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SECTION I : LE COMPTE
La mission du compte est de recenser un à un, tous les mouvements qui affectent un élément du
patrimoine. Le compte est un tableau à deux parties :
N° et titre du compte
DÉBIT CRÉDIT
a. Tracé simple
N° et titre du compte
N° et titre du compte
c. Tracé schématique ou en « T »
Imputer un compte, c’est porter une somme soit à son débit soit à son crédit.
Solder un compte, c’est l’annuler. Mais, le solde d’un compte à une date donnée est égal à la différen
ce entre le total des débits et le total des crédits. C’est le montant net du compte à cette date.
Si le total des débits excède le total des crédits, le solde est dit débiteur et il s’inscrit au crédit.
Si au contraire le total des crédits l’emporte sur le total des débits, le solde est dit créditeur et s’inscri
t au débit.
Arrêter un compte, c’est calculer son solde et l’inscrire du côté le plus faible de sorte à avoir le total d
es crédits égal au total des débits.
III. FONCTIONNEMENT DES COMPTES D’ACTIF ET DU PASSIF
A. Les comptes d’actif
Terrain -marchandises
Bâtiment - matières premières
Matériel et outillage - produits finis
Matériel de transport - clients (créances)
Matériel de bureau - titres de placement
陵 Mobilier - C.C.P.
-caisse etc…
Les comptes de l’actif font leur augmentation au débit et leur diminution au crédit. Ce sont des comp
tes à solde débiteur.
IV. LE VIREMENT
C. Définition
Le virement est une opération comptable par laquelle une somme est transférée du débit d’un compt
e au débit d’un autre compte ou du crédit d’un compte au crédit d’un autre compte par le biais de la
partie double.
D. Le virement comptable
Il peut s’effectuer soit par regroupement des comptes, soit par ventilation.
Nous venons de constater qu’à tout emploi correspond une ressource d’égal montant. Ce qui revient
à dire qu’à tout débit d’un compte correspond le crédit d’un autre compte. De cette affirmation déco
ulera le principe de base de la comptabilité générale.
Toute comptabilité dans laquelle ce principe est appliqué sans réserve est dite comptabilité à part
ie double. La conséquence de ce principe est que pour un ensemble d’opérations le total des débi
ts est toujours égal au total des crédits.
CORROLAIRE
La partie double consiste à enregistrer deux fois chaque information sur au moins deux comptes
différents. Une fois à gauche au débit d’un compte, une fois à droite au crédit d’un autre compte.
Cette méthode permet un contrôle immédiat de la comptabilité.
En effet, à tout moment, la somme de tous les débits doit être égale à la somme de tous les crédit
s. Ainsi, nous pouvons à partir des comptes passer au bilan ou du bilan passer aux comptes.
Pour les comptes à solde débiteur, ce solde figurera à l’actif du bilan en face du poste correspond
et pour les comptes à solde créditeur, ce solde figurera évidemment au passif en face du poste co
rrespondant.
REMARQUE : Les comptes soldés ne figurent pas au bilan. Soulignons que les comptes correspon
dant aux postes de l’actif ont toujours un solde débiteur (ils ne peuvent jamais être créditeurs) et
les comptes correspondant aux postes du passif ont toujours un solde créditeur (ils ne peuvent ja
mais être débiteurs).
Les règlements comptables rendent obligatoire l’enregistrement de toutes les opérations d’exploitati
ons de l’entreprise dans des supports ou livres comptables. A ce niveau, nous avons un premier trava
il dit travail quotidien qui s’effectue. Il s’agit de l’enregistrement chronologique des opérations dans
le livre journal (le journal). Ensuite, ces opérations vont se retrouver dans le grand livre pour enfin s’a
chever dans la balance (travail périodique). Nous étudierons successivement :
Le journal,
Le grand livre,
La balance.
