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SOMMAIRE
SOMMAIRE ............................................................................................................................. 1
INTRODUCTION ..................................................................................................................... 2
CONCLUSION ....................................................................................................................... 42
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE..................................................................................... 43
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Cours de méthodologie de la recherche proposé par docteur KOUAKOU Isaac, INP-HB, DFR-LSH.
INTRODUCTION
La recherche correspond au besoin de connaître et de comprendre la société dans laquelle
on vit. Elle peut-être initiée par une « commande extérieure » ; elle peut être menée pour répondre
à une question posée dans le cadre d’une activité professionnelle ou dans le cadre d’une
institution à laquelle nous appartenons.
Elle peut être réalisée dans le cadre d’un cours ; dans le cadre institutionnel d’un mémoire ou
d’une thèse. Les moyens qui lui sont consacrés sont également très différents.
Certaines recherches sont de grande ampleur, impliquant plusieurs chercheurs et nécessitant des
budgets élevés. À l’inverse, d’autres sont réalisées par un seul chercheur, pas beaucoup de
moyens financiers et dans des délais très courts.
Tout compte fait, il importe avant tout que le chercheur soit capable de concevoir et de
mettre en œuvre un dispositif d’élucidation du réel, c’est-à-dire dans son sens le plus large,
une méthode de travail. Celle-ci ne se présentera jamais comme une simple addition de
techniques qu’il s’agira d’appliquer immédiatement mais bien comme une démarche globale de
l’esprit qui demande à être réinventée pour chaque travail.
Ce travail qui est essentiel en raison de ses enjeux scientifiques, sociaux, économiques et
politiques, demande que l’on en étudie les fondamentaux et la méthode.
Ce cours de méthodologie a pour objectif d’aider les étudiants ou intéressés par la recherche ou
dans le besoin de rédiger un mémoire.
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I.1- Définitions
La méthode est rien qu’un ensemble d’instruments de recherche choisi pour conduire une
étude. Une méthode est pertinente lorsqu’elle s’ajuste aux questions posées et aux informations
recherchées.
Au cours de la phase méthodologique, le chercheur explique/justifie les méthodes et les
instruments qu’il utilisera pour appréhender et collecter les données, en réponse aux questions
posées et des hypothèses formulées. C’est le cadre de précision des caractéristiques de la
population (groupe humain ou non) sur laquelle il travaillera.
La recherche vise des objectifs qui se situent dans la plupart de temps à différents
niveaux ; un interview en profondeur est à un niveau autre qu’un questionnaire d’opinion ; une
enquête de diagnostic dans une entreprise est à un niveau autre qu’une monographie d’un village.
Ainsi, on peut se trouver à différents niveaux de recherche dont les principaux sont la description,
la classification et l’explication.
I.2.1-La description
La description consiste à déterminer la nature et les caractéristiques des phénomènes et
parfois à établir les associations entre eux. La description peut constituer l’objectif d’une
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recherche: par exemple faire ressortir tous les aspects d’un service, d’un département, d’une
agence ou d’une entreprise.
La description peut aussi constituer le premier stade d’une recherche; dans ce cas elle peut
exposer les résultats d’une observation ou d’une enquête exploratoire. Ce niveau doit être soutenu
par une méthode rigoureuse et des hypothèses.
I.2.2-La classification
I.2.3-L’explication/compréhension
Expliquer, c’est répondre à la question "Pourquoi". C’est faire voir comment un
phénomène est né et comment il est ce qu’il est. L’explication consiste à clarifier les relations
entre des phénomènes et à déterminer pourquoi ou dans quelles conditions tels phénomènes ou
tels événements se produisent.
Expliquer un phénomène revient dans la pratique à le mettre en relation avec autre chose,
à établir un lien entre ce phénomène et un ou plusieurs autres phénomènes (un processus
d’action, des stratégies d’agents en compétition, un contexte, des fonctions qu’il assure dans la
société).
Les modes d’investigations sont déterminés par les paradigmes de recherche et les
objectifs du chercheur. Ce dernier a le choix entre trois modes d’investigation : l’approche
quantitative, l’approche qualitative et l’approche mixte.
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Elle aboutit à des données chiffrées qui permettent de faire des analyses descriptives, des
tableaux et graphiques, des analyses statistiques de recherche de liens entre les variables ou
facteurs, des analyses de corrélation ou d’association.
Exemple: La consommation des ménages croît avec le revenu.
Cette proposition contient les concepts «consommation des ménages», «revenu» et le lien entre
les deux est exprimé par les mots «croît avec».
Pour rapprocher les propositions théoriques de la réalité, ou pour confronter les
hypothèses à l'observation, il faut opérationnaliser les concepts, c'est-à-dire établir une relation
systématique entre les concepts et la réalité observable, au moyen d'indicateurs. On peut définir
les indicateurs comme des « signes, comportements ou réactions directement observables par
lesquels on repère au niveau de la réalité les dimensions d'un concept».
Opérationnaliser un concept, c'est donc lui associer un ou plusieurs indicateurs qui permettront
de distinguer avec exactitude les variations observées dans la réalité par rapport au concept.
Distinguer les variations, cela veut dire mesurer : l'opérationnalisation d'un concept conduit donc
à la mesure.
I.3.2-L’approche qualitative
I.3.3-L’approche mixte
Cette approche est une combinaison des deux précédentes. Elle permet au chercheur de
mobiliser aussi bien les avantages du mode quantitatif que ceux du mode qualitatif. Cette
conduite aide à maitriser le phénomène dans toutes ses dimensions.
Les deux approches ne s’opposent donc pas. Elles se complètent : l’approche qualitative, par
observation, par entretien, par protocoles (etc.…) permet de récolter énormément
d’informations. Certaines d’entre elles n’étaient pas attendues. Elles font progresser la recherche.
Cependant, la durée d’une enquête qualitative limite son recours à des sujets de recherche
pour lesquelles on dispose de peu d’informations. L’enquête qualitative sera choisie dans une
phase exploratoire d’un nouveau sujet de recherche.
Elle permet de développer une théorie et relève donc d’un processus inductif. Cependant, ce qui
fait la force de l’approche quantitative (profondeur des entretiens) est source de faiblesses (durée
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de l’entretien) : on ne peut interroger qu’une faible partie des individus. La validité externe de la
recherche est questionnable.
L’approche quantitative repose sur un corpus théorique qui permet de poser des
hypothèses.
La phase empirique d’une telle recherche se réalise souvent en conduisant une enquête par
questionnaires. Le questionnaire permet d’interroger un grand nombre d’individus. Mais, le
format de l’enquête ne permet de recueillir que les informations relatives aux questions.
