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Annales de mathématiques
Denis Bitouzé
Avant-propos
Ces annales sont un recueil des énoncés et des corrigés de certains des contrôles des années
précédentes.
Au chapitre I page 4, on trouvera les énoncés, éventuellement quelque peu modifiés, des
épreuves. Pour la plupart d’entre elles, les documents et calculatrices personnels étaient inter-
dits mais, lors de certaines, les calculatrices du département avaient été mises à la disposition
des étudiants. Jusqu’à l’année universitaire 2004–2005, le temps imparti pour chaque épreuve
était de 2 h. À partir de 2005–2006, le temps imparti pour
• les 1re et 3e épreuves de l’année universitaire était de 1 h ;
1
Table des matières
2
Table des matières Table des matières
3
Chapitre I
1. ?
Calculer le développement limité de Déduire des questions précédentes le dé-
1 x cos x à l’ordre 3 en 0. veloppement limité de lnptan xq à l’ordre
3 en π4 .
2. Étudier localement au point d’abscisse
x0 0 la courbe C d’équation Exercice 4 (sur 4)
?
x cos x 1
y
1
. 1. (a) Rappeler, avec ses hypothèses, la
x
formule de Taylor-Lagrange en 0 à
Exercice 2 (sur 3) l’ordre 2.
(b) Prouver que si c ¡ 0 alors
0
p1 cq3 1.
1. Rappeler la définition de Arccos x. 1
4
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.1. Année 1995–1996
5
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.1. Année 1995–1996
(c) Déduire de ce qui précède que 2. Pour quelles valeurs de x cette inégalité
permet-elle d’affirmer que 1 2x x8 est
2
?
sin 2α une valeur approchée de 1 x à 103
2 tan α
.
1 tan2 α
près ?
2. On pose t tanpx{2q. ?
3. Donner une valeur approchée de 1, 2 à
(a) Rappeler l’expression de la dérivée 103 près.
de la fonction tan et en déduire que
Exercice 4 (sur 4)
Soit f la fonction définie sur R par
dt p1 q dx.
1 2
t
2 b
f px q lnp1 x2 q.
(b) À l’aide de la question (1c), expri-
mer sin x en fonction de t.
1. Pourquoi la fonction f n’est-elle déri-
3. On pose vable que sur R ?
» π
2. La fonction f admet-elle un développe-
dx
2
I . ment limité en 0 d’ordre supérieur ou
0 1 sin x
égal à 1 ?
(a) En utilisant le changement de va-
riable t tanpx{2q, établir que 3. Déterminer les développements limités
de f d’ordre 3 à droite et à gauche de 0.
»1
I 2 dt
p1 t q2 . Exercice 5 (sur 3)
0
19 juin 1996
1. (a) Rappeler, avec ses hypothèses, la
formule de Taylor-Lagrange en 0 à Exercice 1 (sur 3)
l’ordre 2.
(b) Prouver que si c ¡ 0 alors
1. Déterminer la nature de l’intégrale
0 1.
1 »3
p1 cq {5 2
? dx .
1 x1
(c) En appliquant la formule de Taylor-
Lagrange, établir que pour tout x ¡ 2. (a) Déterminer un équivalent, au voisi-
0 nage de 1, de
x x2 ? x x2 x3 ?
x 1 x 1.
x
4x 1
1 1 .
2 8 2 8 16
6
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.1. Année 1995–1996
Exercice 2 (sur 3)
I pX q ?dt .
2 t2 4 t2
Soit f la fonction définie sur R2 par
# xy En utilisant le changement de variable
si px, y q p0, 0q t 2 tan u pour u dans s0, π{2r, établir
f px, y q x2 y 2
si px, y q p0, 0q.
que
0
» Arctan X
I pX q
1. Prouver que f est partiellement déri- 1 2 cos u
vable mais discontinue au point p0, 0q.
du.
4 π
4
sin2 u
2. (a) Déterminer la différentielle df px, y q
de f en tout point px, y q p0, 0q. 3. En déduire la valeur de I.
7
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.2. Année 1996–1997
1. Le but de cette question est de démon- (b) Prouver que, pour tout x dans
trer le résultat, admis en cours, sui- r1, 1s, sinpArcsin xq x.
vant : pour tout α dans Q , (c) Démontrer que, pour tout? x dans
r1, 1s, cospArcsin xq 1 x2 .
lim
Ñ
ln x
8 xα 0. (d) Déduire de ce qui précède que,
pour tout x dans r1, 1s,
x
Exercice 3 (sur 2)
1. Calculer l’intégrale
»
1. Rappeler, avec ses hypothèses, le théo- t e2t dt.
rème des accroissements finis.
8
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.2. Année 1996–1997
1 cos 4θ
(b) Pour quelles valeurs de h l’inéga-
sin2 θ cos2 θ . lité précédente permet-elle d’affir-
8 mer que 1 h h2 est une valeur
(b) Éventuellement au moyen du chan- approchée de 1 1 h à 103 près ?
gement de variable θ Arcsin x, (c) Donner une valeur approchée de
1 3 près.
calculer 1,09 à 10
»1 a
1 x2 dx.
Exercice 5 (sur 2,5)
x2
0
9
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.2. Année 1996–1997
10
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.3. Année 1997–1998
t ÞÝÑ
et 1
lnp1 tq
. et
ln x
3. (Hors barème) On note C la courbe re-
xÑ1 sinpx 1q
lim .
présentant la fonction f définie sur R
par f pxq ln x.
Exercice 3 (sur 1,5)
(a) Prouver que le développement li- On rappelle que le ?nombre complexe j est dé-
mité à l’ordre 2 en x0 e de f est fini par j 21 i 23 où i 2 1. Déterminer
le module et un argument puis placer dans le
f px q 1 px eq 2 px eq2 o px eq2 . plan complexe l’image
1 1
e 2e
(b) Déduire de la question précédente 1. de j,
l’équation de la tangente T à C au
point d’abscisse x0 e ainsi que la 2. de j 2 .
position relative de C et T .
Exercice 4 (sur 1,5)
Soit y un réel de s π2 , π2 r.
Année 1997–1998
1. Rappeler la relation fondamentale de la
trigonométrie circulaire et en déduire
24 novembre 1997 que
Exercice 1 (sur 5)
tan2 y
1
1 .
cos2 y
1. Calculer
x4 2. Rappeler l’expression de sin 2y en fonc-
lim
x Ñ 4 x2 x 12 tion de sin y et cos y puis en déduire que
et
sin 2y 2 tan y cos2 y.
lim lnpx 1q ln x.
x Ñ 8
3. Déduire de ce qui précède que
2. Étudier la continuité, par prolongement
sin 2y
éventuel, de la fonction f définie par 2 tan y
? . (I.2)
x 12 1 tan2 y
f px q
x3
.
11
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.3. Année 1997–1998
(a) i. Prouver que, pour tout x réel, (c) Exprimer x en fonction de y puis, à
l’aide de l’égalité (I.2), f pxq en fonc-
1
2x
x2
¤ 1. tion de y.
(d) (Hors barème)
ii. Prouver que, pour tout x réel, i. Déduire, à l’aide de la défini-
tion de la fonction Arcsin et des
1
2x
x2
¥ 1. questions (5c) et (5(b)i), que
12
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.3. Année 1997–1998
x5 1 9x2 4
0 ¤ ch x 1 ¤
x
(on pourra poser t
. 3x
2 24 120 2 ).
13
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.3. Année 1997–1998
3. Le but de cette question est de prouver 2. Dans cette question, a désigne un para-
que mètre strictement positif.
a
@x ¥ 1, Argch x ln x x2 1 .
»X
(a) Prouver que
»X
i. On considère x ¡ 1. Prouver
puis son expression en fonction de
(c) ³ 8 u 2
que l’ensemble des solutions de 0 e du.
l’équation X 2 2xX 1 0, 3. Les molécules de gaz enfermées dans un
d’inconnue X, est l’ensemble récipient à la température T (en degrés
! a a ) Kelvin) sont animées d’une vitesse de
x x2 1, x x2 1 . v cm/s. Cet état d’équilibre est caracté-
risé par la fonction de distribution de
ii. (Hors barème) Prouver que vitesse de Maxwell-Boltzmann F définie
l’ensemble des solutions de par
l’inéquation
F pv q cv 2 e 2kT v
m 2
# ?
x x2 1 ¡ 1
où m est la masse d’une molécule, et c et
x¡1 k des constantes positives. La constante c
doit être telle que
est l’ensemble vide. En déduire
que si x ¡ 1 et
» 8
?y 2¡ 0 alors l’éga- F pv q dv 1.
lité e x x 1 n’a jamais
y
0
lieu et conclure.
³ ? (I.8) et sachant que
Grâce à l’égalité
8 eu2 du π
0 2 ,
déterminer l’expres-
sion de c en fonction de k, T et m pour
11 juin 1998 qu’il en soit ainsi.
Exercice 1 (sur 4,5) Exercice 2 (sur 2,5)
1 0
0 sinon.
14
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.4. Année 1998–1999
15
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.4. Année 1998–1999
Ñ0 p7 u qptan u q2 lnp1 3 u q
lim
e 4 0, 47 102
3
u
e 8 0, 54 102 .
5
(c)
f pxq
p3x π4 q2 . 2. Au moyen d’un changement de variable,
1 cosp3x π4 q calculer
»3 »
dx dt
1. Déterminer l’ensemble de définition Df et .
0 9 x2 t2 2t 1
de f .
Exercice 2 (sur 2)
2. Prouver que f est continue ou peut être
prolongée par continuité sur l’ensemble
1. Rappeler ce que signifie y Arccos x.
" *
R , k P Z .
π 2π 2. Rappeler l’expression de cos 2a en fonc-
k
12 3 tion de cos a.
16
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.4. Année 1998–1999
3. Prouver que cos 2 Arccos 78 17
32 et in- (b) Soit λ1 et λ2 deux réels strictement
diquer précisément l’argument permet- positifs. On pose
tant d’en déduire que b
A λ21 λ22
2 Arccos
7
Arccos 17 .
ϕ Arctan
8 32 λ2
. (I.11)
λ1
Exercice 3 (sur 2,5) i. Rappeler ce que signifie l’éga-
lité (I.11).
1. Soit a et h deux réels, n un entier et f une ii. (Hors barème) En factorisant
fonction. Rappeler, avec ses hypothèses, par λ21 (resp. par λ22 ) dans A, en
la formule de Taylor-Lagrange à l’ordre n déduire que
pour f au point a. λ1
A
cos ϕ presp. λ2
A
sin ϕq.
2. Déterminer la formule de Taylor-
Lagrange? en 0 à l’ordre 3 pour la fonction On pose, pour X réel,
f : x ÞÑ 1 x.
y λ1 cos X λ2 sin X.
Exercice 4 (sur 2,5)
Après avoir résolu l’équation sans second Prouver à l’aide de la question
membre associée, résoudre l’équation différen- précédente que
tielle
y A cospX ϕ q.
y 1 2xy x.
Exercice 5 (sur 6,5) Remarque I.4.1
On admettra dans la suite que
1. (a) Calculer la solution générale de cette dernière expression est
l’équation différentielle valable pour tous λ1 et λ2 réels.
17
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.4. Année 1998–1999
2. Prouver que la fonction sh est une bijec- 2. Calculer f p0, 0q et, pour tout x 0,
tion de R sur R. f p2x, xq. La fonction f est-elle continue
en p0, 0q ?
3. Rappeler le théorème donnant la dérivée
de la bijection réciproque f 1 d’une bi- 3. En revenant à la définition, étudier la dé-
jection f et, à l’aide de la relation fon- rivabilité partielle de f en p0, 0q par rap-
damentale de la trigonométrie hyperbo- port à x et par rapport à y.
4. Pour tout px, y q de R2 tel que x 0,
lique, en déduire que, pour tout x réel,
y
calculer fx1 px, y q et fy1 px, y q.
pArgsh xq1 ? 1
.
1 x2
Exercice 3 (sur 3)
4. Rappeler, pour α dans R, le développe-
ment limité à l’ordre 2 en 0 de 1. (a) Rappeler, avec ses hypothèses, la
formule de Taylor-Lagrange en 0 à
p1 u qα l’ordre 2.
et déterminer le développement limité à (b) Prouver que si x ¡ 0 et 0 θ 1
l’ordre 4 en 0 de alors
0 1.
1
? 1
. p1 θxq5{2
1 x2
(c) En appliquant la formule de Taylor-
Lagrange, établir que pour tout x ¡
En déduire que celui de Argsh x à l’ordre
5 en 0 est
0,
Argsh x x
x3 3x5
opx5 q. (I.12) x x2 ? x x2 x3
6 40 1
2 8
1 x 1
2 8 16
.
18
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.5. Année 1999–2000
f pxq
px 1q3 . 6. x0 8 et
px 1q2
f pxq ln px 1q ln x.
Année 1999–2000 Exercice 3 (sur 3)
2 décembre 1999
1. Rappeler les équivalents en 0 de
Exercice 1 (sur 3,5)
et 1, lnp1 t q, 1 cos t, sin t, tan t.
3. En posant éventuellement x 2
de z1 , z2 , z3 .
h, cal-
(c) Déterminer les modules et argu- culer
ments de z1 z2 , zz2 , z14 .
ex e2
3
xÑ2 sinpx 2q
Exercice 2 (sur 3,5) lim .
Pour chaque fonction f et chaque réel x0 indi-
qués, calculer lim xÑx0 f pxq.
1. x0 0 et x0 8 et Exercice 4 (sur 4)
Soit la fonction f définie sur R par
f px q 1x ;
1
f px q
x2 x sin x
1 cos x
.
2. x0 4 et
1. Déterminer et représenter graphique-
x4
f px q ment l’ensemble de définition Df de f .
x2 x 12
;
2. Étudier la parité de f .
3. x0 3 et
? 3. Prouver que la fonction f peut être pro-
x 12
f px q longée par continuité en 0.
x3
;
4. (a) Soit λ un réel et ϕ la fonction
4. x0 0 et constante égale à λ sur R. En re-
venant à la définition, prouver que,
f pxq x ln x; pour tout x réel, ϕ 1 pxq 0.
19
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.5. Année 1999–2000
v ptM q.
20
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.5. Année 1999–2000
(b) On désigne par x la distance par- 3. Donner une valeur approchée de lnp1, 1q
courue depuis A et on rappelle à 103 près.
qu’alors la fonction x est une primi-
tive de la fonction v. Calculer xpT q Exercice 4 (sur 2)
et en déduire la vitesse moyenne V Calculer, éventuellement au moyen d’un chan-
du motard sur le parcours AB. gement de variable, les intégrales suivantes.
(c) Prouver qu’il existe un instant au »1 » e2
cours de l’expérience auquel la vi- et dx
dt, .
tesse instantanée du motard égale 0 et 1 e x pln xq3
sa vitesse moyenne.
(d) Application numérique. Sachant que Exercice 5 (sur 3)
A et B sont distants de 1 km et que On rappelle que, pour tout x dans s 1, 1r, la
la vitesse maximale atteinte est 200 fonction Argth satisfait
km/h, déterminer T en secondes ?
puis V en? km/h. On donne 15 3 Argth x
1 1 x
2 1x
ln
26 et 80 3 139.
.
1. Après avoir résolu l’équation sans se- 2. À l’aide d’une intégration par parties et
cond membre associée, résoudre l’équa- d’un éventuel changement de variable,
tion différentielle calculer
» 1{2
y1 pcos xqy 2 cos x. Argth x dx.
0
2. Résoudre l’équation différentielle
y2 8y 1 25y 0 13 juin 2000
et en chercher la solution y0 vérifiant
y0 p0q 1 et y01 p0q 10.
Exercice 1 (sur 5)
Exercice 3 (sur 4)
1. Démontrer que, en 0, tan h h h3
3
1. (a) Rappeler, avec ses hypothèses, la oph3 q.
formule de Taylor-Lagrange en 0 à
l’ordre 3. 2. (a) Rappeler le développement limité
de lnp1 t q à l’ordre 3 en 0.
(b) Prouver que si h ¡ 0 et 0 θ 1
alors 0 p1 θhq3 1. (b) Calculer le développement limité
(c) En appliquant la formule de Taylor- de lnp1 tan hq lnp1 tan hq à
Lagrange, établir pour tout h ¡ 0 l’ordre 3 en 0.
l’inégalité
3. On rappelle que
h2 2 h3
h lnp1 hq h h2 .
tanpa bq
2 3 tan a tan b
1 tan a tan b
.
2. Pour quelles valeurs de h ¡ 0 cette inéga-
lité permet-elle d’affirmer que h h2 est
2
Déduire des questions précédentes le dé-
une valeur approchée de lnp1 hq à 103 veloppement limité de lnptan xq à l’ordre
près ? 3 en π4 .
21
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.5. Année 1999–2000
f pxq x
1 1 1. Déterminer puis représenter graphique-
o .
2x3 x3 ment l’ensemble de définition D de f .
22
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.6. Année 2000–2001
(b) en 0 de
Année 2000–2001
?
tan2 p πxq
1 cos x
,
19 décembre 2000
Exercice 1 (sur 3,5) (c) en 2 de
lnpx 1q
sinpx 2q
1. (a) Calculer ,
x2
Ñ2 x 3 8
lim .
x
Exercice 4 (sur 5,25)
(b) Calculer
?
x 33 1. (a) Rappeler la définition de y
x6
lim .
x Ñ6 Arccos x.
x p2 x q ex x.
,
(I.14)
23
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.6. Année 2000–2001
ex e x
4 mai 2001 ch x
2
Exercice 1 (sur 4,5) e x e x
sh x .
2
1. À l’aide d’intégrations par parties, déter- Rappeler la relation fondamentale de la
miner trigonométrie hyperbolique puis, rapide-
» » π{4 ment, les principales propriétés, les déri-
ρeρ dρ
θ
et dθ. vées première et seconde et la représen-
π{4 2 θ
cos tation graphique des fonctions ch et sh.
2. Calculer, au moyen éventuel de change- 2. Soit x0 un réel, h un réel non nul, n un
ments de variables, entier naturel non nul et f une fonc-
»3 »1 tion numérique de variable réelle. Rap-
dx dx
et . peler, avec ses hypothèses, la formule de
0 x2 9 0 4x2 4x 1 Taylor-Lagrange pour f sur rx0 , x0 hs à
l’ordre n.
3. (Hors barème) Soit a un réel et f une
fonction
³a intégrable sur ra, as. On pose 3. Appliquer la formule de Taylor-
I a f psq ds. Lagrange à la fonction sh en 0 à l’ordre 4.
(a) Prouver
³a que, si f est paire, I 4. (Hors barème)
2 0 f psq ds.
(a) Sachant que ch 21 3{2, prouver
(b) Prouver que, si f est impaire, I
I. Qu’en conclue-t-on ? que pour tout h tel que 0 ¤ h ¤ 21 et
pour tout θ dans s0, 1r, 0 ¤ ch θh
Exercice 2 (sur 1,5) 3{2.
Sur R , après avoir résolu l’équation sans se-
(b) En utilisant les deux questions pré-
cond membre associée, résoudre par exemple
cédentes, prouver que pour tout h
dans r0, 12 s,
à l’aide de la méthode de la variation de la
constante, l’équation différentielle
h3 5
y1 0 ¤ sh h h 80
h
y x.
1 .
x 6
24
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.6. Année 2000–2001
ay 2 by 1 cy P pxq e αx
cos ωx (I.16)
ay 2 by 1 cy P pxq e αx
sin ωx. (I.17)
Exercice 2 (sur 5,5)
Alors, une solution particulière
25
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.7. Année 2001–2002
8 ?xx1 ?xx
admet pour seul point critique le (a) limxÑ
point p4, 3q.
2. ;
1
26
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.7. Année 2001–2002
f pxq x5 x2 1. ch x cos x x2
lim .
x Ñ0 x3
1. Factoriser a5 b5 par a b, en déduire le
taux de variation de f puis prouver que
f est strictement croissante sur r0, 8r. Exercice 2 (sur 2,5)
L’objet de cet exercice est de prouver que, pour
2. Prouver que l’équation f pxq 0 admet tout x ¥ 1,
une unique solution x0 sur s0, 1r. a
Argch x ln x x2 1 . (I.18)
3. Prouver
(a) que 103
128 est une valeur approchée On rappelle que
fractionnaire à 102 près de x0 ; #
ch y x
(b) que 0, 805 est une valeur approchée y Argch x ðñ
à 102 près de x0 . y ¥ 0.
27
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.7. Année 2001–2002
h2 3
0 lnp1 hq h h3 .
Exercice 3 (sur 1,5) 2
Soit f une fonction et a et h deux réels. (I.19)
28
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.7. Année 2001–2002
ex e x
ch x Exercice 2 (sur 3)
2 Soit f la fonction définie de R2 dans R par
e x e x
sh x . # xy
2 y0
f px, y q x y si x
Rappeler la relation fondamentale de la 0 sinon.
trigonométrie hyperbolique puis, rapide-
ment, les principales propriétés, les déri- 1. Représenter graphiquement
( l’ensemble
vées première et seconde et la représen- px, y q P R2 ; x y 0 .
tation graphique des fonctions ch et sh.
2. Calculer f p0, 0q et, pour tout x 0,
2. Prouver que la fonction sh est une bijec- f p2x, xq.
tion de R sur R.
3. En revenant à la définition, étudier la dé-
3. Rappeler le théorème donnant la dérivée rivabilité partielle de f en p0, 0q par rap-
de la bijection réciproque f 1 d’une bi- port à x et par rapport à y.
jection f et, à l’aide de la relation fon-
damentale de la trigonométrie hyperbo- 4. Pour tout px, y q de R2 tel que x y 0,
lique, en déduire que, pour tout x réel, calculer fx1 px, y q et fy1 px, y q.
pArgsh xq1 ? 1
. Exercice 3 (sur 3)
1 x2
29
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.8. Année 2002–2003
Exercice 4 (sur 3)
Exercice 3 (sur 8)
30
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.8. Année 2002–2003
1. Étudier sur R, sans la représenter graphi- 3. (a) Au moyen d’un changement de va-
quement, la fonction f définie par riable, calculer
»3
f px q x 4 4x 1. dx
.
0 x2 9
2. Prouver que l’équation (I.21) admet une
solution unique x0 sur l’intervalle s0, 1r. (b) i. Rappeler l’expression de cos 2α
en fonction de cos α et en dé-
3. Déterminer une valeur approchée frac- duire une expression de cos2 α
tionnaire à 102 près de x0 et prou- en fonction de cos 2α.
ver que 0, 49 est une valeur approchée à ii. Au moyen du changement de
102 près de x0 . variable t tan α, calculer
»1
Exercice 5 (sur 3) dt
Soit f la fonction définie sur R par 0 p1 t 2 q2
.
#
1
si x 0
f pxq
x cos x 4. Calculer
0 si x 0.
(a) pour x positif,
1. La fonction f est-elle continue en 0 (on »x ?t
justifiera l’affirmation) ? e dt
0
2. Calculer f 1 pxq pour x 0. (b)
3. La fonction f est-elle dérivable en 0 (on »
sin3 t
justifiera l’affirmation) ? dt.
cos2 t
Exercice 2 (sur 3)
9 avril 2003 Résoudre dans R les équations différentielles
Exercice 1 (sur 7) suivantes et en déterminer les solutions valant
1 en 0.
y x,
(a) dy
2.
dx
2
cos x sin x
x 2
dx 1 1
t 1
3. .
(b) dt t
a Exercice 3 (sur 3)
x 1 x2 . Le but de cet exercice est de prouver que
?
2. En intégrant par parties, calculer
2 Arcsin
1
2
Arcsin 2
3
. (I.22)
(a)
» 1. Rappeler la définition de y Arcsin x.
θ Adapter cette définition au cas de l’éga-
dθ
cos2 θ lité (I.22).
(b) 2. (a) On rappelle que, pour tout?x dans
»e r1, 1s, cos pArcsin xq 1 x2 .
x2 ln x dx. Déterminer une expression simpli-
1 fiée de sinp2 Arcsin 12 q.
31
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.8. Année 2002–2003
1 1 0.
Exercice 1 (sur 4)
p1 θhq 4
32
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.8. Année 2002–2003
ex e x
ch x ,
2
e x e x
Théorème 1.
sh x , Soit pa, b, cq un triplet de R R2 , P une fonction
2 polynôme et α et ω deux réels. On considère les
th x
sh x équations différentielles
.
ch x
1. Rappeler la relation fondamentale de la ay 2 by 1 cy P pxq eαx cos ωx (I.24)
trigonométrie hyperbolique. ay 2 by 1 cy P pxq e αx
sin ωx. (I.25)
2. Prouver que la fonction th est une bijec-
tion de R sur s 1, 1r. Alors, une solution particulière
33
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.9. Année 2003–2004
tan2 y
16 décembre 2003 1
1 .
cos2 y
Exercice 1 (sur 3)
2. Rappeler l’expression de sin 2y en fonc-
tion de sin y et cos y puis en déduire que
1. Calculer
x4 sin 2y 2 tan y cos2 y.
xÑ4 x2 x 12
lim
3. Déduire de ce qui précède que
et
x3
f pxq Arcsin
2x
.
1 x2
3. Développer pa bqpa ab b q et en dé-
2 2
x Ñ1 1 x
lim .
1. Le but de cette question est de détermi-
ner Df . On pourra s’aider des questions
Exercice 2 (sur 2) suivantes.
Calculer, par exemple en utilisant les équiva-
lents, (a) i. Résoudre les équations
lim xÑ0
1q tan ?x
pe x ? 2x
1 et
2x
1.
x sin x 1 x2 1 x2
2
34
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.9. Année 2003–2004
ii. Prouver que, pour tout x réel, (on s’aidera de l’égalité (I.26 page
précédente) de la question 3 page
1
2x
x2
¤ 1. précédente de l’exercice 4 page pré-
cédente).
et (b) On considère un réel x tel que x ¡ 1.
2x
1 x2
¥ 1. De même, en revenant à la défini-
tion de l’arc sinus, exprimer de fa-
çon équivalente, puis prouver l’éga-
(b) Rappeler l’ensemble de définition lité
de la fonction Arcsin et déduire Df
π 2 Arctan x Arcsin
des questions précédentes. 2x
1 x2
2. (a) Tracer, rapidement, l’allure de la
courbe représentative de la fonction (on s’aidera de l’égalité (I.26) de
Arcsin. la question 3 page précédente de
(b) Rappeler la parité de la fonction l’exercice 4 page précédente).
Arcsin puis étudier celle de f . (c) À l’aide de l’égalité (I.27), tracer l’al-
lure de Cf .
3. Calculer f p1q et lim 8f .
4. (a) Rappeler l’ensemble sur lequel la
fonction Arcsin est dérivable et, en 7 avril 2004
s’aidant de la question 1(a)i page
précédente, en déduire le sous- Exercice 1 (sur 3)
ensemble de R sur lequel f est dé-
rivable. 1. Calculer l’intégrale
(b) On pose » 2
? 3x 1 dx.
u px q
2x
. x 3x 2
1 x2
Calculer u 1 pxq. 2. À l’aide d’une intégration par parties,
(c) Prouver que calculer les intégrales
# » »1
2
si 0 ¤ x ¤ 1,
f 1 pxq
2t
1 x2 t e dt, Arctan x dx.
2
1 x2
si x ¡ 1. 0
35
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.9. Année 2003–2004
y 2 10y 1 41y 0. 8
»
1 x
dx.
0 4 x3
Exercice 3 (sur 5)
1 1 0.
1. Rappeler l’ensemble de définition de la
fonction Argch. Rappeler à quoi équi-
p1 θhq4 vaut y Argch x.
2. Rappeler, avec ses hypothèses, la for- 2. Le but de cette question est de prouver
mule de Taylor-Lagrange en 0 à l’ordre que
2. a
@x ¥ 1, Argch x ln x x2 1 .
3. (a) En appliquant la formule de Taylor-
Lagrange à la fonction (a) Vérifier que la relation précédente
est vraie pour x 1.
f : x ÞÑ
1
(b) Dans toute la suite, on suppose x ¡
,
1 x
1. Prouver que
déduire de la question précédente
que, pour tout h ¡ 0, #
y Argch x
x¡1
1 h h2 h3 1h
1
h2 .
1 h
si et seulement si
(b) Donner une valeur approchée de #
1 3 près. pey q2 2xey 10
1,09 à 10
y ¡ 0.
Exercice 4 (sur 4)
(c) i. On considère x ¡ 1. Prouver
1. (a) Soit a un réel strictement posi- que l’ensemble des solutions de
tif. Rappeler l’ensemble des réels α l’équation X 2 2xX 1 0,
pour lesquels converge l’intégrale d’inconnue X, est l’ensemble
! a a )
» 8 dx x x2 1, x x2 1 .
.
a xα
ii. (Hors barème) Prouver que
(b) Soit a et b deux réels tels que a l’ensemble des solutions de
b. Rappeler l’ensemble des réels α l’inéquation
pour lesquels converge l’intégrale # ?
»b x x2 1 ¡ 1
x¡1
dx
a pb xqα .
est l’ensemble vide. En déduire
2. Déterminer la nature de l’intégrale que si x ¡ 1 et
?y ¡ 0 alors l’éga-
» 8 1 x lité ey x x2 1 n’a jamais
dx. lieu et conclure.
3 4 x3
36
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.9. Année 2003–2004
x2 esin x
f pxq
Exercice 1 (sur 3,5)
Soit f la fonction définie de R2 dans R par ln cos 6x
$ 2 dont la courbe représentative est notée
f px, y q
& xy
x2 y2
si px, y q p0, 0q C.
%
0 sinon. (a) Déduire de la question précédente
1. Déterminer l’ensemble de définition D que le développement limité en 0 à
de f . l’ordre 2 de f est
Bf
(a) Calculer Bx px, y q en tout point f px q x x2 opx q
2. 1 11 2
1 .
px, y q p0, 0q. 18 2
(b) En revenant à la définition, prouver
(b) Donner l’équation de la tangente T
que
à C au point d’abscisse 0 ainsi que
Bf p0, 0q 0. les positions relatives de C et T .
Bx Exercice 3 (sur 2,5)
(c) i. Vers quel point tend px, 2xq Soit f la fonction définie sur R par
lorsque x Ñ 0 ?
ii. Calculer
f px q
px 1q3 .
Bf px, 2xq. px 1q2
x Ñ0 B x
lim
Étudier les branches infinies de la courbe re-
Bf
La fonction Bx est-elle continue présentative C de f .
en p0, 0q (justifier) ?
Exercice 4 (sur 3,5)
x2
1 x o px 2 q
2 3. Déterminer la nature de l’intégrale
»
(b) de ln cos 6x à l’ordre 4 est lnp1 ch xq ln 2
π
p ?xq7
2
dx.
18 x 108 x
2 4
opx q.
4 0 3
37
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.10. Année 2004–2005
1q tan ?x
dans le plan l’ensemble de définition DR
de R. lim xÑ0
pe x ?
x sin 2x
2. On rappelle que la différentielle dRpρ, θ q
de R, en un point pρ, θ q où R est partiel- (c)
lement dérivable, est définie par
dRpρ, θ q lim
Ñ0 p7 u qptan u q2 lnp1 3 u q
Bρ Bθ u
ex e
lim .
xÑ1 ln x
Année 2004–2005
Exercice 3 (sur 3,5)
5 janvier 2005 Les fonctions f ci-dessous peuvent-elles être
prolongées par continuité en x0 ?
Exercice 1 (sur 2)
1. x0 0 et
1. Calculer ?
x2 x2
f : x ÞÝÑ
x2 |x|
;
(a)
x4 2. x0 2 et
lim
x Ñ 4 x2 x 12 ?
3 2x 5
f : x ÞÝÑ
x2
(b) ;
lim lnpx 1q ln x.
x Ñ 8 3. x0 3π{2 et
2. cos 2x cos x,
1. Donner les équivalents en 0 de
3. tan 3x tanpx π
q.
e t
1, lnp1 t q, 1 cos t, sin t, tan t.
3
38
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.10. Année 2004–2005
2. pour n dans N
28 avril 2005 »
t n ln t dt
Exercice 1
3.
»
1. Pour une fonction dérivable u, donner
les primitives de x sin 2x dx
u1 u1 4.
et . »
cos2 u 1 u2 s
dx
2. Déterminer ch2 s
5.
(a) »
»
1 ? Arctan x dx
x3
x
x dx
6.
(b) » 1{2
» pArccos xq2 dx.
1{2
x 1 x2 dx
Exercice 3
(c) À l’aide de changements de variable, calculer
» 1.
x3 1 »3
a dx dx
x4 4x 9
0 x2 9
(d) et, pour a dans R ,
» »a
e2s dx
ds
3 e2s 0 x2 a2
39
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.10. Année 2004–2005
2. Exercice 2
»3
px 1q?x .
dx
1. Après avoir résolu l’équation sans se-
1
cond membre associée, résoudre l’équa-
tion différentielle
Exercice 4
y 1 3x2 y x2 .
1. Résoudre l’équation différentielle
2. Résoudre l’équation différentielle
y 1 pcos xqy 2 cos x
y 2 10y 1 41y 0.
par exemple après en avoir résolu l’équa-
tion sans second membre associée. Exercice 3
tan2 α
1
Exercice 5 1 .
cos2 α
Soit a un réel et f une fonction intégrable sur
³
ra, as. On pose I a a f psq ds. (b) Rappeler l’expression de sin 2α en
fonction de sin α et cos α et en dé-
1. Prouver
³a que, si f est paire, I duire que
2 0 f psq ds.
sin 2α 2 tan α cos2 α.
2. Prouver que, si f est impaire, I I.
Qu’en conclue-t-on ? (c) Déduire de ce qui précède que
sin 2α
2 tan α
12 mai 2005 .
1 tan2 α
2. On pose t tanpx{2q.
Exercice 1
On rappelle que, pour tout x dans s 1, 1r, la
fonction Argth satisfait (a) Pour une fonction dérivable u, rap-
peler les expressions de la dérivée
Argth x
1 1 x
de la fonction tan u et en déduire
2 1x
ln .
que
1. Soit x dans s 1, 1r. Prouver que
dt p1 t 2 q dx.
1
2
pArgth xq1 1 1 x2 .
(b) À l’aide de la question (1c), expri-
mer sin x en fonction de t.
