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Stratégie et Economie du Patrimoine
Valorisation, Développement et Stratégie
Dans le cadre de sa politique de lutte contre le réchauffement climatique, la France s'est engagée dans une
démarche globale de réduction de sa consommation énergétique et de ses émissions de gaz à effet de serre,
pendant interne de ses engagements souscrits au niveau international.
En 2009, des objectifs ambitieux ont été fixés dans la loi « Grenelle 1 » (et précisés par la loi « Grenelle 2 » du 12
juillet 2010) afin de réduire les consommations énergétiques :
• pour les constructions neuves, une généralisation des « Bâtiments Basse Consommation » à l’horizon
2012, et des « Bâtiments à énergie positive » d’ici 2020.
• pour les bâtiments existants, une réduction des consommations d’énergie d’au moins 38% d’ici à 2020,
en lien avec le Schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie (SRCAE) fixant notamment l'objectif dit
des "3x20" à l'horizon 2020 (-20 % de consommation d'énergie finale, -20 % d'émissions de gaz à effet
de serre (GES), +20 % d'énergies renouvelables dans la production globale).
• la mise en place du facteur 4 en lien avec le Schéma régional d'aménagement et de développement
durable du territoire (SRADDT) qui vise à l'horizon 2050 un objectif de réduction de la consommation
d'énergie finale de 60% corrélé à une division par 4 des émissions de GES.
Les bâtiments métropolitains consomment plus de 11 000 tonnes équivalent pétrole par an. 90% est consommée
dans les équipements liés aux compétences métropolitaines (assainissement, eau, résidus urbains, transports en
commun, équipements culturels et sportifs, crématoriums). Si les bâtiments administratifs représentent seulement
10% des consommations totales, ils ont une forte valeur symbolique en termes d’exemplarité de l’institution
métropolitaine. Le chauffage est le premier poste de consommation d’énergie, suivi de l’éclairage.
Compte-tenu de ces enjeux, la Métropole Européenne de Lille (MEL) se dote depuis 2013 d’une programmation
énergétique dans le but d’atteindre et d’anticiper les objectifs énergétiques précités avec notamment la mise en
place du Plan Climat Energie Territoire (PCET). A ce titre la MEL a décidé d’intervenir sur son patrimoine bâti et
sur ses installations thermiques et de s’engager ainsi contre le changement climatique en réduisant les
consommations énergétiques et les émissions de GES du patrimoine en lien avec les objectifs du PCET à
l’horizon 2020 (-30 % de GES par rapport à 1990, -10% de consommation énergétique primaire par rapport au
scénarion tendanciel, 17% de production d’EnR dans la consommation énergétique du territoire soit une
multiplication de la production locale de 4,7 par rapport à 2007), du SRCAE, du SRADDT et de la Troisième
Révolution Industrielle (REV3, ex TRI).
De plus, outre les actions menées au niveau de la Métropole Européenne de Lille et de la région, il faut aussi
tenir compte des objectifs de la transition énergétique actuellement partagés :
• Au niveau européen, avec un nouveau « paquet énergie-climat » pour 2030 proposé par la commission
européenne en janvier 2014.
• Au niveau national avec la Loi de Transition Energétique Pour la Croissance Verte (LTEPCV) du 17 août
2015 , dont différents objectifs pour 2030 et 2050 pour la réduction des consommations et des gaz à
effet de serre et une obligation pour les collectivités territoriales de faire preuve d'exemplarité
énergétique et environnementale pour toutes les nouvelles constructions (et à chaque fois que possible
Cerner les attentes d’un maître d’ouvrage, d’un usager, évaluer des surfaces, définir le niveau de qualité du
projet, envisager sa gestion, estimer des coûts d’opération… tels sont les objectifs de la démarche qui vise à
maîtriser le projet depuis «l’intention de faire» jusqu’à sa réalisation et au delà. Cette prise en compte d’un
maximum de paramètres, le plus en amont possible, participe à garantir la qualité du projet.
D’un point de vue légal, il s’agit d’une obligation qui incombe au Maître d’Ouvrage (MOA) et qu’il ne peut
déléguer. En tant que décideur et responsable de l’opération, le MOA peut utiliser la programmation comme un
cadre qui lui permet de se structurer autour d’un chef de projet et de se faire accompagner pour s’assurer de
prendre les bonnes décisions à chaque étape.
Le rôle du programmiste est de déterminer l’organisation fonctionnelle du projet à partir de plusieurs scénarii qu’il
élabore avec l’équipe de Maîtrise d’Ouvrage.
A l’issue de cette mission, le dossier de programmation sert de référence pour la conception et le dessin du projet
lui-même. Cette seconde phase, menée par le Maître d’Oeuvre (MOE), peut être suivie par le programmiste.
La Direction Patrimoine et Sécurité (DPS) en tant que MOA de la MEL se fixe un objectif de sobriété
architecturale et technique des projets immobiliers, pour une meilleure maîtrise des coûts d’investissement et de
fonctionnement. Cet objectif passe par :
• la contribution des utilisateurs, de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre pour
réinterroger/optimiser les besoins et la manière de dimensionner et de lister les locaux,
• une incitation à « sortir des standards » pour mieux maîtriser les surfaces et les volumes construits,
• la recherche systématique de solutions simples : travail sur les formes, les choix de matériaux et les
installations techniques en se souciant de l’adaptation à l’usage, de la durabilité et de la facilité de
nettoyage, d’entretien et de maintenance ultérieure,
• l’évitement de tout ce qui mène à du suréquipement,
• une alerte des « occupants-utilisateurs » et du Maître d’Ouvrage, mais aussi de la maîtrise d’oeuvre sur
les conséquences financières de leurs demandes ou de leurs propositions,
• les possibilités d’action manuelle des « habitants-utilisateurs » génératrice d’économie et d’éducation de
manière à éviter tout ce qui coûte cher à l’investissement et s’abîme rapidement, tombe en panne, pour
finir par coûter cher à moyen ou long terme,
• une démarche générale sera en « Low-tech », c’est-à-dire mettant en oeuvre des systèmes économes
et simples au sens large (en opposition au high-tech), soit des systèmes faciles à gérer et entretenir,
etc.
Les principes d’architecture écologique et bioclimatique seront au coeur de la démarche. L’orientation des
ouvertures favorisera les apports solaires, mais sans excès (dimensionnement raisonnable pour le confort d’été).
De plus, le Maître d’Ouvrage, au vu des priorités de la politique nationale et régionale, souhaite que les objectifs
suivants recherchés pour ce projet, soient prioritairement pris en compte dans l’opération à travers les exigences
énergétique et environnementales liées à la QEEB (Qualité Energétique et Environnementale du Bâtiment).
La qualité d’un bâtiment public est indissociable de sa qualité d’usage, elle-même intimement liée au bien être
et au confort, à la fonctionnalité, à l’accessibilité, à l’appropriation, à la sûreté et la sécurité, à la flexibilité, à
l’évolutivité. La qualité d’usage, pensée pour tous et évolutive, est une réponse aux exigences culturelles et
sociales du développement durable. Sa prise en compte dans un projet durable suppose qu’une réflexion de fond
soit menée pendant le temps de la programmation de l’opération.
Une importance particulière sera accordée à la performance énergétique du projet. Le MOA s’engage sur des
performances énergétiques basse consommation pour l’ensemble de ses projets de construction et de
rénovation. Mais des exigences plus fortes, de type passif, peuvent être visées pour ce projet. L’Assistant à
Maîtrise d’Ouvrage (AMO) devra faire des propositions en ce sens.
La définition des priorités devra être liée à la politique de Développement Durable du territoire, à la réalité du site,
au contenu du projet et à la première estimation budgétaire liée à la programmation de l'opération. Une
concertation poussée devra être engagée pour élaborer le programme énergétique et environnemental au cours
de la mission de l’AMO.
L’enjeu de cette étude est de veiller à ce que les questionnements pertinents soient posés et la faisabilité des
propositions vérifiée.
La surface SHON (Surface Hors Œuvre Nette) de l’ensemble des bâtiments est ainsi de 1 666 m².
Le Crématorium d’Herlies réalise entre 2 200 et 2 350 crémations à l’année (chiffres de 2015 et 2016).
Logement
Le Service Stratégie et Economie du Patrimoine (SEP) et son Unité Fonctionnelle (UF) Valorisation
Développement et Stratégie (VDS) assure le rôle de chef de projet ainsi que le pilotage des études de
programmation, de valorisation, de stratégie énergétique et environnementale du patrimoine. L’UF VDS est
l’interlocuteur représentant la MOA auprès du Titulaire de la présente mission.
