Mémoire de diplôme
Etudiante: Professeur :
Valentina Popivoda doc.dr. Milan Barac
« Dès sa naissance, une langue se crée, s’enrichit et vit grâce
aux echanges entre les peuples»
Dictionnaire des mots d'origine étrangère, Larousse, 1998
1. Un peu d'histoire de la langue française
Le français est une langue d'origine romane, ce que veut dire que la plus grande partie de
ses mots vient du latin, premièrement du latin vulgaire, qui était la langue du peuple. Il est
nécessaire de rappeler que le latin, apporté en Gaule par les légions romaines, avait été adopté
par des populations qui parlaient d’autres idiomes:
Jusqu'au XVIIe siècle, la France était un pays bilingue où la population d’un côté parlait
la langue française, dit françoys, qui se développait continuellement, issu du latin populaire
(de populus /peuple), et d’autre côté le latin classique, qui toujours restait la langue officielle
de l'Eglise et de l'enseignement.
Les emprunts que français a fait au latin sont donc les plus nombreux. Les mots sont
presque les mêmes comme leur racine latin, mais l’évolution phonétique est evidente et en
quelque sorte masque l’étymologie (écouter/ausculter).
C’est au Moyen Age que la commerce fleurit et que la langue française s’enrichit avec des
mots venus de plus loin grâce aux échanges commerciaux, par l’intermédiaire des marchands
et des savants. Il sont introduits surtout, entre autres, des mots néerlandais et des mots arabes.
L’arabe est une langue chamito-sémitique1 qui, jusqu’au cinquième siècle, était parlé
uniquement dans la plus grande partie de la peninsule d’Arabie. Ce que va faire étendre
l’arabe à de nombreux pays c’est la diffusion de l’islam, ou mieux dire, du Coran, le livre
sacré de l’islam, ecrit dans une langue qui mêle plusieurs dialectes arabes avec des
particularités dialectales de La Mecque, ville natale du prophète Mahomet.
1
Les langues chamito-sémitiques sont les langues des peuples cités dans la Bible parmi les descendants de
Cham (d’où chamito-) et de Sem (d’où sémitique), tous deux fils de Noé.
L’arabe classique est composé de deux langues partiellement différents.
L’une est la langue ancienne de la littérature du Moyen Age et du Coran, et l’autre est la
langue moderne adaptée aux besoins contemporaines et aussi enrichie d’emprunts aux langues
européennes. La langue des intellectuels arabophoness et la langue de la population diffèrent
beaucoup. Les divergences régionales sont grandes aussi, tellement qu’un arabophone du
Maroc, par exemple, peut avoir des problèmes à comprendre un autre arabophone du Liban ou
d’Egypte.
Les mots venus de l’arabe méritent une attention toute particulière, parce que cette langue n’a
pas été seulement le point de départ pour ces mots-emprunts, mais aussi l’introducteur des
mots venus de plus loin, de plusieurs autres langues comme l'hebreu, le persan, le sanskrit,
après de l’imprimation de ses propres contraintes de prononciation sur ces mots.
L' autre couche est beaucoup plus récente, celle d'un vocabulaire familier passé sans
intermédiaire, qui provient essentiellement de l'arabe parlé aux pays de Maghreb et date de
l'époque de la colonisation faite par les Français.
Par ces traductions du grec à l'arabe et puis de l'arabe à l'espagnol, italien ou latin, la grande
majorité des textes scientifiques ont finalement été diffusés dans le monde occidentale.
Cette multitude des langues et voyages des mots naîssent la doute sur l'origine première d'un
mot savant au Moyen Âge. Il est souvent difficile de trouver l'étymologie d'un mot parce que
les langues ont échangé les termes comme les marchands échangeaient des produits.
Un moyen simple qui sert à reconnaître qu'un mot est d'origine arabe est la présence de la
syllabe « al » au début du mot, qui est en fait l’article défini arabe « le, la ». Par exemple,
“alezan” signifie “le renard” en arabe. Le glissement du sens s’explique par la couleur du
fourrure de cet animal. Cette désignation a été appliquée succesivement à la robe du cheval,
puis au cheval lui-même. On peut parfois chercher ce même article à la fin d’un mot français,
par exemple “amiral”, emir al bahr, qui traduit comme le prince de la mer.