2. À l’aide d’une intégration par parties,
calculer 3. On pose
» 1{2 » π
dx
2
Argth x dx. I .
0 0 1 sin x
40
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.10. Année 2004–2005
41
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.11. Année 2005–2006
f pxq x ln 1 2 1
.
x Année 2005–2006
Exercice 4
On rappelle que, pour tout x réel, 23 novembre 2005
pArgsh xq1 ? 1 Exercice 1
.
1 x2
1. Rappeler, pour α dans R, le développe- 1. Résoudre les équations suivantes :
x2 1
ment limité à l’ordre 2 en 0 de
x2 1 0 et 0.
p1 uq α x1
42
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.11. Année 2005–2006
x2 2x 3
1. En réduisant au même dénominateur
x 2
¤ 0. prouver que
Exercice 2
cos 3a
sin a
sin 3a
cos a
cotan a tan a
2. Résoudre dans R l’équation
1. Pour θ 0, π π π π
?
6, 4, 3, 2, rappeler les va- π
sin x 3
leurs de cos θ et sin θ.
12 2
2. On considère les? nombres complexes 3. Le but de cette question est de prouver
z1 j 12 3
1i
? i 2 , z2 et z3 que
3 i.
1 sin x cos x 0
(a) Déterminer (par le calcul ou géo- ðñ x 0 r2πs
métriquement) les modules et argu-
ou x r2πs. (I.28)
π
ments de z1 , z2 , z3 .
2
(b) Déterminer la forme exponentielle (a) Résoudre l’équation sin t cos t 0.
(b) Poser x 2t et réécrire l’équation
de z1 , z2 , z3 .
(c) Déterminer les modules et argu- (I.28) de façon à ce qu’elle soit sous
ments de z1 z2 , zz2 , z14 . forme factorisée.
3
lim
sin x 3. Pour x 0 r2πs, simplifier l’expression
x Ñ0 x de f pxq.
4. Exercice 2
On considère la fonction f définie par
lim lnpx 1q ln x.
x Ñ 8 f pxq Arcsinpx2 3q.
43
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.11. Année 2005–2006
x
lim
Ñ 8
ln x
xα
0. Exercice 1
Soit f la fonction définie sur R par
1 sin x
1. Sans calculer les limites aux bornes de l’en-
semble de définition, dresser le tableau des f pxq
variations de la fonction f . 2 cos2 x
lim
ln x
. 3. Pour x π
2, r2πs, simplifier l’expression
x Ñ 8 x de f pxq.
44
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.11. Année 2005–2006
Exercice 3
3. La fonction f est-elle dérivable en 0 (on
Calculer les quantités suivantes au moyen
justifiera l’affirmation) ?
d’un changement de variable :
Exercice 5
Soit f la fonction définie sur R par
1.
»4
dx
f pxq x3 3x2 5x 15 dx
0 x2 16
dont on admettra qu’elle est strictement crois-
sante sur r2, 3s. 2. en posant par exemple x t 2 ,
45
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.11. Année 2005–2006
2. Exercice 3
y2 4y 1 6y 0
1. Déterminer la nature de l’intégrale
Exercice 5 » 8 x
Soit f la fonction définie sur R par dx.
0 x3 x 1
#
1
si x 0 2. Discuter, selon α P R, la nature de l’inté-
f pxq
x sin x
0 si x 0. grale
lim e p
x2 ln cos x
β
q
x Ñ 8 Exercice 5
46
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.12. Année 2006–2007
2.
2. Déterminer la forme trigonométrique de
(a) Comparer, pour u ¥ 1, eu et eu . z3 1 cos α i sin α (α Ps π, πr).
2
2. en x0 0 de la fonction :
2.
? ? f : x ÞÑ x sin
1
lim x 1 x
xÑ 8 x
3. Exercice 5
On cherche à résoudre numériquement l’équa-
lim
tan 2t tion f pxq 0 où
t Ñ0 tan 3t
f pxq 3x3 x2 21x 7
4.
1. En admettant que f est strictement
ln x croissante sur l’intervalle s2, 3r, prou-
xÑ1 sinpx 1q
lim .
ver que l’équation f pxq 0 admet une
unique solution x0 sur cet intervalle.
Exercice 2
2. En procédant par dichotomie, détermi-
ner une valeur approchée fractionnaire
1. On pose : z1 3i et z2 3 3i. Dé- à 101 près de x0 et prouver que 2, 6 est
terminer (par le calcul ou géométrique- une valeur approchée à 101 près de x0 .
ment) les modules et arguments de
47
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.12. Année 2006–2007
5. On donne e 3 0, 72 et 3e
2. sur un intervalle d’extrémités a et a h 1
où a P R et h P R .
1
Df de f ;
f pxq 2 Arctan x Arctan
2x
1 x2
.
(b) déterminer l’ensemble de dérivabi-
lité Df1 de f ;
1. Déterminer l’ensemble de définition de
(c) calculer la dérivée de f ; f.
(d) déterminer la différentielle de f en 2. Étudier la parité de f .
x0 1.
3. (a) Rappeler l’ensemble de dérivabi-
2. Soit f la fonction définie par f pxq lité de la fonction Arctan puis,
Arccos 1x . pour une fonction u, la dérivée de
Arctan u.
(a) déterminer l’ensemble de définition
Df de f ; (b) En déduire l’ensemble de dérivabi-
lité de f et y calculer f 1 .
(b) déterminer l’ensemble de dérivabi-
lité Df1 de f ; 4. En déduire que si x Ps 1, 1r :
(c) calculer la dérivée de f ;
2 Arctan x Arctan
2x
1 x2
. (I.31)
(d) déterminer la différentielle de f en
x0 2.
Quelles égalités de même nature obtient-
Exercice 3 on sur les intervalles s1, 8r et s
Soit f la fonction définie sur R par 8, 1r ?
#
si x 0
5. Rappeler la définition de Arctan et l’uti-
x3 ln x
f pxq liser afin de prouver différemment, pour
0 si x 0. x Ps 1, 1r, l’égalité (I.31).
1. Préciser l’ensemble de définition de f .
Exercice 5
2. La fonction f est-elle, en 0,
48
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.12. Année 2006–2007
2.
1. Calculer
? 2
(a) 4x2 1
x4 Exercice 4
xÑ4 x2 x 12
lim Soit f la fonction définie sur R par
1 x2
(b) f pxq Arccos .
1 x2
lim lnpx 1q ln x.
x Ñ 8 1. Tracer l’allure de la courbe représenta-
tive de la fonction Arccos, en n’omettant
2. Rappeler la factorisation de a3 b3 et en pas ses points caractéristiques.
déduire
1 3 x
? 2. Le but de cette question est de déter-
miner l’ensemble de définition Df de la
x Ñ1 1 x
lim . fonction f . On pourra s’aider des ques-
tions suivantes.
3. À l’aide des équivalents, calculer les li- (a) Prouver que, pour tout x réel,
mites en 0 de
1 ¤ 11 xx2 ¤ 1.
2
(a)
?x sin ?x
(b) Rappeler l’ensemble de définition
x p2 x q de la fonction Arccos et déduire Df
des questions précédentes.
(b)
3. Étudier la parité de la fonction f .
tan2 p?πxq 4. Calculer f p0q, f p1q et lim 8f .
1 cos x
5. (a) Résoudre rapidement, à l’aide des
4. Déterminer l’ensemble de définition et calculs effectués à la question (2a),
étudier la continuité, par prolongement les équations
éventuel, de la fonction f définie par 1 x2 1 x2
? 1 et 1.
x 12
1 x2 1 x2
f px q
x3
.
(b) Rappeler l’ensemble sur lequel la
fonction Arccos est dérivable, en
Exercice 2 déduire le sous-ensemble de R sur
Résoudre dans R, puis dans s π, πs, les équa- lequel f est dérivable puis y calcu-
tions suivantes. ler f 1 .
49
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.12. Année 2006–2007
1 x2 y1 yx
2
2 Arctan x Arccos . x
1 x2
(I.32) puis donner la solution s’annulant en
x0 1.
Qu’en est-il pour x 0 ? Quelle éga-
lité analogue obtient-on pour x 2. Résoudre l’équation différentielle
10y 0 y2 2y 1
0?
6. À l’aide de l’égalité (I.32), tracer l’al-
lure de la courbe représentative Cf de la Exercice 5
fonction f . On rappelle que, pour tout x réel,
ex e x e x e x
ch x et sh x
11 avril 2007 2 2
x ÞÑ
cos x
sin2 x 13 juin 2007
Exercice 2 Exercice 1
Par intégration par parties,
1. calculer 1. Donner les développements limités à
» l’ordre 4 en 0 des fonctions
pln tq2 dt (a) t ÞÝÑ et ;
(b) t ÞÝÑ cos t ;
(c) t ÞÝÑ sin t ;
2. prouver que
»
(d) t ÞÝÑ ch t ;
π
sin x ln p1 sin xq dx 1
2 π
0 2 (e) t ÞÝÑ lnp1 tq ;
(f) pour α P R, t ÞÝÑ p1 t qα .
Exercice 3
Au moyen d’un changement de variable, cal-
culer
2. ? le développement limité
(a) Calculer
de 1 x cos x à l’ordre 3 en 0.
»2
dx (b) Étudier localement au point d’abs-
x2 4 cisse x0 0 la courbe C d’équation
?
0
x cos x 1
y
Exercice 4 1
.
x
50
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.12. Année 2006–2007
51
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.13. Année 2007–2008
Exercice 2
Calculer, éventuellement au moyen d’un chan- 1. Résoudre les équations suivantes :
x2 4
gement de variable, les intégrales :
x2 4 0 0.
x2
et
1.
»1
es
ds 2. Factoriser x2 3x 4 puis résoudre l’in-
0 es 1
équation :
x2 2x
2.
» e2
dx x1
¤ xx 41 .
.
e x pln xq3
Exercice 2
Exercice 3
1. Résoudre les équations
1. Après avoir résolu l’équation sans se- π
cond membre associée, résoudre l’équa- cos 3x 1 et tan 2x tan x 0
4
tion différentielle
52
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.13. Année 2007–2008
z2 6z 13 0 Exercice 3
Étudier la continuité, par prolongement éven-
tuel, des fonctions f , g et h définies respecti-
15 janvier 2008 vement par
Exercice 1 1.
?
3 2x 5
Calculer
f px q
1. x2
a
lim x2 x 1
x Ñ8 2.
?
1 4 x
g pxq
1x
2.
lim
Ñ0 x 2
1
1x ?
(on pourra effectuer le changement de
variable t 4 x)
x
3.
3.
2x2 5x 3 $
si x 0
& 1
x2 1
lim
x Ñ1 hpxq
x cos
x
%0 si x 0.
4.
sin x
lim
x Ñ0 x Exercice 4
On cherche à résoudre numériquement l’équa-
5. tion f pxq 0 où
lim lnpx 1q ln x f p x q x e x .
x Ñ 8
1. En admettant que f est strictement
Exercice 2 croissante sur l’intervalle s0, 1r, prou-
ver que l’équation f pxq 0 admet une
unique solution x0 sur cet intervalle.
1. Rappeler les équivalents en 0 de ex 1,
lnp1 xq, 1 cos x, sin x, tan x. 2. En procédant par dichotomie, détermi-
ner une valeur approchée fractionnaire
2. Calculer les limites en 0 de à 101 près de x0 et prouver que 0, 6 est
(a) une valeur approchée à 101 près de x0 .
sin 2t Exercice 5
sin 3t
(b) 1. Rappeler la définition de l’arc cosinus.
x
ln 1 2 2. Rappeler l’ensemble de définition D de
.
tan x la fonction Arccos.
53
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.13. Année 2007–2008
1 x2
f px q
6. Interpréter l’égalité précédente relative- 1
Arccos .
ment à la courbe C de la fonction Arccos. 2 1 x2
1 x2
2. Résoudre dans R l’inéquation
?
x 2x ¥ 0 (b) Déduire Df de la question précé-
dente.
?
puis exprimer sans valeurs absolues
x 2 x. (c) Résoudre rapidement, à l’aide de la
question (1a), l’équation
Exercice 2
Résoudre dans R, puis dans s π, πs, les équa- 1 x2
tions suivantes. 1.
1 x2
1. cos x π8 21 ,
2. Étudier la parité de la fonction f .
2. tan 3x tan x π
3 .
3. Résoudre dans R, puis dans s π, πs, l’in- 3. Calculer f p0q, f p1q et lim 8f .
équation cos 2x ¥ sin 2x.
4. Prouver que, si x ¥ 0,
Exercice 3
1 x2
2 Arctan x Arccos
1. Écrire sous forme trigonométrique les
. (I.34)
nombres complexes 1 x2
(a) 1 cos ϕ i sin ϕ ; Quelle égalité analogue obtient-on pour
(b) p1 i tan ϕ q2 . x 0?
2. Calculer
5. À l’aide de l’égalité (I.34), tracer l’al-
(a) Argpzq en fonction de Argpzq. Quel lure de la courbe représentative Cf de la
est le lien géométrique entre les fonction f .
images de z et z ?
54
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.13. Année 2007–2008
y 1 4y x
2. calculer
»
dx
9x2 16
3. En en résolvant d’abord l’équation sans
3. calculer
»1 second membre, résoudre l’équation dif-
dx férentielle
4x2 4x 1
y 1 4x3 y x3 .
0
Exercice 4
1. Pour un entier n quelconque, rappe- Déterminer, parmi toutes les solutions
ler, avec ses hypothèses, la formule de trouvées, celle qui s’annule en 0.
Taylor-Lagrange en 0 à l’ordre n.
2. On pose f pxq p1 xq4 . Exercice 4
(a) Développer l’expression de f pxq.
On considère un réel c et l’équation différen-
tielle
(b) Donner le développement de
Taylor-Lagrange de f en 0 y2 2y 1 cy 0 (I.35)
i. à l’ordre 2 ;
ii. à l’ordre 3 ; 1. On pose c 3. Réécrire et résoudre
iii. à l’ordre 4. dans ce cas l’équation (I.35).
55
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.13. Année 2007–2008
λ1
A
cos ϕ resp.
λ2
A
sin ϕ . sachant que
56
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.14. Année 2008–2009
2. Étudier la parité de f .
1. si a%2 b% c 0, alors
Exercice 3
BQ BP et valQ 0; 1. Calculer π{3 π{4 puis cospπ{12q et
sinpπ{12q.
2. si a%2 b% c 0 et 2a% b 0,
alors 2. En déduire cosp11π{12q, sinp11π{12q,
puis cosp5π{12q, sinp5π{12q, cosp7π{12q
BQ BP 1 et valQ 1; et sinp7π{12q.
Exercice 4
3. si a%2 b% c 0 et 2a% b 0, Résoudre dans R l’équation
alors
?
π
cos 2x 3
BQ BP 2 et valQ 2. 12 2
Exercice 5
En en cherchant une racine évidente puis en
factorisant à la volée, résoudre dans C l’équa-
tion
Année 2008–2009 z3 3z2 4z 2 0
x2
¤ xx 4. x0 0 et
3x 3
.
x 2 2
f pxq x ln x;
Exercice 2
On considère la fonction f définie par 5. x0 8 et
? ?
f pxq x 2 x 1;
f pxq
tan x
|x| π4
6. x0 8 et
b ?
f pxq lnpx 1q ln x.
1. Déterminer l’ensemble de définition de
la fonction f .
57
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.14. Année 2008–2009
Exercice 2 Exercice 4
On cherche à résoudre numériquement l’équa-
tion
1. Donner les équivalents en 0 de
58
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.14. Année 2008–2009
?x 2 x.
2. Exprimer sans valeurs absolues
Exercice 2
1. On rappelle que le nombre complexe j
?
est défini par j 21 i 23 où i 2 22 mai 2009
1. Déterminer le module et un argu-
ment puis placer dans le plan complexe Exercice 1
l’image 1. Rappeler à quoi équivaut
(a) de j, y Arcsin x
(b) de j 2 .
2. De la fonction Arcsin, rappeler :
2. Calculer Arg j 2 ij 2 .
(a) l’ensemble de définition ;
3. Pour α Psπ, πr, déterminer la forme tri- (b) l’ensemble de dérivabilité.
gonométrique de z 1 cos α i sin α.
3. Rappeler la dérivée de la fonction
Exercice 3 Arcsin.
Au fur et à mesure qu’une navette spatiale
prend de l’altitude, le poids de l’astronaute di- 4. Prouver que, pour tout x convenable,
a
cospArcsin xq 1 x2
minue jusqu’à atteindre un état d’apesanteur.
Le poids P pzq (en kg) d’un astronaute, pesant a
P0 à la surface de la terre, est à l’altitude z (en sinpArccos xq 1 x2
km) donné par
En déduire une expression simplifiée de
2
tanpArcsin xq.
P pzq P0
R
R z Exercice 2
où R 6400 km. Déterminer des primitives de
?
1. Soit p un réel strictement positif. Prou- 1. x 1 x2
ver que la solution de l’équation P pzq p 2. sin x
est 1 cos2 x
d 1
3. p q
x cos2 ln x
zR 1
P0
p Exercice 3
Soit f la fonction définie sur R par
2. À quelle altitude l’astronaute ne pèsera- #
1
si x 0
f px q
t-il plus que le quart de son poids initial ? x cos x
0 si x 0.
3. À quelle altitude l’astronaute, pesant
63 kg à la surface de la terre, ne pèsera-t- 1. La fonction f est-elle continue en 0 (on
il plus que 7 kg ? justifiera l’affirmation) ?
59
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.14. Année 2008–2009
y 2 6y 1
cy 0
a
f pxq ln x x2 1 (I.42)
60
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.14. Année 2008–2009
f pxq
ex 1
sin x (b) En déduire la valeur de
»
?3
1. Prouver que le développement limité à 2
l’ordre 3 en 0 de f est : Arcsin x dx
1
2
x2 x3
f px q 1
x
o x3 4. (a) Rappeler trois expressions de cos 2θ
2 3 8 et en déduire une expression de
cos2 θ.
2. En déduire :
(b) Au moyen du changement de va-
(a) la limite de f en 0 ; riable x sin θ, prouver que
(b) la dérivée de f en 0 ; » 1a
1 x2 dx
π
(c) l’équation de la tangente T à la 0 4
courbe représentative C de f en 0 ;
(c) Par intégration par parties, calculer
(d) la position relative de C et T . »
Exercice 5 x Arcsin x dx
1. (a) Déterminer le développement li-
mité à l’ordre 4 en 0 de
17 juin 2009
? 1
1 x2
Exercice 1
L’objet de cet exercice est de prouver que, pour
(b) En déduire que celui de Arcsin x à tout x ¥ 1,
a
Argch x ln x x2 1 .
l’ordre 5 en 0 est
(I.44)
x3 3x5
Arcsin x x opx5 q On rappelle que
6 40 #
(I.43) ch y x
y Argch x ðñ y ¥ 0.
2. Calculer les primitives suivantes :
1. Rappeler l’ensemble de définition de la
(a) fonction Argch.
»
? 1
dx
2. ? que
(a) Prouver si x ¥ 1 alors
1 x2 ln x x 1 ¥ 0.
2
61
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.15. Année 2009–2010
Exercice 2 Exercice 4
Soit f la fonction définie sur R par Soit f la fonction définie sur R par
#
1 x2 x2 sinp1{xq si x 0
f pxq Arcsin f px q
si x 0.
.
1 x2 0
1 ¤ 11 xx2 ¤ 1.
2 2. La fonction f est-elle dérivable en 0 ?
3. Que peut-on dire de f 1 en 0 ?
En déduire l’ensemble de définition D de Exercice 5
f. 1. Par intégration par parties, calculer
» 1{2
2. Déterminer l’ensemble de continuité C
pArccos xq2 dx
de f . 1{2
3. Déterminer l’ensemble d’étude E de f . 2. On note F pxq la primitive :
»
F pxq
4. Calculer les valeur(s) et/ou limite(s) de f
ex cos x dx
aux bornes de son ensemble d’étude.
5. Rappeler l’ensemble sur lequel la fonc- Par intégration par parties, obtenir une
tion Arcsin est dérivable et en déduire égalité liant F pxq à elle-même et permet-
l’ensemble de dérivabilité D 1 de f tant de déduire sa valeur.
62
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.15. Année 2009–2010
2. Résoudre dans R l’équation sin 3x π6 1. Déterminer l’ensemble de définition D
sin x π4 de f .
Exercice 3 2. Étudier
On rappelle que le nombre complexe j est dé-
fini par (a) la parité de f ;
? (b) la périodicité de f .
j
1 3
i
2 2 3. Déterminer limπ f .
Calculer le module et un argument, puis placer
dans le plan complexe l’image 4. En utilisant les équivalents, prouver que
f peut être prolongée par continuité en
1. de j 0.
2. de j 2
5. Pour x 0 r2πs, simplifier l’expression
3. de j 3 (pour ce dernier, en retrouver alors de f pxq.
une expression plus simple).
Exercice 4 8 janvier 2010
Calculer les limites suivantes, en ne distin-
guant limites à gauche et à droite qu’en cas de Exercice 1
nécessité. 1. Soit f la fonction définie sur R par
a
1. (a) lim x2 x 1 #
x Ñ 8 1
si x 0
f px q
sin
2x3 1
x
0 si x 0.
x Ñ1 x 2 1
(b) lim
2. (a) lim ?
x
? x 0 si x 0.
xÑ 8 x 1 x 1
(b) lim ln x x
x Ñ 8 Exercice 2
3. Pour les deux questions suivantes, on 1. Déterminer l’ensemble de définition de
pourra recourir aux équivalents. la fonction f définie par
tan x
f pxq Arcsin x2 3 .
xÑ0 lnp1 xq
(a) lim
e2 e
x
xÑ2 lnpx 1q
(b) lim 2. On rappelle que, pour tout x dans
r1, 1s,
a
cospArcsin xq sinpArccos xq 1 x2
Exercice 5
Soit f la fonction définie sur R par
1 cos x
f pxq
En déduire une expression
simplifiée de
2 sin2 x tan Arcsin x2 3 .
63
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.15. Année 2009–2010
(c) les limites aux bornes de son en- 3. Déterminer une valeur approchée frac-
semble de définition ; tionnaire à 101 près de x0
(d) son sens de variation ; 4. Prouver que 0, 6 est une valeur appro-
(e) la courbe représentative. chée à 101 près de x0 .
2. De la fonction x ÞÑ
?x, rappeler :
Exercice 5
On rappelle que
(a) son ensemble de définition ;
f pxq Arctan
2x
1 x2
(e) la courbe représentative (qui sera
tracée dans le même repère que la
courbe de la fonction x ÞÑ ln x). 1. Déterminer l’ensemble de définition de
f.
3. On admettra dans la ?
suite que, pour
tout x ¡ 0, ln x x. En déduire 2. (a) Rappeler la parité et tracer rapide-
limxÑ 8 lnxx . ment la courbe représentative de la
Q .
fonction Arctan.
4. Soit α dans En posant X xα ,
prouver que (b) Étudier la parité de f .
2 Arctan x Arctan
Exercice 4 2x
On cherche à résoudre numériquement l’équa- 1 x2
tion (I.46)
64
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.15. Année 2009–2010
Exercice 1 Exercice 4
Soit f la fonction définie sur R par Par intégration par parties,
# 1. calculer
x3 ln x si x 0
f pxq »
0 si x 0 pln tq2 dt
1. Préciser l’ensemble de définition de f .
2. prouver que
2. La fonction f est-elle, en 0, » π
sin x ln p1 sin xq dx 1
2 π
(a) continue ? 0 2
(b) dérivable ?
Exercice 5
3. Définir explicitement, notamment en 0 : Au moyen d’un changement de variable, cal-
(a) la fonction f 1 ;
culer
»2
(b) la fonction f 2 . Cette fonction f 2 dx
est-elle dérivable en 0 ? 0 x2 4
65
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.15. Année 2009–2010
Exercice 2 4. Calculer
1. Résoudre l’équation différentielle :
sinpth xq x
y2 4y 1 6y 0 (I.47) lim
x Ñ0 sin x x
pArgsh xq1 ?
On rappelle que, pour tout x réel, 1
ex e x 1 x2
ch x
2
e x e x
En déduire que le développement limité
sh x à l’ordre 5 en 0 de Argsh x est
2
th x
sh x
x3 3x5
ch x Argsh x x o x5 (I.48)
6 40
1. Rappeler les développements limités à
l’ordre 5 en 0 des fonctions
4. À l’aide de l’égalité (I.48), déterminer :
(a) x ÞÝÑ ch x
(b) x ÞÝÑ sh x (a) la limite de la fonction Argsh en 0 ;
que, en 0, th x x x3
3 2 x5
2. Démontrer
15 (b) la dérivée de la fonction Argsh en
o x5 . 0;
3. En déduire que le développement limité (c) l’équation de la tangente T à la
de sinpth xq à l’ordre 5 en 0 est : courbe représentative C de la fonc-
tion Argsh en 0 ;
x3 37 x5
sinpth xq x o x5 (d) la position relative de C et T .
2 120
66
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.16. Année 2010–2011
4. (a) Rappeler
Année 2010–2011
sin t
lim
10 décembre 2010 t Ñ0 t
67
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.16. Année 2010–2011
(c) Exercice 4
sin 7x
lim
xÑ0 sin 49x
1. Rappeler la définition de l’arc cosinus.
1 sin ?u
2
e2u 5. Soit x dans DArccos . Prouver que
lim
Ñ0 p7
?
u qptan u q2 lnp1 3 u q
Arccospxq π
u
Arccos x
(f)
6. Interpréter l’égalité précédente relative-
ln pcos xq ment à la courbe C de la fonction Arccos.
lim
x Ñ0 ptan xq2
Exercice 5
3. Prouver que Soit f la fonction définie sur R par
ex e2 f px q x 5 x2 1
lim
xÑ2 ln 2
x 2e2
1. Factoriser a5 b5 par a b, en déduire le
taux de variation de f puis prouver que
f est strictement croissante sur r0, 8r.
Exercice 2
En justifiant le résultat, étudier le prolonge-
ment par continuité 2. Prouver que l’équation f pxq 0 admet
une unique solution x0 sur s0, 1r.
1. en x0 0 de la fonction :
3. Prouver
f : x ÞÑ x sin
1
x (a) que 103
128 est une valeur approchée
fractionnaire à 102 près de x0 ;
2. en x0 4 de la fonction :
?x 2 (b) que 0,805 est une valeur approchée
à 102 près de x0 .
f : x ÞÑ 2
x 5x 4
68
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.16. Année 2010–2011
pArgth xq1 1 1 x2 .
Exercice 2
Soit f la fonction définie sur R par
#
x2 cos 1x si x 0
f pxq 2. À l’aide d’une intégration par parties,
0 si x 0 calculer
» 1{2
1. Calculer f 1 pxq pour x 0. Argth x dx.
0
2. La fonction f est-elle dérivable en 0 ?
? x3 2 2y 0
1 dy
(a)
x
3x 2 dx
2
(b) cos x sin x
sh x 2. Résoudre l’équation différentielle
(c)
1 ch2 x
2y x
dy
2. Avec l’aide éventuelle des formules d’Eu- dx
ler, linéariser puis déterminer les primi-
tives de sin2 x. Exercice 2
1. Prouver
π
par intégration par parties que,
Exercice 4 sur 2 , π2 ,
1. À l’aide d’intégrations par parties, déter-
»
dx x tan x lnpcos xq K, K P R
miner x
³ ρ cos2 x
(a) ρe dρ
³ π
(b) s Arctan s ds 2. Résoudre sur π2
2, l’équation diffé-
rentielle
2. Au moyen d’un changement de variable,
y0
calculer : dy x
dx cos2 x
(a)
π
»5
dx
3. Résoudre sur π2
2, l’équation diffé-
rentielle
0 x2 25
y
dy x 4x
(I.49)
(b) pour a un réel non nul, dx cos2 x cos2 x
»a
dx 4. Déterminer la solution de l’équa-
0 x2 a2 tion (II.100) s’annulant en 0.
69
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.16. Année 2010–2011
que, en 0, th x x x3
3 2 x5
3. Déterminer la solution de l’équa- 2. Démontrer
15
5
o x .
tion (I.51) telle que
"
y p0q 0 3. En déduire que le développement limité
y 1 p0q 1 de cospth xq à l’ordre 5 en 0 est :
x2 3 x4
cospth xq 1 o x5
Exercice 4 2 8
4. Calculer
cospth xq 1
1. Rappeler les développements limités à x2
l’ordre 4 en 0 des fonctions x ÞÝÑ ex , lim 2
x ÞÝÑ cos x, x ÞÝÑ sin x, x ÞÝÑ lnp1 xq x Ñ0 cos x 1 x2
70
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.17. Année 2011–2012
• %α iω Exercice 3
1. Résoudre dans R l’équation
• Q est la fonction polynôme complexe qu’on π π
détermine en résolvant l’équation cos 3x cos 2x
6 3
aQ2 p2a% bqQ1 pa%2 b% cqQ P
2. (a) En remarquant que π
4 2 π8 , prou-
sachant que ver que
1. si a%2 b% c 0, alors
a ?
cos
π
8
2
2
2
BQ BP et val Q 0
(b) En déduire sin π8 et tan π8 .
2. si a%2 b% c 0 et 2a% b 0, alors
Exercice 4
BQ BP 1 et val Q 1 1. (a) Rappeler les formules d’Euler.
(b) Linéariser cos3 x.
3. si a%2 b% c 0 et 2a% b 0, alors
2. En en cherchant une racine évidente puis
BQ BP 2 et val Q 2. en factorisant à la volée, résoudre dans C
l’équation
Exercice 5
25 novembre 2011 1. Calculer
Exercice 1
(a)
7x3 5x 1
1. Résoudre les équations suivantes :
x
lim
Ñ 8 1 2x3
16x2 25
16x2 25 0 et 0 (b)
x 54
? ?
lim x 1 x
Ñ 8
2x 3 puis résoudre l’in-
x
2. Factoriser x2
équation : 2. Rappeler
x2
x
3x
2
¤ xx 3
2
.
(a)
sin x
lim
Exercice 2 x Ñ0 x
Soit la fonction f définie par (b)
f pxq |x 1| |x 1| tan x
lim
x Ñ0 x
1. Exprimer la fonction f sans valeur abso-
lue. 3. Prouver que
1 cos x
2. Représenter graphiquement la fonction
f.
lim
x Ñ0 x2
12
71
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.17. Année 2011–2012
Exercice 4
12 janvier 2012 Soit la fonction f définie sur R par
Exercice 1
f px q
x sin x
1 cos x
1. Rappeler les équivalents en 0 de ex 1, 1. Déterminer l’ensemble de définition Df
lnp1 xq, 1 cos x, sin x, tan x. de f .
(b) f px q x 3 x1
1. Factoriser a3 b3 , en déduire le taux de
sin 21t
variation :
sin 7t
f paq f pbq
τtb,au
(c) ab
de f entre b et a puis prouver que f est
ln 1 2x strictement croissante sur r0, 8r.
tan x
2. Prouver que l’équation f pxq 0 admet
(d) une unique solution x0 sur s0, 1r.
1 sin ?u
3. Prouver
2
e2u
p7 ?
u qptan u q2 lnp1 3 u q
(a) Déterminer une valeur approchée
1
fractionnaire à 128 près puis à 102
près de x0 ;
Exercice 2 (b) que 0,68 est une valeur approchée à
Calculer 102 près de x0 .
1.
ln x 20 avril 2012
xÑ1 sinpx 1q
lim
Exercice 1
Soit f la fonction définie sur R par
2. #
1
si x 0
f px q
x sin
ex e
x
lim a 0 si x 0.
x Ñ2 1 cospx 2q
1. La fonction f est-elle continue en 0 (on
justifiera l’affirmation) ?
Exercice 3 2. Calculer f 1 pxq pour x 0.
En effectuant un changement de variable puis
en recourant aux équivalents, calculer 3. La fonction f est-elle dérivable en 0 (on
justifiera l’affirmation) ?
1 tan x
limπ Exercice 2
x Ñ4 cos 2x Déterminer des primitives de
72
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.17. Année 2011–2012
?
1. x 1 x2 2. Au moyen d’un changement de variable,
calculer
2. x2 sh x 3
»3
cos t dx
3.
1 sin2 t 0 x2 9
Exercice 3
Calculer la primitive de cotan x s’annulant en Exercice 2
π Résoudre dans R les équations différentielles
2.
suivantes, puis en déterminer les solutions va-
Exercice 4 lant 1 en 0.
Soit f la fonction définie sur r1, 8r par
1. dx 2y 0
dy
a
f pxq ln x x2 1
y x
dy
2. dx
1. Calculer, pour tout x réel, f 1 pxq. 3. dx 1
x 1
dt t t2 1
2. Rappeler la dérivée de la fonction Argch
et en déduire que, pour tout x réel, Exercice 3
Toutes les équations différentielles de cet exer-
a
Argch x ln x x 1
2 cice sont de fonction inconnue y et de variable
x.
Exercice 5 1. Résoudre dans R :
Soit f la fonction définie par f pxq Argch 1x .
(a) y 2 5y 1 6y 0
4y 2 4y 1
1. Déterminer l’ensemble de définition Df
(b) y0
de f .
(c) y 2 4y 1 5y 0. De cette der-
2. Déterminer l’ensemble de dérivabilité
Df1 de f .
nière équation, déterminer la solu-
tion telle que
#
y p0q 0
3. Calculer la dérivée de f .
4. Déterminer la différentielle de f en x0 y 1 p0q 1
1
2.
2. En s’aidant éventuellement du théo-
rème 1 page suivante, résoudre dans R :
21 juin 2012
Exercice 1 y 2 4y 1 5y ex
Exercice 4
1. En intégrant par parties, 1. Rappeler les développements limités à
l’ordre 4 en 0 des fonctions x ÞÝÑ ex ,
x ÞÝÑ cos x, x ÞÝÑ sin x, x ÞÝÑ lnp1 xq
(a) calculer
»
θ et, pour α P R, x ÞÝÑ p1 xqα .
dθ
cos2 θ
2. (a) Déterminer le développement li-
(b) prouver que mité à l’ordre 4 en 0 de lnp1
xq cos x.
»e
2 e3 1
x2 ln x dx (b) En déduire le développement limité
1 9 à l’ordre 4 en 1 de ln x cospx 1q.