Le Service Projets et Maintenance du Patrimoine (PMP) et son UF Projets et Maintenance (PM) est opérateur
pour le compte des directions métiers (directions utilisatrices). Il est en charge des opérations d’entretien, de
maintenance et de réhabilitation. A ce titre, il est en charge de l’entretien préventif et correctif du patrimoine ainsi
que de la conduite d’opérations de travaux.
Actuellement engagée dans une démarche de performance et d’économie d’énergie en lien avec les enjeux liés à
la Transition Energétique du Territoire et à l’exemplarité de la Collectivté, la DPS souhaite affirmer son rôle de
propriétaire à l’égard de l’utilisateur par une programmation pluriannuelle d’investissement axée sur les
nécessaires évolutions fonctionnelles et notamment une Qualité Energétique et Environnementale du Bâtiment
élevée. Afin de permettre une mise en œuvre aisée des aspects liés à la QEEB, l’UF VDS a élaboré en 2017 un
Référentiel de Qualité Energétique et Environnementale des Bâtiments visant à guider à la fois les études de
programmation ainsi que celles de conception. Ce document (détaillé en Annexe n°2 du CCTP) sera à prendre
en compte par l’AMO qui devra tout au long de sa mission, fort de son expérience sur ce projet et sur d’autres,
permettre au MOA d’amender ce référentiel afin de l’améliorer dans l’objectif de le rendre encore plus performant
et pertinent pour les autres projets de la DPS.
La Direction Patrimoine et Sécurité en tant que MOA de la MEL se fixe un objectif de sobriété architecturale et
technique des projets immobiliers, pour une meilleure maîtrise des coûts d’investissement et de fonctionnement.
Le Maître d’Ouvrage, au vu des priorités de la politique nationale et régionale, souhaite aussi que les objectifs
suivants recherchés pour ce projet, soient prioritairement pris en compte dans l’opération à travers les exigences
énergétiques et environnementales de la QEEB. D’une manière générale, ces objectifs sont :
• le confort des utilisateurs (hygrothermique, acoustique, visuel et la qualité de l’air),
• la pérennité des ouvrages et des performances des bâtiments et équipements,
• la facilité d’entretien et de maintenance,
• la maîtrise des énergies et la promotion des énergies renouvelables,
• la gestion de l’eau,
• l’intégration de la construction avec son environnement immédiat en relation harmoniseuse avec
l’environnement proche et lointain, respectueuse de l’environnement patrimonial dans lequelle elle
s’inscrit,
• le choix intégré des produits, systèmes et procédés de construction, avec la prise en compte de
l’analyse du cycle de vie des matériaux de construction et le recours à des matériaux présentant un bon
éco bilan.
A ces différentes compétences s’associent différents pôles et différentes directions métiers, dont notamment la
Direction Relations avec les Usagers et Citoyenneté à laquelle appartient le Service Crématoriums en charge de
la gestion des crématoriums du territoire (Herlies et Wattrelos) et qui représente la Maîtrise d’Usage (MU).
Actuellement le site possède deux fours de crémation de marque Facultatieve Technologies (modèles FT2 et
FT3) dont l’un a été installé en 2010 (FT3) et le second en remplacement d’un four en 2016 (FT2). Les deux fours
de crémation fonctionnent au gaz naturel. Le Crématorium d’Herlies est équipé d’un système de filtration des
fumées par charbon actif afin de répondre aux nouvelles normes environnementales en vigueur. Les deux fours
sont raccordés sur un système de filtration triple installé en 2008 (filtration Dantherm et chaudière Danstocker
WHRB, cf. photos en Annexe n°2 du CCTP). Ce sytème est théoriquement prévu pour l’installation d’un troisième
four et les locaux de process crémation ont été concues initialement pour intégrer (sous réserve d’adaptations
techniques) un troisième four de crémation. Cependant en raison des contraintes techniques liées aux délais
d’attente dans le process d’une crémation, le MU s’interroge sur la pertinence de l’installation d’un troisième four
sur l’installation existante ou bien sur l’intérêt de l’installation d’un troisième four totalement indépendant des deux
autres, y compris en termes de filtration et de régulation du process.
Face à cette situation l’AMO devra permettre d’éclairer le choix de la MU et du MOA sur la pertinence des deux
solutions techniques envisagées et de leur impact en termes de process de crémation pour les agents
crématistes. Il est attendu de l’AMO une très grande expertise dans ce domaine de la crémation afin de guider le
choix et les arbitrages du MU et du MOA dans les propositions de choix technologiques pertinents et pérennes
(notion de coût global pour l’exploitation/maintenance du nouveau four et du système de filtration ainsi que pour
la performance énergétique nécessaire au process de crémation). Par ailleurs, il est aussi attendu de l’AMO la
prescription, pour le MU et le MOA, la plus pertinente sur le mode de dévolution pour l’achat du four de crémation
et de la réalisation des travaux liés à l’installation de l’équipement ainsi que les travaux liés aux différents enjeux
objet du présent projet d’évolution du crématorium (opération conception classique en loi MOP, opération en
conception/réalisation, en CREM, achat public séparé des équipements (four et filtration) et des travaux ou achat
unique, etc.).
De plus, étant donné la configuration spatiale des locaux et de la taille de la salle des fours et des conditions
d’accès au système de filtration situé à l’étage ainsi qu’aux conditions actuelles de stockage des produits servant
au traitement des fumées, le MU et le MOA s’interrogent sur la nécessité d’une éventuelle adaptabilité des locaux
à l’installation d’un troisième four ou sur une extension vers l’arrière du bâtiment des locaux techniques.
L’AMO devra là aussi devra permettre d’éclairer le choix de la MU et du MOA sur la pertinence des deux
solutions techniques envisagées et de leur impact en termes de process de crémation pour les agents
crématistes (ergonomie des postes de travail, conditions de travail notamment liées à l’impact des apports
thermiques d’un troisième four sur les températures des locaux y compris en été, sécurité lié au stockage des
produits de charbon actif ainsi que des résidus ultimes liés au process de filtration, etc.) ainsi que d’impacts sur le
bâtiment existant (architecture, structure, charpente, réseaux, fluides, alimentations en énergie, gestion des
utilités et des flux, espaces verts et espaces extérieurs, etc.).
Au terme de son étude, ARTELIA présentera des actions à mettre en œuvre sur les bâtiments étudiés pour la
rénovation thermique et gros entretien renouvellement sous forme d’une synthèse faisant apparaître les
préconisations en terme d’énergie et les actions envisagées en terme de gros entretien renouvellement pour
préserver et pérenniser le patrimoine immobilier. Le document contiendra différents scénarii précisant les actions
à mener détaillant un ensemble cohérent des actions possibles identifiées afin de situer ce projet par rapport aux
objectifs assignés à l’ensemble du patrimoine qui sont :
• réduction des consommations d’énergie et des GES ainis que développement des ENR permettant de
respecter le "3x20" à l'horizon 2020 (-20 % de consommation d'énergie finale, -20 % d'émissions de gaz
à effet de serre (GES), +20 % d'énergies renouvelables dans la production globale) en lien avec le
SRCAE,
• réduction des consommations d’énergie et des GES ainis qu’augmentation des ENR permettant de
respecter les objectifs de la loi de transion énergétique et du « paquet énergie-climat » pour 2030,
• réduction au-delà des 40% des consommations d’énergie correspondant à celle du label "bâtiments
basse consommation énergétique rénovation, BBC rénovation 2009" (exigences entrant dans le cadre
de la rénovation thermique des bâtiments existants telles que définies par l'arrêté du 29 septembre 2009
relatif au contenu et aux conditions d'attribution du label "haute performance énergétique rénovation"),
avec définition d'un niveau de cible de surperformance atteignable,
• réduction des consommations pour la mise en place du facteur 4 en lien avec le Schéma régional
d'aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT) qui vise à l'horizon 2050 un
objectif de réduction de la consommation d'énergie finale de 60% corrélé à une division par 4 des
émissions de GES et au développement des ENR.
L’AMO devra aussi étudier les impacts de l’ajout de ce troisième four ainsi que du potentiel de
création/développement d’un réseau de chaleur auprès des parcelles à proximité suivant leur usage (ZAC, Zone
agricole de type serre, STEP de la MEL, etc.). L’AMO devra notamment travailler sur ce point en lien avec le
service du développement économique de la MEL et l’aménageur IRD en charge de la concession
d’aménagement du Parc d’Activités d’Herlies. L’AMO devra sur ce volet de la mission proposer un assistance
technique, économique, financière ainsi que juridique et administrative sur les potentialités de réalisation d’un
réseau de chaleur et sur son mode de gestion (régie, DSP, etc.) et ceci en lien avec la Direction Energie de la
MEL en charge de la gestion des réseaux de chaleur sur le territoire métropolitain.
