malades l’infarctus du myocarde et les
rétrécissement aortique. présentant un obstacle important traumatismes.
[363] à réjection ventriculaire gauche [371]
:ACD (rétrécissement aortique serré, :B
Le PR à 0,22 sec correspond à cardiomyopathie obstructive). L’aspect échocardiographique
un BAV du premier degré. [367] associe la présence d’échos
La durée de QRS inférieure à :E anormaux dans l’oreillette
0,12 permet d’éliminer un bloc La dyspnée au moindre effort gauche en systole (TM), des
de branche gauche complet, correspond à la classe 4 de la vibrations systoliques de la
l’aspect asymétrique de la NYHA (pour rappel, classe 3 = valve mitrale et une grande
négativation des onde T traduit gêne pour les efforts de la vie vitesse d’ouverture (TM). En
plutôt une surcharge systolique courante et classe 2 gêne bidimensionnel, on notera
du ventricule gauche mais il est modérée apparaissant pour des parfois l’existence d’un
parfois bien difficile de efforts inhabituels, classe 1 = pas prolapsus et on recherchera
différencier cet aspect d’une de gêne fonctionnelle). le passage de l’extrémité
véritable ischémie. [368] distale du feuillet derrière le
[364] :B niveau de fermeture mitrale
:C Le B3 résulte des vibrations de en systole.
La mesure pratiquement l’ensemble du ventricule [372]
simultanée du gradient de survenant à la fin de la phase de :D
pression et du débit cardiaque remplissage rapide Sans commentaire.
lors du cathétérisme permet protodiastolique du ventricule. [373]
une évaluation de la surface [369] :ABE
aortique plus précise que le :B Sans commentaire.
doppler continu (formule de Le bref roulement diastolique [374]
Gorlin : surface aortique = flux correspond à une sténose :D
aortique systolique VG-aorte) fonctionnelle de l’orifice mitral en Sans commentaire
L’examen doppler dans les rapport avec l’importance de la
mains d’un expérimentateur fuite mitrale et donc du flux [375]
entraîné permet une évaluation protodiastolique de remplissage :AB
précise du gradient trans- rapide du ventricule (hyperdébit). Le rythme mitral de Durozier
orificiel mais l’absence de [370] associe l’éclat de Bi, le
mesure fiable du débit :E claquement d’ouverture mitral
cardiaque limite l’évaluation de En l’absence de fièvre ou de et le roulement diastolique. Le
la surface. signes généraux pouvant renforcement présystolique
[365] évoquer une endocardite, du roulement ne peut être
:ABCD l’hypothèse la plus probable est entendu chez cette patiente
Les embolies artérielles sont le une rupture de cordage. en fibrillation auriculaire, en
plus souvent d’origine calcaire, Le syndrome de rupture avec raison de la perte de la
mais sont rares. L’autre douleur thoracique et oedème systole auriculaire.
complication est la défaillance pulmonaire est rare. Le volume [376]
cardiaque gauche, puis globale. cardiaque normal à la :D
radiographie traduit le caractère On peut évidemment
très récent de cette fuite mitrale. observer des signes de
20
surcharge ventriculaire droite :B antibiotique une fois les
(déviation axiale droite de QRS Les bêtabloquants sont à éviter prélèvements effectués :
avec Si Q3, bloc incomplet au cours du spasme coronaire double antibiothérapie,
droit, inversion du rapport RIS car ils sont susceptibles de bactéricide, par voie
en Vi). Les signes d’HAG ne pouvoir le déclencher ou parentérale.
peuvent s’observer chez cette l’aggraver. [389]
patiente en fibrillation Le tabagisme peut provoquer des :CD
auriculaire. spasmes coronaires. La consommation d’alcool et
[377] [383] l’obésité sont des facteurs
:B :D favorisant ou aggravant le
L’échocardiogramme couplé au La notion de l’existence d’une développement d’une HTA.
doppler permet une mesure prothèse aortique et d’une fièvre La tachycardie de repos peut
assez précise de la surface prolongée à la suite d’une traduire une activation du
mitrale : en bidimensionnel on extraction dentaire doit faire système sympathique, qui
mesure directement la surface évoquer en premier lieu une peut être un facteur
de l’orifice mitral par planimétrie endocardite sur prothèse. d’augmentation du débit
et le doppler permet également cardiaque des résistances
une évaluation de la surface [384] périphériques et de la
mitrale par la mesure du profil :E pression artérielle mais qui
vitesse du flux trans mitral. L’existence et surtout l’apparition peut également correspondre
[378] d’un souffle diastolique chez ce à une adaptation pour
:C patient suspect d’endocardite maintenir un débit cardiaque
Le territoire inférieur correspond traduirait une fuite aortique et constant sur une cardiopathie
aux dérivations D2 - D3 - VF et donc une éventuelle désinsertion hypertensive. Cette réponse
le territoire latéral correspond à de la prothèse, et serait un ne paraît pas devoir être
V5-V6. argument important pour une retenue.
[379] greffe bactérienne sur la [390]
:D prothèse. :ABC
L’association de la bradycardie, [385] Il s’agit du bilan biologique de
de la chute tensionnelle et des :BCE première intention. A est
sueurs ainsi que la topographie Toute suspicion d’endocardite demandé surtout pour
de l’infarctus évoquent plus un impose de rechercher des signes dépister d’autres facteurs de
choc vagotonique. cutanés (purpura, faux panari risque cardiovasculaire
[380] d’OsIer) et une splénomégalie, associés.
:B dont l’existence confortera le [391]
La positivité du test au diagnostic. :ABC
méthergin et la normalité de la Les frissons peuvent A et B sont des examens
coronarographie plaident en correspondre à des décharges simples pour juger du
faveur d’un mécanisme bactériémiques à partir du foyer retentissement de I’HTA sur
spastique. Une autre étiologie infectieux. le coeur et pour rechercher
d’infarctus associée à des [386] une HVG.
artères coronaires normales est :B [392]
représentée par l’embolie Au moins 6 hémocultures, avant :BDE
coronaire. toute antibiothérapie, de Le régime désodé strict est
Une coronarographie normale préférence lors d’une poussée souvent très difficile à suivre,
est retrouvée dans environ 4 % fébrile ou de frissons, et à a fortiori chez un chauffeur
des infarctus et dans i6 % des ensemencer sur milieux aéro- routier. Le régime
infarctus survenus chez des anaérobies. hypocalorique, l’arrêt de
patients de moins de 35 ans. [387] l’alcool et une activité
[381] :C physique régulière peuvent
:A Streptocoques non groupables. permettre un meilleur contrôle
A i heure 30 du début de la [388] tensionnel, surtout si cela
douleur, le bilan enzymatique :D s’accompagne d’une perte de
sera en général normal. Une suspicion d’endocardite poids.
[382] impose de débuter un traitement
21
[393] moyenne normal = 12 mm Hg, Les bêta-bloquants sont en
:BC PAP systolique 30, diastolique principe contre-indiqués dans
Les bêta-bloquants sont contre- 15, moyenne 20). l’insuffisance cardiaque
indiqués en raison des Lindex cardiaque normal est sévère, bien que certains
antécédents d’asthme. Le compris entre 2,5 et 3,5 l/min/m2. auteurs aient pu les proposer
labétalol, qui possède à la fois [398] dans cette indication.
des propriétés alpha et bêta- :C L’emploi de rhydralazine est
bloquantes est également Les inhibiteurs de renzyme de déconseillé chez le patient
contre-indiqué. conversion ont fait la preuve coronarien, en l’absence
[394] d’une efficacité dans la d’association à un bêta-
:CE diminution de la mortalité au bloquant, en raison de son
Le souffle holosystolique cours de l’insuffisance cardiaque effet tachycardisant.
augmentant à rinspiration est un grave (stade 4). lI possède à la [403]
souffle d’insuffisance tricuspide. fois des propriétés :AD
Comme autre signe d’IVD, on vasodilatatrices sur le système Le propanolol et le vérapamil
peut également citer artériel et veineux. sont contre-indiqués en raison
rhépatomégalie sensible. La réponse A pouvait également de leur effet dépresseur sur la
[395] se discuter, ainsi que la réponse contractilité myocardique,
:D B. Ce QCM est donc litigieux. chez ce patient présentant
Les autres signes sont en [399] une diminution importante de
rapport avec l’intoxication :B sa fraction déjection.
digitalique, qui ne peut Il vaut mieux éviter d’associer un [404]
provoquer de bloc de branche diurétique épargneur de :AB
dans la mesure où la digitaline potassium au traitement par les Les dérivés nitrés vont, en
déprime la conduction supra- inhibiteurs de l’enzyme de diminuant la précharge,
hissienne ou nodale mais conversion en raison du risque diminuer le travail du
jamais la conduction infra- accru d’hyperkaliémie. d’autant myocarde et la consommation
hissienne. qu’existe une insuffisance rénale. du myocarde en 02 et
[396] [400] améliorer la symptomatologie
:E :BC du patient tant sur le plan de
90 % de la digoxine est B en raison de rangor que sur celui de
excrétée sous forme intacte par l’hypercholestérolémie, C en l’insuffisance cardiaque.
le rein. En cas dinsuffisance raison de l’insuffisance [405]
rénale, il convient donc cardiaque. La très discrète :ABC
dadapter et de diminuer la élévation des triglycérides est Les inhibiteurs de l’enzyme
posologie de digoxine. contingeante à de conversion sont des
Classiquement, on disait qu’il Ihypercholestérolémie et ne vasodilatateurs mixtes
fallait mieux utiliser dans ce cas nécessite pas de régime pauvre agissant à la fois sur le
la digitaline ; cependant la en hydrates de carbone, d’autant versant artériel et veineux, Ils
digitaline expose à la qu’il ne présente pas de vont en s’opposant aux effets
production de digoxine issue du surcharge pondérale. vasoconstricteurs de
catabolisme hépatique, dont les l’angiotensine Il, diminuer la
quantités sont difficilement [401] post charge et la précharge
prévisibles. Aussi, il faut :E d’où une amélioration de la
actuellement préconiser remploi Les contre indications habituelles dyspnée, une diminution de la
de la digoxine en cas aux digitaliques sont le bloc PA et une augmentation de la
d’insuffisance rénale, en auriculo-ventriculaire de haut fraction d’éjection.
diminuant la posologie. degré non appareillé, la [406]
[397] tachycardie ventriculaire, les :D
:B cardiomyopathies obstructives, le La fibrillation auriculaire étant
L’élévation de la pression tachycardies atriales survenant probablement récente et sans
artérielle pulmonaire moyenne dans les syndromes de Wolff, doute responsable de
est secondaire à l’élévation de Parkinson, White. l’aggravation depuis 3 mois
la pression capillaire pulmonaire [402] de son insuffisance
(pression capillaire pulmonaire :CD cardiaque, il semble licite de
22
tenter une réduction minutes (méthode de duke, TS 5 cours d’un traitement
médicamenteuse par minutes). héparinique doit être réalisée
l’association digoxine-cordarone [413] au moins une fois par
même si cette réduction sera semaine afin de dépister
difficile à obtenir. Enfin, QUESTION ANNULEE. précocement une
l’administration de Lopril® [414] thrombopénie. Le
(captopril) semble licite dans :A thromboélastogramme est un
cette myocardiopathie évoluée, La posologie habituelle de test global de la coagulation
dans la mesure où les l’héparine est de 300 à 500 UI/kg coûteux et peu reproductible
inhibiteurs de l’enzyme de /24 heures mais est à adapter à qui nest plus utilisé en
conversion ont fait la preuve chaque patient en fonction du pratique.
d’une efficacité dans la TCK (1,5 à 3 fois le témoin) et de La mesure de la vitesse de
réduction de la mortalité chez l’héparinémie (0,2 à 0,4 UI/ml) sédimentation, accélérée
de tels malades. [415] initialement permet
[407] :B d’apprécier la régression
:BCDE Sans commentaire. progressive du syndrome
La découverte d’une HTA [416] inflammatoire sous traitement.
d’apparition brutale et sévère :A [421]
chez l’adolescent doit faire Le relais par les antivitamines K :AC
évoquer une HTA secondaire, par os peut être entrepris dès la La survenue d’une
avant de parler de premières cédation des signes thrombopénie au cours d’un
manifestations d’une HTA cliniques et sera prolongé traitement héparinique curatif
essentielle, et afin de retrouver pendant 3 mois au moins. impose rarrêt immédiat de
une étiologie éventuellement [417] rhéparine et la mise en route
curable. :ABCE d’un traitement par
[408] L’ECG à la recherche de signe antivitamines K à demi-vie
:E de coeur pulmonaire aiguê brève (Tromexane® par
Il s’agit d’une saillie ou d’une (déviation axiale droite, bloc exemple), lorsque le risque
modification du bouton aortique incomplet droit, trouble de thrombotique est important.
(arc supérieur gauche). repolarisation en précordiales [422]
[409] droites), les gaz du sang à la :D
:E recherche d’une hypoxémie- Léchodoppler est un examen
Souffle méso-systolique hypocapnie. non invasif, facilement
entendu au 2° et 3° espace On observe habituellement une reproductible qui précise de
intercostal gauche et irradiant augmentation des LDH au cours façon assez fiable la
dans le dos dans la région de I’EP mais qui n’est topographie et l’importance
paravertébrale gauche. absolument pas spécifique ; le des lésions athéromateuses,
dosage enzymatique est surtout et qui peut dépister une
[410] utile pour éliminer une nécrose éventuelle thrombose
:A myocardique (CPK normales). (interruption du flux).
Sans commentaire. [418] [423]
[411] :ADE :C
:E A et E sont surtout discriminatifs Léchotomographie est
La coarctation de l’aorte dans les thromboses haut l’examen le plus simple et le
représente une cause rare situées. La phlébographie reste meilleur pour détecter et
d’HTA mais curable par un la méthode de choix en évaluer la taille dun
traitement chirurgical radical. permettant la visualisation de la anévrysme de raorte
[412] thrombose. abdominale, mais cet examen
:C [419] peut être gêné par une
Les tests de coagulation sont :A distension gazeuse
normaux: plaquettes 310 gIl Sans commentaire. abdominale importante.
signifie 310.lOg/l, le temps de Langiographie même
saignement par la méthode [420] artérielle est moins précise en
d’lvy (brassard à tension) est :ABE raison de la présence de
normalement inférieur à 10 La numération des plaquettes au thrombus qui peuvent
23
masquer l’anévrysme ou déterminant en faveur de ce classe III, ont tous deux une
minorer artificiellement sa taille. diagnostic et l’examen clinique activité anti-angineuse.
Le scanner abdominal est sans permet d’éliminer d’autres [432]
doute aussi performant que étiologies mais ne peut faire :
l’échographie mais plus partie de la réponse compte tenu QUESTION ANNULEE.
onéreux. de la formulation de la question. [433]
[424] :
:B [428] QUESTION ANNULEE.
Le doppler couplé à :DE [434]
l’échographie des troncs Lassociation dune hypokaliémie :
cervicaux sera à demander en probablement induite par les QUESTION ANNULEE.
première intention avant une diurétiques et les laxatifs, et de [435]
éventuelle angiographie signes d’hypokaliémie sur ECG
cervicoencéphalique, afin de (allongement important de QT, QUESTION ANNULEE.
dépister d’éventuelles lésions aplatissement des ondes T, ESV [436]
associées chez ce patient polymorphes à couplage tardif)
polyartériel (souffle cervical doit faire suspecter fortement QUESTION ANNULEE.
gauche). l’éventualité de torsades de [437]
[425] pointe, surtout chez un malade
:ABCDE qui fait des malaises. La QUESTION ANNULEE.
Les douleurs dorsolombaires description des malaises
sont le maître symptôme. Mais n’apporte pas d’élément [438]
il faudra évoquer le diagnostic déterminant en faveur de ce
de fissuration devant la diagnostic et l’examen clinique QUESTION ANNULEE.
survenue d’un état de choc, permet d’éliminer d’autres [439]
devant une constipation (iléus étiologies mais ne peut faire :E
réflexe ou compression par un partie de la réponse compte tenu On pourrait éventuellement
anévrysme ayant récemment de la formulation de la question. observer une augmentation
augmenté de volume) enfin une [429] des produits de dégradation
poussée dischémie distale :BcE du fibrinogène.
pouvant être en rapport avec En cas de torsades de pointe, [440]
une anémie sévère. tout anti-arythmique est à :DE
[426] proscrire car il ne pourrait que les La posologie initiale avant
aggraver. adaptation aux tests de
QUESTION ANNULEE. Le traitement repose sur la coagulation est de 400 à 600
[427] correction de l’hypokaliémie, la Ul/kg par 24 heures à
:D stimulation cardiaque rapide administrer en continue à la
Commentaire : voir question 1000 à l2OImin, même en seringue électrique ou en
suivante. l’absence de bradycardie basale injections intraveineuses
Commentaire de la question excessive. Enfin, l’administration discontinues toutes les deux
suivante de magnésium à fortes doses a heures.
L’association d’une souvent un effet spectaculaire [441]
hypokaliémie probablement même en l’absence :AD
induite par les diurétiques et les dhypomagnésémie. A, à la recherche dune
laxatifs, et de signes [430] thrombopénie induite par
d’hypokaliémie sur ECG :E l’héparine, D pour surveiller
(allongement important de QT, Tous ces médicaments anti- l’efficacité biologique.
aplatissement des ondes T, arythmiques susceptibles Le dosage de l’antithrombine
ESV polymorphes à couplage d’allonger le QT sont à proscrire III nest pas à réaliser
tardif) doit faire suspecter formellement. d’emblée dans la mesure où il
fortement l’éventualité de [431] existe une cause de phlébite
torsades de pointe, surtout chez : B D (période post-opératoire et
un malade qui fait des malaises. Lamiodarone et le sotalol, qui est alitement).
La description des malaises un bêta-bloquant possédant une [442]
n’apporte pas d’élément activité anti-arythmique de la :E
24
L’héparine n’agit quen présence thrombine plaide pour la réponse normalité.
de l’antithrombine III (AT III) qui A. [454]
est son cofacteur, et ce [448] :AC
complexe va agir :A La régulation de la synthèse
essentiellement par rinhibition La normalité du fibrinogène et du daldostérone se fait surtout
de la thrombine activée et du facteur V permet d’éliminer B et par IACTH dans l’adénome
facteur Xa ; cela explique la C. Le surdosage en avec conservation d’un
baisse de l’AT III au cours dun héparine ne peut expliquer la rythme nycthéméral, alors
traitement héparinique par baisse du facteur VII. que la régulation se fait à
consommation. Une baisse de [449] partir du système rénine-
l’AT III s’observe également au angiotensine dans
cours des thromboses mais de QUESTION ANNULEE. Ihyperplasie bilatérale. Donc
façon moins constante. [450] dans l’adénome : pas de
[443] freinage de laldostérone par
:E QUESTION ANNULEE. surcharge salée, diminution
Les taux normaux de protéine C [451] de laldostérone à
sont de 65 à 145 %. Les :CD l’orthostatisme (fait à 8 h et 12
antivitamines K diminuent de Le régime désodé n’est pas strict h, rythme nycthéméral). Dans
façon importante les taux de (natriurèse 100 mmol/24 H) et ne Ihyperplasie, c’est le
protéine C, mais l’héparine peut dans ce cas expliquer contraire.
n’interfère pas (protéine rhypokaliémie. [455]
vitamine K- dépendante). La normalité de la chlorémie :ABCE
[444] permet raisonnablement Les effets secondaires sont
:D d’exclure des pertes digestives en général réversibles,
Le Sintrom® est un dérivé d’origine haute. cependant dans de rares cas,
coumarinique dont l’efficacité En cas dalcalose métabolique, la gynécomastie a pu
est obtenue au bout de 48 Ihypokaliémie est due à une fuite persister à l’arrêt du
heures environ. rénale de potassium. traitement.
A noter que l’administration [452] Les spironolactones peuvent
dantivitamines K chez un :C donner une acidose
patient présentant un déficit en La constatation d’une hyperchlorémique avec
protéines a pu conduire à la hypokaliémie associée à une hyperkaliémie et une
survenue de nécrose cutanée. HTA en l’absence de cause altération de la fonction rénale
[445] évidente (diurétiques, laxatifs, pouvant évoquer un tableau
:E réglisse) et en régime normosodé d’insuffisance rénale.
Sans commentaire. doit faire évoquer en premier lieu
[446] un hyperaldostéronisme primaire. [456]
:BCE [453] :AC
Le TCA explore la voie :ABC A s’explique par le souffle et
intrinsèque de la coagulation, Dans les urines, on trouvera une le frémissement fémoral droit.
son allongement peut traduire alcalose urinaire contrastant avec B est exclu car le pouls
une diminution des facteurs XII, lalcalose sanguine, une fémoral est bien perçu. C est
Xl, prékalliscréine, kininogéne hyperkaliurie avec natriurèse responsable de rabolition des
de haut poids molléculaire, VIII, normale (Na u/K u> 1, pouls en aval. E est faux car
IX, X, V, VII, et fibrinogène, une phénomène d’échappement K u les axes tibiaux et pédieux
anomalie de la fibrinoformation > 20 mEq/24h) sont perméables.
ou la présence d’inhibiteurs La mesure de l’activité rénine [457]
(héparine). plasmatique est basse en :AC
position couchée et peu Explication identique.
[447] stimulable en position debout. [458]
:A Enfin on note une élévation de :BCD
La normalité du temps de laldostérone plasmatique et de la A nest pas réalisée en
reptilase (insensible à tétrahydroaldostéronurie. On pratique couvrante mais
l’héparine) associée à pratiquera un cycle de la permet dapprécier la
raugmentation du temps de cortisolémie pour s’assurer de sa foncetion métabolique
25
tissulaire de l’artériopathe en [463] de digitaliques. Il serait vain
stade III. B vérifiera rétat de :ABD de vouloir réduire la fibrillation
raorte abdominale. L’épreuve Un AVC de moins de 3 mois est auriculaire avant tout
d’effort permet daméliorer la une contre-indication absolue. traitement. Chez cette
sensibilité du doppler de repos. Lulcère gastro-duodénal récent patiente, l’emploi de dérivés
Lartériographie des membres ou la rétinopathie diabétique sont nitrés doit être évitée en
inférieurs est évidemment des contre-indications plus raison de l’hypotension
indispensable chez ce patient. relatives, mais représentent un artérielle.
[459] risque de saignement [468]
:CDE indiscutable. Enfin, on doit se :B
Langiographie digitalisée par trouver à plus de 8 à 10 jours Au cours du RM, les
voie veineuse est dune intervention et à plus de 3 thromboses de l’oreillette
théoriquement faisable mais mois de limplantation dune gauche sont favorisées par la
rarement suffisante pour faire prothèse vasculaire en dacron. dilatation de 10G et la stase
un bilan complet des lésions sanguine dans cette cavité,
artérielles, car elle nécessiterait [464] ainsi que par la survenue
alors des quantités importantes :ABCE d’une fibrillation auriculaire.
de produit de contraste. C et D La preuve absolue d’une [469]
sont le plus souvent réalisées revascularisation ne peut être :BC
soit de manière conventionnelle apportée que par l’opacification A D et E ne sont pas des
soit par technique numérisée. coronaire. Néanmoins, certains critères de sévérité du RM.
Enfin, la voie axillaire est rare critères cliniques de reperfusion [470]
mais possible. existent qu’on appelle ‘syndrome :ABDE
[460] de revascularisation” : il s’agit Ces signes traduisent de
:C des critères A C E. Néanmoins, manière directe ou indirecte
C sera choisi car les lésions ces critères sont peu sensibles et une HTAP au cours du RM.
sont étagées et bilatérales. peu spécifiques, et on a aussi Le débord droit correspond à
[461] décrit des aggravations une dilatation de l’OD, la
:C paradoxales suivies d’une partie supérieure de la double
Les caractères et la durée de la amélioration (B). bosse de l’arc moyen gauche
douleur, sa résistance à la [465] est formée par le tronc de
trinitrine et les modifications :AD l’artère pulmonaire dilatée. D
ECG avec image en miroir sont Nous sommes en présence d’un traduit un aspect d’oedème
en faveur dun infarctus du infarctus inférieur (signes ECG pulmonaire, E est évident.
myocarde. en D2D3VF), l’examen [471]
[462] angiographique révèlera donc a :C
:CD priori une sténose de l’artère L’échocardiographie doppler
Les Bêta-bloquants intraveineux coronaire droite et une permet actuellement de
à la phase aigué de l’infarctus hypokinésie inférieure. quantifier de manière
du myocarde ont fait la preuve [466] extrêmement fiable le
de leur efficacité dans la baisse :B gradient de pression
de la mortalité (étude ISIS 1) En effet, la thrombolyse a diastolique entre 10G et le
mais la fréquence cardiaque à l’avantage d’avoir reperméabilisé VG, et la surface fonctionnelle
50/min est dans ce cas une l’artère, qui était occluse par une de l’orifice mitral. Cet examen
contre-indication à leur emploi. thrombose. Cependant, elle permettra le plus souvent
L’association de raspirine à un laisse persister en général une d’éviter le cathétérisme chez
traitement thrombolytique sténose de l’artère plus ou moins cette patiente jeune.
permet de réduire de manière sévère pouvant être responsable [472]
plus importante la mortalité de nouveaux épisodes :AB
(étude ISIS 2). Par contre, d’ischémie. Les hémoptysies au cours du
ladministration systématique [467] RM peuvent survenir à
dinhibiteurs calciques ou de :BC l’occasion d’un infarctus
Xylocaïne intraveineuse ne Il faut traiter cet OAP en urgence, pulmonaire par embolie, à
semble pas procurer de tout en essayant de ralentir la l’occasion d’un OAP ou de
bénéfice significatif. fréquence cardiaque par l’emploi surinfections bronchiques, qui
26
sont fréquentes. Elle témoigne Monckeberg est une des :E
d’une hypertension veino- éthologies du RA calcifié Tous les autres critères sont
capillaire pulmonaire. Par dégénératif. en faveur d’une fuite aortique
contre, la greffe oslérienne est [478] de faible importance. Le
très rare. Les troubles du :A diamètre échographique
rythme sont auriculaires Devant l’aggravation de la télédiastolique normal du VG
uniquement et on ne peut parler symptomatologie, le est compris entre 40 et 55
d’insuffisance ventriculaire remplacement valvulaire aortique mm environ chez radulte. E
gauche. s’impose. E (opération de napporte en fait aucune
Bentall) est le traitement information sur l’importance
[473] chirurgical d’une lA par maladie de la fuite mais ne signifie pas
:AD annulo-ectasiante. que la fuite est importante.
Compte-tenu du risque potentiel [479] [486]
d’un accident embolique lors :D :B
d’une récidive de la FA, L’existence d’un déficit sensitivo- Sans commentaire.
rindication des anticoagulants moteur au cours d’une ischémie [487]
est formelle. Les quinidiniques aiguê est un signe de gravité. :C
sont prescrits pour prévenir les [480] C’est I’éthiologie la plus
récidives de fibrillation :ABD probable compte tenu des
auriculaire. Un autre signe est une asymétrie antécédents d’angines à
[474] des pouls ou de la pression répétition lors de
:B artérielle. radolescence.
Devant l’apparition de ce souffle [481] [488]
diastolique à la suite d’un :B :C
épisode fébrile, Le clivage se produit au niveau Nous sommes en présence
I’échocardiographie s’impose du tiers externe de la media. d’une fuite aortique paraissant
d’une part pour confirmer [482] “minime à modérée” chez un
l’insuffisance aortique, et pour :ABDE sujet jeune asymptomatique.
rechercher d’éventuelles Ces complications résultent de la Il convient donc de le
végétations. progression de la dissection surveiller régulièrement
[475] respectivement vers un des cliniquement et
:ABD troncs supra-aortique (A), vers échographiquement.
Les ondes T négatives et les artères rénales (B) et l’artère [489]
asymétriques en précordiales d’Adamkiewicz (D). Enfin, la :A
gauches sont en faveur d’une progression rétrograde de la Le fluttering diastolique de la
hypertrophie ventriculaire dissection peut être responsable grande valve mitrale
gauche plutôt de ‘type d’une fissuration dans le sac correspond à des vibrations
systolique” mais peuvent se péricardique (E). sous l’effet de la régurgitation
rencontrer dans rIA. Par aortique.
ailleurs, l’énoncé ne précise pas [483] [490]
HVG ‘diastolique”, la réponse D : B C :D
paraît donc acceptable. Le traitement anticoagulant est Le schéma actuel d’une
[476] contre-indiqué. L’indication prophylaxie antibiotique au
:D chirurgicale est formelle dans cours de soins dentaires chez
Les syncopes mictionnelles cette dissection de type I de De un patient valvulaire comporte
nocturnes sont en général Bakey. Le traitement hypotenseur la prise orale de 2g
d’origine vaso-vagale. Aucun permet déviter les à-coups d’amoxicilline (ou
élément de l’énoncé évoque A tensionnels néfastes. éventuellement de pénicilline
B C ou E. [484] type Oracilline) 1 heure avant
[477] :D les soins et 8 heures après.
:C Le souffle dIA est mieux perçu [491]
Le contexte infectieux et dans la position penchée en :C
l’apparition brutale du souffle avant, bras relevé, en expiration Les ulcères malléolaires
plaide en faveur d’une forcée. externes orientent plus vers
endocardite. La maladie de [485] une origine artérielle.
27
[492] :B Le traitement anticoagulant
:A L’hémibloc antérieur gauche se s’impose ainsi que le
Le fait que les varices ne traduit par un aspect qR en Dl et traitement quinidinique pour
réapparaissent pas lors de la rS en D3 avec une déviation prévenir les récidives de
station debout avec un garrot axiale gauche de l’axe de QRS fibrillation auriculaire.
au-delà de 3Q0
signifie qu’elles sont en rapport [505]
avec une incontinence de la [498] :A
crosse de la saphène interne. :A En effet, le souffle
Le bloc de branche droit peut mésosystolique au bord
[493] prendre un aspect rsR’ ou rSR’en gauche a les caractères d’un
:ACD Vi avec un allongement de la souffle éjectionnel
La manoeuvre de Perthes- durée de QRS à 12/1 00 d’accompagnement (par
Delbet (A) permet de s’assurer secondes. Lorsque l’onde r hyperdébit) et le roulement
de la perméabilité du réseau initiale est peu visible, l’aspect mésodiastolique est un
profond. rsR’ peut ressembler à un aspect roulement de Flint.
[494] qR. D correspond à un aspect de [506]
:ABCDE bloc de branche incomplet droit. :C
Les phlébotoniques sont des [499] La notion d’une scarlatine au
médicaments veinoconstricteurs : B cours de l’enfance évoque
qui peuvent jouer un rôle de La mise en place d’un pace- une origine rhumatismale.
contention mécanique discrète maker est impérative, devant ce [507]
(notamment les dérivés de BAV paroxystique syncopai. :ABCDE
l’ergot de seigle). Ces [500] Tous ces signes témoignent
médicaments ont seulement :D de l’importance de la fuite
une action sur les symptômes L’AIT chez cette femme jeune aortique ; l’intensité du souffle
fonctionnels. L’indication des associé à une notion diastolique est moins bien
cures réside d’essoufflement récent et de correlée au volume de la fuite
surtout dans les troubles palpitations irrégulières évoquait que la durée du souffle dans
trophiques post-phlébitique. déjà un RM. L’auscultation la diastole. Néanmoins, un
[495] confirme ce diagnostic, de même souffle diastolique 4/6
:D que l’aspect électrique et témoigne en règle d’une fuite
Le caractère à l’emporte-pièce radiologique. plus importante qu’un souffle
de la syncope, sa durée, la [501] 1 à 2/6. Le souffle systolique
constatation d’un pouls à :D éjectionnel
35/min au décours de la Seule dans ces examens d’accompagnement est en
syncope et l’existence de l’échocardiographie est utile pour général d’intensité modéré
trouble de conduction sur l’ECG confirmer l’existence du RM. mais peut devenir très intense
basal plaide [502] lorsque lIA est volumineuse.
fortement en faveur d’un BAV :D [508]
paroxystique. Le RM se complique volontiers :D
[496] de fibrillation auriculaire, en LHVG de type surcharge
:ABDE raison de la dilatation de diastolique est caractérisée
Cf commentaire précédent. l’oreillette gauche. L’aspect par des ondes T amples et
Commentaire de la question paroxystique et irrégulier des positives dans les dérivations
précédente palpitations est en faveur de ce précordiales gauches, alors
Le caractère à l’emporte-pièce diagnostic. que I’HVG de type surcharge
de la syncope, sa durée, la systolique se caractérise par
constatation d’un pouls à [503] des ondes T négatives et
35/min au décours de la :E asymétriques.
syncope et l’existence de Il s’agit très vraisemblablement [509]
trouble de conduction sur l’ECG d’un embol cruorique à partir :B
basal plaide d’une thrombose de l’oreillette Pour mémoire, voici les
fortement en faveur d’un BAV gauche. paramètres échographiques
paroxystique. [504] normaux: diamètre
[497] :AC télédiastolique VG
28
38 à est très élevé. On peut obtenir un En bloquant la synthèse
56 mm ; diamètre TS du VG : arrêt de la tachycardie, parfois d’angiotensine Il, le captopril
22 à 40 mm ; pourcentage de précédé d’un ralentissement. tend à diminuer l’aldostérone.
raccourcissement: 33 % Néanmoins la réponse B n’est Par cet effet, il tend plutôt à
fraction d’éjection pas à cocher. augmenter la kaliémie. C’est
: 60 à 70 %. [515] la raison pour laquelle il est
[510] :CD préférable de l’associer avec
:BE L’injection rapide de Striadyne un diurétique hypokaliémiant.
LIA est la valvulopathie la plus (adénosine triphosphate) Il faut diminuer la posologie
exposée à la greffe entraîne une dépression de la en cas d’insuffisance rénale.
bactérienne. La dissection peut conduction du noeud auriculo- Enfin, le captopril est contre-
se voir dans les lA survenant au ventriculaire en raison d’un indiqué en cas de sténose
cours d’anévrysmes puissant effet vagomimétique. bilatérale des artères rénales,
dystrophiques mais pas dans L’injection intra-veineuse lente de du fait du risque
les étiologies rhumatismales. Vérapamil (Isoptine) est d’insuffisance rénale aiguê.
[511] également souvent efficace par dans ce cas.
:D son effet freinateur sur la
Il faut réaliser un remplacement conduction nodale. La Cédilanide [521]
valvulaire aortique sans tarder; peut être efficace mais de :ABC
ce patient aura néanmoins un manière plus retardée. A justifie de débuter la
pronostic post-opératoire moins [516] posologie de la prasozine très
bon que s’il avait été opéré plus :E progressivement, en donnant
tôt dans la mesure où il existe Le principal risque évolutif de ces la première prise au moment
déjà une dilatation ventriculaire tachycardies fonctionnelles du coucher. La Dihydralazine
importante et une baisse de la paroxystiques est leur récidive. est contre-indiquée dans
fonction du VG, dont on n’est Elles ne donnent pas d’embolies rangor du fait de la
pas certain de la récupération systémiques. tachycardie réflexe qu’elle
post-opératoire. [517] induit et qui augmente le
:AC travail cardiaque. L’Aldomet
[512] Il s’agit d’un malaise par peut entraîner des anémies
:C hypotension artérielle hémolytiques auto-immunes.
II s’agit d’une tachycardie orthostatique, en rapport avec Enfin, l’arrêt brutal de la
jonctionnelle dite tachycardie de une posologie un peu forte clonidine peut entraîner un
Bouveret. d’hypotenseurs. rebond hypertensif.
[513] [518] [522]
:E :E :E
On sait aujourd’hui que la Seul le métoprolol est Le contexte (alitement, plâtre)
classique crise polyurique chronotrope négatif et favorise la et la symptomatologie sont
souvent décrite à l’arrêt de ce bronchoconstriction. Seule la très en faveur d’une embolie
type de tachycardie est en nifédipine est vasodilatatrice. pulmonaire.
rapport avec une libération de Aucun des 2 ne facilite la [523]
facteur atrial natriurétique. conduction nodale. :BDE
Néanmoins, la réponse à cette [519] Ce sont les examens à
question est difficile car d’autres :CDE demander immédiatement
types de tachycardies peuvent L’association bêta-bloquant devant toute suspicion
entraîner une polyurie et d’autre Vérapamil a une action inotrope d’embolie
part le caractère extrêmement négative, chacun des deux pulmonaire.
brutal du début et de la fin de la médicaments étant lui-même [524]
crise est également assez inotrope négatif. La nifédipine est :AD
évocateur. souvent responsable de bouffées L’aspect S1Q3 traduit une
[514] vasomotrices ou d’oedèmes des rotation vers la droite de l’axe
:AE membres inférieurs, surtout en de QRS. Des ondes P amples
Les manoeuvres vagales début de traitement. en D2 évoque une
peuvent parfois être sans effet [520] hypertrophie auriculaire
lorsque le tonus adrénergique :BC droite, qui n’a pas le temps
29
d’apparaître de manière aussi l’existence d’un B3 (galop [535]
aiguê. protodiastolique) et d’un :B
[525] roulement diastolique Le patient est
:ABCDE d’accompagnement. asymptomatique bien qu’actif
Sans commentaire. [531] (arbitre de football) et
[526] :ACD présente des signes
:BCDE Le passage en fibrillation d’ischémie électrique au
Seule l’angiographie auriculaire peut être à l’origine repos et à l’effort, dont
pulmonaire permettra de d’une poussée d’insuffisance l’origine coronarienne est
confirmer le diagnostic cardiaque en raison de la perte attestée par la
d’embolie pulmonaire. La de la systole auriculaire dans le coronarographie : il s’agit
phlébocavographie est très remplissage ventriculaire. La donc d’une ischémie
importante pour dépister une stase sanguine favorise la silencieuse.
éventuelle thrombose veineuse formation de thrombus dans [536]
profonde et l’existence de l’oreillette gauche, pouvant :A
caillots flottants. B peut ici avoir donner des embolies La lésion sous-endocardique
un intérêt pour suivre l’évolution systémiques. est un sous-décalage de ST
de la maladie. [532] horizontal ou descendant. Un
[527] :C sous- décalage oblique
:AE Léchodoppler permettra de ascendant de ST est non
Le traitement comporte dans quantifier la fuite aortique et la spécifique d’insuffisance
l’immédiat une oxygénothérapie fuite mitrale, et d’apprécier le coronaire.
compte-tenu de l’hypoxémie et retentissement de ces fuites sur [537]
Ihéparinothérapie à doses le ventricule gauche (dilatation :ABCE
efficaces. des cavités et fonction VG) et Tous ces critères traduisent la
[528] l’oreillette gauche ; de plus, cet sévérité de l’ischémie :
:E examen recherchera la présence apparition précoce au cours
Le rythme ventriculaire est d’un éventuel thrombus dans la de l’effortet pour une faible
irrégulier et il n’y a pas d’activité cavité auriculaire gauche. accélération de la féquence
auriculaire visible : il s’agit donc [533] cardiaque, amplitude du sous-
dune fibrillation auriculaire. :AC décalage, persistance tardive
[529] Le traitement anticoagulant est ici lors de la récupération.
:B systématique sauf contre- [538]
Le souffle holodiastolique au indication. Le traitement :ABCE
bord gauche du sternum digitalique permettra de ralentir le Tous les anti-angineux A B et
correspond à une insuffisance rythme ventriculaire, voire de C peuvent être proposés.
aortique le souffle réduire le trouble du rythme. Un L’adjonction d’anti-agrégants
holosystolique apexien est un choc électrique externe ne sera peut être utile pour éviter la
souffle d’insuffisance mitrale; le envisagé qu’ultérieurement après formation d’une thrombose
bref roulement une anticoagulation de plusieurs coronaire.
mésodiastolique à l’apex semaines, et après arrêt des
correspond à un souffle digitaliques. [539]
d’accompagnement [534] :B
d’hyperdébit du à :AC Il s’agit d’un patient porteur de
l’insuffisance mitrale, il ne s’agit Les antiarythmiques de classe lA lésions coronaires proximales
pas d’une sténose mitrale (quinidiniques-Rythmodan) ou de tritronculaires avec bon lit
autonome. classe IC (Flécaïne, Rythmol, d’aval donc a priori
Cipralan) sont les médicaments accessibles à un geste de
[530] les plus efficaces dans la pontage. Dans ce cas, on
:A prévention des récidives de préfére le pontage à une
En effet, les signes fibrillation auriculaire. Les bêta- dilatation endoluminale, car il
auscultatoires sont en faveur bloquants peuvent être utiles y a 3 troncs coronaires à
d’une 1M importante, non tant lorsqu’il s’agit de FA d’origine revasculariser.
en raison de rintensité du catécholergique, ce qui n’est pas [540]
souffle qu’en raison de le cas ici. :C
30
Sans commentaire. normosodé. L’absence de ce le rythme ventriculaire, mais
[541] signe ne permet cependant pas sera inefficace pour réduire le
:D d’éliminer formellement ces flutter.
La symptomatologie (surtout la diagnostics. [555]
triade : céphalée, sueurs, [548] :D
palpitations; plus :BCDE La stimulation électrique de
accessoirement la gêne Au cours de C et D, l’oreillette peut se faire par
thoracique) associée à I’HTA, l’hyperkaliémie est secondaire à voie endocavitaire (la sonde
ainsi que l’augmentation de la l’acidose. Elle est la étant introduite par voie
glycémie sont en faveur d’un conséquence de la lyse cellulaire veineuse) ou par voie
phéochromocytome. dans B. transoesophagienne (la
[542] sonde étant introduite par
:CE [549] voie nasale). Le rythme
La mesure de l’excrétion :BCDE sinusal est obtenu dans 60 à
urinaire des métanéphrines sur Les hypokaliémies sévères 70 % des cas, soit
24 H a une sensibilité proche de peuvent donner des constipations immédiatement, soit après un
100 %. Le dosage des pouvant aller jusqu’à l’iléus passage en FA transitoire.
catécholamines urinaires libres paralytique. Principe : capturer l’oreillette
reste utile. [550] par la stimulation de façon à
[543] :ABE interrompre le circuit de la
:E Les signes ECG d’une tachycardie. La stimulation
Parmi ces antihypertenseurs, hypokaliémie sont rapparition doit se faire à une fréquence
les inhibiteurs calciques sont les d’une onde U, rhorizontalisation légèrement supérieure à celle
moins susceptibles de perturber puis la dépression du segment de la fréquence de l’oreillette
les résultats des tests. Parmi ST, raplatissement voire la en flutter.
les autres médicaments négativation de l’onde T, enfin Les formes récentes et sans
pouvant perturber les tests, des troubles du rythme supra- cardiopathies sous-jacentes
citons : les IMAO, les ventriculaires (ESA, FA) et sont les formes les plus
réserpiniques ; la guanéthidine, ventriculaires (ESV, TV, torsades accessibles à la stimulation.
la phentolamine. de pointe favorisées par [556]
[544] l’allongement du segment QT). :BCD
:BDE [551] B et C sont des facteurs de
La vanille est également contre- :C risque cardiovasculaire.
indiquée. Le flutter auriculaire est une [557]
[545] tachycardie régulière à 1 5OImn, :B
:C à QRS fins. L’activité auriculaire - Non transmural : pas d’onde
Le traitement médical en pré- est représentée par des ondes F Q.
opératoire repose sur à 300/mn. -Antéroseptal : Vi, V2, V3.
l’association alpha et bêta- [552] - Latéral: Dl, VL, V5, V6, haut:
bloquant (labetolol). :B Dl, VL.
[546] Une régularité parfaite à une - E : Vi, V2, V3, D2, D3, VF
:A fréquence de 1 50/mn est très antéroseptal et inférieur.
Il s’agit d’une HTA sévère évocatrice de flutter.
associée à une hypokaliémie [553] [558]
importante : on doit évoquer le :A :B
diagnostic de syndrome de Dans 20 % des cas Les blocs des infarctus
Conn, d’autant que la prise de généralement chez les sujets de inférieurs (généralement en
pastis sans alcool semble sexe masculin, le flutter ne rapport avec une atteinte de
occasionnelle. s’accompagne pas de la coronaire droite) sont de
[547] cardiopathie décelable. siège nodal : en effet, le
:E [554] noeud de Tawara est irrigué
Dans les Hyperaldostéronisme :B par une branche de la
secondaires (B, C, D), on a En raison de risque d’embolie coronaire droite chez 90 %
classiquement un rapport Na/K artérielle lors de la régularisation. des sujets. Ces lésions sont
urinaire inférieur à 1 en régime La striadyne permettra de ralentir en rapport avec l’ischémie ou
31
à la période initiale avec une tricuspide = signe de Carvalho. Lantithrombine III diminue lors
hypertonie vagale. Ils sont le [566] des traitements par
plus souvent régressifs sous :ACE l’héparine, car c’est un
atropine IV. A C - Signes d’insuffisance cofacteur de
[559] tricuspide. l’héparine.
:D B - Insuffisance aortique. [573]
Le délai pour la mise en route D - Rétrécissement aortique. :E
d’une thrombolyse est dépassé [567] La protéine C est un facteur
(> 6 heures). :BCD vitamine K dépendant qui
E - Est contre-indiqué en raison Insuffisance cardiaque avec foie diminue lors des traitements
du BAV. cardiaque (BC) et insuffisance par les AVK mais qui est peu
[560] rénale fonctionnelle (D). affectée par l’héparine.
:ABD [574]
- 34 à 50 % des infarctus inféro- [568] :D
postérieurs se compliquent :BD Sans commentaire.
d’infarctus du ventricule droit. B - Signes d’insuffisance [575]
- 5 % des infarctus antérieurs tricuspide. :D
se compliquent d’infarctus du C - Signe de rétrécissement L’INR est un indice
VD. aortique. permettant de normaliser le
[561] D - La pression capillaire temps de Quick en fonction
:B pulmonaire donne indirectement de la
L’insuffisance respiratoire la pression de loreillette gauche. thromboplastine utilisée.
chronique est suggérée par Le [576]
rhypercapnie (PCO2 à 55 barrage mitral crée un gradient :ABC
mmHg) le faciès érythrosique et ventricule gauche-oreillette D E - Ne sont pas réalisées
rhippocratisme digital. gauche en télédiastole (25-10 = en première intention.
[562] 15 [577]
:ABD mmHg). :ACD
A - L’onde P a une hauteur [569] L’asthme contre-indique
supérieure ou égale à 3 mm en :E l’emploi des bêta-bloquants
D2 ou VF = hypertrophie Sans commentaire. (Sectral, Ténormine).
auriculaire droite. [570]
B D - Signes de surcharge :DE [578]
ventriculaire droite. Héparinothérapie à doses :ABD
[563] efficaces (300 à 500 voire 600 L’Enalapril est un inhibiteur de
:E U/kg/24 h) administrée au mieux l’enzyme de conversion. La
Sans commentaire. en perfusion ou par voie intra- baisse de I’angiotensine II se
[564] veineuse toutes les deux heures traduit
:ABDE en doses fonctionnées. pas une baisse du rétro-
- Oxygénothérapie à faible débit [571] contrôle négatif sur la
(1 l/mn). :AD production de rénine.
- Restriction hydrique en raison Les thrombopénies à l’héparine D - Vrai, car le diurétique
de rhyponatrémie qui témoigne surviennent entre le 5ème et augmente I’ARP.
d’une hyperhydratation globale. 15ème jour de traitement C - Faux : entraîne une
[565] anticoagulant. Les précoces baisse de l’aldostérone.
:BC survenant avant le 5ème jour de [579]
A - Souffle d’insuffisance traitement sont modérées et :E
aortique. n’imposent pas l’arrêt du Il s’agit d’une contre-
B - L’auscultation d’un RM traitement. Celles survenant indication à l’utilisation des
comprend classiquement après le 5ème jour de traitement, inhibiteurs de l’enzyme de
- éclat de Bi sévères, sont souvent associées conversion.
- B2 - claquement d’ouverture à des thromboses artérielles [580]
mitrale et/ou veineuses. :D
- roulement diastolique. [572] Pour affirmer le diagnostic de
C - Souffle d’insuffisance :E sténose bilatérale des artères
32
rénales. Cordarone permettant des taux de la rattacher à un
[581] sériques efficaces au bout de 7 à anévrisme.
:CDE 10 [594]
E - A la recherche d’une porte heures. :BC
d’entrée qui est ici évidente. D - La Cédilanide peut être C - Les calcifications se
[582] utilisée mais à des posologies voient dans 60 % des cas.
:BDE inférieures (1/2 ampoule 4 fois [595]
[L’apparition du souffle par :B
diastolique témoigne d’une jour). Confirme le diagnostic et
insuffisance aortique qui E - Anesthésique local qui permet de mesurer la taille de
n’existait pas auparavant. ressemble à la xylocaïne. Pas l’anévrisme.
L’existence d’un d’action à rétage supra- [596]
amaigrissement témoigne de ventriculaire. :A
l’atteinte de l’état général de [589] Les embolies compliquent 10
cette endocardite sub-aiguê. :D % des anévrismes de l’aorte
[583] La réduction par choc électrique abdominale.
:ABE externe a plus de chances de [597]
A - Témoin de la régurgitation réussir lorsque la fibrillation est :C
aortique. récente, à condition dans ce cas Embolectomie par sonde de
E - En raison de l’insuffisance précis que l’oreillette gauche ne Fogarty.
mitrale ancienne. soit pas trop dilatée.
[584] [590] [598]
:BDE :AD :ABCDE
A - Peut se discuter dans des Classification de Vaugham- Seul rélectrocardiogramme
délais assez brefs si la Williams. Diminue le courant peut faire le diagnostic précis
tolérance hémodynamique reste sodique rapide. de trouble du rythme, car tous
médiocre. D - Permet seulement deux ces diagnostics
D - La péniciline sera associée prises par jour. s’accompagnent dune
à un aminoside. [591] fréquence cardiaque
[585] :ABCDE irrégulière.
:BD La kaliémie devra être surveillée [599]
Les portes d’entrée régulièrement car toute :AB
stomatologiques ou ORL sont hypokaliémie favorise Le souffle systolique de
les plus fréquentes. l’allongement de QT et la pointe correspond à une
[586] survenue de torsades de pointe insuffisance mitrale organique
:C et de syncope. ou
Association synergique [592] fonctionnelle.
Pénicilline-aminoside par voie :AE [600]
parentérale. L’emploi du Sérécor impose de :D
[587] tester la sensibilité du malade au Insuffisance cardiaque
:A médicament par la pratique gauche déclenchée par le
Le passage en fibrillation d’un ECG, 24 heures après la passage en fibrillation
auriculaire au cours d’un première prise (réaction auriculaire.
rétrécissement mitral marque d’idiosyncrasie). [601]
un tournant évolutif dans Signes d’alerte :ABC
l’évolution de la maladie. - allongement de QRS > 25 % A B C - Association de
B C D - Sont également des - allongement de QT > 0,04 sec diurétiques (A), de
causes déclenchantes de - allongement de PR > 0,24 sec vasodilatateurs (B) et de
fibrillation auriculaire. - ESV nombreuses et digitaliques.
polymorphes. E - Contre-indiqué dans
[588] B - Signe d’imprégnation. rinsuffisance cardiaque en
:AC [593] raison de son effet inotrope
A - Pour éviter une migration :D négatif
embolique. Une masse abdominale battante (lsoptine®).
C - Dose de charge de dont le caractère expansif permet [602]
33
:BCD l’interprétation des résultats. tamponnade) par fissuration
A - Contre-indiqué. Dans l’adénome de Conn, I’ARP de la dissection dans le sac
B - Diminue la précharge (retourest très abaissée et peu péricardique
veineux) et la pression de stimulable par rorthostatisme; [618]
remplissage du ventricule l’aldostérone plasmatique est le :CD
gauche. plus souvent élevée. Les principaux facteurs
[603] [611] étiologiques reconnus de
:B :B dissection sont les maladies
Il s’agit d’un masse battante etSi le patient a un poids stable, les du tissu
expansive, non douloureuse, sorties sodées sont égales aux élastique (comme le
médiane ou légèrement apports sodés soit environ 240 syndrome de Marfan) et
latéralisée à gauche. mmol/jour. l’hypertension artérielle.
[604] [612]
:B :D [619]
Léchotomographie permet de Sans commentaires. :A
mesurer le diamètre de [613] B est contre-indiqué au cours
lanévrysme et de rechercher :AB dune dissection. C et D
une éventuelle thrombose. A et B en raison de n’apportent rien de plus. La
[605] rhypokaliémie, car ce sont des maîtrise de la pression
:A diurétiques hypokaliémiants. artérielle est fondamentale.
L’abolition du pouls fémoral est [614] [620]
en faveur d’une thrombose de :C
l’iliaque primitive ou externe. La clairance de la créatinine se QUESTION ANNULEE
[606] calcule par la formule U*V/P où U [621]
:B et P sont les concentrations
Le risque de rupture est urinaire et plasmatique de QUESTION ANNULEE
important dès que l’anévrysme créatinine et V le débit urinaire [622]
qu’il faut ici rapporter en ml/min.
atteint la taille de 6 cm, ce qui :
impose une correction [615] QUESTION ANNULEE
chirurgicale. :B [623]
[607] Le caractère migrateur de la :
:C douleur avec irradiation dorsale QUESTION ANNULEE
Sans commentaires. et lombaire, le terrain hypertendu, [624]
[608] et l’asymétrie tensionnelle
:BC évoque fortement le diagnostic QUESTION ANNULEE
Ce patient présente une HTA de dissection aortique. [625]
sévère et récente avec [616]
hypokaliémie importante. Il faut :ACD QUESTION ANNULEE
donc évoquer B et C. La radiographie thoracique [626]
recherchera un élargissement du
[609] médiastin. Léchocardiographie QUESTION ANNULEE
:BC recherchera une image de [627]
On peut également rencontrer dissection par voie
des troubles de rexcitabilité transthoracique ou mieux par QUESTION ANNULEE
ventriculaire à type voie transoesophagienne. [628]
d’extrasystoles ventriculaires, Laortographie reste de l’examen
une diminution de l’amplitude de référence et permettra de QUESTION ANNULEE
voire une inversion des ondes T préciser le type exact de la [629]
et un allongement de QT. dissection et son extension. :BD
[610] [617] B évoque la survenue d’une
:AB :E fibrillation auriculaire qui a pu
En effet, la plupart des L’apparition d’une dyspnée avec être à l’origine d’un accident
médicaments antihypertenseurs turgescence des jugulaires dans embolique.
risquent d’interférer sur ces ce contexte traduit un D plaide en faveur d’une
dosages et de gêner hémopéricarde compressif ( embolie le début étant
34
classiquement plus progressif [636] :D
en cas de Lappréciation de l’importance
thrombose aiguê. QUESTION ANNULEE. des lésions sous-valvulaires
C et E plaideraient plutôt pour [637] est primordial dans la
une thrombose. :B décision thérapeutique: si
La spironolactone (Aldactone) est elles sont peu importantes, on
[630] un diurétique épargneur de peut proposer une dilatation
:ABC potassium : sa structure de percutanée par ballonnet ou
A B C témoignent de la pré- dérivé stéroïdien proche de une comissurotomie
existence dune artériopathie l’aldostérone en fait un chirurgicale; dans le cas
des membres inférieurs. antagoniste de cette hormone au contraire, on préférera le
[631] niveau de son récepteur. remplacement mitral par une
:D [638] valve prothétique.
