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Les ganglions lymphatiques représentent une grande partie du tissu lymphoïde périphérique à côté du tissu lymphoïde
splénique et de celui annexé aux muqueuses.
Dans les conditions physiologiques normales, ces ganglions ne sont pas perceptibles cliniquement, mesurant au maximum 1
cm de diamètre, et ne sont pas biopsiés. Il n’y a de ce fait aucune information précise sur leur aspect histologique dans ces situations
normales.
Au cours de diverses circonstances pathologiques, ils augmentent de volume, deviennent des adénopathies pouvant
atteindre plusieurs centimètres de diamètre. Ces situations pathologiques comprennent :
- les réactions hyperplasiques liées à la stimulation du tissu lymphoïde, responsable de l’immunité humorale et/ou cellulaire. Elles
réalisent des lymphadénopathies réactionnelles. De telles adénopathies peuvent être associées à des états dysimmunitaires ;
-
- le développement d’un processus inflammatoire réalisant les lymphadénites aiguës ou chroniques. Ces termes ne sont utilisés
que lorsqu’existent des modifications histologiques :
soit d’inflammation aiguë (congestion vasculaire avec œdème et hémorragie, présence de nombreux granulocytes
neutrophiles et/ou éosinophiles, de nécrose suppurée),
soit d’inflammation chronique (granulomes histiocytaires ou épithélioïdes avec ou sans nécrose fibrinoïde, suppurée ou
caséeuse et fibrose collagène) ;
l’arrivée et l’accumulation de substances anormales aboutissant à des surcharges cellulaires ou extracellulaire.
Ganglions lymphatiques
• éléments clés
du système lymphatique
• placés en petits groupes
ou chaînes en des points stratégiques
• drainent des lymphatiques de diverses régions
anatomiques
• non seulement mécanisme de filtre mais reconnaissance
d’antigènes et production d’anticorps
• architecture complexe avec compartiments interactifs
Un ganglion se présente comme un sac limité par une capsule conjonctive contenant un réseau tridimensionnel de fibroblastes
réticulaires. Celui ci est soutenu par un réseau de fibres de collagène III, et dans les mailles duquel s’accumulent lymphocytes,
histiocytes et mastocytes.
Ce sac siège sur la circulation lymphatique, la lymphe le traversant de la capsule vers le hile. Le parenchyme est irrigué par une
vascularisation sanguine de type terminal. Les cellules et en particulier les lymphocytes traversent le parenchyme entre ces 2
circulations.
Lymphadenites chronique
1- Tuberculose ganglionnaire :
a. Clinique :
L’atteinte ganglionnaire est le résultat d’une dissémination secondaire. Elle s’observe chez l’adulte avec souvent une nette
prédominance féminine et deux pics de fréquence : entre 20 et 30 ans, puis entre 50 et 60 ans. Chez l’homme, le pic de fréquence
unique se situe entre 10 et 20 ans.
Cette atteinte ganglionnaire réalise une polyadénopathie unilatérale localisée à un territoire périphérique. Plus rarement, il
s’agit d’adénopathies mésentériques ou de ganglions sus-claviculaires, inguinaux. Une biopsie ganglionnaire est faite en raison de la
persistance de cette adénopathie, parfois accompagnée de signes généraux.
b. Macroscopie :
Le ganglion peut être volumineux. Le plus souvent, il s’agit d’un amas de plusieurs ganglions réunis en une masse unique. La
dissection à l’état frais montre des plages arrondies plus ou moins étendues de nécrose sèche blanc jaunâtre. Une telle constatation
impose l’envoi de fragments tissulaires en bactériologie pour examen direct et culture pour recherche de BK.
c. Histopathologie :
Différentes variétés histopathologiques peuvent être distinguées.
Lymphadénites tuberculeuse caséeuse (caséofolliculaire et caséofibreuse) :
Le terme follicule ne doit pas être employé seul mais avec un qualificatif « épithélioïde » ou « lymphoïdes ».
