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Fluidisation
David ROUZINEAU
Marion ALLIET
Jean-Stéphane CONDORET
Janvier 2014
Mise à Jour : Janvier 2015, octobre 2015
Convertisseur Sonde
sonde anémométrique
anémométriqu
e Sonde de
température
et d’humidité
Coffret
sortie
électrique
Prise
d’échantillon
Manomètre
DP Fenêtre de
électronique visualisation
Ventilateur Bol
Sonde de
Réchauffeur température et
d’humidité
entrée
Vidange
Humidité relative en
Température en
entrée (%)
entrée (°C)
Humidité relative en
sortie (%) Température en
sortie (°C)
Température
réchauffeur (°C) Température produit
(°C)
Vitesse d’air (m/s)
Sectionneur général
Variateur de vitesse du
ventilateur Voyant chauffe
Marche / Arrêt
Marche / Arrêt du
chauffage
Voyant de mise sous
tension
Mise en service
général
Arrêt général
Arrêt d’urgence
Procédure d’arrêt :
1) Eteindre la chauffe et diminuer le débit d’air au minimum.
2) Couper la ventilation quand la valeur de la température de l’entrée du lit a diminué de 10°C.
3) Couper l’alimentation du coffret électrique puis récupérer le produit.
Un diagramme permet de déterminer diverses caractéristiques d’un gaz humide si l’on connaît certains
paramètres. Il s’agit du diagramme enthalpique de l’air humide ou diagramme de Mollier.
Il permet la représentation de 5 grandeurs décrivant l’air humide sachant que 2 suffisent à le définir.
Le diagramme est utilisable pour des températures sèches allant jusqu’à 300°C. Les grandeurs sont les
suivantes :
- Température sèche : les isothermes sont des droites légèrement croissantes en fonction de
l’humidité absolue avec graduations sur l’axe des ordonnées,
- Température humide,
- Humidité absolue Y : les lignes d’humidité absolue sont des verticales avec graduations sur
l’axe des abscisses,
- Humidité relative i : courbes croissantes en fonction de Y,
- Enthalpie H : les isenthalpes sont des droites parallèles croissantes.
Ces diagrammes sont utilisés pour les calculs relatifs aux humidités de l’air, pour les déterminations de
point de rosée et de température humide ainsi que pour les calculs énergétiques relatifs au séchage.
Bilans
Soit un procédé continu par convection ou un produit d’humidité Xe est séché par un air d’humidité
Ye. Le réchauffeur sert à augmenter la température de l’air avant son entrée dans le sécheur. Le
préchauffage ne modifie pas l’humidité absolue de l’air.
- 0 < V < Vmf : la couche de solide reste sur la grille. Plus la vitesse augmente, plus on peut
observer des vibrations. Plus V augmente, plus la perte de charge croit.
- Vmf < V < Vmb : pour une vitesse Vmf, on observe une expansion de la couche. Plus la vitesse
augmente, plus le lit est expansé. Pour V > Vmf, la perte de charge devient constante. Les
particules sont indépendantes les unes des autres et sont soumises à des mouvements
désordonnés qui les conduisent à se déplacer uniformément de bas en haut et de haut en bas.
On ne note aucun mouvement de translation du lit par rapport au fluide : la surface supérieure
est quasi plane.
- Vmb < V : à partir d’une certaine vitesse, des phénomènes de bullage ou de renardage
apparaissent dans le lit. L’aspect de la surface du lit ressemble à un liquide en ébullition.
- Vmb <<< V : pour de très fortes vitesses, on observe des phénomènes de pistonnage qui
peuvent conduire à une expulsion du solide hors de la colonne. Cette particularité peut être
appliquée au transport mécanique des solides pulvérulents.
On notera que la vitesse minimale de bullage Vmb est comprise entre Vmf et 5Vmf généralement.
= g[ε ⋅ l ⋅ ρ F + (1 − ε ) ⋅ ρ S ⋅ l ]
P
Or
S
( )
D’où ∆P = 1 − ε mf ⋅ (ρ S − ρ F ) ⋅ g ⋅ l
Avec : l : hauteur du lit fluidisé,
ε : porosité ou degré de vide,
ρS : masse volumique du solide,
ρF : masse volumique du fluide.
