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Le Moyen-âge
La Renaissance
Le baroque
Le classicisme
Site : http://classic-intro.net/
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Sommaire
L’antiquité Le Moyen-âge
Introduction
- Les éléments de la musique
Les origines - Les musiques du moyen-âge
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La Renaissance Le baroque
Le 15ème siècle Introduction
Le développement de la polyphonie
Dunstable La théorie
L’école Franco-flamande L’harmonie classique
G. Dufay L’évolution de la gamme
G. Binchois Le chiffrage et la basse continue
J. Ockeghem L’ornementation
Josquin des Prés
J. Obrecht Les nouvelles formes musicales
La musique lyrique
Le 16ème siècle L’opéra
La théorie Le choral
Les compositeurs du 16ème siècle La cantate
L’Italie L’oratorio.
Ecole Franco-Flamande La musique instrumentale
L’Angleterre Le concerto
L’Espagne La sonate
L’Allemagne La suite
Les autres formes musicales
Les instruments de la renaissance
Les instruments à vent Les compositeurs baroques
Les instruments à cordes En Italie
Les instruments à clavier En France
Les instruments à percussion En Allemagne
En Espagne
En Angleterre
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Le classicisme
Introduction Les compositeurs classiques
Gluck
Les nouvelles formes musicales Haydn
La musique instrumentale Mozart
La sonate Beethoven
Le quatuor à cordes Autres compositeurs
Le trio avec piano
Le concerto
La symphonie Les instruments classiques
Les voix
La musique lyrique Composition de l’orchestre Classique
L’évolution de l'opéra Les instruments à vent
Les instruments à cordes
La musique religieuse Les instruments à clavier
L’oratorio Les instruments à percussion
La messe
Les chefs d’œuvre marquants de la
musique classique
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L’invention de l’orgue
C’est Ctésibios d’Alexandrie, au 3ème siècle avant JC, qui construisit le premier type
d’orgue connu appelé Hydraule, nom formé d’hydros (eau) et d’aulos, instrument à
vent que nous avons vu précédemment. On l’appelle aussi orgue hydraulique. En
effet, cet instrument utilisait une colonne d’eau pour assurer une pression d’air
continue pour alimenter ses tuyaux.
L’hydraule mettait en œuvre plusieurs des nombreuses inventions de Ctésibios, en
particulier : le piston, la soupape, le clavier, ainsi que le principe d’élasticité de
l’air permettant d’obtenir de l’air comprimé.
La configuration générale d’un orgue est la suivante :
Sommier et clavier
A chaque tuyau est associé un tiroir dans le sommier, actionné par une touche du
clavier. Ce tiroir en se déplaçant autorise ou non l’accès de l’air dans le tuyau.
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Soufflerie
L’air est introduit dans la cloche à l’aide de la pompe, actionnée manuellement.
La colonne d’eau dans laquelle est immergée la cloche, assure dans celle-ci une
pression continue.
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Le chant Grégorien
C’est le pape Grégoire le grand (540-604) qui, dans le cadre de la réorganisation et
l’harmonisation des rites des églises, impose le chant grégorien en diffusant un
document appelé antiphonaire rassemblant une sélection de chants destinés à toutes
les fêtes de l’année religieuse.
Grégoire le grand créa également une école appelée la Schola Cantorum, destinée à
former les ecclésiastiques et propager dans toute l’Europe cette nouvelle forme
musicale.
Modes authentes :
Dorien
Phrygien
Lydien
Mixolydien
Modes plagaux :
Hypodorien
Hypophrygien
Hypolydien
Hypomixolydien
La notation
Pendant de nombreux siècles, la musique chrétienne s’est transmise uniquement par
tradition orale. Puis les neumes apparurent vers le 7ème ou le 9ème siècle : ce sont des
signes tels que accents, points, traits, placés au-dessus ou à côté des paroles, qui
donnent des indications sur l’accentuation et le sens de la mélodie.
Puis on donna la couleur rouge à cette ligne de fa, et on y ajouta une seconde ligne,
de couleur jaune, pour l’ut (do).
On ajouta ensuite une troisième ligne, puis une quatrième ligne, au 14ème siècle (peut-
être dès le 11ème siècle en Italie).
C’est seulement au 16ème siècle (mais peut-être dès le 13ème siècle en Espagne) que
l’on voit apparaître notre portée définitive de 5 lignes avec la barre de mesure.
La gamme
Vers 1030, le moine Guido d’Arezzo invente la solmisation, système de notation
musicale – doublé d’une méthode pédagogique – dans lequel les notes sont chantées
sur des syllabes.
Alors que jusque là on utilisait les premières lettres de l’alphabet pour désigner les
notes, on lui attribue, semble-t-il à tort, le procédé mnémotechnique par lequel on
les nomme, maintenant dans les pays latins, à partir des syllabes initiales d’un hymne
à Saint Jean-Baptiste :
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MOZART
(1756-1791)
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) est considéré comme le plus grand génie
musical de tous les temps.
Dès son plus jeune âge, il se fait connaitre dans toute l'Europe. Ses nombreux
voyages le familiarisent avec les diverses formes musicales présentes à l’époque et
lui permettront de réaliser ainsi la synthèse des influences française, allemande et
italienne. Il excelle dans tous les genres : opéra, symphonies, concertos …
La jeunesse
Mozart est né le 27 janvier 1756, d’un
père compositeur et violoniste, maitre de
chapelle auprès du prince-archevêque
de Salzbourg.
Il se révéla rapidement un enfant
prodige, en jouant du clavicorde dès
l’âge de 4 ans et composant ses
premiers menuets à 5 ans.
Sa sœur Nannerl, de 5 ans son ainée,
était elle-même une jeune prodige du
clavecin.