L’existence d’une circulation :E [645]
collatérale plaide en faveur L’onde U témoigne de :AE
dune thrombose artérielle. Ihypokaliémie. A favorise la stagnation du
[632] [639] sang au niveau de l’oreillette
:ADE :B dilatée et la formation de
La réanimation post-opératoire Ce tracé montre un rythme thrombus. Dans ce contexte,
dune intervention tardive pour ventriculaire irrégulier et une E évoque un embol d’origine
ischémie des membres fibrillation auriculaire dite auriculaire gauche.
inférieurs surveillera l’apparition a”grosses mailles: les ondes P [646]
d’une acidose-hyperkaliémie et d’origine sinusale ont disparu et
dune insuffisance rénale aiguê sont remplacées par des ondes F QUESTION ANNULEE.
secondaire à la rhabdomyolyse de fibrillation rapides et [647]
et la myoglobinurie. Par ailleurs, irrégulières dont l’amplitude est
roedème de revascularisation importante en raison de la QUESTION ANNULEE
du membre justifie la pratique dilatation auriculaire. [648]
daponévrotomies de décharge.
[633] [640] QUESTION ANNULEE
:ABC :A [649]
A B et C augmentent la A parait le plus plausible en
kaliurèse. D est un diurétique raison de la coïncidence de cet QUESTION ANNULEE
épargneur de potassium dit accident avec le passage récent [650]
antialdostérone. E peut être en fibrillation auriculaire.
responsable de néphropathie [641] QUESTION ANNULEE
intersticielle chronique, qui ne :
s’accompagne pas en règle QUESTION ANNULEE. [651]
d’hypokaliémie. [642]
[634] :A QUESTION ANNULEE
:ABDE A est indispensable. C est contre- [652]
Toutes ces étiologies peuvent indiqué. E sera donné en relais
s’accompagner d’un de A. D est parfois prescrit pour QUESTION ANNULEE
hyperaldostéronisme primaire ralentir une fibrillation auriculaire. [653]
ou Dans ce cas, on préférera tenter :D
secondaire, pouvant être une réduction du trouble du 1 mg = 100 UI.
responsable dune rythme par une association [654]
hypokaliémie. digitaline-cordarone. :E
[635] [643] Sans commentaire.
:A :A [655]
En cas d’hyperaldostéronisme A traduit le barrage entre 10G et :D
primaire, I’ARP sera basse le VG. D et E peuvent être notés LINR permet une
alors qu’elle est élevée en cas mais sont des signes indirects, normalisation de la valeur du
dhyperaldostéronisme non spécifiques du RM. temps de Quick quelle que
secondaire. [644] soit la
35
thromboplastine utilisée. [667] (destruction bactérienne).
[656] :ABC Il y a une forte corrélation
:ACDE C pouvait être dû à entre l’efficacité thérapeutique
Sans commentaire. l’augmentation du volume et un pouvoir bactéricide du
[657] d’éjection systolique lors de sérum> ou = à la dilutionl/8.
:ABCE chaque contraction ventriculaire Il est mesuré au moment du
Le temps de Quick explore la en raison de la bradycardie. pic sérique de l’antibiotique et
voie tissulaire. [668] au moment du taux résiduel.
[658] :E [673]
:C Sans commentaire. :ABC
Sans commentaire. [669] A - Principale complication,
[659] :C conséquence des dégâts
:C Les streptocoques responsables valvulaires.
Sans commentaire. de la maladie d’Osier B - Par rupture d’anévrisme
[660] n’appartiennent pas au groupe A mycotique.
:ABCE (responsable d’infections aiguès C - Les embolies des
Sans commentaire. de type septicémie, rarement endocardites du coeur
[661] d’endocardite). gauche peuvent toucher tous
:BD C - Deux groupes selon qu’ils les viscères
A - Une glycémie à jeun suffit ici appartiennent ou non au groupe (embolies septiques de
puisque les chiffres sont D, fragments de végétation).
nettement supérieurs à ceux de a - groupables (groupeD) : [674]
la définition de l’OMS (> 1,20 entérocoques (streptocoque :A
g/l). faecalis), non entérocoques Peut confirmer le diagnostic
[662] (streptocoque bovis) en montrant un sus-décalage
:D b - Non groupables. du segment ST contemporain
En raison du risque de [670] de la douleur compte-tenu de
complication. :AB la fréquence des crises.
A et B sont évidemment les [675]
[663] examens primordiaux à effectuer. :B
:D E - Est un stigmate B - Se voit dans les
Une onde P sur deux est immunologique de l’endocardite, syndrômes de Wolf Parkinson
bloquée. Celle qui conduit le fait éventuellement utile pour étayer White. A l’acmé de la crise
avec un espace PR constant. le peuvent se voir aussi une
[664] diagnostic. fibrillation ventriculaire, une
:E [671] tachycardie ventriculaire ou
Espace AH = temps de :D fonctionnelle, une dysfonction
conduction intranodale. Les streptocoques n’appartenant sinusale.
Le trouble de conduction se pas au groupe D sont les plus [676]
situe en aval du tronc du fréquents. La sensibilité à la :ABCDE
faisceau de His puisque pénicilline y est constante et Le spasme peut survenir sur
l’intervalle AH est normal. toujours excellente. L’association des artères coronaires
[665] à un aminoside permet une normales ou sur une lésion
:C action bactéricide synergique. athéromateuse préexistante.
Cause la plus fréquente chez [677]
les sujets de plus de 60 ans, dû [672] :BCD
à des lésions dégénératives du : A E A - A éviter car il peut
tissu de conduction avec Pouvoir bactéricide du sérum : on aggraver le spasme.
atteinte des branches du étudie l’effet bactéricide de B C D - Sont des
faisceau de His. différentes dilutions du sérum du vasodilatateurs coronaires
[666] malade sur la souche pouvant prévenir ou lever le
:CDE préalablement isolée, et on spasme.
A - Le Sectral déprime surtout détermine ainsi la dilution E - Est contre-indiqué car il
la conduction nodale qui est ici maximale du sérum capable est utilisé pour déclencher le
normale. d’exercer une bactéricidie spasme.
36
[678]
:ABCDE
A et D par trouble du rythme.
[679]

QUESTION ANNULEE.
[680]
:B
La greffe bactérienne sur
l’endocarde se fait en règle au
cours d’une bactériémie.
[681]

QUESTION ANNULEE.

[682]
:BCDE
Sans commentaire.
[683]
:AD
Sans commentaire.
[684]
:
QUESTION ANNULEE

37
Cardiologie

14 pages

[1] :D C - Manoeuvre de Perthes.


:E C’est un vasodilatateur artériel Physiologiquement à la
La douleur thoracique utilisé dans I’HTA grave. marche, les veines
migratrice est typique de la [9] superficielles dilatées se
dissection aortique. L’HTA est :E collabent (aspiration du
un facteur de risque Territoire associant le territoire sang vers le réseau profond). Si
fréquemment retrouvé (plus de antéro-septal (Vi, V2, V3) et le le réseau profond est
3/4 des cas). Les autres territoire inférieur (D2, D3, VF). thrombosé, elles restent
facteurs favorisants sont [10] dilatées et la
classiquement: la grossesse, :D marche s’accompagne de
les maladies du tissus élastique Il traduit le caractère serré du douleur.
(maladie de Marfan), la rétrécissement aortique quand il [17]
coarctation aortique, la est supérieur à 6/100ème de :ABCE
bicuspidie aortique, les causes seconde. Le temps d’éjection A B - Les troubles ioniques
iatrogéniques (aorthographie, corrigée est alors également potentialisent l’action
circulation extracorporelle). augmenté, supérieur à 110% en bathmotrope de la digoxine.
[2] labsence d’insuffisance C - La digoxine est éliminée par
:B ventriculaire gauche. le rein. Le surdosage est donc
Il existe un élargissement de la possible si on ne tient pas
différentielle. [11] compte de la fonction rénale.
[3] :C D - Le clofibrate ne donne pas
:D D et E - Donnent des 1M par d’interaction avec la digoxine.
La douleur accompagnée de rupture de cordage. E - Les quinidiniques
palpitations est plus typique A - Est rare par rupture de augmentent la digoxine.
dangor de Prinzmétal. Elles ranneau. [18]
traduisent des troubles du B - Le mécanisme est une :ACE
rythme. On peut voir également dilatation de ranneau. B - Peut être responsable
des troubles de conduction [12] d’insuffisance cardiaque; mais
dans rangor spastique. :A le ventricule gauche n’est pas
[4] c -Est également possible. atteint, le retentissement se
:D [13] faisant en amont du
Laugmentation primitive :B rétrécissement.
daldostérone entraîne une Le blocage de l’Atpase entraîne D - Au stade évolué, peut être
baisse de la rénine par feed- une hypokalicystie, une responsable d’insuffisance
back négatif. augmentation du sodium ventriculaire droite
[5] intracellulaire. Les échanges E - L’insuffisance cardiaque est
:C sodium-calcium sont alors due à l’augmentation de
Londe Q signe l’infarctus du augmentés et rentrée du calcium l’obstruction et aux troubles de
myocarde transmural. dans la cellule est responsable compliance.
[6] de linotropisme. [19]
:C [14] :A
Sans commentaire. :E Le souffle est typiquement
[7] Sans commentaire. holosystolique.
:C [15]
Lincidence OAG ne permet pas :A [20]
de voir l’oreillette gauche. Celle- Les ulcères artériels sont très :E
ci peut se voir sur le profil douloureux. Le roulement télédiastolique de
(partie supérieure du bord [16] Flint traduit la gêne à
postérieur) et sur OAD (partie :BCDE l’ouverture mitrale par le flux de
supérieure du bord postérieur). A - Permet d’apprécier la régurgitation.
[8] continence des perforantes. Le roulement protodiastolique
1
de Flint est dû à l’affrontement thrombose pariétale. est moins fréquent que la
entre la régurgitation aortique et E - C’est le meilleur examen : il fibrillation auriculaire au cours
le remplissage rapide permet la surveillance de des cardiothyréoses. Les
ventriculaire. l’anévrisme. complications thrombo-
[21] [25] emboliques y sont également
:D :C moins fréquentes.
Sans commentaire. Il n’y a pas d’oedème pulmonaire L’insuffisance cardiaque se voit
[22] du fait de la prédominance de la en cas de cardiopathie sous-
:D compression sur les cavités jacente. Les digitaliques
Lamiodarone bloque les canaux droites avec obstacle au retour permettent le ralentissement de
potassiques de la phase 3 du veineux. la fréquence ventriculaire ou la
potentiel daction. D et E - (diminution du pouls à dégradation en fibrillation
[23] l’inspiration). Traduisent le même auriculaire.
:A phénomène : le ventricule droit [30]
Chez les patients hospitalisés comprimé ne se remplit :AE
pour bilan d’une syncope, une correctement qu’à l’inspiration, Larc moyen gauche est formé
cause précise n’est reconnue avec bombement du septum dans sa partie supérieure par
que dans la moitié.des cas interventriculaire vers le l’artère pulmonaire gauche,
lorsqu’une étiologie est ventricule gauche gênant son dans la partie inférieure par
retrouvée, le diagnostic est fait remplissage et donc diminution l’auricule gauche.
grâce à la clinique dans 50 %, du débit systémique. [31]
puis grâce au Holter dans 30% [26] :C
des cas, à l’ECG de surface :B Le Népressol® est un
dans 10% des cas...une cause Parmi les différentes vasodilateur artériel musculaire
cardiaque est alors retrouvée perturbations lipidiques, qui provoque une tachycardie
dans la moitié des cas. Il s’agit, l’hypercholestérolémie est un réflexe.
alors, aussi souvent de troubles facteur de risque prouvé [32]
du rythme que de bradycardie. cardiovasculaire. Dans ce cas-ci, :D
Le Holter examen non invasif il s’agit très certainement d’une LAdalate® est plutôt
pouvant être répété, détecte et hypercholestérolème tachycardisant. Cest un
quantifie mieux les troubles du monogénique hétérozygote vasodilatateur artériel donc
rythme que les blocs (atteinte avant 40 ans). sans action sur la précharge.
auriculoventriculaires. Le L’hypertriglycéridémie endogène Enfin, il n’a aucune interaction
syndrome d’Adams Stockes est également athérogène : les avec les catécholamines.
s’accompagne le plus souvent VLDL transportent aussi du [33]
mais pas toujours de troubles cholestérol (15%). L’atteinte est :D
de conduction à l’ECG de tardive. Sans commentaire.
surface. Dans ce cas-ci, on [27] [34]
pourra faire dans un second :A :C
temps une exploration Toute manifestation fonctionnelle Le patient présente un
endocavitaire si on s’oriente doit faire envisager un bilan en syndrome vagal tel qu’on peut
vers un bloc vue d’une chirurgie. La survenue le voir dans les infarctus
auriculoventriculaire dune syncope est une indication inférieurs. Ce syndrome vagal
paroxystique. formelle au remplacement réagit bien à latropine.
[24] valvulaire. [35]
:E :C
A - Les radios standards ne [28] Lembolie artérielle périphérique
permettent de visualiser :BE est une complication classique,
l’anévrisme que si les parois Lexpansion systolique signe la fibrillation auriculaire
sont l’insuffisance tricuspidienne. favorisant la stase sanguine et
calcifiées. [29] la formation de thrombus
B.D - Les examens avec :ABCDE auriculaire gauche.
opacification sous estiment le Le flutter peut se voir dans toutes [36]
diamètre de l’anévrisme qui est les cardiopathies (surtout mitrales : C
souvent le siège d’une hypertensives et ischémiques). Il La gangrène est le stade tardif
2
d’une ischémie aigué et une après passage en fibrillation de la bouche ; l’hypertension
revascularisation ne peut auriculaire dans 75% des cas. orthostatique se voit dans la
malheureusement pas être [42] plupart des antihypertenseurs.
envisagée. :B [50]
[37] C’est un bêta-bloquant non :A
:C cardiosélectif avec activité La clonidine est plutôt
Le risque est faible pour la sympathomimétique intrinsèque bradycardisante.
communication inter-auriculaire ce qui permet une absence de [51]
car elle met en jeu des flux à bradycardie et une diminution de :C
basses pressions. l’effet inotrope négatif. 1-3 - Traduisent une lA
[43] importante.
[38] :D [52]
:AD Les accidents thrombo- :B
E - Dans le cadre de rinfarctus emboliques surviennent avec une B - Le tronc coeliaque naît au
du myocarde récent, on fréquence de 2,5% à 5% dessus des artères rénales.
penserait à une embolie à partir patientlannée, plus fréquemment A - L’ischémie aigué survient le
d’un thrombus mural. en position mitrale qu’en position plus souvent par embolie
[39] aortique. La valve de Starr en distale à partir du thrombus
:ABCD position mitrale a un risque de pariétal.
Les dérivés nitrés diminuent le thrombose in situ de 0,3%. La D E - La compression urétérale
travail du coeur et donc la valve Bjork comporte un risque et l’érosion vertébrale sont
consommation d’oxygène en élevé de thrombose in situ (1,5%) classiques mais rares.
diminuant la précharge. La avec une mortalité de 5 % donc C - La rupture peut se faire en
métabolisation est hépatique est contre- indiquée en mitral. péritoine libre ou dans un
par les gluthations-transférases [44] organe de voisinage.
en mononitrate disosortide, :D [53]
métabolite actif. L’élimination Sans commentaire. :D
est urinaire. [45] Sans commentaire.
[40] :B [54]
:ABE A D E - Peuvent se voir dans :D
L’athérome est possible en cas toute artérite. Les digitaliques augmentent la
de dyslipidémie. [46] conduction dans le système
Une anomalie d’insertion du :C His-Purkinje d’où trouble du
muscle jumeau interne peut Sans commentaire. rythme ventriculaire.
comprimer l’artère poplitée. [55]
Cliniquement, le patient se [47] :C
plaint d’une claudication :BE Les bêta-bloqueurs sont
intermitente et on retrouve une Les béta-bloquants et rlsoptine® inotropes négatifs.
abolition du pouls à la sont des dépresseurs [56]
dorsiflexion du pied. myocardiques. L’Adalate® in vitro :D
Une phlébite poplitée peut être est inotrope Dans l’ordre croissant : angor,
la cause d’une ischémie négative (comme tous les syncope, insuffisance
artérielle mais par compression. anticalciques) mais in vivo raction cardiaque.gauche puis globale.
C’est une dégénérescence vasodilatatrice avec tachycardie En cas d’insuffisance globale,
kystique dont l’augmentation de réflexe prédomine et donc le le pronostic vital est en jeu
volume ou la rupture peut débit cardiaque est conservé. dans les 6 mois.
donner une oblitération [48] [57]
artérielle. Le diagnostic peut se : C D :C
faire à l’échographie. Sans commentaire. Sans commentaire.
[41] [49]
:C :A [58]
La stimulation électrique peut La clonidine est un :C
être endo-cavitaire ou bien par antihypertenseur d’action Le froid est également un
voie oesophagienne. Elle centrale pouvant donc donner facteur favorisant classique de
permet la réduction parfois une somnolence, une sécheresse rangor.
3
[59] 4 - Les digitaliques provoquent [72]
:BC une dilatation par levée du tonus :ACE
D - Se verrait en cas d’obstacle sympathique. A - L’ECG peut être normal
à l’éjection pulmonaire. [65] dans un cas sur deux. Mais sa
E - Se verrait en cas :D normalité n’élimine pas le
d’insuffisance aortique. La prescription de quinidine se diagnostic. Il peut montrer une
A - Se voit s’il y a insuffisance fera après administration d’une tachycardie sinusale, des
ventriculaire gauche. dose test (un comprimé troubles du rythme
[60] dhydroquinidine simple) avec supraventriculaire, une rotation
:CD surveillance de l’ECG à la axiale droite avec aspect
Le Sectral® est cardiosélectif, recherche d’un allongement de classique 51Q3, un bloc de
liposoluble avec activité l’espace PR, du QRS, de branche
sympathominétique intrinsèque. l’espace QT contre-indiquant la droite, des troubles de la
La Ténormine® est cardio poursuite du traitement. repolarisation dans les
sélectif hydrosoluble sans [66] précordiales droites.
activité sympathomimétique :B C - C’est un examen sensible
intrinsèque. Sans commentaire. peu spécifique. Normale, elle
La prazosine est un alpha- [67] élimine le diagnostic, mais les
bloquant périphérique à effet :B faux positifs sont nombreux,
vasodilateur artériel par action Sans commentaire. toute atteinte pulmonaire
sur les pouvant la positiver.
cellules musculaires. [68] E - La gazométrie révèle une
[61] :B hypoxie hypocapnie.
:CD L’augmentation à l’inspiration est [73]
Llsuprel® et les amiphétamines évocatrice d’une douleur pleurale :ABCE
sont tachycardisants et donc ou péricardique. A - C’est la voie utilisée pour la
augmentent la consommation [69] crise d’angor. Elle shunte le
doxygène. L’Adalate® est aussi :E premier passage hépatique ;
plutôt tachycardisant mais son Sans commentaire. l’effet
effet sur la post-charge est [70] est rapide.
prépondérant et diminue donc :E B.C - Voies utilisées pour le
le travail du coeur. Question litigieuse: le but, bien traitement de fond.
[62] sûr est d’obtenir si possible une E - C’est la voie de l’urgence.
:ABCE revascularisation du membre [74]
A B E - Sont les effets directs mais la chirurgie n’est pas :BC
de la vasodilatation. toujours possible (stade de Les digitaliques ralentiront la
C - Se voit en cas de l’ischémie) et elle ne se fera pas fréquence cardiaque.
surdosage. Cliniquement, la forcément avec une sonde de L’indication aux anticoagulants
méthémoglobinémie se traduit Fogarty. est formelle devant ce trouble
par une [71] du rythme supraventriculaire
cyanose. Le traitement consiste :AB sur valvulopathie mitrale.
en une perfusion de bleu de A - La douleur typique d’une [75]
méthylène. péricardite est différente d’une :A
[63] douleur d’angor avec Ces trois médicaments
:AD augmentation à l’inspiration, aux augmentent la durée du
Sans commentaire. changements de positions, potentiel d’action et la période
[64] soulagée par la position assise. réfractaire.
:E B - Le frottement est inconstant
1 - C’est reffet chronotrope et fugace dans le temps et selon [76]
négatif. la position du sujet. Il :D
2 - Cest reffet dromotrope disparaît en apnée. Les CPK s’élèvent le plus
négatif. C - Le segment PQ est sous- précocement à la 6ème heure
3 - L’augmentation du calcium décalé. et redeviennent normales en 48
intra-cellulaire est responsable D - Le sus décalage est concave - 72 heures. Il faut faire doser la
de l’effet intrope positif. vers le haut et diffus. fraction MB qui est plus
4
spécifique du myocarde. 1 mm au moins pendant au alpha-bloquants qui sont le
Les ASAT s’élèvent au bout de moins 0,08 S. L’épreuve doit se traitement médical de choix en
la 24ème heure et redeviennent faire en milieu spécialisé avec attendant la chirurgie.
normales en 4 à 5 jours. Les matériel de réanimation à Les phéochromocytomes
LDH s’élèvent après la 24ème proximité (défibrillateur). Les sécrétant de la dopamine sont
heure et persistent élevées contre-indications sont rares ; la stimulation des
pendant une semaine. On peut l’insuffisance cardiaque et I’HTA récepteurs dopaminergiques ne
doser les différentes fractions non contrôlées, l’angor instable, provoque pas d’hypertension.
de la LDH = dans l’infarctus du la sténose du tronc commun, le
myocarde la LDH est plus rétrécissement aortique serré et [83]
élevée que la LDH2. la cardiomyopathie obstructive, la :ABCE
On peut enfin faire un dosage péricardite,les troubles du rythme A.B.C.E L’anévrysme de l’aorte
semi-quantatif de myoglobine ventriculaires sévères le bloc peut tout à fait:
qui s’élève à la 3ème - 4ème auriculo-ventriculaire de haut A - Gêner le retour veineux.
heure, dosage sensible mais degré (BAV Il Mobitz 2 ; BAV III). B - Comprimer un uretère.
peu spécifique. La sensibilité de l’épreuve d’effort C - Comprimer une racine
[77] est de 70% et sa spécificité de nerveuse L5
:D 80%. Son couplage à la [84]
En cas de bloc de branche scintigraphie myocardique :BDE
gauche complet, les complexes améliore la sensibilité à 85% et la Les oedèmes sont la traduction
ventriculaires prennent un spécificité à 90%. clinique dune hyperhydratation
aspect dans les précordiales [79] extra-cellulaire. Au niveau des
droites.Un infarctus antéro- :C capillaires, les liquides ont
septal peut être soupçonné La tachycardie en elle-même tendance à réintégrer le secteur
devant le signe de Cabrerra qui augmente la consommation plasmatique (pression
est un crochetage large d’oxygène. hydrostatique pression
(supérieur à 0,04 s) de la Les dérivés nitrés diminuent le oncotique). Il y aura donc
branche ascendante du travail du coeur par diminution de oedème si la pression
QRS. la précharge (effet vasodilatateur hydrostatique augmente
[78] veineux) et au total diminuent la (insuffisance cardiaque,
:D consommation d’oxygène du obstruction veineuse), si la
Ces nouvelles douleurs sont myocarde. pression oncotique diminue
vraisemblables de l’angine de [80] (hypoprotidémie), s’il y a un
poitrine. L’ECG de repos peut :C trouble de perméabilité du
montrer des signes d’ischémie Le renforcement présystolique capillaire.
mais peut être aussi normal correspond à la systole [85]
(50% des cas). La scintigraphie auriculaire qui n’existe plus en :ACE
au thallium de repos est cas de fibrillation auriculaire. Sans commentaire.
normale sauf en cas d’infarctus [81] [86]
passé inaperçu. Le Holter est :D :C
moins sensible que l’épreuve L’échographie peut aider au Sans commentaire.
d’effort dans le diagnostic diagnostic d’endocardite en [87]
d’insuffisance coronaire. L’ECG montrant les végétations :B
d’effort est le 1er examen échomobiles ne gênant pas les Les CPK et leur fraction MB
réalisé à la recherche d’une mouvements de la valve. Elle (plus spécifique du myocarde)
coronaropathie. Il doit être fait permet un bilan précis des s’élèvent dès la 6ème heure
dans la mesure du possible, lésions valvulaires, une pour être maximale vers la
sans traitement; l’épreuve doit appréciation du retentissement 20ème heure et se normaliser
être maximale, c’est à dire que hémodynamique. en 48 - 72 heures.
le patient doit atteindre une [82] La myoglobine est la première
fréquence cardiaque de 220 :E enzyme à se positiver dès la
âge. Elle est positive quand Le bêta-bloquants ne peuvent 3ème heure. C’est un dosage
apparaît une douleur angineuse s’utiliser seuls car ils peuvent semi-quantitatif, sensible mais
typique, un sous décalage aggraver l’hypertension artérielle. peu spécifique.
horizontal ou descendant ST de Ils doivent être associés aux [88]
5
:C Lindication bactériologique est échappement bas situé puisque
La rupture de cordage mitral estmoins fréquente (5% des cas). les QRS sont élargis.
suggéré par le contexte “nu’ du Elle est posée en cas [96]
souffle. Elle est due à une dhémocultures restant positives :ACE
sénéscence de la valve mitrale. après 8 jours de traitement ou A - l’homme hypertendu est le
[89] une rechute mettant en cause le terrain classique. L’HTA est
:C même germe, ce qui se produit le retrouvée dans 75% des cas.
Le tableau est tout à fait plus souvent avec le C - Le souffle diastolique signe
compatible avec une péricardite staphylocoque et les levures, la dissection type I ou Il avec
aiguê devant le caractère de la surtout lorsqu’elles surviennent atteinte de l’aorte ascendante.
douleur (augmentant à sur prothèse. E - Elle signe la dissection des
La localisation tricuspidienne est
l’inspiration). L’auscultation peut branches de l’aorte.
être tout à fait normale : le classiquement difficilement [97]
frottement péricardique est accessible à rantibiothérapie. :ACD
variable et fugace dans le [92] L’infarctus antéroseptal est dû à
temps selon la position du :E l’occlusion de l’interventriculaire
malade. L’électrocardiogramme Parmi les propositions données, antérieure. La rupture
ne montre pas de signe seuls les dépôts cornéens ne myocardique survient dans 5 à
d’insuffisance coronarienne et contre-indiquent pas le 10% des cas à la fin de la 1ère
le sous- décalage de PQ est un traitement. semaine. Le dysfonctionnement
signe de péricardite. L’embolie [93] de valve survient surtout en cas
pulmonaire massive est :A d’infarctus inférieur par rupture
éliminée devant l’absence de L’insuffisance mitrale se constitue de cordage, ischémie ou
signe clinique d’insuffisance au fil des années avec fusion rupture du pillier. Le syndrome
ventriculaire droite. Le commissurale, rétraction des péricardique tardif (après la
pneumothorax spontané ne cordages et calcification. Le 3ème semaine) est le classique
donne pas de sous-décalage de traumatisme donne une syndrome de Dressler.
PQ, l’auscultation et la désinsertion annulaire. [98]
radiographie du thorax font le L’endocardite bactérienne, une :ADE
diagnostic. rupture de cordage ou une Les hémocultures permettent
[90] déchirure valvulaire, l’infarctus du d’identifier et de tester le
:E myocarde une rupture de pillier germe. Négatives, elles
Ce syndrome est caractérisé ou de cordage par ischémie. La n’éliminent pas le diagnostic.
par une agénésie des troncs rupture spontanée se voit sur Les complexes immuns-
veineux profonds. valve myxoïde ou chez les circulant et l’hématurie sont les
Le syndrome de Cockett est la vieillards. témoins des phénomènes
compression de la veine iliaque [94] immunologiques de
gauche par l’artère iliaque :D l’endocardite ; l’hématurie est
primitive droite avec phlébite La fibrillation ventriculaire due à une glomérulonéphrite
gauche à répétition. survient dans les premières extramembraneuse. La radio de
heures : elle est responsable de thorax et les ASLO ne sont
[91] 30 à 40% des décès. Le choc d’aucune utilité pour le
:CD cardiogénique primaire par diagnostic.
Un retentissement atteinte de plus de 40% de la
hémodynamique important est masse myocardique ou par [99]
une indication formelle à la complication mécanique survient :C
chirurgie ; cest rindication la dans 15% des cas. Les ruptures L’HTA, la grossesse, les
plus fréquente (90-95 % des (2%) surviennent au 8ème jour. maladies du tissus élastique
cas). L’insuffisance cardiaque Les blocs auriculo-ventriculaires (maladie de Marfan), les
peut être en rapport avec des se voient dans 10% des cas. causes iatrogéniques
délabrements valvulaires mais [95] (circulation extra-corporelle
aussi avec d’autres :E aortographie), la coarctation
mécanismes (destruction par Il s’agit d’un bloc auriculo- aortique, la bicuspidie aortique
les végétations : communication ventriculaire avec dissociation sont les principaux facteurs de
anormale....). des ondes P et des QRS avec risque de la dissection aortique.
6
La principale cause de décès hypertension artérielle A - Par embolie, à partir dun
(80% de décès spontanés à un pulmonaire : PAP supérieure à thrombus auriculaire gauche
mois) est due à une 60 mm Hg; une pression surtout en cas d’arythmie.
tamponnade. Les infarctus du ventriculaire droite télédiastolique C - Par embolie, à partir du
myocarde sont vus dans 10% supérieure à 20 mm hg. Les thrombus pariétal. La
des cas. autres examens proposés ne thrombose est rare.
[100] montrent pas d’anomalies D - Par compression artérielle
:c spécifiques dans l’embolie (phlegmatia coerulea).
Les varices sont dues à une pulmonaire. La scintigraphie E - Par embolie septique.
altération de la paroi veineuse permet cependant d’éliminer le [109]
et donc évoluent pour leur diagnostic si elle est normale, :AC
propre compte. Elles imposent mais les faux positifs sont Sans commentaire.
la contention élastique. Le fréquents. [110]
stripping est possible si les [104] :CD
troncs veineux profonds sont :E L’anévrisme ventriculaire
reperméabilisés. A l’échographie TM, on peut voir: apparaît à partir du iOème jour.
[101] - une diminution de la pente EF On le suspecte devant une
:D - un épaississement des valves persistance du sus-décalage du
La hernie hiatale est une cause mitrales segment ST au delà de la 3ème
classique agissant par le biais - une attraction paradoxale de la semaine. Il favorise la formation
d’une anémie. La polyglobulie petite valve vers la grande valve d’un thrombus intraventriculaire
et le cancer du pancréas qui signe la fusion gauche et les troubles du
agissent par le biais dune commisurale rythme ventriculaire,
hyperviscosité. - une diminution de l’amplitude l’insuffisance cardiaque
La maladie de Behcet est une des valves mitrales avec gauche.
maladie inflammatoire touchant disparition de l’onde a. [111]
le système veineux. [105] :A
[102] :B Les surcharges diastoliques se
:C Dans le syndrome d’Adams caractérisent par un indice de
Le click est méso-télésystolique Stockes, la syncope qui est due à Sokolow supérieur à 35 mm,
et souvent suivi d’un souffle un trouble de conduction une onde T positive de grande
télésystolique. Les troubles du auriculo-ventriculaire survient à amplitude.
rythme sont fréquents l’emporte-pièce sans facteur [112]
auriculaires et ventriculaires : déclenchant. :D
les extrasystoles ventriculaires A - Au cours du myxome, la Toutes les propositions sauf (D)
fréquentes sont retrouvées syncope survient à l’occasion de sont des causes classiques de
dans 30 % des cas. On leur l’enclavement de la tumeur dans thromboses veineuses: la
attribue les morts subites. A l’orifice mitral. hernie hiatale par le biais de
l’échographie, on retrouve deux C - La syncope survient au l’anémie, le cancer du pancréas
aspects typiques en TM qui passage en orthostatique. et la polyglobulie par une
sont l’aspect en hamac et D - Elle survient à la rotation de hyperviscosité, le lupus par les
l’aspect en louche des valves la tête. troubles de coagulation
mitrales en systole, en bi- E - Elle survient après stimulation (anticoagulant circulant).
dimensionel un bombement du sinus carotidien. [113]
d’une ou des deux valves vers :E
l’oreillette gauche. [106] C’est une artérite giganto-
[103] :D cellulaire qui touche l’aorte et
:E Sans commentaire. ses branches. Elle atteint les
Cet examen fait le diagnostic, [107] femmes jeunes : (maladie des
permet d’évaluer la sévérité de :C femmes sans pouls”). L’atteinte
l’atteinte pulmonaire : degré Le territoire correspond à une histologique associe un infiltrat
d’obstruction ; perfusion atteinte antéroseptale (Vi ,V2 V3) gigantocellulaire de la média.
capillaire. La mortalité est de et latérale haute (Dl,VL). L’association avec la
0,01% à 0,2%. Les contre- [108] tuberculose est fréquente.
indications sont une :ACDE [114]
7
:C d’une syncope. :ACE
Il s’agit d’un tableau associant A - Est la conséquence d’une La vasodilatation artérielle est
des signes droits et un état de bradycardie associée à un QT responsable des céphalées,
choc : la compression par un long et à une extrasystole d’une tachycardie réflexe elle-
épanchement prédomine en ventriculaire précoce. même responsable dune
effet sur le coeur droit avec [121] augmentation des besoins en
obstacle à son remplissage. :ADE oxygène du myocarde et
[115] A - C’est l’effet bathmotrope pouvant donc provoquer un
:ABC positif. angor. Le Népressol® est donc
A - C’est l’aspect le plus typique D - Est responsable de l’effet contre-indiqué en cas de
avec lésion sous-endocardique. intrope positif. coronaropathie.
B - C’est l’aspect visible en cas E - Ce sont les premiers signes [130]
de spasme. de surdosages avec nausées, :ACD
C - On peut voir une ischémie vomissements. C D - Sont dûs à
sous-endocardique ou sous C.B - Par contre, sous l’action l’hypokaliémie.
épicardique. des digitaliques, le QT se [131]
raccourcit et le tonus :C
[116] sympathique Sans commentaire.
:ABDE diminue. [132]
Sans commentaire. [122] :E
[117] :BD 3 - C’est le roulement
:ADE Sans commentaire. présystolique de Flint.
A et E - L’anévrisme favorise [123] 4 - C’est un souffle systolique
souvent le développement d’un :E d’accompagnement.
thrombus et de troubles du Sans commentaire. [133]
rythme ventriculaire. [124] :D
D - La partie anévrismale du :C Le Lopril® donne plutôt une
muscle cardiaque n’est plus Sans commentaire. hyperkaliémie. L’association
fonctionnelle. [125] avec les diurétiques épargneurs
[118] :B de potassium n’est pas
:ACD Les anomalies de la contractilité conseillée.
A - Les embolies systémiques entraîne une diminution de la [134]
sont décrites (3% des fraction d’éjection et une :C
prolapsus). augmentation de la pression Le tableau est typique avec
Etant donné la rareté de ces télédiastolique ventriculaire notion d’HTA; douleur
complications en regard de la gauche. thoracique irradiant dans le
grande fréquence du prolapsus dos, souffle d’insuffisance
(6% de la population), la [126] aortique et ECG normal.
découverte de cette anomalie :D [135]
n’impose pas la mise sous Une valve mécanique en position :C
anticoagulant. aortique peut donner à On peut voir des hyper ou des
[119] rauscultation un souffle hypothyroïdies. Il s’agit le plus
:AC systolique. Un souffle diastolique souvent dune hyperthyroïdie
Il n’y a pas d’hypertrophie traduit une désinsertion. dissociée avec élévation de la
ventriculaire gauche (“barrage [127] T3 et T4 normale. Enfin, il faut
mitral”). :C noter que l’imprégnation
[120] E - Le Népressol® est volontiers cordaronique sans dysthyroïdie
:AC donné chez la femme enceinte. donne des anomalies du bilan
La maladie d’Adams Stockes [128] thyroïdien (T4 élevée, T3
est par définition une syncope :BC normale ou basse, TSH ultra
due à des troubles de On recherche un sus-décalage sensible normale).
conduction. Un bloc de branche convexe vers le haut de ST, des
gauche et un bloc auriculo- troubles du rythme et de la [136]
ventriculaire du 1er degré (E) conduction. :E
ne peuvent être responsable [129] Le souffle est parfois précédé
8
d’un click mésosystolique peu chez les sujets jeunes. Les de crise d’angor chez le
intense. Les signes rechutes sont fréquentes coronarien. L’association aux
stéthacoustiques sont favorisées par la corticothérapie. bêtabloquants permet d’éviter
cependant variables dans le L’enquête étiologique, non faite les crises d’angor. Le lupus
temps et avec la position du systématiquement, retrouve induit est rare et se voit surtout
patient. parfois une étiologie virale avec Ihydralazine.
[137] (coxsackie, grippe, MNI, hépatite
:A virale) ou des germes atypiques [144]
L’onde T ample, positive et (mycoplasme, chlamydiae) :ABC
symétrique est le premier signe: pouvant justifier d’un traitement La tachycardie est la premier
elle témoigne de l’ischémie spécifique (cyclines, macrolides) signe d’insuffisance cardiaque.
sousendocardique; puis en plus des antiinflammatoires. Le bruit diastolique B3
apparaît le sus-décalage de ST B - Le pouls paradoxal est un correspond au remplissage
convexe vers le haut qui signe de tamponnade. rapide du ventricule gauche, le
correspond à une lésion sous- [141] souffle systolique de pointe a
épicardique. Enfin ronde Q :ABCDE une insuffisance mitrale
apparaît à la 6ème heure Les signes digestifs (nausées, fonctionnelle par dilatation de
témoignant de la nécrose anorexie, vomissements, l’anneau.
transmurale. Associée au sus diarrhée) sont les premiers [145]
décalage de ST, elle constitue signes de surdosage. Est :ABCDE
l’onde de Pardee. L’onde T évocatrice également la La digoxine est éliminée par le
négative symétrique est un dyschromatopsie. Les troubles de rein. Le surdosage peut être
signe tardif apparaissant après conduction variés peuvent donc favorisé par l’insuffisance
la 24 ème heure. apparaître. De même, les rénale, ainsi que par les
[138] tachycardies supraventriculaires troubles ioniques
:B et ventriculaires, notamment (hypokaliémie, hypercalcémie),
Les rechutes sont l’apparition d’une tachysystolie les interactions
classiquement favorisées par la auriculaire ou l’accélération d’une médicamenteuses (cordarone,
corticoïdes. Les péricardites fibrillation auriculaire doit faire quinidine). Elle se manifeste
aiguês bénignes n’évoluent suspecter un surdosage. On par des troubles digestifs,
jamais vers la constriction et recherchera également un neurosensoriels, des troubles
rarement vers la tamponnade. facteur favorisant troubles du rythme supraventriculaires
La tamponnade se voit en cas ioniques (hypokaliémique), et ventriculaires, des troubles
dhémopéricarde, de péricardite interactions médicamenteuses, de conduction.
purulente, tuberculeuse insuffisance rénale. [146]
néoplasique, chez l’insuffisant [142] :AC
rénal chronique terminal, post- :BCE L’activité rénine plasmatique
radique, péricardite des Llsuprel® est un agoniste bêta un est au contraire basse par
maladies de système. La et bêta deux. Il a des effets rétrocontrôle négatif. La
constriction se voit chronotrope, inotrope et surtout kaliémie est basse par fuite de
essentiellement après bathmotrope positif. Il augmente potassium dans les urines. De
tuberculose parfois après donc la consommation d’oxygène même, lalcalose par fuite des
péricardite purulente post du myocarde par augmentation ions H+ dans les urines.
radique et après du débit et de la fréquence. Il est L’intoxication à la glycyrhizine
hémopéricarde. par ailleurs bronchodilatateur et est un diagnostic différentiel et
[139] est utilisé en aérosol dans réalise un
:ACE l’asthme. Il a enfin une action hyperminéralocorticisme sans
A - C’est un signe tardif témoin tocolytique, lipolytique et hyperaldostéronisme.
de la gravité de l’ischémie. hyperglycémiante. [147]
E - Est juste mais ce n’est pas [143] :B
un signe majeur! :ACE Le métaraminol est un bêta
[140] Le Népressol® est un sympathominétique rarement
:ACD vasodilatateur artériel d’action utilisé actuellement.prescrit
Elles constituent 50 % de toutes directe sur la cellule musculaire dans 1 choc cardiogénique, il
les péricardites et surviennent réflexe pouvant être responsable accroît considérablement les
9
résistances artérielles Lhypomagnésémie est un facteur [169]
périphériques. aggravant. :C
[148] L’hypokaliémie est un facteur de Léchotomographie abdominale
:C gravité de l’intoxication est l’examen le plus simple non
L’augmentation de volume digitalique. traumatique, permettant de
inéluctable, répond à la loi de [159] confirmer avec une grande
Laplace: la dilatation augmente :ABCE sensibilité l’existence d’un
la tension pariétale. L’espace QT est normal. anévrisme de l’aorte
[149] [160] abdominale. L’angiographie ne
:E :ABC permet parfois pas d’évaluer la
La réduction de la fibrillation Le cathétérisme est rarement taille avec précision
auriculaire n’est pas une utile au diagnostic de lorsqu’existent des thrombus
indication des quinidiniques. rétrécissement mitral. muraux non opacifiés;
[150] [161] cependant elle participe au
:E :BE bilan de l’extension des lésions
L’extraction tissulaire Le traitement classique de en préopératoire.
myocardique en oxygène est l’embolie pulmonaire peu [170]
maximale à l’état basal. importante repose sur :E
[151] lanticoagulation. Tous les autres médicaments
:C [162] ont une action dépressive sur la
Le QT est normal ou court. :D conduction
[152] Il s’agit d’un signe tardif de auriculoventriculaire.
:C pronostic péjoratif. [171]
Le galop présystolique ou B4, [163] :B
engendré dans le ventricule par :E L’élévation des CPK est la plus
la systole auriculaire, est absent Une artériographie des membres précoce par rapport aux SGOT
en cas de fibrillation auriculaire. inférieurs s’impose pour et aux LDH mais elle ne se fait
[153] compléter le bilan. en règle que vers la 6ème
:D [164] heure.
Les embolies calcaires :E [172]
oculaires, artérielles Il s’agit d’un trouble rythmique :D
périphériques ou coronaires bénin, survenant dans 15 à 20 % Le bloc auriculo-ventriculaire
sont des des infarctus, surtout inférieur et est une contre-indication aux
complications rares du ne nécessitant pas de traitement. bêta-bloquants.
rétrécissement aortique. [165] [173]
:B :ACE
[154] Son utilisation principale est à Les dissections aortiques de
:A l’étage auriculaire. type III intéressent l’aorte
L’hépatomégalie du foie descendante à partir de la
cardiaque est ferme, lisse et [166] naissance de l’artère sous
douloureuse. :E clavière gauche.
[155] Il s’agit de vibrations induites par [174]
:E le jet de régurgitation sur la :ABCDE
Sans commentaire. grande valve mitrale. Tous ces items doivent faire
[156] [167] suspecter une rupture
:ACE :B rétropéritonéale d’un anévrisme
Q.C.M. de pneumologie. La force nécessaire à la de l’aorte
[157] fermeture est plus grande pour abdominale
:ABDE s’opposer à la pOG élevée et le D et E - Sont des formes
La distance parcourue entre le remaniement de l’appareil sous- particulières traduisant une
démarrage et rapparition de la valvulaire stoppe brutalement le fistule aorto digestive ou aorto-
douleur définit le périmètre de jeu de la valve. veineuse
marche. [168] (VCI, veine iliaque, veine rénale
[158] :A gauche).
:BD Sans commentaire. [175]
10
:ADE aboutit éluctablement à un s’observe surtout dans les 1DM
A et D - Sont des signes d’HVD. syndrome de fissuration ou de inférieurs.
E - Est un signe d’HAD. Un bloc rupture. [192]
de branche droit serait [182] :E
également en faveur de ce :B L’efficacité de la trinitrine est un
diagnostic. La localisation sous-rénale de bon argument en faveur de
l’anévrisme aortique épargne l’origine coronarienne des
[176] donc le tronc coeliaque. douleurs mais manque parfois.
:ABCE [183] [193]
Les sténoses orificielles ne :D :B
s’observent pas à la phase La mortalité par choc L’insuffisance aortique fait
aiguê mais uniquement des cardiogénique et déchéance partie du tableau.
années après la crise. Par myocardique majeure est en [194]
contre, des fuites valvulaires règle plus tardive. :B
peuvent se voir à la phase [184] Dans le flutter auriculaire, la
aiguê. L’insuffisance cardiaque :ABCD fréquence auriculaire se situe
peut être secondaire à une La reprise de conscience est autour de 300/minute, la
myocardite ou une atteinte rapide et complète. conduction se faisant souvent
valvulaire. [185] en 2/1 avec une cadence
[177] :CD ventriculaire autour de 1
:ABCDE Ce sont les deux cardiopathies 50/minute.
Un accident ischémique ayant pour caractéristique un [195]
cérébral peut être en rapport obstacle à l’éjection du ventricule :ABD
avec une embolie calcaire qui gauche. On trouve également une
reste tout de même [186] augmentation de la pression
exceptionnelle. :CD télédiastolique du ventricule
[178] Les dérivés nitrés gardent leurs gauche.
:BD places dans le traitement curatif [196]
Les manoeuvres vagales ne et préventif des crises :BE
sont utiles que pour la réduction d’angor spastique. La pression capillaire
des tachycardies jonctionnelles pulmonaire est le reflet des
ou le ralentissement des [187] pressions de remplissage du
tachycardies supra- :ACDE ventricule gauche et n’est donc
ventriculaires. La digitaline et L’insuffisance cardiaque pas augmentée (contrairement
l’isoprotérénol seront contre- survenant dans l’évolution des à la pression artérielle
indiqués. myocardiopathies obstructives pulmonaire) en l’absence de
[179] est marquée par une baisse de cardiopathie gauche.
:B débit cardiaque. [197]
Le choc cardiogénique peut- [188] :ABE
être primaire (en rapport avec :E Sans commentaire.
l’étendue de la névrose Sans commentaire.
myocardique) ou secondaire à [189] [198]
des complications mécaniques. : D :CD
[180] Sans commentaire. La surveillance régulière des
:B [190] plaquettes est impérative lors
Le RM constituant un barrage :E de tout traitement héparinique
en amont du ventricule gauche Sans commentaire. afin de dépister au plus vite une
n’entraîne donc pas d’IVG. Par [191] éventuelle thrombopénie induite
ailleurs, il se complique :D par l’héparine.
exceptionnellement Le RIVA, qui a une fréquence [199]
d’endocardite bactérienne comprise entre 60 et 100/minute, :E
lorsqu’il est pur. s’observe souvent lors d’un Sans commentaire.
[181] ralentissement sinusal et peut- [200]
:C être combattu par latropine. Isolé, :C
L’augmentation de volume il est parfaitement toléré. Il La paraplégie peut être en
11
rapport avec la dissection de [209] [219]
l’artère d’Adam Kiewicz. :C :ABE
[201] Lautre méthode détude des Les signes dhypertension
:C veines perforantes est répreuve artérielle pulmonaire avec bas
L’oedème des chevilles et la de Pratt utilisant une bande débit cardiaque apparaissent
lourdeur des mollets sont élastique. en règle dans les embolies
compatibles avec des varices [210] pulmonaires obstruant plus de
non compliquées. :C 50% du lit vasculaire.
[202] Le développement de telles
:E suppléances est progressif en [220]
L’espérance de vie moyenne cas de coronaropathie :BD
est de 6 mois après apparition athéromateuse. La rupture en paroi libre et les
des signes d’insuffisance [211] embolies d’origine cardiaque
cardiaque. :B sont des complications de
[203] Le flux régurgitant aortique induit rinfarctus du myocarde.
:D des vibrations de la grande valve [221]
La tachycardie réflexe induite mitrale. :A
par la dihydralazine est [212] L’apparition dune fibrose
responsable d’une :C pulmonaire fait suite aux
augmentation de la Mv02. Lélévation de la pression oedèmes pulmonaires
[204] intraventriculaire gauche serait lésionnels.
:C un facteur de chute du débit [222]
Il s’agit le plus souvent d’une cardiaque, par l’intermédiaire de :E
nécrose apicale. la stimulation des L’effet hypertenseur de la
[205] barorécepteurs. réglisse vient de la glycirrhizine.
:BE [213] [223]
L’indication d’interruption de la :B :E
veine cave inférieure est la Question non valide: la forme Le souffle diastolique
contre-indication absolue aux injectable de la cédilanide est le d’insuffisance aortique siège
anticoagulants ou l’échec d’un deslanoside, mais il existe une classiquement au foyer aortique
traitement anticoagulant bien forme buvable de cédilanide c’est-à- dire au 2ème espace
conduit. La pose systématique Lanatoside® C. intercostal droit, mais son foyer
de filtre cave en cas d’embolie [214] d’audibilité maximale,
supérieure à 50% est une :ABCDE notamment lorsque la fuite est
attitude discutée et non Sans commentaire. modérée, est plus souvent
reconnue par toutes les [215] latéro-sternal gauche.
équipes. :ABE [224]
[206] La survenue de douleur du :D
:ACD membre à la marche avec garrot L’amiodarone ralentit la
L’hypertrophie ventriculaire est en faveur dune obstruction fréquence sinusale, augmente
gauche, l’augmentation de la des troncs veineux profonds. le temps de conduction nodale
tension pariétale et de la durée [216] (BAV I) et le temps de
d’éjection expliquent l’élévation :CE repolarisation (espace QT) la
de la Mv02. Sans commentaire. conduction infra-nodale est en
[207] [217] général peu modifiée, si elle est
:AC :BD normale à l’état basal.
Les valvulopathies aortiques Le roulement présystolique de Cette réponse est discutable
peuvent être responsables Flint traduit une sténose mitrale car en cas d’anomalie
d’angor fonctionnel, en fonctionnelle en rapport avec une préexistante de la conduction
l’absence d’athérome régurgitation aortique importante. infra-nodale, on peut voir des
coronarien. [218] élargissements de QRS sous
[208] :ABCE amiodarone, mais cela reste
Le flutter est néanmoins peu rare.
QUESTION ANNULEE emboligène comparé à la [225]
fibrillation auriculaire. :D
12
La compression du sinus restaurent la pression capillaire ; droite avancée avec
carotidien entraîne une les effets bêta 1 renforcent souvent la coexistence d’une
augmentation du tonus vagal, l’activité cardiaque et améliorent ascite à ce stade (tableau
qui va provoquer un blocage au le débit, les effets bêta 2 assurentd’anasarque).
niveau nodal et un une bronchodilatation immédiate. [234]
ralentissement de la fréquence :A
ventriculaire, mais cette [229] LHTAP de l’insuffisance
manoeuvre ne peut rétablir le :BD respiratoire chronique est dûe à
rythme sinusal. Dans la maladie de Takayashu, la vasoconstriction hypoxique et
Par contre, la compression du l’accélération de la vitesse de à une hyperviscosité sanguine
sinus carotidien peut permettre sédimentation se rencontre au secondaire à la polyglobulie.
la réduction d’une tachycardie début de la maladie, lors de la [235]
jonctionnelle (Bouveret). phase aiguê inflammatoire. :D
[226] [230] L’ischémie chronique
:A :AC mésentérique se traduit au
Le B2 correspond à la Une oblitération de la lumière contraire par des douleurs post-
fermeture des sigmoïdes artérielle n’entraîne en règle pas prandiales, d’autant plus
aortiques ou pulmonaires, et de souffle puisque le débit est prononcées que le repos est
son dédoublement n’a rien à nul. plus abondant.
voir avec le claquement Une fistule artério-veineuse à [236]
d’ouverture mitral. haut débit se caractérise par un :C
Le dédoublement de B2 est souffle continu Chez les malades très fatigués,
physiologique chez les sujets (systolodiastolique). une oblitération iliaque
de moins de 50 ans à Un souffle traduit l’existence d’un unilatérale peut être traitée,
l’inspiration mais sa persistance écoulement de type turbulent et lorsque l’autre axe est bon, par
à l’expiration est pathologique non laminaire. un pontage fémoro fémoral
et peut se voir en cas de retard [231] croisé (80 % de perméabilité à
d’activation d’un ventricule par :ACE 5 ans). Le pontage axillo-
rapport à l’autre (bloc de B et E donnent des tableaux fémoral peut également se
branche), d’allongement de la d’insuffisance cardiaque droite. discuter (mais moins de 50 %
durée de l’éjection du ventricule [232] de perméabilité à 5 ans).
par surcharge diastolique ou :AB [237]
systolique (CIA ou HTAP par La digoxine provoque une :D
exemple), ou d’augmentation de augmentation du débit cardiaque Pour rappel, le stade I est
l’impédance à l’éjection dûe à son effet inotrope positif et asymptomatique et découvert
ventriculaire. à une diminution de la pré-charge par la palpation des artères ; le
[227] et de la post-charge, une stade Il correspond à la
:C augmentation du tonus claudication intermittente et le
L’endocardite d’Osier est parasympathique et une stade Vaux troubles trophiques
exceptionnelle voire absente, diminution du tonus sympathique, avec douleurs permanentes et
pour certains auteurs, dans la qui est plus marqué au niveau gangrène.
CIA. Elle est fréquente dans la des vaisseaux que l’effet
tétralogie de Fallot ou la CIV, vasoconstricteur propre des [238]
plus rare dans le canal artériel digitaliques. D’où une diminution :A
et encore plus rare dans la des résistances vasculaires L’absence de modification
coarctation de l’aorte. artériolaires. La tension inspiratoire plaide contre
[228] myocardique de repos n’est par rinsuffisance tricuspide qui est
:D contre pas modifiée. également holosystolique mais
Les propriétés de l’adrénaline [233] qui augmente à rinspiration. Il
s’opposent aux anomalies qui :ABCDE s’agit donc plus probablement
caractérisent le choc A B D E sont des signes de rassociation dun
anaphylactique : les effets classiques d’insuffisance rétrécissement mitral et dune
adrénergiques corrigent la cardiaque droite. insuffisance mitrale.
vasodilatation extrême C peut également se voir dans le [239]
artériolaire et veinulaire, tableau d’insuffisance cardiaque :C
13
La rupture est la complication la myocardiopathie obstructive. par le foie.
plus redoutable et la plus [244] [251]
fréquente. Elle survient dans 50 :D :ABCE
% des cas d’anévismes de plus Une insuffisance mitrale peut L’altération de la fonction rénale
de 6cm de diamètre à 1 an, s’accompagner d’un bruit est régressive lorsque le
contre 15 à 20% lorsqu’ils sont protodiastolique (B3) traitement est assez efficace et
dun diamètre inférieur à 6 cm. (remplissage rapide) et d’un assez précoce. Il peut exister
[240] roulement méso-diastolique de une hypervolémie comme une
:C sténose fonctionnelle par hypovolémie (déshydratation
Cette réponse est discutable hyperdébit, lorsqu’elle est extra-cellulaire avec taux
dans la mesure où l’abolition du volumineuse. d’angiotensine Il très élevé).
