Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Le but essentiel des machines électriques est la transformation de l'énergie d'une forme dans une autre, l'une au moins
de ces formes étant électrique, l'autre pouvant être électrique ou mécanique. Les machines électriques font intervenir
comme éléments fondamentaux :
les courants électriques.
les champs magnétiques.
Le fonctionnement est donc basé sur les lois de l’électromagnétisme, qui ont été étudiées dans le rappel. Les
phénomènes électromagnétiques jouent un grand rôle en électrotechnique. On les retrouve dans les machines électriques,
les transformateurs, les capteurs inductifs, le chauffage inductif et la distribution d’énergie électrique …. ).
Les machines électriques sont généralement classées en cinq types :
a) la machine à courant continu.
b) le transformateur.
c) la machine asynchrone.
d) la machine synchrone.
e) la machine à collecteur à courant alternatif.
I. Constitution et principe de fonctionnement des MCC
I.1 Introduction :
Dans le domaine industriel, on trouve des moteurs à courant continu de puissance moyenne dans les applications à
vitesse variable. En ce qui concerne les fortes puissances, les limitations technologiques liées à l’alimentation en
puissance électrique du rotor font qu’ils sont maintenant supplantés par les moteurs synchrones autopilotés qui possèdent
globalement les mêmes caractéristiques mécaniques. La propriété essentielle des moteurs à courant continu est leur
remarquable gamme de variation de vitesse. Celle-ci peut, est bien supérieure à celle que l’on peut obtenir avec les
autres moteurs électriques, mêmes associés à des dispositifs électroniques.
I.2 Généralité :
La machine à courant continu est un convertisseur d'énergie, totalement réversible, elle peut fonctionner soit en moteur,
convertissant de l'énergie électrique en énergie mécanique, soit en génératrice, convertissant de l'énergie mécanique en
énergie électrique. Cette machine est donc un convertisseur électromécanique.
T. T.
I I
Mécanique Electrique
U U
Electrique Mécanique
1
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
L’inducteur a pour but de produire le champ magnétique d’excitation dans la machine. Il est constitué généralement
d’un électro-aimant qui engendre la force magnétomotrice nécessaire à la production du flux (Figure I.2.a). On trouve
aussi dans certaine machine des inducteur à ou aimant permanent (Figure I.2.b), bobines excitatrices sont portées par
les pièces polaires montées à l’intérieur d’une culasse, Celle-ci est généralement en fonte d’acier, tandis que les pièces
polaires sont formées de tôles d’acier doux.
Les bobines excitatrices sont alimentées en courant continu, et le courant qui les traverse porte le nom de courant
d’excitation .elles sont composées de plusieurs centaines de spires et portent un courant relativement faible. Les bobines
sont bien isolées des pièces polaires afin de réduire les risques de court-circuit à la terre. Dans certaines génératrices
spéciales, les bobines et pièces polaires sont remplacées par des aimants permanents.
L’induit est composé d’un ensemble de bobines identiques réparties uniformément autour d’un noyau cylindrique. Il
est monté sur un arbre et tourne entre les pôles de l’inducteur. L’induit constitue donc un ensemble de conducteurs qui
coupent le flux magnétique. Pour réduire leur pertes fer de, il faudra le feuilleter. Pour cela il est constitué de tôles
circulaires isolées et empilées sur l’arbre de façon à obtenir le cylindre d’induit. Ces tôles sont en acier au silicium et
isolées par vernis.
Les bobines sont disposées de telle façon que leur deux cotés coupent respectivement le flux provenant d’un pôle nord
et d’un pôle sud de l’inducteur. Les conducteurs de l’induit sont parcourus par le courant débité par la machine. Ils sont
isolés du noyau par des couches de papier ou d’autres feuilles isolantes. Pour résister aux forces centrifuges, ils sont
maintenus solidement en place dans les encoches au moyen de cales en fibre. Si le courant est plutôt faible, on emploie
des conducteurs ronds, mais s’il dépasse une cinquantaine d’ampères, on se sert de conducteurs rectangulaires qui
permettent une meilleure utilisation du volume de l’encoche.
2
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
I.3.3 Collecteur :
Le collecteur est un ensemble cylindrique de lames de cuivre isolées les unes des autres par feuilles de mica. Le
collecteur est monté sur l’arbre de la machine, mais isolé de celui-ci. Les deux fils sortant de chaque bobine de l’induit
sont successivement et symétriquement soudés aux lames du collecteur ce qui est bien montré par la figure I.4. La
construction du collecteur demande un soin considérable, car, s’il arrivait qu’une des lames dépasse les autres d’une
fraction de millimètre seulement, des étincelles seraient produites par le rebondissement des balais quand la machine
serait en charge. De telles étincelles rongeraient et détérioreraient les balais, tout en surchauffant et en carbonisant le
collecteur, ce qui ne peut évidemment être toléré.