73
Chapitre I. Énoncés des épreuves I.17. Année 2011–2012
ex 1 ay 2 by 1 cy P pxq e αx
sin ωx (I.56)
f px q
sin x
Alors, une solution particulière
Prouver que le développement limité à
l’ordre 3 en 0 de f est : • de l’équation différentielle (I.55) est y
Repe%x Qpxqq
x2 x3
f px q 1
x
o x3
2 3 8 • de l’équation différentielle (I.56) est y
Impe%x Qpxqq
Exercice 5
1. Prouver que, si x est positif, le déve- où
loppement
a limité à l’ordre 3 en 0 de
lnp1 x2 q est : • %α iω
b
lnp1 x2 q x x3
1
o x3 • Q est la fonction polynôme complexe qu’on
4 détermine en résolvant l’équation
? 1 sachant que
1 x2
1. si a%2 b% c 0, alors
(b) (Hors barème) En déduire que ce-
lui de Arcsin x à l’ordre 5 en 0 est BQ BP et valQ 0
74
Chapitre II
Année 1995–1996
2 avril 1996
Exercice 1 (p. 4).
1. On a à effectuer un produit de développements limités.
2 1 3
? 1
2x
1 1
1 x 1 1
1 2 x
1 x cos x 1 2 2 2 2 2
o px 3
q
1! 2! 3!
2
1 x2! opx3 q
x x2 x3 x2
1
2
8 16
opx3 q 1
2
opx3 q
1 x
2
1 1 2
2 8
x
1
16 4
1 2
x opx3 q
?
x cos x 1 x x3 opx3 q.
x 5 2 3
1
2 8 16
2. On a
? 58 x2 163 x3 opx3 q 1
x cos x 1 x
1
x
1 2
x
21 58 x 16
3 2
x opx2 q.
75
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.1. Année 1995–1996
x x3! opx3 q
x x6 o px 3 q
x3 x3
tan x
sin x
.
1 2! opx q 1 2 o px 2 q
2 2
cos x 2
x3
x
3
12 x2 13 x3 opx3 q
x 21 x2 32 x3 opx3 q
si bien que
lnp1 tan xq lnp1 tan xq x x2 o px 3 q
1 2 3
x
2 3
x 12 x2 32 x3 opx3 q
lnp1 tan xq lnp1 tan xq 2x opx3 q.
4 3
x
3
3. On pose t π{4 x. Alors, puisque tanpπ{4q 1,
tanpπ{4q tan x
tanpπ{4 xq 11 tan x
1 tanpπ{4q tan x
.
tan x
76
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.1. Année 1995–1996
Donc
lnptan t q ln ptanpπ{4 xqq
ln 11 tan x
tan x
lnp1 tan xq lnp1 tan xq
2x 34 x3 opx3 q
lnptan t q 2pt π{4q pt π{4q3 oppt π{4q3 q.
4
3
0
p1 cq3 1.
1
(II.3)
(c) Pour tout x ¡ 0, la fonction f : t ÞÑ lnp1 t q est de classe C 8 sur l’intervalle r0, xs
donc, grâce à la formule de Taylor-Lagrange en 0 à l’ordre 2, on a
f 2 p0q 2 f 3 pcq 3
f pxq f p0q f 1 p0qx x x
2 6
où 0 c x. Or
x2
f pxq x
1
x3 .
2 3p1 c q3
De la double inégalité (II.3) on déduit pour tout x ¡ 0 que
x3
0 x3
1
3p1 cq
3 3
d’où
x2 x2 x3
x lnp1 xq x .
2 2 3
2. Cette inégalité permet d’affirmer que x x2 est une valeur approchée de lnp1 xq à 103
2
?3 1
près dès que p0 q x3
3 ¤ 10 i.e. dès que p0 q x ¤ 3 10 (on peut même préciser qu’il
3
77
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.1. Année 1995–1996
?
3. On note que lnp1, 1q 0, 1 p¡ 0q, on a p0 q x ¤ 3 101 et donc
lnp1 0, 1q. Or, si x 3
p0,1q
0, 1 2 0, 095 est une valeur approchée de lnp1, 1q à 103 près par défaut.
2
8 5
15
42
»4
v pt q dt
256
.
0 15
iii. On sait que la valeur moyenne V de v sur r0, 4s est donnée par
»4
V 4 1 0 v pt q dt
64
15
.
0
2. Etude concrète.
(a) On a immédiatement v p0q v pT q 0. La fonction v est dérivable sur r0, T r et pour
0 ¤ t T , on a
?
v 1 pt q a ?t a 2pT? tq t a 2T
T t ? 3t .
2 T t T t T t
Puisque a ¡ 0, il est clair que v 1 est strictement positive sur r0, 2T {3r, nulle en 2T {3
et strictement négative
a sur r2T {3, T r ; donc v est maximale en t 2T {3 et vaut alors
v p2T {3q 2aT T {3{3 2a pT {3q3{2 .
78
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.1. Année 1995–1996
a 00
2
3
pT tq 3
2 dt
0
T
2a
3
25 pT tq 5
2
0
x pT q
4a 5
T 2.
15
La vitesse moyenne V du motard sur le parcours AB est donnée par
»T
x pT q
V T 1 0 v pt q dt
T
15
4a
T
3
2 .
0
(c) La fonction v étant continue sur r0, T s, on peut lui appliquer sur cet intervalle la
formule de la moyenne : il existe un réel c dans r0, T s tel que
»T
v pcq
0 0 v ptq dt
1
T
i.e. tel que v pcq V . Ceci prouve qu’il existe un instant au cours de l’expérience
auquel la vitesse instantanée du motard égale sa vitesse moyenne.
(d) Application numérique. On a
$ $
& x T p q 1 & 4a
15 T
5
2 1
i.e.
%
vM 200
%
2a pT {3q3{2 200
4 5
15 T
200 1
2
2 pT {3q { 3 2
i.e.
?
T 1? ? s 15 3 s 26 s.
h
3600
80 3 80 3
?
Donc V xpT q{T 1{T 80 3 139 km/h.
79
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.2. Année 1996–1997
9 mai 1996
19 juin 1996
Année 1996–1997
9 janvier 1997
Exercice 1 (p. 7).
1. On a :
a
x2 3
a px2 3q p?x2 1q
?
x2 1
x2 3 x2 1
a a
x2 3 x2 1 ?
2
?2 .
x2 3 x 1
?2 ?2
Or, limxÑ 8 x 3 limxÑ 8 x 1 8. Donc
a a
lim x2 3 x2 1 0.
xÑ 8
f 1 px q ?1 .
1
x 2 x
Or,
?
f 1 pxq ¡ 0 ðñ ¡ 2?1 x ðñ 2 ¡ x ¡ 0 ðñ 4 ¡ x ¡ 0.
1
x
Donc f est strictement croissante sur s0, 4r, strictement décroissante sur s4, 8r et
admet un maximum absolu en 4.
80
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.2. Année 1996–1997
(b) Puisque f admet un maximum absolu en 4, pour tout x ¡ 0, f pxq ¤ f p4q. Or f p4q
ln 4 2 2 ln 2 2? 2pln 2 1q est strictement négatif. Par suite, pour tout x ¡ 0,
f pxq 0 i.e. ln x x.
? ?
? tout x ¡ 0, ln x{x 1{ x et, pour x ¡ 1, 0 ln x{x 1{ x. Puisque
(c) On a donc, pour
limxÑ 8 1{ x 0, il s’ensuit par le théorème des gendarmes que
x
lim
Ñ 8
ln x
x
0.
(d) Pour x ¡ 0, posons X xα . Alors x X 1{α et donc
1
ln x
xα
ln X α
X
α1 lnXX .
Or, si x ÝÑ 8 alors X ÝÑ 8 donc, en vertu de la question précédente,
x
lim
Ñ 8
ln x
xα
X Ñlim8 α1 lnXX 0.
1. Soit a et b deux réels tels que a b et f une fonction continue sur ra, bs et dérivable sur
sa, br. Alors, il existe un réel c dans sa, br tel que
f pbq f paq
ba
f 1 pc q.
2. La température T est une fonction de la variable t (supposée dans l’enoncé) continue et
dérivable sur R ; donc, si t0 est l’instant de début de la période considérée, T est continue
sur rt0 , t0 12s et dérivable sur st0 , t0 12r. Par le le théorème des accroissements finis, il
existe un instant t1 dans st0 , t0 12r tel que
dT
pt q 48 6 9{2.
dt 1 12
Puisque 9{2 4, il existe donc un instant, au cours de la période considérée, en lequel
la vitesse de refroidissement a dépassé 4 C/h.
81
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.2. Année 1996–1997
cos y ?1 x2
#
ðñ π{2 ¤ y ¤ π{2
a
ùñ cos y 1 x2
car, si π{2 ¤ y ¤ π{2, alors cos y ¥ 0 et donc cos y cos y. Il s’ensuit que cospArcsin xq
? 2
1x .
(d) On sait que, pour tout θ réel, sin 2θ 2 sin θ cos θ. Donc, pour tout x dans r1, 1s,
a
sinp2 Arcsin xq 2 sinpArcsin xq cospArcsin xq 2x 1 x2 . (II.4)
2. (a) Puisque Arcsin 0 0, la fonction Arcsin étant continue sur r1, 1s, limxÑ0 Arcsin x
0.
(b) On sait que
lim
x Ñ0
sin x
x
1. (II.5)
Exercice 5 (p. 8). On rappelle que, par définition, limxÑ0 x2 4 4 si, pour tout ε ¡ 0, il existe
α ¡ 0 tel que
|x| α ùñ x2 4 4 ε.
(II.6)
82
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.2. Année 1996–1997
|x| α ùñ x2 4 4 ε
|x| α ùñ x2 ε
12 mars 1997
Exercice 1 (p. 9).
(b) Posons θ Arcsin x i.e. x sin θ avec π{2 ¤ θ ¤ π{2 (la fonction x ÞÑ Arcsin x
réalise en fait une bijection de r0, 1s sur r0, π{2s). Il s’en suit que
• dx cos θ dθ ?
? a
• x2 1 x2 sin2 θ 1 sin2 θ sin2 θ cos2 θ sin2 θ |cos θ| sin2 θ cos θ car
π{2 ¤ θ ¤ π{2.
• si x 0 alors θ 0 et si x 1 alors θ π{2.
83
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.2. Année 1996–1997
Donc
»1 » π{2 » π{2
a 1 cos 4θ
x 2
1 x2 dx sin θ cos θ dθ
2 2
dθ
0 0 0 8
π{2
81 θ 14 sin 4θ 18 pπ{2 0q 16
π
.
0
• Il s’en suit que la solution générale de l’équation (II.8), somme de la solution générale
de l’équation (II.7) et d’une solution particulière de l’équation (II.8), est
y Cex 13 , C P R.
3
2. L’équation
y 2 10y 1 41y 0 (II.9)
a pour équation caractéristique
r 2 10r 41 0 (II.10)
de discriminant ∆ 100 164 64 p8i q2 . Donc l’équation (II.10) a pour solutions
(complexes conjuguées)
10 8i
r 10 2 8i 5 4i et r
2
5 4i.
Donc la solution générale de l’équation (II.9) est
y e5x pC1 cos 4x C2 sin 4xq , C1 , C2 P R.
Exercice 3 (p. 9). Soit A et B deux polynômes et k un entier positif. On rappelle que le poly-
nôme Q est le quotient dans la division selon les puissances croissantes, à l’ordre k, de A par B
si et seulement si il existe un polynôme R tel que
#
A B.Q X k 1R
B Q ¤ k.
Ici, A 1 3X, B 1 X 2 et k 3. On trouve
Q 1 3X X 2 3X 3 et X 4 R X 4 3X 5 pi.e. R 1 3X q.
84
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.2. Année 1996–1997
1 p1 θh
1
q4 0. (II.11)
3. (a) Pour tout h ¡ 0, la fonction f : x ÞÑ 1{p1 xq est de classe C 8 sur l’intervalle r0, hs
donc on peut lui appliquer la formule de Taylor-Lagrange en 0 à l’ordre 2. Or
f pxq
1
f 1 px q
1
f 2 pxq
2
f 3 px q
6
1 x p1 x q2 p1 x q3 p1 x q4
donc
f phq 1 h h2
1 h3 .
p1 θhq4
1h h2 h3 1h
1
h2 .
1 x
(b) Cette inégalité permet d’affirmer, pour h ¡ 0, que 1 h h2 est une valeur approchée
de 1{p1 hq à 103 près dès que p0 q| h3 | ¤ 103 i.e. dès que p0 q h ¤ 101 (on
peut même préciser qu’il s’agit alors d’une valeur approchée par excès).
(c) On note que 1{p1, 09q 1{p1 0, 09q. Or, si h 0, 09 p¡ 0q, on a p0 q h ¤ 101 et
donc 1 0, 09 p0, 09q2 0, 9181 est une valeur approchée, par excès, de 1{p1, 09q à
103 près.
converge si et seulement si α ¡ 1
85
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.2. Année 1996–1997
(b) l’intégrale
»b
dx
a pb xqα
converge si et seulement si α 1.
? (
2. • La fonction f : x ÞÑ p1 xq{p4 x3 q est définie sur R 4 donc est continue sur
3
4 juin 1997
Exercice 1 (p. 10).
86
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.2. Année 1996–1997
ex e x
ch x .
2
C’est une fonction paire, de dérivée sh (strictement positive sur R ). Par ailleurs,
ch 0 1 et lim 8 ch 8. On se reportera au cours pour la représentation gra-
phique de la fonction ch. Cette fonction, continue et strictement croissante sur R
est une bijection de R sur r1, 8r.
(b) La bijection réciproque de la fonction ch restreinte à R est la fonction notée Argch :
#
y Argch x si et seulement si
x ch y
y ¥ 0.
On sait que, pour tout x ¡ 1,
pArgch xq1 ? 1
. (II.13)
x2 1
3. (a) D’après la relation (II.13),
»
? dt Argch t.
t2 1
(b) On a
»4 »4
? dx
b
dx
1 9x2 4 1 2 9x2
4 1
»4
12 b
dx
1 2 3x 2
2 1
»4 3
d 2x
1 2
b
2 3 1 3 2
2x 1
»4
1
3
d Argch
3
2
x
1
»4
? dx
31 Argch 6 Argch
3
.
1 9x2 4 2
87
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.2. Année 1996–1997
p1 x2 qy 1 xy 0 (E11 )
est
»
a
y C exp 1 CPR yC CPR
x
2
dx , i.e. 1 x2 ,
x
car
»
»
d 1 x2
1 x
exp 1
exp 12 ln 1
2
exp dx x .
x2 2 1 x2
p1 x2 qy 1 xy 2x. (E1 )
2. L’équation
y2 2y 1 y0 (E12 )
y ex pC1 x C0 q , C0 , C1 P R.
Par ailleurs, la fonction y αx2 βx γ est une solution particulière de l’équation com-
plète (E2 )
88
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.2. Année 1996–1997
0 1.
1
(II.14)
p1 θhq 2
7
f pk q pxq
2 p1 xq
'
& 1 3
2 si k 1,
4 p1 x q si k 2,
5
'
' 3 2
'
'
8 p1 xq
% 15 7
2 si k 3,
donc
89
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.2. Année 1996–1997
Par conséquent, pour tout h ¡ 0, il existe d’après la formule (II.15) un réel θ dans
s0, 1r tel que
1 θhq 2
h 3 h2 15 7 h3
f phq 1 p .
2 4 2 8 6
De la double inégalité (II.14), on déduit pour tout h ¡ 0 que
15 15 p1 θhq 2 0
7
8 8
d’où
θhq 2
h3
16
5 3
h p1
15
8
7
6
0
et par suite
3h2 3 3h2
1
h
2 8
5h
16
? 1
1 2h 8
.
1 h
(b) Cette inégalité permet d’affirmer, pour h ¡ 0, que 1 2h 38 h2 est une valeur appro-
?
chée de 1{ 1 h à 103 près dès que p0 q| 16 h | ¤ 103 i.e. dès que p0 q h ¤
5 3
a
101 16{5 (on peut même préciser qu’il s’agit alors d’une valeur approchée par
3
excès).
? ? a
(c) On note que 1{ 1, 1 1{ 1 0, 1. Or, si h 0, 1 p¡ 0q, on a p0 q h ¤ 101 3 16?{5 et
donc 1 0, 1{2 3p0, 1q2 {8 0, 95375 est une valeur approchée, par excès, de 1{ 1, 1
à 103 près.
Exercice 5 (p. 11).
1. Le premier terme non nul dans le développement limité en 0
• de sin t est celui d’ordre 1
• de cos t est celui d’ordre 0,
le développement limité en 0 de sin t cos t à l’ordre 4 sera obtenu par produit des dévelop-
pements limité en 0 de sin t à l’ordre 4 et de sin t à l’ordre 3 :
t3 t2
sin t cos t t o t4 1 o t3
3 2
t 2 1 1 3
6
t o t4
sin t cos t t t 3
2
o t4 .
3
(On pouvait aussi utiliser l’identité sin t cos t 12 sin 2t.)
2. On a
et 1 t t2 t3
o t3
lnp1 t q
2 3
t t2
2
t3
3 o pt 3 q
t t2
t2
et 1
t 1 2 6 o
lnp1 t q
.
t 1 t
2
t2
3 op t2 q
90
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.3. Année 1997–1998
et 1 t2
lnp1 t q
1 t
3
o t2 .
3. (a) On a
f pxq lnpe hq
1 1
e
px eq 2 px eq2
1
2e
o px e q2 .
Année 1997–1998
24 novembre 1997
Exercice 1 (p. 11).
1. On a
x4 x4
lim
x Ñ4 x2 x 12
xlim lim 1 1 .
Ñ4 px 4qpx 3q xÑ4 x 3 7
On a
lim lnpx 1q ln x 0.
x Ñ 8
2. L’ensemble de définition de f est r1, 3rYs3, 8r. Sur cet ensemble, f est continue. Exa-
? x0 3 ; en multipliant au numérateur et au dénominateur par la
minons le cas du point
quantité conjuguée x 1 2,
?
x 12 x 14
lim
x3
xlim ? xlim ? 1
14
x Ñ3 Ñ3 px 3qp x 1 2q Ñ3 x 1 2
1 3 x
? ?
1 x
?
1 x
xlim ? ? ? ? ? ?
3 3
1
x Ñ1 1 x Ñ1 1 p xq xÑ1 p1 xqp1 x p x q q x Ñ1 1 x p xq2
lim 3 3 3
lim 2
lim
3 3 3 3 3
91
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.3. Année 1997–1998
lim
1q tan ?x lim ?x?x 2.
pex ?
x Ñ0 x sin x x Ñ0 x x
2 2
Par ailleurs,
lnp1 hq
ln x
xÑ1 sinpx 1q
lim hlim
Ñ0 sin h
lim 1.
h
hÑ0 h
2. On sait que j 2 |j|2 et que Arg j 2 2 Arg j r2πs donc j 2 1 et que Arg j 2 r2πs.
4π
3
1. On sait que l’ensemble de définition de la fonction Arcsin est r1, 1s donc, puisque 2x{p1
x2 q est défini pour tout x réel,
# #
2x
1¥0 2x 1 x2
¥0
x P Df ðñ 1 ¤ ¤ 1 ðñ ðñ
2x 1 x2 1 x2
1 x2 2x
1 ¤ 0 2x ¤0
1 x2
1 x2 1 x2
Donc
$
& p1 xq2
x P Df ðñ % p1 1x xq ¥ 0
2
¤ 0.
2
1 x 2
si bien que Df R.
Autre méthode.
d’où
2. (a) Cours !
92
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.3. Année 1997–1998
(b) La fonction Arcsin est impaire. L’ensemble de définition Df de f est symétrique par
rapport à 0 ; pour x dans Df , on a
2pxq
f pxq Arcsin Arcsin 1 2xx2 Arcsin 1 2xx2
1 pxq2
.
sin 2y
2 tan y
1 tan2 y
(d) i. Si 0 ¤ x ¤ 1 alors 0 ¤ 2y ¤ π
2 donc, en utilisant l’égalité (II.16),
#
f pxq Arcsin psin 2y q
0 ¤ 2y ¤ π2
93
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.3. Année 1997–1998
Or, si deux nombres ont même sinus et sont compris entre π{2 et π{2, ils sont
égaux. Il s’ensuit que f pxq 2y soit, par la définition de y,
f pxq 2 Arctan x.
ii. Si x ¡ 1 alors 0 π 2y π
2 donc, en utilisant l’égalité (II.16),
#
f pxq Arcsin psin 2y q
0 ¤ 2y ¤ π2
soit, puisque sinpπ 2y q sin 2y,
#
f pxq Arcsin psinpπ 2y qq
0 ¤ π 2y ¤ π2
ce qui, par définition de la fonction Arcsin, équivaut à
$
' p 2y q sin f pxq
&sin π
'
2 ¤ f px q ¤ 2
π π
0 ¤ π 2y ¤ π2 .
%
Pour les mêmes raisons que précédemment, il s’ensuit que f pxq π 2y soit, par
la définition de y,
f pxq π 2 Arctan x.
6. Exercice !
16 février 1998
Exercice 1 (p. 12).
1. On a
» »
ρeρ dρ ρeρ eρ dρ ρeρ eρ
et
» 1 » 1 a
?
x Arcsin x
dx 1 x2
2 2
Arcsin x d
0 1 x2 0
a 1 » 1
a
Arcsin x 1 1 x2 ?
2 2 dx
x2
0 0 1 x2
c 1
π6 3 2
x
4
» ? 0
6 3π
1
?
x Arcsin x
dx
2
.
0 1 x2 12
94
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.3. Année 1997–1998
2. On a
»3 »3
dx
x2 9
dx
x2
0 0 9 1
9
»3
1
9
x 2
dx
0
3 1
»3
3 d 3x
91
x 2
0
3 1
»3
31 d Arctan
x
3
0
x 3
1
3
Arctan
3 0
1
3
pArctan 1 Arctan 0q
»3
dx
x2 9
π
12
.
0
De plus, avec u ln x,
u 3
» e2 » e2 »2 2
dx
d ln x
du
3 31 1
1 24
7
.
e x pln xq 4
e pln xq 4
1 u4 1 8
y1 3x2 y 0 (II.17)
est
»
y1 3x2 y ex
3
(II.18)
sous la forme y C pxqex . Alors y C pxqex est solution de (II.18) si et seulement si C 1 pxqex
3 3 3
y 2 4y 1 13y 0 (II.19)
95
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.3. Année 1997–1998
est non nul, cette équation admet comme solution particulière une fonction de la forme y
αx2 βx γ. Or y αx2 βx γ est solution particulière de (II.20)
si et seulement si @ x P R, 2α 4 p2αx βq 13 αx2 βx γ 26x2 10x 9
si et seulement si @x P R, 13αx2 p8α 13β q x 2α 4β 13γ 26x2 10x 9
$
'
&13α 26
si et seulement si
'
8α 13β 10
2α 4β 13γ 9
%
$
&α 2
'
si et seulement si β 2
'
γ 1
%
si et seulement si y 2x2 2x 1.
@x P R, ch2 x sh2 x 1.
96
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.3. Année 1997–1998
(b) Pour tout x 0, la fonction sh est de classe C 8 sur l’intervalle fermé d’extrémités 0
et x donc on peut lui appliquer la formule de Taylor-Lagrange en 0 à l’ordre 5. Or il
est clair que, pour tout k dans N,
#
shpk q x
sh x si k est pair
ch x si k est impair
donc
#
sh 0 0
shpk q 0
si k est pair
ch 0 1 si k est impair.
Par conséquent, pour tout x 0, la formule (II.21 page précédente) à l’ordre 5 assure
l’existence d’un réel θ dans s0, 1r tel que
x3 x5
sh x x ch θx
6 120
i.e.
x3 5
sh x x 120
x
ch θx. (II.22)
6
si bien que
x5 5 5
120
¤ 120
x
sh θx
x
80
.
102 104 5
0 ¤ ch 1 ¤ 10
1
.
10 2 24 120
8 5
120 9.10 . Ceci prouve que α est une
Or il est clair que 103 9 120 donc 10
1 8
valeur approchée de ch 10 à 9.10 près et, puisque
102 104
0 ¤ ch 1 ¥ α,
1 1
i.e. ch
10 2 24 10
ch 1 a ¤ ch 1 α 8 108 107
|α a| 9.10
10 10
1
si bien que a est une valeur approchée de ch 10 à 107 près.
97
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.3. Année 1997–1998
@x ¡ 1, Argch1 x ? 1
.
x2 1
(b) On en déduit
»
? dt Argch t
t2 1
et avec t 32 x
»4 »6 2 »6
3 dt
? dx
? 1
? dt
1
Argch 6 Argch
3
.
1 9x2 4 4t 2 4 3
3
2
t2 1 3 3
2
2
?2
3. (a) On a Argch 1 0 et ln 1 1 1 0 donc, pour x 1, la relation Argch x
?2
ln x x 1 est vraie.
(b) On a, par définition,
$
#
y Argch x
'
&x ch y
x¡1
ðñ '
x¡1
y¥0
%
#
x ch y
ðñ y¡0
#
e y
x e
y
ðñ 2
y¡0
#
2xey pey q2
ðñ y¡0
1
#
ðñ pey q2 2xey 10
y ¡ 0.
98
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.4. Année 1998–1999
ii. On a, pour x ¡ 1,
# ? # ?
x x2 1 ¡ 1 x1 ¡ x2 1
x¡1
ðñ x¡1
#
ðñ px 1q2 ¡ x2 1
x¡1
#
ðñ 2x 1 ¡ 1
x¡1
#
x 1
ðñ x¡1
ðñ xP?
?
Supposons x ¡ 1 et y ¡ 0. Alors ey ¡ 1 donc, d’après le raisonnement précédent,
ey x x2 1 n’a lieu pour aucun x réel. On a donc, pour x ¡ 1,
# #
y Argch x pey q2 2xey 1 0
x¡1
ðñ y¡0
# ?2 ?
ey x x 1 ey x x2 1
ðñ y¥0
ou
# ?2 #
y ln x x 1 x1
ðñ ou
y0
y¥0
?
(car x x2 1 ¥ 1 ¡ 0 si x ¥ 1)
a
ðñ y ln x x2 1 .
11 juin 1998
Année 1998–1999
16 novembre 1998
Exercice 1 (p. 15).
99
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.4. Année 1998–1999
P pzq P0 {4
d
i.e. z R 1
P0
P0
? 4
i.e. z R 41
i.e. z R.
Donc, c’est à l’altitude 6400 km que l’astronaute ne pèsera plus que le quart de son poids
initial.
3. D’après la question 1, l’astronaute, pesant 63 kg à la surface de la terre, ne pèsera plus que
7 kg si et seulement si
#
P pz q 7
P0 63
c
zR 1
63
i.e.
7
?
i.e. zR 91
i.e. z 2R.
Donc, c’est à l’altitude 12 800 km que l’astronaute ne pèsera plus que 7 kg.
4. L’astronaute en état d’apesanteur complet si et seulement si son poids p est nul ce qui
correspond, d’après (II.23) à z 8. Bien sûr, ce résultat est d’autant moins valable d’un
point de vue physique, qu’à grande altitude (i.e. loin de la terre), l’astronaute risquerait
de s’approcher d’autres astres et d’être donc soumis à l’attraction que ceux-ci opéreraient,
ce qui créerait de la pesanteur. Il est à noter que la relation donnant P pzq n’est autre que
la loi de la gravitation universelle de Newton.
100
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.4. Année 1998–1999
2.
4
(a) La limite demandée est 5 car
sin 84 x
sin 105 x
0 105
84 x
84
Ý
ÝÝÑ 84
x 0 105 xÑ0 105 5
4
.
2
(b) La limite demandée est 21 car
pe2u 1q sin ?u ?
2 ?
2u 2 u
p7 u qptan u q2 lnp1 3 u q 0 p7 u qu 2 3?u 0 21 .
2
ex e e1 t e
xÑ1 lnpx 1q
lim t Ñ0 lnp1 t q
lim .
Donc
2 px ?2q ?2 .
px 2q 3 2x 5 3 2x 5
Donc
101
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.4. Année 1998–1999
3. Pour tout x 3π
2 r2πs, on a
f px q p 1 sin xq tan2 x
p1 sin xq sin2 x
cos2 x
p1 sin xq sin2 x
p1 sin xq sin2 x
p1 sin xqp1 sin xq
1 sin2 x
sin2 x
1 sin x
.
Donc
sin2 x
lim f pxq lim 12
x Ñ 3π2 x Ñ 3π2 1 sin x
1 cosp3x q0
π
4
cosp3x q1
π
i.e.
4
cosp3x q cos 0
π
i.e.
4
3x 0 r2πs ou 3x 0 r2πs
π π
i.e.
4 4
3x r2πs
π
i.e.
4
x r s.
π 2π
i.e.
12 3
Donc, l’ensemble de définition Df de f est
" *
R π
12
k
2π
3
,kPZ .
2. La fonction f est construite de manière naturelle. Elle est donc continue sur son ensemble
de définition
" *
Df R π
12
k
2π
3
,kPZ .
3 et k 0 i.e. pour
k 2π on a, en posant t 3x π4 ,
π π
De plus, pour 12 12 ,
xÑ t Ñ 0.
π
si et seulement si
12
Or
p3x π4 q2 t2 t2 2.
1 cosp3x π4 q 1 cos t t Ñ0 t t Ñ0 2
2
102
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.4. Année 1998–1999
Donc
limπ f pxq 2
x Ñ 12
π
si bien que f est prolongeable par continuité en 12 en posant f p 12
π
q 2. Il s’ensuit que f
peut être prolongée par continuité sur l’ensemble
" *
!π) " *
R ,kPZ Y R , k P Z .
π 2π π 2π
k k
12 3 12 12 3
1. Il est clair que l’ensemble de définition de f est R. Puisque lim 8 exp 8 et lim8 exp
0, on a
8 8
lim f et
8 8.
lim f
f 1 pxq 1 e x .
Donc f 1 ¡ 0 sur R si bien que f est strictement croissante sur R. On aurait aussi pu
remarquer que f est la somme de deux fonctions strictement croissantes sur R : x ÞÑ x et
x ÞÑ ex — cette dernière l’étant car la fonction exp l’est —.
2. D’après un corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, puisque f est continue
strictement croissante sur R et lim8 f 0 lim 8 f , l’équation f pxq 0, équivalente
à l’équation (1), admet une unique solution réelle a. Puisque de plus f p0q 1 0 et
f p1q 1 e1 e0 e1 ¡ 0 (car exp est strictement croissante sur R), on sait que a
appartient à s0, 1r.
3. (a) Puisque
e 2 0, 6 102 ,
1
1
2
e 12 0 si bien que f
1
2
0.
Or f p0q 0 f p1q donc f p 12 q 0 f p1q et donc a appartient à s 12 , 1r.
(b) De plus, puisque
e 4 0, 47 102
3
e 4 ¡0 ¡ 0.
3 3 3
si bien que f
4 4
103
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.4. Année 1998–1999
e 8 ¡0 ¡ 0.
5 5 5
si bien que f
8 8
Or f p 21 q 0 f p 34 q donc f p 12 q 0 f p 85 q et donc a appartient à s 12 , 85 r.
(d) • Le diamètre de l’intervalle s 12 , 58 r est 0, 125 donc a est distant de son centre 9
16
d’au plus son rayon qui vaut 0,1252 soit 0, 0625. Par conséquent
a 9 0, 0625 101
16
9
donc 16 est une valeur approchée fractionnaire à 101 près de a.
9
• De plus, 16 21 0, 0625 0, 5625 donc, par l’inégalité triangulaire,
|a 0, 56| |a 0, 5625 0, 5625 0, 56|
¤ |a 0, 5625| |0, 5625 0, 56|
0, 0625 0, 0025
0, 065
101
si bien que 0, 56 est une valeur approchée à 101 près de a.
26 février 1999
Exercice 1 (p. 16).
1. On a, pour une certaine constante C,
» » »
pln sq2 ds s pln sq2 2 s ln s
ds
s
s pln sq2 2 ln s ds
»
»
s pln sq 2 s ln s
2
s
ds
s
s pln sq 2 2
s ln s ds
s pln sq2 2 ps ln s s Cq .
On a
π
»π
t cos 3t d t
sin 3t
13
»π
sin 3t dt
1 cos 3t π 2 .
0 3 0 0 3 3 0 9
2. On a
»3 »3 »3 x
d
dx
9 x2
dx
x 2
3
9
3
x 2
0 0 9 1 3
0 1 3
» 3
1 3 x 1
3 0
d Arctan
3
3 Arctan 3x
0
1
3
Arctan 1 Arctan 0
π
12
.
104
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.4. Année 1998–1999
t2
dt
2t 1
pt dt1q2 dptpt 11q2q
»
d t11 t11 C.
1. Par définition,
#
cos y x
y Arccos x ðñ (II.24)
0 ¤ y ¤ π.
f 2 p0q 2 f 3 pθhq 3
f phq f p0q f 1 p0qh h h
2 6
Or
$
'
' p
1 xq 2
1
si k 0, $
' si k 0,
1 x q 2
' '
p kq
f pxq 2 p &1 1
si k 1,
f pk q p0q
&1
1
si k 1,
1 x q 2
donc
'
'
'
'
1
4 p 3
si k 2, '2
4
% 1
si k 2.
%3
p1 xq 52
8 si k 3
Il s’ensuit que, pour tout h ¡ 1, il existe θ dans s0, 1r tel que
θhq 2 .
h h2 h3
f phq 1 8 p1 5
2 16
105
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.5. Année 1999–2000
y 1 2xy 0 (II.26)
est
»
y 1 2xy x. (II.27)
Il s’en suit que la solution générale de l’équation (II.27), somme de la solution générale de
l’équation (II.26) et d’une solution particulière de l’équation (II.27), est
y Cex 12 , C P R.
2
y 1 2xy 0 (II.28)
est
»
y 1 2xy x. (II.29)
Il s’en suit que la solution générale de l’équation (II.27), somme de la solution générale de
l’équation (II.26) et d’une solution particulière de l’équation (II.27), est
y Cex 12 , C P R.
2
11 juin 1999
Année 1999–2000
2 décembre 1999
Exercice 1 (p. 19).
1. Voir le cours.
2.
(a) Puisque
$
'
'
& 12 cos 2π
?
