Matrice argileuse
86
la dolomie, calcaire, feldspath, gypse et argiles (smectite, kaolinite, illite,
chlorite et inter stratifiées, etc.. ).
86
.
Grain
Espace poreux
Cement
Grains argileux
tapissant
Les pores
86
- Le terme grés ou sandstones tend de représenter les sables compactés
de composition siliceuse. Les sables carbonates lithifiés sont classés sous
le terme de limestones. Les termes arénites et psamites ont été proposés
pour les roches de sables consolidés
.
Il - 2-1) Nomenclature d'un grés
Les trois schémas de classification des grés communément utilisées (voir
figures 2,3 et 4), sont basées seulement sur les trois grands fragments de
grains de quartz, feldspath, fragments de roches. La fig 2 est une
classification simple, d'usage courant (Petit Jhon et al, 1967). Elle utilise
seulement les fragments de grains des trois grands diamètres des sables.
Comme un second critère, la classification distingue entre le sable propre
ou sable arénite avec moins de 15% de matrice et le sable greawack avec
plus de 15% de matrice.
86
Figure 3 : Diagramme triangulaire de classification. Q= quartz monocristallin est polycristallins
(excluant les chert) ; F= feldspath monocristallin ; R= fragments de roche (ignées, métamorphique
et sédimentaire, incluant les chert)
Fig 4 :Exemples de triangle filless pour la classification des arèniites de fragments de roche ;
CRF= fragment de roche carbonate ;. MRF= fragment de roche métamorfique ; IRF= fragmentde
Figure 4 : classification des arénites (d’après Folk et al 1970)
roche ignée ; SRF= sédimentaire
86
Figure 5 : classification des arénites. (Folk, 1966)
a) Diamètre du grain
L’échelle de diamètre des grains acceptée est celle de Udden (1898),
légèrement modifiée par Wentworth (1922). Cette échelle est géométrique
(chaque unité est égale à 1/2 ou deux fois la valeur millimétrique de la
prochaine). Krumbein (1934) introduit l'échelle φ (phi), où φ = - log d
(diamètre en mm). Ces échelles et leur terminologie sont données dans la
figure 5. Les noms structuraux sont déterminés par des proportions
relatives de gravier, sable et de boue ( fig 6 )
86
Figure 6 : échelle de taille de grain et leurs chart visuel (d’après Lawis,
1984)
86
Figure 7 : Textural terminologie des gravel bearing (A) et gravel free (B)
des sédiment détritiques. (d’après folk et al, 1970)
. Pour les particules irrégulières tels que les grains de sable, le diamètre
dépend de la méthode de mesure, qui en retour dépend de l'objectif de
l'étude. Les techniques générales de mesure du diamètre des grains sont
le tamisage, les paramètres suivants peuvent obtenus à partir de la courbe
cumulative ( méthodes graphique) ou de l'application numérique basée sur
la distribution de la taille ou diamètre des grains :
□ Diamètre moyen
- Moyenne arithmétique du diamètre : Ma ou M
- Diamètre médian : Md
- Diamètre modal : Mo
□ Triage ou classement : So
86
□ Skewness : Sk
□ Kurtosis : K
Le graphe de ces paramètres est leur relation (Folk R Ward,1957) est
montré dans la figure 7.
1) Le triage ou classement
Le classement est une mesure de la dispersion et de la distribution de la
fréquence du diamètre ou de la taille des grains. Leur degré de classement
est une réflexion du niveau d'énergie dans l'environnement de dépôt. Il
montre les effets directionnels sur la perméabilité. La valeur du classement
86
peut être obtenue ou déterminée par comparaison directe avec le
comparateur de classement, comme il est montré dans la fig 8.
2) Le skewness
L'asymétrie d'une distribution est mesurée par le skewnes (tableau 1) et est
déterminée par Importance relative de l’extrémité de la distribution (fig 7)
3) Le kurtosis :Le kurtosis (tableau] est une mesure du pic de la distribution
(fig 10)
86
Figure 10 : types de courbes de distribution de la taille de grain, et
Skewness et Kurtosis. M= diamètre moyen ; Md = diamètre médiant ; Mo=
diamètre modal ; Sk= skeweness ; K= kurtosis.
b) L'arrondi
L'arrondi est une importante caractéristique qui sera notée dans n'importe
qu'elle description de roche. L'arrondi indique l'étendue de l'abrasion que
les grains ont subi. Il est quantitativement défini par la formule de Wadell(
Wadell, 1971.
r j nR
¡=1
Où :
ri = rayon du cercle inscrit dans le ieme coin d'un grain
86
n = nombre de coins
R = rayon du grand cercle inscrit
a) La surface texturale
86
Figure 12 : Deux systèmes de représentation de la forme des particules.
A : classification de la forme, B :diagramme de la sphéricité de la
forme.5D4APR7S Sneed et Folk,1958)
86
Figure 13 :chart visuel de sphéricité du grain (A : d’après Powers,1953 ; B :
de Rttenhouse,1943)
e) La structure
La structure d'un gré est la manière suivant laquelle les grains sont unis
ensemble dans l'agrégat de roche. Les deux structures existantes sont :
- contact des grains
- orientation des grains
86
Une esquisse des différents types de contacts grain à grain est montrée
dans la fig 14. Les termes représentatifs seront décrits après.
86
a) La maturité texturale
I) stade immature ,
Le sédiment contient plus de 25% de feldspath avec 5% d'argiles
détritiques. Les grains de sables sont mal classés et angulaires.
86
Le sédiment contient moins de 25% de feldspaths avec moins de 5%
d'argiles ; les grains de sable sont mal classés et angulaire.
86
Figure 17 : plot porosité-profondeur montrant la réduction de la porosité primaire
et secondaire ( (porosités sonic d’intervalles de grés >10ft) dans le delta
Mackenzie, Canada.. (d’après Schimidt et MacDonald, 1979)
86
Figure 19 : enfouissement diagénétique des quartz arénite. (d’après Schmidt et
MacDonald, 1979)
86
sont entrelacés. Les représentations schématiques des deux écoulements
sont illustrés dans la fig 30 a
F est le nombre qui exprime comment la force de gravité affecte
l'écoulement. Dans le cas où :
• F=1, on est en présence d'un écoulement critique, dans lequel l'énergie
totale de l'écoulement est minimale pour un débit donné.
• F>1, l'écoulement est supercritique ;
• F< 1, l'écoulement est sub -critique ou tranquille.
Ces différents écoulements sont reliés aux concepts des régimes
d'écoulement et sont importants dans le contrôle des traces de fond.
c) Le seuil de vitesse de sédimentation
Le seuil de vitesse de sédimentation, auquel les particules commencent à
se déplacer ou à être entraînés, a été étudié par Hsultrom (1935 et
sundborg (1956). La vitesse dépend de la dimension, de la forme et la
densité des particules de grains. En général, une plus grande vitesse est
requise pour initier le mouvement, le continuer, et simultanément pour
déplacer des
articules cohésives nécessite une plus grande vitesse que celle utilisée
pour déplacer des particules non cohésives.
il y a trois modes de déplacent des particules comme illustré dans la fig
20b) :
C Turbulent flow
86
Fig 20a :représentation des écoulements laminaire et turbulent d’après Friedman and
Sanders,1978)
Fond
Fig 20b : trois modes de transport des particules à l’intérieur d’un fluide
86
- La saltation est le bondissement ou le saut fait par les particules entraînées par
l'écoulement.
II est connu que l'écoulement fluide au dessus des sables produit des réseaux
géométriques variables sur la surface de fond. Ces réseaux sableux sont appelés
bedform. Quand la vitesse des fluides augmente on a formation de ripples (fig 23).
Ces ripples migrent dans le sens de l'écoulement fluide et à des vitesses élevées
ont a des méga - ripples qui se forment. (fig 28). Ces derniers peuvent être détruits à
des vitesses très élevées.
Le régime d'écoulement est relié aux empreintes. Le régime d'écoulement
est divisé en :
- Régime d'écoulement plus bas
- Régime d'écoulement supérieur
Le régime d'écoulement plus bas est caractérisé par le nombre de froud ( F<1 ) et
les empreintes de fond sont des ripples et des dunes. Lorsque le régime
d'écoulement est
supérieur avec une phase d'énergie élevée , le nombre de froud est élevé ( F>1) et
les empreintes de fond sont des anti - dunes.
b) Les vagues
Les vagues, qui sont produites par les vents, affectent seulement la surface
pélagique de l'océan. Toutefois, les vents forts, durant les tempêtes, produisent de
grandes vagues et le mouvement de l'eau plus profonde. Ce mouvement transporte
rarement les grains terrigènes, mais il joue un rôle dans le revannage des grains déjà
86
déposés. Le mouvement des vagues, lors d'une tempête, affecte les dépôts du shelf.
Quand des vagues approchent obliquement le rivage, un courant longeant le rivage
est généré (figure :33). Ces écoulements parallèles aux rivages sont provoqués à
partir de l'angle fait par les vagues approchantes et la ligne de rivage. Les courants
longeant les côtes jouent un rôle significatif dans Je mouvements des sables dans la
zone des vagues déferlantes. Pour compenser la venue d'eau par les vagues à partir
du large, il y a un courant d'arrachement qui s'écoule, localement vers la mer à
travers la zone des vagues déferlantes. Dans de tels environnements, peu profonds,
les sables sont constamment en mouvement, et deviennent ainsi bien classés et
propre (dépourvus
a) L'écoulement gravitaire
Upward External
ent Intergraulor Grain Matrix Shear
rt flow
turbulence intercalation strength planes
nism
Mechanism of
Sediment
déposition
1.E n v i r o n m e n s
(2) Systèmes Eolian
Terrestre
3. Environnements M a r i n s
(2)Systèmes Talus
(3)Système marin profond
86
Dans les courants de turbidites , la turbulence du fluide amène le sédiment à devenir
suspendu. Dans l'écoulement de sédiments liquéfiés, le sédiment est supporté par un
fluide inter-granulaire s'écoulant vers le haut ( courant marin ). Le sable agit comme un
fluide visqueux ; il est appelé sables mouvants ou quick sand. Dans l'écoulement de grain,
le sédiment est supporté par l'interaction ’’ grain à grain’’. Dans l'écoulement de débris
ou débris flow, le mélange de sédiments fins et de fluide supporte les grains plus gros.
Dans le glissement, de grandes masses de sédiments descendant la pente du talus à
causes des forces de cisaillement à l'intérieure des masses.
f) Le vent
les vents jouent un rôle important dans la formation des vagues et dans le transport des
grains clastiques, terrigènes. Les grains sont classés ou triés, et arrondis par collusions
des grains entre eux, et les grains fins s'écoulent loin vers le large, sous la zone d'action
des vagues. Toutefois, les sables éoliens sont très propres, riches en quartz, bien
arrondis etbien triés.
Puisque la densité de l'air est très basse par rapport à celle de l'eau, les vitesses des vents,
plus grandes, sont nécessaires pour déplacer les particules que celles dans l'eau.
La plupart des grains transportés sont rangés dans lataille 0,05 à 0,5mm. Seulement, les
grains fins, moins de 0,05 mm sont transportés par suspension. Les grains, dans
l’intervalle 0,5 et 1,0 mm sont déplacés par roulement ou reptation sur la surface du sol.
Fig. 24 : Typical response of spontaneous potential (SP) and gamma-ray (GR) logs in sandstone séquences.
Log patterns are similar to textural changes. Dotted patterns indicate dominant sandstone as
interpreted from thé logs. Resistivity (R) or porosity logs are also shown.
