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Chapitre n 3: Les escaliers

I. généralités :
Mur d'échiffre Marche
Contre-marche
p
0.5 m du collet
Ligne de foulée à Emmarchement

Palier intermédiaire
g
h
Contre
Marche
Collet palier paillass
e

Mur d'échiffre

Palier
Palier n.March Palier
L L
Cage d’escaliers Une Volée

v Emmarchement : la longueur de marches ;


v g :giron (largeur d’une marche) ;
v h : hauteur d’une marche ;
v Mur d’échiffre : le mur qui limite l’escalier ;
v Paillasse : le plafond qui monte sous les marches ;
v Contre marche : la partie verticale d’une marche ;
v Jour : l’espace entre deux volées en projection horizontale ;
v Le collet : le bord qui limite l’escalier du côté du jour ;
v Linge de foulée : la courbe décrite par une personne prennant
l’escalier,(tracé à 0.5 m du collet) ;
v Echappée : la hauteur libre verticale au dessus de l’arête ou nez d’une
marche,(valeur minimale = 1.90 m) ;
v Volée : c’est une suit de marche ; elle peut être droite ou courbe avec
20 marches au maximum ;
v Palier de repos : la partie horizontale d’un escalier, entre deux votées ;
v Palier d’arrivée : C’est le palier d’étage. La longueur d’un palier doit être
supérieure à (3 g).

II. dimensions des escaliers :

D’après la formule de BLONDEL, on a : 0.59 ≤ g + 2h ≤ 0.66

g + 2h = 0.59 :corresponds à des escaliers courants

d’appartement

g + 2h = 0.66 :corresponds à des locaux publics.

Généralement ; on utilise : g + 2h = 0.64m = 64cm

avec : g=30cm ; h=17cm .

L’emmarchement des escaliers est :

v Pour les escaliers courants :1m.


v Les grands escaliers : 1.50 à 2.00 m.
v Les escaliers de service : de 0.70 à 0.90 m et
v Les descentes de caves: 1m.

Un collet normal a 10cm d’épaisseur et 6 cm au minimum.

H
g

H :hauteur libre sons plafond + épaisseur du plancher fini (hauteur


d’étage)
H
N :le nombre de marches : n = [on prendra le nombre entier n '
h
H
immédiatement supérieur ou inférieur]. h =
n′

III. les différents systèmes d’escaliers :

1. Les paliers et la paillasse s’appuient sur les éléments de


résistance.

• Cette escalier est une escalier à paillasse à double palier.

• La paillasse fonctionne comme une poutre et les marches ne participent


pas à la résistance sont considérés comme un poids mort.

• Il n’y a que la paillasse qui aura ferraillé et on a : e paillasse=15 ÷ 20 cm


Système statique

Elément de
résistance


∆ Ar Ap

2. Les paliers s’appuient dans le sens transversal ;

v Les paillasses s’appuient sur les poutres noyé es qui à leur tour s’appuie
sur les éléments de résistance.
Ap ∆ Elément de résistance
Poutre noyée ∆

Ar


∆ Ar
Ap

Remarque :

v L’épaisseur de la paillasse : e=15 ÷ 20 cm

v Les marches sont considérées comme un poids mort sur la paillasse.

3. Escalier à paillasse à un seul pali er :

Exemple :

Au niveau d’une entrée.


e p =15 ÷ 20cm .
∆ Ar Ap

∆ Limon (b)

∆ ∆
∆ ∆
(a)
4. Pour cette cage d’escalier on a plusieurs solutions (systèmes
statiques).

a) Escaliers à paillasse à double paliers.

b) Escaliers à limon : si par exemple l’épaisseur de la paillasse ne


doit pas dépasser 6cm ⇒ les marches seront considérées comme
des éléments de résistance ⇒ on considéré que les marches sont
semi -encastrée sur le limon et encastrée sur le mûr d’échiffre.

• L’épaisseur de la paillasse et e p
≤ 6cm et est armé par un treillis

sondés. Ap

TS Φ 6 ( 200 × 200)

e p ≤ 6cm

5. Pour la cage d’escalier ci-dessous ; on peut utiliser deux systèmes


statiques.