' 3
3
'
%
2
sin 3
2π
106
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.5. Année 1999–2000
on a |z1 | 1 et Argpz1 q 2π
3 . ?
On voit aisément géométriquement que |z2 | 2 et Argpz2 q π4 .
?3
Puisque z3 2p 2
i
2 q et
$ ?
'
'
&
2
3
cos π6
'
'
%
1
2
sin π6
on a |z3 | 2 et Argpz3 q π6 .
?
(b) Il s’ensuit que z1 e2iπ{3 , z2 2eiπ{4 et z3 2eiπ{6 .
(c) On a donc
? ? ip2π{3π{4q ? 5iπ{12
z1 z2 e2iπ{3 2eiπ{4 2e 2e
?
si bien que |z1 z2 | 2 et Argpz1 z2 q 5π
12 ;
? iπ{4 ? ?
2 i pπ{4π{6q
z2
z3
iπ{6 2 e
2e
22 e5iπ{12
2e
?2
si bien que zz2 et Argp zz2 q 5π
3 2 3 12 ;
4
z14 j 4 e2iπ{3 e8iπ{3 ei p2π{3 2π q e2iπ{3 j z1
? ?
f px q
p x 1 2qp x 1 2q
? x 14
? ? 1
px 3qp x 1 2q px 3qp x 1 2q x 1 2
donc lim3 f 14 .
4. On sait que « la puissance l’emporte sur le logarithme » donc, puisque limxÑ0 x 0 et
limxÑ0 ln x 8, on a lim0 f 0.
5. On remarque que
? ? ? ?
f px q
p x 2 x 1qp x 2
? ? x 1q
?x 2 px 1q
? ? 1
?
x 2 x 1 x 2 x 1 x 2 x 1
donc lim 8 f 0.
107
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.5. Année 1999–2000
1 cos x x2
ex 1
2
x
2x .
(b) La limite demandée est 2{3 car, en 0,
lnp1 2xq
tan 3x
3x 3.
2x 2
3. Posons x 2 h. Alors
ex e2 2 h e2 e2 peh 1q
sinpx 2q
e sin h sin h
f pxq
pxqp sin xq f pxq.
1 cos x
3. En 0, la fonction f n’est pas continue mais
x2
f px q 2.
x 2 {2
ϕ px hq ϕ pxq
h
λ h λ 0 ÝhÝÝÑ0
Ñ0
donc ϕ 1 pxq 0.
108
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.5. Année 1999–2000
psin x x cosp1xqp1cos
cos xq x sin2 x
xq2
tan 2a
2 tan a
1 tan2 a
.
donc
2 tan Arctan 31 2 13 2
tan 2 Arctan
1
3
3
. (II.31)
3 1 tan2 Arctan 3 1
1 1 2
9
8 4
3
π2 2 Arctan 13 π2 . (II.32)
(c) D’après l’équivalence (II.30), l’égalité (II.31) et l’encadrement (II.32) prouvent que
2 Arctan 31 Arctan 43 .
109
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.5. Année 1999–2000
2. Par définition,
2 tan pArctan 3q
tan pπ 2 Arctan 3q tan p2 Arctan 3q
1 tan2 pArctan 3q
12332 34 .
(II.34)
(b) La fonction Arctan est strictement croissante sur R donc, puisque 1 3, on a Arctan 1
Arctan 3 p π2 q i.e. π4 Arctan 3 π2 i.e. π2 2 Arctan 3 π donc π 2 Arctan 3
π2 i.e. 0 π 2 Arctan 3 π2 ce qui implique
π2 π 2 Arctan 3 π2 . (II.35)
(c) D’après l’équivalence (II.33), l’égalité (II.34) et l’encadrement (II.35) prouvent que
2 Arctan 3 π Arctan 34 .
3. (a) Soit d’abord x un réel tel que 0 ¤ x 1. Par définition,
#
tan p2 Arctan xq
2x
2 Arctan x Arctan ðñ
2x 1 x2
1 x2
(II.36)
2 Arctan x π2 .
π
2
i. On a
2 tan pArctan xq
tan p2 Arctan xq 1 2xx2 .
1 tan2 pArctan xq
(II.37)
π2 2 Arctan x π2 . (II.38)
2 Arctan x Arctan
2x
1 x2
.
110
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.5. Année 1999–2000
2 tan pArctan xq
tan p2 Arctan x πq tan p2 Arctan xq 1 2xx2 .
1 tan2 pArctan xq
(II.40)
π2 2 Arctan x π π2 . (II.41)
2 Arctan x π
2x
1 x2
Arctan .
8 5
15
42
256
15
.
111
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.5. Année 1999–2000
iii. D’après la définition, la valeur moyenne V de v sur r0, 4s est donnée par V
³4
40 0 v pt q dt 15 .
1 64
2. Étude concrète.
(a) On a immédiatement v p0q v pT q 0. La fonction v est dérivable sur r0, T r et pour
0 ¤ t T , on a
?
1
v pt q a T t ? t
a 2pT? tq t a 2T? 3t .
2 T t 2 T t 2 T t
Puisque a ¡ 0, il est clair que v 1 est strictement positive sur r0, 2T {3r, nulle en 2T {3
et strictement négative
a sur r2T {3, T r ; donc v est maximale en t 2T {3 et vaut alors
v p2T {3q 2aT T {3{3 2a pT {3q3{2 .
(b) Puisque dxpt q v pt q dt et xp0q 0, la fonction t ÞÑ xpt q est la primitive s’annulant en
0 de la fonction (continue sur r0, T s) t ÞÑ v pt q ; donc
»T
xpT q v pt q dt
0
»T
?
at T t dt
0
T »T
a 32 tpT tq 3
2 23 pT tq 3
2 dt
0 0
»T
a 00
2
3
pT tq 3
2 dt
0
T
2a
3
25 pT tq 5
2
0
x pT q
4a 5
T 2.
15
³T
La vitesse moyenne V du motard sur le parcours AB est donnée par V T 1 0 0 v pt q dt
p q 4a T 23 .
x T
T 15
(c) La fonction x étant continue sur r0, T s et dérivable sur s0, T r, on peut lui appliquer
sur cet intervalle le théorème des accroissements finis : il existe un réel c dans r0, T s
³T
tel que xpT q xp0q pT 0qx1 pcq i.e. tel que v pcq T1 0 v pt q dt ou encore tel que
v pcq V . Ceci prouve qu’il existe un instant au cours de l’expérience auquel la vi-
tesse instantanée du motard égale sa vitesse moyenne.
(d) Application numérique. On a
# #
x pT q 1 1
4a 5
15 T
2
2a pT {3q3{2
i.e.
vM 200 200
d’où, par division,
4 5
15 T
200 1
2
2 pT {3q { 3 2
112
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.5. Année 1999–2000
i.e.
?
T 1? ? s 15 3 s 26 s.
h
3600
80 3 80 3
?
Donc V xpT q{T 1{T 80 3 139 km/h.
Exercice 2 (p. 21).
1. • On sait que la solution générale de l’équation
y1 pcos xqy 0 (II.42)
est
»
• Il s’en suit que la solution générale de l’équation (II.43), somme de la solution géné-
rale de l’équation (II.42) et d’une solution particulière de l’équation (II.43), est
y2 Ce sin x , C P R.
2. L’équation
y2 8y 1 25y 0 (II.44)
a pour équation caractéristique
r2 8r 25 0 (II.45)
de discriminant ∆ 64 100 36 p6i q2 . Donc l’équation (II.45) a pour solutions
(complexes conjuguées)
r
8 6i 4 3i.
2
Donc la solution générale de l’équation (II.44) est
y e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq , λ1 , λ2 P R.
La fonction y0 est solution de l’équation (II.44) vérifiant y0 p0q 1 et y01 p0q 10 si et
seulement si
$
'
&y0 e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq , λ1 , λ 2 P R
y0 p0q 1
'
% 1
y0 p0q 10
i.e.
$
'
&y0 e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq , λ 1 , λ2 P R
'
λ1 1
%
4λ1 3λ2 10
113
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.5. Année 1999–2000
y01 4e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq e4x p3λ1 sin 3x 3λ2 cos 3xq .
'
λ1 1
%
λ2 14{3
donc la fonction y0 solution de l’équation (II.44) vérifiant y0 p0q 1 et y01 p0q 10 est
donnée par
y0 e4x cos 3x
14
sin 3x .
3
0 p1 θhq3 1. (II.46)
(c) Pour tout h ¡ 0, la fonction f : t ÞÑ lnp1 t q est de classe C 8 sur l’intervalle r0, hs
donc, grâce à la formule de Taylor-Lagrange en 0 à l’ordre 3, on a
f 2 p 0q 2 f 3 pθhq 3
f phq f p0q f 1 p0qh h h
2 6
où 0 θ 1. Or
f pxq lnp1 xq, f 1 pxq f 2 pxq p1 xq2 , f 3 pxq 2p1 xq3
1
,
1 x
donc, pour tout h ¡ 0,
θhq3
h2 h3
lnp1 hq h p1 .
2 3
De la double inégalité (II.46) on déduit pour tout h ¡ 0 que
θhq3
h3 3
0 p1 h3
3
d’où
h2 h2 h3
h lnp1 hq h .
2 2 3
114
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.6. Année 2000–2001
2. Cette inégalité permet d’affirmer que h h2 est une valeur approchée de lnp1 hq à 103
2
?3 1
près dès que p0 q h3
3 ¤ 10 i.e. dès que p0 q h ¤ 3 10 (on peut même préciser qu’il
3
p0,1q
0, 1 2 0, 095 est une valeur approchée de lnp1, 1q à 103 près par défaut.
2
Argth x
1 1 x
2 1x
ln
pArgth xq1 1 1 x2 .
2. En intégrant par parties,
» 1{2 1{2 » 1{2 » 1{2
dp 1 x 2 q
Argth x dx x Argth x dx
x 1 1 1
1x 1 x2
2
Argth
0 0 0 2 2 2 0
si bien que
» 1{2
1 3{2
1{2 1
Argth x dx ln 1 x 4 ln 3 34 ln 3 ln 2.
1
2 1 3
4 1{2
ln ln
0 2 0 2 4
13 juin 2000
Année 2000–2001
19 décembre 2000
Exercice 1 (p. 23).
1. (a) On a, si x 2,
x2
x3 8
px 2qpxx2 2 2x
4q x 2
1
2x 4
Ý
ÝÝ
x Ñ
Ñ2
1
12
.
115
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.6. Année 2000–2001
(b) On a, si x 6,
? ? ?
x 33 p x 3 3qp x 3 3q x 39
x6
? ? ? 1
ÝxÝÝÑ 1.
px 6qp x 3 3q px 6qp x 3 3q x 3 3 Ñ6 6
(c) On a, si x ¡ 0,
? a ? a ?
b
lnpx 1q ln x
p lnpx 1q ln xqp lnpx
a ? 1q ln xq
alnpx 1q ln?pxq .
lnpx 1q ln x lnpx 1q ln x
Or
donc, par un corollaire du théorème « des gendarmes », lim0 f 0. Or f p0q 0 donc f est
continue en 0.
1. On a
116
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.6. Année 2000–2001
2. On a
sin 2x sin x ðñ 2x x 2π ou 2x π x 2π
ðñ x 0 2π ou 3x π 2π
ðñ x 0 2π ou x
π
3
2π
3
.
L’ensemble des solutions de l’équation sin 2x sin x est donc, dans R, l’ensemble
" *
tk 2π, k P Zu Y
π
3
k
2π
3
, kPZ
(
et, dans s π, πs, l’ensemble π3 , 0, π3 , π .
3. On a
tan 3x tanpx q ðñ 3x x
π π
π
3 3
ðñ 2x π3 π
ðñ x π
6
π
2
.
117
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.6. Année 2000–2001
(b) D’après la définition précédente, pour prouver que 2 Arccos 34 Arccos 18 , il suffit de
prouver que
i. cosp2 Arccos 34 q 18 ,
ii. 0 ¤ 2 Arccos 43 ¤ π.
Or,
i. puisque cos 2a 2 cos2 a 1, on a
2
2
cos 2 Arccos
3
4
2 cos Arccos 43 1 2 3
4
1 81 ,
ii. puisque 0 34 1, la fonction Arccos étant strictement décroissante, on a Arccos 1
Arccos 34 Arccos 0 i.e. 0 Arccos 43 π{2 d’où 0 ¤ 2 Arccos 43 ¤ π.
Il s’ensuit que 2 Arccos 34 Arccos 18 .
2. (a) Puisque l’ensemble de définition de la fonction Arccos est égal à r1, 1s, on a D
r1, 1s car
xPD ðñ 1 ¤ 2x2 1 ¤ 1
ðñ 0 ¤ 2x2 ¤ 2
ðñ 0 ¤ x2 ¤ 1
ðñ 0 ¤ |x| ¤ 1
ðñ 1 ¤ x ¤ 1.
(b) Puisque l’ensemble de dérivabilité de la fonction Arccos est égal à s 1, 1r, on a D 1
s 1, 0rYs0, 1r car
xPD ðñ 1 2x2 1 1
ðñ 0 2x2 2
ðñ 0 x2 1
ðñ 0 |x| 1
ðñ x Ps 1, 0rYs0, 1r.
118
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.6. Année 2000–2001
f 1 px q a
4x a 44x 2 ?2x 2
1 p2x 1q
2 2
1 4x 4x 1 |x| 1 x
donc
#
?12x2 si 0 x 1
f 1 px q
?2 2
1 x
si 1 x 0
si bien que
#
2 pArccos xq1 si 0 x 1
f 1 px q
2 pArccos xq1 si 1 x 0.
8 8
lim f et
8 8.
lim f
119
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.6. Année 2000–2001
f 12 0. Or f p0q 0 f p1q donc f p 12 q 0 f p1q et donc a appartient à s 12 , 1r.
ii. Une valeur approchée de e 4 à la calculatrice montre que 43 e 4 0 donc
3 3
f 34 0. Or f p 21 q 0 f p1q donc f p 21 q 0 f p 34 q et donc a appartient à s 12 , 34 r.
iii. Une valeur approchée de e 8 à la calculatrice montre que 85 e 8 ¡ 0 donc
5 5
f 58 ¡ 0. Or f p 21 q 0 f p 34 q donc f p 12 q 0 f p 85 q et donc a appartient à
s 12 , 58 r.
iv. Une valeur approchée de e 16 à la calculatrice montre que 16 e 16 0 donc
9 9 9
f 16 9
0. Or f p 12 q 0 f p 58 q donc f p 169 q 0 f p 85 q et donc a appartient à
s 16 , 8 r.
9 5
f 1932 ¡ 0. Or f p 16 q 0 f p 8 q donc f p 16 q 0 f p 32 q et donc a appartient à
9 5 9 19
s 16 , 32 r.
9 19
s 16 , 64 r.
9 37
(b) i. L’intervalle s 16
9 37
, 64 r est de diamètre 64
1
donc a est distant de son centre 73
128 d’au
1
plus son rayon qui vaut 128 . Par conséquent
a 73 1 102
128 128
si bien que 73
128 est une valeur approchée fractionnaire à 102 près de a.
ii. De plus, une valeur approchée de 128 73
donnée par la calculatrice est 73
0, 57 à
3
10 près donc, par l’inégalité triangulaire,
128
|a 0, 57| a 0, 57
73 73
128 128
¤ a 128 128 0, 57
73 73
128 103
1
120
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.6. Année 2000–2001
4 mai 2001
Exercice 1 (p. 24).
1. On a
» »
ρeρ dρ ρeρ eρ dρ ρeρ eρ
et
» π{4 π { 4 » π{4
dθ θ tan θ
θ
tan θ dθ
π{4 cos2 θ π{4 π{4
» π{4
π
tan
π
π4 tan 4π sin θ
dθ
4 4 π{4 cos θ
» π {4
π
π4 d cos θ
4 π{4 cos θ
» π{4
d ln |cos θ|
π { 4
π{4
ln |cos θ|
? ?
π{4
ln 2 ln 2 2
2
» π{4
dθ 0.
θ
π{4 2 θ
cos
2. On a
»3 »3
x2
dx
9
dx
x2
0 0 9 1
9
»3
1
9
x 2
dx
0
3 1
»3
3 d 3x
91
x 2
0
3 1
»3
31 d Arctan
x
3
0
x 3
1
3
Arctan
3 0
1
3
pArctan 1 Arctan 0q
»3
x2
dx
9
π
12
0
121
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.6. Année 2000–2001
et
»1 »1 1
4x2
dx
4x 1
dx
p2x 1q2 2p2x1 1q 1{6 1{2 1{3.
0 0 0
3. (Hors barème)
(a) On a
»a
I f psq ds
a
»0 »a
f psq ds f psq ds
a 0
»0 »a
f pt q dpt q f psq ds en posant t s
a 0
»0 »a
f pt q dt f psq ds car f est paire donc f pt q f pt q
a 0
»a
2 f psq ds
0
(b) On a
»a
I f psq ds
a
»0 »a
f psq ds f psq ds
a 0
» a
f pt q dpt q en posant t s
a
» a
f ptq dt car f est impaire donc f ptq f ptq
a
I
Donc 2I 0 si bien que I 0.
y1 y0
1
x
est, sur R (puisque la fonction x ÞÝÑ 1{x est continue sur cet intervalle),
»
y1 yx
1
(II.48)
x
122
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.6. Année 2000–2001
sous la forme y C pxq{x. Alors y C px³ q{x est solution de l’équation (II.48) si et seulement
si C 1 pxq{x x si et seulement si C pxq x2 dx si et seulement si C pxq x3 {3 K, K P R si et
seulement si y px3 {3 K q{x, K P R. Donc la solution générale de l’équation complète (II.48)
est, sur R , y x2 {3 K {x, K P R.
y2 2y 1 3y 0
r2 2r 3 0 ðñ pr 1qpr 3q 0
ðñ r 1 ou r 3.
Donc la solution générale de l’équation y 2 2y 1 3y 0 est
y λ1 ex λ2 e3x , λ1 , λ2 P R.
2. L’équation
y2 2y 1 y0
r2 2r 10 ðñ pr 1q2 0
y ex pλ1 x λ2 q , λ 1 , λ 2 P R.
3. L’équation
y2 2y 1 10y 0
r2 2r 10 0 ðñ pr 1q2 9 0
ðñ pr 1q2 p3i q2 0
ðñ pr 1 3i qpr 1 3i q 0
r 1 3i ou r 1 3i.
@ x P R, ch2 x sh2 x 1.
123
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.6. Année 2000–2001
donc
#
sh 0 0
shpk q 0
si k est pair
ch 0 1 si k est impair.
Par conséquent, pour tout h 0, la formule (II.49) à l’ordre n 4 assure l’existence d’un
réel θ dans s0, 1r tel que
h3 h5
sh h h ch θh (II.50)
6 120
4. (Hors barème)
(a) La fonction ch étant strictement croissante sur R , on a
#
0 ¤ h ¤ 21
0 θ 1
ùñ 0 ¤ θh 12 ùñ ch 0 ¤ ch θh ch 21 ùñ 0 ¤ ch θh 32 .
(b) L’équation (II.50) équivaut à
h3 5
sh h h 120
h
ch θh. (II.51)
6
h5 h5
0¤ ch θh .
120 80
On déduit de cet encadrement et de la relation (II.51) l’encadrement demandé.
124
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.6. Année 2000–2001
103 5
0 ¤ sh
1
10
101 6
1080 .
1 105
Ceci prouve que α est une valeur approchée de sh 10 à 80 près et, puisque
0 ¤ sh α ¥ α,
1 1
i.e. sh
10 10
1 105
c’est par défaut que α est une valeur approchée de sh 10 à 80 près.
ii. Puisque |α a| 7.106 , l’inégalité triangulaire permet d’affirmer que
105
7.106
57 5
sh 1 a ¤ sh 1 α .10 105
10 10 |α a|
80 80
1
si bien que a est une valeur approchée de sh 10 à 105 près.
x x2 12 1 3
6
x 14 1
24
x4 opx4 q
2 3 4
pex 1q cos x x x2 x3 5x
24
opx4 q.
x2 1
1 x4
24 8
720
1 1
1 x6
48 24
o px 6 q
x2 4 6
ln cos x 12 45 opx6 q.
x x
2
125
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.6. Année 2000–2001
1 x4
2 1 .
4 16
opx4 q
x4
f pxq 2 o px 4 q.
32
Ceci prouve que C admet au point d’abscisse 0 une tangente T d’équation y 2 et,
puisque
x4
f pxq 2 o px qx op1q
4 4 1
32 32
16 |x| 4 2
4 1 1
x4 o .
x |x| x2 |x|
f pxq x
4 1
o .
x3 x3
f pxq x
4 1
o .
x3 x3
(d) Il s’en suit que, au voisinage de 8, la courbe C admet une asymptote D d’équation
y x et, puisque
126
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.7. Année 2001–2002
15 juin 2001
Année 2001–2002
10 décembre 2001
Exercice 1 (p. 26).
1. On a
? ?
(a) limxÑ 8 x2 x 1 8 car limxÑ 8 x2 x 1 limxÑ 8 x2 8 et limX Ñ 8 X
8;
(b) limxÑ8 7x 12x limxÑ8 7xx limxÑ8 7x 0 ;
4 4 4
x5 5
(c)
3 px
limxÑ2 xx28 limxÑ2 x
2qpx 2x 4q
12 ;
2
2
limxÑ3 xx 7x 2x3
2
limxÑ3 px 3qpx1q 4 ;
(d) 2 12 px
3qpx 4q
2. (a)
? ?
pour tout a réel, x a x en 8 car
?x a c
x a ?
lim
xÑ 8
? x
lim
xÑ 8 x
11
donc, en 8,
? ?
1 x1
? x ? x x ?x ?
x1 x 1 x 1 x1
x ? ?px1q p x 1q
? ?
x 1 x1 x 1 x1
? ? ? 2x ?
x x x 1 x1
? 2
?
x 1 x1
si bien que limxÑ 8 ? x
x 1
?x 1 0 ;
x
(b) limxÑ 8 ln x x limxÑ 8 x lnxx 1 limxÑ 8 x 1x 1 8 ;
127
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.7. Année 2001–2002
(b) en posant h x 2,
e2 e e
x h 2
hlim e 2
e1 e
h
hlim
2
Ñ0 lnph 1q
e e 1
h
2
hlim
Ñ0 lnph 1q
lim e 2
h
h Ñ0 h
e
2
1. On a
π π
cos 3x ðñ 3x x
r2πs
π π
cos x
6 4 6 4 π
ou 3x x r2πs
π
6 4
ðñ 2x π6 π4 r2πs
ou 4x r2πs
π π
6 4
ðñ x 24 rπs ou x 48 2
5π π π
donc les solutions de l’équation cos 3x π6 cos x π
4 appartenant à s π, πs sont
5π
24
π, 5π
24
, , ,
π π
48 2
π π
48 48
π
2
,
π
48
π
soit
19π ,
24 24
5π
,
25π
48
, ,
π 23π 47π
,
48 48 48
.
128
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.7. Année 2001–2002
2. On a
z3 1 ðñ z3 ei.k2π , k P Z où i 2 1
ðñ z ei.k 2π
3 ,kPZ
ðñ z ei.k 2π
, k P t0, 1, 2u car θ ÞÑ eiθ est 2π-périodique
? ?
3
" *
ðñ z P 1,
1
2
i
2
, i
3 1
2 2
3
! )
ðñ z P 1, j, j 2 .
xRD ðñ sin2 x 0
ðñ sin x 0
ðñ x 0 r2πs ou x π 0 r2πs
ðñ x 0 rπs.
Donc D R tkπ, k P Zu.
2. (a) L’ensemble de définition D de f est symétrique par rapport à 0 et, si x P D,
1 cospxq 1 cos x
f pxq 1 cos2 x f pxq
2 sin2 pxq 2 p sin xq 2
2 sin x
car les fonctions sin et cos sont respectivement impaire et paire. Donc f est paire.
(b) Les fonctions sin et cos étant 2π-périodiques, il en est de même de f .
3. Quand x Ñ π, cos x Ñ 1 donc 1 cos x Ñ 2 et sin x Ñ 0 donc sin2 x Ñ 0 si bien que
limπ f 8.
129
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.7. Année 2001–2002
b5 a5 pb aqpb4 b3 a b2 a2 ba3 a4 q.
Donc le taux τta,bu de variation de f entre deux réels quelconques distincts a et b, défini
par
f pbq f paq
τta,bu
ba
,
vérifie
τta,bu
pb 5b 2 1 q p a5 a2 1 q
ba
b 5 a5 b 2 a2
ba
130
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.7. Année 2001–2002
f p 34 q 0 f p 16
13
q donc f p 25
32 q 0 f p 16 q et donc x0 appartient à s 32 , 16 r.
13 25 13
vi. Le milieu de l’intervalle s 25 32 , 16 r est 64 et un calcul montre que f 64 0. Or
13 51 51
x 103 1 102
0 128 128
128 128
128 103
1
Exercice 6 (p. 27). Soit ε ¡ 0 quelconque ; on doit prouver qu’il existe α ¡ 0 (qui, en général,
dépend de ε)
131
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.7. Année 2001–2002
18 mars 2002
Exercice 1 (p. 27).
1. Cf. cours !
2. Les fonctions sin et tan sont de classe C 8 respectivement sur R et sur s π{2, π{2r. Donc
on peut leur appliquer la formule de Taylor-Young d’ordre 3 en 0. On sait que sinp0q sin,
sinp1q cos, sinp2q sin, sinp3q cos et on a
tanp0q tan
tanp1q 1 tan2
tanp2q 2p1 tan2 q tan 2ptan tan3 q
tanp3q 2p1 tan2 3p1 tan2 q tan2 q 2p1 4 tan2 3 tan4 q.
On sait donc qu’il existe deux fonctions ε1 et ε2 de limite nulle en 0 telles que
sinpk q 0 k
3̧
x3
sin x x x3 ε1 pxq x x 3 ε1 px q
k 0
k! 6
tanpk q 0 k
3̧
x3
tan x x x3 ε2 pxq x x3 ε2 pxq.
k 0
k! 3
Il s’ensuit que
x x6 x3 ε1 pxq x x 3 ε2 px q
3 x3
sin x tan x
x3
x3
3
x3
21 ε1 pxq ε2 pxq
sin x tan x
lim
x Ñ0 x3
12 .
3. (a) Les fonctions ch et cos sont de classe C 8 sur R donc il en est de même de la fonction
ch cos. Donc on peut lui appliquer la formule de Taylor-Young à tous ordres en 0.
On sait que chp0q ch, chp1q sh, chp2q ch, chp3q sh, et cosp0q cos, cosp1q
sin, cosp2q cos, cosp3q sin si bien que
pch cosqp0q p0q 1 1 0
pch cosqp1q p0q 0 0 0
pch cosqp2q p0q 1 p1q 2
pch cosqp3q p0q 0 0 0.
132
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.7. Année 2001–2002
On sait donc qu’il existe deux fonctions ε2 et ε3 de limite nulle en 0 telles que
ch x cos x
2̧
pch cosqpkq 0 xk x 2 ε2 px q x 2 x 2 ε2 px q
k 0
k!
ch x cos x
3̧
pch cosqpkq 0 xk x 3 ε3 px q x 2 x3 ε3 pxq.
k 0
k!
ii.
ch x cos x x2
lim
x Ñ0 x2
xlim ε pxq 0,
Ñ0 2
iii.
ch x cos x x2
lim
x Ñ0 x3
xlim ε pxq 0.
Ñ0 3
Exercice 2 (p. 27).
1. L’ensemble de définition de la fonction Argch est r1, 8r (car Argch est la bijection réci-
proque de la fonction ch restreinte à R et que chpR q r1, 8r).
2. Soit x un réel vérifiant x ¥ 1.
?
(a) Alors x2 1 ¥? 02 donc x2 1 existe bien et est, comme toute racine carrée, posi-
x 1 ¥ x ¥ 1. La fonction ln étant, sur R , strictement croissante,
?2
tif; donc x
?2
ln x x 1 ¥ ln 1 i.e. ln x x 1 ¥ 0.
(b) On a
a
ch ln x x2 1
a a
21 exp ln x x2 1 exp ln x x2 1 (II.52)
donc
a a
ch ln x x2 1 1
x 1
x2 ? 1
2 x2 1
?2 x
1 x2 2x x 1
? x2 1 1
2 x 2 x 1
?
2x2 2x x2 1
1
?
2 x x2 1
x.
133
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.7. Année 2001–2002
3. Donc, si on pose
a
y ln x x2 1 ,
ce qui assure, d’après la définition de Argch rappelée dans l’énoncé, que pour tout x ¥ 1
(i.e. pour tout x de l’ensemble de définition de Argch),
a
Argch x ln x x2 1 .
1. Cf. le cours !
2. Cf. le cours !
3. Le théorème des accroissements finis est la formule de Taylor-Lagrange à l’ordre n dans le
cas particulier où n 0.
On pourrait prouver par récurrence que, pour tout entier naturel non nul n et tout x ¡ 1,
2. Si h ¡ 0 et 0 θ 1 alors
0 θh h
donc 1 1 θh 1 h
donc p1 θhq p1 hqn car x ÞÑ xn
1n n
est croissante sur R
donc p1 hqn p1 θhqn 1.
0 p1 θhqn 1. (II.53)
134
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.7. Année 2001–2002
3. (a) La fonction f : x ÞÝÑ lnp1 xq est continue sur l’intervalle r0, hs et dérivable sur
l’intervalle s0, hr. Donc, d’après le théorème des accroissements finis, il existe θ dans
s0, 1r tel que
lnp1 hq ln 1 p h 0q
1
1 θh
lnp1 hq
h
i.e. . (II.54)
1 θh
Or, d’après l’encadrement (II.53) pour n 1,
0 1
1
1 θh
d’où, pour h ¡ 0,
0 h
h
1 θh
et donc, d’après l’égalité (II.54),
0 lnp1 hq h
i.e.
h lnp1 hq h 0.
f pk q p0q k f 2 p0 θhq 2
1̧
lnp1 hq h h
k 0
k! 2!
θhq2
h2
lnp1 hq ln 1 h p1
1
i.e.
1 2!
θhq2
h2
i.e. lnp1 hq h p1 . (II.55)
2
Or, d’après l’encadrement (II.53) pour n 2,
0 1
1
p1 θhq2
d’où, pour h ¡ 0,
2 h2
h2 p1 1
θhq 2
2
0
et donc, d’après l’égalité (II.55),
2
h2 lnp1 hq h 0.
135
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.7. Année 2001–2002
f pk q p0q k f 3 p0 θhq 2
2̧
lnp1 hq h h
k 0 k! 2!
h h2 2 p1 θhq3
h3
lnp1 hq ln 1
1 1
i.e.
1 2! 3!
h2
p1 θhq3 3 .
3
lnp1 hq h
h
i.e. (II.56)
2
0 1
1
p1 θhq3
d’où, pour h ¡ 0,
h3 3
0 h3
1
p1 θhq3 3
et donc, d’après l’égalité (II.56),
h2 3
0 lnp1 hq h h3 . (II.57)
2
6. L’encadrement (II.57) permet d’affirmer que h h2 est une valeur approchée de lnp1 hq
2
?
à 103 près pour tout h ¡ 0 tel que h3
103 i.e. tel que 0 h 3 3 103 i.e. tel que
? 3
0 h 3
3{10.
1 ¤ 11 xx2 ¤ 1
2
136
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.7. Année 2001–2002
2. Comme toute fonction définie de manière « naturelle », la fonction f est continue sur son
ensemble de définition i.e. sur R.
3. L’ensemble de définition de f est clairement symétrique par rapport à 0 et, pour tout x
réel, on a
1 pxq2
Arcsin 11 xx2 f pxq
2
f pxq Arcsin
1 pxq2
si bien que f est paire et que son ensemble d’étude peut être ramené à D X r0, 8r
r0, 8r.
4. On a f p0q Arcsin 1 π{2 et, puisque
1 x2
x
lim
ÝÑ 8 1 1,
x2
on a lim 8 f Arcsinp1q π{2.
5. On sait que l’ensemble de dérivation de Arcsin est s 1, 1r donc, en remplaçant les inéga-
lités larges par des inégalités strictes dans la question 1 page précédente, f 1 pxq existe si et
seulement si 4x2 ¡ 0 soit x 0. On a, pour tout x 0,
2xp1q p q
x2 2x 1 x2
f 1 px q c
qp 1 x2
2
1 1x2
2 2
1 x
p1 x q b 4x
1 x
2 2
2 p1 x2 q2 p1 x2 q2
4x?
p1 x2 q 4x2
|x|p1 2xx2 q
#
2
1 2x sisi xx ¡
2 0
0.
1 x 2
f pxq 2 Arctan x
π
.
2
137
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.8. Année 2002–2003
Cette égalité est en fait vraie pour tout x ¥ 0 puisqu’on constate qu’elle est vraie aussi
pour x 0 car
#
f p0q π2
2 Arctan 0 π
2 π2 .
Les représentations graphiques des fonctions Arctan, Arctan, 2 Arctan et f figurent
sur la figure II.1. On notera que la courbe C représentant f se déduit de celle représentant
2 Arctan par un translation de vecteur p0, π{2q et que C
• admet au point p0, π{2q une demi-tangente de coefficient directeur (-2) ;
• intersecte l’axe des abscisses au point p1, 0q où elle admet une tangente de coefficient
directeur (-1) ;
• admet la droite d’équation y π{2 comme asymptote aux voisinages de 8 et 8.
π
y= 2
y = − Arctan x y = Arctan x
1
1
O x
y = f (x)
y = − π2
y = −2 Arctan x
On trouvera dans le dossier public du réseau de la salle informatique cette même figure
avec de belles couleurs qui en rendent la lecture plus claire...
17 juin 2002
Année 2002–2003
18 décembre 2002
Exercice 1 (p. 30). Facile !
138
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.8. Année 2002–2003
on a
π π π
cos 3x ðñ 3x 2x r 2πs ou 3x r2πs
π π π
cos 2x 2x
6 3 6 3 6 3
ðñ x 2 r2πs ou 5x 6 r2πs
π π
ðñ x 2 r2πs ou x 30 5 .
π π 2π
Donc, l’ensemble des solutions, sur R, de l’équation cos 3x π6 cos 2x π
3 est
!π ) " *
k2π ; k P Z Y 30 ;kPZ .