(from Berg , 1986)
86
Fiq. 25 Alluvial-fan model of clastic sédimentation (from LeBlanc , 1972)
27
Les cônes alluviaux sont déposés par des processus d'écoulement de
débris (ou débris flow) ou d'écoulement de boue (ou mud flow) avec
des densités et viscosités élevées, ou par écoulement de crues de densité basse
et viscosité basses. Le modèle de cône alluvial est montré dans la fig25.
2) Le point de barre fluviatile
Les dépôts de point de barre s'accumulent par migration des chenaux (de
rivière ou fleuves). Ils se développent sur le coté convexe des chenaux
méandriformes. Les morphologies de ces barres sont variables, mais la majorité
est longitudinale et transverse (fig 26). Ils ont une lithologie hétérogène, avec
alternance de silts argileux et sables (fig 27). Les unités à stratification
entrecroisées sont formées par la migration (wandering) des chenaux. Les
dépôts de barre ont deux morphologies ; linéaire et sinueuse.
3) chenal rempli
un chenal abandonné par découpage d'un méandre est rempli par des dépôts dp
sables et de boue fine. Les deux type de découpage sont le tombolo ( neck eut
off ) et la chute ( chute eut off ), fig27A). La partie prés du nouveau chenal est
rempli de sable, tandis que la partie éloignée est rempli avec de l'argile ( fig
28B ). Le chenal sableux est rempli de fines vers le haut. Le chenal rempli a
une morphologie sinueuse.
Les plus importants dépôts éoliens sont les dunes. Dans le cas du transport
aérien, la collusion des grains est significative, et le triage et • l'arrondi
deviennent bons. Le sable éolien se déplace par intermittence. It
28
Fig. 26 : Block diagram of epsilon cross-stratification (from Allen , 1963)
29
Figure 28 : Variable types of modem dunes. Arrows indicate wind direction, (from McKee , 1979)
30
progradationnel et graviers, sont inclinées vers la mer et forment le front du delta.
Les lits deltaïques sommitaux, constitués de sédiment grossiers agradationnels,
forment la plaine deltaïque. La plaine deltaïque est parfois coupées par des
chenaux fluviatiles. Ces séquences verticales deviennent plus grossières vers le
haut. La morphologie du delta est variable à cause des éléments effectifs. Les
morphologies sont classées en en fleuve ou rivière dominé, vague dominée et
marée dominée, Elles sont schématiquement illustrées dans la figure 30. Les
deltas fluviatiles ont des morphologies de pattes d'oiseaux, courbées - lobées. Les
deltas à dominance ondulée ont des morphologies courbées - lobées. Les delta
de marée ont des morphologies d'estuaires irréguliers.
Fig. 29 Diagrarmiatic section of depositional units within deltas (from Berg , 1986
modified Frazier , 1967)
31
Fig. 30 Deltaic environments and models of clastic sédimentation
(from LeBlanc , 1972)
32
Fig. 42 Schematic coastal (interdeltaic) Systems (frora LeBlanc 1972)
33
Fig. 32 Block diagram of hiimmocky cross-stratification
(from Harms et al. , 1975)
34
Fig. 33 Shematic marine environnants (from LeBlanc , 1972)
Fig. 34 loss and enhancement of porosity wlth (from Al-Shaieb and Shelton, 1981
b) le système côtier
Les systèmes côtiers sont représentés par des Estrans et des îles Barrières (fig 42)
I ) Les estrans :
II y a trois types d'estran/.
• Les estrans terrigènes, constitués de quartz, feldspaths, fragment de
35
roches, de minéraux argileux et carbonates, sont caractérisés par des
rides (ondulations) de petites échelles, ils sont aussi bio- turbés et
affinés vers le haut.
• Les estrans carbonates, constitués de bio clastes tels que la calcite,
l'aragonite et la dolomie. Les structures sédimentaires sont les
mêmes que pour les estrans terrigènes mais ils n'ont pas la même
signification.
2) Les îles barrières, constituées de matériaux grossiers vers le haut,
avec beaucoup de quartz et peu de matrice ou gangue. Les corps
gréseux des îles barrières, constitués de grains fins, à morphologie
36
Fig. 35 Idealized profile of diagenesis. (from Fairbridge, 1967)
37
Figure 36 Mécanisme de compaction
Les courants de marée générés par l'attraction de la lune et du soleil sont confinés
dans un volume d'eau plus petit comme la mer du nord. La vitesse de ces courants
de marées est suffisante pour éroder et transporter le sable.
Les courants de tempêtes affectent le shelf en eau profonde où il y a le transport de
sable par temps calme. Les courants puissants transportent de grandes quantités de
sable dans la mer profonde. Les courants de turbidites, sur le shelf, sont produits
par l'écoulement inverse des courants de tempêtes. Les sables du shelf sont
accumulés dans des formes diverses, tels que les ondes et rides de sable. Ils ont
des morphologies largement ovales, linéaires étroites ou ovales allongées. Les grés
du shelf sont d'importants réservoirs pour les hydrocarbures, parce qu'ils forment
communément des pièges stratigraphiques enfermés dans les argiles marines.
38
Les turbidites qui sont des séquences ordonnées constituées d'une division basale
massive Ta, une division Tb laminée parallèle, une division Te convolute laminée,
une division Td boueuse pélagique, dans l'ordre ascendant. La séquence ordonnée
mentionnée, ci dessus, est la séquence complète de turbidite de bouma (1962), mais
elle est souvent partiellement absente ou tronquée. Les turbidites sont déposées en
éventails qui sont divisées en trois : l'éventail plus bas, l'éventail médian et
l'éventail supérieur (fig45). Les dépôts d'éventail sous marin sont classés d'après
Mutti Rcci licchi comme des faciès de A à G. Le faciès A est constitué de grés
conglomératiques, Ta. Le faciès B, constitué de grés massifs Ta. Le faciès C,
constitué de grés et d'argiles inter-stratifiées Tc - e. Le faciès D, constitué d'argiles
inter-stratifiées avec les grés Tb -G, Te-c, Td-e. Le faciès E, constituée d'argiles
inter-stratifiées avec les grés Tc-e. Le faciès F est un élément sédiment déformé
clastiquement. Le faciès G est un sédiment hémi-pélagique et pélagique non
modifié.
Figure 37 : modèle de dépôt de cone sous marins reliant faciès et environnement. ( From Walker, 1978)
39
Le sédiment d'écoulement gravitaire (faciès F) s'accumule dans la partie basse du
talus. 1! a une morphologie de nappe pu linéaire(, doigts).
2 ) L'éventail supérieur
Ce faciès se produit à l'intérieur des sables en éventails. Il est constitué
de dépôts grossiers de chenaux et de couches minces de turbidites sur le
levé naturel. Les faciès A, B,,§:et parfois F sont dominants.
3 ) L'éventail médian
Cette partie constituée de sable massif dans la distribution du chenal et le
lobe supra-éventail. Les faciès C,D et E, et parfois A,B et F sont dominants
- Définition de la diagénèse
Les changements, qui prennent places quand un sédiment est enfouis, lithifié et
transformé en une roche réservoir potentielle, sont collectivement référés à la
diagénèse.
40
La diagénèse est définie comme tous les processus entraînant des changements
physiques, chimique et biologiques, dans un sédiment après son dépôt mais
avant qu'il soit métamorphisé. Elle incluse la compaction, cimentation,
recristallisation et les remplacements.
b) la diagénèse
-Torsion du grain
compaction - Déformation du grain mou
- Déformation des grains cassants et fragile
- Pression solution
cimentation
41
- Quartzitique
- Calcitique
- Argileuse
- autres
42
c ) cadre géologique global
• Minéralogie
• gradient géothermique
b ) La pédogénèse
La pédogénèse ou processus de formation des cols, est importante sur les barres et les plaines
submarînes deltaïques. Le processus principal est l'introduction d'argiles dans les grés poreux.
Le gonflement des argiles peut rendre pire le classement des grains et la porosité.
c) le glissement
C’est le glissement vers le bas d’une masse de roche ou de matériaux non consolidés de
n’importe quelle taille. Il peut résulter dans la formation d’une mixture de sable et
argile qui réduit la porosité (dont la porosité est fortement réduite).
* La compaction est l'un des principaux chemins par lequel les grés et les argiles perdent la
porosité après leurs dépôts. Durant la compaction, les grains se rapprochent les uns des autres
sous la poids de la surcharge ou des contraintes tectoniques, et réduisent l'espace poreux
précédant. En accord avec Ehlers et Blatt (1982), le poids de la surcharge réduira les espaces
vides, dans les grés, d'environ 1/3 des vides originels, présents. C'est pourquoi, il est
important de considérer que la compaction seule peut transformer un sable en gré. Dans un
sable quartzeux, en laboratoire, la compaction seule ne produit pas la lithification bien que la
présence de minéraux ou fragments ductiles peut amener à la lithification. Quand les
fragments ductiles sont dans le sédiment, la pression de contact grain à grain peut être
augmentée par la pression solution, ce qui amène à sa lithification. Donc la perte de porosité
par compaction est surtout affectée par la présence de fragments ductiles
43
Figure 38 : les effets de la bioturbation
Figure 39
44
Durant la compaction, les grains ductiles se ploient autour du grain de quartz ou
feldspath plus rigide et compressés dans l'espace poreux adjacent (figure 51)
ploiement des grains flexibles de micas, produit des résultats similaires.
Figure 40 :
Durant la compaction la rupture des grains cassants ( fig 51) tel que les grains
squelettiques minces (de brachiopodes, trilobites, etc..) qui ont été sujet à de
considérables contraintes de surcharge à cause de leur longueur plus grande que la
moyenne. La rupture de tels grains allongés permet aux grains sus-jacents de
tomber dans un arrangement de tassement hermétique ou étanche, et de former une
matrice de petit grains dans les entre les grains durs. Les grains de quartz et les
fragments de roches subissent rarement des ruptures ou fractures (McBride.1977)
45
c ) La pression solution
La pression solution est la dissolution des minéraux préférentiellement aux
contacts des grains où la pression statique excède la pression hydraulique des
fluides interstitiels. Comme résultat on peut observer des surfaces de dissolution
aux contacts des grains des grés. Au même moment une partie de l'espace poreux
inter - granulaire est perdu parce qu'il y a interpénétration des grains avec des
contacts concavo -convexes. La pression solution caractérise la compaction
chimique.
Les termes qualitatifs utilisés pour décrire les contacts des grains (d'après Pettijhon
et ai, 1977 ) sont :
• Contact concavo - convexe : il apparaît comme une ligne courbée,
dans le plan de la plaque mince.
« Grain flottant : pas de contact avec d'autres grains dans le pian de la plaque
mince.
• Contact long : un contact qui apparaît comme un ligne droite dans le
plan de la section mince ou plaque mince.
• Contact suturé : interpénétration stylolitique mutuelle de deux grains
et plus. ^
• Contact tangentiel : celui qui apparaît comme un point dans le plan de
la section mince.
a) la cimentation siliceuse
la forme la plus commune de la cimentation siliceuse est l'accroissement des
grains de quartz, par excroissances continues qui résultent dans une mosaïque
d'excroissances.
La cathodoluminescence classe la vraie relation grain-ciment. La silice pour le
ciment quartzeux vient des sources variées :
- des transformations minéralogiques des silicates (feldspath argile)
- dissolution des grains de quartz
- pression solution des grains de quartz
- remplacement des grains de quartz et silicates par le carbonate
- l'eau du sous sol
- l'eau de mer dans laquelle s'est déposé le sédiment en question.
La pression solution
L'idée de Base de la pression solution est que la pression effective développée aux
points de contacts des grains de quartz augmente jusqu'à ce qu'elle atteint la valeur
de la pression de solubilité du quartz en ces points, Le processus de pression
solution semble plus avance quand des films d'argiles sont présents entre les grains.
La dissolution livre le SiO2 dissout vers l'eau des pores, qui devient saturée ou
saumâtre et la silice se précipite en formants les excroissances de quartz ( fig).
D'après McBride (1977), les solubilités du quartz et de la silice amorphe sont
contrôlées surtout par l'augmentation du PH au dessus de 9 ( fig) et de la
température ( fig}]. Au dessus du PH 9 la solubilité de la silice devient basse et
presque constante. La solubilité du quartz et de la silice augmente avec
l'augmentation de la température. L'effet de la température sur la solubilité pour
des séquences stratigraphiques est d'importance générale. A cause de la monté de
l'eau compactionnelle fraîche ou froide la solubilité du quartz sera réduite. Au
dessous des concentrations de 140 ppm à 25°c avec un PH < 9, la silice amorphe
existe eh solution vraie sous forme de monomère : le H4S04. Au dessus du PH=9,
le H4SO4 s'ionise rapidement et la solubilité augmente brusquement ( fig% Si la
concentration de silice excède 140ppm avec un £H <9 à 25°c, la molécule N4$o4,
se polymérise rapidement pour former la silice colloïdale. La solubilité du quartz à
125 °c, avec un PH< 9, est de 4J4ppm. De là les solutions sous saturées avec respect
en silice amorphe peuvent être sursaturées avec respect en quartz..
b) la cimentation carbonate
bien que la calcite est le minéral carbonate le plus commun qui cimente les grés ;
des exemples de cimentation par la dolomie, l'ankérite ( ferrodolomite) et sidérite
sont communs. D'après Petitjhon et al (1987), des mécanismes différents peuvent
être responsables de la cimentation carbonate à des étapes variées de la diagénèse
(fg) L'idée que le ciment carbonate le plus répandu est un précipité diagénétique
précoce relié à un environnement favorable (présumé marin) à la sédimentation, a
été longtemps populaire. En accord avec cet aperçu, le sable est transporté dans un
environnement de précipitation de carbonate et le ciment est essentiellement un
précipité primaire alors que le sable est exposé à l'eau de mer.
L'altération dans la chimie de l'eau des pores peu affecter la solubilité du carbonate,
et aussi causer la dissolution ou !a précipitation. Les variations du PH par exemple
peut changer la solubilité du carbonate. Dans l'eau de mer et de sub-surface la
48
solubilité de la calcite est contrôlée surtout par l'ion bicarbonate ( HCO3" ) qui-est à
son tour contrôlé par le PH (Jps). La solubilité de la calcite décroit avec la
décroissance de la pression C02 et une augmentation de la température. Les sources
de la cimentation carbonate sont :
a) Effet de la minéralogie
Les effets de compaction dépendent directement de la texture et de la maturité
minéralogique. North (1985) exprima la maturité minéralogique en termes de
fractions de grains qui simplifie la proportion totale de solides de la roche qui sont
les grains plutôt que la matrice ou le ciment. La figure (fig) montre la perte de
porosité avec la profondeur, pour les différents types de grés et leur fraction de
grains. Un gré mature, appelé gré propre par les pétroliers, peut avoir une fraction
de 1,0 et une porosité de 40%. Dans de tels grés, l'enfouissement induit des
ajustements de tassement par glissage inter- grain, à des profondeurs aussi peu
profondes que 2000m et réduit la porosité de 10 à 12%. A la grande profondeur, la
déformation des grains cassants, les pressions solution augmentent la longueur de
saturation de contacts des grains et réduit la porosité (fig). |
Minéralogiquement, tes grés immatures, appelés grés malpropres ont des
fractions de grains moins que 1,0 et à la surface peuvent avoir des porosités
beaucoup moins que 30-40%. Dans ces grés, la déformation facile des grains
ductiles ou mous apporte une perte de porosité plus brusque avec plus de 5-15%
pour des profondeurs équivalentes, Shelley (1985) affirme que la stabilité
chimique des grains (minéralogie) est l'un des facteurs contrôlant le gradient de
porosité.
49
La pression anormalement élevée préserve la porosité, par la diminution
de l'effet de la compaction et prévoit plus d'entrée dé fluides.
- Présence d'hydrocarbures
L'huile ou le gaz ont été observés comme des préservateurs de la porosité. Une fois
les hydrocarbures sont entrés dans un réservoir (piège) et !a circulation de l'eau de
formation ou connée est terminée, La cimentation ultérieure est arrêtée (inhibée ) ;
ce qui préservera la porosité.
Porosité de fracture
Classes génétiques porosité de contraction
Porosité de dssolution
50
Classes texturales
51
- porosité intergranulaire
- porosité sur dimentionnée
- porosité de moule ( moldic porosity )
- porosité intragranulaire
- porosité de fracture
d ) La porosité hybride
Les pores d'une parenté complexe, étant composés de plusieurs classes génétiques
de porosité secondaire ou étant en partie d'origine primaire et partiellement
secondaire. Ces pore d'origine hybride sont appelés pores hybrides,
Elle caractérise les pores résultant de la fracturation des roches ou des grains
détritiques sous l'effet des mouvements tectoniques ou sous, l'effet de la
fracturation hydraulique naturelle.
52
Les classes texturales de la porosité secondaire des grés sont montées dans la
figure.
a) La porosité inter-granulaire
Les pores entre les grains forment un groupe textural de pores intergranulaires.
b) La porosité susmentionnée
Elle caractérise tous les pores qui ont un diamètre qui excède celui des grains
adjacents de 1,2.
c) La porosité de moule
Elle caractérise les pores résultants de la remobillisation d'un constituant
individuel ou d'une roche.
d) La porosité intraconstituant ou intragrain
Elle caractérise les pores à l'intérieur des constituants individuels. :
e) La porosité de fracture
Elle caractérise les pore résultant des cassures des grains ou de la séparation
des constituants de la roche.
Chaque groupe de types de porosité texturale est constitué de deux ou plusieurs
subtypes distincts de textures de pores
Elle caractérise les pores résultant de la fracturation des roches ou des grains
détritiques sous l'effet des mouvements tectoniques ou sous, l'effet de la
fracturation hydraulique naturelle, de la contraction avide d’eau, la dissolution et les
remplacements des éléments à rayon atomique plus grand par des éléments à rayons
atomiques plus petit .
a) la porosité de contraction
les pores de contraction sont formés par déshydratation des minéraux, comme
les argiles, qui expulsent l'eau dans leur constitution ou qui les imbibe.
b) la porosité de dissolution
Les pores de dissolution sont subdivisés en trois types, basés sur la dissolution
sélective des matériaux sédimentaires, des ciments authigènes et des substituant
authigènes. Ces types de porosité de dissolution forment communément un
pourcentage signifiant de la porosité secondaire.
53
c) La porosité hybride
Les pores d'une parenté complexe, étant composés de plusieurs classes
génétiques de porosité secondaire ou étant en partie d'origine primaire et
partiellement secondaire. Ces pore d'origine hybride sont appelés pores
hybrides
d) La porosité de fracture
elle caractérise les pore résultant des cassures des grains ou de la
séparation des constituants de la roche.
Chaque groupe de types de porosité texturale est constitué de deux ou
plusieurs subtypes distincts de textures de pores (fig).
54
de la porosité primaire devient insignifiante ou cesse complètement. Ici la
compaction chimique est définie comme étant essentiellement accomplie à travers
la dissolution des grains de sable aux points de contacts. Dans ce processus, le
volume de la roche et le pourcentage de la porosité intergranulaire sont diminués.
Le matériel dissout peut précipiter à l'intérieur des pores comme un ciment,
réduisant la porosité primaire intergranulaire.
Le stade A mature est caractérisé par la compaction mécanique et surtout
chimique. La porosité primaire intergranulaire est fortement réduite par la
cimentation chimique et les fluides des pores sont saturés en éléments dissouts.
Durant ce stade la porosité secondaire est créée par dissolution par les fluides
(pétrole et eau), riches en acide organique puissant, expulsés de la roche mère
lorsque le réservoir. Cette porosité secondaire est une porosité de dissolution des
grains, des ciments avec création de golf de dissolution.
d) la distribution de la porosité
la distribution de la porosité dans un puits est classée facilement par les cross plots
de la porosité en fonction de la profondeur à partir de l'analyse des carottes ou des
réponses des logs. Schmidt et Me Donald (1979 ) montrent des exemples pareils.
La figure représente un plot porosité/profondeur, illustrant le taux de réduction de
la porosité primaire et secondaire d'un grés dans un puits dans le delta de
Mackenzie du Canada. Au dessous de 2100 mètres, la porosité des grés est
essentiellement secondaire et décline avec la profondeur à des taux beaucoup
plus bas que ceux de la porosité primaire. La décarbonatisation active maximale se
produit entre 2400 et 2500 mètres dans le stade mature A. La
55
réduction de la porosité secondaire dans le stade B est due à la diagénèse du quartz
et autres fragments de grains.
La figure) montre que l'augmentation de la porosité des grés en profondeur où
une zone de pression anormalement élevée est rencontrée. Ces zones
surpressées existent dans les zones où les fluides sont entrain de supporter
la surcharge en excès. L'augmentation de la porosité des zones géopressées
est attribuée à la porosité' préservée.
c) la porosité secondaire et la génération d'huile
La figure nontre la porosité reliée aux événements diagénétiques dans les arénites
quartzitiques (Schmidt et Me Donald, 1979 ). Les valeurs de ia réflectance de la
vitrinite (Ro ) comme échelle de la maturation thermique de la matière organique
sont représentées comme référence. La porosité diagénétique des autres grés avec
des maturités minéralogiques intermédiaires et basses seront similaires que ceux
montrées dans la figure ^H Schmidt et Me Donald (1979) décrit la relation entre la
porosité secondaire et la génération d'huile comme suit : la génération d'huile des
roches mères ( Ro=1,0% et 0,5 % ) apparaît être directement responsable de la
création de la porosité secondaire. La porosité secondaire est créée par la dissolution
des minéraux chimiquement instables par les fluides expulsés des argiles riches en
acides organiques et en hydrocarbures.
56
II) Les réservoirs carbonates
III-1)--Introduction
Les roches carbonates, contenant plus de 50% de minéraux carbonates, constituent
plus de 20% des roches sédimentaires globales et produisent 40% des
hydrocarbures du monde. 90% des calcaires et des dolomies qui sont
grossièrement classées d'après la composition minéralogique et chimique (tableau-
1). Ils sont principalement des précipités biogéniques marins intra- bassin avec des
minéralogîes limitées en associations avec des silicates chimiques ou terrestres et la
silice, et sont envisagées comme un produit ultime de la différenciation
sédimentaire à travers diverses origines qui peuvent être exprimées simplement
comme suit :
∑ 𝑆 = ∑𝑇 + ∑𝐵 + ∑𝐶
57
clarifications d'usage universel en ce moment : celle de Ffolk ( 1959 ) et de
Dunham (1962 ). Ces deux classifications sont basées sur la texture
dépositionneile, forgée par les quatre constituants principaux : 1) grains discrets
(clastes ou fragment organique autochtone ( insitu ), 2) matrice ( micrite ou calcite
microcristalline ), 3) ciment post dépôt remplissant les interstices et apparaissant
comme une spari- calcite et 4) les pores incomplètement cimentés ou formés après le
dépôt.
calcaires avec très peu de grain s(< 10%) dans une matrice de boue sont appelés
lime-mudstones. Les mudstones avec plus 10% de grains,
58
mais insuffisamment pour être en contacts mutuels sont appelées
Wackstones . Un calcaire dans lequel les grains sont en contact entre
eux sont appelés packstones ou grainstones.
Dunham a introduit le terme de boundstone, équivalent au biolithes de
Folk. Un désaventage de la classification de Dunham peut être que ces structures
ne sont pas toujours discernées dans des sections fines bidimensionnelles.
Les roches récifales autochtones ont été subdivisées en : 1) Baflestones, 2)
boundstones et 3) framestones, selon que les organismes constructeurs principaux
agissent comme une barrière qui piège les sédiments, incruste ou limite le
sédiment, ou produit une structure rigide continue. La contre partire aliocthone
inclue : les floatstones, dans lesquelles, plus de 10% des particules sont de la taille
du gravier et la matrice comme support, 2) les rudstones, qui sont constituées de
larges blocs de matériel récifal, l’un sur l'autre, avec des
sédiments interstitiels.
Les boundstones de Dunham qui sont communes parmi les roches récifales, sont
subdivisées en autochtones et allochtones par Embry et klovan ( 1971).
59
particules, de la taille du gravier, sont inclues dans la matrice, 2) des rudstones qui
sont des clastiques (fig). Un schéma pour combiner la classification de Dunham et
Arnbry - Kloovan a tété préférëe.et recommandé pour la majorité des géologues et
pétroliers. Là classification de Ham et Pray (1962 ) sert à comprendre l'histoire et la
complexité de l'organisation des roches carbonates.
a) sur le bord de la plaine côtière, le sable calcaire forme souvent les plages le long
du rivage et peut donner des chemins vers la terre à des mudflats supra -tidaux,
caractérisés par des lagunes incrustées d'algues. Dans les climats arides se
développent les conditions de sabkha, dans lesquelles les carbonates mudflats
sont associés avec les lits minces d'évaporites.
b) Les sédiments de la plate forme interne sont d'habitude des boues calcaires de
faible énergie, de petits récifs ( biohermes), des plaques récîfales, et les sables
calcaires de hauts fonds peuvent être présents si la plate forme n'est pas
complètement restreinte et ouverte à la marée marine, aux vagues et à l'action
des courants. Dans certains cas, une plate forme ouverte peut développer des
dépôts extensifs de lits d'organismes constructeurs.
c) Le bord de la plate forme est caractérisée par des hauts fonds avec des
sables calcaires ( grainstones ) composés de fragments de squelettes ou de
grains ooïdes déposés dans un milieu de haute énergie ou environnement
agité. Quand le bord de la plate forme est abrupt ou raide, un récif barrière
composé d'organismes coloniaux et incrusté peut se former, surtout sur le
coté exposé au vent.
d) La pente de la plate forme et les environnements fore reef (avant récif) sont
caractérisés par une décroissance graduelle dans la taille des grains vers le bas de
la pente. Les types de sédiments sont d'une large extension, dépendant lé raideur
du plancher du talus ( pente ) et la nature du bord de la plate forme. Les pentes
du talus , les sables calcaires, les boues, les monticules de boue et les récifs
pinacles et biohermes peuvent être caractéristiques sous des conditions variées.
e) Les carbonates du bassin sont usuellement des boues calcaires qui ne forment
pas des roches réservoirs. Dans certains cas, des lits épais de craie donnent de
bon réservoirs. Les craies d'eau profonde sont épaisses, texturalement
homogènes, formées largement par l'accumulation de coccolithes, de
nanoplactons et foraminéféras planctoniques.
Un modèle similaire pourrait être utilisé pour représenter les récifs biohermes du
type atoll, qui peut montrer un degré de symétrie bilatérale : boue calcaire lagonale
et sables calcaires dans l'intérieur du récif, contenu par des bancs de
sédiments du bord du récif avec des avants pentes raides relativement profondes
dans les dépôts d'un bassin sédimentaire à faible remplissage sédimentaire. Les
sables calcaires de haute énergie forment des barres off shores ou des plages où la
60
cote est exposée à une mer ouverte/Les boues calcaires sont déposées dans les
régions à basses énergie ou dans les environnements d'eau profonde du bassin. Un
tel modèle, toutefois, sera rarement applicable en subsurface à cause des élévations
et des abaissements du niveau de la mer relatifs par rapport aux temps
géologiques. Durant les périodes de transgressions les sédiments d'eau profonde
enfouissent les sédiments d'eau peu profonde préexistants. Quand le niveau de la
mer reste relativement constant, les sédiments d'eau peu profonde progradent sur
les dépôts d'eau profonde. Durant la régression, la sédimentation carbonate peut
être relocalisée à une distance considérable vers le bassin.
Les longs termes d'élévation dans le niveau la mer admet le développement de
plate forme dominée par des boues épaisses et extensives.
Les élévations rapides dans le niveau de la mer noyent souvent les sédiments de la
plateforme, mais la sédimentation carbonate est ré initiée et des récifs biohermes et
des bancs off shores sont usuellement développés. Ces conditions produisent
d'excellents réservoirs. Durant les périodes de climats arides, la déssication
périodique des bassins donne une augmentation des dépôts cycliques d'anhydrite,
de sel gemme et de carbonates. Les évaporites jouent un rôle important dans la
production des couvertures des réservoirs.
La nature d'une séquence de comblement de haut fond, vers le haut, à un endroit
donné, dépend de sa position sur la plate forme. Dans les environnements marins
plus ouverts, les séquences de comblement des hauts fonds, vers le haut, se classât
à partir des boues calcaires d'eau profonde au dessous à des sables calcaire au
dessus. Ici un exemple typique de séquence de comblement d'un shelf ouvert, plus
profond à faciès récifal peu profond est démontrée à partir du membre du milieu
des calcaires Rinkin (pleistocène ), qui constituent la majeur partie d'une ile
récifale coralienne de Rynkyus central ( Japon). La séquence commence avec le
type de roches plus profondes ( F ) constituées de packstones largement
foraminéféres, puis empilant vers le haut, dans l’ordre, E de rhodolithes de
rudstones - floatetones, D de rhodolithes et des fragments de coraux de floatstones
- rudstones, C défragmente de coraux de floatstones - rudstones, et termine avec
les plus peu profond A et B, qui sont constituées par de bindstones alguaires ou
framestone- baflestones coraliens hermétique ( fig 6). L'environnemt et
spécialement la contrainte bathymétrique de chaque types de roches, est
déterminée à partir de l'examen des échantillons des sédiments issu d'un dragage
extensif sur le fond du bassin (Tsuji étal, 1989) figure 6.
Une reconstitution environnementale schématique de cette région, durant le
pleistocène inférieur à moyen, devient possible à partir d'un jeu de stratigraphie
des prarois d'un trou de sondage ou d'un affleurement ,de ces séquences de
comblement cyclique (fig). Dans des positions protégées vers les terres, sur la
plate forme, les séquences de comblement, constituées entièrement de carbonates
boueux représentant les environnements lagonaux, intertidal et supratidal. Si la
circulation est suffisamment restreinte et le climat est suffisamment aride, les
évaporites sont déposées sous l'eau dans le lagon, ou aérien sur les estrans
(Sabkha).
61
H-3-2 ) les carbonates d'origine terrestre
Les carbonates d'origine terrestre ne sont aussi communs que les
carbonates marin
1) Le Karst et dépots de speieothems : l'exposition des roches calcaireuses et: des
sédiments à l'environnement d'eau météorique résulte dans une zone d'altération
dans la quelle des carbonates ( Ça CO3) seront dissous, donnant une topographie de
karst, et localement du CaCOS se précipitera sur la surface comme des speleothems
et des dépôts calich ( sols ). La sédimentation est le résultat de la mobilisation et
reprécipitation du CaCO3 à travers la diagénèse. Les zones hydrogélogiques dans
lesquelles la dissolution et la précipitation se produit, sont schématiquement
montrées dans la fig7. Le résidu insoluble laissé par la dissolution des roches
carbonates impures s'accumule comme terra rossa ou latérites. La bande
d'infiltration au sommet de la zone vadose a des eaux actives qui peuvent avoir des
teneurs élevées en co2 atmosphérique ou biologénique et causer ainsi la dissolution
du CaCO3; ou si les teneurs en CO2 sont abaissées par dégagement ou par la
transpiration des plantes , elles peuvent causer la précipitation de Ça CO3 à
l'intérieur des sols et des interstices des roches. Comme ces eaux percolées en bas
dans la zone vadose, elles atteignent l'équilibre où peu ou pas de dissolution se
produit. Au fond de la zone vadose, juste au dessus de la table d'eau phréatique,
l'eau sursaturée perd le CO2 quand elle entre dans des caves remplies d'air.
La précipitation intensive prend place comme un résultat, donnant des dépôts
speleothems variés : des stalactites, stalagmites, dripstones, flowstones et des caves
globoïdes. Les speleothems sont normalement calcitiques dans les cavernes
calcaires, quoi que les précipitations d'aragonite et dolomie sont connues. La zone
phréatique supérieure est marquée par le développement de cavernes
subhorizontales comme un résultat de l'érosion hydraulique et la dissolution due à
l'augmentation de la pression hydrostatique. A des profondeurs plus grandes dans
la zone phréatique l'eau devient stagnante, et éventuellement devient une eau
conée.
2) Caliche : le faciès caliche est un corps résultant de l'accumulation épigénétique de
CaCO3 (la calcite ) dans les sédiments non consolidés corne résultat d'un processus
de sol dans des climats où la moisissure est déficiente durant toutes les saisons. Le
profil caliche contient des textures pétrographiques distinctes ( Microcodium -
structures, rhizoïdes, pizooïdes, ooïdes, et des concrétions ). La reconnaissance des
caliches peut être importante pour l'établissement des inconformités ou lacunes
représentant une régression associée avec un non dépôt et une érosion.
Pendant les printemps, les fleuves et rivières sont usuellement sous saturés avec
respect en CaCO3, sous des conditions spéciales du GaCO3 peut être précipité
comme travertins, qui est normalement composé de calcite. Ces deux assises sont
(1) au printemps où la chaleur et l'expulsion de C02 dans l'atmosphère peut être
aidée par l'activité biochimique des algues et mousses, et (2) quand l'eau tombe à flot
et en cascades la turbulence provoque le dégagernent du CO2. Les termes tufs ou
tufs calcaires sont utilisés pour les variétés poreuses associées avec des algues et
62
mousses. Au printemps chauds (ex , yellowstone) les dépôts contiennent une variété
de minéraux, avec de l'aragonite et la calcite étant commune.
3) Les lacs : les dépôts de carbonates de calcium lacustres peuvent être classés en
deux types : (1) les lacs d'eau fraîche, surtout dans les climats tempérés et
humides, et (2) les lacs salés surtout dans les climats chaud et arides. L’eau cle
surface des lacs est sursaturée avec respect en CaCO3 (; entre 1000 et 5000 ppm
avec des solides dissous ), au moins en été. La calcite précipite normalement à
cause de la température élevée et la perte de CO2 induite par les algues durant la
photosynthèse. Les varves épaisses de grains fins, riche en calcite et en minéraux
argileux sont produit comme un résultat des rythmes de dépôts d'été - hiver. Les
régions marginales contiennent des grains squelettiques de mollusques, ostracodes,
charophytes, aussi bien que des stromatolithes algaire et nodules ou coccolites.
Les lacs salés sont usuellement formés dans un bassin hydrauliquement restreint
dans lequel l'alimentation eh eau est restreinte et l’évaporation éxède l'apport d'eau.
La proportion de carbonates formés dépend du rapport initiale HCO3/Ca +Mg de
l’eau du lac ; quand le rapport molaire est prés de l'unité, beaucoup de carbonates
peuvent se précipiter. La phase minérale apparaît être reliée au rapport Mg / Ça de
l’eau du lac.
Le magnésium devient enrichi clans l’eau résiduelle quand la précipitation
carbonaté se produit, si bien que Mg/Ca< 2,la calcite se précipite
initialement^Mg//Ca = 7 - 12, la Mg-calcite et la proto-dolomie se forme , et à
Mg // Ça > 12, l'aragonite et la magnésite (MgCO3 ) précipitent A des
concentrations extrêmes ( ex : 300.000 ppm de solides dissous ) et sous des
conditions de sulfate bas et PH9, le carbonate de sodium et les minéraux de
bicarbonate ( NaHC03. ; Na2C03..2H20 ) nahcolite ( NaHCOa ) et natron
(Na2CO3.10H2O ) peuvent se former dans les lacs playas
4) Eolien : les dunes carbonatées quaternaire sont trouvées fermées par |des
carbonates des rivages,. Elles montrent de large stratifications entrecroisées avec un
angle élevé ( 30°). Les dunes calcaire, souvent appelé aéolahite montrent des
structures vadoses typiques, dissolution des grains de minéraux instables ( surtout
Paragonité), et précipitation de la calcite au contact des grains
63
c) A l'intérieur de la particule (intra particule ); ex, à l'intérieur d'un squelette
;
d) Entre particules ( inter particules) ;ex, à l'intérieur d'un grainstones ;
e) A l'intérieur d'un lit ou unité massive ; ex, les terriers, les structures
d'altérations et les dissolutions de petite échelles ;
f) A l'intérieur des formations ; ex, les fissures, les dissolution de
grandes échelles ( karst, cavernes, et les collapses de brèches) ;
64
La porosité de moule : c'est une porosité créée par la dissolution des
tests ou squelettes ; fabrique sélective, quoi que secondaire. Un facteur
secondaire résulte dans la différence dans la solubilité entre les grains et
fragments de roches due| aux différences dans la minéralogie ( ex, aragonite vs
calcite, calcite vs. Dolomie), la cristallinité, la taille des cristaux, les inclusions
organiques, la porosité primaire, etc... .
' M ^
6> Porosité de vides ou géodes : c'est une porosité ayant la forme d'un trou
irrégulier relié à une cave ou un chenal. Il peut être coupé à travers des grains
ou des frontières de ciment par dissolution, initiée à partir d'un moule ou une
large cavité inter particule ( ex, géodes , druses). Elle est communément reliée à
l'altération karstique dans les climats humides et la présence de lentille d'eau
fraîche. La taille et le nombre de géodes sont importants dans la détermination
de la porosité totale et la perméabilité.
1) Porosité de fracture/ brèches : c'est une porosité commune dans les roches
cassantes, normalement homogènes ( ex, la craie ou la dolomie ) ; elle est originaire
de la tectonique post dépôt associé aux failles, dôme de sel et aux fluides
surpréssés. La fracturation aide grandement à créer des chemins de perméabilités
dans Ies réservoirs à porosité absolue élevée ; mais à basse porosité
interconnectée ( ex, porosité de moules ), et construit plus loin le passage des
fluides après enfouissement pour créer des vides .ou porosité d'échelle plus large. La
porosité de fractures se classe dans le la porosité de brèche où les blocs sont mêlés
et chaotiques comme un résultat d'effondrement de roches due à la dissolution,
glissement, ou déformation tectonique. La fracturation augmente souvent
significativement la productivité d'un réservoir ; mais elle résulté aussi des taux
élevés d'eau à cause du creusement.
2) Porosité stylolitique : c'est une porosité secondaire, développée après
enfouissement par pression dissolution (ex, stylolites ). Elle sert comme
chemin pour la migration des fluides (eau connées ou hydrocarbures). La
perméabilité est anisotropique et plus élevée parallèlement au litage.
65
Mattew,1974) ( fg). Les deux, météorique et marine, à la surfaces ou prés de la
surface ( zones éogénétique et téiogénïque de Coquete et Pray.1970) sont marquées
par la présence de fluides de pores qui sont distinctivement différents l'un de
l'autre, et un troisième, la subsurface vraie (zone mésogénétique de Chquette et
Pray, 1970) est catactérisée par le mélange d'eau météorique et marine ou saumures
complexes dérivées des bassins . ».
L'environnement marin est caractérisé par des fluides de pores marin ou modifiés
généralement sursaturés avec respect en carbonate ( Bathurst, 1975 ) si bien que
cet environnement est potentiellement le site de destruction extensives de la
porosité par les ciments marias ( James et Choquette, 1983 ) et a un petit potentiel
pour ia formation de la porosité secondaire par dissolution, excepté pour
l'environnement d'eau marine profonde où les surfaces d'eaux sursaturées
deviennent progressivement sous saturées avec la : profondeur. La distribution de
la cimentation marine est généralement contrôlée par le taux de mouvement des
fluides à travers le système poreux du sédiment, et peut être affecté,
tridimentionnellement, par des conditions au site de dépôt, tel que les niveaux
d'énergie, la porosité et la perméabilité du sédiment, et le taux de sédimentation.
La cimentation est irrégulière dans l'environnement marin, mais se produit
seulement dans des endroits favorables, comme à l'intérieur d'un récif et la zone
intertidale.
La porosité secondaire se développe souvent à travers la dolomitisation en
association avec l’évaporation de l'eau marine et aussi produite quand les eaux
marines normales sont chassées à travers les séquences calcaires par convection
thermique.
• L'environnement météorique
il est caractérisé par une exposition commune aux conditions sub -aériennes et la
présence d'eaux relativement diluées qui exhibent de larges niveaux de saturation,
du sous saturé fortement au sursaturé. Les sursaturé se réfère aux minéraux
carbonates stables, calcite et dolomie. Les eaux météoriques sont, quoi que,
usuellement fortement sous saturée avec respect en carbonate métastables, aragonite
et calcite magnésienne. L'accès déjà du sol de la zone de dioxyde de carbone aux
fluides météoriques à l'intérieur de la zone vadose (cette zone au-dessus de la table
d'eau où les deux l'air et l'eau existent ) influent fortement sur le taux de
saturation de ces eaux relative aux phases carbonates minérales. L'environnement
météorique, de là, a un potentiel élevé pour la génération de la porosité secondaire
par dissolution, aussi bien que le potentiel pour la destruction de la porosité par
cimentation. Le potentiel de modification de la porosité de, l'environnement
météorique est communément augmenté par des taux relativement rapides de
l'écoulement fluide à travers la zone phréatique du système (Hanshaw et autres,
1971).
L'environnement de subsurface
66
II est caractérisé par des fluides de pores qui peuvent être un mélange
d'eau météorique et marine, ou une saumure chimiquement complexe
résultant, depuis longtemps, de l'interaction roche- eau sous des
températures et pressions élevées ( Stossell et Moore, 1,983 ). A cause
de cette extensive interaction roche - eau, ces fluides sont généralement sensées
être super-saturés avec respect en carbonates plus stables, calcite et dolomie
(Choquette et James, 1987 ), sous des régimes de pression et température élevées
de la subsurface, bien que, la pression solution est un important processus de
destruction de la porosité qui souvent aidé par la précipitation de ciment dans les
espaces poreux adjacents due à la super-saturation de ces fluides des pores.
Finalement, les régions locales de la sous saturation reliées à la dégradation
thermique des hydrocarbures peut résulter dans la création de la porosité secondaire
par dissolution. La plupart des processus opèrent doucement dans la subsurface à
cause du mouvement relatif des fluides sous des conditions d'enfouissement
profond, à travers des intervalles de temps géologiques.
69
II 1-4-4) Modification de la porosité durant l'enfouissement
70
compaction du bassin conduite à travers les conduites poreuses carbonates, les
récifs, les complexes shelf - marge ont été longtemps employés pour expliquer les
dolomies de sub - surface. Les processus dïagénétiques pendant la sédimentation
précoce et prés de la surface tendent à contrôler la distribution de| la porosité dans
la sub - surface, alors que les processus diagénétique d'enfouissement tendent à
réduire la porosité et la. Qualité du réservoir durant l’enfouissement d'une
séquence ( Moore.1989 ) ( fîgiS).
71
72
Tableau -2 : Caractéristiques des la plupart des minéraux carbonates (d’après
Longman,1982)
73
Fig – 1 : Classification des roches carbonates de FOLK (1959), modifiée par Folk
(1962)
74
fig. 2 : spectre textural de Carbonates : un spectre textural pour les sédiments
carbonatés, montrant huit étapes séquentielles proposées. En général,. Les
sédiments de basse énergie se produisent à gauche avec successivement des
sédiments d’énergie plus élevée à droite.. Ces étapes sont tout à fait analogues
à la maturité texturales des séquences dans les roches terrigènes. A cause
du manque d’espace, seulement, les termes biomicrite-biosparite sont utilisés
comme un example représentatif pour ces termes, l’un peut se substituer
l’autre types de calcaire allochimique (par exemple les éléments labelisé
‘’paquet de biométrique’’peuvent également se tenir bien pour des
intramicrites empaquetée, des paquets et des paquets pelmicrite).
Comparaison avec la quadriple division utilisée dans folk 1959, est aussi
montré (d’après Foolk 19636).
75
Fig-3 : Modèle schématique des environnements carbonatés (d’après Jardine et
Wilchart, 1987)
76
Fig – 4 : Amplification de la classification originale des calcaires de
Dunham ‘1962) selon la texture de dépôt par Embry et Klovan (1974)
77
Tableau -3 : Profondeur et environnement de dépôt de type de roche
(d’après Sado et al ,1991)
78
79
Fig – 5 :
80
Fig. – 6 : Distribution des faciès sédimentaire, west of Miyako Island (from Tsuji et al., 1989)
81
Fig – 7 : Bloc diagramme schématique des profondeurs et environnements de dépôt
de chaque type de roche (d’après Sado et al, 1991
82
Table – 4 : sédiments carbonatés tropiquaux et tempéré d’eau peu profonde
(100m) (_d’après Scoffin , 1987)
83
Fig- 8 : (A) Relative abundance of major limestone-forming organisms, according to latitude in thé western Pacific
(B)Facies mode! showing thé latitude-dependent distribution and characteristics of thé "Coral-Algal" and "Bryozoan-
Algal" faciès in thé western Pacific. Modified from Schlanger and Konishi(1975), Cfrom McKenzie et al., 1980)
84
Fig. 3.3-6 Mature karst profile showing thé hydrological zones
(from Esteban and Klappa , 1983
85
Tableau – 5 : Classification de la porosité dans les roches carbonatées.
(d’après Choquette et Pray (1970) et Scoffin (1987))
86
Fig. 9 les environnements majeurs de l’évolution de la porosité comme développée par Choquette & Pray, 1970
87
Fig. 10 : Common diagenetic environments within which post-
depositional porosity modification and évolution occurs. Active diagenetic processes are
identified in each of thé three main diagenetic realms. (froni Moore, 1989)
88
Fig. 11 Cément distributional patterns as a faction of diagenetic environment. (from Moore, 1989)
89
Fig. 12 Timing of diagenetic events by pétrographie relationships (frorn Moore, 1989)
90
Fig.1 3 Diagram showing anticipated growth habits of pore-fill
calcite cément in thé principal diagenetic environments, as contre!led by thé ratio of surface active
cations(SAC) to surface active anions(SAA). (from Moore, 1989)
91
Fig. 14 Relationship between depth and thé major factors that increa and decrease porosity.
(from Longman, 1982)
92
Fig.15 Diagram showing thé relationship of surficial diagenetic environments to thé several zones of thé burial
diagenetic regimen. (from Moore, 1989)
93
Tableau 6 : facteurs affectant la compaction chimique ( d’après Moore,1989)
94
Fig. 17 : Porosity-depth values and exponential représentation of composite data for limestones of thé
South Florida basin (from Moore, 1989
Fig. 18 : Hypothetical porosity-depth curves in response to early diagenetic overprint, geopressured situations, and
organic-related late diagenesis. (from Moore, 1989)
95
Fig. 19 Schematic cross section of a Devonian reef of Alberta, Canada, indicating
thé depositional environments and thé pétrographie and poro/perm characteristics of
représentative rock types, (from Fischbuch (1968) and Leavitt(1968)>
96
Fig.20 Porosity évolution in a Devonian reef carbonate of Alberta, Canada. (from Scoffin , 1987)
97
Tableau -7 : Classification des types de roches réservoirs (basée en partie
d’après wilson,1980a)
98
Tableau 8 : Résumé de lithpfaciès caractéristiques des formations
Mishlaif et Shilaif.
99
Fig. 21 Location of "A" Field and isopach map of thé Mishrif Formation
100
Fig. 22 carte structurale
101
Fig. 23 stratigraphie du crétacé et habitat des hydrocarbures à Abu Dhabi
102
Figure 24 : exemple de réponse log pour les différennts lithofaciès dans les formations Mishrif et
Shilaitif
103
104
Figure 25 :
105
Figure 26 : un exemple de profil géologique basé sur une corrélation de puits
106
Figure 27 : un exemple de profil structural / stratigraphique (basé sur l’analyse de l’impédence
sismique).
107
Fig. 28 Les étapes de développement récifal
108
Figure 29 Photomicrograph of reef/near-reef faciès.
Poorly sorted grainstone consisting of abraded rudist shells (H5, G9) cemented by
drusy calcite. Porosity is interparticlé, moldic, vuggy, and fracture types. Collapse
of a mold (E4-C14) has reduced porosity, but compaction fracturing (D6, G14) has
increased porosity and permeabllity. Micrite envelopes are also seen. Porosity
20.3%, Permeability 15md. Scale bar Imrn. Plane-polarlzed light.
109
Figure 30 : relation porosité-perméabilité pour chaque lothofaciès.
110
111
III ) Les roches réservoirs volcaniques
L’exhibition de l’huile et du gaz venant des roches ignées (volcanique ou
magmatique) est connue dans beaucoup de localités dans le monde.
Beaucoup d’exemples de ce type se trouvent dans ‘’présence du pétrole
dans les roches ignées et métamorphiques ‘’ un symposium AAPG
(Powers et al, 1932). Tout de même de nombreux suintements (indices)
ont été rencontrés montré dans les puits, cependant, seulement peu de
localités ont données une production commerciale à partir de ces roches
ignées.
Récemment, un réservoir contenant des quantités d’hydrocarbures
commerciales ont été découvert en Indonésie, Japon, et autres endroits.
Dans ce chapitre nous aimerons mentionner surtout le cas d’étude des
rhyolites réservoir du miocène sous marin dans le Japon.
I) Regard sur les roches ignées et volcaniques
1) Résumé des roches ignées.
Les roches ignées sont des roches qui se solidifient à partir d’un magma
qui se produit en place dans plusieurs formes a l’intérieur du manteau
supérieur.
Les suivants sont des facteurs importants dans la classification des roches
ignées : gisement, texture, composition chimique, composition
minéralogique et index de couleur.
a) Gisement des roches ignées
Les roches ignées sont classées en roches plutoniques, roches
volcaniques et roches intrusives de semi profondeur en sills et dykes,
basées sur la profondeur de cristallisation du magma (fig-1). Les
roches plutoniques sont formées à des profondeurs considérables
par cristallisation du magma.elles sont caractéristiquement formées
de grains grossiers à moyens et de texture granitoïdes. Les roches
volcaniques résultent du volcanisme à la surface ou près de la
surface de la terre, et incluent les roches effusives et les roches
intrusives associées. Elles sont montrées généralement en grains
fins cristallins ou à texture vitreuse. Les roches intrusives de semi
profondeur que la profondeur est entre les roches plutonique et les
roches volcanique de surface.
b) Composition chimique
Le composant chimique le plus abondant dans la plupart des roches
ignées est le SiO2 qui peut être moins de 35% à presque 80% en
poids. Les roches ignées peuvent être initialement divisées dans les
groupes ci-dessous :
112
- Roches intermédiaires : SiO 2 65 -
52%
- Roches mafiques (roches basiques) : SiO2 52-45%
- Roches ultramafiques (ultrabasiques) : Si O2 < 45%
C) composition minéralogique
Les minéraux essentiels formant les roches ignées sont listés ci-dessous :
Minéraux clairs :
Quartz, feldspath, feldspath alcalin, plagéoclase, feldspathoïde.
d) index de couleur
L’index de couleur est la somme des minéraux colorés dans une
roche exprimé en pourcentage. Il se présente généralement une
relation inverse au volume de SiO2.
e) classification des roches ignées et roches volcaniques
113
1) Sommaire des roches volcanoclastiques
Les successions volcaniques contiennent des proportions variées
d’écoulement de lave et fragment de roches ou roches clastique. Les
roches clastiques contenant le matériel volcanique sont appelées roches
volcanoclastiques. Leurs faciès constitué de d’agrégats de fragments de
clastique magmatique, des clastiques lithiques cristaux.
a) classification des roches volcanoclastiques
Les roches volcanoclastiques sont classifiées en détail dans le
tableau – 2, basé sur les processus génétiques suivant :
114
a) Laves basaltique sous-marines
La formation de pillow lavas sera regardée comme la plupart des
caractéristiques distinctives des laves basaltique d’éruption sous l’eau
(fig-6, fig-7). Les pillows lavas sont aussi reconnus être intimement
associés avec l’écoulement massif dans le centre de l’écoulement de la
lave, et avec des faciès détritiques (ou clastiques) d’autre part. Le faciès
détritique est appelé hyaloclastite. ‘’pillow breccia’’ est un terme de faciés
particulier de hyaloclastite située près du pillow lava, et est caractérisée
par de très abondant fragments de coussins (pillows) et blocs de lave
anguleux. Les hyaloclastites et les coussins bréchiques sont formés par
refroidissement drastique et la granulation conséquente ou bien par
cognements de lave fluide déchargée sur le fond marin.
b) Les laves rhyolites sous-marines
Des lavas rhyolitiques sous- marines accompagnées par des hyaloclastites
sont trouvées principalement dans les basaltes et souvent dans les
andésites. Cependant, les descriptions des hyaloclastites ne sont
commune dans la littérature.
Picher (1965) décrit les laves rhyolitiques sous-marines de faible
profondeur et des hyaloclastites dans le Ponza Island, Italie (fig – 8).Les
corps de lave se présentent come des dykes et dômes de lave. Les parties
externes sont vitreuse et extensivement brechiques et jointes avec des
joints de refroidissement radiales. DeRosen-Spense et al, (1980)
décrivent les laves rhyolites la région minière Rouyon-Noranda, Canada
(fig-9). Les corps se composent de coulées de
Lave avec des lobes de lave et hyaloclastites. La colée de lave la plus
grande est de 10 km de long et 400m d’épaisseur.
115
produit un grand volume d’huile à partir des rhyolites granophyres
extrêmement altérés.
III) Cas d’étude : les roches volcanique réservoir dans le Japon
1) Géologie Générale du Japon
a) Observations générales
Les iles Japonaises sont situées sur le bord entre le continent d’asie et
l’océan pacifique. Elles sont constituées des principales iles de Hokkaido,
Honshu, Shilokoku et Kyushu ensemble avec les iles Nansei (Ryuyu), et
s’étendent le long des arcs Kuril, Honshu et Ryuyu (fig-10). Les données
de la géologie du Japon sont données comme suit après Tanaka et
Nozawa (1977) (fig-11).
Les anciennes roches dans le Japon qui ont été datées par l’évidence de
fossile sont d’âge Sulirien moyen à supérieur. Les roches métamorphiques
et granitiques, présumées être du pré-sulirien ou précambrien par datation
radiométrique, sont aussi connues. Même bien que leur distribution est
restreinte à certaines régions, ces roches ont sans aucun doute formées le
soubassement (ou socle) des iles Japonaises.
Le site des iles Japonaises a été totalement ou partiellement sous la mer à
plusieurs fois au moins depuis le Sulirien. Cependant, il est souvent
connecté à l’est du continent asiatique durant une partie du Mesozoïque au
pleistocène. La mer du Japon a commencé à se formée dans le néogène
ou le paléogène tardif. Le site des iles Japonaises était presque totalement
occupé par un géosynclinal durant le paléozoïque (au moins depuis le
Silurien). A partir du Mesozoïque au tertiaire précoce, la différentiation
dans les régions géosynclinales et non -gésynclinales se produit et les
terres s’agrandissent graduellement. Dans la fin du Mésozoïque il y a de
violentes activités magmatiques à grains clairs qui ont une relation avec
des activités similaires et contemporaine dans région circum -pacifique,
jusqu’au tertiaire précoce. Le Cénozoïque tardif est caractérisé par le
développement d’ile d’arcs. Ces mouvement reliés, le mouvement green
tuff, tels que les éruptions volcaniques et violents tremblements de terre
ont continués jusqu’à présent. On peut dire que la construction de la
tectonique de base du Japon est formée par plusieurs mouvements
orogéniques jusqu’à la fin mésozoïque et une partie du tertiaire précoce.
Cependant, pendant le Néogène de nouvelles ceintures mobiles sont
imposée indépendamment sur le vieux bâti.
b) Green tuff et champs d’huile et de gaz
Dans les iles Japonaises durant l’âge Néogène il se produit un nouveau
mouvement crustal, le mouvement ‘’Green Tuff’’, traversant les structures
des ceintures orogéniques plus anciennes. Il est caractérisé par une
différenciation dans une région volcanique subsidente sur le coté
continental des iles Japonaises et une région subsidente non volcanique
ou moins volcanique sur le coté océan pacifique. L’ancien est appelé
116
région ‘’Green Tuff’’ alors que le plus tardif est appelé région Non-Green
Tuff (fig 11).
Dans la région Green Tuff, la séquence Néogène atteint un maximum
d’épaisseur de plus de 7000m, et sa moitié inférieure (séquence Miocène
moyen précoce) est composée d’une grande proportion de produits
volcaniques. Comme ces éruptions volcaniques sont usuellement colorées
par une altération apparente, telle que la chloritisation et la séricitisation,
elles sont appelées le ‘’Green Tuff’’ dans le Japon. Suivant un tel
volcanisme, les sédiments clastiques sont déposés dans la région Green
Tuff, changeant le centre de dépôt d’Est à l’Ouest.
La région Green Tuf est divisée en quatre provinces. La province Ou-Shin-
Etau occupe le coté de la surface Nord-Est de la mer du Japon qui est la
plus typique région de Green Tuff (fig 11). D’après l’histoire tectonique,
cette province est divisée en subzones Est, central et Ouest.
Dans la subzone Est, la terre géanticlinale émergeait plus tôt que dans les
autres subzones, avec la formation de la colonne vertébrale des iles
Japonaises sur son coté Est. Il est caractérisé par des dépots de minerais
métalliques appelés ‘’Kuroko’’ (minerais noirs).
Dans la subzone centrale, des roches argileuses sont déposées sur le
Green Tuff durant une transgression qui a durée jusqu’à la fin Miocène.
C’est une idée que de telles dépôts forment les roches mères pour les
hydrocarbures. Durant et après la fin Miocène, des turbitites sont déposées
dans cette subzone, qui a été sudivisée en plusieurs sub-bassins. La
plupart des champs d’hydrocarbures dans le Japon sont localisés dans
subzone centrale (fig -12) dans laquelle les roches volcaniques réservoirs
discutées dans ce paragraphe.les roches acides sont aussi convenables
comme réservoirs d’hydrocarbures.
Dans la subzone Ouest, les sédiments clastiques ont été déposés depuis
la fin du miocène.
C ) stratigraphie dans les champs d’huile Niigata et Akita
1) Le champs d’huile Niigata
Dans le district Niigata, la séquence Cénozoïque supérieure allant du
Miocène au pléistocène est divisée dans le groupe Mikawa, les formations
Tsugawa-Nanatani, Teradomari, Nishiyama et Haizume ; et le Groupe
Uonuma, dans l’ordre ascendant (fig 13).
Le Groupe Mikawa couvre les roches du bati incoformemment, et est
distribué dans les régions marginales du bassin sédimentaire Niigat. C’est
une séquence continentale, constituée principalement de roches
andésitiques à basaltiques (la partie la plus basse de Green Tuff).
La formation Tsugawa-Nanatani est composée de roches volcaniques de
sortes variées ( la partie supérieure de Green Tuff), de conglomérats, de
grés arkosiques, d’argiles, et son épaisseur est de 500 à 2000m. Les
sédiments clastiques grossiers sont déposés dans la mer peu profonde sur
117
le bord du bassin, et sont appelés les faciès Tsugawa (ou Formation
Tsugawa). Les argiles siliceuses grises ou gris-noires, qui indiquent une
sédimention plutôt profonde, sont appelées faciès Nanatani (ou Nanatani
formation). Il est distribué sur la région du bassin Niigata.
La formation Taradomari constituée principalement d’argiles noires
déposée sous des conditions stagnantes. Son épaisseur est généralement
de 200 à 800 m, mais elle atteint plus 1500m localement. La formation
Taradomari, ensemble avec la formation Nanatani, constituent la roche
mère de l’huile dans le champ d’huile Niigata.
La formation Shiiya est une séquence marine constituée largement
d’alternances de grés et de roche boueuse, avec d’épais grés dans sa
partie supérieure. Les roches volcaniques andésitiques et acides sont
trouvées localement dans les horizons des formations Teradomari Shiiya.
L’épaisseur de cette formation est la même que celle la formation
Teradomari.
La formation Nishiyama constituée surtout de roches boueuses grises
massives, localement accompagnées par des alternances de grés et de
roches boueuses dans sa partie inférieure. Les roches volcanoclastiques
andésitiques sont développées localement dans les formations Nishiyama
et Shiiya. Son épaisseur varie de 250 à 1000 m.
La formation Naizume est composée surtout de siltstones sableux bleus
gris, localement, un sable à grain fin sont trouvées. Son épaisseur est de
300 à 900m, et est inconformmement couverte par les par le groupe
Uonuma d’âge pléistocène, qui est constitué de surtout de sédiments non
marins et des sédiments d’eau saumâtre avec des conglomérats et grés.
Les grés réservoirs produisant de l’huile et du gaz dans le champ d’huile
Niigata ont été trouvés principalement dans les grés turbidites développés
dans les formations Shiiya et Teradomari (fig 14). De grands volumes
d’huile ou gaz des roches volcaniques réservoirs ont aussi été
découvertes dans l’horizon Green Tuff. Ils seront discutés dans les
sections dernières.
2) Le champ d’huile Akita
118
Les champs d’huile et de gaz produisant commercialement à partir des
roches volcaniques dans le Japon sont compilés dans le tableau - , et leurs
localisations sont montrés dans la fig 8,9 et 10. Les champs de gaz katgai,
Fudjikawa-Kumoide, et Sekihara dans le distrct Niigata ont des réservoirs
de roches volcanoclastiques andésitiques tels que les brèches
volcaniques, les conglomérats volcaniques, et des grés tuffoides
volcaniques dans l’horizon supérieur. Les réservoirs des autres champs
sont toutes des roches éruptives volcaniques sous marines d’âge Miocène
inférieur à moyen. En particulier de grandes réserves ont été découvertes
dans les volcaniques réservoirs de la formation Nanatani (horizon Green
Tuff) dans le district Niigata.
2) Histoire d’exploration
Dans le Japon, la production de pétrole à partir des roches réservoirs
volcaniques date depuis les années 1900. En 1908 et 1912, deux
champs d’huiles localisés dans le bassin Akita dans le Nord de la région
Green Tuff, sont découvert par cartographie de subsurface. Une petite
proportion de gaz est produite en 1929 à partir de Green Tuff au Nord
de Nagaoka dans la partie centrale du bassin Niigata. Cependant, ces
découvertes sont toutes considérées comme des cas extraordinaires à
cette époquea.
Avec la découverte du champ d’huile de Mutsuke en 1958, basée sur
les données sismiques (fg x c et d), le Green Tuff est devenu un des
objectifs importants pour l’exploration pétrolière. Les réservoirs Green
Tuff possèdent d’excellentes réserves et productivité.
Dans le début des années 1960, plusieurs champs de gaz à l’intérieur
des roches réservoirs andésitiques dans des horizons plus jeunes que
Green Tuff sont découverts autour Nagaoka sur la base de données
sismiques et géologiques de subsurface.
Dans la fin 1960, une structure en horst est prédite dans le cœur d’un
anticlinal localisé à l’Est kashikawazaki, Sud Ouest de Nagaoka, sur le
base des données d’un puits et sur l’interprétation structurale de cette
surface anticlinale (fig11-b). La découverte des champs de gaz de Yoshii-
Nigashi kashiwazaki en 1968 (fig 11a) à cet endroit à l’intérieur de Green
Tuff confirmait la prédiction. Ces champs de production qui partage un
anticlinal simple, seront discutés ci-dessous comme un champ ou plusieurs
champs comme sera le cas. Ce champ avec une production cumulée
9x109 m3 de gaz, est le plus grand au Japon, et les réserves récupérables
dépassent les 15 109 m3.
Avec le développement des champs de gaz de Yoshii-Nigashi kashiwazaki
comme un point tournant, la distribution des corps volcaniques est alors
étudiée régionalement. En se basant sur les données de puits forés sur un
anticlinal peu profond à l’Est de ces champs de gaz (fug11b), un autre
119
corps volcanique est prédit. Aussi, un nouveau groupe de champs appelé
champs de gaz Minami Nagaoka-katagai, partageant aussi un anticlinal
simple, est découvert dans le Green Tuff en 1978 (fig 11d). Ils sont espérés
avoir des réserves plus grandes que celles des champs de gaz Yoshii-
Nigashi kashiwazaki.
120
a) Lithofaciès dans les carottes
121
2) Faciès pillow brèche
Ce faciès a une apparence brèchique distincte avec une petite quantité
de matrice vitreuse dans des spécimens de carottes.. Il est localisé
entre (1) et (3) ci-dessous.
Microscopiquement, les roches aussi montrent une texture brèchique,
avec des fragments de types de roches siliceuses à quartzo-
feldspathiques à feldspathiques. Une texture perlitique est observée
distinctivement ; nous appelons la présence avec cette texture comme
une rhyolite ‘’C’’. Bien que ce faciès est variable dans la texture et la
composition, il est caractérisé par la rhyolite ‘’c’’ avec le type ‘’D’’ et une
minorité de ‘’A’’ (décrites ci-dessous).
3) Faciès hyaloclastique
Ce faciès est localisé à l’extérieur de la marge du corps de lave
rhyolite, où le refroidissement drastique et l’effritement du magma par
l’eau est distinct. Les roches sont composées de brèches de pillow
cassés, aussi bien que la matrice composée d’une grande quantité
de verre, et est caractérisée par l’apparence d’une texture de matrice
support dans laquelle d’abondant verre sur arrondit une pièce de
brèche.
Microscopiquement, des textures comme pierre ponce et perlitique
sont souvent observées. L’origine de la grande quantité de verre et de
brèche montre une texture de minéraux claires microscopiques (structure
microfelsique), composée de taille très petites, arrondis et séricitisée
formé par silicification et séricitisation, nous l’appelons rhyolite ‘’A’’.
b) Faciès pétrographique faciès électro-physique
Nous déterminons le faciès pétrographique qui est le lithofacies obtenu par
l’observation microscopique des cuttings (à des intervalles de 10m) et des
carottes dans toutes les séquences de roches volcaniques pour chaque
puits. Les conclusions finales sont basées sur la relation entre lithofaciès
122
dans les carottes et leurs caractéristiques microscopiques décrite au
dessus.
Les logs géophysiques auxquels chaque faciès pétrographique correspond
sont aussi étudiés. Comme un résultat, des caractéristiques particulières
pour chaque faciès pétrographique sont reconnues, et les faciès électro-
physiques déterminés.
Un exemple de tels faciès pétrographiques, des réponses de log
géophysique et faciès électro- physique sont montrés dans la fig 15, où les
faciès variés correspondent l’un l’autre très bien.
Le faciès électro physique de rhyolite dans le champ de gaz de Minami
Nagaoka peut être identifié par log géophysique : GR, FDC et CNL (fig 16,
Shimizu et Tazawa, 1984). La hyaloclastites a un GR élevé et est
différencié de la lave et basalte, qui affiche une valeur basse de GR. Les
pillows brèches indiquent usuellement une valeur basse de GR, mais
parfois elle est élevée. Les deux, les valeurs GR élevées et basses sont
distinctes sur les courbes de GR ; la frontière est usuellement 25 à 30
unités API. Les basaltes ont une séparation comme la dolomite sur les logs
FDC et CNL, et est différent de la lave et pillow brèche, qui affiche une
séparation comme les grés. Les hyaloclastites diffèrent de à partir des
pillows brèches dans lequel l’ancien indique la dolomie comme séparation.
La lave et les pilows brèches ont des valeurs de GR similaires et la
séparation sur le FDC et CNL, mais la lave a moins de porosité calculée à partir du
FDC etCNL. L’identiffication des facès sur les logs FDC et CNL est donnée par
l’utilisation d’un crossplot рb - φN .
(3) Caractérisation de l’espace poreux
a) classification des types de pores
Komatsu et al (1984) classe l’espace de pore réservoirs rhyolite en fonction son
origine, types et taille (fig 17). Chaque lithofaciés (roche faciès) et le pore
caractéristique correspondant et obtenu à travers des observations macroscopique,
123
microscopique et au SEM des carottes. Les carottes sont surtout prises du champ
de gaz Minami Nagaoka et des champs Higashi Kashiwazaki de gaz et Mitsuke
d’huile.
Le pore primaire généré le refroidissement drastique, l’effritement, ou la
cristallisation du magma au moment de l’éruption sur le fond profond de la mer.
Les pores secondaires sont causés par l’action hydrothermale, accompagnée un
volcanisme et des mouvements tectoniques.
Des méga – fractures sont développées dans les faciès lave et pillow- brèches (fg
14-4), tandis que les méga –géodes se produisent dans tous les faciès, bien qu’ils
plus fréquents dans les faciès mentionnés cidessus (fig 14-5). Ces pores de méga-
taille sont communs dans les réserfoirs de roches volcaniques dans les champs de
gaz de Yoshii-Nigashi kashiwazaki et le champ d’huile Mitsuke, où ils contribuent
à la production des hydrocarbures.
Au contraire, de moyennes à micro géodes sont communes dans le champ de gaz
de Minami Nagaoka, où la porosité totale est égale à celle dans les champs de gaz
mentionnés ci-dessus. Les microfractures qui contribuent à la perméabilité, sont
aussi reconnues.
Les mégapores sont importants pour les réservoirs, mais ceux qui sont moyens à
microscopiques ne peuvent pas être observés dans le champ de gaz de Minami
Nagaoka. Les caractéristiques des micros vides à moyens sont résumées ci-
dessous :
1) Le type vacuole est un type primaire dans la lave et les faciès pillow-brèches
(fig 18a).
2) Le type inter-cristal aussi se produit dans les faciès lave et pillow brèches. Il
est primaire, enfermé par des agrégats sphériques dans lesquelles des
plagioclases prismatiques et en aiguilles forment la grande masse. Ce type
est formé après le type vesicule.
3) Le type comme la pirre ponce est prédominant dans les
hyaloclastites et les faciès pillow brèche. L’espace poreux de ce type
124
est secondaire, parfois transformé la compression subséquente (fig
18b).
4) Le type perlitique est secondaire, formé par dissolution des parties
internes des textures perlitiques dans les hyaloclastites et faciès
pillow brèche par des solutions chaudes (fig 18c).
5) Le type intracristal se produit dans les faciès lave et pillow brèche. Il
est formé dissolution partielle des clivages et fracture de grain dans
les phénocristaux des plagioclases. Ce type est moins fréquemment
observé et contribue moins à la porosité.
6) Le type inter-microlite est secondaire, formé par dissolution du verre
parmi les microlites de primes de plagioclases dans la masse de sol
de la lave et faciès pillow brèche. Comme reconnue dans les
photographies de SEM (fig 18d), chaque espace poreux, qui est
interconnecté avec les autres, est extrêmement petit (10μm), mais
l’espace poreux total contribue beaucoup à la porosité. Les carottes
et cuttings dans lesquelles ce type de porosité est développé
deviennent marron-noires à cause de l’invasion par la boue de
forage. En outre, l’espace poreux parmi les microcristaux de quartz
formés par recristallisation de ce type sont aussi recnnus.
Récemment on changé la terminologie des types de pores variés
comme suit :
Komatsu et al (1984) révisé (1987)
(1) vésicule
(2) Inter-cristal inter-spherulite
(3) Texture de pierre ponce pierre ponce
(4) Texture perlitique perlitique
Inter -minéral
(5) Inter-minéral (inter-micolite)
125
Inter-cristallin : pores parmi
les
Plus grand cristaux que la
taille du
Micolite
(6) Intra-cristal dissolution (de phénocristaux de
plagioclases)
126
hydrothermale dans le même stade, et (2) le mécanisme détaillé de la
formation de chaque ciment.
(4) Le potentiel du réservoir
(a) la qualité réservoir
La porosité et la perméabilité des roches volcaniques réservoirs sont
respectivement 20-25% et 10-42md dans le champ d’huile Mitsuke, et 7-
12% et 150md dans le champ de gaz Yoshii-Higashi Kashiwazaki. Bien
que des carottes des zones de productivité élevée avec des méga-
fractures et vides bien développées ne sont pas disponibles pour les
mesures, ils sont considérés avoir des perméabilités élevées. Au fait, il
existe un puits dans le champ de gaz Nigashi Kashiwazaki produisant
500 000m3 de gaz /Jour, et dans le champ de gaz Minami Nagaoka a un
puits produisant 200 000m3 de gaz/Jour.
Dans le champ de gaz Niami Nagaoka, l’analyse de 1200 carottes
totalisant 550 m de long à partir de 13 puits a été effectuée. La fig 19
montre la fréquence de la porosité et de la perméabilité pour chaque
lithofaciès de rhyolite, totalisant 1079 carottes. Pour la porosité, les deux
les faciès pillow brèches et hyaloclastites sont caractérisées par des
valeurs de plus 15%, tandis que la plupart du faciés lave montrent des
valeurs basses de 8-10%. Des valeurs élevées excédant 25% dans le
faciès lave sont des cas exceptionnels, puis ils sont observés dans un
puits seulement, où ils ont une microporosité distincte constituée de pores
intermicrolite et interspherolite. Les faciès pillow brèche et lave montrent
des perméabilités de 3-10md, tandis que la plupart des hyaloclastite ont
des valeurs basse de moins de 1md..
A partir de la présence des pores dans les carottes et la porosité et la
perméabilité mesurées, il est estimé que le potentiel réservoir le plus
élevé se présente dans le faciès pillow brèche, suivi par le faciès lave des
coulées de laves rhyolites.
c) le potentiel réservoir
Les intervalles producteurs excellent dans le champ de gaz Minami
Nagoka, comme déterminé par l’évaluation loging et données de
production, sont tous dans les facies pillow brèche et lave (fig 15). La
basse productivité du faciès hyaloclastites est due à sa saturation en
élevée. Cette productivité est attribuée à son degré élevé de
sericitisation, résultant dans la réduction de la taille des pores et des
perméabilites.
(5) La distribution réservoir
Dans le champ de gaz Minami Nagaoka, la lithologie et les lithofaciès de
produits d’épaisses roches volcaniques ont été étudiés en détail par les
méthodes antérieures. Komatsu et al (1984) montraient une section profil
du lithofaciès des réservoirs dans le champ de gaz de Minami Nagaoka
(fig-2 0). Les roches basaltes ont fait éruption avant le volcanisme
127
rhyolitique. Les éruptions répétées d’écoulement de lave rhyolite
formaient un épais complexe volcanique. Il est difficile d’identifier chaque
cycle de volcanisme clairement, mais les épais produits de rhyolite sont
par la divisées en zones (I) supérieur, (II) moyen et (III) basse en utilisant
des couches repères de hyaloclastite. Les zones (III) et (II) sont
caractérisées par une prédominance de faciès pilow brçche et lave,
tandis que le zone (I) est représentée par d’épaisses piles de faciès
hyaloclastite. A partir du debit de production, le potentiel des réservoirs le
plus élevé est observé principalement dans les faciès pillow brèche dans
la zone II.
Dans le champ de gaz de Minami Nagaoka, les éruptions volcaniques
forment une structure. A partir d’une délinéation récentes de puits, la
portion épaisse de faciès de lave est développé sur le flanc Est de la
structure. La portion épaisse du faciès pillow brèche est distribuée
parallèlement aux parties supérieures de la structure
Des portions épaisses de faciès lave et pillow brèche sont interprétés
comme des parties centrales des écoulements de lave, où la viscosité est
plus élevée. L’investigation des lithofaciès dans les roches volcaniques
réservoirs et leurs relations aux phases respectives d’éruption
contribueront beaucoup à prédire le développement des zones de
production.
(6) Conclusion
128
Figure -1 : Gisement des roches ignées
129
Tableau-1 : classification des roches ignées
130
Figure -2 noms et mode de composition des roches volcaniques (d’après Streckeisen,
1979)
Q = minéral siliceux ( quartz); A –feldspath alcalinr (incluant albite); P = plagioclase; F = feldspathoides ex.
analcite. nepheline, leucite). Les noms de roches sont déterminés par ignorance du contenu minéral et par
recalcule quartz, plagioclase, alkali feldspar and feldspathoid en 100%. La somme des modes de minéral
mafic IM est utilisé pour distinguer basait (M = 35-90) de l’ andésite (M = 0-35), et basanite (>10%
olivine) de téphrite «10% olivine). Le minéral Mafic inc lue olivine, Pyroxènes, amphiboles, et micas. La
plupart des roches volcaniques mafic ploté le long du coté P et F du diagramme QAPF.
131
Tableau -2 : classification génétique des roches volcaniques (d’après Yokoyama et al., 1979)
132
Figure 3 : vues schématiques des dépôts pyroclastiques (d’après Walter,
1983)
Table -3 Terms for mixed pyroclastic-epiclastic rocks, (from Schmidt, 1981)
133
Figure 4 : Schematic views of subaqueous pyroclasrtic flows (from Fisher,
1984) Means by which subaqueous pyroclastic flows can develop.
(a) Hot pyrociastic flow from land into water (Francis & Howells
1973; Yamada 1973; Sigurdsson et al. 1980). Density séparation of
flow and ash cloud surge at air-water interface; surface
transformation to form thin turbidite séquence. Flow may weld if not
mixed with water, or be transformed to débris flow if mixed. (b)
134
Pyroclastic flow develops from column collapse (Fiske 1963;
Fiske & Matsuda 1964); waning éruption may produce overlying
laminatéii doubly graded séquence. Suspended mater--ial can form thin
fallout layers and floating pumice can form pumice rafts. (c) Sédiment
gravity pyroclastic flows develop from slumping of unstable
slopes com-posed of pyroclastic débris.
135
Figure. 5 Classification of pyroclastic rocks from fragmentai components
136
Figure - 6
Figure -7
137
Figure-8 Submari ne-extruded silicic lava.
Thickness of dôme depicted is on thé order of 200m. (from
Cas and Wright, 1987, modified after Pichler, 1965)
138
Tableau -4 : Examples de roches volcaniques réservoirs produisant gaz huile/ hors
Japan.
139
Figure - 10 situation tectonique du Jamponn.
140
Figure :11
141
Figure : 11
142
Fig. 13 : distribution des champs d’huile et de gaz et les dépôts kuro-ko
(arrière arc.)
143
Figure 14 : Colonne stratigraphique avec des horizons produisant de l’huile et du gaz dans le bassin Niigata Basin.
(from Komatsu et al., 1984)
144
Figure 15 : successions stratigraphiques dans le bassin Akita, (modifiée ! De Tsuchi, 1981)
145
Figure 16 corrélations biostratigraphiques chronostratigraphiques des formations Negere dans les régions Niigata
et Akiata. (modified from Tsuchi, 1981)
146
Tableau : les champs d’huile et de gaz ayant une grande qualité de
production à partir des roches volcanique dans le Japon. (d’après Fujita,
1985)
147
Figure 17 : Carte de situation des champs de d’huile et de gaz avec les roches
volcaniques réservoires dans le Bassin Akita.
148
Figure 18 : carte de situation des d’huile/gaz avec les roches volcaniques
réservoirs dans le Bassin dans le Bassin Nigata
149
Figure 19 : Carte montrant les champs d’huile et gaz étudiés dans l’horizon Green
Tuff. Dans le Bassin Niigata (d’après Komatsu et al., 1984)
150
Figure 20 : Profil structural dans et autour de Kashiwaazaki à la région Nagaoka dans le Bassin Niigata (from Komatsu
et al., 1984)
151
Figure 21 : carte structurale du sommet "Green Tuff" dans le Minami Nagaoka (-
Katagai} du champ de gaz.
152
Fig. 22 : mode et types d’écoulement de lave rhyolite subaquatique dans le champ de
gaz Minami Nagaoka .
153
Figure 23 :photographie des types de lithofaciès de carottes et espace poreux sur les réservoir
rhyolites (d’après Sato,1984)
154
155
Fig. 24 faciès pétrographiques, logs géophysiques et faciès électrophysique des roches
volcaniques d’un puits dans le champ de gaz Minami Nagaoka. (from Komatsu et al.,
1984)
156
Figure 25 : Characteristiques des réponses log dans les roches volcaniques
réservoirs dans le champ de gaz Minami Nagaoka et chhart
d’écoulement moontrant comment leur lithofacies sont distingués
(from Shimizu and Tazawa, 1984)
157
Figure. 26 : Characteristiques des espaces poreux dans les réservoirs rhyolite (from Komatsu et al., 1984)
158
Figure 27 photographies et photo de SEM des roches réservoirs rhyolites
du champ de gaz Minami Nagaoka. P: Pore space, Q; Quartz, C: Fe-rich
carbonate.
A—Vesicle type in pillow breccia faciès showing weak spherulitic texture;
B—Pumice-Hke texture type in hyaloclastite faciès, F: Micro fracture leading to pore (P);
C—Perlîtic-texture type in pillow breccia faciès;
D-—Inter-microïite type in lava faciès.
(from Komatsu et a l . , 1984)
159
Figure 28 : Frequence des valeurs de la porosité et de la penneabilité pour chaque
type de lithofaciès de réservoir rhyolite du champ de gaz Minami
Nagaoka.
160
Fig. 29 Profil de la distribution de
réservoirs rhyolite dans le champ de gaz
Minami Nagaoka. (from Komatsu et al., 1984)
161
162