Elles consistent à décrire comment les variables ou les concepts interagissent et comment
ils peuvent être associés. La recherche porte sur la découverte de relations entre les facteurs ou
les variables.
Ces méthodes rendent compte de l’actualité à l’aide de techniques telles que :
l’analyse longitudinale permet de visualiser par exemple les effets des actions
marketing, commerciales ou stratégiques sur une période temporelle. Au moyen de
photographies successives à intervalles réguliers, il est possible ainsi de visualiser les
évolutions et donc de comprendre les phénomènes ;
la coupe instantanée, c’est l’enquête traditionnelle par questionnaire.
1 Dans un groupe, la recherche de nouvelles idées sur un sujet donné par le moyen de la libre expression.
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Le chercheur veut savoir s’il y a une association entre les facteurs et vérifier si les
facteurs interagissent ou varient. La question fondamentale est d’identifier ce qui se produit
lorsqu’une relation particulière existe.
Le chercheur vérifie donc la nature de la relation, les facteurs en relation, la direction de la
relation et les conséquences de la relation. Au cas où les facteurs varient dans la même direction,
on parle d’associations positives.
Si les facteurs varient dans des directions opposées, on parlera d’associations négatives.
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Il s’agit ici de vérification d’hypothèses causales. L’étude veut prédire une relation
causale, expliquer, contrôler. Le chercheur agit sur l’une des variables pour étudier son effet sur
l’autre.
L’expression de ces relations se fait traditionnellement sous la forme y=f(x). Les chercheurs sont
à la découverte de phénomènes comportant de la variance. Existe-t-il une différence entre l’état
A et l’état B? Si oui, c’est qu’il y a de la variance et donc l’existence d’un phénomène. S’il n’ya
pas de variance, il n’y a pas de recherche : il est impossible d’expliquer y qui varie si x ne varie
pas. La variance est fondamentale.
Les expérimentations formelles comme informelles sont conçues pour générer la variance et
observer la réaction sur la variable dépendante.
Le chercheur utilise des instruments comme l’étude de cas, l’interview pour collecter des
informations détaillées sur les caractéristiques d’une personne, d’un groupe, d’un programme ou
de toute autre entité éducative ou sociale. Le chercheur veut ici comprendre et non expliquer,
encore moins prouver.
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II.1-Phase de conception/construction
Pour mener à bonne fin une recherche, il faut bien penser, bien réfléchir, bien identifier
un problème précis (à partir des constats ou d’un paradoxe), poser une question centrale
(fortifiée par d’autres [questions spécifiques ou secondaires]), imaginer les réponses appropriées
(hypothèses) et en envisager la validité (ici, la réalisation de l’étude permettra au chercheur
d’infirmer ou confirmer son ou ses hypothèses).
Les étapes de la phase de construction de l’objet sont les suivantes.
II.1.2-Énonciation des questions, des objectifs, des hypothèses de recherche, définition des
variables avec leurs indicateurs
Les questions de recherche sont des énoncés interrogatifs qui formulent et explicitent le
problème identifié. Les objectifs sont, quant à eux, énoncés à la forme affirmative.
Les hypothèses sont des réponses anticipées à ces questions et elles doivent leur correspondre,
ainsi qu’au problème. Ceux-ci sont nécessaires pour guider et opérationnaliser la recherche dans
les activités précises à mener.
Pour concevoir et problématiser l’objet de la recherche, on a besoin à la fois de construire cet
objet à partir du problème identifié, de questions et d’hypothèses qui l’explicitent davantage, et
de l’approfondir encore à partir de tout ce qui a été écrit (revue de littérature) ou fait à son
propos.
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Dans cette partie, le chercheur montre qu’il connait bien les autres auteurs et les œuvres
qui ont, avant lui, d’une manière ou d’une autre, abordé le domaine et le sujet de recherche qui
sont les siens. Il s’agit de passer en revue des écrits (revue de littérature) ou autres ouvrages
pertinents, c’est-à-dire ceux qui correspondent aux préoccupations majeures de cette recherche, et
les sélectionner puis les organiser intelligemment.
Les méthodes ne sont pas isolables des voies ouvertes par les intérêts du chercheur (les
questions, les valeurs, les idéologies, ou les théories orientant ses objectifs) ni des
caractéristiques des informations accessibles. Une méthode est pertinente lorsqu’elle s’ajuste aux
questions posées et aux informations recherchées.
Au cours de cette phase, le chercheur explique et justifie les méthodes et les instruments qu’il
utilisera pour appréhender et collecter les données, en réponse aux questions posées et aux
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hypothèses formulées.
Le chercheur précise également les caractéristiques de la population (groupe humain ou
non) sur laquelle il va travailler et à laquelle il va "recueillir" les informations.
Il décrit enfin le déroulement de la collecte des données, la technique de traitement de celles-ci
et indique le plan d’analyse des données.
A cette étape, le chercheur présente ou expose les méthodes ou les paradigmes auxquels
il recourt, puis décrit les instruments ou techniques qui seront utilisées. Divers instruments
servent à mesurer les variables d’étude.
Ces instruments peuvent fournir des informations de type qualitatif (entretiens, observation,
etc.) ou des informations de type quantitatif (questionnaire, échelles de mesure, etc.).
Le chercheur prévoit et décrit autant que possible les problèmes que pourrait soulever le
processus de collecte de données. Dans tous les cas, un plan de recherche doit avoir prévu la
façon d’organiser le déroulement: quelle population sera interrogée, qui précisément sera soumis
à l’enquête, quelle sera la taille de l’échantillon, de quelle façon on interrogera, quelles
dispositions administratives ont été prises, de combien d’enquêteurs disposera-t-on, quelles
logistiques à disposition, quels sont les obstacles prévisibles à contourner ?
Le chercheur précise les types d’analyse qu’il prévoit de faire. Pour les données chiffrées,
quantitatives, il expliquera comment il établira les classements et les liaisons statistiques entre
deux variables (distributions, tableaux de contingence, liaison par hasard, etc.). Il expliquera
également comment il traitera les données qualitatives (analyse thématique, analyse de contenu
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Ce travail s’effectue selon un plan établi. Cette collecte systématique d’informations est
faite à l’aide des outils choisis (mais ce choix ne se fait pas au hasard, il se fait selon le
phénomène étudié et donc l’approche utilisée/ approche quantitative ou approche qualitative).
Une masse de données recueillies (par exemples deux cartons de mille questionnaires
remplis, dix bandes ou des giga-octets d’entretiens enregistrés) ne constitue pas en soi une
recherche.
Il faut traiter toutes ces données ; c’est-à-dire qu’il faut y exercer un travail d’analyse
pour isoler des unités signifiantes (thèmes, figures, variables…) abstraites de leur contexte pour
en opérer la comparaison terme à terme. Ensuite, le chercheur en fait une synthèse.
