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PROGRAMME
2011
S
x2 + 5
f(x) =
Raymond Barra
Jean-Michel Barros
Patrick Bénizeau
Jean Morin
Débuter en algorithmique .. . . . . . . . 10
Thème 1. Qu'est-ce qu'un algorithme ?.. . . . 10
4 Fonctions dérivées.
applications .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Thème 2. Variables et affectation .. . . . . . . . . . . . . 12 Activités .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
Thème 3. L'instruction conditionnelle . . . . . . 14 Cours .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Thème 4. La boucle itérative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Thème 5. La boucle conditionnelle .. . . . . . . . . . 18 Activités de recherche .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
Exercices d’entraînement .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
Exercices d’approfondissement .. . . . . . . . . . . . . 113
1 second degré.
équations et inéquations .. . . . . . . . . . . 21
Travail en autonomie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
Activités ......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Cours ............... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
5 Suites. suites arithmétiques.
suites géométriques .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Activités .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
Activités de recherche .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 Cours .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120
Exercices d’entraînement .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123
Exercices d’approfondissement .. . . . . . . . . . . . . . . 43 Activités de recherche .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
Travail en autonomie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Exercices d’entraînement .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
Exercices d’approfondissement .. . . . . . . . . . . . . 137
Travail en autonomie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
3 Dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Activités ........ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
7 vecteurs. colinéarité . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
Activités .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
Cours ............... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Cours .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
Activités de recherche .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 Activités de recherche .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178
Exercices d’entraînement .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 Exercices d’entraînement .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
Exercices d’approfondissement .. . . . . . . . . . . . . . . 88 Exercices d’approfondissement .. . . . . . . . . . . . . 187
Travail en autonomie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 Travail en autonomie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
10 produit scalaire :
applications .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239
Activités ......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241 Le vocabulaire de la logique .. . . . . . . . . . . . . . . . . . 346
Cours ............... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242 Quelques types de raisonnement . . . . . . . . . . 352
Exercices d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245 Rappels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355
Activités de recherche .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252
Exercices d’entraînement .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256
Exercices d’approfondissement .. . . . . . . . . . . . . 262
Travail en autonomie .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264 Corrigés des questions-tests .. . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
Corrigés des « Pour se tester » .. . . . . . . . . . . . . . . . 366
11 statistiques .......................................
Des rappels,
des activités courtes
et un problème ouvert.
Les exercices
d’application
s’organisent
en objectifs
pour un travail
en autonomie.
Elles suivent
les capacités
attendues.
Des exercices
« Avec les TICE ».
Des exercices
de prise d’initiative.
Des exercices
de prise d'initiative
plus difficiles.
une page
de travail en
autonomie, avec
des coups de pouce.
Des animations Des exercices interactifs. es compléments :
D
pour mieux comprendre. des exercices supplémentaires,
des ressources pour travailler
avec les TICE, …
1. Analyse
CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES
Second degré
Forme canonique d'une fonction polynôme ●Déterminer et utiliser la forme la plus adéquate d'une fonction polynôme de degré deux
de degré deux. en vue de la résolution d'un problème : développée, factorisée, canonique.
Équation du second degré, discriminant.
Signe du trinôme.
Étude de fonctions
Fonctions de référence x 1x et x |x|. ● Connaître les variations de ces fonctions et leur représentation graphique.
Démontrer que la fonction racine carrée est croissante sur [0 ; + ∞[.
Justifier les positions relatives des courbes représentatives des fonctions x x, x x2
et x 1x.
Sens de variation des fonctions u + k, lu, ● Exploiter ces propriétés pour déterminer le sens de variation de fonctions simples.
2. Géométrie
CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES
Géométrie plane
Condition de colinéarité de deux vecteurs :
xy' – yx' = 0.
Vecteur directeur d'une droite. Utiliser la condition de colinéarité pour obtenir une équation cartésienne de droite.
● Déterminer une équation cartésienne de droite connaissant un vecteur directeur et un
Équation cartésienne d'une droite.
point.
● Déterminer un vecteur directeur d'une droite définie par une équation cartésienne.
Expression d'un vecteur du plan en fonction ● Choisir une décomposition pertinente dans le cadre de la résolution de problèmes.
Application du produit scalaire : Déterminer une équation de cercle défini par son centre et son rayon ou par son
– calculs d'angles et de longueurs ; diamètre.
– formules d'addition et de duplication des Démontrer que :
cosinus et sinus. cos (a – b) = cos a cos b + sin a sin b.
3. Statistiques et probabilités
CONTENUS CAPACITÉS ATTENDUES
Statistique descriptive, analyse de données
Caractéristiques de dispersion : variance, ● Utiliser de façon appropriée les deux couples usuels qui permettent de résumer une
écart-type. série statistique : (moyenne, écart-type) et (médiane, écart interquartile).
● Étudier une série statistique ou mener une comparaison pertinente de deux séries
Diagramme en boîte.
statistiques à l'aide d'un logiciel ou d'une calculatrice.
Probabilités
Variable aléatoire discrète et loi de probabilité. ● Déterminer et exploiter la loi d'une variable aléatoire.
Espérance, variance et écart-type. ● Interpréter l'espérance comme valeur moyenne dans le cas d'un grand nombre de
répétitions.
Modèle de la répétition d'expériences ● Représenter la répétition d'expériences identiques et indépendantes par un arbre
identiques et indépendantes à deux ou trois pondéré.
issues. ● Utiliser cette représentation pour déterminer la loi d'une variable aléatoire associée à
Espérance, variance et écart-type de la loi ● Utiliser l'espérance d'une loi binomiale dans des contextes variés.
binomiale.
Échantillonnage
Utilisation de la loi binomiale pour une prise ●Exploiter l'intervalle de fluctuation à un seuil donné, déterminé à l'aide de la loi
de décision à partir d'une fréquence. binomiale, pour rejeter ou non une hypothèse sur une proportion.
Algorithmique
[…] Aucun langage, aucun logiciel n'est imposé. […]
Instructions élémentaires (affectation, calcul, entrée, sortie).
Les élèves, dans le cadre d'une résolution de problèmes, doivent être capables :
– d'écrire une formule permettant un calcul ;
– d'écrire un programme calculant et donnant la valeur d'une fonction ;
– ainsi que les instructions d'entréees et sorties nécessaires au traitement.
Boucle et itérateur, instruction conditionnelle
Les élèves, dans le cadre d'une résolution de problèmes, doivent être capables de :
– programmer un calcul itératif, le nombre d'itérations étant donné ;
– programmer une instruction conditionnelle, un calcul itératif, avec une fin de boucle conditionnelle.
Vocabulaire
Entrée
Définition. Un algorithme est une suite finie d’opérations élémentaires,
à appliquer dans un ordre déterminé, à des données.
Les trois phases d’un algorithme sont :
1 l’entrée de données ;
2 le traitement des données ;
3 la sortie de résultats. Sortie
Exemple. L e fonctionnement d’un navigateur GPS utilise un processus algorithmique :
algo_fig02
– en entrée, il reçoit un point d’origine et un point d’arrivée ; 28 x 30
– le traitement des données est réalisé par une succession programmée
d’instructions ;
– en sortie, il transmet le parcours à effectuer pour relier les deux points donnés.
10 Débuter en algorithmique
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
ALGORITHMIQUE
Exercices
1 À faire « fonctionner » … 4 Calcul de l’hypoténuse
ABC est un triangle rectangle en A.
Choisir un nombre x. On note a, b et c les mesures des cotés opposés aux
Le multiplier par 2. sommets, comme indiqué ci-dessous.
Ajouter 3 au résultat.
Élever le résultat au carré. C
a
a) Appliquez ce programme de calcul, en donnant à x b
1
les valeurs 5 ; –1 ; ; 100.
2
b) Pouvez-vous choisir un nombre qui donne en sortie A c B
0 ? 9 ? 100 ? – 9 ?
Écrivez en langage naturel, la suite d’instructions qui
c) Donnez l’expression de la fonction correspondant à
permet d’obtenir le nombre a connaissant les nombres
ce programme de calcul. b et c.
1. Choisissez les nombres xA, yA, xB, yB, xC et yC puis placez b) Que pouvez-vous conjecturer ? Démontrez- le.
les points A, B et C dans un repère. 2. a) Clovis et Darius ont obtenu les nombres 0, – 1 et
2. Appliquez alors cet algorithme aux nombres choisis 8 en sortie.
et placez le point D de coordonnées (xD ; yD). Pouvez-vous retrouver les nombres x qu’ils ont utilisés ?
3. Précisez l’objectif de cet algorithme. Justifiez. b) Peuvent-ils obtenir en sortie le nombre –2 ?
Débuter en algorithmique 11
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
THÈME 2.
ALGORITHMIQUE
Variables et affectation
Utilisez votre calculatrice ou le tableau ci-contre pour répondre aux questions suivantes.
Vocabulaire
●● Dans tout algorithme, on commence par l’entrée des données nécessaires au traitement. Chacune
de ces données est stockée dans la mémoire de la calculatrice ou de l’ordinateur à un emplacement
nommé variable et repérée par un nom.
●● Dans le déroulement de l’algorithme, il s’avère souvent nécessaire d’utiliser de nouvelles variables :
pour des calculs intermédiaires, pour fournir les données en sortie, etc.
Les variables peuvent contenir des nombres, mais aussi des listes, des chaînes de caractères (notam-
ment pour l’affichage de messages), …
●● En résumé, les instructions de base que l’on peut pratiquer avec une variable sont :
12 Débuter en algorithmique
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
ALGORITHMIQUE
Exercices
6 On considère l’algorithme ci-dessous. qui doivent apparaître sur la facture pour un achat
Lire x de n objets identiques de prix unitaire hors taxe P.
Lire y La taxe appliquée ici est de 19,6 %.
a reçoit x + y 1. Précisez les variables utilisées.
b reçoit x – y 2. Complétez les instructions relatives aux calculs de
c reçoit a × b
Afficher c
prix.
Débuter en algorithmique 13
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
THÈME 3.
ALGORITHMIQUE
L’instruction conditionnelle
Vocabulaire
●● La résolution de certains problèmes conduit parfois à une situation dans laquelle la décision prise
est soumise à condition :
– si la condition est vérifiée, on effectue une tâche précise,
– si elle n’est pas vérifiée, on effectue une autre tâche. Instructions pour la calculatrice
●● Cela se traduit dans un algorithme Langage Casio Langage T.I.
par le schéma ci-dessous :
Si condition Instructions à effectuer si la
alors tâche 1 condition est vérifiée.
sinon tâche 2
Instructions à effectuer si la
FinSi condition n’est pas vérifiée.
●● Le « sinon » n’est pas systématique. Sans cette instruction, si la condition n’est pas vérifiée, la tâche
14 Débuter en algorithmique
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
ALGORITHMIQUE
Exercices
13 Sécantes ou parallèles ? au et av, non nuls, définis par leurs coordonnées dans un
a, b, c et d sont quatre nombres réels. repère.
Les droites D1 et D2 ont pour équations respectives
y = ax + b et y = cx + d. Rappel
Écrivez un algorithme précisant la position relative des Dire que au et av sont colinéaires équivaut à dire qu’il existe un nombre k
deux droites. tel que av = k au ou encore que leurs coordonnées sont proportionnelles.
15 Les résultats de l’examen b) Complétez l’algorithme afin qu’il affiche, dans le cas
Le tableau suivant indique la situation d’un candidat à de la colinéarité de au et av, le réel k tel que av = k au.
x
l’issue des épreuves d’un examen. Remarque. au est non nul, si xu ≠ 0 alors k = v , sinon
y xu
Moyenne M (sur 20) Résultat k = v .
M<8 Refusé yu
8 < M < 10 Oral de rattrapage
10 < M Admis 19 Pile ou Face
L’algorithme suivant (programmé sur calculatrice) est
Écrivez un algorithme permettant d’afficher le résultat
consacré au jeu de Pile ou Face.
correspondant à une moyenne donnée.
● Casio
16 La taxe sur les émissions de CO2
Lors de l’achat d’un véhicule d’occasion, le propriétaire
doit acquitter une taxe suivant la quantité de CO2 émise
par km.
Émission CO2 (g/km) Taxe (€) / gramme de CO2
< 200 0
de 200 à 250 2€
> 250 4€
Écrivez un algorithme permettant de calculer la taxe à L’instruction Ran# génère un nombre aléatoire apparte-
acquitter suivant la quantité de CO2 par km émise. nant à l’intervalle [0 ; 1[ et Int (x) donne la partie entière
de x, c'est-à-dire le nombre entier n tel que n < x < n + 1,
17 Quel est l’objectif de l’algorithme ci-dessous, écrit donc, ici, 0 ou 1.
avec Algobox ?
● T.I.
Remarque. floor(10*random()) donne, au hasard, un
nombre entier compris entre 0 et 9.
Débuter en algorithmique 15
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
THÈME 4.
ALGORITHMIQUE
La boucle itérative
Activité 1 Des carrés imbriqués
On envisage de décrire la figure ci-contre construite à partir du grand
carré dont le côté mesure 10 cm. Tous les reports mesurent 1 cm.
1 Décrivez la séquence nécessaire à la construction de l’un de
ces carrés.
2 Combien de fois a-t-on répété cette séquence ?
Activité 2
1
1 1 1
Combien de « tours » ?
S=0 Dans cet organigramme, les variables S et i sont affectées au
i=1 départ, respectivement par les valeurs 0 et 1.
a) Précisez le rôle de la variable i et le nombre de fois où le
test (i < 6) est réalisé.
i + 1 i b) Qu’obtient-on finalement à l’affichage ?
S + 2i S
Oui Non
i≤6 Afficher S
Vocabulaire
●●Dans l’exécution d’un programme, on est parfois amené à réaliser plusieurs fois de suite la même
tâche.
En algorithmique, on dit qu’on exécute plusieurs fois la Instructions calculatrice
même boucle et on utilise les instructions suivantes : Langage Casio Langage T.I.
Pour i de 1 jusque N
faire tâche
FinPour
●● Avec cette instruction, on répète donc un nombre (fixé) de fois la même tâche. Ici, de 1 à N, soit N fois.
La variable i est un compteur. Si le pas n’est pas précisé (step), elle augmente de 1 à chaque « tour ».
Pour préciser, par exemple, un pas de 2 (i augmente de 2 à chaque tour), on note :
pour Casio : For 1 → To N Step 2 et pour T.I. : For(I, 1, N, 2).
Exemple. Écrire un algorithme qui permet de calculer la somme des N premiers nombres entiers
naturels non nuls.
Protocole Algorithme Avec sa calculatrice
● Les variables sont : Variables Avec une
– N : le nombre de termes de la somme ; N, S, i Casio
– S : la somme ; Entrée
– i : le compteur. Saisir N.
● On choisit le nombre N d’entiers à ajouter : S reçoit 0.
1+2+3+…+N
Traitement Avec une TI
(en fait N est le dernier de la somme).
On « initialise » la variable S à 0. Pour i de 1 jusque N faire
● à chaque tour, on ajoute à S le nombre S reçoit S + i
contenu dans le compteur i, puis on affecte FinPour
cette somme à S. Sortie
● On affiche la dernière valeur de S. Afficher S
16 Débuter en algorithmique
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
ALGORITHMIQUE
Exercices
20 Choisir le nombre de termes 26 a) Précisez ce que l’on obtient en exécutant
● Casio ● T.I. l’algorithme suivant.
Variables
a, b, i, y
Algorithme
Saisir a, b
Pour i de 0 à 10
a) Traduisez le programme ci-dessus en langage courant. y reçoit a × i + b
Dessiner le point de coordonnées (i, y)
b) Que permet-il de calculer ?
FinPour
c) Qu’obtient-on à l’affichage pour N = 8 ?
b) Le fait d’inverser l’ordre des deux dernières instruc-
21 Une suite « logique » (1) tions modifie-t-il le résultat ?
Écrivez un algorithme qui donne en sortie l’affichage des
quinze premiers nombres de la suite « logique » : 27 Représenter point par point
1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, 128… On souhaite représenter point par point, la fonction f
définie par f(x) = x2 – x + 5 sur un intervalle [a ; b].
22 Une suite « logique » (2) Pour cela, on partage le segment [a ; b] en N segments
Écrivez un algorithme qui donne en sortie l’affichage du b–a
de même longueur p = .
vingtième nombre de la suite « logique » : N
1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55… On obtient ainsi N + 1 nombres régulièrement répartis
de a à b :
a < a + p < a + 2p < … < a + (N – 1)p < b.
23 La table d’addition
Complétez l’algorithme suivant dont l’objectif est En vous inspirant de l’exercice précédent, écrivez un
d’afficher la table d’addition de (0 à 9) d’un nombre algorithme dont l’objectif est de représenter les points
entier N saisi par l’utilisateur. de la courbe représentative de f ayant pour abscisses
les (N + 1) nombres déterminés plus haut.
Variables
N, i, S
Algorithme
28 Avec une pièce
Afficher « Choisissez un entier N »
Saisir N Une expérience consiste à lancer 10 fois de suite une
Pour i de 0 à … pièce équilibrée et à dénombrer les sorties Pile ou Face.
S reçoit … On se propose de simuler N fois cette expérience (de
Afficher … « + »… « = » … 10 lancers). Pile est associé à 0 et Face à 1.
FinPour
a) Analysez l’algorithme suivant et précisez ce qu’il
affiche en sortie.
24 La table de multiplication b) Répondez à la même question après avoir remplacé
Écrivez un algorithme donnant la table de multiplication « Si S = 5 » par « Si S < 3 ».
par 3 (de 1 × 3 à 10 × 3).
Variables
c, N, i, k, r, S
25 Les économies Algorithme
Mara ouvre un livret d’épargne. Elle envisage de placer Afficher «
Nombre d’expériences
? »
chaque année, au 1er janvier, la même somme de 300 €. Saisir N
c reçoit 0
Chaque année les intérêts de 2 % s’ajoutent, à cette
Pour i de 1 à N
même date, à son capital. S reçoit 0
a) Complétez le tableau suivant traduisant le capital Pour k de 1 à 10
acquis au cours des années, à la date du 2 janvier. r reçoit 0 ou 1 au hasard
Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 S reçoit S + r
FinPour
300 e 606 e
Si S = 5 alors c reçoit c + 1
b) Justifiez que si C est le capital de l’année n, celui de FinSi
l’année n +1 est alors C × 1,02 + 300. FinPour
c
c) Écrivez un algorithme lui permettant de calculer le Afficher
N
capital acquis au bout de 10 ans, à la date du 2 janvier.
Débuter en algorithmique 17
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
THÈME 5.
ALGORITHMIQUE
La boucle conditionnelle
Activité Combien de temps ?
On revient à la situation de Mara évoquée dans l’exercice 25 page 17.
Elle place 300 € le 1er janvier de chaque année et les intérêts acquis pendant l’année précédente (taux
de 2 % par an) s’ajoutent à cette même date au capital.
On rappelle que si C est le capital de l’année n, celui de l’année n + 1 est alors C × 1,02 + 300.
Elle souhaite savoir combien de temps elle doit épargner de cette manière afin d’obtenir un capital d’au
moins 5 000 €.
1 Aidez-la à résoudre son problème en complétant un tableau semblable à celui-ci :
Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 … … … …
300 e 606 e … … … … … …
2 Le caractère répétitif des calculs nous invite à utiliser un tableur ou à écrire un programme.
a) Dans un programme, l’usage d’une boucle vous paraît-il adapté ?
b) Pouvez-vous prévoir le nombre de fois que vous devrez utiliser cette boucle ?
c) Le nombre d’utilisations de cette boucle a-t-il un rapport avec la question que se pose Mara ?
Vocabulaire
●● Dans l’exécution d’un programme, on est parfois amené à réaliser plusieurs fois de suite la même
Instructions calculatrice
Tant que condition faire Langage Casio Langage T.I.
tâche
FinTant
Exemple. Écrire un algorithme qui permet de calculer le nombre d’années nécessaires à Mara
(voir l’activité) pour obtenir un capital d’au moins 5 000 €.
Protocole Algorithme Avec Algobox
●● On utilise deux variables : Variables
C le capital acquis et l'année n. C et n du type nombre
●● On affecte 300 à la variable C,
valeur initiale du capital, et 0 à la
variable n.
●● On calcule le capital obtenu un Traitement
an plus tard et on incrémente le Tant que C < 5 000,
compteur n. C reçoit 1.02*C + 300
n reçoit n + 1
18 Débuter en algorithmique
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
ALGORITHMIQUE
Exercices
29 On considère la suite « logique » des nombres Exemple. Si N = 17, on obtient les nombres : 17, 52, 26,
suivants : 10, 17, 24, 31, …, 80, … 13, 40, 20, 10, 5, 16, 8, 4, 2, 1.
a) Comment passe-t-on d'un nombre au suivant ? b) Vous êtes très certainement arrivé à obtenir 1, car il
b) Écrivez un algorithme qui affiche les nombres infé- a été prouvé que l'on finit par obtenir le nombre 1 pour
rieurs à 300 de cette suite. tous les nombres N jusqu’à 3,2 × 1016… .
Écrivez un algorithme indiquant, pour un nombre N
30 La partie « entière » choisi, le nombre de fois où la procédure a été effectuée
Écrivez un algorithme qui permet de répondre à la ques- pour obtenir le nombre 1.
tion suivante : étant donné un nombre positif x, quel est
le plus grand entier inférieur ou égal à x ? 33 Un classique
Exemple Le but est de trouver, avec au plus cinq propositions,
3 est le plus grand entier inférieur ou égal à π. Ce nombre est appelé un nombre entier compris entre 1 et 100. On considère
partie entière de x. l'algorithme ci-dessous, dans lequel l’instruction a !=N
Les calculatrices contiennent un tel programme : Ia fonction Int pour signifie « a différent de N ».
Casio, et int pour T.I., de integer, nombre entier, en anglais.
Débuter en algorithmique 19
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Débuter en
ALGORITHMIQUE
C B
10
1 ***Algorithme lancé***
A La longueur du chemin est : 19
O 1 10 ***Algorithme terminé***
1. a) Justifier que la longueur , d’un chemin ainsi
défini est telle que 10 < , < 20. 3. a) Compte tenu de la remarque faite à la ques-
b) Quel est le lien entre la longueur , du chemin et tion 1.b), proposez une autre façon de calculer la
les coordonnées du point d’arrivée ? longueur du chemin.
2. L’algorithme suivant, écrit avec Algobox, a pour b) À quel endroit de l’algorithme devez-vous placer
but la construction aléatoire d’un tel chemin et du l’instruction concernant ce nouveau mode de calcul ?
calcul de sa longueur. 4. Comment compléter cet algorithme afin qu’il
La direction à prendre est fixée par la donnée d’un indique aussi l’aire de la partie du carré située en
nombre au hasard par le logiciel : random() renvoie dessous du chemin ?
un nombre de l’intervalle [0 ; 1[. Aide
a) Repérez dans l’algorithme la direction prise suivant
la valeur obtenue au hasard. Cette partie peut être considérée comme un « entassement » de
rangées horizontales…
b) Complétez alors l’algorithme.
20 Débuter en algorithmique
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
CHAPITRE Second degré.
Équations
et inéquations
D’un siècle
à un autre
Pendant toute la partie aérienne de son saut, le skieur
n’est soumis qu’à son propre poids : il est en chute libre.
L’équation de son mouvement est de degré 2
et la courbe qu’il décrit est une parabole
(chronophotographie ci-dessus).
La découverte de la trajectoire parabolique est
attribuée à Galilée, mais les travaux d’al-Khuwārizmī
ont été déterminants pour la résolution des équations
de degré 2. En savoir plus sur
al-Khuwārizmī
Chercheurs d’hier p. 35
4 1 2 2
Comparaison
l Pour tous nombres a et b positifs : 4 a) Prouvez que pour tout x > 13, x2 + 5 > 8.
« a < b » équivaut à « a2 < b2 ». b) Prouvez que pour tout x < –15, x2 – 1 > 4.
l Pour tous nombres a et b négatifs :
« a < b » équivaut à « a2 > b2 ».
Équations
1. « A(x) × B(x) = 0 » équivaut à « A(x) = 0 ou B(x) = 0 ». 5 Résolvez les équations suivantes.
2. a est un nombre donné. L’équation x2 = a : a) (3x – 4)(–2x + 5) = 0 b) –3(x – 1)(x + 2) = 0
l ne possède aucune solution si a < 0 ; c) x = 8
2 d) x2 = –9
l possède une seule solution 0, si a = 0 ; e) 2x2 + 3x = 0 f) x2 – 9 = 0
l possède deux solutions, 1a et –1a, si a > 0. g) (x + 3)2 – 4 = 0
I néquations
liées à la fonction carré
l k est un nombre donné. 6 Résolvez les inéquations suivantes.
Pour résoudre des inéquations du type x2 > k ou a) x2 > 5
x2 < k, on peut utiliser la parabole représentant
b) x2 < 3
la fonction carré. y
c) x2 8
l Ainsi pour résoudre y=x 2
Vous avez déjà résolu des équations du second degré en utilisant une factorisation.
Examinons des cas plus complexes.
1 Résolution de l’équation x2 + 2x – 8 = 0
Notre premier objectif est d’essayer de factoriser le trinôme x2 + 2x – 8.
a) x2 + 2x est le début du développement d’un carré de la forme (x + α)2. Déterminez α.
b) Déduisez-en une expression du trinôme de la forme (x + α)2 + b.
c) Vérifiez que le nombre b est négatif et donc que le trinôme peut s’écrire sous la forme d’une différence
de deux carrés. Factorisez alors le trinôme et résolvez l’équation.
3 Résolution de l’équation x2 + 4x + 5 = 0
a) En utilisant la même méthode, justifiez que : x2 + 4x + 5 = 0 équivaut à (x + 2)2 + 1 = 0.
b) Expliquez pourquoi cette équation n’a pas de solution.
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
Les mesures des côtés d’un triangle sont 3, 4 et 6. Est-il possible d’ajouter une même longueur à chacun
de ses côtés pour obtenir un triangle rectangle ?
1.1 Rappels
Définition 1 On appelle fonction trinôme du second degré, toute fonction f définie sur par f(x) = ax2 + bx + c
où a, b et c sont trois nombres connus, et a ≠ 0.
Nous verrons page 28 l’exploitation de la forme la plus adéquate en vue de la résolution d’un
problème. On s’intéresse ici à la troisième forme, dite canonique.
Théorème 1 Tout trinôme du second degré f(x) = ax2 + bx + c (avec a ≠ 0) s’écrit sous la forme a(x – α)2 + b,
b
avec α = – . Cette forme est appelée forme canonique.
2a
b
Démonstration. Puisque a ≠ 0, f(x) = a x2 +
a 1
x + c. 2
b 2
Entre parenthèses, on reconnaît le début du développement de x +
2a
. En effet : 1 2
b 2 2 b b2
x+
2a 1
= x + x +
a 2
4a2
.
b b 2 b2
On en déduit que x2 + x = x +
a 2a 1
–
4a2
. 2
b 2 b2
Il en résulte que f(x) = a x + 31
2a
–
4a2 2
+c 4
b 2 b2
=a x+ 1
2a
–
4a
+c2
b 2 –b2 + 4ac
=a x+ 1
2a
+
4a 2 .
b –b2 + 4ac
En posant α = – et b = , on obtient f(x) = a(x – α)2 + b.
2a 4a
Remarque. Le sommet de la parabole représentative de la fonction trinôme f a pour
coordonnées (α ; b).
5 1 1
O 1 x O 1 x O 1 x
1
f(x) = 2x2 + 4x – 6 (x – 2)2
f(x) = f(x) = x2 + 2x + 2
2
La représentation graphique d’une fonction trinôme f permet de conjecturer le nombre de solutions
de l’équation f(x) = 0. Dans ces trois exemples, par simple lecture, on conjecture respectivement
deux solutions, une solution et aucune solution.
Démonstration.
Posons ∆ = b2 – 4ac et reprenons la forme canonique vue au paragraphe 1.2.
b 2 –b2 + 4ac b 2 b2 – 4ac b 2 b2 – 4ac
1
f(x) = a x +
2a 2
+
4a
=a x+ 1 2a
–2 4a
=a x+31 2a
– 2
4a2 4
b 2 ∆
31
f(x) = a x +
2a 2
–
4a2 4
. Cette forme a[(x – α)2 + g] est aussi appelée forme canonique.
∆
l Si ∆ < 0, alors – est strictement positif. Il en est de même pour l’expression entre crochets.
4a2
f(x) est le produit de deux facteurs non nuls : l’équation f(x) = 0 n’a pas de solution.
b 2 b
1
l Si ∆ = 0, alors f(x) = a x +
2a 2
. Ainsi, puisque a ≠ 0, f(x) = 0 équivaut à x +
b 2a
= 0. L’équation
f(x) = 0 a une solution et une seule : x = – .
2a
b 2 (1∆)2 b 1∆ b 1∆
l Si ∆ > 0, alors ∆ = (1∆) et f(x) = a x +
2
31 2a
– 2 4a 2 4 1
=a x+
2a
+
2a
x+ 21
2a
–
2a
. 2
b 1∆ b 1∆
Ainsi, puisque a ≠ 0, f(x) = 0 équivaut à x + 1 2a
+
2a 2= 0 ou x + 12a
–
2a 2
= 0. L’équation
–b – 1∆ –b + 1∆
f(x) = 0 a deux solutions x1 = et x2 = .
2a 2a
3 Signe du trinôme
3.1 Approche graphique
On se limite, ici, au cas a < 0.
y y O y
1 x
x 1
1 –1
O 1
O 1 3 x
b 2 b
1
l Si ∆ = 0, alors f(x) = a x +
2a 2
. Pour tout x ≠ – , l’expression entre parenthèses est strictement
2a
positive, donc f(x) est du signe de a.
l Si ∆ > 0, alors f(x) = a(x – x1)(x – x2) ; f(x) est un produit de trois facteurs.
L’un est constant et les deux autres sont des binômes du premier degré dont on sait étudier
le signe selon la valeur x.
En notant x1 la plus petite des racines, on obtient le tableau suivant :
x –∞ x1 x2 + ∞
a signe de a signe de a signe de a
x – x1 – 0 + +
x – x2 – – 0 +
(x – x1)(x – x2) + 0 – 0 +
f(x) signe de a signe de (–a) signe de a
En résumé, le trinôme ax2 + bx + c est toujours du signe de a, sauf pour les valeurs de x comprises
entre les racines, lorsqu’il en possède.
O 1 2 x
Ceci confirme que l’ensemble des solutions est l’intervalle fermé [1 ; 2].
Méthode Solution
1. a) On met a = –2 en facteur. 1. a) f(x) = –2[x2 – 2x – 1].
2
l On considère x – 2x comme le début x2 – 2x = (x – 1)2 – 1.
du développement d’un carré.
l On en déduit la forme canonique. Donc f(x) = –2[(x – 1)2 – 2] (1).
b) (x – 1)2 – 2 est de la forme : b) (x – 1)2 – 2 = [(x – 1) – 12][(x – 1) + 12] donc :
a2 – b2 = (a – b)(a + b). f(x) = –2(x – 1 – 12)(x – 1 + 12) (2).
2. a) On connaît l’abscisse de A, qui est zéro, 2. a) La forme développée donne f(0) = 2.
donc l’ordonnée de A est f(0).
l Les points B et C ont pour ordonnée zéro. xB et xC sont les solutions de l’équation
f(x) = 0. La forme factorisée (2) donne :
xB = 1 – 12 et xC = 1 + 12 (car xB < xC).
b) Les points I et J ont pour ordonnée –2. b) xI et xJ sont les solutions de l’équation
f(x) = –2. Soit avec la forme canonique (1) :
–2[(x – 1)2 – 2] = –2
donc (x – 1) – 2 = 1 ou (x – 1)2 – 3 = 0.
2
Mise en pratique
1 Dans chacun des cas suivants, écrivez le 3 est la courbe représentative de la fonc-
trinôme f(x) sous sa forme canonique. tion f définie sur par f(x) = x2 – 4x + 2.
a) f(x) = x2 + 6x. b) f(x) = –3x2 + 6x – 2. 1. a) Quelle est la forme I y J
2
c) f(x) = x + x – 1. d) f(x) = 2x(x – 3). canonique de f(x) ?
b) Déduisez-en une forme A
2 f est la fonction définie sur par :
factorisée. 1
f(x) = x2 + 3x – 2. B C
2. Calculez les coordon- O 1 x
1. Écrivez f(x) sous sa forme canonique.
17 nées des points A, B, C, I
2. Déduisez-en que pour tout nombre x, f(x) – .
4 et J.
Exercice résolu B
1. Résolvez les équations suivantes. y J
a) x2 – 3x = 0 b) 2x2 – 12x + 18 = 0 c) x2 – 3x + 7 = 0
2. Sur la figure ci-contre, on a tracé la parabole d’équation
y = x2 et la droite d d’équation y = 2x + 2.
Quelles sont les coordonnées des points I et J ?
I 1
O 1 x
Méthode Solution
1. a) et b) Le calcul de ∆ ne doit pas se 1. a) Après factorisation, l’équation s’écrit
faire de manière systématique. Il est inutile x(x – 3) = 0. D’où les solutions x = 0 et x = 3.
si, dans l’équation ax2 + bx + c = 0, b = 0 b) 2x2 – 12x + 18 = 2(x2 – 6x + 9) = 2(x – 3)2
ou c = 0 ou encore si l’on reconnaît donc l’équation a une seule solution x = 3.
une identité remarquable.
c) On calcule ∆ = b2 – 4ac. c) ∆ = (–3)2 – 4 × 1 × 7 = 9 – 28 = –19.
∆ < 0, l’équation n’a donc pas de solution.
2. On utilise les équations des courbes. 2. I et J appartiennent à la fois à et d donc
leurs coordonnées vérifient le système :
y = x2 y = x2
5y = 2x + 2
soit 5
x2 – 2x – 2 = 0
On résout l’équation x2 – 2x – 2 = 0.
lPour résoudre l’équation x2 – 2x – 2 = 0, ∆ = (–2)2 – 4 × 1 × (–2) = 4 + 8 = 12 = (213)2.
on calcule ∆. L’équation a donc deux solutions :
2 + 213 2 – 213
x1 = = 1 + 13 et x2 = = 1 – 13.
2 2
l On conclut. En observant la figure, on I a pour abscisse 1 – 13 et pour ordonnée
en déduit que la plus petite solution est 2(1 – 13) + 2, soit 4 – 213. De même, J a pour
l’abscisse de I. abscisse 1 + 13 et pour ordonnée 4 + 213.
Mise en pratique
Méthode Solution
Pour ces inéquations du second degré, a) Notons f(x) = 4x – 2x2.
une factorisation s’obtient sans calcul de ∆. Résoudre l’inéquation 4x – 2x2 < 0 revient à
déterminer les valeurs de x pour lesquelles
f(x) est strictement négatif.
a) On factorise f(x) et on en déduit f(x) = 2x(2 – x), produit nul pour 0 et 2.
ses racines. Le coefficient de x2 est négatif (a = –2).
On résume le signe de f(x) ainsi :
x – ∞ 0 2 + ∞
l On cherche le signe du coefficient de x2 f(x) – 0 + 0 –
et on en déduit le signe de f(x).
l On conclut. L’inéquation 4x – 2x2 < 0 a pour ensemble
des solutions S = ]– ∞ ; 0[ ∪ ]2 ; + ∞[.
b) On reconnaît un facteur commun : (x + 3). b) L’inéquation est équivalente à :
On factorise et on en déduit les racines. (x + 3)(x + 1) – (2x + 6) < 0 (1).
Notons f(x) = (x + 3)(x + 1) – (2x + 6).
Résoudre l’inéquation (1) revient à
déterminer les valeurs de x pour lesquelles
f(x) est négatif ou nul.
f(x) = (x + 3)(x + 1) – (2x + 6)
= (x + 3)(x + 1) – 2(x + 3)
= (x + 3)(x + 1 – 2) = (x + 3)(x – 1),
produit nul pour –3 et 1.
l En développant mentalement le produit Le coefficient de x2 est positif, (a = 1).
de facteurs, on trouve le signe du coefficient On en déduit le signe de f(x).
de x2. x – ∞ –3 1 + ∞
f(x) + 0 – 0 +
Mise en pratique
Méthode Solution
1. On peut utiliser la calculatrice pour 1. On conjecture que f(x) < 0 pour
tracer la parabole représentant la fonction x ∈ ]x1 ; x2[ où x1 et x2 sont les racines de f(x).
et conjecturer la réponse.
Mise en pratique
Méthode Solution
a) On traduit algébriquement le problème. a) Les abscisses des points communs
aux deux courbes sont les solutions
3
de l’équation x + 2 = , avec x ≠ 0.
x
x est un nombre non nul.
3 x(x + 2) – 3
l On transpose dans le premier membre x + 2 – = 0 équivaut à =0
x x
et on réduit au même dénominateur. 2
x + 2x – 3
Aide soit encore à = 0.
x
2
Notons A(x) = x + 2x – 3. Le discriminant
Pour résoudre une équation où l’inconnue figure au
A(x) de A(x) est 16 d’où les solutions :
dénominateur, on peut se ramener à = 0, qui
B(x) x = 1 et x = –3.
équivaut à A(x) = 0 et B(x) ≠ 0.
B(x) = x donc B(x) ≠ 0 (car x ≠ 0).
l On conclut. Les abscisses cherchées sont donc –3 et 1.
b) On traduit algébriquement le problème. b) Dire que f est au-dessus de g équivaut
3
à dire que f(x) g(x), x ≠ 0, soit x + 2 ,
x
x ≠ 0.
l On se ramène à une inéquation du type : D’après les résultats de la question a),
A(x) x2 + 2x – 3
0, c’est-à-dire à une inéquation dont l’inéquation s’écrit : 0.
B(x) x
le second membre est zéro. x – ∞ –3 0 1 + ∞
A(x) + 0 – – 0 +
l On dresse un tableau de signes. B(x) – – 0 + +
A(x)
– 0 + – 0 +
B(x)
l On conclut. L’ensemble des solutions est :
S = [–3 ; 0[ ∪ [1 ; + ∞[.
Mise en pratique
EXERCICES
22 Questions sur le cours 23 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
f est la fonction définie sur par : Justifiez votre réponse.
f(x) = ax2 + bx + c avec a ≠ 0. 1. 2 et –3 sont les racines du trinôme –5x2 + 13x – 6.
1. Le nombre b2 – 4ac s’appelle ……
2. Le trinôme ax2 + x – a (a ≠ 0) possède toujours
2. La courbe représentative de f est une ……
deux racines distinctes.
3. L’équation ax2 + bx + c = 0 possède une seule
solution si ∆ est …… 3. La parabole d’équation y = 10x2 – x – 0,2 est située
4. Toute solution de l’équation f(x) = 0 est une entièrement au-dessus de l’axe des abscisses.
…… du trinôme ax2 + bx + c. 4. La forme canonique du trinôme –2x2 + 2x – 5 est
5. ∆ = b2 – 4ac ; si ∆ < 0, le signe de f(x) est le même 1 2 11
que celui de ……
1
–2 x –
2 2
+
2
.
activités de recherche
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de l’Analyse.
al-Khuwārizmī
(788-850)
Mathématicien, géographe, astronome,
il se consacra aux mathématiques à Bagdad.
Son apport est particulièrement important
en algèbre, notamment sur les techniques
de résolution des équations de degré 1 et 2.
Il accompagne toujours celles-ci
de méthodes géométriques.
sur EXE .
Avec une TI
1. Voir le rabat de couverture IV. ● Donnez alors à x une valeur initiale pour
2. Appuyez sur trace pour lire les valeurs démarrer la recherche, puis saisissez alpha
entrer (résol).
approchées des solutions cherchées.
▼ Variables
a, b, c, ∆
Traitement
Saisir…
∆ reçoit…
DébutSi
Si ∆ < 0 alors afficher “…”
Si … alors afficher “l’équation a une seule solution x0 = …”
activités de recherche
Si …
FinSi
38 Comment choisir m pour que x = –1 soit solution 46 Résolvez les équations suivantes sans calculer le
de l’équation 2x2 + x – m = 0 ? discriminant.
a) x2 – 9 + 4(x + 3) = 0.
39 On sait que – 4x = (x –
x2 + . )2
b) 5(x2 – 1) = 3(x – 1)(x + 2).
Quels nombres faut-il écrire à la place de et ?
c) (7 – 2x)2 + 1 = 0.
40 Quelle est l’abscisse du sommet de la parabole d) 9 – (3x – 1)2 = 0.
d’équation y = 2x2 – 3x + 5 ?
e) x2 – 26x + 169 = 0.
41 Trouvez un trinôme admettant 4 pour racine Pour les exercices 47 à 52
double. Résolvez les équations données.
42 Un polynôme du second degré de la forme 47 a) 2x2 – 2x – 12 = 0 b) –x2 + x + 2 = 0
ax2 + bx + c s’écrit (2x – 3)(2 – x).
Trouvez a, b, c. 48 a) –3x2 + 7x + 1 = 0 b) 3x2 + 412 x + 1 = 0
50 a) x2 – 312 x + 4 = 0 b) x(x + 4) + 8 = 0
53 cm
x
mente alors de 2 402 cm3.
Combien mesure l’arête de ce
cube ?
Calculez cette largeur pour que l’aire du cadre soit égale
59 Gagnants du Loto
au cinquième de l’aire de l’écran. Vous donnerez le
Des amis ont gagné le gros
résultat à un millimètre près.
lot du Loto, dont le mon-
tant s’élève à 2 000 000 �. 64 Remembrement
Si ce groupe d’amis avait Un agriculteur, propriétaire d’un champ rectangulaire
compté cinq personnes de ABCD d’une superficie de 4 ha 32 a, doit, dans le cadre
moins, chacun aurait tou- d’un remembrement, céder une bande AEFD de largeur
ché 20 000 � de plus. 24 m et recevoir en échange une bande FCHG de largeur
20 m de façon à conserver la même superficie.
Combien sont-ils ?
A E B
60 Pourquoi le trinôme ax2 + x – a (a ≠ 0) possède-t-il
deux racines distinctes pour tout nombre a ?
24 m
61 Sur la figure ci-dessous, on a tracé la parabole
d’équation y = x2 et la droite d’équation y = 1,9x + 8,4.
Quelles sont les coordonnées exactes des points d’inter-
section A et B de ces deux courbes ? 20 m
D C
y B F
G H
Quelles étaient les dimensions initiales de son terrain ?
68 f et g sont deux fonc- y 72 Les deux cubes sont tels que la somme des
tions trinômes définies sur 1 mesures de leurs côtés est égale à dix centimètres.
1 2
. Le discriminant de f(x) O x On note x la mesure du côté de l’un d’entre eux.
est positif et celui de g(x) est
nul. On a tracé ci-contre les –2 x
courbes représentatives de f
et g. –4
1. Attribuez sa courbe à
chaque fonction.
2. a) Pourquoi f(x) est de la forme ax(x – 4) ?
b) À l’aide des renseignements portés sur la figure,
trouvez la valeur de a. 10 cm
3. a) Pourquoi g(x) est-il de la forme a(x – 1)2 ? Déterminez la valeur de x pour laquelle la somme des
b) Calculez a. volumes des deux cubes est minimale.
c) f(x) < 0 d) f(x) > 0
y y
4
1 3
2
O 1 x
1
–2
O 1 2 x
l sur le nombre de points d’intersection ? 90 Trouvez deux nombres (s’ils existent) dont la
2. Démontrer somme est 12 et le produit –85.
a) Démontrez que la droite dm coupe en deux points
A et B, distincts ou non, si et seulement si m –1.
b) Calculez, en fonction de m, les abscisses de A et B.
c) Déduisez-en l’abscisse du point C et concluez. Prendre toutes
les initiatives
86 Nombre de racines d’un trinôme
On souhaite déterminer le nombre de racines du 91 Déterminez trois entiers consécutifs dont la
trinôme f(x) = ax2 + bx + c en fonction du signe de a × yS, somme est égale au produit.
où yS est l’ordonnée du sommet de la parabole (a ≠ 0).
92 # est la courbe d’équa- y
1. Utiliser GeoGebra 1
tion y = avec x > 0.
pour conjecturer la x
réponse. M et N sont deux points de # M
d’abscisses respectives m et n. A
2. Exprimez a × yS en 1 N x
Calculez les valeurs exactes de
fonction de a, b et c
m et n lorsque A est le milieu O 1 2
pour démontrer (ou
du segment [MN].
infirmer) la conjecture.
EXERCICES
93 Déterminez le nombre m pour que le trinôme L’équation s’écrit (x + 1)(x – 1) = x + 1. On simplifie par
f(x) = –x2 + 3x – m soit négatif pour tout nombre x. (x + 1) et l’équation devient x – 1 = 1, soit x = 2. »
2. « Pour résoudre l’inéquation (x + 1)2 x + 1, on pose
94 On donne le trinôme f(x) = x2 – (m + 1)x + 4. y = x + 1. L’inéquation devient y2 y.
1. Pour quelles valeurs de m l’équation f(x) = 0 a-t-elle Or ceci est toujours vrai donc l’ensemble des solutions
une seule solution ? Calculez alors cette solution. est . »
x2 – 1
2. Pour quelles valeurs de m l’équation f(x) = 0 n’a-t-elle 3. « L’inéquation < x s’écrit x2 – 1 < x2 + 2x, soit
x+2
aucune solution ? 1
–1 < 2x et x – . »
95 On donne le trinôme f(x) = mx2 + 4x + 2(m – 1). 2
1. Pour quelles valeurs de m l’équation f(x) = 0 a-t-elle 99 La vitesse du vent et l’ULM
une seule solution ? Calculez alors cette solution. La vitesse vraie d’un ULM s’ob-
tient :
2. a) Quel est l’ensemble des nombres m pour lesquels
– en additionnant sa vitesse
l’équation f(x) = 0 a deux solutions distinctes ?
propre à celle du vent lorsque le
b) Quel est l’ensemble des nombres m pour lesquels vent est favorable ;
f(x) < 0 pour tout nombre x ? – en retranchant de sa vitesse
propre la vitesse du vent lorsque
96 Si on augmente les arêtes d’un cube de 2 cm de
le vent est contraire.
côté, alors son volume augmente de 488 cm3.
Un ULM dont la vitesse propre
Que vaut l’arête de ce cube ?
est 90 km · h–1 s’est rendu d’une
97 La courbe ci-dessous est la représentation gra- ville A à une ville B, et est revenu
phique de la fonction f définie sur par : aussitôt de la ville B à la ville A.
f(x) = (x2 + x – 2)(x2 – 2x – 1). La distance AB est 108 km. On
y admet que, pendant toute la
durée du vol, le vent a soufflé à
vitesse constante dans la direc-
1 tion (AB) et dans le sens de A vers B.
1. a) Vérifiez que le temps mis à l’aller s’exprime en
O 1 x 108
fonction de la vitesse v du vent par taller = 90 + v .
b) Exprimez de même le temps tretour mis au retour.
2. Sachant que le temps mis pour faire l’aller-retour est
de 2 h 30, déterminez la vitesse v du vent.
LOGIQUE
100 Implication réciproque
1. a) Graphiquement, conjecturez le nombre de solu- A. g est la fonction trinôme définie par :
tions de l’équation f(x) = 0. g(x) = mx2 + 4x + 4 (m ≠ 0).
b) Résolvez l’équation f(x) = 0. 1. Parmi ces implications, lesquelles sont vraies ?
2. a) Utilisez la représentation graphique de la fonc- a) « m = 2 » ⇒ « Pour tout x, g(x) > 0. »
tion f pour conjecturer l’ensemble des solutions de l’iné- b) « m < 0 » ⇒ « L’équation g(x) = 0 a deux solutions
quation f(x) < 0. distinctes. »
b) Résolvez l’inéquation f(x) < 0 à l’aide d’un tableau de c) « Le trinôme g(x) a deux racines distinctes. » ⇒
signes. « m < 0 »
98 Trouver des erreurs 2. L’implication c) est la réciproque de b). Ces propo-
Sur des copies d’élèves, un professeur de mathématiques sitions sont-elles équivalentes ?
a trouvé les raisonnements suivants, qui contiennent B. On donne l’implication : « ax2 + bx + c = 0 a deux
chaque fois une erreur. Trouvez cette erreur et proposez solutions distinctes » ⇒ « a et c sont de signes
une solution correcte. contraires ».
Cette implication est-elle vraie ? Sa réciproque est-
1. « Pour résoudre l’équation x2 – 1 ≠ x + 1, on utilise
elle vraie ?
l’identité x2 – 1 = (x + 1)(x – 1).
1,5
A B E E Deux cônes
G est un point du segment [BC]. L’aire totale est de Deux cônes de révolution identiques (même rayon de
21 800 m2 et le périmètre de l’ensemble est de 660 m. base R = 3 cm et même hauteur h = 12 cm) sont disposés
a) Exprimez l’aire totale et le périmètre de l’ensemble en comme l’indique la figure ci-dessous.
fonction des mesures x et y des côtés des carrés. S2
O1
b) Déduisez-en la mesure du côté de chacun des carrés.
1
I1 I2
B Du tissage h
ABCD est un carré. x
A x B
O2
S1
D’un siècle
à un autre
Lors de la Coupe du monde de football de 2010
en Afrique du Sud, les vuvuzelas sont venues perturber
les retransmissions télévisées. Pour pouvoir
se débarrasser de ce bruit, il faut réussir à séparer
un signal indésirable d’un signal utile.
Pour cela, les ingénieurs réalisent une opération
de « démixage » qui revient à faire une soustraction
de signaux, c’est-à-dire une soustraction de fonctions. Cela
n’aurait pas été possible sans les travaux de Leonhard En savoir plus sur
Euler, qui a introduit le concept de « fonction ». Leonhard Euler
Chercheurs d’hier p. 59
Sens de variation
f est une fonction définie sur un intervalle I. 2 Les fonctions suivantes sont définies
l Dire que f est strictement croissante sur I sur l’intervalle I = [–1 ; 5].
signifie que pour tous nombres a et b de I : Précisez leur sens de variation sur I.
si a < b, alors f(a) < f(b). a) f(x) = 3x + 2.
On dit que f conserve l’ordre. b) g(x) = 5.
x
l Dire que f est strictement décroissante sur I c) h(x) = – + 3.
2
signifie que pour tous nombres a et b de I : d) k(x) = x2.
si a < b, alors f(a) > f(b).
3 Comparez les nombres A et B.
On dit que f inverse l’ordre. 2 2
a) A = et B = .
l La fonction affine définie sur par x ax + b π 3
est strictement croissante sur si a > 0. 3 1 4
b) A = et B = , avec x > .
Elle est strictement décroissante sur si a < 0. 4 x 3
La fonction carré définie sur par x x2 est 1 1
c) A = et B = , avec x > 0.
strictement croissante sur l’intervalle [0 ; + ∞[. x+2 x+3
Elle est strictement décroissante sur ]– ∞ ; 0]. 4 Vrai ou faux ?
1 f est une fonction strictement croissante sur [0 ; + ∞[
La fonction inverse définie sur * par x
x et f(5) = 0.
est strictement décroissante sur ]– ∞ ; 0[
a) Si 4 < x < 5, alors f(x) ∈ ]f(4) ; 0[.
et sur ]0 ; + ∞[.
b) f(2) × f(3) > 0.
N O I M
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
Virgile affirme qu’il est en mesure de proposer deux fonctions f et g définies sur un même intervalle I,
toutes les deux strictement croissantes sur I, telles que la fonction h « produit de f et g » définie sur I
par h(x) = f(x) × g(x) est strictement décroissante sur I. Qu’en pensez-vous ?
Démonstration
● Exercice 63,
Logique Pour démontrer que f est strictement croissante sur l’intervalle I = [0 ; + ∞[, il suffit de prouver
➜ p. 64 que si u et v sont deux nombres de I tels que 0 u < v, alors f(u) < f(v).
Autrement dit, si u – v < 0, alors f(u) – f(v) < 0 ou encore 1u – 1v < 0.
u et v étant positifs :
u – v = (1u)2 – (1v)2 = (1u + 1v)(1u – 1v).
Par hypothèse, 0 u < v, ainsi, v > 0 d’où 1v > 0 et comme 1u > 0, alors 1u + 1v > 0.
D’après la règle des signes :
u – v = (1u + 1v)(1u – 1v).
5
positif
u – v et 1u – 1v sont de même signe. En conclusion, si u – v < 0 alors 1u – 1v < 0.
Représentation graphique y
Un tableau de valeurs permet de tracer la courbe. 3
2
1 1 1
x 0 4 1 4 9 1
2
1 O 1 4 9 x
1x 0 1 2 3 1
2 4
Démonstration
Exercice 41
●
Démonstration. Prouvons le résultat dans le cas où u est strictement croissante sur I et λ < 0.
Prenons les nombres a et b dans l’intervalle I tels que a < b. Puisque la fonction u est strictement
croissante, u(a) < u(b).
En multipliant les deux membres par λ (négatif ), on obtient λu(a) > λu(b), ce qui montre que la
fonction λu est strictement décroissante.
On démontre les autres cas de manière analogue.
y y = x2
1
Exemple. La fonction u est définie sur par u(x) = x2 et λ = – .
2
1 1
– u est la fonction définie sur par x – x2.
2 2
1
x – ∞ 0 + ∞ 1
O x
u(x) y = – 1 x2
0 2
1 0
Pour l’étude de – u(x)
contre-exemples : 2
exercices 25
et 26, TP Attention. Il n’existe pas de théorème général donnant le sens de variation de la somme ou
➜ p. 60 et 61
du produit de deux fonctions.
Démonstration. Prouvons le résultat dans le cas où la fonction u est strictement croissante sur
l’intervalle I.
Prenons les nombres a et b dans l’intervalle I tels que a < b. Puisque la fonction u est strictement
croissante, 0 < u(a) < u(b).
La fonction racine carrée est strictement croissante sur [0 ; + ∞[, donc 5u(a) < 5u(b), soit encore
v(a) < v(b).
On conclut que la fonction v est aussi strictement croissante sur l’intervalle I.
On démontre de manière analogue le cas où la fonction u est strictement décroissante sur
l’intervalle I.
1
Exemple. La fonction u est définie sur l’intervalle 4– ∞ ; 4
par u(x) = –2x + 1. Cette fonction est
2
strictement décroissante sur cet intervalle.
1
Pour tout nombre x de l’intervalle – ∞ ; 42 4
, u(x) est positif.
1
La fonction v : x 9–2x + 1 est donc définie et strictement décroissante sur l’intervalle – ∞ ;
2
. 4 4
1
3.4 Variations de —
u
Théorème 7 u est une fonction définie sur un intervalle I telle que pour tout nombre x de I, u(x) est non nul
et de signe constant.
1
v est la fonction définie sur l’intervalle I par v(x) = .
u(x)
Les fonctions u et v varient en sens contraire sur l’intervalle I.
Exemple. Sur l’intervalle ]2 ; + ∞[, la fonction u définie par u(x) = 2x – 4 est strictement
croissante.
y
Pour tout nombre x de l’intervalle ]2 ; + ∞[, u(x) est strictement
1
positif. La fonction v : x est donc définie et strictement
2x – 4 y = 2x – 4
décroissante sur ]2 ; + ∞[.
x 2 + ∞
u(x) +
0 y= 1
1 2x – 4
v(x)
O 1 x
Méthode Solution
1. La racine carrée d’un nombre n’a de sens 1. La fonction f est définie pour toute valeur
que si ce nombre est positif ou nul. 5
de x telle que 2x – 5 > 0, c’est-à-dire x > .
2
La fonction f est définie sur l’intervalle I.
2. Les fonctions u et 1u varient 2. La fonction u : x 2x – 5 est affine.
dans le même sens. On étudie d’abord Le terme en x a pour coefficient 2 (positif ).
les variations de la fonction (affine) donc u est croissante sur l’intervalle I.
définie sur l’intervalle I par u(x) = 2x – 5. Sur I, les fonctions u et 1u varient
dans le même sens, donc la fonction f
est croissante sur I.
l On conclut et on vérifie D’où le tableau de variation :
à l’aide de la calculatrice graphique. 5 21
x 7 + ∞
2 2
f(x) 3 4
0
5
3. On utilise le sens de variation 3. 7 > , donc l’intervalle J est contenu
2
de la fonction f sur l’intervalle J. dans l’intervalle I.
l Une fonction croissante conserve l’ordre. l La fonction f est donc croissante sur J.
21 21
Puisque 7 x
2
alors, f(7) f(x) f
2 1 2
et donc 3 f(x) 4.
Mise en pratique
1
Étudier une fonction du type —
Exercice résolu B
u sur un intervalle
1
On étudie la fonction f définie par f(x) = .
x–4
1. Justifiez que la fonction f est définie sur l’intervalle I = ]4 ; + ∞[.
2. Étudiez les variations de la fonction f sur l’intervalle I.
3. Déduisez-en un encadrement de f(x) lorsque x appartient à J = [5 ; 7].
Méthode Solution
1. Tout nombre non nul a un inverse. 1. f est définie pour toute valeur de x telle
Seul zéro n’a pas d’inverse. que x – 4 ≠ 0, c’est-à-dire x ≠ 4.
f est donc bien définie sur I = ]4 ; + ∞[.
1
2. Les fonctions u et varient en sens 2. La fonction u : x x – 4 est affine.
u
contraire (théorème 7). On étudie d’abord Le terme en x a pour coefficient 1 (positif )
les variations de la fonction (affine) donc u est croissante sur l’intervalle I.
1
définie sur I par u(x) = x – 4. Sur l’intervalle I, u et varient en sens
u
contraire, donc f est décroissante sur I.
l On conclut et on vérifie D’où le tableau de variation :
à l’aide de la calculatrice graphique.
x 4 5 7 + ∞
f(x) 1 1
3
3. On utilise le sens de variation 3. 4 < 5, donc l’intervalle J est contenu dans
de la fonction f sur J. l’intervalle I.
La fonction f est donc décroissante sur J.
l Une fonction décroissante inverse l’ordre. Puisque 5 x 7, alors f(7) f(x) f(5)
1
et donc x 1.
3
Mise en pratique
l Si λ < 0, les fonctions u et λu varient en sens contraire : ces résultats s’appliquent sur tout
Méthode Solution
1. On repère les valeurs de x pour lesquelles 1. La division par zéro est impossible : f est
f(x) n’est pas calculable. Seule la division définie pour toute valeur de x non nulle.
par x peut poser problème. f est définie sur I ∪ J.
2. On analyse la suite d’opérations 2. Sur l’intervalle I, comme sur l’intervalle J,
à effectuer pour le calcul de f(x). On peut f se décompose de la manière suivante :
ainsi remarquer que f est de la forme λu + k 1 1 2
1 f : x –2 × – + 3.
x x x
avec u(x) = , λ = –2 et k = 3.
x
1
l On étudie les variations de la fonction f, l La fonction u : x est décroissante sur I.
x
séparément, sur chacun des intervalles I et J. Les fonctions u et –2u varient en sens
contraire, donc sur l’intervalle I,
2
la fonction –2u : x – est croissante.
x
Enfin, comme f(x) = –2u(x) + 3, f et –2u
varient dans le même sens :
la fonction f est croissante sur I.
1
Sur l’intervalle J, la fonction u : x
x
est encore décroissante.
On arrive donc à la même conclusion :
la fonction f est croissante sur J.
l On conclut par un tableau de variation l D’où le tableau de variation :
Mise en pratique
EXERCICES
17 Questions sur le cours 18 Vrai ou faux
Complétez les expressions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
Justifiez votre réponse.
1. La fonction f : x 1x est :
a) f : x x2 et g : x x, alors, pour tout x ∈ ,
a) définie sur l’intervalle I = …… ;
f(x) > g(x).
b) strictement …… sur I. b) Pour tout nombre x, –x x2.
2. La fonction g : x |x| est : c) La fonction définie sur l’intervalle I = [0 ; + ∞[ par
a) strictement …… sur ]– ∞ ; 0] ; f(x) = –21x est strictement décroissante sur I.
b) strictement …… sur [0 ; + ∞[. d) Les nombres x et y sont non nuls.
1 1
3. Si 0 < x < 1, alors x, 1x et x2 sont rangés dans Si x < y alors > .
x y 3
l’ordre : …… < …… < …… e) La fonction x 2 – est strictement croissante
x
sur l’intervalle ]– ∞ ; 0[.
4. a est un nombre non nul. La fonction f définie
1 f) La fonction x 4|x| est définie pour tout
par f(x) = est croissante sur l’intervalle ]0 ; + ∞[ nombre x.
ax
si a est …… g) La fonction x 1 – 1x atteint son minimum en 0.
A M
1. Sous cette forme, l’expression de f ne nous permet
O 1 x
pas, en utilisant les fonctions de référence, de préciser
les variations de f.
Transformons l’écriture de f(x) pour essayer de résoudre
Objectif Étudier les variations de la longueur BM le problème. Une méthode consiste à faire apparaître
lorsque M décrit l’axe (O ; A). l’expression (x + 1) au numérateur.
La fonction f est du type 1u. Les variations de f dépendent Faites un tableau puis concluez.
de celles de la fonction u. Commentaire
Les chapitres 3 et 4 vous apporteront de nouveaux outils pour étudier les
a) Établissez le tableau de variation de la fonction variations d’une fonction homographique.
définie sur par : Retenez cependant que la transformation d’une expression peut
u : x x2 + 1. permettre de résoudre des problèmes.
b) Déduisez-en les variations de f.
c) Vos conjectures sont-elles ainsi prouvées ? 4. Pour savoir si la courbe f est au-dessus ou au-
dessous de la droite ∆, il faut comparer f(x) et 3 suivant
Commentaire les valeurs de x.
Le repère étant orthonormé, le minimum de la fonction f est la distance Notons d la fonction « différence » définie sur I par :
du point B à l’axe des abscisses. d(x) = f(x) – 3.
Les outils du chapitre 9 vous permettront de calculer, dans un repère
orthonormé, la distance d’un point B à une droite quelconque d en a) Choisissez la forme la plus adaptée de f(x) et calculez
déterminant les coordonnées du projeté orthogonal du point B sur la d(x).
droite d (voir l’exercice 95, page 236).
b) Étudiez le signe de d(x) et concluez.
23 Vous pouvez définir la y 24 Les points A, B et C sont alignés et sont tels que :
fonction f représentée ci-des- AB = 2 cm et BC = 1 cm.
sous en décomposant en
quatre intervalles et en expri- 1 A B C
mant f(x) sur chacun de ces O 1 x
intervalles, mais essayez de Où placer le point M sur la droite (AB) pour que
trouver une expression unique valable pour tout MA + MB – MC = 4 cm ?
nombre x.
activités de recherche
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de l’Analyse.
Isaac Newton
Chap. 4
Leonhard Euler
(1707-1783)
Parallèlement à des études de philosophie et de droit,
il s’intéresse aux mathématiques, domaine dans lequel
ses talents lui valent d’être remarqué par Jean Bernoulli.
Sa notoriété et l’aide de la famille Bernoulli lui permettent
d’obtenir un poste de professeur de mathématiques
à l’université de Saint-Pétersbourg, où il terminera sa carrière
après un passage en Prusse à l’invitation de Frédéric le Grand.
Son œuvre concerne tous les domaines des mathématiques.
Ses contemporains le considéraient comme le plus « Une méthode
grand mathématicien de tous les temps. pour trouver les lignes
ur le Web http://www.bibmath.net/bios/
S courbes jouissant de propriétés
de maximum ou de minimum ».
index.php3?action=affiche&quoi=euler
2. Conjecturer
a) Les fonctions f et g sont-elles monotones sur l’intervalle ]0 ; + ∞[ ?
b) Faites afficher maintenant la fonction h définie sur l’intervalle
activités de recherche
1
]0 ; + ∞[ par h(x) = x + , c’est-à-dire h(x) = f(x) + g(x).
x
La fonction h est appelée somme de f et de g.
Elle peut être notée f + g.
La fonction h semble-t-elle monotone sur ]0 ; + ∞[ ?
c) Observez les variations de ces mêmes fonctions sur l’intervalle
]– ∞ ; 0[, et rassemblez vos résultats dans un tableau.
d) Après avoir effacé les courbes précédentes, faites afficher les
représentations graphiques des fonctions f, g et f + g, définies sur
l’intervalle [0 ; + ∞[ par : f(x) = x2, g(x) = –x et (f + g)(x) = x2 – x.
l Étudiez les variations de ces trois fonctions sur l’intervalle
3. Démontrer
a) f et g sont deux fonctions définies et croissantes sur un intervalle I.
a et b sont deux nombres de I tels que a < b.
Traduisez la croissance de f et de g. Que pouvez-vous en déduire pour la fonction f + g ? Énoncez la
propriété établie.
b) Que se passe-t-il si l’on remplace l’hypothèse « f et g croissantes » par « f et g décroissantes » ?
lÉnoncez la propriété établie.
c) Expliquez pourquoi vous pouvez affirmer que l’énoncé suivant est faux :
« La somme de deux fonctions monotones sur un intervalle I est une fonction monotone sur I ».
4. Application
a) Étudiez les variations :
l de la fonction f définie sur l’intervalle [0 ; + ∞[ par f(x) = 2x + 1 + 1x ;
1
l de la fonction g définie sur l’intervalle ]1 ; + ∞[ par g(x) = – x.
x–1
b) Vérifiez vos résultats en représentant à la calculatrice les fonctions f et g.
activités de recherche
2. Conjecturer
a) Les fonctions f, g et f × g sont-elles monotones sur l’intervalle ]0 ; + ∞[ ?
b) Étudiez les variations de ces mêmes fonctions sur l’intervalle ]– ∞ ; 0[, et rassemblez vos résultats
dans un tableau.
c) Après avoir effacé les courbes précédentes, faites afficher les représentations graphiques des
fonctions f, g et f × g, définies sur l’intervalle [0 ; + ∞[ par :
2
l f(x) = x ; l g(x) ; = –x
3
l (f × g)(x) = f(x) × g(x) = –x .
l Observez les variations de ces trois fonctions sur l’intervalle [0 ; + ∞[.
l Rassemblez vos résultats dans un tableau.
3. Démontrer
f et g sont deux fonctions définies et croissantes sur un intervalle I.
a et b sont deux nombres de I tels que a < b.
a) Traduisez la croissance de f et de g sur I.
b) Prouvez que la propriété suivante est fausse :
« m, n, p et q sont des nombres. Si m n et p q, alors m × p n × q. »
c) Pouvez-vous énoncer une règle générale donnant le sens de variation du produit de deux fonctions
croissantes sur un intervalle ?
d) Avez-vous maintenant une idée de réponse au problème ouvert de la page 49 ?
y
Pour les exercices 27 à 30
Donnez le sens de variation de la fonction f sur
l’intervalle I.
O 1 x
28 f : x 6x + 1 ; I = [–1 ; + ∞[.
29 f : x 8x2 + 1 ; I = .
1
30 f : x 1 – x ; I = ]– ∞ ; 1[.
1
39 f : x x2 + 1, 1f et f .
Pour les exercices 31 à 33
Comparez A et B. y
31 A = 82x + 3 et B = 82y + 3, avec 0 < x < y.
1 1
32 A = 6x + 1 et B = 6y + 1 , avec 0 < x < y.
1 1 1
33 A = 2x – 5 et B = 2y – 5 , avec 3 < x < y.
O 1 x
34 Encadrer |x| pour x ∈ [–2 ; 0].
35 Encadrer |x| pour x ∈ [–2 ; 3]. 40 Cherchez l’intrus
1 f, g et h sont trois fonctions.
36 f est la fonction définie sur l’intervalle 3 2 ; + ∞3 lf:xx
2
par : lg:xx +2
2
f(x) = 82x – 1. 2
l h : x (x + 2)
Donnez un encadrement de f(x) pour x ∈ [5 ; 41].
y
O 1 x
Dans les exercices 37 à 40
Associez à chaque fonction sa représentation. Quelle courbe ne correspond à aucune de ces trois
1 fonctions ?
37 f : x x2 + x – 1, –f, 2f et .
f
41 La figure ci-dessous est un extrait de la représen-
y
tation graphique des fonctions suivantes :
1 1 1
lx l x l x 2
x 1x x
1 a et b sont deux nombres tels que 1 < a < b.
Associez à chaque courbe sa fonction.
O 1 x
h
f
g
a b
dans un repère orthonormé, par le demi-cercle de 2. a) Tracez une courbe susceptible de représenter f sur
centre A(2 ; 0). l’intervalle I.
y b) Dans le même repère, tracez des courbes susceptibles
de représenter g et h.
3. a) Précisez sur quel ensemble E le calcul de 5f(x) est
1 possible.
A b) Dressez alors le tableau de variation de la fonction
O 1 2 x définie sur E par k(x) = 5f(x).
Construisez les courbes représentatives des fonctions : c) Dans le même repère, tracez une courbe susceptible
l g(x) = –f(x) l h(x) = 2f(x) l k(x) = f(x) + 2. de représenter la fonction k.
44 Tracez, dans un repère orthonormé, la courbe 49 f est la fonction définie sur l’intervalle [–3 ; 3]
représentative de la fonction définie sur par f(x) = x2. représentée ci-dessous.
Déduisez-en les représentations graphiques des fonc- y
tions suivantes :
2 2 2
l g : x x – 2 ; l h : x –2x ; l k : x |x – 2|.
1
O
1 x
45 Tracez, dans un repère orthonormé, la courbe
représentative de la fonction définie sur ]0 ; + ∞[ par :
1
f(x) = .
x
Déduisez-en les représentations graphiques des fonc-
tions suivantes : 1. Dressez le tableau de variation de f.
lg:x
1
x
1
+ 2 ; l h : x – ; l k : x
x
1
x
+2.| | 2. On note g la fonction définie sur [–3 ; 3] par g(x) = |f(x)|.
a) Représentez la fonction g.
46 Tracez, dans un repère orthonormé, la courbe b) Déterminez graphiquement le nombre de solutions
représentative # de la fonction définie sur [0 ; + ∞[ par
de l’équation g(x) = 1.
f(x) = 1x. Déduisez-en les représentations graphiques
des fonctions suivantes : 3. m est un nombre quelconque. Discutez, selon les
1x valeurs de m, le nombre de solutions de l’équation
l g : x 1x – 1 ; l h : x .
2 g(x) = m.
l P2 : x multiplier
… … …
ajouter 1 prendre la valeur
par –2 absolue
l P3 : x 1
… … multiplier
…
soustraire prendre la valeur
2 par 2
absolue Reconnaissez-vous la fonction f ainsi définie ? Utilisez
l P4 : x … … … … une fonction déjà programmée dans le logiciel pour
1 élever prendre la multiplier
soustraire
2 au carré racine carrée par 2 simplifier l’écriture de cet algorithme.
67
Avec la calculatrice
Sommet A B C D A 71 Prérequis
x 0 1 2 3 4 Une fonction u est définie sur un intervalle I et pour tout
nombre x de I, u(x) > 0.
… 1
d 1 … 1 Les fonctions u et varient en sens contraire.
0 u
1. Démonstration
2. Pour chaque côté du carré, donnez l’expression de d
k est un nombre strictement positif, f est une fonction
en fonction de x.
strictement croissante sur un intervalle I, et pour tout
Exemple : pour 3 < x < 4, d(x) = 3 – x.
nombre x de I, f(x) 0.
3. Vérifiez l’exactitude de vos conjectures en étudiant 1
Prouvez que la fonction x est strictement
les variations de d. f(x) + k
décroissante sur l’intervalle I.
2. Application
Une fonction f définie sur l’intervalle I = [1 ; + ∞[ est
strictement croissante sur I et f(1) = 0.
Démontrez que, pour tout nombre x appartenant à
1
l’intervalle I, la fonction g : x est définie sur I
f(x) + 1
et que pour tout nombre x de I, g(x) < 1.
Prendre toutes
les initiatives
Avec les tice 72 Précisez le sens de variation de la fonction f
définie sur l’intervalle ]0 ; + ∞[ par :
70 Conjecturer puis démontrer 1
f(x) = 1x – .
Aide Voir l’exercice 22 p. 58. x
EXERCICES
74 Produit de fonctions monotones et positives 1
76 1. Vérifiez que la fonction définie par f(x) = x – x
1. Démontrer est définie sur ]– ∞ ; 0[ ∪ ]0 ; + ∞[.
f et g sont deux fonctions positives sur un intervalle I, ce
2. On s’intéresse, dans un repère orthonormé, à la
qui signifie que pour tout nombre x appartenant à I, f(x)
représentation de f pour les valeurs de x strictement
et g(x) sont positifs.
positives.
On suppose de plus que les fonctions f et g sont crois-
Justifiez que est toujours située en dessous de la
santes sur l’intervalle I.
droite d d’équation y = x.
On note p la fonction « produit de f et g » définie sur I par :
p(x) = f(x) × g(x). 3. On note A le point de d’abscisse x et B celui de d
Prouvez que la fonction p est croissante sur l’intervalle I. ayant la même abscisse x.
1
Justifiez que la longueur AB est égale à .
2. Conjecturer x
1
Que pouvez-vous conjecturer sur le produit de deux La fonction x est strictement décroissante sur
x
fonctions positives et décroissantes sur un intervalle I ? ]0 ; + ∞[. Que pouvez-vous en déduire pour la courbe ?
Démontrez-le.
4. Tracez la droite d puis la courbe , pour x > 0.
Exercice 26, page 61.
3. Applications 77 À l’intérieur ? H M IQ U E
A L G O R IT
Trouvez le sens de variation de chacune des fonctions
Les courbes représentatives des fonctions f et g sont
suivantes sur l’intervalle I donné.
définies sur ]0 ; + ∞[ par :
a) f(x) = x7x + 3 ; I = [1 ; + ∞[. x–2
1 f(x) = x2 – 5x + 4 et g(x) = .
x
b) g(x) = ; I = ]0 ; + ∞[.
x(x + 1) Elles déterminent une région du plan colorée en
orange sur la figure ci-dessous.
75 Sur le graphique ci-dessous sont représentées les
fonctions définies sur l’intervalle I = [0 ; 1] par : f(x) = 1x y
1
et g(x) = x.
1 x
O 1
B
O x 1
A et B sont des points des deux courbes ayant la même 1. Attribuez à chaque fonction sa courbe.
abscisse x.
2. Écrivez un algorithme qui permet de préciser si
L’objectif est de déterminer la longueur maximale du
un point défini par ses coordonnées appartient à la
segment [AB] lorsque x parcourt l’intervalle [0 ; 1].
partie colorée (frontière comprise).
1. Après avoir associé à chaque courbe sa fonction,
3. Réalisez le programme et testez-le en choisissant
exprimez la longueur AB en fonction de x.
des points pour lesquels une simple lecture du
2. On note g la fonction définie sur I par : graphique ne suffit pas (exemple : A(1,2 ; –0,5)).
g : x AB.
Par des considérations graphiques, établissez le tableau
78 Distance d’un point à une droite
de variation de la fonction g.
Dans un repère orthonormé, on considère les points
3. Vérifiez que pour tout x de l’intervalle I : A(0 ; 1) et M(x ; y). M est un point de la droite d d’équation
1 1 1
g(x) < et que g
4 4
= .1 2
4
y = x – 4.
Aide L’objectif est d’étudier les variations de la distance
AM lorsque M parcourt la droite d, et en particulier de
1
1
2
2
Développez — – 1x . déterminer la distance AM minimale.
2
1. a) Exprimez la distance AM en fonction des coordon-
4. Concluez. nées x et y de M.
91 4 + 76 – x < x.
92 1. Représentez les fonctions f et g définies par :
1 f(x) = 82x – 1 et g(x) = x.
O 1 x 2. Graphiquement quelles sont les solutions de l’équa-
tion 82x – 1 = x ?
82 La courbe ci-après représente, dans un repère 3. L’écran de la calculatrice ou du grapheur n’étant
orthonormé, une fonction f définie sur l’intervalle qu’une fenêtre, vérifiez par le calcul l’exactitude de
I = [–4 ; 4]. votre conjecture.
f
1
1. Construire avec GeoGebra
Créez le demi-cercle de diamètre [AB], et le point M.
O 1 x Créez la parallèle à l’axe des abscisses passant par M puis
le point N. Créez le périmètre p, somme des mesures
des côtés affichées dans la fenêtre Algèbre.
1. a) Sur l’intervalle [–1 ; + ∞[, comparez les nombres 61 + x
x 2. Conjecturer
et 1 + . Déplacez le point M sur le demi-cercle (l’abscisse x de M
2
b) Pour quelle valeur de x obtient-on : restant positive). Pour quelle(s) valeur(s) de x le périmètre
x semble-t-il maximum. Quelle est alors sa valeur ?
71 + x = 1 + ?
2 3. Démontrer
2. a) Représentez sur le même graphique f et la droite d Dans cette partie, on envisage de résoudre algébrique-
x
d’équation y = 1 + . ment le problème suivant :
2
Pour quelles valeurs de x le périmètre est-il égal à 5 ?
b) Déduisez de la question 1. la position de la droite d
par rapport à la courbe f . a) Démontrez que le point M a pour ordonnée 81 – x2.
l Déduisez-en que :
94 Les segments [AB] et [CD], de longueur 6, sont AM = 92(1 – x) et que P(x) = 2 + 2x + 292(1 – x).
perpendiculaires en A, avec AD = 2. l Vérifiez que répondre à la question posée revient à
3
M et N sont variables respectivement sur [AB] et [CD] résoudre dans [0 ; 1] l’équation : 92(1 – x) = – x. (E)
2
tels que AM = CN = x, 0 < x < 6. b) Cette équation est dite irrationnelle parce qu’il y
C figure un radical que l’on ne peut pas simplifier.
l L’équation (E), de la forme 1a = b, n’a de sens que si
95 Résoudre une équation irrationnelle TICE 97 (O ; I, J) est un repère orthonormé. A a pour
Le plan est rapporté à un repère orthonormé. coordonnées (0 ; 2) et B(1 ; 0).
Par un point M (d’abscisse positive) du demi-cercle de Déterminez tous les points C de l’axe des abscisses
tels que le triangle ABC soit isocèle.
centre O, de rayon 1 et de diamètre [AB], on trace la
parallèle (MN) à l’axe des abscisses.On note x l’abscisse 98 Dans le plan rapporté à un repère orthonormé,
du point M(0 < x < 1) et on s’intéresse aux variations 17
le cercle de centre A(2 ; 0) et de rayon coupe-t-il la
du périmètre p du trapèze isocèle AMNB en fonction de 2
courbe d’équation y = 1x ?
l’abscisse x du point M.
O 1 x
B Des fonctions associées 3
La courbe ci-dessous est la représentation graphique,
dans un repère orthonormé, de la fonction f définie sur
l’intervalle I = ]– ∞ ; 3] par : 1. a) Construisez la courbe 1 , symétrique de par rap-
f(x) = –x3 + 3x2. port à l’axe des ordonnées, et la courbe 2 , symétrique
de par rapport à l’axe des abscisses.
y
b) 1 est la courbe représentative d’une fonction f1 et
2 celle d’une fonction f2.
Exprimez f1(x) et f2(x), et dressez le tableau de variation
1 des fonctions f1 et f2.
Dérivation
D’un siècle
à un autre
Les infographistes et les web designers
connaissent bien les courbes de Bézier :
ils les manipulent à longueur de journée.
Elles furent mises au point en 1962 par l’ingénieur
français Pierre Bézier. Ces courbes sont construites
par morceaux et leur raccordement continu est réalisé
grâce à des calculs de dérivées.
Cette notion de dérivée a vu le jour au xviie siècle
dans les écrits de Leibniz et de Newton, En savoir plus sur
qui s’en disputèrent la paternité. Gottfried Leibniz
Chercheurs d’hier p. 81
Coefficient directeur
A(xA ; yA) et B(xB ; yB) sont deux points (xA ≠ xB). 7 La droite d passe par le point M(12 ; –9) et a pour
La droite (AB) a pour coefficient directeur : coefficient directeur –6.
y –y Déterminez une équation de cette droite.
m= B A.
xB – xA
8 Dans chaque cas, déterminez une équation
Exemple : A(2 ; 3) et B(–1 ; 4). On a xA ≠ xB.
de la droite (AB).
La droite (AB) a pour coefficient directeur :
4–3 1 a) A(–3 ; –4) et B(3 ; 2).
m= = – .
–1 – 2 3 b) A(0 ; –2) et B(–8 ; 5).
La droite admet donc une équation de la forme :
1
1
y = – x + p. 2 2
c) A ; 5 et B(3 ; 5).
3
1
Elle passe par A, donc yA = – xA + p.
3
1 2 11
Soit 3 = – × 2 + p d’où p = 3 + = .
3 3 3
1 11
La droite (AB) a pour équation y = – x + .
3 3 Voir les corrigés p. 363
72 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
ACTIVITÉS
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
1 y
La trajectoire d’un mobile est portée par la courbe d’équation y = 1 +
t
avec t > 0. Il quitte sa trajectoire tangentiellement en P(1 ; 2).
À quel endroit touchera-t-il le sol, représenté par l’axe (O ; t) ? 2 P
1
O 1 t
Chapitre 3 ● Dérivation 73
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
COURS
1 Nombre dérivé et tangente
Exemple et interprétation graphique. f est la fonction définie sur par f(x) = x2.
h désigne un nombre quelconque, non nul.
l Le taux d’accroissement de f entre 1 et (1 + h) est égal à : y
f(1 + h) – f(1)
Exemple. La fonction f : x x2 vue précédemment est telle que lim = 2, donc f
h→0 h
est dérivable en 1 et f’(1) = 2.
74 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
COURS
1.3 Tangente à une courbe
A et M sont deux points de la courbe représentative d’une y
fonction f dérivable en α.
Le fait que le nombre h tende vers zéro se traduit graphique- M
f(_ + h)
ment par le fait que le point M se « rapproche » du point A. f(_ + h) – f(_)
Les sécantes (AM) ont pour position limite la droite passant A
f(_)
par A et de coefficient f’(α). h
Cette droite correspond à l’idée intuitive que l’on se fait d’une
tangente à une courbe.
O _ _+ h x
Définition 3 f est une fonction définie sur un intervalle I. #f est sa courbe représentative. α est un nombre de
l’intervalle I. f est dérivable en α.
La droite qui passe par A(α ; f(α)) et de coefficient directeur f’(α) est la tangente à #f au point A.
2 Fonctions dérivées
Chapitre 3 ● Dérivation 75
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
COURS
Démonstration. Quels que soient les nombres α et h (h ≠ 0) :
f(α + h) – f(α) m(α + h) + p – mα – p mh
= = = m.
h h h
Ainsi, le taux d’accroissement lorsque h tend vers 0, a pour limite m.
Quel que soit le nombre α, f est dérivable en α et f’(α) = m : la fonction dérivée est définie sur
par f’(x) = m (fonction constante).
Idée de la démonstration.
f(α + h) – f(α) a(α + h)2 + b(α + h) + c – aα2 – bα – c
Quels que soient α et h (h ≠ 0), =
h h
aα2 + 2aαh + ah2 + bα + bh + c – aα2 – bα – c ah2 + 2aαh + bh
= = = ah + 2aα + b.
h h
Le taux d’accroissement est égal à ah + 2aα + b. Lorsque h tend vers 0, ce taux d’accroissement
a pour limite 2aα + b.
Ainsi, quel que soit le nombre α, f est dérivable en α et f’(α) = 2aα + b.
La fonction dérivée est définie sur par f’(x) = 2ax + b.
Théorème 3 Pour tout entier naturel non nul n, la fonction f définie sur par f(x) = xn est dérivable sur .
Admis Sa fonction dérivée est définie sur par f’(x) = nx n–1.
Théorème 4 1
La fonction inverse f définie sur – {0} par f(x) = est dérivable sur chacun des intervalles
x
]– ∞ ; 0[ et ]0 ; + ∞[.
1
Sa fonction dérivée est définie sur chacun de ces intervalles par f’(x) = – 2 .
x
Idée de la démonstration. Quels que soient les nombres α > 0 et h tels que α + h > 0,
1 1 –h
–
f(α + h) – f(α) α+h α α(α + h) 1
= = = – .
h h h α(α + h)
1
Lorsque h tend vers 0, le taux d’accroissement a pour limite – 2 . Ainsi, quel que soit le nombre
α
1
α > 0, f est dérivable en α et f’(α) = – 2 . On obtient le même résultat lorsque α < 0.
α 1
La fonction dérivée est définie sur chacun des intervalles ]– ∞ ; 0[ et ]0 ; + ∞[ par f’(x) = – 2 .
x
Théorème 5 La fonction f définie sur [0 ; + ∞[ par f(x) = 1x est dérivable sur l’intervalle ouvert ]0 ; + ∞[.
1
Sa fonction dérivée est définie sur ]0 ; + ∞[ par f’(x) = .
21x
Idée de la démonstration. Quels que soient les nombres α > 0 et h tels que α + h > 0,
f(α + h) – f(α) 8α + h – 1α 8α + h – 1α2 8α + h + 1α2 α+h–α 1
= = = = .
h h h8α + h + 1α2 h8α + h + 1α2 8α + h + 1α
1
Lorsque h tend vers 0, le taux d’accroissement a pour limite .
21α
Attention 1
La fonction f Ainsi, quel que soit le nombre α > 0, f est dérivable en α et f’(α) = .
n’est pas dérivable 1 21α
en zéro. La fonction dérivée est définie sur ]0 ; + ∞[ par f’(x) = .
21x
76 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Application
EXERCICES
Objectif 1 Associer tangente et nombre dérivé
Si f est une fonction dérivable en α, sa courbe y
représentative admet au point A(α ; f(α)) une T
tangente T de coefficient directeur f’(α). A f’(_)
f(_)
1 1
1
O _ x
Méthode Solution
l On lit sur la figure les ordonnées l Graphiquement, on lit :
des points A, B et C. f(0) = 1 ; f(3) = 2 ; f(–2) = –2.
l On lit les coefficients l Graphiquement, on lit :
Pour les exercices 1 à 3 Les fonctions étudiées sont dérivables pour tout nombre de .
1 La courbe ci- y 3 est la courbe représentative d’une fonc-
contre est celle d’une B tion f.
fonction f. On donne :
1
Utilisez le quadril- l f(0) = 2 l f(4) = 5 l f(7) = 3 l f(10) = 5
Chapitre 3 ● Dérivation 77
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Objectif 2 Tracer une tangente connaissant le nombre dérivé
l Les dérivées des fonctions usuelles sont à connaître. Voir théorèmes 2 à 5.
l f est une fonction dérivable sur un intervalle I. a est un nombre de I. La tangente à la courbe
représentative de f, au point A de coordonnées (a ; f(a)), admet pour équation :
y = f’(a)(x – a) + f(a).
78 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
Po u r
se tester
EXERCICES
7 Questions sur le cours 8 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
1. f est une fonction définie et dérivable sur un Justifiez votre réponse.
intervalle I. a et (a + h) sont deux nombres de I, a) Si g est la fonction définie sur par g(x) = 2x + 5,
(h ≠ 0). alors g’(x) = 7.
f(a + h) – f(a) b) Si g est une fonction dérivable en 3, alors sa
a) Le nombre s’appelle ……
h courbe admet une tangente au point d’abscisse 3.
f(a + h) – f(a) c) f est la fonction définie sur par f(x) = 3x2, alors
b) Si tend vers L lorsque h tend
h f’(2) = 12.
vers 0, alors L s’appelle …… d) La fonction f est définie sur par f(x) = x13. Pour
2. A est le point d’abscisse a de la courbe repré- x
tout nombre x, f’(x) = .
sentative de f. 213
e) f est définie pour tout nombre x non nul par
a) f(a) est …… du point A. 1
f(x) = . La tangente au point A d’abscisse 2 à la
b) f’(a) s’appelle …… x 1
c) L’équation de la tangente en A à est …… courbe représentant f a pour équation y = – x + 1.
4
Pour chaque affirmation, une seule réponse est exacte. Identifiez-la en justifiant votre réponse.
1. f est la fonction définie sur par f(x) = 3x2 + 2x + 4. Le taux d’accroissement de f entre 1 et 1 + h est :
a) f’(x) = 6x + 6. b) f’(x) = 6x + 4. c) f’(x) = 6x + 2. 1
a) –h2 – h. b) –1 – h. c) –2 – h – .
2. est la courbe représentative de la fonction h
4. est la courbe représentative de la fonction f défi-
« carré ». La tangente au point d’abscisse –3 a pour nie sur [0 ; + ∞[ par f(x) = 1x. La tangente à au point
équation : d’abscisse 16 a pour équation :
a) y = –6x – 27. b) y = –6x – 9. c) y = 9x + 3. 1 1 1
a) y = x. b) y = x – 2. c) y = x + 2.
3. f est la fonction définie sur par f(x) = –x2 + x + 1. 4 8 8
Chapitre 3 ● Dérivation 79
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Apprendre à chercher
11 Tangentes à une courbe passant par un point Aide
Dans un repère orthonormé (O ; I, J), est la courbe Deux droites d’équations respectives y = mx + p et y = m’x + p’ sont
représentative de la fonction f définie sur – {0} par confondues si et seulement si m = m’ et p = p’.
1
f(x) = . A est le point de coordonnées (1 ; –1). a) Trouvez une équation de Ta, puis une équation de Tb.
x
Objectif Déterminez, si elles existent, les tangentes b) Déduisez-en que les droites « Ta et Tb sont confon-
à passant par A. dues » équivaut à « Il existe des nombres a et b tels que
1 2
2a = – 2 et –a2 = ».
b b
1. Réaliser une figure aide à bien visualiser la situation. c) Calculez a et b et concluez.
Aide (–2) est le seul nombre dont le cube est (–8).
a) Tracez l’hyperbole et placez le point A.
b) Conjecturez le nombre de tangentes passant par A.
13 Position d’une courbe et d’une tangente en
2. Cela revient à trouver les points de en lesquels la l’un de ses points
tangente à passe par A. Pour connaître un point de
Dans un repère, on a tracé la courbe représentative de
il suffit de connaître son abscisse. On choisit donc pour
la fonction f définie sur par f(x) = x3 et T la tangente à
inconnue l’abscisse m (non nulle) d’un point M de .
activités de recherche
au point A d’abscisse 1.
a) Trouvez, en fonction de m, une équation de la tan- y T
gente Tm en M à .
b) Démontrez que « La tangente en M passe par A »
équivaut à « m2 + 2m – 1 = 0 ».
1 A
c) Résolvez cette équation. Combien trouvez-vous de
tangentes Tm ? Concluez en plaçant sur les points O 1 x
trouvés et en traçant les tangentes.
80 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Narration de recherche
L’objectif n’est pas seulement de résoudre le problème posé : vous
devez aussi noter les différentes idées même lorsqu’elles n’ont pas
permis de trouver la réponse. Expliquez pourquoi vous avez changé
de méthode et ce qui vous a fait avancer, etc.
activités de recherche
1
le repère orthonormé indiqué, l’équation du demi-profil l’arc symbolisant le virage a pour équation y = x2 + 2
4
gauche est : et P a pour coordonnées (2 ; 0). À quelle distance l’ob-
y = ax2 + bx + c. servateur aperçoit-il la voiture à l’entrée du virage et la
Quelle est la hauteur totale de la voûte ? perd-il de vue à la sortie du virage ?
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de t uver !
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de l’Analyse.
Archimède Isaac Newton Leonhard Euler
Chap. 5 Chap. 4 Chap. 2
– 200 800 1600 1700 1800 1900
Chapitre 3 ● Dérivation 81
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Utiliser GeoGebra
our étudier des tangentes
P
à des courbes de référence
2. Conjecturer
a) Que pouvez-vous conjecturer concernant la position de la droite (BC) par rapport aux deux courbes
3 et ? Aide
b) Créez la tangente en B à 3. Que constatez-vous ? Vérifiez Si nécessaire, cliquez sur les équations pour
votre conjecture à l’aide des équations dans la fenêtre Algèbre. afficher les équations réduites des droites.
c) On envisage maintenant d’observer si la propriété est conservée pour les courbes d’équations y = ax2
outil 3 b
et y = où a et b sont deux nombres strictement positifs.
x
l Créez deux curseurs a et b avec les paramètres suivants.
l Par un clic droit sur les équations, accédez au menu « propriétés » et modifiez les fonctions f et g pour
b
obtenir f(x) = ax2 et g(x) = .
x Aide
l Faites varier alternativement les nombres a et b. Que constatez-vous ?
Pour modifier f, saisissez a*x2.
3. Démontrer
On se limitera dans cette partie au cas a = b = 1, c’est-à-dire à la situation initiale.
a) Déterminez les équations des tangentes T1 et T2. Déduisez-en les coordonnées de B et de C et
l’équation de la droite (BC) du type y = mx + p. Vous pouvez vérifier l’exactitude de vos calculs dans la
fenêtre Algèbre.
b) Précisez par le calcul les éléments qui vous permettent d’affirmer que la droite (BC) est tangente aux
deux courbes 3 et . Concluez.
82 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Utiliser sa calculatrice
Pour calculer un nombre dérivé
Pour tracer une tangente à une courbe
activités de recherche
SHIFT MENU (SET UP)
et activez la comman-
● Appuyez sur F4 (Sketch), puis sélectionnez
de « Derivative ».
l’instruction Tang ( F2 ).
● Appuyez sur EXE . Dans le menu TABLE, F5
(SET), réglez start : –2, End : 5, Step : 0,1. ●Déplacez le curseur jusqu’au point de la courbe
● Utilisez l’instruction TABL ( F6 ) pour afficher d’abscisse 2 et appuyez sur EXE .
les valeurs de x, de f(x) et de f’(x).
Image
Variable
Nombre
dérivé
Avec une TI
● En mode Calcul, appuyez sur math puis dans le ● Tapez 2nde trace (calculs), puis sélectionnez
menu, sélectionner l’option 8 : nbreDérivé ( 8 ). l’option 6 : dy/dx ( 6 ).
● Complétez comme ● Appuyez sur 2 et validez par entrer .
indiqué ci-contre.
● Appuyez sur entrer . Vous obtenez f’(2).
Note
L’instruction nbreDérivé( s’utilise ainsi : ● Appuyez sur graph pour afficher l’écran gra-
nbreDérivé(expression, variable, valeur).
phique avec la courbe de f.
● Tapez 2nde prgm (dessin), puis sélectionnez
Autre méthode
l’option 5 : Tangente(( 5 ).
● Appuyez sur f(x) , puis entrez l’expression de f
● Appuyez sur 2 et validez par entrer .
dans Y1.
● Appuyez sur fenêtre pour
Chapitre 3 ● Dérivation 83
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Entraînement
de tête 30 Les fonctions suivantes sont dérivables en x = 1.
Lire f’(1).
18 f est la fonction définie sur par f(x) = x2. est sa a) y b) y
courbe représentative. 2 A 2 A
1. Calculez f(2) et f’(2).
1 1
2. La tangente à au point d’abscisse 2 a-t-elle pour
équation y = 4x – 4 ? O 1 x O 1 x
84 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
33 est la courbe représentative d’une fonction f 42 1 et 2 sont les courbes représentatives des
définie et dérivable sur . On donne : fonctions f et g définies sur par f(x) = –x2 + 6x – 2 et
l f(–3) = –1 l f(0) = –2 l f(3) = 0 l f(6) = 4 g(x) = x2 + 2x.
l f’(–3) = 0 l f’(0) = –1 l f’(3) = 3 l f’(6) = 0,5 y
1
1. Placez les points A, B, C et D d’abscisses respectives
–3 ; 0 ; 3 et 6.
2. Construisez les tangentes aux points A, B, C et D.
3. Dessinez une allure possible de la courbe sur l’inter-
valle [–3 ; 6]. 2
1
34 h est la fonction définie sur – {0} par h(x) =
. 1 x
x
1. Trouvez une équation de la tangente à la courbe
représentative de h au point d’abscisse 2 et au point
d’abscisse –2.
2
2. a) Tracez et les deux tangentes.
b) Quelle particularité présente ces deux tangentes ? 1. Attribuez à chaque fonction sa courbe.
2. a) Démontrez que ces courbes ont un unique point
Pour les exercices 35 à 39
commun A.
f est une fonction et a un nombre donné. f est déri-
b) Démontrez qu’en ce point, les deux courbes ont une
vable en a. Déterminez une équation de la tangente
tangente commune.
à la courbe représentative de f au point d’abscisse a.
LOGIQUE
43 Implication réciproque.
35 f(x) = 3x2 + 5x – 2 et a = –2. Contre-exemple
1 La phrase « si f(x) = x2 + 10 alors f’(x) = 2x » est une
36 f(x) = 1–7x + 5 + x22 et a = 5.
2 implication.
37 f(x) = 1x et a = 9. a) Énoncez l’implication réciproque.
y
Chapitre 3 ● Dérivation 85
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
45 f est la fonction définie sur par f(x) = x2 – 4x + 1. 1. Démontrez que « d est tangente en B à » équivaut à
A est le point de la courbe représentative de f d’abs- « f(1) = 3 et f’(1) = 1 ».
cisse 0. 2. Déduisez-en la valeur de a et de b et l’expression
de f(x).
1. Quel est le point B de la courbe en lequel la tan-
gente a pour coefficient directeur 6 ? 50 f est une fonction définie sur par f(x) = ax2 + c
2. Quelles sont les coordonnées du point C de en (a ≠ 0).
lequel la tangente est parallèle à la droite (AB) ? Le point A(3 ; 2) est un point de sa courbe représentative
et la tangente en A à passe par l’origine O du repère.
46 est la courbe représentative de la fonction f y d
définie sur [0 ; + ∞[ par f(x) = 1x.
1 A
1. Résoudre l’équation f’(a) = , a ∈ ]0 ; + ∞[. 2
8 1
1
2. La droite d’équation y = x + 2 est-elle tangente à ?
8 x
O1 3
47 3 est la parabole d’équation y = x2. Le point A
d’abscisse 2 appartient à 3. 1. Démontrez que « d est tangente en A à » équivaut à
2
Le point H est le projeté orthogonal de A sur l’axe des « f(3) = 2 et f’(3) = ».
3
ordonnées. Le point H’ est le symétrique de H par rap- 2. Déduisez-en la valeur de a et de c, puis l’expression
port à l’origine O du repère. de f(x).
y
51 f est une fonction trinôme définie sur par :
H A f(x) = ax2 + bx + c.
est sa courbe représentative.
La droite d est tangente à à l’origine O du repère et
passe par le point A(2 ; 3).
1
y
O 1 2 x
3 A
d
H’ 1
O1 2 x
1. Quelles sont les coordonnées des points A, H et H’ ? 1. Démontrez que :
2. Démontrez que la droite (AH’) est tangente en A à 3. 1
l f(0) = 0 l f’(0) =
l f(2) = 3.
2
48 f est la fonction définie sur par f(x) = –2x2 + 4x. 2. a) Déduisez-en la valeur de c, de b et de a.
est sa courbe représentative. b) Quelle est l’expression de f(x) ?
1. Trouvez une équation de la tangente T à au point A 52 Point de chute
d’abscisse 3. La trajectoire d’un mobile est portée par la courbe
2. a) Étudiez le signe de f(x) – (–8x + 18). 1
d’équation y = dans un repère orthonormé.
t
b) Déduisez-en la position de par rapport à T. y
49 f est une fonction définie sur par f(x) = ax2 + bx.
B est le point de coordonnées (1 ; 3).
1 M
La droite d d’équation y = x + 2 est tangente en B à la
courbe représentative de f. O 1 t
y d On admet que lorsqu’il quitte sa trajectoire en M, le
B mobile poursuit son mouvement en ligne droite sur la
3
tangente en M.
À quel endroit doit-il quitter sa trajectoire pour passer
1 par le point A(4 ; 0) ?
O 1 x Aide On appelle t0 l’abscisse de M.
86 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
53 3 et * sont les représentations graphiques des 2. a) Démontrez que N a pour coordonnées :
m–1 m–1 2
fonctions f définie sur par f(x) =
1
4x2 et g définie sur
1
2
;
2 1. 22
– {0} par g(x) = .
x b) Sur quelle ligne se déplace N ?
y c) Étudiez la position relative de la droite (AM) et de la
tangente en N à 3.
ligne ?
57 Dans un repère orthonormé d’origine O, M est
le point de coordonnées (x ; y) avec x > 0 et y > 0. Le
1. Expérimenter avec GeoGebra rectangle OHMK a pour aire 16.
l Paramétrez les axes comme indiqué :
y
K M
l Saisissez la fonction f. Créez le point A et un point M.
l Créez les tangentes à 3 en A et M puis le point I. P
l Créez J puis N. 1
Déplacez M sur 3. Quelle conjecture faites-vous concer-
nant N ? O 1 H x
l Créez la tangente en N à 3 et déplacez M.
1. Démontrez que le point M appartient à un arc *
Quelle conjecture faites-vous concernant la tangente d’hyperbole que l’on tracera.
en N ?
2. P est le centre du rectangle OHMK.
2. Démontrer
a) Pourquoi P appartient-il à la courbe *1 d’équation
1. a) Démontrez que la tangente en M a pour équation 4
y = avec x > 0 ?
y = 2mx – m2. x
b) Démontrez que la droite (KH) est tangente en P
b) Déduisez-en l’équation de la tangente en A.
à *1.
c) Calculez les coordonnées de I et celles de J.
Chapitre 3 ● Dérivation 87
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
Approfondissement
58 f est la fonction définie sur par : 61 Une rampe de skateboard
1
f(x) = x2 – 2x + 3.
2
3 est sa courbe représentative. M est un point de 3
d’abscisse a.
Pour quelles valeurs de a la tangente en M passe-t-elle
par le point A(0 ; –3) ?
59 Point de vue !
Sur la figure ci-dessous, « l’arc » de parabole ABC repré-
sente une colline, le sol est symbolisé par l’axe des abs-
cisses. Un observateur est placé en E de coordonnées
11
1–2 ;
4 2
dans le repère choisi.
Le but de l’exercice est de déterminer les points de la
colline et ceux du sol (au-delà de la colline) qui ne sont
pas visibles du point d’observation E.
A C I
2m
V
Sol –2 –1 O 1 3
88 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES
1. Trouvez une équation de la tangente : 1. Justifiez les affirmations suivantes :
a) Ta en A à 31 ; l f’(0) = –2 ;
l f’(–1) = 0 ;
b) Tb en B à 32.
l f’(2) = 0.
2. Démontrez que la 1 y
2. On suppose que la fonction f’, dérivée de f, est définie
droite d est une tangente
pour tout nombre x par :
commune aux deux cour-
f’(x) = ax2 + bx + c.
bes si et seulement si a
2 En utilisant les affirmations de la question 1., calculez a,
et b vérifient le système : d
b, c et déterminez f’(x).
a = b + 1
(S) 5 a2 = b2 – 3.
3. Résolvez le système et
déduisez-en une équation
de d.
1
Prendre toutes
x les initiatives
O 1
65 On a tracé ci-après les courbes représentatives
des fonctions f et g définies sur par :
63 1. Vérifiez que : y 2
l f(x) = –x + 8x ;
x3 – 3x – 2 = (x + 1)(x2 – x – 2). 2
l g(x) = x – 4x.
2. Dans un repère orthonormé 1 B
on a tracé les courbes représen- O 1 x y
tatives des fonctions : 2
A A
1 2
f définie sur par f(x) = (x – 3)
2
1
et g définie sur – {0} par g(x) = .
x
a) Quelles sont les coordonnées des points A et B inter-
O x
sections de ces deux courbes ?
d B
b) Démontrez que ces courbes ont une tangente com-
mune en A.
d’ 1
c) Étudiez suivant les valeurs de x les positions relatives
de ces deux courbes.
La droite d est tangente en A à 1.
64 La courbe ci-dessus est celle d’une fonction f
La droite d’ est tangente en B à 2.
définie et dérivable sur . Les tangentes à la courbe en
Les droites d et d’ sont parallèles.
A et B sont horizontales. La tangente en O, origine du
Quelle est l’abscisse commune des points A et B ?
repère, passe par le point C(–1 ; 2).
2
67 À tout nombre m ≠ 0, on associe la parabole
–1 O 1 x
3m d’équation :
y = mx2 + (1 – 2m)x + m.
Démontrez que toutes ces paraboles sont tangentes
entre elles.
Note
Chapitre 3 ● Dérivation 89
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
EXERCICES Travail en autonomie
L es exercices suivants permettent de revoir les principales méthodes
de résolution abordées dans le chapitre. Faites ces exercices à votre rythme,
en utilisant si besoin les coups de pouce page 381.
5
c = 0
A 1 a+b+c=2
2a + b = 1. 11
O 1 x
2. Quelle est alors l’expression de f(x) ? 12
90 Chapitre 3 ● Dérivation
« Usage strictement réservé à l'établissement Sainte-Croix de Neuilly, autorisé jusqu'au 31/07/17 »
CHAPITRE Fonctions
dérivées.
Applications
D’un siècle
à un autre
Le Centre national de natation de Pékin, surnommé
Water Cube, a été inauguré pour les Jeux olympiques
de l’été 2008. Ce bâtiment écologique est un assemblage
complexe de plastique et d’acier, mais il est également
la solution à un vieux problème mathématique
d’optimisation de pavage de l’espace :
un maximum de volume pour un minimum de surface.
De nombreux problèmes d’optimisation peuvent être
résolus grâce aux résultats des travaux de Newton et En savoir plus sur
de Leibniz sur les dérivées. Isaac Newton
Chercheurs d’hier p. 103
O 1 x
Minimum et maximum
f est une fonction définie sur un intervalle I 3 Reprenons le tableau de variation de la question 1.
et a est un nombre appartenant à I. a) Précisez le minimum et le maximum de f sur I.
l Dire que f(a) est le minimum de f sur I
b) Complétez le plus précisément possible :
signifie que f(a) est la plus petite valeur Si –1 x 3, alors …… f(x) …… .
prise par la fonction, soit : 4 La courbe représente une fonction g définie sur [0 ; 6].
pour tout nombre x de I, f(x) f(a). a) Précisez le minimum et le maximum de g sur [0 ; 6].
l Dire que f(a) est le maximum de f sur I
b) Précisez le minimum et le maximum de g sur [0 ; 2].
signifie que f(a) est la plus grande valeur y
prise par la fonction, soit :
pour tout nombre x de I, f(x) < f(a).
10
1
O x
Sens de variation de f
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
Dans un repère orthonormé, on a tracé la parabole 3 d’équation y = x2 y
et la droite d d’équation y = 4. y=4
C D
A et B sont deux points de 3 ayant la même ordonnée (inférieure à 4).
C et D sont les deux points de la droite d tels que ABCD est un rectangle.
B A
Estimez la position de A pour laquelle l’aire du rectangle ABCD est
maximale. 1
y = x2
–2 O 1 2 x
Principe de la démonstration. Pour démontrer que u + v est dérivable sur I, on prouve que
pour tout nombre a de I, le taux d’accroissement de u + v entre a et a + h (où h ≠ 0 et a + h ∈ I) a
une limite finie lorsque h tend vers 0.
(u + v)(a + h) – (u + v)(a) u(a + h) + v(a + h) – u(a) – v(a) u(a + h) – u(a) v(a + h) – v(a)
= = +
h h h h
u(a + h) – u(a) v(a + h) – v(a)
Or lim = u’(a) et lim = v’(a).
h→0 h h→0 h
On admet alors le résultat suivant.
Lorsque h tend vers 0, la limite du taux d’accroissement de u + v en a est u’(a) + v’(a) :
(u + v)(a + h) – (u + v)(a)
lim = u’(a) + v’(a).
h→0 h
Ceci est vrai pour tout nombre a de l’intervalle I donc u + v est dérivable sur I et (u + v)’ = u’ + v’.
1
Exemple. Sur I = ]0 ; + ∞[, la fonction définie par f(x) = x + est la somme des deux fonctions,
x
1
u et v, dérivables sur I telles que u(x) = x et v(x) = .
x
1
Leurs dérivées sont définies par u’(x) = 1 et v’(x) = – 2 .
x
1
Il en résulte que f est dérivable sur I et que f’(x) = u’(x) + v’(x) = 1 – 2 .
x
1.2 Dérivée de lu
Théorème 2 u est une fonction dérivable sur un intervalle I et l est un nombre réel.
Alors la fonction lu est dérivable sur I et (lu)’ = lu’.
Principe de la démonstration. Pour démontrer que lu est dérivable sur I, on prouve que pour
tout nombre a de I, le taux d’accroissement de lu entre a et a + h (où h ≠ 0 et a + h ∈ I) a une
limite finie lorsque h tend vers 0.
(lu)(a + h) – (lu)(a) l × u(a + h) – l × u(a) u(a + h) – u(a)
= =l× .
h h h
u(a + h) – u(a)
Or, par hypothèse, lim = u’(a). On admet alors le résultat suivant.
h→0 h
Lorsque h tend vers 0, la limite du taux d’accroissement de lu en a est lu’(a) :
(lu)(a + h) – (lu)(a)
lim = lu’(a).
h→0 h
Ceci est vrai pour tout nombre a de l’intervalle I donc lu est dérivable sur I et (lu)’ = lu’.
Remarque. Si l = –1, on obtient (–u)’ = –u’. On déduit alors du théorème 1 que si u et v sont
deux fonctions dérivables sur I, alors (u – v)’ = u’ – v’.
Conséquence. Dérivée des fonctions polynômes. Il résulte des théorèmes 1 et 2, ainsi que
du théorème 3 du chapitre 3, que :
Exemple. La fonction P définie sur par P(x) = 3x5 – 2x3 + 5x2 – 1 est dérivable sur et
P’(x) = 3(5x4) – 2(3x2) + 5(2x) = 15x4 – 6x2 + 10x.
Principe de la démonstration. Pour démontrer que uv est dérivable sur I, on prouve que pour
tout nombre a de I, le taux d’accroissement de uv entre a et a + h (où h ≠ 0 et a + h ∈ I) a une
limite finie lorsque h tend vers 0.
(uv)(a + h) – (uv)(a) u(a + h) v(a + h) – u(a) v(a)
= .
h h
Un changement d’écriture permet de faire apparaître les taux d’accroissement de u et de v :
u(a + h) v(a + h) – u(a) v(a) u(a + h) v(a + h) – u(a) v(a + h) + u(a) v(a + h) – u(a) v(a)
=
h h
u(a + h) – u(a) v(a + h) – v(a)
= × v(a + h) + u(a) × .
h h
u(a + h) – u(a) v(a + h) – v(a)
Or lim = u’(a) et lim = v’(a).
h→0 h h→0 h
On admet alors le résultat suivant, lorsque h tend vers 0 : si v est dérivable en a, alors
lim v(a + h) = v(a).
h→0
Il en résulte que la limite, lorsque h tend vers 0, du taux d’accroissement de uv en a est :
(uv)(a + h) – (uv)(a)
lim = u’(a) v(a) + u(a) v’(a).
h→0 h
Ceci est vrai pour tout nombre a de l’intervalle I donc uv est dérivable sur I et (uv)’ = u’v + uv’.
Exemple. Sur l’intervalle ]0 ; + ∞[, la fonction f définie par f(x) = x1x est le produit des deux
fonctions dérivables définies par u(x) = x et v(x) = 1x, dont les dérivées sont définies par u’(x) = 1 et
1
v’(x) = .
21x
1 1x 3
f est dérivable sur I et f’(x) = 1 × 1x + x × = 1x + = 1x.
21x 2 2
Conséquence. Si u est dérivable sur I, alors u2 est dérivable sur I et (u2)’ = u’u + uu’ = 2uu’.
2x + 1
Exemple. Sur I = ]3 ; + ∞[, la fonction f définie par f(x) = est dérivable et :
x–3
2(x – 3) – (2x + 1) × 1 –7
f’(x) = = .
(x – 3)2 (x – 3)2
Conséquence. Si v est dérivable sur I et si, pour tout nombre a de I, v(a) ≠ 0, alors 1 est
v
1 ’ 0 × v – 1 × v’ v’
dérivable sur I et 1 2
= 2
= – 2 . Ainsi, 1 ’ = – v’2
1 2
v v v v v
1 3
Exemple. La fonction f définie sur par f(x) = x est y
3 8
dérivable sur et f’(x) = x2.
8
Donc f’ est strictement positive sur , sauf en 0 où elle
s’annule.
Ainsi, f est strictement croissante sur . 1
O 1 x
EXERCICES
Objectif 1 Déterminer des fonctions dérivées
l Théorèmes 1, 2 et 4. u et v sont deux fonctions dérivables sur un intervalle I, alors :
2
l (u + v)’ = u’ + v’ l (lu)’ = lu’ l (uv)’ = u’v + uv’ l (u )’ = 2uu’.
l Théorème 5. u et v sont dérivables sur un intervalle I et pour tout nombre a de I, v(a) ≠ 0, alors :
u ’ u’v – uv’ 1 ’ v’
v
=1 2 v2
;
v 1 2
= – 2 .
v
l Théorème 3. Toute fonction polynôme P : x a x + a
n n–1 + … + a x + a est dérivable sur et
n n–1x 1 0
n–1 n–2
sa fonction dérivée est P’ : x nanx + (n – 1)an–1x + … + a1.
1
2. On définit g comme étant la somme 2. La fonction polynôme u : x x3 + x2 + 1
3 1
de deux fonctions que l’on sait dériver sur est dérivable sur , et la fonction v : x
l’intervalle I. x
est dérivable sur I. g est définie sur I par
3
g(x) = u(x) – v(x).
2
Les fonctions u et v étant dérivables sur I,
g est dérivable sur I.
1 3 1
l On applique les théorèmes 1, 2 et 5
1 Déterminez les fonctions dérivées des fonc- 1. Démontrez que f et g sont dérivables sur I.
tions polynômes suivantes, définies sur par : 2. Calculez, pour tout nombre x de I, f’(x) et g’(x).
a) f(x) = 6x4
– 3x3
+ 2x2
– 1.
1 3 1 2 3 1. Pourquoi la fonction f définie sur l’inter-
b) g(x) = x + x – 4x + 2. 1 3
3 2 valle I = ]0 ; + ∞[ par f(x) = x3 – x2 + 1x est-elle
4 2
3x3 – 4x2 + 5x – 1 dérivable sur I ?
c) h(x) = .
5
2. Calculez, pour tout nombre x de I, f’(x).
2 u et v sont deux fonctions définies sur
1
I = ]0 ; + ∞[ par u(x) = 3x3 + 2x2 et v(x) =
. 4 f est la fonction définie sur I = ]0 ; + ∞[ par
x f(x) = 41x + 2x2 – 1. # est sa courbe représentative.
On note f et g les fonctions définies sur I par
2 1 Trouvez une équation de la tangente à # au point
f = u + v et g = u – v.
3 4 d’abscisse 4.
Méthode Solution
1. On définit f comme étant le produit 1. f est de la forme uv avec u(x) = 2x2 –1 et
de deux fonctions dont on connaît v(x) = 1x.
les fonctions dérivées. u et v sont dérivables sur ]0 ; + ∞[ donc f est
dérivable sur I.
1
l On calcule u’(x) et v’(x). l Pour tout x de I, u’(x) = 4x et v’(x) = .
21x
l On calcule f’(x) en utilisant la formule l f’(x) = u’(x) v(x) + u(x) v’(x) soit :
de dérivation : 1
f’(x) = 4x 1x + (2x2 – 1) .
(uv)’ = uv’ + u’v. 21x
2
8x 11x 2 + 2x2 – 1 10x2 – 1
l On conclut. l f’(x) = = .
21x 21x
u
2. On définit f comme étant le quotient 2. f est de la forme avec u(x) = x2 – 4x + 8
v
de deux fonctions dont on connaît et v(x) = 2x + 5.
les fonctions dérivées. u est une fonction dérivable sur donc sur I ;
v est dérivable sur I et pour tout x de I, v(x) ≠ 0
donc f est dérivable sur I.
l On calcule u’(x) et v’(x). l u’(x) = 2x – 4 et v’(x) = 2.
2x2 + 10x – 36
l On développe le numérateur puis l f’(x) = .
(2x + 5)2
on conclut.
Mise en pratique
Méthode Solution
2 3
1. On utilise les règles de dérivation. 1. f’(x) = (3x2) + (2x) – 2 × 1 = 2x2 + 3x – 2.
3 2
2. f’(x) est un trinôme du second degré. 2. f’(x) est un trinôme du second degré.
Pour étudier son signe, on commence par Son discriminant ∆ étant positif
rechercher ses éventuelles racines. (∆ = 32 + 4 × 4 = 25), le trinôme 2x2 + 3x – 2
1
admet deux racines : x1 = –2 et x2 = .
2
l Le trinôme est du signe du coefficient l Le coefficient a est positif (a = 2) donc
1
de x2 sauf entre ses racines.
4 3
f’(x) < 0 pour x ∈ –2 ; et f’(x) > 0 pour
1
2
x < –2 ou x > .
2
3. On place les valeurs des racines dans 3. On dresse le tableau de variation de f.
la 1re ligne du tableau. x – ∞ –2 1/2 + ∞
e
l Dans la 2 ligne, on indique le signe
f’(x) + 0 – 0 +
de la dérivé f’.
e 11
l Dans la 3 ligne, on indique les valeurs 37
f(x) 3 –
remarquables de la fonction f ainsi que son 24
sens de variation en utilisant des flèches.
11
l La lecture du tableau permet de conclure. l f admet un maximum local, , en –2 et
3
37 1
un minimum local, – , en .
24 2
Mise en pratique
Pour les exercices 9 et 10 11 Dans chacun des cas suivants, étudiez les
Les fonctions sont définies et dérivables sur . variations de la fonction f après avoir déterminé
1. Donnez l’expression de f’(x). son ensemble de définition.
4 2
2. Déterminez son signe suivant les valeurs de x a) f(x) = 3 – . b) f(x) = 2x + 1 + .
x–3 x+1
puis dressez le tableau de variation de f.
12 Déterminez les extremums locaux éven-
9 a) f(x) = –x3 + 3x2 + 9x – 4. tuels des fonctions suivantes :
3 1
b) f(x) = x3 – x – . a) f : x x(x2 – 1) ;
4 4
4 2
c) f(x) = –x – 4x + 5. b) f : x 4x3 – 2x2 – 5x – 4.
10 a) f(x) = –3x 2 . b) f(x) = 1 + 2
2
. c) f : x 2
2–x
.
1+x x +4 x +1
Méthode Solution
1. On utilise la formule donnant le volume 1. V(x) = AM2 × AN = x2(6 – x) = –x3 + 6x2.
d’un pavé droit.
Rappel
Mise en pratique
EXERCICES
15 Questions sur le cours 16 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
1. u et v sont deux fonctions dérivables sur I. Justifiez votre réponse.
a) (uv)’ = …… a) La fonction définie sur par f(x) = –2x3 + 6x – 3
b) (u + v)’ = …… est croissante sur [0 ; 1].
u ’
c) v ne s’annulant pas sur I,
v 1 2= …… b) La dérivée d’une fonction polynôme de degré 3
2. Multiplier une fonction dérivable par une est une fonction polynôme de degré 2.
constante l multiplie sa dérivée par …… c) Il existe des fonctions dérivables sur qui n’ont
3. f est une fonction dérivable sur un intervalle I. pas de maximum sur .
a) Si, pour tout nombre x de I, f’(x) > 0, alors, sur I, d) Si f est dérivable et strictement croissante sur
f est …… alors, pour tout nombre x, f’(x) > 0.
b) Si, pour tout nombre x de I, f’(x) < 0, alors, sur I. e) Deux fonctions dérivables sur qui ont la même
f est …… fonction dérivée sont égales.
4. f est une fonction définie sur et, pour tout f) Ajouter une constante à une fonction ne change
nombre x de ]–2 ; 1[, f(x) f(0). f(0) est un …… pas sa dérivée.
Pour chaque affirmation, une seule réponse est exacte. Identifiez-la en justifiant votre réponse.
1. g est la fonction définie sur c) –6x2 + 6 b) Si –1 < a < b, alors h(a) > h(b).
4 c) La courbe représentative de h
par : d) –2x2 + 2x –
3 admet deux tangentes horizon-
–2x3 + 6x – 4
g(x) = , 2. h est la fonction définie sur
3 tales.
– {–1} par : d) La tangente à la courbe repré-
alors g’(x) est égal à :
x2 – 2x sentative de h au point d’abscisse 1
a) –6x + 6 h(x) = .
x+1 1
b) –2x2 + 2 a) h’(x) = 2x – 2. a pour coefficient directeur .
2
O I x
activités de recherche
a > 0 ?
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de l’Analyse.
Isaac Newton
(1643-1727)
Newton est considéré au même titre que Leibniz
comme le fondateur du calcul différentiel.
Ses travaux sur les fonctions et les courbes
sont de première importance.
Il est aussi célèbre pour ses travaux
sur la gravitation (la pomme…).
Il prétendait que l’on peut comprendre tout l’Univers
grâce à de simples lois mathématiques.
Un œuvre majeure
ur le Web http:/www.astrofiles.net/astronomie-
S dans l’histoire des sciences.
isaac-newton
3. Démontrer
La perpendiculaire à (AB) passant par E coupe [AB] en H et [CD] en H’.
On note h la longueur EH.
h x
a) Démontrez que AHEM est un carré. = .
b) Justifiez l’égalité :
10 – h 10
10x 5x2 + 500
c) Déduisez-en que h = . d) Montrez que !(x) = .
10 + x x + 10
e) Étudiez les variations de la fonction ! et répondez au problème posé.
Il constate que son problème peut se réduire à la recherche d’un rectangle ABCD d’aire maximale,
comme l’indique la figure ci-contre, le sommet A étant un point de la courbe représentative de la fonc-
activités de recherche
tion f définie sur [0 ; 10] par f(x) = 21x.
2. Démontrer
On note x l’abscisse du point A.
a) Prouvez que l’aire (en m2) du rectangle ABCD est égale à 2(10 – x) 1x.
b) Notons g la fonction définie sur ]0 ; 10] par g(x) = 2(10 – x) 1x.
Justifiez la dérivabilité de la fonction g sur l’intervalle ]0 ; 10] puis exprimez g’(x).
c) Déduisez de ce qui précède les variations de la fonction g.
Pour quelle valeur de x l’aire du rectangle ABCD est-elle maximale ?
d) Concluez en donnant les dimensions pour lesquelles le volume de la salle est maximal, puis calculez
ce volume à 1 m3 près.
–1 1
Pour les exercices 54 à 60
Étudiez les variations de la fonction f sur l’intervalle I O 1 2 x
indiqué, où elle est définie et dérivable.
1 3 LOGIQUE
65 « Pour tout » et « Il existe »
O 1 x Les phrases suivantes permettent-elles d’affirmer
que la fonction f est strictement croissante sur l’in-
tervalle I ? Justifiez votre réponse. Si la réponse est
62 Les courbes suivantes représentent trois fonctions négative, trouvez un contre-exemple.
(courbes 1 , 2 , 3 ) et leurs fonctions dérivées (courbes 1. Il existe un nombre x appartenant à I tel que f’(x) > 0.
a , b , c ) dans un ordre arbitraire.
2. Pour tout nombre x de I, f’(x) > 0.
Observez attentivement ces courbes et associez à
3. Pour tout nombre x de I, f’(x) > 0.
chaque fonction sa fonction dérivée.
24 cm
On veut inscrire, dans ce
1. Calculez f”(x) et étudiez son signe. cône, un cylindre de révolu- h
2. Déduisez-en les variations de f’. tion dont le volume V soit le
3. Calculez f’(1), puis déduisez des questions précé- plus grand possible.
dentes le signe de f’(x) suivant les valeurs de x. 1. Démontrez que h = 3(8 – r).
4. Étudiez enfin les variations de f. 2. a) Déduisez-en que le r 8 cm
volume V est défini sur [0 ; 8]
par V(r) = 3pr2(8 – r).
Extremums locaux. b) Étudiez les variations de V puis déduisez-en la valeur
Encadrements de r pour laquelle V(r) est maximal. Quelle est alors la
hauteur h ?
67 a) Étudiez les variations de la fonction f définie sur
1
l’intervalle ]0 ; + ∞[ par f(x) = x +
x
. 72 Dans une sphère de A
b) Démontrez que, quel que soit le nombre x stricte- centre O et de rayon 4 centi-
ment postif, la somme de x et de son inverse est supé- mètres, on inscrit un cône de
rieure ou égale à 2. révolution de hauteur h. On O h
note r le rayon de base du cône.
68 Avec la calculatrice
4
1. Utilisez le théorème de H
B C
À l’aide d’une calculatrice, on a obtenu la courbe repré- Pythagore dans le triangle BOH
sentant la fonction f définie sur par : pour démontrer que : r
x2 + 2x + 3 r = 9h(8 – h).
f(x) = .
4x2 + 1 2. On note V(h) le volume du cône. Démontrez que :
1
V(h) = p (8h2 – h3).
3
3. a) Étudiez les variations de V sur l’intervalle [0 ; 8].
b) Déduisez la valeur de h pour laquelle le volume est
maximal.
Elle semble atteindre un maximum local en zéro.
Est-ce bien le cas ? 73 Un enclos
3d
2. Justifiez que ce volume peut s’écrire
m
75 Éclairement 2 h
sous la forme V(h) = p(9h – h3),
On utilise dans cet exercice la propriété physique 3
h ∈ [0 ; 3]. r
suivante :
3. a) Étudiez les variations de la fonc-
« Lorsqu’un point M est situé à une distance d d’une
tion V qui à h associe V(h).
source lumineuse de puissance p, l’intensité de l’éclaire-
p b) Déduisez-en que V admet un
ment en M est égale à 2 . »
d maximum V0 pour un nombre h0
A et B sont deux sources lumineuses de puissances dont on donnera la valeur exacte.
respectives p et 8p. M est un point de [AB], distinct de A
4. a) Calculez une valeur approchée, en dm3, de V0 à
et B. On pose AB = , et AM = x avec 0 < x < ,.
10–3 près.
b) Exprimez en fonction de h0 le rayon r0 de la base
correspondant à ce volume maximal.
A M B
1. Démontrez que l’intensité de l’éclairement en M est
p 8p
égale à 2 + .
x (, – x)2
2. Où faut-il choisir M sur [AB] pour que l’intensité soit
minimale ?
Aide a3 – b3 = (a – b)(a2 + ab + b2).
J
O x I
82 L’aire du trapèze
On note f la fonction définie sur par :
f(x) = (x + 3)2 (3 – x).
1. Dressez le tableau de variation de F1 sur l’inter- 1. a) Calculez f’(x).
valle I. b) Étudiez les variations de f et dressez son tableau de
2. a) Pour n = 10, l’affichage est - - - - - + + + + +. variation.
Est-ce en accord avec votre tableau de variation ? c) Lorsque x décrit l’intervalle [0 ; 3], donnez un encadre-
b) Pour n = 100, l’affichage est : 50 signes « – » et ment de f(x).
49 signes « + », séparés par le nombre 1. Sur quel
2. Application
intervalle peut-on affirmer que le taux est strictement
Un fabricant d’accessoires de tuning veut produire
inférieur à 0,01 (ligne 14) ?
des autocollants pour le capot de certains modèles de
1
B A
O 1 x
84 Dérivées de u2 et de u3
Avec les tice Prérequis :
Si u et v sont deux fonctions dérivables sur un intervalle I,
83 Une aire minimale alors la fonction uv est dérivable sur I et (uv)’ = u’v + uv’.
Dans un repère orthonormé, la parabole a pour
1. Démonstration
équation y = 4 – x2.
Démontrez que si u est une fonction dérivable sur I,
M est un point de d’abscisse m tel que m appartient
à ]0 ; 2]. alors :
La tangente en M à coupe les axes de coordonnées a) u2 est dérivable sur I et (u2)’ = 2uu’.
en A et B. b) u3 est dérivable sur I et (u3)’ = 3u2u’.
On s’intéresse à l’aire du triangle OAB lorsque m décrit 2. Application
l’intervalle ]0 ; 2]. Justifiez que les fonctions suivantes sont dérivables
1. Conjecturer avec GeoGebra sur R. Calculez l’expression de leurs dérivées.
a) Créez la parabole en saisissant y = 4 – x2, puis créez a) f(x) = (3x – 1)2.
le point M sur . x 3
EXERCICES
87 Une fonction f est définie sur ]0 ; + ∞[ par : l le signe de sa dérivée est donné par le tableau suivant :
c x –2 –1 0 + ∞
f(x) = ax + b + ,
x
où a, b et c sont des nombres. f’(x) 0 – – 0 +
On connaît son tableau de variation :
1. Donnez les variations de f.
x 0 1 3 + ∞
2. Si –1 < a < b < 0, comparez f(a) et f(b).
f’(x) + 0 –
–5 3. Si –1 < a < b < 2, peut-on comparer les nombres f(a)
f(x) –9 et f(b) ?
4. Si a = –2 et b = 0, peut-on comparer les nombres f(a)
et f(b) ?
1. À l’aide des renseignements portés dans ce tableau,
On sait de plus que f peut s’écrire sous la forme :
montrez que a, b et c sont solutions du système : x2 + mx + n
c = 9a x ,
5
x+p
a + b + c = –9 où m, n et p sont des nombres, p étant non nul, et que
c f(0) = –1 ;
3a + b + = –5
3 Trouvez la fonction f satisfaisant aux propriétés précé-
2. Résolvez ce système et déduisez-en f(x).
dentes.
88 f est une fonction définie sur par :
f(x) = ax3 + bx2 + cx + d, 90 Avec la calculatrice
où a, b, c et d sont des nombres. La fonction f est définie sur par :
On connaît son tableau de variation : f(x) = –x2 + 7x – 4.
x – ∞ –2 0 + ∞ La fonction g est définie sur ]– ∞ ; 1[ ∪ ]1 ; + ∞[ par :
x+4
g(x) = .
f’(x) + 0 – 0 + x–1
On appelle #f et #g leurs courbes représentatives
5 respectives dans un repère orthogonal.
f(x)
1 1. Faites afficher à l’écran de votre calculatrice les
courbes #f et #g.
1. a) À l’aide des renseignements portés dans ce tableau, Conjecturez leur position relative.
montrez que a, b, c et d sont solutions du système : 2. Dressez, en justifiant, le tableau de variation de la
d = 1
5
fonction f.
c = 0
3. a) Justifiez que la fonction g est dérivable sur ]– ∞ ; 1[
12a – 4b + c = 0
et sur ]1 ; + ∞[.
–8a + 4b – 2c + d = 5
b) Calculez g’(x) et dressez le tableau de variation de g.
b) Déduisez-en f(x).
4. Calculez la différence g(x) – f(x) et étudiez son signe.
2. a) Déterminez une équation de la tangente T à la Déduisez-en la position relative des courbes #f et #g.
courbe # représentative de f au point d’abscisse 1.
b) Quel est le point de # en lequel la tangente est 91 Une entreprise souhaite fabriquer une boîte
parallèle à T ? parallélépipédique à base carrée de 128 cm3 de volume.
Le fond et le couvercle lui reviennent à 0,04 e le cm2,
3. a) La proposition suivante est-elle vraie :
les faces latérales à 0,02 e le cm2. En centimètres, on
« si x –3, alors f(x) > 0 » ?
désigne par x le côté de la base et par h la hauteur,
b) La réciproque de cette proposition est fausse. Trouvez exprimés en centimètres.
un contre-exemple.
1. Exprimez h en fonction de x.
89 On considère une fonction f dont on ne connaît 2. Déduisez-en que le prix de revient est, en centimes
que quelques propriétés : 1 024
d’euros, p(x) = 8x2 + .
l f est définie sur l’ensemble x
D = [–2 ; –1[ ∪ ]–1 ; + ∞[ ; 3. Étudiez les variations de p.
l f est dérivable sur chacun des intervalles de D ; 4. Pour quelles dimensions le prix de revient est-il
l sa dérivée f’ s’annule en –2 et en 0 ; minimal ?
94 En pharmacologie
Un laboratoire pharmaceutique fabrique un produit
solide conditionné sous la forme d’un petit parallélépi-
pède rectangle dont le volume est 576 mm3.
On note y la hauteur ; ses autres dimensions sont x et 2x
(x et y sont en mm).
1. Calculez y en fonction de x.
2. Calculez la surface totale S(x), en mm2, de ce parallé-
Le coût de fabrication, en euros, de x litres est donné
lépipède rectangle en fonction de x.
par :
x3 x2 3. x est nécessairement compris entre 3 et 12 mm. Étu-
C(x) = – + 40x + 5 000.
1 000 20 diez le sens de variation de S sur l’intervalle [3 ; 12] et
La recette, en euros, est donnée par R(x) = –0,2x2 + 640x. déduisez-en la valeur de x pour laquelle S(x) est mini-
1. On appelle B(x) le bénéfice réalisé par l’entreprise male.
lorsqu’elle fabrique et vend x litres de produit. Exprimez
Aide a3 – b3 = (a – b)(a2 + ab + b2).
B(x) en fonction de x et étudiez les variations de la
fonction B sur [0 ; 1 000]. Commentaire
2. Quelle quantité doit fabriquer l’entreprise pour que La vitesse avec laquelle un comprimé soluble, de volume donné, se
son bénéfice soit maximal ? Quel est alors ce bénéfice ? dissout, augmente avec sa surface. Ceci explique pourquoi les fabricants
de médicaments se posent parfois des problèmes de recherche
93 En économie d’extremums.
Une entreprise fabrique des articles de maroquinerie.
95 Les proportions d’une casserole économique
Vous êtes-vous demandé
pourquoi la hauteur d’une x
casserole est approximati-
h
vement égale à son rayon
quelle que soit sa conte-
nance ?
Pour répondre à cette question, on se propose de
résoudre le problème suivant :
Comment fabriquer une casserole de volume v donné
avec le moins de métal possible ?
On suppose que le prix de revient du manche ne dépend
l Le coût de fabrication, en euros, de x articles a été
pas des dimensions de la casserole.
modélisé, pour x ∈ [0 ; 90], par la fonction :
C(x) = x3 – 90x2 + 2 700x + 8 836. L’unité est le centimètre. On note x le rayon du cercle du
l Le coût marginal est le coût de fabrication d’une unité
fond, h la hauteur et 6 l’aire totale, égale à l’aire latérale
supplémentaire. On considère que le coût marginal est plus l’aire du fond.
v
égal à la dérivée du coût total. On le note Cm. 1. a) Démontrez que h = 2 .
px
l Le coût moyen est le coût d’un article. On le note C . 2v
M
b) Démontrez que 6(x) = px2 + .
1. Donnez les expressions de Cm(x) et CM(x) pour x ≠ 0. x
2. a) Étudiez sur ]0 ; + ∞[ les variations de la fonction :
2. Démontrez que la dérivée du coût moyen est égale à : 2v
(x – 47)(2x2 + 4x + 188) 6 : x px2 + .
C’M(x) = . x
x2 b) Concluez en montrant que h = x.
3. Étudiez les variations de CM et vérifiez que le coût
Aide Vous pouvez utiliser l’égalité v = px2h.
moyen est minimal lorsqu’il est égal au coût marginal.
98 Positions de la tangente
est la courbe représentative de la fonction f définie h
x3
sur par f(x) = – x2 + x – 1.
6 r
A est un point de .
On s’intéresse au comportement de la tangente en A Pour quelle valeur de h le volume est-il maximal ?
lorsque A parcourt .
101 Dans une verrerie d’art
située sur l’île de Murano,
on fabrique des vases sphé-
riques en verre soufflé.
Pour le transport et la com-
mercialisation de ces pièces,
on souhaite fabriquer un
emballage original conique,
tout en minimisant les coûts.
1. Expérimenter avec GeoGebra A S est une sphère de centre O et de
a) Créez la courbe et un curseur a (– 5 < a < 5). rayon 6 cm.
b) Créez le point A = (a, f(a)), puis la tangente en A à la On souhaite inscrire cette sphère
courbe . dans un cône de révolution dont le
volume v est le plus petit possible.
c) Choisissez a négatif et observez la position de la tan-
Quelles doivent être les dimensions
gente par rapport à la courbe dans un « voisinage » du O r de ce cône ?
point A. Par exemple pour a = –2, la tangente est au-
dessus de la courbe.
5
a+1
est sa courbe représentative. =0
b+c
Déterminez les points de en lesquels la tangente à
est parallèle à la droite d d’équation y = 3x + 5. 2a + 1
(S) =4
2b + c
B Une tangente commune 1–a
= –2 5
f est la fonction définie sur par f(x) = –x4 + 2x2 + x. c–b
est sa courbe représentative. b) Déduisez-en a puis b et c. 6
1. Déterminez les points de en lesquels la tangente a Vérifiez que la fonction f est définie sur ]– ∞ ; 3[ par :
pour coefficient directeur 1. 2 4(1 – x)
f(x) = .
x–3
2. Démontrez que, pour deux de ces points, la tangente 2. Démontrez que la tangente en A à est parallèle
est commune. à (BC). 7
C Vrai ou faux ? 3
F Une pyramide au volume maximal
1 3
f est la fonction définie sur par f(x) = – x3 + x2 + 2.
2 2 Une pyramide régulière de base carrée et de hauteur h
est sa courbe représentative.
(en cm) est telle que SA = 12 cm.
Justifiez chacune des affirmations suivantes :
S
1. La parabole ci-contre est la y
courbe représentative de la fonc- 3
tion f’ dérivée de f. 2
1
2. La tangente à au point d’abs- h
12
D’un siècle
à un autre
Quel est le point commun entre le film Avatar
(photographie ci-dessus) et Archimède,
savant du iiie siècle avant J.-C. ?
Les suites !
Les images de synthèse et les effets spéciaux utilisent
en effet massivement cet outil mathématique
extrêmement puissant… dont l’un des premiers
utilisateurs fut Archimède.
En savoir plus sur
Archimède
Chercheurs d’hier p. 129
Calculs algébriques
De l’identité remarquable (1 – a)(1 + a) = 1 – a2, 5 Calculez (1 – a)(1 + a + a2) et (1 – a)(1 + a + a2 + a3).
1 – a2 1 – a3 1 – a4
on déduit que si a ≠ 1, alors = 1 + a. Déduisez-en, pour a ≠ 1, et .
1–a 1–a 1–a
Activité 1 Dénombrement
1 2 3 26 27 28 41 42
26 42 – 26
D’une manière générale, la liste des nombres entiers de m à p : m, m + 1, m + 2, … (p – 1), p est constituée
de (p – m + 1) nombres.
1 a) Au départ d’une course pédestre, une équipe reçoit les dossards 142 à 158.
Combien de coureurs composent cette équipe ?
b) Une équipe de vingt coureurs reçoit le lot de dossards suivant (le 1er dossard du lot est le 159).
Précisez les dossards reçus par cette équipe.
2 Quel est le dernier nombre de la liste de trente-cinq nombres entiers consécutifs commençant à 12 ?
3 Combien d’années couvrent la période du 1/1/2011 au 31/12/2022 ?
4 a) Combien l’intervalle [5 ; 65], de longueur 60, contient-il de multiples de 5 ?
b) Même question pour l’intervalle [142 ; 217].
5 Dans une rue, du côté pair, combien y a-t-il de maisons numérotées de 26 à 84 ?
l et ainsi de suite…
A C E D B
Habituellement, on attribue une lettre à chaque point d’une figure. Ici, les lettres de l’alphabet vont vite
s’avérer insuffisantes.
Nous allons attribuer à chacun une lettre (la même pour tous) et un numéro (celui qui correspond à l’ordre
d’arrivée). Ainsi, le 1er sera nommé A1 (lire « A indice 1 »), le second A2 (à la place de B), et ainsi de suite…
1 Construisez un segment [A1A2], de longueur 10 cm, et les cinq points suivants (de A3 à A7), construits
comme précédemment : A3 est le milieu de [A1A2], A4 est le milieu de [A2A3], et ainsi de suite…
En centimètres, les distances A1A2, A2A3, etc. s’expriment avec les nombres d1, d2, etc.
2 Sachant que d1 = 10, calculez, sous forme fractionnaire, les nombres dn, avec 2 < n < 10.
3 Conjecturez une relation entre deux nombres consécutifs dn et dn+1.
6 Recommencez en modifiant les nombres de départ. Quel point commun ont les suites ainsi construites ?
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
Vérifiez que les nombres de points associés aux figures ci-dessous, appelés nombres triangulaires, sont :
1, 3, 6, 10 et 15.
On suppose que le processus de construction se
poursuit de la même manière. Combien de points
sont associés à la figure 8 ? à la figure 17 ? à la
figure 2011 ? figure 1 figure 2 figure 3 figure 4 figure 5
1 Définitions
1.1 Définition et notation
Définition 1 Une suite est une fonction définie sur l’ensemble des entiers naturels (ou sur l’ensemble
privé des premiers entiers : 0, 1, 2, …, k).
Exemples
l La suite u associe à tout entier naturel n son double, 2n.
n 0 1 2 3 … 7 8 9 …
u(n) 0 2 4 6 … 14 16 18 …
L’image de 3 par u est notée u3 au lieu de u(3). On lit « u indice 3 ».
Ainsi, u3 = 2 × 3 = 6 et, plus généralement, u(n), image de n par u, est notée un.
un est le terme d’indice n de la suite u. La suite u est aussi notée (un) ou (un)n ∈ .
lLa suite v associe à tout entier n (n 7) le nombre 7n – 7. Elle n’est définie que pour n 7 ; on dit
aussi « à partir du rang 7 ». Par exemple, v7 = 0, v8 = 11, v9 = 12.
n 0 1 2 3 … 7 8 9 … n …
v(n) 0 1 12 … 7n – 7 …
Cas particulier. Si f est une fonction définie sur un intervalle I = [a ; + ∞[, avec a 0, on définit
une suite (un) en posant, pour tout nombre entier n (n a), un = f(n).
Exemple. u0 = 5 et, pour tout entier naturel n, un+1 = 3un – 2, soit un+1 = g(un) avec g(x) = 3x – 2.
Ces données permettent de calculer de proche en proche les termes de la suite :
u1 = 3 × u0 – 2 = 3 × 5 – 2 = 13 ; u2 = 3 × u1 – 2 = 3 × 13 – 2 = 37 ; etc.
Cas particulier. Si g est une fonction définie sur un intervalle I tel que pour tout x de I, g(x) ∈ I,
on définit une suite (un) en prenant u0 dans I et en posant, pour tout entier naturel n, un+1 = g(un).
Autrement dit
Une suite est arithmétique +r +r +r +r +r +r
lorsque l’on passe d’un terme au suivant en
ajoutant toujours le même nombre r. u0 u1 u2 u3 u4 u5 u6
Exemples
l la suite des entiers naturels 0, 1, 2, 3, …, de premier terme 0 et de raison 1 ;
l la suite des nombres pairs 0, 2, 4, 6, …, de premier terme 0 et de raison 2 ;
l la suite définie pour tout entier naturel n par u = 5n + 3, qui est une suite arithmétique de
n
raison 5. En effet, un+1 = 5(n + 1) + 3 = 5n + 5 + 3 = un + 5.
La définition par récurrence impose, pour calculer un terme, de connaître le précédent. Le théorème
suivant permet de passer de la définition par récurrence à la définition par une formule explicite.
Illustration u1 = u0 + r nr
u2 = u1 + r +r +r +r +r +r +r
On additionne membre u0 u1 u2 u3 un-1 un
à membre ces égalités, un = un–1 + r
puis on simplifie.
un = u0 + nr
Exemple. (un) est la suite arithmétique de premier terme u0 = 2 et de raison 3.
Alors u2011 = 2 + 2 011 × 3 = 6 035.
Remarques (m – p)r
lSi le premier terme est u1, alors, pour tout n 1,
+r +r +r +r
un = u1 + (n – 1)r.
up up+1 um-1 um
l Pour tous nombres m et p, um = up + (m – p)r.
Illustration. On écrit sur une ligne la somme des termes dans l’ordre croissant, de 1 à n, puis
sur une seconde ligne on écrit cette somme dans l’ordre décroissant, de n à 1.
● Exercice
résolu D S = 1 + 2 + 3 + … + (n – 1) + n
➜ p. 126 S = n + (n – 1) + (n – 2) + … + 2 + 1
On additionne Somme de n
● Exercice 119, 2S = (n + 1) + (n + 1) + (n + 1) + … + (n + 1) + (n + 1) termes égaux
Roc ➜ p. 136 membre à membre
les deux égalités. n(n + 1) à (n + 1).
2S = n(n + 1) d’où le résultat : S = .
2
3.1 Définition
Définition 3 Dire qu’une suite (un) est géométrique signifie
q=2
qu’il existe un nombre q non nul tel que, pour
0
tout entier naturel n, un+1 = q × un. Le nombre
u0 u1 u2 u3
q est appelé la raison de la suite (un).
Autrement dit
Une suite est géométrique q = 1/2
lorsque l’on passe d’un terme au suivant en
0
multipliant toujours par un même nombre u3 u2 u1 u0
(non nul).
Exemples
l La suite 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64, … est la suite géométrique de premier terme 1 et de raison 2.
l La suite (sn) de terme général sn = (–1)n est la suite géométrique de premier terme 1 (s0 = 1) et de
raison (–1). La liste des termes est 1, –1, 1, –1, etc.
l La suite (un) définie pour tout entier naturel n par un = 2 × 3n est une suite géométrique de
premier terme 2 (u0 = 2) et de raison 3. En effet, un+1 = 2 × 3n+1 = 2 × 3n × 3 = (2 × 3n) × 3 = 3 × un.
Illustration. (u0 ≠ 0) u1 = q × u0
u2 = q × u1 On multiplie membre
à membre ces égalités,
puis on simplifie.
un = q × un–1
u1 × u2 × … × un–1 × un = qn × u0 × u1 × u2 × … × un–1
un = qn × u0
Remarques. l Si le premier terme est u1, alors, pour tout n 1, un = qn–1 × u1.
l Pour tous nombres m et p, um = qm–n × up.
EXERCICES
Objectif 1 Déterminer la nature d’une suite
l Dire qu’une suite (un) est arithmétique signifie qu’il existe un nombre r (la raison) tel que, pour
tout entier naturel n, un+1 = un + r. exercice résolu A
lDire qu’une suite (un) est géométrique signifie qu’il existe un nombre q non nul (la raison), tel que,
pour tout entier naturel n, un+1 = q × un. exercice résolu B
Méthode Solution
1. On calcule la différence un+1 – un. 1. Calculons la différence entre deux termes
consécutifs quelconques :
un+1 – un = 5(n + 1) – 2 – (5n – 2)
= 5n + 5 – 2 – 5n + 2 = 5.
l Selon l’expression de cette différence, Cette différence est constante. La suite (un)
on conclut. est arithmétique de raison 5.
l On calcule le premier terme de la suite. Le premier terme de la suite est :
u0 = 5 × 0 – 2 = –2.
2. 1 De même, on calcule la différence : 2. 1 En calculant vn+1 – vn
vn+1 – vn. vn+1 – vn = [(n + 1)2 + (n + 1)] – (n2 + n)
= n2 + 2n + 1 + n + 1 – n2 – n
= 2n + 2.
l On conclut. La différence n’est pas constante puisqu’elle
varie avec l’indice n :
la suite (vn) n’est pas arithmétique.
2 On calcule la différence entre 2 En calculant des différences
les premiers termes : v1 – v0 et v2 – v1. Calculons v1 – v0 et v2 – v1 :
v1 – v0 = 2 – 0 = 2 et v2 – v1 = 6 – 2 = 4.
l On obtient un contre-exemple qui permet Les deux différences ne sont pas égales :
de conclure. la suite (vn) n’est pas arithmétique.
Mise en pratique
…
c1 c2 c3 c4 c5
1
La suite des aires est donc géométrique de raison .
2
Qu’en est-il de la suite (cn) des mesures des côtés ?
3. La suite (vn) est définie par v0 = 6 et, pour tout entier naturel n, vn+1 = 3vn + 4.
Prouvez que la suite (wn) définie par wn = vn + 2 est géométrique. Calculez w0.
Méthode Solution
1. On s’efforce de transformer l’écriture 1. Pour tout entier naturel n,
de un+1 de manière à faire apparaître 2 2 1 2 1
un+1 = n+1 = = × n = un.
le produit q × un. 3 3 × 3n 3 3 3
La suite de terme général un
1
est géométrique de raison .
3
2
1 2
2. On traduit la propriété des aires. 2. Pour tout n, c n+1 = cn .
2
l On en déduit une relation entre deux Tous les termes cn sont positifs, donc :
termes consécutifs. 1
cn+1 = c .
12 n
1
l On conclut. La suite (cn) est géométrique de raison .
12
3. On cherche à établir une relation du type 3. wn+1 = vn+1 + 2 = (3vn + 4) + 2
wn+1 = q wn entre deux termes consécutifs = 3vn + 6 = 3(vn + 2) = 3wn.
quelconques. Pour cela, on exprime wn+1
en fonction de vn+1, puis de vn.
l On conclut. La suite (wn) est géométrique de raison 3.
l On calcule le premier terme de (w ).
n
Son premier terme est :
w0 = v0 + 2 = 6 + 2 = 8.
Mise en pratique
Méthode Solution
1. a) Connaissant le 1er terme u0 et la 1. a) La suite (un) est arithmétique, u0 = 3
raison r, on peut calculer directement (th. 1) et r = 5, donc :
tous les termes de la suite : u25 = u0 + 25 × r = 3 + 25 × 5 = 128.
un = u0 + nr. De même, u48 = 3 + 48 × 5 = 243.
b) On ne connaît ni v0 ni la raison r. b) Puisque la suite est arithmétique,
Cependant, pour obtenir v39 à partir de v27, on peut calculer la raison r en utilisant
on ajoute douze fois la raison (12 = 39 – 27). la formule vm = vp + (m – p)r.
On peut donc calculer la raison. Ici, v39 = v27 + (39 – 27)r.
1
Donc, 10 = 6 + 12r et r = .
3
1 2
lOn pourrait calculer v0, mais la formule : l v = v + (7 – 27)r = 6 – 20 × =– .
7 27 3 3
vm = vp + (m – p)r
1
nous permet d’obtenir directement v7 et v75. v75 = v39 + (75 – 39)r = 10 + 36 × = 22.
3
2. Connaissant le 1er terme w0 et la raison q, 2. La suite (wn) est géométrique, w0 = 6
on peut calculer directement (th. 3) tous et q = –2, donc :
les termes de la suite : w5 = q5 × w0 = (–2)5 × 6 = –32 × 6 = –192.
wn = qn × w0. De même, w7 = (–2)7 × 6 = –128 × 6 = –768.
Mise en pratique
Méthode Solution
1. Connaissant le 1er terme u0 et la raison r, 1. La suite est arithmétique, u0 = 5 et r = 4
on peut calculer directement (th. 2) tous donc :
les termes de la suite : un = u0 + nr. u12 = u0 + 12 × r = 5 + 12 × 4 = 53.
Comme dans la démonstration De même, u25 = 5 + 25 × 4 = 105.
du théorème 2 :
l On écrit la somme S de deux manières S est la somme de quatorze termes
différentes : (25 – 12 + 1 = 14).
S = u12 + u13 + … + u24 + u25 S = 53 + (53 + 4) + (53 + 8) + … + 105
S = u25 + u24 + … + u13 + u12 S = 105 + (105 – 4) + (105 – 8) + … + 53
l On ajoute membre à membre. En ajoutant membre à membre :
Le nombre de termes de la somme étant 2S = 14 × (53 + 105)
déterminé, on conclut. 158
S = 14 × = 1 106.
2
Mise en pratique
EXERCICES
25 Questions sur le cours 26 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Les affirmations sont-elles vraies ou fausses ?
1. La suite (un) est telle que pour tout entier Justifiez votre réponse.
naturel n, un+1 = un + r. a) 47 est un des termes de la suite définie par
a) La suite (un) est …… un = 3n – 1.
b) La suite définie par un = 3 + 2n est arithmétique.
b) Le réel r est appelé ……
c) La suite définie par un = 3 + n2 est arithmétique.
c) Pour tous entiers naturels m et p, um – up = ……
d) La suite définie par un = 3 + n2 est géométrique.
2. La suite (vn) est telle que pour tout entier e) Si un, un+1 et un+2 sont trois termes consécutifs
naturel n, vn+1 = q × vn avec q ≠ 0. d’une suite géométrique, alors le produit un × un+2
a) La suite (vn) est …… est égal au carré de un+1.
1
b) Le réel q est appelé …… f) 12, et 12 + 2 sont trois termes consécutifs
12 – 1
c) Pour tous entiers naturels m et p, um = up × …… d’une suite arithmétique.
activités de recherche
afin qu’il découvre le terme suivant.
tangles.
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de uver !
t
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de l’Analyse.
Archimède
(iiie s. avant J.-C.)
Archimède fut avec Euclide (287 av. J.-C. – 212 av. J.-C.)
l’un des plus grands mathématiciens de l’Antiquité.
Son œuvre mathématique concerne la géométrie
et l’arithmétique.
Sa célébrité résulte surtout de sa contribution
à la physique (en statique et en hydrostatique)
et de son fameux « principe d’Archimède ».
Compétences
TICE Mathématiques
Créer et utiliser des curseurs Interpréter un graphique
Animer une configuration Lire des coordonnées
Émettre et tester des conjectures Caractériser une suite
1. Réaliser la figure
a) Créez trois curseurs a, b et u0 (saisissez u_0).
Dans un premier temps, choisissez, comme sur la
vue d’écran ci-contre, u0 = 2, a = 0,6 et b = 0,1 (pour
l’intervalle des trois curseurs, on prendra min : –5 ; max : 5 ; incrément : 0,1).
outil 1
b) Créez la fonction f définie par f(x) = ax + b et la droite d’équation y = x.
u0 donné
La suite (un) est définie par :
5
un+1 = f(un)
outil 3
c) Créez dans l’ordre, comme sur la vue d’écran, le point A de coordonnées (u0 ; 0) (saisissez (u_0,0)), puis
les points B, C, D, E, F, G, H, I en utilisant les touches :
pour tracer une perpendiculaire ; Aide
pour définir un point d’intersection ; Après avoir construit les points, masquez les droites perpendiculaires à
pour créer un segment. un des axes en décochant . La figure sera plus lisible.
d) Sachant que toutes les droites tracées sont perpendiculaires à un des axes, justifiez que les
coordonnées du point B sont (u0 ; u1) et que celles de C sont (u1 ; u1) (rappel, A est le point d’abscisse u0).
Déduisez-en les coordonnées des points D, E, F, G, H, I.
e) Créez alors les points de l’axe des abscisses correspondants aux nombres u1, u2, u3 et u4. Pensez à
utiliser la touche , intersection entre deux objets.
1. Avec le tableur
Saisissez le contenu des cellules A1-B3 comme indiqué ci-contre.
Recopiez vers le bas jusqu’à la valeur de n souhaitée.
activités de recherche
i : le compteur. Variables outil 14
u : le terme de rang i. u , i
entrée
n : l’indice du n
terme cherché. Traitement
u = 1
Pour i de 1 à jusque n faire
u reçoit 2 × u + 5
la formule de
FinPour
récurrence.
Sortie
Afficher « u » n « = » u
3. Applications
Déterminez, avec l’outil de votre choix, une valeur éventuellement approchée :
u
l du terme u10 de la suite définie par : u0 = 1 et, pour tout entier naturel n, par un+1 = 5 + n ;
2
3
l du terme v
100 de la suite définie par : v0 = 2 et, pour tout entier naturel n, par vn+1 = 2 vn – 1.
97 Quelle somme doit-on placer avec un taux Aide Voir le principe de démonstration du théorème 2 p. 121.
d’intérêt de 5 % l’an afin de détenir une somme de b) Calculez, en fonction de n, la somme des n premiers
10 000 � au bout de dix ans : entiers naturels impairs.
a) lorsque les intérêts sont capitalisés ; S = 1 + 3 + 5 +… + (2n – 1).
b) lorsque les intérêts ne sont pas capitalisés. 103 (un) est une suite géométrique de raison q = 4 et
Aide u4 = 12. Calculez u4 + u5 + … + u9.
Dire que les intérêts sont capitalisés signifie que chaque année ils sont 104 (un) est une suite arithmétique telle que :
ajoutés au capital et produisent, à leur tour, des intérêts. u1 + u2 + u3 = 9
5
u10 + u11 = 40
a) Prouvez que u0 et la raison r sont tels que :
u0 + 2r = 3
5
2u0 + 21r = 40
Calculez alors u0 et r.
b) Calculez la somme S = u0 + u1 +… + u30.
EXERCICES
123 La suite (un) est définie, pour tout entier naturel n, a) Prouvez que la suite (vn) définie, pour tout entier
par : naturel n, par :
u0 = 1 vn = un2 est arithmétique.
5un – 1
un+1 =
3un + 1
b) Exprimez vn puis un en fonction de n.
a) Calculez les cinq premiers termes de la suite. 131 La suite (un) est définie, pour tout entier naturel n,
Que pouvez-vous conjecturer ? par :
1
5
b) Démontrez que pour tout entier naturel n, un+3 = un. u0 =
2
un
Vocabulaire (un) est dite périodique de période 3. un+1 = .
1 + 2un
1 1 1 On admet que, pour tout entier naturel n, un > 0.
124 Les nombres , et sont-ils des
1 + 15 4 3 + 15 a) La suite (un) est-elle arithmétique ? Est-elle géomé-
termes consécutifs d’une suite arithmétique ? trique ?
b) La suite (vn) est définie, pour tout entier naturel n,
Pour les exercices 125 et 126
par :
Trouvez trois nombres a, b et c, termes consécutifs 1
vn = + 1.
d’une suite arithmétique, qui remplissent les condi- un
tions données. Calculez les premiers termes de la suite (vn).
exercice 30, Apprendre à chercher, page 128. Que pouvez-vous conjecturer concernant la nature de
cette suite ? Démontrez-le.
125 Les nombres a, b et c sont tels que :
c) Exprimez vn puis un en fonction de n.
a + b + c = 39
5
a2 + b2 + c2 = 525 132 La suite (un) est définie, pour tout entier naturel n,
par :
126 Les nombres a, b et c sont tels que : u0 = 1
a + b + c = –15
5
a2 + b2 + c2 = 107 5 1
un+1 = un +
2
1
4
127 Trouvez cinq nombres a, b, c, d et e, termes a) Calculez u1, u2, u3, u4 et u5. La suite (un) est-elle
consécutifs d’une suite arithmétique tels que : arithmétique ? géométrique ?
1
a + b + c + d + e = 55 b) On pose, pout tout entier naturel n, vn = un – .
5
a2 + b2 + c2 + d2 + e2 = 695 Prouvez que la suite (vn) est géométrique.
2
128 a, b, c, dans cet ordre, sont trois termes consécutifs 133 La suite (un) est définie, pour tout entier naturel n,
d’une suite arithmétique de raison non nulle. b, c, a, par :
u0 = 3
5
dans cet ordre, sont trois termes consécutifs d’une suite
géométrique. De plus a + b + c = 18. Calculez a, b et c. u
un+1 = n + 3
4
129 (un) est une suite géométrique de premier a) Calculez u1, u2, u3, u4 et u5.
terme u0 différent de 0, et de raison q différente de –1. La suite (un) est-elle arithmétique ? géométrique ?
On pose : vn = un + un+1 et wn = un × un+1.
b) On pose, pour tout entier naturel n, vn = un – 4.
a) Prouvez que, pour tout n, vn est non nul. Prouvez que la suite (vn) est géométrique.
wn
b) Démontrez que la suite (tn) de terme général est c) Exprimez vn puis un en fonction de n.
vn
une suite géométrique dont vous préciserez le premier
terme et la raison.
134 Déterminer la nature d’une suite TICE
La suite (un) est définie par :
130 La suite (un) est définie, pour tout entier naturel n, u0 = –1
par :
u0 = 0
5
un+1 =
4un
4 – un
.
5 un+1 = 91 + un2
On admet que pour tout entier naturel n, un existe (c’est-
à-dire qu’aucun terme de la suite ne prend la valeur 4).
5
pour obtenir au bout de 15 ans un capital de 1 800 e (à u0 = 4
2un
un euro près) sachant que les intérêts sont capitalisés un+1 =
2 – un
annuellement.
On admet que la suite est définie pour tout entier
naturel n, c’est-à-dire qu’aucun terme n’est égal à 2.
B Un peu d’Histoire 2 a) Calculez u1, u2, u3, u4, u5.
Un ouvrage d’Histoire est consacré aux Trois Glorieuses. b) Conjecturez la valeur de u100. 4
Quel est le nombre de pages de cet ouvrage sachant
que la somme des numéros des pages correspond à
E Un triangle rectangle particulier 5
A qx B
F Somme de sommes 6
L’objectif est de calculer la somme des nombres conte-
nus dans le tableau suivant.
1 2 3 4 5 6 7 8 9
2 3 4 5 6 7 8 9 10
3 4 5 6 7 8 9 10 11
4 5 6 7 8 9 10 11 12
5 6 7 8 9 10 11 12 13
Amédée Bourgeois (1798-1837), Attaque de l’Hôtel de Ville de Paris 6 7 8 9 10 11 12 13 14
et combat du pont d’Arcole, 28 juillet 1830, huile sur toile, 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Musée du Château de Versailles 8 9 10 11 12 13 14 15 16
9 10 11 12 13 14 15 16 17
C Une spirale a) Pour les trois premières lignes, calculez la somme des
On construit la courbe ci-dessous de la manière suivante : nombres.
Le triangle ABC est équi- I b) Déduisez-en la somme de tous les nombres.
latéral de côté 1 cm. Tous G Une suite récurrente 7
les arcs de cercle, qui cor- F
Le programme ci-dessous est destiné à calculer le terme
respondent à des tiers de
C de rang P (non nul) d’une suite.
cercle, sont centrés en un G D B
des sommets A, B ou C. Le A Avec une Casio Avec une TI
C
premier arc, CD, est centré
C E
en A, le second arc, DE, est
centré en B, le troisième
C H
arc, EF, est centré en C, etc.
a) Quelle est la nature de la suite des rayons ?
b) Quelle est la longueur de la courbe obtenue en
effectuant cinq tours (seuls deux tours sont représentés a) La suite est-elle arithmétique ?
ici) ? 3 b) La suite est-elle géométrique ?
D’un siècle
à un autre
Le néologisme « fractale » (du latin fractus : brisé)
est créé en 1974 par Benoît Mandelbrot,
alors qu’il étudie des objets étranges,
invariants lors de changements d’échelle.
Des algorithmes de construction permettent
de construire des « figures limites » qui sont fractales.
Leur surface peut tendre vers une limite finie alors
que leur périmètre tend vers une limite non finie.
En savoir plus sur
Benoît Mandelbrot
Chercheurs d’hier p. 155
Algorithmique
l Une boucle conditionnelle s’arrête lorsque 7 a) Quel est le but de cet algorithme ?
la condition imposée n’est plus remplie. b) Qu’obtiendra-t-on à l’affichage ?
5
i reçoit 1, u0 = 1
Tant que 2/i^2 > 0,01 faire 1
un+1 = un
i reçoit i+1 2
FinTant Écrivez un algorithme permettant de déterminer
Afficher i le 11e terme de la suite (un).
d) Sachant que toutes les droites tracées sont perpendiculaires à un des axes, justifiez que les
coordonnées du point B sont (u0 ; u1) et que celles du point C sont (u1 ; u1).
Rappel : A est le point d’abscisse u0.
Déduisez-en les coordonnées des points D, E, F, G, H et I.
e) Créez alors les points de l’axe des abscisses correspondants aux nombres u1, u2, u3, u4.
Pensez à utiliser l’icône , intersection entre deux objets.
Problème ouvert Refaites cet exercice après le chapitre ... Est-il plus facile ?
Antoine, Boris et Camille font du calcul mental.
Chacun choisit un nombre entier et lui applique le petit programme de calcul suivant : « Ajouter 10 à la
moitié du nombre choisi ». Puis, chacun fait subir le même traitement au nombre obtenu, et ceci six fois
de suite.
Antoine constate qu’il obtient des nombres de plus en plus grands. Pour Boris, au contraire, les nombres
sont de plus en plus petits. Quant à Camille, il affirme que ses observations ne correspondent ni à celles
d’Antoine ni à celles de Boris. Quel nombre a choisi Camille au départ ?
1.1 Définition
Définition 1 (un) est une suite définie pour tout entier naturel n.
l Dire que (un) est strictement croissante signifie que, pour tout entier naturel n, un < un+1.
l Dire que (un) est strictement décroissante signifie que, pour tout entier naturel n, un > un+1.
l Dire que (un) est constante signifie que, pour tout entier naturel n, un = un+1.
On définit de même une suite croissante ou décroissante en utilisant des inégalités au sens large.
Une suite croissante ou décroissante est dite monotone.
Exemples
l La suite (arithmétique) des nombres impairs 1, 3, 5, 7, … est strictement croissante.
1 1 1 1 1
l La suite (géométrique) 1, , , , , … de raison est strictement décroissante.
2 4 8 16 2
Remarque. Dans certaines situations, on étudiera la monotonie d’une suite pour des valeurs
de n supérieures ou égales à une valeur donnée entière m. Exercice résolu A, page 149.
Attention. Il existe des suites non monotones. Par exemple, la suite définie pour tout entier
naturel n par un = (–1)n, qui est la suite 1 ; –1 ; 1 ; –1 ; 1 ; –1 ; … n’est ni croissante ni décroissante.
un un un un
O n
O n
O n
O n
Les termes Les termes deviennent La suite tend vers – ∞. Les termes se
s’accumulent près de plus en plus dispersent.
d’un nombre fixé. « grands » vers + ∞.
(–1)n
Observons les termes de la suite (vn) définie pour tout entier naturel n non nul, par vn = .
n
1 1 1 1 1 1 1
–1 ; ; – ; ; – ; … ; ; … ; – ; … ; 6 ; …
2 3 4 5 100 225 10
–1 –1 0 1 1 1
3 4 2
Les termes finissent par s’accumuler près de zéro.
Plaçons-nous, par exemple, dans l’intervalle J de
centre 0 et de rayon 10–3, soit J = ]–10–3 ; 10–3[.
Pour tout entier n, non nul, si n > 1 000, alors
1 1 1 1 – 1 – 1 1 1
0< < et – < – < 0. 1001 1003 1 004 1002
n 1 000 1 000 n
1 1
Les deux nombres et – sont dans l’inter-
n n 0
valle J :
vn est dans l’intervalle J.
– 1 1
On peut donc affirmer que tous les termes d’in- 1000 1000
dice n supérieur à 1 000 appartiennent à l’inter-
valle J.
Ce phénomène est vérifié quel que soit le rayon
de l’intervalle I, aussi petit soit-il. On dit alors que
la suite (vn) a pour limite 0 quand n tend vers + ∞. On note : lim vn = 0.
n→+∞
Exemples
1 1
l Les suites définies par un = et vn = (n entier, n > 1) ont pour limite 0 quand n tend vers + ∞.
n2 1n
1
l La suite définie par t = 2 + (n entier, n > 1) a pour limite 2 quand n tend vers + ∞.
n
n
Observons les termes de la suite (vn) définie par v0 = –1 et pour tout entier naturel n, n > 1,
vn+1 = 2vn. Il s’agit de la suite géométrique de premier terme –1 et de raison 2.
Ainsi, vn = v0qn soit vn = –2n.
–1 ; –2 ; –4 ; –8 ; … ; –1 024 ; … ; –220 ; …
Les termes de la suite sont tous négatifs et deviennent de plus en plus grands en valeur absolue.
Considérons, par exemple, le nombre M = –106.
La suite (vn) est strictement décroissante car pour tout entier naturel n, vn+1 = 2vn soit vn+1 – vn = vn,
donc vn+1 – vn < 0.
Il en résulte que si un des termes est inférieur à M, alors tous ceux qui le suivent (d’indice supérieur)
seront aussi inférieurs à M.
–2n < –106 équivaut à 2n > 106. Or 220 = 1 048 576 donc –220 < –106, soit v20 < M.
En remarquant que v19 > M, on peut donc affirmer que tous les termes de la suite, sauf un nombre
fini (les 20 premiers…), sont dans l’intervalle ]– ∞ ; –106].
Ceci est vrai quel que soit le nombre M choisi.
On dit alors que la suite (vn) a pour limite – ∞ quand n tend vers + ∞. On note : lim vn = – ∞.
n→+∞
Exemples
lLes suites définies par un = 2n + 3, vn = n2 et wn = 1n (n entier) ont pour limite + ∞ quand n tend
vers + ∞.
lLes suites définies par un = –2n + 3 et vn = –2 × 3n (n entier) ont pour limite – ∞ quand n tend vers
+ ∞.
Observons les termes de la suite (un) définie par un = (–1)nn et dont les
premiers termes sont 0, –1, 2, –3, 4, –5, … 1 1
l Deux termes consécutifs de la suite sont de signes contraires. O n
l Les termes de rang pair sont de plus en plus « grands » et tendent vers + ∞.
l Les termes de rang impair sont tous négatifs et deviennent de plus en
plus grands en valeur absolue.
On dit alors que la suite n’a pas de limite quand n tend vers + ∞.
EXERCICES
Objectif 1 Étudier le sens de variation d’une suite
Pour étudier le sens de variation d’une suite, on peut :
l étudier le signe de u
n+1 – un ;
l étudier le sens de variation de f pour les suites définies par u = f(n) (voir théorème 1) ;
n
un+1
l étudier la place du quotient par rapport à 1 (lorsque tous les termes sont strictement positifs).
un
Exercice résolu A Étudier la monotonie d’une suite (éventuellement à partir d’un certain rang)
Étudiez le sens de variation des suites (un) et (vn) définies pour tout entier naturel n par :
3n – 1 n
1. un = 2. vn = n
n+2 2
Méthode Solution
1. On reconnaît en un l’image de l’entier n 1. Pour tout entier naturel n, un = f(n) où
par une fonction homographique définie 3x – 1
f:x est définie sur I = [0 ; + ∞[.
sur l’intervalle [0 ; + ∞[. x+2
l On étudie le sens de variation de f. l f est dérivable sur I et pour tout x 0,
3(x + 2) – (3x – 1) 7
f’(x) = = ,
(x + 2)2 (x + 2)2
donc f’(x) >0. Il en résulte que f est
strictement croissante sur I.
l On applique le théorème 1. l La suite (u ) est donc strictement croissante.
n
2. 1 Avec le signe de la différence 2. 1 On étudie le signe de vn+1 – vn.
n+1 n n + 1 – 2n 1 – n
vn+1 – vn = n+1 – n = = n+1 .
2 2 2n+1 2
l On conclut. l Or, 1 – n < 0 équivaut à n > 1 donc pour
Mise en pratique
Méthode Solution
1. On représente la fonction f sur l’intervalle I, 1. La fonction f est la fonction carré ;
puis on construit les points A, B, C, D et E. sa restriction à l’intervalle ]0 ; 1[ est l’arc de
Aide parabole (en rouge) ci-dessous.
Mise en pratique
suite : l dépassent un nombre choisi aussi grand que l’on veut lorsque la limite est + ∞ ;
l ne dépassent pas un nombre choisi aussi « petit » que l’on veut lorsque la limite est – ∞.
Méthode Solution
1. On étudie le sens de variation 1. un = f(n) où f est la fonction
de la suite (un). 1 3
f:x + définie et dérivable
2 2x
Remarque Les trois méthodes conviennent. sur ]0 ; + ∞[.
3
Pour tout x > 0, f’(x) = – 2 donc f’(x) < 0.
2x
l On applique le théorème 1. l f est donc décroissante sur ]0 ; + ∞[
Méthode Solution
1. On démontre que pour tout n, un > 0. 1. Pour tout n, 2n + 1 > 0, donc un > 0.
1
lOn utilise le sens de variation l La fonction f : x 82x + 1 avec x > –
2
de la fonction associée (théorème 1). est associée à la suite (un).
La fonction g : x 2x + 1 est croissante
sur [0 ; + ∞[, il en est donc de même de la
fonction f. Il en résulte que la suite (un) est
croissante.
2. a) On est ramené à résoudre 2. a) 82m + 1 > 105 équivaut à
une inéquation. 1
2m + 1 > 1010 et à m > 5 × 109 – .
2
Le plus petit entier solution est m = 5 × 109.
b) On exploite les résultats de la question 1. b) La suite (un) est croissante donc pour
tout n > m, un > um > 105. Il en résulte que
un ∈ [105 ; + ∞[.
A2 – 1
3. On reprend la question 2. 3. 82m + 1 > A équivaut à m > .
2
On choisit pour m le premier entier
A2 – 1
supérieur ou égal à .
2
De plus, la suite est croissante ; ainsi, pour
tout entier n, tel que n m, un um A,
donc un ∈ [A ; + ∞[.
Mise en pratique
17 (un) est la suite définie pour tout entier 18 Dans chacun des cas suivants :
naturel n par : démontrez que (un) est strictement croissante ;
l
2–n trouvez un indice m tel que, lorsque n m, les
un = . l
3 termes un appartiennent à l’intervalle I proposé.
1. a) Démontrez que :
2
pour tout n > 3, un < 0. a) un = n2 et I = [106 ; + ∞[.
3
b) Démontrez que la suite (un) est décroissante. 5n
b) un = n+1 et I = [105 ; + ∞[.
2. a) Quel est le plus petit entier m pour lequel 2
5
um < –10 ?
19 (un) est la suite définie pour tout n de par
b) Déduisez-en que pour tout entier n, n > m, un = –2 × 5n.
un ∈ ]– ∞ ; –105]. 1. Démontrez que pour tout n de , u < 0 et que n
3. Est-il vrai que pour tout nombre A négatif aussi la suite (un) est décroissante.
grand soit-il en valeur absolue, l’intervalle ]– ∞ ; A] 2. Trouvez un indice m tel que, pour tout entier n
contient tous les termes de la suite à partir d’un tel que n > m, les termes un appartiennent à l’in-
certain indice ? tervalle ]– ∞ ; –106].
EXERCICES
20 Questions sur le cours 21 Vrai ou faux
Complétez les propositions suivantes. Vrai ou faux ? Justifiez votre réponse.
a) La suite définie pour tout entier naturel n par
a) Dire qu’une suite (un) est croissante signifie que
un = 3n – 1 est croissante.
pour tout entier naturel n, un+1 – un est ……
b) La suite définie pour tout entier naturel n, n ≠ 0,
b) Une suite (un) telle que, pour tout entier natu- (–1)n
par un = 2 est monotone.
rel n, un+1 = un est une suite …… n
c) Si une suite est strictement croissante, alors ses
c) La suite (vn) est telle que, pour tout entier natu- termes finissent par être supérieurs à n’importe
rel n, vn = f(n), avec f décroissante sur +. quel nombre choisi.
La suite (vn) est …… d) Si f est une fonction croissante sur +, alors la
suite définie par un = f(n), n ∈ N, est croissante.
d) Tous les termes de la suite (un) sont strictement 2x
e) f est la fonction définie sur par f(x) = + 1.
u 3
positifs. Si, pour tout entier naturel n, n+1 > 1, La suite définie par u0 = 5 et, pour tout n, par
un
alors la suite (un) est …… un+1 = f(un) est croissante.
y=
Chacun des segments [AnAn+1] forme avec le point O un
demi-triangle équilatéral.
Pour simplifier la rédaction, on note dn la distance
1 AnAn+1.
26 (un) est la suite définie pour tout entier naturel n 27 (un) est la suite définie pour tout entier naturel n
non nul par : par :
3 + 5 + 7 + … + (2n + 1) 1+n
un = . un = .
n 1 + n + n2 + n3
Étudiez ses variations et son comportement quand n Étudiez ses variations et son comportement quand n
devient de plus en plus grand. devient de plus en plus grand.
activités de recherche
Eux aussi,avant
erché
ils ont chro Chercheurs d’hier
de t uver !
Voici quelques mathématiciens importants
qui ont travaillé dans le domaine de l’Analyse.
Benoît Mandelbrot
(1924-2010)
3. Utiliser un tableur
a) l Renseignez les cellules A2 à A4. Recopiez la formule de la cellule
A4=A2+A3 vers le bas pour obtenir les premiers termes de la suite (un).
l Dans la cellule B2, entrez : =A3/A2, et étirez cette formule vers le bas pour
4. Utiliser sa calculatrice
1 + 15
On peut démontrer que la suite (vn) tend vers le nombre , appelé nombre
2
d’or, lorsque n tend vers + ∞. Le nombre d’or est une grandeur à laquelle on a
attribué, au cours des siècles, des propriétés esthétiques voire mystiques. On l’a
ainsi « cherché » dans des domaines aussi variés que l’architecture, la peinture, la
musique, mais aussi dans des éléments naturels comme la fleur de tournesol ou le
nautile.
TP 29 Au voisinage de la limite
Dans de nombreuses situations, on est amené à conjecturer que les termes d’une suite sont de plus en
plus près d’un nombre fixé (que l’on appellera limite de la suite).
L’algorithme ci-dessous a pour objectif de déterminer à partir de quel indice n les termes d’une suite
monotone de limite L sont dans l’intervalle ]L – r ; L + r[, où r est un nombre strictement positif choisi
par l’utilisateur.
un–1 un un+1
L–r r r L+r
u0 = 1
La suite (un) est définie pour tout entier naturel n, par : u = 2un + 1
n+1
3
On admet que cette suite est croissante et tend vers L = 3 quand n tend vers + ∞ (vous pouvez le vérifier
graphiquement).
activités de recherche
L’algorithme ci-dessous a été écrit avec AlgoBox.
outil 14
46 Avec la calculatrice