Collecteur
Figure I.5.a Un ballais d’une MCC Figure I.5.b Porte ballais d’une MCC
3
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
Loi des mailles : U + R. I – E = 0 donc U=E-RI Loi des mailles : U - R. I – E = 0 donc U=E+RI
Relation correspondante : U = E - R. I Bilan de puissance Relation correspondante : U = E + R . I
En multipliant par I, on obtient : En multipliant par I, on obtient :
U. I = E . I - R . I2 U. I = E . I + R . I2
Puissance Pertes par effet Joule Puissance Puissance Pertes par effet Joule dans
Puissance
utile électromagnétique dans l’induit Absorbée Électromagnétique l’induit
En résumé : En résumé :
P : puissance absorbée par l’induit (électrique), Pe : puissance absorbée par l’inducteur (électrique) , : vitesse de rotation
Pa : puissance totale absorbée par le moteur, Pu : puissance utile fournie par le moteur (mécanique)
pje : pertes par effet Joule dans l’inducteur, pcoll : pertes collectives (pertes magnétiques + pertes mécaniques), pj : pertes par
effet Joule dans l’induit, PEM : puissance électromagnétique, TEM : couple électromagnétique, Tu : couple utile
4
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
5
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
augmente. La résistance du bobinage provoque une légère chute de tension ohmique dans l’induit (R.I). Le courant qui
circule dans l’induit créé un flux indésirable de sorte que le flux total en charge Charge (J, I) < Vide(J). Ce qui provoque
une chute de tension supplémentaire : c’est la réaction magnétique d’induit (hm).
b) La génératrice à excitation en dérivation (ou shunt) : Figure II.4 Caractéristique de réglage I=f(I)
6
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
E
M0
E = f(J)
Rch I Figure II.7 La génératrice à excitation série
7
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
Figure II.11 Le moteur à excitation séparé Figure II.12 Le moteur à excitation shunt
8
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
Les Figure II.11 et II.12 donnent les schémas de principe de ces deux moteurs. Ces deux moteurs présentent des
caractéristiques très voisines, pour cela nous les présenterons sur les mêmes graphes.
A) Caractéristique de vitesse N=f(J) à U=Cte constant et courant Jex variable :
La relation entre la tension «U» et la force contre électromotrice (f.c.e. m) « E’», est: U=E’+ht= E’+RaIa-hm (1)
La relation entre la vitesse « N » et «E’», est : E’=K.N . (2) N=E’/K. (3)
Remarque : Pour inverser le sens de rotation de la machine,
(i.e.) de la vitesse «N», il existe deux possibilités soit par
l’inversion de la tension «U», du courant dans l’induit «I».
Soit par l’inversion du courant d’excitation «J», (i.e.) du flux
« ».
Comme à vide on a: «I≈0», n’y a pas de charge accouplée
au moteur, cela entraîne que «E’≈U», alors on peut écrire :
N≈U/K . Puisque : J, alors : N≈U/K’J
Figure II.13 Caractéristique de vitesse N=f(J)
B) Caractéristiques de vitesse en charge : N=f(I) à «U et J = Cte»
La tension aux bornes de l’induit est donnée par : U=E’+ht= E’+RaIa-hm (4)
Si hm=0: (cas des machines compensées), alors on a: N=(U- RaIa) /K’ (5)
Dans le cas où: J=Cte. Cela implique que: K. =K’=Cte
L’équation d’une droite de pente décroissante, qui est donnée
par la relation (5). La Figure.14, montre l’allure de ces droites.
On constate sur cette même figure que pour différentes valeurs
de «U» ou de «J», on obtient un réseau de caractéristiques
N=f(I).
Si hm≠ 0: (cas des machines non compensées), alors on
obtient la relation (6) où l’on tient compte de la réaction
magnétique d’induit. Cet effet est illustré sur la Figure.14 ou
l’on remarque que la vitesse remonte légèrement avec
l’augmentation de la charge.
N= (U-RaIa+hm)/K’ (6) Figure II.14 Caractéristique de vitesse en charge
N=f(I)
C) Caractéristiques du couple pour des charges variables Ce=f (I) à «U = Cte»
Pe=CeΩ=E’Ia=KN Ia Ce=(KN /2 N)Ia=K’Ia (7)
La relation (7) est l’équation d’une droite passant par l’origine pour un courant d’excitation donné : «J=Cte ». Cela est
illustré sur la Figure.15, où l’on remarque la zone de fonctionnement à : « J » variable, ainsi la caractéristique ;
«Cu=f(I)» qui est parallèle à ; « C=f(I) », l’écart entre les deux droites est dû au couple des pertes contentes.
9
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
Figure II.15 Caractéristiques du couple Ce=f(I) Figure II.16 Caractéristique mécanique : C=f(N)
10
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
1. Stabilité : Le point de fonctionnement d’un moteur (couple, vitesse) est donné par l’intersection de sa caractéristique
mécanique Cu() avec celle de la charge Cr(). Chaque charge mécanique est caractérisée par sa caractéristique
mécanique :
Le fonctionnement d’une association moteur charge est dit stable si tout écart accidentel de vitesse se trouve rattrapé.
