Ann. Kinésithér., 1987, t. 14, nO 3, pp.
87-91
© Masson, Paris, 1987
Arts de santé et techniques de massage en Inde
Arion RO~U (1), Myriam JOBARD (2)
(1) Indianiste au Centre national de la recherche scientifique
71100 Chalon-sur-Saône.
Myriam Jobard, masseur-kinésithérapeute,
a réuni la documentation technique au cours
d'un long séjour en Inde comme boursière de
l'Institut international d'Ayurveda de Coim-
batore (1982-1984). Elle a eu ainsi l'occasion
de travailler au Kerala dans plusieurs établis-
sements de médecine indienne traditionnelle
et d'arts martiaux,. aussi tient-elle à remercier
ici plus particulièrement MM Chandrashek-
kar Nair et Govinda Kutty Nair ainsi que le
responsablede la sectionpour la thérapeutique
des points vitaux à l'Hôpital ayurvédique de
Trivandrum.
L'art de guérir est lié à la tradition guerrière
(kalarippayattu). Dans l'Inde ancienne, les
princes promouvaient non seulement les sciences
mais aussi les arts, auxquels sont rattachés les
arts de combat. Tous les hommes âgés de quinze
à vingt-cinq ans suivaient obligatoirement un
entraînement militaire. Lors de ces exercices
dans les gymnases de terre battue appelés
kalari 1, il n'était pas rare de se blesser par les
armes ou de se luxer une articulation à la suite
d'un choc violent. On soignait alors sur place
les plaies, les fractures et les luxations. A cet
effet, outre l'entraînement au combat, certains
lutteurs recevaient une formation adaptée aux
soins médicaux. Ainsi, dans l'Inde du Sud,
notamment au Kerala, se développa une théra-
peutique manuelle, issue de ces palestres ou lieux
d'entraînement.
Tradition dramatique (kathakali): Il s'agit
d'un théâtre dansé dont les fondements physique
Tirés à part: Arion Ro~u, à l'adresse 35-C, rue Henri Simon,
78000 Versailles.
NOTE DE TECHNIQUE
(Collège de France). (2) Kinésithérapeute, 18, rue Professeur Leriche,
et technique rejoignent la tradition des arts
martiaux. Les représentations, qui évoquent les
récits mythologiques indiens 2, demandent la
force physique aux acteurs, obligés de jouer la
nuit entière et de porter des costumes et des
ornements très lourds. Recrutés uniquement
parmi les hommes, entraînés depuis leur plus
jeune âge (huit à dix ans), les acteurs, comme
les athlètes, font des exercices et reçoivent des
massages, destinés à modeler le corps et lui
donner résistance. Les massages sont en général
pratiqués par les maîtres de danse~ et la
technique en est la même que celle qui est
employée pour les lutteurs, à part quelques
manoeuvres propres au kathakali. On doit ouvrir
amplement les articulations des hanches en
rotation externe et abduction, ce qui entraîne
.inévitablement une lordose lombaire très pro-
noncée, mais mieux supportée grâce aux mas-
sages (fig. 1).
Tradition médicale (Ayurveda) : La médecine
indienne traditionnelle, encore vivante en Inde,
est un savoir empirico-rationnel très ancien. Ce
savoir, nommé Ayurveda ou Science (veda) de
longue vie (ayus), se divise en huit branches dont
la chirurgie, qui exige la connaissance des points
vitaux du corps. Ces points vulnérables ou
mortels, appelés marman, signalent, d'après une
définition ancienne, les gros paquets vasculo-
nerveux ainsi que les tendons et les troncs
nerveux principaux. Les combattants eux aussi
devaient les connaître, car une blessure sur un
de ces points peut provoquer un état grave ou
la mort.
De nos jours, la connaissance de ces points
vulnérables, qui n'a plus pratiquement d'applica-
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FIG. 1. - Massage d'un jeune acteur de kathakali à Chengannur
au Kerala. Cliché de Catherine Bouchet.
tion en chirurgie, est devenue en Ayurveda une
spécialité appréciée surtout au Kerala, où, à
l'intention des athtlètes, on forme des thérapeu-
tes. Ceux-ci sont préparés à pratiquer des
massages par les pieds, très toniques et assouplis-
sants, et à soigner manuellement les lésions
ostéo-articulaires. La formation de ces thérapeu-
tes keralites implique également une connais-
sance des plantes médicinales ainsi que des
huiles et des onguents médicinaux. Bien que les
rajahs et leurs institutions aient disparu de l'Inde
moderne, les traitements sur les points vitaux,
destinés autrefois aux guerriers, sont encore au
Kerala pratiqués comme un art de santé par les
gymnastes et les lutteurs.