Cette phase comprend deux étapes.
L’analyse des données est fonction du type d’étude et de son but, selon qu’il s’agit
d’explorer ou de décrire des phénomènes et de comprendre ou de vérifier des relations entre des
variables. Les statistiques permettent de faire des analyses quantitatives. L’analyse qualitative
réunit et résume, sous forme narrative, les données non numériques.
Elle peut par exemple faire des catégorisations.
L’analyse des données permet de produire des résultats qui sont interprétés et discutés par le
chercheur.
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Pages
Dédicace
Remerciements
Sommaire
Avant-propos
Liste des sigles et abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des schémas
Liste des encadrés
Liste des cartes
Liste des photos
Résumé
INTRODUCTION
- Méthodes d’analyse
- Délimitation du champ de l’étude
- Techniques de collecte des données
- Technique de dépouillement ou traitement des données
- Difficultés rencontrées ou conditions sociales de réalisation de la recherche
CONCLUSION
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
WEBOGRAPHIE
ANNEXE
TABLE DES MATIERES
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III.1.1-Motivations personnelles
Il faut amener le sujet, l’introduire, c’est-à-dire indiquer d’où il sort et comment on en est
venu à le choisir parmi tant d’autres du domaine de recherche. Le chercheur évoque ensuite les
motivations qui ont suscité son intérêt pour le sujet. Toutefois, “son intérêt” doit conduire à
l’intérêt "objectif du sujet".
Il s’agit de montrer en quoi la recherche apporte des réponses aux préoccupations des
décideurs sociaux (directeurs), des hommes politiques, des praticiens, et particulièrement à
l’entreprise dans laquelle le stage a eu lieu.
III.2-Approche conceptuelle
Il s’agit ici de définir les concepts principaux du sujet de recherche. Ceci a pour objectif
d’être mieux suivi par tout lecteur.
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III.3-Revue de littérature
III.3.1- Définition de la revue de littérature
La revue de la littérature est un texte rédigé sur la base des données recueillies par la
recherche documentaire. C’est une sorte de dissertation organisée, structurée qui fait progresser
dans la compréhension des idées, des théories, des convergences et les divergences sur un sujet.
En tout état de cause, la revue de littérature est un effort de recensement des connaissances sur le
phénomène étudié.
Une revue de littérature situe le sujet par rapport à des recherches antérieures et
fournit un créneau unique pour votre recherche.
Elle remplit ainsi plusieurs objectifs :
• fournit de l’information de fond pour le sujet étudié en utilisant des recherches
antérieures ;
• montre que vous connaissez la recherche antérieure pertinente à votre sujet ;
• évalue l’étendue et la profondeur de la recherche en ce qui concerne votre sujet ;
• identifie des questions ou des aspects de votre sujet qui exigent plus de recherche.
Une fois identifiée, la question de recherche oriente le projet de recherche. Tout ce que
vous lisez ou rédigez devrait être en lien direct avec votre question de recherche.
Plusieurs étapes sont nécessaires à la rédaction d’une bonne revue de la littérature :
- synthétiser et évaluer l’information ;
- identifier les idées fortes de la littérature ;
- identifier l’idée centrale de la revue de littérature ;
- organiser les idées principales de la revue de littérature ;
- rédiger la revue de littérature.
Pour préparer une revue de littérature, vous devrez réfléchir de façon critique,
lire et écrire. Vous devez synthétiser et évaluer l’information collectée grâce à votre
recherche en faisant ressortir les idées et les tendances importantes et en expliquant leur
signification.
Stratégies pour la lecture :
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• durant vos lectures, notez les thèmes ou les catégories qui ressortent. Ils pourront vous
servir plus tard pour élaborer le plan de votre revue de littérature ;
• notez comment d’autres auteurs classent leurs données et la littérature dans leurs
domaines d’étude. Il peut être utile de lire des revues de littérature dans votre domaine
afin d’en comprendre la structure.
Une bonne revue de la littérature examine chaque ouvrage indépendamment ainsi que par
rapport à d’autres ouvrages.
Elle analyse les œuvres en fonction de différents aspects et idées. Établissez des catégories
pour comparer plus facilement les ouvrages que vous lisez.
Voici quelques exemples de catégories :
sujet ;
argumentation ;
résultats et conclusions tirés ;
méthodologie ;
approche théorique ;
mots clés.
De façon générale, la revue de littérature cherche à répondre aux questions suivantes :
• qu’est-ce que la littérature dit?
• qu’est-ce qu’elle ne dit pas?
• pourquoi est-ce significatif?
Une fois que vous avez commencé à faire une synthèse des idées rassemblées lors de
vos recherches, vous pourrez identifier des idées et tendances qui ressortent de la littérature
sur le sujet ou qui se rapportent à votre question de recherche.
Utilisez ces idées fortes pour classifier votre information et les ouvrages et articles que
vous avez lus. Ces idées pourront servir de thèmes de discussion dans la revue de
littérature, si vous avez déjà organisé l’information par thème, il sera plus facile de faire une
synthèse de la littérature, de trouver des exemples, etc.
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Après avoir identifié les idées principales qui doivent être présentées dans la revue de
littérature, organisez-les de manière à appuyer votre idée centrale. Une revue de littérature bien
structurée présente les éléments pertinents du sujet dans un ordre logique qui mène le lecteur
à saisir le contexte et la signification de votre question et de votre projet de recherche.
En élaborant le plan de votre revue de littérature, trouvez un ordre logique pour présenter vos
idées principales et notez les idées secondaires, les faits, les exemples et les sources qui seront
utilisés pour appuyer chacune d’entre elles.
Une fois votre plan élaboré, la rédaction sera beaucoup plus aisée. Les conseils
suivants vous donneront quelques stratégies pour améliorer votre revue de littérature.
Le présent est également utilisé pour présenter ses propres observations sur la littérature.
« Toutefois, Juneau garde le silence sur la question de l’extinction».
Le passé est utilisé pour relater des événements passés, des résultats découverts, etc.
« Juneau et Charbonneau ont effectué des expériences sur une période de dix ans.
Elles ont déterminé qu’il n’était pas possible de recréer le spécimen».
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III.4-Problématique
Evoquons pour l’exemple quelques situations qui peuvent être à l’origine de problèmes
de recherche.
Le problème peut résider dans l’absence totale ou partielle de connaissances concernant
un domaine précis (par exemple l’attitude des élèves à l’égard de leurs études dans la
question générale de l’abandon scolaire).
