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Géologie Réservoir

I) Les réservoirs gréseux


1) les constituants d’un grés : Les constituants de base d'un
grés dans le sens volumétrique incluent les fragments de
grains, la matrice, l'espace poreux et le ciment (voir fig 1a
et1b ).

Matrice argileuse

Fig 1a : constituants volumique d'un grés (modifié par


McBride,1977)

Les fragments de grains sont des particules transportées (détritiques,


biogéniques) ou authigènes de la taille d'un sable. Les plus abondants des
types de grains détritiques sont les quartz, feldspaths, argiles, micas et les
fragment de roches (magmatiques, métamorphiques, volcaniques). Les
constituants peuvent être les minéraux lourds tels que les minéraux
opaques (magnésite, hématite, etc.), le zircon, le sphen etc., ayant un
poids spécifique supérieur à 2,8 et les minéraux légers accessoires

La matrice détritique constituée de particules fines (argile ou silts), de


diamètre inférieur à 0,03mm, est transportées en suspension alors que les
grains plus grands que les silts sont transportés par traction. L'espace
poreux est occupé par des fluides (air, eau, hydrocarbures etc.), le ciment
qui est précipité chimiquement à partir des fluides des pores. Les
minéraux les plus communs sont la calcite, la silice ou quartz, l'anhydrite,

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la dolomie, calcaire, feldspath, gypse et argiles (smectite, kaolinite, illite,
chlorite et inter stratifiées, etc.. ).

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.

Grain

Espace poreux
Cement

Grains argileux
tapissant
Les pores

Fig 1b : les constituants volumétriques de base d’un grés


ou sandstone (modifié, McBride, 1977)

11-2) définition d'un sable et d'un grés :

Le sable est un matériel détritique dont le diamètre des grains varie de


2mm à 1/16 de mm. Le terme sable est basé sur le diamètre ou la taille du
grain ; mais il est défini sans référence à sa composition minéralogique ou
sa genèse. Il peut être argileux, carbonate, argilo - carbonaté, argilo -
siliceux.
Diamètre (mm) conglomérate Grabau (1903) Tyrrel (1921)
d > 2 mm conglomérat rudite pséphite
2 > d > 1/16 mm grés ou sandstone arénite psamite
d <1/16 mm Boue ou mudstone lutite pellite

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- Le terme grés ou sandstones tend de représenter les sables compactés
de composition siliceuse. Les sables carbonates lithifiés sont classés sous
le terme de limestones. Les termes arénites et psamites ont été proposés
pour les roches de sables consolidés
.
Il - 2-1) Nomenclature d'un grés
Les trois schémas de classification des grés communément utilisées (voir
figures 2,3 et 4), sont basées seulement sur les trois grands fragments de
grains de quartz, feldspath, fragments de roches. La fig 2 est une
classification simple, d'usage courant (Petit Jhon et al, 1967). Elle utilise
seulement les fragments de grains des trois grands diamètres des sables.
Comme un second critère, la classification distingue entre le sable propre
ou sable arénite avec moins de 15% de matrice et le sable greawack avec
plus de 15% de matrice.

Figure 2 : classification des sables terrigènes et grés (d’après


oetti Jhon et al, 1987)

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Figure 3 : Diagramme triangulaire de classification. Q= quartz monocristallin est polycristallins
(excluant les chert) ; F= feldspath monocristallin ; R= fragments de roche (ignées, métamorphique
et sédimentaire, incluant les chert)

Fig 4 :Exemples de triangle filless pour la classification des arèniites de fragments de roche ;
CRF= fragment de roche carbonate ;. MRF= fragment de roche métamorfique ; IRF= fragmentde
Figure 4 : classification des arénites (d’après Folk et al 1970)
roche ignée ; SRF= sédimentaire

86
Figure 5 : classification des arénites. (Folk, 1966)

II-2- 4) Texture des grés


L'étude texturale est l'une des premières approches pour clarifier les faciès
sédimentaires, l'environnement de dépôt, les processus physiques dans le
site de dépôt, la distribution des corps sableux et les propriétés réservoirs
tels que la porosité et la perméabilité. La texture dépend :
- du diamètre du grain
- du classement ou triage des grains
- de la forme ou sphéricité du grain
- de l'arrondi ou de l'émoussé
- de la surface texturale
fabrique ou structure
- du contact des grains
[‘orientation des grains

a) Diamètre du grain
L’échelle de diamètre des grains acceptée est celle de Udden (1898),
légèrement modifiée par Wentworth (1922). Cette échelle est géométrique
(chaque unité est égale à 1/2 ou deux fois la valeur millimétrique de la
prochaine). Krumbein (1934) introduit l'échelle φ (phi), où φ = - log d
(diamètre en mm). Ces échelles et leur terminologie sont données dans la
figure 5. Les noms structuraux sont déterminés par des proportions
relatives de gravier, sable et de boue ( fig 6 )

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Figure 6 : échelle de taille de grain et leurs chart visuel (d’après Lawis,
1984)

86
Figure 7 : Textural terminologie des gravel bearing (A) et gravel free (B)
des sédiment détritiques. (d’après folk et al, 1970)
. Pour les particules irrégulières tels que les grains de sable, le diamètre
dépend de la méthode de mesure, qui en retour dépend de l'objectif de
l'étude. Les techniques générales de mesure du diamètre des grains sont
le tamisage, les paramètres suivants peuvent obtenus à partir de la courbe
cumulative ( méthodes graphique) ou de l'application numérique basée sur
la distribution de la taille ou diamètre des grains :
□ Diamètre moyen
- Moyenne arithmétique du diamètre : Ma ou M
- Diamètre médian : Md
- Diamètre modal : Mo
□ Triage ou classement : So

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□ Skewness : Sk
□ Kurtosis : K
Le graphe de ces paramètres est leur relation (Folk R Ward,1957) est
montré dans la figure 7.

Figure 8 : formules graphiques pour des paramètres reliées à la taille des


grains, et évaluation du cassement, skewnes et kurtosis.

1) Le triage ou classement
Le classement est une mesure de la dispersion et de la distribution de la
fréquence du diamètre ou de la taille des grains. Leur degré de classement
est une réflexion du niveau d'énergie dans l'environnement de dépôt. Il
montre les effets directionnels sur la perméabilité. La valeur du classement

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peut être obtenue ou déterminée par comparaison directe avec le
comparateur de classement, comme il est montré dans la fig 8.

Figure 9 : chart de comparaison du triage (ou classement)

2) Le skewness
L'asymétrie d'une distribution est mesurée par le skewnes (tableau 1) et est
déterminée par Importance relative de l’extrémité de la distribution (fig 7)
3) Le kurtosis :Le kurtosis (tableau] est une mesure du pic de la distribution
(fig 10)

86
Figure 10 : types de courbes de distribution de la taille de grain, et
Skewness et Kurtosis. M= diamètre moyen ; Md = diamètre médiant ; Mo=
diamètre modal ; Sk= skeweness ; K= kurtosis.

b) L'arrondi
L'arrondi est une importante caractéristique qui sera notée dans n'importe
qu'elle description de roche. L'arrondi indique l'étendue de l'abrasion que
les grains ont subi. Il est quantitativement défini par la formule de Wadell(
Wadell, 1971.

r j nR

¡=1

Où :
ri = rayon du cercle inscrit dans le ieme coin d'un grain

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n = nombre de coins
R = rayon du grand cercle inscrit

Il se réfère à la forme des bords et coins du grain. Les jeux de comparaison


standards sont communément utilisés pour estimer l'arrondi du grain et les
différents degrés d'arrondi. Un chart de comparaison visuelle est montré
dans la fig 11.

Figure 11 : chart visuel de comparaison de l’arrondi des du grain (d’après


Powers, 1963)
c) la forme
La forme est définie par le rapport varié des axes longs (L), intermédiaire
(I) et court (s) d'une particule. Il y a deux aspects de la forme : sphéricité et
formes. Zingg (1975 élève les formes des grains à quatre types :
sphéroïde, disque, lame ou baguette. Sured et Folk (1958) classent les
formes des grains membres : compact, l'axe, aplati et allongé.
La sphéricité est une mesure approximative des dimensions axiales d'une
particule. Une formule pratique a été déterminée par krumbein (1941) :

Deux systèmes pour la représentation de la forme de la particule sont


montrés dans la figure 12. Un charte de comparaison visuel pour la
sphéricité des grains est montré dans la fig 13.

a) La surface texturale

86
Figure 12 : Deux systèmes de représentation de la forme des particules.
A : classification de la forme, B :diagramme de la sphéricité de la
forme.5D4APR7S Sneed et Folk,1958)

La surface texturale des grains de sables est étudiée la première par le


microscope polarisant et binoculaire. Plus récemment le microscope
électronique scanner (SEM) a été utilisé. L'étude de la surface est surtout
applicable à la distinction environnementale des sables actuels.

86
Figure 13 :chart visuel de sphéricité du grain (A : d’après Powers,1953 ; B :
de Rttenhouse,1943)

e) La structure
La structure d'un gré est la manière suivant laquelle les grains sont unis
ensemble dans l'agrégat de roche. Les deux structures existantes sont :
- contact des grains
- orientation des grains

86
Une esquisse des différents types de contacts grain à grain est montrée
dans la fig 14. Les termes représentatifs seront décrits après.

Figure 14 : diférents types de contacts de grains comme a été vue en


plaque mince (de McBride, 1977)
Il- 5 ) La maturité des grés
Il existe deux concepts totalement différents de la maturité des grés : la
maturité minérale et texturale ; elles sont les deux valables pour l'utilisation
en description ou en interprétation.
a) La maturité minéralogique
Le concept de maturité minéralogique a été formalisé par Petit Jhon (1949
¡1975). Comme dans un mélange immature de beaucoup de types de
grains qui ont subit l'altération et l'abrasion, les grains chimiquement
instables (feldspaths, amphiboles et pyroxènes) et des grains mous seront
détruits et le membre final mature sera le quartz et la silice. La mesure du
degré de maturité minéralogique d'un sable

peut être exprime par l'index de maturité :

Index de maturité minéralogique = % Quartz et silice / le % feldspath et


fragment de roches. Bien que l'index de maturité est rarement utilisé, l'idée
est extrêmement utilisée. Par exemple, la connaissance de la maturité
minéralogique d'un grés est importante pour prédire son comportement
durant la compaction et l'enfouissement profond. Les quartz arénites sont
minéralogiquement des grés matures, alors que les arkoses sont immature.
Ces deux sables répondront différemment à des conditions diagénétiques
données.

86
a) La maturité texturale

Figure 15 : maturité texturale d’écoulement en nappe.

Le concept de maturité est formulé par folk (1951). Il est indépendant de la


compaction des fragments et de la maturité minéralogique. Les quatre
stades de maturité texturale (folk, 1951) sont montrés dans la fig 15. Ce
concept suppose que les sédiments qui supportent une énergie mécanique
plus grande à travers l'action abrasive des vagues et courants, passent
séquentiellement à travers les quatre stades suivant:

I) stade immature ,
Le sédiment contient plus de 25% de feldspath avec 5% d'argiles
détritiques. Les grains de sables sont mal classés et angulaires.

II) stade sub-mature

86
Le sédiment contient moins de 25% de feldspaths avec moins de 5%
d'argiles ; les grains de sable sont mal classés et angulaire.

III) stade mature


Le sédiment contient entre 5 et 10% de feldspaths avec moins de 5%
d'argile ; les grains sont bien classés et arrondis.

IV) stade super mature


Le sédiment contient moins de 5% d'argiles détritiques (parfois pas
d'argile) ; les grains sont bien classés et arrondis.

Remarque : la maturité diagénétique sera discutée dans le chapitre


porosité secondaire

Figure 16 : influence de la minéralogie de l’enfouissement diagénétique de


porosité. (D’après Schmidt et McDonald, 1979.

86
Figure 17 : plot porosité-profondeur montrant la réduction de la porosité primaire
et secondaire ( (porosités sonic d’intervalles de grés >10ft) dans le delta
Mackenzie, Canada.. (d’après Schimidt et MacDonald, 1979)

Figure 18 :plot profondeur-porosité avec une zone à pression anormale. (d’après


Jones, 1975)

86
Figure 19 : enfouissement diagénétique des quartz arénite. (d’après Schmidt et
MacDonald, 1979)

11-6) les processus sédimentaires

La sédimentation des sables est causée par une décroissance dans la


puissance d'un fleuve, et les structures à l'intérieur des sédiments^ résulte
des processus sédimentaires. Ces enregistrements de l'écoulement
peuvent nous aider à estimer les environnements de dépôt et prédire la
morphologie et le trend des corps sableux,
a) L'écoulement fluide
Ici, nous considérons deux nombres sans dimension, dans le modèle
d'écoulement fluide :
R = phg / µ (Le Reynolds pour une surface libre d'écoulement)
Où h est la profondeur de l'eau et g l'accélération de la pesanteur. R,
détermine les caractéristiques de l'écoulement, laminaire ou turbulent, sous
une série de conditions données :
- L'écoulement est turbulent lorsque R >2000 ; les effets de la viscosité
sont faible ou petits.
- Il est laminaire lorsque 500 < R < 2000.
Dans l'écoulement laminaire, la vitesse moyenne temporelle et la vitesse
instantanée, à un certain point, sont les mêmes. L'écoulement turbulent
consiste en un assemblement de grandes parcelles de courants fluide qui

86
sont entrelacés. Les représentations schématiques des deux écoulements
sont illustrés dans la fig 30 a
F est le nombre qui exprime comment la force de gravité affecte
l'écoulement. Dans le cas où :
• F=1, on est en présence d'un écoulement critique, dans lequel l'énergie
totale de l'écoulement est minimale pour un débit donné.
• F>1, l'écoulement est supercritique ;
• F< 1, l'écoulement est sub -critique ou tranquille.
Ces différents écoulements sont reliés aux concepts des régimes
d'écoulement et sont importants dans le contrôle des traces de fond.
c) Le seuil de vitesse de sédimentation
Le seuil de vitesse de sédimentation, auquel les particules commencent à
se déplacer ou à être entraînés, a été étudié par Hsultrom (1935 et
sundborg (1956). La vitesse dépend de la dimension, de la forme et la
densité des particules de grains. En général, une plus grande vitesse est
requise pour initier le mouvement, le continuer, et simultanément pour
déplacer des

articules cohésives nécessite une plus grande vitesse que celle utilisée
pour déplacer des particules non cohésives.
il y a trois modes de déplacent des particules comme illustré dans la fig
20b) :

A laminar flow (écoulement laminaire

B Laminar flow past a cylider or sphere

C Turbulent flow

86
Fig 20a :représentation des écoulements laminaire et turbulent d’après Friedman and
Sanders,1978)

Transport par transport par saltation suspension


Glissement ou
roulement

Fond

Fig 20b : trois modes de transport des particules à l’intérieur d’un fluide

Figure 21 : Diagramme de la sédimentation côtière où les courant cotiers les


courant d’arrachement sont générés.(from Komar , 1971}

- La traction est le terme décrivant le mouvement des particules par glissement ou


roulement sur le fond...

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- La saltation est le bondissement ou le saut fait par les particules entraînées par
l'écoulement.

- La suspension : les particules sont transportées en suspension à l'intérieur du fluide


sans contact avec le fond.

C) les traces, marques ou empreintes de fond

II est connu que l'écoulement fluide au dessus des sables produit des réseaux
géométriques variables sur la surface de fond. Ces réseaux sableux sont appelés
bedform. Quand la vitesse des fluides augmente on a formation de ripples (fig 23).
Ces ripples migrent dans le sens de l'écoulement fluide et à des vitesses élevées
ont a des méga - ripples qui se forment. (fig 28). Ces derniers peuvent être détruits à
des vitesses très élevées.
Le régime d'écoulement est relié aux empreintes. Le régime d'écoulement
est divisé en :
- Régime d'écoulement plus bas
- Régime d'écoulement supérieur

Le régime d'écoulement plus bas est caractérisé par le nombre de froud ( F<1 ) et
les empreintes de fond sont des ripples et des dunes. Lorsque le régime
d'écoulement est

supérieur avec une phase d'énergie élevée , le nombre de froud est élevé ( F>1) et
les empreintes de fond sont des anti - dunes.

Le stade transitionnel entre le régime d'écoulement le plus bas et le plus supérieur


est caractérisé par F=1et les lits sont plats. Simson et al (1965) résument les
empreintes de fond comme une fonction de fond de la puissance d'un fleuve et de
la taille des grains (Figure 32). La puissance du fleuve est définie comme la
contrainte de
cisaillement τ multiplier par la vitesse d'écoulement (V), et aussi avoir le taux de
travail effectué par le fluide s'écoulant (écoulement fluide).

b) Les vagues

Les vagues, qui sont produites par les vents, affectent seulement la surface
pélagique de l'océan. Toutefois, les vents forts, durant les tempêtes, produisent de
grandes vagues et le mouvement de l'eau plus profonde. Ce mouvement transporte
rarement les grains terrigènes, mais il joue un rôle dans le revannage des grains déjà

86
déposés. Le mouvement des vagues, lors d'une tempête, affecte les dépôts du shelf.
Quand des vagues approchent obliquement le rivage, un courant longeant le rivage
est généré (figure :33). Ces écoulements parallèles aux rivages sont provoqués à
partir de l'angle fait par les vagues approchantes et la ligne de rivage. Les courants
longeant les côtes jouent un rôle significatif dans Je mouvements des sables dans la
zone des vagues déferlantes. Pour compenser la venue d'eau par les vagues à partir
du large, il y a un courant d'arrachement qui s'écoule, localement vers la mer à
travers la zone des vagues déferlantes. Dans de tels environnements, peu profonds,
les sables sont constamment en mouvement, et deviennent ainsi bien classés et
propre (dépourvus

a) L'écoulement gravitaire

L'écoulement gravitaire incluse les courants de turbidites, les écoulements


de sédiments liquéfiés, les écoulements de grains ou débris et éboulements ou
glissements (figure 33). Ces types d'écoulements gravitaires sont produits par
la différence de densité entre la masse de l'écoulement (eau en écoulement) et
le fluide ambiant. La différence de densité dépend de la salinité, de la
température de l'eau et du matériel en suspension.

