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de la construction ancienne
Périmètre géographique : Entre Vercors et Bugey, Chartreuse et Vallée du Rhône
Poliénas
Bevenais
Bevenais Romeyère
Le passé ne prétend pas plus à la perfection que le présent. Comme aujourd’hui, certains maçons
avaient une audace imprudente, et certains commanditaires n’avaient pas les moyens de leurs
ambitions. Les paragraphes suivant peuvent se lire comme un code de la route : en suivre les
prescriptions ne garantit pas contre les accidents, et ne pas les suivre ne conduit pas forcément à la
catastrophe. Il faut savoir que le coût de la main d’œuvre qui était très réduit à l’époque, (puisque
toute la famille participait à la construction, et que les charges sociales n’existaient pas) est
aujourd’hui la plus grande part du coût d’un mur traditionnel.
b. Corps
Le corps du mur est une structure (du latin struere empiler) constituée de mortier et de pierres en
proportions variables. Du plus poreux au plus étanche : le pisé (presque uniquement de la terre), les
murs en galets, les murs en moellons (pierres sauvages), en briques pleines (ex : région toulousaine),
en pierres de taille (régions granitiques, dans le Massif Central ou la Bretagne) Ces murs ne sont pas
armés, ils ne peuvent travailler qu’en compression. Ils supportent donc très bien une charge répartie
et verticale (à nuancer pour les voûtes, voir plus loin), ils ont une certaine souplesse et survivent aux
petits tremblements de terre.
c. Ouvertures
Elles peuvent être réalisées grâce à des pierres de tailles, des briques pleines ou du bois. Elles
introduisent donc des éléments hétérogènes qui modifient l’équilibre du mur (un grand linteau peut
devenir un bélier en cas de mouvement du terrain). C’est pourquoi on prend certaines précautions
qui renforcent le mur au lieu de l‘affaiblir.
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L’autre logique de l’ouverture est d’apporter le plus de lumière possible, malgré l’épaisseur du mur.
C’est chose faite grâce au système tableau/feuillure/embrasure, qui permet aussi une mise en place
efficace de la menuiserie, dont le dormant adhère au mur sur deux côtés.
L’allège, comme son nom l’indique, allège la charge du linteau situé juste en dessous (les fenêtres
étant toujours superposées)
d. Couronnement
Il est chargé d’abriter le mur de la pluie et de relier ses parements. Il peut être constitué de pierres de
taille, de lauzes, de briques ou de pierres sauvages en délit, d’une arasée de mortier hydraulique, ou
de tuiles scellées.
Couronnements en
pierres à Tullins
Couronnements en
pièces de béton de
ciment préfabriquées
1. Les murs traditionnels sont construits sur des fondations incertaines (sauf s’ils portent sur la
roche) : incertaines au regard de leur résistance à la compression (elles sont souvent trop
superficielles) et de leur perméabilité à la vapeur d’eau. Chaque sècheresse, chaque travaux de
terrassement plus ou moins proche de la maison, viendra modifier les passages d’eau autour des
murs et pourra entrainer des dégâts inattendus.
2. Les scientifiques ont encore des difficultés à appréhender le fonctionnement mécanique (le mot
juste serait plutôt statique) des murs traditionnels, parce qu’il dépend des habitudes du maçon, des
matériaux à sa disposition (carrières de pierre, de chaux, de terre, de sables) et même des
circonstances du séchage. Pour résumer, le fonctionnement statique d’une construction traditionnelle
est souple, il bouge en permanence, les bois craquent, les maçonneries se gonflent et se dégonflent.
3. Les murs traditionnels sont des éponges, ils absorbent l’humidité lorsque elle est en trop, et la
restitue quand il fait trop sec, et cela encore plus clairement pour le pisé. La condensation et la
vaporisation de l’eau contribue à un confort thermique qui n’est pas pris en compte dans les calculs
actuels, alors que c’est le principe utilisé dans les chaudières à condensation.