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Nannerl
Maria Anna, dite Nannerl, la sœur de Wolfgang
Amadeus, mérite qu’on lui consacre quelques mots.
Malgré ses talents de virtuose au clavecin, elle
vécut toujours dans l’ombre de son frère, et ne put
plus dès 1769, accompagner son frère dans ses
voyages du fait qu’elle n’était plus une enfant.
Sa qualité de femme devait l’empêcher de
poursuivre sa vie de musicienne, et lui faire
renoncer à ses talents de claveciniste et de
compositrice.
Totalement soumise à la volonté de son père, elle dut renoncer à épouser
l’homme qu’elle aimait pour épouser le riche magistrat qu’il lui imposa, et dont
elle eut 3 enfants. Après la mort de son mari en 1801, elle retourna à Salzbourg
avec ses enfants et petits enfants, où elle finit sa vie comme professeur de
musique.
(Voir le beau film de René Féret : »Nannerl, la sœur de Mozart »).
Mozart en trio
avec son père et sa sœur
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En 1769, Léopold décida d’entreprendre un voyage en Italie, qui les mena à Vérone,
Mantoue, Rome, Bologne, Florence, Milan puis retour à Salzbourg en 1771.
C’est au cours de ce voyage que Mozart écrivit de mémoire, après deux auditions, la
partition du célèbre Miserere d’Allegri, que le Vatican interdisait de recopier. Loin
de l’en blâmer, le pape le fit chevalier.
Mozart retourna 2 fois à Milan en octobre, puis en décembre 1772.
En aout 1777, il repartit, cette fois avec sa mère, pour un voyage qui le mena à
Munich, à Augsbourg puis à Mannheim où il tomba amoureux d’Aloysia Weber. Il
partit ensuite à Paris où il rencontra le succès avec sa symphonie en ré dite
« parisienne », mais sa mère mourut en juillet 1778, et il revint à Salzbourg où
l’attendait la charge d’organiste de la cour et de la cathédrale.
La maturité
En 1781, le succès remporté par son opéra « Idoménée, roi de Crête » à Munich le
décide à rompre définitivement avec Salzbourg et à s’installer à Vienne comme
musicien indépendant.
C’est là que, déçu (ou rejeté ?) par Aloysia Weber dont il était tombé amoureux, il
épouse en 1782 la sœur de celle-ci, Constance, moins frivole.
Mozart en 1782
C’est aussi en 1782 que Mozart écrit son premier Singspiel (opéra comique
allemand) « L’enlèvement au sérail » qui obtient un franc succès.
A Vienne, Mozart se lie d’amitié avec Joseph Haydn, à qui il dédicacera plus tard (de
1782 à 1785) 6 quatuors. Haydn rendit bien à Mozart l’admiration qu’il lui portait
puisqu’il dit un jour à Léopold : « Devant Dieu et en tant qu’honnête homme, votre
fils est le plus grand compositeur que je connaisse soit personnellement ou de
réputation. »
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En décembre 1784, Mozart entre en franc-maçonnerie (suivi par son ami Haydn deux
mois plus tard) ce qui a certainement eu une grande influence sur son œuvre.
(Notons que dans le fameux film « Amadeus » de Milos Forman, aucune mention, ni
même aucune allusion n’est faite à l’appartenance de Mozart à la franc-maçonnerie,
ce qui remet sérieusement en cause la crédibilité de ce film).
L’engagement de Mozart dans la franc-maçonnerie apparait très clairement dans son
œuvre avec son opéra « La flûte enchantée » ainsi que d’autres œuvres telles que
l’ode funèbre maçonnique K 477(1785) ou les cantates maçonniques K 619 et K
623 (1791).
C’est pendant les 6 dernières années de sa vie, de 1785 à 1791, que Mozart produit
ses plus beaux chefs-d’œuvre, outre les opéras précédemment cités :
Les symphonies n°38, 39, 40 et 41(un extrait de la symphonie n°40)
Le concerto pour clarinette
Les concertos pour piano n°20 à 27 (un extrait du concerto n°23)
Les opéras : la flûte enchantée, la clémence de Titus
En musique sacrée : L’Ave Verum Corpus, le Requiem, qu’il n’a pas eu le temps
de terminer. (C’est son élève Süssmayer qui le terminera après sa mort).
Par ailleurs, il a été raconté qu’à cause du mauvais temps, son cortège funèbre se
serait dispersé avant d’arriver au cimetière où son corps aurait été jeté dans une
fosse commune. En réalité, conformément aux règlements en vigueur, et comme la
quasi majorité des classes moyennes de Vienne, il aurait été mit dans un caveau,
effectivement commun, destiné à recueillir les corps des personnes décédées en hiver,
la terre étant gelée.
Quoiqu’il en soit, on n’a jamais retrouvé la tombe de Mozart.
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Les bois
La Flûte traversière
Introduite dans l’orchestre par Lully, la flute traversière s’affirme pendant la période
classique grâce à ses qualités de son et de virtuosité.
Plus tard, le petit fils de jean Hotteterre, Jacques Hotteterre dit le Romain (1674-
1763), a composé pour la flûte et publié plusieurs ouvrages spécialisés tels que
« L'art de préluder sur la flûte traversière » (1719) et « Principes de la flûte
traversière ou flûte d'Allemagne, de la flûte à bec ou flûte douce et du hautbois »
(1707).
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Répertoire
A l’époque classique, on trouve :
de Haydn : une sonate pour flûte, des trios pour flûte, violoncelle et piano.
de Mozart : deux concertos K313 et K314, un andante K315, deux quatuors pour
flûte et cordes K285 et K298.
Ecoutez
Le début du trio pour flute, violoncelle et piano HOB XV-15 de Haydn
La cadence de fin du 1er mouvement du concerto pour flute n°1 de Mozart
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