1
Ergun 1952 Chem. Eng. Prog. 48
D’une part, ∆P = (1 − ε m ) ⋅ (ρ S − ρ F ) ⋅ g ⋅ l
D’autre part, il est possible de calculer ∆P par l’équation de Léva en régime laminaire :
µ ⋅ Vmf (1 − ε m )2
∆P = 200 ⋅ ⋅ l ⋅
ϕ 2 ⋅ D2 ε m3
D’où :
ϕ 2 D 2 ε m3
Vmf = 0,05 ⋅ (ρ S − ρ F ) ⋅ ⋅
µ 1−εm
avec D : diamètre des particule assimilées à des sphères
µ : viscosité dynamique du fluide
l : hauteur du lit
ϕ : facteur de forme (ϕ=1 pour des sphères)
ρS et ρF : masses volumiques des particules et du gaz
εm : porosité du lit (= volume libre du lit / volume total du lit)
III.1. Objectifs
Afin d’optimiser le séchage du produit, plusieurs paramètres opératoires peuvent être étudiés
influençant la qualité du produit ; c’est-à-dire sa teneur en eau :
- Masse et nature du produit à sécher
- Vitesse de l’air
- Température de l’air
- Humidité initiale du produit à sécher
En respectant les conditions de sécurité suivantes :
- température du produit inférieure à 80°C
- vitesse de l’air supérieur à 0,3 m/s
Sans quoi la chauffe sera automatiquement coupée.
Une étude hydrodynamique doit être réalisée au préalable afin de déterminer la vitesse de fluidisation
minimum pour le produit à sécher.
III.2. Procédure
Etude hydrodynamique de la fluidisation.
L’étude hydrodynamique de la fluidisation s’effectue par la mesure de la perte de charge en amont et
en aval du lit fluidisé. Cette mesure de perte de charge comprend la perte de charge du lit fluidisé et
de la grille distributeur. Ainsi, il faut évaluer la perte de charge seule due à cette grille :
− déterminer la perte de charge seule ΔPsec de la grille distributeur en fonction de la vitesse de l’air
entrant. En traçant ΔPsec (mBar) = f(vitesse m.s-1), vérifier que la courbe correspond à une loi de type
Ergun de la perte de charge au travers un obstacle macro poreux.
− déterminer la perte de charge du lit fluidisé en fonction de la vitesse de l’air entrant et cela pour
trois différentes masses du produit choisi (250, 350 et 450 g). Tracer ΔP(mBar) = f(vitesse m.s-1).
En déduire la vitesse minimale de fluidisation.
Etude du séchage.
− Déterminer le taux d'humidité du produit avant séchage à l’aide de la balance de dessiccation
− Ajuster si nécessaire cette humidité à l’aide du pulvérisateur d’eau (voir annexe 1)
− Réaliser le séchage du produit ; suivre la mise en régime en relevant les mesures suivantes :
1. les températures d'entrée et de sortie de l'air de séchage,
2. les humidités relatives d'entrée et de sortie de l'air de séchage.
3. température du lit,
4. éventuellement l’humidité du produit, par la prise d’échantillon
− Tracer l’évolution de ces mesures au cours du temps ; en déduire le temps de séchage
− Etablir les bilans matière et enthalpique de l'opération de séchage du produit à partir de la
connaissance des débits de matière et des températures pour chaque condition retenue. Les
données relatives sont situées en annexe 2.
− Calculer le rapport de consommation énergétiqu, RCE, données en annexe 3, et le comparer entre
différentes expériences.
où :
− Ga est le débit massique d’air (kg air sec/unité de temps)
− He est l’enthalpie de l’air qui entre dans le lit fluidisé (kJ/ kg air sec).
− Ha est l’enthalpie de l’air atmosphérique qui entre dans le préchauffeur (kJ/ kg air sec). Sa
valeur est calculée ou lue sur le diagramme (en général 20°C et = 0,5).
− Ye et Ys sont les humidités absolues de l’air, respectivement en entrée et en sortie du lit fluidisé
(kg eau / kg d’air sec).
Cette valeur, plus grande que 1, est d’autant meilleure qu’elle est faible.
En général le RCE est voisin de 2 car l'efficacité énergétique est diminuée par :
− la perte de chaleur sensible dans les gaz et le solide de sortie
− les pertes thermiques
− les forces de liaisons moléculaires