Cette tuberculose ganglionnaire caséeuse se caractérise par la présence de larges plages de nécrose, souvent confluentes,
pouvant occuper et détruire tout un ganglion. Cette nécrose apparaît comme une masse homogène acellulaire, sans structure
reconnaissable, très éosinophile. Au début, en périphérie, cette nécrose est riche en débris nucléaires qui disparaissent ensuite. Une
couronne de cellules épithélioïdes se développe autour de la nécrose caséeuse réalisant la forme caséofolliculaire. Les cellules
épithélioïdes allongées de la partie interne de la couronne au contact de la nécrose, adoptent volontiers une disposition palissadique.
Des cellules géantes multinucléées de type Langhans s’associent aux cellules épithélioïdes. Des lymphocytes essentiellement T (CD3
et CD5 poositifs) s’insinuent entre les cellules épithélioïdes
Cette forme caséofolliculaire va évoluer vers une forme fibro-caséeuse, une fibrose hyaline apparaissant au pourtour du
caséum, remplaçant progressivement la couronne épithélioïde, réalisant une sorte de capsule interne. Dans la nécrose caséeuse, des
cristaux de cholestérol peuvent se voir. L’apparition d’un grand nombre de granulocytes neutrophiles en amas dans la nécrose
caséeuse témoigne de son ramollissement et peut en imposer pour une lymphadénite nodulaire abcédée. Ce phénomène précède la
liquéfaction puis la fistulisation avec évacuation du caséum ramolli au travers des parties molles à la peau ou dans un organe creux.
Des BK peuvent être mis en évidence par la coloration de Ziehl-Neelsen
A) LYMPHADENITE DE LA SARCOÏDOSE :
Généralités :
L’étiologie de la maladie de Besnier-Boeck-Schaumann reste inconnue. L’une des hypothèses proposée est de la considérer
comme une variété particulière de maladie chronique généralisée induite par une infection tuberculeuse.
La sarcoïdose est une affection rare touchant les deux sexes avec une même fréquence, peut-être avec une discrète
prédominance chez la femme. C’est une maladie de l’adulte jeune avec un pic de fréquence autour de 30 ans (entre 15 et 35 ans).
1- Présentation clinique :
La sarcoïdose se caractérise par des adénopathies périphériques (essentiellement cervicales basses et sus-claviculaires)
associées à des adénopathies médiastinales (environ 67 % des cas) et plus rarement, par ordre décroissant des adénopathies
axillaires, épithrochléennes, inguinales ou mésentériques. Ces adénopathies sont volontiers bilatérales. Elles peuvent être associées à
des atteintes oculaires et des glandes salivaires, cutanées ou osseuses. Il existe une anergie cutanée à la tuberculine. Les explorations
biologiques n’apportent que peu d’informations utiles au diagnostic, en dehors d’une hypercalcémie et d’une élévation de l’enzyme
de conversion de l’angiotensine. Il existe une hypergammaglobulinémie polyclonale et des immuns complexes circulants témoignant
d’une hyperactivité de l’immunité humorale. Il existe aussi une augmentation du rapport CD4 sur CD8 des lymphocytes T en raison
d’une hyperactivité de l’immunité cellulaire. L’existence de nombreuses cellules épithélioïdes est à l’origine d’une élévation du taux
sanguin de trois types de molécules qu’elles sécrètent : le lyzozyme, l’enzyme de conversion de l’angiotensine et une forme de
vitamine D, le calciférol. Cette dernière substance est responsable d’une hypercalcémie et d’une hypercalciurie. Enfin, la positivité du
test de Kveim contraste avec la négativité des réactions cutanées à la tuberculine.
2- Histopathologie :
En dehors de ces critères cliques, la définition de la sarcoïdose est histiopathologique. Elle réalise des granulomes
épithélioïdes et gigantocellulaires sans nécrose caséeuse. De plus, aucun BK ne peut être mis en évidence.