Soins des points vulnérables du corps (marma-
cikitsii): La connaissance. théorique de ces
centres vitaux est de nos jours enseignée dans
les écoles de médecine indienne. L'hôpital
l
attaché au Collège ayurvédique de Trivandrum
au Kerala a ouvert pour cette spécialité un
service de consultations, où l'on soigne par des
massages et des manipulations les traumatismes
et les affections rhumatismales. Dans les villages
du Kerala, cette tradition thérapeutique se
transmet de génération en génération, et quel-
ques familles de praticiens ayurvédiques sont
encore spécialisées dans ces soins.
Les massages manuels sont destinés à une
partie du corps, tandis que ceux que l'on fait
par les pieds s'adressent à l'ensemble du corps.
On frictionne avec une huile médicinale ou un
onguent certains points; puis la main ou le pied,
qui adhère aux tissus superficiels, fait atteindre
à ces produits des plans plus profonds. Par des
pressions variables de la main' ou du pied, on
agit sur un plan tissulaire spécifique (osseux,
musculaire ou aponévrotique) selon la localisa-
tion, la superficie et la profondeur des points
vitaux. Ces frictions, croit-on, sont défibrosantes
et ont une action de fragmentation. sur les
substances pathologiques qui altèrent les tissus.
Elles permettent aux carrefours vitaux de
recouvrer leurs capacités physiologiques et la
liberté de mouvement. L'efficacité de ces soins
est accrue quand ils sont alternés avec des
manœuvres de drainage, qui au Kerala sont
courantes sous forme de bains d'huile, mesuré
d'hygiène et de prévention.
Hygiène corporelle: Dans l'Inde du Sud, des
nouveau-nés jusqu'aux vieillards on s'enduit
d'huile de la tête aux pieds plusieurs fois par
semaine ou même tous les jours, selon la saison.
La sagesse populaire de même que les grands
traités de l'Ayurveda classique soulignent, tout
comme d'autres textes médicaux et non médi-
caux, l'importance du massage pour la santé.
D'après un proverbe tamoul, les honoraires du
médecin doivent être égaux à la rémunération
qui revient au préparateur de l'huile médicinale,
car si l'on en applique suffisamment sur le corps,
on peut prévenir de nombreuses maladies.
Aujourd'hui comme 'dans le passé, pour le bain
d'huile, on étale le liquide gras pour masser
quelque temps, puis on applique une pâte de
légumineuses (soja vert ou pois chiche), que l'on
frotte pour enlever l'excès d'huile. Ensuite on
prend un bain agréable d'eau chaude.
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Le grand chirurgien Suçruta souligne les lutteurs remonte aux soins donnés jadis aux
bienfaits de l'exercice et du massage. D'après combattants. L'expérience des lutteurs eux-
le traité ancien qui porte son nom, d'un corps mêmes, enrichie par l'apport des ayurvédistes,
bien entraîné et ensuite massé par les pieds ne a contribué à la formation des masseurs qui s'est
s'approchera pas la maladie, comme d'un lion perpétuée dans les centres d'arts martiaux.
un petit animal. D'après le clinicien Caraka, L'entraînement des lutteurs est complet, car il
celui qui prend régulièrement un bain d'huile intéresse le physique et le psychique des ath-
sera moins affecté d'un travail pénible ou d'une lètes : préparer le corps et l'esprit, les renforcer
blessure accidentelle (entorse, fracture). Dans le jusqu'à la maîtrise parfaite. Utiliser avec justesse
sillage de ces deux premiers classiques de la la force physique, avoir l'esprit calme, répondre
médecine indienne, Vagbhata recommande vers avec courage à toute situation, c'est être prêt
600 ap. J.-c. un bain d'huile tous les jours, car au combat.
cela assure la bonne nutrition des tissus, éclaircit Le massage modèle le corps du lutteur qui doit
le teint, fortifie le corps, supprime la fatigue, être longiligne, souple et résistant. Pour amélio-
améliore la vision et le sommeil, ralentit le rer leur souplesse, les athlètes reçoivent des
vieillissement et prolonge la vie. massages profonds avec des huilçs qui apportent
au corps une sensation de légèreté. Ils sont
Adjuvants: Les traités ayurvédiques décrivent
pratiqués en séries de sept ou de quatorze jours,
abondamment les corps gras dont les plus selon la force ou le besoin du lutteur. La durée
utilisés ont leurs indications précisées: l'huile et la profondeur du massage augmentent et
de sésame est revigorante et améliore la qualité décroissent au cours de chaque série. Le procédé
de la peau; l'huile de noix de coco rafraîchit
qui utilise les pieds s'applique aux athlètes de
et nourrit les tissus; l'huile de ricin est très
quatorze à cinquante ans, alors que la pratique
efficace comme antalgique; le beurre liquide a manuelle est réservée aux sujets plus fragiles tels
une action anti-inflammatoire; la graisse ani- que jeunes enfants, femmes, personnes âgées ou
male renforce les muscles et les articulations;
enfin, la moelle osseuse fortifie les tissus osseux. malades. Les massages sont obligatoires pour les
élèves en arts martiaux et ont lieu au moins une
Les formules les plus courantes sont les fois par an, pendant trois années consécutives.