2. Description du marché
La loi MOP (ou loi no 85-704 du 12 juillet 1985 relative à la maîtrise d'ouvrage publique et à ses rapports avec la
maîtrise d'œuvre privée) et notamment son article 2 rappelle les obligations du MOA parmi lesquelles il doit :
• s’assurer de l’opportunité et de la faisabilité de l’opération envisagée,
• déterminer sa localisation,
• définir le programme,
• arrêter l’enveloppe financière prévisionnelle,
• choisir le processus selon lequel l’ouvrage sera réalisé.
Le même article définit le contenu du programme, indique les possibilités de précision ainsi que la poursuite
éventuelle de son élaboration et celle de l’enveloppe financère au cours des études de maîtrise d’oeuvre.
La programmation est une démarche qui vise à réunir l’ensemble des conditions nécessaires à la réalisation d’un
projet maîtrisé et de qualité. Elle s’inscrit dans l’organisation générale qui doit être mise en place le plus en amont
possible par le Maître d’Ouvrage, pour une maîtrise de la qualité du projet qui relève de sa responsabilité.
L’objectif essentiel de la mission du Titulaire est d’apporter au Maître d’Ouvrage l’ensemble des éléments
nécessaires à l’élaboration du projet pour s’assurer de son opportunité. Cette démarche vise à garantir la qualité
de l’opération y compris les conditions de vie et d’exploitation de la construction ou de l’aménagement à venir.
Etant une phase pré-opérationnelle, la démarche permet en terme de concertation de discuter avec les différents
acteurs du projet et de consulter des compétences extérieures, etc.
Le volet «communication» de la démarche prend une part souvent déterminante pour valider les objectifs et faire
adhérer les différents intéressés, notamment les utilisateurs. Il peut aussi apaiser les craintes des opposants au
projet.
Vis-à-vis du Maître d’Oeuvre, l’enjeu est de lui donner l’ensemble des éléments nécessaires à l’élaboration du
projet en les hiérarchisant. Pour favoriser le travail de collaboration entre le MOA et le MOE, il s’agit de définir les
éléments du programme tout en permettant une certaine souplesse pour le choix des solutions architecturales et
d’aménagement.
En conclusion, l’important est que la programmation dresse l’état des besoins et définisse le projet de vie qui
présidera à l’édification de l’ouvrage en prenant du recul, en analysant voire en remettant en cause si nécessaire
les besoins exprimés spontanément.
A cet objet lui sera confié l’intégralité des missions dont le contenu est détaillé ci-après. Le prestataire devra
prévoir, au titre du forfait du marché, les visites de sites et réunions nécessaires à la bonne exécution de sa
mission et, a minima, celles décrites dans le présent document.
Cette phase se focalise sur l’expression des besoins des usagers et constitue une première confrontation entre
contraintes et besoins. Elle permet de passer d’intentions à un projet même sommaire, de formaliser le projet
global sous tendant le projet bâtimentaire et d’analyser les conditions de réalisation du projet bâtimentaire. Aussi
cette phase doit permettre de déterminer les divers scénarios techniques et réglementaires possibles afin de
répondre à un besoin non encore précisément déterminé de la part du Maître d’Ouvrage, d’établir les diverses
enveloppes financières possibles, d’analyser les contraintes, les avantages et les inconvénients techniques et
réglementaires de chaque solution, et de lister les informations complémentaires à obtenir (lesquelles sont hors
mission) pour confirmer ou infirmer un scénario ou un autre. Cette phase comprend aussi une analyse de site à
Les besoins sont exprimés la Maîtrise d’Usage en tant qu’utilisatrice de l’équipement objet de l’opération, en
termes d’objectifs et de fonctionnement. A ces besoins correspondant à la qualité d’usage du bâtiment, l’UF VDS
définit aussi les objectifs et les enjeux en termes de stratégie énergétique et environnementale du Patrimoine,
avec notamment l’enjeu lié à la récupération d’énergie fatale pour usage d’autoconsommation de chaleur voire de
revente en cas de surplus.
Le Titulaire analysera la demande au regard des références existantes pour ce type d’équipement et des activités
et effectifs envisagés. Il en vérifiera la pertinence et la cohérence. Une réunion sera organisée avec le service
des Crématoriums et le Titulaire sous contrôle du conducteur d’étude de VDS afin de préciser et valider les
besoins.
L’état des besoins (ou préfaisabilité/préprogramme théorique) mettra en évidence les principes d’organisation
fonctionnelle qui régissent l’équipement concerné ainsi que le découpage en unité fonctionnelles envisagées et
les liaisons souhaitées entre entités. Chaque entité fonctionnelle sera dimensionnée en fonction des activités,
effectifs, capacités d’accueil, mode d’organisation.
Un tableau de surface par local sera élaboré et consolidé par la comparaison des ratios obtenus au regard des
ratios pratiqués ou issus de documents génériques.
Le Titulaire élaborera un préprogramme théorique qui tiendra compte des spécificités de l’opération et de la taille
de l’équipement.
Les raisonnements et l’évaluation des besoins en surfaces seront réalisés à partir du nombre de postes de
travail, ou des effectifs à accueillir. Une optimisation des surfaces sera recherchée dans un objectif de sobriété et
de maîtrise des coûts. Il est demandé l’émergence d’idées innovantes en termes de fonctionnement, d’énergie et
d’optimisation des coûts et non une simple application des besoins exprimés lors du recensement sans analyse
critique de l’organisation des activités et du process. Les propositions seront obligatoirement justifiées et
argumentées de manière claire et compréhensible par tous les intervenants de la MEL (MOA, MU, Elus, etc.).
Concernant l’analyse de site, l’objectif de cette mission est avant tout de permettre de dégager et d’analyser les
enjeux, potentialités et contraintes. L’AMO devra élaborer le dossier de site et analyser le site d’implantation en
tenant compte de ses atouts et de ses inconvénients.
Concernant l’aspect qualité énergétique et environnementale de la mission, l’AMO réalisera une analyse
environnementale du site s'appuyant sur :
• Le recueil de données environnementales :
o Contexte réglementaire et incitatif,
o Données physiques : hydrologie, risques majeurs, accessibilité, dessertes, données de trafic,
biodiversité, etc.
o Données climatologiques fournies par le prestataire (fiches météo, rose des vents, course
annuelle du soleil avec angles d’inclinaison, irradiation globale directe en W/m², etc.),
o Pollutions : qualité de l'air, pollutions des sols, sonores (classement et cartes du bruit), etc.
• L'évaluation des nuisances du projet sur l'environnement : émissions de gaz à effet de serre, déchets,
bruit, insertion, etc.
• Les opportunités : ressources énergétiques, ensoleillement, exploration des filières locales, etc.
• Les exigences réglementaires en vigueur sur le site (PLU, périmètre classé, etc.).
A partir de la première analyse réalisée, des compléments d'études pourront être proposés au Maître d’Ouvrage
pour déterminer des objectifs plus pertinents, ainsi que tout autre élément jugé opportun pour orienter les
décisions et améliorer la prise en compte de certaines particularités et les réponses ultérieures de la Maîtrise
d'Oeuvre. L’AMO préconisera à la MOA tous les sondages, diagnostics techniques et études de sol qu’il jugera
nécessaire le plus en amont possible afin de ne pas pénaliser le planning de l’opération.
Etant donné que le projet concernet un bâtiment déjà existant devant éventuellement être restructuré ou faire
l’objet d’une extenstion, il est nécessaire que l’AMO, en plus de sa mission d’analyse de site, procède à un état
des lieux du crématorium. Pour permettre la bonne réalisation de cet état des lieux, le MOA transmettra
l’ensemble des plans des bâtiments et autres documents en sa possesion (audit énergétique et GER du site,
étude de potientalité de la récupération de chaleur des deux fours de crémation existants, inventaire des
équipements de CVC, rapports de vérification périodique, PV de Commission Sécurité Incendie, etc.).
Sur la base d’une visite, le titulaire devra indiquer et/ou vérifier au minimum l’état d’occupation des locaux,
l’organisation fonctionnelle, l’état du bâtiment et des infrastructure :
Le contenu précis de ce relevé d’information sera établi en fonction de l’étude à réaliser et des spécificités du
projet (impact majeur sur le process et sur la partie « technique » à l’arrière du bâtiment, et sur les flux et accès
du site), le MOA précisera donc, au cas par cas, la teneur précise des prestations à exécuter au début de la
mission de l’AMO. Le titulaire fera le recensement des diagnotics complémentaires à réaliser sur le bâtiment
existant et qui nécessiteraient le recours à d’autres prestataires extérieurs (investigations sur la structure, sur les
reprises de charge, diagnostic phytosanitaire, etc.). Cet aspect de la mission est directement lié au rôle de
conseil de l’AMO.