PROCESSUS DE SEDIMENT GRAVITAIRE

Grain Débris slump


Turbidity Fluidized
fic flow flow
current Sédiment
fow

Upward External
ent Intergraulor Grain Matrix Shear
rt flow
turbulence intercalation strength planes
nism
Mechanism of
Sediment
déposition

Figure 22 : classification de l’écoulement gravitaire. D’parès klein, 1980


86 modifié by
Particle Freezing
par Middleton et hampton, 1973 Mass emplacement
particle Upward
setting dposition
Tableau- 1 : Hiérarchie des environnements de dépôts sédiments terrigènes

(1)Systèmes Fluvial (AIluvial)

1.E n v i r o n m e n s
(2) Systèmes Eolian
Terrestre

(3) Systemes Lacustre

2. Environnements (1)Systèmes Deltaique

T r a n s i t i o n e l s (2) Systèmes coutier

(1) Systèmes Shelf

3. Environnements M a r i n s

(2)Systèmes Talus
(3)Système marin profond

86
Dans les courants de turbidites , la turbulence du fluide amène le sédiment à devenir
suspendu. Dans l'écoulement de sédiments liquéfiés, le sédiment est supporté par un
fluide inter-granulaire s'écoulant vers le haut ( courant marin ). Le sable agit comme un
fluide visqueux ; il est appelé sables mouvants ou quick sand. Dans l'écoulement de grain,
le sédiment est supporté par l'interaction ’’ grain à grain’’. Dans l'écoulement de débris
ou débris flow, le mélange de sédiments fins et de fluide supporte les grains plus gros.
Dans le glissement, de grandes masses de sédiments descendant la pente du talus à
causes des forces de cisaillement à l'intérieure des masses.
f) Le vent
les vents jouent un rôle important dans la formation des vagues et dans le transport des
grains clastiques, terrigènes. Les grains sont classés ou triés, et arrondis par collusions
des grains entre eux, et les grains fins s'écoulent loin vers le large, sous la zone d'action
des vagues. Toutefois, les sables éoliens sont très propres, riches en quartz, bien
arrondis etbien triés.
Puisque la densité de l'air est très basse par rapport à celle de l'eau, les vitesses des vents,
plus grandes, sont nécessaires pour déplacer les particules que celles dans l'eau.
La plupart des grains transportés sont rangés dans lataille 0,05 à 0,5mm. Seulement, les
grains fins, moins de 0,05 mm sont transportés par suspension. Les grains, dans
l’intervalle 0,5 et 1,0 mm sont déplacés par roulement ou reptation sur la surface du sol.

II-7) les environnements de dépôts


Il est nécessaire de prédire les morphologies des corps gréseux pour l’exploration des
réservoirs et l’exploitation de ces grés. Quand nous prédirons les morphologies, nous
estimons les environnements de dépôts à partir de l’observation des carottes récupérées
à partir de la sub -surface ou par l’interprétation des logs de puits forés. Les
morphologies schématiques pour les corps gréseux sont illustrés dans la figure 23.
Des réponses de logs de puits pour des environnements variés sont montrés dans la
figure 24.

Les environnements de dépôts des sédiments élastiques, terrigènes sont classés


comme suit :
> Environnements terrestres (d'eau fraîche et de vent);
> Environnements transitionnels ( d'eau saumâtre ) ;
> Environnements marins.
Il -7-1) les environnements terrestres
a) Le système fluviatile (alluvial)
Les systèmes fluviatiles sont constitués par les éléments majeurs
suivant :
1) cône alluvial ou cône de déjection
Les cônes alluviaux se développent dans les climats humides et arides.
Les cônes alluviaux de climat aride seront inclus avec les systèmes déserts. Les
deux systèmes ont des similitudes entre eux. Ils nécessitent un relief élevé et une
surface basse où les sédiments, arrachés du versant et transportés, s'accumulent
sous forme de cône
86
Fig. 23 : Schematic morphologies for sandstone bodies (from Berg , 1986}

Fig. 24 : Typical response of spontaneous potential (SP) and gamma-ray (GR) logs in sandstone séquences.
Log patterns are similar to textural changes. Dotted patterns indicate dominant sandstone as
interpreted from thé logs. Resistivity (R) or porosity logs are also shown.
(from Berg , 1986)

86
Fiq. 25 Alluvial-fan model of clastic sédimentation (from LeBlanc , 1972)

Fig. 26 Types of braided-stream channels and bars.(from LeBlanc ,1972)

27
Les cônes alluviaux sont déposés par des processus d'écoulement de
débris (ou débris flow) ou d'écoulement de boue (ou mud flow) avec
des densités et viscosités élevées, ou par écoulement de crues de densité basse
et viscosité basses. Le modèle de cône alluvial est montré dans la fig25.
2) Le point de barre fluviatile

Les dépôts de point de barre s'accumulent par migration des chenaux (de
rivière ou fleuves). Ils se développent sur le coté convexe des chenaux
méandriformes. Les morphologies de ces barres sont variables, mais la majorité
est longitudinale et transverse (fig 26). Ils ont une lithologie hétérogène, avec
alternance de silts argileux et sables (fig 27). Les unités à stratification
entrecroisées sont formées par la migration (wandering) des chenaux. Les
dépôts de barre ont deux morphologies ; linéaire et sinueuse.

3) chenal rempli
un chenal abandonné par découpage d'un méandre est rempli par des dépôts dp
sables et de boue fine. Les deux type de découpage sont le tombolo ( neck eut
off ) et la chute ( chute eut off ), fig27A). La partie prés du nouveau chenal est
rempli de sable, tandis que la partie éloignée est rempli avec de l'argile ( fig
28B ). Le chenal sableux est rempli de fines vers le haut. Le chenal rempli a
une morphologie sinueuse.

b) Les systèmes de dépôts éoliens

Les plus importants dépôts éoliens sont les dunes. Dans le cas du transport
aérien, la collusion des grains est significative, et le triage et • l'arrondi
deviennent bons. Le sable éolien se déplace par intermittence. It

28
Fig. 26 : Block diagram of epsilon cross-stratification (from Allen , 1963)

Fig. 27 : Channel diversion, and filling as a resuit of neck and


chute cutoffs. (from LeBlanc , 1972

29
Figure 28 : Variable types of modem dunes. Arrows indicate wind direction, (from McKee , 1979)

et est distribué largement, formant une morphologie de nappe ou de couverture.


Les dunes actuelles ont été bien décrites par Me Kee (1979-)] Les principales
dun^sont illustrées dans la fig 28 - Les rides barkhanoïdes sont constituées de
croissants connectés entre eux. Les rides transversales sont des rides droites ; elles
sont appelées dunes linéaires. Les dunes étoiles, qui sont formées par le il Il est
distribué largement, formant une morphologie de nappe ou de couverture. Les
dunes actuelles ont été bien décrites par Mackee (1979). Les principales dunes
sont illustrées dans la figure 28. Les rides barkhanoides sont constituées de
croissants connectés entre eux. Les dunes transversales sont des rides droites.
Elles sont appelées dunes linéaires. Les dunes étoiles, qui sont formées par le vent
de plusieurs directions, ont un pic central élevé et plus de trois bras. Les dunes
renversées ont un caractère intermédiaire entre les dunes étoiles et les rides
transverses ; elles sont formées par des vents de directions opposées. Les dunes en
forme de dômes, circulaire, contrôlées par la végétation, n'ont pas de face sous le
vent,

c) les systèmes lacustres


Les dépôts lacustres sont très variés. Dans l'embouchure d'une rivière qui
s'écoule dans un lac, il y a l'eau douce. Dans les lacs profonds, les dépôts de
turbïdites peuvent exister. En plus des sédiments clastiques, les dépôts de
précipitation peuvent être importants. Ces processus chimiques sont
dépendants de la chimie de l'eau du lac (par exemple lès dépôts marneux dans
les lacs d'eau douce et les évaporites dans les " lacs d'eau salée’’. Dans lacs
typiques, l’éolithe (surtout alcaline) est précipité. Les structures
sédimentaires sont latéralement plus continues que celles des autres
sédiments dans les environnements terrestres et les cycles sédimentaires sont
souvent reconnues. Le bassin d'Uinta aux Etats Unis, qui produit beaucoup
d'huile, a des réservoirs dans les roches clastiques lacustres et des roches
mères dans les argiles lacustres Green River.

II-7-2) les environnements transitionnels

a) les systèmes deltaïques


Une séquence deltaïque est divisée en couches de fond, de front et de lits
deltaïques sommitaux ( fig 29). Les couches de fond sont constituées de
sédiments fins, néritiques. Les couches de front, constituées de sables

30
progradationnel et graviers, sont inclinées vers la mer et forment le front du delta.
Les lits deltaïques sommitaux, constitués de sédiment grossiers agradationnels,
forment la plaine deltaïque. La plaine deltaïque est parfois coupées par des
chenaux fluviatiles. Ces séquences verticales deviennent plus grossières vers le

haut. La morphologie du delta est variable à cause des éléments effectifs. Les
morphologies sont classées en en fleuve ou rivière dominé, vague dominée et
marée dominée, Elles sont schématiquement illustrées dans la figure 30. Les
deltas fluviatiles ont des morphologies de pattes d'oiseaux, courbées - lobées. Les
deltas à dominance ondulée ont des morphologies courbées - lobées. Les delta
de marée ont des morphologies d'estuaires irréguliers.

Fig. 29 Diagrarmiatic section of depositional units within deltas (from Berg , 1986
modified Frazier , 1967)

31
Fig. 30 Deltaic environments and models of clastic sédimentation
(from LeBlanc , 1972)

32
Fig. 42 Schematic coastal (interdeltaic) Systems (frora LeBlanc 1972)

Fig. 31 Schematic coastal (interdeltaic) Systems


(from LeBlanc , 1972)

33
Fig. 32 Block diagram of hiimmocky cross-stratification
(from Harms et al. , 1975)

34
Fig. 33 Shematic marine environnants (from LeBlanc , 1972)

Fig. 34 loss and enhancement of porosity wlth (from Al-Shaieb and Shelton, 1981

b) le système côtier
Les systèmes côtiers sont représentés par des Estrans et des îles Barrières (fig 42)
I ) Les estrans :
II y a trois types d'estran/.
• Les estrans terrigènes, constitués de quartz, feldspaths, fragment de

35
roches, de minéraux argileux et carbonates, sont caractérisés par des
rides (ondulations) de petites échelles, ils sont aussi bio- turbés et
affinés vers le haut.
• Les estrans carbonates, constitués de bio clastes tels que la calcite,
l'aragonite et la dolomie. Les structures sédimentaires sont les
mêmes que pour les estrans terrigènes mais ils n'ont pas la même
signification.
2) Les îles barrières, constituées de matériaux grossiers vers le haut,
avec beaucoup de quartz et peu de matrice ou gangue. Les corps
gréseux des îles barrières, constitués de grains fins, à morphologie

ovale, forment des trends parallèles à la ligne de rivage ou de côte.


Les porosité et perméabilités sont généralement élevées à cause de
l'absence de gangue (matrice).
3) La zone infratidale basse est constituée d'alternance de sables et de
silts ou d'argile. Ce faciès représente l'alternance de sédimentation
rapide durant les tempêtes et de sédimentation lente par temps stable
ou calme. La bioturbation est significative.
4) La zone infratidale haute est constituée de sables dans lesquels des
stratifications parallèles ou entrecroisées se développent
horizontalement. La bioturbation apparaît dans cette partie,
5) La plage, constituée de dépôts plus grossiers que ceux de la zone
infratidale. La stratification parallèle se développe dans ces dépôts.
Les dépôts de la zone infratidale sont initialement inclinés vers la mer
alors que ceux de l'arrière plage sont inclinés vers la terre. Au dessus
des sédiments de plage il y a des dunes éoliennes terrestres.

II-7-3) les environnements marins


Les environnements marins incluent le shelf, le talus et le système
marin profond (plaines abyssales) voir figure 45.
a) Les systèmes du sheif (plateau continental)
Ils sont constitués de séquences pro - gradées, fines vers le haut et séquence
régressives vers le haut. Les processus physiques qui affectent les sédiments du
shelf sont les mouvements de vagues, de courants de marée, de courants de
tempêtes et les courants de turbidités.
L'effet des mouvements des vagues est décrit comme un courant longeant le
rivage ou côtier dans une eau peu profonde prés de la côte; mais dans les eaux
profondes, dans le shelf, il n'y a pas de transport de sable, excepté durant les
tempêtes.

36
Fig. 35 Idealized profile of diagenesis. (from Fairbridge, 1967)

37
Figure 36 Mécanisme de compaction

Les courants de marée générés par l'attraction de la lune et du soleil sont confinés
dans un volume d'eau plus petit comme la mer du nord. La vitesse de ces courants
de marées est suffisante pour éroder et transporter le sable.
Les courants de tempêtes affectent le shelf en eau profonde où il y a le transport de
sable par temps calme. Les courants puissants transportent de grandes quantités de
sable dans la mer profonde. Les courants de turbidites, sur le shelf, sont produits
par l'écoulement inverse des courants de tempêtes. Les sables du shelf sont
accumulés dans des formes diverses, tels que les ondes et rides de sable. Ils ont
des morphologies largement ovales, linéaires étroites ou ovales allongées. Les grés
du shelf sont d'importants réservoirs pour les hydrocarbures, parce qu'ils forment
communément des pièges stratigraphiques enfermés dans les argiles marines.

b) Les systèmes de talus


II y a deux types de sédiments sur le talus : 1) les sédiments pélagiques fins et
hémi-pélagiques, qui s’accumulent lentement sur une longue période de temps, et
2) les sédiments à écoulement gravitaire qui s'accumulent rapidement par
glissement ou slumping (éboulement, effondrement). Les processus d'écoulement
par gravité sont causés par l'instabilité du talus (accentuation de la pente lors d'un
séisme). Mutti et Ricci lucchi (1972) classifient les sédiments du talus et des
cônes de déjections sous marin ( submarin- fan ) en sept litho -faciès, de A à G.
Pour les faciès de talus, ils ont appliqué les faciès A et G.

c) Les systèmes marins profonds


Les dépôts de système marin profond sont :

38
Les turbidites qui sont des séquences ordonnées constituées d'une division basale
massive Ta, une division Tb laminée parallèle, une division Te convolute laminée,
une division Td boueuse pélagique, dans l'ordre ascendant. La séquence ordonnée
mentionnée, ci dessus, est la séquence complète de turbidite de bouma (1962), mais
elle est souvent partiellement absente ou tronquée. Les turbidites sont déposées en
éventails qui sont divisées en trois : l'éventail plus bas, l'éventail médian et
l'éventail supérieur (fig45). Les dépôts d'éventail sous marin sont classés d'après
Mutti Rcci licchi comme des faciès de A à G. Le faciès A est constitué de grés
conglomératiques, Ta. Le faciès B, constitué de grés massifs Ta. Le faciès C,
constitué de grés et d'argiles inter-stratifiées Tc - e. Le faciès D, constitué d'argiles
inter-stratifiées avec les grés Tb -G, Te-c, Td-e. Le faciès E, constituée d'argiles
inter-stratifiées avec les grés Tc-e. Le faciès F est un élément sédiment déformé
clastiquement. Le faciès G est un sédiment hémi-pélagique et pélagique non
modifié.

Figure 37 : modèle de dépôt de cone sous marins reliant faciès et environnement. ( From Walker, 1978)

39
Le sédiment d'écoulement gravitaire (faciès F) s'accumule dans la partie basse du
talus. 1! a une morphologie de nappe pu linéaire(, doigts).

2 ) L'éventail supérieur
Ce faciès se produit à l'intérieur des sables en éventails. Il est constitué
de dépôts grossiers de chenaux et de couches minces de turbidites sur le
levé naturel. Les faciès A, B,,§:et parfois F sont dominants.

3 ) L'éventail médian
Cette partie constituée de sable massif dans la distribution du chenal et le
lobe supra-éventail. Les faciès C,D et E, et parfois A,B et F sont dominants

4 ) L'éventail le plus bas


Cette partie est constituée principalement de turbidites clastiques ( séquence
complète de bouma ) qui ne sont pas canalisés, et les boues deviennent
dominantes dans la région distale. Les faciès C et D , dominent.

- 8 ) Les effets de la diagénèse sur les réservoirs gréseux H-8-1)


Introduction

Les sables actuels sont déposés avec des porosité de 40 et 50%. Un


sable quartzeux fraîchement déposé a une porosité de 45% ± 5%,
dépendant de la forme et de l'angulosité des grains. Les sédiments
boueux, qui sont une mixture de boue et d'eau sur la plancher de la mer,
a une porosité 80%. En général, la porosité est perdue avec
l'augmentation de la profondeur d'enfouissement. Parfois l'opposé se
produit ; c'est à dire, nous pouvons trouver une augmentation de la porosité
(porosité secondaire) pat solution avec l'enfouissement Le facteur principal,
responsable de la réduction de la porosité et de la création de la porosité
secondaire avec l'enfouissement est la diagénèse.

- Définition de la diagénèse

Les changements, qui prennent places quand un sédiment est enfouis, lithifié et
transformé en une roche réservoir potentielle, sont collectivement référés à la
diagénèse.

40
La diagénèse est définie comme tous les processus entraînant des changements
physiques, chimique et biologiques, dans un sédiment après son dépôt mais
avant qu'il soit métamorphisé. Elle incluse la compaction, cimentation,
recristallisation et les remplacements.

Il -8-1 ) perte de la porosité ( réduction de la porosité )

Les facteurs contrôlant la porosité sont: ;

a) Avant la diagénèse (pénécontemporaine à la sédimentation)


• Bioturbation
• Pédogénèse
• Slumping (éboulement ou glissement)

b) la diagénèse

-Torsion du grain
compaction - Déformation du grain mou
- Déformation des grains cassants et fragile
- Pression solution

cimentation

41
- Quartzitique
- Calcitique
- Argileuse
- autres

42
c ) cadre géologique global
• Minéralogie
• gradient géothermique

11-8-1-1) perte de porosité avec la sédimentation


La cimentation et la compaction sont les deux mécanismes principaux de perte de porosité
dans les grés. La bioturbation, la pédogénèse et le glissement peuvent mener à la perte de
porosité avant que la compaction et la cimentation commence. Ces pertes sont
généralement importantes, volumétriquement, mais localement elles peuvent être
responsables d'une perte totale de la porosité dans les grés.
a) la bioturbation
la bioturbation est une perturbation du sédiment originel par des terriers, les marcheurs,
les mangeurs et autres activité de la vie animale. Ils causent la perte de porosité dans le
sédiment par perturbation des grains et l'introduction d'une matrice dans le lit sableux ( fig
50).

b ) La pédogénèse
La pédogénèse ou processus de formation des cols, est importante sur les barres et les plaines
submarînes deltaïques. Le processus principal est l'introduction d'argiles dans les grés poreux.
Le gonflement des argiles peut rendre pire le classement des grains et la porosité.
c) le glissement
C’est le glissement vers le bas d’une masse de roche ou de matériaux non consolidés de
n’importe quelle taille. Il peut résulter dans la formation d’une mixture de sable et
argile qui réduit la porosité (dont la porosité est fortement réduite).

