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la gestion et l’optimisation
fiscale
Introduction
I. Généralité sur la gestion fiscale
a. Définitions
b. Missions et objectifs
c. Référentiel métier
d. Organisation
e. Points forts et points faibles
f. Récapitulatif
II. Les techniques de l´optimisation fiscale
1- Identification des options fiscales prévue par les lois fiscales et évaluation
des conséquences de celles retenues par l’entreprise
2- Exposé des différents cas possibles d’optimisation fiscale
Conclusion
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Introduction
La présence de la fiscalité est permanente dans la vie de l’entreprise. En effet,
chaque opération de l’entreprise peut être à l’origine d’un prélèvement fiscal
pouvant avoir une incidence sur les coûts de ses produits. En outre, toute
entreprise se doit d’optimiser sa charge fiscale, comme toute autre charge pour
gérer au mieux ses intérêts et ceux de ses dirigeants, associés ou salariés.
Pour pouvoir atteindre notre objectif, notre travail sera organisé comme suit :
Dans un premier temps nous allons aborder les principes de la liberté de gestion,
nous passerons ensuite aux différentes formes d’optimisation fiscale et nous
terminerons enfin notre modeste travail par les limites de l’optimisation fiscale.
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I. Généralité sur la gestion fiscale
a. Définitions:
La gestion fiscale: un ensemble d’activités et de procédures qui visent organiser
et rendre la fiscalité d’entreprise plus performante.
L’évasion fiscale: est le faite d'éviter partiellement ou totalement la charge
fiscale tout en respectant la loi.
La fraude fiscale: consiste à échapper au paiement de l'impôt, à donner une
fausse présentation de la vérité ou une interprétation erronée
Ce n’est pas seulement payer un peu d’impôts, mais c’est aussi éviter les risques du
contentieux, les amendes, les majorations.
b. Mission et objectifs
Mission: maitrise des risqué fiscaux
• Sécuriser l’entreprise
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• Optimiser le partage des connaissances
c. Référentiel métier
Compétences
Compétences Compétences en
Activités en
techniques organisation
communication
Assurer la veille Sélectionner et Constituer, organiser Participer aux
juridique nécessaire à consulter les sources et mettre à jour la réunions d'analyse
l’application des d'information adaptées documentation des évolutions
obligations fiscales. et actualisées. fiscale. fiscales.
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Réaliser et contrôler Déterminer l'assiette Organiser la collecte Transmettre les
les travaux fiscaux des impôts dont des informations déclarations fiscales
relatifs à : l’entreprise ou le nécessaires à la aux administrations
contribuable est détermination de concernées selon les
- la TVA ; redevable. l'assiette des impôts procédures en
- la détermination du et à l'élaboration des vigueur.
bénéfice imposable ; déclarations.
- la détermination du
revenu imposable, la
liquidation et le
paiement de l'IR ;
- la liquidation et au
paiement de l'IS ;
- la déclaration et au
paiement de la taxe
professionnelle.
Liquider les
impositions dues.
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Effectuer les paiements
relatifs à la TVA, l'IR,
l'IS, et à la taxe
professionnelle.
Comptabiliser les
impôts et taxes.
Configuration
•Rattachement 2 •Direction fiscale
au service •Fonction ( Fiscalité locale
financier et juridique et et
comptable fiscale internationale)
Configuration Configuration
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o Qu’elle assiste l’entreprise à respecter et à utiliser au mieux les
réglementations, les dispositions en matière de fiscalité ;
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II. Les techniques de l´optimisation fiscale :
Le but de toute gestion fiscale est d’optimiser le montant de l’impôt, cependant il ne
s’agit pas du seul but, car on peut évoquer le souci de différer le paiement de l’impôt et
de bénéficier d’un gain en trésorerie. C’est là qu’apparaît le facteur temps qui
intervient dans la fiscalité comme dans toute la vie de l’entreprise.
Enfin, une autre raison d’agir sur l’impôt pourrait aboutir paradoxalement à accroître
momentanément la charge fiscale ou à renoncer à un avantage fiscale immédiat pour
des motifs de gestion, ce qui constitue une décision de gestion ; par exemple : renoncer
à calculer les amortissements à leur maximum autorisé en vue de distribuer des
dividendes.
1-1 Identification des options fiscales prévue par les lois fiscales :
Les options fiscales sont multiples et différent d’un impôt à un autre. Ainsi, les
principales options par nature d’impôt ou de taxe :
- en matière d’IR :
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Dans ce cas, il y a lieu de citer les possibilités suivantes :
- en matière d’IS :
- En matière de TVA :
1-2 Evaluation des conséquences des options fiscales retenues par l’entreprise :
Cette étape vise l’évaluation critique des options fiscales mises en œuvre par
l’entreprise. Ce travail d’analyse devra aboutir aux options fiscales avantageuses à
l’entreprise et celles à mettre en œuvre par celle-ci.