Le ganglion, de taille modérée (1 à 2 cm de diamètre), est le siège d’une dissémination de granulomes, épithélioïdes
arrondis, aux limites nettes, non confluents. Les cellules géantes plurinucléées de type Langhans sont nombreuses. Elles peuvent
contenir diverses inclusions : corps astéroïdes, corps de Schaumann avec des cristaux anisotropiques de carbonate de calcium. Les
inclusions n’ont aucune valeur diagnostique, pouvant s’observer dans la tuberculose, voire dans d’autres étiologies. Les granulomes
se développent dans les territoires thymodépendants (corticale profonde et zones interfolliculaires). Il peut exister des follicules
hyperplasiques et une plasmocytose. Les granulomes s’organisent souvent autour de petits vaisseaux. Habituellement, il n’y a pas de
nécrose. Parfois, des plages de nécrose fibrinoïde plus ou moins larges peuvent occuper le centre de granulomes. Surtout, une fibrose
collagène se développe très tôt. Il s’agit d’abord d’une fibrose autour des granulomes, en corbeille. Il s’y associe une fibrose
intragranulomateuse, sous forme de fibres de collagène s’insinuant entre les cellules épithélioïdes. Un point important, il n’y a jamais
de nécrose caséeuse. Aucun BK n’est décelé par les colorations de Ziehl-Neelsen ou de l’auramine. L’évolution se fait vers une
hyalinisation progressive du ganglion.
Il faut enfin signaler que, dans de très rares cas, des lésions débutantes de sarcoïdose dans un ganglion peuvent réaliser
uniquement de petits amas de cellules épithélioïdes, sans granulome. Il faut savoir penser à la sarcoïdose devant de tels petits amas
de cellules épithélioïdes.
3- Diagnostic différentiel :
Le problème le plus difficile est représenté par la distinction entre sarcoïdose et tuberculose purement granulomateuse.
Aucun critère morphologique ne permet la distinction. Corps astéroïdes et de Schaumann peuvent se voir dans les deux affections.
Tout au plus peut-on souligner que les corps astéroïdes, surtout sans corps de Schaumann, sont plus fréquents dans la sarcoïdose,
alors que les corps de Schamann sans corps astéroïdes sont plus fréquents dans la tuberculose ganglionnaire. Les dépôts de fibrine
péri et intragranulomateuse sont plus fréquents dans la sarcoïdose mais peuvent aussi se développer progressivement dans la
tuberculose. Les seuls critères formels sont la découverte de foyers même minimes de nécrose caséeuse au centre des granulomes
définissant une tuberculose ganglionnaire avec caséification minime et la présence de BK. Le diagnostic différentiel reposera donc
souvent sur les études bactériologiques répétées, l’analyse des symptômes cliniques et la pratique de biopsies bronchiques ou
préscaléniques, à la recherche de lésions granulomateuses sarcoïdosiques.
Les autres maladies susceptibles de réaliser des granulomes épithélioïdes doivent également être éliminées en particulier le
syndrome de Melkersson-Rosenthal.
Dans toutes les étiologies, un traitement antibiotique adapté permet une guérison rapide. Le seul point à souligner est la
nécessité de reconnaître rapidement le diagnostic dans les yersinioses, en raison de la gravité des signes généraux et de l’altération
de l’état général.
V- LYMPHADENITES PARASITAIRES :
A) LEISHMANIOSE GANGLIONNAIRE :
1- Généralités :
Elle s’observe dans les leishmanioses viscérales survenant dans les pays du bassin méditerranéen, le Moyen-Orient, l’Asie et
l’Afrique surtout de l’est. La maladie se contracte par piqûres d’insectes hématophages (phlébotomes femelles). Leishmania infantum
est responsable d’une atteinte prédominante de la rate et la moelle osseuse. C’est la variété la plus fréquente dans le sud de la
France. Elle s’observe aussi en Asie.
Une autre espèce, Leishmania Donovani, est responsable du kala-azar (Moyen-Orient, Inde, Afrique). L’atteinte
ganglionnaire par l’une de ces leishmanies semble plus fréquente en Afrique du Nord.
Une forme de leishmaniose généralisée a été observée chez les sujets VIH positifs au stade de sida en particulier dans le sud
de la France.