2. Les emprunts
Pour commencer, il faut noter la différence entre les xénismes et les emprunts.
Les «xénismes» sont les mots qui peuvent être définis comme les termes étrangers qui restent
toujours étrangers. Ce sont les noms propres, noms géographiques: de villes, de fleuves etc.,
patronymes désignant les hommes appartenant à l'histoire du pays concerné ou à la société
contemporaine.
4) L’intégration morpholexicale: On peut dire que l’emprunt est tout à fait intégré dans
une langue quand il est utilisé pour la composition ou la dérivation du même qu’un mot
autochtone.
5) L’intégration sémantique: Un emprunt peut conserver son sens ou il peut prendre dans
la langue d’accueil des sens différents. Ainsi il peut : a) Conserver dans la langue
emprunteuse son sens original ; b) Se trouver transféré à des choses ou à des notions
qui ne sont pas complément identiques à celles qu’il indique dans sa langue ; c ) Perdre
sa polysémie au profit d’une monosémie dans sa langue d’accueil.2
étymologie: de l’arabe al-barqûq, le terme venant lui-même par le grec, du latin praecoquum,
« fruit précoce » ;
FM: gros fruit charnu de l'abricotier, sucré et savoureux, dont le noyau lisse contient une
amande comestible et dont la pulpe est utilisée en confiturerie et en pâtisserie.
Et: de l’arabe al-anbîq, « le vase », venant lui-même du grec ambix, « vase à distiller ».
FM: Appareil servant à la distillation, composé d'une chaudière soumise à chauffage et d'où
les vapeurs se dégagent par le chapiteau.
2
29 BENZAKOUR, F. Le français au Maroc – Lexique et contacts de langues. Bruxelles : Edition
Duculot, 2000. ISBN 2-8011-1260-7. pp. 119 – 122
Et: de l’arabe al-gattas, « espèce d’aigle marin ». Il est parvenu ensuite en français par
l’anglais algatrass, devenu albatross « grand oiseau au plumage blanc », peut-être par
attraction du latin albus, « blanc » ;
FM: très gros oiseau marin, surtout du Pacifique et de l'hémisphère du Sud, nichant sur de
hautes falaises et pondant chaque année un seul œuf, qu'il couve pendant 2 à 3 mois.
Et: de l'arabe al-kīmiyā, « magie noire » , par le grec khumeya, désignant la pierre
philosophale et passé au XIIIe siècle à l’espagnol et au catalan ;
FM: Art de purifier l'impur en imitant et en accélérant les opérations de la nature afin de
parfaire la matière.
FM: Liquide contenant essentiellement de l'éthanol, obtenu par distillation des jus fermentés
renfermant du glucose.
FM: Renfoncement dans le mur d'une chambre, où l'on place un ou plusieurs lits.
FM: Se dit d'un cheval, d'un mulet dont la robe est jaune rougeâtre et les crins de la même
couleur que le poil.
Et: de l’arabe al-djabr, « la réduction », de l’arithmétique à une forme plus simple, titre d’un
ouvrage du savant Al-Khawarîzmi, devenu algebra en latin médieval ;
FM: Branche des mathématiques qui, dans sa partie classique, se consacre à la résolution par
des formules explicites des équations algébriques.
Et: de l’arabe al-manakh, venu lui-même du grec almenikhiaca « calendrier », par le latin
médiéval almanachus ;
FM: Livre populaire publié chaque année et comportant, avec un calendrier, des
renseignements scientifiques ou pratiques.
Et: de l’arabe 'amal al-djamā, « fusion », attesté sous la forme amalgama en latin par les
alchimistes ;
Et: de l’arabe ’anbar, « ambre gris », par le latin médiéval ambar, ambra ;
Et: de l’ arabe amir al-(bahr), « prince de la (mer) », de amir « émir, prince », et de al-bahr, «
la mer » ;
FM: Grade des marines militaires française et étrangères, correspondant à celui d'officier
général dans les armées de terre, de l'air et de la gendarmerie.
