I. OBJECTIF GÉNÉRAL
Amener les étudiants à acquérir les bases indispensables
de la conception et du fonctionnement d’un Système d’Exploitation sous
deux grandes plateformes ; Windows et Linux. De l’installation d’un
programme jusqu’à sa transformation en processus.
PLAN DU COURS
I. INTRODUCTION
A. Accès au matériel
C. Présentation
V. EVOLUTION DES OS
L’évolution de système d’exploitation est très liée à l’évolution des
architectures ou du matériel ; le Système d’Exploitation étant un gestionnaire de
ressource et ¾ des ressources sont des matériels. Tout système d'exploitation
dépend étroitement de l'architecture de l'ordinateur sur lequel il fonctionne.
1ière génération (1945 1955) : les tubes à vide et les cartes enfichables.
Il n'existait pas de système d'exploitation.
En 1946, l’ENIAC (Electronic Numerical Integrator And Computer). Le premier
ordinateur électronique.
NOTA : La première erreur informatique est due à un insecte qui, attiré par la
chaleur, était venu se loger dans les tubes à vide et avait créé un court-
circuit. Ainsi un insecte s’appelle « bug » en anglais, le nom est resté pour
nommer une erreur informatique.
2ième génération (1955 1965) : les transistors et le traitement par lots.
Un transistor est un dispositif semi-conducteur qui permet de contrôler une tension
sur une des électrodes de sorties grâce à une électrode d'entrée).
En 1960 : 1ère Ordinateur à transistor : IBM 7000 par IBM et apparition des 1ère OS :
FMS (the Fortran Monitor System) et IBSYS (IBM’s operating System)
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entités étrangères disposant elles aussi d'un système centralisé. Le système ne gère
que les ressources de la machine sur laquelle il est présent.
2. Systèmes répartis (distributed systems) : Les différentes abstractions du
système sont réparties sur un ensemble (domaine) de machines (site). Le système
d'exploitation réparti apparaît aux yeux de ses utilisateurs comme une machine
virtuelle monoprocesseur même lorsque cela n'est pas le cas.
Avec un système réparti, l'utilisateur n'a pas à se soucier de la localisation des
ressources. Quand il lance un programme, il n'a pas à connaître le nom de la
machine qui l'exécutera. Ils exploitent au mieux les capacités de parallélisme d'un
domaine. Ils offrent des solutions aux problèmes de la résistance aux pannes.
3. Systèmes embarqués : sont des systèmes d'exploitation prévus pour
fonctionner sur des machines de petite taille, telles que des PDA (Personal Digital
Assistants ou en français Assistants Numériques Personnels) ou des appareils
électroniques autonomes (sondes spatiales, robot, ordinateur de bord de véhicule,
etc.), possédant une autonomie réduite. Ainsi, une caractéristique essentielle des
systèmes embarqués est leur gestion avancée de l'énergie et leur capacité à
fonctionner avec des ressources limitées.
C. Selon l'architecture matérielle qui les supporte
x86. Ils sont également compatibles avec les systèmes d'exploitation 32 bits et
64 bits.
NOTA : Il n'y a pas de système universel pour cette multitude d'architectures. Les
constructeurs de supercalculateurs ont toujours développés leurs propres
systèmes. Aujourd'hui, compte tenu de la complexité croissante des
systèmes d'exploitation et du coût inhérent, la tendance est à
l'harmonisation notamment via le développement de systèmes polyvalents
tels que les systèmes répartis.
déterminer les types d'applications qui seront utilisés. Il existe quelques règles à
respecter pour déterminer le système d'exploitation le plus adapté aux besoins d'un
client :
Le client compte-t-il utiliser des applications « grand public » sur cet ordinateur
? Pour de telles applications, il est possible de consulter la liste des systèmes
d'exploitation compatibles avant l'achat.
Le client compte-t-il utiliser des applications personnalisées, programmées
spécialement pour lui ? Si le client veut utiliser de telles applications, le
programmeur des applications en question peut indiquer quel système
d'exploitation utiliser.
