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Manipulation 4
Système de deux pompes centrifuges:
Couplage en parallèle et en série
Préparé par :
Jamoussi Sirine
Mestiri Intissar
Hauteurs de 1 à 5 000 m
En effet, Une pompe centrifuge est une machine rotative qui pompe un liquide en le forçant au travers
d’une roue à aube ou d'une hélice appelée impulseur. C’est le type de pompe industrielle le plus
commun. Par l’effet de la rotation de l’impulseur, le fluide pompé est aspiré axialement dans la pompe,
puis accéléré radialement, et enfin refoulé tangentiellement, donc une certaine puissance hydraulique.
Cette énergie hydraulique peut être vue comme la somme d’une énergie cinétique déterminée par le
mouvement liquide dans le tube et d’une énergie potentielle stockée soit sous la forme d’un
accroissement de pression soit sous celle d'une augmentation de hauteur.
Une pompe centrifuge est une machine tournante destinée à communiquer au liquide pompé une
énergie suffisante pour provoquer son déplacement dans un réseau hydraulique comportant en général
une hauteur géométrique d‘élévation de niveau (Z), une augmentation de pression (p) et toujours des
pertes de charges. Une pompe centrifuge est constituée principalement par une roue à ailettes ou aubes
(rotor) qui tourne à l’intérieur d’un carter étanche appelé corps de pompe. Pour améliorer le rendement
de la pompe, on peut intercaler entre le rotor et la volute une roue fixe appelée diffuseur qui est munie
d’aubes de courbure convenable. Le calcul des pompes centrifuges s’effectue par l’analyse
dimensionnelle et par le théorème d’Euler.
a. Débit :
Le débit qv fourni par une pompe centrifuge est le volume refoulé pendant l’unité de temps. Il
s’exprime en mètres cubes par seconde (m3 /s) ou plus pratiquement en mètres cubes par heure (m3
/h).
b. Hauteur manométrique :
On appelle Hauteur manométrique H d’une pompe, l’énergie fournie par la pompe à l’unité de poids
du liquide qui la traverse. Si HTA est la charge totale du fluide à l’orifice d’aspiration et HTR la
charge totale du fluide à l’orifice de refoulement, la hauteur manométrique de la pompe est : H = HTA
- HTR La hauteur varie avec le débit et est représentée par la courbe caractéristique H = f (qv) de la
pompe considérée.
c. Rendement :
Le rendement η d’une pompe est le rapport de la puissance utile P (puissance hydraulique)
communiquée au liquide pompé à la puissance absorbée Pa par la pompe (en bout d’arbre) ou par le
groupe (aux bornes du moteur). Si qv est le débit volume du fluide, ρ sa masse volumique et H la
hauteur manométrique de la pompe, la puissance P et le rendement η sont donnés par :
qv∗ρ∗g∗H
Phydraulique= qv*ρ*g*H ; ηpompe=
𝑃𝑎𝑏𝑠
Le rendement de la pompe varie avec le débit et passe par un maximum pour le débit nominal autour
duquel la pompe doit être utilisée.
2-Les conduites :
Les pertes charge régulière dans une conduite (longueur L, diamètre D), parcourue par le fluide (masse
volumique, viscosité à la vitesse débitante V s’écrivent : P=λ*(L/D)*(αV2/2) donc H= (8λL/ πD2 g))* Q2*
a. Conduite de refoulement :
Si la pompe refoule un fluide d’une cote z1 à une cote z2, la charge nécessaire pour monter le fluide
entre ces deux côtes et vaincre les pertes de charge s’écrit :
b. Conduite d’aspiration :
Les pertes de charge on pour expression en fonction de la hauteur manométrique comme ci dessous
a-Type de pompes :
• les pompes centrifuges :ou le mouvement du liquide résulte de l’accroissement d’énergie qui lui est
communiqué par la force centrifuge. ;il existe deux types de pompes centrifuge :
-Monocellulaires : équipées d’une seule roue.
-Multicellulaires : plusieurs roues sont montées sur l’arbre d’entrainement et raccordées de sorte que le
collecteur de la première cellule conduit le liquide dans l’ouïe (l’axe) de la cellule suivante.
• les pompes volumétriques : l’écoulement résulte de la variation d’une capacité occupée par le liquide ;
on y distingue encore deux types
- les pompes volumétriques rotatives : Ces pompes sont constituées par une pièce mobil
animée d’un mouvement de rotation autour d’un axe, qui tourne dans le corps de pompe et crée un
mouvement du liquide pompé par déplacement d’un volume depuis l’aspiration jusqu’au refoulement.