Et: de l’arabe al-ghozz, nom d’une tribu turque dont les membres servaient de bourreaux,
«officier des galères » ;
FM: 1) Surveillant chargé, dans les bagnes, de la garde des forçats. 2) Agent de police (lit.)
Et: de l’arabe dâr as-sinâ’a, « maison où l’on construit », puis « chantier naval », par le grec
arsênales et le vénitien arzana;
FM: Établissement industriel d'un port, où les bâtiments de guerre sont construits, réparés,
ravitaillés et armés. 2) équipement, matériel important ou complexe (fam.)
FM: Plante cultivée de la famille des composées, dont l'inflorescence fournit, avant de
s'ouvrir, un réceptacle (fond) qui est comestible ainsi que la base des bractées (feuilles).
FM: Angle que fait le plan vertical passant par un point donné avec le plan méridien du lieu,
compté dans le sens rétrograde à partir du sud en astronomie et à partir du nord en géodésie.
FM: Gros arbre des régions chaudes d'Afrique et d'Asie (le tronc a parfois 8 m de diamètre),
aux branches très étalées, et dont les fruits ovoïdes (pains de singe) sont comestibles, à saveur
acidulée.
Et: de l’arabe barda’a, « bât », par l’ancien français barde, « armure », la couverture en
bardeau étant comparée à une armure à lamelles;
FM: Peau de mouton, préparée par tannage végétal, utilisée plus particulièrement
FM: Familier: personne toujours disposée à approuver les actes de ses supérieurs, les
initiatives du pouvoir en place.
Et: de l’arabe luban djawi « encens de Java », par le latin des botanistes benzoe ;
FM: Baume d'odeur vanillée, fourni par un arbre du Sud-Est asiatique, le styrax.
FM: 1) En Afrique du Nord, l'intérieur des terres. 2) Lieu que l'on habite, où l'on est né.
Et: de l’arabe bu, « père » et rach « sueur », par le latin médiéval borrago ;
FM: Herbe des régions méditerranéennes, très velue, aux fleurs bleues, récoltée pour faire des
tisanes sudorifiques et diurétiques.
Boutargue, nom féminin, XVIe s.
Et: de l’arabe bitârikha, « œufs de poisson », par l’espagnol archaïque botagra et le provençal
boutargo;
FM: Crêpe frite en pâte fine, repliée sur un œuf (Tunisie) ou sur du mouton (Algérie).
FM: Longue veste croisée en tissu épais, à double boutonnage, avec col tailleur, manches
droites et poches plaquées.
Et: de l’arabe qahwa, prononcé à la turc kahvé, par l’intermédiaire du venitien caffé ;
FM: Remplir à force avec de l'étoupe les fentes de la coque d'un navire en bois pour la rendre
parfaitement étanche; ouvrier qui calfate les navires.
FM: 1) Diamètre intérieur d'un cylindre creux; 2) Diamètre d'un fruit, d'un œuf, etc.,
permettant un classement par grosseur; 3) Revolver (argot).
Et: de l’arabe qīrāt, « petit poids », (1/24 de denier), venu lui-même du grec keration « graine
de caroubier », par le latin médiéval carratus, les graines de caroubier servant d’unité de
mesure pour les très faibles masses ;
FM: Unité de mesure de masse de 2 dg, employée dans le commerce des diamants et pierres
précieuses.
Et: de l’arabe kurradj, « jouets faits de petits chevaux », par l’italien carosello, « tournoi des
cavaliers » ;
FM: Parade au cours de laquelle des cavaliers se livrent à des exercices variés; manège;
succession rapide des choses.
Et: de l’arabe sammûr, « belette sibérienne », par l’espagnol zamarra, « vêtement de peau » ;
FM: Chez les musulmans, terme de respect qui s'applique aux savants, aux religieux et à
toutes les personnes respectables.
Et: de l’arabe sifr,« vide, zéro », par le latin médiéval cifra « zéro » et l’italien cifra « signe ».