11-8-1-2 ) Perte de porosité par compaction

* La compaction est l'un des principaux chemins par lequel les grés et les argiles perdent la
porosité après leurs dépôts. Durant la compaction, les grains se rapprochent les uns des autres
sous la poids de la surcharge ou des contraintes tectoniques, et réduisent l'espace poreux
précédant. En accord avec Ehlers et Blatt (1982), le poids de la surcharge réduira les espaces
vides, dans les grés, d'environ 1/3 des vides originels, présents. C'est pourquoi, il est
important de considérer que la compaction seule peut transformer un sable en gré. Dans un
sable quartzeux, en laboratoire, la compaction seule ne produit pas la lithification bien que la
présence de minéraux ou fragments ductiles peut amener à la lithification. Quand les
fragments ductiles sont dans le sédiment, la pression de contact grain à grain peut être
augmentée par la pression solution, ce qui amène à sa lithification. Donc la perte de porosité
par compaction est surtout affectée par la présence de fragments ductiles

43
Figure 38 : les effets de la bioturbation

Ci-dessous nous parlerons des mécanismes de la compaction comme la rotation du


grain, déformation du grain ductile, déformation du grain cassant et la pression
solution.
a) La rotation et le glissement du grain
Sous le fardeau de la charge, les bords des grains non déformables glissent et
deviennent des bords de grains adjacents durant une rotation légère ou pivotement
des grains, résultant dans l'arrangement de compaction étanche. Ce mécanisme est
plus grand pour les sables à grains bien arrondis que pour ceux à grains anguleux
(d'après McBrides, 1977).
b) Déformation des grains ductile et cassants
C'est un important contributeur à la perte de porosité durant la compaction.
Beaucoup de grés contiennent communément des grains ductiles, tels que les boues
clastiques, fragments de roches micacées, pellets fécales et la glauconie (minéral
indicateur du milieu réducteur marin) et des grains cassants (fragments de
squelettes, minéraux fragiles cassants).

Figure 39

44
Durant la compaction, les grains ductiles se ploient autour du grain de quartz ou
feldspath plus rigide et compressés dans l'espace poreux adjacent (figure 51)
ploiement des grains flexibles de micas, produit des résultats similaires.

Figure 40 :

La figure 51 montre la perte de porosité théorique pour un gré avec différents


géométrie de tassement et avec un pourcentage de grains ductiles qui ont subit la
compaction complète. Il est estimé qu'un grés • contenant 40% de grains ductiles
peut perdre 40% de sa porosité initiale, simplement par déformation des grains
ductiles si le tassement a été essentiellement orthorhombique.

Durant la compaction la rupture des grains cassants ( fig 51) tel que les grains
squelettiques minces (de brachiopodes, trilobites, etc..) qui ont été sujet à de
considérables contraintes de surcharge à cause de leur longueur plus grande que la
moyenne. La rupture de tels grains allongés permet aux grains sus-jacents de
tomber dans un arrangement de tassement hermétique ou étanche, et de former une
matrice de petit grains dans les entre les grains durs. Les grains de quartz et les
fragments de roches subissent rarement des ruptures ou fractures (McBride.1977)

45
c ) La pression solution
La pression solution est la dissolution des minéraux préférentiellement aux
contacts des grains où la pression statique excède la pression hydraulique des
fluides interstitiels. Comme résultat on peut observer des surfaces de dissolution
aux contacts des grains des grés. Au même moment une partie de l'espace poreux
inter - granulaire est perdu parce qu'il y a interpénétration des grains avec des
contacts concavo -convexes. La pression solution caractérise la compaction
chimique.
Les termes qualitatifs utilisés pour décrire les contacts des grains (d'après Pettijhon
et ai, 1977 ) sont :
• Contact concavo - convexe : il apparaît comme une ligne courbée,
dans le plan de la plaque mince.
« Grain flottant : pas de contact avec d'autres grains dans le pian de la plaque
mince.
• Contact long : un contact qui apparaît comme un ligne droite dans le
plan de la section mince ou plaque mince.
• Contact suturé : interpénétration stylolitique mutuelle de deux grains
et plus. ^
• Contact tangentiel : celui qui apparaît comme un point dans le plan de
la section mince.

11-8-1-3 ) Perte de porosité par cimentation


La modification diagénétique la plus évidente, est la cimentation. Presque tous les
grés subissent un certain degré de cimentation et perdent de grandes quantités de la
porosité originelle par ce processus. Toutefois, beaucoup des minéraux
diagénétiques (authigènes), tels que la silice, les carbonates qui ont été observés
dans les grés quartzeux et arénites constituent pour la majorité le ciment. Au
contraire, dans beaucoup de d'arénites lithiques et dans la plupart des grauwacks et
volcanoclastiques, Ie matériel dominant la cimentation est une combinaison de
matrice altérée et ciments précipités, composés de minéraux argileux, zéolite et
autres silicates. Dans beaucoup d'arénites les oxydes de fer, le gypse et d'autres
minéraux évaporitiques peuvent constituer le ciment.
Le type de ciment dans les grés est largement déterminé par la composition
de l'eau des pores. La composition de l'eau des pores est contrôlée par les
facteurs suivants :
- l'environnement de dépôt,
- le climat,( les grés non marins ),
- la composition minéralogique des fragments de grains,
46
- la taille des grains,
- les faciès associés,

- la/composition de l'eau de formation,


- la pression
- la température.
La quantité de ciment dans un gré est déterminée par :
- la composition des fluides des pores,
- le taux découlement des fluides,
- le taux de réaction des réactions précipitant les différents ciments,
- le temps disponible à la cimentation.
Lorsque la précipitation commence, l'espace poreux diminue et la porosité et la
perméabilité sont réduites et le taux de précipitation ultérieur est recalculé.
Dans la mesure où la perméabilité initiale et son taux de décroissance est fonction
de la distribution de ta taille, un grés à grains fins deviendra plus fortement
cimenté qu'un grés quartzeux. Fuchtbaner (1874 ) et Nelson (1970 ) ont remarqué
des corrélations entre les types de ciments et la taille des grains des grés : on trouve
le carbonate en couches plus fines, du quartz et de l'anhydrite dans les couches les
plus grossières du grés.
.Dans ces cas, il est incertain de dire ou confirmer que la perméabilité, la taille des
grains, la composition minérale constituent les facteurs réels de contrôle.

a) la cimentation siliceuse
la forme la plus commune de la cimentation siliceuse est l'accroissement des
grains de quartz, par excroissances continues qui résultent dans une mosaïque
d'excroissances.
La cathodoluminescence classe la vraie relation grain-ciment. La silice pour le
ciment quartzeux vient des sources variées :
- des transformations minéralogiques des silicates (feldspath argile)
- dissolution des grains de quartz
- pression solution des grains de quartz
- remplacement des grains de quartz et silicates par le carbonate
- l'eau du sous sol
- l'eau de mer dans laquelle s'est déposé le sédiment en question.

 Les transformations minérales


La conversion de la sméçtite (famille de la montmorillonite), riche en silice, en
argile inter- stratifiés (illite montmorillonite) ou en illite peut fournir la silice à
l'eau des pores. Durant la diagénèse, dans les grés volcanogènes, les réactions
d'altération des verres volcaniques transforment les plagioclases et autres minéraux
47
mafiques en argiles authigènes et zéolites, avec expulsion de la silice qui va
participer à la cimentation du gré en question.

 La pression solution

L'idée de Base de la pression solution est que la pression effective développée aux
points de contacts des grains de quartz augmente jusqu'à ce qu'elle atteint la valeur
de la pression de solubilité du quartz en ces points, Le processus de pression
solution semble plus avance quand des films d'argiles sont présents entre les grains.
La dissolution livre le SiO2 dissout vers l'eau des pores, qui devient saturée ou
saumâtre et la silice se précipite en formants les excroissances de quartz ( fig).
D'après McBride (1977), les solubilités du quartz et de la silice amorphe sont
contrôlées surtout par l'augmentation du PH au dessus de 9 ( fig) et de la
température ( fig}]. Au dessus du PH 9 la solubilité de la silice devient basse et
presque constante. La solubilité du quartz et de la silice augmente avec
l'augmentation de la température. L'effet de la température sur la solubilité pour
des séquences stratigraphiques est d'importance générale. A cause de la monté de
l'eau compactionnelle fraîche ou froide la solubilité du quartz sera réduite. Au
dessous des concentrations de 140 ppm à 25°c avec un PH < 9, la silice amorphe
existe eh solution vraie sous forme de monomère : le H4S04. Au dessus du PH=9,
le H4SO4 s'ionise rapidement et la solubilité augmente brusquement ( fig% Si la
concentration de silice excède 140ppm avec un £H <9 à 25°c, la molécule N4$o4,
se polymérise rapidement pour former la silice colloïdale. La solubilité du quartz à
125 °c, avec un PH< 9, est de 4J4ppm. De là les solutions sous saturées avec respect
en silice amorphe peuvent être sursaturées avec respect en quartz..

b) la cimentation carbonate
bien que la calcite est le minéral carbonate le plus commun qui cimente les grés ;
des exemples de cimentation par la dolomie, l'ankérite ( ferrodolomite) et sidérite
sont communs. D'après Petitjhon et al (1987), des mécanismes différents peuvent
être responsables de la cimentation carbonate à des étapes variées de la diagénèse
(fg) L'idée que le ciment carbonate le plus répandu est un précipité diagénétique
précoce relié à un environnement favorable (présumé marin) à la sédimentation, a
été longtemps populaire. En accord avec cet aperçu, le sable est transporté dans un
environnement de précipitation de carbonate et le ciment est essentiellement un
précipité primaire alors que le sable est exposé à l'eau de mer.
L'altération dans la chimie de l'eau des pores peu affecter la solubilité du carbonate,
et aussi causer la dissolution ou !a précipitation. Les variations du PH par exemple
peut changer la solubilité du carbonate. Dans l'eau de mer et de sub-surface la

48
solubilité de la calcite est contrôlée surtout par l'ion bicarbonate ( HCO3" ) qui-est à
son tour contrôlé par le PH (Jps). La solubilité de la calcite décroit avec la
décroissance de la pression C02 et une augmentation de la température. Les sources
de la cimentation carbonate sont :

Les grains squelettiques carbonates, l'eau de mer, l'eau connée, le mélange de


saumures et dilution des saumures.

11-8-1-4 ) effet du sous bassement géologique sur la perte de porosité Dans ce


paragraphe nous discuterons des facteurs qui affectera perte de porosité durant
l'enfouissement, tels que la minéralogie et le gradient géothermique.

a) Effet de la minéralogie
Les effets de compaction dépendent directement de la texture et de la maturité
minéralogique. North (1985) exprima la maturité minéralogique en termes de
fractions de grains qui simplifie la proportion totale de solides de la roche qui sont
les grains plutôt que la matrice ou le ciment. La figure (fig) montre la perte de
porosité avec la profondeur, pour les différents types de grés et leur fraction de
grains. Un gré mature, appelé gré propre par les pétroliers, peut avoir une fraction
de 1,0 et une porosité de 40%. Dans de tels grés, l'enfouissement induit des
ajustements de tassement par glissage inter- grain, à des profondeurs aussi peu
profondes que 2000m et réduit la porosité de 10 à 12%. A la grande profondeur, la
déformation des grains cassants, les pressions solution augmentent la longueur de
saturation de contacts des grains et réduit la porosité (fig). |
Minéralogiquement, tes grés immatures, appelés grés malpropres ont des
fractions de grains moins que 1,0 et à la surface peuvent avoir des porosités
beaucoup moins que 30-40%. Dans ces grés, la déformation facile des grains
ductiles ou mous apporte une perte de porosité plus brusque avec plus de 5-15%
pour des profondeurs équivalentes, Shelley (1985) affirme que la stabilité
chimique des grains (minéralogie) est l'un des facteurs contrôlant le gradient de
porosité.

b) Les effets géothermiques


Shelley (1985) affirme que le gradient géothermique affecte le gradient de porosité
des grés comme il est monté dans la figure'^). Pour le rendement d'une réaction
chimique avec la température, plus le gradient géothermique est grand plus le
taux de perte de porosité est grand.

c ) Amélioration et préservation de la porosité


- Pression anormalement élevée

49
La pression anormalement élevée préserve la porosité, par la diminution
de l'effet de la compaction et prévoit plus d'entrée dé fluides.

Plith - Pfl = Peff


Peff < Pdq Arrêt de la pression solution -^préservation de la porosité

- Présence d'hydrocarbures
L'huile ou le gaz ont été observés comme des préservateurs de la porosité. Une fois
les hydrocarbures sont entrés dans un réservoir (piège) et !a circulation de l'eau de
formation ou connée est terminée, La cimentation ultérieure est arrêtée (inhibée ) ;
ce qui préservera la porosité.

II-8-2) La porosité secondaire


La porosité secondaire est crée parfois par la dissolution, soit par décimentation,
soit par lessivage des grains ou développement de fractures durant
l’enfouissement (fig). Selon Schmidt et Me Donald (1979), le volume de porosité
secondaire est égale ou excède celui de la porosité primaire, dans les grés de
beaucoup de bassins sédimentaires à travers le monde.
La porosité secondaire est définie comme la porosité développée dans une roche
après son dépôt à travers des processus comme la dissolution ou la fracturation
tectonique ou hydraulique naturelle.

11-2-1 ) classification de la porosité secondaire dans les grés


La classification ci dessous est simplifiée à partir de celle de proposée
par Schmidt et Me Donald (1979) ;

Porosité de fracture
Classes génétiques porosité de contraction
Porosité de dssolution

50
Classes texturales

51
- porosité intergranulaire
- porosité sur dimentionnée
- porosité de moule ( moldic porosity )
- porosité intragranulaire
- porosité de fracture

11-2-1-1) les principales classes diagénétiques


Les classes diagénétiques de la porosité secondaire sont différences sur la base de
leur processus de formation et leur relation texturale (fig )
a) porosité de fracture
Elle caractérise les pores résultant de la fracturation des roches ou des grains
détritiques sous l'effet des mouvements tectoniques ou sous, l'effet de la
fracturation hydraulique naturelle.
b) la porosité de contraction
les pores de contraction sont formés par déshydratation des minéraux, comme
les argiles, qui expulsent l'eau dans leur constitution ou qui les imbibe.
c) la porosité de dissolution
Les pores de dissolution sont subdivisés en trois types basés sur la dissolution
sélective des matériaux sédimentaires, des ciments authigènes et des substituants
authigènes. Ces types de porosité de dissolution forment communément un
pourcentage signifiant de la porosité secondaire.

d ) La porosité hybride
Les pores d'une parenté complexe, étant composés de plusieurs classes génétiques
de porosité secondaire ou étant en partie d'origine primaire et partiellement
secondaire. Ces pore d'origine hybride sont appelés pores hybrides,
Elle caractérise les pores résultant de la fracturation des roches ou des grains
détritiques sous l'effet des mouvements tectoniques ou sous, l'effet de la
fracturation hydraulique naturelle.

II-2-1-2) les classes texturales

52
Les classes texturales de la porosité secondaire des grés sont montées dans la
figure.
a) La porosité inter-granulaire
Les pores entre les grains forment un groupe textural de pores intergranulaires.
b) La porosité susmentionnée
Elle caractérise tous les pores qui ont un diamètre qui excède celui des grains
adjacents de 1,2.
c) La porosité de moule
Elle caractérise les pores résultants de la remobillisation d'un constituant
individuel ou d'une roche.
d) La porosité intraconstituant ou intragrain
Elle caractérise les pores à l'intérieur des constituants individuels. :
e) La porosité de fracture
Elle caractérise les pore résultant des cassures des grains ou de la séparation
des constituants de la roche.
Chaque groupe de types de porosité texturale est constitué de deux ou plusieurs
subtypes distincts de textures de pores

(ll-2-1-3) reconnaissance de la porosité secondaire

Beaucoup de porosités secondaires ressemblent fermement à la porosité primaire.


Dans l'étude de la porosité secondaire, il est nécessaire d'avoir des critères
observables pour reconnaître sa présence.

Elle caractérise les pores résultant de la fracturation des roches ou des grains
détritiques sous l'effet des mouvements tectoniques ou sous, l'effet de la
fracturation hydraulique naturelle, de la contraction avide d’eau, la dissolution et les
remplacements des éléments à rayon atomique plus grand par des éléments à rayons
atomiques plus petit .
a) la porosité de contraction
les pores de contraction sont formés par déshydratation des minéraux, comme
les argiles, qui expulsent l'eau dans leur constitution ou qui les imbibe.
b) la porosité de dissolution
Les pores de dissolution sont subdivisés en trois types, basés sur la dissolution
sélective des matériaux sédimentaires, des ciments authigènes et des substituant
authigènes. Ces types de porosité de dissolution forment communément un
pourcentage signifiant de la porosité secondaire.

53
c) La porosité hybride
Les pores d'une parenté complexe, étant composés de plusieurs classes
génétiques de porosité secondaire ou étant en partie d'origine primaire et
partiellement secondaire. Ces pore d'origine hybride sont appelés pores
hybrides

d) La porosité de fracture
elle caractérise les pore résultant des cassures des grains ou de la
séparation des constituants de la roche.
Chaque groupe de types de porosité texturale est constitué de deux ou
plusieurs subtypes distincts de textures de pores (fig).

Beaucoup de porosités secondaires ressemblent fermement à la porosité primaire.


Dans l'étude de la porosité secondaire, il est nécessaire d'avoir des critères
observables pour reconnaître sa présence :

- de sédimentation, où la chimie de l'eau intertitielle est surtout


contrôlée par l'environnement de surface par rapport à
l'enfouissement effectif. L'enfouissement effectif est considéré ici
comme un enfouissement sous la strate qui ferme ou protège le grés d'une
certaine influence prédominante des agents de surface sur la
chimie de l'eau interstitielle.
- La mésodiagénèse est le régime de subsurface ou de l’enfouissement
effectif.
- La telodiagénèse est le régime à ou prés de la surface après
l'enfouissement effectif.
b ) les stades de la mésodiagénèse
Pour classifier les effets de la diagénèse d'enfouissement sur la porosité primaire et
secondaire, Schmidt et Me Donald (1979) proposent quatre stades de la
mésodiagénèse des grés qui sont définis par des étapes reconnaissables
pétrographiquement. Ceux ci sont dans l'ordre progressif de l'enfouissement : 1) le
stade immature ; 2) le stade semi-mature ; 3) le stade mature A et 4) le stade super
mature.
- Le stade immature : dans ce stade le sédiment subit seulement la
compaction mécanique mais ne subit pas de transformations diagénétiques . la
porosité passe de 47% (arrangement cubique à 25% (arrangement
rhombiédrique) ;
- Le stade semi mature est marqué par le commencement de la
compaction chimique, alors qu'au même moment, la compaction mécanique

54
de la porosité primaire devient insignifiante ou cesse complètement. Ici la
compaction chimique est définie comme étant essentiellement accomplie à travers
la dissolution des grains de sable aux points de contacts. Dans ce processus, le
volume de la roche et le pourcentage de la porosité intergranulaire sont diminués.
Le matériel dissout peut précipiter à l'intérieur des pores comme un ciment,
réduisant la porosité primaire intergranulaire.
Le stade A mature est caractérisé par la compaction mécanique et surtout
chimique. La porosité primaire intergranulaire est fortement réduite par la
cimentation chimique et les fluides des pores sont saturés en éléments dissouts.
Durant ce stade la porosité secondaire est créée par dissolution par les fluides
(pétrole et eau), riches en acide organique puissant, expulsés de la roche mère
lorsque le réservoir. Cette porosité secondaire est une porosité de dissolution des
grains, des ciments avec création de golf de dissolution.

