4emeAnnée hydraulique
INTRODUCTION GENERALE
Dans ce but nous avons proposé l’étude d’un barrage en terre, dans le premier
troisième chapitre.
Généralité sur les ouvrages annexes est présenté dans le dernier chapitre
I-1 Introduction :
L’étude climatique a pour but d’étudier les paramètres climatiques qui déterminent
l’écoulement de surface et la genèse de crues.
Dans ce chapitre nous allons déterminer les différents facteurs climatiques à
savoir :
• Evapotranspiration potentielle (ETP)
• Evapotranspiration réelle (ETR)
• Le déficit d’écoulement.
I-2 Etude des précipitations :
Les conditions climatiques jouent un rôle déterminent dans le régime des cours
d’eau, en effet les précipitations agissent dans l’alimentation de l’écoulement du bassin
versant.
Dans le tableau (I-01), nous avons représente les différentes précipitations
moyennes mensuelles.
Mois jan Fèv Mars Avr Mai juin juil Aoùt Sep Oct Non Dec Année
Pmoy(mm) 90.60 96.636 79.961 52.745 29.350 9.572 2.71 1.016 17.105 25.985 34.382 83.116 523.178
Année
Sep Oct Nov Dée Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juillet Août Année
1967 0 0,4 9,8 82,3 83,6 21 22,4 16,1 24,5 16,4 7,4 0,2
1968 2,3 13,4 33 29 14 93 98 31 30 4,2 4,8 3,1 355,8
1969 15,4 38,4 36 55 45 58 51 52 88,1 27,4 10,1 2,2 478,6
1970 41,5 36 12 66 56,8 15,4 120,1 48 12,4 11 2,2 1,4 422,8
1971 36,4 32 24 78 66,2 34 98,2 39 26 08 1,1 0,8 443,7
1972 24,6 18 26 88 67 31 81,5 42 31 09 08 0,9 427
1973 16,4 21,1 32 92 54 66 78 46 32 12 0,6 0,4 450,5
1974 17,4 28 41 108 120 132 92 88 46 18 04 0,1 694,5
1975 61,2 38 28 99 130 140 98 84 31 24 11 06 750,2
1976 51 42 31 104 145 155 83 78 26 19 07 05 746
1977 40 51 63 112 158 167 91 87 32 08 04 01
1978 12,4 44 56 88 115 188 98 91 38 15 3,4 0,7 749,5
1979 14,5 38 51 95 120 166 114 91 32 12 3,2 0,6 737,3
1980 18,9 36 48 92 101 78 68 46 28 17 6,4 2,1 541,4
1981 18,4 32 46 58 95 120 130 44 39 12,4 3,5 2,2 600,5
1982 24 30 49 66 99 111 98,4 32 36 14,5 0,6 0,2 560,7
1993 16 28 51 99 120 115 88 77 41 17 0,8 0,1 652,9
1994 18 32 66 100 115 83 75 67 51 12 2 0 621
1985 12 31 57 N 99 81 68 55 36 09 1 0,2 440,2
1986 13 34 61 81 105 95 72 59 42 06 0 0,1 568,1
1987 15,1 38 51 120 N N 104 N 24 05 3 0 355,1
1988 16 41 48 115 68 97 84 68 N 10 2 1,1 550,1
1989 14,5 31 32 69 58 81 77 72 36 11,5 1,8 2,1 485,9
1990 13 32,5 12 75 66 101 N N N 12 1,6 0,4 311,9
1991 11 21 24 81 54 120 65 N 22 0 0 0,8 398,8
1992 6,5 32 26 78 N 114 69 N 17 N N 0 342,5
1993 5,2 36 17 68 56 N 72 68 24 0,7 1,1 0,5 348,5
1994 3,3 21 38 92 78 120 84 75 N 0,2 N N 427,5
1995 4,8 22 21 68 89 115 91 78 11 0,5 0,4 0,1 500,8
1996 16 24 26 54 82 34 N 41 28 N 1,2 0 306,2
1997 19,5 26 30,5 97 68 90 71 N 34 1,3 1,4 2,2 440,9
1998 22 14 41 66 45 69 66 N N N 0 1,8 324,8
1999 16 17 11,6 55 108 110 58 52 24 1,8 1,1 1,5 378,2
2000 13,5 12,5 24 66 N 84 75 46 26 07 N 0,4 354,4
