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Articulo teletrabajo

INFOGRAPHIES - Selon une étude de la Fondation Concorde, 6,7 millions de Français sont
éligibles au télétravail. Les partenaires sociaux ont approuvé cette semaine une série de
constats et recommandations au sujet du télétravail.
La Fondation Concorde - un think tank libéral - vient de publier une étude pour cartographier
les profils d'emplois éligibles au télétravail afin de faciliter sa mise en place. Le télétravail
désigne l'exercice d'une activité professionnelle en dehors du lieu du travail - par exemple à son
domicile ou dans des espaces de travail partagés - grâce aux technologies de l'information et de
la communication. Selon l'étude de la Fondation Concorde, 6,7 millions de Français sont
éligibles au télétravail (soit 26% des actifs). Le think tank détaille le profil type de l'actif éligible
au télétravail: un quadragénaire diplômé, aux revenus confortables, qui travaille dans une
grande ville.

À l'inverse, 15,4 millions d'actifs (60%) sont totalement inéligibles au télétravail en raison de la
nature de leur travail. Par exemple les serveurs, les vendeurs ou encore les agents de caisse.
Tous ces emplois nécessitant une présence physique. En moyenne, l'actif inéligible au
télétravail est un trentenaire, peu diplômé, qui travaille dans une petite entreprise.

Les 3,6 millions d'actifs restants (14%) seront éligibles au télétravail en cas d'aménagements
logistiques ou matériels de leur travail.
«En France, le télétravail n'est pas une pratique courante: entre 2% et 17% des travailleurs en
profitent, contre 30% en moyenne en Europe», explique aussi la Fondation Concorde. Selon
une étude du cabinet de conseil RH Kronos de juillet 2016, 71% des Français estiment que le
télétravail est une véritable révolution que les entreprises devraient s'empresser de
développer. Toujours selon cette étude, l'adoption du télétravail génèrerait une réduction de
37 minutes du temps moyen de trajet domicile-travail, une augmentation de 45 minutes du
temps moyen de sommeil des salariés, une baisse de 5,5 jours par an d'arrêts maladie, une
augmentation du temps de travail de 2,5 % et enfin une augmentation de la productivité de 22
%.
Des points juridiques à clarifier

Mercredi, les organisations patronales et syndicales ont approuvé une série de constats et
recommandations sur le télétravail, destinés à la ministre du Travail Muriel Pénicaud. Mené
dans le cadre de la concertation prévue par la loi El Khomri, ce travail devait aboutir à un guide
de bonnes pratiques destiné aux entreprises mais les partenaires sociaux ont préféré accoucher
d'un rapport conjoint pour moderniser le cadre du télétravail planté en 2005 par un accord
interprofessionnel.
Approuvé par l'ensemble des syndicats (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC) et des organisations
patronales (Medef, CPME et U2P), le texte dresse un état des lieux du télétravail, encore peu
développé dans un cadre officiel. Pour accompagner le développement du travail à distance, les
partenaires sociaux suggèrent de clarifier des points juridiques et d'ouvrir une réflexion sur des
sujets comme la charge de travail, qui reste difficile à mesurer, la protection des données
personnelles ou encore le droit à la déconnexion.
En matière de clarification, ils recommandent notamment de formaliser le télétravail
occasionnel par un accord d'entreprise ou un avenant au contrat de travail pour lever tout
risque d'ambiguïté en cas d'accident de travail. Sur la question de la prise en charge des coûts
par l'employeur, ils estiment que l'évaluation au réel, retenue par l'Urssaf, n'est plus en
cohérence avec la réalité de la vie des entreprises et suggèrent une base forfaitaire pour
sécuriser les entreprises et simplifier la gestion. Ils soulignent aussi qu'il est difficile, en
pratique, d'appliquer au domicile les dispositions du code du travail applicables au lieu de
travail pour garantir la santé et la sécurité du travailleur, et proposent des solutions
pragmatiques, comme une attestation sur l'honneur du salarié de la conformité de son
logement. La ministre du Travail pourrait intégrer certaines recommandations dans les
ordonnances annoncées pour réformer le droit du travail.
» Édouard Philippe lance le big bang social du quinquennat