π 2π
k
2 5
2. On a
π
cos 2x sin 2x ðñ cos 2x cos 2x
2
ðñ 2x π2 2x r2πs ou 2x π2 2x r2πs
ðñ 4x π2 r2πs ou 0 π2 r2πs
ðñ x π8 π
2
.
lim x
1
8 et lim x
Ñ 8
1
8.
x Ñ0 x x x
(b) On a
x2 8x 16 px 4q2 x4
x3 64
px
4qpx2 4x
16q x 2
4x 16
donc
x2 8x 16
lim
x Ñ4 x3 64
0.
139
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.8. Année 2002–2003
(c) On a
? ? ?
x 12 x 12 1 2 x
x3
? x
? 3
? 1
px 3q x 1 2 px 3q x 1
2 x 1 2
?
x 12
lim
x Ñ3 x3
41 .
(d) Posons ϕ pxq x2 4x 45. On constate que la fonction polynôme ϕ vérifie ϕ p9q 0
ce qui prouve que x2 4x 45 est factorisable par x 9. Par factorisation « à la volée »,
on obtient
x2 4x 45 px 9qpx 5q.
On en déduit que
3 x
? 3 x
? 3
?x
x2 4x 45
px 9qpx 5q p?x ? p?x 1
3qp x 3qpx 5q 3qpx 5q
si bien que
3 x
?
xÑ9 x2 4x 45
lim 84
1
.
pex 1q sin 2x x 2x 36
2 31
1 1tan h tan4π
tan h tan π
1 tan x 1 tan h π 1 tan h 1
1tan h
cos 2x
4
cos 2h cos π sin 2h sin π sin
4
2h
π 2 2
cos 2 h 4
donc, quand x Ñ π
4 (i.e. quand h Ñ 0)
1 tan x
cos 2x
p1 tan
2 tan h
2h
hq sin 2h 2h p1 tan hq
Ñ 1.
140
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.8. Année 2002–2003
x4 4x 1 (II.58)
équivaut à f pxq 0. Or, f est une fonction strictement croissante et continue sur l’inter-
valle s0, 1r telle que f p0q f p1q 0 (puisque f p0q 1 et f p1q 4). Donc, d’après un
corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation (II.58) admet une solution
unique x0 sur l’intervalle s0, 1r.
3. Étape no 0 : Le milieu de l’intervalle I1 s0, 1r est x0 et un calcul montre que f p0q
f px0 q ¡ 0 donc x0 appartient à sx0 , 1r.-
Étape no 1 : Le milieu de l’intervalle I2 sx0 , 1r est x0 et un calcul montre que f px0 q
f px0 q ¡ 0 donc x0 appartient à sx0 , 1r.-
Étape no 2 : Le milieu de l’intervalle I3 sx0 , 1r est x0 et un calcul montre que f px0 q
f px0 q ¡ 0 donc x0 appartient à sx0 , 1r.+
Étape no 3 : Le milieu de l’intervalle I4 sx0 , 1r est x0 et un calcul montre que f px0 q
f px0 q ¡ 0 donc x0 appartient à sx0 , 1r.+
Étape no 4 : Le milieu de l’intervalle I5 sx0 , 1r est x0 et un calcul montre que f px0 q
f px0 q ¡ 0 donc x0 appartient à sx0 , 1r.+
Étape no 5 : Le milieu de l’intervalle I6 sx0 , 1r est x0 et un calcul montre que f px0 q
f px0 q ¡ 0 donc x0 appartient à sx0 , 1r.+
1 31
L’intervalle I6 est de diamètre 64 donc x0 est distant du centre 128 de I6 d’au plus le rayon
1
de I6 qui vaut 128 . Par conséquent
x 31 ¤ 1 ¤ 102
0 128 128
si bien que 31
128 est une valeur approchée fractionnaire à 102 près de x0 .
Par l’inégalité triangulaire,
|x0 0, 24| x0
31 31
0, 24
128 128
¤ x0 128 128 0, 24
31 31
¤ 128 128 0, 24
1 31
¤ 102
si bien que 0, 24 est une valeur approchée à 102 près de x0 .
141
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.8. Année 2002–2003
f pxq f p0q
x0
cos 1
x
n’admet pas de limite lorsque x tend vers 0.
9 avril 2003
Exercice 1 (p. 31).
1. (a) On a
» »
cos2 x sin x dx p cos xq1 cos2 x dx
13 cos3 x C, C P R.
(b) On a
» a »a
x2 dx
1
x 1 2x 1 x2 dx
2
» 1
p1 x2 q1 1 x2 dx
1 2
2
3
1 1 x2 2
2 3
C, C P R
2
3
31 1 x2
2
C, C P R.
2. (a) On a
» »
dθ θ tan θ
θ
tan θ dθ
cos2 θ
»
θ tan θ sin θ
cos θ
dθ
cos θ q1
»
θ tan θ pcos θ
dθ
θ tan θ ln |cos θ| C, C P R.
142
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.8. Année 2002–2003
(b) On a
»e 3 e »e 3
x ln x dx
2 x x 1
ln x dx
1 3 1 1 3 x
3 »e 2
e3 x
3
dx
1
3 3 e
e3 x
9 1
e3 e3
39 1
9
3
2e 9 1
.
3. On a
(a)
»3 »3
x2
dx
9
dx
x2
0 0 9 1
9
»3
1
9
x 2
dx
0
3 1
»3
d 3x
13
x 2
0
3 1
»1
13 t2
dt
1
où t
x
3
0
1
13 Arctan t
0
π
12
.
cos2 α
1 cos 2α
. (II.59)
2
ii. En posant t tan α,
»1 »
dt
π
4 p1 tan2 α q dα
0 p1 t 2 q2 0 p1 tan2 α q
2
car
• la fonction α ÞÑ tan α est une bijection de r0, π{4s sur r0, 1s
• si t tan α alors dt dptan α q p1 tan2 α q dα
143
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.8. Année 2002–2003
donc
»1 »
dt
p1 tan2 αq dα
π
4
0 p1 t2q2
0 p1 tan2 αq2
» π
1 dα
4
tan2 α
0
» π
4
cos2 α dα
0
» π
1 cos 2α
4
dα d’après (II.59)
0 2
π
π 1 1 4
sin 2α
8 2 2 0
π
8
1
4
.
?
4. (a) En posant u t,
»x ?t » ?x
e dt 2ueu du
0 0
car, pour x ¥ 0,
? ?
• la fonction t ÞÑ u t est une bijection de r0, xs sur r0, xs
?
• u t équivaut à t u 2 et on a dt dpu 2 q 2u du
donc
»x ?t
?x » ?x
e dt 2 ueu eu du
0 0 0
?x
? ?x
2 xe e u
0
? ? ?
2 xe x e x 1
? ?
2 p x 1qe x 1 .
(b) On a
» »
sin3 t sin t p1 cos2 t q
dt dt
cos2 t cos2 t
» »
cos sin t
2t
dt sin t dt
cos t q1
»
pcos 2t
dt cos t
cos1 t cos t C, C P R.
Exercice 2 (p. 31).
144
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.8. Année 2002–2003
y C e y C e2x , C P R.
³
2 dx
, C P R i.e.
ðñ y ex xex ex dx
ðñ y ex pxex ex C q , C P R
ðñ y x 1 Cex , C P R
ðñ y x 1 Cex , C P R.
On obtient alors y p0q 1 si et seulement si C 0 si bien que la solution valant 1 en 0 est
y x 1.
3. L’ensemble de continuité commun aux fonctions a : t ÞÑ 1{t et b : t ÞÑ 1{pt 2 1q étant
s 8, 1rYs 1, 0rYs0, 1rYs1, 8r, la résolution de l’équation
x 2
dx 1 1
t 1
(II.60)
dt t
est à effectuer sur chacun des intervalles s 8, 1r, s 1, 0r, s0, 1r et s1, 8r. Cependant,
tant que la distinction n’est pas nécessaire, on mène une résolution commune aux 4 cas :
sur chacun des intervalles s 8, 1r, s 1, 0r, s0, 1r et s1, 8r,
»
ðñ x e dtt
³ ³
x 2
dx 1 1 1 dt
t 1 t2 1
t dt
e
dt t
»
ðñ x e ln|t| t2 1 1 eln|t| dt
»
ðñ x e |t|
1
ln |t|
t 1
2
dt
»
ðñ x |t|1 t2 |t| 1 dt
»
ðñ x 1t t2 t 1 dt quelque soit le signe de t
»
ðñ x 2t1 dptt2 11q
2
ðñ x 2t1 ln t2 1 C , C P R
145
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.8. Année 2002–2003
d
2 ?
sin 2 Arcsin
1
2
2 sin Arcsin 21 cos Arcsin 12 2 12 1
1
2
2
3
.
(II.62)
?2
(b) La fonction Arcsin est strictement croissante sur r1, 1s donc, puisque 0 ¤ 1
¤
?2 2 2 ,
on a Arcsin 0 ¤ Arcsin 1
2 ¤ Arcsin 2 i.e. 0 ¤ Arcsin 1
2 ¤ π
4 ce qui implique
π2 ¤ 2 Arcsin 12 ¤ π2 . (II.63)
3. D’après l’équivalence (II.61), l’égalité (II.62) et l’encadrement (II.63) prouvent que 2 Arcsin 21
?3
Arcsin 2 .
1 p1 θh
1
q4 0. (II.64)
146
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.8. Année 2002–2003
3. (a) Pour tout h ¡ 0, la fonction f : x ÞÑ 1{p1 xq est de classe C 8 sur l’intervalle r0, hs
donc on peut lui appliquer la formule de Taylor-Lagrange en 0 à l’ordre 2. Or
f pxq
1
f 1 px q
1
f 2 pxq
2
f 3 px q
6
1 x p1 xq 2 p1 xq 3 p1 x q4
donc
f phq 1 h h2
1 h3 .
p1 θhq4
De la double inégalité (II.64), on déduit pour tout h ¡ 0 que
1h h2 h3 1h
1
h2 .
1 x
(b) Cette inégalité permet d’affirmer, pour h ¡ 0, que 1 h h2 est une valeur approchée
de 1{p1 hq à 103 près dès que p0 q| h3 | ¤ 103 i.e. dès que p0 q h ¤ 101 (on
peut même préciser qu’il s’agit alors d’une valeur approchée par excès).
(c) On note que 1{p1, 09q 1{p1 0, 09q. Or, si h 0, 09 p¡ 0q, on a p0 q h ¤ 101 et
donc 1 0, 09 p0, 09q2 0, 9181 est une valeur approchée, par excès, de 1{p1, 09q à
103 près.
si bien que
# # #
4x3 3x 1 ¥ 0 ðñ px 1qp2x 1q2 ¥ 0 ðñ x 1 ¥0
4x3 3x 1 ¤0 px 1qp2x 1q2 ¤ 0 x1 ¤ 0.
2. Puisque l’ensemble de définition de la fonction Arcsin est r1, 1s, f pxq existe si et seule-
ment si
#
4x3 3x 1 ¥0
1 ¤ 3x 4x ¤ 1 ðñ
3
4x3 3x 1 ¤0
#
ðñ ¥0
x 1
x1
¤ 0.
ðñ 1 ¤ x ¤ 1.
Donc l’ensemble de définition de la fonction f est r1, 1s.
147
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.9. Année 2003–2004
3. La fonction Arcsin n’est dérivable que sur s 1, 1r et, d’après (II.66), 3x 4x3 1 si et
seulement si |x| 1 ou |x| 12 . Donc la fonction f n’est dérivable que sur s 1, 12 rYs
2 , 2 rYs 2 , 1r. Pour x dans cet ensemble,
1 1 1
3 12x2
f 1 pxq b
1 p3x 4x3 q2
3p1 4x2 q
a
p1 p3x 4x3 qqp1 p3x 4x3 qq
3p1 4x2 q
a
p1 3x 4x3 qp1 3x
4x3 q
3 1 4x 2
b
p1 xqp2x 1q2 p1 xqp2x 1q2
3 1 4x2
a
|2x 1| |2x 1| p1 xqp1 xq
3 1 4x2
?
1 4x2 1 x2
# 3
? si 1 4x2 ¡ 0
? 31 x 2
si 1 4x2 0.
1 x 2
4. Si x Ps 12 , 12 r, on a 1 4x2 ¡ 0 et donc
f 1 pxq ? 3
1 x2
donc il existe une constante C réelle telle que, pour tout x dans s 21 , 21 r,
f pxq 3 Arcsin x C.
f pxq 3 Arcsin x.
13 juin 2003
Année 2003–2004
16 décembre 2003
Exercice 1 (p. 34).
1. On a
x4 x4
lim
x Ñ 4 x2 x 12 xlim lim
1
Ñ4 px 4qpx 3q xÑ4 x 3 7
1
.
148
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.9. Année 2003–2004
On a
Par ailleurs,
lnp1 hq
lim
x
ln x
Ñ1 sinpx 1q
hlim
Ñ0 sin h
hlim h
Ñ0 h
1.
Exercice 3 (p. 34).
1. On a
149
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.9. Année 2003–2004
2. On a
sin 2x sin x ðñ 2x x 2π ou 2x π x 2π
ðñ x 0 2π ou 3x π 2π
ðñ x 0 2π ou x
π
3
2π
3
.
L’ensemble des solutions de l’équation sin 2x sin x est donc, dans R, l’ensemble
" *
tk 2π, k P Zu Y
π
3
k
2π
3
, kPZ
(
et, dans s π, πs, l’ensemble π3 , 0, π3 , π .
3. On a
tan 3x tanpx q ðñ 3x x
π π
π
3 3
ðñ 2x π3 π
ðñ x π
6
π
2
.
1. (a) i.
1
2x
x2
1 ðñ 2x 1 x2 ðñ x2 2x 1 0 ðñ px 1q2 0 ðñ x 1
1
2x
x2
1 ðñ x 1
150
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.9. Année 2003–2004
ii. On a
# #
2x
1¥0 2x 1 x2
¥ 0 ðñ x P R.
1 ¤ 2x
1 x2
¤ 1 ðñ 1 x2
2x
1 ¤ 0 ðñ 2x
1 x2
¤0
1 x2
1 x2 1 x2
si bien que Df R.
Autre méthode.
x P Df ðñ 1 ¤ 1 2xx2 ¤ 1 ðñ x P R.
2. (a) Cours !
(b) La fonction Arcsin est impaire. L’ensemble de définition Df de f est symétrique par
rapport à 0 ; pour x dans Df , on a
2pxq
f pxq Arcsin Arcsin 1 2xx2 Arcsin 2x
1 pxq2 1 x2
Or on sait que
2 tan pArctan xq
sin p2 Arctan xq 1 2xx2
1 tan2 pArctan xq
151
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.9. Année 2003–2004
2 Arctan x Arcsin
2x
.
1 x2
π 2 Arctan x Arcsin
2x
1 x2
en prouvant
#
sin pπ 2 Arctan xq 2x
1 x2
π2 ¤ π 2 Arctan x ¤ π
2.
6. Exercice !
7 avril 2004
Exercice 1 (p. 35).
1. On a
?p 3 3x 2q
» » 1 »
x2 3d x
3
dpx3 3x 2q a
? 1
dx 23 ? 23 x3 3x 2.
x3 3x 2 x 3x 2 2 x3 3x 2
3. On a
»1
et
»1
dpet 1q 1
dt dt ln et 1 lnpe 1q ln 2 ln
e 1
.
0 et 1 0
t
e 1 0 2
152
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.9. Année 2003–2004
y 1 3x2 y 0 (II.67)
est
»
y 1 3x2 y x2 . (II.68)
• Il s’en suit que la solution générale de l’équation (II.68), somme de la solution géné-
rale de l’équation (II.67) et d’une solution particulière de l’équation (II.68), est
y Cex 31 , C P R.
3
2. L’équation
1 p1 θh
1
q4 0. (II.70)
3. (a) Pour tout h ¡ 0, la fonction f : x ÞÑ 1{p1 xq est de classe C 8 sur l’intervalle r0, hs
donc on peut lui appliquer la formule de Taylor-Lagrange en 0 à l’ordre 2. Or
f px q
1
f 1 px q
1
f 2 px q
2
f 3 pxq
6
1 x
,
p1 xq 2
,
p1 xq 3
,
p1 xq4
153
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.9. Année 2003–2004
donc
f phq 1 h h2
1 h3 .
p1 θhq4
1h h2 h3 1h
1
h2 .
1 h
et donc 1 0, 09 p0, 09q2 0, 9181 est une valeur approchée (en fait, par excès) de
1{p1, 09q à 103 près.
1. On a vu en cours que
(a) l’intégrale
» 8 dx
a xα
converge si et seulement si α ¡ 1
(b) l’intégrale
»b
dx
a pb xqα
converge si et seulement si α 1.
? (
2. • La fonction f : x ÞÑ p1 xq{p4 x3 q est définie sur R 4 donc est continue sur
3
154
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.9. Année 2003–2004
ðñ
y¡0
#
2xey pey q2
ðñ y¡0
1
#
ðñ pey q2 2xey 10
y ¡ 0.
155
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
ðñ x P ?
Supposons ? x ¡ 1 et y ¡ 0. Alors ey ¡ 1 donc, d’après le raisonnement précédent,
ey x x2 1 n’a lieu pour aucun x réel. On a donc, pour x ¡ 1,
# #
y Argch x pey q2 2xey 1 0
x¡1
ðñ y¡0
# ?2 ?
ey x x 1 ou ey x x2 1
ðñ y ¥ 0
# ?2 #
y ln x x 1 x1
ðñ ou
y0
y¥0
?2
(car x x 1 ¥ 1 ¡ 0 si x ¥ 1)
a
ðñ y ln x x2 1 .
Donc, pour tout x ¥ 1,
a
Argch x ln x x2 1 .
8 juin 2004
Année 2004–2005
5 janvier 2005
Exercice 1 (p. 38).
156
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
1. On a
x4 x4
lim
x Ñ4 x2 x 12
xlim lim 1 1 .
Ñ4 px 4qpx 3q xÑ4 x 3 7
On a
lim lnpx 1q ln x 0.
x Ñ 8
2. Il est clair que pa bqpa2 ab b2 q a3 b3 et donc
1 3 x
? 1 x
?
xlim ?
3
x Ñ1 1 x Ñ1 13 p xq3
lim 3
?
1 x
xlim ? ?x p ?xq2 q
3
Ñ1 p1 xqp1 3 3 3
xlim
Ñ1 1
? 1
?
x p xq2
3 3
1. Consulter le cours !
2.
4
(a) La limite demandée est 5 car
sin 84 x
sin 105 x
0 105
84 x
x 105
0
84
Ý
ÝÝ
x Ñ
Ñ0
84
105 5
4
.
p ?
ex 1q tan x
?
lim
x Ñ0
?x sin x xlim ? 2.
x x
Ñ0 x x
2 2
2
(c) La limite demandée est 21 car
pe2u 1q sin ?u ?
2 ?
2u 2 u
? 0 21
2
p7 u qptan u q2 lnp1 3 u q 0 p7 u qu 2 3 u
.
157
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
ex e e .
1 t
xÑ1 lnpx 1q
lim tlim e
Ñ0 lnp1 t q
Par conséquent, la limite demandée est e car
e1 t e e et 1
lnp1 t q
lnp1 t q t
e t t tÑ0 e.
Ñ0
Exercice 3 (p. 38).
Donc
si bien que la fonction f est prolongeable par continuité en 0 en posant f p0q 1.
2. Pour tout x 2, on a
? ? ?
3 2x 5 3 2x 5 3 2x 5
f px q
x2
?
px 2q 3 2x 5
9 p2x 5q 4 2x
? ?
px 2q 3 2x 5 px 2q 3 2x 5
2 px ?2q ?2 .
px 2q 3 2x 5 3 2x 5
Donc
3. Pour tout x 3π
2 r2πs, on a
f px q p 1 sin xq tan2 x
p1 sin xq sin2 x
cos2 x
p1 sin xq sin2 x
p1 sin xq sin2 x
p1 sin xqp1 sin xq
1 sin2 x
sin2 x
1 sin x
.
158
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
Donc
sin2 x
lim f pxq lim 12
x Ñ 3π
2 x Ñ 3π
2
1 sin x
L’ensemble des solutions de l’équation cos 2x cos x est donc, dans R, l’ensemble
" *
,kPZ
2π
k
3
(
et, dans s π, πs, l’ensemble 2π3 , 0, 2π3 .
3. On a
tan 3x tanpx q ðñ 3x x
π π
π
3 3
ðñ 2x π3 π
ðñ x π
6
π
2
.
159
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
b5 a5 pb aqpb4 b3 a b2 a2 ba3 a4 q.
Donc le taux τta,bu de variation de f entre deux réels quelconques distincts a et b, défini
par
f pbq f paq
τta,bu
ba
,
vérifie
τta,bu
pb 5
b 2 1 q p a5 a2 1 q
ba
b ab ba a
5 5 2 2
b4 b3 a b2 a2 ba3 a4 b a.
Si a et b sont distincts dans r0, 8r, ce taux est alors strictemement positif puisque a et b
sont positifs ou nuls et puisque l’un au moins d’entre eux est strictemement positif. Ceci
prouve, par définition, que f est strictement croissante sur r0, 8r.
2. La fonction f , polynômiale, est continue sur R donc sur r0, 1s ; elle est de plus strictement
croissante sur r0, 8r donc sur r0, 1s. Donc, grâce à un théorème du cours, on sait que f
est une bijection de r0, 1s sur rf p0q, f p1qs, i.e. sur r1, 1s. Par conséquent, 0 appartenant à
r1, 1s, il existe un unique antécédent x0 à 0 par f dans r0, 1s et x0 n’est ni 0 ni 1 puisque
f p0q 0 et f p1q 1. Ceci prouve que l’équation f pxq 0 admet une unique solution x0
sur s0, 1r.
3. (a) On met en œuvre la méthode de dichotomie.
i. Le milieu de l’intervalle s0, 1r est 12 et un calcul (éventuellement à la calculatrice)
montre que f 12 0. Or f p0q 0 f p1q donc f p 21 q 0 f p1q et donc x0
appartient à s 12 , 1r.
ii. Le milieu de l’intervalle s 12 , 1r est 43 et un calcul montre que f 3
4 0. Or f p 21 q
0 f p1q donc f p 34 q 0 f p1q et donc x0 appartient à s 43 , 1r.
iii. Le milieu de l’intervalle s 34 , 1r est 87 et un calcul montre que f 7
8 ¡ 0. Or f p 43 q
0 f p1q donc f p 34 q 0 f p 87 q et donc x0 appartient à s 43 , 78 r.
iv. Le milieu de l’intervalle s 34 , 78 r est 1316 et un calcul montre que f 16
13
¡ 0. Or
f p 4 q 0 f p 8 q donc f p 4 q 0 f p 16 q et donc x0 appartient à s 4 , 16 r.
3 7 3 13 3 13
160
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
v. Le milieu de l’intervalle s 43 , 13 16 r est 32 et un calcul montre que f 32 0. Or
25 25
f p 34 q 0 f p 16
13
q donc f p 25
32 q 0 f p 16 q et donc x0 appartient à s 32 , 16 r.
13 25 13
vi. Le milieu de l’intervalle s 25 32 , 16 r est 64 et un calcul montre que f 64 0. Or
13 51 51
x 103 1 102
0 128 128
128 128
128 103
1
28 avril 2005
Exercice 1 (p. 39).
1. Cf. cours.
2. (a) On a
»
1 ?
ln |x| x3{2 .
x4
x 3
x
x dx
4
2
3
(b) On a
» » 1 2
x2 dx x2 dx
1
x 1 2x 1 1 x2 .
2 4
(c) On a
» »
x3 4x3 1a 4
dx dx
1 1 4
a a x 4x 9.
x4 4x 9 2 2 x4 4x 9 2
(d) On a
» » 1
e2s 3 e2s 1
ds ds ln 3 e2s ln 3
1 1
2s 2s
e2s .
3 e 2 3 e 2 2
161
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
1 sin t
π
π
4
2 π
4 cos2 t π
4
|cos t| π
4
cos t π
4
4
sin3 x
ix
e eix
3
2i
1 3ix
8i e 3 e2ix eix 3 eix e2ix e3ix
1 e3ix e3ix eix eix
4 2i
3 2i
14 psin 3x 3 sin xq .
Il s’ensuit que
» »
(c) On a également
» »
sin x dx
3
1 cos2 x sin x dx
»
sin x sin x cos2 x dx
cos x 1
3
cos3 x K, K P R.
Exercice 2 (p. 39). On a
1.
» »
ln t dt t ln t dt t ln t t
1
t
t
2. pour n dans N
» »
tn 1
t ln t dt ln t
1 1
n
t n 1 dt
n 1 n 1 t
»
1
n 1
t n 1
ln t t dt
n
tn 1
n 1
ln t
1
n 1
.
162
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
3.
» »
x sin 2x dx x cos 2x cos 2x dx x cos 2x
1 1 1 1
sin 2x.
2 2 2 4
4.
» » »
dx s th s th s ds s th s ds s th s ln |ch s| s th s ln ch s.
s sh s
2 ch s
ch s
5.
» »
Arctan x dx x Arctan x
x
dx
1 x2
2 » 1
x Arctan x 12 11 xx2 dx
x Arctan x 12 ln 1 x2
x Arctan x 12 ln 1 x2 .
6.
» 1{2 1{2 » 1{2
pArccos xq 2
dx x pArccos xq 2
2x ?
1 Arccos x dx
1{2 1{2 1{2 1 x2
» 1{2
1
9 π2 1 4π2
2 9 ?2x 2 Arccos x dx
2
1{2 1 x
a 1{2 » 1{2 a
2
5 π18 2 1 x2 Arccos x 1 ?
x2
1 dx
1{2 1{2 1 x2
2
? ? 1{2
5 π18 2 3π
3 2π
x
2 3 2 3 1{2
π2 ?
5 18 3
π
3
2.
Exercice 3 (p. 39).
x2
dx
9
3 dt
9 t2 9
1
3 t2
dt
1
1
3
Arctan t 12
π
.
0 0 0 0
x2
dx
a2
a dt
a t 2 a2
2
1a t2
dt
1 a
1
Arctan t 4a
π
.
0 0 0 0
163
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
2. On pose t
?x i.e. x t2 et dx 2t dt ; alors
»3 » ?3
px 1q?x
dx 2t dt
pt 2 1q t
» ?3
1 1
2 dt
t2 1
1
?
2 Arctan 3 Arctan 1
π
2
3 4
π
π
6
.
• Il s’en suit que la solution générale de l’équation (II.73), somme de la solution géné-
rale de l’équation (II.72) et d’une solution particulière de l’équation (II.73), est
y2 Ce sin x , C P R.
2. L’équation
y2 8y 1 25y 0 (II.74)
a pour équation caractéristique
r2 8r 25 0 (II.75)
de discriminant ∆ 64 100 36 p6i q2 . Donc l’équation (II.75) a pour solutions
(complexes conjuguées)
r
8 6i 4 3i.
2
Donc la solution générale de l’équation (II.74) est
y e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq , λ1 , λ2 P R.
La fonction y0 est solution de l’équation (II.74) vérifiant y0 p0q 1 et y01 p0q 10 si et
seulement si
$
'
&y0 e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq , λ1 , λ 2 P R
y0 p0q 1
'
% 1
y0 p0q 10
164
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
i.e.
$
'
&y0 e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq , λ1 , λ2 P R
'
λ1 1
%
4λ1 3λ2 10
car si y0 e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq alors
y01 4e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq e4x p3λ1 sin 3x 3λ2 cos 3xq .
Le précédent système équivaut à
$
'
& y0 e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq , λ 1 , λ2 P R
'
λ1 1
%
λ2 14{3
donc la fonction y0 solution de l’équation (II.74) vérifiant y0 p0q 1 et y01 p0q 10 est
donnée par
y0 e4x cos 3x
14
sin 3x .
3
2. On a
»a
I f psq ds
a
»0 »a
f psq ds f psq ds
a 0
» a
f pt q dpt q en posant t s
a
» a
f ptq dt car f est impaire donc f ptq f ptq
a
I
Donc 2I 0 si bien que I 0.
165
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
12 mai 2005
Exercice 1 (p. 40).
Argth x
1 1 x
2 1x
ln
pArgth xq1 1 1 x2 .
2. En intégrant par parties,
» 1{2 1{2 » 1{2 » 1{2
dp 1 x 2 q
Argth x dx x Argth x dx
x 1 1 1
1x 1 x2
2
Argth
0 0 0 2 2 2 0
si bien que
» 1{2
1 3{2
1{2 1
Argth x dx ln 1 x 4 ln 3 34 ln 3 ln 2.
1
2 1 3
4 1{2
ln ln
0 2 0 2 4
y 1 3x2 y 0 (II.76)
est
»
y 1 3x2 y x2 . (II.77)
• Il s’en suit que la solution générale de l’équation (II.77), somme de la solution géné-
rale de l’équation (II.76) et d’une solution particulière de l’équation (II.77), est
y Cex 31 , C P R.
3
2. L’équation
r 2 10r 41 0 (II.79)
166
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
de discriminant ∆ 100 164 64 p8i q2 . Donc l’équation (II.79) a pour solutions
(complexes conjuguées)
10 8i
r 10 2 8i 5 4i et r
2
5 4i.
Donc la solution générale de l’équation (II.78) est
1.
(a) De la relation fondamentale de la trigonométrie circulaire
cos2 α sin2 α 1
tan2 α
1
1 . (II.80)
cos2 α
(c) On déduit de ce qui précède, en prenant l’inverse des membres de l’égalité (II.80),
que
2. On pose t tanpx{2q.
(a) Pour une fonction u dérivable,
1
ptan u q1 u 1 1 tan2 u cosu2 u
si bien que
x 1
dt d tan 12 dx
x
1 tan2 1 t 2 dx.
2 2 2
3. On pose
167
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
dx
2
I ,
0 1 sin x
% 1 sin x 1
'
1 sin x 1 2t t
' 1 1
2t
% 1 1 t 2
2
1 t2
$
'
'
2 dt
&1 t
dx
2
ðñ 'tan 2 ¤ t ¤ tan π4
0
1 sin x p1 t q
'
% 1 1 t 2
2
$
'
'dx 12 dtt
& 2
ðñ '0 ¤ t ¤ 1
1 sin x p1 t q
'
% 1 1 t 2
2
si bien que
»1 »1
t2
I 2 dt 1
1 t 2 p1
2 dt
p1 tq2 .
0 t q2 0
(b) On a
$ $
'
'
&u 1 t '
'
&u 1 t
0¤t¤1 ðñ ' 1¤u¤2
'
% 1 1
p1 tq2 u2
' '
% 1 1
p1 t q u 2 2
si bien que
»1 »2 2
I 2 dt
p1 t q2 2 du
u2
2 u1 1.
0 1 1
Il est clair que v 1 est strictement positive sur r0, 8{3r, nulle en 8{3 et strictement
?
négative sur r8{3, 4r ; donc v est maximale en t 8{3 et vaut alors v p8{3q 32{p3 3q.
168
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.10. Année 2004–2005
2. (a) La fonction v est intégrable sur r0, 4s car elle est continue sur cet intervalle.
³4
(b) On procède à une intégration par parties pour calculer 0v ptq dt.
»4 »4
?
v pt q dt 2 t 4 t dt
0 0
4 »4
2 23 tp4 tq 32 23 p4 tq 32 dt
0 0
»4
2 00
2
3
p4 t q 3
2 dt
0
4
34 52 p4 tq 5
2
0
8 5
15
42
»4
v pt q dt
256
.
0 15
(c) On sait que la valeur moyenne V de v sur r0, 4s est donnée par
»4
V 40 1
v pt q dt
64
15
.
0
a 00
2
3
pT tq 3
2 dt
0
T
2a
3
52 pT tq 5
2
0
xpT q
4a 5
T 2.
15
169
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.11. Année 2005–2006
3. La fonction x étant continue sur r0, T s et dérivable sur s0, T r, on peut lui appliquer sur
cet intervalle le théorème des accroissements finis : il existe un réel c dans r0, T s tel que
³T
xpT q xp0q pT 0qx1 pcq i.e. tel que v pcq T1 0 v pt q dt ou encore tel que v pcq V . Ceci
prouve qu’il existe un instant au cours de l’expérience auquel la vitesse instantanée du
motard égale sa vitesse moyenne.
4. Application numérique. On a
$ $
& x T p q 1 & 4a
15 T
5
2 1
i.e.
%
vM 200
%
2a pT {3q3{2 200
2 pT {3q3{2
.
i.e., en heures,
T 1? .
80 3
Exprimé en secondes,
?
T ? 15 3
3600
80 3
si bien que
26 s.
T
?
En outre, V xpT q{T 1{T 80 3 donc V 139 km h1 .
15 juin 2005
Année 2005–2006
23 novembre 2005
Exercice 1 (p. 42).
1. On a
x2 1 0 ðñ px 1qpx 1q 0 ðñ x 1 0 ou x 1 0 ðñ x P t1, 1u .
# #
x2 1 x2 1 0 x 1 ou x 1
x1
0 ðñ ðñ x1
ðñ x 1.
x1 0
170
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.11. Année 2005–2006
2x 3
x 2
¥ xx 21 ðñ 2x 3 px 1q
x 2
¥ 0 ðñ xx 22 ¥ 0 ðñ x Ps8, 2rYr2, 8r.
3. On a x2 2x 3 px 1qpx 3q d’où, grâce à un tableau de signes,
x2 2x 3
x 2
¤ 0 ðñ px 1qpx 3q
x 2
¤ 0 ðñ x Ps 8, 2rYr1, 3s.
Exercice 2 (p. 43).
1. Voir le cours.
2.
(a) Puisque
$
'
'
& 21 cos 2π
'
? 3
'
%
2
3
sin 3
2π
on a |z1 | 1 et Argpz1 q 2π
3 . ?
On voit aisément géométriquement que |z2 | 2 et Argpz2 q π4 .
?3
Puisque z3 2p 2
i
2 q et
$ ?
'
'
&
2
3
cos π6
'
'
%
1
2
sin π6
on a |z3 | 2 et Argpz3 q π6 .
? iπ{4
(b) Il s’ensuit que z1 e2iπ{3 , z2 2e et z3 2eiπ{6 .