Le problème peut résider dans l’absence totale ou partielle de connaissances concernant
un domaine précis (par exemple l’attitude des élèves à l’égard de leurs études dans la
question générale de l’abandon scolaire).
On peut aussi faire état de situation concernant des phénomènes curieux ou étonnants. Il
peut s’agir par exemple de changements introduits dans le fonctionnement habituel
d’une situation d’un groupe de personnes (changements de programmes, innovations
technologiques, suppression d’un poste, …).
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Le problème peut concerner une lacune ou des contradictions repérées dans les travaux
antérieurs portant sur un même sujet.
En tout état de cause, le chercheur est conduit à analyser la situation à l’origine du
problème. Il devra s’interroger sur les manifestations observables (à travers des personnes, des
objets, des faits, des écrits, etc.) qui laissent supposer qu’il y a un problème à résoudre.
Tout cela implique que le chercheur examine ce que d’autres ont écrit, exprimé, fait en
rapport avec le problème qu’il aborde.
Le choix d’un sujet ne signifie pas d’emblée qu’on puisse le traiter immédiatement. Il
faut reconnaître ou identifier les éléments constitutifs, normaux ou anormaux, ou paradoxaux de
ce sujet.
D’une manière générale, comment fait-on pour reconnaître les éléments ou dimensions d’un
problème ? Le recours, c’est la lecture bibliographique suivie de l’organisation et de la
structuration des idées, des concepts ou des catégories relatives au problème.
Rédiger la problématique d’une recherche, c’est réellement répondre à la question: en
quoi a-t-on besoin d’effectuer cette recherche et de connaître ses résultats? En fait, il s’agit de
fournir les éléments pour justifier la recherche en définissant le problème auquel on s’attaque, en
disant où et en quoi consiste le problème. C’est un texte argumentatif.
La rédaction de la problématique doit nécessairement se terminer par une question centrale,
appelée aussi question principale. Cette question sert de fil conducteur qui oriente en quelque
sorte l’étude. Celle-ci s’opérationnalise par d’autres questions dites secondaires.
Une fois le problème de recherche identifié et formulé dans la forme d’énoncé affirmatif,
le chercheur procède à un retournement (conversion) du problème sous forme d’énoncé
interrogatif écrit au présent de l’indicatif. Il s’agit de soulever et de poser explicitement la
question principale ou centrale et les questions complémentaires (autant que nécessaires pour
compléter et clarifier la principale ou pour exprimer intégralement le problème de recherche).
Les questions permettent d’agiter le problème sous tous les aspects pour l’expliciter et mieux
l’appréhender. Sans question, il n’y a pas de recherche.
Ce problème pourrait être abordé de plusieurs façons. Il convient donc de préciser davantage le
problème identifié. À cette étape, le chercheur reformule le problème de recherche sous forme de
question.
La question générale de recherche étant posée, le cadre de la recherche se trouve en grande partie
circonscrit. La question générale donnera lieu à une ou plusieurs questions spécifiques qui
tiendront compte du contexte particulier de la recherche. Toutefois, avant d’aller plus de l’avant
le chercheur doit d’abord décider selon quelle approche il abordera son sujet.
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Les objectifs sont des déclarations affirmatives qui expliquent ce que le chercheur vise,
cherche à atteindre. Ils expriment l’intention générale du chercheur ou le but de la recherche et
spécifient les opérations ou actes que le chercheur devra poser pour atteindre les résultats
escomptés.
III.6.1-L’objectif général
Ils précisent l’objectif général en insistant sur les points ou les aspects du problème étudié
et les opérations à mener par le chercheur pour atteindre l’objectif général formulé.
Les objectifs se formulent avec des verbes d’action pouvant conduire à des observations, tels que:
observer, étudier, décrire, définir, énumérer, vérifier, identifier, construire, mesurer, évaluer,
analyser, comparer.
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Voici des verbes d’action à utiliser dans la formulation d’objectifs pédagogiques selon les six
(06) niveaux de connaissances de BLOOM2.
CONNAISSANCE :
Abréger Dire Insérer Relater
Choisir Donner Localiser Répéter
Citer Encercler Marquer Sélectionner
Cocher Enoncer Montrer Séparer
Conter Epeler Nommer Situer
Copier Esquisser Noter Souligner
Couper Exclure Placer Trouver
Décrire Fournir Prononcer Vérifier
Définir Identifier Raconter
Désigner Inscrire Réciter
COMPREHENSION
Construire Discriminer : Expliquer Interpréter
Critiquer Distinguer Formuler Résoudre
Démontrer Estimer Intégrer Utiliser
Différencier
APPLICATION :
Adapter Employer Pratiquer Transférer
Administrer Exercer Mettre en pratique Transposer
Appliquer Illustrer Prescrire Utiliser
Apposer Interpréter Reporter Vulgariser
Compléter Poser Traduire
ANALYSE :
Décomposer Diviser Prendre partie Séparer
Désassembler Examiner Rechercher Simplifier
disséquer Extraire
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La taxonomie de Bloom est un modèle pédagogique proposant une classification des niveaux d'acquisition des connaissances.
Benjamin Samuel Bloom est né le 21 février 1913 à Lansford, Pennsylvanie, États-Unis, il est décédé le 13 septembre 1999 à Chicago, Illinois,
États-Unis). Il est un psychologue américain spécialisé en pédagogie. Il était également professeur, chercheur, éditeur littéraire et examinateur en
éducation.
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SYNTHESE :
Allier Edifier Mettre ensemble Regrouper
Assembler Façonner Produire Remettre en ordre
Compiler Former un tout Rassembler Réorganiser
Construire Intégrer Recombiner Structurer
Créer Reconstruire Systématiser
EVALUATION :
Enumérer par ordre Evaluer selon les Sélectionner
Apprécier Déterminer de fréquence critères Vérifier par des
la valeur Donner Estimer Expertiser tests
selon l’ordre. Evaluer Juger
Le problème de recherche explicité par des questions précisent conduisent à faire des
supputations, des propositions, des réponses anticipées aux questions. C’est le sens des
hypothèses.
L’hypothèse est un énoncé affirmatif écrit au présent de l’indicatif, déclarant formellement les
relations prévues entre deux variables ou plus. C’est une supposition ou une prédiction, fondée
sur la logique de la problématique et des objectifs de recherche définis. C’est la réponse anticipée
à la question de recherche posée. L’hypothèse demande à être confirmée, à être infirmée ou
nuancée par la confrontation des faits.
Les facteurs à prendre en compte dans la formulation des hypothèses:
- l’énoncé de relations: relation entre deux variables, deux phénomènes, deux concepts ou plus.
Cette relation peut être causale (de cause à effet; par exemple: "ceci cause cela", "ceci explique
cela", "ceci a une incidence sur cela") ou d’association (par exemple: "ceci a un lien avec cela",
"ceci est en relation avec cela").