Escalier à paillasse :
e p = 15 ÷ 20cm poteau
limon

Poutre
patiére

AP


AP Armatures principales
AP dans la partie supérieur
∆ car M<0
a) Escalier à limon :

Si l’épaisseur de la dalle est imposée( ≤ 6cm ) [ e p ≠ 15 ÷ 20 cm ]; les

marches sont considérées comme des consoles.

Remarque :

v Lors qu’on à un limon et une paillasse ⇒ le limon travail qu’à son poids
propre.

v Au niveau des escaliers tournant en hélice ;les marches sont


considérées comme encastrées sur le noyau central.

v Si le limon est au milieu des marches ⇒ les marches sont encastrées


des deux côtes.

VI. le mode de calcul :


1. escaliers à paillasse :

a) Escalier à paillasse :

g
h

Z e

α

α q

v Descente de charge:

- Poids propre de la paillasse;

- Poids propre des marches;

- Sur charge;

q = poids Propre de la paillasse + poids propre des marches +


surcharges.

e
P p : Paillasse = 2500*Z=2500* [kg/m²] pour une bande de 1m de
cos α
largeur.

α : l’indinaision de la paillasse.
h
h 2
P. des marches=2200* [kg/m²] .
2

γ b = 2200 kg/m 3 : pour un béton non armé.

Remarque :

En charge marche, on a un poids propre ⇒ peut être considéré


comme une charge uniformément repartie.

e h
q = 2500 ⋅ + 2200 ⋅ + S [kg/m²]
cos α 2

Pour une bande de 1 mètre de largeur ⇒ q sera en [kg/m]


∆ F1
2
S : surcharge majorée. F1
F 1 :effort normal; F2
F2 α F Traction
F 2 :effort de flexion.
1

F1 = F ⋅ sin α
Remarque : Compression F2 = F ⋅ cos α

v L’effort normal engendré dans la section est très faible ⇒ on ne


considère que la flexion simple (pas de flexion composée).

v La composante horizontale est considérée comme un effort normal qui a


tendance à faire tendre la partie supérieure et comprimer la partie
inférieure.
b) Escalier à paillasse et à paliers :

e P = e2

∆ e P = e1
q2 e P = e2
α
q1 ∆
e h
q1 = 2500 ⋅ 1 + 2200 ⋅ + S q2
cos α 2
q 2 = 2500 ⋅ e 2 + p. p revêtement + S

Remarque :

Le calcul se fait à la flexion simple.

Ferraillage :

a) Paillasse simple:

Ar
AP
Socle

b) Escalier à paillasse à doubles paliers :

A
Ar

Ap /m
Détail A :

v On a prolongé les A P au niveau

du palier car on n’a pas de


risque de poussée au vide.

Détail B :

♦ On ne peut pas faire le


prolongement des A P sur le

palier car il y a risque


d’éclatement du béton à cause
de la poussée au vide.

Limon
2 escalier à limon :

v L’épaisseur de la paillasse ≤ 6cm.

v Les marches sont semi -encastrées sur


le limon et le mur d’échiffre.

- Charges sur les marches

v Poids propre du revêtement ;


x2 x1
v Poids propre des marches ;

v Enduit en mortier de ciment ;

v Sur charge d’exploitation ;

Remarque :

La marche sera calculée comme une poutre de longueur =


l’emmarchement et de section transversale rectangulaire dont les
x1 + x2
dimensions sont : la hauteur moyenne = et la largeur = giron(g).
2
La marche sera sollicitée à la flexion simple.

q 1-1
1

h moy
1
L g

q = p . p des marches + p . p du revêtement + S


v Le limon sera calculée comme une poutre indinée (à la flexion simple) et
reprenante les réaction de toutes les marches et son poids propre.

Ferraillage :

AP

At
A P : Armatures principales.
TS Φ6( 200 × 200)
A t :Armatures
transversales.

ou

1. Escalier en console :
March

Noyau centrale
au mur d'échiffre

Gaspill

v La section de la marche diminue en allant vers l’extrémité car le moment


diminue dans le sens.

v Les marches sont encastrées sur le noyau central ou sur le mur


d’échiffre.

v Les marches sont toujours calculées comme une console de longueur =


l’emmarchement et de section transversale rectangulaire de largeur(g)
et de hauteur égale à la hauteur au niveau de l’encastrement ; car c’est
la section la plus sollicitée.

v La charge q = poids propre des marches + poids propre du revêtement +


surcharge.

Ferraillage :

AP March

At
Am

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