4. Ils sont épais, ce qui leur donne une grande inertie thermique qui a ses défauts en fin d’hiver, mais
aussi ses qualités en été. La température ressentie dans la maison est une moyenne entre celle de l’air
(indiquée sur le thermomètre et prise en compte dans les calculs) et celle du mur.
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f. Utilisation architecturale. L’architecture dite classique, héritée des grecs et des romains, est
l’expression de cette compréhension du mur en trois parties : Elle est toujours composée de cette
façon : la base sur laquelle on s’appuie, les colonnes (ou le corps) qui s’élèvent et l’entablement qui
couvre le tout. Ces ordres classiques peuvent avoir différentes proportions, mais ils restent sur ce
principe; comme les histoires qui ont un commencement, un milieu et une fin, toute la société est
hiérarchisée et stable. Nos constructions vernaculaires ont souvent pris ces architectures savantes
pour modèle, reflétant ainsi une société ordonnée, et quand on intervient dessus, il faut toujours
garder cela à l’esprit. (Les modernistes, grâce au toit terrasse, ont inventé des architectures, où le
haut et le bas pourrait presque s’inverser, et c’était le souhait de la société entière qui transparaissait
ainsi.) Mettre une fenêtre dans un angle, par exemple, demande une technicité au coût élevé, mais
aussi remet en cause toute une pensée traditionnelle, dans laquelle les angles doivent paraître fort.
Ferme au pied du
Vercors
Association A P L O M B, maçonnerie XIXèmemise
ancienne, siècle
à jour février 2013 Yannick Brès
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Clocher de l’Eglise de
l’Albenc
Mortier : c’est un mélange liant + sable + eau, qui sert à monter les murs de maçonnerie ou à
les enduire. La terre non végétale peut servir de mortier tel quel, si elle contient moins de 20%
d’argile (qui fait alors fonction de liant). Le mortier est dit maigre lorsqu’il est trop sableux, pas
assez riche en liant. En théorie, le mortier n’est pas là pour caler les pierres: il supprime les courants
d’air, augmente les forces de frottement entre les pierres, et empêche les forces imposées au mur de
« pousser au vide. » Certains murs en galets ont un comportement mécanique plus proche du pisé.
Cycle de la chaux
Roche Calcaire
CALCINATION Ou mortier pris
à 900°C CARBONATATION
CaCO3 + CO2
Echappement de CO2
Chaux vive
CaO
Hydrate de Chaux Mortier frais
Production de chaleur
Liants traditionnels : il s’agit de roche (argilo-calcaire) cuite, réduite en poudre, qui une fois
mouillée et mélangée à du sable, reprend l’apparence de la pierre. Ce système est connu depuis les
romains au moins (cf Vitruve) On peut classer les liants obtenus, selon la quantité d’argile contenue
au départ. Le plus argileux (60% d‘argile), donc le plus rigide, étanche et rapide à sécher est le
ciment prompt, viennent ensuite, les ciments (On a longtemps réservé ce mot aux mélanges
artificiels de chaux, d’argile et d’autres minéraux, comme les oxydes de fer ou de manganèse ( cf J-P
Adam) que les romains ne pratiquaient pas) , les chaux hydrauliques, de 20 à 8% d’argile (qui
prennent encore dans l’eau, comme les
ciments) puis enfin la chaux aérienne ( de
o à 1% d’argile elle est dite grasse, parce
qu’elle est plus onctueuse à travailler, de 2
à 8 % , maigre) . Cette dernière est utilisée
pour l’enduit, elle est très poreuse, souple
et met longtemps à sécher, elle sert aussi
comme support de la peinture à fresque, et
pour les badigeons. Elle entre aussi dans la
composition du «chaux-plâtre» qui sert
pour la réalisation des embrasures. La
chaux aérienne a besoin du gaz carbonique
de l’air pour prendre. (Le plâtre a tendance
à gonfler en prenant alors que les chaux se
rétractent: en mélangeant les deux on
obtient un mortier assez stable, ce qui évite
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de déformer la menuiserie, ou de se retrouver avec une fente à son pourtour.) Le plâtre (à base de
gypse) s’utilise plutôt à l’intérieur dans notre région. Mais ce n’est qu’une particularité locale, la
région parisienne a longtemps utilisé le plâtre pour les enduits extérieurs, cette habitude est peut-être
due à un gisement de gypse aux qualités particulières.