Dans la plupart des hypothèses, on considère deux principaux types de concepts: les
causes (ou facteurs) qui ont des effets (ou des conséquences). Les causes sont aussi nommées
variables indépendantes tandis que les effets, variables dépendantes.
Dans une relation entre deux variables d’une hypothèse, la variable à expliquer, c’est la
variable dépendante, et le facteur explicatif c’est la variable indépendante.
- Le sens de la relation est indiqué par des termes tels que: "moins que", "plus grand que",
"différent de", "positif", "négatif", etc.
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Le chercheur doit justifier et montrer comment la ou les méthodes utilisées (s) peuvent
l’aider à mieux appréhender l’objet de son étude. Nous évoquons juste quelques méthodes à titre
d’exemple sans toutefois rentrer dans les détails.
Comparer c’est opérer des rapprochements entre plusieurs phénomènes afin de dégager
des similitudes et des différences des principes généraux. C’est également rechercher les
analogies entre les phénomènes, les éléments constants qui se répètent dans les mêmes
conditions sociales à travers l’espace et le temps.
Un fait reste incompréhensible si on l’isole de ses origines. A défaut donc de découvrir les
causes proprement dites, le chercheur peut établir un ordre de succession, un ordre de filiation
des faits.
Lorsqu’il s’agit d’expliquer les faits existants, on peut se rapporter aux faits correspondants qui
les ont précédés. Cette méthode dynamique permet de recueillir des données sur l’évolution
des phénomènes sociaux.
C’est une démarche qui part de l’idée de la présence de contradictions dans la réalité
elle-même. Elle recherche les incohérences des choses, les oppositions, les ambivalences qui
constituent souvent l’essence de la réalité.
La méthode dialectique n’a pas le monopole de la recherche concrète, mais elle essaie, à la
différence d’autres méthodes, de construire le lien entre les éléments contradictoires et d’unir ce
qui paraissait séparé, éparpillé, incompréhensible. En fait, l’on postule que le sens profond des
phénomènes sociaux se cache dans les contradictions.
Le chercheur doit traquer et «débusquer» les contradictions en procédant par recoupements.
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Le fonctionnalisme est une démarche qui consiste à saisir une réalité par rapport à la
fonction qu’elle a dans la société ou par rapport à son utilité. Il cherche, donc, à expliquer les
phénomènes sociaux par les fonctions que remplissent les institutions sociales, les structures des
organisations et les comportements individuels et collectifs. Elle permet d’observer les
phénomènes ou les institutions, de tenir compte de l’interdépendance de ces phénomènes ou de
ces institutions et de leur lien avec la société globale.
C’est une démarche de l’esprit qui consiste non pas à retrouver une structure qui
existerait par elle-même, mais à définir les éléments d’une structure, à découvrir une structure
sous-jacente.
Le structuralisme veut dégager les règles d’association qui lient les phénomènes sociaux les uns
aux autres : il s’intéresse non pas aux éléments d’un phénomène mais à ses structures.
Elle consiste de à dégager les limites de notre champ d’investigation. Nous retiendrons ici,
le champ géographique et le champ social.
Le champ géographique consiste à l’indentification des unités géographiques d’observation et le
champ social consiste à l’indentification des unités sociologiques ou populations cibles
d’enquêtes.
Les catégories sociales porteuses d’informations sont celles qui intéressent le chercheur. Il doit
surtout justifier leur choix dans son étude.
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IV.3.1-La documentation
IV.3.2-Le questionnaire
L’enquête par questionnaire (utilisé dans le cas d’une étude de type quantitatif) consiste à
poser, par écrit, à des sujets de questions relatives à une situation, à leur opinion, à leurs attentes,
à leur niveau de connaissances ou de conscience d’un problème ou de tout autre point qui
intéresse le chercheur (elle nécessite des réponses écrites). L’enquête par questionnaire se
distingue d’un simple sondage d’opinions par le fait qu’elle vise à vérifier des hypothèses et à
traduire les objectifs de la recherche en questions et doit susciter chez les sujets interrogés des
réponses sincères et susceptibles d’être analysées en fonction de l’objet de l’enquête. A cet effet,
dans l’élaboration d’un questionnaire des rubriques doivent être précisées.
L’élément de base ou d’unité qui donne au questionnaire son sens et sa portée est la question elle-
même. On distingue généralement deux (02) types de questions nécessaires pour le recueil des
informations. Il s’agit des questions fermées et des questions ouvertes.
Les questions fermées donnent le choix entre deux modalités de réponses
(questions dichotomiques = oui/non) ou propose un nombre d’éventualités plus important. Le
répondant ou l’enquêté doit opérer un choix entre des réponses proposées.
Exemple : Aimez-vous le chocolat ? Réponse : Oui / Non.
A l’opposé des questions fermées, les questions ouvertes donnent une possibilité pour
l’enquêté de donner d’autres réponses non prévues par le chercheur.
IV.3.3-L’observation directe
Le chercheur est présent sur le terrain, observe et collecte les informations. On distingue
l’observation non participante où le chercheur est présent sur le terrain, il perçoit, mémorise et
prend des notes. Elle concerne des comportements au moment où ils se produisent.
Et l’observation participante où le chercheur est amené à participer à la vie du groupe
qu’il étudie.
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IV.3.4-Entretien
Dans la plupart du temps, l’entretien est utilisé lorsque l’étude se base sur une approche
qualitative. L’outil en question est un guide d’entretien renfermant une série de questions
orientant l’entretien entre l’enquêteur et l’enquêté. Il peut être construit par thématique pour plus
de lisibilité. Cet entretien qui peut être enregistré avec l’accord de l’enquêté ne doit pas être très
long.
C’est une technique d’entrevue qui réunit six à douze participants et un animateur, dans
le cadre d’une discussion structurée, sur un sujet particulier (Paul Geoffrion, 1993 : 311).
C’est un entretien à visée large et plus ou moins complète. Il permet de raconter une vie,
qui la plupart du temps est lié à un métier ou une activité professionnelle.
IV.4- L’échantillonnage
L'échantillonnage permet au chercheur de tirer des conclusions au sujet d'un tout, en n’en
examinant qu’une partie. Les chercheurs ne s'intéressent pas à l'échantillon lui-même, mais à ce
qu'il est possible d'apprendre à partir de l'enquête et à la façon dont on peut appliquer cette
information à l'ensemble de la population. A la différence d’un recensement où tous les sujets de
la population sont « examinés », dans l’échantillonnage, une partie des sujets de la population est
étudiée.