(c) On a donc
? ? ip2π{3π{4q ? 5iπ{12
z1 z2 e2iπ{3 2eiπ{4 2e 2e
?
si bien que |z1 z2 | 2 et Argpz1 z2 q 5π
12 ;
? iπ{4 ? ?
2 i pπ{4π{6q
z2
z
iπ{6 2 e
2e
22 e5iπ{12
3 2e
?2
si bien que zz2 et Argp zz2 q 5π
3 2 3 12 ;
4
z14 j 4 e2iπ{3 e8iπ{3 eip2π{3 2π q e2iπ{3 j z1
171
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.11. Année 2005–2006
1. On a
x4 x4
lim
x Ñ4 x2 x 12
xlim lim 1 1 .
Ñ4 px 4qpx 3q xÑ4 x 3 7
2. On a
?
x 12 x 14
lim
x3
xlim ? xlim ? 1
14 .
x Ñ3 Ñ3 px 3qp x 1 2q Ñ3 x 1 2
3. On sait que
lim
sin x
x Ñ0 x
1
4. On a
172
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.11. Année 2005–2006
3. (a) On a
sin t cos t 0 ðñ sin t sin π2 t
ðñ t π2 t r2πs ou t π π2 t r2πs
ðñ 2t π2 r2πs ou 0 π2 r2πs
ðñ t π4 rπs.
(b) En posant x 2t, on a
26 janvier 2006
Exercice 1 (p. 43).
1. Puisque les fonctions sin et cos sont définies sur R,
xRD ðñ sin2 x 0
ðñ sin x 0
ðñ x 0 r2πs ou x π 0 r2πs
ðñ x 0 rπs.
Donc D R tkπ, k P Zu.
2. Puisque 0 R D, la fonction f n’est pas continue en 0 mais, en 0, on a 1 cos x x2 {2 et
sin x x donc
x2
f px q 2
14
2x2
si bien que f admet, en 0, la limite finie 1{4. On peut donc prolonger f par continuité en
0, en posant f p0q 1{4.
173
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.11. Année 2005–2006
3. On a
1 cos x
f px q
2 sin2 x
1 cos x
2 p1 cos2 xq
1 cos x
2 p1 cos xqp1 cos xq
1
2 p1 cos xq
si 1 cos x 0 i.e. si x 0 r2πs.
f 1 pxq b a
2x 2x
.
1 px2 3q2 p 2qp4 x2 q
x2
cos y ?1 x2
#
ðñ π{2 ¤ y ¤ π{2
a
ùñ cos y 1 x2
174
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.11. Année 2005–2006
car, si π{2 ¤ y ¤ π{2, alors cos y ¥ 0 et donc cos y cos y. Il s’ensuit que cospArcsin xq
? 2
1x .
4. On a
sin pArcsin xq
tan pArcsin xq
cos pArcsin xq
? x
.
1 x2
f 1 pxq ?1 .
1
x 2 x
Or,
?
f 1 pxq ¡ 0 ðñ ¡ 2?1 x ðñ 2 ¡ x ¡ 0 ðñ 4 ¡ x ¡ 0.
1
x
Donc f est strictement croissante sur s0, 4r, strictement décroissante sur s4, 8r et admet
un maximum absolu en 4.
2. Puisque f admet un maximum absolu en 4, pour tout x ¡ 0, f pxq ¤ f p4q. Or f p4q
ln 4 2 2
?ln 2 2 2pln 2 1q est strictement négatif. Par suite, pour tout x ¡ 0, f pxq 0
i.e. ln x x.
?
pour tout x ¡ 0, ln x{x 1{ x et, pour x ¡ 1, 0 ln x{x
3. On a donc, ? 1{?x. Puisque
limxÑ 8 1{ x 0, il s’ensuit par le théorème des gendarmes que
x
lim
Ñ 8
ln x
x
0.
4. Pour x ¡ 0, posons X xα . Alors x X 1{α et donc
1
ln X α
ln x
xα
X α1 lnXX .
Or, si x ÝÑ 8 alors X ÝÑ 8 donc, en vertu de la question précédente,
x
lim
Ñ 8
ln x
xα
X Ñlim8 α1 lnXX 0.
Exercice 5 (p. 44).
1. On a, pour tout x réel,
f 1 pxq 3x2 4x 7
fonction polynôme admettant pour racine évidente p1q. Il s’ensuit que :
f 1 pxq px 1qp3x 7q
si bien que f 1 est de signe négatif entre ses racines 1 et 37 , donc entre 0 et 1, ce qui prouve
que f est strictement monotone (décroissante) sur r0, 1s.
175
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.11. Année 2005–2006
2. La fonction f , polynômiale, est continue sur R donc sur r0, 1s ; elle est de plus strictement
croissante sur r0, 1s. Donc, grâce à un théorème du cours, on sait que f est une bijection de
r0, 1s sur rf p0q, f p1qs, i.e. sur r6, 1s. Par conséquent, 0 appartenant à r6, 1s, il existe un
unique antécédent x0 à 0 par f dans r0, 1s et x0 n’est ni 0 ni 1 puisque f p0q 0 et f p1q 1.
Ceci prouve que l’équation f pxq 0 admet une unique solution x0 sur s0, 1r.
3. (a) On met en œuvre la méthode de dichotomie.
Étape no 0 : Le milieu de l’intervalle I7 s0, 1r est x0 et un calcul montre que f p0q
f px0 q ¡ 0 donc x0 appartient à sx0 , 1r.-
Étape n 1 : Le milieu de l’intervalle I8 sx0 , 1r est x0 et un calcul montre que f px0 q
o
x 35 ¤ 1 ¤ 102
0 128 128
si bien que 35
128 est une valeur approchée fractionnaire à 102 près de x0 .
(b) Par l’inégalité triangulaire,
|x0 0, 27| x0 0, 27
35 35
128 128
¤ x0 128 128 0, 27
35 35
¤ 128 35 0, 27
1
128
¤ 102
si bien que 0, 27 est une valeur approchée à 102 près de x0 .
176
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.11. Année 2005–2006
pII.81q ðñ px 2qpx2 4x 1q 0
ðñ px 2q px2 4x 4q 3 0
ðñ px 2q px 2q2 3 0
?
?
ðñ px 2q px 2q 3 px 2q 3 0
! ? ? )
ðñ x P 2, 2 3, 2 3 .
? ? ?
Donc les racines de l’équation f pxq 0?
sont 2, 2 3 et 2 3 ; parmi elles, seule 2 3
appartient à s0, 1r si bien que x0 2 3.
2 février 2006
Exercice 5 (p. 45).
17 mai 2006
Exercice 1 (p. 45). On a
1.
» »
cos2 x sin x dx p cos xq1 cos2 x dx
»
pcos xq1 cos2 x dx
31 cos3 x, C P R.
2.
» »
t3 1 4t 3 4
dt
1
a 1 dt
t 4 4t 4 t 4 4t
3
3 3 3
» 1 1
1
4 t 4 4t 3 t 4 4t 3
3
dt
1 1
1 t 4 4t 3 3
4 31 1
2
38 t 4 4t 3
3
, C P R.
177
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.11. Année 2005–2006
Donc
» »
π
2 s ds
π
2
s
1 ds
π
4
sin2 s π
4
sin2 s
π » π
2 2
s cotan s cotan s ds
π π
4 4
» π
π4 cos x
2
ds
π
4
sin x
π4
» π
2 psin xq1 ds
π
4
sin x
π
π4
2
ln |sin x|
?
π
4
π4 ln 1 ln
2
? 2
π4 ln
2
2
π4 12 ln 2.
Exercice 3 (p. 45).
1. On effectue ci-dessous le changement de variable implicite t x{4 :
»4 »4
dx
dx dx
0 x2 16 0 16 x2
1
16
»4
1
16
x 2
dx
0
4 1
»4
4 d 4x
16
1
x 2
0
4 1
»4
14 d Arctan
x
4
0
4
14 Arctan
x
4 0
1
4
pArctan 1 Arctan 0q
»4
x2
dx
16
π
16
.
0
178
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.11. Année 2005–2006
?
2. On pose x t 2 . L’application t ÞÑ t 2 étant une bijection de r0, 3s sur r0, 3s, on a
»3 » ?3
2π
3
.
y4 Cexp1ln xq , C P R.
y2 4y 1 6y 0 (II.82)
est r 2 4r 6 0. Or
r2 4r 60 ðñ pr 2q2 2 0
? 2
ðñ pr 2q2 i 2 0
? ?
ðñ r 2 i 2 r 2 i 2 0
?
ðñ r 2 i 2.
? deux racines complexes conjuguées de partie réelle
L’équation caractéristique admettant
p2q et de parties imaginaires 2, la solution générale de l’équation (II.82) est
? ?
y e2x C1 cos 2x C2 sin 2x , pC1 , C2 q P R2 .
Exercice 5 (p. 46).
1. La fonction f est continue en 0 car
179
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
et |x| tend vers 0 en 0 donc, par un corollaire du théorème des gendarmes, lim0 f
0 f p0q.
2. Pour x 0,
f pxq f p0q
x0
sin 1
x
21 juin 2006
Année 2006–2007
1er décembre 2006
Exercice 1 (p. 47).
1. On a
7x3 5x 1 3
x
lim
Ñ 8 1 2x3 xÑlim8 7x2x3 xÑlim8 72 72 .
2. On a
? ? ? ? ?x
? x 1 x 1
lim
Ñ 8 x 1 x lim
Ñ 8
? ?x
x
x x x 1
1x
xÑlim8 ?x ? 0.
x 1 x
lnp1 hq
ln x
xÑ1 sinpx 1q
lim hlim
Ñ0 sin h
lim 1.
h
hÑ0 h
180
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
2. On a
z3 1 cos α i sin α
α
1 cos 2 2 i sin 2 α2
1 2 cos2 α2 1 i 2 sin α2 cos α2
2 cos α2 cos α2 i sin α2 .
Or α2 Ps π2 , π2 r puisque α Ps π, πr ; donc 2 cos α2 ¡ 0 si bien que la forme trigonométrique
de z3 est :
α α
z3 2 cos
α
cos i sin .
2 2 2
Exercice 3 (p. 47).
1. Pour tout x réel,
b
f px q x2 2 |x| 1
b
|x|2 2 |x| 1
b
p|x| 1q2
||x| 1|
|x| 1 car |x| 1 ¥ 1 ¡ 0.
2. On a
c
a
cos x ðñ
2 3 3
cos2 x
4
? 4
ðñ |cos x| 23
? ?
ðñ cos x 23 ou cos x 23
ðñ cos x cos π6 ou cos x cos 5π
6
.
181
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
Donc cos2 x 3
4 si et seulement si
x r2 πs ou x π6 r2 πs ou x 5π r2 πs ou x 5π r2 π s.
π
6 6 6
Autrement dit cos2 x 3
4 si et seulement si x π
6 rπs ou x π6 rπs.
Exercice 4 (p. 47).
1. En x0 4, la fonction f peut être prolongée par continuité en posant f p4q 121 car, si
x 4,
?x 2 x4
f px q 2 ? ? 1
x 5x 4 p x 2qpx 4qpx 1q p x 2qpx 1q xÑ4 12
ÝÑ 1
.
x 21 ¤ 1 ¤ 101
0 8 16
si bien que 21 1 près de x0 . Par l’inégalité
8 est une valeur approchée fractionnaire à 10
triangulaire,
|x0 2, 6| x0 2, 6
21 21
8 8
¤ x0 21 21 2, 6
8 8
¤ 16 21 2, 6
1
8
¤ 101
si bien que 2, 6 est une valeur approchée à 101 près de x0 .
182
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
Remarque II.12.1 ?
En notant que 31 est solution de l’équation f pxq 0, on peut constater que x0 7 (la 3e
?
solution étant 7).
15 janvier 2007
Exercice 1 (p. 47). Cf. cours.
Exercice 2 (p. 48).
1.
(a) La fonction
? est définie sur R . Or, pour tout x réel, x2 ¥ 0 donc 1 x2 ¥ 1 ¥ 0. Il
s’ensuit que Df R.
(b) La fonction
? est dérivable sur R . Or, pour tout x réel, x2 ¥ 0 donc 1 x2 ¥ 1 ¡ 0.
Il s’ensuit que Df1 R.
(c) Si u est une fonction dérivable et ¡ 0, la fonction
?u a pour dérivée ?u1 . Donc, pour
2 u
tout x réel,
f 1 px q ? 2x ? x
2 1 x2 1 x2
x P Df ðñ 1 ¤ ¤ 1 ðñ ¤ 1 ðñ ¤ 1 ðñ |x| ¥ 1 ðñ x ¤ 1 ou x ¥ 1.
1 1 1
x x |x|
Donc Df s 8, 1s Y r1, 8r.
(b) La fonction Arccos est a pour ensemble de dérivation s 1, 1r. Donc, par un raison-
nement analogue au précédent, on obtient Df1 s 8, 1rYs1, 8r.
(c) Si u est une fonction dérivable, la fonction Arccos u a pour dérivée ?1u1 u 2
là où
1 u 1. Donc, pour tout x dans s 8, 1rYs1, 8r,
1
f 1 px q b x b x ? 12 ? 12 (car x2 |x|2 ).
21
1 1x x 1 |x| x 1
2
2 x 1 2
x2 x |x| 2
df p2q : RÑR
h ÞÑ ?
1
h
2 3
183
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
f p0 hq f p0q
h
h2 ln h ÝhÝÝÝ
Ñ0
Ñ0
si bien que f 1 p0q 0.
3. (a) Si x ¡ 0 alors
1
f 1 pxq x3 ln x 3x2 ln x x3 x2 p3 ln x 1q .
1
x
et, comme on l’a vu, f 1 p0q 0.
(b) Si x ¡ 0 alors
1
f 2 pxq x2 p3 ln x 1q 2x p3 ln x 1q x2 x p6 ln x 5q .
3
x
et, pour h ¡ 0,
f 1 p0 hq f 1 p0q
h p3 ln hh 1q 0 h p3 ln h
2
1q ÝÝÝÝÑ 0
h Ñ0 h
si bien que f est dérivable deux fois (à droite) en 0, avec f 2 p0q 0. Mais la fonction
f 2 n’est pas dérivable (à droite) en 0 car le taux de variation de f 2 en 0 n’admet pas
de limite finie en 0 :
f 2 p0 hq f 2 p0q
h
h p6 ln hh 5q 0 6 ln h 5 ÝÝÝÝÑ 8
h Ñ0
4. Si x ¡ 0, on a
f 1 pxq ¡ 0 ðñ x2 p3 ln x 1q ¡ 0 ðñ 3 ln x 1 ¡ 0 ðñ x ¡ e 3
1
Donc f est strictement décroissante sur r0, e 3 s et strictement croissante sur se 3 , 8r.
1 1
En outre,
f pxq x3 ln x ÝÝÝÝÝÑ 8
x Ñ 8
et f p0q 0.
5. La courbe représentative Cf de f sur r0, 2s se trouve figure II.2 page suivante. On note sur
cette courbe trois points caractéristiques :
184
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
pO, xq ;
• le point de coordonnées p1, 0q en lequel Cf admet une tangente de pente 1 puisque
#
f p1q 0
f 1 p1q 12 p3 ln 1 1q 1.
1 x2 0 ðñ p1 xqp1 xq 0 ðñ x P t1, 1u .
2pxq
f pxq 2 Arctanpxq Arctan 2 Arctan x Arctan 1 2xx2 f px q
1 pxq2
f 1 px q 2 p q
2
1 1 x2
2
1 x2 2x
1 1 x 2
2 2x2
1 2
x2
1 2x2 x4 4x2
2 1 x2
1 2
x2 pp1 x2 qq2
0.
185
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
4. On déduit de ce qui précède que, sur chacun des 3 intervalles de Rt1, 1u s8, 1rYs
1, 1rYs1, 8r, la fonction f est constante. En particulier, si x Ps 1, 1r :
20
f pxq f p0q 2 Arctan 0 Arctan 0
1 02
2 Arctan x Arctan
2x
1 x2
.
De même, si x Ps1, 8r :
? ?
? ? ?
2 3
f pxq f p 3q 2 Arctan 3 Arctan ? 2 2 Arctan 3 Arctan 3 π
1 3
2 Arctan x Arctan
2x
1 x2
π.
2 Arctan x Arctan π.
2x
1 x2
5. Par définition
#
x tan y
y Arctan x ðñ
π2 y π2 .
Donc en faisant jouer le rôle de y ci-dessus à 2 Arctan x, il suffit pour prouver sur s 1, 1r
2 Arctan x Arctan
2x
1 x2
.
π2 2 Arctan x π2 .
Or
(a) d’après la formule de la tangente de l’arc double :
2 tan pArctan xq
tan p2 Arctan xq 1 2xx2
1 tan2 pArctan xq
186
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
»x
psin tq1 dt
π
2
1 sin2 t
x
Arctan psin t q
π
2
Arctan psin xq Arctan sin π2
Arctan psin xq Arctan sin π2
Arctan psin xq Arctan 1
Arctan psin xq π4 .
22 janvier 2007
Exercice 1 (p. 49).
1. On a
(a)
x4 x4
lim
x Ñ 4 x2 x 12 xlim lim
1
Ñ4 px 4qpx 3q xÑ4 x 3 7
1
.
187
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
(b) On a
donc
?x sin ?x 1
xÑ0 xp2 xq
lim 2.
(b) En 0,
tan2 p πxq
? p ?πxq2
1 cos x
x2
2π
2
donc
tan2 p πxq
?
xÑ0 1 cos x
lim 2π.
4. L’ensemble de définition de f est r1, 3rYs3, 8r. Sur cet ensemble, f est continue. Exa-
? x0 3 ; en multipliant au numérateur et au dénominateur par la
minons le cas du point
quantité conjuguée x 1 2,
?
x 12
lim
x3
xlim x
?1 4 xlim ? 1
14
x Ñ3 Ñ3 px 3qp x 1 2q Ñ3 x 1 2
donc f est prolongeable par continuité en x0 3 en posant f p3q 1{4.
Exercice 2 (p. 49).
1. On a
188
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
2. On a
» »
? 2
dx a
2
dx
4x2 1 p2xq2 1
» 1
? u2 pxq dx où u 2x
u 1
Argshp2xq C, C P R.
Exercice 4 (p. 50).
1. Cf. cours.
2.
(a) On a
1 ¤ 11 xx2 ¤ 1
2
189
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
(b) L’ensemble de définition de Arccos est r1, 1s donc f pxq existe si et seulement si
1 ¤ 11 xx2 ¤ 1
2
3. L’ensemble de définition de f est clairement symétrique par rapport à 0 et, pour tout x
réel, on a
1 pxq2
Arccos 11 xx2 f pxq
2
f pxq Arccos
1 pxq2
si bien que f est paire et que son ensemble d’étude peut être ramené à Df X r0, 8r
r0, 8r.
4. On a
f p0q Arccos 1 0
f p1q Arccos 0
π
2
1 x2
lim f lim Arccos Arccosp1q π.
8 xÑ 8 1 x2
5. (a) On a
1 x2
1 x2
1 ðñ 1 x2 1 x2 ðñ x2 0 ðñ x 0
et
1 x2
1 x2
1 ðñ 1 x2 1 x2 ðñ 0x2 2 ðñ x P ?
(b) On sait que l’ensemble de dérivation de Arccos est s 1, 1r donc, d’après ce qui pré-
cède, f est dérivable sur R donc sur R . On a, pour tout x ¡ 0,
2xp1 q p q
x2 2x 1 x2
f 1 px q c
pq
1 x2
2
1 1 x 2
2 2
1 x
p1 x q b 4x
1 x
p1 x2 q2 p1 x2 q2
2 2
2
4x
?
p1 x2 q 4x2
|x|p12x x2 q
1 2
x2
car x ¡ 0.
190
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
(c) Puisque pArctan xq1 1 1x2 , on a f 1 pxq p2 Arctan xq1 pour x ¡ 0. On en déduit qu’il
existe une constante réelle C telle que, pour tout x ¡ 0,
f pxq 2 Arctan x C.
Donc, en particulier pour x 1, on a f p1q 2 Arctan 1 C soit π
2 π4 C ou encore
C 0. On en conclut que
2
1 x2
@x ¡ 0, 2 Arctan x Arccos
1 x2
.
Ceci est en fait vrai pour tout x ¥ 0 car l’égalité (II.83) est vraie aussi pour x 0
puisque :
#
f p0q 0
0.
2 Arctan 0
Soit maintenant x 0. Alors x ¡ 0 et donc, d’après (II.83), f pxq 2 Arctanpxq
soit, puisque f est paire et Arctan est impaire, f pxq 2 Arctan x. On obtient donc
1 x2
@x 0, 2 Arctan x Arccos .
1 x2
6. La courbe représentative Cf de la fonction f est donc, sur R , celle de 2 Arctan. La courbe
sur R s’obtient en exploitant le caractère pair de la fonction f .
11 avril 2007
Exercice 1 (p. 50).
1. On a
?p 3 3x 2q
» » 1 »
x2 3d x
3
dpx3 3x 2q a
? 1
dx 2
? 23 x3 3x 2 K, K P R.
x3 3x 2 x 3x 2 3 2 x3 3x 2
2. On a :
»
cos x
dx
»
psin xq1 dx » psin xq1 dx 1
K, K PR
sin2 x sin x 2
sin x 2 sin x
Exercice 2 (p. 50).
1. On a
» »
pln tq 2
dt t pln t q 2
2
t ln t dt
t
»
t pln tq2 2 ln t dt
»
t pln tq2 2 t ln t t 1t dt
t pln tq2 2t ln t 2t K, K P R
t pln tq2 2 ln t 2 K, K P R
191
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
2. En posant u 1 sin x et v ln p1 sin xq, on a u cos x et v 1 cos x{p1 sin xq. Donc
» π »
π
2
sin x ln p1 sin xq dx cos x ln p1 sin xq
2
π
2 cos2 x dx
0 0 0 1 sin x
»
1 sin2 x
π
2
dx
0 1 sin x
»
π
2 p1 sin xqp1 sin xq
dx
0 1 sin x
» π
p1 sin xq dx
2
0
π
2
x cos x
0
1 π
2
y1 yx ðñ y exp
2 2 2
dx x exp dx dx
x x x
»
ðñ y exp p2 ln |x|q x exp p2 ln |x|q dx
»
ðñ y exp ln
1
x exp ln |x|2 dx
|x|2
»
ðñ y x12 x x2 dx puisque, pour tout x réel, |x|2 x2
»
ðñ y 2 x3 dx
x
1
1
ðñ y 2 x4 K , K
x
PR
ðñ y x2
K
x2
, K PR
2. Cf. cours
3. La fonction sh est de classe C 8 sur R donc est, pour tout x réel, de classe C 4 sur 0, x et
dérivable à l’ordre 5 sur s0, xr. Donc, d’après la formule de Taylor-Lagrange, il existe un
réel θ de s0, 1r tel que
4̧
shpk q 0 shp5q pθxq
xk x5
sh x
k 0
k! 5!
i.e., puisque sh 0 0 et ch 0 1,
x3 x5
sh x x chpθxq
6 120
13 juin 2007
20 juin 2007
Exercice 1 (p. 52).
1. On peut calculer cette dérivée à l’aide de la relation
Argth x
1 1 x
2 1x
ln
pArgth xq1 1 1 x2 .
2. En intégrant par parties,
» 1 » »
dp1 x2 q
1 1 1
Argth x dx x Argth x dx
2 2 2 x 1 1 1 2
1x 1 x2
2
Argth
0 0 0 2 2 2 0
si bien que
» 2
1 3 1
Argth x dx ln 1 x2 14 ln 3 34 ln 3 ln 2.
2 1 2 1 1 3
ln 1
ln
0 4 2
2 0 2 4
193
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
• Il s’en suit que la solution générale de l’équation (II.85), somme de la solution géné-
rale de l’équation (II.84) et d’une solution particulière de l’équation (II.85), est
y2 Ce sin x , C P R.
2. L’équation
y2 8y 1 25y 0 (II.86)
a pour équation caractéristique
r2 8r 25 0 (II.87)
de discriminant ∆ 64 100 36 p6i q2 . Donc l’équation (II.87) a pour solutions
(complexes conjuguées)
r
8 6i 4 3i.
2
Donc la solution générale de l’équation (II.86) est
y e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq , λ1 , λ2 P R.
La fonction y0 est solution de l’équation (II.86) vérifiant y0 p0q 1 et y01 p0q 10 si et
seulement si
$
'
&y0 e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq , λ1 , λ 2 P R
y0 p0q 1
'
% 1
y0 p0q 10
194
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.12. Année 2006–2007
i.e.
$
'
&y0 e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq , λ 1 , λ2 P R
'
λ1 1
%
4λ1 3λ2 10
car si y0 e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq alors
y01 4e4x pλ1 cos 3x λ2 sin 3xq e4x p3λ1 sin 3x 3λ2 cos 3xq .
'
λ1 1
%
λ2 14{3
donc la fonction y0 solution de l’équation (II.86) vérifiant y0 p0q 1 et y01 p0q 10 est
donnée par
y0 e4x
14
cos 3x sin 3x .
3
2. (a) On a
f pxq lnp1 xq, f 1 px q f 2 pxq p1 xq2 , f 3 pxq 2p1 xq3 , f p4q pxq 6p1 xq4
1
,
1 x
et, plus généralement, pour tout n dans N :
(b) Pour tout h ¡ 1, la fonction f : x ÞÑ lnp1 xq est de classe C 8 sur l’intervalle d’ex-
trémités 0 et h donc, grâce à la formule de Taylor-Lagrange en 0 à l’ordre 3, on a
f 2 p0q 2 f 3 pθhq 3
f phq f p0q f 1 p0qh h h
2 6
où 0 θ 1, soit
θhq3
h2 h3
lnp1 hq h p1 .
2 3
195
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.13. Année 2007–2008
Année 2007–2008
10 décembre 2007
Exercice 1 (p. 52).
1. On a
x2 4 0 ðñ px 2qpx 2q 0 ðñ x 2 0 ou x 2 0 ðñ x P t2, 2u .
# #
x2 4
x2
0 ðñ x2 4 0
ðñ xx
2
2 ou x 2
ðñ x 2.
x2 0
x2 2x x2 3x 4
x1
¤ xx 14 ðñ x1
¤ 0 ðñ px 1qpx 4q
x1
¤ 0 ðñ x Ps8, 1sYs1, 4s.
Exercice 2 (p. 52).
1. On a
π
cos 3x 1 ðñ cos 3x π4 cos 0
4
ðñ 3x π4 0 r2πs ou 3x
π
4
0 r2πs
ðñ 3x π4 r2πs
ðñ x π 2π
12 3
et
2 sin x ¥ 1 ðñ sin x ¥ 12
ðñ sin x ¥ sin π6
et, graphiquement, on en déduit
¤ π
2 sin x ¥ 1 ðñ 5π
k 2π, k 2π .
k PZ 6 6
196
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.13. Année 2007–2008
2. On a
sin x
4
ix
e eix
4
2i
1 4ix
e 4 e3ix eix 6 e2ix e2ix 4 eix e3ix e4ix
16
1 e4ix e4ix e2ix e2ix
8 2
4
2
3
1
8
pcos 4x 4 cos 2x 3q .
Exercice 5 (p. 52).
z2 6z 13 0 ðñ z2 6z 9 4 0
ðñ pz 3q2 4 0
ðñ pz 3q2 p2i q2 0
ðñ pz 3 2i qpz 3 2i q 0
ðñ z P t3 2i, 3 2i u 0
15 janvier 2008
Exercice 1 (p. 53). On a
1.
a a
lim x2 x 1 lim x2 lim |x| 8
x Ñ8 x Ñ8 x Ñ8
197
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.13. Année 2007–2008
2.
1x
lim
x
1
Ñ0 x 2
1x xlim
Ñ0 x 2
8
3. par factorisation à la volée,
2x2 5x 3 px 1qp2x 3q lim 2x 3 1
lim
x Ñ1 x2 1
xlim
Ñ1 px 1qpx 1q xÑ1 x 1 2
4. d’après le cours,
lim
x Ñ0
sin x
x
1
5.
(b) On a limxÑ0
p
ln 1 2x q 1 car, en 0, x Ñ 0 et
tan x 2 2
x
x
ln 1
tan x
2
x 12 .
2
?e e e
t
1 cos t
e ?e 1
t
1 cos t
e bt
t Ñ0 t2
2
?
2e
t
|t|
? #
si t ¡ 0 i.e. si x ¡ 1
?
2e
2e si t 0 i.e. si x 1.
Il s’ensuit que
ex e ?
lim a 2 e.
x Ñ1 1 cospx 1q
198
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.13. Année 2007–2008
lim f xlim
Ñ2
?2 31
2 3 2x 5
si bien que la fonction f peut être prolongée par continuité en 2, en posant f p2q 13 . La
fonction ainsi prolongée est continue sur r 52 , 8r.
?
2. Pour n pair, la fonction n est définie sur, et seulement sur, R . Il s’ensuit que l’ensemble
de définition de g est Dg r0, 1rYs1, 8r. Donc g, définie de manière « naturelle », est
?
continue sur Dg . Mais si, pour x dans Dg , on pose t 4 x (i.e. x t 4 puisque x ¥ 0), on a
1 4 x
?
g pxq
1x
1t
1 t4
1t
p1 t2 qp1 t2 q
1t
p1 tqp1 tqp1 t2 q
p1 tqp1 t2 q car t 1 puisque x 1
1
1
p1 ?xq 1 ?x2
4 4
p1 ?xqp1 1 ?xq .
4
Il s’ensuit que
lim g lim
1 x Ñ1 p1
?xqp1 1 ?xq 14
4
199
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.13. Année 2007–2008
si bien que la fonction g peut être prolongée par continuité en 1, en posant g p1q 14 . La
fonction ainsi prolongée est continue sur r0, 8r.
3. La fonction h a pour ensemble de définition Dh R mais, n’étant pas définie de manière
« naturelle », elle n’est pas nécessairement continue sur Dh . Le seul point de discontinuité
éventuel est manifestement le point 0.
Or, du fait que cospRq r1, 1s, on a |cospRq| r0, 1s. Donc
p q x cos 1 cos 1 ¤ .
|f x | |x| |x|
x x
Mais limxÑ0 |x| 0 donc, par un corollaire du théorème des gendarmes, lim0 h 0 c’est-
à-dire lim0 h hp0q, compte-tenu de la définition de h. Il s’ensuit que la fonction h est
continue en 0, donc sur R.
Exercice 4 (p. 53).
1. La fonction f est continue sur R donc aussi sur l’intervalle s0, 1r ; par ailleurs, f p0q 1
et f p1q 1 e1 e0 e1 ¡ 0 (car la fonction x ÞÑ ex est strictement croissante sur R).
Donc, par le théorème des valeurs intermédiaires, f s’annule au moins une fois sur s0, 1r.
Puisqu’en outre f est strictement croissante sur cet intervalle, elle ne s’y annule qu’une
seule fois. Il s’ensuit que l’équation f pxq 0 admet une unique solution x0 sur s0, 1r.
2. Mettons en œuvre la méthode de dichotomie.
Étape no 0 : Le milieu de l’intervalle I1 5 s0, 1r est x0 et un calcul montre que f p0q
f px0 q ¡ 0 donc x0 appartient à sx0 , 1r.+
Étape no 1 : Le milieu de l’intervalle I1 6 sx0 , 1r est x0 et un calcul montre que f px0 q
f px0 q ¡ 0 donc x0 appartient à sx0 , 1r.-
Étape n 2 : Le milieu de l’intervalle I1 7 sx0 , 1r est x0 et un calcul montre que f px0 q
o
|x0 0, 6| x0 0, 6
9 9
16 16
¤ x0 16 0, 6
9 9
16
¤ 16 16 0, 6
1 9
¤ 16
1
16
9
0, 6
¤ 0, 6 21
¤ 101
si bien que 0, 6 est une valeur approchée à 101 près de x0 .
200
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.13. Année 2007–2008
4. On a Arccos 0 π2 , Arccos 12 π3 , Arccos 1 0, Arccos 12 2π3 , Arccosp1q π. Le
?
nombre Arccos 3 n’existe pas.
5. Soit x dans DArccos . On doit prouver que
Or
(a) on sait que, pour tout réel θ, cos pπ θ q cos θ et, pour tout t de r1, 1s, cos pArccos t q
t donc
(b) comme tout Arccos, Arccospxq appartient à r0, πs donc π ¤ Arccospxq ¤ 0 i.e.
0 ¤ π Arccospxq ¤ π.
On a donc prouvé que π Arccospxq Arccos x i.e. Arccos x Arccospxq π.
6. Soit x dans r1, 1s et M le point de coordonnées px, y q appartenant à C ; on a alors y
Arccos x. Soit M 1 le point de C d’abscisse x1 x ; son ordonnée y 1 vaut alors Arccospxq
et vérifie donc y y 1 Arccos x Arccospxq π. On en déduit que le milieu du segment
rM, M 1 s, de coordonnées
y1
x pxq , y
0,
π
2 2 2
est un point constant. Il s’ensuit que la courbe C de la fonction Arccos est symétrique par
rapport au point de coordonnées p0, π2 q.
201
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.13. Année 2007–2008
18 janvier 2008
Exercice 1 (p. 54).
L’ensemble des solutions de l’équation cos x π8 12 est donc, dans R, l’ensemble
" * " *
k 2π, k P Z Y 5π k 2π, k P Z
11π
24 24
(
et, dans s π, πs, l’ensemble 5π 11π
24 , 24 .
2. On a
π
tan 3x tan x ðñ 3x x π
π
3 3
ðñ 2x
π
3
π
ðñ x
π π
6 2
.
L’ensemble des solutions de l’équation tan 3x tan x π
3 est donc, dans R, l’ensemble
!π )
,kPZ
π
k
6 2
(
et, dans s π, πs, l’ensemble 5π6 , π3 , π6 , 2π3 .
1 ¤ 11 xx2 ¤ 1
2
202
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.13. Année 2007–2008
(b) On a
2
1 x2 1 x2
¤1 ðñ ¤1
1 x2 1 x2
2
1 x2
ðñ 1 x2
¤1
(c) L’ensemble de définition de Arccos est r1, 1s donc f pxq existe si et seulement si
1 ¤ 11 xx2 ¤ 1
2
f p0q Arccos 1 0
1
2
f p1q Arccos 0
1 1 π π
2 2 2 4
1 x2
lim f lim Arccosp1q .