Elle peut être due soit à une exonération expresse, soit au fait que l’optimisation ou le
gain en question sont hors champs d’application de l’impôt en cause. Cependant il
existe des exonérations expresses comme par exemple :
L´exonération de l´IS:
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o Des dividendes perçus par une société.
Le contribuable pet retarder la naissance fiscale d´un gain dont il peut tirer
d´ores et déjà parti ou d´une opération qui existe pourtant en fait : le fait
générateur est ici retardé ;
Une troisième forme possible de gestion fiscale consiste pour le contribuable à réduire
sa base d´imposition. Divers procédés légaux de réduction existent. Ils peuvent être
regroupés en trois catégories principales : diminuer le gain brut, augmenter les charges
déductibles et enfin l´imputation des déficits antérieurs.
Un troisième procédé est d´utiliser l´abattement édicté par la loi comme par exemples,
en matière d´IR :
Il peut s´agir en matière d´IR d´utiliser les possibilités de bénéficier de toutes les
déductions sur le revenus en matière d´IR.
De même, l´augmentation des charges déductibles est possible, que ce soit en matière
d´IS ou d´IR, par le recours :
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En matière d´IR, le choix du régime du résultat net simplifié, en ce qui concerne les
revenus professionnels, a pour conséquence la non prise en compte des déficits fiscaux
antérieurs dans le cadre de la détermination du résultat fiscal imposable d´un exercice
donné.
Par contre, l´adoption du régime net réel offre l´avantage de déduire un déficit fiscal
constaté par le contribuable au titre d´un exercice déterminé des résultats positifs des
quatre exercices suivants. Toutefois, le déficit lié à l´amortissement est reportable sans
limitation dans la durée.
o D´un contribuable qui s´installe dans une zone encouragée sur le plan
fiscal au lieu de s´installer dans une zone où il serait soumis aux règles
fiscales du droit commun ; ou
Quoique l’abus de droit se distingue de la fraude par une apparence juridique correcte,
car il ne constitue pas une violation délibérée d’une obligation fiscale, il ne peut être
autorisé pour cette raison.
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L’abus de droit n’est pas expressément régi par la législation fiscale marocaine, mais il
serait possible que l’administration fiscale marocaine recourt au dahir formant code
des obligations et contrats (DOC) pour invoquer cette notion. Le DOC prévoit dans
son article 94 :
« il n’y a pas lieu à responsabilité civile, lorsqu’une personne, sans intention de nuire,
a fait ce qu’elle avait le droit de faire .Cependant lorsque l’exercice de ce droit est de
nature à causer un dommage notable à autrui et que ce dommage peut être évité ou
supprimé,sans inconvénient grave pour l’ayant droit, il y a lieu responsabilité civile, si
on n’a pas fait ce qu’il fallait pour le prévenir ou le faire cesser. »
« Tout engagement doit être exécuté de bonne foi, et obligé, non seulement à ce qui y
est exprimé, mais encore à toutes les suites que la loi, l’usage ou l’équité donnent à
l’obligation après sa nature. »
A titre d’illustration, s’il est prouvé que les parties ont substitué à leur véritable
contrat, un contrat apparent et fictif, dans le cas, par exemple, ou des ventes bien
réelles sont déguisées sous forme d’une donation, un marché de travaux, une
procuration … Pour avoir une taxation moins importante, l’administration fiscale se
trouve en droit de justifier par tous moyens de preuve en adéquation avec la loi fiscale
mise à sa disposition et chercher en dehors des actes eux-mêmes le véritable caractère
de la convention concernée.
Les cas où l’administration fiscale peut être amenée à rechercher le véritable caractère
des conventions sont nombreux. Nous citons, à titre d’exemple, les cas suivants :
Les lois fiscale doivent être, en principe, appliquées de manière rigoureuse et sans
interprétation.
En matière fiscale, le raisonnement par analogie n’est pas permis. Ainsi, les
dispositions légales prévues dans un texte ne peuvent etre étendues à un autre texte.
Par ailleurs, la loi fiscale est exécutoire le jour même de sa publication au bulletin
officiel sans qu’il soit nécessaire de tenir compte de la date d’arrivée du bulletin
officiel dans les différentes régions du Royaume.
Ces rapports constituent dans certains cas des limites à l’optimisation fiscale,
notamment lorsqu’il s’agit de questions difficiles ou certaines. En fait, dans ces cas, il
est difficile d’obtenir de l’administration fiscale « des réponses qui engagent ».
Conclusion :
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