2- Clinique :
Les deux sexes sont atteints avec la même fréquence. La majorité des cas s’observe chez l’enfant ou l’adulte jeune. Parfois ce
sont des adénopathies localisées cervicales, axillaires, épitrochléennes, ou souvent inguinales et fémorales. Des adénopathies
profondes peuvent aussi exister. Les adénopathies peuvent s’intégrer dans une forme viscérale plus étendue avec
hépatosplénomégalie. Enfin, un état fébrile plus ou moins important, plus ou moins durable, peut accompagner ces localisations. Un
sérodiagnostic permet le diagnostic au moindre doute.
3- Histopathologie :
La modification majeure des ganglions est représentée par une importante hyperplasie des histiocytes macrophages dans la
pulpe et dans les sinus. Les formes infiltrantes des parasites arrivent par voie lymphatique et sont phagocytées. Elles se transforment
en amastigotes et s’accumulent dans le cytoplasme des macropphages.
Les follicules sont hyperplasiques ou peu actifs. Les sinus contiennent, à côté des macrophages, des lymphocytes. Une périadénite
faite de lymphocytes, de plasmocytes et d’histiocytes est fréquente.
Souvent, une importante plasmocytose se développe, représentant jusqu’à 50 % de la population lymphoïde ganglionnaire.
Des corps de Russel ou des cristaux d’immunoglobulines sont souvent reconnus dans le cytoplasme des plasmocytes.
Un dernier aspect est représenté par le développement d’une réaction à cellules épithélioïdes sous forme de petits amas et
de granulomes avec quelques cellules géantes de type Langans, simulant une tuberculose ou une sarcoïdose, voire une lymphadénite
de Piringer lorsqu’il existe hyperplasique folliculaire et lymphocytose B monocytoïde sinusale. Les leishmanies sont présentes dans les
histiocytes situés entre les cellules épithélioïdes et probablement aussi dans ces dernières et dans des cellules géantes.
B) AUTRES :
Lymphadenites dues aux parasitoses intestinles
Syndrome de « larva migrans » toxocarose
Trypanosomiases
Modifications ganglionnaires au cours du paludisme
Filariose ganglionnaire
Onchocercose ganglionnaire
Schistosomiase ganglionnaire (bilharziose)
Localisation ganglionnaire de l’echinococcose alveolaire tyrolo-bavaroise
4- Diagnostic différentiel :
Devant toute lésion granulomateuse épithélioïde et gigantocellulire sans nécrose dans un ganglion mésentérique, le
diagnostic de maladie de Crohn doit être discuté. Une confrontation s’impose avec la clinique et le résultat des biopsies intestinales.
C) MALADIE DE WHIPPLE :
1- Définition :
Il s’agit d’une infection intestinale due à Tropheryma whippelii, se disséminant dans les ganglions lymphatiques régionaux
mésentériques, abdominaux profonds voire périphériques cervicaux, axillaire, rarement inguinaux). L’infection se traduit par la
présence de granulations PAS positives dans le cytoplasme de macrophages, encore appelés cellules SPC ou cellules de Sieracki.
2- Généralités :
Cette maladie s’observe plus souvent chez l’homme que chez la femme (H : F = 3,8 : 1), surtout adulte de 40 à 70 ans, avec
un pic dans la cinquième décade et des ^âges extrêmes de 30 à 90 ans. Elle se traduit par des troubles du transit avec
amaigrissement. Parfois, ceux-ci peuvent être au second plan, le patient se présentant alors avec un état fébrile et se plaignant
souvent d’arthralgies. Le diagnostic évoqué sur la biopsie ganglionnaire sera confirmé par la biopsie intestinale qui montre une
infiltration des villosités par de grands macrophages ou volumineux cytoplasme acidophile. La coloration de PAS y met en évidence
des amas de bactéries prenant l’aspect de granulations de taille variée, vivement PAS positives. Entre ces cellules de grande taille, les
lymphatiques des villosités sont distendus.