- les pompes volumétriques alternatives: la pièce mobile est animée d'un mouvemen alternatif.
b-Avantages et inconvénients
Volume(m^3) T(s) Q(m^3/s) PASP PREF(pa) delta P HMT(mCE) PH(watts) p g
0,01 19,4 0,00052 -20000 50000 30000 7,136 36,082 0,226 0,090
0,01 22,63 0,00044 -17000 120000 103000 13,965 60,539 0,378 0,151
0,01 28,7 0,00035 -16000 170000 154000 18,960 64,808 0,405 0,162
0,01 36,32 0,00028 -15000 215000 200000 23,445 63,326 0,396 0,158
0,01 50,06 0,00020 -15000 270000 255000 29,052 56,932 0,356 0,142
0,01 56,3 0,00018 -15000 300000 285000 32,110 55,950 0,350 0,140
0,01 68,03 0,00015 -12500 350000 337500 36,952 53,285 0,333 0,133
𝑃𝑟 − 𝑃𝑎
∗ 𝐻𝑀𝑇 = = 1.01 10−4 (𝑃𝑟 − 𝑃𝑎 )(𝑚)
𝜌𝑔
∗ 𝑃ℎ = 𝜌𝑔𝑄𝐻𝑡ℎ or
𝑃 𝑣2 𝑃 𝑣2 𝑄2 1 1
𝐻𝑡ℎ = 𝜌𝑔𝑟 + 2𝑔𝑟 + 𝑧𝑟 − (𝜌𝑔𝑎 + 2𝑔𝑎 + 𝑧𝑎 ) = 𝐻𝑀𝑇 + 2𝑔 (𝑆2 − 𝑆2 ) + (𝑧𝑟 − 𝑧𝑎 )
𝑟 𝑎
40
HMT=f(Q)
35
30
25 figure-1-
HMT(mCE)
20
15
10
0
0.00000 0.00020 0.00040 0.00060
Q(m^3/s)
Interprétation :
70
60
Ph=f(Q)
50 figure-2-
Ph(watt)
40
30
20
10
0
0.00000 0.00010 0.00020 0.00030 0.00040 0.00050 0.00060
Q(m^3/s)
Interprétation :
45%
40%
rendement de la pompe
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
0.00000 0.00010 0.00020 0.00030 0.00040 0.00050 0.00060
Q(m^3/s)
figure -3-
18%
16%
rendement global de la pompe
14%
12%
10%
8%
6%
4%
2%
0%
0.00000 0.00010 0.00020 0.00030 0.00040 0.00050 0.00060
Q(m^3/s)
Figure-4-
Interprétation :
- A faible débit, la pompe ne tourne pas assez vite donc l’eau n’est pas expulsée assez rapidement
(stagnation) donc le régime de l’écoulement n’est pas tout à fait établi.
- A fort débit, la turbulence devient assez importante pour perturber l’écoulement puis si Q
augmente, on a phénomène de cavitation (la pression descend en dessous de la pression devapeur
saturante et l’eau se met à bouillir, on a alors formation de bulles de vapeur d’eau).
remarque
Nos valeurs expérimentales s’accordent très bien avec la réalité , même si nos valeurs sont peut être
un peu trop resserrées pour avoir une vue bien claire sur tout le domaine des débits.
c- point de fonctionnement :
-tableau
-courbe
40
35
30
25 Hr=f(Q)
H(mCE)
20
15
10 HMTpomp
e=f(Q)
5
0
0.00000 0.00010 0.00020 0.00030 0.00040 0.00050 0.00060
Q(m^3/s)
35
30
25
20 HMT-Ha=f(Q)
H(m CE)
15
10 Hr=f(Q)
0
0.00000 0.00010 0.00020 0.00030 0.00040 0.00050 0.00060
-5
-10
Q(m^3/s)
𝑃𝑟2 − 𝑃𝑎1
∗ 𝐻𝑀𝑇 = (𝑚 𝐶𝐸)
𝜌𝑔
∗ 𝑃ℎ = 𝜌𝑔𝑄𝐻𝑡ℎ or
𝑃 𝑣2 𝑃 𝑣2 𝑄2 1 1
𝐻𝑡ℎ = 𝜌𝑔𝑟 + 2𝑔𝑟 + 𝑧𝑟 − (𝜌𝑔𝑎 + 2𝑔𝑎 + 𝑧𝑎 ) = 𝐻𝑀𝑇 + 2𝑔 (𝑆2 − 𝑆2 ) + (𝑧𝑟 − 𝑧𝑎 )
𝑟 𝑎
𝑃
∗ 𝜂𝑃 = 𝑃 ℎ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑃𝑎𝑏 = 2 ∗ 𝑃𝑒𝑙𝑒𝑐 ∗ 𝜂𝑒𝑙𝑒𝑐 ∗ 𝜂𝑒𝑙𝑒𝑐 ∗ 𝜂𝑚 = 160watts
𝑎𝑏
𝑃ℎ 𝑃ℎ
∗ 𝜂𝑔 = 2∗𝑃 =
𝑒𝑙𝑒𝑐 800
b-Tableau de valeurs :
V(m^3) temps(s) Q(m^3/s) PASP1(bar) PASP2(bar) PREF1(bar) PREF2(bar) HMT(mCE) PH(watts) p g
0,01 19,17 0,00052 -0,2 0 0,3 0,6 8,155 41,732 0,261 0,052
0,01 21,84 0,00046 -0,17 0,26 0,5 0,9 10,907 48,993 0,306 0,061
0,01 23,14 0,00043 -0,16 0,5 0,7 1,4 15,902 67,416 0,421 0,084
0,01 24,4 0,00041 -0,15 0,8 1 2 21,916 88,115 0,551 0,110