La relation fondamentale de la dynamique de rotation s’écrit :
2. Quadrants de fonctionnement :
La machine à courant continu est fondamentalement
réversible. Ainsi en fonction du signe de la puissance
absorbée elle peut fonctionner en moteur ou en
générateur (frein). On définit ainsi quatre quadrants de
fonctionnement pour la machine.
11
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
a) freinage rhéostatique :
L’énergie de freinage est dissipée dans un rhéostat d’inducteur qui doit rester alimenté. On coupe l’alimentation de
l’induit et on le fait débiter dans le rhéostat. Le moteur fonctionne alors en génératrice.
L’énergie cinétique du moteur est dissipée par effet joule Wc=RfI2t.
12
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
13
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
+ =
.
Fig1.a. Lignes de champ inducteur Fig1.b Lignes de champ d’induit Fig1.c Lignes de champ Résultant
Lorsque la génératrice est en charge, par définition elle débite un courant I0; lorsque le moteur est en charge, il absorbe
un courant I0. Ce courant I qui traverse l'enroulement rotorique crée un champ magnétique (orthogonal au champ
inducteur). Le champ total produit dans l'entrefer dans une machine à courant continu est dû à la superposition de deux
champs distincts.
IV.1.1 Inconvénients de la réaction d'induit : Augmentera respectivement l’induction au niveau des cornes polaires,
cela entraînera une déformation de «Br» et une rotation de la ligne neutre qui était confondue avec l’axe interpolaire,
comme il a été illustré sur la figure. (1.c). Les deux effets de la réaction magnétique d'induit peuvent y être observés :
la ligne neutre magnétique est déplacée dans le sens inverse de la rotation. Il en résulte une diminution de la
force électromotrice développée par la machine, car les sections reliées aux balais n'embrassent plus le flux
maximal. Le déplacement de la ligne neutre a également une influence néfaste en ce qui concerne la commutation.
Les deux effets de la réaction d'induit (déplacement de la ligne neutre et réduction du flux par pôle) engendrent
une diminution du flux embrassé par le bobinage.
la valeur du champ magnétique est augmentée sous une partie du pôle (la corne polaire d'entrée) et diminuée
sous l'autre (la corne polaire de sortie). Dans un premier temps, on est tenté d'admettre que le flux d'induction total
est inchangé.
Existence d’un flux dans l’air
Existence d’une inductance de fuite d’induit
Inductance plutôt faible car l’entrefer transversal est important
1.2. Remède : Comme il a été souligné précédemment les effets de La R.M.I sont la diminution du flux et sa distorsion
entraînant par la même une réduction de la f.e.m induite aux bornes de la machine ainsi que l’apparition d’étincelles
entre les balais et les lames du collecteur, qui peuvent devenir très importantes, causant ainsi un échauffement et une
détérioration du système balais collecteur et de l’enroulement d’induit. Ce phénomène est beaucoup plus prononcé dans
les cas suivants : Machines de grande puissance-Machines fonctionnant avec des charges variables.-Machines rapides
et à courant d’induit important.
Pour cela, on utilise certaines solutions pour remédier à ces phénomènes par l’utilisation d’enroulements de
compensation ou d’autres artifices comme les enroulements de commutation, les entrefers variables et le décalage des
balais.
14
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
IV.2.3 Pôles auxiliaires de commutation : Les balais étant positionnés dans l'axe des pôles principaux, on peut
améliorer la commutation en plaçant, à l'endroit de la ligne neutre magnétique, des petits pôles auxiliaires fig.8 qui sont
chargés de créer un flux correct dans la section commutée. Ces pôles sont étroits Fig IV.2 , car ils ne doivent agir que
sur les qui sections sont en commutation. L'action conjointe des forces magnétomotrices
produites par les pôles de commutation et par la réaction
d'induit transversale doit produire dans la section en
commutation une force électromotrice égale (ou supérieure
pour atteindre le régime de sur commutation) à la tension
de réactance.
15
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.
Université Mohamed Chérif Messaâdia –Souk Ahras Enseignant : Feddaoui Omar
Faculté de sciences et Technologie Module : Electrotechnique fondamentale 2
Département des Enseignements de Base en ST 2eme année Licence électrotechnique
Pôles auxiliaires
Afin d'assurer la proportionnalité de la force
électromotrice E, avec le courant d'induit Ia, il est
impératif que le circuit magnétique comportant les
pôles de commutation ne soit pas saturé. C'est
pour cette raison que l'entrefer situé sous les pôles
de commutation est toujours nettement plus épais
que celui des pôles principaux. L'avantage décisif
des pôles de commutation vis-à-vis du décalage
des balais est qu'ils ne nécessitent aucun réglage Enroulement de
lors du changement de sens de rotation ou lors du
passage de moteur en génératrice. Compensation
Fig IV.2 : Machine bipolaire et tétra- polaire avec pôles de commutation et
enroulement de compensation
16
Sources: 1- Cours docteur S.Meziane universté de Souk Ahras
2- Livre machines électriques par A.Inanov Smolenski.