Le stade mature B qui est généralement caractérisé par l'absence de porosité


primaire, excepté pour les pores lamellaires irréductibles. La porosité secondaire
peut être héritée des stades précédents ou peut être originaire du stade mature lui
même. Le stade mature A peut être divisé en stades: le stade mature A le stade
mature B. Le stade mature A est la phase durant laquelle le développement de la
porosité secondaire est maximale. La compaction chimique de la porosité secondaire
est très accessoire durant ce stade. Le stade mature B est caractérisé par la
destruction graduelle de la porosité secondaire par la compaction chimique surtout,
avec peu ou pas de génération de porosité secondaire.

Le stade super mature


Le stade super mature montre à la fois l'existence de la porosité primaire et
secondaire à des niveaux irréductibles. La porosité secondaire pourrait se
concevoir comme étant formée à traders la fracturation et lessivage ; mais elle
serait éliminée rapidement durant le stade super mature

d) la distribution de la porosité
la distribution de la porosité dans un puits est classée facilement par les cross plots
de la porosité en fonction de la profondeur à partir de l'analyse des carottes ou des
réponses des logs. Schmidt et Me Donald (1979 ) montrent des exemples pareils.
La figure représente un plot porosité/profondeur, illustrant le taux de réduction de
la porosité primaire et secondaire d'un grés dans un puits dans le delta de
Mackenzie du Canada. Au dessous de 2100 mètres, la porosité des grés est
essentiellement secondaire et décline avec la profondeur à des taux beaucoup
plus bas que ceux de la porosité primaire. La décarbonatisation active maximale se
produit entre 2400 et 2500 mètres dans le stade mature A. La

55
réduction de la porosité secondaire dans le stade B est due à la diagénèse du quartz
et autres fragments de grains.
La figure) montre que l'augmentation de la porosité des grés en profondeur où
une zone de pression anormalement élevée est rencontrée. Ces zones
surpressées existent dans les zones où les fluides sont entrain de supporter
la surcharge en excès. L'augmentation de la porosité des zones géopressées
est attribuée à la porosité' préservée.
c) la porosité secondaire et la génération d'huile
La figure nontre la porosité reliée aux événements diagénétiques dans les arénites
quartzitiques (Schmidt et Me Donald, 1979 ). Les valeurs de ia réflectance de la
vitrinite (Ro ) comme échelle de la maturation thermique de la matière organique
sont représentées comme référence. La porosité diagénétique des autres grés avec
des maturités minéralogiques intermédiaires et basses seront similaires que ceux
montrées dans la figure ^H Schmidt et Me Donald (1979) décrit la relation entre la
porosité secondaire et la génération d'huile comme suit : la génération d'huile des
roches mères ( Ro=1,0% et 0,5 % ) apparaît être directement responsable de la
création de la porosité secondaire. La porosité secondaire est créée par la dissolution
des minéraux chimiquement instables par les fluides expulsés des argiles riches en
acides organiques et en hydrocarbures.

56
II) Les réservoirs carbonates

III-1)--Introduction
Les roches carbonates, contenant plus de 50% de minéraux carbonates, constituent
plus de 20% des roches sédimentaires globales et produisent 40% des
hydrocarbures du monde. 90% des calcaires et des dolomies qui sont
grossièrement classées d'après la composition minéralogique et chimique (tableau-
1). Ils sont principalement des précipités biogéniques marins intra- bassin avec des
minéralogîes limitées en associations avec des silicates chimiques ou terrestres et la
silice, et sont envisagées comme un produit ultime de la différenciation
sédimentaire à travers diverses origines qui peuvent être exprimées simplement
comme suit :
∑ 𝑆 = ∑𝑇 + ∑𝐵 + ∑𝐶

Où : S pour les sédiments d'origines marines, T pour les sédiments terrestres, B


pour les sédiments biologiques et C pour les sédiments chimiques.
L'identification minéralogique nécessite l'utilisation de la méthode de diffraction
RXties poudres totales et la méthode des plaques minces.
Les phases métastables (instables) de l'aragonite et de la calcite magnésienne (
Mg - calcite ) sont plus communes dans les sédiments carbonates et roches1
légèrement altérées dans l'eau peu profonde . (tableau 2 ).

Les minéralogies originelles, contrôlées génétiquement et environnemtalement,


tendent à se transformer en phases stables comme la calcite et la dolomie à travers
une évolution diagénétique qui contrôle aussi le système poreux des roches
carbonates, la calcite férrifère ( Fe - calcite), L’ankérite et la dolomie ferrifère
peuvent être aussi trouvées dans les roches carbonates. Outre le quartz et les
silicates terrigènes, les minéraux accessoires commère gypse, l'anhydrite, la
fluorine et la pyrite peuvent se présenter occasionnellement.

A cause de susceptibilité diagénétique, leur classification et nomenclature sont très


complexes ; basées essentiellement sur la texture dépositionneile et facilitées par
l'utilisation du microscope polarisant et par d'autres instruments sophistiqués tels le
MEB, le SEM, la cathodolurninéscence, la microsonde et la spectrométrie de
masse, etc

II-2) classification des carbonates


Par analogie avec les élastique, les roches carbonates ont été subdivisées en se
basant sur les grains dominants, déposés mécaniquement; c'est à dire les
calcilutites ( <62,5um ), les calcarénites (entre 62,5 et2000 μm } et les calciliutites
(> 2000 μm ). Ces termes sont encore utilisés surtout dans les descriptions des
gisements et champs. Dans ce chapitre nous allons distinguer les deux

57
clarifications d'usage universel en ce moment : celle de Ffolk ( 1959 ) et de
Dunham (1962 ). Ces deux classifications sont basées sur la texture
dépositionneile, forgée par les quatre constituants principaux : 1) grains discrets
(clastes ou fragment organique autochtone ( insitu ), 2) matrice ( micrite ou calcite
microcristalline ), 3) ciment post dépôt remplissant les interstices et apparaissant
comme une spari- calcite et 4) les pores incomplètement cimentés ou formés après le
dépôt.

111-2-1) la classification de Folk

La classification de Folk est construite par analogie avec la classification texturale


des grés,: c'est à dire, trois membres ; 1 ) les grains allochèmes, 2) la matrice
micricristalline ( micrite ), et 3) le ciment spari-calcite. Les grains sont subdivisée
en quatre types : 1) fossile (avec le préfixe bio dans la classification), 2) ooïdes
(oô- ), 3) pellets ( pej- ) et 4)intra-clastes ( intr).
Ces préfixes, pour les grains types, combinés avec les suffixes appropriés pour les
types de matrices, -micrite (exemple : biomicritë ) ou - sparite ( ex ;oô-sparite),
sont basés sur la composition du grain et de la matrice. Le terme biolithe est créé
pour les roches récifales autochtones qui poussent sur place (tableau 2).
Folk (1962) proposait une subdivision spectrale des types de calcaires t qui met
ces termes essentiellement descriptifs dans l'ossature génétique (fig -1). Le principal
intitulé de ce travail est :
1) les degrés de l'énergie hydraulique, durant le dépôt, sont reflétées dans le
tatio de micrite par rapport à la spari-calcite ;

2) le pourcentage d'allochèmes dans les micrites relié à la turbulence de l’eau dans


les environnements à basses énergie ;
3) la maturité texturale ( triage, arrondi) des aliochèmes dans une sparite reliée à la
turbulence de l'eau dans un environnement à haute énergie (fig 2 ). A cause de
l'origine polygénique de la spari-calcite et micrite, et aussi à cause de la loi de Sorby
des grains biogériiques, la classification de Folk, quoi qu'elle est, peut être confinée à
des proportions descriptives.

lli- 2-2) la classification de Dunham


Cette classification n'est pas basée sur la composition de la matrice mais
plutôt sut la nature des fragments du sédiment ; c'est à dire que c'est la boue qui est
supporteuse ou bien c’est les grains clastiques qui sont supporteurs.
Elle implique que le premier reflète une énergie basse de la sédimentation et le
dernier une haute énergie (fig2).

calcaires avec très peu de grain s(< 10%) dans une matrice de boue sont appelés
lime-mudstones. Les mudstones avec plus 10% de grains,

58
mais insuffisamment pour être en contacts mutuels sont appelées
Wackstones . Un calcaire dans lequel les grains sont en contact entre
eux sont appelés packstones ou grainstones.
Dunham a introduit le terme de boundstone, équivalent au biolithes de
Folk. Un désaventage de la classification de Dunham peut être que ces structures
ne sont pas toujours discernées dans des sections fines bidimensionnelles.
Les roches récifales autochtones ont été subdivisées en : 1) Baflestones, 2)
boundstones et 3) framestones, selon que les organismes constructeurs principaux
agissent comme une barrière qui piège les sédiments, incruste ou limite le
sédiment, ou produit une structure rigide continue. La contre partire aliocthone
inclue : les floatstones, dans lesquelles, plus de 10% des particules sont de la taille
du gravier et la matrice comme support, 2) les rudstones, qui sont constituées de
larges blocs de matériel récifal, l’un sur l'autre, avec des
sédiments interstitiels.
Les boundstones de Dunham qui sont communes parmi les roches récifales, sont
subdivisées en autochtones et allochtones par Embry et klovan ( 1971).

III-3 ) Environnements de dépôts


Les sédiments carbonates sont déposés, dans un large spectre d'environnements,
allant du profond au peu profond, des eaux froides à chaudes des océans, (et de
moindres extensions, les lacs et rivières), au sol, cavernes et dunes terrestres. Les
types de roches carbonates, particuliers à chaque variété d'environnement

III-3-1) Environnement marin peu profond à profond Les environnements marins


qui sont plus dominants, allant des récifs couvrant quelques dizaines de milliers de
m2 aux plateformes carbonatées et des terrasses off - shores qui s'étendent souvent
sur des milliers de km. La géométrie et la relation par rapport aux roches non
réservoirs associées avec eux sont contrôlées par les environnements
de dépôts locaux et régionaux.
La figure illustre un modèle environnemental d'ensemble carbonate, caractérise par
un changement brusque dans la bathymétrie entre la plate forme peu profonde et le
bassin à eau profonde. Les environnements de dépôts qui émanent de cette
géométrie sont : a) le littoral et la plaine bordant la côte ; b) la plate forme interne ; c)
la plate forme marginale ; d) la pente de la plate forme, et e) l'eau moyenne à
profonde.

Les roches récifales autochtones sont subdivisées en : 1) baflestones, 2) bindstones, et


3)framestone Selon le principal organisme constructeur du récif ; un baflestones
peut piéger les sédiments incrustés, pu organiquement imiter le sédiment ; ou se
pourvoir d'un fragment régide contigue. La contre partie allochtones incluent : 1)
les floatstones,, dans lesquelles plus de 10% des

59
particules, de la taille du gravier, sont inclues dans la matrice, 2) des rudstones qui
sont des clastiques (fig). Un schéma pour combiner la classification de Dunham et
Arnbry - Kloovan a tété préférëe.et recommandé pour la majorité des géologues et
pétroliers. Là classification de Ham et Pray (1962 ) sert à comprendre l'histoire et la
complexité de l'organisation des roches carbonates.
a) sur le bord de la plaine côtière, le sable calcaire forme souvent les plages le long
du rivage et peut donner des chemins vers la terre à des mudflats supra -tidaux,
caractérisés par des lagunes incrustées d'algues. Dans les climats arides se
développent les conditions de sabkha, dans lesquelles les carbonates mudflats
sont associés avec les lits minces d'évaporites.
b) Les sédiments de la plate forme interne sont d'habitude des boues calcaires de
faible énergie, de petits récifs ( biohermes), des plaques récîfales, et les sables
calcaires de hauts fonds peuvent être présents si la plate forme n'est pas
complètement restreinte et ouverte à la marée marine, aux vagues et à l'action
des courants. Dans certains cas, une plate forme ouverte peut développer des
dépôts extensifs de lits d'organismes constructeurs.
c) Le bord de la plate forme est caractérisée par des hauts fonds avec des
sables calcaires ( grainstones ) composés de fragments de squelettes ou de
grains ooïdes déposés dans un milieu de haute énergie ou environnement
agité. Quand le bord de la plate forme est abrupt ou raide, un récif barrière
composé d'organismes coloniaux et incrusté peut se former, surtout sur le
coté exposé au vent.

d) La pente de la plate forme et les environnements fore reef (avant récif) sont
caractérisés par une décroissance graduelle dans la taille des grains vers le bas de
la pente. Les types de sédiments sont d'une large extension, dépendant lé raideur
du plancher du talus ( pente ) et la nature du bord de la plate forme. Les pentes
du talus , les sables calcaires, les boues, les monticules de boue et les récifs
pinacles et biohermes peuvent être caractéristiques sous des conditions variées.

e) Les carbonates du bassin sont usuellement des boues calcaires qui ne forment
pas des roches réservoirs. Dans certains cas, des lits épais de craie donnent de
bon réservoirs. Les craies d'eau profonde sont épaisses, texturalement
homogènes, formées largement par l'accumulation de coccolithes, de
nanoplactons et foraminéféras planctoniques.

Un modèle similaire pourrait être utilisé pour représenter les récifs biohermes du
type atoll, qui peut montrer un degré de symétrie bilatérale : boue calcaire lagonale
et sables calcaires dans l'intérieur du récif, contenu par des bancs de
sédiments du bord du récif avec des avants pentes raides relativement profondes
dans les dépôts d'un bassin sédimentaire à faible remplissage sédimentaire. Les
sables calcaires de haute énergie forment des barres off shores ou des plages où la
60
cote est exposée à une mer ouverte/Les boues calcaires sont déposées dans les
régions à basses énergie ou dans les environnements d'eau profonde du bassin. Un
tel modèle, toutefois, sera rarement applicable en subsurface à cause des élévations
et des abaissements du niveau de la mer relatifs par rapport aux temps
géologiques. Durant les périodes de transgressions les sédiments d'eau profonde
enfouissent les sédiments d'eau peu profonde préexistants. Quand le niveau de la
mer reste relativement constant, les sédiments d'eau peu profonde progradent sur
les dépôts d'eau profonde. Durant la régression, la sédimentation carbonate peut
être relocalisée à une distance considérable vers le bassin.
Les longs termes d'élévation dans le niveau la mer admet le développement de
plate forme dominée par des boues épaisses et extensives.
Les élévations rapides dans le niveau de la mer noyent souvent les sédiments de la
plateforme, mais la sédimentation carbonate est ré initiée et des récifs biohermes et
des bancs off shores sont usuellement développés. Ces conditions produisent
d'excellents réservoirs. Durant les périodes de climats arides, la déssication
périodique des bassins donne une augmentation des dépôts cycliques d'anhydrite,
de sel gemme et de carbonates. Les évaporites jouent un rôle important dans la
production des couvertures des réservoirs.
La nature d'une séquence de comblement de haut fond, vers le haut, à un endroit
donné, dépend de sa position sur la plate forme. Dans les environnements marins
plus ouverts, les séquences de comblement des hauts fonds, vers le haut, se classât
à partir des boues calcaires d'eau profonde au dessous à des sables calcaire au
dessus. Ici un exemple typique de séquence de comblement d'un shelf ouvert, plus
profond à faciès récifal peu profond est démontrée à partir du membre du milieu
des calcaires Rinkin (pleistocène ), qui constituent la majeur partie d'une ile
récifale coralienne de Rynkyus central ( Japon). La séquence commence avec le
type de roches plus profondes ( F ) constituées de packstones largement
foraminéféres, puis empilant vers le haut, dans l’ordre, E de rhodolithes de
rudstones - floatetones, D de rhodolithes et des fragments de coraux de floatstones
- rudstones, C défragmente de coraux de floatstones - rudstones, et termine avec
les plus peu profond A et B, qui sont constituées par de bindstones alguaires ou
framestone- baflestones coraliens hermétique ( fig 6). L'environnemt et
spécialement la contrainte bathymétrique de chaque types de roches, est
déterminée à partir de l'examen des échantillons des sédiments issu d'un dragage
extensif sur le fond du bassin (Tsuji étal, 1989) figure 6.
Une reconstitution environnementale schématique de cette région, durant le
pleistocène inférieur à moyen, devient possible à partir d'un jeu de stratigraphie
des prarois d'un trou de sondage ou d'un affleurement ,de ces séquences de
comblement cyclique (fig). Dans des positions protégées vers les terres, sur la
plate forme, les séquences de comblement, constituées entièrement de carbonates
boueux représentant les environnements lagonaux, intertidal et supratidal. Si la
circulation est suffisamment restreinte et le climat est suffisamment aride, les
évaporites sont déposées sous l'eau dans le lagon, ou aérien sur les estrans
(Sabkha).
61
H-3-2 ) les carbonates d'origine terrestre
Les carbonates d'origine terrestre ne sont aussi communs que les
carbonates marin
1) Le Karst et dépots de speieothems : l'exposition des roches calcaireuses et: des
sédiments à l'environnement d'eau météorique résulte dans une zone d'altération
dans la quelle des carbonates ( Ça CO3) seront dissous, donnant une topographie de
karst, et localement du CaCOS se précipitera sur la surface comme des speleothems
et des dépôts calich ( sols ). La sédimentation est le résultat de la mobilisation et
reprécipitation du CaCO3 à travers la diagénèse. Les zones hydrogélogiques dans
lesquelles la dissolution et la précipitation se produit, sont schématiquement
montrées dans la fig7. Le résidu insoluble laissé par la dissolution des roches
carbonates impures s'accumule comme terra rossa ou latérites. La bande
d'infiltration au sommet de la zone vadose a des eaux actives qui peuvent avoir des
teneurs élevées en co2 atmosphérique ou biologénique et causer ainsi la dissolution
du CaCO3; ou si les teneurs en CO2 sont abaissées par dégagement ou par la
transpiration des plantes , elles peuvent causer la précipitation de Ça CO3 à
l'intérieur des sols et des interstices des roches. Comme ces eaux percolées en bas
dans la zone vadose, elles atteignent l'équilibre où peu ou pas de dissolution se
produit. Au fond de la zone vadose, juste au dessus de la table d'eau phréatique,
l'eau sursaturée perd le CO2 quand elle entre dans des caves remplies d'air.
La précipitation intensive prend place comme un résultat, donnant des dépôts
speleothems variés : des stalactites, stalagmites, dripstones, flowstones et des caves
globoïdes. Les speleothems sont normalement calcitiques dans les cavernes
calcaires, quoi que les précipitations d'aragonite et dolomie sont connues. La zone
phréatique supérieure est marquée par le développement de cavernes
subhorizontales comme un résultat de l'érosion hydraulique et la dissolution due à
l'augmentation de la pression hydrostatique. A des profondeurs plus grandes dans
la zone phréatique l'eau devient stagnante, et éventuellement devient une eau
conée.
2) Caliche : le faciès caliche est un corps résultant de l'accumulation épigénétique de
CaCO3 (la calcite ) dans les sédiments non consolidés corne résultat d'un processus
de sol dans des climats où la moisissure est déficiente durant toutes les saisons. Le
profil caliche contient des textures pétrographiques distinctes ( Microcodium -
structures, rhizoïdes, pizooïdes, ooïdes, et des concrétions ). La reconnaissance des
caliches peut être importante pour l'établissement des inconformités ou lacunes
représentant une régression associée avec un non dépôt et une érosion.
Pendant les printemps, les fleuves et rivières sont usuellement sous saturés avec
respect en CaCO3, sous des conditions spéciales du GaCO3 peut être précipité
comme travertins, qui est normalement composé de calcite. Ces deux assises sont
(1) au printemps où la chaleur et l'expulsion de C02 dans l'atmosphère peut être
aidée par l'activité biochimique des algues et mousses, et (2) quand l'eau tombe à flot
et en cascades la turbulence provoque le dégagernent du CO2. Les termes tufs ou
tufs calcaires sont utilisés pour les variétés poreuses associées avec des algues et
62
mousses. Au printemps chauds (ex , yellowstone) les dépôts contiennent une variété
de minéraux, avec de l'aragonite et la calcite étant commune.