2001 12,8 7,5 11 72 110 86 72 34 22 3,4 0,2 0,3 431,2
2002 11,5 10,4 55 78 125 115 64 19 18 5,8 0 0,2 459,1
2003 08 0,6 34 N 130 82 68 11 16 1,6 0,1 0 351,3
2004 07 2,1 12 68 101 90 70 2,1 3,2 2,2 0,2 0,1 350,4
2005 06 1,5 06 121 115 118 84 0,4 N N N 0 451,9
moy 17,105 25,985 34,382 83.116 90,600 96,636 79,961 52,745 29,350 9,572 2,710 1,016
500,00
400,00
300,00
200,00
100,00
0,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39
Aneé
P Annuelles
anneé Pjmaxi
1967 23,675
1968 26,317
1969 39,883
1970 35,23
1971 36,975
1972 35,583
1973 37,542
1974 57,875
1975 62,517
1976 62,167
1977 67,833
1978 62,452
1979 61,525
1980 45,05
1981 50,04
1982 46,725
1983 54,408
1984 51,75
1985 37,43
1986 47,342
1987 30,008
1988 45,842
1989 40,492
1990 26,125
1991 33,233
1992 28,542
1993 29,042
1994 42,625
1995 41,733
1996 25,517
1997 36,742
1998 27,067
1999 38,000
2000 29,533
2001 35,933
2002 41,825
2003 29,275
2004 29,825
2005 37,580
Pjmax 40,376
Tableau (I-03) calcul des différents paramètres.
Pluie journalière Pi
Pj max = ¦ 40.376 mm
maximale n
100
80
60
40
20
0
p
v
v
ût
t
il
e
in
s
Mois
ai
t
Oc
i ll e
Fé
No
Ja
Se
Dé
r
ar
Ju
Ao
M
Av
M
Ju
250
200
P (mm)
150
Saison
100
50
0
Hiv er Printemps Eté Automne
Saisons
J F M A M J J A S O N D
Tmax (°C ) 13,5 15 18,3 20,1 24 31 35,5 36 31 22 19 14
Tmin (°C ) 3,8 3,9 5,6 6,4 10,5 14 18,5 21 17 12 8 5,5
Tmoy (°C ) 8,65 9,45 11,95 13,25 17,25 22,5 27 28,5 24 17 13,5 9,75
L’exploration du tableau (I-04) montre que le mois le plus froid est le mois de
janvier (avec 8,65°C) et le plus chaude est le mois d’Août (avec 28,5°C).
La moyenne annuelle de la température est de (16,9°C)
Dans la figure n°4 nous avons représente en abscisse les différents mois, et en
ordonne les températures (°C)
40
35
30
Température (°C)
25 Tmax (°C)
20 Tmin (°C)
Tmoy (°C)
15
10
0
J F M A M J J A S O N D
Mois
I-4 l’évaporation :
L’évaporation est un phénomène physique qui se caractérise par la
transformation de l’eau en vapeur.
Dans le tableau (I-05) nous avons représenté l’évaporation moyenne
mensuelle.
mois J F M A M J J A S O N D année
Evap (mm) 104 106 167 172 250 330 420 405 250 152 136 110 2648
I-5-Classification climatique :
Les différents méthodes utiliser dans cette étude, sont les suivants :
I-5-1-Méthode pluviothèrmiques :
Selon GAUSSEN et BAGNOULS, un mois est dit sec si le total moyen des
précipitations est inférieure ou égale au double de la température moyenne (P2T)
Cette relation permet d’établir des diagrammes pluviothèrmiques sur lesquels la
température est portée sur une double échelle de celle des précipitations.
• Si la courbe des températures passe au dessus de la courbe des précipitations
nous avons un mois sec.
• Si la courbe des températures passe au dessous de la courbe des
précipitations nous avons un mois humide.
