Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Au contraire des idées reçues, il faut noter que l’OMC précise que le trouble
d’apprentissage n’est pas causé par une déficience intellectuelle, ni par un déficit
sensoriel, un manque d’encadrement scolaire, une carence de motivation ou des
conditions socio-économiques défavorisées.
- La dyslexie.
- La dysorthographie.
- La dysphasie.
- La dyspraxie.
- Le déficit d’attention.
- La dyscalculie.
- Le syndrome d’Asperger.
- L’autisme.
- Le syndrome de la Tourette.
Au niveau de cet e-Book, on vous vous donner une vision bien détaillée sur chacun des
troubles d’apprentissage déjà cités.
La dyslexie
La dyslexie est un trouble bien spécifique des apprentissages. Essentiellement, elle
touche l’acquisition du langage écrit.
Pour l’OMS, la dyslexie est « un trouble spécifique de la lecture. Il s’agit également d’un
trouble persistant de l’acquisition du langage écrit caractérisé par de grandes difficultés
dans l’acquisition et dans l’automatisation des mécanismes nécessaires à la maîtrise de
l’écrit (lecture, écriture, orthographe, …).
Selon l’OMS, ce trouble touche entre 8 et 10% des enfants dans le monde et touche plus
les garçons que les filles.
⇒ La dyslexie phonologique
C’est la forme du trouble la plus courante. Elle est caractérisée par une difficulté pour
l’enfant à associer une lettre à un son. Celui qui en souffre a du mal à reconnaître et à
mémoriser les mots. Souvent, l’enfant éprouve des difficultés :
- à reconnaître les lettres, les mots te les syllabes ;
- à lire les mots peu utilisés et les épeler ;
- à bien s’exprimer oralement ;
- à apprendre facilement les tables de multiplication ;
⇒ La dyslexie dyséidétique
Cette forme représente 30% environ des cas. Elle se caractérise par un trouve
visuo-attentionnel. L’enfant qui en souffre a du mal avec la lecture et incapable de
mettre en place des stratégies orthographiques.
⇒ La dyslexie mixte
Elle représente 20% environ des cas, et associe les deux formes précédentes.
L’enfant souffre à la fois d’un trouble d’apprentissage phonologique et lexical et éprouve
des difficultés à comprendre, à reconnaître et à assembler son et lettre réunis.
La dyslexie ne remet, en aucun cas, la capacité intellectuelle de l’enfant. Elle n’est pas la
conséquence d’un éventuel trouble psychiatrique.
⇒ La cause génétique
Les chercheurs ont prouvé une anomalie au niveau des chromosomes 15 et 16 chez les
personnes souffrant de la dyslexie.
⇒ La cause phonologique
Pour expliquer la dyslexie, certains spécialistes évoquent un trouble de la représentation
et de la manipulation mentale des sons.
⇒ La cause visuo-attentionnelle
L’empan visuo-attentionnel se définit par le nombre d’unités orthographiques distinctes
que l’ont peut traiter en même temps dans une séquence de mots.
⇒ La cause neurologique
C’est à dire, une anomalie dans la migration des neurones responsables de la lecture
vers la zone dédiée à cet acte.
La dysorthographie
La dysorthographie est un trouble qui se manifeste par un défaut majeur dans
l’acquisition et l’assimilation de l’orthographe. L’enfant qui en souffre éprouve des
difficultés à maitriser les règles orthographiques.
Une fois la difficulté identifiée et le diagnostic fait, voici quelques pistes à suivre pour
aider un enfant dysorthographique :
La dysphasie
La dysphasie est un trouble structurel de l’apprentissage qui se manifeste par un déficit
important au niveau de la communication orale et verbale. L’enfant dysphasique
n’acquiert pas normalement le langage.
Il est à noter que tout retard dans le développement du langage oral n’est pas forcément
dû à une dysphasie.
Les différentes formes de dysphasie
⇒ La dysphasie phonologico-syntaxique
C’est la forme la plus fréquente. Elle se manifeste par une difficulté à prononcer les sons
intelligibles et simples, à associer des gestes avec des mots, à respecter les règles
grammaticales de base dans la construction d’une phrase et à comprendre les discours
complexes.
⇒ La dysphasie lexico-sémantique
Cette dysphasie ce manifeste par un trouble de l’expression orale, de l’expression écrite
et un trouble syntaxique.
Toutefois, les enfants qui en souffrent n’ont aucun problème au niveau de la
compréhension et de la phonologique.
⇒ La dysphasie sémantico-pragmatique
Elle se traduit par un trouble de l’expression orale et écrite, un trouble sémantique et de
la compréhension.
Elle peut s’accompagner d’une incapacité à comprendre les notions abstraites, à
ordonner les lettres, à s’orienter dans l’espace et le temps et à se concentrer ou à retenir
son attention sur une chose précise.
⇒ La dysphasie phonologique
Généralement, elle se manifeste par des difficultés d’expression. L’enfant qui en souffre a
une difficulté à déformer les phonèmes, à produire des mots et des phrases
dysyntaxiques et à enchainer des gestes et des tâches en séquence.
⇒ La dysphasie réceptive
Essentiellement, elle se manifeste par un déficit au niveau du décodage. L’enfant qui en
souffre présente un trouble phonologique, un trouble de l’expression syntaxique et
verbale, un trouble de la compréhension et un trouble du comportement.
⇒ La cause génétique
Souvent, on attribue la dysphasie à la génétique, car des antécédents familiaux sont
parfois retrouvés dans certains cas. En revanche, aucune recherche n’a prouvé cette
théorie.