3) Les lacs : les dépôts de carbonates de calcium lacustres peuvent être classés en
deux types : (1) les lacs d'eau fraîche, surtout dans les climats tempérés et
humides, et (2) les lacs salés surtout dans les climats chaud et arides. L’eau cle
surface des lacs est sursaturée avec respect en CaCO3 (; entre 1000 et 5000 ppm
avec des solides dissous ), au moins en été. La calcite précipite normalement à
cause de la température élevée et la perte de CO2 induite par les algues durant la
photosynthèse. Les varves épaisses de grains fins, riche en calcite et en minéraux
argileux sont produit comme un résultat des rythmes de dépôts d'été - hiver. Les
régions marginales contiennent des grains squelettiques de mollusques, ostracodes,
charophytes, aussi bien que des stromatolithes algaire et nodules ou coccolites.
Les lacs salés sont usuellement formés dans un bassin hydrauliquement restreint
dans lequel l'alimentation eh eau est restreinte et l’évaporation éxède l'apport d'eau.
La proportion de carbonates formés dépend du rapport initiale HCO3/Ca +Mg de
l’eau du lac ; quand le rapport molaire est prés de l'unité, beaucoup de carbonates
peuvent se précipiter. La phase minérale apparaît être reliée au rapport Mg / Ça de
l’eau du lac.
Le magnésium devient enrichi clans l’eau résiduelle quand la précipitation
carbonaté se produit, si bien que Mg/Ca< 2,la calcite se précipite
initialement^Mg//Ca = 7 - 12, la Mg-calcite et la proto-dolomie se forme , et à
Mg // Ça > 12, l'aragonite et la magnésite (MgCO3 ) précipitent A des
concentrations extrêmes ( ex : 300.000 ppm de solides dissous ) et sous des
conditions de sulfate bas et PH9, le carbonate de sodium et les minéraux de
bicarbonate ( NaHC03. ; Na2C03..2H20 ) nahcolite ( NaHCOa ) et natron
(Na2CO3.10H2O ) peuvent se former dans les lacs playas

4) Eolien : les dunes carbonatées quaternaire sont trouvées fermées par |des
carbonates des rivages,. Elles montrent de large stratifications entrecroisées avec un
angle élevé ( 30°). Les dunes calcaire, souvent appelé aéolahite montrent des
structures vadoses typiques, dissolution des grains de minéraux instables ( surtout
Paragonité), et précipitation de la calcite au contact des grains

. III-4 ) Caractéristiques de porosité


111-4-1) La porosité dans les carbonates et les modifications diagénétiques
Les pores ( vides ) dans les roches carbonates sont classés selon la taille de moins
que 1μjm à plusieurs mètres de diamètre, comme ci - -dessous:,

a) A l'intérieur du cristal ( intracristalline ) ; ex, les inclusion fluides


b) Entre les cristaux (intercristalline) ; ex, à l'intérieur des ooïdes ou ciment

63
c) A l'intérieur de la particule (intra particule ); ex, à l'intérieur d'un squelette
;
d) Entre particules ( inter particules) ;ex, à l'intérieur d'un grainstones ;
e) A l'intérieur d'un lit ou unité massive ; ex, les terriers, les structures
d'altérations et les dissolutions de petite échelles ;
f) A l'intérieur des formations ; ex, les fissures, les dissolution de
grandes échelles ( karst, cavernes, et les collapses de brèches) ;

La porosité des roches carbonates a été différenciée en primaire


(développée avant et durant le dépôt), et secondaire (développée après le
dépôt) avec respect à la relation temporelle de la génération de la porosité
(Choquette et Pray, 1970). Dans les roches carbonates, la modification
post dépôt joue le rôle le plus essentiel dans l'évolution de la porosité, et la
prédiction de ce type de porosité serait compréhensible (Moore, 1989).
Plusieurs caractéristiques de la porosité, primaire et secondaire (ex, la
taille, la forme, relation à la perméabilité etc ...), peuvent être important^
pour décrire et comprendre les changements de porosité dans une roche.
Une classification descriptive de la porosité basée sur ces
caractéristiques est résumée dans le tableau l
1) Porosité intra-particule : c'est la porosité à l'intérieur des grains (ex,
chambre des tests foraminéféres) ; plus prévalent dans les
fragments de récifs ; la perméabilité tend d'être basse, comme les
pores ne sont pas nécessairement interconnectés.
2) Porosité inter-particules : c'est la porosité entre les grains ; varie avec
l'arrangement, le tassement et la forme des grains; L'abri poreux est
une variété, où un grain aplati donne une sorte de parapluie pour
protéger la région voisine de se remplir de grains plus fins quand ils
sont déposés. La porosité bird-eyes ou fenestrale est aussi une autre
variété dans les levés supratidaux, la dessiccation périodique du
sédiment produit des fissures parallèles aux laminations, et
l'empiègernent des bulles de gaz échappant de la déchéance de la
végétation piégée forme des voies de perméabilité qui tend à être élevé
mais dépend de la taille des înter-pores.
3) L'augmentation de la porosité primaire : la porosité résultant de
l'élargissement dé l'espace des pores primaires par la dissolution.
C'est une fabrique sélective, quoi que secondaire, formée durant la
diagénèse précoce $ dans la zone météorique ou dans les eaux
enrichies en CC>2->
4) La porosité intercristalline : c'est la porosité entre cristaux de taille
relativement similaire qui ont grossis par recristallisation ou
dolomitisation ; la porosité est fortement contrôlée par la taille des
cristaux et l'abondance des frontières compromises.

64
La porosité de moule : c'est une porosité créée par la dissolution des
tests ou squelettes ; fabrique sélective, quoi que secondaire. Un facteur
secondaire résulte dans la différence dans la solubilité entre les grains et
fragments de roches due| aux différences dans la minéralogie ( ex, aragonite vs
calcite, calcite vs. Dolomie), la cristallinité, la taille des cristaux, les inclusions
organiques, la porosité primaire, etc... .

' M ^
6> Porosité de vides ou géodes : c'est une porosité ayant la forme d'un trou
irrégulier relié à une cave ou un chenal. Il peut être coupé à travers des grains
ou des frontières de ciment par dissolution, initiée à partir d'un moule ou une
large cavité inter particule ( ex, géodes , druses). Elle est communément reliée à
l'altération karstique dans les climats humides et la présence de lentille d'eau
fraîche. La taille et le nombre de géodes sont importants dans la détermination
de la porosité totale et la perméabilité.
1) Porosité de fracture/ brèches : c'est une porosité commune dans les roches
cassantes, normalement homogènes ( ex, la craie ou la dolomie ) ; elle est originaire
de la tectonique post dépôt associé aux failles, dôme de sel et aux fluides
surpréssés. La fracturation aide grandement à créer des chemins de perméabilités
dans Ies réservoirs à porosité absolue élevée ; mais à basse porosité
interconnectée ( ex, porosité de moules ), et construit plus loin le passage des
fluides après enfouissement pour créer des vides .ou porosité d'échelle plus large. La
porosité de fractures se classe dans le la porosité de brèche où les blocs sont mêlés
et chaotiques comme un résultat d'effondrement de roches due à la dissolution,
glissement, ou déformation tectonique. La fracturation augmente souvent
significativement la productivité d'un réservoir ; mais elle résulté aussi des taux
élevés d'eau à cause du creusement.
2) Porosité stylolitique : c'est une porosité secondaire, développée après
enfouissement par pression dissolution (ex, stylolites ). Elle sert comme
chemin pour la migration des fluides (eau connées ou hydrocarbures). La
perméabilité est anisotropique et plus élevée parallèlement au litage.

Choquette et Pray (1970) reconnaissent trois zones (éogénétiique, mésogénétique


et télogénétique ) dans lesquelles la modification de la porosité post dépôt et
l'évolution se produit ( fig ), bien que ce schéma ignore l'alimentation de base de
l'eau diagénétique. Les caractéristiques chimiques des fluides des pores carbonatés,
le taux de flux à travers le système poreux et le régime de pression sous lequel les
interactions résultant sont entrain d'effectuer le contrôle des processus
diagénétiques qui affectent et modofient la porosité des carbonates à travers la
dissolution des phases existantes et/ ou la précipitation de nouvelles phases ( moore,
1989). Il y a trois environnement diagénétiques, dans lesquels les événements de la
modification de la porosité des carbonates telles que la dissolution, la compaction,
et la cimentation sont actives : météorique, marine et clé sub - surface ( Folk,1974 ;

65
Mattew,1974) ( fg). Les deux, météorique et marine, à la surfaces ou prés de la
surface ( zones éogénétique et téiogénïque de Coquete et Pray.1970) sont marquées
par la présence de fluides de pores qui sont distinctivement différents l'un de
l'autre, et un troisième, la subsurface vraie (zone mésogénétique de Chquette et
Pray, 1970) est catactérisée par le mélange d'eau météorique et marine ou saumures
complexes dérivées des bassins . ».

 L'environnement marin est caractérisé par des fluides de pores marin ou modifiés
généralement sursaturés avec respect en carbonate ( Bathurst, 1975 ) si bien que
cet environnement est potentiellement le site de destruction extensives de la
porosité par les ciments marias ( James et Choquette, 1983 ) et a un petit potentiel
pour ia formation de la porosité secondaire par dissolution, excepté pour
l'environnement d'eau marine profonde où les surfaces d'eaux sursaturées
deviennent progressivement sous saturées avec la : profondeur. La distribution de
la cimentation marine est généralement contrôlée par le taux de mouvement des
fluides à travers le système poreux du sédiment, et peut être affecté,
tridimentionnellement, par des conditions au site de dépôt, tel que les niveaux
d'énergie, la porosité et la perméabilité du sédiment, et le taux de sédimentation.
La cimentation est irrégulière dans l'environnement marin, mais se produit
seulement dans des endroits favorables, comme à l'intérieur d'un récif et la zone
intertidale.
La porosité secondaire se développe souvent à travers la dolomitisation en
association avec l’évaporation de l'eau marine et aussi produite quand les eaux
marines normales sont chassées à travers les séquences calcaires par convection
thermique.
• L'environnement météorique
il est caractérisé par une exposition commune aux conditions sub -aériennes et la
présence d'eaux relativement diluées qui exhibent de larges niveaux de saturation,
du sous saturé fortement au sursaturé. Les sursaturé se réfère aux minéraux
carbonates stables, calcite et dolomie. Les eaux météoriques sont, quoi que,
usuellement fortement sous saturée avec respect en carbonate métastables, aragonite
et calcite magnésienne. L'accès déjà du sol de la zone de dioxyde de carbone aux
fluides météoriques à l'intérieur de la zone vadose (cette zone au-dessus de la table
d'eau où les deux l'air et l'eau existent ) influent fortement sur le taux de
saturation de ces eaux relative aux phases carbonates minérales. L'environnement
météorique, de là, a un potentiel élevé pour la génération de la porosité secondaire
par dissolution, aussi bien que le potentiel pour la destruction de la porosité par
cimentation. Le potentiel de modification de la porosité de, l'environnement
météorique est communément augmenté par des taux relativement rapides de
l'écoulement fluide à travers la zone phréatique du système (Hanshaw et autres,
1971).
 L'environnement de subsurface

66
II est caractérisé par des fluides de pores qui peuvent être un mélange
d'eau météorique et marine, ou une saumure chimiquement complexe
résultant, depuis longtemps, de l'interaction roche- eau sous des
températures et pressions élevées ( Stossell et Moore, 1,983 ). A cause
de cette extensive interaction roche - eau, ces fluides sont généralement sensées
être super-saturés avec respect en carbonates plus stables, calcite et dolomie
(Choquette et James, 1987 ), sous des régimes de pression et température élevées
de la subsurface, bien que, la pression solution est un important processus de
destruction de la porosité qui souvent aidé par la précipitation de ciment dans les
espaces poreux adjacents due à la super-saturation de ces fluides des pores.
Finalement, les régions locales de la sous saturation reliées à la dégradation
thermique des hydrocarbures peut résulter dans la création de la porosité secondaire
par dissolution. La plupart des processus opèrent doucement dans la subsurface à
cause du mouvement relatif des fluides sous des conditions d'enfouissement
profond, à travers des intervalles de temps géologiques.

III - 4 - 2 ) Critères d'identification des environnements diagénétiques et la


modification dé la porosité

Chacun des environnements diagénétiques est un système unique dans lequel la


porosité créée ou détruite, en réponse au processus diagénétiques, conduit par les
caractéristiques chimiques et hydrogéologique des fluides des pores et la stabilité
minéralogique des sédiments et roches dans lesquelles les fluides agissent. Le
caractère unique de ces environnements est la base pour le modèle conceptuel
prédit qui a été développé pendant des années pour aider les géologues en géologie
appliquée} en anticipant la nature, la qualité et la distribution de la porosité des
carbonates sur le niveau régional et réservoir.
Dans l'ordre d'utiliser pleinement la valeur prédictive de ces modèles, le géologue
doit être capable de placer l'événement de modification des pores dominant,
cimentation et dissolution, dans cet environnement. A coté de la sédimentologie,
un ensemble de technologies est disponibles pour répondre à ces questions
concernant les conditions sous lesquelles les événements de modification de la
porosité prennent places. La relation pétrographique fondamentale entre les
ciments. variés ( stratigraphie des ciments ), et parmi les grains, ciment et matrice
comme la relation des phases carbonatées au phases introduites (fig ), tel que les
sulfates, amène le géologue à construire une séquence paragénétique relative, et
dater les événements de modification de la porosité relatifs aux autres phases
diagénétiques, morphologie du ciment, réseaux de distribution du ciment,, et la
taille du ciment peut être reliée à certains aspects de l'environnement de
précipitation, tel que la chimie des fluides du pore ( fig ), le taux de précipitation
de ciment, et la saturation relative du système poreux avec l'eau ( la zone vadose en
fonction de l'eau phréatique ). La chimie des éléments en traces et isotopique des
ciments remplissant le pore, aussi bien que la chimie de l'augmentation de la
porosité des dolomies produit la pénétration dans les types d'eaux compliqués dans
67
l'événement diagénétique, et de là le lien de l'événement à l'environnement
diagénétique spécifique (fig), Donc, la géochimie des carbonates, peut être
utilisée avec la pétrographie pour aider à identifier la perméabilité pour permettre
l'accès des fluides de dolomitisation pour créer ce type de porosité secondaire. Dans
les moindre roches poreuses, la dolimitisation peut se produire doucement et ne
générant pas d'espace extra poreux. Si le taux de dolomitisation est élevé et le
système est ouvert, alors, la destruction de la structure cause souvent une
dissolution de grande échelle du CaCO3 précurseur, et libère la dolomite pour
développer indépendament de la structure précurseur, formant des rhomboèdres
idiomorphes. Parce que les cristaux de calcite qui sont remplacés sont surtout
allotriomorphe, le nouveau cristal idiomorphique a une porosité intercristalline
élevée.
Le fait que la perméabilité est élevée dans les dolomies que dans les calcaires au
même niveau de porosité est du aux différences dans la géométrie des inter pores
et le système le plus connecté des pores intercristallins dans la dolomie, qui fait
une perméabilité isotropique. La dolomitisation initiée sélectivement à partir des
grains instables de composition aragonitique, ou contenu organique élevé, ou une
porosité et perméabilité élevées, ou bien avec des minéraux argileux jouant le rôle
de catalyseur. Si la dolimitisation ne s'achève pas, une roche contenant deux ou
plus de minéraux peut être produite par lessivage pour laisser un résidu
monominéral.. Les variations dans les rhomboèdres de la dolomie sont souvent
associés avec l'eau fraîche prés de la surface du sol ou environnement diagénétique
hypersalin, comme la phréatique- météorique, dans laquelle la modification de la
porosité est accomplie, Les techniques géochimiques, cependant, sont relativement
chères, le temps de conception, sont gênées par des problèmes significatifs,
comme les incertitudes dans la distribution des coefficients ( tableaux ), les effets
du fractionnement de la température, et les valeur basses de la concentration
Aucune, de ces techniques, sera utilisée dans l'isolation. Plutôt, elles seront
utilisées comme techniques complémentaires qui peuvent produire un jeu de
contrainte qui permet au géologue d'établir l'environnement dans lequel un
événement diagénétique de modification de la porosité prend place, pourvu
qu'il soit utilisé dans un canevas pétrographique et géologique valide.

III -4-3) Dolomitisation et modification de la porosité

La dolomitisation peut jouer un double rôle. Elle améliorera un réservoir par


l'augmentation de la taille des pores, mais parfois la porosité peut être détruite
quand la dolomitistion crée une mosaïque de cristaux, dense. La dolomitisation
préférentielle affecte lé matériel de grains fins de la matrice, et peut être
accompagné par la dissoîutidtf de larges grains squelettique pour former des
vacuoles. Les roches seront initialement équitablement poreuses, et une
sparidolomite grossière est usuellement associée avec les fractures, les stylolites,
karst brêchique, solutions hydrothermales, ou saumurés reliées à la mise en
place de l'huile.
68
L'influence de la dolomitisation sur l'avenir du réservoir a été évaluée
empiriquement par comparaison des récif dolomitisés et non dolomitisés dans
l'ouest Canadien. Les récifs calcaire ont une porosité moyenne de 8% et une
perméabilité moyenne de 68md, alors que les récifs dolomitisés ont une
porosité moyenne de 9% et une perméabilité de 800md. Cette comparaison
indique que la dolomitisation ne peut pas changer, significativernent, la
porosité et augmente dramatiquement la perméabilité. Cette caugmention, peut
être attribuée au meilleur développement de géodes de solution dans la dolomie
et à la fracturation, qui est plus intense dans la dolomie à cause de la nature
plus cassante.
En plus court, les dolomies remplaçant les calcaires produisent des pores par
trois processus : 1) les géodes ou vacuoles seront créées (une augmentation de la
porositéé de 12% ) Afttô&^emplacement de molécule par molécule,, parce que
ia dolomie est plus dense que la calcite ; 2) les cristaux idiomorphes se
développent facilement que dans la calcite, résultant dans une porosité
intercristalline significative par inhibition du contact du cristal ; 3) la calcite
restée à l'intérieur du calcaire dolomitisé peut être plus tard lessivée pour créer la
porosité de moule.