Eléments de mission :
• présenter et analyser la problématique,
• proposer d’autres solutions alternatives si besoin et lister les avantages et les inconvénients de chaque
solution étudiée,
• recenser les effectifs de chacune des populations concernées (capacité d’accueil, effectif du personnel
par catégorie, visiteurs, etc.) avec les perspectives d’évolution éventuelles,
• évaluer les contraintes à prendre en compte pour chaque solution (sociale, urbaine, architecturale,
historique, sanitaire, fonctionnelle, technique, réglementaire, sécuritaire, environnementale, …),
• participer et animer les réunions nécessaires au recueil des besoins et effectuer des visites sur site,
• lister les diagnostics ou relevés complémentaires à établir, portant sur le terrain ou le bâti.
• établir la liste des locaux, leurs fonctions et les surfaces utiles,
• établir les principes de répartition entre les espaces ouverts au public et les espaces privatifs,
• proposer un programme fonctionnel (déclinaison des objectifs / définition des besoins fonctionnels),
• réaliser une synthèse de toutes les études et données recueillies,
• hiérarchiser les exigences,
• rédiger le préprogramme sur la base du scénario retenu en dégageant les idées directrices (lignes
directrices programmatiques),
Cette liste n’est pas exhaustive, et devra être adaptée au cours de l’étude à la spécificité de l’opération.
2.2. Faisabilité
Objectifs :
Cette phase doit permettre de vérifier la possibilité de construction du projet préliminaire établi par le MOA dans
un terrain donné. Elle doit permettre de valider les options de programme d’implantation et de phasage. La
faisabilité expose les fondements du projet, les objectifs à atteindre et les moyens à mettre en oeuvre. Elle doit
permettre d’arrêter les choix fondamentaux du Maître d’Ouvrage, d’identifier les conditions de la réussite de
l’opération. C’est une synthèse des études d’opportunité et de préprogramme permettant de clarifier les choix du
Maître d’Ouvrage, d’établir différents scénarii d’implantation ainsi qu’une analyse multicritères comparative de
ces scénarii, conçue comme un outil d’aide à la décision, en vue d’un arbitrage éclairé sur le projet par
l’ensemble des intervenants de la MEL.
L’AMO doit donc réaliser une étude des scénarii envisageables pour le projet. Les prestations à mener dans le
cadre de cette étude consistent :
• A vérifier la compatibilité du programme des besoins avec le potentiel du site envisagé et des bâtiments
existants, ainsi que des hypothèses de développement d’un réseau de chaleur permettant un
développement d’activité économique ou agricole à proximité du Crématorium d’Herlies,
• A élaborer des préconisations et scénarii de faisabilité fonctionnelle et technique.
Plusieurs scénarii d’implantation (au moins deux) pourront être envisagés. Ces scénarii prennent en compte :
• Les accès, dessertes et circulations,
• La disposition des activités des usagers et/ou utilisateurs du Crématorium ainsi que pour les projets de
développement économique à proximité en lien avec les aménageurs,
• Le macro zoning d’implantation des entités et activités sur le site et/ou dans le bâtiment,
• Les relations entre entitiés fonctionnelles et entre locaux,
• La définition et la quatification des locaux et surfaces projetés,
• L’exploitation et la maintenance,
• Les fluides, réseaux et les installations techniques avec à chaque fois un focus sur le process
crémation/filtration et sur la récupération de chaleur fatale, ses usages et sur le sytèmes de stockage
par stratification/accumulation d’eau chaude envisagé.
Les documents doivent permettre d’apprécier, pour chaqe scénario envisagé, les grands principes
d’aménagement, dont notamment :
• Le parti d’aménagement,
Pour chacun des scénarii proposé et étudié, l’AMO devra en réaliser une estimation financière ainsi qu’établir un
calendrier prévisionnel de l’opération. Concernant le volet estimatif des coûts de l’opération, le MOA souhaite que
l’AMO raisonne sur ce point en termes de coût global (conformément aux différentes évolutions réglementaires
en cours notamment celles liées au label E+C-) avec un objectif annoncé de 50 ans pour la durée de vie d’un
bâtiment. Le titulaire devra être en mesure d’apporter les éléments suivants :
• L’estimation de l’enveloppe financière prévisionnelle de l’opération (bâtiment, espaces extérieurs,
mobilier, matériel et équipements techniques liés au crématorium, etc.), tenant compte des incidences
financières liées aux adaptation du site et au phasage éventuel,
• Les exigences en matière de coûts de fonctionnement (masse salariale, exploitation et GER du
bâtiment, des systèmes de récupération et d’usage de la chaleur, consommations d’énergies, etc.).
Afin de permettre un arbitrage éclairé sur le projet par l’ensemble des intervenants de la MEL (MOA, MU, Elus),
l’AMO établi un document de synthèse rappelant les avantages et inconvénients des diverses propositions par
chapitre d’études et contenant une analyse multicritères comparative de ces scénarii. Cette analyse multiritères
comparative des différents scénarii mettant en avant les avantages et les inconvénients de chacune des
propositions constituera un outil d’aide à la décision. Elle permet au MOA d’affiner le dimensionnement du projet
et d’argumenter ses choix. Cette analyse met en évidence les écarts qui porteront sur les critères suivants :
• La répartition spatiale et la qualité fonctionnelle,
• Le respect des surfaces et leur optimisation,
• Les contraintes d’aménagement et de constructibilité,
• La performance technique et la qualité d’usage des locaux et équipements en termes de process
crémation et filtration des fumées,
• La performance technique et environnementale de la récupération de chaleur fatale et ses potentialités
d’usage (en interne au bâtiment et/ou en externe à la revente) et son aspect exemplaire lié au projet,
• L’estimation des coûts de réalisation et du coût global du projet ainsi que la justification des écarts entre
chacun des scénarii,
• L’organisation des travaux, des mesures d’accompagnement et leur coût,
• Les potentialités d’obtention de subvention visant à financer le projet (ADEME Fonds Chaleur et NTE,
FEDER, Certificats d’Economie d’Energie, partenariat technique, etc.).
L’AMO explicitera :
• Les responsabilités de chaque intervenant à toutes les phases de l'opération,
• Les procédures qui devront être appliquées pour assurer le suivi et la connaissance des décisions prises
à chaque étape du projet,
• Les modes d'évaluation à chaque étape du projet.
Pour la cible énergie, le Maître d’Ouvrage sera particulièrement attentif à la rigueur apportée à la définition des
objectifs, ainsi qu’aux critères d’évaluation et aux méthodes de suivi, à chaque phase de l’opération notamment
pour tout l’aspect récupération de l’énergie fatale et sur ses potentialités de stockage et d’usage interne et/ou
externe au Crématorium.
Il en sera de même pour les données d'analyse des coûts d'exploitation et de maintenance des équipements.
Sachant qu’il est difficile d’obtenir ces informations auprès des équipes de Maîtrise d’Oeuvre, les exigences
devront porter sur les postes les plus importants (énergie, ventilation, vitrage etc.).
Un tableau de bord devra être intégré pour le suivi de la démarche QEEB. Chaque cible sera décrite de la façon
suivante :
Les critères d’évaluation et leurs indicateurs devront être intégrés à l'amont du projet.
Eléments de mission :
• étudier la faisabilité réglementaire (PLU, ERP, etc.) : présentation, analyse et problématique patrimonial
le cas échéant,
• étudier la faisabilité technique (conformité aux réglementations techniques liées à la crémation, aux
réglementations énergétiques et environnementales du bâtiment, etc.),
• réaliser le tableau de surfaces fonctionnelles résultant,
• proposer les objectifs spécifiques à privilégier en termes de performance énergétique et
environnementale,
• analyser la capacité du site selon les contraintes fonctionnelles : transposition du programme sur le
terrain,
• proposer une volumétrie architecturale possible, esquisse de plans, coupes, façades, schémas de
principe qui aident à la compréhension de la proposition, (documents graphiques à échelle adaptée) et
une animation permettant la visualisation des espaces et volumes (axonométrie par exemple),
• définir les contraintes structurantes du projet (liaisons fonctionnelles, éclairement, vues, etc.),
• élaborer des scénarii d’implantations envisageables sur la parcelle,
• présenter des références similaires au projet,
• déterminer l’enveloppe financière globale,
• déterminer le planning général prévisionnel.
Cette liste n’est pas exhaustive, et devra être adaptée au cours de l’étude à la spécificité de l’opération.