0,01 27,72 0,00036 -0,15 1,1 1,25 2,4 25,994 91,991 0,575 0,115
0,01 30,87 0,00032 -0,15 1,4 1,5 2,75 29,562 93,942 0,587 0,117
0,01 36,54 0,00027 -0,15 1,5 1,75 3,5 37,207 99,891 0,624 0,125
4-Circuit de deux pompes couplées en paralléle
a-Caractéristique :
𝑃𝑜𝑢𝑡𝑓𝑙𝑜𝑤 − 𝑃𝑎1
∗ 𝐻𝑀𝑇 = (𝑚 𝐶𝐸)
𝜌𝑔
∗ 𝑃ℎ = 𝜌𝑔𝑄𝐻𝑡ℎ or
𝑃 𝑣2 𝑃 𝑣2 𝑄2 1 1
𝐻𝑡ℎ = 𝜌𝑔𝑟 + 2𝑔𝑟 + 𝑧𝑟 − (𝜌𝑔𝑎 + 2𝑔𝑎 + 𝑧𝑎 ) = 𝐻𝑀𝑇 + 2𝑔 (𝑆2 − 𝑆2 ) + (𝑧𝑟 − 𝑧𝑎 )
𝑟 𝑎
𝑃
∗ 𝜂𝑃 = 𝑃 ℎ 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑃𝑎𝑏 = 𝑃𝑒𝑙𝑒𝑐 ∗ 𝜂𝑒𝑙𝑒𝑐 ∗ 𝜂𝑚 = 160 watts
𝑎𝑏
𝑃ℎ 𝑃ℎ
∗ 𝜂𝑔 = 2∗𝑃 =
𝑒𝑙𝑒𝑐 800
b-Tableau de valeurs :
V(m^3) temps(s) Q(m^3/s) PA1(bar) PA2(bar) PR1(bar) PR2(bar) Poutfl(bar) HMT(mCE) PH(watts) p g
0,01 8,3 0,00120 -0,12 -0,12 0 0 0 1,223 14,458 0,045 0,018
0,01 10,61 0,00094 -0,12 -0,12 0,65 0,3 0,5 6,320 58,435 0,183 0,073
0,01 12,25 0,00082 -0,12 -0,12 1,08 0,89 1 11,417 91,429 0,286 0,114
0,01 14,87 0,00067 -0,12 -0,12 1,5 1,3 1,5 16,514 108,944 0,340 0,136
0,01 18,84 0,00053 -0,12 -0,12 2 1,9 2 21,611 112,527 0,352 0,141
0,01 26,22 0,00038 -0,12 -0,12 2,5 2,9 2,5 26,707 99,924 0,312 0,125
40
pompe
35 seule
30
25 association
H (m CE)
série des
20
pompes
15
association
10 // des
5 pompes
0
0 0.0002 0.0004 0.0006 0.0008 0.001 0.0012 0.0014
Q(m^3/s)
0.7
pompe seule
0.6
rendement de système
0.5
association
0.4 en sérei des
2 pompes
0.3
association
0.2 en parallele
des 2
0.1 pompes
0
0 0.0002 0.0004 0.0006 0.0008 0.001 0.0012 0.0014
débit Q(m^3/s)
Ces courbes représentent les variations de la charge et du rendement en fonction de débit dans le cas
d'une seule pompe , d’une association en série des seux pompes et une association en parallele des
deux pompes Il est manifestement clair que l'association en série des pompes augmente la charge
effective. Ce type de couplage permet d’élargir la plage de possibilité de la hauteur manométrique
totale, crée par les pompes. Pour les appareils d’un débit constant, une grande variabilité de
l’HMT peut être réalisée par l’installation de plusieurs pompes en série. il convient donc bien pour
un réseau présentant des pertes de charge importantes.
Dans le cas de l'association en parallèle des pompes, le débit obtenu est presque le double de celui
d'une pompe unique. Le couplage des pompes en parallèle peut être favorable dans le cas où la hauteur
manométrique totale ou la pression à créer est constante, mais le débit doit être variable ou adapté à
plusieurs situations de travail.de plus ce type de couplage des pompes assure en cas de panne la facilité
de l’action de maintenance permet au montage alors de continuer à fonctionner en démarrant la
deuxième pompe.
IV. Conclusion
Ce TP nous a permis de découvrir le fonctionnement des turbomachines à travers un exemple
réel et concret. Nous avons ainsi exploré un nouveau domaine de la mécanique des fluides qui
nous était inconnu malgré le fait qu’on a utilisé des formules connues (théorème de Bernoulli par
exemple).