Le tableau (I-6) représente les différentes températures moyennes mensuelles, et les
précipitations moyennes mensuelles.
mois J F M A M J J A S O N D
P(mm) 90,60 96,64 79,96 52,75 29,35 7,57 2,71 1,02 17,11 25,99 34,38 83,12
T(°C) 8,65 9,45 11,95 13,25 17,25 22,5 27 28,5 24 17 15,5 9,75
100
80
P(mm) , T(°C)
P(mm)
60 T(°C)
40
20
Humide Humide
Aride
0
J F M A M J J A S O N D
Mois
P = 523,178mm.
D’après le tableau (I-06) nous avons :
M = 36°C = 309°K
m = 3,8°C = 276,8°K
La formule présidente nous permet de calculer l’indice D’EMBERGER :
Q = 55,47.
2600 80 70 60
50
Précipitations (mm).
2400
.
2200 Écoulement abondant.
2000 40
Écoulement exoréique.
1800
1600 30
Zone tempérée.
1400 Drainage extérieur.
Irrigation non
1200 Indispensable.
1000
20
800 Régime semi aride.
.
Écoulement temporaire.
600 Formations herbacées.
Notre B.V 10 .
400 Régime désertique.
Ecoulement temporaire.
200 5
Drainage intérieur
endoréisme.
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40
Température (C°)
180
160
140 Humide
120
100
Sub-humide
80
60
Semi-aride
Notre B.V
40
Aride
20
Saharien
0 T (C°)
-1 -2 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Hiver froid Hiver frais Hiver tempéré Hiver chaud
L’application de la relation (1) nous permet de donnée les résultats qui sont
enregistres dans le tableau (I-7).
P(m) λ 1 1
8λ 2λ
0,523 0,315 0,397 1,587
Tableau (I-7) : représente le calcul de λ
Selon le tableau (I-7) nous déduisons que la formule de COUTAGNE est
applicable dans notre cas, car elle est comprise entre 18λ et 1 2λ .
D= ETR= 0,523178-0,615(0,523178)2
ETR=436,098 mm
I-6-1-3 -Méthode de P. VERDEIL :
L’utilisation de l’abaque de P. VERDEIL (cf- figure I-08) nous permet de
trouver un déficit d’écoulement D. donc : D = 520,5mm
800
700
600
Notre B.V
500
400
300
200
150
100
200 300 400 500 600 1000
Figure I-08 : Calcul du déficit d’écoulement en Algérie (P. Verdeil 09/1988)
1, 514
ªT º
i=« »
¬5¼
Tableau ( I- 8) : calcul des indices thermique
mois J F M A M J Ju A S O N D
T° 8 ,65 9,45 11,95 13,25 17,25 22,5 27 28,5 24 17 13,5 9,75
i 2,292 2,622 3,740 4,373 6,520 9,749 12,848 13,944 10,749 6,378 4,499 2,749
12
I = ¦ 1
in
T = 16 , 9 ° C
I = 80 , 46
−7
a = 6 , 75 . 10 I 3 − 7 , 71 . 10 −5
.I 2
+ 0 , 4989 + 1 , 792 . 10 −2
.I
a = 1 , 8419
La formule deTHORNTWAITE :
ETP=115,517cm
Nous avons utilisé l’abaque de THORNTWAITE (cf- figure I-8) ce dernier nous
permet de calculer les indices thermiques mensuels en fonction des températures, et
l’indice annuel.
THORNTWAITE nous donne les valeurs estimées de l’ETP pour les différent
mois.
Le tableau (I-9) résume les valeurs de l’ETP ,l’ETR et la réserve utile (Ru) .
• Si les précipitations sont supérieures à l’évapotranspiration potentiel P>ETP.
L’évapotranspiration réelle sera égal à l’évapotranspiration potentiel. ETR=ETP
l’excédent des précipitations sera emmagasiné dans le sol.
• Si les précipitations sont inférieure à l’évapotranspiration potentiel .P< ETP,
évapotranspiration réelle sera égale la somme des précipitation du mois :
1. Si la réserve antérieure d’humidité du sol est assez fort e pour combler
l’insuffisance des précipitations, l’évapotranspiration réelle sera égale à
l’évapotranspiration potentiel ETR=ETP, et les réserves du sol seront alors réduit
p3
R=
3E 2
R : ruissellement (mm).
P : pluviométrie annuelle (mm).
ETR : évapotranspiration (mm)..
P =523,178 mm
ETR =483,345 mm.