Eléments de mission :
• recueillir de manière exhaustive les besoins et les informations
o rencontrer les divers acteurs de l’opération (MOA, MU, utilisateurs, élus, etc.) et établir les
relevés de décisions afférents,
o rendre compte au Comité de Pilotage,
o rassembler et ordonner les informations :
nature et philosophie de l’opération : nom, type, principaux objectifs, superficie,
capacité d’accueil des locaux,
genèse de l’opération : historique, contexte, présentation des différents accès,
servitudes diverses, etc,
• consolider les orientations définies dans l’étude de faisabiltié et les arbitrages de la MOA,
• formaliser l’ensemble des données, exigences et contraintes relatives à l’opération afin de founir aux
concepteurs tous les éléments nécessaires à la bonne compréhension des usages futurs de
l’équipement,
• élaborer le programme fonctionnel définitif :
o présenter l’opération en synthétisant l’analyse des étapes précédentes enrichies du rappel des
contraintes réglementaires et de la description des usages de l’équipement,
o décrire avec précision les activités accueillies,
o définir les besoins dans une approche qualitative et quantitative,
o élaborer les schémas de relations entre les entités et entre les espaces de chaque entité,
Cette liste n’est pas exhaustive, et devra être adaptée au cours de l’étude à la spécificité de l’opération.
A l'issue de cette partie d'études, le Titulaire devra élaborer le programme de qualité environnementale de
l'opération. L’AMO devra :
• La mise au point du profil environnemental de l’opération,
• La transcription des exigences énergétique et environnementales du dossier de site et de la QEEB dans
le PAFTEE en tenant compte des incidences sur l’ensemble des exigences techniques et fonctionnelles,
de manière à produire un document unique, cohérent et précis,
• L’évaluation de l’impact des exigences environnementales portées au programme sur l’organisation des
équipes de maîtrise d’oeuvre appelées à concourir,
• La vérification de la complétude du programme en terme de contraintes et d’exigences
environnementales contrôlables (indicateurs, outils de mesure des objectifs).
Il devra vérifier la cohérence des choix environnementaux avec l'enveloppe budgétaire de l'opération et les
orientations de la MEL. Pour la cible énergie, l'impact financier d'un objectif "basse énergie" voire plus important
(BEPOS, E+C-, PassivHaus, etc.), devra être évalué, à l'investissement mais aussi dans une logique de coût
Le Titulaire présentera les résultats de son analyse, qui permettront de retenir de façon consensuelle, les thèmes
qui seront inscrits au PAFTEE.
Il s’agit ici de pouvoir disposer d’une assistance de la part de l’AMO dans la désignation des concepteurs. L’AMO
relira les pièces administratives et techniques (RC, CCAP, CCTP, AE, etc.) élaborées par le MOA et en vérifiera
la cohérence avec le PAFTEE.
Le Titulaire assiste le Maître d’Ouvrage pour définir les modalités de sélection de la Maîtrise d’Oeuvre (concours
en loi MOP, CREM, MOE interne MEL, etc.). A partir de la trame fournie par le Maître d’Ouvrage, il élaborera une
grille d'analyse permettant d'effectuer une hiérarchisation thématique puis globale des projets qui seront
proposés. Cette grille d'analyse sera élaborée à partir du PAFTEE.
Pour les rapports d’analyse et de présentation au jury, l’AMO utilise les documents types de la MEL
(enregistrements des candidatures sur les grilles d’analyse administrative, de compétences et références des
équipes, et de synthèse des notations, jointes au dossier de consultation) et il analyse les candidatures de
concepteurs obligatoirement dans les locaux du Maître d’Ouvrage.
Livrables :
• Observations sur les pièces administratives et techniques du DCC,
• Rapport d’analyse des candidatures,
• Note de synthèse de la procédure avec fiches pour chacun des candidats,
• Compte-rendu des réunions avec le MOA.
Cette liste n’est pas exhaustive, et devra être adaptée au cours de l’étude à la spécificité de l’opération.
Il s’agit ici de pouvoir disposer d’une analyse des différentes propositions en phase de désignation des
concepteurs (concours en loi MOP, CREM, MOE interne MEL, etc.) au regard du programme de l’opération sur la
base des critères définis dans le cadre du programme et du règlement de la consultation, et à partir de la trame
fournie par le MOA.
Eléments de mission :
• Participer aux réponses aux candidats concernant le programme
• Analyser de manière approfondie les différents projets remis au regard du respect du programme avec
remise d’un rapport d’analyse des offres mettant en évidence les performances architecturales,
fonctionnelles, techniques, énergétiques et environnementales de celles-ci.. Pour se faire, il sera
demandé la mise au point d’une grille d’analyse permettant d’analyser et de comparer les différents
projets aux regards des principaux éléments du programme. (Cette grille fera l’objet d’un dialogue entre
le prestataire et le chef de projet de la MEL).
o Analyse qualitative,
o Analyse quantitative,
o Analyse architecturale, urbanistique, fonctionnelle, technique, énergétique et environnementale,
o Analyse économique (investissement, coûts d’exploitation et de maintenance, coût global),
o Analyse du délai de réalisation.
• Rédiger une synthèse globale et complète de tous les projets sur les éléments relatifs au programme
ainsi que permettant une comparaison des offres afin de pouvoir en mesurer les écarts. Ce rapport
devra clairement faire apparaître les points forts et faibles de chaque offre (amendable ou non), et une
proposition de classement en fonction des critères pondérés du RC.
• Participer aux réunions de la commission technique
• Assister le MOA pour la présentation du rapport d’analyse à la commission chargée de retenir l’offre de
maîtrise d’œuvre
• Elaborer en lien avec le MOA les courriers informant les candidats non retenus, et le cas échéant
élaborer des projets de réponse aux demandes écrites des candidats.
L’AMO devra effectuer une analyse particulièrement poussée sur les choix d’énergie et de confort thermique et
visuel proposés par les candidats en fonction des objectifs fixés au PAFTEE, en apportant des éléments sur les
aspects suivants :
• Engagement sur les performances thermiques et énergétiques,
• Caractéristiques de l'enveloppe du bâtiment (premières données sur le coefficient Ubat, niveau
d’étanchéité à l’air du bâti,etc.),
• Inertie, masse thermique et captation solaire,
• Risque de surchauffe et inconfort, aptitude du bâtiment à réduire les besoins de rafraîchissement,
• Mode de chauffage et de ventilation, niveau de qualité de l’air intérieur attendu,
• Respect de la démarche en « Low-tech », c’est-à-dire mettant en oeuvre des systèmes économes et
simples au sens large, soit des systèmes faciles à gérer et entretenir, etc.
• Respect des principes d’architecture écologique et bioclimatique à savoir notamment, l’orientation des
ouvertures favorisant les apports solaires mais sans excès, etc.,
• Production d'eau chaude performante,
• Aptitude du bâtiment à réduire les besoins d'éclairage artificiel et notamment vérification du calcul
simplifié FLJ pour certains locaux spécifiques,
• Usages spécifiques de l'électricité,
• Energies renouvelables.
Livrables :
• Rapport d’analyse détaillée des offres reçues, conformément aux critères du Règlement de Consultation
et à la procédure définie ci-avant,
• Synthèse comparative des offres reçues et documents de présentation pour le jury,
• Compte-rendu des réunions de commissions techniques
• Réponses aux candidats,
• Proposition de grille d’analyse (définition des éléments structurants du programme),
• Le dossier d’analyse est remis en 1 exemplaire ainsi qu’un exemplaire dématérialisé complet.
Cette liste n’est pas exhaustive, et devra être adaptée au cours de l’étude à la spécificité de l’opération.
L’objectif, comme lors de la phase de désignation des concepteurs, est ici de disposer d’outils pour tracer les
évolutions du programme proposées dans les différents documents du Maître d’Oeuvre, en analyser les causes
et proposer les différents scénarii envisageables (évolution programme, demande à la MOE de reprise, etc.) lors
de chacune des différentes phases de conception (APS, APD, PRO).
Le chef de projet de VDS mettra en oeuvre des réunions de travail avec les services concernés de la MEL (MU et
MOA (dont le service PMP) et avec le MOE auquel l’AMO participera en présentant les résultats de son travail (a
priori au moins 2 réunions par phase de conception).
L’AMO participera également à une réunion de travail avec le chef de projet à réception des documents du MOE
pour cadrer son travail d’analyse. Une réunion finale sera organisée pour présenter une synthèse des différentes
évolutions du programme.