Volume d'échange dans le remplacement :


Quand la calcite se transforme en dolomie, il y a une decroissance.de
12,5% dans le volume du minéral et par conséquent une augmentation dans l'espace
poreux, où les remplacements de minéraux impliquent une augmentation dans le
volume minéral, alors la précipitation le long des pores se produit et des grains
originels sont séparés des solutions et peuvent rester comme des reliques. Une
telle situation se produit durant le remplacement de la calcite par l'anhydrite (25%
d'augmentation dans le volume du minéral). La transformation de l'aragonite en
calcite implique une augmentation du volume de 8% , et de l’anhydrite en gypse
une augmentation de volume de 63% (un fait qui explique pour quoi les lits sont si
souvent affectés durant L'altération ). La dolimitisation prend place dans et parfois
domine l'environnement marin évaporitique, avec précipitation des évaporites.
Les évaporites ferment les réservoirs et occasionnellement détruit la porosité par
cimentation. La précipitation du gypse est liée à. la dolomitisation par
l'augmentation dramatique dans le rapport Mg/Ca dans les fluides associés. Le
développement de la porosité effective dans les évaporites, liées aux dolomies
semble dépendre sur l'écoulement post dolomitisation comme une conséquence
d'une exposition et de la formation de terrains diagénétîques inter-cycliques. Dans
la marge marine, les séquences évaporitiques se produisent dans deux situations
majeures : la sebkha, où les évaporites et les dolomies se forment sous des
conditions à dominance subaériennes ; et le bassin ou le lagon évaporitique, où les
évaporites sont formées. La dolomitisation de la sabkha est limitée par un
système hydrologique restreint, bien que les calcaire poreux adjacents semblent
souvent être dolomitisés par des de reflux saumures

69
II 1-4-4) Modification de la porosité durant l'enfouissement

La nature et le temps de formation de la porosité'ët'aês processus de destruction de


la porosité durant l'enfouissement des roches carbonates sont résumés
schématiquement par Longman (1982), comme le montre la figure ( ). Les
modifications précoce de la porosité prés de la surface tel que la dissolution, la
cimentation et la dolomitisation sont généralement accomplies dans une échelle de
temps géologique infiniment petit. En fait, les séquences carbonatées consacre la
plupart de leur histoire géologique, de dix à des centaines de millions d'années,
dans la subsurface, .dans un environnement diagénétique tout à fait différent des
environnements rencontrés par les sédiments nouvellement formés durant les
étapes de lïthîfication et d'enfouissement ( figi). Les processus diagénétiques
d'enfouissement ont reçu une attention grandissante durant la décennie passée,
comme le forage d'exploration s'est étendue dans les frontière plus profondes grâce
aux nouvelles techniques disponibles (ex Scholle et Hafley, 1985 ; Bathurst, 1986 ;
Halley, 1987),
La compaction mécanique et chimique est l'agent de modification de la porosité
dans l'environnement diagénétique d'enfouissement. Les facteurs
environnementaux tels que la texture du sédiment (présence ou absence de matrice
de boue) et taille de grain, la compactibilité des grains types et la présence ou
l'absence d'eau peut affecter l'histoire de la compaction mécanique précoce des
sédiments carbonates. La cimentation précoce, le développement de fragments
organiques, la surpression de réservoir, les pores remplis d'huile, et la
dolomitisation tendent tous à retarder la compaction chimique. Lès fluides des
pores agressifs combinés avec des systèmes hydrologiques actifs, la présence de
phases métastable et le mélange de silico-clastiques tendent tous à accélérer le
processus de compaction chimique (tableau).
En comparaison avec la compaction, la cimentation a un impact relativement
mineur sur l'évolution de la porosité dans la subsurface. La source de carbonate
majeure de CaCO3 pour la cimentation est la pression solution ( fig ). Bien que le
volume de ciment puisse être généré de la pression solution, il est limité, et la
porosité dans lés réservoirs est généralement remplie avec l'huile avant que la
compaction chimique soit complète. Le CaCO3 additionnel pour la cimentation
peut être obtenu par la dissolution des carbonates par des fluides agressifs associés
avec la conduction thermique, la diagénèse organique. L'augmentation de la
qualité d'un réservoir carbonate, par la dissolution, a été bien documentée,
actuelle, importante et économique, n'a pas été encore pleinement évaluée. Le
cadre géologique, la pétrographie et la géochimie doivent être utilisés ensembles
pour déterminer l'enfouissement originel des ciments et des dolomies de
remplacement. La dolomitisation d'enfouissement est promue par l'élévation des
températures dans la sub - surface. Les contraintes majeures de la formation
régionale de dolomies de sub -surface sont une source réelle de Mg, et un système
de libération de Mg vers le site de dolomitisation. Les eaux marine dérivées de la

70
compaction du bassin conduite à travers les conduites poreuses carbonates, les
récifs, les complexes shelf - marge ont été longtemps employés pour expliquer les
dolomies de sub - surface. Les processus dïagénétiques pendant la sédimentation
précoce et prés de la surface tendent à contrôler la distribution de| la porosité dans
la sub - surface, alors que les processus diagénétique d'enfouissement tendent à
réduire la porosité et la. Qualité du réservoir durant l’enfouissement d'une
séquence ( Moore.1989 ) ( fîgiS).

Tableau – 1 : Nomenclature des carbonates sédimentaire calcitiques et


dolomitiques

71
72
Tableau -2 : Caractéristiques des la plupart des minéraux carbonates (d’après
Longman,1982)

73
Fig – 1 : Classification des roches carbonates de FOLK (1959), modifiée par Folk
(1962)

74
fig. 2 : spectre textural de Carbonates : un spectre textural pour les sédiments
carbonatés, montrant huit étapes séquentielles proposées. En général,. Les
sédiments de basse énergie se produisent à gauche avec successivement des
sédiments d’énergie plus élevée à droite.. Ces étapes sont tout à fait analogues
à la maturité texturales des séquences dans les roches terrigènes. A cause
du manque d’espace, seulement, les termes biomicrite-biosparite sont utilisés
comme un example représentatif pour ces termes, l’un peut se substituer
l’autre types de calcaire allochimique (par exemple les éléments labelisé
‘’paquet de biométrique’’peuvent également se tenir bien pour des
intramicrites empaquetée, des paquets et des paquets pelmicrite).
Comparaison avec la quadriple division utilisée dans folk 1959, est aussi
montré (d’après Foolk 19636).

75
Fig-3 : Modèle schématique des environnements carbonatés (d’après Jardine et
Wilchart, 1987)

76
Fig – 4 : Amplification de la classification originale des calcaires de
Dunham ‘1962) selon la texture de dépôt par Embry et Klovan (1974)

77
Tableau -3 : Profondeur et environnement de dépôt de type de roche
(d’après Sado et al ,1991)

78
79
Fig – 5 :

80
Fig. – 6 : Distribution des faciès sédimentaire, west of Miyako Island (from Tsuji et al., 1989)

81
Fig – 7 : Bloc diagramme schématique des profondeurs et environnements de dépôt
de chaque type de roche (d’après Sado et al, 1991

82
Table – 4 : sédiments carbonatés tropiquaux et tempéré d’eau peu profonde
(100m) (_d’après Scoffin , 1987)

83
Fig- 8 : (A) Relative abundance of major limestone-forming organisms, according to latitude in thé western Pacific

(B)Facies mode! showing thé latitude-dependent distribution and characteristics of thé "Coral-Algal" and "Bryozoan-
Algal" faciès in thé western Pacific. Modified from Schlanger and Konishi(1975), Cfrom McKenzie et al., 1980)

84
Fig. 3.3-6 Mature karst profile showing thé hydrological zones
(from Esteban and Klappa , 1983

85
Tableau – 5 : Classification de la porosité dans les roches carbonatées.
(d’après Choquette et Pray (1970) et Scoffin (1987))

86
Fig. 9 les environnements majeurs de l’évolution de la porosité comme développée par Choquette & Pray, 1970

87
Fig. 10 : Common diagenetic environments within which post-
depositional porosity modification and évolution occurs. Active diagenetic processes are
identified in each of thé three main diagenetic realms. (froni Moore, 1989)

88
Fig. 11 Cément distributional patterns as a faction of diagenetic environment. (from Moore, 1989)

89
Fig. 12 Timing of diagenetic events by pétrographie relationships (frorn Moore, 1989)

90
Fig.1 3 Diagram showing anticipated growth habits of pore-fill
calcite cément in thé principal diagenetic environments, as contre!led by thé ratio of surface active
cations(SAC) to surface active anions(SAA). (from Moore, 1989)

91
Fig. 14 Relationship between depth and thé major factors that increa and decrease porosity.
(from Longman, 1982)

92
Fig.15 Diagram showing thé relationship of surficial diagenetic environments to thé several zones of thé burial
diagenetic regimen. (from Moore, 1989)

93
Tableau 6 : facteurs affectant la compaction chimique ( d’après Moore,1989)

Fig. 16 Types of pressure solution features. (from Moore» 1989)

94
Fig. 17 : Porosity-depth values and exponential représentation of composite data for limestones of thé
South Florida basin (from Moore, 1989

Fig. 18 : Hypothetical porosity-depth curves in response to early diagenetic overprint, geopressured situations, and
organic-related late diagenesis. (from Moore, 1989)

95
Fig. 19 Schematic cross section of a Devonian reef of Alberta, Canada, indicating
thé depositional environments and thé pétrographie and poro/perm characteristics of
représentative rock types, (from Fischbuch (1968) and Leavitt(1968)>

96
Fig.20 Porosity évolution in a Devonian reef carbonate of Alberta, Canada. (from Scoffin , 1987)

97
Tableau -7 : Classification des types de roches réservoirs (basée en partie
d’après wilson,1980a)

98
Tableau 8 : Résumé de lithpfaciès caractéristiques des formations
Mishlaif et Shilaif.

99
Fig. 21 Location of "A" Field and isopach map of thé Mishrif Formation

100
Fig. 22 carte structurale

101
Fig. 23 stratigraphie du crétacé et habitat des hydrocarbures à Abu Dhabi

102
Figure 24 : exemple de réponse log pour les différennts lithofaciès dans les formations Mishrif et
Shilaitif

103
104
Figure 25 :

105
Figure 26 : un exemple de profil géologique basé sur une corrélation de puits

106
Figure 27 : un exemple de profil structural / stratigraphique (basé sur l’analyse de l’impédence
sismique).

107
Fig. 28 Les étapes de développement récifal

108
Figure 29 Photomicrograph of reef/near-reef faciès.
Poorly sorted grainstone consisting of abraded rudist shells (H5, G9) cemented by
drusy calcite. Porosity is interparticlé, moldic, vuggy, and fracture types. Collapse
of a mold (E4-C14) has reduced porosity, but compaction fracturing (D6, G14) has
increased porosity and permeabllity. Micrite envelopes are also seen. Porosity
20.3%, Permeability 15md. Scale bar Imrn. Plane-polarlzed light.

109
Figure 30 : relation porosité-perméabilité pour chaque lothofaciès.

110
111
III ) Les roches réservoirs volcaniques
L’exhibition de l’huile et du gaz venant des roches ignées (volcanique ou
magmatique) est connue dans beaucoup de localités dans le monde.
Beaucoup d’exemples de ce type se trouvent dans ‘’présence du pétrole
dans les roches ignées et métamorphiques ‘’ un symposium AAPG
(Powers et al, 1932). Tout de même de nombreux suintements (indices)
ont été rencontrés montré dans les puits, cependant, seulement peu de
localités ont données une production commerciale à partir de ces roches
ignées.
Récemment, un réservoir contenant des quantités d’hydrocarbures
commerciales ont été découvert en Indonésie, Japon, et autres endroits.
Dans ce chapitre nous aimerons mentionner surtout le cas d’étude des
rhyolites réservoir du miocène sous marin dans le Japon.
I) Regard sur les roches ignées et volcaniques
1) Résumé des roches ignées.
Les roches ignées sont des roches qui se solidifient à partir d’un magma
qui se produit en place dans plusieurs formes a l’intérieur du manteau
supérieur.
Les suivants sont des facteurs importants dans la classification des roches
ignées : gisement, texture, composition chimique, composition
minéralogique et index de couleur.
a) Gisement des roches ignées
Les roches ignées sont classées en roches plutoniques, roches
volcaniques et roches intrusives de semi profondeur en sills et dykes,
basées sur la profondeur de cristallisation du magma (fig-1). Les
roches plutoniques sont formées à des profondeurs considérables
par cristallisation du magma.elles sont caractéristiquement formées
de grains grossiers à moyens et de texture granitoïdes. Les roches
volcaniques résultent du volcanisme à la surface ou près de la
surface de la terre, et incluent les roches effusives et les roches
intrusives associées. Elles sont montrées généralement en grains
fins cristallins ou à texture vitreuse. Les roches intrusives de semi
profondeur que la profondeur est entre les roches plutonique et les
roches volcanique de surface.
b) Composition chimique
Le composant chimique le plus abondant dans la plupart des roches
ignées est le SiO2 qui peut être moins de 35% à presque 80% en
poids. Les roches ignées peuvent être initialement divisées dans les
groupes ci-dessous :

- Roches feldspathiques (roches silicatées ou roches acide) : SiO2 > 65%

112
- Roches intermédiaires : SiO 2 65 -
52%
- Roches mafiques (roches basiques) : SiO2 52-45%
- Roches ultramafiques (ultrabasiques) : Si O2 < 45%

Le rapport d’alcali (Na2 O + K2O), au calcium (CaO) est aussi important


pour la composition chimique des roches ignées. Les roches ignées sont
classées rigoureusement dans les deux types suivants, basés sur le ratio
ci-dessus. :
- Roches alcalines :
Plus de Na2O, ou k2O, ou les deux, et moins de CaO

- Roches non alcaline :


Moins de Na2O et K2O, et plus de CaO
Les roches ignées non alcalines sont communes dans le japon.

C) composition minéralogique
Les minéraux essentiels formant les roches ignées sont listés ci-dessous :
Minéraux clairs :
Quartz, feldspath, feldspath alcalin, plagéoclase, feldspathoïde.

Minéraux sombres (mafiques ou ferromagnésiens):


Mica, Amphibole, Pyroxène, Olivine.
Les minéraux essentiels sont utilisés pour la classification et la
nomenclature des roches puisque elles montrent le gisement avec la
variation du clair au mafique.

d) index de couleur
L’index de couleur est la somme des minéraux colorés dans une
roche exprimé en pourcentage. Il se présente généralement une
relation inverse au volume de SiO2.
e) classification des roches ignées et roches volcaniques

Les roches ignées communes sont catégorisés dans le tableau-1 en


utilisant le gisement, la composition chimique, la composition
minéralogique et l’index de couleur.
Les noms des roches ont été traditionnellement donnés en accord au
contenu minéral, et beaucoup de schéma de classification ont évolués. La
figure 2 représente la classification standard des roches volcaniques basée
sur la minéralogie par Streckeisen (1979). Ici, les types de roches
volcaniques sont localisés sur le diagramme QAPF (Q= quartz, A= alcali
feldspath, P=plagéoclase, F= feldspathoïdes) et classifiés en accord avec
l’abondance relative de leur minéraux clairs.

113
1) Sommaire des roches volcanoclastiques
Les successions volcaniques contiennent des proportions variées
d’écoulement de lave et fragment de roches ou roches clastique. Les
roches clastiques contenant le matériel volcanique sont appelées roches
volcanoclastiques. Leurs faciès constitué de d’agrégats de fragments de
clastique magmatique, des clastiques lithiques cristaux.
a) classification des roches volcanoclastiques
Les roches volcanoclastiques sont classifiées en détail dans le
tableau – 2, basé sur les processus génétiques suivant :

- Les fragments pyroclastiques (pyroclastes) sont des produits formés


par l’éruption volcanique.

- Les fragments hyaloclastiques sont une variété de pyroclastes


formés par la vapeur des explosions au contact magma — eau, et
aussi par refroidissement rapide et fragmentation mécanique de la
lave qui vient en contact avec l’eau ou sédiments saturés en eau.
- Les fragments volcaniques épiclastiques sont produits par altération
ou érosion des roches volcaniques.
- L’autoclastique est la fragmentation par frction mécanique ou
explosion gazeuse durant l’e mouvement de la lave, ou par
désagrégation ou effritement gravitaire des dômes de lave.
- L’alloclastique est la dislocation des roches volcaniques pré -
existantes par des processus volcaniques au dessous de la surface
terrestre.

b) Classification des roches pyroclastiques


Une roche pyroclastique est le type de roches volcanique le plus
commun. Le gisement de ces roches est montré dans la figure 3.
Le mot ‘’pyroclastique’’ est usuellement utilisé pour les produits
subaériens, mais aussi pour les produits subaquatique des eruptions
sousmarine (fig 4). De tels dépots, de là, change graduellement en
roches épiclastiques.
Les termes pour less roches pyroclastique- épiclastique sont montrés
dans la le tableau 3, et les noms de roche les fragments
pyroclastiques sont montrés dans la fig -5.

3 ) Ecoulements de lave sous-marins

La plupart des roches volcaniques réservoirs dans le Japon sont le produit


des écoulements de lave rhyolite d’éruption sur le fond d’une mer
profonde dans le miocène. Aussi, nous aimerons discuter brièvement des
écoulements de laves sous- marins.

114
a) Laves basaltique sous-marines
La formation de pillow lavas sera regardée comme la plupart des
caractéristiques distinctives des laves basaltique d’éruption sous l’eau
(fig-6, fig-7). Les pillows lavas sont aussi reconnus être intimement
associés avec l’écoulement massif dans le centre de l’écoulement de la
lave, et avec des faciès détritiques (ou clastiques) d’autre part. Le faciès
détritique est appelé hyaloclastite. ‘’pillow breccia’’ est un terme de faciés
particulier de hyaloclastite située près du pillow lava, et est caractérisée
par de très abondant fragments de coussins (pillows) et blocs de lave
anguleux. Les hyaloclastites et les coussins bréchiques sont formés par
refroidissement drastique et la granulation conséquente ou bien par
cognements de lave fluide déchargée sur le fond marin.
b) Les laves rhyolites sous-marines
Des lavas rhyolitiques sous- marines accompagnées par des hyaloclastites
sont trouvées principalement dans les basaltes et souvent dans les
andésites. Cependant, les descriptions des hyaloclastites ne sont
commune dans la littérature.
Picher (1965) décrit les laves rhyolitiques sous-marines de faible
profondeur et des hyaloclastites dans le Ponza Island, Italie (fig – 8).Les
corps de lave se présentent come des dykes et dômes de lave. Les parties
externes sont vitreuse et extensivement brechiques et jointes avec des
joints de refroidissement radiales. DeRosen-Spense et al, (1980)
décrivent les laves rhyolites la région minière Rouyon-Noranda, Canada
(fig-9). Les corps se composent de coulées de
Lave avec des lobes de lave et hyaloclastites. La colée de lave la plus
grande est de 10 km de long et 400m d’épaisseur.