3- Histopathologie :
Les ganglions montrent une conservation de l’architecture mais avec une distension importante des sinus corticaux et
médullaires dont la lumière est occupée par de la lymphe avec de rares lymphocytes. Dans les sinus, entre de grosses vacuoles de
lymphe optiquement vides, se reconnaissent des amas de macrophages de grande taille, ou noyau ovalaire, au cytoplasme
acidophile contenant des granulations difficiles à voir. Celles-ci sont PAS positives. Dans le parenchyme cortical, parmi les petits
lymphocytes, ces macrophages ou cellules de Sieracki sont présents, soit dispersés soit en plages. Ils sont également présents dans la
médullaire, accompagnés de nombreux plasmocytes et mastocytes. Parfois des cellules géantes les accompagnent dans les sinus, u
contact des vacuoles de lymphe, ou dans le parenchyme lymphoïde. Quelques amas de cellules épithélioïdes, ou, plus rarement,
quelques granulomes épithélioïdes, peuvent également être observés. Des plages de fibrose collagène entourent ces amas ou
granulomes.
Les cellules de Sieracki ont un cytoplasme plus ou moins basophile avec la coloration de Giemsa, contenant de petites granulations
ou bâtonnets bleus ou d’un gris verdâtre correspondant aux amas de bactéries colorées par le PAS ou à des lipopigments. Ces
granulations, faites de bactéries, sont argyrophiles et sont donc bien reconnaissables avec la technique de Grocott ou sur les
argentations de mise en évidence du réseau de soutien.
4- Diagnostic différentiel :
Il ne faut pas interpréter les accumulations de macrophages comme les témoins d’une maladie de surcharge. Leur
morphologie, l’aspect du PAS permettent aisément d’éliminer de telles affections.
D) AUTRES :
o Lymphadenite mésentérique non spécifique
o Lymphadenite due a une yersiniose
o Lymphadenite tuberculeuse
o Pneumatose kystique intestinale
o Cavitation de ganglions mésentériques au cours de la maladie coeliaque
o Lymphadénites mésentériques au cours des parasitoses intestinales
C) LYMPHADENOPATHIE PROTEINACEE :
1- Histopathologie
2- Colorations spéciales
XV- LYMPHADENOPATHIES DUES A DIVERSES PATHOLOGIES DU TISSU CONJONCTIF ET/OU DES VAISSEAUX :
A) PSEUDOTUMEUR INFLAMAMTOIRE DES GANGLIONS.
B) HYPERPLASIES ET/OU TUMEURS MUSCULAIRES LISSES :
- Proliférations musculaires lisses du hile ganglionnaire.
- Angiomyolipome.
- Lymphangiomyomatose.
- Endomyométriose des ganglions abdomino-pelviens.
C) ANGIOMES ET LESIONS VASCULAIRES D’ASPECT ANGIOMATEUX :
- Hémangiomes capillaires et hémangiomes caverneux.
- Lymphangiomes.
- Hamartome angiomyomateux.
- Angiodysplasie veinolymphatique.
D) HYPERPLASIES VASCULAIRES D’ORIGINE DIVERSES :
- Modifications vasculaires u cours de la maladie de Castleman.
- Lymphadénopathie angio-immunoblastique.
- Forme pseudo-angioimmunoblastique du syndrome des adénopathies persistantes de la phase prodromique de l’infection par
VIH.
- Maladie de Kimura.
E) LYMPHADENOPATHIES ASSOCIES A DES PERTURBATIONS CIRCULATOIRES :
- Infarctus ganglionnaire.
- Transformation vasculaire des sinus.
- Maladie de Kawasaki.
XVI- LESIONS GANGLIONNIRES D’ORIGINE IATROGENE :
A) LYMPHADENOPATHIES :
- Lymphadénopathie par surcharge.
- Lymphadénite par hypersensibilité.
- Syndrome lymphoprolifératif EBV associé.
B) DEPLETIONS LYMPHOÎDES :
- Corticoïdes.
- Chimiothérapie.
- Radiothérapie.
CONCLUSION
Les ganglions lymphatiques sont stimulés par toute une série d’agressions réalisant des adénopathies
réactionnelles ou inflammatoires.
La biopsie ganglionnaire est fréquemment réalisée et les histopathologistes en pratique quotidienne
sont souvent sollicités par les cliniciens pour éliminer une néoplasie et orienter la recherche d’une étiologie à
l’origine d’une adénopathie.
Les données histopathologiques sont complétées par celles de l’immunohistochimie et de la biologie
moléculaire, afin de conclure à un diagnostic précis, permettant un traitement adéquat.