La formule de TIXERONT et de BERKALOFF nous donne :
R =204,321mm.
I-8- Infiltration :
Selon le bilan hydrologique.
P= D+R+I (1)
P : pluviométrie annuelle (mm).
D : ETR, déficit d’écoulement (mm).
I : infiltration (mm).
D’après l’application de la formule (1) :
I = P-D-R
I=523,178 - 483,345 – 204,321
I=146,49mm
I-9-Volume d’eau infiltre :
V e = S .I (2)
Ve : volume d’eau infiltre m 3.
S : surface du bassin versent.
I : la lame d’eau infiltre dans le bassin versant (m).
S = 9,089.106m2
I = 146,49.10-3 m
La formule (2) montre que le volume d’eau infiltre est égale à :
Ve = 1,33.106m3
I-10- Conclusion :
notre bassin versant à un climat semi aride qui caractérise par une pluviométrie
modérée et un été chaud et aride.
Le tableau (I-11) résume les différentes caractéristiques climatiques de notre
bassin versant
Introduction :
La climatologique joue un rôle très important dans le comportement
hydrologique du bassin versant, et pour analyser correctement ce dernier il est
nécessaire de mettre en évidence les caractères morphométriques qui le
caractérisent, nous pouvons citer la topographie, la forme, le relief du bassin
versant, la disposition du réseau de drainage, la nature du sol… etc.,
Ces paramètres ont l'avantage de se prêter à une analyse quantitative.
II-1 Définition :
Le bassin versant en un point où plus précisément dans une section droite d’un
cours d’eau, est défini comme la totalité de la surface topographique drainée par ce
cours d’eau et ses affluents à l’amont de la dite section.
II-2 Caractéristiques physiques et géomorphologiques du bassin versant :
L'écoulement d'eau dans le bassin versant dépend des caractéristiques
physiques et géomorphologiques de ce dernier .il est donc nécessaire de les définir.
Dans une première phase, on doit délimiter et planimétrie la surface du bassin
versant, en suite on établit les courbes caractéristiques de la topographie du bassin
versant et à la fin on fait une caractérisation hydrographique.
II-2-1 Surface :
Après délimitation du notre bassin versant de oued Ben Adouane à partir de la
carte topographique donné à l'échelle 1/18000, la surface du bassin versant a été
déterminée par planimétrie, la surface trouvée est de S = 9.089 km2 .
La surface du bassin versant intervient dans le calcul de la lame d'eau
ruisselante et aussi dans l'indice de forme, la densité de drainage...etc.
II-2-2- Périmètre :
• Le périmètre du bassin versant est la longueur de la ligne de partage des
eaux.
• La valeur de périmètre trouvé: P = 62.5cm . 180
P=11,250 km
II-2-3- Longue du bassin versant :"LBV".
C'est la ligne droite qui relie l'exutoire et le point le plus éloigné situe à l'amont
du bassin.
LBV =19.2cm . 180
LBV =3,456 km
II-2-4- Longueur du talweg principal :
C'est la longueur de l'oued, elle est égale à : L 0 = 18.5cm. 180
L 0 =3,33 km
% S.partielles
N° S. partielle S. cumulée % S.cumulées
H (m) (diagramme
Surface KM² KM² (hypsométrie)
fréquence)
S1 350-400 2 ,291 2,291 23,39 23,39
S2 300-350 1,979 4,27 20,21 43,6
S3 250-300 1,119 5,389 11,43 55,03
S4 200-250 1,450 6,835 14,80 69,83
S5 150-200 1,774 8,613 18,113 87,94
S6 100-150 0,959 9,572 9,79 97,73
S7 50-100 0,222 9,79 2,27 100
H(m)
Diagramme de fréquences
H05%
Courbe hypsométrique
H95%
ST
• Hi: altitude moyenne entre deux courbes de niveau en m
• Si: surface partielle comprise enter deux courbes de niveau en Km2.
• ST: surface totale du bassin versant en Km2.
Les valeurs de Hi et (Hi, Si) sont récapitulées dans le tableau suivant :
Tranches Hi Si Hi. Si
d’altitude «M» « Km2 »
50-100 75 0,222 16,65
100-150 125 0,959 119,875
150-200 175 1,774 310,45
200-250 225 1,450 326,25
250-300 275 1,119 307,725
300-350 325 1,979 643,175
350-400 375 2,291 859,125
H 5% − H 95%
I Pg =
L
H5%: L'abscisse à 5% dans la courbe hypsométrique.