La découverte du zéro a complètement transformé les méthodes de calcul. Le mot latin est
donc venu a désigner chaque signe de la numération. Pour exprimer une valeur nulle, on a
alors emprunté à l’italien le mot zéro, venu lui-même de l’arabe sifr. Les termes chiffre et
zéro sont donc issus du même mot arabe sifr.
FM: Chacun des symboles ou caractères servant à écrire les nombres dans un système de
numérationn (à ce moment les plus utilisés sont les chiffres arabes).
Civette, nom féminin, XVIe s.
Et: de l’arabe zabâd, « musc », produit par l’animal appelé gatt az-zabâd, « chat musqué »;
FM: Mammifère carnivore viverridé à longue queue, pattes courtes, fourrure tachetée ou
rayée.
FM: Fibre textile cellulosique naturelle constituant les poils séminaux qui poussent à la
surface des graines du cotonnier.
FM: 1) Semoule de blé dur; 2) Plat traditionnel composé de cette semoule cuite à la vapeur,
accompagnée de viande et de légumes, le tout étant ensuite servi avec bouillon, harissa,
boulettes de viande, merguez etc.
FM: Long siège sans bras ni dossier, généralement garni de coussins, placé contre un mur et
pouvant servir de lit (il apparaît en France vers la fin du XVIIIe s.)
FM: Sorte de robe ample, ornée de passementeries et munie d'un capuchon, portée par les
hommes dans le Maghreb.
Et: de l’arabe siqillat, « tissu décoré de sceaux », par le persan saqerlât et le latin médiéval
scarlatum. Il faut noter que l’étoffe persane était bleue, on ne sait pas quand la couleur rouge
est devenue prédominante.
FM: 1) Quintessence de quelque chose, principe le plus pur de quelque chose; 2) Mélange de
sirop de sucre ou de glycérine avec de l'alcool et renfermant des substances médicamenteuses
ou aromatiques.
FM: Prince, chef militaire, gouverneur d'un territoire dans les anciens empires musulmans.
FM: Membre d'une confrérie mystique musulmane ou hindoue; artiste spécialisé dans des
démonstrations d'insensibilité physique (marcher sur des tessons de bouteilles, se coucher sur
des lits de clous dressés, etc.).
FM: Qui se vante d'être ce qu'il n'est pas ou qui exagère ce qu'il est réellement.
Et: Peut-être de l’arabe qalija, par le grec byzantin galéa, par le catalan galera ;
FM: Antilope (bovidé) légère et gracieuse, aux pattes fines, aux grands yeux, des régions
semi-désertiques d'Afrique et d'Asie, où elle vit en troupeaux.
FM: Grand mammifère ruminant des savanes africaines du sud du Sahara, remarquable par la
longueur de son cou et ses petites cornes recouvertes de velours.
Et: de l’arabe qîtâra, issu lui-même du grec kithara, en français cithare, par l’espagnol
guitarra;
FM: Instrument de musique à cordes pincées, à manche garni de frettes, et dont la caisse plate
est échancrée.
Et: de l’arabe haram, « ce qui est défendu », d’où le sens de « femme à qui un homme
étranger n’a pas le droit de rendre visite » ;
FM: 1) Chez les musulmans, partie d'une maison dont l'accès est interdit, en particulier
appartement réservé aux femmes ; 2) Ensemble des femmes qui y habitent; 3) Groupe de
femmes qui entourent ou fréquentent un homme (fam.).
FM: Psychodysleptique constitué de la résine dorée gluante qui couvre les fleurs et les feuilles
du sommet du cannabis, consommé le plus souvent fumé.
FM: Poudre fournie par les feuilles de plante henné, pulvérisées,originaire d'Inde et d'Arabie,
que l'on utilise pour colorer et fortifier les cheveux.
Et: de l’arabe schakk, « mailles d’une cotte », par le catalan jacques « sobriquet donné aux
paysans », par l’ancien français jaque, « vêtement court » ;
FM: Veste de l'habit masculin de cérémonie, ajustée à la taille et dont les pans, évasés par-
devant, se prolongent dans le dos jusqu'à mi-jambes.
