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Lors de l’application du MEDAF, il faut être conscient que le modèle n’est pas toujours
réaliste : compte tenu de la situation actuelle, les hypothèses posées par le modèle sont
rarement d’application. Dès lors le calcul du ratio risque-rentabilité doit être étendu à des
hypothèses et variantes plus larges. Ci-dessous, des exemples de contradictions observées :
- Le modèle ne considère que les titres émis en bourse dans son portefeuille de marché.
Or un portefeuille de marché doit être défini par l’ensemble des opportunités
d’investissement existantes dans l’économie est donc beaucoup plus large.
Ratio Sharpe : Sharpe a établi une variable visant à mesurer la valeur relative de
gestions de portefeuilles en les comparant tout en tenant compte du risque pris, c’est-
à-dire mesurer la rentabilité d’un portefeuille en fonction du risque pris, Connue sous
le nom de la mesure de Sharpe, cette variable découle directement de la relation
risque-return définie par le M.E.D.A.F. pour les portefeuilles parfaitement diversifiés
En effet, pour lui, la moyenne des rentabilités ne suffit pas à effectuer une mesure
exacte de la performance.
Le but de ce ratio étant à terme de pouvoir constituer le portefeuille possédant le plus
faible taux possible de risque, pour un rendement maximum.
En d’autres termes, il permet de calculer la performance d’un investissement par
rapport à celle d’un placement sans risque
Sp : Ratio de Sharpe
-Si le ratio est négatif, on en conclut que le portefeuille sous performe un placement sans
risque et donc il n’est pas logique d’investir dans un tel portefeuille.
-Si le ratio est compris entre 0 et 1, cela signifie que l’excédent de rendement par rapport au
taux sans risque est plus faible que le risque pris.
-Si le ratio est supérieur à 1, alors le portefeuille surperforme un placement sans risque et
donc il génère une plus forte rentabilité
En divisant la rentabilité excédentaire par le risque total, du portefeuille, le ratio de Sharpe
ajuste ainsi la performance non seulement pour le risque pris, mais aussi pour le niveau de
Diversification du portefeuille
Ainsi, on en conclut que plus le ratio est élevé et plus le portefeuille est performant.
Ratio de Treynor : Treynor a proposé une mesure de performance très proche de celle de
Sharpe. Le ratio de Treynor mesure l’excès de rentabilité du portefeuille par rapport au taux
sans risque pour une unité de risque systématique. Il s’agit d’une mesure de performance
issue du MEDAF et reposante sur son cadre d’analyse. C’est-à-dire que L’indice essaie de
mesurer le rendement espéré du portefeuille par rapport au risque mesuré par le facteur ß du
portefeuille.
Rp la rentabilité du portefeuille p,
Bp le beta du portefeuille p
On voit que Treynor se rapporte au risque systématique, tandis que Sharpe se rapporte au
risque total. Sharpe est une mesure qui se fait dans l’absolu, tandis que Treynor impose de
définir un marché (benchmark) de référence afin de calculer le bêta ... ; Treynor se base sur le
M.E.D.A.F. qui lui prend comme hypothèse que le marché est composé de tous les
investissements possibles – bien au-delà des investissements mobiliers
Plus le ratio de Treynor est élevé, plus le portefeuille présente une rentabilité
intéressante par rapport au risque encouru
L’alpha de Jensen :
Sert à évaluer la performance d’un fond ou portefeuille d’actifs financiers, à l’instar des
ratios de Sharpe ou de Treynor.
Basée sur le CAPM (MEDAF), cette méthode d’évaluation calcule l’excès de rendement
d’un portefeuille d’actifs par rapport au marché de référence (c’est-à-dire le rendement
que le portefeuille aurait dû réaliser compte tenu de son risque et du rendement affichée par le
marché).
Voici la formule de calcul :
Si l’alpha est inférieur à 0 alors le portefeuille a généré une performance inférieure à son
marché de référence. Il s’agit ici d’un mauvais choix d’investissement donc il n’y a
aucun intérêt à y investir dans le cadre d’une gestion d’actifs.