suivantes:
Mahasneha: on mélange huile de sésame, Au Kerala, ils sont appliqués tôt le matin
beurre liquide, graisse et moelle animales. pendant la mousson Guillet-août et octobre-
Reconstituant, ce mélange est souvent employé novembre), quand il fait frais, et les massages
pour les traumatismes. réchauffants sont bien tolérés. Les huiles qu'on
Kuzhambu : on prend huile de sésame, beurre y emploie maintiennent l'élasticité des tissus du
liquide et huile de ricin en proportion de 112, surtout etdans
corps les protègent .d'une déshydratation,
un climat chaud et humide. L'huile
114, 118, respectivement. La préparation nourrit.
les tissus et ralentit leur échauffement lors des de noix de coco est employée pour enduire la
efforts. tête qui doit rester fraîche, malgré l'échauffe-
Murivenna 3 :
ment
préparation huileuse à base de exerCIces. du corps provoqué par les massages et les
plantes, réputée comme vulnéraire, est indiquée
aussi pour son action anti-inflammatoire et Technique: Les massages présentent une
antalgique. continuité de mouvement aussi harmonieux
D'autres huiles et onguents médicinaux à base qu'une danse (fig. 2) et leurs techniques compor-
de plantes sont employés avec des indications tent des effleurages, de longues pressions glissées
thérapeutiques plus spécifiques. L'ayurvédiste circulaires, ovalaires, transversales, longitudi-
qui connaît leurs propriétés pharmacologiques nales ou en bracelet, parfois avec des tractions
est seul en mesure de les prescrire selon le cas. qui sollicitent une réponse musculaire, ou encore
avec des frictions locales ou des tapotements.
Massages avec les mains èt par les pieds 4 : Centrifuge en général pour les membres supé-
Dans les lieux d'entraînement, le massage des rieurs et inférieurs, la force du mouvement est
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FIG. 2. - Schéma des mouvements dans la technique du massage
par les pieds (décubitus dorsal). Dessin d'Anne Guillerey~
centripète pour la partie supérieure du tronc
jusqu'à l'ombilic. Mais elle peut être aussi
centrifuge selon les techniques ou les indications.
Le sujet est assis face à l'opérateur, qui verse
dans sa main droite de l'huile pour en frotter
le sommet de la tête du sujet et l'étaler sur tout
le crâne, puis sur toute la surface du corps.
Ensuite le sujet s'allonge sur une natte et le
masseur se suspend à la corde attachée à une
poutre, pour bien moduler la pression du pied
posé sur le corps du sujet; l'autre pied lui sert
de point d'appui.
Sujet en décubitus ventral. L'opérateur masse
la surface du dos et des côtes de bas en haut,
et de haut en bas sur la colonne, pour terminer
légèrement sur le sacrum (fig. 3). Il procède
transversalement sur les muscles trapèzes, la
nuque, les épaules, (légèrement) sur les omo-
plates ainsi que sur la région lombaire. L'opéra-
teur étire cette région lombo-sacrée par de
légères tractions et masse vigoureusement les
fessiers et les hanches par des frictions cir-
culaires. Il applique des pressions glissées sur
les fessiers ainsi qu'au long d'un membre
inférieur, pour remonter ensuite jusqu'à la
FIG. 3. - Massage thérapeutique chez le praticien Kubash de
Cheruturutty (Shoranur) au Kerala. Cliché de Chantal Jumel.
FIO. 4. - Massage d'un lutteur au centre de kalarippayattu de
Peringode au Kerala. Cliché de Guy Pinatel.
région lombaire et descendre sur l'autre membre
inférieur. Une attention particulière est donnée
au creux poplité et au tour des malléoles, par
de petites et légères frictions circulaires. Il
imprime des glissés transversaux au niveau des
cuisses. Le mouvement de retour sur le membre
inférieur peut se prolonger obliquement sur le
tronc et même jusqu'au membre supérieur du
côté opposé. Le corps est ainsi étiré dans toute
sa longueur (fig. 4). A partir de l'épaule, il
descend au long d'un membre supérieur et
revient pour appliquer une manœuvre circulaire
sur la ceinture scapulaire, transversale sur les
trapèzes et prolongée au long de l'autre membre
supérieur. De même, le massage d'un membre
supérieur est prolongé obliquement sur le tronc,
pour atteindre la hanche et le membre inférieur
du côté opposé.