FM: Grand vase pansu en terre cuite, à large ouverture, anses et fond plat qui servait autrefois
à conserver les aliments.
Et: de l’arabe djubba, « long sous-vêtement en laine », par le sicilien giubba « tunique » ;
Et: de l’arabe kohl, « poudre d’antimoine » (même mot que al-kohl, qui a donné « alcool ») ;
FM: Confiserie orientale faite d'une pâte à base de miel, d'amidon de maïs, d'arômes et de
colorants, et parfois garnie de fruits secs.
FM: Instrument de musique à cordes pincées, à caisse bombée, à manche court et à chevillier
perpendiculaire au manche, introduit en Espagne par les Maures au XIVe s.
FM: Bande de malfaiteurs, groupe occulte de personnes qui se soutiennent dans leurs intérêts
par toutes sortes de moyens.
FM: Établissement de commerce plus ou moins important, où l'on vend des marchandises en
gros ou au détail.
Et: de l’arabe mât, « mort »; la locution arabo-persane châh mât, « roi mort », puis arabe
cheik mat a donné l’expression française « échec et mat » ;
FM: Aux échecs, position du roi qui est en échec sans pouvoir se mettre hors de prise, ce qui
termine la partie.
Et: de l'arabe matrah « chose jetée à terre », de tarah « jeter », par le sicilien matarazzo,
l’italien materasso et l’ancien français materas ;
FM: Pièce de la literie, sorte de long et large coussin piqué ou capitonné, rembourré de laine,
de mousse, ou à ressorts, et généralement posé sur un sommier.
FM: Dans les pays arabes, et surtout au Maroc, la vieille ville, par opposition aux quartiers
neufs.
Et: de l’arabe miskin, « pauvre », par l’italien meschino, « pauvre, malheureux », par l’ancien
provençal mesqui, « chétif » ;
FM: Tour d'une mosquée du haut de laquelle le muezzin appelle les musulmans à la prière.
FM: Variété de café très estimée, riche en caféine, servie dans de très petites tasses.
FM: Système de vents saisonniers alternés soufflant à des latitudes tropicales (essentiellement
en Asie méridionale), de la mer vers le continent en été (mousson d'été), du continent vers la
mer en hiver (mousson d'hiver).
Et: de l’arabe mo’adhdhin « celui qui appelle à la prière », par le turc muezzin;
FM: Fonctionnaire religieux musulman chargé d'appeler, du haut des minarets des mosquées,
aux cinq prières quotidiennes.
Et: de l'arabe naqqâra, par l'italien ancien naccaro, « coquille qui produit la nacre », par
l'ancien français nacle;
FM: Substance dure, blanche, à reflets irisés, qui tapisse la face interne de la coquille de
nombreuses espèces de mollusques et qui s'emploie en particulier en tabletterie.
FM: Direction située selon la verticale et vers le centre de la Terre (à l'oppose du zénith):
Nouba, nom féminin, XIXe s.
Et: de l’arabe nûba « tour de rôle », la musique se faisant à tour de rôle devant les maisons
des dignitaires ;
FM: Région postérieure du cou, courbée et souple, comprenant toutes les parties molles
situées en arrière du rachis cervical et limitée latéralement par les bords antérieurs des
muscles trapèzes.
FM : Arc diagonal, nervure saillante en général en plein cintre, dans la voûte gothique.
FM : Étoffe de soie à grosses côtes, tramée coton, que l’on emploie dans la confection des
vêtements de dames.
FM: Canapé de type corbeille, dont le dossier se prolonge par des joues enveloppantes.
FM: Laine, soie, filasse ou coton, préparés soit pour être placés sous la doublure des objets de
literie ou de vêtements que l’on veut rendre plus chauds, soit pour servir à des pansements.
FM : Cours d’eau le plus souvent intermittent des régions sèches, où l’alimentation s’effectue
presque uniquement par ruissellement, et s’achevant généralement dans une dépression
fermée ou disparaissant par épuisement.