1 1 π
Arccos
8 xÑ 8 2 1 x 2 2 2
4. Par définition,
#
cos y x
y Arccos x ðñ (II.89)
0 ¤ y ¤ π.
Donc, pour x ¥ 0,
#
1 x2
cos p2 Arctan xq
1 x2
2 Arctan x Arccos ðñ 1 x2
1 x2 0 ¤ 2 Arctan x ¤ π.
Or
(a) on sait que, pour tout θ P R, 1 tan2 θ 1
cos2 θ
donc
2 1 tan2 p1Arctan xq 1
2 1 1 x2 1
11 xx2
2
203
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.13. Année 2007–2008
(b) comme tout Arctan, Arctan x appartient à s π{2, π{2r donc 2 Arctan x π donc
2 Arctan x ¤ π. En outre, puisque la fonction Arctan est strictement croissante sur R,
x ¥ 0 entraîne Arctan x ¥ 0 d’où 2 Arctan x ¥ 0. En résumé, 0 ¤ 2 Arctan x ¤ π.
On a donc prouvé que, pour x ¥ 0, 2 Arctan x Arccos
1 x2
.
1 x2
Soit maintenant x 0. Alors x ¡ 0 et donc, d’après ce qui précède,
1 pxq2
Arccos 11 xx2
2
2 Arctanpxq Arccos
1 pxq2
1 x2
2 Arctan x Arccos .
1 x2
25 avril 2008
Exercice 1 (p. 54).
1. En posant u pxq 1 ln x, on a :
» » b
1a
1 ln x dx u 1 pxq u pxq dx
x
»
u 1 pxqu 2 pxq dx
1
u 1 pxq
1 1
PR
2
K, K
2 1
23 p1 ln xq 2
3
K, K PR
2. On a
» »
ez ez
? dz b dz
1 e2z 1 pez q2
Arcsin ez K, K PR
Exercice 2 (p. 55).
204
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.13. Année 2007–2008
s2 1 s2
2
Arctan s
1
2 1 s2
ds 1
1 s2
ds
s2
2
Arctan s ps Arctan sq K, K P R
1
2
1 2
2
s 1 Arctan s s K, K P R
2. En posant u 1 cos x et v ln p1 cos xq, on a u sin x et v 1 sin x{p1 cos xq. Donc
» π »
π
2
pcos xq ln p1 cos xq dx sin x ln p1 cos xq
2
π
2 sin2 x dx
0 0 0 1 cos x
» π
2
00 sin x
2
dx
0 1 cos x
»
1 cos2 x
π
2
dx
0 1 cos x
»
π
2 p1 cos xqp1 cos xq
dx
0 1 cos x
» π
p1 cos xq dx
2
0
π
x sin x
2
1π
2
x 2
dx
16
4 dt
16 t 2 16
1
4 t2
dt
1 4
1
Arctan t K 14 Arctan 4x K
où K P R.
2. On note que
» » »
9x2
dx
16
1
16
dx
9x2
1
16
3x 2
dx
.
16 1 4 1
9x2
dx
1
16 16
dx
3x 2
3 416 dt
t2 1
12
1
Arctan t K 12
1
Arctan
3x
4
K
4 1
où K P R.
205
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.13. Année 2007–2008
3. On a
»1 »1
4x2
dx
4x 1
p2x
dx
1q2
.
0 0
et donc
»1 »3 3
4x2
dx
4x 1
dt
2t 2
2t1 21 61 13 .
0 1 1
k 0
k! pn 1q! . (II.90)
2. On pose f pxq p1 x q4 .
(a) Grâce au triangle de Pascal, on a
f pxq p1 x q4 1 4x 6x2 4x3 x4 .
(b) La fonction polynomiale f est de classe C 8 sur R donc elle satisfait les hypothèses
de la formule de Taylor-Lagrange sur tout intervalle d’extrémités 0 et x (x P R ) et ce,
à tout ordre n.
i. Donc, en particulier pour n 2, il existe θ dans s0, 1r tel que
2̧
f pk q p0q f p2 q pθxq f p0q p0q f p1q p0qx f p2q p0q x2 f p3q pθxq
xk x2 1 2 x3
f px q 1
k 0
k! p2 1q! 6
.
Or
• f p0q pxq p1 xq4 d’où f p0q p0q 1
• f p1q pxq 4p1 xq3 d’où f p1q p0q 4
• f p2q pxq 12p1 xq2 d’où f p2q p0q 12
• f p3q pxq 24p1 xq
donc il existe θ dans s0, 1r tel que
x3
f px q 1 4x 6x2 24p1 θxq
6
si bien que il existe θ dans s0, 1r tel que
f px q 1 4x 6x2 4p1 θxqx3 .
Ceci est le développement de Taylor-Lagrange de f en 0 à l’ordre 2.
206
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.13. Année 2007–2008
k 0
k! p3 1q!
f p0q p0q f p1q p0qx f p2q p0q
x2
2
f p3q p0q
x3
6
f p4q pθxq
x4
24
.
Or
• f p3q pxq 24p1 xq d’où f p3q p0q 24
• f p4q pxq 24
donc il existe θ dans s0, 1r tel que
x3 x4
f pxq 1 4x 6x2 24 24
6 24
si bien que il existe θ dans s0, 1r tel que
f px q 1 4x 6x2 4x3 x4
Ceci est le développement de Taylor-Lagrange de f en 0 à l’ordre 3.
iii. De même pour n 4 : il existe θ dans s0, 1r tel que
4̧
f pk q p0q f p4 q pθxq
xk x4 1
f px q 1
k 0
k! p4 1q!
f p0q p0q f p1q p0qx f p2q p0q
x2
2
f p3q p0q
x3
6
f p4q p0q
x4
24
f p5q pθxq
x4
120
.
Or
• f p4q pxq 24 d’où f p4q p0q 24
• f p5q pxq 0
donc il existe θ dans s0, 1r tel que
x3 x4 x4
f px q 1 4x 6x2 24 24 0
6 24 120
si bien que il existe θ dans s0, 1r tel que
f px q 1 4x 6x2 4x3 x4
Ceci est le développement de Taylor-Lagrange de f en 0 à l’ordre 4.
12 juin 2008
Exercice 1 (p. 55).
Exercice 2 (p. 55).
Exercice 3 (p. 55).
Exercice 4 (p. 55).
Exercice 5 (p. 56).
207
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
Année 2008–2009
24 novembre 2008
Exercice 1 (p. 57).
1. On a
et, un produit de facteur étant nul si et seulement si l’un au moins des facteurs est nul,
t 3 6t 2 12t 8 0 ðñ pt 2q3 0
ðñ t 2 0
ðñ t 2
3. On a x2 2x 3 px 1qpx 3q d’où, grâce à un tableau de signes,
x2 x2 2x 3
x
3x
2
¤ xx 3
2
ðñ x 2
¤0
ðñ px 1qpx 3q ¤ 0
x 2
ðñ x P s8, 3s Y s2, 1s .
208
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
tanpxq
f pxq
|x| π4
tan x
|x| π4
f px q
Il s’ensuit que la fonction f est impaire.
? ? cos
5π
cos 6π12 π
64 2 12
π
cos π2 12
et π
π sin 12
sin π3 π4 ? ?
6 4 2
sin
12
sin π3 cos π4 sin π4 cos π3
? ? ? ?
π
23 22 22 21 sin
5π
sin π
? ? 12
2 12
6 2 cos 12
π
4 ? ?
64 2
2. On a
cos
11π
12
cos 12π12 π cos
7π
12
cos 6π12 π
π π
cos π 12 cos π2 12
π π
cos 12 sin 12
? ? ? ?
64 2 6 4 2
209
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
π π
sin
7π
12
sin 2 12
π
cos 12
? ?
64 2
Exercice 4 (p. 57). On a
?
π
cos 2x 23 ðñ cos 2x 12 cos π6
π
12
ðñ 2x 12
π
π6 r2πs ou 2x 12 π
π6 r2πs
ðñ 2x π6 12 π
r2πs ou 2x π6 12 π
r2πs
ðñ 2x π4 r2πs ou 2x 12 π
r2πs
ðñ x π8 rπs ou x 24 π
rπs.
Exercice 5 (p. 57). On constate que 1 est racine évidente de l’équation
z3 3z2 4z 2 0
et par factorisation à la volée, on a :
z3 3z2 4z 2 pz 1qpz2 2z 2q
Donc
z3 3z2 4z 2 0 ðñ pz 1qpz2 2z 2q 0
ðñ z 1 0 ou z2 2z 2 0
ðñ z 1 0 ou pz 1q2 1 0
ðñ z 1 0 ou pz 1q2 i 2 0
ðñ z 1 0 ou pz 1 i qpz 1 i q 0
ðñ z 1 0 ou z 1 i 0 ou z 1 i0
ðñ z 1 ou z 1 i ou z 1 i
9 janvier 2009
Exercice 1 (p. 57).
1. On remarque que f pxq 1x2x donc, puisque limxÑ0 1 x 1 et limxÑ0 x2 0 , on a
lim0 f 8. Par ailleurs, limxÑ 8 x12 limxÑ 8 1x 0 donc lim 8 f 0.
x 4
2. On remarque que, pour x 4, f pxq px4qpx 3q x 3 donc lim4 f 7 .
1 1
210
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
donc lim3 f 14 .
4. On sait que « la puissance l’emporte sur le logarithme » donc, puisque limxÑ0 x 0 et
limxÑ0 ln x 8, on a lim0 f 0.
5. On remarque que
? ? ? ?
x 2 x 1 2 1 2 px 1q
f pxq ? ?x x
?x ? ? 1
?
x 2 x 1 x 2 x 1 x 2 x 1
donc lim 8 f 0.
6. On a, si x ¥ 1,
a ? a ?
? lnpx 1q ln x lnpx 1q
alnpx 1q ln?pxq .
b ln x
lnpx 1q ln x a ?
lnpx 1q ln x lnpx 1q ln x
Or
1. Consulter le cours !
2.
(a) La limite demandée est 0 car, en 0,
1 cos x x2
ex 1
2
x
2x .
4
(b) La limite demandée est 5 car
sin 84 x
sin 105 x
0 105
84 x
84
Ý
ÝÝÑ 84
x 0 105 xÑ0 105 5
4
.
lnp1 2xq
tan 3x
3x 3.
2x 2
211
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
2
3. La limite demandée est 21 car
pe2u 1q sin ?u ?
2 ?
2u 2 u
? 2
p7 u qptan u q lnp1 3 u q p7 u qu 3 u 21 .
2 0 2 0
4. Posons x 2 h. Alors
ex e2 e2 h e2 e2 peh 1q
sinpx 2q
sin h
sin h
Donc
si bien que la fonction f est prolongeable par continuité en 0 en posant f p0q 1.
2. Pour tout x 2, on a
? ? ?
3 2x 5 3 2x 5 3 2x 5
f px q
x2
?
px 2q 3 2x 5
9 p2x 5q 4 2x
? ?
px 2q 3 2x 5 px 2q 3 2x 5
2 px ?2q ?2 .
px 2q 3 2x 5 3 2x 5
Donc
3. Pour tout x 3π
2 r2πs, on a
f px q p 1 sin xq tan2 x
p1 sin xq sin2 x
cos2 x
p1 sin xq sin2 x
p1 sin xq sin2 x
p1 sin xqp1 sin xq
1 sin2 x
sin2 x
1 sin x
.
212
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
Donc
sin2 x
lim f pxq lim 12
x Ñ 3π
2 x Ñ 3π
2
1 sin x
si bien que la fonction f est prolongeable par continuité en 3π
2 en posant f 3π
2 21 .
Exercice 4 (p. 58).
La fonction f , définie de manière « naturelle », est continue sur son ensemble de définition
R et sa dérivée est donnée par
f 1 pxq
1
1.
x
Donc f 1 ¡ 0 sur R si bien que f est strictement croissante sur R . On aurait aussi
pu remarquer que f est la somme de deux fonctions strictement croissantes sur R :
x ÞÑ ln x et x ÞÑ x 2.
3.
Étape no 0 : Le milieu de l’intervalle I1 8 s1, 2r est 3
et un calcul montre que f p1q
2
f 32 ¡ 0 donc x0 appartient à s 32 , 2r.
Étape no 1 : Le milieu de l’intervalle I1 9 s 32 , 2r est 7
et un calcul montre que f 3
4 2
f 74 0 donc x0 appartient à s 32 , 74 r.
Étape no 2 : Le milieu de l’intervalle I2 0 s 32 , 47 r est 13
et un calcul montre que f 3
8 2
8 0 donc x0 appartient à s 2 , 8 r.
f 13 3 13
α 25 ¤ 1 ¤ 101
16 16
si bien que 25
16 est une valeur approchée fractionnaire à 101 près de α. Par l’inégalité
213
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
triangulaire,
|α 1, 6| α 1, 6
25 25
16 16
¤ α 25 25 1, 6
16 16
¤ 16 25 1, 6
1
16
¤ 16
1 3 1
2 16 1, 6
¤ 16 1
0, 1
1
16
¤ 101
si bien que 1, 6 est une valeur approchée à 101 près de α.
2. La fonction f est construite de manière naturelle. Elle est donc continue sur son ensemble
de définition
" *
Df R π
12
k
2π
3
,kPZ .
3 et k 0 i.e. pour
k 2π on a, en posant t 3x π4 ,
π π
De plus, pour 12 12 ,
xÑ t Ñ 0.
π
si et seulement si
12
Or
2
3x π4 2 2
1 cos 3x π
1 tcos t tÑ0 tt tÑ0 2.
2
4 2
214
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
Donc
limπ f pxq 2
x Ñ 12
π
si bien que f est prolongeable par continuité en 12 en posant f p 12
π
q 2. Il s’ensuit que f
peut être prolongée par continuité sur l’ensemble
" *
!π) " *
R ,kPZ Y R , k P Z .
π 2π π 2π
k k
12 3 12 12 3
22 janvier 2009
Exercice 1 (p. 58).
1. On a
π π
sin 3x ðñ 3x x
r2πs
π π
sin x
6 4 6 4 π
ou 3x π x r2πs
π
6 4
ðñ 2x π6 π4 r2πs
ou 4x r2πs
π 3π
6 4
ðñ x 24 rπs ou x 48 2
5π 11π π
π π
donc les solutions de l’équation sin 3x sin x appartenant à s π, πs sont
6 4
5π
24
π, 5π ,
24 48
11π
π, 11π
48
π2 , 11π ,
48 48
11π π
2
soit
19π ,
24 24
5π
,
37π
48
,
13π 11π 35π
, ,
48 48 48
.
2. On a
215
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
4 , 4,
soit 3π π π
4 et π
4.
2. On sait que j 2 |j|2 et que Arg j 2 2 Arg j r2πs donc j 2 1 et que Arg j 2 r2πs.
4π
3
216
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
4. L’astronaute en état d’apesanteur complet si et seulement si son poids p est nul ce qui
correspond, d’après (II.91) à z 8. Bien sûr, ce résultat est d’autant moins valable d’un
point de vue physique, qu’à grande altitude (i.e. loin de la terre), l’astronaute risquerait
de s’approcher d’autres astres et d’être donc soumis à l’attraction que ceux-ci opéreraient,
ce qui créerait de la pesanteur. Il est à noter que la relation donnant P pzq n’est autre que
la loi de la gravitation universelle de Newton.
#
ðñ xpx¥ 01qpx 2q ¤ 0 ou 2 ¤ x 0
#
ðñ x ¥1 ¤0 x ¤ 2 ou 2 ¤ x 0
ðñ 0 ¤ x ¤ 2 ou 2 ¤ x 0
ðñ 2 ¤ x ¤ 2
2. Il s’ensuit que
?
# ?
x 2x si 2 ¤ x ¤ 2
2 x ?
x 2 x si x ¡ 2
x
22 mai 2009
Exercice 1 (p. 59).
1. Par définition,
#
y Arcsin x ðñ y x
sin
y ¤ π2
217
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
pArcsin xq1 ? 1
1 x2
4. Soit x dans r1, 1s,
b
|cospArcsin xq| cos2 pArcsin xq
b
1 sin2 pArcsin xq
a
1 x2 (II.92)
Or, par définition, |Arcsin x| ¤ π2 i.e. π2 ¤ Arcsin x ¤ π2 donc, puisque cos ¥ 0 sur π2 , π2 ,
on a cospArcsin xq ¥ 0 si bien que |cos?pArcsin xq| cospArcsin xq. Alors, l’égalité (II.92)
permet d’affirmer que cospArcsin xq 1 x2 .
En utilisant le fait que
(a) Arccos pr1, 1sq r0, πs
(b) sin ¥ 0 sur r0, πs
?
on prouverait de façon analogue que, pour tout x dans r1, 1s, sinpArccos xq 1 x2 .
On a donc, pour tout x dans r1, 1s,
sinpArcsin xq
tanpArcsin xq
cospArcsin xq
? x
1 x2
Exercice 2 (p. 59).
1. On a
» a » 1
x2 dx
1 2
x 1 2x 1 x2 dx
2
»
u 1 pxq u pxq 2 dx où u pxq 1
1 1
x2
2
12 u px3 q
3
PR
2
K, K
2
3
13 1 x2
2
K, K PR
2. On a
» »
dx
sin x d cos x
1 cos2 x 1 cos2 x
»
1 dtt2 où t cos x
»
1 dtt2
Arctan t K, K P R
Arctan pcos xq K, K PR
218
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
3. On a
u 1 px q
» »
dx dx où u pxq ln x
1 1
x cos2 pln xq 2 cos2 pu pxqq
tan pcos pu pxqqq K, K P R
tan pcos pln xqq K, K P R
Exercice 3 (p. 59).
1. La fonction f est continue en 0 car
• elle est définie en ce point ;
• on a
|f pxq| x cos
1
x
|x| cos 1x
¤ |x|
et |x| tend vers 0 en 0 donc, par un corollaire du théorème des gendarmes, lim0 f
0 f p0q.
2. Pour x 0,
cos 1x 1
x
sin
1
x
f pxq f p0q
x0
cos 1
x
n’admet pas de limite lorsque x tend vers 0.
Exercice 4 (p. 60).
?
1. Puisque l’ensemble de départ de la fonction v est r0, 8r et puisque 3 t n’existe que
pour t ¤ 3, l’ensemble de définition D de la fonction v est r0, 3s.
2. La fonction v est dérivable sur r0, 3r et pour 0 ¤ t 3, on a
?
v 1 pt q 3t?t
2 3t
2p3 t q t
?
2 3t
3p2 t q
?
2 3t
Il est clair que v 1 est strictement positive sur r0, 2r, nulle en
? 2 et strictement négative sur
r2, 3r ; donc v est maximale en t 2 et vaut alors v p2q 2p 3 2q 2.
219
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
3. (a) La fonction v est intégrable sur r0, 3s car elle est continue sur cet intervalle.
³3
(b) On procède à une intégration par parties pour calculer 0v ptq dt.
»3 »3
?
v pt q dt t 3 t dt
0 0
3 »3
23 tp3 tq 23 32 p3 tq 3
2 dt
0 0
»3
00 2
3
p3 tq 3
2 dt
0
3
23 52 p3 tq 5
2
0
4
15
3 52
12 ?
»3
v pt q dt 3.
0 5
(c) On sait que la valeur moyenne V de v sur r0, 3s est donnée par
»3
V 30
1
v pt q dt
?
0
13 12
5
3
4?
5 3
Exercice 5 (p. 60).
1. Soit x un réel. On a :
a a
x x2 1¡x x2
¡x |x|
#
si x ¥ 0
¡ x x
xx si x 0
#
si x ¥ 0
¡ 2x
0 si x 0
¡0
? ?
Donc, pour tout x réel, x x2 1 ¡ 0 si bien que ln x x2 1 existe. Il s’ensuit que
D R.
220
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
pArgsh xq1 ? 1
x2 1
donc Argsh et f ont, sur R, même dérivée si bien qu’elles sont égales à une constante près :
DK P R, @x P R, Argsh x f pxq K
?
En particulier, Argsh 0 f p0q K ; mais Argsh 0 0 et f p0q ln 0 02 1 0 donc
K 0. Il s’ensuit que, sur R, Argsh et f sont égales :
a
@ x P R, Argsh x ln x x2 1
15 juin 2009
Exercice 1 (p. 60).
1. (a) L’équation
dy
dx
2y 0 ðñ y C e2x , CPR
(b)
dy
dx
x2 y 0 ðñ y C e x3
3 , CPR
2.
dy
dx
psin xq y 2 sin x ðñ y 2 C ecos x , CPR
3. (a) L’équation
x 2
dx 1 1
t 1
(II.93)
dt t
est définie sur les intervalles s8, 1r, s1, 0r, s0, 1r et s1, 8r.
(b) Sur s1, 8r,
x 2 ðñ x Ct ln t 2 1 CPR
dx 1 1 1
dt t t 1 2t
221
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
17 juin 2009
Exercice 1 (p. 61).
Exercice 2 (p. 62).
1. On a
1 ¤ 11 xx2 ¤ 1
2
1 ¤ 11 xx2 ¤ 1
2
1 x2
lim f lim Arcsin Arcsinp1q π2 .
8 xÑ 8 1 x2
On note également que f p1q Arcsin 0 0.
222
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.14. Année 2008–2009
1 x2
1 x2
1 ðñ 1 x2 1 x2 ðñ x2 0 ðñ x 0
et
1 x2
1 x2
1 ðñ 1 x2 1 x2 ðñ 0x2 2 ðñ x P ?
donc f est dérivable sur D R donc sur R .
6. On a, pour tout x 0,
2xp1 q p q
x2 2x 1 x2
f 1 pxq c
qp
1 x2
2
1 1x2
2 2
1 x
p1 x q b 4x
1 x 2p1 x2 q2 p1 x2 q2
2 2
4x
?
p1 x2 q 4x2
|x|p12x x2 q
#
21 x si x ¡ 0 ;
2
2
1 x2
si x 0.
7. Clairement, sur R , f 1 est 0 et donc f y est décroissante. Par ailleurs, sachant que
f p0q π2 , que lim 8 f π2 et que f est paire, on peut esquisser la courbe représentative
de f .
8. Puisque pArctan xq1 1 1x2 , on a f 1 pxq p2 Arctan xq1 pour x ¡ 0. On en déduit qu’il
existe une constante réelle C telle que, pour tout x ¡ 0,
f pxq 2 Arctan x C.
@x ¡ 0, f px q
π
2
2 Arctan x (II.94)
c’est-à-dire
1 x2
@x ¡ 0, Arcsin
1 x2
π2 2 Arctan x.
Ceci est en fait vrai pour tout x ¥ 0 car l’égalité (II.94) est vraie aussi pour x 0 puisque :
#
f p0q π2
2 Arctan 0 0.
223
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
1 x2
@x 0, Arcsin
1 x2
π2 2 Arctan x
Année 2009–2010
26 novembre 2009
Exercice 1 (p. 62).
1. On a
x2 1 0 ðñ x2 12 0
ðñ px 1qpx 1q 0
ðñ x 1 0 ou x 1 0
ðñ x 1 ou x 1
2. D’après ce qui précède, on a :
#
x2 1 x2 1 0
x1
0 ðñ
x1 0
#
x 1 ou x 1
ðñ x1
ðñ x 1
3. On a
x3 1 0 ðñ x3 13 0
ðñ px 1qpx2 x 1q 0
ðñ x 1 ou x2 x 10
2
ðñ x 1 ou x
1
2
3
4
0
Or, pour tout x réel, x 2¥ 34 ¡ 0 donc
1 2 3
4 x 1 2
2
3
4 0. Il s’ensuit que
x3 1 0 ðñ x 1 ou x P ?
ðñ x 1
224
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
cos 3α cosp2α αq
cos 2α cos α sin 2α sin α
2 cos2 α 1 cos α 2 sin α cos α sin α
2 cos2 α 1 cos α 2 cos α sin2 α
4 cos3 α 3 cos α
2. On a
π π π
sin 3x ðñ 3x π6 x r2πs ou 3x π x r2πs
π π
sin x
6 4 4 6 4
ðñ 2x π6 π
4
r2πs ou 4x
π 3π
6 4
r2πs
ðñ x 5π
24
rπ s ou x
11π π
48 2
225
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
3. On a j 3 |j|3 13 1 et Argpj 3 q 3 Argpj q 2π donc Argpj 3 q 2π donc Argpj 3 q
6π
3
0 2π . Il s’ensuit que j 3 1.
(b) On a
2x3 1 2x3 1
x2 1 px 1qpx 1q
2x3 1 8
x Ñ1 x 2 1
lim
7x4 2x 4 7x4
(c)
xÑ8
lim
1x 5
xÑ8 x5
lim xÑ8
lim
x 0
7
x3 8 px
qpx2 2x 4q
x Ñ2 x 2
(d) lim lim
x Ñ2
2
x
2
12
x2 2x 3 px
qpx 1q
(e) lim 2
xÑ3 x
7x 12 xÑ3
lim
px 3qpx 4q 4
3
2. (a) On a, puisque x ¡ 0,
? ?
1 x1
? x ? x x ?x ?
x1 x 1 x 1 x1
x ? 2 px ?1q px ?1q
x 1 x 1 x1
c
2x
? ?
x2 1 x12 x 1 x1
b ?
2x
?
|x| 1 1
x2
x 1 x1
b ?
2
?
1 1
x2
x 1 x1
226
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
3.
tan x
xÑ0 lnp1 xq
(a) lim lim
x
x Ñ0 x
1 car, en 0, tan x x et lnp1 xq x
(b) en posant h x 2,
e2 e e
x h 2
hlim e 2
e1 e
h
hlim
2
Ñ0 lnph 1q
e e 1
h
2
hlim
Ñ0 lnph 1q
lim e 2
h
h Ñ0 h
e
2
xRD ðñ sin2 x 0
ðñ sin x 0
ðñ x 0 r2πs ou x π 0 r2πs
ðñ x 0 rπs
Donc D R tkπ, k P Zu.
1 cospxq 1 cos x
f pxq 1 cos2 x f pxq
2 sin2 pxq 2 p sin xq 2
2 sin x
car les fonctions sin et cos sont respectivement impaire et paire. Donc f est paire.
(b) Les fonctions sin et cos étant 2π-périodiques, il en est de même de f .
3. Quand x Ñ π, cos x Ñ 1 donc 1 cos x Ñ 2 et sin x Ñ 0 donc sin2 x Ñ 0 si bien que
lim f 8.
π
si bien que f admet, en 0, la limite finie 14 . On peut donc prolonger f par continuité en 0,
en posant f p0q 41 .
227
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
5. On a
1 cos x
f px q
2 sin2 x
1 cos x
2 p1 cos2 xq
1 cos x
2 p1 cos xqp1 cos xq
1
2 p1 cos xq
si 1 cos x 0 i.e. si x 0 r2πs
8 janvier 2010
Exercice 1 (p. 63).
1. La fonction f n’est pas continue en 0 car, quand x Ñ 0 , 1x Ñ 8 et sin X n’admet pas de
limite quand X Ñ 8 donc sin 1x n’admet pas de limite lorsque x tend vers 0 .
2. La fonction g est continue en 0 car
(a) elle est définie en ce point ;
(b) on a
|g pxq| |x| sin ¤ |x|
1
x
et |x| tend vers 0 en 0 donc, par un corollaire du théorème des gendarmes, lim0 g
0 g p0q.
1 ¤ x2 3 ¤ 1
i.e. 2 ¤ x2 ¤ 4
?
i.e. 2 ¤ |x| ¤ 2
? ?
i.e. 2 ¤ x ¤ 2 ou 2 ¤ x ¤ 2
? ?
Donc l’ensemble de définition Df de f est 2, 2 Y 2, 2 .
2. Puisque, pour tout t dans r1, 1s, sin pArcsin t q t, on a
sin Arcsin x2 3
tan Arcsin x 3
2
cos pArcsin px2 3qq
b x 3
2
1 px2 3q2
228
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
1. La fonction x ÞÑ ln x
(a) a pour ensemble de définition R
(b) est continue sur R
(c) tend vers 8 en 0 et vers 8 en 8
(d) est strictement croissante sur R
(e) est représentée graphiquement II.4.
2. La fonction x ÞÑ
?x
(a) a pour ensemble de définition R
(b) est continue sur R
(c) tend vers 8 en 8
(d) est strictement croissante sur R
(e) est représentée graphiquement II.4.
3. Puisque, pour tout x ¡ 0, ln x
?x, on a, pour tout x ¡ 0, ln x ?1 . En outre, pour x ¡ 1,
x x
ln x ¡ 0 donc 0 ln x
x ?1x . Or limxÑ 8 ?1x 0 donc, par le théorème des gendarmes,
x
lim
Ñ 8
ln x
x
0
1
ln X α
ln x
xα
X
α1 lnXX
Or, si x ÝÑ 8, alors X ÝÑ 8 ; donc, en vertu de la question précédente,
x
lim
Ñ 8
ln x
xα
X Ñlim8 α1 lnXX i.e.
x
lim
Ñ 8
ln x
xα
0
229
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
donc x0 appartient à s 12 , 58 r.
(d) Le diamètre de l’intervalle s 21 , 58 r est 0, 125 donc x0 est distant de son centre 16 9
d’au
plus son rayon qui vaut 0,1252 soit 0, 0625. Par conséquent
x 9 0, 0625 101
0 16
donc 9
16 est une valeur approchée fractionnaire à 101 près de x0 .
4. De plus, 9
16 12 0, 0625 0, 5625 donc, par l’inégalité triangulaire,
|x0 0, 6| |x0 0, 5625 0, 5625 0, 6|
¤ |x0 0, 5625| |0, 5625 0, 6|
0, 0625 0, 0375
0, 1
si bien que 0, 6 est une valeur approchée à 101 près de x0 .
Exercice 5 (p. 64).
1. L’ensemble de définition Df de f est R t1, 1u car :
(a) l’ensemble de définition de la fonction Arctan est R
2x
(b) la quantité 1x2
existe si et seulement si 1 x2 0 et
1 x2 0 ðñ p1 xqp1 xq 0 ðñ x P t1, 1u
2. (a) La fonction Arctan est impaire. Elle est représentée graphiquement figure II.5.
2pxq
f pxq 2 Arctanpxq Arctan
1 pxq2
2 Arctan x Arctan 1 x2
2x
f pxq
230
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
2 tan pArctan xq
tan p2 Arctan xq
1 tan2 pArctan xq
2x
1 x2
ii. si 1 x 1 alors, la fonction Arctan étant strictement croissante, Arctan 1
Arctan x Arctan 1 i.e. π4 Arctan x π4 soit π2 2 Arctan x π2 .
Ceci achève la preuve demandée.
(c) i. Soit x dans s1, 8r. Alors 1x P s0, 1r. Donc, d’après la question précédente,
2
2 Arctan
1
Arctan x
x 1 1 2
x
i.e., puisque pour tout x ¡ 0, Arctan x Arctan 1
x π2 ,
π
2
2
Arctan x Arctan x2 1
2x
π 2 Arctan x Arctan
2x
1 x2
i.e.
2 Arctan x π Arctan
2x
1 x2
i.e.
ii. Soit x dans s8, 1r. Alors x P s1, 8r donc, d’après le résultat précédent,
2pxq
2 Arctanpxq π
1 pxq2
Arctan
2 Arctan x π
2x
1 x2
i.e. Arctan
231
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
Arctan y Arctan
x y
1 xy
Arctan x
il suffit d’établir :
#
tan pArctan x Arctan y q
x y
1 xy
π2 Arctan x Arctan y π
2
Prouvons-le.
i. D’après la formule :
tanpa bq
tan a tan b
1 tan a tan b
on a
tan pArctan xq tan pArctan y q
tan pArctan x Arctan y q
1 tan pArctan xq tan pArctan y q
x y
1 xy
ii. Ici 0 xy 1. Mais y ¡ 0 d’après les hypothèses de l’énoncé donc 0 x 1{y.
Puisque la fonction Arctan est strictement croissante sur R, on a
Arctan 0 Arctan x Arctan p1{y q
i.e. 0 Arctan x Arctan p1{y q (II.95)
Or, pour tout y ¡ 0, Arctan y Arctan p1{y q π
2 ; donc l’encadrement (II.95)
donne
0 Arctan x Arctan y
π
2
soit, en ajoutant Arctan y aux 3 membres,
i.e.
π
2
Arctan x π
2
Arctan y Arctan xyx y1
Arctan y π
x y
1 xy
i.e. Arctan x Arctan (II.96)
232
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
Arctan 2 π
1 2
12
Arctan 1 Arctan
25 mars 2010
Exercice 1 (p. 65).
1. L’ensemble de définition de f est s0, 8rYt0u R car
(a) la quantité x3 ln x existe si et seulement si x Ps0, 8r ;
(b) la fonction f est définie en 0 par f p0q 0.
2. La fonction f est, en 0,
(a) continue (à droite) car limxÑ0 f pxq limxÑ0 x3 ln x 0 f p0q (puisque « la puis-
sance l’emporte sur le logarithme ») ;
(b) dérivable (à droite) car, pour h ¡ 0,
f p0 hq f p0q
h
h2 ln h ÝhÝÝÝ
Ñ0
Ñ0
si bien que f 1 p0q 0.
3. (a) Si x ¡ 0 alors
1
f 1 pxq x3 ln x 3x2 ln x x3 x2 p3 ln x 1q
1
x
et, comme on l’a vu, f 1 p0q 0.
(b) Si x ¡ 0 alors
1
f 2 pxq x2 p3 ln x 1q 2x p3 ln x 1q x2 x p6 ln x 5q
3
x
et, pour h ¡ 0,
f 1 p0 hq f 1 p0q
h p3 ln hh 1q 0 h p3 ln h
2
1q ÝÝÝÝÑ 0
h Ñ0 h
si bien que f est dérivable deux fois (à droite) en 0, avec f 2 p0q 0. Mais la fonction
f 2 n’est pas dérivable (à droite) en 0 car le taux de variation de f 2 en 0 n’admet pas
de limite finie en 0 :
f 2 p0 hq f 2 p0q
h
h p6 ln hh 5q 0 6 ln h 5 ÝÝÝÝÑ 8
h Ñ0
233
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
4. Si x ¡ 0, on a
f 1 pxq ¡ 0 ðñ x2 p3 ln x 1q ¡ 0 ðñ 3 ln x 1 ¡ 0 ðñ x ¡ e 3
1
Donc f est strictement décroissante sur r0, e 3 s et strictement croissante sur se 3 , 8r.