Eléments de mission :
• A chaque phase de conception (APS, APD et PRO), proposer des analyses du projet (plans architecte /
plans BET / autres documents) au regard du programme en s’attachant principalement aux décalages
entre le projet du MOE et le programme,
• Ces analyses porteront sur les éléments programmatiques (architecturaux, fonctionnels, techniques,
énergétiques et environnementaux) mais également, à partir de l’APD, d’une évaluation de l’atteinte des
différents objectifs de QEEB fixés au programme (performances techniques, énergétiques,
environnementales),
• participer aux réunions chef de projet – MU / MOA – MOE pour y présenter les éléments d’analyse
relative au programme pour chacune des phases de conception,
• tenir à jour des documents de synthèse permettant de suivre, tracer les évolutions du projet par rapport
au programme,
• Sur les principales évolutions du projet par rapport au programme, établir une fiche analytique
présentant le décalage, ses origines et comparant les différentes décisions possibles pour le MOA.
Livrables :
• Compte-rendu des réunions et entretiens,
• Rapport complet d’analyse au regard du programme pour chaque rendu du MOE (APS, APD, PRO),
• Fiches analyses pour les principales évolutions du programme,
• Notes de préparation des réunions avec le MU, le MOA et le MOE,
Cette liste n’est pas exhaustive, et devra être adaptée au cours de l’étude à la spécificité de l’opération.
L’AMO interviendra chaque phase de conception (APS, APD, PRO-DCE). Le prestataire, au minimum deux
réunions avec la Maîtrise d’Oeuvre.
A l’issue de la phase 2, une réunion d'information sera organisée avec l’équipe lauréate du concours de MOE
pour :
• rappeler les objectifs du MOA en matière de Qualité Energétique et Environnementale,
• expliciter le système de management de l’opération et le tableau de bord (grille d’analyse intégrant
critères, indicateurs, etc.) qui sera appliqué à chaque phase d’étude pour évaluer la QEEB du projet,
• préciser la liste des documents attendus à chaque phase,
• arrêter les domaines de compétences et de responsabilités de chacun,
• définir les modalités d’échange d’information entre le MOE et l'AMO et de concertation avec l’ensemble
des partenaires de l’opération (MOA, MU, conseils techniques, etc.).
Le prestataire travaille avec l’équipe de Maîtrise d’Oeuvre lauréate lors des études de conception du projet (APS,
APD et PRO) : mise au point du projet, réunions de travail, mise au point d’une méthode d’analyse de documents
du MOE d’oeuvre pour vérifier le respect des cibles et le niveau de réalisation des exigences de QEEB (HQE ou
tout autre label abordé et validé lors des phases de programmation), en cohérence avec le respect du PAFTEE,
dont notamment tout le volet spécifiquement lié à la mise en œuvre de la récupération de l’énergie, du
dimenssionnement du stockage de cette énergie et de la gestion de ses usages (internes au bâtiment et/ou la
revente des éventuels surplus via un réseau de chaleur).
L’AMO vérifie la simulation thermique dynamique du projet réalisée par le concepteur aux différents stades de
conception suivant l’avancement des études du MOE (APS, APD, PRO), l’analyse en fonction des objectifs fixés
au PAFTEE (grille de données renseignée et hypothèses à fournir par le MOE pour que l’AMO puisse procéder
aux vérifications) et oriente le MOE pour que le projet réponde aux exigences énergétiques et environnementales
contractuelles et réglementaires en accord avec le MOA.
Le Titulaire doit, pour les différents cibles de QEEB, à partir d’une analyse détaillée et multicritères du projet, au
fur et à mesure des études de conception, apporter des propositions d’améliorations avec des éléments chiffrés
et argumentés amenant le Maître d’Ouvrage à décider des investissements et des éventuelles études spécifiques
complémentaires à intégrer au projet.
Etant donné l’importance à accorder dans les constructions modernes au sujet de l’étanchéité à l’air afin
d’éliminer toutes les fuites d’air parasites au travers de l’enveloppe, il est important que la réflexion dès les
phases de commande et de conception du projet. En effet, l’expérience des bâtiments récents montre que la
responsabilité est partagée à parts égales entre maîtrised’ouvrage, maîtrise d’œuvre et entreprises. Cela signifie
un temps minimal et identifié d’études à ne pas négliger afin de traiter les différentes étapes présentées ci-
dessous. Dès que l’équipe de maîtrise d’oeuvre est retenue, l’AMO devra aider la MOA à porter un regard de
manière transversale et itérative sur l’étanchéité à l’air dès le début des études de conception et à chacune des
différentes phases. Les différentes étapes de travail seront notamment :
• Définir le volume chauffé et étanche à l’air,
• Identifier les liaisons complexes selon les modes constructifs,
• Focaliser sur les paramètres influents (choix et pose) des menuiseries,
• Représenter le cheminement des fluides.
En phase APD, concernant le confort visuel, le Facteur du Jour est calculé par le MOE pour chaque local, en
fonction des valeurs fixées au PAFTEE. Les calculs de Facteur du Jour sont vérifiés et contrôlés en fonction des
objectifs définis pour la cible « confort visuel » dans le programme architectural, fonctionnel, technique,
énergétique et environnemental (cette demande devra être précisée dans le Dossier de Consultation des
Concepteurs qui sont amenés à concourir).
Dans le cadre du SMO, l’AMO réalise des comptes rendus successifs d’analyse, des actions correctives et de
validation d’étape à chacune des phases de conception dans le cadre de la vérification du respect des exigences
QEEB.
Les hypothèses de calcul sont explicitées et fournies à l’AMO par le MOE pour chacun des éléments traités lors
des différentes phases de études de conception (calculs thermiques, énergétiques, gestion de l’étanchéité à l’air,
ACV, etc.) conformément aux éléments du PAFTEE et du marché de Maîtrise d’œuvre, tel que prévu en phase
programmation par l’AMO et le MOA.
Les différents coûts (équipements, travaux, et coût global (comprenant ceux d’investissement, de fonctionnement
et d’exploitation et de maintenance)) annoncés en phase concours, doivent être confirmés par le MOE à chacune
des phases des études de conception afin que l’AMO puisse en effectuer une analyse en coût global
(investissement, fonctionnement, maintenance) de l’impact économique des choix techniques sur l’organisation,
l’exploitation et la maintenance de l’ouvrage projeté ainsi qu’une analyse de l’impact environnemental pour les
différentes propositions techniques qui peuvent être présentées par la Maîtrise d’Oeuvre. L’AMO identifie les
surcoûts et sous-coûts engendrés par la démarche QEEB qui sont caractérisés et chiffrés en coût global pour
chacune des phases de conception.
A chacune des différentes étapes des études de conception, l’AMO établira un rapport d’analyse. A l’issue de
l’ensemble des études de conception l’AMO établira aussi un rapport d’analyse faisant figurer l’ensemble des
éléments de la phase 2.5.
Livrables :
• Compte-rendu des réunions et entretiens,
• Rapport d’analyse du dossier APS avec un volet spécifique QEEB,
• Mise à jour du programme et des fiches par local.
Cette liste n’est pas exhaustive, et devra être adaptée au cours de l’étude à la spécificité de l’opération.
Eléments de mission :
• Participer aux réunions de travail avec le MOA, le MU et le MOE,
• Analyser le dossier APD sous les différents angles prévus au PAFTEE de l’opération
• Examiner la cohérence du dossier (pièces graphiques et écrites),
• Vérifier la prise en compte par le MOE des remarques formulées en phase APS,
• Rédiger un rapport d’analyse du dossier APD du MOE en indiquant les points à améliorer et en les
hiérarchisant en accord avec la MOA. Cette analyse devra permettre :
o d’optimiser les choix techniques en prenant en compte leur incidence financière (maîtrise des
coûts d’investissement et de fonctionnement), avec l’appui d’un économiste intégré à sa propre
équipe,
o d’arrêter le choix des procédés et systèmes produits,
o de vérifier les aspects sensibles du projet :
insertion dans le site (gestion des accès et des conditions d’accueil),
angle fonctionnel et gestion des surfaces pour le MU,
propositions techniques pertinentes et traitement des cibles énergétiques et
environnementales,
Livrables :
• Compte-rendu des réunions et entretiens,
• Rapport d’analyse du dossier APD avec un volet spécifique QEEB,
• Mise à jour du programme et des fiches par local.
Cette liste n’est pas exhaustive, et devra être adaptée au cours de l’étude à la spécificité de l’opération.
A cette phase, l’AMO effectuera une analyse de la QEEB du dossier PRO, en vue notamment :
• de vérifier que les objectifs de QEEB sont atteints et de valider les justificatifs apportés par le MOE (note
de calculs thermiques notamment, charte de chantier à faibles nuisances etc.),
• de vérifier que les options techniques et choix de prestations arrêtées au stade de l’APD sont bien
intégrés au projet,
• de s’assurer de la lisibilité des prescriptions environnementales,
• de vérifier que les éléments du dossier PRO sont en cohérence avec les préconisations effectuées en
amont lors des audits et audits préalables et qui auront été confortées lors des phases de
programmation, notamment en termes d’objectifs de performance énergétique sur le process et sur le
bâtiment.