Beau fixe pour les énergies vertes ? Publié


mercredi 7 juin, le rapport annuel du réseau
international REN21, qui brosse le panorama le
plus complet des filières renouvelables dans le
monde, apporte une réponse contrastée. Un
nouveau record de puissance installée a en effet
été établi en 2016, confirmant l’essor continu de
ce secteur. Mais les investissements qui y ont été
consacrés ont fortement diminué.
A la fin de 2016, la capacité totale d’énergie renouvelable a franchi pour la
première fois la barre de 2 000 gigawatts (GW), à 2 017 GW, soit une
progression de 8,7 % sur un an, de même niveau que celle enregistrée en 2015.
Si un peu plus de la moitié de ce potentiel reste assuré par les ouvrages
hydrauliques, le développement du secteur est tiré par le solaire photovoltaïque
(303 GW, + 33 %) et par l’éolien (487 GW, + 12,5 %), qui comptent à eux deux
pour plus de 80 % dans cette croissance.
image: http://s1.lemde.fr/image/2017/06/07/534x0/5139716_6_60de_evolution-
de-la-capacite-mondiale-d-energie_742297ad49837e562846c2832a7bf44a.png
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La Chine conforte sa place de chef de file incontesté dans le solaire photovoltaïque, où elle est à l’origine
de près de la moitié des capacités supplémentaires, comme dans l’éolien, où plus de 40 % des nouvelles
installations sont à mettre à son actif. En comparaison du géant asiatique, le Japon, les Etats-Unis,
l’Allemagne ou l’Inde font désormais, dans ce domaine, figure de nains.
La France se classe, pour sa part, dans le groupe des dix pays les plus équipés, mais avec un rang de
Petit Poucet et une progression modeste (+ 0,6 GW en 2016 dans le solaire et + 1,6 GW dans l’éolien)

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« Le monde ajoute chaque année davantage de capacité renouvelable qu’il n’ajoute de capacité dans les
différentes ressources fossiles », commente le président de REN21, Arthouros Zervos, professeur à
l’université polytechnique nationale d’Athènes. A l’échelle de la planète, les filières vertes représentent
aujourd’hui près de 10 millions d’emplois directs et indirects, majoritairement dans le solaire (3,9 millions
de postes) et les bioénergies (2,8 millions)
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Baisse des coûts des technologies


Paradoxalement, les énergies tirées du soleil, du vent ou de la biomasse continuent de gagner du terrain,
alors même que les investissements qui leur sont consacrés sont en chute libre. Ceux-ci ont en effet
diminué de 23 % en 2016, pour tomber à 242 milliards de dollars (215 milliards d’euros), soit leur niveau
de 2010.
Le recul est très significatif pour les pays développés (– 14 %), mais il est particulièrement prononcé pour
les pays émergents et en développement (– 30 %). Alors qu’en 2015 ces derniers avaient pour la
première fois investi davantage que les nations « avancées » dans les renouvelables, ils ont
considérablement réduit la voilure

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On peut, dans une approche positive, y voir le résultat de la baisse des coûts
des technologies renouvelables qui, note REN21, permet d’avoir « plus de capacité pour moins cher ».
De fait, le rapport met en avant les exemples de l’Argentine, du Chili, de l’Inde, de la Jordanie, de l’Arabie
saoudite ou des Emirats arabes unis, où, pour certains projets solaires, le prix du kilowattheure est
descendu à 0,03 dollar, un tarif défiant toute concurrence.
Mais on peut aussi craindre que ce désinvestissement se traduise, à court terme, par une moindre
croissance du secteur. Le marché chinois, si dynamique qu’il soit, avec un tiers des dépenses mondiales
dans les renouvelables, connaît lui-même un ralentissement, ce qui est aussi le cas de l’Inde, du Japon
et de l’Afrique du Sud.
Déséquilibre en matière de subventions publiques
En tout état de cause, soulignent les auteurs du rapport, ce désengagement

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financier montre que « la transition énergétique ne s’effectue pas assez vite pour atteindre les objectifs
de l’accord de Paris », qui sont de limiter la hausse des températures à 2 °C, et si possible 1,5 °C, par
rapport à la période préindustrielle.
« Le monde est engagé dans une course contre la montre, rappelle Christine Lins, secrétaire exécutive
de REN21. La seule mesure importante à prendre pour réduire de façon rapide et rentable les émissions
de CO2 est d’éliminer le charbon et d’accélérer les investissements dans l’efficacité énergétique et les
renouvelables. »
Or, si les investissements mondiaux dans les renouvelables sont désormais environ deux fois plus élevés
que ceux alloués aux fossiles (charbon, gaz et pétrole), le déséquilibre demeure très important en
matière de subventions publiques.
Les derniers chiffres harmonisés, qui remontent à 2014, font état de 490 milliards de dollars d’aides
publiques alloués par les Etats au secteur fossile, contre seulement 135 milliards pour les renouvelables.
Un ratio de presque quatre pour un, qui continue de pénaliser lourdement les énergies alternatives

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