Pour être installés et fonctionner convenablement, les systèmes d'exploitation
requièrent une configuration matérielle minimale. Ce qui demande une
identification des performances matérielles avant de commence une installation.
Si des mises à niveau matérielles sont nécessaires pour atteindre la configuration
minimale requise et pouvoir installer un système d'exploitation, procédez à une
analyse des coûts pour déterminer la meilleure action à entreprendre. Dans
certains cas, il peut être moins coûteux pour un utilisateur d'acheter un nouvel
ordinateur que de mettre à niveau son système. Dans d'autres cas, il peut s'avérer
plus économique de mettre à niveau un ou plusieurs des composants suivants :
Mémoire vive (RAM), Disque dur, Processeur, Carte vidéo, Carte mère.
REMARQUE : si une application requiert une configuration plus puissante que le
système d'exploitation, vous devez respecter la configuration minimale
requise par l'application pour que cette dernière fonctionne
correctement. Après avoir défini la configuration matérielle minimale
nécessaire à un système d'exploitation, assurez-vous que tous les
composants de l'ordinateur sont compatibles avec le système
d'exploitation que vous avez sélectionné pour votre client.
Sur le marché actuel des logiciels, il existe trois grandes catégories de systèmes
d'exploitation de bureau : Microsoft Windows, Apple Mac OS et UNIX/Linux.
A. Microsoft Windows
et Actuellement Windows est orienté vers les écrans tactiles avec l’apparition de
Windows 8 (Heith) et Windows 10 (Ten).
Il existe enfin une quatrième branche (Windows Mobile) prévue pour être utilisée sur
du matériel léger et portable (assistant personnel, téléphone portable).
Windows 7 Édition Starter : utilisé sur les netbooks pour faciliter les
fonctionnalités réseau.
Windows 7 Édition Familiale Premium : utilisé sur les ordinateurs domestiques
pour faciliter le partage de fichiers multimédias
Windows 7 Professionnel : utilisé sur les ordinateurs de PME pour sécuriser les
informations critiques et faciliter l'exécution des tâches quotidiennes
Windows 7 Entreprise : utilisé sur les ordinateurs de grandes entreprises pour
améliorer les fonctionnalités de productivité, de sécurité et de gestion
Windows 7 Édition Intégrale : utilisé pour associer la facilité d'utilisation de
Windows 7 Édition Familiale Premium et les fonctions avancées de Windows 7
Professionnel, pour une sécurité des données accrue
Windows Vista Édition Familiale Basique : utilisé sur les ordinateurs
domestiques pour les tâches informatiques de base
2. Configurations minimales requises et fonctionnalités des systèmes
d’exploitation Windows (Travail Pratique à domicile)
B. Le Système GNU/Linux
du système a vu le jour. C'est en mars 1992 qu'a été diffusée la première version ne
comportant quasiment aucun bug.
L'originalité de ce système réside dans le fait que Linux n'a pas été développé dans
un but commercial. En effet aucune ligne de code n'a été copiée des systèmes
UNIX originaux (en effet Linux s'inspire de nombreuses versions d'UNIX commerciales:
BSD UNIX, System V.). Ainsi, tout le monde, depuis sa création, est libre de l'utiliser
mais aussi de l'améliorer.
N.B. : Le système Android utilise le Noyau Linux sans les utilitaires GNU.
Linux est architecturé autour d'un noyau (en anglais kernel) chargé de
prendre en charge le matériel. On appelle distribution l'assemblage d'un ensemble
de logiciels autour d'un noyau Linux afin de fournir un système clé en main. Le
noyau d'une distribution peut-être mis à jour afin de permettre la prise en compte
de matériels récents, toutefois cette manipulation consistant à recompiler le noyau
est délicate car elle nécessite un certain niveau de connaissance du système et du
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La plupart des distributions proposent également une installation graphique qui leur
est propre ainsi qu'un système de gestion de paquetages permettant d'installer
automatiquement des logiciels en gérant les dépendances (les logiciels sous Linux
sont parfois liés à des librairies externes ou s'appuient sur d'autres logiciels).
