C’est l’étude de la forme urbaine dans son développement historique, à partir des
éléments la constituant (le site d’implantation, le plan de la ville, le tracé des voies…).
P. Merlin, F. Choay (Sous la direction de), Dictionnaire de l’urbanisme et de l’aménagement, Paris, Presses Universitaires de France, 1988.
La lecture morphologique
III. Outils de lecture
a) Leurs topologies
b) Leurs géométries
c) Leurs dimensionnement.
a) Lecture topologique
b) Lecture géométrique
c) Lecture dimensionnelle
Système à voirie
hiérarchisée, à voirie
non hiérarchisée.
La lecture morphologique
IV. Analyse des systèmes
Système en boucle
Un grand nombre de chemins conduisent Un système en fausse résille, est celui qui
d’un point à un autre. (apparition de l’ilot) combine entre deux système à la fois.
La lecture morphologique
IV. 1.2. Variantes géométriques
Rencontre orthogonale:
La hiérarchie des rues n’est Une géométrie orthogonale tend à
pas modifiée, la continuité confirmer l’équivalence du rôle
frontale de l’espace l’emporte de chaque rue, c’est le plan en
sur le coté latéral. damier
Définition de la parcelle
Critères topologiques
Critères géométriques
L’alignement rigoureux du
bâtis ponctuels , leur confère
une certaine continuité et
compense leur isolement.
La lecture morphologique
IV. 3. Système bâti Dans les trois cas décrits ci-dessus, il est fréquent que certains bâtiments
comportent soit des constructions annexes (appentis, rajouts divers), soit
des ailes en retour qui constituent autant de ramification du système bâti.
D’où les variantes suivantes:
•LES ESPACES LIBRES sont constitués par le vide urbain public (cours,
place,….) et privé (cours, jardin,…), les places représentent les éléments les
plus spécifiques de l’espace public.
•Une place se définit par son tracé et par les masses bâties qui la limitent et lui
donnent consistance.
•Eventuellement une place peut être renforcée par un élément marquant sa
centralité.
•Une typologie des espaces libres est nécessairement fonction du système bâti.
•En milieu urbain, pour qu’un espace libre existe, il faut qu’il soit entouré, borné,
jalonné par des éléments construits.
•Cette interdépendance des vides et des pleins fait que les espaces libres apparaissent
comme le négatif du système bâti.
La lecture morphologique
•Plus les éléments bâtis sont continus, c’est-à-dire ils ont tendance à être accolés
les uns aux autres, plus l’espace libre sera discontinu tout autour en ayant un
espace fragmenté en un grand nombre d’espaces plus petits.
•Dans le cas d’un bâti ponctuel, donc discontinu, les espaces libres présentent une
continuité totale. Ceci aura pour conséquence que les espaces libres privatifs et les
espaces libre publics seront peu différenciés si seule une clôture les sépare, voire
même ne seront pas différencié du tout en l’absence de cette dernière.
La lecture morphologique
•Dans le cas d’un bâti linéaire, les espaces libres se repartissent en deux zones situées de
part et d’autre du bâti. Ces deux zones possèdent des caractéristiques équivalentes . Ainsi
dans l’urbanisme traditionnel ,un bâti linéaire contribue généralement , par son
implantation, à créer une frontière nette entre la rue (espace libre public) et l’intérieur des
parcelles (espace libre privatif). Contrairement aux tissus contemporain, où les bâtiments
en barre ne contribuent pas à créer des espaces différenciés.
La lecture morphologique
•Dans le cas d’un bâti planaire, la différenciation entre espace libres privatifs et espaces
libres publics a tendance à s’effectuer automatiquement.
Les vides privatifs apparaissent comme recreusés à l’intérieur de la masse bâtie, plus ou
moins individualisée ou ponctuelle, tandis que les espaces libre publics comme une
continuité linéaire.
La lecture morphologique
2. la place se trouve
dans une position
1. la place se trouve dans une d’accolement par
position d’isolement par rapport à la rue et se
rapport aux autres espaces présente donc come une
libres, et en particulier par échancrure au sein des
rapport aux rues, tout en leur masses bâties
étant raccordée par passages
ou par des rues couvertes.
4. la place vient en
superposition par
rapport à la rue, ce qui
3. la place se trouve dans provoque une fusion des
une position de liaison deux espaces. Elle se
entre deux rues et présente donc comme
constitue ainsi une césure une double échancrure
dans la continuité des dans les masses bâties
masses bâties.
La lecture morphologique
L’espace libre sera dilatée et donc les masse La situation est ici inversée: l’espace est
construites seront écartées et infléchies dans la resserré au centre de la place par le
partie centrale de la place, tandis que l’espace rapprochement des masses construites et
libre sera resserré et que les masses bâties seront se trouve comme « écartelée » à ses
plus rapprochées, donc plus résistantes aux extrémités par l’arrivée de rue
extrémités de la place. divergentes .
La lecture morphologique
Ce cas se présente souvent lorsque le tissu urbain s’est développe à partir d’un tracé
préétabli. Dans ce type de plan, on a généralement le souci d’équilibrer au maximum la
forme des pleins et des vides
Les places
équilibrées à Les places
géométrie équilibrées
orthogonale