LA PRISE DE NOTES
1 / GENERALITES
1.1 / Définition
Prendre des notes consiste à écrire l’essentiel d’une banque de données (cours,
document écrit, texte, conférence, réflexions personnelles, à partir d’une observation
directe…), rapidement avec efficacité (exploitation possible).
La prise de note fait référence le plus souvent à la transcription d’un langage parlé.
Seuls les axes principaux d’un exposé ou d’un document sont transcrits (contrairement
à la sténographie qui doit reprendre à l’aide de symboles la totalité d’un texte.
Se rappeler que l’on écrit toujours pour être lu soit par soi même soit par quelqu’un
d’autre.
On prend des notes pour assimiler des idées : prendre des notes c’est comprendre, pas
seulement copier.
Selon certains spécialistes nous retenons :
– 20% de ce que nous entendons
– 40% de ce que nous voyons
– 60% de ce que nous entendons et voyons en même temps (audio visuel...)
– 80% de ce que nous faisons (parole, écriture…)
La prise de notes est donc le meilleur moyen d'apprendre le cours car l’écrit facilite la
mémorisation.
La prise de note permet de disposer d’une information utile. Pour l’étudiant l’information est
un support de travail. Elle doit être suffisamment complète, concise, compréhensible dès la
lecture pour s’avérer utilisable. Les notes doivent être relues à court terme afin de les
réorganiser (reformuler) ou de les compléter. A distance elles doivent permettre une
exploitation rapide.
2/ LA METHODE
2-1 / Se préparer
.
Matériellement : feuilles de même format sur un support rigide (de préférence n'écrirez que
d'un seul côté), numérotées, avec une marge ;
Intellectuellement : pensez, avant le début du cours, au sujet qui va être traité et à ce que
vous en connaissez déjà.
Constituez votre code d’abréviations et de classifications
Les notes transcrites utilisent des phrases courtes, des abréviations, des sigles et symboles.
Le langage SMS correspond à forme de prise de note (pas de mot à mot). Certains préféreront
illustrer par des schémas ou des dessins. Il faut que la personne trouve le moyen qui lui
convient.
à Les signes
Les mots sont remplacés par des signes tirés des mathématiques ou de l’habitude personnelle.
La signification des signes doit être sans équivoque lors de la relecture.
à La suppression de mots
Il faut enlever tous les mots inutiles à la compréhension du texte.
Par exemple les articles, les commentaires, les digressions, certains adjectifs, certains verbes
à La nominalisation et le remplacement
La nominalisation consiste à tirer un verbe, un nom de même famille
(réparer à réparation).
(technique à Pose de matériel, perfusion, sonde urinaire).
Le remplacement ou hyperonyme (nom générique) est un nom qui sert d’étiquette générale à
un groupe de mots qui ont en commun une même idée.
(agent de police, CRS à force publique)
Quelque soit la mise en page il faut aérer les notes, laisser la possibilité d’ajouter des
données. Chaque nouveau chapitre débute par une nouvelle feuille pour ne pas confondre les
éléments mentalement lors de la phase d’assimilation. Laisser une marge pour les annotations
ultérieures.
Le repérage de partie à compléter ou à vérifier est fait avec un code couleur. (Renvois,
références, remarques, rubriques…).
Toutes les pages sont numérotées. Dans les changements de page, penser à noter le chapitre,
paragraphe débuté sur la page précédente.
Les documents doivent être datés.
Les mots sont importants mais le visuel aussi. Mettre des cadres, de la couleur, surligneur.
La finalité de la mise en page (surlignage, encadrement de zone de texte) se fait après le cours
afin de ne pas perdre le fil conducteur du discours ou d’une démonstration.
Si vous êtes moins attentif quelques minutes pendant le cours, ne perdez pas de temps à
retrouver ce qu’il a été dit, laisser un blanc que vous comblerez plus tard.
Pour dégager l’essentiel de ce qui est dit et le transformer en écrit il faut comprendre les
données. Ne pas hésitez à poser une question pour faire reformuler le formateur.
Ce sont les idées qui ont de l’intérêt et non pas le mot à mot. La déperdition ne doit pas
s’effectuer sur les idées principales.
à La méthode structurée :
Les idées sont ordonnées selon une structure numérotée (titre, sous titre), sous une forme
d’énumération. Cette forme donne une vision facile et claire du plan. La prise de note est
hiérarchisée. C’est le cas le plus souvent d’un cours mais pas d’une conférence.
à La méthode systémique :
La représentation se fait sous la forme d’un schéma, d’un graphique, de bulles reliées par des
flèches etc…
à Le surlignage
C’est un excellent moyen de repérer les mots importants. Mais trop de couleur ou de
soulignage nuisent à l’intérêt premier qui est de repérer facilement un mot ou une phrase
importante.
Le surlignage d’un texte se fait à la deuxième lecture. Le surlignage de prise de notes d’un
cours se fait à la fin du cours lors de la relecture.
à Les abréviations
Attention aux fins de mots
Ex / infos : signifie information, informateur, informatique ?
Dans ces cas il faut ajouter une barre et deux lettres de la fin du mot / info-ue, info-on.
Les notes représentent l’essentiel à savoir, elles doivent être organisées et complétées une fois
rentré à la maison.
Il faut relire ses notes, les numéroter, surligner ce qui apparaît le plus important (définitions,
vocabulaire…).
Il faut toujours garder à l’esprit qu’un cours bien appris est un cours bien compris, il est donc
indispensable d’éviter toute situation d’incompréhension.
Lors du travail de relecture, écrivez les questions correspondant aux éléments que vous n’avez
pas compris puis rechercher l’information (ouvrages spécialisés, Internet, classeur de la
promotion).
Le plan en arborescence :
Pour mémoriser plus facilement le cours, vous pouvez construire un schéma en arborescence
résument le plan du cours, et les notions clés correspondantes.