1 1
En outre,
f pxq x3 ln x ÝÝÝÝÝÑ 8
x Ñ 8
et f p0q 0.
5. La courbe représentative Cf de f sur r0, 2s comporte trois points caractéristiques :
• le point de coordonnées p0, 0q en lequel Cf admet une demi-tangente parallèle à l’axe
pO, xq ;
• le point de coordonnées pe 3 , 3e q en lequel Cf admet une tangente parallèle à l’axe
1 1
pO, xq ;
• le point de coordonnées p1, 0q en lequel Cf admet une tangente de pente 1 puisque
#
f p1q 0
f 1 p1q 12 p3 ln 1 1q 1
x P Df ðñ 1 ¤ ¤ 1 ðñ ¤ 1 ðñ ¤ 1 ðñ |x| ¥ 1 ðñ x ¤ 1 ou x ¥ 1
1 1 1
x x |x|
4. On a df p2q f 1 p2q dx ?1
dx donc
2 3
df p2q : RÑR
h ÞÑ ?
1
h
2 3
234
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
1. (a) On a
»
?
?
x5
x 4 1
x2
2x dx
5
1x 2 3 2 x 32 K, K PR
(b) On a
» a » a
x 2
1 x3 dx 1
3
3x2 1 x3 dx
» 1
1 1
3
1 x3
2
1 x3 dx
3
1 1 x3 2
3 3
K, K PR
2
3
92 1 x3
2
K, K PR
(c) On a
»
tan x dx
»
sin x
dx
»
pcos xq1 dx ln |cos x| K, K PR
cos x cos x
2. Soit F la primitive de cos
s’annulant en π{2. Alors
1 sin2
»x
F px q
cos t
dt
π
2
1 sin2 t
»x
psin tq1 dt
π
2
1 sin2 t
x
Arctan psin t q
π
2
Arctan psin xq Arctan sin π2
Arctan psin xq Arctan sin π2
Arctan psin xq Arctan 1
Arctan psin xq π4 .
Exercice 4 (p. 65).
1. On a
» »
pln tq 2
dt t pln t q 2
2
t ln t dt
t
»
t pln tq2 2 ln t dt
»
t pln tq2 2 t ln t t 1t dt
t pln tq2 2t ln t 2t K, K P R
t pln tq2 2 ln t 2 K, K P R
235
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
2. En posant u 1 sin x et v ln p1 sin xq, on a u cos x et v 1 cos x{p1 sin xq. Donc
» π »
π
2
sin x ln p1 sin xq dx cos x ln p1 sin xq
2
π
2 cos2 x dx
0 0 0 1 sin x
»
1 sin x
π
2
2
dx
0 1 sin x
»
π
2 p1 sin xqp1 sin xq
dx
0 1 sin x
» π
p1 sin xq dx
2
0
π
2
x cos x
0
1 π
2
4 juin 2010
Exercice 1 (p. 65). Résolvons les équations demandées.
1. On sait que
»
ln x dx x ln x x C, CPR
2. On résout d’abord l’équation sans second membre associée. Sur R , la fonction ln est
continue donc
y2 4y 1 6y 0 (II.97)
236
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
est r 2 4r 6 0. Or
r2 4r 60 ðñ pr 2q2 2 0
? 2
ðñ pr 2q2 i 2 0
? ?
ðñ r 2 i 2 r 2 i 2 0
?
ðñ r 2 i 2.
? deux racines complexes conjuguées de partie réelle
L’équation caractéristique admettant
p2q et de parties imaginaires 2, la solution générale de l’équation (II.97) est
? ?
y e2x C1 cos 2x C2 sin 2x , pC1 , C2 q P R2 .
2. La fonction y0 est solution de l’équation (II.97) vérifiant y0 p0q 1 et y01 p0q 0 si et seule-
ment si
$ ? ?
'
&y0 e2x λ1 cos 2x λ2 sin 2x , λ 1 , λ2 P R
y0 p 0 q 1
'
% 1
y0 p0q 0
i.e.
$ ? ?
'
&y0 e2x λ1 cos 2x λ2 sin 2x , λ 1 , λ2 P R
'
λ1
? 1
%
2λ1 2λ2 0
? ?
car si y0 e2x λ1 cos 2x λ2 sin 2x alors
? ? ? ? ? ?
y01 2e2x λ1 cos 2x λ2 sin 2x e2x 2λ1 sin 2x 2λ2 cos 2x .
'
λ1 1?
%
λ2 2
donc la fonction y0 solution de l’équation (II.97) vérifiant y0 p0q 1 et y01 p0q 0 est donnée
par
? ? ?
y0 e2x cos 2x 2 sin 2x .
237
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.15. Année 2009–2010
(b) ln p1 xq cos x x x2
x6 o x3 2 3
(c)
px1q px1q
ln x cospx 1q x 1 2 6
2 3
o p x 1q 3
4. On a
sinpth xq x
x2
x 3
o x3
sin x x 6 3
o px3 q
x3 o p1q
3 1
2
x 1
6 o p1q
1
o p1q
21
6 o p1q
3 o p1q
Donc
sinpth xq x
lim
x Ñ0 sin x x
3
Exercice 5 (p. 66).
@ x P R, ch2 x sh2 x 1.
238
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
pArgsh xq1 ? 1
1 x2
donc
»
x2 3 x4
Argsh x Argsh 0 1 o x4 dx o x5
2 8
3 3x5
x x6 40
o x5
4. Puisque
x3 3x5
Argsh x 0 1x o x5 (II.98)
6 40
(a) la limite de la fonction Argsh en 0 est 0 ;
(b) la dérivée de la fonction Argsh en 0 est 1 ;
(c) l’équation de la tangente T à la courbe représentative C de la fonction Argsh en 0
est y x ;
(d) On a
x3
Argsh x x o x3
6
x 3
16 o p1q
Or
i. x3 est positif sur R et négatif sur R
ii. 16 o p1q est localement négatif en 0
donc Argsh x x est localement positif en 0 et localement négatif en 0 . Il s’ensuit
que la courbe C est au-dessus de T localement en 0 et au-dessous de T localement
en 0 .
Année 2010–2011
10 décembre 2010
Exercice 1 (p. 66).
1. On a
239
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
2x 3
x2
x
3x
1
¤ xx 3
1
ðñ x2
x 1
¤ 0 ðñ px 3qpx 1q
x 1
¤ 0 ðñ x Ps8, 3sYs 1, 1s
Exercice 2 (p. 67). On a
π
cos 4x 1 ðñ cos 4x π4 cos 0
4
ðñ 4x π4 0 r2πs ou 4x
π
4
0 r2πs
ðñ 4x π4 r2πs
ðñ x 16
π π
2
z3 7 z2 19 z 13 0 ðñ pz 1q z2 6z 13
ðñ z 1 0 ou z2 6z 9 4 0
ðñ z 1 ou pz 3q2 4 0
ðñ z 1 ou pz 3q2 p2i q2 0
ðñ z 1 ou pz 3 2i qpz 3 2i q 0
ðñ z P t1, 3 2i, 3 2i u 0
Exercice 4 (p. 67).
1. On a
(a)
lim
2 1
lim
2 x
8
x Ñ0 x2 x x Ñ0 x2
(b)
x
lim 2
Ñ 8x
2 1
x
0
2. On a
? ? ?
x 12 x 12 1 2 x
x3
? x
?3 ? 1
px 3q x 1 2 px
q
3 x 1 2 x 1 2
donc
?
x 12
lim
x Ñ3 x3
41
240
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
3. On a
x2 16 px
qpx 4q
x3 64
px
qpx2 4x 16q x2
4 x 4
4 4x 16
donc
x2 8x 16
lim
x Ñ4 x3 64
61
4. (a) D’après le cours,
lim
t Ñ0
sin t
t
1
(b) On en déduit, en posant x 2t,
sinp2t q sinp2t q sinpxq
lim
t Ñ0 t
tlim 2
Ñ0 2t
2 xlim
Ñ0 x
2
5. Par croissances comparées (« l’exponentielle l’emportant sur la puissance ») :
ex
x
lim
Ñ 8 x2 0
6. On a
2
x2
x
lim ln x2
Ñ 8 1 ln 2x2 xÑlim8 ln x
2x2
1
xÑlim8 ln 2x2
ln 12 ln 2
7. (a) D’après le cours,
1 cos x
lim
x Ñ0 x2
21
(b) On sait que 1 ¤ cos x ¤ 1 donc 1 ¤ cos x ¤ 1 donc 0 ¤ 1 cos x ¤ 2 ; or, pour
tout x réel, x2 ¥ 0 donc, pour tout x non nul :
1 cos x
0¤ ¤ x22
x2
En outre, limxÑ 8 x2 0 donc, par le corollaire du théorème « des gendarmes »,
2
1 cos x
lim
xÑ 8 x2
0
Exercice 5 (p. 67).
1. pa b q 4 a4 4a3 b 6a2 b2 4ab3 b4
2. Par la formule de Moivre, on a
cos 4θ Re pcos 4θ i sin 4θ q
Re pcos θ i sin θq4
Re cos4 θ 4 cos3 θ i sin θ 6 cos2 θ pi sin θq2 4 cos θ pi sinq3 θ pi sin θq4
Re cos4 θ 4i cos3 θ sin θ 6 cos2 θ sin2 θ 4i cos θ sin3 θ sin4 θ
cos4 θ 6 cos2 θ sin2 θ sin4 θ
241
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
19 janvier 2011
Exercice 1 (p. 68).
1. Cf. cours.
2. Calculer
(a) On a
lim
x
tan x
Ñ0 lnp1 xq
xlim x
Ñ0 x
1
car, en 0, tan x x et lnp1 xq x.
(b) On a
sin 7 x
sin 49 x
0 49
7x
7
Ý
ÝÝÑ 7
x 0 49 xÑ0 49 7
1
1
(d) La limite demandée est 7 car
sin 7 x
tan 49 x
0 49
7x
7 ÝÝÝÑ 7 1
x 0 49 xÑ0 49 7
1
(e) La limite demandée est 7 car
lnp1 7xq
tan 49x
0 49
7x
7
Ý
ÝÝÑ 7
x 0 49 xÑ0 49 7
1
1 sin ?u
e2u
2 ?
2u 2 u
p7 ?
u qptan u q2 lnp1 3 u q 0 p7
?
u qu 2 3 u
3 p72 uq
ÝuÝÝÑ2
Ñ0 21
(g) La limite demandée est 21 car, en 0
i. lnp1 t q t et limxÑ0 cos x 1 0
ii. cos x 1 p1 cos xq x2 ,
2
et car
ptan xq2 ptan xq2 0 x2 0 x2 0 x2 2 x Ñ0 2
242
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
Or limt Ñ0 2t 0 donc
e2 et 1
e2 t 2e2 Ý
ÝÝÑ 2e2
t
ln 1 t 0 t Ñ0
2 2
Donc
ex e2
lim
xÑ2 ln 2
x 2e2
Exercice 2 (p. 68).
1. On a, si x 0,
donc, par un corollaire du théorème « des gendarmes », lim0 f 0. Donc f peut être
prolongée par continuité en 0 en posant f p0q 0.
2. En x0 4, la fonction f peut être prolongée par continuité en posant f p4q 1
12 car
? ?
x2 5x 4 px 4qpx 1q p x 2qp x 2qpx 1q
donc, si x 4,
?x 2 ?x 2
f px q ? ? ?
x2 5x 4 p x 2qp x 2qpx 1q p x
1
2qpx 1q
ÝÑ
x
1
Ñ4 12
Exercice 3 (p. 68).
1. Les fonctions sin et cos sont définies sur R donc
x R Df ðñ 1 cos x 0 ðñ cos x 1 ðñ x 0 2π
f pxq
pxqp sin xq f pxq
1 cos x
243
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
x2
f px q 2
x 2 {2
y Arccos x π yx
π
2
1
π
2 π
x
1 0 1
1 y cos x
4. On a Arccos 0 π2 , Arccos 12 π3 , Arccos 1 0, Arccos 21 Arccosp1q π.
? ?
2π
3 ,
Puisque 3 R r1, 1s, le nombre Arccos 3 n’existe pas.
5. Soit x dans DArccos . On doit prouver que
Or,
244
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
(a) on sait que, pour tout réel θ, cos pπ θ q cos θ et, pour tout t de r1, 1s, cos pArccos t q
t donc
(b) comme tout arc cosinus, Arccospxq appartient à r0, πs donc π ¤ Arccospxq ¤ 0
i.e. 0 ¤ π Arccospxq ¤ π.
On a donc prouvé que π Arccospxq Arccos x i.e. Arccos x Arccospxq π.
6. Soit x dans r1, 1s et M le point de coordonnées px, y q appartenant à C ; on a alors y
Arccos x. Soit M 1 le point de C d’abscisse x1 x ; son ordonnée y 1 vaut alors Arccospxq
et vérifie donc y y 1 Arccos x Arccospxq π. On en déduit que le milieu du segment
rM, M 1 s, de coordonnées
y1
x pxq , y
0,
π
2 2 2
est un point constant. Il s’ensuit que la courbe C de la fonction Arccos est symétrique par
rapport au point de coordonnées p0, π2 q.
b5 a5 pb aqpb4 b3 a b2 a2 ba3 a4 q
Donc le taux τta,bu de variation de f entre deux réels quelconques distincts a et b, défini
par
f pbq f paq
τta,bu
ba
,
vérifie
τta,bu
pb 5 b 2 1 q p a5 a2 1 q
ba
b 5 a5 b 2 a2
ba
245
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
1 103
L’intervalle I2 6 est de diamètre 64 donc x0 est distant du centre 128 de I2 6 d’au plus
1
le rayon de I2 6 qui vaut 128 . Par conséquent
x 103 ¤ 1 ¤ 102
0 128 128
128 128
6 mai 2011
Exercice 1 (p. 68).
1. La fonction Arcsin a pour ensemble de définition r1, 1s.
2. Il s’ensuit que
xPD ðñ 1 ¤ 1x ¤ 1
ðñ 1x ¤ 1 ðñ |x|1 ¤ 1
ðñ |x| ¥ 1 ðñ x ¤ 1 ou x ¥ 1.
Donc D s 8, 1s Y r1, 8r.
246
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
3. La fonction Arcsin est a pour ensemble de dérivation s 1, 1r. Donc, par un raisonnement
analogue au précédent, on obtient D 1 s 8, 1rYs1, 8r.
b
1
x2
x2 1
x2
x ? 12
2
|x|
x 1
et donc, puisque x2 |x|2
f 1 pxq ? 12
|x| x 1
5. On a df p2q f 1 p2q dx ?1
dx donc
2 3
df p2q : RÑR
h ÞÑ ?
1
h
2 3
2. On a
f pxq f p0q
x
2 cos 1
x 0
x0 x
x cos x
1
Or
x cos 1 ¤ ÝÝÝÑ 0
|x|
x x Ñ0
247
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
f 1 pxq 2x cos
1 1
sin
x x
n’admet pas de limite en 0 ; en effet, si x Ñ 0, 1x Ñ 8 et la fonction sin n’admettant pas de
limite en 8, sin 1x n’admet pas de limite en 0 1 .
?p 3 3x 2q
» » 1 3
x2 3d x
? 1
dx
x3 3x 2 x 3x 2
»
2 dp x 3 3x 2q
?
3 2 x3 3x 2
2a 3
3
x 3x 2 C, CPR
(b) On a
» »
cos x sin2 x dx psin xq1 sin2 x dx
13 sin3 x C, CPR
(c) On a
»
sh x
dx
»
pch xq1 dx
2
1 ch x 1 ch2 x
Arctan ch x C, CPR
2. On a vu en cours que
1 cos 2x
sin2 x
2
donc
» »
1 cos 2x
sin2 x dx dx
2
»
1
2
p1 cos 2xq dx
1
2
x sin 2x
1
2
C, CPR
248
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
s2 1 s2
2
Arctan s
1
2 1 s2
ds 1
1 s2
ds
s2
2
Arctan s ps Arctan sq C, C P R
1
2
1 2
2
s 1 Arctan s s C, C P R
π
20
π
4a
249
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
1. On a
1
pArgth xq1 1 1 x
2 1x
ln
p1 xq 1 x
1p xq2
1
x 1
2 x 1
2
1
2 1
1 x
x
1 x21
1
4
ln 3
1 3
ln
2 4
3
4
ln 3 ln 2
ce qui, par intégration par parties des deux intégrales, conduit au même résultat.
17 juin 2011
Exercice 1 (p. 69).
1. On a
dy
dx
2y 0 ðñ y C e2 x , CPR
2. On a
dy
dx
y x ðñ y 1 42x C e 2 x , CPR
250
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
lnp1 t q
t 1 t
2
t2
3 op t2 q
et 1 t2
lnp1 t q
1 t
3
o t2
3.
251
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.16. Année 2010–2011
f pxq lnpe hq
ln e 1
h
e
ln peq ln 1
h
e
2
h
2
1 h
e
e
2
o
h
e
1 h
e 2e
1 2
2
h o h2
1 1
e
px eq 2e12 px eq2 o px eq2
(b) Déduire de la question précédente l’équation de la tangente T à C au point d’abs-
cisse x0 e ainsi que la position relative de C et T .
Donc
cospth xq 1 x2
lim
Ñ0
2
9
x cos x 1 x2
2
252
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
Année 2011–2012
25 novembre 2011
Exercice 1 (p. 71).
1. On a
et
$
16x2 25 0 ðñ & 16x2 25 0
x 54 x 0
% 5
4
$
'
&x 54 ou x
5
ðñ ' 4
%x 45
ðñ x 54
2. On a x2 2x 3 px 1qpx 3q donc
x2 x2 2x 3
x
3x
2
¤ xx 3
2
ðñ x 2
¤0
ðñ px 1qpx 3q ¤ 0
x 2
x2
x
3x
2
¤ xx 3
2
ðñ x P s8, 3s Y s2, 1s .
253
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
x 8 3 2 1 8
x1 0
x 3 0
x 2 0
px1qpx 3q 0 0
x 2
x 8 1 1 8
|x 1| x 1 x 1 0 x1
|x 1| x 1 0 x 1 x 1
f pxq 2x 2 2x
254
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
y
8
7 C
0
5 4 3 2 1 0 1 2 3 4 5 x
(b) On a
eix
ix
3
cos3 x
e
2
81 e3ix 3 e2ix eix 3 eix e2ix e3ix
1 e3ix e3ix eix eix
4 2
3
2
1
4
pcos 3x 3 cos xq
2. On constate que 1 est racine évidente de l’équation
z3 3z2 4z 2 0
z3 3z2 4z 2 pz 1qpz2 2z 2q
255
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
Donc
z3 3z2 4z 2 0 ðñ pz 1qpz2 2z 2q 0
ðñ z 1 0 ou z2 2z 2 0
ðñ z 1 0 ou pz 1q2 1 0
ðñ z 1 0 ou pz 1q2 i 2 0
ðñ z 1 0 ou pz 1 i qpz 1 i q 0
ðñ z 1 0 ou z 1 i 0 ou z 1 i0
ðñ z 1 ou z 1 i ou z 1 i
Exercice 5 (p. 71).
1. (a) On a
7x3 5x 1 3
x
lim
Ñ 8 1 2x3 xÑlim8 7x2x3
xÑlim8 72
72
(b) On a
? ? ? ? ?x
? x 1 x 1
lim
Ñ 8 x 1 x lim
Ñ 8
? x
?x
x x x 1
1x
xÑlim8 ?x ?
x 1 x
xÑlim8 ? 1
?x
x 1
0
(c) D’après le cours,
lim
x Ñ0
sin x
x
1
(d) D’après le cours,
lim
tan x
x Ñ0 x
1
2. Cf. cours.
12 janvier 2012
Exercice 1 (p. 72).
1. Cf. cours.
256
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
1
2. (a) La limite demandée est 2 car, en 0,
1 cos x x2
ex 1
2
x2
12
2
(b) La limite demandée est 3 car, en 0,
sin 2t
sin 3t
2t
3t
2
3
tan x
x2 12
2
(d) La limite demandée est 21 car
pe2u 1q sin ?u ?
2
2u 2 u
?
? 0 21
2
p7 u qptan u q2 lnp1 3 u q 0 p7 u qu 2 3 u
ln x
sinpx 1q
lnpsin
1 tq
t
t
t Ñ0 t
1
d’où
ln x
xÑ1 sinpx 1q
lim 1
ex e
lim a 8
x Ñ2 1 cospx 2q
257
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
cos 2x
cos 2 h π
4
4
tan h tan π4
1 1 tan h tan π
4
cos 2h cos π2 sin 2h sin π2
1 tan h 1
sin2h
1 tan h
sin 2h2ptan h
1 tan hq
sin 2h2ptan h
1 tan hq
donc, quand x Ñ π
4 (i.e. quand h Ñ 0)
1 tan x
cos 2x
sin 2h2ptan h
2h
1
1 tan hq 2h p1 tan hq p1 tan hq
Ñ1
Exercice 4 (p. 72).
1. Les fonctions sin et cos sont définies sur R donc
x R Df ðñ 1 cos x 0 ðñ cos x 1 ðñ x 0 r2 πs
Il s’en suit que Df R tk 2π, k P Zu.
2. La fonction f est paire car
(a) son ensemble de définition Df est symétrique par rapport à 0 ;
(b) puisque les fonctions sin et cos sont respectivement impaire et paire, pour tout x
dans Df ,
f pxq
pxqp sin xq f pxq
1 cos x
x2
f px q 2
x 2 {2
a3 b3 pa bqpa2 ab b2 q
258
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
Donc
τtb,au
pa3a 1q p b 3 b 1q
ab
a3 b 3 a b
ab
pa bqpa a abb b 1q
2 2
a2 ab b2 1
Si a et b sont distincts dans r0, 8r, ce taux est alors strictemement positif puisque a et b
sont positifs ou nuls et puisque l’un au moins d’entre eux est strictemement positif. Ceci
prouve, par définition, que f est strictement croissante sur r0, 8r.
2. La fonction f , polynômiale, est continue sur R donc sur r0, 1s ; elle est de plus strictement
croissante sur r0, 8r donc sur r0, 1s. En outre, f p0q 1 0 1 f p1q. Donc, grâce à
un corollaire du théorème du des valeurs intermédiaires, l’équation f pxq 0 admet une
unique solution x0 sur s0, 1r.
3. (a) On met en œuvre la méthode de dichotomie.
Étape no 0 : Le milieu de l’intervalle I2 7 s0, 1r est 1
et un calcul montre que f p0q
2
f 21 ¡ 0 donc x0 appartient à s 12 , 1r.
Étape no 1 : Le milieu de l’intervalle I2 8 s 12 , 1r est 3
et un calcul montre que f 1
4 2
f 34 0 donc x0 appartient à s 12 , 34 r.
Étape no 2 : Le milieu de l’intervalle I2 9 s 21 , 34 r est 5
et un calcul montre que f 1
8 2
f 58 ¡ 0 donc x0 appartient à s 58 , 34 r.
Étape no 3 : Le milieu de l’intervalle I3 0 s 58 , 34 r est 16
11
et un calcul montre que f 5
8
f 16 0 donc x0 appartient à s 8 , 16 r.
11 5 11
1 87
L’intervalle I3 2 est de diamètre 64 donc x0 est distant du centre 128 de I3 2 d’au plus
1
le rayon de I3 2 qui vaut 128 . Par conséquent
x 87 ¤ 1 ¤ 102
0 128 128
si bien que 87
128 est une valeur approchée fractionnaire à 102 près de x0 . Par l’inéga-
259
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
lité triangulaire,
|x0 0,68| x0
87 87
0,68
128 128
¤ x0 128 128 0,68
87 87
¤ 128 87 0,68
1
128
¤ 128 1
0,0004
¤ 102
si bien que 0,68 est une valeur approchée à 102 près de x0 .
20 avril 2012
Exercice 1 (p. 72).
|x| sin 1x
¤ |x|
et |x| tend vers 0 en 0 donc, par un corollaire du théorème des gendarmes, lim0 f
0 f p0q.
2. Pour x 0,
sin 1x 1x cos 1x
f p0 hq f p0q
h
sin 1
h
n’admet pas de limite lorsque h tend vers 0 puisque la fonction sin n’admet pas de limite
en 8.
260
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
1. On a
» a » 1
x 1 x2 dx 1
2
2x 1 x2 dx
2
»
u 1 pxq u pxq 2 dx où u pxq 1
1 1
x2
2
1 u px q 2
3
2 32
K, K PR
3
13 1 x2
2
K, K PR
2. On a
» »
x2 sh x3 dx u 1 pxq sh pu pxqq dx où u pxq x3
1
3
1
3
ch pu pxqq K, K P R
1 3
3
ch x K, K P R
3. On a
»
cos t
dt
»
psin tq1
dt
1 sin2 t 1 sin2 t
Arctan psin tq K, K PR
»x
psin tq1 dt
π
2
sin t
x
ln |sin t|
π
2
ln |sin x| ln sin π2
ln |sin x|
Exercice 4 (p. 73).
1. Soit x dans s1, 8r. Alors
1 ? 2x
f 1 pxq ?2 2x 1 2
x
? x 1
?x2 2 1 x
?x 1
x x2 1
? 1
x2 1
261
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
pArgch xq1 ? 1
1 x2
donc Argch et f ont, sur s1, 8r, même dérivée si bien qu’elles sont égales à une constante
près :
DK P R, @x P s1, 8r , Argch x f pxq K
Il s’ensuit en particulier que
lim Argch x lim f pxq K (II.100)
x Ñ1 x Ñ1
Or ces fonctions sont continues sur leurs ensembles de définition (DArgch r1, 8r et,
clairement, Df contient r1, 8r) donc
#
limxÑ1 Argch x Argch 1
limxÑ1 f pxq K f p1q K
?
donc, d’après (II.100), Argch 1 f p1q K ; mais Argch 1 0 et f p1q ln 1 12 1
0 donc K 0. Il s’ensuit que, sur r1, 8r, Argch et f sont égales :
a
@x P r1, 8r , Argch x ln x x2 1
x ?1
1 x2
2
|x|
?1
|x| 1 x2
262
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
4. On a df 1
2 f1 1
2 dx ?4 dx, c’est-à-dire :
3
df
1
2
: RÑR
h ÞÑ ? h
4
3
21 juin 2012
Exercice 1 (p. 73).
1. (a) On a
» »
dθ θ tan θ
θ
tan θ dθ
cos2 θ
»
θ tan θ sin θ
cos θ
dθ
cos θ q1
»
θ tan θ pcos θ
dθ
θ tan θ ln |cos θ| C, C P R
(b) On a
»e 3 e »e 3
x ln x dx
2 x x 1
ln x dx
1 3 1 1 3 x
3 » e 2
e3 x
3
dx
1
3
3 e
e3 x
9 1
e3 e3
39 1
9
3
2e 9 1
263
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
2. On a
»3 »3
dx
x2 9
dx
x2
0 0 9 1
9
»3
19
x 2
dx
0
3 1
»3
d 3x
31
x 2
0
3 1
»1
31 dt
t2 1
où t
x
3
0
1
1
3
Arctan t
0
π
12
y C e y C e2x , C P R.
³
2 dx
, C P R i.e.
ðñ y ex xex ex dx
ðñ y ex pxex ex C q , C P R
ðñ y x 1 Cex , C P R
ðñ y x 1 Cex , C P R
On aurait aussi pu remarquer que y x 1 est solution de particulière de dx y x
dy
et que y Cex , C P R est solution générale de l’équation sans second membre associée
y 0, si bien que y x 1 Cex , C P R est solution générale de dx y x.
dy dy
dx
On obtient alors y p0q 1 si et seulement si C 0 si bien que la solution valant 1 en 0 est
y x 1.
3. L’ensemble de continuité commun aux fonctions a : t ÞÑ 1{t et b : t ÞÑ 1{pt2 1q étant
s8, 0r Y s0, 8r, la résolution de l’équation
x 2
dx 1 1
(II.101)
dt t t 1
264
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
est à effectuer sur chacun des intervalles s8, 0r et s0, 8r. Cependant, tant que la dis-
tinction n’est pas nécessaire, on mène une résolution commune aux deux cas : sur chacun
des intervalles s8, 0r et s0, 8r,
»
ðñ x e dtt
³ ³
x 2
dx 1 1 1 dt
e t dt
dt t t 1 t2 1
»
ðñ x e ln|t| t2
1
1
eln|t| dt
»
ðñ x e |t|
1
ln |t|
dt
t2 1
»
ðñ x |t|1 t2 1
|t|
dt
»
ðñ x 1
t t 2
t
1
dt quel que soit le signe de t
»
1 dpt 2 1q
ðñ x 2t t2 1
ðñ x 1
ln t 2 1 C , C P R
2t
y e 2 x pC1 x C2 q , C1 , C 2 P R
1
265
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
'
y p0q 0 ðñ 'y p0q 0
% 1 % 1
y p0q 1 y p0q 1
$
&y e pC1 cos x C2 sin xq , C1 , C2 P R
' 2x
ðñ 'C1 0
2C1 C2 1
%
$
&y e pC1 cos x C2 sin xq , C1 , C2 P R
' 2x
ðñ 'C1 0
C2 1
%
ðñ y e2x sin x
2. On remarque que l’équation y 2 4y 1 5y ex a pour solution particulière y 21 ex . Or
d’après la question précédente, son équation sans second membre associée, y 2 4y 1 5y
0, a pour solution générale
y e2x pC1 cos x C2 sin xq , C 1 , C2 P R
Donc, le théorème fondamental permet de conclure que
x2 x3 4 x2
lnp1 xq cos x x x4 o x 4
1 o x 3
2 3 2
2
x x2 21 1 3
3
x 14 1
4
o x4
2 3
x x2 x6 o x4
(b) Si t x 1, c-à-d si x 1 t, alors x Ñ 1 ðñ t Ñ 0. Donc
ln x cospx 1q lnp1 t q cos t
2 3
t t2 t6 o t4 d’après la question précédente
px 1q px 1q px 1q o px 1q4
2 3
2 6
266
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
3. On a
ex 1
f px q
sin x
2 x3 x4
x x2 o x4
6 24
x x3
6 o x4
x x 2 x3
o x3
xx 1 2 6 24
1 x2
6 o x3 p q
x2 x3
f px q 1
x
o x3
2 3 8
12
x4
x
2
2
o x 4
12
x2
|x| 1
2
o x2
2
12
x 1 x2 o x 2
car x ¡ 0
1 x2
x 1
2 2
o x2
x 41 x3 o x3
2. (a) On a
1
? 1
1 x2 2
1x 2
1 1 2
2 x 12 12 1 x2 2
o x4
2
x2
1 2
3 4
8
x o x4
267
Chapitre II. Corrigés des épreuves II.17. Année 2011–2012
donc
»
x2
Arcsin x Arcsin 0
3 4
1 x dx o x5
2 8
x3 3x5
x 6 40
o x5
268
Index
B Équivalents, 6, 11
Bijection, 18, 29, 33, 51 Extrema, 5, 20, 40, 59
C F
Continuité, 11, 16, 19, 26, 30, 33, 38, 43–45, Factorisation, 66
48, 49, 58, 59, 65, 68, 72 Fonction exponentielle, 16, 38, 68
Fonction logarithme, 8, 16, 38, 43, 63, 67, 68
D Fonctions de plusieurs variables,
Dérivabilité, 30, 44, 45, 47, 48, 59, 65, 68, 72 dérivées partielles, 15, 18, 26, 29, 36, 42
Dérivée, 6, 10, 12, 13, 15, 17, 19, 28, 30, 32, 34, différentielles, 7, 22, 37
40, 44, 45, 47, 48, 51, 59, 65, 66, 68, ensemble de définition, 25, 36, 37
72 extrema, 15
Développement limité, 50, 65, 66, 70 point critique, 7, 22, 26
branches infinies, 50 Fonctions hyperboliques
Développements limités, 4, 6, 11, 15, 18, 21, directes, 10, 15
25, 29, 33, 37, 41, 42 réciproques, 10
ailleurs qu’en zéro, 4, 11, 21, 41, 50, 70 Fonctions réciproques
branches infinies, 15, 19, 22, 25, 29, 32, dérivée, 10
37, 42, 51 Fonctions trigonométriques
calculs de limites, 46 directes,
composée, 50, 66, 70 réciproques, 4, 6, 7, 9
étude locale d’une courbe, 4, 11, 15, 18, Forme différentielle, 7
25, 26, 29, 33, 37, 42, 46, 50, 51, 66, Formule de Taylor-Lagrange, 4, 6, 9, 10, 13, 17,
70 18, 21, 24
généralisé, 25 Formule de Taylor-Young,
quotient, 50, 66, 70 Formules d’Euler, 39
Dichotomie,
I
Différentielle, 47, 48, 65, 68, 72
Inéquation, 42, 52, 57, 66, 71
E Intégrale, 8, 10, 13, 35
Ensemble de définition, 5, 12, 19, 20, 32, 34, changement de variable, 6, 7, 9, 12, 14, 16,
40, 47–49, 54, 59, 60, 65, 68, 72 21, 24, 25, 31, 35, 39, 40, 51
Équation, 15, 42, 52, 57, 59, 66, 71 généralisée,
Équation différentielle intégration par parties, 5, 9, 10, 12, 16, 20,
du premier ordre, 9, 10, 13, 17, 21, 24, 31, 21, 24, 25, 31, 35, 39, 40, 45, 51, 59,
35, 39, 40, 45, 52 61, 69
du second ordre, 9, 10, 21, 35, 39, 40, 45, valeur moyenne, 5, 20, 40, 60
52 L
Équation trigonométrique, 43, 44 Limites, 11, 12, 15, 16, 19, 33, 34, 37, 38
269
Index Index
N
Nombres complexes, 11, 19, 42, 57, 58
P
Parité, 26, 39, 57, 63
Périodicité, 26, 63
Polynômes
division, 9
factorisation, 15, 32
Primitives, 5, 21, 28, 30, 31, 38, 41, 49, 62
R
Représentation graphique, 48, 65
T
Tableau de variation, 48, 65
Théorème des accroissements finis, 8
V
Valeur absolue, 30, 47, 71
270