IV.4.1-La population
C’est la collection d’individus ou ensembles d’unités élémentaires sur lesquels l’étude est
portée. Ces unités partagent des caractéristiques communes.
IV.4.3-L’échantillon représentatif
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La base de sondage est l'outil qu'on utilise pour avoir accès à la population. Le
choix de la base de sondage aura des répercussions sur la sélection de la population
observée. Par exemple, si on utilise une liste de numéros de téléphone pour sélectionner
un échantillon de ménages, tous les ménages n'ayant pas de téléphone seront alors
exclus de la population observée.
Le chercheur inscrit le nom de chaque individu sur une liste et lui assigne un numéro
d’identification à l’aide de nombres consécutifs. Les noms peuvent être écrits sur des bouts de
papier et déposés dans une urne. On mélange, puis on tire un nom à la fois jusqu’à ce le nombre
d’éléments désiré pour constituer l’échantillon soit atteint.
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La population est divisée en groupe d'éléments appelé strate de façon à ce que chaque
élément de la population appartienne à une et une seule strate. L'échantillon de base qui définit la
strate est : le lieu géographique, le sexe, l'âge, etc. Après la formation des strates, un échantillon
aléatoire simple est sélectionné dans chaque strate.
La population est divisée en groupe d'éléments séparés appelés grappes. Chaque élément
de la population appartient à une et une seule grappe. L'échantillonnage par grappe fonctionne
mieux lorsque chaque grappe fournit une représentation à plus petite échelle de la population (les
éléments dans une grappe sont hétérogènes c'est-à-dire dissemblables).
L'une des applications principales de l'échantillonnage par grappe est l'échantillonnage de région
où les grappes sont les quartiers d'une ville ou d'autres régions bien définies.
L'échantillonnage par grappes nécessite un échantillon total de taille plus importante que
l'échantillon aléatoire simple ou stratifié.
Cependant, il peut générer des économies de coûts, à cause du fait que lorsqu'une personne sonde
une grappe sélectionnée par exemple un quartier, beaucoup d'observation peuvent être obtenues
en un temps relativement court. Par conséquent, un échantillon de taille plus importante, peut être
obtenu avec un coût significativement plus faible.
IV.4.5.4-Echantillon systématique
C’est celui où la population n’est pas définie. Il s’agit de groupe dont les caractéristiques
n’ont pas été établies en fonction d’une recherche et que l’on doit accepter comme tel dans la
recherche parce que disponible, présent à un endroit déterminé, à un moment précis. Dans ces
conditions, tous les individus n’ont pas la même chance d’être choisi. C’est un échantillon de
commodité puisqu’il est basé sur la disponibilité des répondants.
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Dans cette approche, la personne la mieux documentée sur le sujet de l'étude, sélectionne
des éléments de la population qu'elle pense être les plus représentatifs de la population. Souvent
cette méthode est une manière relativement facile de sélectionner un échantillon et la qualité des
résultats dépend des croyances de la personne qui sélectionne l'échantillon. Le choix raisonné
amène à sélectionner des individus que l’on déclare représentatifs du groupe.
Il est souvent impossible de calculer la proportion exacte de l’ensemble des gens qui
forme une population. La population peut contenir des milliers, voire des centaines de milliers de
personnes. Il faut alors calculer la proportion dans un échantillon de la population. La proportion
dans un échantillon valable servira alors d’estimé de la proportion dans l’ensemble de la
population.
La taille de l’échantillon d’une étude mené au près d’un échantillon est un facteur
déterminant pour obtenir des données fiables à propos d’une proportion dans une population.
La fiabilité des données n’est jamais absolue, mais se situe plutôt dans un intervalle de confiance.
Plus cet intervalle doit être petit, ou plus la marge d’erreur doit être petite, plus la taille de
l’échantillon devra être grande pour obtenir une valeur juste de cette proportion dans l’ensemble
de la population.
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n = (t)2 p ( 1 – p ) / m2
n = taille de l’échantillon ;
t = niveau de confiance selon la loi normale centrée réduite (pour un niveau de confiance de
95%, t = 1.96, pour un niveau de confiance de 99%, t = 2.575) ;
p = proportion estimée de la population qui présente la caractéristique (lorsqu’elle est inconnue,
on utilise p = 0.5) ;
m = marge d’erreur tolérée (par exemple on veut connaître la proportion réelle à 5% près).
Dans cette rubrique, le chercheur Doit montrer comment il compte dépouiller, analyser et
interpréter qu’il collectera sur le terrain. Il peut s’agir d’un dépouillement manuel, ou d’un
dépouillement assisté par des logiciels de traitement des données.
Dans cette partie, il s’agit pour le chercheur d’énoncer les obstacles auxquels il a été
confronté dans le déroulement de sa recherche.
Le plus important ici n’est pas de les énoncer tout simplement et de passer à autre chose, mais
plutôt de montrer comment ces difficultés ont été surmontées. Le mérite scientifique du
chercheur pourrait se situer à ce niveau de contribution.
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On commence ici le traitement des données ou des résultats obtenus. Il faut d’abord les
analyser et les présenter. La discussion viendra plus tard.
Il s’agit d’ordonner, classer et regrouper les données pour pouvoir les analyser.
Les informations ou faits doivent être isolés, regroupés et classés dans des catégories, dans des
tableaux, dans des graphiques, etc. C’est la seule manière de permettre à la quantité importante
d’informations de prendre sens en laissant découvrir les liens qui n’étaient pas toujours évidents
ou existants. Il faut donc traiter les informations ou les faits pour les transformer en données
analysables.
Ces traitements sont en général assistés par ordinateur à l’aide de logiciels tels que: SPSS,
MODALISA, EXCEL, NUMBERS, SPHINX, etc.
Le tri à plat est une opération consistant à déterminer comment les observations se
répartissent sur les différentes modalités que peut prendre une variable à modalités discrètes. Le
résultat de cette opération est donc un simple tableau, de « tableau de fréquences ». Ce tableau
peut faire apparaître simplement le nombre d'individus dans chaque modalité, la fréquence
d'individus par modalité, ou le pourcentage.
Soit une variable classique, le sexe. Elle a deux modalités, homme et femme. Le tri à plat des
données selon cette variable consistera donc simplement à compter combien d'observations
tombent dans la catégorie Homme et combien tombent dans la catégorie femme. Par exemple, 52
hommes, 65 femmes, ou encore 44,4% d'hommes pour 55,6% de femmes. Il faut noter que si l'on
inscrit le pourcentage seul, il manque une idée de l'effectif concerné et il faut au moins indiquer
l'effectif total sur lequel est calculé le pourcentage. Réciproquement, le nombre d'individus seuls
sont peu informatifs s'il s'agit ensuite de comparer la distribution de la variable considérée avec la
distribution d'une autre variable.