I. LE JOURNAL
Le journal est le premier support sur lequel les opérations de l’entreprise sont enregistrées chron
ologiquement. La date d’enregistrement, est celle de l’émission par l’entreprise de la pièce justifi
cative de l’opération ou celle de la réception des pièces d’origine externe.
Le journal se présente sous la forme d’un document à deux colonnes de somme débit et crédit. P
our chaque opération, le journal doit indiquer la date, l’analyse comptable c'est-à-dire les numér
os et les intitulés des comptes débités et crédités, les montants débités et crédités, le libellés donn
ant la référence précise des documents de base ou l’explication de l’opération.
L’ensemble de ces inscriptions relatives à une même opération constitue un article du journal ou
une écriture du journal.
1. PRESENTATION DU JOURNAL
TOTAUX
Par convention, l’intitulé des comptes à créditer est inscrit sur la moitié droite de l’espace réservé à l’
intitulé. A la fin de chaque page, on totalise les colonnes de somme débit et crédit du journal et ce tot
al est reporté au début de chaque colonne de la page suivante. Cette totalisation permet de vérifier à
tout instant l’égalité total du crédit égal au total du débit.
i. PRESENTATION DE LA BALANCE
Il existe deux tracés de la balance. La balance à 6 colonnes et la balance à 8 colonnes.
a. La balance à 6 colonnes
D C D C D C
b. La balance à 8 colonnes
TOTAUX
N° Libellés Soldes à l’ouverture Mouvements Variations Mvts Soldes à la clôture
D C D C D C D C
c. LA NOTION DE RESULTAT
Le compte de résultat récapitule les produits et les charges qui font apparaitre par différe
nce le bénéfice net ou la perte nette de l’exercice. Il distingue les produits et les charges s
TOTAUX
elon qu’ils concernent :
Les règlements comptables insistent sur la tenue d’une comptabilité saine à travers des document
s ou livres comptables. Ceci répond d’une part à un souci permanent de contrôle et d’autre part à co
nnaitre la situation nette de l’entreprise à tout moment en vue d’une prise éventuelle de décision. Le
s entreprises étant les acteurs incontournables de la croissance d’un pays voir d’une zone ou d’une r
égion, nous assistons de plus en plus à des regroupements sous régionales et régionales.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la création d’un référentiel comptable commun aux pays de l’UEMO
A dénommé SYSCOA afin d’harmoniser les activités des entreprises des différents pays le composant.
EXERCICE I
Le boutiquier de votre quartier vous faisant confiance vous confie la tenue de la caisse de sa boutiqu
e.
Exercice 2
L’entreprise MOMO dispose au 1er janvier 2012, de 4.000.000 en banque et de 1.700.000 en caisse. A
u cours du mois de janvier, elle effectue les opérations suivantes :
Exercice 3
INTRODUCTION
Le SYSCOA est le référentiel comptable initié par la BCEAO à destination des pays de l’UEMOA. Ra
ppelons que la BCEAO se préoccupe d’harmoniser les politique de la zone tandis que la BOAD s’i
ntéresse aux différentes politiques de développement. Ces deux institutions représentent les insti
tutions spécialisées autonomes de la zone UEMOA.
1. LE CADRE COMPTABLE
Le plan comptable du SYSCOA se divise en deux parties à savoir la numérotation et les différentes cl
asses.
1. La numérotation
Le plan comptable repose sur une numérotation décimale ou les chiffres codifiant un compte s
e lisent vers la gauche.
2 = la classe = immobilisation
2. Les classes
Nom de comptes classes
Classe 1 : comptes des ressources durables (10 capital ;16 emprunt ; 11 réserves
Comptes Classe 2 : compte d’actif immobilisé (22 terrains ; 23 bâtiments ; 24 matériel)
De bilan de Classe 3 : comptes de stocks (31 marchandises ; 32 matières premières ; 32 produits finis)
INTRODUCTION
Comptes d Classe 6 : comptes des charges (AO) (601 achat de marchandises ; 61 transport ; 64 impôts et taxes)
Leebilan donne la situation financière de l’entreprise à un moment donné. La comptabilité de gestion
gestion
donne quant à elle Classe 7 : Comptes concernant
des informations de produits des (AO) (701
la gestion deVante de marchandises
l’entreprise. ; 706 Services
Les comptes vendus)
de gestion so
6, 7, 8
nt de deux catégories ;
Classe 8 : comptes des autres charges et des autres produits (HAO)
﵌Les comptes de charges
﵌Les comptes de produits
Comptes Classe 9 : Comptes de la comptabilité analytique
¦ Produits des activités ordinaires (AO) : Ce sont des produits répétitifs et liés à
l’activité normale de l’entreprise.
Les produits hors activités ordinaires (HAO) : ce sont des produits non récurrents
Faire l’inventaire des stocks consiste à les mettre à jours. Il existe deux types d’inventaire
s:
L’inventaire permanent
L’inventaire intermittent.
1. L’inventaire permanent
Cette méthode consiste à mettre à jour de façon permanente le stock.
2. L’inventaire intermittent
Elle consiste à mettre à jour d’une manière périodique les stocks.
GENERALITES
La facture est un document établi par le fournisseur et adressé au client. Le fournisseur conserve le d
ouble. La facture est non seulement un document de preuve mais également une exigence de l’admi
nistration fiscale.
La facture pro forma est un document provisoire qui récapitule les éléments d'une offre com
merciale établie avec un fournisseur de bien ou de services. Elle peut donc mentionner :
Remarque : Votre banque ou l'établissement financier auprès de qui vous sollicitez un prêt pe
ut vous demander une facture pro forma.
Ce document leur permet de vérifier les coûts du projet que vous souhaitez faire financer.
Une facture pro forma vous permet de définir précisément les conditions d'achat d'un prod
uit. Elle fait office de devis. Elle n’est pas prise en compte dans la comptabilité de l’entreprise
.
﹖ Une facture acquittée : c'est une facture qui dit que ce que l’on doit est payé.
Elle doit comportée la date, le mode de paiement, la signature de celui qui facture.
La facture normalisée : La facture normalisée est une facture établit par
l’administration fiscale afin de lutter contre la fraude fiscale. La particularité de ces
factures est qu’elles sont frappées d’un hologramme.
Remarque : la Loi de Finances pour la gestion 2005 a institué, en son article 27, l’obligation de délivr
ance, par toutes les entreprises exerçant en Côte d’Ivoire, d’une facture normalisée et sécurisée.
Fournisseur date :
Nom et Prénoms
Adresse postale
N° RC
N°CC
REGIME D’IMPOSITION :
ﵻLa remise est une réduction accordée par le fournisseur à un client compte tenu de sa
qualité ou de la quantité de marchandises achetées.
ᅤ Le rabais est une réduction accordée par le fournisseur à un client compte tenu de la non-
conformité des marchandises livrées, du retard dans le délai de livraison ou de la
détérioration subie par les marchandises.
La ristourne est une réduction accordée à un client par le fournisseur sur l’ensemble des
TOTAL HT
opérations TVA au
réalisées 18% MONTANT TTC
cours d’une période par ce dernier.
NET APAYER
Remarque : les comptes 701 et 601 enregistrent le dernier :…………………
net commercial,
………….
Les comptes 411 et 401 enregistrent le net à payer
Les remises se calculent par cascades l’une après l’autre.
Arrêté la présente facture à la somme de :
b. Avec réduction à caractère financier (escompte)
L’escompte de règlement est une réduction accordéeSignature et cachetà un client lors d’un
par le fournisseur
paiement au comptant ou anticipé.
3. Factures avec majoration
a. Avec TVA
Le prix des biens et services tel qu’il apparait dans le commerce prend en compte la TVA.
C’est un impôt indirect basé sur la valeur des produits et supporté par le consommateur f
inal.
Les entreprises ne jouent que le rôle de collecteur d’impôts. Elles doivent en effet revers
er à l’Etat le montant de la TVA collectée sur les ventes corrigé de la TVA qu’elles ont-elle
s même acquitté sur les achats.
1. Mécanisme de la TVA
La TVA collectée est la TVA facturée aux clients. La TVA déductible ou récupérable est la TVA p
ayée par l’entreprise sur les charges et les acquisitions d’immobilisations.
Cependant, certaines TVA payées par l’entreprise peuvent ne pas être déductibles. C’est le ca
s pour le mobilier de bureau et les véhicules de tourisme.
La TVA à payer ou TVA due correspond à la différence entre la TVA collectée et la TVA déducti
ble.
2. Comptabilisation de la TVA
Les comptes de TVA utilisés sont les subdivisions du compte 44. Ce sont les comptes suivant
s:
L’entreprise M&M vend des marchandises à l’entreprise ST montant 100.000, en effectuant deux re
mises 5% et 2%. ST ayant réglée le montant avant échéance obtient un escompte de 2%. La TVA est d
e 18%, enregistrer l’extrait de journal chez M&M et ST.
b. Avec transport
Le transport peut être assuré :
Suite de l’exercice 1 : lors de la vente, le transport est pris en compte par M&M, montant 10.000.
Présenter les écritures chez le fournisseur et chez le client.
Remarque : le transport, assuré par le fournisseur lui-même est soumis à la TVA parce que accessoire
à l’activité principale qui est la vente. Le transport ici entre dans la base de calcul de l’escompte.
Les frais de transport sur achat peuvent être incorporés aux 601 achats de marchandises.
Dans ce cas, la marchandise voyage en port payé ou avancé. Le transport est payé au départ par le fo
urnisseur puis récupéré sur le client par la suite. L’opération s’effectue en deux étapes :
1- Retour de marchandises
Il se décompose en deux étapes :
h. CAS PARTICULIERS
ii. Acquisition d’une immobilisation
Les acquisitions d’immobilisation sont enregistrées au coût d’achat H.T. dans le compte d
e la classe 2 concerné, excepté le mobilier de bureau et le matériel de transport dont le p
oids est inférieur à 3,5 tonnes.
N.B : la TVA sur mobilier de bureau et matériel de transport dont le poids est inférieur à 3
,5 tonnes n’est pas récupérable (exception ambulances, meubles de l’infirmerie de l’entr
eprise…).
TABLEAU RECAPITULATIF
Facture de « DOIT »
La retenue de garantie est pratiquée lorsque le client émet des reverses sur la prestation ou sur la livr
aison reçue. Une partie de la dette est donc gelée. Les numéros de compte concernant la retenue
de garantie ont été modifiés.
Schéma comptable des opérations
Commerciales
Lors du versement des fonds Lors de la réception de fonds
Facture d’ « AVOIR »
D : 25 (avances et acomptes versé D : 5… (Trésorerie)
s sur immobilisations) C : 4191 (clients, avances et acomptes reçu)
Chez le client (ach
C : 5… (Trésorerie) Chez le fournisseur (vendeur)
Lors de la levée de la retenue
eteur)
Lors de la levée de la retenue
D : 4817
Retour de marchandises, matières premiers
D et produits
C : 5… (Trésorerie)
D : 401 (net à payer) D : 701 à 704 (net commercial)
D : 773 (escomptes obtenus) D : 612 (port à la charge du fournisseur)
C : 601, 602 (net commercial) D : 4431 (TVA facturée sur vente)
C : 4452 (TVA récupérable sur achat) C : 411 (net de l’avoir)
C : 7078 (si récupération du port à la ch C : 673 (escomptes accordés)
arge du fournisseur)
CONCLUSION
Les opérations d’achat et de ventes s’inscrivent dans les activités d’exploitation de l’entreprise. En ef
fet, toutes ces activités se soldent par l’établissement d’une facture soit de « doit », quand la réducti
on est portée sur la facture correspondante, soit « d’avoir », quand elle est accordée hors facture. A l
a suite de toutes ces opérations, l’entreprise doit faire face à ses charges. Et qu’en est celles relative
s au personnel ?
Exercice 1
L’entreprise MOMO vend des marchandises à crédit à CISS montant : 1.000.000. Remise : 5% et 2%.
Le client ayant payé avant échéance, MOMO lui accorde un escompte de 2%. Lors de la transaction, la
TVA a été facturée : 18%. Envisager les différents cas :
Ayant oublié de faire une réduction de 10.000 sur un achat de marchandises, MOMO établit une fact
ure d’avoir à son client.
TAF : Pour chacune des opérations, établir les factures et comptabiliser les chez le fournisseur et chez
le client.
Exercice 2
參 Ordinateur : 1.000.000 HT
Imprimante : 200.00 HT
ﳈInstallation dont TVA : 18%
︵ Port payé : 100.000
チ Papier listing TTC : 118.000
TAF : Présenter l’extrait de la facture et enregistrer l’opération chez MOMO.
Exercice 3
L’entreprise fait appel le 28/02/N à un cabinet spécialisé pour la formation des utilisateurs coût de la
formation : 450.000 HT réglés le même jour.
TAF : Déterminer le coût d’acquisition du matériel informatique et passer les écritures nécessaires (T
VA 18%).
Exercice 3
L’entreprise MOMO fait réparer un véhicule de coordination (205) chez le garagiste Pierre coût : 80.0
00 HT, TVA : 18%
Exercice 4
MOMO vend des marchandises à son client Z, montant : 1.000.000 HT et décide de lui accorder un es
compte de 4% si le client régle sa facture dans une semaine.
Exercice 5
L’entreprise MOMO reçue lors d’une de ses opérations une avance sur une vente de marchandises :
2000.000, avance : 450.000, escompte : 2%, TVA : 18%, port avancé : 100.000.
Exercice 6
Le 30/08/N, l’entreprise CISS, spécialisée dans la production et la commercialisation de matériel infor
matique, met à la disposition du service comptable 5 ordinateurs coût TTC : 29.500.000, TVA : 18%.
I- DEFINITIONS ET TERMINOLOGIES
Le personnel est l’ensemble des personnes liées à l’entreprise par un contrat de travail
ou par un contrat d’apprentissage.
On appelle salaires, l’ensemble de rémunérations du personnel d’une entreprise en
contrepartie du travail fourni.
Le salaire au sens strict, c’est la rémunération versée aux travailleurs du secteur privé.
Le traitement ou solde est la rémunération versée aux fonctionnaires ou aux corps
habillés.
La liste civile est la somme allouée annuellement à certains chefs d’Etat.
Le gage est la rémunération versée aux domestiques.
La guelte ou la commission est le pourcentage accordé à un vendeur sur ses ventes.
La pension de retraite est la rémunération versée aux retraités.
Le pécule est la somme versée aux soldats.
Les honoraires c’est la somme versée aux auxiliaires de justice, aux experts comptables,
aux médecins…
II- LE SALAIRE DE BASE ET LES HEURES SUPPLEMENTAIRES
1. Le salaire de base
Il est exprimé en francs par mois pour une période de travail.
= 173,33 heures
Remarque : en Côte d’Ivoire, la durée hebdomadaire de travail est de 40 heures. Par conséquent, p
our les employés payés au mois la durée mensuelle de travail est de 173,33 heures quel que soit le te
mps passé dans l’entreprise.
Taux horaire =
Remarque : certaines professions vont au-delà de 40 heures par semaine mais rémunérés sur la base
de 40 heures (les hommes de maison).
a- Les taux
De la 41ième à la 46ième heure nous avons une majoration de 15%
㮝 De la 47ième à la 55ième heure nous avons une majoration de 50%
ﳊHeures de nuit (21H à 5 H) en semaine la majoration est de 75%
Heures de jour (dimanche et jours fériés) la majoration est de 75%
= Heures de nuit (dimanche et jours fériés) la majoration est de 100%.
b- Le décompte des heures supplémentaires
Nous avons deux cas bien distincts de travailleurs payés au mois et de travailleurs payés à l’heure
de travail.
a- Les primes
爛 Les gratifications ou 13ième mois ou primes de fin d’année : 75% au moins du salaire
catégoriel mensuel.
㮝 Les primes d’ancienneté : après deux ans d’ancienneté l’employé a droit à 2% du salaire
de base catégoriel et 1% par année jusqu’à atteindre 25%.
ﱕLes primes de rendement ;
﴿ Les primes d’assiduité ;
﵌Les primes de risques ;
3 Les primes de salissures (13 fois le SMIG horaire) ;
Les primes de diplômes ;
Les primes de panier (3fois le SMIG horaire) ;
b- Les indemnités
De logement
De nourriture
De transport (exonérée d’impôts jusqu’à 19.000F).
c- Les avantages en nature
Les avantages en nature, lorsque prévus au contrat de travail, font partie intégrante du salair
e. Ils sont constitués par la mise à la disposition par l’entreprise des biens (logement, véhicule,…) au
personnel.
Quant aux accessoires de salaire, ils sont imposables sauf les indemnités de transport, de salissure, d’
outillage, de tournée dans les limites indiquées.
Les indemnités non imposables (de représentation, de tournée, d’outillage….) sont plafonnées à 10%
Remarque : la prime est une somme accordée à un salarié en plus de son salaire à titre d’encourage
ment.
L’indemnité est une somme accordée à un salarié en dédommagement d’un préjudice ou en compen
sation de certains frais. C’est également, le nom donné à certaines rémunérations (indemnité parlem
entaire des députés).
Les avantages en nature sont retenus à leur valeur forfaitaire dans les bases d’imposition des traitem
ents de salaires. Les prestations concernées sont celles qui suivent :
Logement et accessoires
(a) Montants à majorer de 20.000F par appareil individuel de climatisation, ou par pièce
climatisée pour les installations centrales.
(b) Montants à majorer de 20.000F pour les logements dotés d’une piscine.
Domesticité
Valeur forfaitaire : valeur calculée selon un régime fiscal particulier qui permet d’être imposé sur un r
evenu évalué par accord entre le contribuable et le fisc.
Pour bénéficier du nombre de parts correspondant au nombre d’enfants dont elle a la charge, la fem
me célibataire doit produire :
2. La retenue sociale
La retenue sociale, est la cotisation effectuée par les salariés à la CNPS pour assurer leur retraite.
Son taux est de 3,2% (depuis janvier 2000) du salaire brut imposable avec un plafond de 1.647.31
5F (soit 45 fois le SMIG)
V- LE LICENCIEMENT
1. Définition
La rupture du contrat de travail peut être soit le fait du travailleur (on parle de démission)
, soit du fait de l’employeur et dans ce cas, (on parle de licenciement).
2. LE PREAVIS OU DELAI-CONGE
A. La procédure
La partie qui prend l’initiative de la rupture du contrat de travail doit notifier par écri
t sa décision à l’autre partie. La durée court à compter de la notification. Cette durée
est fonction de l’ancienneté du travailleur dans l’entreprise et sa catégorie professio
nnelle.
B. La durée du préavis
Cas du travailleur payé au mois et non frappé d’incapacité
D. Indemnité de licenciement
La rupture du contrat de travail du fait de l’employeur ouvre droit au travailleur, ayant ac
compli une durée de service effectif égale à 1an et n’ayant pas commis de faute lourde, l
e paiement d’une indemnité de licenciement distincte du préavis.
Remarque : Le salaire global comprend toutes les prestations constituant une contrepart
ie du travail à l’exclusion de celles présentant le caractère d’un remboursement de frais.
Le pourcentage est fonction de l’ancienneté du travailleur :
VI. LE CONGE-PAYE
Le droit au congé est acquis après 12 mois de service effectif dans l’entreprise.
1. La durée du congé-payé
La durée du congé légale normale est de 2.2 jours ouvrables par mois de travail effectif d
ans l’entreprise.
2. L’allocation de congé-payé
Il existe deux modes de calcul de cette allocation. L’un ou l’autre sera utilisé selon que le
travailleur a perçu ou non des salaires identiques pendant la période de référence. Ainsi, l
’on retiendra la méthode la plus favorable au travailleur.
Retenons que seuls les salaires proprement dits et les avantages ayant nature juridique d
e salaire sont pris en compte.
Remarque : la période de référence est le temps compris entre la durée d’embauche ou la date de re
tour d’un congé et la date de départ en congé. Sont considérés comme temps de travail effectif et pri
s en compte pour la détermination du droit au congé et de sa durée :
Exercice 1
Etablir le bulletin de salaire du mois de mai N de Mr CISSE, sachant que son salaire brut imposable es
t de 580.000 F dont 40.000 F de prime d’ancienneté. Il perçoit en outre 15.000 F d’indemnité de tran
sport. Il a perçu un acompte de 100.000 F, il est marié, père de 3enfants.
Exercice 2
Calculer l’indemnité de licenciement d’un travailleur classé en 6ième catégorie licencié après 8ans d’an
cienneté et dont le salaire de base et divers indemnités constituant une contrepartie de travail des 12
derniers mois se sont élevés à 3.600.000 F.
Exercice 3
Mr GONKANOU par en congé après 13 mois de service. Son salaire de base est de 200.000 F et les ava
ntages ayant nature juridique de salaire de 160.000 F par mois.
Etabli le :
Période du………….au……………. ENTREPRISE
Nom et Prénoms Raison sociale
Adresse postale …………………………
.
Catég. Prof : N° CC :
Emploi : Tél :
N°RC :……………
SALAIRE DE BASE
Sursalaire
Prime d’ancienneté
EXERCICES DE REVISION POUR UNE BONNE PREPARATION DU BTS
Exercice 1
L’entreprise SIFCA a enregistré les opérations suivantes :
Exercice 2
Messieurs Gaspard et Dakoury Kouadio se mettent ensemble pour créer la société « petit ois
eau » SARL. Pour ce faire, ils ont réuni les éléments suivants au 31/12/2010 :
1) Définissez :
a) Produit
b) Stock
c) Communication
2) Quelles sont les conséquences de l’automatisation du travail pour l’homme ?
3) Que représente la force de vente pour l’entreprise ?
Exercice 3
Enregistrer les opérations suivantes dans le journal classique de l’entreprise CISS AND CO :
L’entreprise ABC donne les informations suivantes concernant les postes de son bilan au 31/
12/N+2 :
流 Capital 40.000.000
ﮂBanque 280.000
ﴺCaisse 20.000
0 Fournisseurs 275.000
Marchandises 3.000.000
Matériel de bureau 3.500.000
Matériel de transport 5.000.000
Dette envers la CNPS 600.000
Clients 1.500.000
縷 Terrain 10.000.000
Emprunt 3.000.000.
Travail à faire
L’entreprise MOMO donne les informations suivantes concernant la situation de ses compte
s au 31/12/N+1 :
ᄉ Caisse 2.500.000
Marchandises 4.200.000
Matériel de transport 3.500.000
Fonds commercial 2.000.000
Emprunt 15.000.000
艹 Bâtiment 35.000.000
ﲂMatériel et outillage 12.000.000
ﺠFournisseurs 4.500.000
Dettes envers l’Etat 1.500.000
Matériel de bureau X
Banque 6.000.000
Terrain 8.000.000
勒 Capital 50.000.000
ﭸBénéfice 2.400.000
ﶟFournisseurs d’investissement 2.600.000
ᄈ Clients 3.800.000
Mobilier de bureau 1.500.000
TAF : Déterminer le montant du matériel de bureau et présenter le bilan au 31/12/N
Exercice 6
Exercice 7