Une attention particulière devra être apportée à la constitution du DCE, élément fondamental de la réalisation de
la démarche sur la Qualité Energétique et Environnementale.
Le prestataire veillera à la prise en compte effective des objectifs de QEEB dans les pièces écrites élaborées par
le MOE ; il procédera à la relecture des cahiers des charges destinés aux entreprises, pièces techniques du
dossier PRO (CCC, CCTP des différents corps d’état, charte de chantier à faibles nuisances et à faible impact
environnemental, ensemble des annexes techniques, définition des rôles en phase chantier, prise en compte
avec suivi et coordination des lots techniques lors des travaux pour le suivi de l’étanchéité à l’air, etc.), pièces
administratives (RC, AE, CCAP) du projet de marché afin de s’assurer que tous les éléments de Qualité
Energétique et Environnementale de l’opération ont bien été intégrés et sont cohérents avec les documents en
vigueur à la MEL.
Afin d’anticiper la future mise en fonctionnement des équipements et des installations, l’AMO devra procéder à la
relecture des CCTP et DPGF afin de s’assurer que tous les éléments de commissionnement ont bien été
intégrés, en particulier :
• les protocoles d’essais et mesures à réception : mesures d’éclairement, de débits, étalonnage des
sondes, vérification des compteurs, etc.,
• le dispositif de comptage nécessaire au suivi et à l’évaluation du bâtiment en lien avec le système de
supervision déjà existant.
Eléments de mission :
• Participer aux réunions de travail avec le MOA, le MU et le MOE,
• Analyser le dossier PRO sous les différents angles liés à la QEEB prévus au PAFTEE de l’opération
• Examiner la cohérence du dossier (pièces graphiques et écrites),
• Vérifier la prise en compte par le MOE des remarques formulées en phase APD,
• Rédiger un rapport d’analyse du dossier PRO du MOE en indiquant les points à améliorer et en les
hiérarchisant en accord avec la MOA.
• Présenter le rapport d’analyse lors d’une réunion avec le MOA, le MU et le MOE,
• Recenser les éléments du programme modifiés dans le cadre de l’évolution du projet en listant par
thème prévu au PAFTEE,
• Approfondir ou préciser certains points du programme, si nécessaire, à la demande du MOE et/ou du
MOA.
Livrables :
• Compte-rendu des réunions et entretiens,
• Rapport d’analyse du dossier PRO pour le volet spécifique QEEB,
• Rapport présentant les protocoles d’essai et de mesures à réception, le dispositif de comptage et de
suivi énergétique,
• Mise à jour du programme et des fiches par local.
Cette liste n’est pas exhaustive, et devra être adaptée au cours de l’étude à la spécificité de l’opération.
Dans le cadre de procédure de passation des marchés de travaux, l'AMO participe à l’analyse des offres et à la
vérification du respect des clauses de QEEB :
• dans le cadre de l’analyse des candidatures : évaluation des capacités des entreprises
soumissionnaires à réaliser l’opération compte tenu des cahiers des charges (méthodes, références,
certifications, formations etc. notamment au regard des objectifs de basse consommation), de leurs
capacités structurelles (moyens humains et de réalisation), sociale (gestion des sous-traitants,
engagement sociétal, etc.), et culturelle (insertion, structuration de la formation, tutorat, etc.), mise en
place des procédures pour l’agrément des entreprises et des produits (échantillons) ayant un lien avec
la QEEB.
Préparation du chantier
Dans le cadre de la préparation du chantier, le prestataire participera à la réunion d'information de l’ensemble des
entreprises, en collaboration avec le MOE, pour rappeler les objectifs du MOA en matière de Qualité
Environnementale et préciser la liste des justificatifs attendus au titre de la QEEB, ainsi que les modalités de leur
validation.
Dans le cadre des opérations préalables à la réception du bâtiment, l’AMO est chargé de vérifier et d’analyser les
aspects de qualité énergétique et environnementale, notamment en ce qui concerne :
• les garanties de QEEB concernant les composants mis en oeuvre (procès-verbaux, certificats de
conformités, marquages CE, eco-labels, etc.),
• le fonctionnement et le réglage des installations techniques et climatiques, par rapport aux enjeux de la
basse consommation,
• la vérification des essais,
• le respect des exigences en matière de supervision, comptage et monitoring du bâtiment et des
installations en vue de la mise en œuvre des installations et du futur commissionnement des différents
équipements contribuant à la performance énergétique du projet. A cette fin, l’AMO organise une
réunion à la livraison avec les entreprises, le MOE, le MU, le MOA (PMP et SEP) et son exploitant afin
Préalablement à la mise en service, une réunion à destination des utilisateurs et des usagers (à la fois la MU et le
service PMP du MOA) sera organisée en collaboration avec la MOE, pour les informer des spécificités de
l’équipement et veiller à ce que son usage et son exploitation pérennise la démarche de qualité énergétique et
environnementale.
Lors de cette phase de mise en exploitation avec suivi et évaluation des installations, l’AMO doit réaliser les
phases suivantes :
• Concertation avec les usagers,
Cette étape sera basée sur de la mesure et de l’observation, et permettra d’optimiser leurs fonctionnements
(réglages, etc..) en proposant des solutions aux dysfonctionnements identifiés. L’AMO propose une méthodolgie
de mesure et d’acquisition de données adaptée au bâtiment et ses équipements contribuant à la performance
énergétique et environnementale du projet en lien direct avec le respect des exigences en matière de
supervision, comptage et monitoring du bâtiment et des installations définies lorsdes phases précédentes. On
peut citer notamment : les données météo, le confort hiver/été/mi-saison, la qualité des ambiances, l’état de
fonctionnement des installations techniques (process, récupération, stockage, chauffage, rafraîchissement, ECS,
éclairage, etc.), les autres usages spécifiques de l’électricité (bureautique, etc.). Une liste des éléments
dysfonctionnant sera établie, en précisant la nature du défaut constaté et l’ensemble des solutions proposées
(travaux éventuels à réaliser, réglages à effectuer, interventions à réaliser par les entreprises et gérées par le
MOE au titre de la Garantie de Parfait Achèvement (GPA)). Pour exemple, lors de cette phase les éléments
suivants seront par exemple vérifiés : loi d’eau, utilisation des systèmes de crémation/filtration et des sytèmes de
récupération de chaleur fatale, utilisation des systèmes permettant de stocker et d’utiliser la chaleur fatale (pour
le chauffage, l’ECS, le rafraichissement, etc.), gestion de l’intermittence, puissance et fonctionnement des
pompes (asservissement, etc.), débit de ventilations, étanchéité et équilibrage du réseau de ventilation,
programmation de la ventilation, réglages des systèmes d’éclairage, etc. Cette liste n’est pas exhaustive, et devra
être adaptée au cours de l’étude à la spécificité de l’opération.
A l’issue de cette période, une réunion sera organisée avec le MOA et son exploitant, le MU, le MOE et les
entreprises afin de présenter dans les détails l’ensemble des éléments constatés ainsi que les solutions
proposées pour mise en oeuvre. L’optimisation énergétique et environnementale des équipements et du bâtiment
sera présentée sous forme de tableaux opérationnels (quoi, qui, quand, comment).
Livrables :
• Compte-rendu des réunions et entretiens,
• Rapport d’analyse du fonctionnement des équipements, liste des dysfonctionnements et actions
correctives, incluant la mise à jour des réglages des équipements techniques.
Livrables :
• Compte-rendu des réunions et entretiens,
• Rapport de bilan annuel énergétique et environnemental du projet avec analyse du fonctionnement des
équipements, des consommations énergétiques incluant une éventuelle mise à jour des réglages et de
nouvelles actions d’optimisation des équipements techniques.
Cette liste n’est pas exhaustive, et devra être adaptée au cours de l’étude à la spécificité de l’opération.
Les comptages et matériel d’acquisition de données (automate) utilisés pendant la phase précédente serviront au
MOA (ou par délégation à son exploitant ou autre acteur). La solution informatique de traitement de données,
correspondant à la solution logicielle de supervision existante et mise à jour lors des travaux devra permettre à
partir des comptages d’afficher les résultats énergétiques et environnementaux, les principaux paramètres
influant, les alertes en cas de dysfonctionnement ou dérives.
Livrables :
• Compte-rendu des réunions et entretiens,
• Rapport décrivant le suivi énergétique et environnemental proposé au MOA.
Cette liste n’est pas exhaustive, et devra être adaptée au cours de l’étude à la spécificité de l’opération.
A l’issue de ce travail de recueil de données et d’enquête, l’AMO rédige un rapport complet présentant le niveau
d’atteinte des objectifs, ainsi que les mesures correctives à apporter éventuellement.