La construction d’un tableau croisé implique qu’on observe en même temps les modalités
de réponses à deux questions pour un répondant. Chaque couple de réponses se situe dans une
case du tableau, on totalise leur nombre dans chaque tableau.
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Pour exemple, on veut savoir si le sexe est un élément qui intervient dans l’assiduité aux
mariages. On établit donc le tableau en croisant la variable indépendante « sexe » et la variable
dépendante « assistance régulière aux mariages ».
Les données d’une recherche qualitative fondées sur l’analyse de documents, l’analyse
d’entretiens, le chercheur établit des catégories susceptibles de produire du sens pour la situation.
L’objectif est de mettre en évidence le sens global des données, donc d’identifier des unités de
significations, de développer le contenu des unités de significations et de synthétiser l’ensemble
des unités de significations.
L’on est en mesure de faire ressortir les propos des enquêtés sur les différentes préoccupations
soulevées par la recherche. Il s’agit ici des verbatims qui traduisent les différentes réponses
obtenues lors de l’enquête de terrain.
L’analyse qualitative assistée par les TIC est issue des efforts réalisés pour le développement des
méthodes et des techniques et la création des outils informatiques qui supportent la recherche en
sciences sociales. Les outils relatifs à cette approche sont souvent désignés par le terme anglais
CAQDAS (Computer Assisted Qualitative Data Analysis software) (Fielding et Lee, 1998).
Les logiciels couramment utilisés sont :
ATLAS. ti, Hyper Research, MaxQDA, NVivo, Qualrus, QDA Miner, TAMS Analyzer,
Weft QDA.
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Cours de méthodologie de la recherche proposé par docteur KOUAKOU Isaac, INP-HB, DFR-LSH.
méthodes utilisées dans le travail. Il tente, en fait de proposer de nouvelles interprétations d’un
sujet connu ou une interprétation originale d’un nouveau sujet.
Le chercheur s’attèle à l’authentification des résultats obtenu en s’assurant qu’ils sont conformes
aux questions posées ou aux hypothèses formulées. Ensuite, il procède à la discussion de la
nature des relations entre les différentes variables.
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VI.1-L’introduction
Relire le développement pour mieux expliquer de quoi il est question dans le travail.
L’introduction ne devrait pas dépasser 10% de la longueur du texte. Pour un travail de dix pages,
l’introduction devrait être concentrée dans une page. L'introduction est la partie la plus
importante de votre travail sur le plan rhétorique. Elle est une clef pour ouvrir et lire le texte
rédigé du mémoire. Elle est un texte de réflexion rédigé pour présenter l’ensemble de la
recherche dans ces aspects essentiels. Dans la plupart du temps, les gens (lecteurs/correcteurs) la
lisent d'abord et décident ensuite s'ils veulent lire le reste.
Le lecteur doit avoir compris au moins certains éléments :
En règle générale, l'introduction contient la problématique de recherche et les questions de
recherche qui en découlent ainsi que l’objectif. Cette introduction doit s’achever en présentant les
différentes parties avec les chapitres successifs qui les composent.
VI.2-La conclusion
Relire l'introduction afin que la conclusion réponde bien aux questions de l'introduction.
La conclusion consiste à faire le bilan des résultats de la recherche. Il s’agit de résumer les
grandes lignes du travail traité dans le développement, de faire ressortir les conclusions ou les
réponses aux questions posées. Il est aussi question d’élargir le sujet, de proposer de nouvelles
pistes de recherche ou de réflexion pour le futur.
Il faut bien soigner la dernière phrase car elle laissera la dernière impression du
correcteur.
Les expressions suivantes peuvent être utilisées dans la composition de la conclusion : en
conclusion, nous pouvons affirmer que...En résumé, ce travail était axé sur... Dans l'ensemble, il
conviendrait de...Au terme de cette analyse, nous concluons.
VI.3-La soutenance
Tout l’effort consenti pour la rédaction d’un mémoire doit aboutir à une bonne soutenance
démontrant la maitrise du sujet par son rédacteur. Pour mieux présenter les résultats d’une
recherche, il faut donc en maitriser tous les contours. Le candidat doit gérer son temps
efficacement. Il doit établir un véritable plan de révision du processus de recherche : il doit être
courageux et travailleur, il doit lire suffisamment et surtout lire son travail pour des corrections
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Cours de méthodologie de la recherche proposé par docteur KOUAKOU Isaac, INP-HB, DFR-LSH.
de forme. L’idéal serait de le faire lire par d’autres personnes qui pourront l’aider dans différents
aspects (par exemple pour le traitement des données, pour une présentation en PowerPoint,…).
La soutenance, c’est l’épreuve finale. Il s’agit de présenter le travail devant un jury
composé de trois à six membres au moins selon les cas et se soumettre à leurs critiques,
suggestions et questions. L’étudiant/candidat doit préparer un résumé de son travail pour son
exposé oral d’environs quinze à vingt minutes.
Il peut aussi monter un power point pour sa présentation. Celui-ci doit être précis et traduire de
manière lisible et compréhensible l’essentiel de sa recherche.
Dans ce résumé, il expose la problématique, la méthodologie, le déroulement du travail, le
traitement des données, les résultats et la discussion. Il expose également ses recommandations
ainsi que les difficultés rencontrées.
Lors de la soutenance, il doit être sous une bonne apparence et s’exprimer clairement et
distinctement avec moins de fautes. La prestance orale est très importante lors d’une soutenance.
Aussi doit-il faire l’effort pour répondre à toutes les questions qui lui seront posées par les
membres du jury.
Il doit savoir que le jury n’est pas là pour le condamner mais il cherche à apprécier son travail au
travers de l’écrit et de l’oral.
Quelques soient l’issu de la délibération du jury, il doit, à la fin, saluer l’ensemble du jury
pour avoir évalué son travail.
Nous ne saurions terminer ce cours sans indiquer certains éléments non moins importants dans la
structuration d’un mémoire ou d’une thèse
.
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Dans cette partie, nous parlerons des éléments non moins importants dans la rédaction d’un
mémoire.
BON A SAVOIR
police : times new roman, garamond ou arial ;
taille de la police : 12 ou 14
interligne : 1,5
pagination : simple et dans le coin à droite ;
marges normales : Haut : 2,5 ; Gauche : 2,5 ou 03 pour souci de reluire ; Bas: 2,5 ;
droite : 2,5 :
le sommaire et la table des matières doivent de préférence être faits de manière
automatique.
NB :
Le sommaire comme son nom l’indique donne sommairement les différentes articulations
du mémoire et donc doit tenir sur une et une seule page.