⇒ La cause cérébrale
D’autres chercheurs avancent l’hypothèse d’une défaillance au niveau du système
cérébral responsable du langage.
La dyspraxie
La dyspraxie est une maladresse pathologique. Les enfant qui en souffrent cognent,
tombent, reversent, cassent, ont du mal à manger proprement, renversent leur verre, ont
des difficultés à s’habiller, ne collent pas une feuille correctement, n’arrivent pas
facilement à détacher la gommette de son support et ne la collent pas vraiment au bon
endroit, …
C’est un dysfonctionnement cérébral qui touche la praxie. C’est un trouble de
mouvement qui se manifeste par l’incapacité d’exécuter des gestes volontairement ou de
manière automatique. Il touche environ 6% des enfants dans le monde.
⇒ La dyspraxie développementale
On parle de ce type de dyspraxie lorsque le trouble est causé par une anomalie du
cerveau non-repérer et encore moins expliquée. C’est-à-dire, l’enfant dysgraphique
semble en parfaite santé.
⇒ La dyspraxie lésionnelle
Le trouble de la planification des mouvements automatiques et intentionnels est associé
à un traumatisme crânien survenu généralement à la naissance de l’enfant.
La maladresse est le premier symptôme qui caractérise ce trouble, qui peut provoquer
d’autres troubles importants :
Le déficit d’attention
Le trouble de déficit d’attention (TDAH) est un trouble neurologique. Les enfants qui en
souffrent éprouvent des difficultés à contrôler leur comportement et/ou à maintenir
leur concentration.
Généralement, ce trouble continue très souvent à se manifester à l’âge adulte.
Plusieurs études ont été faites et indiquent que la dopamine, qui est une molécule
responsable de la communication entre les neurones, joue un rôle très important dans
l’attention, l’action et l’orientation à la tâche. Du coup, les médicaments utilisés pour
traiter ce trouble augmentent le niveau de la dopamine entre certains neurones.
On peut donc conclure qu’un dérèglement des activités du système nerveux lié à la
dopamine peut jouer un rôle dans l’apparition du TDAH.
Il faut savoir qu’environ 40% des personnes avec TDAH ont des membres de leur famille
qui souffrent du même trouble. Certains chercheurs pensent donc que les gènes sont
partiellement impliqués dans le processus.
Enfin, on ne peut pas dire que les parents et les enseignants sont une cause, parmi
d’autres, du TDAH. Mais, ils peuvent jouer un rôle dans la capacité de l’enfant à faire face
à son trouble.
Un enfant TDAH est aussi plus à risque pour d’autres désordres psychologiques tels
l’anxiété, la dépression et les troubles de comportements.
A l’âge adulte, un enfant TDAH est plus susceptible que la moyenne de divorcer, et peut
devenir un adulte fort accomplis.
Il faut comprendre que le potentiel intellectuel d’un enfant TDAH n’est pas différent ou
inférieur à celui des autres enfants.
La dyscalculie
La dyscalculie est un trouble de langage peu réputé. Elle est faite du même acabit que la
dyslexie, à la seule différence près que celle-ci concerne les lettres et les mots, alors que
la dyscalculie touche les nombres et les chiffres.
Ce trouble désigne l’incapacité pour l’enfant à acquérir et à maîtriser tout ce qui touche
aux chiffres, aux calculs et aux valeurs numériques.
Il faut savoir que la dyscalculie est rarement un trouble isolé. Elle est accompagné, dans
la plupart des cas, par :
Si vous constatez que votre enfant est intelligent et pourtant a du mal à comprendre,
construire et utiliser les chiffres, la consultation d’un spécialiste est alors nécessaire.
Généralement, la dyscalculie se manifeste par des difficultés à :
Aussi, la dyscalculie peut se manifester par des problèmes de latéralité, qui a de grandes
répercussions dans l’apprentissage de la géométrie.
Le syndrome d’Asperger
Le syndrome d’Asperger est une forme d’autisme sans retard de langage ni déficience
intellectuelle. Il fait partie des troubles du spectre autistique (TSA).
Les symptômes qu’on vous vous citer peuvent être plus ou moins sévères, certains
peuvent être présents et d’autres non.
⇒ D’autres symptômes
- des compétences cognitives particulières ;
- des particularités sensorielles ;
- des troubles de la motricité et de la posture ;
- le retard mental : l’autisme peut s’accompagner d’un retard mental plus ou moins
sévère ;
- un déficit sensoriel, auditif ou visuel beaucoup plus important que dans la
population générale ;
- l’épilepsie ;
- des syndromes génétiques ;
À ce jour, les chercheurs n’ont pas pu trouvé une cause unique à l’autisme. Ils suggèrent
qu’il existe des bases neurologiques et génétiques.
Il est à noter que le risque d’apparition de l’autisme ne dépend pas du niveau social ou
éducatif de la famille ni de l’origine ethnique.
Le syndrome de la Tourette
Le syndrome de la Tourette est une maladie neurologique. Généralement, il apparaît
avant 18 ans et se caractérise par l’association de plusieurs tics moteurs et d’au moins
un tic verbal.
Des tics moteurs et vocaux de quelques personnes atteintes du syndrome sont plus
complexes.
On ignore la cause exacte de ce syndrome. Pourtant, les chercheurs croient qu’il est
causé par des changements dans certaines zones du cerveau ainsi que par des
perturbations des messages chimiques du cerveau.