Une nouvelle norme chaux NF EN 459-1 de mars 2012 définit une nomenclature qui peut dérouter :
La granulométrie du sable joue un rôle dans la résistance à la compression, plus il est fin moins le
mortier obtenu est résistant. Le sable fin est donc réservé aux enduits de finition. On peut par ailleurs
améliorer la résistance des enduits en leur ajoutant des fibres (végétales ou animale). J’ai déjà vu des
poils de vache dans des enduits lors de démolition.
Les enduits actuels prêts à l’emploi, mélangent les minerais originels à des adjuvants issus des
industries, qui ne sont plus forcément de simples oxydes de fer. Leurs relations avec les murs
anciens, poreux, n’est pas simple à élucider, étant donné que leur formule chimique n’est pas
indiquée sur le paquet (ce qui permet aux fabricants de la modifier selon leurs approvisionnements).
Les bétons. Le béton est un mortier auquel on ajoute du gravier (ganulométrie supérieure à
1cm). Il est connu au moins depuis les romains. Le pisé est une espèce de béton naturel, on peut
réaliser des bétons de chaux hydraulique, en fondation par exemple. Ce qu’on appelle communément
le béton est en fait du béton armé de ciment. Le ciment étant étanche on peut y noyer de l’acier sans
crainte de la corrosion… Jusqu’à ce que le ciment s’altère (au bout de 100 ans l’étanchéité du ciment
n’est plus assurée). La durabilité du béton armé est donc sujette à inquiétudes. A moins de trouver un
alliage qui ne se corrode pas dans le temps et qui soit suffisamment bon marché pour être utilisé
dans la construction.
Critères de qualité d‘un mur : 1. l’aplomb, 2. aucun vide dans le garni ni dans les joints, 3. les
parements sont reliés de temps en temps, et les joints verticaux coupés (pierres en quinconce), 4. un
mortier assez riche en liant, 5. Des joints ou un enduit adapté et entretenu.
b. Le pisé
Chantier 2006 à Renage
La terre. Selon A. Choisy on trouve la terre à la base de la
construction «aussi loin qu’on puisse remonter dans
l’histoire». Les briques d’argile mélangée à de la paille
peuvent être façonnées à la main, et ne nécessitent pas la
maîtrise du métal ni la présence de bois. Pour le pisé c’est
autre chose : il faut du bois et des scies de long pour en
faire des planches.
La terre utilisée et souvent prise sur place, sous la terre
végétale (au moment où les feuilles des châtaigniers sont
grosses comme des oreilles d’écureuils, pour que la terre
ne soit ni trop sèche ni trop humide). Ce qui laisse un trou
pas très loin de la maison, généralement rempli par un
étang. On n’ajoute pas de paille. La terre peut contenir
des graviers de taille variable, des argiles différentes, c’est
donc un matériau lié à un terroir.
L’un des tests pour savoir si la terre est utilisable consiste à en faire une boule avec ses main dela
taille d’un poing et de la lâcher d’un m de haut, si elle se casse en 2 ou 3 morceau c’est bon signe.
L’épaisseur optimum d’un mur en pisé dans notre région est de 50 cm : plus: il sèche mal,
moins: sa hauteur sera limitée. D’autre part, c’est l’épaisseur idéale pour que la chaleur
emmagasinée, grâce au soleil, dans la journée soit rendue la nuit à l’intérieur.