II) Exemples typiques de roches volcaniques réservoirs


Les champs d’huile ou de gaz produisant à partir des roches volcaniques
sont connus dans beaucoup de pays tel que les USA, Mexico, Argentine,
Lybie, Indonésie, Chine et Japon. Le tableau-4 montre les caractéristiques
de chaque champ dans ces pays sauf le Japon. Les roches réservoirs sont
montrées sont la plupart des basaltes d’âge Crétacé. Le gisement de ces
corps de roches réservoirs seront largement classés comme des dykes et
coulées de lave sous-marines. Les pores magasins dans les dykes sont
des joints de refroidissement et des vides résultant des intrusions de
basaltes dans les formations argileuses. Les agglomérats ou cône
volcanique décrit dans la littérature correspondraient aux faciès bréchiques
de coulées de lave sous-marine ou de dômes de lave, respectivement,
basés sur la classification récente des roches volcaniques.
Les intervalles de volume de production d’huile à partir de centaines ou
de milliers de bbll/day par puits dans la Lybie ou Chine à des centaines de
bbl/day par champ d’huile dans les autres pays. Le champ augila de Lybie

115
produit un grand volume d’huile à partir des rhyolites granophyres
extrêmement altérés.
III) Cas d’étude : les roches volcanique réservoir dans le Japon
1) Géologie Générale du Japon
a) Observations générales
Les iles Japonaises sont situées sur le bord entre le continent d’asie et
l’océan pacifique. Elles sont constituées des principales iles de Hokkaido,
Honshu, Shilokoku et Kyushu ensemble avec les iles Nansei (Ryuyu), et
s’étendent le long des arcs Kuril, Honshu et Ryuyu (fig-10). Les données
de la géologie du Japon sont données comme suit après Tanaka et
Nozawa (1977) (fig-11).
Les anciennes roches dans le Japon qui ont été datées par l’évidence de
fossile sont d’âge Sulirien moyen à supérieur. Les roches métamorphiques
et granitiques, présumées être du pré-sulirien ou précambrien par datation
radiométrique, sont aussi connues. Même bien que leur distribution est
restreinte à certaines régions, ces roches ont sans aucun doute formées le
soubassement (ou socle) des iles Japonaises.
Le site des iles Japonaises a été totalement ou partiellement sous la mer à
plusieurs fois au moins depuis le Sulirien. Cependant, il est souvent
connecté à l’est du continent asiatique durant une partie du Mesozoïque au
pleistocène. La mer du Japon a commencé à se formée dans le néogène
ou le paléogène tardif. Le site des iles Japonaises était presque totalement
occupé par un géosynclinal durant le paléozoïque (au moins depuis le
Silurien). A partir du Mesozoïque au tertiaire précoce, la différentiation
dans les régions géosynclinales et non -gésynclinales se produit et les
terres s’agrandissent graduellement. Dans la fin du Mésozoïque il y a de
violentes activités magmatiques à grains clairs qui ont une relation avec
des activités similaires et contemporaine dans région circum -pacifique,
jusqu’au tertiaire précoce. Le Cénozoïque tardif est caractérisé par le
développement d’ile d’arcs. Ces mouvement reliés, le mouvement green
tuff, tels que les éruptions volcaniques et violents tremblements de terre
ont continués jusqu’à présent. On peut dire que la construction de la
tectonique de base du Japon est formée par plusieurs mouvements
orogéniques jusqu’à la fin mésozoïque et une partie du tertiaire précoce.
Cependant, pendant le Néogène de nouvelles ceintures mobiles sont
imposée indépendamment sur le vieux bâti.
b) Green tuff et champs d’huile et de gaz
Dans les iles Japonaises durant l’âge Néogène il se produit un nouveau
mouvement crustal, le mouvement ‘’Green Tuff’’, traversant les structures
des ceintures orogéniques plus anciennes. Il est caractérisé par une
différenciation dans une région volcanique subsidente sur le coté
continental des iles Japonaises et une région subsidente non volcanique
ou moins volcanique sur le coté océan pacifique. L’ancien est appelé

116
région ‘’Green Tuff’’ alors que le plus tardif est appelé région Non-Green
Tuff (fig 11).
Dans la région Green Tuff, la séquence Néogène atteint un maximum
d’épaisseur de plus de 7000m, et sa moitié inférieure (séquence Miocène
moyen précoce) est composée d’une grande proportion de produits
volcaniques. Comme ces éruptions volcaniques sont usuellement colorées
par une altération apparente, telle que la chloritisation et la séricitisation,
elles sont appelées le ‘’Green Tuff’’ dans le Japon. Suivant un tel
volcanisme, les sédiments clastiques sont déposés dans la région Green
Tuff, changeant le centre de dépôt d’Est à l’Ouest.
La région Green Tuf est divisée en quatre provinces. La province Ou-Shin-
Etau occupe le coté de la surface Nord-Est de la mer du Japon qui est la
plus typique région de Green Tuff (fig 11). D’après l’histoire tectonique,
cette province est divisée en subzones Est, central et Ouest.
Dans la subzone Est, la terre géanticlinale émergeait plus tôt que dans les
autres subzones, avec la formation de la colonne vertébrale des iles
Japonaises sur son coté Est. Il est caractérisé par des dépots de minerais
métalliques appelés ‘’Kuroko’’ (minerais noirs).
Dans la subzone centrale, des roches argileuses sont déposées sur le
Green Tuff durant une transgression qui a durée jusqu’à la fin Miocène.
C’est une idée que de telles dépôts forment les roches mères pour les
hydrocarbures. Durant et après la fin Miocène, des turbitites sont déposées
dans cette subzone, qui a été sudivisée en plusieurs sub-bassins. La
plupart des champs d’hydrocarbures dans le Japon sont localisés dans
subzone centrale (fig -12) dans laquelle les roches volcaniques réservoirs
discutées dans ce paragraphe.les roches acides sont aussi convenables
comme réservoirs d’hydrocarbures.
Dans la subzone Ouest, les sédiments clastiques ont été déposés depuis
la fin du miocène.
C ) stratigraphie dans les champs d’huile Niigata et Akita
1) Le champs d’huile Niigata
Dans le district Niigata, la séquence Cénozoïque supérieure allant du
Miocène au pléistocène est divisée dans le groupe Mikawa, les formations
Tsugawa-Nanatani, Teradomari, Nishiyama et Haizume ; et le Groupe
Uonuma, dans l’ordre ascendant (fig 13).
Le Groupe Mikawa couvre les roches du bati incoformemment, et est
distribué dans les régions marginales du bassin sédimentaire Niigat. C’est
une séquence continentale, constituée principalement de roches
andésitiques à basaltiques (la partie la plus basse de Green Tuff).
La formation Tsugawa-Nanatani est composée de roches volcaniques de
sortes variées ( la partie supérieure de Green Tuff), de conglomérats, de
grés arkosiques, d’argiles, et son épaisseur est de 500 à 2000m. Les
sédiments clastiques grossiers sont déposés dans la mer peu profonde sur

117
le bord du bassin, et sont appelés les faciès Tsugawa (ou Formation
Tsugawa). Les argiles siliceuses grises ou gris-noires, qui indiquent une
sédimention plutôt profonde, sont appelées faciès Nanatani (ou Nanatani
formation). Il est distribué sur la région du bassin Niigata.
La formation Taradomari constituée principalement d’argiles noires
déposée sous des conditions stagnantes. Son épaisseur est généralement
de 200 à 800 m, mais elle atteint plus 1500m localement. La formation
Taradomari, ensemble avec la formation Nanatani, constituent la roche
mère de l’huile dans le champ d’huile Niigata.
La formation Shiiya est une séquence marine constituée largement
d’alternances de grés et de roche boueuse, avec d’épais grés dans sa
partie supérieure. Les roches volcaniques andésitiques et acides sont
trouvées localement dans les horizons des formations Teradomari Shiiya.
L’épaisseur de cette formation est la même que celle la formation
Teradomari.
La formation Nishiyama constituée surtout de roches boueuses grises
massives, localement accompagnées par des alternances de grés et de
roches boueuses dans sa partie inférieure. Les roches volcanoclastiques
andésitiques sont développées localement dans les formations Nishiyama
et Shiiya. Son épaisseur varie de 250 à 1000 m.
La formation Naizume est composée surtout de siltstones sableux bleus
gris, localement, un sable à grain fin sont trouvées. Son épaisseur est de
300 à 900m, et est inconformmement couverte par les par le groupe
Uonuma d’âge pléistocène, qui est constitué de surtout de sédiments non
marins et des sédiments d’eau saumâtre avec des conglomérats et grés.
Les grés réservoirs produisant de l’huile et du gaz dans le champ d’huile
Niigata ont été trouvés principalement dans les grés turbidites développés
dans les formations Shiiya et Teradomari (fig 14). De grands volumes
d’huile ou gaz des roches volcaniques réservoirs ont aussi été
découvertes dans l’horizon Green Tuff. Ils seront discutés dans les
sections dernières.
2) Le champ d’huile Akita

La séquence Cénozoïque supérieure dans *cette région est divisée huit


formations. Leurs lithologies sont décrites dans la fig 15 Une corrélation
stratigraphique des formations montrant de l’huile dans les champs Niigata
et Akita est montrée dans la fig 16.

3) Les roches volcaniques réservoirs dans le Japon

1) Champs d’huile et de gaz

118
Les champs d’huile et de gaz produisant commercialement à partir des
roches volcaniques dans le Japon sont compilés dans le tableau - , et leurs
localisations sont montrés dans la fig 8,9 et 10. Les champs de gaz katgai,
Fudjikawa-Kumoide, et Sekihara dans le distrct Niigata ont des réservoirs
de roches volcanoclastiques andésitiques tels que les brèches
volcaniques, les conglomérats volcaniques, et des grés tuffoides
volcaniques dans l’horizon supérieur. Les réservoirs des autres champs
sont toutes des roches éruptives volcaniques sous marines d’âge Miocène
inférieur à moyen. En particulier de grandes réserves ont été découvertes
dans les volcaniques réservoirs de la formation Nanatani (horizon Green
Tuff) dans le district Niigata.

2) Histoire d’exploration
Dans le Japon, la production de pétrole à partir des roches réservoirs
volcaniques date depuis les années 1900. En 1908 et 1912, deux
champs d’huiles localisés dans le bassin Akita dans le Nord de la région
Green Tuff, sont découvert par cartographie de subsurface. Une petite
proportion de gaz est produite en 1929 à partir de Green Tuff au Nord
de Nagaoka dans la partie centrale du bassin Niigata. Cependant, ces
découvertes sont toutes considérées comme des cas extraordinaires à
cette époquea.
Avec la découverte du champ d’huile de Mutsuke en 1958, basée sur
les données sismiques (fg x c et d), le Green Tuff est devenu un des
objectifs importants pour l’exploration pétrolière. Les réservoirs Green
Tuff possèdent d’excellentes réserves et productivité.
Dans le début des années 1960, plusieurs champs de gaz à l’intérieur
des roches réservoirs andésitiques dans des horizons plus jeunes que
Green Tuff sont découverts autour Nagaoka sur la base de données
sismiques et géologiques de subsurface.
Dans la fin 1960, une structure en horst est prédite dans le cœur d’un
anticlinal localisé à l’Est kashikawazaki, Sud Ouest de Nagaoka, sur le
base des données d’un puits et sur l’interprétation structurale de cette
surface anticlinale (fig11-b). La découverte des champs de gaz de Yoshii-
Nigashi kashiwazaki en 1968 (fig 11a) à cet endroit à l’intérieur de Green
Tuff confirmait la prédiction. Ces champs de production qui partage un
anticlinal simple, seront discutés ci-dessous comme un champ ou plusieurs
champs comme sera le cas. Ce champ avec une production cumulée
9x109 m3 de gaz, est le plus grand au Japon, et les réserves récupérables
dépassent les 15 109 m3.
Avec le développement des champs de gaz de Yoshii-Nigashi kashiwazaki
comme un point tournant, la distribution des corps volcaniques est alors
étudiée régionalement. En se basant sur les données de puits forés sur un
anticlinal peu profond à l’Est de ces champs de gaz (fug11b), un autre

119
corps volcanique est prédit. Aussi, un nouveau groupe de champs appelé
champs de gaz Minami Nagaoka-katagai, partageant aussi un anticlinal
simple, est découvert dans le Green Tuff en 1978 (fig 11d). Ils sont espérés
avoir des réserves plus grandes que celles des champs de gaz Yoshii-
Nigashi kashiwazaki.

Les réservoirs Rhyolites dans le champ Minami Nagaoka de gaz


1) Cadre Géologie
Le champ de gaz Minami Nagaoka est situé à 8km au sudouest de la
ville de Nagaoka dans la partie centrale de la préfecture de Niigata
sur le coté mer du Japon (fig 10). Le champ d’huile Mitsuuke et les
champs de gaz Yoshii-Nigashi kashiwazaki sont localisés 8km à
l’Ouest et 16 km Nord Est du champ, respectivement.
La stratigraphie du champ est la même que celle décrite
antérieurement. La structure géologique inclue les formes de champ
un simple anticlinal avec des axes NE-SW et un horst avec grabens
sur les cotés Ouest et Est. La structure a plus de 10km de long et
environ 2,5 km de large (fig 11 et 12). La partie Nord de la structure
est le champ de gaz de Minami Nagaoka, et la partie Sud est le
champ de gaz profond Katagai.
Les réservoirs du champ de gaz Minami Nagaoka constitué surtout
rhyolites de mer profonde à des profondeurs de 4000m et Plus. Elles
sont caractérisées par une grande épaisseur de gisement, de
productivité élevée, et des réserves substantielles, avec une colonne
de gaz de plus de 800m.
La roche mère effective pour les hydrocarbures sont pensées être les
argiles à l’intérieure de la formation Nanatani aussi bien comme une
partie à l’intérieur de la partie la plus basse de la formation
Teradomari (fig 5 et 11). Les argiles contiennent 0,5-2% de carbone
organique total par poids. Le kérogène dans les argiles est classé du
type II par pyrolyse. La maturité des argiles couvrant les roches
volcaniques déterminée par le pouvoir réflecteur de la vitrinite (P RV)
est de 07% de réflectance. Toutes les argiles dans les grabens
profond, à l’intérieure des grabens profonds, qui est sur le coté Ouest
de champ de gaz Minami Nagaoka, sont interprétées avoir atteint le
stade de formation du condensat et gaz humide.
Les hydrocarbures générés dans les argiles migrent dans la phase
huile dans les roches volcaniques, mais dans le champ de Ninami
Nagaoka-katgai, l’huile est transformée en gaz par craquage
thermique. Des gaz additionnels sont amenés à la fin à partir des
roches mères super- matures enfouies profondément.
2) Le lithofaciès des réservoirs

120
a) Lithofaciès dans les carottes

Les carottes totalisant 600m ont été collectées à partir de 15 puits


dans le champ de gaz Minami Nagaoka. Leurs lithologies sont la rhyolite,
l’andésite et le basalte. La somme totale des carottes de rhyolites est
450m.
Les carottes de basalte constituées largement de faciès de lave massive,
mais aussi incluse partiellement des faciès de pillow lava et pillow brèches
-hyaloclastites. Les carottes d’andésite sont plus de faciès de lave
massive. Certains d’eux montrent des textures de micro-brèches qui
ressemblent microspiquement que celle de rhyolites. Les carottes de
rhyolites sont classées en trois groupes principaux en accord avec la
présence de la brèche : (1) massive (non bréchique), (2) dominance de
brèches, et (3) un mélange de brèches et de matrices.
Les faciès au-dessus dans les carottes rhyolites indiquent un changement
graduel de (1) à (3). Il est claire que les brèches résultent de
refroidissement et cassures drastiques de magma fluidifé en éruption sur le
fond de la mer, puis la textures perlitique microscopique est usuellement
reconnue dans les brèches et la matrice.
Aussi, le faciès change de (1) à (2) et (3) est pensée être une séquence de
produits d’écoulement de lave rhyolitique sous marines. De là les faciès (2)
et (3) sont équivalent, dans un sens large, à la hyaloclastites.
Dans ce texte, nous utiliserons les termes suivants pour les lithofaciès
dans les échantillons de carottes de rhyolites (fig 13-14)
1) Faciès lave
La roche est caractérisée par sa nature massive, parce qu’elle est localisée
dans la carotte du corps de la lave rhyolite et est affectée par le
refroidissement et l’effritement. Les structures d’écoulement sont parfois
trouvées.
Microscopiquement, la roche de faciès lave peut être classée comme
plagio-rhyolite composée de phénocristaux de plagioclases feldspath
placées dans une masse de grains fins quartzo-feldspathiques qui souvent
montre une texture d’écoulement trachytique de cristaux allongés ou en
aiguilles de plagioclases. Nous appelons ce types comme une rhyolite ‘’B’’.
Occasionnellement ce faciès montre, distinctivement, une texture
sphérique, qui est appelée rhyolite ‘’D’’.