La table des matières quant à elle donne les détails des articulations et se place à la fin
du document.
VII.1-Les citations
Citer signifie insérer dans son propre texte un passage, une phrase ou un mot d’un auteur. Il
s’agit d’un « emprunt avoué, reconnu comme tel par l’indication exacte de sa provenance. Elle
se distingue par-là du plagiat. Ainsi, par souci d’honnêteté intellectuelle, lorsque nous
empruntons les idées et les propos développés par une autre personne, nous devons en indiquer
très exactement la source.
La citation consiste à mentionner le texte exact avec les termes précis rédigés par l'auteur cité.
La paraphrase est la reproduction de la pensée d'un auteur, reformulée avec d'autres mots. Chaque
citation ou paraphrase doit impérativement être accompagnée de sa source sous forme de note de
bas de page ou de note dans le texte.
Utilisez les citations avec modération ! Elles doivent étayer votre propre réflexion et vos propos
et non les remplacer. Toute citation doit être précédée ou suivie d’une véritable explication.
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La citation a pour fonction de soutenir nos affirmations, nos arguments, notre critique; elle ne sert
en aucun cas à expliquer notre idée. Un paragraphe constitué d’un assemblage de citations ne fait
que répéter le texte.
Pour ne pas vous rendre coupable de plagiat, respectez les règles suivantes : mentionner
très précisément la source de la citation ou de la paraphrase.
Toujours mettre la citation entre guillemets, reproduire le texte exact avec les termes précis
rédigés par l'auteur cité.
Pour écourter une citation en sautant des passages, remplacer ceux-ci par [...] ou (...).
Citation courte
La citation courte, celle de moins de cinq lignes, doit être intégrée au texte de façon à former
avec lui un tout harmonieux, et elle est, par conséquent, écrite, comme le texte lui-même.
La citation courte est fréquemment amenée par le deux-points. Il est alors nécessaire de recourir
aux guillemets français ouvrants, que nous plaçons avant le premier mot de la citation, et aux
guillemets français fermants posés après le dernier. Exemple : « …. ».
De plus, elle est généralement suivie d’un appel de note surélevé qui renvoie à la notice
bibliographique au bas de la page. Cet appel de note se place avant toute ponctuation. Si notre
citation est précédée d’un verbe déclaratif tel que dire, affirmer, ajouter, etc., l’emploi du deux-
points est obligatoire.
La citation courte peut aussi être intégrée à la phrase sans l’emploi du deux points lorsqu’elle s’y
intègre bien du point de vue syntaxique. Toutefois, le recours aux guillemets est une fois de plus
obligatoire.
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Citation longue
La citation longue, celle de cinq lignes ou plus, doit clairement ressortir du texte. Elle
se transcrit à simple interligne, sans guillemets, et elle s’insère en retrait de huit frappes
de la marge de gauche et de celle de droite. La citation longue doit être en italique et
suivie d’un appel de note surélevé, précédant le point final, et qui renvoie à la notice
bibliographique au bas de la page. Ce numéro est reporté en bas de page où sont
mentionnés l'auteur, le titre et la page de référence de la citation.
Citation tronquée
Il est permis d’abréger une citation en remplaçant les mots que nous désirons
retrancher par des points de suspension mis entre crochets […]. Toutefois, cette citation
tronquée doit demeurer compréhensible et bien s’intégrer grammaticalement à notre
phrase.
L’emploi de Ibid.
Nous utilisons l’abréviation Ibid. (Ibidem voulant dire « au même endroit ») suivie du
point abréviatif, et écrite en caractères italiques ou soulignée, pour renvoyer deux ou
plusieurs fois de suite à la même source. Nous ne pouvons utiliser cette abréviation que
lorsque nous citons une même œuvre plus d’une fois et de façon consécutive. Ajoutons
qu’il est inutile de répéter le numéro de page s’il est identique à celui de la référence
précédente.
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L’emploi de Id.
L’abréviation Id. (Idem voulant dire « du même auteur ») sert à remplacer le nom de
l’auteur. Nous y recourons lorsque nous référons à deux ouvrages du même auteur, amenés
l’un à la suite de l’autre.
VII.4-REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre d'un livre : Nom, Prénoms de l’auteur (date). « Titre du chapitre » in Titre du
livre, Lieu d'édition, Éditeur, pp. 0-1.
VII.5-WEBOGRAPHIE
Notice d'un site internet : il faut indiquer dans l’ordre les informations suivantes :
- Le nom de l’auteur (s’il y a lieu) ;
- Le titre de la page d’accueil en italique ;
- La date, jour, mois, année et heure où vous avez consulté le site (le tout
entre parenthèse) ;
- Mettre en ligne entre crochets [en ligne] ;
- L’adresse URL (Uniform Ressource Locator).
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VII.6-ANNEXES
On insère dans une annexe, de l'information qui aide à comprendre la recherche : des croquis,
tableaux, schémas, statistiques, figures ou questionnaires.
En effet, l’annexe est très utile pour le chercheur car il indique et donne des éléments
d’explication pour la compréhension des résultats de la recherche. Les annexes sont placées par
ordre de mention dans le texte.
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CONCLUSION
Au terme de ce cours sur la méthodologie de la recherche, il est nécessaire de rappeler que
la recherche scientifique ou même la rédaction d’un mémoire obéit à certaines règles que tout
chercheur, tout étudiant ou toute personne amenée à en rédiger se doit de respecter dans les
moindres détails. Partant du choix d’un sujet à partir de constats ou de paradoxe pour la rédaction
d’un mémoire ou une thèse dans le but de résoudre des problèmes ou d’apporter des solutions, le
processus de la recherche ou de rédaction d’un mémoire se doit d’être bien ordonné, et ce suivant
des normes scientifiquement admises.
S’il est souhaitable de mieux connaître les phénomènes sociaux afin d’apporter des
mesures correctives ou des améliorations, cela ne peut se passer en dehors d’une méthodologie
conséquente.
Ce cours, ne prétend pas avoir cerné toutes les exigences méthodologiques utiles pour la
rédaction de mémoire ou d’une thèse, d’autres méthodes peuvent être envisagées suivant
l’évolution des connaissances scientifiques.
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REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
5. BLANCHET, Alain (1991), Dire et faire dire : l’entretien, Paris, Armand Colin, 141
pages.
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SOMMAIRE .............................................................................................................................. 1
INTRODUCTION ..................................................................................................................... 2
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VI.1-L’introduction .................................................................................................................. 35
VI.2-La conclusion .................................................................................................................. 35
VI.3-La soutenance .................................................................................................................. 35
APPENDICE............................................................................................................................ 37
CONCLUSION ........................................................................................................................ 42
47