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Mise en œuvre. Une fois la terre sortie et le soubassement réalisé, il faut caler les banches
(c’est à dire le coffrage), remplir la banche sur 10 cm maximum et damer (tasser à l’aide d’une
dame) jusqu’à ce que
l’épaisseur ait réduit à 8cm. On
recommence jusqu’à ce que la
banche soit remplie. On réalise
ainsi de gigantesques blocs
(environ 2m x 80cm x 50cm) à
même le mur, par lits
successifs. (les techniques
actuelles du pisé, sont
mécanisées et légèrement
différentes), en faisant coulisser
le coffrage horizontalement.
Une fois un lit réalisé on passe
au suivant .
Traitement des détails. Chaque vallée, et peut-être chaque maçon, a ses habitudes. Dans certaines
régions, on pose un joint de chaux en bordure de chaque rangée damée, ce qui permettra une bonne
accroche mécanique de l’enduit, parfois on n’en met seulement au bord du fond de la banche, ou
dans les angles de la maison (en petits triangles ou en petits lits horizontaux), parfois pas de chaux
du tout. Parfois la banche n’a que deux ou trois cotés, et l’on finit en biais, parfois non. Souvent on
prend soins de couper les joints et en particulier dans les angles. Les trous de boulin qui servent à
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fixer les banches peuvent être bouchés entièrement ou partiellement, (pour laisser la possibilité de
remonter un échafaudage).
Enduit ou pas ? Dans certains cas l’enduit n’est pas nécessaire : les dépassées de toiture son assez
fortes pour protéger le mur, ou le pisé est très résistant.
Sinon, l’enduit doit rester poreux, pour permettre à
l’humidité de s’évacuer si nécessaire. Le gobetis (couche
d’accroche assez mince) peut être hydraulique, Le corps
d’enduit (ou dressage) puis la couche de finition, doivent
être de plus en plus pauvre en liant à mesure que l‘on
s‘approche de la surface. On peut aussi réaliser des enduits
de terre, enrichis en cellulose (macération terre + brisures
de paille de blé) ils rendent le mur imperméable à la pluie
battante, mais poreux à la vapeur d’eau.
Les ouvertures, Elles peuvent être réalisées
exactement comme dans les murs en pierre. Le plus
souvent avec des briques pleines, qui sont de petits
éléments (5,5x11x22 cm) qui ne risque pas de se changer
en bélier, avec des linteaux bois, ou des arcs en briques.
Mais il existe une possibilité alternative, celle du pré-cadre
en bois. Il peut même être mis en place dans la banche, que
Enduit inadapté au Grand Lemps l’on rempli de terre, comme si de rien n’était, et une fois les
murs terminés, on débouche les ouvertures.
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les derniers), ou bien une maçonnerie bien pourvue en parpaings. Les murs romains, atteignent
facilement 2 ou 3 m d‘épaisseur, c’est pour atteindre des hauteurs plus importantes.(notons que le
système pour lier les parements est légèrement différent …) Si on repère des trous à la base d’un
mur (dû au rejaillissement augmenté à cause d’une borne au pied du mur, par exemple), il faut savoir
que le mur travaille en arcs imbriqués, si bien qu’on peut presque dire que c’est par le haut qu’il
tient. Il peut accepter plusieurs trous en partie basse, s’ils sont suffisamment espacés pour laisser des
appuis aux arcs formés au dessus des trous.
murs en pierres sèches ont longtemps été utilisés pour le soutènement : sans mortier, l’eau n’a pas
d’obstacle à son évacuation. Ils nécessitent un savoir-faire précis, notamment dans l’art de caler les
pierres qui ne doivent pas glisser à la moindre pluie. Cagin et Nicolas conseillent une proportion de
1 de large pour 3 de haut, pour un mur de soutènement en pierres sèches, et cela en réalisant malgré
tout un drain contre le talus. Pour évacuer l’eau dans un mur en pierres montées à la chaux, il faut y
ménager des ouvertures (barbacanes), des couples de tuiles canal l’une sur l’autre, traversant le mur,
permettent d’évacuer l’eau vers l’extérieur (ainsi, elle ne viendra pas couler dans le garni).