Sujet en décubitus dorsal. Les mouvements
sont à peu près les mêmes que sur la région
dorsale, mais la force est moindre sur la partie
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supérieure du tronc et sur l'abdomen. L'opéra- Conclusion

teur effectue des mouvements circulaires autour
des seins et croisés au niveau du sternum, des Employés systématiquement, surtout au Ke-
glissés longitudinaux du sternum au pubis, pour rala - dont la réputation en ce domaine remonte
remonter surIes 'côtes jùsqu'aux clavicules. Il .. à-l'antiqÙité5- -, les massages sont appelés à
glisse de l'épaule jusqu'aux doigts, revient maintenir ou rétablir un bon équilibre physiolo-
jusqu'aux clavicules et remonte légèrement sur gique. Le développement des techniques de
la face latérale de la nuque pour redescendre à massage, qui n'est pas étranger aux conditions
nouveau sur le membre supérieur du même côté climatiques de l'Inde et plus particulièrement du
ou du côté opposé. Le masseur peut imprimer Sud, témoigne de l'intérêt que les ayurvédistes
également des glissés transversaux sur les ont toujours montré depuis l'antiquité à l'enve-
muscles du bras tout en le mobilisant. Il insiste loppe du corps. Ils étaient empiriquement
sur les épaules par des frictions douces, par des conscients des fonctions de la peau, tant en sa
effieurages circulaires aux plis du coude, du qualité d'organe excréteur que d'organe assimi-
poignet et de la paume de la main. A partir de lateur. Mais les procédés de massage, qui
la face externe de la hanche, l'opérateur applique peuvent varier selon les pratiques locales et les
au membre inférieur de longues pressions besoins du sujet, bien-portant ou malade, sont
glissées obliques, pour arriver à la partie interne un aspect de la médication ayurvédique, qu'elle
du genou, puis sur la face externe de la jambe, soit interne ou externe, dont les recherches
enfin sur le cou-de-pied. Il fait des manoeuvres récentes soulignent la très grande richesse.
transversales sur la cuisse et des frictions autour
de la rotule et des malléoles. Il applique de Notes de vocabulaire
longues pressions glissées d'un côté de la cage
thoracique jusqu'à l'extrémité du membre in- 1. En malayalam, la langue vernaculaire du Kerala, le terme
férieur opposé, remonte du même côté sur la kalarippayattu est composé des mots kalari «gymnase» et
cage thoracique et redescend sur le membre payattu « art guerrier ».
2. En malayalam, le vocable kathakali' est formé des mots
inférieur du côté opposé. Pour l'abdomen, le katha « récit, histoire» et kali «jeu ». Voir P. Sambamoorthy,
mouvement se fait de l'estomac au pubis, puis A dictionary of South lndian music and musicians II, Madras
en mouvement circulaire dans le sens du transit 1959, p. 307-308. Cf. Clifford R. Jones et Betty T. Jones,
intestinal. Kathakali. An introduction to the dance-drama of Kerala, New
York 1970, p. 11-14.
3. Le terme composé murivenna est formé de deux mots:
Sujet à genoux assis sur les talons. Le muri « plaie » et enna « huile ».
masseur applique avec les mains des pressions 4. Dans l'Inde ancienne, le vocabulaire sanskrit présente des
glissées longitudinales sur la colonne vertébrale, termes différents pour noter les deux procédés de massage, que
insiste sur la taille, remonte latéralement et l'on pratique avec les mains ou avec les pieds.
5. Un roman historique indien du VIle siècle ap. J.-C.
redescend sur la colonne. Puis le sujet étant mentionne une masseuse qui s'appelle Keralika, nom dérivé de
penché en arrière appuyé sur les mains, bras Kerala.
tendus, l'opérateur effectue la même manoeuvre
sur la cage thoracique et l'abdomen. Enfin,
le sujet ayant le tronc bien droit, on lui Bibliographie
maintient un membre supérieur à la verticale 1. FILLIOZAT, J. - La médecine indienne traditionnelle, son
et on masse du même côté avec un pied la intérêt scientifique et pratique actuel, Strasbourg 1977
paroi du tronc, avec insistance sur le grand (Scientia orientalis nO 5).
dorsal. L'opérateur procède de la même façon 2. GODE, P.K. - «History of the practice of massage in
ancient and medieval India », Annals of the Bhandarkar
de l'autre côté. Oriental research institute 36 (1955), p. 85-113.
3. Ro~u, A. - «Les marman et les arts martiaux indiens »,
Lors des cures de massage, le sujet doit Journal asiatique 1981, p. 417-451.
4. Ro~u, A. - « La médecine indienne traditionnelle », Le
respecter certaines règles de vie : repos prolongé, courrier du CNRS n° 40 (avril 1981), p. 20-25.
régime sans excitants et graisses saturées, protec- 5. Ro~u, A. - «Le renouveau de l'Àyurveda », Wiener
tion du froid ou de la chaleur. Zeitschrift jür die Kunde Südasiens 26 (1982), p. 59-82.