121
2) Faciès pillow brèche
Ce faciès a une apparence brèchique distincte avec une petite quantité
de matrice vitreuse dans des spécimens de carottes.. Il est localisé
entre (1) et (3) ci-dessous.
Microscopiquement, les roches aussi montrent une texture brèchique,
avec des fragments de types de roches siliceuses à quartzo-
feldspathiques à feldspathiques. Une texture perlitique est observée
distinctivement ; nous appelons la présence avec cette texture comme
une rhyolite ‘’C’’. Bien que ce faciès est variable dans la texture et la
composition, il est caractérisé par la rhyolite ‘’c’’ avec le type ‘’D’’ et une
minorité de ‘’A’’ (décrites ci-dessous).
3) Faciès hyaloclastique
Ce faciès est localisé à l’extérieur de la marge du corps de lave
rhyolite, où le refroidissement drastique et l’effritement du magma par
l’eau est distinct. Les roches sont composées de brèches de pillow
cassés, aussi bien que la matrice composée d’une grande quantité
de verre, et est caractérisée par l’apparence d’une texture de matrice
support dans laquelle d’abondant verre sur arrondit une pièce de
brèche.
Microscopiquement, des textures comme pierre ponce et perlitique
sont souvent observées. L’origine de la grande quantité de verre et de
brèche montre une texture de minéraux claires microscopiques (structure
microfelsique), composée de taille très petites, arrondis et séricitisée
formé par silicification et séricitisation, nous l’appelons rhyolite ‘’A’’.
b) Faciès pétrographique faciès électro-physique
Nous déterminons le faciès pétrographique qui est le lithofacies obtenu par
l’observation microscopique des cuttings (à des intervalles de 10m) et des
carottes dans toutes les séquences de roches volcaniques pour chaque
puits. Les conclusions finales sont basées sur la relation entre lithofaciès

122
dans les carottes et leurs caractéristiques microscopiques décrite au
dessus.
Les logs géophysiques auxquels chaque faciès pétrographique correspond
sont aussi étudiés. Comme un résultat, des caractéristiques particulières
pour chaque faciès pétrographique sont reconnues, et les faciès électro-
physiques déterminés.
Un exemple de tels faciès pétrographiques, des réponses de log
géophysique et faciès électro- physique sont montrés dans la fig 15, où les
faciès variés correspondent l’un l’autre très bien.
Le faciès électro physique de rhyolite dans le champ de gaz de Minami
Nagaoka peut être identifié par log géophysique : GR, FDC et CNL (fig 16,
Shimizu et Tazawa, 1984). La hyaloclastites a un GR élevé et est
différencié de la lave et basalte, qui affiche une valeur basse de GR. Les
pillows brèches indiquent usuellement une valeur basse de GR, mais
parfois elle est élevée. Les deux, les valeurs GR élevées et basses sont
distinctes sur les courbes de GR ; la frontière est usuellement 25 à 30
unités API. Les basaltes ont une séparation comme la dolomite sur les logs
FDC et CNL, et est différent de la lave et pillow brèche, qui affiche une
séparation comme les grés. Les hyaloclastites diffèrent de à partir des
pillows brèches dans lequel l’ancien indique la dolomie comme séparation.
La lave et les pilows brèches ont des valeurs de GR similaires et la
séparation sur le FDC et CNL, mais la lave a moins de porosité calculée à partir du
FDC etCNL. L’identiffication des facès sur les logs FDC et CNL est donnée par
l’utilisation d’un crossplot рb - φN .
(3) Caractérisation de l’espace poreux
a) classification des types de pores
Komatsu et al (1984) classe l’espace de pore réservoirs rhyolite en fonction son
origine, types et taille (fig 17). Chaque lithofaciés (roche faciès) et le pore
caractéristique correspondant et obtenu à travers des observations macroscopique,

123
microscopique et au SEM des carottes. Les carottes sont surtout prises du champ
de gaz Minami Nagaoka et des champs Higashi Kashiwazaki de gaz et Mitsuke
d’huile.
Le pore primaire généré le refroidissement drastique, l’effritement, ou la
cristallisation du magma au moment de l’éruption sur le fond profond de la mer.
Les pores secondaires sont causés par l’action hydrothermale, accompagnée un
volcanisme et des mouvements tectoniques.
Des méga – fractures sont développées dans les faciès lave et pillow- brèches (fg
14-4), tandis que les méga –géodes se produisent dans tous les faciès, bien qu’ils
plus fréquents dans les faciès mentionnés cidessus (fig 14-5). Ces pores de méga-
taille sont communs dans les réserfoirs de roches volcaniques dans les champs de
gaz de Yoshii-Nigashi kashiwazaki et le champ d’huile Mitsuke, où ils contribuent
à la production des hydrocarbures.
Au contraire, de moyennes à micro géodes sont communes dans le champ de gaz
de Minami Nagaoka, où la porosité totale est égale à celle dans les champs de gaz
mentionnés ci-dessus. Les microfractures qui contribuent à la perméabilité, sont
aussi reconnues.
Les mégapores sont importants pour les réservoirs, mais ceux qui sont moyens à
microscopiques ne peuvent pas être observés dans le champ de gaz de Minami
Nagaoka. Les caractéristiques des micros vides à moyens sont résumées ci-
dessous :
1) Le type vacuole est un type primaire dans la lave et les faciès pillow-brèches
(fig 18a).
2) Le type inter-cristal aussi se produit dans les faciès lave et pillow brèches. Il
est primaire, enfermé par des agrégats sphériques dans lesquelles des
plagioclases prismatiques et en aiguilles forment la grande masse. Ce type
est formé après le type vesicule.
3) Le type comme la pirre ponce est prédominant dans les
hyaloclastites et les faciès pillow brèche. L’espace poreux de ce type

124
est secondaire, parfois transformé la compression subséquente (fig
18b).
4) Le type perlitique est secondaire, formé par dissolution des parties
internes des textures perlitiques dans les hyaloclastites et faciès
pillow brèche par des solutions chaudes (fig 18c).
5) Le type intracristal se produit dans les faciès lave et pillow brèche. Il
est formé dissolution partielle des clivages et fracture de grain dans
les phénocristaux des plagioclases. Ce type est moins fréquemment
observé et contribue moins à la porosité.
6) Le type inter-microlite est secondaire, formé par dissolution du verre
parmi les microlites de primes de plagioclases dans la masse de sol
de la lave et faciès pillow brèche. Comme reconnue dans les
photographies de SEM (fig 18d), chaque espace poreux, qui est
interconnecté avec les autres, est extrêmement petit (10μm), mais
l’espace poreux total contribue beaucoup à la porosité. Les carottes
et cuttings dans lesquelles ce type de porosité est développé
deviennent marron-noires à cause de l’invasion par la boue de
forage. En outre, l’espace poreux parmi les microcristaux de quartz
formés par recristallisation de ce type sont aussi recnnus.
Récemment on changé la terminologie des types de pores variés
comme suit :
Komatsu et al (1984) révisé (1987)
(1) vésicule
(2) Inter-cristal inter-spherulite
(3) Texture de pierre ponce pierre ponce
(4) Texture perlitique perlitique
Inter -minéral
(5) Inter-minéral (inter-micolite)

125
Inter-cristallin : pores parmi
les
Plus grand cristaux que la
taille du
Micolite
(6) Intra-cristal dissolution (de phénocristaux de
plagioclases)

(7) Vides : pores de forme irrégulière agrandit originairement de


visicule, perlitique et autres types de pores.

c) Types de pores dans chaque faciès

le pourcentage modal des types de pores dans des échantillons


représentatifs de chaque litho-faciès est déterminé par la méthode de
contage de points (1000) en utilisant le microscope. Le faciès lave est
caractérisé surtout les pores visicules et pores inter-microlites, et parfois
par des pores inter-sphérolite. Les pores visicules sont habituellement
isolés. Le faciès pillow brèche a distinctivement des pores inter-microlites,
perlitiques et vides. Des échantillons très poreux comme un éponge avec
plus de 25% de porosité montrent une prédominance de types vides
développés à partir de pores perlitique agrandis. Le faciès hyaloclastites a
une petite quantité de pores de pierre ponse, perlitique et visicule, bien
qu’il est usuellement enregistré très poeux sur l’analyse carotte du à la
microporosité des minéraux argileux microscopiques.
d) Ciment minéral dans les pores
La majorité des ciments se développent dans les pores des réservoirs
rhyolite dans le champ de gaz de Minami Nagaoka est de la séricite,
quartz et albite. Ces minéraux ne se développent pas toujours ensembles
dans la porosité primaires. L’étude microscopique de la porosité primaire
indique que la cimentation celle de la sericitization, silicification,
albitisation et carbonatisation, bien que la silicification vient parfois après
l’albitization. L’albitisation est typique dans le faciès hyaloclastite, et peut
être reconnue facilement sur les logs géophysiques par ses lectures
Gamma Ray élevées dues à son contenu potassium.
En jugeant à partir du mode de gisement du ciment et à partir de la
température de formation du ciment de quartz comme déterminé par la
méthode d’inclusion fluide, la cimentation par la séricite, le quartz, et
l’albite dans les réservoirs rhyolite est pensée être causée l’altération
hydrothermale à un stade presqu’équivalent à celui qui est dans les
pores secondaires. Une étude plus poussé sera nécessaire pour
investiguer (1) si la carbonatization est causée par l’altération

126
hydrothermale dans le même stade, et (2) le mécanisme détaillé de la
formation de chaque ciment.
(4) Le potentiel du réservoir
(a) la qualité réservoir
La porosité et la perméabilité des roches volcaniques réservoirs sont
respectivement 20-25% et 10-42md dans le champ d’huile Mitsuke, et 7-
12% et 150md dans le champ de gaz Yoshii-Higashi Kashiwazaki. Bien
que des carottes des zones de productivité élevée avec des méga-
fractures et vides bien développées ne sont pas disponibles pour les
mesures, ils sont considérés avoir des perméabilités élevées. Au fait, il
existe un puits dans le champ de gaz Nigashi Kashiwazaki produisant
500 000m3 de gaz /Jour, et dans le champ de gaz Minami Nagaoka a un
puits produisant 200 000m3 de gaz/Jour.
Dans le champ de gaz Niami Nagaoka, l’analyse de 1200 carottes
totalisant 550 m de long à partir de 13 puits a été effectuée. La fig 19
montre la fréquence de la porosité et de la perméabilité pour chaque
lithofaciès de rhyolite, totalisant 1079 carottes. Pour la porosité, les deux
les faciès pillow brèches et hyaloclastites sont caractérisées par des
valeurs de plus 15%, tandis que la plupart du faciés lave montrent des
valeurs basses de 8-10%. Des valeurs élevées excédant 25% dans le
faciès lave sont des cas exceptionnels, puis ils sont observés dans un
puits seulement, où ils ont une microporosité distincte constituée de pores
intermicrolite et interspherolite. Les faciès pillow brèche et lave montrent
des perméabilités de 3-10md, tandis que la plupart des hyaloclastite ont
des valeurs basse de moins de 1md..
A partir de la présence des pores dans les carottes et la porosité et la
perméabilité mesurées, il est estimé que le potentiel réservoir le plus
élevé se présente dans le faciès pillow brèche, suivi par le faciès lave des
coulées de laves rhyolites.
c) le potentiel réservoir
Les intervalles producteurs excellent dans le champ de gaz Minami
Nagoka, comme déterminé par l’évaluation loging et données de
production, sont tous dans les facies pillow brèche et lave (fig 15). La
basse productivité du faciès hyaloclastites est due à sa saturation en
élevée. Cette productivité est attribuée à son degré élevé de
sericitisation, résultant dans la réduction de la taille des pores et des
perméabilites.
(5) La distribution réservoir
Dans le champ de gaz Minami Nagaoka, la lithologie et les lithofaciès de
produits d’épaisses roches volcaniques ont été étudiés en détail par les
méthodes antérieures. Komatsu et al (1984) montraient une section profil
du lithofaciès des réservoirs dans le champ de gaz de Minami Nagaoka
(fig-2 0). Les roches basaltes ont fait éruption avant le volcanisme

127
rhyolitique. Les éruptions répétées d’écoulement de lave rhyolite
formaient un épais complexe volcanique. Il est difficile d’identifier chaque
cycle de volcanisme clairement, mais les épais produits de rhyolite sont
par la divisées en zones (I) supérieur, (II) moyen et (III) basse en utilisant
des couches repères de hyaloclastite. Les zones (III) et (II) sont
caractérisées par une prédominance de faciès pilow brçche et lave,
tandis que le zone (I) est représentée par d’épaisses piles de faciès
hyaloclastite. A partir du debit de production, le potentiel des réservoirs le
plus élevé est observé principalement dans les faciès pillow brèche dans
la zone II.
Dans le champ de gaz de Minami Nagaoka, les éruptions volcaniques
forment une structure. A partir d’une délinéation récentes de puits, la
portion épaisse de faciès de lave est développé sur le flanc Est de la
structure. La portion épaisse du faciès pillow brèche est distribuée
parallèlement aux parties supérieures de la structure
Des portions épaisses de faciès lave et pillow brèche sont interprétés
comme des parties centrales des écoulements de lave, où la viscosité est
plus élevée. L’investigation des lithofaciès dans les roches volcaniques
réservoirs et leurs relations aux phases respectives d’éruption
contribueront beaucoup à prédire le développement des zones de
production.
(6) Conclusion

Les caractéristiques des roches volcaniques Miocène des arrières arcs


peuvent être des sites de grandes accumulations d’hydrocarbure. Parmi les
roches volcaniques, les roches acides sont plus aptes comme de
réservoirs potentiel d’hydrocarbures.
Les éruptions rhyolite de mer profonde sont divisées en termes de
lithofaciès dans la lave, les pillow brèche, et faciès hyaloclastite. Dans ces
lithofaciès , les deux les pores primaires et secondaires sont observés. Les
faciès pillow brèche et lave peuvent former des réservoirs d’hydrocarbures.
Dans des champs, des méga failles et vides sont fréquents, tandis que
d’autres sont caractérisés par des microtailles à moyennes. Il est évident
que les mégapores sont significatifs dans les réservoirs, alors que même
les micro-fractures vides jouent un rôle important dans la perméabilité et
dans la porosité effective dans le champ de gaz de Minami Nagaoka.
Dans le but de prédire la direction des zones productrices, il est important
de comprendre la faciès des roches volcaniques.
Ce bassin arrière arc est caractérisé par le volcanisme Miocène. Donc,
dans la région circum pacifique entière aussi bien que les iles Japonaise
de telles roches volcaniques, spécialement les rhyolites, seront un
important nouveau objectif pour l’exploration des hydrocarbures.

128
Figure -1 : Gisement des roches ignées

129
Tableau-1 : classification des roches ignées

130
Figure -2 noms et mode de composition des roches volcaniques (d’après Streckeisen,
1979)

Q = minéral siliceux ( quartz); A –feldspath alcalinr (incluant albite); P = plagioclase; F = feldspathoides ex.
analcite. nepheline, leucite). Les noms de roches sont déterminés par ignorance du contenu minéral et par
recalcule quartz, plagioclase, alkali feldspar and feldspathoid en 100%. La somme des modes de minéral
mafic IM est utilisé pour distinguer basait (M = 35-90) de l’ andésite (M = 0-35), et basanite (>10%
olivine) de téphrite «10% olivine). Le minéral Mafic inc lue olivine, Pyroxènes, amphiboles, et micas. La
plupart des roches volcaniques mafic ploté le long du coté P et F du diagramme QAPF.

131
Tableau -2 : classification génétique des roches volcaniques (d’après Yokoyama et al., 1979)

132
Figure 3 : vues schématiques des dépôts pyroclastiques (d’après Walter,
1983)
Table -3 Terms for mixed pyroclastic-epiclastic rocks, (from Schmidt, 1981)

133
Figure 4 : Schematic views of subaqueous pyroclasrtic flows (from Fisher,
1984) Means by which subaqueous pyroclastic flows can develop.
(a) Hot pyrociastic flow from land into water (Francis & Howells
1973; Yamada 1973; Sigurdsson et al. 1980). Density séparation of
flow and ash cloud surge at air-water interface; surface
transformation to form thin turbidite séquence. Flow may weld if not
mixed with water, or be transformed to débris flow if mixed. (b)
134
Pyroclastic flow develops from column collapse (Fiske 1963;
Fiske & Matsuda 1964); waning éruption may produce overlying
laminatéii doubly graded séquence. Suspended mater--ial can form thin
fallout layers and floating pumice can form pumice rafts. (c) Sédiment
gravity pyroclastic flows develop from slumping of unstable
slopes com-posed of pyroclastic débris.

135
Figure. 5 Classification of pyroclastic rocks from fragmentai components

136
Figure - 6

Figure -7

137
Figure-8 Submari ne-extruded silicic lava.
Thickness of dôme depicted is on thé order of 200m. (from
Cas and Wright, 1987, modified after Pichler, 1965)

Figure -9 Several subaqueous rhyollte flows 1n thé Rouyn-Noranda aruu


(from de Rosen-Spence et a l , , 1980)

138
Tableau -4 : Examples de roches volcaniques réservoirs produisant gaz huile/ hors
Japan.

139
Figure - 10 situation tectonique du Jamponn.

140
Figure :11

141
Figure : 11

142
Fig. 13 : distribution des champs d’huile et de gaz et les dépôts kuro-ko
(arrière arc.)

143
Figure 14 : Colonne stratigraphique avec des horizons produisant de l’huile et du gaz dans le bassin Niigata Basin.
(from Komatsu et al., 1984)

144
Figure 15 : successions stratigraphiques dans le bassin Akita, (modifiée ! De Tsuchi, 1981)

145
Figure 16 corrélations biostratigraphiques chronostratigraphiques des formations Negere dans les régions Niigata
et Akiata. (modified from Tsuchi, 1981)

146
Tableau : les champs d’huile et de gaz ayant une grande qualité de
production à partir des roches volcanique dans le Japon. (d’après Fujita,
1985)

147
Figure 17 : Carte de situation des champs de d’huile et de gaz avec les roches
volcaniques réservoires dans le Bassin Akita.

148
Figure 18 : carte de situation des d’huile/gaz avec les roches volcaniques
réservoirs dans le Bassin dans le Bassin Nigata

149
Figure 19 : Carte montrant les champs d’huile et gaz étudiés dans l’horizon Green
Tuff. Dans le Bassin Niigata (d’après Komatsu et al., 1984)

150
Figure 20 : Profil structural dans et autour de Kashiwaazaki à la région Nagaoka dans le Bassin Niigata (from Komatsu
et al., 1984)

151
Figure 21 : carte structurale du sommet "Green Tuff" dans le Minami Nagaoka (-
Katagai} du champ de gaz.

152
Fig. 22 : mode et types d’écoulement de lave rhyolite subaquatique dans le champ de
gaz Minami Nagaoka .

153
Figure 23 :photographie des types de lithofaciès de carottes et espace poreux sur les réservoir
rhyolites (d’après Sato,1984)

154
155
Fig. 24 faciès pétrographiques, logs géophysiques et faciès électrophysique des roches
volcaniques d’un puits dans le champ de gaz Minami Nagaoka. (from Komatsu et al.,
1984)

156
Figure 25 : Characteristiques des réponses log dans les roches volcaniques
réservoirs dans le champ de gaz Minami Nagaoka et chhart
d’écoulement moontrant comment leur lithofacies sont distingués
(from Shimizu and Tazawa, 1984)

157
Figure. 26 : Characteristiques des espaces poreux dans les réservoirs rhyolite (from Komatsu et al., 1984)

158
Figure 27 photographies et photo de SEM des roches réservoirs rhyolites
du champ de gaz Minami Nagaoka. P: Pore space, Q; Quartz, C: Fe-rich
carbonate.
A—Vesicle type in pillow breccia faciès showing weak spherulitic texture;
B—Pumice-Hke texture type in hyaloclastite faciès, F: Micro fracture leading to pore (P);
C—Perlîtic-texture type in pillow breccia faciès;
D-—Inter-microïite type in lava faciès.
(from Komatsu et a l . , 1984)

159
Figure 28 : Frequence des valeurs de la porosité et de la penneabilité pour chaque
type de lithofaciès de réservoir rhyolite du champ de gaz Minami
Nagaoka.

160
Fig. 29 Profil de la distribution de
réservoirs rhyolite dans le champ de gaz
Minami Nagaoka. (from Komatsu et al., 1984)

161
162

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