Mur sans barbacane en mauvais état à Saint Hilaire du Rosier Barbacanes sur le mur de soutènement du château de Varacieux
c. un bâtiment
En conclusion, les maçons avaient peu de savoir scientifique, mais ils savaient qu’en faisant comme
leur maître, cela tenait. La construction traditionnelle n’est pas issue d’une théorie mais de la
pratique. Elle tient parce qu’elle ne cherche pas la prouesse technique, elle parait surdimensionnée
(au regard des calculs), en fait, elle prend ses précautions, elle sait que les insectes peuvent attaquer
le bois, que le bâtiment peut se retrouver sans toit pendant une période de son parcours, elle suit un
modèle qu‘elle ne remet pas en question:
Les habitations anciennes de notre région sont massives, et souples, elles ont une façade nord
aveugle, un étage, et des combles qui servent d’isolant au reste de la maison. Les enduits et les sols
extérieurs sont poreux pour laisser l’humidité venue de la terre s’évaporer.
Dans les années 50 on a voulu mettre ces constructions au goût du jour, «rénover», éloigner la
poussière, l’humidité, faire entrer la lumière, rendre les surfaces lessivables. En France, ses désirs
légitimes ont été pris en charge par les cimenteries, par le biais des dalles et linteaux en béton-armé,
des enduits ciments, des carrelages en grés cérame (argiles cuites à 1200°C)… Notre région, prise
en sandwich entre Vicat et Lafarges, a été le terrain de prédilection de ces expériences cimentières.
Une partie des pathologies que nous allons observer vient de cet amalgame entre ciment et progrès.
Bibliographie
Jean-Pierre Adam
La construction romaine, Picard, Paris, 1984, 1° édition
Auguste Choisy
Histoire de l’architecture, première parution 1899 réédition 1991 Inter-Livres
Circulaire Confédération Artisanale des Petites Entreprises du Bâtiment
Datée du 21 janvier 2013, ref IV-348 pour la nouvelle nomenclature des chaux
Georges Doyon et Robert Hubrecht
L’architecture rurale et bourgeoise en France, Editions Massin première édition autour de 1942, dernière 1996, il contient une précieuse
bibliographie
Les éditions Eyrolles pour leur collection Au pied du mur, et en particulier
Construire en pierres sèches par Louis Cagin et Laetitia Nicolas 2008
Terre crue par Bruno Pignal 2005
La brique par Giovanni Peirs 2004
Hassan Fathy
Construire avec le peuple, Éditions Sindbad 1996, première édition en anglais au Caire en 1969
Un architecte égyptien qui essaye de retrouver les savoir-faire de sa propre culture, dans les années 40 (déjà !)
Le Gabion, centre de formation de la région PACA
Cours en ligne www.legabion.org
Jean Le Covec, ingénieur des arts et manufactures
Exécution des maçonneries, librairie Baillière 1959, un manuel parmi d’autres propageant certaines erreurs des années 50
Andrea Palladio
Les quatre livres de l’architecture première parution 1570, dernière réédition 1997 Flamarion traduction de Roland Fréart de Chambray parue la
première fois en 1650
J-R Trochet, géographe
Maisons paysannes en France éd Créaphis 2006, vision géographique ethnologique et historique de ses constructions
Eugène Viollet le Duc
Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XI ème au XVI ème siècle 1853, je ne connais pas de réédition in extenso, je n’ai qu’un abrégé
Vitruve , premier siècle avant J.-C.
Les dix livres d’architecture traduction accompagnée d’interprétations qu’on n’est pas obligé de lire de Claude Perrault en 1673 dernière édition
1995 , Bibliothèque de l’image (il existe une traduction de Choisy sûrement plus juste, mais je ne l‘ai jamais eue entre les mains)