B2 traduit l’importance des [245] Dans ce dernier cas, le
calcifications des valves :ABE traitement vasodilatateur est
aortiques et non le caractère La dissection aigué de l’aorte de logique mais pourra démasquer
serré du rétrécissement. Il s’agit type Il dans la classification de Ihypovolémie et devra alors
néanmoins de la réponse la De Bakey présente une porte s’accompagner dun
plus probable. d’entrée au niveau de la partie remplissage.
[241] initiale de l’aorte ascendante, et L’anémie hémolytique est de
:D une extension se limitant à l’aorte type mécanique avec présence
L’embolie paradoxale est la ascendante et épargnant la de schizocytes.
migration d’un embol du versant crosse et les vaisseaux à [252]
veineux ou des cavités droites destinée encéphalique. :ACE
vers les cavités gauches et la [246] Ce bilan minimum permet
circulation systémique par :AE d’éliminer quelques grandes
l’intermédiaire dune La correction des facteurs de causes d’HTA (rénales,
communication inter-auriculaire risque de l’athérome et syndrome de Conn...). Le
ou inter-ventriculaire. notamment la suppression dosage des VMA urinaires et
L’inversion du shunt de gauche- définitive du tabac, ainsi que l’angiographie digitalisée ne
droit à droit-gauche peut se l’exercice physique régulier sont pas faits en première
faire à la faveur d’une HTAP, (marche, bicyclette) pour intention.
d’un obstacle sur la voie développer la circulation [253]
pulmonaire ou d’un effort de collatérale sont les principaux :BD
toux par exemple. éléments du traitement (avec les La réponse est ici discutable ;
[242] vasodilatateurs) chez ce patient le syndrome de Raynaud n’est
:C présentant une artériopathie de pas une contre-indication
Il s’agit d’un malade porteur classe Il peu sévère et absolue aux bêta-bloquants
d’un rétrécissement aortique permettant la marche. mais justifie de prendre des
serré symptomatique. précautions en raison de
L’indication opératoire est donc [247] l’aggravation possible de la
formelle et la coronarographie : vasoconstriction des
s’impose (d’autant qu’il QUESTION ANNULEE extrémités. Par ailleurs, les
présente un angor spontané), [248] insuffisances rénale ou
afin de dépister d’éventuelles hépatique ne sont pas des
lésions coronaires susceptibles QUESTION ANNULEE contre-indications mais
de justifier un geste de [249] nécessitent des adaptations de
revascularisation par pontage : posologie ou la prescription
en même temps que le QUESTION ANNULEE d’un bêta-bloquant à
remplacement valvulaire [250] métabolisme principalement
aortique. :ABD hépatique en cas d’insuffisance
[243] Une embolie pulmonaire ne peut rénale (propranolol par
:B avoir pour point de départ la exemple) et vice versa.
L’épreuve d’effort est veine porte ou le tronc [254]
classiquement contre-indiquée splénomésaraïque qui est une :D
en cas de sténose aortique veine d’origine de la veine porte, Les indications classiques de la
serrée, et également en cas de en raison du barrage représenté dilatation endo-luminale des
14
artères des membres inférieurs [261] classiquement posturales c’est-
sont les sténoses isolées et :D à-dire liées à un changement
courtes, de siège iliaque primitif Une scintigraphie pulmonaire de de position.
ou externe. perfusion strictement normale [269]
Actuellement, les indications permet d’éliminer une embolie :ABE
sont souvent plus larges allant pulmonaire mais seule La cyanose est discutable; il
jusqu’aux lésions l’angiographie permettra s’agit plus en général d’une
fémoropoplitées et aux d’affirmer le diagnostic d’embolie pâleur ou d’une lividité des
recanalisations d’occlusions pulmonaire. téguments.
artérielles complètes tant [262] Loedème peut se voir à un
aiguês que chroniques. :A stade plus tardif ou lors de la
[255] L’anévrisme circonscrit du revascularisation, mais il est
:C ventricule gauche est unilatéral.
Le stade III de l’artérite est une classiquement de découverte [270]
indication à une plus tardive, une fois que la :ABCDE
revascularisation chirurgicale. fibrose s’est installée dans la Tous ces items caractérisent
zone infarcie. l’endocardite aiguê ; comme
[256] [263] autres germes, on trouve aussi
:D les bacilles Gram négatif et le
QUESTION ANNULEE A B C E sont toutes des pneumocoque.
[257] étiologies d’insuffisance [271]
cardiaque à débit élevée. :ABE
QUESTION ANNULEE L’insuffisance cardiaque au cours On peut trouver également des
[258] d’une insuffisance mitrale se opacités floues périhilaires et
:E caractérise en général par une non une hyperclarté ; le débord
Le stade I des artériopathies baisse du débit cardiaque. auriculaire droit n’est pas
des membres inférieurs est [264] classique, au moins tant que
asymptomatique et caractérisé :C IVG ne retentit pas sur les
par la découverte d’une Pas de commentaire. cavités droites.
abolition ou d’une diminution [265] [272]
d’un ou de plusieurs pouls à :ABD :AD
l’examen clinique. L’aspect Si Q3 en dérivations LHTAP post-capillaire est en
[259] standards avec déviation axiale rapport avec des cardiopathies
:E droite et bloc de branche gauches donc dans cette
Le stade IV est caractérisé par incomplet droit sont les signes question uniquement RM et
l’apparition de troubles ECG classiques d’embolie infarctus du myocarde antérieur
trophiques. A noter que la pulmonaire, avec les troubles de étendu.
question est discutable car la repolarisation en précordiales [273]
l’altération des phanères peut droites et la tachycardie sinusale. :ACD
s’intégrer dans les troubles En raison de l’augmentation de
trophiques. La réponse E est de [266] la toxicomanie, on voit de plus
toute façon plus complète et :CE en plus de végétations
sous-entend la possibilité Pas de commentaire. tricuspides à
d’ulcération et de gangrène. [267] l’échocardiographie mais on ne
[260] peut dire que le diagnostic en
:D QUESTION ANNULEE est plus facile que dans les
L’endocardite de la valve [268] autres localisations.
tricuspide est l’apanage du :ACE [274]
toxicomane (porte d’entrée La syncope d’effort est tout à fait :E
veineuse) mais peut également classique dans la Les signes périphériques
se voir après chirurgie (utérine) cardiomyopathie obstructive et le d’endocardite bactérienne
ou infection cutanée (furoncle). rétrécissement aortique mais elle comprennent également les
Le germe le plus souvent en peut également se voir dans placards érythémateux palmo-
cause est le staphylocoque HTAP primitive. Les syncopes plantaires de Janeway, les
doré. dans le myxome sont taches de Roth et les
15
hémorragies rétiniennes au cette nombre de nouveaux cas de
fond d’oeil. Les adénopathies épreuve tend à être abandonnée. maladie apparue pour une
cervicales ne sont pas un signe [279] période donnée.
évocateur. :D
[275] La palpation des artères [285]
:C fémorales recherchera une :C
Compte tenu de la fréquence diminution des 2 pouls fémoraux Les manoeuvres vagales
de l’évolution vers la rupture afin de conforter le diagnostic de diminuent la conduction nodale
des anévrismes de l’aorte coarctation de l’aorte. La et par conséquent sont
abdominale dont le diamètre palpation thoracique recherche susceptibles de ralentir la
dépasse 6 cm, l’indication une circulation collatérale avec fréquence ventriculaire sans
chirurgicale doit être portée à hyperdébit, l’ECG, des signes changer la cadence auriculaire.
fortiori si il n’y a pas de contre- d’HVG et la radiographie [286]
indication opératoire. thoracique, des érosions du bord :ACDE
inférieur des côtes, une Il faut noter que la valeur de
[276] cardiomégalie et une modification ces signes peut être mise en
:C du bouton aortique. échec en cas de sténose
La tachycardie sinusale est de [280] bilatérale.
loin le signe ECG le plus :D [287]
fréquent puisqu’il est noté dans La dissection aortique de l’aorte :ABCDE
environ 50 % des cas (pour descendante (type III) épargne L’anévrisme artériel siège en
mémoire, raspect Si Q3 environ l’anneau aortique ; seules les général à rextérieur du
10 % des cas, le bloc de dissections de type I ou Il parenchyme cérébral sur une
branche droit complet 10 %). peuvent s’accompagner des branches du polygone de
[277] d’insuffisance aortique. Willis. 10 à 20 % des malades
:C [281] ont des anévrismes multiples.
La possibilité de survenue d’un :E 90 % siègent dans le territoire
bloc auriculoventriculaire justifie Le roulement protodiastolique au carotidien.
la pratique régulière d’ECG au cours d’une insuffisance mitrale Les anévrismes artério-veineux
cours de la surveillance dun peut traduire un hyperdébit en peuvent se calcifier et être vu à
patient traité pour endocardite. diastole à travers l’orifice mitral la radiographie simple et sont
Il sagit en général d’abcès (débit cardiaque + débit régurgité des malformations congénitales
annulaire de raorte s’étendant dans l’oreillette gauche) et donc vraies.
au septum inter-ventriculaire. Le une fuite volumineuse. [288]
diagnostic repose sur [282] :BCD
réchocardiographie et le :B La réponse à cette question est
traitement sera chirurgical. LHTA dans la coarctation un peu difficile car un
[278] aortique est généralement anévrisme peut être douloureux
:B rapportée à une ischémie rénale; à la palpation mais ce n’est pas
Les signes radiologiques à I’ARP est le plus souvent élevée. ce caractère douloureux qui
connaître concernant le rein Elle peut néanmoins être évoquera le diagnostic ; d’autre
homolatéral à la sténose sur normale. La question est mal part, rabolition des pouls
UIV posée, mais c’est la seule fémoraux indique qu’il s’agit
sont réponse possible. d’un patient artériel et donc que
1) taille du rein pouvant être [283] la masse abdominale pourrait
diminuée (différence> à 1,5 cm) :E être un anévrisme ; mais E
2) retard dapparition du produit Se rapporter à la question 10 n’est pas à retenir.
de contraste sur les clichés pour les autres signes de sténose [289]
précoces de l’artère rénale sur l’UIV. :ABD
3) hyperconcentration [284] La sténose mitrale est un
unilatérale sur les clichés à 10 :A obstacle situé en amont du
et 15 minutes La prévalence d’une maladie est ventricule gauche et par
4) retard de lavage le nombre de sujets malades à conséquent ne retentit pas sur
éventuellement sensibilisé par un moment donné dans une ce ventricule.
l’injection de furosémide, mais population. L’incidence est le [290]
16
:CE des résistances périphériques. dépassée.
On ne retient pas A B D car [295] [302]
dans ces cas, I’HTA agit par :B :ABDE
l’intermédiaire de La connaissance de la valeur du La polykystose rénale ne
l’athérosclérose. débit cardiaque est impérative s’accompagne classiquement
[291] pour interpréter un gradient de pas d’hypokaliémie, mais
:C pression : en effet, lorsque le comporte fréquemment une
L’endactériectomie ne concerne débit est effondré, un faible HTA au cours de son évolution
que les sténoses gradient de pression pourra ; cette HTA est en général
athéromateuses de l’artère correspondre à une sténose moins sévère que dans les
rénale. Les néphrectomies serrée. glomérulopathies, en partie du
totales ou partielles pour rein La formule de Garlin nécessite fait de la perte sodée
atrophique sont devenues très davoir le débit cardiaque et le obligatoire.
rares. Enfin, les dysplasies gradient de pression pour [303]
répondent habituellement bien calculer la surface aortique. :BD
à la dilatation percutanée [296] L’élargissement de QRS et les
transluminale. :C ondes T amples positives et
[292] Lhypoxie - hypocapnie - alcalose pointues sont des signes
:A est la conséquence de l’effet dhyperkaliémie.
Le pronostic vital des patients shunt et de l’hyperventilation.
porteurs d’une artériopathie des [297] [304]
membres inférieurs est bien :C :AE
souvent lié aux autres Il s’agit d’une symptomatologie Une soif anormale est souvent
localisations de l’athérosclérose absolument typique et même si associée à des taux élevées de
et ces patients décèdent une épreuve d’effort est rénine et dangiotensine II. La
souvent d’infarctus. Dans une demandée, la normalité de cette glycirrhyzine mime un
grande étude américaine, l’âge épreuve ne pourra écarter hyperaldostéronisme primaire
moyen des opérés de lésions formellement le diagnostic avec des taux d’aldostérone
aortoiliaques est de 57 ans, et d’insuffisance coronaire. normaux. Le diagnostic est fait
ils ont une espérance de vie de [298] par interrogatoire.
10,7 ans contre 18,6 ans chez :E [305]
des sujets normaux de même La diminution de la pente EF est :ABDE
âge. Pour les opérés de lésions un signe de sténose mitrale ou LHTA est permanente dans 50
poplitées, les chiffres sont de de diminution de la % des cas avec ou sans ‘à-
l’ordre 62 ans d’âge moyen, 7,2 compliance du ventricule gauche. coups’ et se limite à des accès
ans d’espérance de vie, contre [299] hypertensifs dans les autres
13,7 ans chez les sujets :E cas. Il existe une décharge
normaux de même âge. Il On observe au contraire une intermittente de catécholamines
semble donc que les augmentation de la qui entraîne une natriurèse
localisations aorto-iliaques aient vascularisation pulmonaire. accrue et une hypovolémie
un pronostic moins bon que les [300] avec hémoconcentration,
lésions plus distales. :B responsable des accès
[293] Pas de commentaire. d’hypotension orthostatique.
:E [301] Lhyperglycémie est secondaire
La pression télédiastolique du :D aux décharges, de
ventricule gauche est la La douleur à la pression des catécholamines.
pression de la fin du masses musculaires traduit un [306]
remplissage du VG, témoignant stade avançé de lischémie du
donc directement de la membre. QUESTION ANNULEE
précharge. La rigidité musculaire avec ou [307]
sans contracture traduit un stade
[294] encore plus avancé et la QUESTION ANNULEE
:C constatation de plages de [308]
La pression artérielle nécrose en plus des signes :C
diastolique est surtout fonction précédents, une ischémie Si l’on dirige le faisceau
17
dultrasons de fréquence le captopril et rénalapril :ABD
donnée sur un corps en (inhibiteur de l’enzyme de Lactivité rénine plasmatique est
mouvement, ce faisceau est conversion) sont des vaso- habituellement très élevée avec
réfléchi avec une fréquence dilatateurs mixtes (versant hyperaldostéronisme
veineux et artériel).
différente de celle d’arrivée et la secondaire. Ladministration de
différence entre ces 2 [314] captopril entraîne une
fréquences est directement :D normalisation de la pression
proportionnelle à la vitesse du La manifestation ECG la plus artérielle (caractère
corps étudié (vélocité fréquente au cours d’une douleur angiotensine dépendant de
sanguine). angineuse à effort est la lésion I’HTA).
[309] sous-endocardique (sous- [320]
:C décalage du segment ST). :D
Lhypoxie hypocapnie est [315] La claudication intermittente
secondaire à reffet shunt et à :D caractérise le stade Il. Le stade
l’hyperventilation provoquées Les embolies cruoriques sont de I est asymptomatique et
très loin les plus fréquentes.
par robstruction du lit vasculaire découvert par des signes
pulmonaire. [316] dexamen clinique (ABC) ou
[310] :D para-clinique (E ou doppler
:C Langiographie pulmonaire est la systématique).
Le syndrome de Leriche méthode diagnostique la plus [321]
correspond à une thrombose de spécifique (absence de faux :D
la bifurcation aortique et est positifs) ; elle est néanmoins un Linsuffisance aortique est la
caractérisé par une claudicationpeu moins sensible que la valvulopathie qui expose le plus
haute (fesse-cuisse) et scintigraphie pulmonaire pour les au risque de greffe bactérienne.
bilatérale, une impuissance et embolies de faible étendue Par ordre de fréquence, les
une abolition des pouls (moins de 15% d’obstruction du valvulopathies rhumatismales
fémoraux. lit vasculaire). La scintigraphie les plus souvent observées
[311] pulmonaire est sensible sont linsuffisance aortique,
:A (puisquune scintigraphie normale linsuffisance mitrale, le
Un B3 et un roulement élimine le diagnostic) mais peu rétrécissement aortique et
protodiastolique sont spécifique (nombreux faux exceptionnellement le
évocateurs d’une insuffisance positifs). rétrécissement mitral pur.
mitrale importante, en présence [317]
dun souffle holosystolique de :ADE [322]
Les phlébites des membres
pointe, irradiant dans laisselle. :E
[312] supérieurs sont beaucoup plus La survenue de la fièvre au
:B rares que les phlébites des cours de l’infarctus est en
Léchographie abdominale est membres inférieurs et par général retardée et l’existence
un examen très performant pour conséquent moins souvent en d’emblée de fièvre au cours
le diagnostic et l’évaluation decause dans l’embolie pulmonaire, d’une douleur thoracique
mais elles sont tout aussi
la taille dun anévrisme de laorte orienterait plutôt vers une
abdominale. Cependant, elle ne emboligènes. Les deux grandes origine péricardique.
causes sont dune part iatrogène
définit pas bien la situation de la [323]
masse par rapport aux artères (cathéter sous-clavier par :E
rénales, ce qui est un élément exemple) et d’autre part le La cupule digitalique est
important pour le chirurgien. syndrome du défilé thoraco- simplement un signe
brachial, où les phlébites peuvent d’imprégnation digitalique et
[313] être déclenchées par un effort non un signe de surdosage
:A physique. (zone thérapeutique pour la
La dihydralazine agit [318] digoxine : 0,8 à 2 mg/ml - zone
essentiellement sur le versant :BDE thérapeutique pour la digitoxine
artériolaire, le dinitrate Lexpansion systolique du foie : 15 à 30 mg/ml).
disosorbide essentiellement sur cardiaque traduit la présence [324]
le versant veineux. dune insuffisance tricuspide. :C
La prazosine (alphal bloquant) [319] L’apparition d’une grosse
18
cuisse unilatérale au cours branche droit et d’un hémibloc IV: gangrène distale).
dune phlébite traduit extension antérieur gauche sur l’ECG de [337]
de la thrombose veineuse au base. :C
niveau ilio-fémoral. [331] La scintigraphie à la
[325] iodométhylbenzylguanidine
QUESTION ANNULEE marquée, analogue des
QUESTION ANNULEE catécholamines capté par le
[326] [332] tissu tumoral, permet de
:C localiser un éventuel
L’accélération de la vitesse de QUESTION ANNULEE phéochromocytome.
sédimentation souvent au- [333] [338]
dessus de 100 mm à la :ABC :B
première heure devant une L’éclat du B2 au foyer pulmonaire Sans commentaire.
baisse brutale de l’acuité traduit existence d’une [339]
visuelle, évoque fortement le hypertension artérielle :ABC
diagnostic de maladie de pulmonaire qui n’est pas La radiographie simple ne
Horton. constante, surtout lorsque le RM mettra en évidence que les
[327] est peu serré. De même, une calcifications éventuelles ;
:D insuffisance tricuspide associée enfin, l’appréciation précise du
La diphénylhydantoïne (E) et souvent fonctionnelle, n’est diamètre de lanévrysme par
(Dihydan®), anti-arythmique de pas constante en cas de RM peu l’angiographie conventionnelle
classe lb, est administrée en serré, car elle traduit le ou numérisée peut être source
perfusion intra-veineuse lente retentissement sur les cavités d’erreur en cas de thrombus
de 100 mg toutes les 5 minutes, cardiaques droites. calcifié pouvant réduire
lors des arythmies ventriculaires [334] artificiellement la lumière.
de l’intoxication digitalique, :C [340]
jusqu’au contrôle de l’arythmie Le Doppler est un examen non- :E
ou jusqu’à l’apparition de signes invasif à prescrire en première C’est la description précise de
de toxicité (par exemple intention pour apprécier la ce syndrome.
nystagmus, vertiges, nausées). perméabilité des artères en aval [341]
On peut également utiliser la d’une sténose par :ABCDE
lidocaïne. renregistrement ou non d’un Une embolie pulmonaire peut
[328] signal. être responsable d’un infarctus
[335] pulmonaire. Une thrombose
QUESTION ANNULEE :C veineuse peut donner
[329] L’oedème n’est pas exceptionnellement des signes
:ABCE caractéristique du tableau de d’ischémie (ex : phlegmatia
L’hémiplégie peut être la rischémie aiguê des membres caerulea ou phlébite bleue des
conséquence d’une dissection inférieurs, mais peut se membres inférieurs).
des troncs supra-aortiques à rencontrer lors de la
destinée encéphalique ; la recanalisation ce qui justifie la [342]
paraplégie peut résulter d’une pratique des aponévrotomies de :AD
atteinte de l’artère d’Adam décharge. Les réponses B C E
Kiewicz. [336] s’appliquent à la névralgie du
[330] :C Trijumeau.
:BE Les stades de gravité de [343]
La chute avec blessure traduit rartériopathie chronique :ACDE
la brutalité de la syncope, “à oblitérante des membres A C E peuvent être sources
l’emporte pièce”. Un blocage inférieurs sont surtout définis par d’embols dans la circulation
paroxystique de la conduction la symptomatologie ; le stade III systémique. D peut se
au niveau de l’hémibranche correspond à l’apparition de compliquer dischémie des
postérieure gauche entraînera douleurs lors du décubitus. (Pour membres inférieurs soit dans le
un bloc auriculo-ventriculaire mémoire, le stade I : patient cadre d’une phlegmatia
complet, en raison de la asymptomatique, stade Il: caerulea, soit dans le cadre
coexistence d’un bloc de Claudication intermittente, stade dune embolie paradoxale.
19
(foramen ovale perméable). ST, concave vers le haut. [358]
[344] [352] :A
:CD :D Le TP est à un taux efficace
Les bêta-bloquants agissent L’existence d’une hyperkaliémie (entre 25 et 35 % ), donc il n’y a
dans rangor essentiellement en traduit une intoxication digitaliqueplus lieu de poursuivre
diminuant le travail du coeur et massive dans la mesure où le l’héparine et le Sintrom peut
en ralentissant sa fréquence à blocage complet de la pompe être poursuivi à la même dose.
l’effort. Na/K ATPase empêche la rentrée [359]
[345] du potassium dans la cellule. :E
:BC L’infarctus du ventricule droit
Seules la tétralogie de Fallot et [353] s’associe généralement à un
la transposition des gros :E infarctus inférieur et non
vaisseaux appartiennent au A B D sont également des signes antérieur, car il est la
cadre classique des radiologiques rencontrés dans conséquence de l’oblitération
cardiopathies cyanogènes. On rembolie pulmonaire mais E est de la coronaire droite.
peut néanmoins observer une plus caractéristique de [360]
cyanose au cours dune CIA l’interruption d’un gros tronc :AB
vieillie avec vasculopathie artériel pulmonaire. Sans commentaire.
pulmonaire entraînant une [354] [361]
inversion du shunt, voire au :B :ABCD
cours d’un canal artériel L’ECG d’effort est le premier Les contre-indications formelles
persistant avec élévation des examen à demander en face d’un des digitaliques sont les
résistances pulmonaires. angor d’effort stable, d’une part cardiomyopathies obstructives,
[346] pour conforter le diagnostic et les BAV de haut degré non
:ABD d’autre part pour apprécier le appareillés, les troubles de la
L’arc moyen gauche à double seuil d’apparition de la douleur et conduction sinusale, les
bosse est constitué d’une part d’un éventuel sous-décalage de troubles du rythme
par le tronc de l’artère ST. ventriculaire, et enfin les
pulmonaire en haut et la [355] flutteurs ou fibrillations
dilatation de lauricule gauche :D auriculaires survenant au cours
en bas. Une scintigraphie pulmonaire de d’un syndrome de Wolff-
[347] perfusion normale permet Parkinson-White. Le
:ACD d’éliminer le diagnostic d’embolie rétrécissement aortique serré et
Sans commentaire. pulmonaire mais l’inverse n’est les cardiothyréoses
[348] évidemment pas vrai. C’est donc représentent des contre-
:D un examen sensible mais non indications plus relatives.
C’est une complication spécifique. [362]
classique, mais en fait rare du [356] :ACE
rétrécissement aortique. :D Sans commentaire.
[349] Les digitaliques en diminuant la
:C conduction nodale permettent de [363]
Il s’agit plus fréquemment d’un ralentir la fréquence :ABCDE
angor d’effort. L’oedème cardiaque d’une fibrillation Sans commentaire.
pulmonaire est rarement auriculaire. Ils sont contre- [364]
inaugural et est souvent indiqués dans les cas A, B, C et :CD
précédé par une dyspnée E. Une embolie pulmonaire ne
d’effort. [357] peut être la conséquence que
[350] :C d’une pathologie thrombotique
:E Les BPCO peuvent se située sur le versant veineux ou
L’expansion volémique permet compliquer d’insuffisance dans les cavités droites du
de maintenir le remplissage du ventriculaire droite (coeur coeur.
coeur. pulmonaire [365]
[351] chronique) lorsqu’elles évoluent :ABC
:A vers l’insuffisance respiratoire Lisoprénaline est un bêta 1 et
Il s’agit d’un sus-décalage de chronique. bêta 2 stimulant. Il provoque
20
donc par son action bêta 2 une d’héparine de façon à obtenir un [378]
vasodilatation mais la TCA à environ 1 fois et demi le :AD
vasodilatation coronaire est témoin. Sans commentaire.
également secondaire à [370] [379]
l’augmentation de la fréquence :A :AD
cardiaque et de la contractilité Les Bêta-bloquants permettent LHTA, le tabac et le diabète
(effet bêta I) et on sait que d’être à la fois un traitement de sont des facteurs d’athérome
radénosine joue un râle local I’HTA et de langor. Une autre mais ne favorisent pas les
important dans l’adaptation du éventualité aurait été les thromboses veineuses.
débit coronaire aux besoins. inhibiteurs calciques. [380]
[366] [371] :AB
:CE :E La sténose mitrale peut donner
A et B allongent le QT, peuvent Le traitement chirurgical est le des signes d’insuffisance
être à l’origine de torsades de traitement le plus efficace dans cardiaque gauche, mais étant
pointe et sont donc contre- ce cas et semble indiqué compte- en amont du ventricule gauche,
indiqués. La digoxine intra- tenu de l’insuffisance ostiale et elle n’entraîne pas
veineuse va ralentir la de la sévérité de la maladie d’insuffisance ventriculaire
fréquence cardiaque et se veineuse (ulcère variqueux). gauche. Enfin, lIT et la CIA
trouve donc également contre- peuvent se compliquer
indiquée. En plus de C et E, un [372] d’insuffisance cardiaque droite.
autre traitement possible :B [381]
consiste à accélérer la Le territoire Vi à V4 est :ABCE
fréquence cardiaque en caractéristique de la localisation L’abus de glycirrhyzine peut
stimulant le coeur à l’aide dune antéro-septale. Lorsque les donner ou aggraver une HTA
sonde d’entraînement à environ signes sont de VI à V6, on parle qui s’accompagne volontiers
100 par minute et il faut d’infarctus antérieur étendu. d’une hypokaliémie. D est un
également corriger toute [373] antihypertenseur central.
hypokaliémie. :C [382]
[367] Sans commentaire. :BDE
:C [374] Il s’agit dune HTA modérée ; il
La turgescence des veines :C conviendra de vérifier les
superficielles peut se rencontrer Les dérivations V3R et V4R sont chiffres tensionnels lors d’une
au cours d’une phlébite mais les dérivations précordiales prochaine consultation. Etant
nest pas un signe d’ischémie droites symétriques de V3 et V4. donné la surcharge pondérale,
des membres inférieurs. [375] un régime amaigrissant peut
[368] :BDE être d’emblée proposé et
:D La rupture d’un anévrysme dans contribuera à diminuer les
Le pace-maker sentinelle prend la VCI entraîne une grosse fistule chiffres tensionnels.
le relais lorsque la fréquence artério-veineuse, avec
cardiaque descend en dessous insuffisance cardiaque par [383]
de 72/min, donc l’éventualité augmentation brutale du débit, :AC
d’une fréquence cardiaque à thrill à la palpation, souffle L’aspect en double bosse
60/min ne peut se rencontrer. continu et oedèmes des parfois réalisé correspond à la
Par contre, toutes les autres membres inférieurs. Cette rupture saillie du tronc de l’artère
hypothèses sont possibles si le peut également s’accompagner pulmonaire en haut et de
patient est en rythme spontané d’une hématurie voire d’embolie rauricule gauche en bas. Le
à plus de 72Imin. pulmonaire. plus souvent, l’arc moyen
[369] [376] gauche est globalement
:B :AD convexe.
La constation d’une réaction On n’oubliera pas d’adjoindre à [384]
péricardique à la phase aigué ce traitement des antalgiques :ABCD
d’un infarctus du myocarde est puissants. Les malaises anoxiques sont
une éventualité assez [377] rencontrés dans la tétralogie de
fréquente, qui impose en règle :ACD Fallot. La coarctation est une
la diminution des doses Sans commentaire. des causes d’insuffisance
21
cardiaque chez le nourrisson. peut également être entendu réponses A et B sont ambiguès
[385] dans les 1M importantes. dans la mesure où elles ne sont
:AD [391] que des indices indirects de
Il se différencie ainsi du choc :D l’importance de la fuite.
cardiogénique où la pression Le refroidissement des [395]
capillaire est élevée. La extrémités plaide pour une :ADE
pression capillaire et la pression phlegmatia caerulea. La La tamponnade par rupture de
veineuse sont en règle phlegmatia caerulea est le la paroi libre du coeur au cours
abaissées. tableau observé en cas de d’un infarctus du myocarde est
[386] thrombose ilio-fémorale massive: responsable d’un tableau de
:C c’est un tableau hyperalgique dissociation électromécanique
La phlébocavographie sera brutal avec oedème important, avec absence d’activité
l’examen le plus performant cyanose, et signes d’ischémie hémodynamique et persistance
pour faire le diagnostic de aiguê, pouvant évoluer vers la de complexes électriques
thrombose cave inférieure et gangrène. normaux. C’est une
pour apprécier son extension et [392] complication pratiquement
l’aspect éventuellement flottant :ABCDE toujours mortelle. Le drainage
du caillot. Sans commentaire. péricardique associé au
[387] remplissage et une intervention
:D [393] chirurgicale de réparation
Devant ces deux syncopes :D permettent dans de rares cas
d’effort, le diagnostic le plus Les manoeuvres vagales de sauver le malade.
probable est celui de permettent de déprimer la [396]
myocardiopathie obstructive. conduction nodale; ainsi, moins :ABDE
On aurait pu discuter un d’influx auriculaires seront Le galop gauche témoigne
rétrécissement aortique, mais le conduits aux ventricules. En cas d’une dysfonction myocardique
caractère du souffle et de flutter, cela aura pour effet de et n’est donc pas entendu dans
rimportance de l’hypertrophie, diminuer la fréquence ce cas. Il faut savoir que l’ECG
attestée par les ondes Q de V4 ventriculaire, ce qui permettra peut être normal et que la
à V6, sont plus en faveur du d’analyser plus facilement les douleur prend souvent un
premier diagnostic. auriculogrammes. caractère constrictif de type
[388] [394] angineux. L’échocardiogramme
:D :ABDE peut être normal en cas de
Le sous-décalage horizontal du La réponse à cette question est péricardite sèche.
segment ST est le critère de difficile : en effet, dans [397]
positivité électrique le plus l’insuffisance aortique, il faut bien : C D
spécifique d’insuffisance différencier les signes qui La scintigraphie de perfusion
coronaire lors de l’épreuve témoignent de l’importance du est encore plus sensible que
d’effort. volume de régurgitation de ceux l’angiographie notamment pour
[389] qui rendent compte du les embolies pulmonaires (EP)
:D retentissement ventriculaire de petite taille (<15 %), et une
La dihydralazine (Népressol) gauche. La pression diastolique scintigraphie pulmonaire
est un vasodilatateur artériel aortique diminuée et la pression suffisamment précoce normale
peu employé dans le traitement systolique aortique augmentée permet d’exclure une EP. Par
de HTA en raison notamment témoignent de l’importance de la contre, l’angiographie est plus
d’une tachycardie réflexe. Cette régurgitation, E étant secondaire spécifique puisqu’il n’y a pas de
tachycardie le rend contre- à l’augmentation du volume faux-positifs.
indiqué chez le coronarien. d’éjection systolique. [398]
[390] L’augmentation de la pression :ACD
:B capillaire pulmonaire et de la Il s’agit en règle de douleurs
L’existence d’un B3 au cours pression télédiastolique du VG se abdominales ou thoraciques
d’une insuffisance mitrale rencontrent à un stade tardif de mais pas de douleurs
témoigne d’une fuite importante. l’évolution, mais ces indices lombaires, enfin la polyurie
De même, un bref roulement témoignent du retentissement sur n’est pas un signe classique.
mésodiastolique d’hyperdébit le ventricule gauche. Donc, les [399]
22
:C les artères de petit et moyen centrales et de zones
Les anévrysmes de l’aorte calibre ainsi que les veines périphériques jaunâtres.
abdominale étant le plus superficielles. Elles ne sont pas [412]
souvent sous-rénaux, il s’agit despécialement ectasiantes, et ne :ABCE
la s’accompagnent pas Au cours de l’insuffisance
mésentérique inférieure. fréquemment de varices. rénale, il est théoriquement
[400] [407] logique de proposer des bêta-
:A :AC bloquants liposolubles, mais en
Question un peu ambigue : il A et C sont les causes de loin les pratique, il suffit de réduire la
s’agit en fait d’une claudicationplus fréquentes. B, D, E sont plus posologie des bêta-bloquants
haute au niveau de la fesse rares. hydrosolubles. La grossesse ne
mais pouvant également [408] représente pas une contre-
descendre dans la cuisse. :AD indication, et leur emploi est
Le stade I (asymptomatique) de autorisé sous réserve dune
[401] l’artérite relève uniquement du surveillance particulière (risque
:B traitement médical. Il s’agit donc théorique de bradycardie
Les thromboses superficielles de supprimer impérativement les néonatale et d’augmentation de
justifient un traitement anti- facteurs de risque et de prescrire la motricité utérine).
inflammatoire local et général, des marches régulières afin de [413]
ainsi qu’une éventuelle développer la circulation :AB
contention élastique, mais en collatérale. La prescription de Les bêta-bloquants sont
aucun cas un traitement vasodilatateurs au stade I n’est théoriquement à éviter en
anticoagulant ou un alitement. en règle pas nécessaire ; il en va raison de leur pouvoir
[402] de même a fortiori pour les vasoconstricteur potentiel. Le
:C anticoagulants. E est Méthergin (dérivé de l’ergot de
L’échographie permettra non évidemment exclu. seigle), utilisé pour déclencher
seulement de mettre en [409] les spasmes, est donc contre-
évidence fanévrysme et mais :DE indiqué. E n’a aucune place ici.
aussi d’affirmer son caractère Il s’agit de l’épreuve de Perthes- [414]
thrombosé. Delbet: si lors de cette épreuve :CDE
[403] les veines superficielles La cordarone est efficace, mais
:E s’affaissent, le réseau profond est doit être éviter en première
Sans commentaire. perméable et E peut être intention chez un sujet jeune en
[404] envisagé. Si les veines raison des effets secondaires
:D superficielles gonflent, le réseau potentiels. Par contre, les anti-
L’état vasculaire d’aval est profond est obstrué et on ne peut arythmiques de classe lA
évidemment impossible à réaliser d’éveinage. (quinidine) et IC (cibenzoline et
apprécier par la [410] propafénone) sont indiqués
tomodensitométrie, :ABE comme traitement préventif des
contrairement à A, B, C et E. On ne peut parler d’insuffisance récidives. La mexiletine (classe
[405] ventriculaire gauche au cours du lB) est surtout utile à l’étage
:ABD rétrécissement mitral, l’obstacle ventriculaire.
Avec l’hyperthermie, on observe étant situé en amont du [415]
plus volontiers une petite ventricule gauche. Enfin, le coeur :ADE
accélération de la fréquence pulmonaire chronique post- Le souffle d’ lA débute dès le
cardiaque. De même, il existe embolique est responsable B2. Le roulement
une augmentation de la chaleur d’insuffisance ventriculaire droite. télédiastolique de Flint
cutanée. correspond aux turbulences
[406] [411] réalisées par le flux régurgitant
:DE :BDE et le flux de remplissage sur la
La maladie de Léo Buerger est Il s’agit d’une congestion passive valve mitrale. Le claquement
une artérite inflammatoire rare, et la surface du foie cardiaque d’ouverture mitral fait partie de
qui survient avec prédilection reste lisse. L’aspect muscade est l’auscultation du RM.
chez l’homme jeune gros dû à la juxtaposition de zones [416]
fumeur. Les lésions touchent hémorragiques rougeâtres :B
23
La phlébite bleue ou phlegmatia Les nodules d’Osier sont [430]
caerulea correspond à une généralement fugaces et :ABE
thrombose ilio-fémorale disparaissent sans laisser de A est dû à l’absence de
massive, avec début brutal, trace. Ils n’évoluent jamais vers circulation collatérale, B traduit
douleur intense, oedème la suppuration. l’image de rembol, et E
volumineux et froid de [423] l’absence dartériopathie,
l’ensemble du membre, :D contrairement à la thrombose
cyanose, et abolition des pouls. Le B3 de remplissage rapide est artérielle aiguê.
Son risque est l’évolution vers rarement entendu au cours des [431]
la gangrène. C’est une urgence RA serrés ; on entend plus :AC
chirurgicale. volontiers un galop présystolique B est faux car le rythme
[417] (B4). auriculaire est en général à
:C [424] 300/min (ondes F diphasiques
Les dimensions d’un anévrysme :C avec négativité prédominante
de l’aorte abdominale sont mal L’oedème d’une phlébite surale en D2D3VF). Les manoeuvres
appréciées par l’aortographie touche uniquement la cheville. vagales dépriment la
en raison de la possibilité d’une [425] conduction nodale donc C est
thrombose à son niveau, qui :D vrai mais F est faux. Enfin les
déforme la lumière et gêne L’apparition d’un cordon veineux digitaliques peuvent ralentir la
l’opacification de la poche. Les sus-pubien doit faire discuter une fréquence ventriculaire.
examens les plus performants thrombose des veines du petit [432]
pour évaluer sa taille sont bassin. :ABC
l’échographie et la [426] D et E ne sont pas des signes
tomodensitométrie. :ABE de péricardites aiguès. Par
[418] Toutes ces pathologies sont contre, une péricardite peut
:D susceptibles d’être responsables favoriser la survenue de C.
Le plus souvent, l’embol passe d’une ischémie des membres [433]
par un foramen ovale restant inférieurs à l’effort. :A
perméable. [427] A est un vasodilatateur à
[419] :B prédominance veineuse, qui va
:D Etant donné les résultats diminuer la précharge et
En post-opératoire, une fausse satisfaisants de la dilatation réaliser une sorte de ‘saignée
reprise précoce du transit avec endoluminale percutanée, y interne’. B C D sont contre-
diarrhée traduit une colite compris en cas d’occlusion totale indiqués.
rédactionnelle, résultant d’une de la fémorale, E peut être [434]
ischémie colique pendant proposé, même si la claudication :B
l’intervention, mais cette est relativement peu invalidante. LHTA est un facteur important
complication, dont D permet le B est systématique. d’athérosclérose, mais ne
diagnostic, évolue en général [428] favorise pas directement la
favorablement. :BDE thrombose.
Les claudications hautes (fesse) [435]
[420] traduisent en général des lésions :C
:D haut-situées (aorte, artère iliaque Il est préconisé de débuter un
En cas de thrombose veineuse primitive, artère iliaque interne ou traitement par un alpha-
superficielle, le risque de hypogastrique dont une des bloquant à de petites doses,
migration embolique est très branches extrapelvienne donne avec une première prise au
faible. A, B, C et E se l’artère fessière). moment du coucher pour éviter
rencontrent fréquemment. [429] une hypotension fréquente en
[421] :ABCE début de traitement.
:E La rupture de cordage est [436]
L’ulcération dune plaque responsable de l’évolution vers :C
d’athérosclérose peut être l’insuffisance mitrale aiguê (E). LHTA labile du sujet jeune
source d’embolie systémique. Les troubles de la repolarisation s’accompagne souvent d’une
[422] sont souvent en postérieur. hyperréactivité sympathique et
:D répond donc bien à un
24
traitement bêta-bloquant myocarde. aiguès.
comme C. Il faut éviter de B - Entraîne un hémopéricarde. B - Le pouls petit qui diminue à
commencer par B, D ou E. E - Maladie de Marfan, d’Ehler l’inspiration (pouls paradoxal de
[437] Danlos, élastorrhexie... Kussmaul) se voit en cas de
:E [445] tamponnade.
Le sous-décalage de ST :ABE D - Rechute dans 1/3 des cas,
correspond à une lésion sous- Le premier diagnostic à évoquer surtout en cas de traitement
endocardique et les grandes est celui de dissection de l’aorte. corticoïde qui est contre-
ondes T positives à une [446] indiqué.
ischémie sous-endocardique. :ACE [453]
[438] A - Associée dans 70 à 90 % des :ACD
:D cas. A - Durée de 0,08 à 0,10
C doit être évité, B est contre- B - La douleur irradie le plus secondes.
indiqué, et A est le traitement souvent vers le dos. Evolution E - Durée de QRS : 0,08 à 0,10
des péricardites rhumatismales. descendante. secondes.
[439] C - Traduit l’atteinte du plancher [454]
:D sigmoïdien. :ACDE
Le pouls lent avec dissociation [447] - Type I le plus fréquent débute
radio-jugulaire est en faveur de :ADE au niveau de l’aorte ascendante
D. Les anévrysmes post-infarctus et s’étend sur l’arc aortique et
favorisent les thrombi intra- parfois sur la totalité de l’aorte.
[440] ventriculaires avec risque D - Extension de la dissection
:A d’embolies périphériques. aux artères rénales entraînant
A s’élève dans les 6 heures, D D E - Sont les autres une ischémie rénale.
dans les 10-12 heures, et B complications classiques de E - Extension aux artères à
dans les 24 heures. l’anévrysme post-infarctus. destinée médullaire.
[441] [448] [455]
:BD :BCD :AC
B par embolie systémique. E Sont les causes classiques d’état La maladie dAdams-Stockes
est faux, il persiste une zone de de choc associé à un tableau correspond à des syncopes
fibrose cicatricielle. Il s’agit d’insuffisance cardiaque droite dont l’origine est le plus
dune thrombose coronaire dans aiguê. souvent une pause ventriculaire
la grande majorité des cas, [449] prolongée secondaire à un bloc
mais pas dune embolie. :ACE auriculo-ventriculaire complet.
[442] A - Traduit en règle un infarctus Plus rarement, il s’agit d’une
:CD étendu avec un risque plus grand torsade de pointe.
Il doit être recherché en position d’évolution vers l’anévrisme. [456]
demi-assise. C correspond à C - Est une complication :ABCDE
une insuffisance tricuspide classique des anévrismes. A - 15 % des cas, survenue sur
souvent associée. Cest un E - Surtout si le sus-décalage coeur normal.
signe d’insuffisance persiste au-delà de la troisième B - Le dosage des hormones
ventriculaire droite, donc D est semaine. thyroïdiennes est systématique.
vrai. D - Lors d’une diastole courte,
[443] [450] le VG n’a pas le temps de se
:E :ACE remplir, et le pouls de la systole
La régularité parfaite à 150/mn B D - Evoquent une atteinte suivante peut ne pas être
est très évocatrice de Flutter. artérielle. ressenti.
Entre 130 et 210 il s’agit le plus [451] E - “Holliday heart’.
souvent dune tachysystolie. :CE [457]
[444] A - Stade III. :AD
:BDE B - Stade I. A et D sont dépendants de la
A - L’extension de la dissection D - Stade IV. contraction auriculaire.
aux artères efférentes de l’aorte [452] [458]
peut atteindre les coronaires :ACDE :C
avec possibilité d’infarctus du A - Un tiers des péricardites L’apparition d’un déficit
25
sensitivo-moteur traduit en règle élevée aux membres supérieurs [479]
une ischémie déjà avancée. qu’aux membres inférieurs. :AE
[459] [469] A - Les formes rhumatismales
:E :ABDE représentent encore la
Sans commentaire. Sans commentaire. première cause mais les formes
[470] dystrophiques sont de plus en
[460] :ABCDE plus fréquentes.
:D Sans commentaire. E - Surcharge en volume, puis
Artériopathie oblitérante des en pression.
membres inférieurs stade III. [471] [480]
[461] :ABCDE :B
:D A B C E - Par compression. Sans commentaire.
Par ordre de fréquence : E - Est observé le plus souvent [481]
insuffisance aortique, après chirurgie aortique. :C
insuffisance mitrale, plus [472] Ce trouble de conduction
rarement sur un rétrécissement :AB répond généralement bien à
aortique, exceptionnellement - La sécrétion d’érythropoïétine latropine.
sur un rétrécissement mitral. se fait en quelques heures
[462] expliquant la hausse retardée [482]
:E des :B
Dose de charge de xylocaïne réticulocytes vers le cinquième Le tronc coeliaque est situé au-
en bolus (1 mg/kg) en une jour. On ne doit pas se fier dans dessous des artères rénales.
minute suivie d’une perfusion les premières heures à la [483]
continue de 1,2 à 2 g124 h. mesure de rhémoglobine ni de :ABC
[463] rhématocrite. B - Galop.
:ABCD - L’hyperleucocytose apparaît au C - 1M fonctionnelle.
Sans commentaire. deuxième ou troisième jour. [484]
[464] [473] :CDE
:ABE :ABCDE A B - Compliquent la dissection
Les dissections aortiques de Sans commentaire. de l’aorte ascendante.
type I ou Il de De Bakey, c’est- [474] [485]
à-dire intéressant l’aorte :ACDE :ABCD
ascendante sont des indications A - Après la 24ème heure. D - Syndrôme de Dressler
chirurgicales. Les types III (D) B - Lésion de tuberculose. survenant à la deuxième ou
ne sont pas des indications D - Thrombus intra-cavitaire au troisième semaine.
formelles. contact de la zone infarcie. E - Complique les infarctus
[465] [475] inférieurs par atteinte
:ACD :BCDE ischémique du pilier postérieur.
Les autres causes classiques Sans commentaire. [486]
sont la maladie de Paget, [476] :CDE
l’anémie... :BCD A - Anomalie de la relaxation
[466] D - Pouls paradoxal = diminution des fibres myocardiques avec
:ABCDE du pouls à l’inspiration. élévation des pressions de
D et E sont des facteurs [477] remplissage du ventricule
favorisant la survenue de :BE gauche.
thromboses veineuses Signes en rapport avec un B - Au contraire, production de
profondes. surdosage ou une intoxication. lactates.
[467] [478] [487]
:ABDE :AE :ABE
A - La marche est indiquée pour A - Signes d’une dissection de B - C’est la pancardite
augmenter la circulation l’aorte ascendante (atteinte du (endocardite, myocardite,
collatérale. plancher sigmoïdien). péricardite).
[468] E - Toujours rechercher une C - Se sont évidemment les
:ACE asymétrie tensionnelle aux deux lésions cicatricielles qui sont à
E - Tension artérielle plus bras. l’origine des valvulopathies
26
acquises. Le BAV paroxystique peut être :A
[488] évoqué sur la brutalité de la L’élévation massive et précoce
:ABC syncope, qui explique la chute et des CPK à la suite d’une
D - L’absence de modifications la blessure et sur la durée brève thrombolyse dans l’infarctus du
ECG au cours dune crise de l’épisode sans amnésie post- myocarde est un des signes de
dAngor” doit faire remettre en critique. reperfusion.
cause ce diagnostic. [496]
[489] :ADE [502]
:ABC La FA post-prandiale est plutôt :B
D - Est une branche de la veine de mécanisme vagal. Elle est Les syncopes à l’emporte-pièce
porte. classiquement à grosses mailles évoquent une origine
E - Se jette dans 10G. au cours du rétrécissement cardiaque. Etant donné leur
[490] mitral. A D E sont vraies. fréquence, un enregistrement
:B [497] de Holter permettra
L’évolution dune thrombose :ABE d’enregistrer un éventuel
veineuse se fait soit vers la Les douleurs angineuses trouble conductif paroxystique
mobilisation (embolie) soit vers spontanées sont plutôt de contemporain de la syncope.
la fibrinolyse physiologique, soit mécanisme spastique , ce qui En l’absence d’une fréquence
vers une réorganisation avec doit faire éviter l’emploi des aussi élevée de ces syncopes,
reperméabilisation secondaire. bêtabloquants; on préfère dans une épreuve
La suppuration est vraiment ce cas utiliser les inhibiteurs électrophysiologique sera plus
exceptionnelle. calciques. La myocardiopathie contributive pour révéler un
[491] dilatée représente une contre- trouble conductif.
:C indication à l’emploi des [503]
Sans commentaire. bêtabloquants en raison de la :D
baisse de la fonction VG. La rigidité musculaire est un
[492] [498] signe de gravité au cours d’une
:B :BCDE ischémie aigué des membres
Les bêtabloquants n’affectent L’intensité du souffle diastolique inférieurs, qui traduit une
pas la conduction n’est pas un très bon gravité ischémie critique avancée.
intraventriculaire ; par contre, ils d’insuffisance aortique. [504]
dépriment la fonction sinusale Néanmoins, un souffle :D
et la conduction nodale. E est diastolique intense et persistant La phlébocavographie permet
vrai, car le vérapamil est un longtemps dans la diastole traduit de dépister d’éventuels caillots
inhibiteur calcique, qui déprime en général une fuite plus flottants susceptibles d’être à
fortement la conduction nodale importante qu’un souffle minime. l’origine d’une nouvelle
et qui est inotrope négatif. L’abaissement de la PAD et migration pulmonaire.
[493] l’augmentation de pression [505]
:A différentielle sont des bons :ACDE
Le jeune âge d’une part et critères de gravité. Enfin, D et E A et C par l’intermédiaire d’une
l’existence d’une insuffisance traduisent le retentissement sur migration d’un embol dans la
coronaire sont en faveur de les cavités gauches. circulation systémique, à partir
l’utilisation des bêtabloquants. [499] de l’oreillette gauche ou de la
L’utilisation d’inhibiteurs :ABDE poche de l’anévrisme. D peut
calciques aurait pu se discuter. Une diplopie isolée n’est pas un donner une ischémie aigué au
[494] signe classique d’accident cours dune phlébite bleue
:D ischémique transitoire. (phlegmatia caerulea), et E par
Il existe au contraire une [500] migration d’une végétation.
augmentation de la vitesse du :B [506]
flux transmitral en raison de la Sans commentaires. L’artère :ACD
diminution de la surface de centrale de la rétine est une Lhéparinothérapie et le
l’orifice fonctionnel. A B C E branche de l’artère ophtalmique, traitement vasodilatateur
sont vraies. ellemême branche de l’artère (papavérine) sont toujours de
[495] carotide interne. mise, mais D représente le
:E [501] traitement radical devant cette
27
ischémie d’origine embolique. :BD associe
[507] Le flutter auriculaire est un - CIV
:E trouble du rythme du à une - sténose pulmonaire
Sans commentaires. macro-réentrée au niveau - dextroposition de l’aorte
[508] auriculaire avec une activité - hypertrophie du ventricule
auriculaire à environ 300/min. La droit.
[509] fréquence ventriculaire le plus C’est une cardiopathie
:BC souvent à 1 50/min (conduction cyanogène qui ne
La rupture et les accidents 2/1) est ralentie par les s’accompagne pas
emboliques périphériques sont manoeuvres vagales qui d’insuffisance cardiaque.
de loin les complications les dépriment la conduction nodale. [523]
plus fréquentes d’un anévrysme Les digitaliques peuvent être
de l’aorte abdominale. indiqués car ils diminuent la QUESTION ANNULEE.
[510] conduction nodale. [524]
:BCD [516] :ABCE
L’existence d’un souffle sur un :ABD D - Le rapport efficacité/prix est
trajet vasculaire traduit un flux La première lettre indique la inacceptable pour le dépistage
turbulent en raison d’une cavité stimulée, la seconde lettre d’une HTA réno-vasculaire.
sténose, qui dans ce cas peut la cavité détectée et la troisième Faire un bilan biologique
se situer soit sur l’artère iliaque lettre le mode de fonctionnement. minimum avec F0,
externe soit sur la fémorale I signifie que le pace-maker est électrocardiogramme,
commune qui la prolonge. inhibé par complexes radiographie du thorax.
[511] ventriculaires. [525]
:ACD [517] :D
Le stade III est caractérisé par :AB A B C E peuvent favoriser la
des douleurs de décubitus des La syncope à l’emporte-pièce survenue de thromboses
membres inférieurs soulagées d’Adams-Stokes est une perte de veineuses.
par la position jambe pendante connaissance brutale sans [526]
ou par la marche autour du lit. prodromes. :C
[518] Sans commentaires
[512] :D [527]
:BCD A - Est quasiment toujours :C
L’infarctus pulmonaire est un entendu. La thrombose est la
infarctus rouge. D - Est pathologique sur une complication de loin la plus
[513] valve de Starr aortique car traduit fréquente de l’athérosclérose
:ACD une fuite aortique. d’une artère.
A est très fréquente. A rECG, [519] [528]
on trouve des signes de :E :B
surcharge droite aiguê. C traduit 1M fonctionnelle par dilatation de Au cours d’une HTA maligne
rexistence d’une hypertension l’anneau mitral. (PAD> 130 mmHg), le fond
artérielle pulmonaire. E se [520] d’oeil montre classiquement un
rencontre dans les :C oedème papillaire (Stade IV).
tamponnades ou les crises C - Le click est mésosystolique. [529]
d’asthmes sévères mais pas D - li s’agit en règle d’ESV. :E
dans l’embolie pulmonaire. [521] La douleur d’infarctus du
[514] :A myocarde résiste à la trinitrine
:ADE De façon schématique: contrairement au douleurs
Les autres signes sont les A - Membres inférieurs. angineuses classiques.
caractères de la douleur B - Cerveau. [530]
(pouvant classiquement devenir E - Coronaires. :A
dorsale et descendante), La question était sans doute:
l’existence dune asymétrie [522] quelle est la proposition
tensionnelle et d’un souffle :B inexacte? La myocardiopathie
diastolique. B représente 10 % des chronique obstructive est une
[515] cardiopathies congénitales, cause d’insuffisance mitrale
28
chronique; B C D et E peuvent compressions digestives de d’avortements clandestins mais
être responsables d’une 1M même que les fistules digestives la grossesse normale ne se
aigué, E par rupture de pilier se font en règle au niveau complique pas d’embolie
par exemple. duodénal. gazeuse.
[531] [536]
:B :BD [541]
Il s’agit d’une affection Il existe plus fréquemment une :BCD
congénitale héréditaire et défense abdominale à la Au cours de BCD, le ventricule
familiale due à la palpation qu’une véritable gauche est soumis à une
dégénérescence systématisée contracture. surcharge supplémentaire de
des fibres élastiques. [537] volume au cours de chaque
:BD diastole.
[532] L’angiographie est moins fiable [542]
:E car la poche est souvent le siège :BDE
Cette maladie commence dans d’une thrombose qui diminue La sténose mitrale pure est très
le jeune âge et se prolonge artificiellement le calibre intra- rarement le siège d’une greffe
pendant toute l’existence. luminal. bactérienne. Il n’y a pas
[533] [538] dendocardite sur CIA.
:D :AE [543]
Il est important de s’assurer de Un AVC de moins de 3 mois et :CDE
la perméabilité du réseau un ulcère duodénal non cicatrisé Le syndrome vagal est
veineux profond avant représentent des contre- contemporain de la phase
dentreprendre toute éveinage indications à un traitement aiguê de l’infarctus du
chirurgical. La sclérothérapie fibrinolytique. La streptokinase myocarde. Il saccompagne
des crosses de saphène interne peut donner des manifestations dune bradycardie, voire de
donne des résultats moins bons allergiques et il peut être utile de troubles de conduction et dune
et moins définitifs que la l’associer à un corticoïde hypotension qui sont améliorés
chirurgie et est susceptible de injectable. Enfin, l’utilisation de par ratropine.
gêner un éveinage ultérieur. streptokinase moins de 3 mois [544]
[534] auparavant est plus une cause :AC
:ABCE d’inefficacité qu’une réelle contre- Linsuffisance aortique est la
L’apparition de troubles indication, en raison de la valvulopathie qui est le plus
sensitivo-moteurs au cours présence d’anti-corps. souvent le siège d’une
dune ischémie aiguê des [539] endocardite. Les végétations
membres inférieurs est un signe :CD peuvent persister sous forme
de gravité. L’acidose Les indications chirurgicales d’échos denses cicatriciels
hyperkaliémique est à privilégiées au cours d’une après la guérison de
rechercher et à traiter endocardite peuvent être soit lendocardite. Contrairement à
immédiatement. Une thrombose d’ordre hémodynamique la bicuspidie, la CIA n’est
veineuse massive haut située (insuffisance cardiaque non jamais le siège d’une
peut donner des signes contrôlée par le traitement endocardite.
dischémie (phlegmatia médical) soit d’ordre infectieux
caerulea). Le pronostic dépend (impossibilité de stériliser le foyer
du lit d’aval et sera plus grave infectieux).
lorsque rischémie se produit sur [540]
un réseau normal dépourvu de :BE
circulation collatérale. Au cours Citons également les
d’une endocardite, une interventions neurochirurgicales
végétation peut emboliser dans (pénétration de l’air au niveau
la circulation systémique. des sinus dure-mériens favorisée
[535] par la position assise) et de
:ABCE nombreuses chirurgies (cervico-
La thrombose aiguê est rare faciale, pulmonaire,
mais peut réaliser un véritable gynécologique). On peut la
syndrome de Leriche. Les rencontrer au cours
29
Dermatologie

[1] chancre. une sérologie tréponèmique à


:AC Cette éruption doit faire Ji, J30, J50.
A - Parmi les localisations rechercher
caractéristiques de la gale, les - l’éventuelle cicatrice cuivrée du [8]
faces latérales des doigts chancre :ABC
(espaces - son adénopathie satellite L’ecthyma est un impétigo
interdigitaux) où rexamen - surtout les lésions muqueuses creusant nécrotique, recouvert
recherche la lésion spécifique : hautement contagieuses: plaques dune épaisse croûte noirâtre
le sillon terminé par une fauchées linguales, perlèche et entouré d’un halo rouge. Il
vésicule laryngite. laisse toujours une cicatrice. II
perlée. [4] siège surtout sur la jambe, chez
B C D - La gale est une :BD renfant en mauvaises
dermatose très prurigineuse et Les lésions secondaires au prurit conditions d’hygiène ou chez
très contagieuse sont : excoriations, dyschromies, l’adulte dénutri, éthylique,
- Le prurit généralisé respectant surinfection (impétigo, folliculite), diabétique, artéritique.
le visage, souvent nocturne, est usure unguéale, lichénification. [9]
un signe capital; parfois [5] :ABCDE
existe la notion d’un prurit :ABD Evident.
familial ou collectif. Les dermocorticoïdes peuvent [10]
- La contagiosité surtout directe aggraver les lésions virales :CD
par contact cutané direct (Herpès, Zona, Molluscum Un ulcère veineux est
prolongé avec une personne contagiosum). typiquement malléolaire interne,
infestée (contamination familiale Ils sont formellement contre- de grande taille, à bords
ou sexuelle). indiqués dans la rosacée qu’ils propres, à fond rouge et
E - Les nodules scabieux, très améliorent (malheureusement) bourgeonnant, peu douloureux,
évocateurs du diagnostic, par leur effet vasoconstricteur et s’accompagnant de jambes
présents dans la région axillaire anti-inflammatoire. lourdes, d’un oedème,
ou En dehors des dermatoses malléolaire, de capillarite
génitale (chancre scabieux du infectieuses et parasitaires, une ectasiante avec télangiectasies
fourreau de la verge). troisième contre-indication est en chevelu, de capillarite
[2] l’érythème fessier du nouveau- purpurique et lichenoïde, d’un
:ABCD né. pseudo-Kaposi veineux, d’une
L’eczéma évolue par poussées [6] dermite ocre, d’une botte
comportant typiquement 4 :ABD sclérodermiforme rétractile, de
stades : érythème, vésicule, Les 3 complications majeures du remaniements ostéoarticulaires
suintement, desquamation. Les psoriasis sont: de voisinages, et de varices.
lésions histologiques I) L’érythrodermie psoriasique [11]
comportent: une spongiose, 2) Le psoriasis pustuleux :CE
une exosérose, un infiltrat 3) Le rhumatisme psoriasique Le TPHA est positif 12 jours
lymphocytaire et polynucléaire (arthrite, spondylarthrite). après le chancre, le VDRL, 20
et, à un stade tardif, une [7] jours après; ils sont donc tous
parakératose. :E deux positifs au 45ème jour, au
[3] La pénicilline est inactive sur les début de la roséole. Les
:AC trichomonas (protozoaires tréponèmes sont absents des
La roséole (1ère floraison de la flagellés) et les chlamydia. Une lésions cutanées de la roséole
syphilis secondaire) survient 45 salpingite ne doit pas faire l’objet mais, en revanche, fourmillent
jours après un chancre non d’un traitement minute ! ! Au sur les plaques muqueuses.
traité sous forme de macules traitement antibiotique de la [12]
rondes, rose pâle (“fleur de skénite, il faut adjoindre le :BC
pêcher”), non prurigineuses, du traitement du (ou des) Dans le pemphigus vulgaire, il
tronc. partenaire(s), des conseils existe un dépôt d’IgG sur la
Le THPA est positif dans un d’hygiène, la déclaration substance intercellulaire
délai de 12 jours après le obligatoire n°30 non nominative, déterminant histologiquement
1
une acantholyse et à l’IF directe :D contre-indiquée dans les
une fluorescence en maille. Le Lépithélioma baso-cellulaire a dermatoses infectieuses.
taux d’anticorps antisubstance une évolution strictement locale La seule indication dans un
(jamais de métastase
intercellulaire circulant reflète la ulcère de jambe serait une
sévérité et l’étendue du ganglionnaire ou viscérale). Les cicatrisation hypertrophique ou
pemphigus. muqueuses ne sont jamais un eczéma périulcéreux.
[13] atteintes. Le problème majeur est [23]
:ACE rimportance des récidives locales :ABCE
Les vaginites à trichomonas après traitement insuffisant. Le traitement d’un impétigo
représentent 20% des vaginites. [18] comporte une antibiothérapie
Elles sont favorisées par :ABCDE locale et générale, une
Les aspects cliniques de
l’hyperoestrogénie et l’alcalinité antisepsie, une éviction scolaire
du milieu vaginal. reczéma sont polymorphes. jusqu’à la cicatrisation des
La trichomonase masculine [19] lésions et le traitement des
s’exprime par une uréthrite :ACD gîtes et des porteurs sains dans
aiguê ou plus souvent subaigué L’érythème noueux est une l’entourage.
compliquée de cystite, hypodermite septale sans [24]
hémospermie, prostatite et vascularite. Parmi ces étiologies; :ABE
balanite. on trouve: streptocoque, Des ulcérations génitales chez
Le diagnostic se fait par un sarcoïdose, yersiniose, PIT, un Européen n’ayant jamais
RCH, Crohn, Behçet, lèpre,
examen direct à l’état frais entre quitté la métropole peuvent
lame et lamelle, mettant en médicament, chlamydia pistacci. correspondre à : syphilis,
évidence le protozoaire flagellé Le cancer du pancréas peut chancre mou, maladie de
se déplaçant par saccades déterminer une hypodermite sans Nicolas Favre, gale, aphtes,
(celui-ci ne produit jamais de vascularite. ulcérations, des ammoniums
kystes). Des infiltrats nodulaires dermo- quaternaires, gangrène de la
Le traitement est général et hypodermiques peuvent être verge, épithélioma spino-
peut comporter FlagyI® ou rencontrés au cours de LLC. cellulaire et mélanomes malins
Naxogyn® ou Fasigyne®. [20] ulcérés.
[14] :C
:C La spongiose est la lésion [25]
L’atteinte du cuir chevelu est histologique la plus constante, :C
très fréquente et peut être résultant d’un oedème La dermatite atopique peut
isolée. interkératinocytaire (exosérose). s’observer à tout âge.
Le psoriasis occipital est [21] Typiquement, elle apparait le
souvent prurigineux et lichénifié.:D 3ème mois (jamais avant) chez
Classiquement, le psoriasis Les chlamydia sont des bactéries le nourrisson. Les plis de
respecte le cheveu et ne donne très fragiles intracellulaires flexion sont atteints
pas d’alopécie. obligatoires, se développant dans préférentiellement. Des
[15] les cellules épithéliales. Les antécédents personnels ou
:E prélèvements doivent être riches familiaux d’atopie sont
La verrue séborrhéique est une en cellules. Chez l’homme, le retrouvés dans 70% des cas.
tumeur épithéliale bénigne, ne prélèvement est endo-uréthral L’élévation des IgE est d’autant
dégénérant pas. par écouvillon ou curette, chez la plus importante que la
femme le prélèvement est dermatite atopique s’associe à
[16] endocervical. des manifestations respiratoires
:ABD La mise en évidence du germe (asthme, rhinite allergique).
Dans la varicelle, le prurit est se fait, soit par examen direct par [26]
maximal au stade de coloration par MGG, ou mieux en :E
dessication. IF directe, soit par isolement sur Paradoxalement, le psoriasis
Lintertrigo inguinal à cultures cellulaires (Mac Cay, peut siéger dans les plis et
Trichophyton Rubrum est Hela 29). prend le nom de psoriasis
souvent férocement prurigineux, [22] inversé. L’ongle psoriasique
sa bordure est vésiculeuse. :E peut être atteint au niveau de la
[17] La corticothérapie locale est matrice ou au niveau du lit et de
2
rhyponychium déterminant une peau fine délabrée froide, la plus souvent d’une
onycholyse ou une symptomatologie fonctionnelle oligoarthrite asymétrique
hyperkératose sous unguéale d’artérite, abolition des pouls touchant les genoux, les
avec pachyonychie. distaux. poignets, les doigts et les
[27] L’association ulcère artériel et chevilles. Il s’ associe très
:B pouls distaux bien perçus doit fréquemment une ténosynovite
Les coiffeurs sont faire rechercher: des extenseurs des doigts et du
principalement exposés au I) “Des embolies de cristaux de poignet, (des lésions cutanéo-
risque des dermites par irritation cholestérol” qui associent en muqueuses, larges maculo-
(thiaglycolates des plus: des orteils pourpres, un papules à centre pustuleux).
permanentes et des livedo réticularis, une gangrène [35]
shampooings) qui sont des extrémités et un syndrome :D
beaucoup plus fréquentes que douloureux important. 2) Un Le chancre typique est une
les eczémas allergiques ulcère hypertensif de Martorell. érosion superficielle, de 5 à 10
(teinture ayant une amine en [31] mm, ronde ou ovalaire, à
para, gants de caoutchouc, :ABCE contours très réguliers, à
nickel). Les pédiculoses pubiennes surface lisse vernissée, indurée
Les allergies du personnel peuvent être considérées comme et indolore.
soignant proviennent des une M.S.T.. Les lésions de [36]
sulfamides, des phénothiazines, grattage occipitales d’une :E
des antiseptiques (mercuriels, phtiriase du cuir chevelu peuvent Les dermocorticoïdes sont
formol, ammonium quaternaire). s’impétiginiser. contre-indiqués dans les
[28] [32] dermatoses infectieuses et
:B :B l’acné.
La topographie aux lobules de Lérythromycine doit être [37]
l’oreille et la face antérieure du administré à raison de 2g/j :BC
poignet gauche (montre) est pendant 15 jours. La durée moyenne d’incubation
absolument typique d’une Les tétracyclines sont efficaces de la syphilis est de 3 semaines
allergie aux bijoux de fantaisie mais contre-indiquées chez la (10 jours à 3 mois). Le chancre
contenant du nickel, auquel femme enceinte. Le Bactrim®, la est indolore. L’adénopathie est
environ 10 % des femmes rifampicine sont dénués d’activité constituée de plusieurs
occidentales sont allergiques. tréponèmicide. Les aminosides ganglions durs indolores dont
[29] n’ont qu’une faible activité un est plus important que les
:ABCD inhibitrice in vitro, à de très fortes autres. Des cellules
Les germes responsables de doses incompatibles avec la ballonisantes au cytodiagnostic
l’impétigo sont : staphylococcus pratique thérapeutique. correspondent à un herpès
aureus et streptococcus génital. La streptomycine est
pyogènes. Le risque de [33] inactive sur le tréponème.
glomérulonéphrite aiguê post- :ACDE [38]
infectieuse serait de 3%. Il n’a Le cytodiagnostic de TZANCK :ACD
jamais été observé de RAA met en évidence des cellules Les éléments urticariens sont
après un impétigo acantholytiques caractéristiques fugaces. Une atteinte des
streptococcique (= antigènes du pemphigus. La biopsie d’une paumes et des plantes peut-
neutralisés par les lipides bulle jeune permet de situer le être constatée au cours de
cutanés ?). clivage. On peut mettre en l’urticaire retardée à la
[30] évidence dans le sang des pression. L’urticaire
:ACD anticorps antimembrane basale hémorragique, rare, est due à
Les signes en faveur de (pemphigoïde bulleuse). Une l’extravasation de globules
l’origine artérielle d’un ulcère de immuno-électrophorèse peut être rouges.
jambe sont: siège à la face utile au diagnostic d’une amylose [39]
externe de jambe, au tiers bulleuse associée à un myélome. :ACDE
inférieur ou suspendu en plein [34] La septicémie à gonocoques
mollet, douleur importante, :AC (atteignant à 85% la femme)
bords abrupts, fond pâle ou L’arthrite gonococcique atteint associe un syndrome fébrile,
escarrotique, fonte musculaire, surtout la femme (85%). lI s’agit une oligo-arthrite (genoux,
3
poignets, doigts, chevilles), une apparition d’un nodule, prurit, 2) Artéritique.
ténosynovite des extenseurs du douleur, réaction inflammatoire, [51]
poignet, et du tendon d’Achille, saignement. :B
de larges maculo-papules [45] La dermatite atopique atteint
cutanées à centre pustuleux ou :ABD typiquement les plis de flexion.
nécrotique au voisinages des Le pemphigus est à l’origine de Elle est aiguê, suintante,
articulations. La réponse à la lésions buccales et microvésiculeuse chez le
pénicilline est spectaculaire. oesophagiennes pouvant gêner nourrisson. Chez l’adulte, elle
[40] ralimentation. est sèche, lichénifiée.
:B [46]
Le traitement de l’herpès circiné :BDE [52]
repose avant tout sur les Le prurit de la dermatite atopique :B
imidazolés locaux. Un détermine des lichénifications Le chancre syphilitique est
traitement général par importantes, elles-mêmes typiquement une érosion
griséofuline ou kétaconazole est prurigineuses déterminant un superficielle de 0,5 à 2cm,
indiqué si les poils ou les duvetscercle vicieux qu’il faut briser par arrondie ovalaire, à fond lisse
sont atteints. Nystatine et des dermocorticoïdes et vernissé, indolore, indurée,
amphotéricine B sont inactives éventuellement des goudrons. accompagnée d’une
sur les dermatophyties. [47] adénopathie satellite. Non
[41] :ABD traité, le chancre cicatrise en 4
:E Le prurit des cholestases à 8 semaines en laissant
Un ulcère de jambe peut se hépatiques survient qu’il y ait ou parfois une petite cicatrice,
compliquer d’infection, non ictère. Le prurit serait lié à cuivrée.
d’hémorragie, de une forme moléculaire [53]
dermoépidermite (eczéma particulière d’acide biliaire. Dans :CE
variqueux), de phlébites la maladie de Hodgkin, un prurit Les érythèmes scarlatiniformes
superficielles, de dermites sévère inaccessible aux constituent de vastes nappes
érysipélatoïdes. de tétanos, de thérapeutiques usuelles est un rouge vif, sans espace de peau,
troubles ostéoarticulaires et de facteur de mauvais pronostic. saine, grenus à la palpation,
cancer cutané (épithélioma [48] évoluant vers la desquamation.
spino-cellulaire). :B Les étiologies sont: scarlatine,
L’origine médicamenteuse des rash scarlatiniforme
[42] urticaires serait la plus fréquente, médicamenteux (B lactamines,
:B puisqu’elle interviendrait dans 30 sulfamides, salicylés, AINS,
La syphilis tertiaire peut donner à 50% des cas. Les anti-Hi sont tranquillisants), septicémies à
une lésion hypodermique le traitement de choix. méningocoque, streptocoque
généralement unique = une L’association à un anti-H2 na peu ou staphylocoque, fièvre
gomme (histologiquement = ou pas d’intérêt. Le traitement typhoïde, varicelle, vaccine,
hypodermite lobulaire sans repose avant tout sur l’éviction du maladie de Kawasaki, réaction
vascularite). facteur déclenchant. aigué de greffon contre hôte. A
[43] [49] noter que le classique rash
:C :D “morbilliforme” de la MNI (avec
3 dermatophytes anthropophiles La perle est le signe ou sans ampicilline) peut être
sont le plus souvent en cause : pathognomonique = ferme, à scarlatiniforme.
tr. Rubrum, e. floccossum, tr. surface lisse, parfois [54]
interdigitale. télangiectasique ou pigmentée. :ABC
[44] [50] Une adénopathie inflammatoire
:D :D et fistulisée évoque soit le
La perle est un terme L’étiologie d’une angiodermite chancre mou (fistulisation par
appartenant à l’épithélioma nécrotique peut être: un seul pertuis), soit la maladie
baso-cellulaire. I) Hypertensive = classique de Nicolas et Favre (fistulisation
Les caractères faisant redouter ulcère hypertensif de Martorell par multiples pertuis en pomme
la transformation sont: (les pouls distaux sont darrosoir).
augmentation de taille, conservés) [55]
polychromie, induration, ou :ABCDE
4
Les facteurs étiologiques des comprenant environ 3 à 10 supérieure et l’aile du nez,
épithéliomas cutanés sont: les éléments chauds et douloureux, pouvant se compliquer après
radiations solaires (UVB évoluant vers la régression traumatisme de staphylococcie
surtout), les radiations complète en passant par les maligne de la face et
ionisantes, l’arsenic, les différents stades de la biligénie thrombophlébite du sinus
hydrocarbures polycycliques, (donc ni ulcération, ni cicatrice). caverneux.
les génodermatoses Ce tableau survient dans un [65]
(xéroderma pigmentosum, contexte grippal (fièvre, :C
épidermo-dysplasie arthralgies, asthénie). LAtarax® (antihistaminique), en
vérucciforme), lupus raison de son action
tuberculeux, lupus chronique, [60] anticholinergique marquée, est
ulcère de jambe, lichen érosif... :ACD le traitement électif de l’urticaire
et les lésions Laspirine et tous les AINS sont cholinergique.
préépithéliomateuses. gastrotoxiques. [66]
[56] Les anticoagulants peuvent :E
:C aggraver un saignement. La dermatite atopique de
L’exanthème subit ou roséole [61] l’adulte est responsable
infantile atteint les enfants de 6 :ABCD typiquement de lésions sèches
à 18 mois. Lérysipèle est une dermite lichénifiées, prurigineuses, des
Evolue en plusieurs stades: oedémateuse avec participation plis de flexions. Le prurit de la
I) Fièvre brutale à 39 - 40°C lymphatique, due au gale est généralisé. La
régressant brutalement le 3ème streptocoque B hémolytique du trichophytie atteint plutôt les
jour. groupe A. La pénicilline est le espaces interorteils et les plis
2) Dans un délai de 24 h après traitement de choix. Non traité, inguinaux.
la défervescence thermique = chez un sujet débilité, révolution [67]
éruption fugace de macules pourrait se faire vers la :ABCE
roses pâles du tronc. redoutable cellulite nécrosante. La prostatite est une
3) Disparition de l’éruption dans [62] complication de luréthrite non
un délai de 24 à 48 h. :BD ou mal soignée. La grosse
[57] Les éléments en faveur de bourse
:ABCDE l’origine artérielle d’un ulcère sont transilluminante est un signe
Larsenicisme chronique donne : siège sur la face externe de dhydrocèle (et non pas
plus fréquemment des jambe, douleur (de l’ulcère, de d’épididymite).
épithéliomas spino-cellulaires. Il claudication intermittente ou [68]
convient de rechercher dautres crampes de décubitus), peau fine : C E
signes cutanés d’intoxication à délabrée froide, abolition des Une fausse sérologie positive
l’arsenic = kératodermie pouls distaux. peut provenir de:
palmoplantaire, saillies [63] I) Erreur de technique (25% de
verruqueuses, dyschromies. :C faux-positifs)
[58] En France, les drogues les plus 2) Etats pathologiques =
:C souvent responsables de collagénoses, vaccination,
L’urticaire cholinergique syndrome de Lyell sont dans stupéfiants, hémopathie,
représente 5 à 10% de tous les l’ordre décroissant: AINS, brucelloses,
urticaires et 10% des urticaires. sulfamides, barbituriques, leptospiroses, viroses,
Elle est constituée de petites allopurinol, carbamazépine, mycobactéries atypiques
papules entourées d’un halo noramidopyrine. 3) Grossesse = les
érythémateux siègeant sur la [64] tréponématoses endémiques
moitié supérieure du tronc, à la :E donnent de vraies sérologies
suite d’une hypersudation. Le furoncle est une folliculite positives.
[59] profonde et nécrosante due au
:E staphylocoque doré. Sa [69]
L’érythème noueux est une fréquence est augmentée en cas :ACE
dermo-hypodermite nodulaire de terrain débilité ou diabétique. Les vergetures siègent sur les
aiguê, siègeant sur les faces Une topographie dangereuse (le cuisses et l’abdomen lors de la
antérieures de jambe, furoncle de la mort !) est la lèvre corticothérapie générale. Les
5
corticoïdes locaux ne donnent bubon, 10 jours après le chancre, [81]
de vergetures qu’au niveau des menaçant de fistuliser par un seul :E
grands plis en raison de pertuis. L’adénopathie L’oedème de Quincke atteint
l’occlusion. syphilitique est ferme, indolore, l’hypoderme, n’est pas
[70] mobile, non inflammatoire. prurigineux, mais donne une
:ABE [76] sensation de tension cutanée.
La dermatite atopique :B Ses localisations muqueuses
détermine chez le nourrisson L’aspirine peut entraîner une peuvent être graves avec
une atteinte des zones urticaire par effet immunologique troubles de la parole et de la
convexes du visage. L’atteinte ou par histaminolibération déglutition, voire asphyxie si
des plis de flexion se voit directe. La sensibilité est croisée l’oedème siège sur la glotte.
surtout chez l’adulte et le grand entre les benzoates et les dérivés [82]
enfant. Parakératoses de l’indométacine. :B
achromiantes, pâleur du visage, [77] Evident.
pigmentation de la région :C Un épithélioma spinocellulaire
orbitaire, deuxième pli palpébral Lérythrasma est causé par n’a pas une évolution aussi
inférieur (signe de Denny- corynébactérium minutissimum; aiguê.
Morgan), dermographisme les lésions cutanées sont des [83]
blanc etc... taches brunes chamois des plis :C
[71] inguinaux, parfois des aisselles. C. L’érythème noueux est une
:D La fluorescence est rouge corail dermo-hypodermite nodulaire.
L’intertrigo candidosique est ici en lumière de Wood. Les [84]
typique. Il s’oppose au topiques imidazolés sont :ABC
A- Psoriasis inversé = bien efficaces. Pemphigus = dépôts d’lgG et
limité, érythémateux, diffus. C3 sur la substance
B- Intertrigo trichophytique = [78] intercellulaire donnant un
fond du pli normal, bordure bien :E aspect en maille.
limitée, polycyclique, saillante Le mycoplasme ne donne pas Pemphigoïde bulleuse = dépôts
vésiculeuse ou squameuse. d’ulcération génitale. d’lgG et C3 homogène et
C- Erythrasma, brun chamois, [79] linéaire le long de la membrane
rouge corail en lumière de :D basale.
Wood. La maladie de Weber Christian Dermatite herpétiforme =
E. Eczéma allergique = est une hypodermite lobulaire dépôts d’lgA le plus souvent au
vésiculeux et suintant. sans vascularite, qui donc sommet des papilles
[72] s’oppose à l’érythème noueux, dermiques.
:A qui est une hypodermite septale [85]
Les bijoux de fantaisie sans vascularite. Les causes :BE
contiennent du nickel, auquel d’érythème noueux les plus Les pustules du psoriasis sont
environ 10% des femmes fréquentes sont = streptocoque, des pustules non folliculaires
occidentales sont allergiques sarcoïdose, yersinioses, PIT, amicrobiennes.
[73] RCH, Crohn, Behçet, [86]
:D médicaments (sulfamides, :E
Le FTA est positif le 10ème salicylés, pyrazolés, Sans commentaire
Jour; le TPHA le 12ème jour; le antibiotiques). (connaissance).
VDRL le 20ème Jour; le Nelson [80] [87]
le 30ème jour. :B :B
[74] Chlamydia trachomatis serait Lépithélioma baso-cellulaire a
:C responsable de 30 à 50% des une malignité strictement
Les lésions syphilitiques, à tous uréthrites non gonococciques. locale.
les stades, ne grattent pas. Les chlamydia trachomatis de Il n’atteint jamais les
[75] sérogroupe D et K peuvent muqueuses.
:BDE entraîner une uréthrite et une
Le chancre mou est à l’origine conjonctivite (agent TRIC). Une [88]
d’une adénopathie inguinale sérologie syphilitique est :C
très inflammatoire à type de systématique devant toute M.S.T. La mélanose de Dubreuilh
6
évolue vers un mélanome malin injections 1M à 1 semaine dans l’amygdale ou le pharynx,
invasif; ceux ci représentent 5 à d’intervalle semble aussi efficace seule la toxine érythrogène
10% des mélanomes. pour atteint la peau.
[89] une syphilis primaire. [101]
:D En cas d’allergie à la pénillicine, :ABD
Les tests épicutanés utilisent on peut employer La syphilis connaît une phase
dans un premier temps “une - érythromycine 500 mg 4 fois par septicémique débutant avant la
batterie standard” puis dans un jour pendant 15 jours séroconversion, la sérologie de
second temps “une batterie - chlorhydrate de Tétracycline 2 g dépistage dans les banques du
orientée”. Ceux-ci se pratiquent par jour en 4 prises pendant 15 sang peut donc méconnaître
en dehors de toute poussée, jours (contre-indiqué chez la une syphilis en phase
sur peau saine (sous peine de femme enceinte). présérologique. Le traitement
réaction très violente: “Angry [95] d’une syphilis par tétracycline
Back”). :AB doit répondre à une posologie
[90] Cliniquement, le staphylocoque élevée (2g par jour pendant au
:B donne des bulles plus flasques, moins 15 jours). Un traitement
Le diagnostic dune grosse claires, à base moins trop court risque de laisser
jambe rouge douloureuse pose érythémateuse. Le streptocoque évoluer à bas bruit une syphilis
souvent un problème. Les donne des éléments plus petits, qui se révèlera au stade
arguments en faveur de plus vite troubles, sur base secondaire.
l’érysipèle sont ici la fièvre et la érythémateuse. [102]
plaque limitée. Le traitement [96] :AC
comprendra, de toute façon, :BC Les localisations habituelles de
pénicilline et traitement Le chancre syphilitique est la dermatite atopique du
anticoagulant efficace. typiquement une érosion nourrisson sont: le visage
[91] superficielle, ronde ou ovalaire, à (joues, front), sillon sous
:D contours très réguliers, de auriculaire, cuir chevelu, face
Trichophyton schoenleini est surface vernissée, de couleur d’extension des membres et
responsable des teignes rose, indolore et indurée. siège. L’atteinte du pouce sucé
faviques, fréquentes en Afrique est également décrite.
du [97] [103]
Nord et en Europe Centrale. La :D :ABE
lésion caractéristique est le La présence des pouls distaux Dans le cadre de l’eczéma, des
godet favique. La lumière de élimine le diagnostic d’ulcère de bulles peuvent être observées
Wood montre quelques jambe d’origine artéritique pure. en cas de dysidrose mais sont
cheveux fluorescents vert pâle. Réponse difficile: mais n’exclue inhabituelles dans la dermatite
[92] pas les ulcères artériolo- atopique.
:D capillaires (collagénoses, [104]
Erysipelothrix rhusopathiae est angiodermite nécrotique). La :AC
responsable du rouget du porc. dermite ocre traduit une La gale épargne en règle le cuir
Pseudomonas aéruginosa est capillarité habituellement chevelu, visage, cou et la partie
responsable au niveau de la associée à une insuffisance supérieure du dos.
peau, d’ecthyma gangréneux. veineuse. [105]
[93] [98] :AC
:C :D Il existe des urticaires vésiculo-
Une marge d’exérèse plus La guêtre sclérodermiforme est bulleux mais il s’agit là d’un
importante diminue les récidives une manifestation de stase aspect exceptionnel.
locales, mais n’améliore pas la veineuse chronique au même [106]
durée de survie. titre que la dermite ocre. :ABD
[94] [99] L’épithélioma basocellulaire ne
:ACDE :B se développe jamais sur les
La Biclinocilline® s’emploie à la Sans commentaire. muqueuses. Sa malignité est
dose de 1 MU/J pendant 15 [100] uniquement locorégionale en
jours 1M. :C particulier au visage en zone
LExtencilline®, 2,4 M U ou 2 Le streptocoque reste localisé périorificielle.
7
[107] chancre. [123]
:D La culture du tréponème est :B
C’est l’atteinte de tous les impossible. Cette localisation représente 30
grands plis qui évoque le [115] à 40% des cas chez le
psoriasis. Dans le psoriasis :A caucasoide.
inversé, les lésions siègent L’anthrax comme le furoncle sont [124]
quasi exclusivement dans les uniquement staphylococciques. :C
plis. L’impétigo peut être mixte. Sans commentaire.
[108] [116] [125]
:A :E :ACD
Le psoriasis réalise sur la Chez la femme, la culture est LAphtiria® constitue un des
muqueuse génitale masculine indispensable en complément de traitements des pédiculoses et
une plaque érythémateuse bien l’examen direct. Le des phtiriases.
limitée pas ou peu squameuse, prélèvement sera fait au niveau Le Pévaryl® appartenant à la
d’évolution chronique sans de lurétre et l’endocol et non pas classe des imidazolés, possède
tendance à rulcération. au niveau du vagin. une activité anti-mycosique à
[109] large spectre et une activité
:E [117] anti-bactérienne sur les cocci
La durée de l’affection permet :E Gram (+).
d’écarter une dermatose La lésion élémentaire de [126]
primitivement infectieuse. Les rimpétigo est une vésiculo-bulle :ABCE
propositions C et D ne qui secondairement se Il s’agit d’un diplocoque Gram
permettraient aucunement de transformera en pustule. négatif.
relier réruption à une toxidermie [118]
bulleuse. L’item E permettra de :ABCE [127]
documenter une éventuelle Classiquement les ulcères :ABc
bullose auto-immune. veineux purs ont un siège péri ou Dans la syphilis secondaire,
[110] sus-malléolaire alors que les toutes les réactions sont
:B ulcères artériels siègent sous les fortement positives.
Sans commentaire. malléoles et sur le dos du pied. En cas de fausse sérologie
[111] L’indolence relative et le positive, le VDRL est faiblement
:E caractère superficiel de l’ulcère positif alors que les réactions
Sans commentaire. sont également évocateurs. tréponèmiques sont négatives.
[112] [119] La syphilis tertiaire
:AC :ABC s’accompagne d’une sérologie
La localisation aux jambes n’est Connaissances. souvent dissociée (VDRL
pas spécifique. L’histologie des [120] négatif) et volontiers fluctuante.
nodules d’érythème noueux ne :AC [128]
permet habituellement pas une La marge anale est un gîte :BDE
orientation étiologique. classique mais le terme “fesses’ Les réactions tréponèmiques
[113] est trop vague. sont le FTA, TPHA et Nelson.
:ABCE [121] Les réactions non
La période d’incubation de la :ABC tréponèmiques comprennent le
syphilis est classiquement de L’urticaire cholinergique VDRL, KLINE, Bordet
21 jours.; elle peut être représente une réaction réflexe à Wassermann.
raccourcie jusqu’à une semaine tout facteur induisant une [129]
en cas d’inoculation massive élévation de la température du :CD
sur peau lésée ; elle peut être corps. Au cours du Sida, l’herpès est
prolongée jusqu’à trois mois par [122] volontiers extensif, ulcéro
une prescription d’antibiotique :BC nécrosant. Le danger de
concomitante. La rhinite allergique témoigne du l’herpès dans la dermatite
[114] terrain atopique. L’ichtyose atopique est le risque de
:BD vulgaire existe chez 10% des Kaposi Juliusberg. Chez la
Le test de Nelson se positive un patients porteurs de dermatite femme enceinte rinnocuité de
mois après l’apparition du atopique. raciclovir n’est pas établie
8
formellement cependant la transformation en psoriasis globulaire.
certains auteurs commencent à pustuleux ou érythodermique. [142]
l’utiliser avec succès en fin de :ABE
grossesse pour la prévention de [136] Les propositions C et D se
l’herpès néonatal. :BCDE rapportent respectivement au
[130] C. Peut se transformer en pemphigus et à la pemphigoïde
:ABCDE mélanome. bulleuse.
Les toxidermies ont des [137] [143]
expressions très polymorphes :AD :B
parfois associées chez un La gale épargne le cuir chevelu Le nickel est un composant
même malade. et la partie supérieure du dos. Un habituel des bijoux fantaisies
[131] prurit de ces régions fera (boucles d’oreille, bracelet
:AD rechercher une pédiculose montre).
Le TPHA est constamment associée. [144]
positif au stade de la roséole [138] :E
syphilitique. :D La récurrence d’un herpès
[132] La mycostatine (Nistatine®) est la labial est un fait banal et sans
:B seule substance de la liste aucune spécificité à l’occasion
Le bacille de Dôderlein, proposée, dépourvue d’activité de tout épisode infectieux. Elle
commensal vaginal, s’oppose à contre les dermatophytes. est classiquement décrite dans
la colonisation par les germes [139] les méningites à
pathogènes tel que le :B méningocoques et les
gonocoque. Le diagnostic de La mycologie recherchera une pneumonies à pneumocoque.
vulvo-vaginite gonococcique est candidose ou un dermatophyte: Cependant chez le nouveau-né,
bactériologique : prélèvement causes fréquentes dintertrigo l’isolement d’un herpès virus à
uréthral endocervical. inguinal. La bactériologie peut partir de lésions cutanées,
[133] être utile pour le diagnostic souvent disséminées, est un
:B dérythrasma. En seconde argument de valeur pour
Le titre du V.D.R.L. quantitatif intention devant un intertrigo non l’étiologie herpétique d’une
est fidèlement corrélé à infectieux, la biopsie cutanée méningoencéphalite.
l’évolutivité de la maladie: s’impose. [145]
diminution voire négativation [140] :A
après traitement efficace, :D La fréquence des naevo-
réascension en cas de Les chlamydoses, en particulier carcinomes ou mélanomes
recontamination. En outre, cet dans leurs atteintes respiratoires, malins augmente avec l’âge.
examen est de réalisation peuvent s’accompagner Incidence: 0,4/10 exposant 5
simple et peu coûteuse. d’érythème noueux mais les avant 20 ans puis augmentation
[134] principales causes de ce jusqu’à 16,4/10 exposant 5 au
:C symptôme restent la sarcoïdose, delà de 80 ans.
(question difficile) la tuberculose, les
L’histiocytofibrome (bénin) est streptococcies, les yersinioses et [146]
de consistance très dure ; le les entérocolites inflammatoires. :A
naevus dysplasique est de [141] Sans commentaire.
coloration hétérogène. Une :BCE [147]
poussée de folliculite peut L’hyperalgie évoque davantage :A
rendre un naevus douloureux. un ulcère d origine artérielle ou Les “iodides” sont des bulles
Cependant l’infiltration profonde une angiodermite nécrotique bien claires prédominant dans la
peut s’observer dans le que l’ulcère veineux surinfecté bouche et aux plis. Si le
basocellulaire pigmenté soit douloureux ; la topographie médicament nest pas arrêté,
simulant alors le mélanome juxtamalléolaire (surtout interne) les lésions deviennent
malin. s’oppose à la localisation purulentes voire végétantes et
[135] ‘suspendue” des ulcères artériels ulcérées. Laspirine peut être
:B ou capillaritiques. La dermite ocre responsable ‘dErythème
La corticothérapie peut induire traduit la stase veineuse pigmenté fixe’ à centre parfois
chronique avec extravasation bulleux.
9
[148] (peut se voir dans les cellulites responsable dintertrigos.
:A où les tissus cutanés et [160]
Sans commentaire. souscutanés se nécrosent). :AC
[149] D correspond au syndrome de Fièvre et arthralgies font partie
:BD Lyell. du tableau de l’érythème
Il existe des lgG circulantes [155] noueux.
anti-membrane basale dans :D L’histologie des nodules
70% des pemphigoïdes Le grattage des lésions à l’aide retrouve des infiltrats
bulleuses. Dans les pemphigus, d’un abaisse langue (par inflammatoires périvasculaires
les lgG anti-substance exemple) fait se détacher des dermohypodermiques non
intercellulaire (de répiderme) squames en lambeau. spécifiques.
sont observées avec une [161]
fréquence variable. L’intérêt [156] :BE
diagnostic de ces tests est :B La vaseline salicylée a pour but
modifié : faux positifs Evident de décaper les squames
(épidermolyse bulleuse acquise, [157] épaisses.
pemphigoïde cicatricielle...) et :ABC [162]
surtout: moindre sensibilité par Les chéloïdes surviennent plus :ACD
rapport à l’immunofluorescence souvent sur peau noire. L’histologie n’est pas spécifique
cutanée directe. Au début, il y a accumulation de d’une étiologie, elle confirme
[150] fibroblastes et de néocollagène simplement la
:ABE progressivement remplacés par dermohypodermite nodulaire.
Larthropathie s’observe plus du collagène épais hyalin Le dosage de l’enzyme de
fréquemment chez les sujets dorganisation irrégulière conversion se fait lorsque l’on
HLA B27 (rhumatisme axial) ou anormale. suspecte une sarcoïdose
B13, B17, B38, DR7, [158] (syndrome de Lfgren : IDR
(Rhumatisme périphérique). La :ABD négative, adénopathies
transformation pustuleuse est L’érysipèle de jambe récidivant médiastinales, bilatérales
parfois déclenchée par survient sur le terrain suivant : symétriques).
rutilisation de corticoïdes par femme, obésité, diabète, [163]
voie générale,.danti-paludéens oedèmes chroniques avec :B
de synthèse ou de topiques troubles circulatoires. Lexérèse totale est en pratique
irritants. L’érysipèle peut entraîner une réalisée.
[151] décompensation du diabète. Il est vrai que dans un centre
:BCD Le traitement associe une spécialisé, devant une lésion
Lulcération buccale nappartient pénicillinothérapie IV (12 millions douteuse de grande taille, une
pas au tableau des candidoses. par jour en moyenne), une biopsie est possible avec
[152] anticoagulation efficace, le éventuellement examen
:BDE traitement de la porte d’entrée extemporané. Les
Les roséoles d’origine par des soins locaux, une thérapeutiques étant lourdes en
médicamenteuse sont plus surélévation des membres pour cas de tumeur maligne
volontiers prurigineuses que les éviter la stase. (exérèse large pouvant
roséoles ‘infectieuses. Un lever précoce, une nécessiter une greffe), il faut
[153] mobilisation active rapide et le avoir un diagnostic avant de
:ABCE port dune contention élastique prendre une décision.
Les propositions A, B et C constituent la prévention des
caractérisent lurticaire vraie séquelles : le lymphoedème [164]
mais manquent volontiers dans chronique source de récidive. :C
la vascularité urticarienne. Une antibiothérapie Les lésions cutanées des
[154] prophylactique est indiquée dans septicémies à gonocoques sont
:C les érysipèles récidivants, par des lésions pustuleuses sur
La dermo-hypodermite aiguê Oracilline® par exemple. halo purpurique siégeant
correspond à l’érythème [159] principalement aux extrémités
noueux. Il n’y a pas de nécrose :ABCD (doigts, orteils, talons), aux
de lépiderme dans un érysipèle L’urticaire n’est évidemment pas poignets, aux genoux, près des
10
articulations atteintes. Les lésions siègent au cuir accélérateurs.
Les lésions peuvent avoir un chevelu chez les enfants, au Le chrome est retrouvé dans
aspect nécrotique. niveau de la barbe et de la les peintures, les résines pour
[165] moustache chez l’homme. le tannage, le collage du cuir,
:ABCDE Les lésions débutent par des l’eau de javel, le ciment, le
Cette question est très difficile plaques érythémato-squameuses matériel d’imprimerie...
car mal formulée ; il manque qui se tuméfient, deviennent Les résines époxydiques sont
dans l’énoncé des précisions inflammatoires ; les orifices utilisées par les cordonniers.
fondamentales : degré de la pilaires dilatés suppurent, les [174]
brûlure et brûlure traitée ou non. cheveux (ou poils) tombent. La :B
S’il s’agit d’une brûlure non tendance spontanée est la Le tableau est caractéristique
traitée, on observe : une guérison avec cicatrices plus ou par l’aspect en cocarde des
hémoconcentration avec moins alopéciques. lésions, leur topographie
hyperprotidémie, [168] symétrique, l’atteinte buccale.
hypernatrémie, augmentation :AD Un syndrome de Lyell peut
de l’hématocrite, Evident. débuter par un érythème
l’hyperglycémie est possible [169] polymorphe avec atteinte des
(sécrétion dhormones :E muqueuses oculaires,
hyperglycémiantes par le L’impétigo est constitué de bulles buccales, génitales, (syndrome
stress), la tendance est à sans cornées, très fragiles, dont de Stevens Johnson);
ralcalose augmentée par le contenu se trouble rapidement l’extension de l’érythème
rhyperventilation réactionnelle à ; elles laissent place à des intense avec survenue de
la douleur. érosions et des croûtes décollements cutanés en
Si la brûlure a été traitée tous jaunâtres. plages, atteignant plus de 12-
les items peuvent se voir; Il peut y avoir des adénopathies 15 % de la surface corporelle,
l’hyponatrémie signifie un satellites ; ce n’est pas ce qui définit le syndrome de Lyell.
remplissage excessif du patient. caractérise l’affection. [175]
Lacidose ne doit pas se voir [170] :B
avec un traitement adapté. :ABC Il s’agit du développement
[166] C’est une dermo-hypodermite autour d’un naevus pigmenté,
:ABCDE nodulaire aiguê. d’un halo achromique rond ou
Les cicatrices de brûlures sont Les poussées se succèdent ovalaire d’extension centrifuge.
souvent érythémateuses, pendant 4 à 6 semaines en La dépigmentation débute à
dysesthésiques, prurigineuses moyenne. l’adolescence ou à l’âge adulte
dans certains cas elles sont La fièvre en général modérée, est ; elle ne dépasse pas 2 cm de
hypertrophiques réalisant habituelle. diamètre en général.
parfois des chéloïdes. Des [171] Le plus souvent le naevus
zones hypopigmentées et :D central pâlit puis disparaît. Il
hyperpigmentées sont Le baume du pérou est contenu s’agit d’un phénomène bénin.
habituelles. dans les rouges à lèvres. [176]
La cancérisation se voit surtout
sur les grandes cicatrices [172] QUESTION ANNULEE
(épithélioma spino cellulaires). [177]
La palmure cutanée correspond QUESTION ANNULEE :ACE
aux cicatrices rétractiles des [173] Les intertrigos candidosiques
brûlures des mains que le :C sont favorisés par l’obésité, la
traitement doit tenter déviter. Le Nickel est run des allergènes macération, le diabète,
[167] le plus souvent responsable des l’hypersudation.
:ABCE eczémas de contact (bijoux, En cas d’intertrigo interfessier, il
Les kérions sont dûes à des pièces, clés, poignées de porte, faut rechercher et traiter une
dermatophytoses zoophiles bouton de jean). candidose digestive associée,
dont: Dans les caoutchoucs souvent dans les suites d’une
- T mentagrophytes (chevaux) synthétiques, rallergène est antibiothérapie.
- T octracum (bovidés) représenté par des substances Au niveau des mains, l’atteinte
- T verrucosum ajoutées antioxydants, du 3ème espace interdigital est
11
très évocatrice ; il existe d’une toxine érythrogène par Un naevus pigmentaire peut
souvent des facteurs certains streptocoques A. apparaître au cours de la vie.
favorisants (gants de D peut être streptococcique,
caoutchouc, ménagères, staphylococcique ou mixte. [186]
plongeurs, pâtissiers (rôle du E nest pas une dermatose :ACD
sucre)) bactérienne. La pemphigoïde bulleuse,
Au niveau des pieds, les [181] affection du sujet âgé le plus
dermatophytoses sont plus :D souvent, se caractérise par la
fréquentes. Il n’est pas possible de débuter survenue dun prurit, de lésions
[178] un traitement en l’absence de urticariennes sur lesquelles se
:CD diagnostic. développent des bulles à
La prévention des récidives se Le risque de surinfection étant contenu citrin.
fait par désinfection des gîtes très important, il faut assurer des La bulle est en rapport avec un
microbiens par bains soins antiseptiques. Léosine est clivage au niveau de la jonction
antiseptiques quotidiens et un mauvais antiseptique. dermo-épidermique sous
antibiothérapie locale [182] l’action d’anticorps anti-
(auréomycine) : narines, :B membrane basale ; on retrouve
conduits auditifs externes, L’atteinte des ongles se voit dans en immunofluorescence directe
ombilic, anus, cicatrices 20 à 50 % des cas ; elle est des dépôts d’lgG et de C3 le
d’anciens furoncles. rarement isolée. long de la membrane basale.
Il faut rechercher un diabète par Latteinte du cuir chevelu est Les anticorps anti-substance
principe mais il n’est pas également très fréquente et peut intercellulaire sont retrouvés
habituel. être isolée. dans le pemphigus.
Les furoncles de la face se [183] Lhyperéosinophilie se voit dans
traitent par antibiothérapie :ABCDE environ 50 % des cas. Le
générale compte tenu du risque Les épithéliomas baso-cellulaires traitement de cette affection
de staphylococcie maligne de la sont souvent multiples, ceci de repose sur la corticothérapie
face. façon concomitante ou générale et les soins
successive dans le temps (10 à antiseptiques. La
[179] 30 %). corticothérapie locale peut être
:BE [184] utilisée dans certaines formes
Les bulles surviennent au :CD localisées.
centre de la cocarde. Les chéloïdes sont des tumeurs [187]
La topographie aux membres cutanées fibroblastiques soit :AC
souvent de façon bilatérale et post-lésionnelles (plaies, Le prurit de la gale à
symétrique est très évocatrice brûlures, lésions prédominance nocturne (fin de
genoux, coudes, paumes, inflammatoires...), soit soirée, nuit) respecte en
plantes; les lésions peuvent être spontanées, plus fréquentes chez général la face, le cuir chevelu
plus diffuses. les noirs. Il s’agit d’une sclérose et le dos.
Les atteintes muqueuses hyaline du derme avec collagène [188]
fréquentes sont inconstantes. épais, hyalin, à disposition :B
L’atteinte associée de 2 irrégulière l’épiderme est normal Il n’est pas question de
muqueuses définit cependant le et il n’y a donc pas de risques de pratiquer une exérèse large en
syndrome de Stevens-Johnson. cancers épithéliaux. l’absence de diagnostic. Si la
Le caractère hémorragique de [185] lésion s’avère être un
la lésion est inhabituel. :ABC mélanome, on reprendra avec
[180] L’hématome sous unguéal est un une marge, fonction de
:AD diagnostic fréquent mais il faut l’épaisseur de la lésion. En cas
B est une lésion croûteuse toujours se méfier du mélanome de lésion de grande taille de
chronique streptococcique acral. diagnostic clinique non évident,
siégeant le plus souvent aux La pigmentation progresse avec une biopsie est réalisable afin
membres la repousse de l’ongle et elle ne d’en confirmer la nature et de
inférieurs. déborde pas sur le versant décider de la thérapeutique à
L’exanthème de la scarlatine cutané. adopter; ce geste n’est pas
est en rapport avec la sécrétion contre-indiqué ; cependant
12
lorsque la lésion est petite, il est traite par anti-histaminiques per signes mineurs peuvent se voir
aussi simple de l’ôter en totalité. os ; en topiques, ils sont chez l’atopique : dermatite des
[189] inefficaces et peuvent être mains, chéilite, Pytiriasis alba,
:A responsables d’une kératose pilaire, pâleur faciale,
Le psoriasis donne au niveau sensibilisation. pigmentation péri-orbitaire,
du gland des taches La corticothérapie par voie dermographisme blanc....
érythémateuses bien limitées, générale est réservée aux formes [195]
peu ou pas squameuses, graves (oedème de Quincke). :D
d’évolution chronique. Une fluorescence rouge corail
[190] [193] est obtenue.
:A :ABCD [196]
On peut également faire un cette affection atteint le plus :BD
cytodiagnostic à la recherche souvent des sujets entre 20 et 40 Il s’agit d’un furoncle de la base
de cellules ballonisées, ans. d’un cil ; un oedème
multinuclées avec des Léruption est précédée de prurit inflammatoire de la paupière
inclusions intranucléaires ou de sensations de brûlure ; peut s’y associer.
(réponse en 10 mn). Une puis viennent des lésions [197]
immunofluorescence peut être érythémateuses ou papuleuses :CD
pratiquée ; elle détecte urticariennes surmontées de Cette affection est une
l’antigène viral avec des vésiculo-bulles. rickettsiose (R. conori)
anticorps monoclonaux ; elle Les lésions sont groupées en saisonnière (été - automne)
peut se faire sur les médaillon, en anneau et sont le transmise par une piqûre de
prélèvements ou les cultures. plus souvent symétriques. La tique.
Elle est rapide (1 à 2 heures), topographie préférentielle est la Après une incubation de 4 â 10
spécifique et permet de face d’extension des membres. jours surviennent: fièvre élevée,
différencier HSV1 et HSV2. L’histologie montre un céphalées, arthralgies,
La sérologie n’a aucune valeur décollement au niveau d’une exanthème.
dans l’herpès récidivant. papille dermique et L’escarre noirâtre est situé sur
[191] l’immunofluorescence directe les parties découvertes ou aux
:ABCDE retrouve des dépôts granuleux plis de flexion, sur le scrotum,
Affection très contagieuse d’lgA et de C3 au sommet des au cuir chevelu, ou rétro
(petites épidémies scolaires). papilles dermiques. L’affection auriculaire (enfant).
L’impétigo est streptococcique, est constamment associée â une La lésion unique est indolore
staphylococcique ou mixte. entéropathie au gluten ; elle peut recouverte d’une croûte noire
La bulle sous-cornée très fragile être également associée â adhérente.
se rompt vite laissant des d’autres maladies dysimmunes. [198]
érosions et des croûtes Les sulfones représentent le :BDE
jaunâtres caractéristiques. Les traitement de choix. Le régime Le purpura rhumatoïde touche
lésions sont localisées autour sans gluten permet la correction l’enfant et l’adolescent.
du nez et de la bouche. des désordres intestinaux et le Il s’agit d’un purpura vasculaire
L’affection traitée est bénigne. contrôle de l’éruption avec une par vascularite ; l’histologie
La glomérulonéphrite peut dose moindre de sulfones. cutanée peut retrouver une
compliquer les formes [194] vascularite allergique avec
prolongées non traitées. :BcE dépôts d’lgA.
[192] La peau de l’enfant atopique est L’atteinte rénale (50 % des cas
:ABC très sèche (xérose voire ichtyose environ) se traduit par une
L’histamine est le médiateur qui vulgaire). Il n’y a pas de hématurie, une protéinurie,
joue un rôle majeur dans cette kératodermie palmaire mais une rarement par un syndrome
affection. Elle est apportée par hyperlinéarité palmaire. néphrotique par
l’alimentation ou fabriquée, L’existence d’un ou deux plis au glomérulonéphrite segmentaire
stockée, puis libérée par les niveau de la paupière inférieure et focale avec dépôt d’lgA.
mastocytes, les polynucléaires (pli de Dennée-Morgan) [199]
basophiles et bien d’autres correspond â l’accentuation d’une : D
cellules. particularité anatomique par le Lorsque le psoriasis se
Une poussée d’urticaire se processus inflammatoire. D’autre manifeste comme un intertrigo
13
chronique, il atteint les plis peuvent être disséminées ou plus d’extension centrifuge. Au
interfessiers, inguinaux, la localisées et ont une prédilection cours de l’évolution, le centre à
pour les régions palmo-plantaires
région génitale, l’ombilic, les plis tendance à pâlir prenant une
sous-mammaires et et péri-orificielles. Deux teinte bistre : guérison centrale.
éventuellement les espaces caractères sont importants : Se traite par des imidazolés en
inter digito-plantaires. induration et absence de prurit. applications locales.
les creux poplités et axillaires [203] [206]
sont rarement atteints. :BCD :B
Les trichophyties n’atteignent Les diabétiques sont un terrain Le rash de la scarlatine est une
pas tous les plis en même favorisant la survenue des éruption rouge intense sans
temps. érysipèles, mais tous les intervalles de peau saine,
érysipèles ne révèlent pas un d’aspect rugueux au toucher,
[200] diabète latent. siégant sur le tronc, les racines
:ABCDE La stase lymphatique est un et particulièrement intense au
La principale complication facteur de récidive. La porte niveau des plis. Une
initiale des brûlures graves d’entrée (souvent un intertrigo, un desquamation particulière y fait
étendues est l’hypovolémie. ulcère) doit être traitée. suite du 8ème au 30ème jour.
Secondairement le risque [204]
infectieux devient majeur doù :ABCDE [207]
l’importance des soins locaux. L’impétigo est une dermatose :D
[201] streptococcique staphylococcique Au cours de l’évolution, les
:BCDE ou mixte, très contagieuse lésions passent par toutes les
Les complications infectieuses (petites épidémies scolaires). couleurs de la biligénie locale
sont fréquentes ; l’ulcère peut L’éviction scolaire est conseillée mais n’évoluent jamais vers
être la porte d’entrée d’un jusqu’à cicatrisation. l’ulcération.
érysipèle, d’une gangrène L’affection débute par des bulles [208]
streptococcique, dune à contenu clair, serties d’un halo :C
septicémie, du tétanos érythémateux, sans cornées L’herpès circiné est dû à un
(vaccination indispensable). Les donc fragiles. La bulle se rompt dermatophyte.
hémorragies en jet ou en rapidement laissant des érosions [209]
nappes sont rares. La et des croûtes jaunâtres :D
dégénérescence maligne n’est mellicériques. C’est le plus La présence d’anticorps anti-
pas exceptionnelle et une souvent à ce stade que l’on voit substance intercellulaire est le
biopsie s’impose devant un l’enfant. mécanisme physiopathologique
ulcère dont les bords La localisation des lésions est responsable des bulles du
deviennent anormalement péri-orificielle (autour du nez et pemphigus, avec phénomène
bourgeonnants. de la bouche) mais d’autres d’acantholyse.
[202] régions peuvent être concernées [210]
:BE par auto-inoculation (cuir :D
L’incubation de la syphilis est chevelu, pieds). L’incubation de la syphilis
en moyenne de 3 semaines. Une glomérulonéphrite peut primaire est de 3 semaines. Le
Les syphilides font partie de compliquer les formes chancre est classiquement
tableau de la phase Ilaire en prolongées mal traitées ; par indolore, superficiel, induré à la
2ème floraison (la première contre il n’y a jamais de RAA palpation, à fond propre. Les
correspondant à la roséole dans es suites d’un impétigo. adénopathies satellites sont
survenant 6 semaines après le [205] fermes indolores et n’évoluent
chancre). Ces syphilides :BC pas vers la fistulisation
surviennent après une phase L’agent de l’herpès circiné est un contrairement à celles qui
de latence, entre le 9ème mois dermatophyte ; tous peuvent être accompagnent le chancre mou
et le 12ème mois de la maladie. responsables (M.canis (à hémophilus Ducreyi).
Elles peuvent prendre des T.Rubrum, T.mentagrophytes, [211]
aspects multiples et variés : E.floccosum...). La lésion initiale :D
croûteuses, acnéiformes, est une tache érythémateuse Les tests épicutanés se
séborrhéiques, psoriasiformes, prurigineuse à centre squameux, présentent sous la forme de
végétantes, ulcéreuses... Elles à bordure vésiculeuse et patch contenant les allergènes,
14
qui sont disposés en général sensibilisation à cet allergène. cicatricielle donc définitive. Par
sur le tégument du dos, laissés [219] contre l’alopécie de la pelade
en place et observés à 48 et 96 :A n’est pas une alopécie
heures pour dépister érythème, Les trois premières causes sont cicatricielle mais certaines
infiltration, papules, vésicules. le syndrome de Lôfgren, la primo- pelades (en particulier pelades
[212] infection tuberculeuse, les décalvantes totales) ne
:E streptococcies. Nombreux guérissent pas et donc
Les piqûres de puce donnent érythèmes noueux restent l’alopécie y est définitive
des papules ou papulo- d’étiologie non retrouvée. (question mal posée ;
vésicules des zones couvertes, [220] cicatricielle devrait remplacer
de disposition linéaire. :C définitive).
[213] C’est à la phase suintante et [224]
:ABCD croûteuse que les surinfections :BCDE
Si lacyclovir semble avoir une surviennent le plus souvent. Fréquent, l’urticaire
action sur les douleurs à la [221] cholinergique fait de petites
phase aigùe du zona, en :E papules situées surtout à la
revanche il n’a pas d’action Les épithéliomas baso-cellulaires partie supérieure du tronc,
préventive sur les algies post- ne donnent pas de métastases. survient après toutes les
zostériennes. Certains, particulièrement causes d’élévation de la
[214] agressifs, ont une extension loco- température interne : effort,
:C régionale majeure (épithéliomas exposition à la chaleur, prise de
L’impétigo est une dermatose baso-cellulaires térébrant) boissons chaudes, émotions.
streptococcique, pouvant entraîner de sévères [225]
staphylococcique ou mixte. complications voire la mort. :ACE
L’impétigo, primitif chez l’enfant [222] L’éruption débute derrière les
est le plus souvent secondaire à :B oreilles, autour de la bouche
une dermatose prurigineuse Par opposition au chancre puis s’étend, descend sur le
chez l’adulte (impétiginisation). syphilitique, le chancre mou du à reste du tégument en 2 à 4
[215] hémophilus Ducreyi, est jours. Elle n’est pas
:C douloureux, à base non indurée, prurigineuse, comme la
Les hémorragies muqueuses à fond sale, saccompagne majorité des éruptions virales.
s’observent dans les purpuras dadénopathies inflammatoires La desquamation importante
thrombopéniques. douloureuses avec péri-adénite secondaire au rash, se voit
[216] qui évoluent vers la fistulisation. dans la scarlatine.
:C L’incubation est de quelques
Le rôle oncogène de certains jours, (2 à 5 environ). [226]
papilloma virus est certain. [223] :ABCE
:CE La sérologie na d’intérêt que
[217] La trichotillomanie (tic pour confirmer le diagnostic de
:B d’arrachage) se voit plutôt chez primo-infection (titre multiplié
Les plaques de proriasis l’enfant et l’alopécie guérit à par 3). Dans les récurrences le
érythémato-squameuses, sont l’arrêt du tic. Les teignes taux d’anticorps ne varie pas de
très bien limitées, non infiltrées tondantes sèches façon significative.
et épargnent le visage ; par (microsporiques et [227]
contre l’atteinte du cuir chevelu trichophytiques) n’entraînent pas :BC
est fréquente. d’alopécie définitive (guérison La gale norvégienne se
[218] avec le traitement ou développe chez les sujets
:A spontanément à la puberté). Les immuno-déprimés ; elle se
Les épidermotests (patchtests) teignes faviques (Kérion) donnent caractérise par des lésions
permettent de mettre la peau au des alopécies cicatricielles croûteuses disséminées
contact des allergènes définitives. La pseudo-pelade remplies de sarcoptes scabiei ;
suspectés, dobserver les (quelle soit idiopathique, ou en elle est donc très contagieuse.
réactions (érythème, rapport avec un lupus, un lichen, Elle est peu prurigineuse.
vésicules...) à un allergène une sarcoïdose...) est [228]
donné, et d’affirmer une responsable dune alopécie :ABE
15
Le bourrelet est individualisé l’homme : pédiculus capitis, La congestion active et
surtout dans les érysipèles du pédiculus corporis et phtirius l’oedème initiaux, gênent plutôt
visage; il est rarement observé inguinalis agent de la phtiriase la cicatrisation.
au niveau des jambes. Les pubienne. On peut trouver au [241]
hémocultures sont niveau des cils des poux de cuir :E
inconstamment positives. Les chevelu, exceptionnellement Le caractère chronique de
streptococcies cutanées ne se phtirius inguinalis. l’éruption bulleuse fait
compliquent jamais de RAA. [235] demander un examen
[229] :BCDE histologique avec
:B Lascabiol doit être utilisé avec immunofluorescence à la
Le candida albicans peut prudence chez le petit enfant en recherche d’une maladie
donner chez le petit enfant une raison de sa neurotoxicité bulleuse auto-immune (type
atteinte génito-fessière à début limitation du nombre pemphigus ou pemphigoïde
péri- anal avec plages d’applications et / ou réduction dubulleuse).
érythémateuses surmontées de temps de pose. [242]
vésicules, bordées d’une :CE
collerette desquamative. Il ne [236] Le facteur pronostic le plus
s’agit pas d’un rash :ABCE important est l’épaisseur; en-
scarlatiniforme. Les teignes tondantes sèches dessous de 0,75 mm, les
[230] (microsporiques ou métastases sont très rares. Les
:C trichophytiques) atteignent autres facteurs sont: niveau
A, B : Sont les caractères souvent l’enfant, guérissent sous d’envahissement du derme,
principaux du prurit de la gale. traitement ou spontanément à la une ulcération de la lésion,
Le visage, le cuir chevelu, sont puberté. L’alopécie non l’activité mitotique, le type
respectés. Le chancre scabieux cicatricielle (par opposition à clinique (SSM, nodulaire...), la
est une localisation fréquente l’alopécie des teignes faviques et localisation (dos, bras, cou, cuir
chez l’homme adulte, qui peut de certaines teignes suppurées) chevelu de moins bon
aider au diagnostic. n’est donc pas définitive. pronostic), le sexe (survie
[231] [237] inférieure chez l’homme) et
:B :E bien sûr le stade clinique
Lévolution des épithéliomas Le nickel est responsable d’un (ganglions, métastases).
spino-cellulaires est lente. Les grand nombre d’eczémas de [243]
premières métastases sont contact; on peut citer: eczéma :DE
ganglionnaires ; les métastases aux bijoux fantaisies (boucles Le mélanome malin peut être
viscérales sont inconstantes et d’oreilles, montre), ou bouton de achromique, est rare chez
tardives. Jean. l’enfant, survient le plus
[232] [238] souvent de novo, en peau
:D :B saine. Les localisations
L’agent de la gale est sarcoptes Nombreux intertrigos inguinaux muqueuses, rares, sont
scabiei. La contamination se fait sont mycosiques : candidosiques, particulièrement graves. li
le plus souvent par contact dermatophytiques. Le semble que les expositions
intime (rapports sexuels), plus prélèvement mycologique est solaires intenses et non
rarement par de la literie donc le premier examen à faire. l’accumulation d’expositions
contaminée (draps, vêtements). [239] répétées soient incriminées
[233] :D dans la genèse du mélanome.
:CDE L’acné rosacée (qui devrait [244]
Le visage et le cuir chevelu sont d’ailleurs être appelée rosacée) :ACD
respectés. Les paumes et les est une pathologie atteignant plus Les kératoses actiniques sont
plantes également, sauf dans la volontiers la femme entre 30 et susceptibles de se transformer
gale du nourisson. 50 ans, associant érythrose en épithéliomas baso ou
[234] faciale, couperose, spinocellulaires. Les cornes
:ACD papulopustules sans substrat cutanées peuvent se
La gale est due à sarcoptes comédonien. transformer en épithélioma
scabiei et non à un poux. Il [240] spino-cellulaire. Les
existe 3 variétés de poux chez :ABC leucoplasies évoluent le plus
16
souvent vers un épithélioma en rabsence de signes cliniques, épidermiques par rupture du
spino cellulaire. la biopsie intestinale montre une système de cohésion. Elle se
atrophie villositaire à divers voit dans le pemphigus, bullose
[245] degrés selon les patients. auto-immune due à des
:BCE [252] anticorps anti-substance
Les naevi congénitaux se :B intercellulaire.
compliquent plus fréquemment La furonculose est - B C D E. Le décollement est
de mélanome que les naevi staphylococcique. entre le derme et l’épiderme et
acquis. [253] non intra-épidermique.
[246] :ABC - Le pemphigus séborrhéique
:C Sans commentaire. est une variété de pemphigus :
Les psoriasis pustuleux [254] décollements très superficiels,
localisés sont le plus souvent :ABDE lésions érythémato-squamo
palmo-plantaines; il existe une - La perle constitue lélément croûteuses des zones
forme généralisée grave. Les sémiologique de base des séborrhéiques du visage et du
rétinoïdes ont considérablement épithéliomas baso-cellulaires. tronc,
amélioré le traitement de ces - Lextension locale peut dans respect habituel des
formes pustuleuses. certains cas être très importante, muqueuses.
[247] entraînant de sévères [259]
:B complications voire la mort. :AD
Seul érythème pigmenté fixe est - Les deux traitements les plus La roséole survient 6-8
obligatoirement d’origine souvent utilisés sont la chirurgie semaines après le chancre, se
médicamenteuse (barbituriques, et la radiothérapie. compose de macules rosées
paracétamol, phénacétine, sur le tronc. Elle passe souvent
AINS, sulfamides...). Il s’agit [255] innaperçue. TPHA, VDRL, FTA
d’une toxidermie faite de :ABC sont positifs.
plaques peu nombreuses - D E. Orientent vers un purpura [260]
(souvent unique) maculeuses, thrombopénique. :ABCD
érythémateuses bien limitées - La vascularite peut survenir On ne donne jamais d’anti-
qui se pigmentent surtout au alors que le traitement est déjà inflammatoires non stéroïdiens
cours des récidives qui arrêté ; (souvent 2 à 3 semaines dans une infection cutanée
surviennent au même endroit. après). (risque d’extension avec
[248] [256] symptomatologie abatardie).
:D :ABC L’impétigo est contagieux.
Il faut devant une lésion C’est dans rinsuffisance rénale [261]
chronique de la lèvre penser chronique que l’on retrouve un :ABDE
avant tout à une leucoplasie ou prurit. On peut citer d’autres L’atteinte du cuir chevelu
à un carcinome spino-cellulaire. causes : diverses hémopathies, réalise une alopécie en
[249] certains cancers, l’hyperthyroïdie clairière, temporale.
:D (Basedow), une intolérance [262]
Evident. médicamenteuse, certaines :AC
[250] parasitoses, Ihémochromatose... B. Est évocateur de
:D [257] récurrences herpétiques.
Les ulcères dorigine artérielle :D [263]
sont suspendus (jambe) ou La biopsie cutanée pour examen :ABE
distaux (pied). La face interne histologique et Question mal posée. La(les)
du 1/3 inférieure de jambe est la immunofluorescence directe sont adénopathie(s) qui
localisation la plus classique indispensables devant le accompagne(nt) le chancre
des ulcères d’origine veineuse. caractère chronique de l’affection sont soit unique, soit multiples,
[251] pour orienter ou affirmer le l’une étant de volume plus
:E diagnostic. important (dénommée “préfet
C’est la dermatite herpétiforme [258] de l’aine”). Elles n’ont pas de
et non la pemphigoïde bulleuse : A caractère inflammatoire.
qui est associée à une - Lacantholyse est représentée
entéropathie au gluten ; même par un détachement des cellules
17
[264] A C - Ne sont pas efficaces sur :CD
:A les dermatophytes. Sans commentaire. La kératose
La primo-infection herpétique se E - Non plus, et de toute façon du fumeur siège
fait au niveau d’un site (gingivo- n’est pas absorbée. préférentiellement sur la lèvre
stomatite ou aires génitales). [270] inférieure.
Laphtose est buccale ou bi- :D [278]
polaire (buccale et génitale). Sans commentaire :CE
Le pemphigus débute souvent [271] A B D Evoquent plutôt une
par des bulles puis des érosions :E origine artérielle.
buccales ; les localisations La cause la plus fréquente est le [279]
génitales, oculaires sont plus syndrome de Lbfgren :C
rares mais peuvent survenir au (sarcoïdose). Il faudra rechercher une
cours de l’évolution de la [272] hypertrichose malaire associée
maladie. Les atteintes :A évocatrice du diagnostic. A B D
muqueuses de la pemphigoïde C’est un intertrigo le plus souvent - N’ont pas de localisation
bulleuse sont rarement initiales inguinal, dû à corynebacterium élective aux mains.
(bouche, nez, oesophage minutissimum. Le pityriasis [280]
surtout). versicolor (qui atteint la partie :C
[265] haute du tronc) donne une Langiodermite nécrotique
:ABCD fluorescence verte. donne des ulcères douloureux
Question mal posée. Ils sont [273] d’évolution rapide, à bordure
assez souvent multiples si on :A violacée, suspendus.
suit les patients dans le temps La peau devient fine, Elle correspond à une
(survenue dautres lésions). Au parcheminée, fragile, avec vascularite et se voit sur un
moment du diagnostic d’un visualisation des axes terrain particulier (HTA,
basocellulaire, il est le plus vasculaires diabète).
souvent unique. superficiels. S’y associe [281]
[266] fréquemment un purpura :C
:ABCD ecchymotique, des Par argument de fréquence.
Il faut le rechercher dans les télangiectasies. [282]
sites préférentiels du psoriasis :AC
des plis (dit psoriasis inversé) [274] B - Donne des sensations de
plis inguinaux, inter-fessiers, :BCD brûlures, voire de douleurs.
région génitale, ombilic, La surinfection peut survenir sur [283]
espaces interdigitaux plantaires, des ulcères artériels ou veineux. :ABCDE
plis sous-mammaires. L’atteinte La dermite ocre (troubles Il s’agit d’une vascularite avec
des ongles peut s’observer trophiques de la maladie post- donc un purpura vasculaire :
dans tous les types de phlébitique) évoque plutôt une palpable, infiltré. La fièvre, les
psoriasis, voire être isolée. Il origine veineuse. arthralgies font fréquemment
existe des psoriasis palmo- [275] associées. Le purpura siège
plantaires. :ABCDE plus volontiers aux zones
[267] Le chancre scabieux est à déclives (non spécifique de
:ABCE rechercher chez l’homme au cette affection). Les atteintes
Le prurit de la maladie de niveau du gland, localisation extracutanées les plus
Vaquez est souvent un prurit à classique. fréquentes sont digestives et
l’eau, surtout l’eau chaude. Un [276] rénales.
prurit sévère et rebelle aux :CD [284]
antiprurigineux est un argument La lèvre inférieure est plus :ABCDE
de mauvais pronostic dans une souvent atteinte (facteurs locaux : L’impétigo ne se complique pas
maladie de Hodkin. tabac). Il s’agit dans 95 % des de RAA mais peut se
[268] cas de carcinomes épidermoïdes compliquer de GNA.
:AC (spino-cellulaires). L’extension L’isolement
Sans commentaire. ganglionnaire inconstante n’est (éviction solaire) s’impose
[269] pas spécialement tardive. jusqu’à guérison des lésions en
:BD [277]
18
raison de l’importante [291] température interne). Les
contagiosité. :C lésions prédominent au tronc.
Le favus (teigne favique) à [297]
[285] trichophyton sévit le plus souvent :ABCD
:ABCE en Afrique du Nord, et donne des L’histologie est celle d’un
Les épithéliomas basa- godets (plaques croûteuses eczéma quelquen soit rorigine
cellulaires de type pagetoïde inflammatoires avec de rares (constitutionnel ou acquis).
siègent essentiellement sur le cheveux grisâtres, friables). La [298]
tronc teigne de cet enfant est :C
(plages rosées avec surface surinfectée (pustules, - B, E sont indiqués dans les
mouchetée, squames, adénopathies) et nécessite une acnés inflammatoires.
croûtelles, de contours très antibiothérapie en plus du - C se prescrit en cas de
nets). traitement spécifique. prédominance de lésions
C Sont les épithéliomas baso- [292] rétentionnelles, D de lésions
cellulaires tatoués. :ADE inflammatoires.
[286] La pustulose varioliforme de [299]
:ABDE Kaposi-Juliusberg est une primo- :A
Les bulles de rimpetigo sont infection herpétique sévère - D et E ne donnent pas de
très superficielles, elles ne généralisée que risquent les purpura vasculaire.
laissent pas de cicatrices. Chez enfants atopiques ayant des - B touche électivement renfant.
radulte, un impétigo (prenant lésions d’eczéma profuses. - Les hémopathies en
plutôt le terme d’impétigination), [293] particulier avec gammapathie
doit faire rechercher une :CE donnent des vascularites
dermatose prurigineuse sous- Dermatose érythémato- allergiques.
jacente (gale, eczéma). squameuse chronique, le [300]
[287] psoriasis touche électivement les :AB
:C coudes, les genoux, les bords Ces lésions se localisent plus
La maladie de Paget traduit un cubitaux des avant-bras, la particulièrement entre les
envahissement épidermique par région sacrée, le cuir chevelu, les doigts, à la face antérieure des
des cellules tumorales dun ongles. Latteinte du visage (sauf poignets.
epithelioma galactophorique, les oreilles) est très rare. li existe [301]
sous-jacent. des formes pustuleuses, :ABC
[288] localisées ou généralisées. Un prurit entraîne des lésions
:E [294] de grattage qui peuvent se
Une syphilis traitée très :AC surinfecter; les lentes ne
précocement ne laisse pas de Lérythrasma intertrigo bactérien doivent pas être confondues
cicatrice sérologique. (le plus souvent inguinal) est dû à avec des pellicules qui
[289] corynebacterium nadhèrent pas aux cheveux.
:D minutissinum, et se traite [302]
Il existe des formes pustuleuses aisément par les imidazolés :ABDE
de psoriasis (psoriasis locaux. Cette lésion, qui devrait
pustuleux palmo-plantaire, d’ailleurs s’appeler mélanome
psoriasis pustuleux généralisé) [295] (cellules mélanocytaires
avec des pustules :E cantonnées à l’épiderme) est
amicrobiennes. A et B sont allergisants et non faite d’une plage pigmentée
[290] nécessaires (la corticothérapie hétérochrome (allant du rose au
:C locale est antiprurigineuse). noir) à contours très encochés,
Lévolution chronique, [296] augmentant lentement de taille.
récidivante d’ulcérations :C Sur cette plage peuvent
buccales et génitales fait Lurticaire cholinergique (petites apparaître une lésion plus
rechercher une aphtose, une papules multiples) survient après infiltrée, voire nodulaire signant
maladie de Behcet. les efforts, les émotions, les l’invasion en profondeur.
Les candidoses donnent une boissons chaudes, à la chaleur [303]
balanite et ne donnent pas (déclenchement par toutes les :D
d’ulcérations buccales. causes d’augmentation de la Le FTA se positive en premier,
19
avant le TPHA. Le chancre est :ABCE d’entrée, ou suintement, ou
typiquement une exulcération Sans commentaire. liquide de bulle si érysipèle
(caractère superficiel). [312] bulleux) et les hémocultures.
[304] :ABCDE Un examen direct immédiat du
:C Toutes ces régions peuvent être prélèvement cutané peut
Les pustules sont atteintes. retrouver des cocci gram + en
amicrobiennes. L’histologie [313] chaînettes et donc quasiment
montrant les aspects de :B confirmer le diagnostic.
psoriasis permet de confirmer le La lichénification, conséquence [318]
diagnostic (hyperkératose, du prurit, n’est pas une lésion :E
hyperacanthose, micro-abcès vésiculeuse (épaississement Il s’agit de l’herpès circiné :
fait de polynucléaires dans cutané, augmentation des stries, tâche érythémateuse à bordure
l’épiderme). voire pigmentation). Les lésions plus ou moins vésiculeuse à
de la pédiculose sont des centre squameux, d’extension
[305] macules ou papules centrées par centrifuge, prurigineuse, unique
le point de piqûre. Les ou multiple.
QUESTION ANNULEE. trichophyties dont la bordure est [319]
[306] souvent vésiculeuse, sont :CE
:B rarement généralisées. Le zona Question mal posée. Ce ne
Les corticoïdes sont la est bien sûr vésiculeux mais sont pas des lésions
thérapeutique élective des localisé et en général non précancéreuses héréditaires
poussées. Les soins prurigineux. mais des maladies héréditaires
antiseptiques associés essaient [314] comprenant des lésions
d’éviter les surinfections. L’âge :C susceptibles de dégénérer
moyen d’apparition des - Les syphilides ne sont en (polypes pour C, tumeurs
symptômes est de 8 mois dans général pas prurigineuses. nerveuses surtout pour E).
environ 1/3 des cas, les - B est synonyme de [320]
symptômes apparaissent vers lichénification (zone de peau :AC
l’âge de 3 mois. rouge sombre, épaissie avec Sans commentaire.
[307] surface [1]
:AD quadrillée crée par le prurit; cette :AE
B C E Sont des localisations lésion étant elle-même Le siège sus-malléolaire interne
classiques. prurigineuse). oriente vers une origine
A D Peuvent être atteints dans veineuse, de même que les
les gales très profuses ou dans [315] plaques de dermite ocre et les
les gales norvégiennes. :D quelques dilatations
[308] Les métastases ganglionnaires variqueuses.
:A cervicales sont un site [2]
D E - Orientent vers une métastatique classique. :C
thrombopénie. Les purpuras [316] L’abolition des pouls tibiaux
thrombopéniques ont volontiers : E postérieurs et pédieux est un
une localisation initiale au Le mélanome survient le plus signe d’artérite.
niveau des régions déclives. souvent ‘de novo” et non sur un [3]
Par contre, ils ne sont pas naevus pré-existant. Le SSM est :A
infiltrés. de meilleur pronostic, il est Le doppler artério-veineux est
[309] souvent moins épais lors de son un examen simple, non invasif,
:CE diagnostic. La jambe est la permettant de mettre en
A B D - Sont en général des localisation élective chez la évidence les freins circulatoires
régions épargnées, sauf dans femme, le tronc chez rhomme. artériels et les incontinences
les gales profuses ou [317] ostioles.
norvégiennes. :D [4]
[310] Les deux examens :BDE
bactériologiques à la recherche En plus de la vaccination
QUESTION ANNULEE. du streptocoque sont le antitétanique, il faut mettre en
[311] prélèvement cutané local (porte route la première phase
20
thérapeutique (détersion) qui pas de contagiosité interhumaine, [19]
sera suivie des deux suivantes: les mesures d’éviction scolaire :C
culture de bourgeon charnu et sont abusives. La localisation est typique d’une
épidermisation. Il importe de traiter l’animal allergie aux bijoux de fantaisie
responsable. contenant du nickel auquel sont
[5] [11] allergiques 10% environ des
:B :A femmes occidentales.
L’aspect est typiquement celui Le périonyxis subaigué [20]
d’un eczéma périulcéreux qu’il inflammatoire évoque en premier :B
faut assécher par une pâte à lieu une étiologie candidosique. Le patch-test est un examen
reau, puis dans un second [12] simple et peu coûteux.
temps, en cas de non guérison, :B [21]
appliquer une corticothérapie Le prélèvement est indispensable :BC
locale, périulcéreuse, la plus pour confirmer l’origine fongique. L’éviction de l’allergène est
prudente possible sur ce [13] impératif, quand il est possible.
mauvais terrain. :D La désensibilisation des
[6] Le traitement général est le eczémas de contact n’existe
:E Nizoral® (kétoconazole). pas.
L’aspect clinique est très [14] [22]
évocateur de teignes :A :C
inflammatoires = kérion du cuir Le port de gant de protection est L’eczéma de contact est une
chevelu. Il nexiste aucun signe impératif afin de protéger l’index hypersensibilité retardée à
général, aucune douleur et des détergents et savons. médiation cellulaire (type IV de
aucune réaction ganglionnaire. GelI et Coombs).
[7] [15] 2 étapes sont envisagées
:DE :B I) l’étape de sensibilisation,
Sans commentaire. Le premier épisode évoquait une correspondant à la migration
[8] uréthrite gonococcique améliorée des cellules sensibilisées de
:ABC par le traitement minute. La l’épiderme au relais
L’examen direct des poils persistante d’un écoulement doit ganglionnaire
parasités montrerait: évoquer une infection mixte, en 2) l’étape de révélation avec
- soit un parasitisme de type premier lieu gonoccoque - migration des cellules réactives
microïde = correspondant à chlamydia. vis-à-vis de l’antigène, du
trichophyton mentagrophyte [16] ganglion lymphatique à
- soit un parasitisme de type :C l’épiderme.
mégaspore : trichophyton L’ultramicroscopie à fond noir [23]
pchraceum. met en évidence des :C
[9] tréponèmes. L’uréthrite Il faut y ajouter la cellule de
:CD syphilitique est très rare. Langerhans qui présente
L’examen en lumière de Wood [17] l’antigène au lymphocyte
est négatif. :ADE immunocompétent et produit
Le réservoir animal est pour T. Cette formule est celle d’une l’interleukine 1.
mentagrophytes : les équidés, tréponématose ancienne [24]
les souris blanches et les (syphilitique ou endémique). Les :CE
cobayes. réactions non tréponémiques Le prurit, le polymorphisme des
Ochraceum = bovidés (d’où (cardiolipidiques) tendent à se lésions, la solidité des bulles et
contamination des éleveurs et négativer. Les tests l’absence (ou la rareté) des
des vétérinaires). tréponémique persistent. lésions muqueuses sont de
[10] [18] bons éléments en faveur de la
:BCE :E pemphigoïde bulleuse.
La teigne est une maladie à Les tétracyclines constituent le
déclaration obligatoire, traitement de choix dune infection [25]
justiciable d’éviction scolaire. à chlamydia. Les :C
Mais les teignes à pénicillines sont inactives sur les Evident (voir cours).
dermatophytes zoophiles n’ont chlamydia. [26]
21
:BC Il faut de principe devant toute La pénicilline est fortement
En IF: les dépôts sur la éruption suspecte chez une contre-indiquée, les aminosides
membrane basale ont un aspect femme enceinte, envisager une inefficaces. La seule solution
homogène et linéaire. II s’agit le rubéole et pratiquer une thérapeutique : les macrolides.
plus souvent d’lgG et de C3. sérologie. [39]
Dans le pemphigus, les dépôts [34] :BCE
d’anticorps, antisubstance :ACE La plaque psoriasique est
intercellulaire, sont en maille Toute roséole doit faire typiquement une plaque
dans l’épiderme. Ceux-ci sont systématiquement rechercher: arrondie à bord net,
présents dans le sérum, leurs - une cicatrice de chancre et son érythémateuse, rouge vif,
taux sont un indicateur adénopathie satellite surélevée et squameuse.
pronostique. - des microadénopathies, [40]
[27] évocatrices si occipitales ou :ADE
:BC épitrochléennes Les localisations les plus
Voir question précédente; - et surtout les plaques typiques sont les genoux, les
léssinophilie est très fréquente muqueuses = fourmillant de coudes et la région sacrée.
au cours de la pemphigoïde tréponèmes, très contagieuses. Les ongles doivent être
bulleuse. L’absence de prurit est un systématiquement inspectés
HLA B8 est retrouvé chez 77 à argument pour l’origine dans l’examen d’un psoriasis.
87% des malades atteints de syphilitique et contre l’origine Latteinte du pli interfessier fait
dermatite herpétiforme. médicamenteuse. partie du psoriasis inversé.
[28] [41]
:D [35] :BD
Il est extrêmement commun que :CDE Le syndrome de Kaposi-
les phytiriases du cuir chevelu Les séquelles dyschromiques Juliusberg est la surinfection
se compliquent sont la leucomélanodermie du par le virus de l’herpès ou de la
dimpétiginisation au niveau des cou (collier de Vénus) = taches vaccine dune dermatite
excoriations de grattage, blanches arrondies, atopique. Les 3 grandes
siégeant surtout dans la région irrégulièrement réparties sur un complications du psoriasis sont
occipitale. fond bistre. le psoriasis pustuleux,
[29] [36] lérythodermike et le
:AB :AB rhumatisme psoriasique
Evident. Les deux sérologies simposent (central ou périphérique)
[30] devant une éruption roséoliforme [42]
:D de la femme enceinte. :C
Les impétigos se [37] La vaseline salicylée locale
compliqueraient dans 5% des :BCD suffit à traiter ces quelques
cas de glomérulonéphnite Le tabès et le signe dArgylI plaques de psoriasis. Les
aigué. Robertson font partie de la traitements généraux sont
[31] syphilis neurologique tertiaire. inutiles. La corticothérapie
:ACE Entre le 3e et le 6e mois après le générale est interdite ; c’est à
Il faut associer un traitement chancre peuvent survenir deux son arrêt que sont observées
antiparasitaire à un traitement types dalopécie les complications graves du
antibactérien (antisepsie et 1) alopécie en clairière : aires psoriasis : érythrodermie et
antibiothérapie). alopéciques de la région psoriasis pustuleux.
[32] temporo-occipitale [43]
:AC 2) alopécie diffuse: plus rarement :ABDE
Une éruption roséoliforme est rencontrée Les nodules d’érythème noueux
une éruption de macules rondes Les papules inflitrées siègent symétriquement aux
ou ovulaires de taille variable de correspondent aux syphilides membres inférieurs, Ils sont
teinte rose pâle ne faisant papuleuses de la deuxièmes peu nombreux de 3 à 10. lIs
aucune saillie et ménageant floraison de la syphilis sont chauds, dououreux,
des intervalles de peau saine. secondaire. hypodermiques. L’évolution est
[33] [38] caractéristique vers la
:BC :D
22
régression (en passant par les [52] :A
différents stades de la biligénie) :ACDE Le caractère induré, indolore du
Sans commentaire. chancre, les adénopathies non
[44] [53] inflammatoires sont très
:CD :BD évocateurs de syphilis.
Voir réponse précédente. Linfection chez la femme peut [60]
[45] revêtir plusieurs formes : :B
:AB cervicite, uréthrite, skénite L’absence d’isolement de
Les entéropathies bartholinite, salpingite. tréponèmes au microscope à
inflammatoires doivent être [54] fond noir n’a aucune
recerchées devant tout :AB signification, car c’est un
érythème noueux. On peut ajouter à ces deux examen difficile, à répéter 3
[46] traitements jours de suite. La sérologie ne
:AB commence à se positiver qu’au
(1) procaïne-pénicilline 4,8 M Ui
Les autres manifestations à 1M + probénédice 1g per os ou delà du 10e jour après le
rechercher sont les chancre.
(2) amoxicilline 3g + probénicide
adénopathies cervicales sous- 1g per os. [61]
angulomaxilaires et les :ACD
polyarthrites aiguès. [55] Le test de Nelson est inutile, le
[47] :ABD TPHA est positif affirmant la
:BC Un stress est retrouvé dans 50 % tréponématose. Il importe de
Positivité au ascension des des cas, au cours du mois pratiquer un VDRL quantitatif,
anticorps à 3 semaines précédant la première poussée dont on surveillera la
d’invervalle. de psoriasis. La régression décroissance ou la négativation
[48] estivale témoigne de l’effet (si traitement précoce avant 6
:AB bénéfique des UVA. Des semaines). Ce test n’a
Une antibiothérapie antécédents familiaux de néanmoins pas de valeur
(monothérapie) de 15 jours à 3 psoriasis sont retrouvés 1 fois sur absolue, il existe des
semaines est indiquée. 3. négativations spontanées du
On utilisera : aminosides, [56] VDRL.
phénicolés, cyclines, :ABCE [62]
cotrimoxazole, quinolones... “A” témoigne d’un psoriasis :E
[49] inversé. Le psoriasis respecte le L’homosexualité est un facteur
:BD visage, en revanche l’oreille est de risque pour toutes les MST.
Chlamydia trachomatis serait un siège fréquent de psoriasis [63]
responsable de 30 à 50 % des (replis du pavillon, conduit auditif :CD
uréthrites non gonococciques. externe). Le psoriasis atteint le Le chancre syphilitique est
[50] cuir chevelu, sans atteindre le indolore. Les adénopathies ne
:AE cheveu (pas d’alopécie). La sont pas inflammatoires.
La gonococcie pharyngée est kératodermie palmoplantaire est [64]
en général asymptomatique et sèche et fissuraire. :A
de guérison spontanée en 10 à [57] Le diagnostic clinique de
12 semaines. :E psoriasis est évident, rendant
[51] Le diagnostic de psoriasis est fait inutile tout examen
:ABD cliniquement. Une biopsie complémentaire diagnostique.
Les complications loco- cutanée peut être utile dans Une biopsie cutanée montrerait:
régionales sont la prostatite, certaines formes. Uune hyperkératose
l’épididymite (plus fréquentes On a décrit des associations au parakératosique, une
toutefois avec chlamydia diabète, à Ihyperuricémie, à hyperacanthose, une couche
trachomatis). Les septicémies à l’hypertriglycéridémie. granuleuse absente, des
gonoccoque peuvent provoquer [58] microabcès de Munro-
une polyarthrite, accompagnée :B Sabouraud et des pustules
de ténosynovites et de lésions Le soleil réalise une UVA- spongiformes multiloculaires de
maculopapuleuses à centre thérapie naturelle. Kogoj-Lapière.
nécrotique ou pustuleux. [59]
23
[65] irrégulière. A. Est évocateur de syphilis.
:BDE [69] C. De vitiligo.
Les lésions buccales du :ABCD E. De lèpre.
psoriasis sont la langue scrotale Un halo achromique périnaevique [74]
et la glossite exfoliatrice se voit au cours des halo-naevus :ACD
marginée (ou langue de Jutton. Un halo achromique Les taches sont vertes en
géographique). Les aphtes peut aussi entourer un mélanome lumière de Wood.
n’appartiennent pas au malin témoignant d’une réaction Le scotch-test montre des
psoriasis. Les atteintes immunologique” du patient. levures arrondies, groupées en
unguéales sont: dépression en [70] amas, en grappes de raisin.
‘dé à coudre”, onycholyse, :A Le signe du copeau est le
hyperkératose sous-unguéale L’épaisseur est l’indice de détachement à la curette d’une
avec pachyonychle. Le Breslow. Une épaisseur fine squame non adhérente.
psoriasis respecte le cheveu. inférieure à 0,76 mm permet [75]
Latopie nest pas associée au d’espérer une survie à 5 ans de :ACDE
psoriasis. 96%. L’affection paraît peu
[66] [71] contagieuse (les cas conjugaux
:B :D sont rares).
Le psoriasis est familial dans La palpation ganglionnaire est un [76]
1/3 des cas. Les HLA plus geste fondamental dans la :ABDE
fréquemment rencontrés sont surveillance d’un mélanome Le traitement doit:
HLA malin. La présence - être appliqué à l’ensemble du
B13 - B17 - CW 6- DRW 7. dadénopathies fait tomber revêtement cutané
Le soleil améliore la dermatose l’espérance de survie à 5 ans à - être précédé d’une détersion
dans la majorité des cas 25%. cutanée
(efficacité des UVA dans la [72] - utiliser des antifongiques
PUVA). Toutefois, chez certains :E actifs sur le pytirosporum
sujets, l’exposition solaire Le pityriasis versicolor est dû à orbiculare.
aggrave la dermatose. Lors malassezia furfur. La peau moite [77]
d’une exposition trop intense, ou des affections chroniques :A
un psoriasis peut apparaître sur débilitantes paraissent jouer un - Noter que, contrairement à
les zones insolées, il est alors rôle favorisant. l’énoncé de la question C,
qualifié dactinique. L’évolution Les lésions sont des macules l’Héxomédine® n’est pas un
est imprévisible ; trois grandes pigmentées très finement ammonium quaternaire.
complications dominent: squameuses. Sur peau foncée, - Le Selsun® doit être laissé
rérythrodermie, le psoriasis les macules semblent sur le tégument pendant vingt
pustuleux et le rhumatisme dépigmentées. minutes.
psoriasique. Les lésions sont vertes en - Les imidazolés (Daktarin®,
[67] lumière de Wood. Pévaryl®, Fazol®) en
:C Le pityriasis rosé de Gilbert applications biquotidiennes
Le méthotréxate ne doit être commence par un médaillon pendant 3
employé que pour les psoriasis unique, suivi de multiples semaines sont actifs et bien
sévères, en raison de sa toxicité éléments érythémato-squameux tolérés.
médullaire, hépatique et son du tronc. - Le Nizoral® (200m g15
oncogénicité chez ce sujet Les macules de lèpre pendant 5 à 10 jours) ne doit
jeune. indéterminée sont s’adresser qu’aux formes
[68] hypoesthésiques. inaccessibles
:ADE Au moindre doute avec une aux traitements locaux.
Le caractère nodulaire infiltré et syphilis secondaire, une [78]
le saignement sont sérologie est impérative. :E
malheureusement des signes En particulier si sujets blonds...
tardifs On peut ajouter à ces [73] [79]
critères : bords polycycliques, :BD :D
taille supérieure à 1cm, Les paumes et les plantes sont A - Strictement épidermique.
contours encochés, surface toujours indemmes. B - Effraction de la membrane
24
basale. :ABCD rhinite allergique.
C - Envahissement de tout le La prise dampicilline augmente [91]
derme papillaire. considérablement la fréquence :ABC
D - Atteinte réticulaire. des rash dans la MNI, qui Les lésions muqueuses, les
E - Métastases à distance. sobservent alors dans plus de bulles en peau saine et le signe
[80] 90% des cas. de Nikolsky évoquent les
:C [87] pemphigus.
L’ancienneté ne joue aucun :C Dans la pemphigoïde bulleuse :
rôle, en revanche le pronostic La dermatite atopique du grand les lésions muqueuses sont
est meilleur chez les femmes et enfant touche les grands plis de plus rares, les bulles
certaines localisations sont plus flexion, les plis du coude, les surviennent en peau
péjoratives : cuir chevelu, plante érythémateuse, il n’y a pas de
creux poplités et la face latérale
du pied ou région du cou. signe de Nikolsky. Des
médiothoracique. Thorax et fesses sont aussi des antécédents digestifs (maladie
[81] coeliaque 7) orienterait vers
locations inhabituelles : ceci rend
:E la question difficile. une dermatite herpétiforme.
Sans commentaire. [88] [92]
:ABD :A
[82] Les dépressions ponctiformes Evident.
:CDE sont un signe de psoriasis. [93]
Ce tableau clinique associant Les critères mineurs de la :AB
syndrome général, angine, dermatite atopique sont Le prélèvement doit porter sur
adénopathies et rash à I) terrain atopique personnel ou une bulle récente. La biopsie
rampicilline est très évocateur familial montre un clivage
de MNI. Les manifestations 2) positivité immédiate des testsintraépidermique profond au
cutanées de la MNI sont cutanés à divers allergènes dessus de l’assise basale.
constituées par des 3) dermographisme blanc, Le décollement se fait par
exanthèmes rubéoliformes, blancheur cholinergique retardée acantholyse.
morbilliformes, voire 4) xérose [94]
scarlatiniformes. 5) ichtyose vulgaire, kératose :CDE
Ils siègent sur le tronc et la pilaire, accentuation des plis Surveillance
racine des membres et palmaires I) de la corticothérapie générale
dévolution fugace. 6) pâleur faciale, aspect sombre 2) du taux des anticorps anti-
Ce tableau clinique même très des régions sous orbitaires substance intercellulaire,
évocateur de MNI ne saurait 7) repli sous palpébral inférieurcorrélé à la sévérité et
éliminer une toxidermie et une 8) cataracte antérieure sous l’extension du
rougeole. corpsculaire pemphigus.
[83] 9) kératocone [95]
:AD 10) infections cutanées :A
Sans commentaire (évident). récidivantes Evident.
[84] 11) tendance aux dermatoses [96]
:ABC non spécifiques des mains :C
Noter la fréquence des 12) elévation des IgE sériques Il s’agit d’une cellulite diffuse
manifestations cutanées totales avec phlébite extensive.
survenant quand rampicilline [89] [97]
est associée à une autre :B :ABDE
pathologie = MNI, infection à Terrain atopique : rhinite, Les hémocultures sont très
CMV, LLC, hyperuricémie conjonctivite allergique, asthme.souvent positives.
traitée par allopurinol. [98]
[85] [90] :D
:E :E Lantibiothérapie est dont
Le seul diagnostic est clinique. L’ichtyose autosomale dominante précoce adaptée au
La réintroduction serait dite vulgaire s’associe dans 1/3 staphylocoque.
dangereuse. des cas à une dermatite [99]
[86] atopique, un asthme ou une
25
:ABCDE dermatite atopique. heures, responsables d’une
Sans commentaire. D. Est un des nombreux signes réaction d’allergie retardée.
mineurs caractérisant ratopique [112]
[100] (au même titre que le 2e pli sous :C
:C palpébral, la kératose pilaire, Le nickel est contenu dans les
Les caractères suspects de la Ihyperlinéarité palmaire...). bijoux fantaisies, pièces
tumeur imposent ici une [105] métalliques de certains
histologie, ce qui exclut les :BCD vêtements, matériel de cuisine,
items A et Sans commentaire. certaines lessives, amalgames
D. [106] dentaires.
La biopsie partielle ne permet :CD [113]
pas une étude satisfaisante La corticothérapie expose au :E
(infiltration en profondeur, risque de corticodépendance. Il s’agit de la seule méthode
morphologie cellulaire variable Les topiques antihistaminiques admise pour prouver la
dune zone à l’autre). induisent des allergies de responsabilité d’une substance
[101] contact. dans l’eczéma de contact.
:C [107] L’interprétation est cependant
Lépaisseur tumorale est :BCE délicate et les discordances
mesurée précisément au 10 % des dermatites atopiques avec la clinique ne sont pas
micromètre oculaire (au persistent chez l’adulte. rares.
lIlOOmm). Pour répaisseur L’association à l’asthme est [114]
inférieure à 0,76 mm, les d’autant plus à craindre que la :ACE
chances de guérison après dermatite atopique est sévère. Les pièces de monnaie de 1
exérèse élargies sont proches [108] franc et 50 centimes
de 100 %. :ADE contiennent du nickel et
[102] Les propositions B et C peuvent induire une
:BD n’orientent pas spécifiquement sensibilisation à travers la
L’effet néfaste des radiations vers le diagnostic d’eczéma. poche du pantalon
solaires est à origine du siège [109] [115]
fréquent des mélanomes sur les : C D :BE
zones découvertes, de L’anamnèse est un élément L’éviction du produit
l’augmentation de l’incidence capital du diagnostic. sensibilisant est indispensable
chez les sujets à carnation Les items A et B se rapportent au à la guérison.
claire. La grossesse peut terrain atopique qui ne constitue Les dermocorticoïdes pendant
entraîner une poussée évolutive pas un facteur de risque quelques jours permettront
du mélanome. d’eczéma de contact. d’accélérer la guérison de la
[103] poussée actuelle.
:CD [110] Les antihistaminiques locaux
Leczéma des mains dapparition : B D sont à éviter car allergisants.
tardive chez la mère peut Si le siège initial correspond La désensibilisation spécifique
témoigner dune sensibilisation toujours à la zone de contact, les est rarement utilisée dans les
de contact. Lâge moyen du lésions d’eczéma peuvent eczémas de contact mais
début de la dermatite atopique secondairement s’étendre à obtient parfois des résultats
est 8 à 9 mois mais les lésions distance. satisfaisants. C’est le cas des
caractéristiques sont déjà [111] patients traités par
notées chez 30% des patients :B Caryolysine® locale qui
avant râge de 3 mois. La Les cellules de Langerhans développent une allergie de
bronchite asthmatiforme porteuses des antigènes HLA-DR contact dans un tiers des cas.
récidivante d’un nourrisson est captent rallergène puis le [116]
considérée comme un présentent aux lymphocytes T. :BDE
équivalent d’asthme. La phase de sensibilisation dure Le périonyxis est absent dans
[104] environ une semaine. En cas de les infections à dermatophytes.
:ACD nouveau contact, les [117]
A. C. Appartiennent aux lymphocytes sensibilisés affluent :ABE
localisations classiques de la dans le derme dans les 48 La candidose vaginale peut être
26
le point de départ d’une bipolaire, disposé en chaîne de [130]
localisation secondaire bicyclette. :C
unguéale par autoinoculation. [125] L’énoncé ne précise pas les
[118] :CD résultats de la virologie
:A La benzathine pénicilline est une maternelle au moment de
Les facteurs généraux pénicilline retard dont les raccouchement or les
favorisant les candidoses sont: injections quotidiennes sont récurrences prouvées
le diabète, l’immunodépression inutiles. virologiquement sont
(essentiellement déficit de Les injections 1M de pénicilline asymptomatiques dans un tiers
l’immunité cellulaire) et la étant douloureuses, l’association des cas.
corticothérapie. procaïne-pénicilline G est [131]
préférable pour un traitement de :CD
[119] 15 jours. Les pemphigus entraînent un
:ABCE La spectinomycine est inactive décollement intra-épidermique :
La glossite peut revêtir sur le tréponème. suprabasal dans le pemphigus
plusieurs aspects : [126] vulgaire, sous-corné dans le
érythémateuse, langue noire :B pemphigus superficiel.
villeuse, glossite losangique Une pénicillinothérapie bien [132]
médiane. conduite assure une guérion :ABCD
[120] certaine qui se traduira par la Les érosions font suite à toute
:C négativation ou la diminution du dermatose vésiculo-bulleuse
La localisation unguéale impose titre du VDRL alors que le TPHA sans préjuger de son étiologie.
rutilisation d’un antifongique à reste positif de façon prolongée. [133]
diffusion systémique; le [127] :D
métronidazole et la :AB Limmunofluorescence directe
griséofulvine sont inactifs sur le Au cours des récurrences cutanée montre des dépôts
candida albicans. herpétiques, le titre des anticorps linéaires le long de la jonction
[121] n’augmente pas ou peu et la dermo-épidermique, en lgG et
:D recherche d’lgM spécifiques est C3. La microscopie
Les transaminases sont dosées généralement négative si bien électronique permet de localiser
au 15e et 30e jour de traitement que la sérologie n’est ici d’aucun le clivage dans la portion
puis mensuellement. L’arrêt du intérêt. supérieure de la lamina lucida,
médicament s’impose si leur [128] mais nest pas nécessaire au
taux augmente au delà de deux :E diagnostic.
fois la normale. Chez cette patiente aux [134]
[122] antécédents d’herpès génital on :D
:ABC proposera une surveillance Des lgG circulantes anti-
Sans commentaire. clinique virologique membrane basale sont
[123] (immunolluorescence directe) observées dans 70% des
:E toutes les deux semaines à partir pemphigoïdes bulleuses, sans
L’examen direct au microscope de la 30e semaines incidence pronostique.
à fond noir, sans coloration, d’aménorrhée puis hebdomadaire [135]
permet de visualiser le à partir de la 37e semaine. :C
tréponème spiralé, de 10 mm En première intention, les
de long environ, à mobilité [129] corticoïdes constituent le
“lente et majestueuse’. :E traitement de choix.
[124] En cas de récurrence herpétique Les immunosuppresseurs ne
:AB génitale symptomatique du sont pas utilisés en
Le bacille de Ducreyi est difficile prépartum. monothérapie car leur délai
à visualiser au direct et Le risque dherpès néonatal est d’action est trop long.
l’examen au Giemsa est plus de 2 à 5%. Chez les patientes Ils sont en revanche associés
sensible que le Gram. asymptomatique à terme mais avec intérêt aux corticoïdes
La culture sur milieu spécial présentant des antécédents dans les formes très sévères de
permet d’observer un dherpès génital, le risque n’est pemphigoïde bulleuse et chez
coccobacille à coloration que de 0,1 %. les sujets présentant une
27
contre-indication à l’emploi de Au stade de syphilis secondaire, petite taille; les cheveux cassés
fortes doses de corticoïdes. toutes les réactions sérologiques très courts sont en général non
[136] sont positives. visibles
:D [142] Lépidermophyton ne parasite
Description typique d’érythème :E jamais phanères
polymorphe. Devant une éruption évocatrice et
[137] un VDRL fortement positif, la [148]
:B confirmation par TPHA n’est pas :BC
Il s’agissait d’une récurrence indispensable. Pour La teigne à microsporum canis
herpétique. diagnostiquer une infection à ne se transmet pas d’homme à
L’herpès est la cause la plus chlamydia associée, la homme mais l’extension des
fréquente des érythèmes proposition (D) risque d’être peu lésions par auto-inoculation est
polymorphes de l’adulte jeune contributive. toujours possible chez le
et les séries récentes montrent [143] patient et fera rechercher
l’efficacité du Zovirax® dans la :C systématiquement d’autres
prévention des récidives La spectinomycine est prescrite localisations cutanées (herpès
d’érythème polymorphe post en traitement minute des circiné...).
herpétique. uréthrites gonococciques. La [149]
[138] pénicilline est l’antibiotique de :E
:ABCE choix pour le traitement de la Sans commentaire.
Les lésions régressent syphilis. En cas d’allergie, on [150]
habituellement sans séquelle préfèrera les cyclines aux :ABC
au niveau cutané. L’atteinte macrolides. La maladie de Nicolas-Favre
oculaire constitue par contre un [144] provoque un microchancre
facteur pronostique important. :D unique inconstant et fugace.
Les chlamydiae sont L’incubation est de l’ordre de 20
[139] responsables de 80% des jours.
:AE stérilités tubaires et 40% des L’association fuso-spirillaire
Lantibiothérapie est réservée stérilités féminines globales. peut entraîner des ulcérations
aux infections septicémiques Les chlamydiae peuvent être génitales mais le diagnostic se
documentées (hémocultures, diagnostiqués rapidement par la fait au microscope à fond noir.
cartographie bactérologique mise en évidence des antigènes Il est difficile d’écarter
cutanée) et adaptée aux par immunofluorescence directe totalement le chancre
germes isolés aux différents ou Elisa. syphilique : en effet, la clinique
prélèvements. Aucun traitement Mais ces techniques sont n’est pas toujours typique; par
ne permet de réduire la durée rarement utilisées. ailleurs, il n’est pas précisé si le
de la poussée d’érythème [145] patient a appliqué l’antiseptique
polymorphe. :CDE avant ou après les
[140] Sont également actives les prélèvements bactériologiques.
:AD fluoroquinolones. Enfin, le recul de 5 jours ne
Le psoriasis en goutte [146] suffit pas pour conclure à
s’observe habituellement chez :AD l’inefficacité de la
l’enfant ou adulte jeune, Un prélèvement à visée pénicillinothérapie.
souvent précédé d’une infection mycologique est ici nécessaire. [151]
ORL, il réalise une éruption de L’évolution centrifuge des :B
papules érythémato- dermatophyties justifie de La courte incubation (5 jours) et
squameuses lentriculaires bien prélever sur le pourtour des l’aspect des lésions évoquent
limitées respectant le visage à lésions. fortement ce diagnostic.
la différence de la syphilis [147] [152]
secondaire qui atteint :E :CDE
électivement les régions Le cuir chevelu est normal dans Lhémophilus ducreyi résiste à
péribuccale, sillon nasogénien la pelade l’Extencilline® en raison de la
paumes et plantes. Les teignes trichophytiques, de production d’une bêta-
[141] transmission interhumaine, lactamase.
:C réalisent de multiples plaques de [153]
28
:ABDE et isolées. éosinophiles, dont le toit est
Sans commentaire. [159] constitué par un épiderme non
[154] :D acantholytique et non nécrosé.
:ABCDE Le décollement bulleux, dans le Linfiltrat dermique sous jacent
Les staphylocoques blancs pemphigus, est dû à est composé en majorité de
peuvent contaminer tout l’acantholyse (perte de cohésion polynucléaires éosinophiles.
prélèvement cutané. entre les kératinocytes), elle- [165]
La faible positivité du TPHA est même liée au dépôt local dlgG :B
probablement en rapport avec anti-substance intercellulaire. Limmunofluorescence directe
une cicatrice sérologique de la [160] retrouve des dépôts linéaires
syphilis contractée deux ans :B d’lgG le long de la jonction
auparavant. Mais ne permet Ces anticorps sont décelés dans dermo-épidermique. Cet aspect
pas d’éliminer une la peau par immunofluorescence n’est pas spécifique mais est
recontamination récente et une directe et dans le sérum par indispensable au diagnostic de
contrôle sérologique s’impose. immunofluorescence indirecte. la pemphigoïde bulleuse.
[155] [161] Les propositions (A) et (D) se
:B :B rapportent au pemphigus.
Le bacille de ducreyi est Le pemphigus évolutif justifie le C - S’observe dans la dermatite
extrêmement difficile à recours à de fortes doses de herpétiforme.
visualiser à l’examen direct au corticoïdes en traitement
Gram. Le diagnostic repose sur d’attaque. [166]
la culture sur milieu spécifique. Le régime sans gluten n’est :AB
[156] indiqué que dans la dermatite Les corticoïdes représentent le
:B herpétiforme. traitement de référence de la
Le staphylocoque doré peut [162] pemphigoïde bulleuse.
induire un impétigo bulleux :CE L’utilisation des
compatible avec les lésions La déshydratation reflète immunosuppresseurs tend à se
thoraciques. Il faudrait admettre l’étendue des lésions cutanées répandre car elle permet de
alors la coexistence de deux suintantes ; l’atteinte buccale réduire les doses de corticoïdes
dermatoses indépendantes: entrave une réhydratation et un et donc d’en minimiser les
une staphylococcie cutanée apport protido-calorique effets secondaires.
aiguê et une éruption buccale satisfaisants. [167]
chronique. [163] :B
[157] :C Les titres danticorps anti-
:A Le pemphigus est beaucoup plus membrane basale nont aucun
La photosensibilité n’est pas un rare que la pemphigoïde intérêt évolutif
caractère habituel dans le bulleuse, les bulles y siègent [168]
pemphigus. Le prurit manque le typiquement en peau saine, le :D
plus souvent. Le prurit est absent. Les bulles Eruption caractéristique par son
polymorphisme est lié à la fragiles se rompent rapidement et aspect en cocardes, sa
coexistence d’éléments d’âge ron observe surtout des érosions topographie symétrique,
différent. post-bulleuses. l’atteinte muqueuse.
La présence de lésions buccales [169]
[158] est notée dans 10 à 40% des
:D séries de pemphigoïdes QUESTION ANNULEE
Les principales associations bulleuses. [170]
pathologiques notées dans le L’âge de la patiente, la grande :B
pemphigus vulgaire sont: dimension des bulles, l’étendue L’herpès est une cause
- le traitements médicamenteux des lésions sont des arguments fréquente d’érythème
(D-pénicillamine surtout) contre la dermatite herpétiforme. polymorphe. Certains patients
- la myasthénie et le thymome. [164] font un érythème polymorphe à
Des observations d’association :B chaque récurrence herpétique.
à des néoplasies profondes L’histologie typique de C’est le cas de cette femme qui
sont décrites mais pemphigoïde bulleuse révèle une fait une poussée d’herpès labial
exceptionnelles bulle sous épidermique riche en avec le soleil des cîmes,
29
compliquée d’érythème [175] [183]
polymorphe. :BCE :BE
Dans 15 % des érythèmes La lumière de wood met le plus L’affection respecte le cuir
polymorphes récidivants on souvent en évidence une chevelu, la face, le dos ; elle
retrouve une poussée d’herpès fluorescence intense des lésions. peut atteindre le cuir chevelu
3 à 10 jours plus tôt. L’examen mycologique direct chez
[171] montre des filaments mycéliens ; l’enfant.
:AC la culture sur milieu de Le chancre scabieux
La fièvre est habituelle dans Sabouraud permet d’identifier le correspond à cette papule
cette affection parfois très dermatophyte en 10 à 30 jours. excoriée, siègeant sur le pénis
élevée (40). La biopsie est inutile. ou le scrotum.
Les atteintes oculaires sévères La numération fait partie de la Le Parfénac® peut être
s’accompagnent de kératite soit surveillance d’un traitement par la responsable d’une
par érosions cornéennes soit griséfuline. eczématisation.
par diminution de la sécrétion [176]
lacrymale. Ces érosions :BD [184]
conjonctivo-palpébrales voire Le traitement d’une teigne est :CD
cornéennes peuvent laisser des double : par voie générale et Le dermographisme est
séquelles sévères. locale. rapanage de l’urticaire.
[172] Lamphotéricine B et la La contagion et la
:E Mycostatine® n’ont pas d’activité recrudescence nocturne du
Aucun n’est indispensable. sur les dermatophytes. prurit sont deux caractères
La sérologie herpétique est de La solution de Milian® est un fondamentaux. Après
peu d’intérêt dans les antiseptique coloré (vert) de toute application d’Ascorbiol® le
récurrences ; il est vrai qu’en façon non adapté pour le cuir prurit est rapidement
pratique on la fait quand même. chevelu ; les lésions ne sont pas interrompu (24 h environ) ; il
[173] surinfectées, c’est inutile. peut revenir secondairement
:ABCDE [177] sans pour autant signifier un
Les plaques dues à des teignes :ABC échec thérapeutique ; il faut
microscopiques sont le plus L’enquête épidémiologique est prévenir les patients afin
souvent de grande taille (4 à 7 indispensable (A et B). d’éviter les applications
cm), peu nombreuses (1 à 4), à Il est habituel de contrôler la itératives irritantes de
surface recouverte de squames guérison par un examen scabicide.
grisâtres hérissées de cheveux mycologique. [185]
cassés courts. L’éviction scolaire est :ABDE
L’alopécie n’est pas cicatricielle, théoriquement la règle jusqu’à Le sarcopte femelle vit dans la
les cheveux repoussent après négativation de l’examen direct; couche cornée; après
le traitement. Ces teignes sont en fécondation, il reste en surface
l’apanage de l’enfant, elles pratique elle se discute cas par mais ne saccroche pas aux
guérissent spontanément à la cas. poils.
puberté. Microsporum canis (le [178] D et E sont des lésions induites
plus vraisemblablement en :ABCD par le grattage donc non
cause ici) peut être responsable Sans commentaire. spécifiques. La vésicule perlée
d’herpès circiné (lésion du [179] contient la femelle qui pond ses
père). :D oeufs.
[174] Sans commentaire. La gale se surinfecte
:C [180] fréquemment chez les gens à
Le psoriasis ne donne jamais :DE hygiène médiocre.
d’alopécie, par contre, toute Sans commentaire. [186]
lésion squameuse du cuir [181] :D
chevelu agace la patiente, qui Le prurit cède en 24 à 48
touche sa lésion ; un prurit peut QUESTION ANNULEE. heures ; il n’y a pas de
en résulter. [182] traitement par voie orale de la
:ABC gale.
Sans commentaire. [187]
30
:BC :BCD général par des antibiotiques
Traiter l’entourage est La biopsie montre des infiltrats actifs sur le streptocoque et le
indispensable de même que la inflammatoires péri-vasculaires staphylocoque.
désinfection de la literie, des dermo-hypodermiques [199]
vêtements, des gants, des n’apportant aucun élément de :A
chaussures (poudre Aphtiria)®. présomption histologique. La Certains impétigos peuvent se
La gale est une parasitose biopsie est justifiée en cas de compliquer de
humaine, le parasite a un cycle doute diagnostic. glomérulonéphrite aigué post-
cutané humain complet. streptococcique par contre il n’y
[188] [193] a pas de rhumatisme articulaire
:ABCD :D aigu dans les suites.
L’éruption de rérythème noueux Compte tenu des antécédents de [200]
est accompagnée voire diarrhée il est nécessaire de :ABE
précédée de quelques jours par rechercher une infection à L’affection est contagieuse; le
des arthralgies et une fièvre; Yersinia enterocolitica patient peut s’auto-inoculer à
une rhinopharyngite, des (responsable de diarrhée fébrile distance des lésions faciales
douleurs abdominales et avec douleurs abdominales). initiales et peut transmettre
malaise peuvent également se Il faut faire une coproculture et l’affection à d’autres enfants.
voir. La diarrhée n’appartient une sérologie. Nombreuses dermatoses
pas au syndrome mais peut être [194] peuvent simpétiginiser ; tout
une étiologie. :B impétigo de l’adulte dans une
[189] Sans commentaire. localisation inhabituelle fera
:E [195] chercher une autre dermatose
La femme jeune est le terrain :E pré-éxistante (gale, eczéma,
électif sur lequel survient Très souvent aucune étiologie varicelle, herpès...).
l’érythème noueux. n’est retrouvée; il n’y a donc pas [201]
[190] de traitement étiologique. Le :C
:BCD traitement de rérythème noueux Sans commentaire.
Le staphylocoque et le associe le repos et les
tréponème ne sont pas antalgiques on peut être amené à [202]
responsables d’érythème prescrire des anti-inflammatoires :ABCD
noueux. non stéroïdiens. Tous sont des caractéristiques
C’est lors de la primo-infection [196] des SSM.
tuberculeuse que l’on voit :C A ce stade, il est extrêmement
l’érythème noueux. Le diagnostic est évident sur: probable s’il sagisse dun SSM
[191] - notion de contamination par le et que les aires ganglionnaires
:ABE frère soient libres.
La sarcoïdose dans le cadre du - localisation périnarinaire des [203]
syndrome de Lôfgren (érythème lésions avec auto-inoculation sur :E
noueux, arthralgies, les membres inférieurs - La plupart des mélanomes
adénopathies hilaires - aspect bulleux puis croûteux malins ne se développent pas
bilatérales) est la première des lésions sur naevus pré-existant.
cause. - résistance évidente à des - Lors de la phase d’extension
Les maladies néoplasiques traitements non adaptés. superficielle, le mélanome est
connues pour donner des [197] une lésion plane.
érythèmes noueux sont les :C - Le saignement est un signe
hémopathies (LMC, LLC, LAM). Il retrouve du streptocoque observé sur des mélanomes
La PAN peut donner des (environ 30 % des cas) ou du présentant un nodule, plus on
nodules cutanés siégeant sur staphylocoque (environ 75 % des moins ulcéré saignotant, ce qui
les trajets artériels des cas), ou une infection mixte est tardif.
membres inférieurs faits (environ 15-20 % des cas). [204]
d’éléments d’âges différents, [198] :D
douloureux avec tendance à la :BC La lésion est de petite taille : il
nécrose et à l’ulcération. Le traitement de rimpétigo est plus simple de l’ôter en
[192] associe un traitement local et totalité.
31
D’autre part, une biopsie se la puvathérapie est tout à fait Il faut demander une
ferait au centre de la lésion. adapté. coproculture et un
Ce geste biopsique n’est pas [210] sérodiagnostic des yersinioses.
contre-indiqué en cas de :ABCD [216]
suspicion de mélanome ; on le Les localisations habituelles sont :B
réserve les crêtes tibiales, les faces La sarcoïdose peut
aux lésions douteuses de antéro-internes et antéroexternes s’accompagner d’uvéite, de
grande taille. de jambe. paralysie faciale,
[205] d’adénopathies
:ABE [211] périphériques mais ces
Le naevus jonctionnel se :E manifestations n’appartiennent
caractérise par des thèques Le terrain, (femme jeune), le pas au syndrome de Lfgren.
mélanocytaires intra- caractère bilatéral, l’association à [217]
épidermiques faisant à la un fébricule et à des arthralgies :E
jonction dermo-épidermique sont des caractères habituels de Le seul traitement de
saillie dans le derme papillaire. tout érythème noueux quelque l’érythème noueux (hormis un
La présence de cellules soit la cause. éventuel traitement étiologique)
naeviques isolées dans la [212] est le repos au lit et les
moitié supérieure de l’épiderme :BCD antalgiques si nécessaire.
doit être considérée comme un L’étiologie infectieuse la plus [218]
signe de transformation. courante est le streptocoque. Les :C
[206] yersinioses (yersinia enterolitica, Le caractère de la lésion :
:D yersinia pseudo-tuberculosis) exulcération (caractère
Le tableau est caractéristique sont une étiologie rare. Seule la superficiel), à base ferme,
de psoriasis. primo-infection tuberculeuse peut indolore, accompagnée d’une
[207] s’accompagner d’érythème adénopathie non inflammatoire
:BD noueux et elle concerne évoque avant tout un chancre
Le psoriasis peut atteindre les maintenant surtout les immigrés. syphilitique. Le gonocoque ne
plis, se manifestant par un [213] donne pas de chancre.
intertrigo chronique avec surtout :ABE [219]
atteinte des grands plis Le syndrome de Lôfgren est :B
(inguinaux, sous mammaires, l’étiologie la plus fréquente L’incubation est de 3 semaines.
espace interfessier). La d’érythème noueux. Les [220]
muqueuse conjonctivale n’est entéropathies chroniques (RCH, :BDE
pas atteinte, contrairement aux Crohn) peuvent s’accompagner L’absence de traitement conduit
muqueuses buccales et d’érythème noueux (dans 1 à 10 à un tableau de syphilis
génitales qui peuvent présenter % des cas). Dans la P.A.N. on secondaire 6 à 8 semaines
des lésions (plaques peut observer des nodules après le chancre.
érythémateuses du gland, cutanés siégeant sur les trajets
langue géographique, aspect artériels des membres inférieurs [221]
lichénoïde des muqueuses avec tendance à la nécrose et à :B
jugales et gingivales). l’ulcération ; il ne s’agit pas d’un C’est le temps qu’il faut pour
D peut se voir dans les érythème noueux. que les tréponèmes
arthropathies psoriasiques, plus [214] disparaissent du chancre.
fréquentes chez l’homme. :BD [222]
[208] L’histologie cutanée est la plupart :DE
:E du temps non spécifique, Le tréponème ne résiste pas à
L’examen qui confirmerait un montrant des infiltrats la pénicilline correctement
diagnostic cliniquement évident inflammatoires péri-vasculaires administrée. “Empêcher” est un
est l’examen histologique d’une dermo-hypodermiques. La VS fait bien grand mot! au moins
biopsie. Il est inutile devant ce partie du bilan mais n’est pas l’informer et lui donner des
tableau. spécifique évidemment d’une conseils de protection.
[209] étiologie particulière. [223]
:B [215] :ABCDE
Il s’agit d’un psoriasis étendu ; :D On peut rajouter certaines
32
kératoses actiniques, les d’adénopathie, pas de fièvre, pas souvent associée à une
histiocytofibromes pigmentés. de terrain particulier et le furoncle gonococcie. La spectinomycine
[224] n’est pas sur la face). na aucune action sur les
:C [231] chlamydias et les
La très forte suspicion clinique :D mycoplasmes. Le traitement
de mélanone malin autorise à Un arrêt de travail est (qui tend actuellement à être
une éxérèse d’emblée totale. indispensable compte-tenu de la raccourci) est d’au moins 10-12
[225] profession du patient. jours chez l’homme et 15 jours-
:C 3 semaines chez la femme. On
C’est le critère pronostic le plus [232] peut parfois mettre le micro-
important avec le chiffre de 0,75 :C organisme en évidence par
mm en-dessous duquel les Les principaux gîtes à traiter sont immuno fluorescence directe,
métastases sont très rares. Plus : les narines, les conduits auditifs, sur les sécrétions génitales.
l’épaisseur est importante, plus l’ombilic, le périné, l’anus, les [238]
le pronostic est défavorable. A, cicatrices danciens furoncles. :CDE
B, D - Sont également des [233] Les macrolides, les
facteurs pronostic mais de :AD tétracyclines et plus récemment
moindre importance. Les toxidermies ne donnent les quinolones de nouvelle
[226] habituellement pas ce type de génération (fluoroquinolones)
:BD lésions maculo-papuleuses sont les antibiotiques actifs sur
L’exposition solaire intense squameuses éparses non les chlamydias.
semble être un facteur de confluantes. L’érythrasma est un [239]
risque, et non l’accumulation intertrigo inguinal de couleur :BE
d’expositions répétées (comme chamois. La varicelle donne une Le prurit de la gale respecte la
c’est le cas pour les éruption vésiculeuse. tête, (cuir chevelu, visage),
épithéliomas). Le type de peau [234] souvent le dos. Les
est également un facteur :C localisations génitales sont
important. Il faut bien sur évoquer une fréquentes chez l’homme
[227] syphilis secondaire et la séologie adulte. Une aggravation du
:B est le premier examen à prurit par le parfenac peut être
Le furoncle est une infection demander. en rapport avec un eczéma de
staphylococcique d’un fol’icule [235] contact. L’atténuation du prurit
pilo-sébacé. :E après application d’un
[228] Il peut être intéressant de vérifier corticoïde peut s’expliquer par
:D la persistance de ruréthrite l’action anti-inflammatoire et
Evident. (leucocytes sur le gram et peut- n’est spécifique d’aucune
[229] être micro-organismes comme pathologie.
:D gonocoque, trichomonas...) et de [240]
Les infections cutanées, dont retrouver le germe responsable ; :CD
les furoncles, sont plus (traitement non suivi), Il faut Le prurit de la gale à
fréquentes et volontiers vérifier la sérologie HIV (terrain). recrudescence vespérale et
récidivantes chez les sujets Le test de Nelson, complexe, nocturne respecte la tête
diabétiques. Il est important de coûteux, (test d’immobilisation (visage, cuir chevelu) souvent
vérifier la glycémie des patients des tréponèmes) na quasiment le dos, est fréquemment
ayant des furoncles à répétition. plus d’indications. conjuguai ou familial, Il faut
[230] [236] quelques jours pour qu’il
:BD :C disparaisse après
Il ne faut jamais donner d’anti- La trobicine (spectinomycine) traitement; (parfois plus).
inflammatoires non stéroïdiens donnée en traitement des
dans une infection cutanée pour uréthrites gonococciques ne peut [241]
ne pas risquer une extension de décapiter une syphilis contactée :ABDE
l’infection avec une en même temps. Les sillons et vésicules perlées
symptomatologie abâtardie. [237] ont une topographie élective au
Une antibiothérapie générale :D niveau des espaces
n’est pas indiquée (pas Au contraire, elle est assez interdigitaux et des faces
33
antérieures des poignets. Un une valeur péjorative (début ; (cas de la quasi totalité des
impétigo chez l’adulte doit faire tardif, topographie atypique en naevis des enfants).
rechercher une dermatose fonction de l’âge). [254]
purigineuse sous-jacente, en [248] :D
particulier la gale. Les :ABD L’aspect de lésions en
sarcoptes siègent dans la Localement il faut assurer des cocardes avec bulle centrale,
couche cornée de l’épiderme. changes fréquents avec toilette à siégeant de façon symétrique
[242] l’eau, bains de siège avec sur les zones d’extension des
:D antiseptique dilué, et appliquer un membres accompagnées de
Il n’y a pas d’anti-parasitaire par imidazolé antimycosique. lésions muqueuses, évoque
voie orale actif sur le sarcopte. L’eczéma du visage sera traité avant tout l’érythème
Il ne faut pas répéter les par une corticothérapie locale, polymorphe.
applications d’ascabiol, produit prudente, très faible [255]
pouvant être responsable de (hydrocortisone, classe la plus :AD
dermite irritative. faible) et de très courte durée en Les étiologies infectieuses
[243] association avec une bonne (avant tout le virus de l’herpès,
:BC antiseptie locale. Pas le mycoplasme) et
Il faut traiter l’entourage pour d’antibiothérapie en l’absence de médicamenteuses (pyrazolés,
éviter les recontaminations. Les surinfection. sulfamides, Al NS, pénicillines,
vêtements seront enfermés [249] barbituriques, hydantoïnes,
dans un sac avec de la poudre :C phénothiazine), sont les
aphtiria pour une durée de 24 Evident. principales causes. Certaines
heures. Les draps peuvent être maladies générales (LEAD
lavés à 600. [250] Behcet, Crohn certains
[244] :BCD cancers), ont été incriminées
:CDE On peut citer d’autres caractères plus rarement.
La dermatite séborrhéique inquiétants : perte de la striation [256]
atteint le très jeune nourrisson cutanée normale, ulcération de la :B
(dès le premier mois) et siège lésion, saignement, nodule. La récidive au moment des
initialement au cuir chevelu [251] expositions solaires évoque
(squames grasses). L’eczéma :E avant tout des récurrences
du nourrisson, un peu plus tardif La majorité des mélanomes herpétiques déclenchées par
(2- 3 mois) se caractérise par surviennent en peau saine et non les rayons ultra violets.
des lésions vésiculeuses puis sur naevus préexistant. [257]
suintantes et croûteuses qui sur [252] :AC
le visage atteignent les :D Les érythèmes polymorphes
convexités. L’éruption est très Le diagnostic de mélanone étant s’accompagnent souvent de
purigineuse. N’importe quel évoqué, la lésion étant de petite signes généraux: malaise,
érythème fessier peut être taille, il est préférable de rôter en fièvre, arthralgies. L’atteinte
colonisé par e candida albicans. totalité d’emblée plutôt que de muqueuse touche les lèvres, la
[245] faire une biopsie qui de toutes cavité buccale, les muqueuses
:E façons na aucune raison de se génitales. Les érosions
Le diagnostic est clinique. faire en bordure L’examen conjonctivo-palpébrales
Aucun examen n’est histologique est évidemment peuvent s’accompagner
nécessaire. indispensable. d’érosions cornéennes,
[246] [253] imposant un avis ophtalmo
:ABCDE :ABE urgent.
Aucune de celles-ci n’est Il s’agit d’un naevus caractérisé [258]
contre-indiquée chez l’atopique. par la présence de thèques :E
[247] naeviques dans les couches Le diagnostic se fait sur
:C basales de l’épiderme faisant l’interrogatoire et l’aspect
Une proportion importante saillie dans le derme papillaire. clinique.
d’eczémas du nourrisson Cette activité jonctionnelle
disparaît spontanément vers 2 témoigne d’une éventuelle [259]
ans. Certains critères auraient activité de croissance du naevus :C
34
La sémiologie des lésions, rhumatoïde. personne atteinte (rapports
(transitoirement bulleuses puis [267] sexuels) ou encore par contacts
croûteuses), la localisation :E étroits et prolongés (cas du
périnarinaire, rauto-inoculation La corticothérapie est indiquée personnel soignant) ou
(jambes) et la contagiosité inter- dans certaines complications exceptionnellement par du linge
humaine (frère atteint) évoquent (rénales après PBR, contaminé (draps).
rimpétigo. testiculaires...) Il faut proposer un[275]
[260] repos au lit. :E
:C [268] Evident.
Limpétigo est streptococcique :B [276]
et bu staphylococcique. Le type de profession, lâge et la :ABCDE
[261] localisation des lésions évoque Les teignes tondantes sèches
:BC une origine professionnelle. microsporiques et
Les corticoïdes sont trichophytiques atteignent les
évidemment contre-indiqués. La [269] enfants de 4 à 12 ans. Les
possibilité dune infection :BC teignes microsporiques donnent
streptococcique impose un Lévolution de la dermatose en des plaques peu nombreuses
traitement par voie générale fonction des périodes de travail et de grande taille (4-
pour éviter une éventuelle de vacances est un très bon 7 cm) recouvertes de squames
glomérulonéphrite post- argument. Les tests épicutanés grisâtres avec cheveux cassés
streptococcique. fait avec les allergènes courts; (par opposition aux
[262] manipulés lors du travail sont teignes trichophytiques qui
:A évidemment décisifs. donnent de nombreuses petites
A la recherche dune atteinte [270] plaques avec cheveux ras
rénale post-streptococcique. :C englués dans des squames). La
[263] Les chromates contenus dans le lésion cutané du père est un
:E ciment, le cuir font partie des herpès circiné. Les lésions
Chez enfant, rimpétigo est le allergènes les plus courant. guérissent sous traitement ou
plus souvent primitif. Chez [271] spontanément à la puberté
radulte il est souvent :A sans alopécie séquellaire, ce
secondaire â une dermatose Le médecin traitant peut très bien qui n’est pas le cas des teignes
prurigineuse (gale, eczéma...) déclarer la maladie. Il peut être faviques et suppurées.
quil faut rechercher impossible de tester tous les [277]
systématiquement. allergènes manipulés lors du :C
[264] travail une forte suspicion conduit Le psoriasis du cuir chevelu
:BCE à déclarer la maladie. n’est jamais responsable
A est la définition du purpura. [272] d’alopécie.
Un purpura vasculaire est fait :A
d’éléments papuleux, plus ou Labsence de lésions au niveau [278]
moins infiltrés. de certaines zones prurigineuses : B C E
[265] (thorax, dos), le type de lésions Les teignes microsporiques
:B des mains et des bras peuvent donnent en lumière de wood
Latteinte rénale (hématurie, faire évoquer la gale et non un une fluorescence verte intense
protéinurie, syndrome eczéma de contact à des produits comme les teignes faviques ;
néphrotique par manipulés. les teignes trichophytiques et
glomérulonéphrite [273] les teignes suppurées ne
segmentaire et focale à dépôts :D donnent pas de fluorescence.
dlg A) conditionne le pronostic Les sarcoptes se localisent dans Lexamen direct peut permettre
du purpura rhumatoïde. la couche cornée. Il est un diagnostic rapide ; les
[266] préférable de gratter la peau au cultures demandent environ 3
:D niveau des sillons et vésicules. semaines.
Lâge, le purpura vasculaire, la [274] [279]
symptomatologie abdominale :E :BD
évoquent avant tout le La gale se contracte soit par Le traitement des teignes
diagnostic de purpura contacts intimes avec une associe un traitement général
35
par Griséofulvine ou topographie et l’évolution ne vont :AB
Kétokonazole (Nizoral) et un absolument pas avec le L’affection est streptococcique
traitement local par un diagnostic de zona. Le début de et I ou staphylococcique.
imidazolé. Le traitement doit la maladie par des érosions [293]
être poursuivi 6 à 8 semaines. buccales, suivi de bulles :ABCD
[280] cutanées chez un patient de 40 Le traitement associe une
:ABCE ans évoque un pemphigus ; antibiothérapie générale active
L’éviction solaire se poursuit certains d’entre eux sont induits sur le streptocoque surtout, le
théoriquement jusqu’à par des prises médicamenteuses. staphylocoque et une antiseptie
négativation de l’examen direct [287] locale. Le traitement de choix
et de rexamen en lumière de :AC est l’érythromycine.
wood. Les bulles de pemphigus [294]
[281] surviennent en peau saine, ne :ABC
:B sont pas prurigineuses; l’éruption Il existe un terrain atopique
Le tableau clinique est typique est monomorphe. Ceci par familial en faveur du diagnostic;
d’impétigo: lésions bulleuses opposition à la pemphigoïde la topographie des lésions aux
éphémères remplacées par des bulleuse où les bulles siègent sur plis est caractéristique de
croûtes jaunâtres de des placards érythémateux ou même que la fissure rétro-
topographie péri-buccale et urticariens et prurigineux. auriculaire fréquente chez les
péri-narinaire. atopiques.
[282] [288] [295]
:BD :D :E
L’affection est assez souvent Certains médicaments peuvent Le diagnostic de dermatite
mixte streptococcique et induire un pemphigus : D atopique se fait sur
staphylococcique. pénicillamine, pénicillines, lopril, l’interrogatoire et l’examen
[283] thiopronine, pyritinol, rifampicine, clinique.
:BDE phénylbutazone, piroxicam... Des [296]
On associe un traitement par associations de pemphigues et :D
voie générale (érythromycine ou de néoplasie ont été rapportées, Le diagnostic de psoriasis est
pénicilline V) et un traitement elles sont très rares et évident: il s’agit d’une
antiseptique local. possiblement fortuites. dermatose érythémato-
[284] [289] squameuse évoluant par
:D :D poussées, rythmée par les
Il faut vérifier 3 semaines à 1 Le clivage est intraépidermique épisodes de stress ; les
mois plus tard, l’absence avec cellules acantholytiques localisations au niveau lombaire
d’atteinte rénale. (cellules épidermiques et au niveau du cuir chevelu
[285] détachées, libres dans la cavité sont habituelles.
:C de la bulle). Un examen [297]
Le contexte (impétigo), le cytologique du produit de :E
caractère très superficiel des grattage du fond d’une érosion - L’atteinte des plis (inguinaux,
décollements évoque un montre les cellules inter-fessiers, région génitale,
syndrome de Lyell acantholytiques. ombilic, plis sous-mammaires)
staphylococcique. [290] peut être la seule manifestation,
[286] :BD rendant le diagnostic difficile.
:E La topographie des lésions - 20 % des psoriasiques
Ce tableau n’est pas celui d’un prurigineuses, leur non souffrent d’une atteinte
impétigo qui donne des bulles contagiosité depuis 1 an excluent articulaire (périphérique avec
éphémères vite remplacées par une gale. Les diagnostics de mono, oligo ou
des croûtes jaunâtres, de dermatite atopique et d’impétigo polyarthrites ou centrale, avec
topographie péri-buccale et sont évidents. spondylarthrite de tableau
péri-narinaire et qui touche [291] voisin de la SPA).
l’enfant. Les bulles de porphyrie :AD
touchent les zones photo- Les streptococcies cutanées ne [298]
exposées et surtout les dos des se compliquent jamais de RAA. :E
mains et avant- bras. La [292] Le diagnostic de ce psoriasis
36
est aisé sur l’histoire, l’examen autre M.S.T. [310]
clinique. [305] :C
[299] :AB Il faut en plus équilibrer le
:B Le diabète favorise les infections; diabète. Le traitement per os
- L’atteinte diffuse du tégument l’obésité favorise la macération, vise à stériliser le foyer digestif
(plaques multiples) est une surtout dans les plis. éventuel.
bonne indication à la [306] [311]
puvathérapie. :CDE :BD
- E n’est pas dans cette forme - Candida Albicans est un Le diagnostic d’impétigo est
un traitement de 1ère intention. saprophyte du tube digestif. évident sur l’existence de
[300] - Un intertrigo à dermatophytes a croûtes jaunâtres de
:A une bordure active, topographie péri-
- Le diagnostic de syphilis est érythémateuse, vésiculeuse, à buccale et péri-narinaire, avec
très probable : terrain, contours plus ou moins auto-inoculation à distance
caractères de la lésion (fond polycycliques, et avec une (lésions des mains et des
propre, tendance à la guérison centrale doigts).
indolore, indurée, adénopathies (centre prenant une couleur Les adénopathies sont en
non inflammatoires, non bistre). Il se localise surtout au rapport.
douloureuses) la différencient niveau des plis inguinaux et des L’eczéma atopique est
du espaces inter-orteils. diagnostiqué sur le terrain
chancre mou. - Le psoriasis inversé (psoriasis atopique et les plaques
- D ne donne pas ce type de lichénifiées des plis.
des plis) atteint les plis inguinaux,
lésion. interfessiers, la région génitale, [312]
- C donne des érosions rondes l’ombilic, les plis sous :AB
groupées en bouquets, mammaires; l’intertrigo est fait de L’impétigo est streptococcique
douloureuses. plaques érythémateuses lisses et/ou staphylococcique.
- Les aphtes sont très peu squameuses à bordure bien [313]
douloureux. limitée ; un intertrigo psoriasique :ABDE
[301] peut se surinfecter (bactéries, Le traitement associe une
:B mycoses) et avoir alors un aspect antibiothérapie par voie
Ces examens peuvent être modifié. générale dirigée contre le
négatifs surtout si le patient a streptocoque et accessoirement
appliqué des antiseptiques. [307] le staphylocoque et une
[302] :ACE antiseptie locale. Le traitement
:C Les intertrigos candidosiques se général vise avant tout à
Une séquelle sérologique se localisent préférentiellement dans prévenir les complications post-
manifeste par une positivité des les plis interfessiers, inguinaux, streptococciques (GNA).
réactions tréponémiques sous-mammaires, axillaires et [314]
(TPHA, FTA), les réactions interdigitaux. Ils forment des :ABDE
cardiolipidiques étant négatives placards rouges, à bords bien - D et E prouvent l’existence
(VDRL). Le TPHA se positive limités, avec collerette d’un terrain atopique familial.
dans une syphilis récente vers desquamative et pustules un peu - L’atteinte des plis est l’atteinte
le 8-10ème jour, le VDRL vers à distance ; le fond des plis peut élective de l’eczéma atopique
le 15ème jour, le FTA vers le 5- être recouvert d’un enduit chez l’enfant après 2-3 ans.
10ème jour. blanchâtre. - La fissure sous et derrière le
[303] [308] lobule de l’oreille est un
:E :ABCD marqueur mineur d’atopie.
L’ulcération du chancre mou est E - Est une dermatose bulleuse [315]
douloureuse de même que les auto-immune atteignant :E
adénopathies qui évoluent préférentiellement les faces Le diagnostic est clinique,
souvent vers la fistulisation. d’extension des membres. orienté par le contexte familial
[304] [309] d’atopie. Les IgE sont
:CD :ACDE fréquemment augmentées.
A et B définissent un “terrain à La griséfuline n’est active que sur [316]
risque” pour la survenue d’une les dermatophytes. :C
37
Le tableau clinique (placards ou d’un sillon. Il n’y a pas de également des facteurs
urticariens, bulles groupées en sérologie (parasitisme irritants.
bouquets, âge jeune), épidermique !). [328]
l’histologie (bulle sous [323] :BDE
épidermique) et l’IF (dépôts :CE Une ulcération est également
granuleux au sommet des La gale norvégienne, très évocatrice de transformation.
papilles dermiques) font porter croûteuse, très contagieuse [329]
ce diagnostic. (multitude de sarcoptes), souvent :B
peu prurigineuse touche Le lichen plan buccal a une
[317] limmunodéprimé, le sujet âgé. prédilection pour la langue et la
:A [324] partie postéro-inférieure des
Il s’agit digA et de C3. :BE joues.
[318] Une antibiothérapie et des soins [330]
:D antiseptiques locaux sont :CD
Une entéropathie au gluten est indispensables vu la surinfection. La destruction de la lésion est
constamment associée. Même D est aberrant! Lascabiol est impérative (cryothérapie, voire
en l’absence de stigmates irritant et ne doit pas être chirurgie selon les cas).
cliniques et biologiques de réappliqué inutilement; les gales A est trop agressif pour ce type
malabsorption, la biopsie norvégiennes nécessitent des de lésion.
intestinale montre une atrophie applications répétées, et des Une surveillance régulière est
villositaire de degré variable. kératolytiques. indispensable (possibilité de
[319] [325] récidives, autres lésions). Il faut
:AB :ABCDE supprimer les facteurs de
Les sulfones (disulone) sont le Surtout dans les gales risque (traumatisme, tabac...).
traitement de choix ; le résultat anciennes, eczématisées, le [331]
rapide peut être immédiat. prurit peut en effet persister :CD
[320] plusieurs jours après le La leucokératose est employée
:AB traitement (ou diminuer puis pour une leucoplasie
Si les contacts cutanés étroits récidiver), ce qui ne doit pas hyperkératosique ; leurs
et prolongés avec une conduire à des réapplications étiologies sont diverses
personne contaminée itératives dascabiol. L’ascabiol, (tabagisme, irritation) et leur
représentent le mode de irritant, peut aggraver certaines transformation possible nest
contamination habituel (rapports lésions présentes (eczéma en pas inéluctable. Le lichen
sexuels), la gale peut se phase érythémato-vésiculeuse). buccal (surtout ancien, érosif,
contracter par de la literie Les nodules scabieux peuvent atrophique) peut se transformer
souillée (environ 5 % des cas). être longs à disparaître (ils en lésion maligne.
[321] représentent une réaction [332]
:ABC inflammatoire cutanée aux :BE
Un mpetigo chez l’adulte doit antigènes parasitaires et ne Le mélanome malin existe
toujours faire rechercher une contiennent pas de sarcoptes). A également sur les muqueuses
dermatose prurigineuse distance, certains peuvent buccale, ORL, génitale.
sousjacente et en particulier la nécessiter une corticothérapie [333]
gale. locale. :B
Les placards érythémateux et Les naevi jonctionnels (thèques
vésiculeux évoquent une [326] naeviques épidermiques faisant
eczématisation. :AB saillie dans le derme
Le sarcopte n’induit pas Sarcoptes Scabiei est l’agent de superficiel) peuvent évoluer
dimmunodépression, par contre la gale, parasite strictement vers un mélanome (éventualité
celle-ci favorise le humain. Les vêtements, la literie rare), mais ne peuvent être
développement des sarcoptes : seront enfermés 48 heures dans considérés comme lésions pré-
possibilité de gale norvégienne. un sac avec de la poudre Aphtiria cancéreuses.
[322] ou lavés à 600. B est en fait déjà un mélanome
:CE [327] intra-épidermique et devrait être
On réalise le grattage au mieux : A D appelé mélanome.
au niveau d’une élevure perlée Les piments, l’alcool sont [334]
38
:AD niveau de compréhension pour le
B est l’indice de Breslow. dioxyanthranol qui est irritant si
La classification de Clark tient mal utilisé).
compte de l’envahissement en B et D peuvent être associés (par
profondeur. exemple corticothérapie locale et
Un niveau Il signifie que la kératolytiques si lésions très
membrane basale a été squameuses, puis relai par
franchie et que le derme Puva).
papillaire est
envahi de façon discontinue.
[335]
:D
Lindice de Breslow est constitué
par lépaisseur de la tumeur; en
dessous de 0,75 mm, les
métastases sont très rares.
B et E sont des facteurs de
mauvais pronostic.

[336]
:A
Aucun autre examen cité ne
peut faire porter le diagnostic de
psoriasis. Ceci dit, l’histoire de
la maladie et l’examen clinique
très évocateurs ne rendent pas
indispensables la biopsie pour
porter le diagnostic.
[337]
:BDE
B D E sont des localisations
classiques du psoriasis.
[338]
:B
Les UVA améliorent les lésions
(principe du traitement par la
puvathérapie).
Il existe une prédisposition
familiale pour le psoriasis.
L’évolution chronique est peu
prévisible, rythmée souvent par
les épisodes de stress qui
déclenchent des poussées.
[339]
:CE
Il n’est pas question d’utiliser
des agents antimitotiques chez
ce patient jeune n’ayant pas un
psoriasis sévère résistant aux
traitements classiques.
A, B, D sont des traitements
possibles; la décision dépendra
de l’extension des lésions, et
des possibilités du patient
(disponibilité pour la Puva,
39
Endocrinologie

[1] C - Les complications sont trop c - Au contraire, elle est élevée,


:D fréquentes pour la poser très supérieure au taux retrouvé
Il peut également entraîner: systématiquement en première dans une maladie de
asthénie, céphalées, intention chez le sujet jeune. Cushing.
impuissance, alopécie, tension D - Logique. D - L’alcalose hypokaliémique
des seins et réaction cutanée E - Discutable, la non adhérence est marquée.
allergique. à un traitement long est E - Signe dautonomie de la
[2] également à prendre en compte tumeur.
:C pour poser l’indication opératoire. [11]
A - Leucémie : aucun rapport [6] :B
B - Wilms : néphroblastome, :ABC A - En pratique, on préfère
cancer du rein de l’enfant, non D - L’autonomie thyroïdienne est mélanger les insulines d’un
sécrétant définie par un fonctionnement même laboratoire.
C - Neuroblastome : thyroïdien normal ou augmenté B - Généralement, elle se
sympathome, sécrétant en en l’absence de TSH ou de tout conserve à + 4° porte du
majorité de la noradrénaline autre stimulant circulant. Elle est réfrigérateur.
dont les caractéristique du goître C - Variations interindividuelles
catabolites urinaires sont HVA multinodulaire toxique ou de importantes.
et VMA l’adénome toxique, mais pas de D - Agit en 30 minutes pendant
D E - Sphingolipidoses la maladie de Basedow. La 6 à 8 heures, avec un pic
[3] réponse devrait donc être (A, B, maximal d’effet vers 2 à 3
:D C, D, E). heures.
A - N’a jamais été prouvé pour [7] E - C’est pourquoi elle est
la dose dli 31 radioactif utilisée :ABCDE utilisée par voie sous-cutanée,
dans le traitement de En fait, toutes les propositions avec une résorption lente.
l’hyperthyroïdie peuvent se voir. [12]
B - Ou thyroïdite radique, A B - Sont très classiques. :AC
surtout 10 à 15 jours après D’après une étude en 1983 à A - Risque de compression
l’administration d’IRA, à l’Hôtel Dieu de Paris: symptôme aigué à l’occasion d’une
prévenir parles le plus fréquemment rencontré hémorragie intra-glandulaire
antithyroïdiens de synthèse. C -49 %. par exemple.
D - Incidence maximale D - 0,6 %. C - Difficulté de détecter un
pendant les deux premières E -29 %. nodule froid, qui pourrait être
journées après le traitement, [8] malin, sur une scintigraphie
puis :A hétérogène.
incidence annuelle d’environ 3 4 - Associée à une hypothyroïdie. B D E - Ne nécessitent pas une
% ensuite, en moyenne 30 % à exérèse préventive.
5 ans. [9] [13]
E - Rarement patente. :A :E
[4] A - Avec goître chez la femme de SIADH - Hyponatrémie et
:D plus de 40 ans, par inhibition de hypoosmoralité par
A - Risque d’insuffisance rénale la libération hormonale par réabsorption inappropriée d’eau
aigué chez le non diabétique la thyroïde (inhibition de l’action libre par le tube collecteur, avec
également en rapport avec de l’AMPc). sécrétion d’aldostérone
rhyperviscosité urinaire. B - Hyperthyroïdie. normale.
B C - Classiques. C D E - Pas d’incidence sur le [14]
E - Le traitement par biguanides métabolisme thyroïdien. :ABC
en est la cause principale. [10] A - MIT, DIT, T3 et T4.
[5] :C B - LT3 (25 pg par comprimé).
:ABD A - Essentiellement le carcinome C - LT3 et LT4 (20 de LT3 et
A - Logique. anaplasique à petites cellules. 100 pg de LT4 par comprimé).
B - La récidive est fréquente B - Les signes de catabolisme D - LT4 (5 par goutte).
avec le traitement médical. prédominent dont ramyotrophie. E - LT4 (50 ou 100 pg par
1
comprimé). la conséquence du diabète mais D - Baisse de la thyoroxinémie
[15] il est vrai que totale par diminution de la TBG.
:AD l’hyperinsulinémie empêche [24]
A D A - Hyperalbuminorachie l’amaigrissement (traitement par :A
classique, même dans un sulfamides ou insuline). A - Mécanisme auto-immun.
diabète non compliqué. B - L’obésité entraîne une B - Celles-ci ne sont que
D - Signe de démyélinisation insulino résistance, nécessitant rarement symptomatiques.
avec, au contraire, respect de une sécrétion accrue d’insuline et C - Cause la plus fréquente
l’axone. démasquant donc les patients jusque vers 1960, plus rare
E - Au contraire, diminution de incapables d’augmenter leur maintenant chez les français
la vitesse de conduction insulinémie. “de
sensitive. C - Voir réponse B. souches’.
D E - Les sulfamides D - Plutôt un tableau
[16] hypoglycémiants ne sont d’insuffisance surrénale aigue
:BC introduits qu’après échec ou chez l’enfant ou de trouble des
A - Au contraire, intolérance aux contre-indication règles
hydrates de carbone fréquente du régime seul puis associés aux chez la femme adulte.
B - En rapport avec une biguanides. E - L’hémorragie surrénalienne
hypovolémie, très fréquente, [21] doit être bilatérale et si elle est
elle-même due à rhypertonie :BE symptomatique, elle entraîne le
artérielle C - Ce sont les biguanides qui plus souvent une insuffisance
sympathique sont contre-indiqués en cas surrénalienne aigue.
C - Conséquence de B, peut se d’insuffisance rénale en raison [25]
voir à l’occasion d’une d’un risque d’acidose lactique :BD
intervention chirurgicale ou d’un lors d’une anoxie tissulaire. A - Survenue à tout âge, mais
traumatisme D - C’est le cas des sulfamides rarement après 60 ans.
D - Aucun rapport. hypoglycémiants, et non des B - Très évocatrice chez un
E - Cette proposition devrait biguanides. Les biguanides hypertendu non traité, en
être retenue, puisqu’elle est diminuent l’absorption digestive rapport avec rhypovolémie.
associée à 5% des du glucose, la néoglucogénèse C - Sans rapport.
phéocromocytomes. hépatique, et, augmente D - Signe très classique lors de
[17] l’utilisation périphérique du crises qui associent aussi HTA,
:B glucose. céphalées, palpitations.
A - Survenant essentiellement C - Là encore, à cause du risque E - Faux vertiges en rapport
après l’âge de 40 ans, 25% des d’acidose lactique. avec l’hypotension
cancers thyroïdiens de l’adulte. [22] orthostatique.
B - Constitue la moitié des :ABCE [26]
carcinomes de la thyroïde et D - Au contraire, la peau est fine :ACD
survient dans la moitié des cas et fragile, les vaisseaux sont bien A - En rapport avec
avant visibles, on note également une l’hypercatabolisme azoté.
l’âge de 40 ans. cicatrisation difficile. D - Liées à l’ostéoporose.
C - Rare chez l’enfant - forme [27]
familiale. [23] :AD
E - Exceptionnel chez l’enfant. :E A - L’exérèse de l’adénome est
[18] A - Elévation de la thyroxinémie choisie de première intention,
:AE totale par augmentation de la sauf en cas de contre-indication
Sans commentaire. TBG. opératoire, après une
[19] B - Fixation de ramiodarone dans restauration de l’euthyroïdie par
:CDE le tissu adipeux, doù perturbation antithyroïdiens de synthèse.
A - Hyperfixation homogène. pendant plusieurs D - Il faut se méfier d’une
B - Nodule hyperfixant. semaines de la fixation hypothyroïdie secondaire
C D E - Scintigraphie blanche. thyroïdienne diode 131. surtout si le parenchyme
[20] C - Surcharge iodée due au thyroïdien
:AE produit de contraste, diminution extranodulaire n’est pas
A - L’obésité est la cause et non de la fixation de l’Iode 131. totalement éteint.
2
B C E - Non, car le nodule est diabète patent dans 10%. normale, soit hétérogène avec
autonome. [34] des zones d’hypofixation.
[28] :BC 3 - Profil de Ihypothyroïdie,
:A Il faut utiliser des diurétiques anti- usuel dans cette forme de
4 - Les béta-bloquants ne aldostérone. thyroïdite.
modifient pas la cartographie A E - Thiazidiques. 4 - Le goître n’est pas soufflant
thyroïdienne de la maladie de D - Diurétique de l’anse. ici, il est vasculaire dans la
Basedow, qui montre une [35] maladie de Basedow.
hyperfixation bilatérale et :ABE
symétrique. E - Diminution de la tolérance au [39]
[29] glucose dans 50% des cas. :B
:A [36] 1 - Fréquente; l’atteinte
2- En rapport avec l’acidose,à :BCD parasympathique précède
moins que le pH ne soit très A et B - Par définition, l’atteinte sympathique.
bas, responsable alors d’une l’hypercortisolisme, quel qu’en 2 - Signe de neuropathie
dépression respiratoire. soit l’origine, s’accompagne périphérique.
3 - Signe fondamental de d’une 3 - Dû à un relâchement du
l’acidocétose, la phase de coma perte.du rythme nycthéméral. sphincter vésical interne durant
est précédée, plus ou moins C - Il est même explosif. l’éjaculation.
longtemps auparavant, d’un D - Il s’agit du test de ‘freinage- 4 - Sans rapport.
syndrome polyuro-polydipsique. minute, dont la seule indication [40]
4 - Absent, au contraire du est de distinguer un :B
coma hypoglycémique où on le syndrome de cushing d’un A - Non, c’est le cas des
retrouve souvent. hypercortisolisme hypoglycémies “fonctionnelles”.
[30] d’entraînement. B - Traduit une insulinémie
:D E - Les étiologies des syndromes inadaptée à la glycémie,
D - Cette prédominance de Cushing se présentent comme s’étudie au mieux lors d’une
matinale est évocatrice de suit: hypoglycémie.
psychasthénie. - maladie de Cushing 69 % C - Au contraire, il est élevé
- cortico surrénalomes malins 14 parallèlement à la sécrétion
[31] % d’insuline. Il serait abaissé en
:A - paranéoplasiques 5 %. cas
A - Risque d’agranulocytose [37] d’administration exogène
brutale, à surveiller par une :ACE d’insuline.
NFS hebdomadaire pendant 6 B - Evocatrice D E - Au contraire, tolbutamide
semaines puis tous les 15 jours d’hyperaldostéronisme primaire. et glucagon masquent des
pendant 2 mois, ou en cas de C - En rapport avec hypoglycémies dans ce
fièvre, angine ou infection. Sa l’hypovolémie; très évocatrice de contexte.
fréquence est de 0,7%. phéochromocytome chez un Le glucagon agit comme
[32] hypertendu stimulant de I’insulino-sécrétion
:B non traité. et est parfois utilisé comme test
B - La prolactinémie est D - Evocateur dHTA déclenchant une hypoglycémie
multipliée par 4 à 6 lors d’un rénovasculaire. quand l’épreuve de jeune est
test à la TRH chez un sujet E - La neurofibromatose de restée négative.
normal. Recklinghausen touche 5% des [41]
[33] sujets porteurs de :B
:AE phéochromocytome. B - Utilisé comme
A - Par augmentation de la [38] hypoprolactinémiant et comme
réabsorption tubulaire du :A anti-parkinsonien.
phosphore. 1- On peut observer une [42]
C - Hypercalciurie par hyperthyroïdie transitoire au :ADE
augmentation de l’absorption début de la maladie, la présence A - Avec aspect de “Buffalo
intestinale au calcium. d’anticorps anti-thyroïdiens neck”.
E - Anomalie de la tolérance du confirme le diagnostic. B - Au contraire, la peau est
glucose dans 50% des cas, et 2 - La scintigraphie est soit fine, atrophique et fragile.
3
C - Non, amyotrophie des - cancer médullaire de la thyroïde E - Peut également s’observer.
racines des membres. - hyperparathyroïdie dans 50% [52]
D - En rapport avec des cas. :AC
l’hyperminéralocorticisme, peut On utilise l’hydrocortisone per
être sévère. [47] os, à la dose de 30 à 40 mg par
E - Signe très précoce chez la :D jour chez l’adulte. On peut
femme. L’association d’un nodule également recourir à l’acétate
[43] thyroïdien froid en scintigraphie de cortisone en intra-
:BC et d’une diarrhée inexpliquée doit musculaire, ou à
A - Agit au bout de 15 minutes faire évoquer le cancer l’hémisuccinate
pendant 6 heures. médullaire de la thyroïde et faire d’hydrocortisone en intra-
B - Agit en 30 minutes pendant doser la thyrocalcitonine et veineuse, en cas d’urgence on
16 à 18heures. rantigène carcino-embryonnaire. adjoint également au traitement
C - Agit en 60 minutes pendant [48] un minéralo-corticoïde, en
18 à 20 heures. :D pratique la 9
D - Agit en 90 minutes pendant Le C peptide est un témoin de la alphafluorohydrocortisone ou
24 à 30 heures. sécrétion résiduelle d’insuline Fluorocortisone®, un comprimé
E - Agit en 120 minutes pendant endogène chez le diabète à 50 microgrammes par jour, ou
30 heures. insulino-dépendant et sa la désoxycortone en intra-
[44] présence serait dun meilleur musculaire en cas d’urgence.
:BD pronostic, au niveau de Le synacthène ne peut pas être
A - Non, il survient réquilibration du diabète et de employé, puisque la maladie
progressivement, en quelques ses complications dégénératives. est surrénalienne.
heures ou quelques jours. Par [49] [53]
définition, l’hyperosmolarité est :E :CD
le reflet d’une déshydratation Trois diagnostics sont B E - C’est au contraire son
intra-cellulaire. Cependant la envisageables ici traitement.
déshydratation atteint les deux - le syndrome de Turner, avec un C - Risque d’hyperkaliémie.
secteurs, intra et extra caryotype 45, XO D - Risque de décompensation
vasculaires. - le pseudo-hermaphrodisme d’une insuffisance surrénale
C - Non, la kaliémie est féminin par bloc enzymatique en aiguê par le biais d’une
artificiellement majorée par 21 hydroxylase, avec virilisation déplétion
l’acidose. En fait, la déplétion et un caryotype normal sodée.
potassique est importante et est - le retard pubertaire simple. A - Sans rapport.
encore aggravée par [50]
l’insulinothérapie qui fait rentrer :A [54]
le potassium dans les cellules Une coarctation de l’aorte est :ABDE
D - La fréquence respiratoire associée dans 10 à 20% des cas. A - Elle est le plus souvent
est proportionnelle à la sévérité On peut également retrouver les permanente (60 %), avec ou
de l’acidose, sauf dans les cas malformations suivantes sans crises paroxystiques
extrême où l’acidose est - cubitus valgus, racourcissement surajoutées.
majeure, responsable d’une du 4ème métacarpien, anomalies B - Intolérance aux hydrates de
dépression respiratoire rénales, anomalies des ongles carbone par:
métabolique. - hypertension artérielle, - diminution de la libération
[45] télangiectasies intestinales d’insuline, médiée par les
:C responsables dhémorragies récepteurs alpha-adrénergiques
1- C’est un signe d’adénome digestives. - augmentation de la production
hypophysaire et non pas [51] hépatique de glucose, médiée
d’hypersécrétion de GH. :ABCE par les récepteurs
3 - Sans rapport. A - Impose l’arrêt immédiat du bétaadrénergiques.
[46] traitement. C - Au contraire, hypovolémie
:B B - Exceptionnellement décrite. souvent responsable dune
B - Ou néoplasie endocrinienne C - Dans le cadre de réactions hypotension orthostatique.
multiple de type Il, il associe: allergiques, pouvant associer D - Divers types de troubles du
- phéochromocytome également fièvre ou myalgies. rythme peuvent s’observer par
4
un effet adrénergique. et histologique. :ABE
E - C’est le symptôme le plus 2- Par déficit en vitamine B12, Celles-ci se trouvent
fréquent, présent dans 80% des mais le plus souvent, l’anémie est généralement sur le bord
cas. normocytaire. postéro-interne des lobes
[55] 3 - Elévation également des latéraux du corps thyroïde, au-
:A triglycérides, par défaut de dessus du point de pénétration
1 - Retard de fermeture de la dégradation et diminution du de l’artère thyroïdienne
fontanelle postérieure HDL. inférieure, au contact du
responsable d’une tête 4 - Non, le bilan hépatique est cartilage cricoïde.
augmentée de normal. [63]
volume comparée au corps. [59] :AD
2 - Sa persistance doit alarmer. :D La sécrétion de prolactine est
3 - La peau est typiquement D - L’autonomie du nodule le régulée:
sèche, pâle et froide. rend insensible à l’administration - principalement négativement
4 - La hernie ombilicale est d’hormone exogène. par la dopamine et ses
évocatrice, par hypotonie E - Ce test, test de Querido, agonistes
musculaire, mais pas la hernie permet de vérifier l’existence de - mais également positivement
inguinale. parenchyme thyroïdien autour du par la TRH, le vasoactive-
[56] nodule et sa normalité, n écarte intestinal-peptide (VIP) sous
:A l’hypothèse d’une hyperthyroïdie contrôle
Sans commentaire. sur lobe unique. sérotoninergique et par les
[57] [60] endorphines
:C :D - les oestrogènes ont
1 - Non, il faut commencer par A - La TSH ne s’élève pas également un rôle de
vérifier s’il y a toujours une puisque l’atteinte est sensibilisation de l’hypophyse,
cétonurie sur une urine fraîche hypophysaire. en multipliant le
(c’est-à-dire une urine B C - L’hyperthyroïdie empêche nombre de cellules à prolactine.
nouvellement fabriquée, et non toute réponse de la TSH à la Enfin, le réflexe de succion est
pas une urine récemment émise TRH exogène. un puissant stimulant de la
!). En D - Oui, la réponse est ample et libération de prolactine chez la
effet, il peut s’agir d’une cétose prolongée, avec une TSH de femme non gestante comme
de jeûne, n’imposant pas de base déjà élevée, par défaut de chez la femme enceinte.
supplément d’insuline ordinaire. rétro-contrôle négatif. [64]
2 - Il faut rechercher une : A.B.C.D
modification de l’alimentation [61] A - Directement par
qui aurait pu entraîner une :D hypersécrétion de prolactine.
hypoglycémie. En effet celle-ci D - Cette dyspnée, ample et B - Soit avec
entraîne également une profonde, est évocatrice hyperprolactinémie, par
cétonurie, en rapport avec un d’acidose, et corrélée au degré déconnection hypothalamo-
déficit en de hypophysaire et suppression
glucose intra-cellulaire (comme facidose. Il s’agit d’un mécanisme de l’inhibition dopaminergique
dans le cas d’un carence en de régulation visant à éliminer du de la tumeur, ou par adénome
insuline). C02. mixte à GH et prolactine. Soit
3 - Absolument pas. E - On parle de “cétose de avec galactorrhée sans
4 - Ce nouvel examen permet, jeûne”, en rapport avec une hypoprolactinémie, en rapport
outre la vérification de la lipolyse, elle-même secondaire à avec l’effet lactogène de la GH.
présence de la cétonurie, une C - Par élévation de la TRH.
également la carence en glucose intra- D - Neuroleptique, action par
mesure de la glycosurie cellulaire. Il faut donc toujours effet antidopaminergique.
pendant cet intervalle de temps vérifier l’existence d’une E - Au contraire, la
d’une 1/2 heure. cétonurie sur prolactinémie est basse, dans
[58] des urines fraîches, avant le cadre d’une insuffisance
:A d’injecter un supplément antéhypophysaire.
1 - Il existe une atteinte d’insuline ordinaire. [65]
musculaire clinique, biologique [62] :ABCE
5
A - Dans 10 à 20% des cas. neuropathie périphérique peut B - De 44 à 86% suivant la
B - Il s’agit d’une transformation s’associer une neuropathie différenciation.
néoplasique des cellules C de végétative. C - De 90%.
la thyroïde, sécrétrices de [68] D - De 80 %.
thyrocalcitonine. La :E [71]
conséquence directe de cette Elle est habituellement bilatérale :C
hypersécrétion de calcitonine mais fréquemment asymétrique. A - L’heure du prélèvement
est la Elle est réductible au stade n’est pas précisée : 5
présence d’une diarrhée dans d’exophtalmie simple, mais ne microg/100 ml à 20 h est
30% des cas. l’est plus au stade d’exophtalmie normal. De plus,
C - Il s’agit du syndrome de oedémateuse. Elle est indolore une cortisolémie isolée ne
Sipple (ou néoplasies mais s’accompagne d’une permet pas de déterminer le
endocriniennes multiples de sensation de corps étranger intra- niveau de l’atteinte,
type Il) oculaire avec larmoiement. surrénalienne ou
associant cancer médullaire de [69] hypophysaire.
la thyroïde, phéochromocytome :D B - Le tableau n’est pas
et parfois hyperparathyroïdite A - Classiquement, la maladie de spécifique de la maladie
primaire. Basedow s’accompagne d’une d’Addison. Le diagnostic ne
D - Non, la précocité du hyperthyroïdie, mais celle-ci n’est peut être affirmé
diagnostic est essentielle au pas systématique. qu’avec des dosages
pronostic, d’où la nécessité d’un B - Le test au TRH est bloqué hormonaux.
dépistage dans la famille par dans une hyperthyroïdie, par un C - La stimulation par le
mesure de la calcitonine rétro-contrôle négatif par les synacthène est indispensable
plasmatique basale et sous hormones thyroïdiennes au pour affirmer le niveau
pentagastrine. niveau hypophysaire. surrénalien du
E - ACE, calcitonine et L-dopa- C - Les anticorps déficit.
décarboxylase sont sécrétés thyréostimulants, autrefois D - Le test à la métopyrone ne
par les cellules C normales et appelés Long Acting Thyroid permet pas de dire si l’atteinte
néoplasiques. Ils constituent Stimulator (LATS), sont des est surrénalienne ou
des marqueurs biologiques anticorps anti-récepteurs de la hypophysaire.
[66] TSH. Ils ont plusieurs E - Non, I’ACTH plasmatique
:D dénominations, qui sont fonction est élevée dans la maladie
D - Le but est de freiner la de leur méthode de détection, et d’Addison. Dans ce cas, le
sécrétion de TSH afin d’éviter sont présents dans 75 à 95% des traitement
toute stimulation tumorale par cas, selon le type. L’intérêt de est uniquement symptomatique.
celle leur dosage dans la pratique [72]
ci. L’hormonothérapie est donc clinique est très controversé = il :ACD
impérative. serait diagnostique et B - Inhibe la synthèse des
E - La T4 est initialement pronostique. catécholamines, en bloquant
remplacée par la T3, de demi- D - Non, la fixation au traceur est l’hydroxylation de la tyrosine en
vie plus courte, qui est elle- augmentée et homogène, non Dopa,
même, influencée par l’administration de à la dose de 1 à 4g par jour
arrêtée douze jours avant la thyroxine. E - A ne donner qu’après
scintigraphie. E - L’hypercalcémie peut se voir administration d’alpha-bloquant
L’hormonothérapie doit être dans l’hyperthyroïdie quelle que car il y a un risque de crise
interrompue pour cet soit sa cause par hyperrésorption hypertensive, cela, par
examen. osseuse, effet direct des bloquage de la vasodilatation
hormones thyroïdiennes. médiée par les récepteurs béta
[67] [70] Les
:C :C bétabloquants sont utiles contre
Il s’agit d’une neuropathie A - Evolution extrêmement les troubles du rythme et la
périphérique, sans participation rapide, décès en moins d’un an tachycardie.
pyramidale. dans 90 % des cas.
C.A.D. = polynévrite ou La survie à 10 ans pour les [73]
multinévrite. A cette autres cancers cités est: :CDE
6
A - Ils peuvent, plus rarement, normale. L’administration impliquée, la thyroglobuline est
être postérieurs ou exogène d’ADH ne corrige donc un
rétroviscéraux. pas le trouble, qui est surtout constituant de la colloïde, et
B - Non, car les récurrents d’origine psychique fixe toute la T4, la T3 et
passent au niveau de [76] presque tout le MIT et DIT
l’extrémité inférieure du lobe :BCD intrathyroïdiens.
latéral du corps A - Il est responsable d’une B - Au contraire, sa libération
thyroïde, or le goître cervical hypertriglycéridémie mais pas de la thyroïde est freinée par la
étant plus fréquent, il d’une hypercholestérolémie ; en T4 et stimulée par la TSH.
s’accompagne plus souvent revanche, les deux troubles sont C - C’est une glycoprotéine
d’une paralysie souvent associés chez l’obèse, iodée de poids moléculaire
récurrentielle que le goître avec potentialisation du d’environ 660 000, constituée
endothoracique qui est rare. risque vasculaire. de
C - La compression peut être : B - Une hypercholestérolémie quatres chaines peptidiques.
trachéale, veineuse, nerveuse peut se voir dans tous les D - C’est un constituant
ou oesophagienne. syndromes de rétention biliaire si normalement intrathyroïdien,
D - Le volume du goître et le la qui apparait dans le plasma lors
risque compressif aigu font fonction hépatocellulaire est de
préférer le traitement chirurgical conservée. La surcharge est divers désordres thyroïdiens,
au constituée d’une lipoprotéine dont le cancer. Elle n’est donc
traitement médical long et dont anormale, la lipoprotéine X. pas spécifique, mais c’est un
le succès est incertain. C - Cette hypercholestérolémie marqueur biologique du
[74] par surcharge en lipoprotéines carcinome.
:CE normales, est due à une E - En effet, c’est une molécule
Il freinent la biosynthèse des exagération de la synthèse exclusivement thyroïdienne.
hormones thyroïdiennes: hépatique de rApo B, sous la
C - En bloquant lorganification dépendance de l’hypoprotidémie, [79]
de l’iode. et à :E
E - Et en inhibant le couplage un catabolisme freiné des Au contraire, le régime doit être
des iodothyrosines. De plus, le lipoprotéines VLDL et LDL. normalement salé. c’est dans le
propylthiouracile inhibe la D - Les hormones thyroïdiennes cas d’une corticothérapie à
conversion périphérique de T4 ont un rôle sur la synthèse, la visée anti-inflammatoire que le
et T3. En revanche, ils n’ont pas mobilisation et la dégradation régime doit être désodé pour
d’action sur l’effet des des lipides plasmatiques. éviter une rétention
hormones thyroïdiennes ni sur E - Au contraire, il a été signalé hydrosodée.
la TSH. une diminution inconstante du [80]
[75] cholestérol total. :C
:BD [77] A - Une T4 libre abaissée ne
A et C - Le diabète insipide est :ABC permet pas de dire si
d’origine hypophysaire par Dans ces trois situations, le seuil rhypothyroïdie est centrale ou
carence en ADH, son rénal du glucose est abaissé périphérique.
administration exogène est A - C’est même la définition que B - Elle ne signe pas
donc efficace. celle du diabète rénal. rhypothyroïdiear l’hormonémie
B - Le lithium entraîne un B - Il est donc fondamental, pour totale diminue en cas de baisse
diabète insipide néphrogénique, un diabétique insuffisant rénal, de de la
dans lequel le tube collecteur surveiller sa glycémie au TBG (syndrome néphrotique,
rendu bout du doigt, et non pas sa cirrhose, androgènes,
insensible à l’action de I’ADH, glycosurie. traitement corticoïde). De plus,
l’administration exogène de C - En rapport avec elle ne
celle-ci est donc inefficace. l’hyperfiltration glomérulaire. précise pas le niveau de
D - Diabète insipide D - Sans rapport. l’atteinte, thyroïdienneu ou
néphrogénique, même [78] hypophysaire.
commentaire que B. :CDE C - Une TSH élevée signe
E - Le trouble est primitivement A - Non, c’est la TBG (thyroïd l’hypothyroïdie périphérique (à
un trouble de la soif, avec ADH Binding Globulin) qui est l’exception des rarissimes
7
adénomes hypophysaires à L’hypoglycémie peut survenir 2 - Cette chute de la
TSH). pendant ou après l’effort, au cortisolémie constitue une
D E - Sont évocateurs, mais moment de la reconstitution des levée du rétro-contrôle
n’affirment pas le diagnostic. réserves musculaire en inhibiteur sur l’hypophyse, et
[81] glycogène. Il faut donc diminuer I’ACTH plasmatique augmente.
:B la dose d’insuline avant l’effort, et 3 4 - L’augmentation de I’ACTH
Il s’agit dune nécrose absorber des hydrates de plasmatique stimule la synthse
hypophysaire à l’occasion d’un carbone en quantité suffisante. de stéroïdes par la surrénale en
accouchement hémorragique. E - Les diurétiques de l’anse et fait la synthèse de composé S
Elle se traduit par une les thiazidiques sont puisque celui-ci ne peut être
insuffisance anté-hypophysaire hyperglycémiants. transformé en cortisol. La
partielle ou complète, avec [85] positivité de ce test est donc
absence de montée laiteuse :E marquée par une élévation du
dans le post-partum et 1 - Ils favorisent la multiplication composé S plasmatique, et son
aménorrhée sans bouffées de des cellules hypohysaires à métabolite urinaire, les 17 OH
chaleur (puisque les prolactine, et donc font oître un stéroïdes (qui sont aussi les
gonadotrphines sont basses). adénome. métabolites du cortisol).
Cependant, la symptomatologie 2 - Par leur effet anti- Ce test étudie donc la
peut être retardée. dopaminergique. D’autres persistance d’un rétro-contrôle
[82] médicaments peuvent être surrénalo-hypophysaire.
:CD incriminés [88]
C - La thyroïdectomie totale est réserpine, méthyldopa, :D
systématique car la maladie est cimétidine, opiacés. La protrusion du globe oculaire
multicentraique dans 80 à 100 3 - Elle s’accompagne d’une et la parésie de la convergence
% des cas. élévation de la TRH, qui stimule sont des signes
D E - L’examen extemporané elle-même la sécrétion de la d’ophtalmopathie
des ganglions cervicaux est prolactine. basedowienne. Les deux autres
systématique car ceux-ci sont 4 - Les adénomes à GH signes peuvent exister dans
préconcement envahis mais le s’accompagnent également d’une toutes les thyrotoxicoses, quelle
curage jugulaire interne n’est hyperprolactinémie dans 30 à 40 que soit leur étiologie.
pas obligatoire. % des cas [89]
[83] - par déconnection pypothalamo- :C
:B hypophysaire Le dosage de l’insulinémie doit
La demi-vie de la T3 est de - car l’adénome est mixte, à GH toujours être compaté à celui
deux jours, alors que celle de la et prolactine. de la glycémie.
T4 est de 6-8 jours. Le délai [90]
d’action de la T3 est également [86] :C
plus court, et l’état d’équilibre :B C’est une des causes
est atteint en 10 jours pour la 1 - Rapportées au syndrome classiques d’insuffisance
T3, et 5 semaines pour la T4 (5 tumoral, souvent rebelles, cardiaque à débit élevé (bien
fois la demi-vie). 2 - Au contraire, prise de pids en que ce paramètre soit rarement
[84] rapport avec la croissance étuidé en pratique courante) ;
:BCD osseuse et l’infiltration des tissus cela étant dû à l’effet
A - Ce coma est plutôt mous. chronotrope positif et inotrope
évocateur d’une acidocétose ; 3 - Signe d’évolution de la positif des hormones
le coma hypoglycémique est maladie thyroïdiennes.
souvent 4 - Au contraire, intolérance aux [91]
agité. hydrates de carbone, voire :C
C - L’alcool favorise diabète patent. Le traitement par bêtabloquants
l’hypoglycémie en bloquant la [87] et plus spécifiquement le
néoglucogénèse hépatique. :E propanolol (ou Avlocardyl®),
D - L’exercice physique favorise 1 - La métopyrone inhibe la 11 est presque systématiquement
l’hypoglycémie en augmentant bêta hydroxylase qui transforme associé au traitement par
la consommation périphérique le composé S en cortisol et la antithyroïdiens de synthèse.
de glucose. costisolémie chute. Les bêtabloquants s’opposent à
8
l’hyperactivité sympathique vite que le Néomécarzole®, ce marqueur biologique de choix
rencontrée au cours des composé possédant un effet d’un cancer thyroïdien
hyperthyroïdies. L’Avlocardyl® périphérique L’ iode minéral différencié opéré. La présence
possède de plus une action (Lugol®) aura lui aussi un effet de quantités détectables de Tg
périphérique d’inhibition de la rapide . Par contre, la chirurgie implique l’existence d’un tissu
conversion de T4 et T3 au profit en urgence et riode radioactif de nature thyroïdienne en
de la rT3. sont contre-indiqués, pouvant activité (non fiable à 100%).
[92] aggraver la crise aiguê [106]
:B thyréotoxique. :BD
L’hyperglycémie est possible au [98] La tuberculose était auparavant
cours des phéochromocytomes, :CD la cause la plus fréquente,
mais elle s’associe à une Sans commentaire. actuellement, c’est la rétraction
insulinémie normale ou basse [99] corticale auto-immune.
(inhibition de la sécrétion :ABCE [107]
d’insuline par les Avec la classique triade :ACDE
catécholamines). NB: associant: céphalées, Sans commentaire.
L’hypokaliémie n’est pas de palpitations, sueurs et pâleur. [108]
règle mais est possible. HTA :BC
[93] paroxystique, douleurs Le papillaire, bien que
:C thoraciques constrictives, lymphophile, donne souvent
Ce n’est pas une ostéomalacie angoisse, tremblements. des métastases locorégionales
mais une ostéoporose. [100] ou
:A pulmonaires.
[94] Lanaplasique étant quant à lui, [109]
:BCDE celui de moins bon pronostic. :D
En l’absence d’envahissement [101] Un nodule extinctif est
ganglionnaire et de métastase, :D généralement bénin (mais dans
le traitement est chirurgical. Sous traitement hormonal 1% des cas, on aurait trouvé un
Liode radioactif n’est pas freinateur, la TSH n’est plus cancer).
indiqué dans ce type de cancer stimulable sous TRH. [110]
non hormonodépendant. [102] :ADE
[95] :A Les calcifications cortico-
:AB Sans commentaire. surrénaliennes sont un des
LActrapid® agit après 15 [103] signes les plus évocateurs de
minutes pendant 6 à 8 heures. :D l’origine tuberculeuse d’une
LEndopancrine® 40, après 20 FSH et LH, normalement élevées insuffisance surrénale.
minutes pendant 6 à 8 heures. chez une femme ménopausée [111]
[96] (cas probable chez cette patient :AD
:BC de 55 à 60 ans), sont, dans le Sans commentaire.
Ce sont deux insulines d’action- contexte d’insuffisance [112]
intermédiaire; la Rapitard® antéhypophysaire, normales ou :C
contenant en plus une abaissées. Tout nodule non fixant doit être
composante ordinaire. La considéré jusqu’à preuve du
Rapitard® agit après 20 [104] contraire, comme possiblement
minutes, pendant 14 à 20 :D malin.
heures. La Monotard® après C’est plutôt le cancer vésiculaire [113]
environ une heure pendant 18 à qui provoque des métastases :E
20 heures. Ce sont cependant osseuses. Il existe une différence de 0,2
des données théoriques, et il Un cancer peut se révéler par un gIl (1,1 mm/l) entre le plasma
peut exister des variations nodule froid mais seulement 10 à veineux et le sang total. (Le
individuelles. 15% des nodules froids sont dosage sur plasma veineux
[97] cancéreux. étant supérieur).
:BDE [105]
On utilisera de préférence le :C [114]
propylthiouracile qui agit plus La thyroglobuline constitue un :C
9
Au contraire, les sujets atteints seuil rénal du glucose est élevé, d’abord chirurgicale est double:
de panhypopituitarisme ont faisant de la glycosurie un cervicale et thoracique.
tendance à faire des mauvais moyen de surveillance [130]
hypoglycémies. chez un diabétique insuffisant :BCE
[115] rénal. La thyroïdite subaiguê de De
:E [122] Quervain est une des causes
La réactivité de la sécrétion :ACE classiques de scintigraphie
daldostérone s’apprécie lors de Sans commentaire. blanche
la mise en orthostatisme. [123] (de même que l’hyperthyroïdie
[116] :AB par surcharge iodée, par prise
:E Une règle majeure: d’hormones thyroïdiennes,
Les données histologiques toujours corriger le déficit lathyréose, l’ectopie
n’ont pas de valeur formelle. corticotrope avant le déficit thyroïdienne).
[117] thyréotrope (risque vital dans le [131]
:CD cas contraire) :ABCDE
D’où rextrême prudence Dans le cadre du NEM : type lia
nécessaire lors d’une [124] (syndrome de Sipple) associant
intervention de lobectomie ou :E hyperparathyroïdie, cancer
de thyroïdectomie. La durée totale du traitement doit médullaire de la thyroïde,
[118] être supérieure à 12 mois. Une phéochromocytome ; NEM type
:ABC dose élevée sera prescrite llb associant cancer médullaire
(Mauvaise question car la pendant les premiers mois avec de la thyroïde, névromes
surveillance après plusieurs décroissance progressive en muqueux, anomalies de
années ne se fait pas au même fonction de l’évolution clinique. squelette au
rythme!). [125] phéochromocytome (syndrome
La thyroglobuline doit rester :B dysmorphique). Il existe une
indétectable. Jamais de K+ au début du forme associée à la maladie de
La fréquence des scintigraphies traitement dune insuffisance Von-Lippel-Lindau.
dépend des équipes; souvent surrénalienne aiguê. [132]
ron effectuera une scintigraphie Les antibiotiques peuvent être :C
après la chirurgie puis à 6 mois utiles dans le cas d’une La thyrocalcitonine constitue un
et le rythme ultérieur sera guidé éventuelle infection, responsable marqueur de cancer médullaire
par l’évolution et les écoles, le de la décompensation. à stroma amyloïde, développé
plus souvent une fois par an [126] à partir des cellules C
pendant deux ans, puis :E sécrétrices de calcitonine.
généralement tous les cinq ans Sans commentaire. [133]
(sauf anomalie lors du dosage [127] :AC
de thyroglobuline). :C Il est nécessaire d’effectuer,
[119] Lamiodarone est contre-indiquée entre autre, un bilan thyroïdien
:ABCD chez les sujets porteurs de avant la mise sous Lithium.
L’iode radioactif constitue le dysthyroïdie (que ce soit une
traitement des métastases. hyper ou hypothyroïdie). [134]
[120] [128] :E
:ABCE :CE Les anticorps antithyroïdiens
Il faut savoir qu’une Forme rare de certains goitres (antithyroglobuline et
hypotension orthostatique peut basedowiens. antimicrosomes) doivent être
révéler un phéochromocytome La chirurgie est préconisée pour présents à un taux significatif.
et que rhypertension artérielle être sûre qu’il n’existe pas de [135]
paroxystique, quoique classique cancer thyroïdien sur Basedow. :B
et évocatrice, ne constitue quun [129] Le piège serait d’associer dans
des troubles tensionnels :AE ce cas un régime hyposodé à
possible. Mais la migration dans le un traitement par
[121] médiastin postérieur est très rare; hydrocortisone.
:AE celle-ci se fait généralement dans [136]
En cas d’insuffisance rénale, le le médiastin antérieur. La voie :B
10
Ces deux pathologies E - Le test de décantation compression de la tige pituitaire
s’accompagnent d’une s’effectue sur du sérum conservé entraîne une déconnection
hypersécrétion d’ACTH, à à 4° pendant 24 h minimum. Les hypothalamo-hypophysaire
l’origine de la CM remontent à la surface en bloquant l’action
mélanodermie. une couche crémeuse dopaminergique.
[137] superficielle. [151]
:D [143] :D
Le cancer papillaire est très :B Au cours du coma
lymphophile, au contraire du Une exophtalmie pulsatile est hyperosmolaire,
cancer médullaire qui évocatrice de fistule artério- l’hyperglycémie dépasse
métastase par voie sanguine. veineuse. toujours 33 mmols/l.
[138] [152]
:ABE [144] :E
Goître ectopique correspondant :C Sans commentaire.
au trajet embryologique de Il s’agit d’un cancer sécrétant de [153]
l’ébauche thyroïdienne. nombreuses substances :BDE
[139] (calcitonine, prostaglandines, Chez l’homme, la
:ABCD kinines) à l’origine de diarrhée symptomatologie est moins
Les dysfonctionnements motrice rebelle, de troubles bruyante (troubles de la libido,
sexuels chez l’homme sont : vasomoteurs à type de flush, de impuissance rare,
diminution de la libido, variations tensionnelles brutales gynécomastie avec ou sans
éjaculation rétrograde, dhypocalcémie. galactorrhée), le diagnostic est
impuissance dont [145] souvent fait au stade de
l’étiopathogénie est vasculaire :E microadénome.
(30 %), neurologique (30 %), L’hypoglycémie s’accompagne [154]
psychologique (30 %). Chez la de signes neurologiques et de
femme, il s’agit essentiellement signes catécholaminergiques QUESTION ANNULEE
d’une diminution de la libido. (notamment tachycardie).
[140] [146] [155]
:ACDE :DE :ABCD
L’hyponatrémie est secondaire Sans commentaire. Sans commentaire.
à une séquestration liquidienne [147] [156]
qui entraîne une :BC :ADE
hyperhydratation intracellulaire Sans commentaire. Ces examens permettent
par hypoosmolarité sanguine. [148] d’établir rorigine surrénalienne
L’hypercapnie est secondaire à :CDE ou hypophysaire
l’hypoventilation ; Sans commentaire. [157]
l’hypoglycémie est rare, surtout [149] :CE
présente si l’origine de :D Sans commentaire.
l’hypothyroïdie est Lhypothyroïdie médicamenteuse [158]
hypophysaire. secondaire à une prise de :E
[141] produits contenant de l’iode L’absence de surcharge
:A (cordarone, produits de liquidienne et d’oedème est un
Il s’agit de l’hyperlipidémie de contraste...) s’associe à une signe négatif très important
type I selon la classification de iodémie totale élevée, des taux dans le diagnostic d’un
Frederickson. Il s’agit d’une de T3 et syndrome de Conn.
affection familiale autosomique T4 effondrés, une fixation nulle à [159]
sur mode récessif. Le risque la scintigraphie. :E
principal en est la pancréatite [150] Sans commentaire.
aiguê. :C [160]
[142] Le tonus dopaminergique :C
:ABD provoque la synthèse et la Sans commentaire.
A - Le chylomicron est formé de libération de PIF. La dopamine a [161]
TG, phospholipides, cholestérol une action inhibitrice sur la :B
formant des particules. sécrétion de prolactine.; la Il s’agit dune hypokaliémie avec
11
alcalose métabolique. [173] [183]
[162] :D :D
:D Lexérèse chirurgicale n’est Sans commentaire.
La surveillance de la NFS doit souvent pas réalisable du fait de [184]
être régulière surtout en début lextension locale. :ABE
de traitement. La cobaltothérapie cervico- Le test de restriction hydrique
[163] médiastinale nest intéressante est la principale épreuve
:C qu’en cas d’extension locale diagnostic du diabète insipide:
L’HTA avec hypokaliémie et limitée, en labsence de on constate une absence de
alcolose métabolique doit faire métastases à distance. sécrétion réactionnelle dADH :
évoquer un Les résultats du traitement la clairance de l’eau libre reste
hyperaldostéronisme primaire. demeurent mauvais. positive tout au long de
Le phéochromocytome peut [174] l’épreuve. Le risque en est la
être associé à des :C déshydratation globale
phacomatoses, au cancer Sans commentaire. majeure.
médullaire de la thyroïde [175] [185]
(syndrome de Sipple). :C :AB
[164] Sans commentaire. Sans commentaire.
:B [176] [186]
Les oestrogènes élevant la : A ou B :BDE
sécrétion antihypophysaire, par La sécrétion de cortisol est de Sans commentaire.
action antiédopaminergique. lordre de 10 à 30 mg par jour. [187]
[165] :BCD
:BCD [177] Ces trois médicaments peuvent
Sans commentaire. :D entraîner une surcharge en
Sans commentaire. iode.
[166] [178]
:C :C [188]
Sans commentaire. Les biguanides n’ont aucune :ACDE
[167] action au niveau pancréatique. Les premiers signes sont
:C [179] l’absence de lactation, labsence
Ce sont les sulfamides qui :AC de repousse des poils pubiens,
augmentent la sécrétion Sans commentaire. rabsence de retour de couches
pancréatique d’insuline. [180] (avec aménorrhée sans bouffée
[168] :ABDE de chaleur ni sueur).
:B L’exopthalmie oedèmateuse [189]
Sans commentaire. maligne se caractérise par une :B
[169] saillie des globes oculaires, non Les anticorps anti-
:C réductible, associée à des signes microsomiaux sont quasi-
Lhyperthyroïdie est à l’origine inflammatoires locaux majeurs constants, les anticorps anti-
d’une gynécomastie par (paupières, conjonctives) et des thyroglobuline peuvent être
augmentation de la production atteintes neuromusculaires (III, IV négatifs dans 10 à 20 % des
hépatique d’oestrogène, par paires crâniennes). Elle est plus cas histologiquement prouvés.
conversion accrue des fréquente chez rhomme, La thyroïdite de Hashimoto
stéroïdes circulants. spontanée ou provoquée par un prédispose au lymphome malin
[170] traitement trop brutal de la thyroïdien (risque relatif = 67) et
:D thyréotoxicose. nécessite une surveillance
Sans commentaire. [181] prolongée.
[171] :ABCD [190]
:ABCE Sans commentaire. :C
Sans commentaire. [182] Le goitre de la thyroïdite auto-
[172] :A immune apparaît en général
:BCE Le taux de C-peptide sanguin est progressivement, sans douleur,
Il existe une hypodypsie et un bas en cas de diabète, par sans signe de compression ; il
appétit exagéré pour le sel. carence insulinique. est hétérogène voire
12
multinodulaire dans 20 % des avec volumes extracellulaires plus grande partie du
cas, de consistance ferme voire augmentés. cholestérol lié au LDL).
même franchement dure. E. Il existe une acidose [199]
Lhypothyroïdie de cette forme métabolique avec trou anionique
de thyroïdite est inévitable et élevé. QUESTION ANNULEE.
progressive succédant à une D. La déshydratation peut être [200]
phase dhyperthyroïdie fugace hyponatrémique en particulier :ACD
et transitoire puis à une phase dans les circonstances où Lors de Ihypertriglycéridémie
deuthyroïdie plus ou moins seules les pertes hydriques sont de type IV alcoolo-dépendante,
prolongée. compensées. le cholestérol HDL et l’apo Al
[191] [195] ne sont pas diminués (de
:D :ACDE même en cas
Les antialdostérones sont les A D. Acidoses métaboliques par destrogénothérapie) au
médicaments les plus adaptés perte de bicarbonates, avec contraire des autres formes de
pour traiter la sécrétion hyperchlorémie et trou anionique types IV.
excessive daldostérone par un normal. Les marqueurs de
adénome de la cortico- C E. Acidoses avec trou l’athérosclérose sont
surrénale (syndrome de Conn) anionique élevé. l’augmentation du cholestérol
en règle ils sont donnés avant LDL, la baisse du cholestérol
rintervention chirurgicale, [196] HDL ; l’élévation de l’apo B et la
permettant de corriger :BDE baisse de l’apo Al semblent être
rhypokalémie et de prévoir la Sans commentaire les marqueurs les plus fidèles.
réussite du traitement [197] L’élévation primitive du
chirurgical suivant la :BD cholestérol HDL est associé à
normalisation de la kaliémie. L’alcool peut être responsable des taux de morbidité
[192] dune majoration de la réponse coronarienne faibles (syndrome
:E insulinique induite par rabsorption de longévité).
Lhyperuricémie peut être due à de sucre (signes de glucopénie [201]
un excès de production d’acide après vodka-orange) mais ninduit :BD
urique par augmentation de la pas directement de sécrétion F.S.H. est constamment élevée
purinosynthèse de novo (C, insulinique. en raison de l’altération de la
goutte primitive), par L’hypoglycémie postalcoolique spermatogénèse.
augmentation du catabolisme proprement dite est plus rare La testostéronémie est le plus
des acides nucléiques s’observant surtout chez l’enfant, souvent abaissée, parfois
endogènes (B), par chez le sujet dénutri en jeûne normale, correspondant aux
augmentation du catabolisme prolongé. L’alcool bloque en effet cas de
des acides nucléiques la néoglucogénèse hépatique et Klinefelter normoandres, la LH
alimentaires liée à la prise la glycogénolyse est également est donc le plus souvent
excessive daliments purinofores inefficace, les réserves élevée, à un degré moindre que
c’est-à-dire particulièrement glycogéniques du foie étant la
riches en nucléoprotéines (A). épuisées ou très faibles (enfant). F.S.H..
Elle peut aussi être due à une [198] [202]
défaut d’élimination rénale (D) :B :E
mais il n’y a pas de preuve que La carence en hormones La clairance de l’eau libre est
le défaut délimination intestinale thyroïdiennes entraîne une positive et le reste, lors de
soit un mécanisme de diminution de la synthèse du l’épreuve de restriction
production de l’hyperuricémie. cholestérol par baisse de l’activitéhydrique, mais losmolalité
[193] de HMG C0A réductase mais une urinaire s’élève après l’injection
:ACDE diminution encore plus en fin d’épreuve de
Les hématomes sous-duraux se importante de son catabolisme vasopressine ou de DDAVP.
voient surtout mais pas (les hormones thyroïdiennes
exclusivement chez lenfant. stimulent l’expression des [203]
[194] récepteurs au LD2 en particulier :A
:AD au niveau du foie qui est Lors de rhyperparathyroïdie
B C. Il existe une hyponatrémie responsable de l’épuration de la secondaire à l’insuffisance
13
rénale, la phosphorémie est avec osmolarité plasmatique sécrétion d’angiotensinogène
normale ou haute par trouble de augmentée et donc pourrait expliquer I’HTA.
l’excrétion des phosphates. déshydratation intra-cellulaire). D. Le syndrome de Turner fait
Dans le cadre des Une acidose métabolique partie des nombreux
hypercalcémies des cancers on modérée avec trou anionique, syndromes génétiques causes
peut distinguer deux types : le expliqué par la rétention de de diabètes secondaires ;
premier où l’hypercalcémie est phosphates sulfatés due à l’hypertension artérielle est
liée à la présence de l’insuffisance rénale, par la fréquente avec ou sans
métastases osseuses, la production accrue de lactates, se coarctation. B. L’intolérance
phosphorémie est normale, rencontre dans 50 % des cas ; la aux hydrates de carbone est
rAMPc urinaire est bas; le réserve alcaline n’est pas plus fréquente que le diabète
second appelé “hypercalcémie effondrée comme dans vrai dont l’incidence est de 2 ou
humorale maligne” où les l’acidocétose. 3 % lors de la thyrotoxicose.
métastases osseuses sont Les taux d’insuline sont L’hyperthyroïdie aggrave le
absentes ou peu étendues, insuffisants pour contrôler diabète pré-existant, en raison
l’hypercalcémie s’accompagne l’hyperglycémie mais capable de l’élévation de l’absorption
dhypophosphorémie, d’un d’empêcher lipolyse et glucosée et du
AMPc urinaire élevé mais il cétogénèse : ainsi les taux raccourcissement de la demi-
existe une alcalose d’acides gras libres sont vie plasmatique de l’insuline.
hypochlorémique inférieurs à ceux constatés lors L’hyperthyroïdie entraîne une
hypokaliémique et non l’acidose de l’acido-cétose. HTA systolique.
hyperchlorémique de E. en liaison avec
l’hyperparathyroïdie primaire, l’hémoconcentration. [208]
elle est liée au PTHrp : [206] :CD
parathormone related peptide :BCD Se souvenir que les diurétiques
(ou parathormone like peptide). Il s’agit d’une polyurie entraînent une hyperuricémie
Le granulome sarcoïdien est hypotonique liée à une carence par hypo-uricurie. Luricémie est
capable d’hydroxyler la vitamine vraie ou fonctionnelle en ADH ou élevée lors de la crise de
D, l’hypercalcémie de la à une insensibilité du tubule distal goutte, rarement elle peut être
sarcoïdose est liée à cette à I’ADH, comme on peut le voir, transitoirement normale lors de
hypervitaminose D et se révèle entre autres, dans crises pluri-articulaires très
souvent à l’occasion d’une l’hypercalcémie et l’hypokaliémie. inflammatoires.
exposition solaire. [207] Dans 50 % des cas la
[204] :ABCDE localisation initiale de l’accès
:ABCDE A. Le diabète est lié surtout à une aigu typique est la
L’hyperthyroïdie fait partie des insulinorésistance et I’HTA à métatarsophalangienne du gros
causes d’hypertension artérielle l’hypervolémie circulante. C. Les orteil.
surtout systolique. catécholamines induisent I’HTA [209]
Au cours des hypoglycémies on et un diabète :ABCE
peut voir des poussées a) par augmentation du débit Sans commentaire.
tensionnelles liées à l’élévation glucosé hépatique par stimulation [210]
des catécholamines. de la glycogénolyse hépatique :ACD
L’hypertension du syndrome de (abéta2), du glucose par les Lhypercholestérolémie
Cushing est en partie attribuée muscles (béta2) essentielle, type Il A et quelle
à l’effet minéralocorticoïde c) pas stimulation de la que soit sa variété polygénique,
propre lié à l’excès du cortisol et glycogénolyse musculaire (béta2) familiale
à un effet favorisant la sécrétion et de la lipolyse (bétal) d) par avec ses trois degrés, forme
d’angiotensinogène. inhibition de la sécrétion mineure xanthomatose
[205] d’insuline et stimulation de la tendineuse
:CDE sécrétion de glucagon. E. Le hypercholestérolémique
La natrémie est le plus souvent cortisol stimule la production familiale, forme homozygote de
élevée, elle peut parfois être hépatique de glucose et induit xanthomatose cutanéo-
normale voire légèrement une insulinorésistance tendineuse, possède la même
abaissée (mais réalisant alors périphérique ; son action ‘formule” biologique:
une hyponatrémie mesurée minéralocorticoïde et favorisant la - sérum clair après 12 heures
14
de jeûne l’amaigrissement, donc régime [219]
- augmentation du cholestérol hypolipidique car le plus :C
total du cholestérol LDL et de hypocalorique. Le coma hyperosmolaire
l’apo B Question mal posée car un possède un début insidieux
- triglycérides normaux régime purement hypolipidique progressif sur plusieurs jours et
- cholestérol HDL et sa serait hyperglucidique et survient dans 95 % des cas
principale apo protéine Al chez des diabétiques non
risquerait de faire rentrer le sujet
normaux ou diminués dans une zone à risque de insulinodépendants.
- augmentation des béta-lipo pancréatite aigué D. cf commentaire[205].
protéines (LDL) en [220]
(triglycérides>15 g/l). Ici le régime
électrophorèse. doit être sévère et “hypo-tout”. :ABC
[211] La moindre arrivée de sodium
:B [215] au niveau de la macula densa
Le signe le plus précoce de :E entraîne, probablement par la
glomérulopathie diabétique est Le terme de tophus goutteux médiation de prostaglandines,
l’apparition d’une micro- désigne un dépôt d’urate de l’augmentation de la sécrétion
albuminurie couplée à une sodium volumineux qui peut se de rénine puis d’angiotensine Il
augmentation de la filtration faire dans le rein en particulier et d’aldostérone.
glomérulaire et du volume rénal. rinterstitium au même titre quau Une restriction sodée sévère
La microalbuminurie est vrai siège d’élection quest le induit une inappétence.
détectée par une méthode pavillon de roreille. Une telle restriction sodée
radio-immunologique ; elle n’est Question mal posée, cependant il (environ 1,25 g de chlorure de
pas détectée par les faut savoir que ratteinte rénale sodium) n’est pas prescrite
bandelettes urinaires dont le histologique est quasi constante dans l’hypertension artérielle
seuil est de 300 mg protéines à rautopsie des goutteux. habituellement où l’on se
par litre. [216] contente d’une restriction
[212] :ABCE modérée.
:C Le déficit oculomoteur touche le [221]
La thyroglobuline est le plus souvent le droit inférieur, :ABCDE
marqueur des épithéliomas entraînant un défaut d’élévation Le vrai type V est très rare,
différenciés thyroïdiens après le souvent unilatéral ou beaucoup d’aspect
traitement, indétectable après asymétrique. électrophorétiques de type V
destruction totale du tissu Une mydriase est possible en (hyperchylomicronémie et
thyroïdien. particulier dans l’exophtalmie hyperprébêta-lipoprotéinémie)
En l’absence de reliquat maligne avec compression du sont en fait des types IV
thyroïdien le dosage de nerf optique. “engorgés” où
thyroglobuline pendant le [217] Ihyperchylomicronémie est liée
traitement par T4 permet de :ABCDE à un défaut transitoire du
suspecter une rechute, la Il existe des signes liés à la catabolisme des chylomicrons
sensibilité diagnostique est contre-régulation (ACDE) qui en compétition avec le taux très
accrue par une stimulation par peuvent prendre raspect de élevé de VLDL.
TSH préalable au dosage. bouffées vasomotrices souvent Le vrai type V possède une
En présence de reliquats alternées avec une pâleur et des double dépendance aux
thyroïdiens, les résultats sont signes directs graisses alimentaires et aux
moins satisfaisants. neuropsychiques(B). sucres. Après décantation il
[213] [218] existe 2 phases : un anneau
:ABC crémeux lié aux chylomicrons,
QUESTION ANNULEE. La tuberculose surrénale n’est un aspect lactescent lié au
[214] pas l’apanage des calcifications VLDL.
:C surrénaliennes bilatérales. Les triglycérides (VLDL) sont
Il n’y a pas d’urgence à une L’atteinte médullosurrénale se très augmentés et entraînent du
éventuelle insulinothérapie car il manifeste par l’absence de fait de leur contenu en
n’y a pas de cétonurie. réponse hyperadrénalurique lors cholestérol une petite
La première mesure de l’épreuve au 2. augmentation du cholestérol
thérapeutique est désoxyglucose. (en pratique quand le rapport
15
triglycérides sur cholestérol (en l’épreuve, le régime doit apporter acétoacétate, ne soient pas très
g/l) est voisin de 5, on peut au moins 300 g de glucides positifs ; elles ne détectent pas
penser que l’augmentation du - l’activité physique doit être le béta hydroxybutarate
cholestérol est liée à celle des normale pendant la période pourtant produit
triglycérides). précédant l’épreuve préférentiellement lors de
- aucune affection aiguê ne doit l’acido-cétose.
[222] être survenue dans les 15 jours [233]
:ABCDE précédant l’examen :C
Lors de l’hypoglycémie il existe - pas de prise de médicament Evident.
des signes dhyperadrénergie modifiant la tolérance glucidique [234]
en particulier au niveau de roeil, - à jeun depuis 12 heures au :ACD
des signes de neuroglucopénie moins et 18 heures au plus Lhyperlipoprotéinémie de type
avec possibilités dirritation - pendant l’épreuve le malade III est caractérisée par:
pyramidale. peut boire de l’eau mais pas de - un sérum opalescent à jeun
[223] thé ou café et il ne doit pas - une augmentation importante
:C fumer. et très équilibrée du cholestérol
L’oedème maculaire pose de - examen réalisé au repos dans total et des triglycérides (de
délicats problèmes une ambiance calme. rordre de 4 à 5 g/l le plus
thérapeutiques, des études [228] souvent)
récentes sont en faveur du :D - une broad-bêta lipoprotéine
traitement laser précoce dans Il faut se rappeler que le 99 mTc lors de l’électrophorèse des
ce cas, qu’il y ait ou non une n’est pas organifié par la thyroïde lipides
baisse d’acuité visuelle. contrairement à l’iode radioactif - une “VLDL” anormalement
[224] 131 ou 123. riche en cholestérol en ultra
[229] centrifugation
QUESTION ANNULEE :C - une grande fréquence du
[225] L’hypothyroïdie primaire peut phénotype homozygote E2/E2
:C s’accompagner de troubles de rapo E.
Les hypoparathyroïdies et menstruels en particulier par le Le type III peut se voir dans
pseudohypoparathyroïdies sont biais d’une hyperprolactinémie rhypothyroïdie qui donne
d’autres causes associée. principalement des types Il a.
endocriniennes. La cataracte au La plupart des femmes [235]
cours du diabète est volontiers hyperthyroïdiennes ont des :DE
sous capsulaire postérieur. cycles normaux. Les acides gras essentiels sont:
[226] [230] acides linolénique, linoléique et
:A :E arachidonique.
L’arrhénoblastome ou Cf commentaire [207] [236]
androblastome est la forme la :D
plus fréquente des tumeurs [231] Lorsque la glycémie est élevée
virilisantes de l’ovaire à l’origine : D lors du début de l’exercice à
d’un hirsutisme. On n’observe pas habituellement fortiori s’il existe une cétose,
C. Donne un syndrome danticorps anti-microsomiaux rexercice aggrave les
d’hyperoestrogénie, cependant marquant ainsi une différence perturbations métaboliques: le
il existe quelques cas de avec la thyroïdite auto-immune. débit glucosé hépatique
tumeurs virilisantes à cellules Cependant dans 50 %, on s’exagère considérablement, la
de la granulosa. observe transitoirement la captation du glucose est faible,
[227] présence danticorps la lipolyse et la cétogénèse
:B antithyroglobuline à des taux peu s’emballent. Il faut savoir que la
Un certain nombre de significatifs. période “à risque’ pour
conditions doit être respecté [232] rhypoglycémie se situe lors de
pour la validité de l’HGPO: :C la phase de récupération,
- absorption de 75 g de glucose Les bandelettes Keto-diastix® et phase qui peut durer jusqu’à 10
dilué dans 200 à 300 ml d’eau, Keto-diabur® détectent le heures lors d’efforts intenses et
en moins de 5 minutes glucose à conditions que les prolongés et qui est celle où le
- les 3 jours précédents corps cétoniques, acétone et muscle reconstitue ses
16
réserves de glycogène à partir Le risque d’hyperthyroïdie des :E
du glucose : la prise de sujets porteurs d’un goitre simple Le diagnostic de S.I.A.D.H.
suppléments de sucres est accru. repose sur l’association des
complexes, à la fin de l’exercice [240] critères biologiques suivants:
et répétée quelques heures :A hyponatrémie avec
plus tard, est indispensable. La carence en hypoosmolalité plasmatique ;
[237] minéralocorticoïdes et en natriurie importante en phase
:B glucocorticoïdes explique la fuite de constitution de
La macroangiopathie est la urinaire de sodium, de chlore et l’hyponatrémie puis en régime
cause principale de décès chez d’une quantité d’eau stable, natriurèse adaptée aux
le diabétique : en particulier parproportionnellement moins apports ; urines plus
sa localisation coronarienne. importante dans l’insuffisance concentrées que le plasma
S’il n’existe pas de différence surrénale primaire décompensée. (elles devraient être à dilution
histologique entre Il en résulte une hyponatrémie, maximale) ; fonction rénale
athérosclérose du sujet non une déshydratation extracellulaire normale, fonctions surrénale
diabétique et macroangiopathie et un transfert d’eau du secteur thyroïdienne hypophysaire
diabétique, cette dernière se extracellulaire vers le secteur normales ; et absence de
caractérise par sa topographie intracellulaire, expliquant les signes cliniques d’hypovolémie
distale artériolaire. troubles de conscience et les ou d’inflation hydrosodée.
Dans l’artérite des membres crampes. L’uricémie est le plus souvent
inférieurs, on note une atteinte [241] abaissée tandis qu’en règle la
quasi-constante des axes des :D kalémie et le ph sont normaux.
jambes, le tronc tibiopéronien La potomanie suscite après un [245]
en étant la zone d’élection. certain temps d’évolution un :ADE
La fémorale profonde est diabète insipide induit par mise L’insuffisance rénale
touchée plus tôt et plus au repos de l’appareil fonctionnelle c’est-à-dire
intensément que dans neurohypophysaire sous l’effet consécutive à une réduction de
l’athérome banal. d’une hypotonie plasmatique. la pression de perfusion rénale
[238] Le principe de l’épreuve de et, en conséquence, de la
:B déconditionnement est l’emploi filtration glomérulaire peut
En cas d’hyperhydratation initial d’extraits post- s’observer en cas
globale, le débit urinaire est hypophysaires et la substitution d’hypovolémie vraie (A) ou en
faible, car cette situation est enprogressive de placébo : si la cas d’hypovolémie “efficace” (D
général conséquence chez un polyurie disparaît, le diagnostic E).
malade oedémateux d’une de potomanie est posé ; si la Les urines sont concentrées,
surcharge hydrique entraînant polyurie ne se modifie pas du riches en créatinine et en urée
soit un bas débit cardiaque tout, il s’agit d’un diabète insipide avec en particulier un rapport
(insuffisance cardiaque) soit organique vrai si la polyurie U/P de l’urée> 8 ; la
une hypovolémie circulante s’améliore incomplètement, il concentration en sodium des
(cirrhose décompensée, peut s’agir d’un diabète insipide urines est basse (sauf en cas
syndrome néphrotique). vrai partiel ou avec composante de perte rénale de sodium où
de potomanie. sa concentration reste > 20
[239] [242] meq/l) et inférieur à celle du
:E :D potassium du fait de
Le goitre simple caractérisé par Une partie des acides aminés l’hyperaldostéronisme
l’existence d’un goitre associé à provenant du catabolisme est réactionnel à la baisse de
une euthyroïdie clinique et utilisée telle quelle pour la perfusion rénale.
biologique doit être différencié resynthèse de protéines, une
du goitre endémique qui autre partie est transaminée pour [246]
apparait chez des sujets le plus former d’autres acides aminés :BCDE
souvent en carence iodée. utilisables pour la synthèse. L’hyperkaliémie peut être
L’opothérapie thyroïdienne peut [243] secondaire à un défaut
faire régresser le volume du d’excrétion rénale (D), à un
goitre et doit être poursuivie au QUESTION ANNULEE. transfert du potassium cellulaire
moins un an. [244] vers le secteur extracellulaire
17
lors des acidoses (E), ou des :BDE carbone est définie par une
lyses cellulaires (BC). L’insulinopénie, au moins glycémie entre 7,7 et 11
Lors de l’acido-cétose relative, est le point de départ mmoles/l à la deuxième heure
diabétique, la kaliémie peut être d’une séquence logique qui mène de rHGPO.
haute, normale ou basse, mais à l’acidocétose. [254]
il y a toujours un déficit B. Cf commentaire [236]. :C
potassique qui va se révéler D E. Erreur habituelle de C. Cela entraîne une
pendant les premières heures raisonnement des diabétiques qui alimentation hyperlipidique
du traitement et que l’on peut savent que s’ils injectent leur favorisant l’athérosclérose.
apprécier à environ 5 mEqlkg. dose habituelle d’insuline tout en Lalimentation du diabétique (qui
[247] mangeant moins, ils feront une est en fait à recommander à
:BD hypoglycémie : survient alors une tous) comporte 50 à 60 %
Une hyperphosphorémie existe infection ou des troubles dhydrates de carbone.
dans 20 % des cas, l’anomalie digestifs, le malade n’a pas faim [255]
la plus fréquente du et mange moins ; en :D
métabolisme phosphocalcique conséquence il diminue sa dose Lhypercalcémie de la maladie
est l’hypercalcémie (50 % des d’insuline, alors même que de Basedow peut être parfois
cas). l’infection entraîne une très sévère et constituer un
Le plus souvent il n’existe augmentation importante des risque vital, en règle elle reste
qu’une formation partielle de la besoins en insuline ; apparaît modérée (< 110 mg/I) et est
G.H. lors de I’H.G.P.O., parfois alors une hyperglycémie et une observée dans 25 % des cas
on retrouve une ascension cétose, responsable de nausées environ.
paradoxale. qui pousse le malade à moins [256]
L’hyperprolactinémie peut manger et donc à encore :D
s’expliquer par un adénome diminuer son insuline... jusqu’à Lhypercalcémie de
mixte ou par la compression de l’arrivée à l’hôpital en Ihyperparathyroïdie primaire
la tige pituitaire qui lève acidocétose. explique ce diabète insipide
l’inhibition hypothalamique des Les vomissements font aussi néphrogénique secondaire.
cellules prolactiniques. partie du tableau clinique de [257]
Le “bec acromégalique” désigne l’acidocétose. :B
la saillie du tubercule de la selle [251] Les protéines contiennent 16 %
turcique. :B dazote.
[248] A C D E sont des polyuries [258]
:ABCD osmotiques entraînant une :D
Chez l’homme, l’apport de déshydratation intra et La créatininurie reflète
vitamine K est assuré par extracellulaire. Le diabète rimportance de la masse
l’alimentation et surtout par la insipide entraîne une polyurie musculaire ; souvent l’indice
synthèse de la flore intestinale. hypotonique avec perte utilisé la rapporte à la taille et
La vitamine K nécessite pour prédominante de l’eau exprime en mg/cm/jour.
son absorption intestinale une intracellulaire. La 3-méthylhistidinurie
sécrétion biliaire normale. [252] rapportée à la créatininurie
En cas d’insuffisance hépatique :E reflète le pourcentage de
sévère la synthèse des facteurs Cf commentaire [237] masse musculaire catabolisée.
de la coagulation vitamine K [259]
dépendants, entre autres, n’est [253] :B
plus assurée. :E hyperoxie = hyperoxémie =
[249] On parle de diabète si par la hypoventilation alvéolaire =
:BD technique à la glucose oxydase PaCO2 augmentée = ph
Il s’agit d’un traitement sur plasma veineux on obtient diminué.
substitutif à vie et non d’une deux glycémies à jeun > 7,7 [260]
corticothérapie au long cours Le mmoles/l ou si lors de rHGPO, la :DE
traitement doit prescrire tout glycémie à jeun est < 7 mmole/l Les maux perforants plantaires
diurétique, laxatif et apport de mais> à 11 mmoles/l à la comme lostéoarthropathie
potassium. deuxième heure. diabétique sont insensibles. La
[250] Lintolérance aux hydrates de survenue de la
18
microangiopathie diabétique est bien dans les mono-multinévrites [276]
bien corrélée à léquilibre que dans la polynévrite. :BCDE
glycémique. Léjaculation [267] La maladie d’Addison induit une
rétrograde est liée à une opsiurie.
atteinte sympathique du QUESTION ANNULEE Il existe des cas
sphincter interne. [268] d’hypoaldostéronisme isolé, par
La nécrose papillaire est la :D exemple par anomalie
séquestration ischémique en Il s’agit d’un hypogonadisme enzymatique de la voie de
règle de papille rénale en aval hypogonadotrope isolé avec synthèse de l’aldostérone, qui
de la jonction cortico-médullaire anosmie. se traduisent chez l’enfant par
; elle est associée dans la [269] une déshydratation.
moitié des cas à une :B [277]
glomérulosclérose, et est C D. analysent cétonurie et :ABCDE
favorisée par linfection, glycosurie. Il faut noter que la pression
lischémie rénale et l’obstruction. A analyse la glycosurie. artérielle est le plus souvent
[261] E permet l’analyse de la glycémie abaissée.
:BC avec un lecteur de glycémie. [278]
Le siège d’élection est le [270] :DE
pavillon de l’oreille : hélix ou :B Pour retenir le diagnostic
anthélix ; un tophus est indolore Dans cette circonstance, il est d’hypoglycémie fonctionnelle,
recouvert d’une peau saine qui contre-indiqué d’avoir recours au lors de I’HGPO, il faut une
permet de voir par transparence test d’hypoglycémie glycémie inférieure à 2,2 mmol/l
la taille blanchâtre du dépôt insulinique pour faire la preuve (O,4g1I) concomitante d’un
uratique. de la carence en ACTH, cortisol malaise.
et GN. Une glycémie inférieur à 2,2
[262] [271] mmol/l concomitante d’une
:C insulinémie supérieure à 8
QUESTION ANNULEE. En particulier on note une plus pU/ml est évocatrice de
[263] grande consommation de sucres l’insulinome.
:ABCDE rapides. Une glycémie inférieur à 1,65
L’éthylisme aigu peut induire [272] mmol/l (O,3g11) affirme une
aussi des hyperuricémies :B hypoglycémie organique.
transitoires importantes. B est une insuline rapide, 2 Lors des glycogénoses, il existe
E. Par le biais dune injections ne couvrent pas la un stockage excessif du
hyperlactacidémie qui baisse période du nycthémère. glycogène non mobilisable, dû
rélimination rénale dans la à des déficits des enzymes de
cirrhose en particulier [273] la glycogénolyse.
alcoolique. :A [279]
[264] A: par le biais d’une :D
:ACDE hyperlactacidémie (liée à A - Hyperthyroïdie avec goitre.
Les douleurs abdominales l’augmentation du NAD réduit B, E - Euthyroïdie.
peuvent faire suspecter un dans la cellule hépatique, du fait C - Hyperthyroïdie.
tableau chirurgical mais le du métabolisme de l’éthanol) qui [280]
ventre reste souple. induit une baisse d’excrétion :A
[265] rénale de l’acide urique. A - Conséquence du volume
:ACDE [274] tumoral et non de l’action de
Sans commentaire. :C l’hormone de croissance. B, C,
[266] Il existe au niveau du tubule rénal D, E - Signes radiologiques
:ABCD un antagonisme cortisol-ADH qui classiques de lacromégalie, liés
Latteinte des nerfs crâniens ne fonctionne plus lors dune à l’excès d’hormone de
touche surtout le VII et les insuffisance corticotrope. croissance.
oculomoteurs VI et III; [275] [281]
épargnant en régie le III :CD :D
intrinsèque. L’alcool induit des types IV A, E - Font partie des
Les douleurs se voient ainsi parfois V. manifestations vasomotrices
19
(60%). :ABDE de protéines ingérées entraîne
B - Manifestation psychologique B - Acidose tubulaire distale. rélimination urinaire denviron
de la ménopause où les C - Au contraire hypercalciurie 016g d’azote.
symptômes dépressifs sont (lithiase). [296]
fréquents (40%). E - Bien visible sur la 2ème :B
C - Conséquence de l’hypo- phalange des mains. A - Alcalose métabolique.
estrogénie. Référence - “Néphrologie’ par M. C, D - Hypokaliémie avec
D - Se voit dans le syndrome LEGRAIN (Abrégés, Masson). acidose sans trou anionique.
prémenstruel. [288] E - Hypokaliémie avec les
:AC diurétiques de l’anse et
[282] B - Hypothyroïdie thiazidiques mais acidose avec
:A E - Peut être une complication hyperkaliémie avec les
A - L’obésité est présente dans des hypertriglycéridémies. diurétiques inhibiteurs du tube
60 à 80% des diabètes non [289] contourné distal
insulino-dépendants. :D (spironolactone).
C - Représente 15% des Par liaison au récepteur des Question litigieuse.
diabétiques en France. androgènes (Flutamide et [297]
[283] Nilutamide). :ABDE
:AE [290] Les effets de l’administration
A, E - Signes classiques de :B continue sont différents de
thyroïdite de De Quervain. A - Augmentation des l’administration pulsatile -
B - Thyroïdite aiguê. chylomicoses. stimulation initiale des
C - Classiquement B - Bande bêta à lélectrophorèse. hormones gonadotropes (FSH,
hyperthyroïdie transitoire, C - Augmentation des VLDL LH) puis en 2 à 4 semaines
Ihypothyroïdie est rare (10%) et (bande pré-bêta). inhibition aboutissant à un
survient à une D - Augmentation des VLDL et hypogonadisme.
phase tardive. LDL. [298]
D - Scintigraphie blanche. E - Augmentation des LDL ou :BCE
[284] remnants (bande broad-bêta). A, B - La masse grasse
:AD représente 10 à 15% de la
E - Item litigieux, raugmentation [291] masse corporelle chez un
de la fréquence des :C adulte jeune de sexe masculin
hypoglycémies lors des Augmentation de la masse et 20 à 25% chez une jeune
traitements par insuline grasse et non de l’eau totale. femme.
humaine a été évoquée mais [292] [299]
aucune étude na pu confirmer :B :ACE
cette hypothèse. Référence - E. B - En milieu hospitalier en A - Action intermédiaire (12
GALE, LANCET, 25 nov. 1989, rabsence d’insuffisance heures).
page 1264. surrénale, avec dosage glycémie, B - Complication des
[285] peptide biguanides.
:BC C et insulinémie. C - Les biguanides ne jouent
B - Leucopénie, agranulocytose D - Sur 5 heures, pour les pas sur linsulinosécrétion.
ou aplasie médullaire (0,7%). hypoglycémies fonctionnelles. D - Association parfois proscrite
C - Surdosage avec passage en [293] si échec d’une monothérapie.
hypothyroïdie. :C E - Tératogènes chez l’animal.
[286] Evident, mains moites et
:BD chaudes. [300]
C - Amaigrissement par [294] :ACD
hypermétabolisme avec :E A - Stimulent rinsulinosécrétion
polyphagie. Inhibiteur de la xanthine-oxydase. de la cellule bêta.
D - Classique mais inconstant [295] B - Les biguanides ne sont pas
(50%). :B hypoglycémiants et diminuent
E - Goitre diffus, élastique et En l’absence d’hypercatabolisme la néoglucogénèse hépatique,
battant. chez un sujet absorbant une rabsorption digestive du
[287] ration protidique suffisante - 1g glucose et augmentent
20
l’utilisation périphérique du destruction des follicules et chirurgie...
glucose. fibrose, élévation franche des [310]
D - Arrêt des biguanides deux anticorps :ABCDE
jours avant un examen avec antimicrosomes et A - Par compression
injection de produit de antithyréoglobuline dans le sérum chiasmatique.
contraste. des patients. B - Par compression du
E - Au contraire, association D - Biopsie parfois nécessaire chiasma, du nerf optique ou du
médicamenteuse risquée avec - pour le diagnostic différentiel. tractus optique.
miconazole, anti-inflammatoires E - Hypothyroïdie fréquente à la C - Par compression du
non stéroïdiens, antivitamines phase tardive. chiasma et/ou du nerf optique,
k... [306] par exemple lors d’une nécrose
[301] :D hémorragique (rare).
:DE A - La cellule bêta produit la E - Syndrome tumoral.
B - Régime normo-salé. proinsuline qui est clivée dans le [311]
C, E - 2 à 3 prises quotidiennes granule sécrétoire en une :BE
(20 à 6omgljour). molécule d’insuline et une A - Malaise à distance des
D - 25 à 1 00mg/jour. molécule de peptide C. repas.
[302] B, C - Moyen classique d’évaluer B - Tumeur bénigne le plus
:ABCDE l’insulinosécrétion endogène souvent (91%), à croissance
Toute agression (infection, chez un patient insulino-traité lente.
stress...) ou déperdition sodée ou non. C - Prise de poids (20%) par
(sudation, perte digestive...) doit D - Le peptide C semble inactif et hyperinsulinisme.
faire doubler la dose ne pas se lier à un récepteur. D - Au contraire, aggravation
d’hydrocortisone et de 9 alpha- E - Insulinosécrétion résiduelle avec exercice, jeûne, alcool,
fluorocortisone. effondrée. sulfamides...
[303] [307] E - A distance d’un repas.
:ABE :D [312]
A - Localisés aux tendons A - Plus de 80% des cas :BCE
d’achille (90%), tendons surviennent chez la femme. A - Déficit sodé avec
extenseurs des mains et des C - A la phase initiale. hyponatrémie, hypernatriurèse.
quadriceps. D - Sont au contraire fortement B, C - Par déficit en gluco et
B - De valeur avant 40 ans. élevés. Antithyréoglobuline - 55% minéralo-corticoïdes.
C, D - Hypertriglycéridémie. des cas. Antimicrosomes - D, E - Déshydratation avec
E - Dépôt à l’angle interne des 93% des cas. hyperprotidémie et
paupières. hémoconcentration.
[304] [308] [313]
:ABE :C :ABE
B - Surcharge iodée possible, la B, C - Hypoglycémie “réactive” B, D - La glycosylation de
thyroïde est fonctionnelle à 12 avec hypersécrétion d’insuline en l’hémoglobine A est un
semaines de vie foetale. réponse aux repas. phénomène non enzymatique
C - Lamiodarone a une forte D - Survenue de symptômes et donc essentiellement
affinité tissulaire et son évocateurs lors d’une baisse de irréversible. Elle se produit
élimination peut demander la glycémie. dans l’érythrocyte en proportion
plusieurs E - Suppression des sucres directe de la glycémie.
mois. rapides, de l’alcool et du café, E - Traduit la glycémie
(Référence - Guide pratique des fractionnement des repas. moyenne des 8 semaines
médicaments Ph. DOROZ, [309] précédentes de prélèvement.
éditeur Maloine). :ABC [314]
[305] A, B, C - Par crainte de la :D
:D redoutable acidose lactique La T3 libre est augmentée dans
A, B, C - Pathologie auto- (mortalité de 50%). Autres la maladie de Basedow. Le
immune avec prévalence accru contre- indications - insuffisance dosage des hormones T3 et T4
du HLA DR5, à l’histologie cardiaque, respiratoires, libres est fiable car n’interfère
infiltration grossesse, déshydratation, pas avec les protéines
lymphocytaire diffuse, opacification intravasculaire, porteuses comme le dosage
21
des hormones T3 et T4 totales. microadénome (diamètre B - On prescrit parfois des
[315] inférieur à hormones thyroïdiennes pour
:B lOmm). freiner la TSH.
A, B, E - Ce sont les 3 voies du B, D - L’érosion de la selle C - La fiabilité de la
métabolisme hépatique de turcique est rare dans les scintigraphie à li 123 est
l’éthanol, elles aboutissent à lamicroadénomes. meilleure pour les nodules
production d’acétaldéhyde. C - Examen de choix. froids.
[316] [320] D - Goitre homogène et diffus.
:B :D E - La TSH est basse, voire
B - Dans le syndrome de Conn A - Pas très fréquent lors des indorable.
la natriurèse est avant tout interventions par voie
fonction des apports en sel. La transphénoïdale et alors [325]
natrémie est le plus souvent généralement :C
normale ou parfois discrètement transitoire. En l’absence de trouble
élevée. B - Représente 25 à 50% des d’hydratation extracellulaire
A, C - L’hypokaliémie avec diabètes insipides acquis. Ihypernatrémie est secondaire
alcalose métabolique est C - Crâniopharyngiome. à une perte deau pure.
classique avec élévation de la D - Le diabète insipide [326]
kaliurèse. néphrogénique congénital est par :BCD
contre plus fréquent (par B - Evaluation de la maturité
[317] insensibilité osseuse (ossification du
:C du tubule rénal à I’ADH). sésamoïde du pouce).
A - Entraîne une acidose par E - Le diabète insipide est C - Recherche dune
perte de bicarbonate. exceptionnel dans les adénomes dysgénésie gonadique XC
B - Variété dhyperplasie non opérés. (Turner).
surrénale congénitale avec [321] D - Avec un bilan hormonal à la
insuffisance surrénale :C recherche dune pathologie
entraînant une B - Fonction de la FSH. hypothalamohypohysaire
perte de sel majeure à la C - Lovulation survient 24 à 36 (crâniopharyngiome,
naissance ou dans les heures après le pic de LH et adénome...).
premières semaine et une dépend autant de ramplitude du [327]
hyperkaliémie. pic que de la fréquence de :D
C - Perte d’ions H+ par libération de la LH qui est B - Utilisé dans la crise aigué
vomissement. pulsatile. thyrotoxique.
E - Entraîne une acidose avec E - L’estradiol sélève en fin de C, E - Hormonothérapie
au maximum le tableau dacido- phase folliculaire 8 jours environ inadaptée (qualité) et à une
cétose. avant le pic de LH. dose beaucoup trop élevée
[318] [322] pour un
:B :C traitement initial.
A - Infiltration lymhocytaire La natriurèse dépend directement D - Faible dose très
diffuse à rhistologie. de lapport sodé. progressivement augmentée
B - Evolution fréquente vers une [323] pour éviter une
hypothyroïdie à la phase :B décompensation de rangor.
tardive. A - Analogue retard permettant [328]
C - Thyroïdite inflammatoire. de baisser voir normaliser les :C
D - Evolution possible vers des taux plasmatiques de LH et dans A - Hypercalcémie avec
troubles de compression certains cas de réduire le volume hypercalciurie.
imposant l’intervention. tumoral. B - Calcium et phosphore
E - Pas d’anomalie biologique B - Traitement de Ihyperplasie sanguins et urinaires normaux.
notable dans la thyroïdite de congénitale des surrénales. C - Lhypocalciurie (< lOOmg/24
Riedel. C - Moins souvent efficace que heures) est très évocatrice.
[319] les analogues de la D - Calcémie habituellement
:C somatostatine. normale.
A - Pas d’anomalie visuelle [324] E - Dans les cancers osseux
habituellement avec un :C avec ostéolyse on note une
22
hypercalcémie. D - Par compression des cellules l’absence de reliquat thyroïdien.
[329] gonadotropes par radénome à [339]
:B GH. :ABCD
B - Alcalose métabolique avec E - Tumeur mixte (GH et A, B - Contenu liquide à
augmentation des bicarbonates. prolactine) ou levée du tonus l’échographie.
C, D - Dans les hypokaliémies inhibiteur dopaminergique par C, D - Tumeur solide à
majeures. compression de la tige pituitaire. l’échographie que seule
[330] [334] l’histologie peut différencier
:B :ABDE avec certitude.
A - Complication de A - Parfois jusqu’à 12 cp/jour. E - Scintigraphie blanche ou
Ihypercholestérolémie. B, D - Traitement symptomatique fixation hétérogène diffuse sur
B - La dyslipidémie de type IV important avant normalisation l’ensemble de la glande.
est une hypertriglycéridémie des hormones thyroïdiennes. [340]
pure (‘endogène’) avec E - Risque d’hypothyroïdie néo- :CDE
augmentation des VLDL. natale. A - Natrémie normale ou
Risque de pancréatite aiguê [335] discrètement élevée.
surtout si triglycéridémie > :BDE B - Elle est basse.
20g/l. A - L’hyponatrémie de dilution est C, D, E - Sous l’action tubulaire
[331] la plus fréquente. distale de l’aldostérone
:E C - Au contraire, nausée, dégoût échange accru d’ions
E - Fait partie du bilan de l’eau. potassium excrétés
ophtalmologique de tout patient [336] (hyperkaliémie-hypokaliémie)
diabétique, à la recherche ici :D contre des ions sodium
d’une rétinopathie diabétique A, B - Le diabète insipide réabsorbés. L’échange des ions
non proliférative. néphrogénique peut s’observer sodium se fait de façon
[332] dans les hypercalcémies et es compétitive contre des ions K+
:AC hypokaliémies importantes par et H+, d’où l’alcalose
A,C - Calcémie et néphropathies secondaires. métabolique.
phosphorémie sont normales ou C - Non, à la différence de
basses. certaines néphropathies [341]
B - Elévation modérée des interstitielles chroniques. :C
phosphatases alcalines par D - Central par localisation A, B, E - Se rencontre dans
Ihyperostéoblastose. hypothalamo-hypophysaire ou rhypothyroïdie.
D - Tendance à lacidose néphrogénique par Erreur probable dans l’énoncé
métabolique parfois observée. hypercalcémie. de ce QCM à compléments
E - Au contraire, hyperamino- [337] multiples, le terme
acidurie. :AC hypothyroïdie devrait sans
A, C - D’où l’intérêt du dosage doute remplacer celui
[333] des hormones libres dans ces d’hyperthyroïdie.
:BDE situations. La TBG est [342]
A - Parfois hyperphosphorémie augmentée par les estrogènes, le :ACE
par augmentation de clofibrate, le 5-fluorouracile, le A - Thyroïdectomie totale
réabsorption tubulaire du myélome, les carcinomes extracapsulaire, première étape
phosphore. hépatobiliaire... du traitement.
B - La GH stimule D - La TBG est diminuée par les B - Moins efficace que C dans
l’insulinosécrétion et diminue androgènes, les stéroïdes, le un cancer différencié qui capte
reffet de rinsuline sur le tissu syndrome néphrotique, la bien l’iode.
musculaire et cirrhose hépatique, la E - Pour freiner totalement le
adipeux. malnutrition protéique... TSH, toujours indiqué.
C - Contrairement au sujet [338] [343]
normal chez qui HGPO baisse :D :E
le taux plasmatique de GH, A, C - Utile dans le cancer à A - Aménorrhée primaire.
chez stroma amyloïde ou cancer B - Pas d’anomalie du
racromégale, la GH reste médullaire de la thyroïde. caryotype, le mécanisme est
élevée lors du test. D - Doit être indétectable en une insensibilité périphérique
23
aux [350] C - Le vitiligo peut être présent
andogènes. :AC et traduit une destruction
c - Pas d’organes génitaux A, C - L’hypocalcémie avec immunitaire des mélanocytes.
internes (reliquats Wolffiens hypocalciurie est constante dans E - Ongles et dents striés de
uniquement). l’hypoparathyroïdie. Le but du noir.
D - Les seins sont présents. traitement est une [356]
[344] normocalcémie. :BDE
:E B, D - On retrouve une A - Les affections digestives
A, B, c - chez le diabétique hyperphosphorémie avec sont avant tout responsables
l’artériosclérose est précoce et hypophosphaturie, mais sa d’hypokaliémie par fuite
multifocale. Elle réalise la surveillance ne fait pas partie du digestive.
macroangiopathie. suivi thérapeutique. B, D - Augmentation de
D - L’HTA atteint 60% des [351] l’amplitude des ondes T,
diabétiques de plus de 40 ans :BE allongement de PR,
et l’infarctus du myocarde B, E - Les ostéoblastes élargissements de QRS,
représente 50% des causes de produisent la phosphatase bloc auriculo-ventriculaire
mort vasculaire chez le alcaline et l’ostéocalcine. partiel ou complet voire
diabétique. C - Reflète l’activité tachycardie ventriculaire et
[345] ostéoclastique. fibrillation
:AD [352] ventriculaire.
Tableau d’acidose respiratoire :ACE C - A une acidose métabolique.
aigué (hypoxie, hypercapnie A - Permanente, vive, irradiant E - Peut être utilisé pour
non encore corrigée par une vers les mâchoires. corriger une hyperkaliémie
élévation des bicarbonates) C - Hyperthyroïdie modérée et sévère constituant une urgence
avec hyperventilation alvéolaire transitoire. (risque
(PCO2 + P02> 120). D - Thyroïdite aigué. d’arrêt cardiaque si kaliémie >
[346] E - Goitre diffus, ferme, 7mM/l).
:ABD douloureux avec adénopathies [357]
A, D - D’où le dépistage satellites. :E
systématique. [353] Sans commentaire.
E - Les étiologies sont - :BD [358]
agénésie de la glande thyroïde A - Apparaît pour des taux :D
(3/4), trouble congénital de d’hémoglobine réduite supérieurs Tous les médicaments
l’hormonogénèse (1/5), origine à 5g/dl. Traduit donc rhypoxie. proposés peuvent être utilisés
iatrogène. B, D - Baisse de la vigilance, pour traiter une hypercalcémie
[347] flapping, sueurs, HTA sont les sauf les digitaliques. La
:BE signes d’hypercapnie. digitaline est au contraire
A - Fonction minéralocorticoïde C - Signes d’insuffisance contre-indiquée dans les
normale. cardiaque droite. hypercalcémies comme dans
c - Traduit une élévation de [354] les hypokaliémies.
I’ACTH. :ABCDE
D - L’ACTH ne répond pas lors L’ensemble des lésions citées [359]
du test. sont acquises, ont une traduction :E
[348] radiologique et contribuent à Les résines type
:BE donner au visage du patient le cholestyramine abaissent la
95 % des sujets diabétiques de classique aspect chevalin du cholestérolémie de 15 à 25 %
type I sont HLA DR3 ou DR4. visage à l’inspection. par inhibition du cycle entéro-
L’association HLA B8 est liée à [355] hépatique des acides biliaires.
l’association DR3 et HLA B8. :BD Elles sont les médicaments de
[349] A - L’hyperpigmentation des plis première intention après échec
:ACD palmaires est caractéristique. du régime dans les
B, C, D - Lésions pouvant B - La pigmentation des dyslipidémies type lia.
directement entraîner la cécité. cicatrices postérieures au début [360]
de la maladie est beaucoup plus :D
nette. A la recherche d’un
24
prolactinome qui pourrait avoir tissu où il n’y a pas de tissu raugmentation de volume
été favorisé par les sympathique. gonadique.
oestroprogestatifs. L’autre Référence : Abrégé E - 13 ans.
contrôle indispensable est celui d’Endocrinologie par J. Hazard [374]
des bétaHCG. chez Masson. :ABDE
[361] [366] B - Les signes de thyrotoxicose
:AD :ABD pure sont habituels.
La diminution du pooi Signes d’hyperthyroïdie. E - Zone hypofixante avec
glucidique intracellulaire [367] extinction du parenchyme
entraîne une lipolyse avec :C adjacent.
production d’acides gras libres La glycémie à jeun doit être Référence : ‘Abrégé
qui nourrit le cycle de Krebs. Il retrouvée à deux reprises > ou = d’endocrinologie’ par Hajard et
se produit alors une 7,7 mmol/l pour affirmer le Masson.
augmentation de la cétogenèse diabète. Dans le cas présent, [375]
hépatique secondaire à la béta- seul l’HGPO permettra d’affirmer :AC
oxydation des acides gras le diagnostic. B - Prognathisme...
libres. [368] C - Par adénome mixte ou
[362] :E compression de la tige
:ACE Sans commentaire. pituitaire.
A - Lorsque la dénervation D - Lhypercalciurie est
cardiaque (para et [369] classique et peut entraîner des
orthosympathique) est très :D lithiases.
évoluée, il existe une Les antidiabétiques oraux sont E - L’hyperglycémie provoquée
tachycardie de repos avec contre-indiqués durant la peut être utile en montrant si
possibilité d’arythmie grossesse. lacromégalie persiste une
paroxystique et mort subite. E - Item mal formulé car un absence de freination de la GH.
B - Dans la neuropathie régime seul peut être préconisé [376]
périphérique. si le diabète est modéré; mais il :ACD
C - Par lésion du système faut exiger un équilibre B - Une glycosurie aussi
orthosympathique. glycémique strict sinon massive évoque plutôt un coma
E - Classique, avec diarrhée l’insulinothérapie s’impose. hyperosmolaire.
nocturne. [370] E - PaCO2 basse car
[363] :B hyperventilation.
:ABCE Pour cette raison, les biguanides [377]
A - Les hypoglycémies doivent être interrompus deux :B
fonctionnelles entraînent des jours avant et après Sans commentaire.
accidents mineurs. opacification intravasculaire. [378]
B - Par rhyperinsulinisme [371] :C
chronique. :E ABE - Signes de neuropathie
C - Orientent vers une tumeur B - Malgré les métastases, la autonome.
pancréatique. thyroïdectomie permet une
[364] réduction tumorale et conduit à [379]
:AD une hypothyroïdie favorisant la :A
B E - Physiopathologie pour captation d’iode radioactif par les Représente environ 50 % des
l’instant mal comprise. métastases et donc un traitement hypothyroïdies congénitale suivi
[365] par iode 131. par rathyréose (30 %) et les
:E [372] troubles de Ihormonogenèse
C - Peut correspondre à une :ACD (15 %).
localisation multiple d’une Sans commentaire. [380]
phéochromocytome bénin. [373] :E
D - Peut correspondre à une :AC Sans commentaire.
localisation ectopique D - Apparaît plus tard car [381]
(paragangliome). nécessite une imprégnation :D
E - Le seul critère est la androgénique qui est secondaire Sans commentaire.
présence de métastase dans un à [382]
25
:D volume 2 par De Groot édité chez : B E
Au contraire on observe une W.B.SAUNDERS. C - Le goitre est en règle
polyphagie contrastant avec absent.
l’amaigrissement. [389] [395]
[383] :ABCE :CD
:BE Sans commentaire. A, B - Entraîne une
B - Surtout observée dans [390] hypokaliémie avec HTA mais la
l’insuffisance surrénale aiguê :ABC rénine est basse.
avec troubles ioniques. A - Systolo-diastolique en règle [396]
D - Des troubles génitaux avec modérée. :ABCD
aménorrhée peuvent être B - Avec une séborrhée. B - La neuropathie diabétique
observés. D - Le test de freinage est atteint surtout les 11Ième,
E - Typiquement, il s’agit d’une indispensable pour le diagnostic. Vlème et VIlème paires
asthénie physique mais on peut De plus la cortisolémie à 8 heure crâniennes.
observer des épisodes peut parfois être normale et la D - Signe peu spécifique.
dépressifs alternant avec une perte du rythme circadien a alors Références : Abrégé de
irritabilité une grande valeur. Neurologie par J. Cambier chez
[384] E - L’ACTH peut être normal Masson.
:ABCD dans une véritable maladie de [397]
Sans commentaire. Cushing. Un taux dACTH non :ADE
[385] effondré alors que la cortisolémie A - Syndrome polyuro-
:ACD est élevée indique un polydipsique fréquent mais en
A D - Traitement dysfonctionnement général modéré.
symptomatique utile avant hypothalamohypophysaire. B, D - Anorexie, nausées,
obtention de reuthyroïde. Références : Abrégé constipation et vomissements
C - Risque dhypothyroïdie d’Endocrinologie par J.Hazard sont fréquents.
néonatale faisant prescrire une édité chez Masson. [398]
contraception avec le [391] :CE
Néomercazole. :AE C, E - S’accompagnent d’une
E - Item litigieux, la posologie D - La scintigraphie blanche et hypercalcémie avec
initiale étant de 8 à 12 cp, mais rhyperthyroïde clinique et hypercalciurie par
la prise se faisant biologique sont classiques dans hyperabsorption
habituellement la intestinale du calcium.
en 3 à 4 fois par jour et non en thyroïte subaiguê mais il nest pas
deux prises matin et soir. alors observé d’arrêt de la [399]
[386] synthèse des hormones :DE
:ADE thyroïdienne. B - Au contraire
Sans commentaire. E - Thyrotoxicose factive de hémoconcentration avec
[387] diagnostic parfois délicat. deshydratation intracellulaire
:E [392] par perte du pouvoir de
Le signe du tabouret traduit une :BC concentration des urines.
faiblesse musculaire. L’hyperplasie bilatérale est D - A la différence du diabète
L’amyotrophie portant sur les secondaire à une hypersécrétion insipide néphrogénique.
racines peut parfois être très d’ACTH d’origine hypophysaire [400]
importante. (70 % des syndromes de :B
[388] Cushing) ou ectopique. La colchicine doit
:B [393] systématiquement être
A - Etiologie rare (3 %). :BCE prescrite jusquà la disparition
B - Représente de loin la lésion A, D - En rapport avec le des tophis (1 à 6 mois).
la plus fréquente (82,5 %). syndrome tumoral et non [401]
C - Dans le cadre d’une NEM Ihypersécrétion de G.H. :C
type I. C - Par augmentation de la C - Aucune raison de suspecter
D - Seconde étiologie en réabsorption tubulaire du une hypoparathyroïdie avant
fréquence (14,5 %). phosphore. l’intervention. Il faudra par
Références: endocrinology, [394] contre surveiller la calcémie en
26
post-opératoire. sécheresse de la langue, parfois sélectifs, Perhexilline...
[402] des troubles neurologiques [417]
:E (somnolence, agitation, crampes :E
Référence : Abrégé de voir coma) et une hyperthermie. A - Aménorrhée primaire.
Néphrologie par M. Legrain L’hyperomolarité extracellulaire B - Le génotype est masculin
édité chez Masson. est un élément fondamental et (46, XY) et le morphotype
[403] est en général reflétée par extérieur féminin.
:C rhypernatrémie. C - La sécrétion de facteurs
D, E - Complication des [412] anti-mulhérien est responsable
hypertriglycéridémies. :ABCD de l’absence d’utérus et de
[404] Le diagnostic du diabète non- trompe.
:D insulino dépendant est souvent D - Dans la forme complète la
Sans commentaire. tardif par rapport au début de morphologie est féminine avec
[405] rhyperglycémie chronique. Ceci un développement mammaire.
:C explique la présence possible de Références : Abrégé
Les taux de gonadotrophines complications du diabète lors de d’Encrinologie par J. Hazard
sont très élevés (FSH > 20 sa découverte. chez Masson.
mUI/ml et LH > 10 mUl/ml) et [413] [418]
correspondent à des taux de :ABDE :ACD
post-ménopause. A - Surtout dans le diabète de Le régime doit être pauvre en
[406] type I. cholestérol (<300 mglj), en
:BC B - Insulinorésistance. graisses saturées d’origine
Sans commentaire. D, E - Anomalies clairement animale et riche en graisses
[407] démontrées dans le diabète de polyinsaturées à longue chaine.
:ACDE type Il. E - La suppression des sucres
B - Les thiazidiques sont [414] simples est surtout préconisée
anticalciuriques par :ABC dans le traitement des
augmentation de la D - Une faim impérieuse et non hypertriglycéridémies de type
réabsorption tubulaire du une soif peut être observée. IV.
calcium. [415]
[408] :ADE [419]
:CD A - Lié à l’accès de :ABE
A - Le potassium extra cellulaire catécholamines, hormones Sans commentaire.
représente 2 % du capital hyperglycémiantes. [420]
potassique total de l’organisme. B - L’hyperparathyroïdie n’est pas :ABD
B - Une élévation du PH artériel associé au diabète. Cependant C’est inutile en l’absence
de 0,1 u entraîne une baisse de un hyperinsulinisme d’autres signes associés
1 mM de la kaliémie. secondaire à l’hypercalcémie [421]
[409] peut s’observer chez ces :ABCE
:ABCD patients. Sans commentaire.
C - Par la constitution dun D - S’accompagne dans 60 à 70 [422]
troisième secteur. % des cas d’un trouble de la :E
D - Entraînant une polyurie tolérance glucidique et dans 6 à Sans commentaire.
omotique. 25 % des cas d’un diabète. [423]
E - Perte d’eau hypotonique Références : Diabetes Mellitus :E
entraînant une déshydratation par H. Rifkin chez Elsevier. Sans commentaire.
intracellulaire avec [416] [424]
hypernatrémie. :ABCE :ABD
Ces accidents surviennent Les signes dhyperthyroïdie
[410] surtout chez les diabétiques âgés pure sont généralement
:BCD prenant des sulfamides à longue importants dans l’adénome
Sans commentaire. demi-vie et sont favorisés par toxique.
[411] l’insuffisance rénale ou hépatique [425]
:BD sévère et certains médicaments : :BC
Le tableau associe soif avec Salicylés, AINS, IMAC non B - Recherche d’une
27
leucopénie, voire dune La thyroglobuline est élevée dans [438]
agranulocytose. les cancers différenciés de la :C
C - Si surdosage, risque thyroïde, la maladie de A - Au contraire, chute de la
d’hypothyroïdie avec élévation Basedow active, la thyroïdite pilosité et des cheveux.
de la TSH et augmentation du subaiguê, l’adénome, le goître B - Infiltration bilatéral et
goître. endémique et durant la symétrique du tissu sous
[426] grossesse. cutané prétibial observée dans
:BCE La thyroglobuline est normale la maladie
A - Au contraire, hypokaliémie. dans le cancer médullaire. de Basedow.
B - Souvent importante avec Références : Diagnostic C - Bien visible à l’échographie
hypochiorémie. Endocrinologique par Moore et qui distingue dans
C - Secondaire à la Eastman chez B.L. Decker. l’élargissement de la silhouette
déshydratation. [431] cardiaque
D - Acidose tubulaire par défaut :E visible sur la radiographie
de régénération des C - Ces anticorps sont en faveur thoracique l’épanchement
bicarbonates. d’une rétraction corticale des péricardique de
[427] surrénales et sont en principe l’épaississement du
:ACDE négatifs dans une tuberculose. myocarde et l’élargissement
Sans commentaire. D - L’atteinte est globale. des cavités.
[428] E - Des antécédents de [439]
:ABDE tuberculose ou une autre :BC
B - 1 cas pour 15000 localisation de la tuberculose et C : est le plus fréquent
naissances. la présence B : L’imipramine
C - Au contraire le déficit de calcification surrénaliennes à [440]
enzymatique dans la forme I’ASP seraient en faveur de cette :ABD
classique porte sur la étiologie. A, B, D - Signes
phénylalanine [432] d’hyperthyroïdie.
hydroxylase qui catalyse la :E C, E - S’observent dans la
transformation de la Chez ce patient la part des maladie de Bosedow.
phénylalanine en thyrosine. La glucides doit représenter 50 % de [441]
phénylalanine la ration énergétique globale d’un :B
saccumule (d’où la réponse D) régime normocalorique. A, B - Hyperinsulinisme que
et la thyroxine est à la limite [433] reflète l’élévation du peptide C.
inférieure de la normale. :D C, D - On peut observer chez le
E - Les acides Sans commentaire. sujet obèse une élévation de la
phénylcétoniques s’accumulent [434] cortisolémie sans perte du
dans les urines. :D rythme circadien.
Sans commentaire. E - Les taux de T3 dépendent
[429] [435] plus des apports nutritifs que du
:AE :ABCD poids de l’individu. Chez les
A - L’hyponatrémie est A - Avec natriurèse élevée et sujets suralimentés la T3
observée en cas de hypochlorémie. sérique s’élève et baisse lors
déshydratation intracellulaire B - Lié à la déshydration souvent du jeûne.
mais est parfois majeure de ces patients. [1]
faussement abaissée par [436] :C
rhyperglycémie ou une :ACDE L’élément évocateur d’une
hypertriglycéridémie. B - N’est pas un facteur de risque origine iatrogène est la prise de
B - La kaliémie est souvent cardio-vasculaire bien que Cordarone® (permet d’évoquer
élevée (acidose) malgré une souvent présent chez le DNID en le diagnostic mais non de le
baisse du stock potassique surpoids. confirmer).
global. [437] [2]
D - Au contraire, acidose :A :ABCD
métabolique. B, C, D - Sont incriminés dans le La cholestérolémie est élevée
[430] diabète insulino-dépendant. en cas d’hypothyroïdie. L’ECG
:CDE sert de référence; avant le
28
traitement il met souvent en [8] par le
évidence une bradycardie :AC PIF sur les cellules à prolactine
sinusale, et apprécie le La question est mal posée. On ne - par adénome mixte (sécrétion
retentissement cardiaque. sait de quel type de coma il de GH et de prolactine).
[3] s’agit. Vu le cas clinique, on
:AE considérera qu’il s’agit d’un coma [16]
L’échographie recherche une acidocétosique. :E
éventuelle péricardite. [9] Sans commentaire.
CPK: peuvent être élevés en :BE [17]
cas d’atteinte musculaire Ce sont deux causes de fausse :C
associée à Ihypothyroïdie. Chez hyponatrémie. La natrémie peut Le régime désodé est
cette sembler basse si le plasma formellement contre-indiqué
patiente coronarienne, il peut contient une grande quantité de chez les insuffisants
être intéressant de demander substances qui prennent la place surrénaliens. Les
les CPK-MM (musculaires) et de l’eau (car les concentrations minéralocorticoïdes sont
les en Na+ sont exprimées en nécessaires en cas
CPK-MB (myocardiques) en cas mmol/litre de plasma). dinsuffisance surrénalienne
de doute. [10] d’origine basse, mais non en
[4] :C cas d’insuffisance corticotrope.
:D Sans commentaire [18]
Le traitement sera débuté, à [11] :BC
faible posologie, en milieu :ABD Sans commentaire.
hospitalier chez cette patiente Sans commentaire. [19]
coronarienne, en augmentant [12] :E
très progressivement les doses :BDE Limpubérisme est exclu, car
avec surveillance clinique et Sans commentaire. quil s’agit d’une aménorrhée
ECG. [13] secondaire.
1 comprimé Levothyrox® = 50 g :AC [20]
dose de départ = 1/4 de A - En cas d’hyperprolactinémie :D
comprimé. de déconnexion Une seule réponse est
[5] hypothalamohypophysaire (voir demandée : test de grossesse.
:ACDE plus loin). Mais les deux diagnostics à
Sans commentaire. C - Aspect au maximum en évoquer en premier dans ce
‘polichinelle’, il faut, bien entendu, contexte sont la grossesse et
[6] préciser le caractère acquis.de rhyperprolactinémie.
:BD ces troubles. [21]
Le diagnostic probable est celui [14] :A
d’une acido-cétose diabétique :BC Sans commentaire.
survenue après une La radiographie de la selle [22]
pyélonéphrite. turcique mettra en évidence: :B C D E
[7] - des éléments en faveur de la Il existe des cas dinsuffisance
:BDE tumeur de la selle turcique antéhypohysaire associé à une
B - Hémocultures recherchant - des éléments en faveur de hyperprolactinémie (ex:
une septicémie. l’acromégalie. macroadénome non sécrétant),
D - LECBU sera pratiqué avant [15] mais, dans ce cas, lexamen
le début de l’antibiothérapie. :ACE clinique ne serait pas normal.
E - La kaliémie permet d’ajuster L’hyperprolactinémie peut avoir [23]
la rééquilibration deux origines :ABDE
hydroélectrolytique, en sachant - par déconnexion De nombreux médicaments
qu’il peut hypothalamohypophysaire (en sont responsables dune
exister une fausse cas d’adénome comprimant la hyperprolactinémie, d’où la
hyperkaliémie chez un patient tige pituitaire nécessité de toujours pratiquer
en acidose. L’ECG est donc et empêchant le passage du un interrogatoire précis pour
important pour PIF), levant donc le tonus s’enquérir des médicaments
apprécier la kaliémie. inhibiteur normalement exercé absorbés. Le Parlodel® est par
29
contre le traitement médical de deux réponses). glycémie capillaire.
premier choix dune [33] [40]
hyperprolactinémie. :B :ABCDE
[24] La polydipsie est un très bon Lhyperglycémie peut donner un
:C signe dacidose dans ce contexte. tableau très polymorphe et
Tableau en faveur d’une [34] notamment se présenter sous
acromégalie. :CD un tableau neurologique ou
[25] (car nécessité de deux psychiatrique.
:E réponses). L’indication de sérum [41]
Labsence de freinage de la GH bicarbonaté isotonique étant :BD
sous HGPO est actuellement le limite dans cette indication ; en Ces crises typiques sont
test le plus fiable. effet, en cas dacidose diabétique présentes dans 30 à 50 % des
[26] ; celui-ci est généralement cas. Le jeune âge du malade
:C préconisé pour une acidose est évocateur, mais peut-on
Mais la phosphorémie est aussi sévère avec pH< 7,10 et dire que cest un élément
un bon élément. bicarbonates effondrés. particulièrement évocateur
[35] [42]
[27] :BC :BDE
:D Certains préconisent des Il est responsable dune
Ce trouble visuel est le plus injections 1M toutes les heures hyperleucocytose à
classique, lié à une de petites doses d’insuline, mais polynucléaires.
compression du chiasma cette méthode me semble moins [43]
optique par tumeur, mais de intéressante. :D
nombreux autres troubles [36] Sans commentaire.
visuels peuvent se rencontrer. :C [44]
[28] Faire une glycémie capillaire et :C
:ADE prélever glycémie Labo (mais ne Sans commentaire
Lacromégalie est souvent pas attendre les résultats de la [45]
associée à un macroadénome, glycémie Labo pour débuter le :BD
expliquant ainsi l’augmentation resucrage). Ces tumeurs dérivent toutes du
fréquente de volume de la selle système APUD.
turcique. [37] [46]
[29] :C :ACD
:C Tout coma chez un diabétique Lintervention sur un
Sans commentaire. doit être considéré comme un phéochromocytome, très
[30] coma hypoglycémique jusquà délicate, doit être effectuée
:A preuve du contraire et doit donc dans un service spécialisé
Sans commentaire. nécessiter une injection de (préparation préopératoire -
[31] glucose hypertonique en IV. précautions anesthésiques -
:AD [38] réanimation postopératoire).
Il peut, dans certains cas de :C [47]
coma hyperosmolaire, exister Les biguanides sont formellement : E
une petite cétonurie (se limitant contre-indiqués en raison de râge Valeur de l’OMS = 8 mmol/litre
à et de l’insuffisance rénale (risque à jeun.
traces ou +). dacidose lactique). Cependant.
De même, possibilité d’une les sulfamides hypoglycémiants [48]
petite acidose, mais mineure. ne sont pas particulièrement :ABD
La glycémie est généralement recommandés en cas Théoriquement, I’HGPO de la
supérieure à 20 mmol/litre. dinsuffisance rénale. femme enceinte s’effectue avec
[32] [39] 100 g de glucose (mais pour
:DE :B dautres auteurs 75 g sont
La cause la plus probable est Donc: suffisants).
cependant l’acidocétose - la glycosurie est un mauvais [49]
diabétique en elle-même (mais paramètre de surveillance :D
complément multiple, mettre les - apprendre rautosurveillance par Valeur de l’OMS est supérieure
30
ou égale à 11 mmol/l. la scintigraphie dépendent des une action immunosuppressive.
[50] équipes. Dans l’item, le rythme [66]
:C de surveillance n’est pas précisé, :ABCD
Cet hypercorticisme il semble cependant justifié de le L’évolution la plus classique est
d’entraînement est lié à cocher dans la surveillance. l’évolution sur le plan oculaire,
l’obésité. l’exophtalmie pouvant d’ailleurs
[51] [59] évoluer de façon totalement
:BCE :C indépendante de
Sans commentaire. Sans commentaire. l’hyperthyroïdie. Toutes les
[52] [60] autres évolutions sont
:D :B cependant possibles bien que
La thyroxine et les dérivés Sans commentaire. l’insuffisance thyroïdienne et
amphétaminiques sont fort [61] Ihypoparathyroïdie doivent être
nettement contre-indiqués dans :BD rares en cas de thyroïdectomie
ce type de pathologie. Le propranolol possède, en plus subtotale.
[53] de son effet béta bloquant, un [67]
:BCE effet d’inhibition de la conversion :C
L’antécédent d’irradiation périphérique de T4 en T3 au Cynomel® = LT3 = hormone
cervicale dans l’enfance est un profit de la RT3 (reverse T3). pure.
facteur de risque de cancer L’amélioration ressentie les [68]
thyroïdien. premiers jours chez les :A
[54] hyperthyroïdiens traités, est due Euthyrol® = LT3 et LT4.
:BD au béta- et non aux Sous Euthyrol®, FT3 et FT4
Sans commentaire. antithyroïdiens de synthèse dont sont en rapport avec l’état
[55] le délai d’action est plus long. fonctionnel.
:D [62]
Tout nodule thyroïdien froid doit :E [69]
être exploré chirurgicalement Une origine immunologie est :C
(certaines équipes cependant évoquée dans la pathogénie de Sans commentaire.
pratiquent actuellement une la maladie de Basedow. [70]
cytoponction à aiguille) par des [63] :AC
gens entraînés, mais seul un :ABC Le Cynomel® = LT3.
résultat positif (malignité) est Sans commentaire. Le Lévothyrox® = LT4.
significatif. Cependant, [64] Thyroxine = D-LT4.
l’existence dans ce contexte :BC [71]
dadénopathies cervicales La NFS doit être pratiquée :BD
justifie sans aucun doute la - de façon urgente en cas de Une pathologie digestive ne
chirurgie. fièvre (prévenir le patient) peut être éliminée, bien que
[56] - toutes les une à deux semaines peu évocatrice dans ce
:CE pendant les trois premiers mois contexte. On peut bien entendu
Si l’on administre de l’iode 131, puis tous les mois, en évoquer un processus
il faut attendre l’augmentation raison du risque grave inflammatoire, bien que ce ne
de la TSH (mais ce traitement dagranulocytose aiguê soit pas spécifiquement
n’est pas systématique, - avant traitement, pour ne pas l’anorexie et l’amaigrissement
notamment dépend des écoles). imputer à tort aux ATS une qui l’évoque mais le reste de
[57] éventuelle granulopénie rexamen.
:BCD antérieure. [72]
Bien que cela puisse sembler [65] :BDE
surprenant, l’envahissement :C Il peut exister une poussée
ganglionnaire n’est pas un Il semble que la malade soit d’hyperthyroïdie dans la
élément pronostic du cancer passée en hypothyroïdie : maladie de Hashimoto :
papillaire. certains diminuent le traitement. cependant celleci, à long terme,
[58] Par la suite, certains adjoignent évolue généralement vers
:ABCD des hormones thyroïdiennes, le Ihypothyroïdie.
L’indication et la fréquence de Néomercazole® ayant peut-être [73]
31
:BCD chirurgie, on peut aussi ajouter - à la carence cellulaire en
Pour le diagnostic de l’hémisuccinate IV). glucose, pouvant donner des
d’hyperthyroïdie en 85, on [80] signes neurologiques ou
utilisait essentiellement T3 et T4:C psychiatriques ; les crises
libres, mais actuellement, la L’insuffisance surrénalienne convulsives sont plus volontiers
TSH ultrasensible est très aigué doit être évoquée de généralisées, mais une crise
intéressante (étant diminuée première intention chez tout localisée n’exclue absolument
avant l’augmentation de T3 et insuffisant surrénalien “allant pas le diagnostic
T4). mal”. Les signes digestifs, - à la réaction de système
[74] fréquents, peuvent faire errer le sympathique --> A.D. et bien
:C diagnostic vers une pathologie d’autres signes.
Sans commentaire. chirurgicale (une telle pathologie [87]
[75] peut d’ailleurs exister et :AD
:AD décompenser secondairement Le Daonil® est un sulfamide
Les rechutes sont généralement une insuffisance surrénalienne). hypoglycémiant puissant de
liées à un arrêt prématuré de [81] courte durée d’action, qui
traitement (ce qui est fréquent! :D n’aurait pas du être prescrit
[76] Le goître n’est pas un élément en chez cette patiente obèse et
:ABCE faveur d’une thyrotoxicose, mais insuffisante rénale.
Sans commentaire. de son étiologie. Le goître dans
[77] ce contexte est évocateur d’une [88]
:CE hyperthyroïdie liée à une maladie :C
La perte du cycle nycthéméral de Basedow, mais il n’est pas dû En cas d’hypog!ycémie, il existe
du cortisol est un signe à l’hypersécrétion isolée une réaction adrénergique
biologique majeur en faveur d’hormones thyroïdiennes. compensatrice, masquée ici par
d’un hypercortisolisme. [82] la prise de béta- (Avlocardyl®).
[78] :E [89]
:DE L’aspect scintigraphique décrit :AB
Un examen surrénalien et est celui d’une maladie de L’insuffisance rénale contre-
hypophysaire permettent Basedow. Pour certains, il existe indique généralement la prise
d’orienter vers une pathologie des cas typiques de maladie de de Daonil®; éventuellement, on
surrénalienne primitive ou Basedow où l’on peut peut diminuer la dose de ce
hypophysaire. éventuellement se passer de la médicament à demi-vie courte
NB : C’est une mauvaise scintigraphie. et à élimination rénale.
question car l’exploration d’un [83] [90]
hypercortisolisme se fait en :A :D
plusieurs étapes: A - La tachycardie est un très bon Il faut toujours prescrire en
I) Confirmer l’hypercortisolisme.élément de diagnostic, de premier un régime
2) Et après, préciser son surveillance. Elle est hypocalorique assez strict,
origine, c’est au niveau de cettepermanente, persiste au repos, avant l’utilisation
deuxième étape que se situent augmente à l’effort, est dantidiabétiques oraux, dautant
ces deux examens. généralement sinusale à l’ECG. que cette patiente est obèse et
[84] que le Daonil® nest pas une
[79] :D bonne indication.
:BCD D - Les antithyroïdiens de [91]
La préparation pré, per et post- synthèse seront associés aux :ABDE
opératoire est indispensable, béta bloquants, aux sédatifs et au Sans commentaire
notamment en raison du risque repos. [92]
d’insuffisance surrénalienne [85] :CD
aigué. Ce protocole cité est peu : E L’élargissement de la silhouette
satisfaisant. La veille Sans commentaire. cardiaque peut exister en
notamment, on utilise plutôt de [86] dehors de toute insuffisance
l’acétate de cortisone 1M, de :C cardiaque et être liée au coeur
même que le jour de En cas d’hypoglycémie, il existe “myxoedémateux’.
l’intervention (lors de la des signes liés: [93]
32
:D :ABCDE [112]
Le test au TRH a actuellement Le syndrome de Cushing :D
de moins en moins d’intérêt constitue l’une des étiologies de Le tableau évoque une
depuis l’utilisation de la TSH retard pubertaire chez renfant. hypothyroïdie. La TSH est le
ultrasensible. [104] paramètre le plus précocement
[94] :E touché (s’élève en cas
:AE Le cycle du cortisol, le C.L.U. des d’hypothyroïdie d’origine
Lhypothyroïdie peut en effet 24 heures avec dosage de la basse).
entraîner un léger créatininurie, l’absence de [113]
retentissement surrénalien, freinage au test de Nugent, sont :D
biologique mais avec cortisol des éléments pour le diagnostic Sans commentaire.
normal. Cependant, il peut dhypercortisolisme, mais non des [114]
exister une véritable maladie éléments orientant vers une :C
d’Addison associée à une étiologie. Mauvaise question, il ne faut
hypothyroïdie dans le cadre ACTH bas oriente vers une jamais prescrire un
d’une pathologie endocrinienne origine basse. antidiabétique oral avant d’avoir
autoimmune,.mais dans ce cas [105] prescrit un régime
ce n’est pas une association :E hypocalorique pondéral(car
fréquente et le mot, souvent, de Sans commentaire. surcharge) adapté.
l’item élimine cette possibilité. [106] [115]
[95] :C :E
:BC Les deux causes possibles sont On n’institue jamais un
Une fréquence cardiaque à 70 l’adénome surrénalien bénin et le traitement antihypertenseur sur
par minute au repos est une corticosurrénalome. Bien qu’il n’y un seul chiffre tensionnel non
fréquence cardiaque normale. ait pas d’élément clinique menaçant.
[96] permettant d’infirmer le [116]
:B corticosurrénalome, celui-ci :E
Sans commentaire. semble peu probable dans ce Soit:
[97] contexte. De toute façon, la - Lévothyrox® LT4 (un
:D chirurgie sera nécessaire dans comprimé = 50 ou 100 .ig).
Les critères OMS permettant de les deux cas (sauf cas - Thyroxine DLT4.
porter le diagnostic de diabète particulier). [117]
sucré sont: [107] :ADE
- glycémie à jeun supérieure ou :D Sans commentaire.
égale à 7,7 mmol/l (1,4 g/l) ou En cas de nodule autonome [118]
post prandiale supérieure ou extinctif, celui-ci serait hyperfixant :B
égale 11,1 mol/I (2 g/l) sur avec extension au parenchyme Le malade fait des malaises
plasma veineux. adjacent. hypoglycémiques car il est
[108] surdosé en insuline, mais au
[98] :ABE lieu de diminuer sa dose
:E La ponction dune thyroïde d’insuline, il prend du sucre, ce
Sans commentaire. nodulaire est négative (ou qui de plus le fait grossir.
[99] blanche). [119]
:C :CD
Connaissance. [109] Ce sont deux insulines semi-
[100] :BC lentes, la Rapitard® contenant
:E Le refoulement trachéal est en plus une composante
Connaissance. uniquement dû à la taille de la ordinaire.
[101] tumeur.
:C [110] [120]
Connaissance. :D :D
[102] Sans commentaire. Connaissance.
:E [111] [121]
Connaissance. :BCD :A
[103] Sans commentaire. L’hémoglobine glycosylée A1C
33
reflète l’équilibre glycémique E - La principale origine iatrogèneA E - Existent
des deux à trois mois est le sevrage, brutal, total ou vraisemblablement chez ce
précédents. Il est souhaitable relatif, au cours ou au patient pléthorique.
den pratiquer le dosage dans le décours d’une corticothérapie [135]
même laboratoire. d’autant qu’elle a été plus intense:BC
[122] et plus prolongée. Chez elle, Le régime et l’exercice
:ABCDE on élimine dans le texte une prise physique sont les bases du
Sans commentaire. médicamenteuse, un acte traitement du DNID.
[123] chirurgical. [136]
:ABCE :BC
Sans commentaire. [130] Il faut aussi conseiller au
[124] :CE patient de surveiller ses
:ACE Il faut apporter du sérum glucosé glycémies capillaires.
La réponse de la GH sous TRH isotonique, associé à 12 [137]
constitue une réponse grammes de sel par litre, sans :ABCD
paradoxale de la GH. potassium La question est mal posée, car
[125] (hyperkaliémie). Des transfusions c’est l’élévation des hormones
:ABDE de GR ou de macromolécules qui entraîne les manifestations
D E - Est litigieux car ces deux sont nécessaires en cas de cliniques. L’exophtalmie n’est
signes ne sont pas présents collapsus. pas une conséquence de
dans rénoncé, mais il semble [131] l’élévation des H thyroïdiennes,
prudent de les mettre. :BD mais est en rapport avec les
[126] Le traitement subtitutif doit désordres auto-immuns.
:AB compenser le déficit en [138]
Le Parlodel® marche mal. La glucocorticoïdes et en :AB
somatostatine en cours d’étude minéralcorticoïdes. Dans ce contexte
donne des résultats [132] d’hyperthyroïdie, la TSH basse
encourageants, mais ne :ABCD oriente vers deux étiologies de
constitue pas un traitement de Le Catapressan®, ainsi que les l’hyperthyroïdie primitive.
fond. autres antihypertenseurs [139]
[127] centraux, ne modifie pas :ABD
:BC l’équilibre glycémique, au Le vitiligo, comme d’autres
Au cours de I’ ISA., une perte contraire des diurétiques maladies auto-immunes peut
de connaissance peut être due (Lasilix®-thiazidiques). Les béta- être associé à la maladie de
à une hypoTA s’aggravant en bloquants ne déséquilibrent pas Basedow, mais n’est pas un
orthostatique, à une un diabète mais doivent être signe clinique de la maladie.
hypoglycémie, à une employés avec prudence (béta-
hyponatrémie. bloquants cardiosélectifs) car ils [140]
La tachycardie est un masquent les signes :BDE
mécanisme de compensation d’hypoglycémie.