L’objectif de cette phase est donc d’obtenir par l’AMO une vérification des objectifs de départ à l’issue de la
garantie de bon fonctionnement. Il s’agit de réaliser :
• l’évaluation des performances environnementales du bâtiment mis en service (à l’aide d’entretiens avec
les usagers et gestionnaires, et à l’aide d’outils de mesure et de contrôle),
• le bilan des performances QEEB par rapport aux objectifs fixés au PAFTEE et la vérification des
performances d’exploitation sur lesquelles l’équipe de Maîtrise d’Oeuvre s’est engagée lors des études
de conception (à effectuer lors des deux années de garantie de bon fonctionnement au moins,
comportant au moins une saison de chauffage complète),
• la vérification des coûts économiques induits par l’entretien et la maintenance à l’achèvement du délai
de garantie de bon fonctionnement, soit deux années complètes,
• la rédaction d’un rapport définitif d’évaluation des performances énergétiques et environnementales de
l’ouvrage à l’échéance de la garantie de bon fonctionnement.
Livrables :
• Compte-rendu des réunions et entretiens,
• Rapport définitif d’évaluation des performances énergétiques et environnementales de l’ouvrage à
l’échéance.
Cette liste n’est pas exhaustive, et devra être adaptée au cours de l’étude à la spécificité de l’opération.
3. Méthodologie
Différents usagers peuvent être concernés par chaque projet ce qui nécessite une organisation spécifique. Cette
diversité des équipes métier entraîne une diversité des besoins et des priorités à prendre en compte lors de la
programmation.
A l’intérieur de chaque phase, les différentes étapes seront alimentées par un dialogue étroit avec le MOA et/ou
les représentants qu’il désignera.
A l’occasion de la réunion de lancement, un référent MOA (UF VDS) sera désigné comme interlocuteur privilégié
et pourra orienter le Titulaire vers différents interlocuteurs si nécessaire.
Concernant le lancement de l’étude, le Titulaire participera à une première réunion d’information avec le Maître
d’Ouvrage à l’occasion de laquelle lui seront présentés et précisés les points suivants :
• objectifs liés à la réalisation de l’opération,
• définition des procédures de travail et organisation de l’équipe de MOA et de MU,
• prise de rendez-vous pour les entrevues nécessaires au recueil des besoins et au diagnostic du
bâtiment,
• choix du rythme, des personnes à convier, du lieu, de l’ordre du jour des réunions de travail,
• établissement des convocations et relevés de décisions de réunion.
La recherche de l’information se fera auprès de toutes les personnes concernées par la nature ou la destination
de l’opération.
L’AMO s’engage à participer à toutes les réunions nécessaires à la bonne réalisation de la mission telle qu’elle
décrite au présent CCTP pour chacune des différentes phases.
Au fur et à mesure du déroulement de la mission, le pouvoir adjudicateur sera tenu au courant de l’avancement
des travaux par rapport au planning prévu, des modifications ainsi que des éventuelles difficultés rencontrées.
L’assistant devra prévoir des réunions en quantités suffisantes pour présenter les rapports et synthèses par
phase auprès :
• du service Stratégie et Economie du Patrimoine (MOA) et du Service Crématoriums (MU),
• de la Direction Patrimoine et Sécurité, et de la Direction représentant la Maîtrise d’Usage du projet
(Direction Relations avec les Usagers et Citoyenneté) comme défini au §1.3 du CCTP,
• des élus de la MEL concernés par le projet.
Comme indiqué au CCAP du marché, chaque phase de la mission fera l’objet d’un Ordre de Service (OS) de
démarrage et de réception établi par le MOA et sera signé par l’AMO. La date prise en compte pour le retard est
celle de la remise du document au représentant du MOA fixée à l’OS pour chacune des phases de la mission
décrite au CCTP.
En cas de retard dans la remise des documents ou avis, le Titulaire subit une pénalité journalière (cf. CCAP). Les
pénalités sont appliquées sans mise en demeure, sur simple constat du retard.
Les rendus du prestataire doivent respecter la charte graphique de la MEL fournie au Titulaire au démarrage de
la présente mission.
Si les documents ne sont pas conformes à la charte graphique, la mission ne sera pas validée par le MOA et les
fichiers renvoyés au prestataire qui aura 7 jours calendaires pour les rectifier, gratuitement, à compter de la
réception de la demande du MOA. A partir de cette date butoir, signalée par écrit, l’AMO devra remettre les
documents respectant la charte graphique, au risque de se voir appliquer des pénalités.
Les délais sont appréciés en tenant compte de la mise à disposition effectives des entrants :
• lorsque le Titulaire a besoin d'un document essentiel de la part d'un autre intervenant de l'opération,
mais que ce dernier ne le lui remet pas dans les délais prévus par son propre marché ;
• lorsque le Titulaire a besoin d'un avis ou d'un document essentiel de la part du MOA, mais que ce
dernier ne le lui remet pas dans un délai suffisant pour que le délai prévu au présent article soit
respecté.
Les documents sont remis au MOA en 1 exemplaire papier et 1 support dématérialisé reproductible (CD, clé
USB, transmission électronique par courriel pour les documents <20Mo) :
• – pour les pièces écrites format DOC et XLS
• – pour les pièces graphiques : format DWG, PDF et PPT (notamment pour les présentations)
Les documents graphiques s’ils présentent des plans devront répondre à la charte graphique de la MEL qui sera
fournie lors du lancement du marché et suivant les formats imposés par le MOA (DWG, etc.).
6. Qualités impératives
Afin que le pouvoir adjudicateur bénéficie d'un regard d'expert extérieur à l'établissement, la mission d'étude
devra être réalisée par un intervenant ayant l'indépendance, la compétence nécessaire et les références
attestant de cette compétence.
De plus, dans un souci de qualité, le prestataire s’attachera à respecter les règles suivantes :
• suivre une démarche rigoureuse explicitée et justifiée dans ses rapports d'études, et faite de points
d’étape réguliers avec le pouvoir adjudicateur,
Cette étude doit réunir des qualités indispensables : rigueur du raisonnement et des calculs, exhaustivité des
analyses et des propositions et indépendance vis à vis de considérations commerciales, qu'il s'agisse de
marques d'équipements, d'exploitants d'installations, de sociétés de service en efficacité énergétique, de
fournisseurs d'énergie, etc.
Le Titulaire qui sera chargé d’accompagner la MEL dans la réalisation de cette opération sera désigné, dans
l’exercice de sa mission « AMO ».
L’AMO, après avoir formalisé une procédure opérationnelle interne en identifiant les étapes et les jalons qui
baliseront la procédure et en déterminant des interfaces entre les différentes missions d’assistance (gestion de
projet, coordination du travail des différents acteurs, détermination du planning des réunions communes et
animation de ces réunions, etc.), accomplira notamment :
• Une assistance générale pour le management du projet :
o Reporting auprès de la MEL (compte-rendu de réunions et rédactions de rapports
intermédiaires sollicités par la personne publique),
o Assistance dans les relations avec les acteurs internes de la MEL (Direction Générale, Pôle
Administration, Service Développement Durable et Transition Energétique, Maîtres d’Usage,
Elus, etc.) et externes (sociétés d’entretien et de maintenance, entreprises, etc.),
o Suivi du planning préalablement rédigé et actualisation de ce document en fonction des
avances et/ou retards accumulés.
• Une assistance pour la gestion de l’assistant administrative, financier et technique à la personne
publique :
o Suivi des dates de rendu des différents livrables,
o Rédaction de synthèse de ces documents comportant un avis sur les positions à adopter par la
personne publique,
o Pilotage et évolution du projet (modalités de pilotage, compte-rendu d’activités, validation, etc.).
Nota : le soumissionnaire peut proposer une organisation qui intègre des systèmes de communications innovants
et qui peuvent contribuer à améliorer l’efficacité de l’organisation du projet ainsi qu’une réduction sensible des
coûts tels que les frais de déplacement. Par exemple, des moyens de téléconférence et d’échange de fichiers par
extranet collaboratif peuvent être proposés par le soumissionnaire pour la durée du marché. Ces moyens et leur
intégration fonctionnelle dans l’organisation du projet doivent être précisés dans la note méthodologique. Les
moyens précités seront à la charge du soumissionnaire.
Obligations du Titulaire :
• réaliser l’ensemble des missions et des prestations dans le respect de la proposition méthodologique,
• assurer la coordination et le bon déroulement de la mission, en étroite collaboration avec la MEL,
• proposer toutes recommandations utiles dans la réalisation de la mission et toutes propositions d’aide à
la décision,
• informer la MEL de tout problème susceptible d’intervenir au cours de la réalisation de la mission.