H95%: L'abscisse à 95% dans la courbe hypsométrique.
L: longueur du talweg principal=3,33.103 m
Ipg: Indice de pente globale
H5% =375m
H95% =133,33m
Ipg = 0,072=7,2%
On remarque que l'indice de pente globale Ipg est moyen.
II-3-3-2: Indice de pente moyenne
-c'est le rapport de la dénivelée moyenne à la longueur au talweg principale, il
exprimé par la relation suivant :
H max − H min
I Pmoy =
L
400 − 50
I moy =
3,33.103
I pmoy = 10,5%
II-3-3-3-Dénivéllée spécifique :
-elle donné par la formule suivante:
Ds = I pg S
Ipg : indice de pente globale en (m/Km)=72,57.
S: surface totale du bassine (Km2)=9,089.
Ds =218,78m.
Nous constatons que la valeur de Ds =218,78m,d’après la deuxième
classification de l'O.R.S.T.O.M (office des recherches scientifiques des travaux
outre mère) donnée dans le tableau (II-03) ,nous sommes bien sur un relief assez
fort.
Echel: 1/18000
H = F (V)
H = F (S)
(m3)
V cumu (m3)
S moy (m2)
II-5-CONCLUSION:
notre bassin versant, couvre une surface de 9,089Km2 et un périmetre de
11,25Km. Le bassin à une forme ramassé, puisque il posséde une coefficient égale à
kc = 1,045 .
L’air d’étude à une forte pente égale à 10,5%,ce qui donne un ruissellement
superficiel rapide
• apport liquide
• predetermination des crues
• l'hydrogramme de crue
• Apport solide
• Laminage de crue
III-1- INTRODUCTION :
L’hydrologie est une technique importante de l’art de l’ingénieur,elle
s’intéresse à l’exploitation et au contrôle des eaux naturelles. elle peut être définie
comme étant la science qui étudie le cycle de l’eau dans la nature et l’évaluation de
celle-ci à la surface de la terre et dans le sol
L’étude hydrologique est considérée comme base de départ pour le
dimensionnement des retenues collinaires. Cette dernière a pour but de réserver un
certain volume d’eau dirige à l’irrigation, il est donc nécessaire d’estimer :
1 L’apport liquide
2 L’apport solide
3 Etude des crues
4 Laminage des crues
III-2 -APPORT LIQUIDE
III-2-1 Apport liquide moyen annuel :
En raison de l’inexistence des donnés de jaugeage, nous avons utilisé des formules
empiriques qui donnent l’apport moyen annuel en fonction des facteurs météorologique.
Ce paramètre est donné par la relation suivante :
A0 = Le. S
A o : apport moyen annuel en m3.
Le : la lame d’eau écoulée en m.
S : surface du bassin versant en m2.
III-2-2- Calcul de la lame d’eau écoulée
Pour calculer ce paramètre en a recouru à plusieurs formules qui donnent les
résultats suivants :
III-2-2-1Formule de COUTAGNE et SAMIE
Le = 0,784( P − 0,232) 2 ȱȱȱȱȱȱȱȱȱȱ
: précipitation moyenne annuelle en m.
Le : lame d’eau écoulée en mm/an.
Cette formule s’applique très bien pour les Bassins versants en Algérie. Elle est
valable pour des précipitations moyennes P<900 m.
ȱȱȱȱȱȱȱȱȱ
ȱ =523,178mm/an .
Le=0,784.(523,178-0,232)2
Le =66,47 mm/an
III-2-2) Formule d’ERRIH :
Le = 6,8.10 −8.P 3, 24
: précipitation moyenne annuelle en mm.
ȱDZȱlame d’eau écoulée en mm/an.
Le = 43,745mm/an
VALEUR DE Le
N° FORMULE
(mm/an)
01 Formule de COUTAGNE et SAMIE 66,47
02 Formule D’ERRIH 43,745
03 Formule de SAMIE 78,38
Tableau III-01 : résultats de calcul de la lame d’eau écoulée par
différentes méthodes.
La lame d’eau écoulée est égal à la moyenne des lames d’eau écoulées est égal à la
moyenne des lames d’eau calculée, elle est estimée à :
Le moy =62,865mm/an
Donc, L’apport moyen annuel sera égal :
A o =5,710.105 m3
M0 = 1,899 l/s/km2
2 , 24
§ P ·
M0 = ¨ ¸
© 340 ¹
ȱȱ: précipitation annuelle moyenne en mm.
M0 : débit unitaire en L/S/KM2
M0 = 2,626L/S/KM2
Le débit unitaire sera égal à la moyenne des débits calculés.
M 0 moy 2
=2,26 l/s/km
III-2-3-2- Calcul de coefficient de variation de l’apport :
a)- formule de PADOUN :
0,93
Cv = 0, 23
.K S
M 0 moy
Ks : coefficient de réduction égal a 1 (Ks=1) pour les cours d’eau perennes
Cv : coefficient de variation de l’apport.
M 0 moy
: Débit unitaire moyen en L/S/KM2.
Cv= 0,771
b) Formule de YKRGUIPODKHZ :
0,7
Cv = 0 ,125
M 0 moy
Cv : coefficient de variation de l’apport.
M 0 moy
: débit unitaire moyen en L/S/KM2 .
Cv= 0,632
Le coefficient de variation sera égal à la moyenne des coefficients de variation calculée :
C vmoy
= 0,702
Donc, L’apport fréquentiel sera égal :
A% = 4,673.105. e0,63µ
Dans le tableau N° III-2, nous remplaçons la variable µ par valeurs pour les fréquences
voulues.
Fréquence % 50 60 70 80 90 95
Variable GAUSS µ 0,00 -0,25 -0,52 -0,84 -1,28 -1,64
A% (m3).105 4,67 3,99 3,37 2,75 2,085 1,66
Fréquence % 10 5 01 0,1
Période de retour (an) 10 20 100 1000
µ 1,28 1,65 2,33 3,09
Pjmax% (mm) 69,36 87,58 134,45 231,21
Tableau III- 04 : calcul de Pj max fréquentielle
Fréquence % 10 5 1 0,1
PJ max mm 69,36 87,58 134,45 231,21
PTc mm 33,37 42,14 64,68 111,23
TableauIII-5: Calcul de la Pluie maximale pendant le temps de concentration
Pour notre cas : PTc =64,68 mm
III-3-2-Débit de crue :
Pour le calcul des débits de pointe de crue on a utilisé la formule de
« SOKOLOVSKY » car elle est utilisée en Algérie.
0,28.PTc .C e .S .F
Qmax =
Tm
Qmax : débit maximal des crues en m 3/S.
PTc : quantité de pluie de durée Tc en (mm)
S : surface du bassin versant en Km2
T : temps moyen
Pour les petits bassin versent il égal au temps de concentration.
Tc
= 1 Tc = Tm = 2,79h
Tm
Ce :Représente le coefficients de ruissellement, le tableau III-6, donne la variation des
Coefficients de ruissellement en fonction des fréquences données.
Fréquence % 0,1 1 5 10
Ce 0,8 0,7 0,6 0,55
Tableau III-06 : les valeurs du coefficient de ruissellement
12
F=
4 + 3B
B : coefficient qui dépend du type de bassin il varie de 2 à 2,5 pour faible couverture
végétale avec terrain imperméable.
B= 3 à 4 pour des petits bassins versants et les bassins de moyenne dimension avec une
couverture végétale.
B= 4 à 7 pour les grands basins.
3
ªT − T º
Qd (T ) = Qmax « B » 0 ≤ T ≤ Tb
¬ Td ¼
Qmax: Débit maximum en m3/S
Qm (T): Débit de crue ou de montrée au temps (t)en m3/s.
Qd (T):Débit de décrue au temps (t) en m3/s
Tb: Temps de base en heures et qui est évalue par la relation
suivante:
Tb= Tm + Td
3
ª 8,37 − T º
Qd (T ) = 49,56« » pour 2,79 ≤ T ≤ 8,37 heure
¬ 5,58 ¼
1,40 12,4790
5,59 06,1286
1,50 14,3255 5,79 04,8988
1,60 16,2992 5,99 03,8456
1,70 18,4000 6,19 02,9553
1,80 20,6288 6,39 02,2142
1,90 22,9845 6,59 01,6088
2,00 25,4671 6,79 01,1251
2,10 28,0778 6,99 00,7497
2,20 30,8201 7,19 00,4687
2,30 33,6805 7,39 00,2685
2,40 36,6731 7,59 00,1354
2,50 39,7926 7,79 00,0557
2,60 43,0396 7,99 00,0157
2,70 46,4141 8,19 00,0017
2,790 49,5600 8,37 00,0000
Q (m3/S)
Q (m3/S)
Q max 1% 2,5
50
T (h)
49.56 0,5
45
40
35
30
25
20
15
10
05
2,79
Vm = ³ Qm (T ).d (T )
0
D’où
2 , 79.3600
49,56
Vm = ³ (2,79.3600) 2
T 2 d (T )
0
49,56 3
Vm = 2
.(2,79.3600)
3(2,79.3600)
Vm = 165926,88m3
III -4-2 -Détermination du volume de la décrue:
C'est le volume d'eau apporté par la décrue pendant la descente (Td), s'écrit comme
suit:
Td
Vd = ³ Qd (T ).d (T )
0
D’où
8, 37
49,56.(8,37 − T )
3
Vd = ³2,79 (5,58)3 .d (T )
49,56
.[(8,37 − 2,79).3600]
4
Vd = 3
4(5,58.3600)
Vd = 249076,69m3
III-4-3- Détermination du volume totale:
C'est le volume d'eau apporté par la crue:
Vt = Vm + Vd
Vt = 415003,57m3
Vt
Qmoy =
(Tm + Td ).3600
= 13,7729m3 / s
Remarque :
Puisque nous avons un manque des données pour le calcul de l’apport solide, on a
utilisé des formules empiriques telle que la formule de « TIXERON « qui permet de
calculer le transport solide spécifique en fonction de la lame d’eau écoulée.
0,15
Ts = 350.Le
Ts : Transport solide spécifique ou le taux d’abrasion en t / km2 /an.
Le : lame d’eau écoulée moyenne en mm=62,865
2
Ts = 651,372 t/ km /an .
Le transport solide pour tout le bassin versant Ta est donné par la formule
suivante :
Ta =T s .S
Ta : Apport solide annuel en t/an
S : Surface de Bassin Versant en km2 =9,089
Ts : Taux d’abrasion t / km2 /an=651,372
Ve = Ev. Smoy
D’où :
Ve = 197,651 . 103 m 3
B) – Volume des pertes par infiltration :
D’après l’étude climatologique, on à estimer l’infiltration annuelle (VI ) a :
L’infiltration :I=146,49mm
I=0,14649mm
VI =10,9343 .103 m3
C) – Volume utile :
2
ª Q0 º 3
H0 = « »
«¬ m.b 2 g »¼
D’où :
2
ª 49,56 º 3
H0 = « »
¬ 0,3.b 2.9,81 ¼
Largueur
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
dèversante (m)
Hauteur déversante
7,03 5,37 4,36 3,76 3,34 3,02 2,76 2,56 2,38 2,24
(m)
Largueur
12 13 14 15 16 17 18 19 20
dèversante (m)
Hauteur déversante
2,11 2,01 1,91 1,82 1,75 1,68 1,62 1,56 1,518
(m)
Tableau III-10 : calcul de la hauteur déversante
On doit choisir une charge déversante pour une largeur de déversoir la plus
économique. A partir du tableau Tableau III-10, nous avons obtenu les résultats
suivantes:
La hauteur déversante :
Hd = 1,518m
La largeur de déversoir :
b =20m
Le débit évacuer :
Qe =49,56 m3/s
III-7-CONCLUSION :
Les différents résultats obtenus ont montré que la lame d’eau écoulée égale a 62,865
mm/an et l’apport moyen annuel est estimé à 5,71.105m3
Le volume solide est estimé à 6,167.104m3, le volume mort est égal à 18,501. 10 3m3,
ce qui correspond d’après la courbe caractéristique à une cote égale à 360,5m. La
capacité utile est estimée à 273473,51 m3 .
Le volume total de la retenue est estimé à 291,768.103 m3 .
La crue de projet est centennale, elle est de 49,56 m3/s et correspond à une charge
déversante de 1,518 m et une largeur déversante de 20m
a)Formule de GAILLARD :
V = 1,5 + 2hv
V : vitesse de propagation des vagues en m/s :
hv :la hauteur des vagues en m.
V = 3m / s
b) Formule de STEVENSON :
2
V = 1,5 + .hv
3
=2 m/s
On prend une vitesse moyenne :V=2,5m/s.
c)Calcul de la revanche :
l’effet de projection des vagues vers le haut du parement peut être évalué en
calculant V 2 2 g .
Donc la revanche peut être estimée comme suit :
V2
R = 0,75hv +
2g
hv :hauteur de vagues en m.
V :vitesse de vagues en m/s.
g :accélération pesanteur
hv = 0,75m ,V = 2,50m/s, g = 9,81m.s-2
Donc :
R = 0,8812m
Donc la hauteur de barrage sera égale a :
Hb=NNR +Hd +R - CFL
Hb=13,39m.
IV-2-Evaluation de tassement :
a)si la hauteur du barrage supérieur à 40m
3
T = 0,001H b 2 .
III-3 Conclusion :
Dans cette étude nous avons déterminé les principales caractéristiques de la digue
projetée, ayant une hauteur totale de 271,258m.
V-1-INTRODUCTION :
Les barrages en terre sont généralement équipées des dispositifs ou d’organes
annexes qui sont essentiellement l’évacuateur de crue, la vidange de fond et la
conduite de prise d’eau.
V-2-Evacuateur de crue :
V-2-1-définition :
La submersion d’un barrage en terre au passage d’une forte crue est toujours un
phénomène très dangereux, une grande proportion des accidents de rupture survenus à
des barrages de ce type ont eu pour origine des crues qui dépassaient les possibilités du
dispositif d’évacuation donc il faut protéger chaque barrage contre ces risques en
prévoyant un dispositif d’évacuation de crues.
V-2-2-Choix du type d’un évacuateur de crue :
Le choix du type d’évacuateur de crue est basé sur des conditions faisant
intervenir l’importance du débit à évacuer, aussi –que la dénivellation entre la côte des
plus hautes eaux et celle du fond de la vallée à l’aval.
V-2-3-Les différentes type d’évacuateur de crue :
Les évacuateurs de crue peuvent être classés suivants plusieurs critères :
a)-leur type de fonctionnement hydraulique :
Évacuateur de crue à surface libre : il est composé d’un canal d’écoulement,
coursier et un bassin de dissipation.
Évacuateur de crue en charge ou en puit ou en tulipe : il est composé d’un
déversoir circulaire,un puit vertical ou inclinée, un coude et une galerie plus où moins
inclinée.
b) Leur emplacement par rapport à la digue :
•Evacuateur latéral.
•Evacuateur frontal ou central.
V-2-4-Choix de l’emplacement de l’évacuateur :
Le choix de l’emplacement d’un évacuateur de crue se fait suivant les conditions
topographiques géologiques du site en peut placé l’évacuateur soit sur les rives, soit
dans le corps de la digue mais cette variante est déconseillée vu les problèmes qu’elle
peut poser pour des raisons de sécurité nous avons choisir l’emplacement de
l’évacuateur sur la rive droite.
L’évacuateur de crue sera placé au côté sud de la vallée sur la rive droite qui
offre des conditions suffisantes pour l’implantation d’un évacuateur.
Selon l’importance des ouvrages, les diamètres des conduites sont donnés dans le
tablauxVIII-04 :
Dans ce travail nous j’ai voulu apporter notre humble contribution à l’étude d’un
barrage en terre.
L’étude climatique à montrer que la région est caractérisée par un climat semi-
aride, une température moyenne annuelle de l’ordre de 16,9°C, et une précipitation
moyenne de 523.174mm.
Les principales caractéristiques du notre bassin versant ont été déterminer suite a une
étude morphologique.
Notre choit est porté sur une digue homogène en matériaux argileux et ayant une
hauteur de 272m. La protection des talus de la digue est assure par des
enrochements.
Med.hydrau@Gmail.com
Med0205@yahoo.fr