La distribution RedHat ;
La distribution Debian ;
La distribution SuSe ;
La distribution Knoppix ;
La distribution Slackware ;
La distribution Mandriva ;
La distribution Ubuntu ;
La distribution Fédora ;
C. Apple Mac OS
Les ordinateurs Apple sont basés sur un PC Intel et dotés d'un module
propriétaire qui permet de démarrer sur Mac OS, le système d'exploitation
préinstallé sur les machines Apple. Ils peuvent cependant exécuter nativement de
nombreux autres systèmes d'exploitation, comme n'importe quel autre PC, par
exemple Windows, Linux, xBSD, Solaris/x86, etc. Mac OS est conçu pour offrir une
interface graphique utilisateur (GUI) conviviale. Les versions Mac actuelles reposent
sur l'architecture de micro-noyau Mach et contiennent un ensemble complet
d'utilitaires UNIX. Mac OS X est certifié UNIX (il est totalement compatible avec les
spécifications UNIX).
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I. DÉFINITION DU PROCESSUS
Un processus passe par une série d’états, différents événements peuvent entraîner
le processus à changer d’état.
Actif (Elu ou Running) : en train de réaliser des actions à un instant donné. Il
possède le processeur et réalise les opérations nécessaires à son déroulement.
Exécutable (Prêt ou Ready) : pourrait tout à fait être en train de s’exécuter, mais
il doit attendre que le processus actif laisse sa place. En effet, le multitâche n’est
en quelque sort qu’une illusion. Sur une machine possédant un seul processeur, à
un instant donné un seul programme peut opérer.
Notion de Ready list : Quand un job est admis dans un système, un processus
correspondant est crée et normalement inséré au fond de la liste des
disponibilités (Ready List). Le processus se déplace graduellement vers la tête de
cette liste et lorsque le processeur devient disponible, le processus est confié au
processus et on dit qu’il effectue un changement d’état (transition) passant de
l’état ready à l’état running. L’action de remettre le processus au premier
processus de la ready list est appelée dispatching.
son exécution pour laisser le temps à l’utilisateur de lire un message affiché. Mais
il peut aussi être mis en sommeil par le noyau en attendant que ce qu’il
demande soit disponible
Exemple : Un programme qui demande à l’utilisateur de fournir une valeur pour
qu’il continue son exécution.
Zombie : ce processus est en réalité terminé. Il a fini son exécution et n’a donc
plus de raison d’exister. Seulement pour diverses raisons possibles, son père n’a
pas été informé de ceci. Et tout processus doit prendre connaissance de la fin
de ceux qu’il a lancés (ses fils). Le système conserve donc les informations
correspondant au processus enfant afin que son parent puisse voir qu’il a fini son
exécution.
Sortie pgm
Runni
ng
Dispatchin
g
1) Time Run Out : Le temps alloué au processus est épuisé, le processeur lui est
retiré par l'ordonnanceur
2) Dispatch : L'ordonnanceur sélectionne le processus pour lui donner le
processeur
3) Bloc : Au cours de son exécution le processus se bloque (e.g. demande
d'E/S)
4) Wake up : L'origine du blocage du processus a disparu
NOTA :
Un seul processus commence toujours à l’Etat Running (exécution)
On peut avoir plusieurs programmes en Etat Ready (Disponible) et dans cet
Etat il existe une file d’attente avec la méthode FIFO
On peut également avoir plusieurs processus en Etat de blocage (Blocked)
E. L'ORDONNANCEUR
1. FIFO(Fist In Fist Out): c’est le plus simple. Celui est premier c’est celui qu’on va
s’exécuter
3. SJF (Shortest Job First ou SJN : Shortest Job Next) : Job fera moins de temps,
c’est celui qui aura la priorité. C’est la priorité aux enfants.
RR
2. Sortes d’interruption
Ressources :
Une machine physique tournant sous Windows ou Linux
Une machine virtuelle
Une plateforme linux sous format ISO
Un modem GSM ou un flybox
1 Gb : 1000Unités par Groupe de 10 étudiants
Travail Pratique 1
Travail Pratique 2 :
Travail pratique 3 :
Un disque dur, en anglais hard drive (HD) ou hard disk drive (HDD), est une
mémoire de masse magnétique.
2. Principe de fonctionnement
Un disque dur typique contient un axe central autour duquel les plateaux tournent
à une vitesse de rotation constante (jusqu'à 15 000 tours/minute). Les têtes de
lecture/écriture sont reliées à une même armature qui se déplace à la surface des
plateaux, avec une tête par plateau. L'armature déplace les têtes radialement à
travers les plateaux pendant qu'ils tournent, permettant ainsi d'accéder à la totalité
de leur surface.
Les firmwares des disques durs récents sont capables d'organiser les requêtes de
manière à minimiser le temps d'accès aux données, et donc à maximiser les
performances du disque.
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C. Contrôleur de disque
L'interface IDE (Intelligent Drive Electronic) (ou PATA par opposition au SATA,
voir plus loin), la plus courante dans les machines personnelles jusqu'à 2005,
appelée aussi ATA (AT ATACHMENT)
SCSI (Small Computer System Interface), plus chère, mais offrant des
performances supérieures. Toujours utilisée et améliorée (passage de 8 à 16
bits notamment, et augmentation de la vitesse de transfert, normes SCSI1,
SCSI2, SCSI3).
Serial ATA (ou SATA), est une interface série, peu coûteuse et plus rapide
qu'ATA (normes SATA et SATA II), c'est la plus courante désormais (2008).
SAS (Serial Attached SCSI), combine les avantages du SCSI avec ceux du
Serial ATA (elle est compatible avec cette dernière).
FibreChannel (FCAL), est un successeur du SCSI. La liaison est série et peut
utiliser une connectique fibre optique ou cuivre. Principalement utilisée sur les
serveurs.
E. Adressage d’une Donné ou d’un fichier sur un Disque Dur
1. Adressage CHS (Cylindre Head Sector)
Une donnée ou un fichier est adressé par trois valeurs sur un Disque Dur en
Adressage CHS
Adresse :
La capacité d’un HD
Cet adressage ne peut être utilisé que pour un HD d’une capacité maximale de
moins de 8 Gio car le produit de nombre total de Cylindre, Tête et secteur multiplié
par 512 qui est le nombre usuel d'octets par secteur de données vaut exactement
8 455 716 864 octets soit 7,875 Gio
C'est l'emploi d'adresses CHS durant cette phase qui fait que beaucoup d'utilitaires
disques vous alertent si la partition active se trouve au-delà des premiers 8 Go d'un
disque (le secteur de boot deviendrait alors inaccessible par une adresse CHS).
Par extension, le terme est souvent utilisé pour décrire l'ensemble du micrologiciel («
logiciel embarqué » ou «firmware ») de la carte mère.
Certains paramètres du BIOS peuvent être réglés par l'utilisateur (ordre des
périphériques à scruter pour détecter une zone de boot, type et fréquence du
processeur, etc.). L'ensemble de ces paramètres est stocké de manière
permanente grâce à une mémoire de taille réduite (quelques centaines d'octets)
à faible consommation (type CMOS) alimentée par une pile (généralement au
lithium) présente sur la carte mère. Cette mémoire est communément appelée,
par abus, « CMOS ».
C. Firmware BIOS
Le BIOS est parfois appelé firmware, car il est très proche du hardware.
Avant les années 1990, les BIOS étaient stockés sur des puces ROM qui ne
pouvaient être modifiées. Au fur et à mesure que leur complexité, et le besoin de
mises à jour se sont fait sentir, ils furent stockés sur des mémoires EEPROM ou Flash
qui pouvaient être modifiées.
Ainsi, il est possible de mettre à jour, de manière logicielle, le BIOS d'un ordinateur.
Cette action est appelée «Flasher le BIOS ».
NON
Est Disk OUI Э ? un NON
Disque Dur
DOS Disk
OUI
Chargement de l’amorce
Bootag
Chargement de IO.Sys
Chargement de DBLSpace.Bin
Chargement de MS DOS.Sys
Exécution du OUI Э ? Un
Config.Sys Config.Sys
Chargement de
command.Com
Appel OS
III. PARTITION
Une partition est une partie d'un disque dur destinée à accueillir un
système de fichiers.
Chaque partition possède donc son système de fichiers, qui permettra de stocker
ensuite les données.
Dans Mac OS, elles apparaissent en général chacune avec son icône propre
sur le Bureau.
Sous UNIX, elles sont cachées de l'utilisateur final, les fichiers étant accédés à
travers l'arborescence unique (ainsi d'ailleurs que les périphériques physiques)
mais sont visibles à travers diverses commandes d'administration, notamment
celles affichant les points de montage (mount, df).
A. Type de partition
B. Tables de partitions
Les informations sur les partitions sont conservées sur le disque lui-même
dans des zones qu'on appelle tables de partitions.
La table de partitions principale est contenue dans le premier secteur du
disque ou secteur d'amorçage (Master Boot Record ou MBR) qui contient
également le programme d'amorçage. Chaque ligne d'une table de partitions
contient l'adresse de début de la partition et sa taille. Il peut s'agir de partitions
primaires qui contiendront un système de fichiers ou de partitions étendues qui
contiendront à leur tour une table de partitions ayant la même structure que la
table principale.
Légende
MBR (aster Boot Record) : secteur de partition principal
EBR (Extended Boot Record) : secteur de partition secondaire : contient la
table des partitions d'une partition étendue
BS(Boot Sector) : secteur de boot
Un système de fichiers définit la façon dont les informations sont placées sur
une unité de Stockage.
A. Formatage
B. Arborescence
Sous Unix/Linux, les utilisateurs voient une arborescence de fichiers unique. Cet
arbre est en fait l'unification de plusieurs systèmes de fichiers :
36
D. Le Fichier.
1. L’INODE
Le numéro d'inode est un entier unique pour le périphérique dans lequel il est
stocké.
Tous les fichiers, y compris les fichiers spéciaux, sont identifiés par un inode. Le
numéro d'inode d'un fichier peut être affiché avec la commande : ls –l un_fichier
V. TRAVAUX PRATIQUES
Ressources :
Une machine physique tournant sous Windows ou Linux
Une machine virtuelle
Une plateforme linux sous format ISO
Un modem GSM ou un flybox
1 Gb : 1000Unités par Groupe de 10 étudiants
Travail Pratique 1
Gestion de droit de fichier sous linux (à faire dans le laboratoire)
À faire :
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Travail Pratique 2
Manipulation d’un système d’exploitation linux
I. LA MEMOIRE CENTRALE
A. Définition
Il existe une hiérarchie des mémoires informatiques : les plus rapides sont les
plus coûteuses, donc en nombre limité, et placées le plus près du processeur (les
registres font partie intégrante du processeur). Les plus lentes sont les moins
coûteuses et sont éloignées du processeur.
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C. Organisation
1. Description
Programme1
Programme2
Programme X Programme3
Principe de fonctionnement
Si à chaque instant, un programme est en MC, l’organisation et la gestion
sont alors simples.
Ex : - Le cas de grand système
- Cas de système d’exploitation de PC qui travaille en monoprogrammation
Un premier user dispose de toutes les ressources de la machine, il peut demander
le changement et l’exécution d’un de ses programmes. Lorsqu’il désire l’exécution
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d’un second programme, il doit auparavant transférer le premier sur une mémoire
auxiliaire.
Un autre user doit attendre que le premier ait terminé pour pouvoir a son tour
exécuter ses programmes.
La mémoire centrale est divisée en 2 zones ; la première est dite zone système et la
deuxième est celle de l’utilisateur dans laquelle un programme est chargé,
Suivant les mécanismes utilisés, la zone système et celle de l’utilisateur sont de
taille fixe ou variable.
Recouvrement (Overlay)
Les programmes à exécuter sont limités en quantité par l’espace de la
mémoire centrale. Pour faire tourner un programme plus grand, on utilise le système
de recouvrement (Overlays). Parfois on dit les segments (portions de mémoires sont
en recouvrement). La section du programme qui n’est pas obligée de rester dans
la mémoire au long du déroulement du programme est remplacée par une autre
venant de la mémoire secondaire. Donc c’est le découpage des programmes.
L’overlay donne la possibilité d’exécuter un programme limité par la
mémoire centrale mais l’overlays manuel exige une planification considérable en
temps et en précaution.
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OS
Les jobs peuvent être placés dans une partition disponible dans
laquelle ils peuvent convenir. Donc il y a une liberté de job pour choisir la partition.
Le CPU travaille simultanément toutes les n partitions. Les compilateurs et chargeurs
absolus sont utilisés pour produire des programmes relogeables (relocatables) qui
peuvent donc tourner dans n’importe quelle partition disponible.
Les limites fixes des espaces sont abandonnées. Les jobs reçoivent
l’espace dont ils ont besoin. Mais l’espace pour un job reste contiguë car le
problème de consommation de l’espace commencent à se poser à partir du
moment où les jobs terminent l’exécution et laissent des ouvertures (trous). Ces
trous peuvent être utilisés pour les autres jobs qui arrivent avec le temps. De ce fait
la mémoire devient petite (de plus en plus fragmentées).
Il y a deux actions à entreprendre : Fusion et Compactage
Fusion (Collecte des trous)
Si un job qui a une taille > partition, il faut appliquer cette action (mis ensemble
des partitions vides). Fusionner les zones adjacentes
Compactage (défragmentation)
Par manque d’espaces dans les trous si le job désire un espace important,
alors il faut déplacer tous les espaces non utilisés d’un côté et tous les
occupés de l’autre côté.
Type des stratégies
Pour déplacer les jobs, il y a trois types de stratégies :
- Best Fit Strategy (Meilleur ajustement) : le job qui arrive est placé dans
l’espace dans lequel il s’ajuste le mieux et laisse le moins d’espaces utilisés)
- First Fit Strategy (Premier ajustement) : le job est placé dans l’espace
directement disponible en premier lieu.
- Worst Fit Stratagy (Mauvais ajustement) : le job est placé dans l’espace où il
ajuste mal (laisse le grand espace non utilisé)
Ex : Considérons la suite de demande d’allocation (+) et de libération (-) suivante
dans un espace mémoire de 1000 Kb (1Mb) sans compter le OS et utilisant
l’allocation contiguë. +300 +200 +260 -200 +100 -300 +250 +400 -260 +150 +120 -100 -
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120 +200 -150 -250 +100 -400 -100 -200 ; Appliquer, en indiquant comment gérer la
MC, les stratégies suivantes (Best, First, Worst, Next,)
Table de matière
0 A X Y 0 A
1 B 0 5 1 B
Pages 0 Cadre 0
2 C 1 2 2 C
3 D 2 3 3 D
4 E 4 E
5 F 5 F
Page 1 Cadre 1
6 G 6 G
7 H 7 H
8 I 8 I
9 J 9 J
Page 2 Cadre 2
10 K 10 K
11 L 11 L
Mémoire logique Mémoire physique
La mémoire logique et physique sont reliées par ce qu’on appelle la table
des pages. Dans le cas de notre figure, la table de pages indique la page x est
placée dans le cadre Y
B. Types de cache
Cache L1
Le processeur de votre ordinateur est très rapide, il peut tourner à des
vitesses dépassant 2 Ghz. La mémoire RAM standard est plus rapide que la plupart
des autres composantes de votre ordinateur, mais elle ne tient pas le coup face à
des vitesses approchant celle du processeur. Ainsi les concepteurs de processeur
(CPU) ont réservé un espace mémoire très rapide à l'intérieur même de la puce du
processeur. C'est la cache L1, elle fonctionne à la même vitesse que le processeur.
L'espace sur la puce du processeur coûte très chère, il n'est alors pas possible de
réserver une grande quantité de mémoire pour la cache L1 (approximativement
1/1000 de la taille totale de la mémoire RAM de votre ordinateur).
Puisque les programmes d'ordinateur effectuent beaucoup de boucles
autour du même code, les instructions et données de la cache L1 sont exécutées
souvent. Même une petite cache L1 peut donner un gain très appréciable en
vitesse. Plus la vitesse du processeur est rapide par rapport à la mémoire principale
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RAM et plus la quantité de données sur laquelle vous travaillez est importante, plus
grande devra être la cache L1.
Cache L2
La mémoire rapide situé dans le processeur (cache L1) est de petite taille, et
la cache L1 ainsi que le processeur sont encore beaucoup plus rapides que la
mémoire RAM (jusqu'à 50 fois plus rapide). Lorsque que les données ne sont pas
dans la cache L1, le processeur doit aller les chercher dans la mémoire RAM, il y a
alors un ralentissement notable. Le processeur doit alors attendre un long moment
(par rapport à sa vitesse) pour que la mémoire RAM lui rende l'information, le
processeur ne peut alors rien faire d'autre qu'attendre. Ainsi entre la cache rapide
L1 (et le processeur) et la mémoire lente RAM, est insérée une deuxième cache, la
cache niveau 2 ou L2.
Cache L3 et L4
Certains systèmes sont tellement rapides qu'ils ont besoin de plusieurs
niveaux de cache entre le processeur et la mémoire RAM. Chacun de ces niveaux
possède le numéro suivant dans la séquence de numérotation des caches (L1, L2,
L3, etc.).
Type d’hyperviseur :
Windows Virtual PC
minimale requise par Virtual PC. Virtual PC est requis pour exécuter le programme
Mode Windows XP sous Windows 7.
Mode Windows XP
V. TRAVAUX PRATIQUES
Travail Pratique 1 :
Travail Pratique 2 :
Travail pratique 2 :
Travail Pratique 1 :
Utilisation de l’interface en ligne de commande dans Windows
Objectif
Au cours de ce TP, vous allez utiliser l’interface en ligne de commande afin
de gérer des dossiers, des fichiers et des programmes sous Windows 7 ou
Windows 8
Ressources
Un ordinateur exécutant Windows 7, ou Windows 8
Travail Pratique 2 :
Création d’une partition dans Windows 7ou Windows 8
Objectif :
Créer une partition formatée en FAT32 sur un disque. Vous allez aussi convertir
la partition en NTFS. Vous identifierez les différences entre les formats FAT32 et
NTFS.
Ressources
Un ordinateur exécutant Windows 7 ou Windows 8
Un espace non partitionné d’au moins 1 Go sur le disque dur
N.B : vous aurez peut-être besoin de remplacer des lettres de lecteur par celles
indiquées dans ce TP.
Travail Pratique 3 :
Création de comptes d’utilisateurs dans Windows 7, Windows 8 et sous Linux
Objectif
Créer des comptes d’utilisateurs dans Windows 7, Windows 8 et sous Linux.
Ressources
Un ordinateur avec une nouvelle installation de Windows 7 ou Windows 8
Une machine virtuelle installée sur un ordinateur physique qui tourne sous
windows.
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Travail Pratique 4 :
Gestion du dossier Démarrage dans Windows 7
Objectif
Personnaliser le dossier Démarrage et la clé RunOnce du Registre.
Ressource
Un ordinateur exécutant Windows 7
Travail pratique 5
Gestionnaire des tâches (Gestion des processus) dans Windows
Travail Pratique 6
Planification d’une tâche dans l’interface graphique et à l’aide de la
commande « at » dans Windows
Objectif
Planifier une tâche à l’aide de l’interface graphique (GUI) de Windows, puis
planifier une tâche dans l’invite de commandes à l’aide de la commande
at.
Travail Pratique 7
Utilisation de l’outil Restauration du système dans Windows
Objectif
Créer un point de restauration et ramener l’ordinateur à ce moment précis.
Travail Pratique 8
Exécution d’utilitaires en ligne de commande dans Windows 7
Objectif
Utiliser des utilitaires Windows en ligne de commande pour configurer des
paramètres dans Windows 7.
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CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
1. www.astucespc.com
2. www.developpez.com
3. www.wikipedia.com