0 évaluation0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
190 vues9 pages
Ce qui m'a frappé aussi chez René Berger, ce fut son intérêt authentique pour la science de pointe. Il m'était clair que cet intérêt était motivé non pas par une recherche d'honorabilité mais par l'identification d'un axe solide de réflexion intellectuelle. Dans un entretien qu'il a accordé pendant le colloque à Sven Ortoli et qui fut publié par la suite dans un livre collectif, René Berger disait : « ... cette physique quantique m'émerveille et m'émeut. Tout comme je suis émerveillé devant Carpaccio et sa « Légende de Sainte Ursule »... Je ne distingue pas entre une émotion de type scientifique et une émotion de type esthétique. Elles ont une racine commune, qui est précisément cette dimension esthétique »
Un an plus tard, René se trouvait tout naturellement parmi les cinquante-deux personnalités que j'ai sollicitées comme membres fondateurs du Centre International de Recherches et Etudes Transdisciplinaires (CIRET) , à côté de Peter Brook, Lima de Freitas, Gilbert Durand, Edgar Morin, René Huyghe, Stéphane Lupasco et bien d'autres. Ainsi a commencé une amitié rare, fondée sur une extrême exigence.
Titre original
Basarab Nicolescu, René Berger et la joie de la connaissance transdisciplinaire
Ce qui m'a frappé aussi chez René Berger, ce fut son intérêt authentique pour la science de pointe. Il m'était clair que cet intérêt était motivé non pas par une recherche d'honorabilité mai…