Et: probablement de l’arabe bâtas, « bateau à deux mâts », par l’espagnol patache « bateau de
guerre léger » ;
FM: Ancienne voiture hippomobile peu confortable; bâtiment faisant le transport des lettres et
des passagers sur certains cours d'eau.
Et: de l’arabe qintâr, « poids de cent unités », venu du grec kentênarion, par le latin médiéval
quintale;
FM: Ancienne unité de mesure de masse (symbole q), équivalant à 100 kilogrammes.
Et: de l’arabe rahât, « paume de la main », par l’arabe populaire rahet, même sens, par le
latin médiéval rasceta et l’ancien français rachette;
FM: 1) Cadre ovale, garni d'un cordage en boyaux ou en fibre synthétique, terminé par un
manche et dont on se sert pour jouer au tennis, au squash, au badminton, etc.; 2) Joueur de
tennis.
FM: Rocher ou groupe de rochers à fleur d'eau, généralement au voisinage des côtes.
FM: Poudre orangée, préparée à partir des stigmates desséchés de Crocus sativus, servant de
condiment.
Safran, nom masculin, XIVe s.
Et: de l’arabe sikki, « pièce de monnaie », de sekka, « coin à frapper les monnaies », par
l’italien zecchino ;
FM: 1) Ducat d'or créé à Venise en 1284.; 2) Petit disque de métal doré ou argenté que l'on
coud sur un vêtement en guise d'ornement.
Et: traduit de l’arabe djiayb, « pli d’un vêtement », par le latin médiéval sinus ;
FM: Boisson concentrée à base de sucre et d'eau, aromatisée avec des extraits d'essences
végétales, servie étendue d'eau.
Et: de l’arabe charbât, « boisson », de l’arabe populaire chourba, par le turc chorbet,
«boisson fraîche » ;
FM: Glace fondante, obtenue par congélation d'un mélange d'eau et de sucre aromatisé soit à
l'aide de fruits, soit à l'aide de vin, de liqueur ou d'alcool.
Et: de l’arabe soltân, par le turc, avec un variante soudan, conservée dans le nom du pays
Soudan.
FM: Plante herbacée dont l'espèce principale est cultivée pour ses feuilles riches en nicotine;
et puis les feuilles sont séchées et préparées pour fumer ou pour fabriquer des cigares, des
cigarettes.
FM: Mélange de blé concassé et d'un fin hachis de tomates, de persil, d'oignons et de feuilles
de menthe, arrosé d'huile d'olive et de jus de citron.
FM: Silicate hydraté naturel de magnésium, très tendre, que l'on trouve dans les roches
métamorphiques et qui donne une poudre blanche, utilisée en dermatologie et en hygiène
infantile pour son action isolante et absorbante.
Et: de l’arabe tilasm, par l’arabe populaire tilsam, pluriel tilsamam, lui-même du grec
byzantin telesma, « rite religieux » ;
FM: Objet qu'on croit doué d'un pouvoir magique, porteur de bonheur.
Et: de l’arabe tamâr hindi, « datte de l’Inde », par le latin médiéval tamarindus et l’ancien
français tamarinde ;
Et: de l’arabe waran, variante de waral, « lézard géant », par le latin des naturalistes varanus ;
FM: Grand lézard (1,8 à 3 m de long) de l'Ancien Monde tropical, agile et carnassier, à cou
long et mince, à langue bifide.
Et: de l’arabe samt ar-ras, « chemin au-dessus de la tête », de samt « chemin », qui a été lu
par erreur senit par les scribes du Moyen Âge.
Et: de l’arabe sifr, « vide », par l’italien zefiro, contracté en zéro; le latin médiéval cifra a
donné l’italien cifra, qui a pris le sens de « signe numérique » et est passé en français moderne
sous la forme chiffre ;
FM: Valeur, quantité, grandeur numérique nulle, le plus petit élément de l'ensemble N des
naturels et le seul à ne pas avoir de prédécesseur dans N ; chiffre qui représente ce nombre.
Bibliographie et sitographie
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais