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DOSSIERS COMPTABILITE

CHAPITRE I : LE COMPTE, LA COMPTABILITE A PARTIE DOUBLE


INTRODUCTION

La technique comptable a prévue l’enregistrement des données relatives à chaque élément du pa


trimoine dans un compte distinct. Et périodiquement, à la fin du mois, du trimestre ou de l’année
, ce sont ces comptes qui sont résumés dans le Bilan.

SECTION I : LE COMPTE

La mission du compte est de recenser un à un, tous les mouvements qui affectent un élément du
patrimoine. Le compte est un tableau à deux parties :

La partie gauche appelée débit (D) : est réservée aux emplois,


La partie droite appelée crédit (C) : est réservée aux ressources.
Chaque compte possède un numéro et un titre qui lui sont réservés. L’inscription dans un compt
e doit comporter la date, le libellé c'est-à-dire l’explication ou le motif de l’opération et le montant d
e l’opération.

I. LES DIFFERENTS TRACES DU COMPTE


Le compte peut se présenter sous diverses formes :

1. Le tracé avec débit et crédit séparés

N° et titre du compte

DÉBIT CRÉDIT

DATE LIBELLES MONTANTS DATE LIBELLES MONTANTS

a. Tracé simple

N° et titre du compte

DATE LIBELLES DÉBIT CRÉDIT


b. Tracé avec colonne de solde

N° et titre du compte

DATE LIBELLES DÉBIT CRÉDIT SOLDE

c. Tracé schématique ou en « T »

Débit (D) N° et titre du compte Crédit (C)

REMARQUE : Dans un cours de comptabilité, on se sert généralement de compte simplifié appelé co


mpte en « T ». Ce tracé est très utile pour donner des explications parce qu’il ne met l’accent que sur
les éléments importants du compte en occurrence les dates et les montants.

II. LA TENUE DU COMPTE


Les emplois sont enregistrés au débit des comptes on dit qu’on débite le compte. Ce qui signifie que
débiter un compte, c’est porter une somme à son débit. Donc créditer un compte, c’est tout simplem
ent porter une somme à son crédit ou enregistrer une ressource.

Imputer un compte, c’est porter une somme soit à son débit soit à son crédit.

Solder un compte, c’est l’annuler. Mais, le solde d’un compte à une date donnée est égal à la différen
ce entre le total des débits et le total des crédits. C’est le montant net du compte à cette date.

Si le total des débits excède le total des crédits, le solde est dit débiteur et il s’inscrit au crédit.

Si au contraire le total des crédits l’emporte sur le total des débits, le solde est dit créditeur et s’inscri
t au débit.

Lorsque le solde est nul, on dit que le compte est soldé.

Arrêter un compte, c’est calculer son solde et l’inscrire du côté le plus faible de sorte à avoir le total d
es crédits égal au total des débits.
III. FONCTIONNEMENT DES COMPTES D’ACTIF ET DU PASSIF
A. Les comptes d’actif
Terrain -marchandises
Bâtiment - matières premières
Matériel et outillage - produits finis
Matériel de transport - clients (créances)
Matériel de bureau - titres de placement
陵 Mobilier - C.C.P.
-caisse etc…

Les comptes de l’actif font leur augmentation au débit et leur diminution au crédit. Ce sont des comp
tes à solde débiteur.

B. Les comptes du passif


︰ Capital
' Réserves
¢ Emprunt
Fournisseurs.
Les comptes du passif font leur augmentation au crédit et leur diminution au débit. Ce sont des comp
tes à solde créditeur.

IV. LE VIREMENT
C. Définition
Le virement est une opération comptable par laquelle une somme est transférée du débit d’un compt
e au débit d’un autre compte ou du crédit d’un compte au crédit d’un autre compte par le biais de la
partie double.

D. Le virement comptable
Il peut s’effectuer soit par regroupement des comptes, soit par ventilation.

a. Le regroupement : Le regroupement consiste regrouper en un seul


compte plusieurs comptes.
b. La ventilation : C’est l’éclatement d’un compte unique ou global en
plusieurs comptes dérivés.
SECTION II : LA PARTIE DOUBLE

Nous venons de constater qu’à tout emploi correspond une ressource d’égal montant. Ce qui revient
à dire qu’à tout débit d’un compte correspond le crédit d’un autre compte. De cette affirmation déco
ulera le principe de base de la comptabilité générale.

I. LE PRINCIPE DE LA PARTIE DOUBLE


A tout compte débité correspond un ou plusieurs comptes crédités pour le même montant et inv
ersement. Ceci implique que toute opération de l’entreprise concerne au moins deux comptes. Si
l’un est débité, l’autre sera crédité pour le même montant.

Toute comptabilité dans laquelle ce principe est appliqué sans réserve est dite comptabilité à part
ie double. La conséquence de ce principe est que pour un ensemble d’opérations le total des débi
ts est toujours égal au total des crédits.

CORROLAIRE

La partie double consiste à enregistrer deux fois chaque information sur au moins deux comptes
différents. Une fois à gauche au débit d’un compte, une fois à droite au crédit d’un autre compte.
Cette méthode permet un contrôle immédiat de la comptabilité.

En effet, à tout moment, la somme de tous les débits doit être égale à la somme de tous les crédit
s. Ainsi, nous pouvons à partir des comptes passer au bilan ou du bilan passer aux comptes.

II. PASSAGE DES COMPTES AU BILAN


A partir des soldes des comptes, il est possible d’établir le bilan. Certains comptes peuvent être f
usionnés pour n’avoir qu’un seul poste correspondant au bilan. C’est le cas des comptes clients l
orsqu’ils en existent plusieurs.

Pour les comptes à solde débiteur, ce solde figurera à l’actif du bilan en face du poste correspond
et pour les comptes à solde créditeur, ce solde figurera évidemment au passif en face du poste co
rrespondant.

REMARQUE : Les comptes soldés ne figurent pas au bilan. Soulignons que les comptes correspon
dant aux postes de l’actif ont toujours un solde débiteur (ils ne peuvent jamais être créditeurs) et
les comptes correspondant aux postes du passif ont toujours un solde créditeur (ils ne peuvent ja
mais être débiteurs).

III. PASSAGE DU BILAN AUX COMPTES


Après l’établissement du bilan à la fin d’un exercice comptable, l’entreprise dans un souci d’expl
oitation doit à nouveau continuer ses travaux comptables à partir des comptes. Ceux-ci ayant été
clôturés, il faut à nouveau les ouvrir afin de saisir les opérations quotidiennes. Cette réouverture s
e fait à partir des arrêtés des comptes de la façon suivante :

謁 Les soldes débiteurs sont portés au débit des comptes correspondants ;


‫ ﭼ‬Les soldes créditeurs sont portés au crédit des comptes correspondants.
Tous ces documents pour un besoin de cohérence se retrouveront dans des supports ou livres compt
ables.

SECTION III : LES LIVRES COMPTABLES

Les règlements comptables rendent obligatoire l’enregistrement de toutes les opérations d’exploitati
ons de l’entreprise dans des supports ou livres comptables. A ce niveau, nous avons un premier trava
il dit travail quotidien qui s’effectue. Il s’agit de l’enregistrement chronologique des opérations dans
le livre journal (le journal). Ensuite, ces opérations vont se retrouver dans le grand livre pour enfin s’a
chever dans la balance (travail périodique). Nous étudierons successivement :

Le journal,
Le grand livre,
La balance.
I. LE JOURNAL
Le journal est le premier support sur lequel les opérations de l’entreprise sont enregistrées chron
ologiquement. La date d’enregistrement, est celle de l’émission par l’entreprise de la pièce justifi
cative de l’opération ou celle de la réception des pièces d’origine externe.

Le journal se présente sous la forme d’un document à deux colonnes de somme débit et crédit. P
our chaque opération, le journal doit indiquer la date, l’analyse comptable c'est-à-dire les numér
os et les intitulés des comptes débités et crédités, les montants débités et crédités, le libellés donn
ant la référence précise des documents de base ou l’explication de l’opération.

L’ensemble de ces inscriptions relatives à une même opération constitue un article du journal ou
une écriture du journal.

1. PRESENTATION DU JOURNAL

N°Cpte N° Cpte Libellé Débit Crédit

TOTAUX

Par convention, l’intitulé des comptes à créditer est inscrit sur la moitié droite de l’espace réservé à l’
intitulé. A la fin de chaque page, on totalise les colonnes de somme débit et crédit du journal et ce tot
al est reporté au début de chaque colonne de la page suivante. Cette totalisation permet de vérifier à
tout instant l’égalité total du crédit égal au total du débit.

II. LE GRAND LIVRE


Une fois les opérations enregistrées au journal, celles-ci sont reportées dans les comptes. Le gran
d livre est une collection matérielle de ces comptes. Il peut se présenter sous la forme d’un regist
re ou chaque page ou folio représente un compte. Il peut également être une boite classeur cont
enant des fiches ou chaque fiche représente un compte.
L’action consistant à transcrire dans un grand livre les écritures du journal est appelée report.

1. PRESENTATION DU GRAND LIVRE

D fonds de commerce C D terrain C D bâtiment C


III. LA BALANCE
Une fois les opérations enregistrées dans le grand livre, elles sont par la suite enregistrées dans la
balance. La balance est donc un tableau récapitulatif des comptes du grand livre. Elle est la liste v
erticale des comptes du grand livre. La balance permet :

率 Le contrôle immédiat de la partie double par le respect des égalités mouvement


débit égale mouvement crédit, total solde créditeur égal solde débiteur,
㮝 Du report du journal dans les comptes du grand livre par le respect de l’égalité total
du journal égal total des mouvements de la balance égal total du grand livre.
D’où la démarche suivante :

JOURNAL GRAND LIVRE BALANCE BILAN

i. PRESENTATION DE LA BALANCE
Il existe deux tracés de la balance. La balance à 6 colonnes et la balance à 8 colonnes.

a. La balance à 6 colonnes

N° Libellé Solde à l’ouverture Mouvements Soldes à la clôture

D C D C D C

b. La balance à 8 colonnes
TOTAUX
N° Libellés Soldes à l’ouverture Mouvements Variations Mvts Soldes à la clôture

D C D C D C D C

c. LA NOTION DE RESULTAT
Le compte de résultat récapitule les produits et les charges qui font apparaitre par différe
nce le bénéfice net ou la perte nette de l’exercice. Il distingue les produits et les charges s
TOTAUX
elon qu’ils concernent :

Les opérations d’exploitation attachées aux activités ordinaires,


Les opérations financières,
Les opérations hors activités ordinaires.
Outre un regroupement et classification des charges et des produits de l’exercice, la présentation du
compte de résultat répond à une obligation juridique.
CONCLUSION

Les règlements comptables insistent sur la tenue d’une comptabilité saine à travers des document
s ou livres comptables. Ceci répond d’une part à un souci permanent de contrôle et d’autre part à co
nnaitre la situation nette de l’entreprise à tout moment en vue d’une prise éventuelle de décision. Le
s entreprises étant les acteurs incontournables de la croissance d’un pays voir d’une zone ou d’une r
égion, nous assistons de plus en plus à des regroupements sous régionales et régionales.

C’est dans ce cadre que s’inscrit la création d’un référentiel comptable commun aux pays de l’UEMO
A dénommé SYSCOA afin d’harmoniser les activités des entreprises des différents pays le composant.

Voyons ensemble dans le chapitre suivant les différentes implications du SYSCOA.

TRAVAUX DIRIGES RELATIFS AU CHAPITRE III

EXERCICE I

Le boutiquier de votre quartier vous faisant confiance vous confie la tenue de la caisse de sa boutiqu
e.

01/01/N : Avoir en caisse : 1000.000

04/01/N : vente contre espèces de marchandises 550.000

05/01/N : Achat de marchandises 250.000

05/01/N : Achat de fourniture de bureau 50.000

10/01/N : Versement d’espèces en banque 280.000

12/01/N : Réglé en espèces la réparation du véhicule 75.000

15/01/N : Retrait d’espèces à la banque 100.000

TAF : Présenter le compte caisse à colonne mariées, séparées et en comptes schématique.

Exercice 2

L’entreprise MOMO dispose au 1er janvier 2012, de 4.000.000 en banque et de 1.700.000 en caisse. A
u cours du mois de janvier, elle effectue les opérations suivantes :

1. Achat d’un ordinateur à SOCOCE, paiement par chèque n°45824, 1.200.000 F.


2. Emission d’un chèque n°45825 en règlement d’une facture du 01 janvier du fournisseur P
130.000 F.
3. Avis de crédit de la banque relatif au virement du client L pour règlement d’une facture,
250.000 F.
4. Chèque n°45826 remis au fournisseur M lors de l’achat d’une calculatrice de bureau,
260.000F.
5. Paiement d’une quittance CIE, par chèque n°45827, 135.000 F.
6. Vente de marchandises au comptant contre espèces, 975.000 F, vente à crédit, 560.000 F.
7. Achat de marchandises au comptant payé par chèque n°45828, 330.000 F.
8. Souscription et paiement en espèces d’une assurance, 250.000 F.
9. Versement d’un acompte par chèque n°45829 à un salarié, 370.000 F.
10. Achat de marchandises au comptant contre espèces, 143.500 F ; achat de marchandises au
comptant contre chèque n°45830, 276.000 F ; avis de crédit de 548.000 F reçue de la banque
relatif à des intérêts sur titre de placement.
11. Chèque n°45831 au fournisseur C en règlement d’une facture du 03 janvier, 186.000 F.
12. Chèque n°45832 au fournisseur A pour achat de marchandises, 1.300.000 F ; frais de tenue
de compte prélevés par la banque, 25.680 F.
TAF : Présenter le journal de l’entreprise MOMO.

Exercice 3

Voici un ensemble d’informations concernant l’entreprise CISCO :

Caisse : 285000 ; bâtiment : 8.000.000 ; matériel et outillage : 8.320.000 ; dépôt et cautionnemen


t versés : 45000 ; mobilier et matériel de bureau : 5.085.000 ; capital : 20.000.000 ; fournisseur :
3.480.000 ; emprunt : 5.000.000 ; banque : 1.268.000 ; marchandises : 5.125.000 ; client : 352.00
0.

TAF : Présenter le bilan de l’entreprise CISCO.

Au cours du mois de mars 2011, l’entreprise à réalisé les opérations suivantes :

1. Achat de marchandises à crédit 3.000.000


2. Vente de marchandises à crédit 252.000
3. Retrait d’espèces pour alimenter la caisse 150.000
4. Règlement du loyer par chèque 80.000
5. Règlement prime d’assurance par chèque 105.000
6. Règlement quittance CIE en espèces 47.800
7. Facture d’avoir escompte obtenu d’un fournisseur 10.000
8. Chèque reçu d’un client 322.000
9. Achat d’une machine à calculer à crédit 146.000
10. Achat de timbres fiscaux en espèces 40.000
11. Vente au comptant de la quinzaine contre espèces 391.000
12. Règlement à un fournisseur par chèque 248.000
13. Achat de timbres postaux en espèces 22.000
14. Achat d’une pièce de rechange pour les machines par chèque 120.000
15. Honoraires du notaire payés en espèces 48.000
16. Facture d’avoir un escompte accordé à un client 10.200
17. Facture d’avoir ristourne trimestrielle obtenue d’un fournisseur 21.000
18. Règlement de salaires en espèces 1.020.000
19. Avis de crédit de la banque, intérêt à notre faveur 3800
20. Avis de débit de la banque, commissions 1700
21. Vente contre espèces de la deuxième quinzaine 3.280.000
22. Règlement du loyer en espèces 80.000
23. Au 31 mars, le stock de marchandises est de 4.105.000
TAF : Présenter le grand livre, le bilan au 31 mars et la balance de l’entreprise SISCO.

CHAPITRE IV : LE SYSTEME COMPTABLE OUEST AFRICAIN (SYSCOA)

INTRODUCTION

Le SYSCOA est le référentiel comptable initié par la BCEAO à destination des pays de l’UEMOA. Ra
ppelons que la BCEAO se préoccupe d’harmoniser les politique de la zone tandis que la BOAD s’i
ntéresse aux différentes politiques de développement. Ces deux institutions représentent les insti
tutions spécialisées autonomes de la zone UEMOA.

Le SYSCOA a été crée en vue :

‫ﱈ‬ D’harmoniser les pratiques dans la sous région ;


‫﵌‬ D’adapter le modèle comptable des entreprises aux normes internationales ;
﹪ D’alimenter la centrale des bilans en informations comptables pertinentes et sûres ;
メ D’inciter les opérateurs économiques du secteur informel à tenir une comptabilité
régulière.
E. DEFINITION DU PLAN COMPTABLE
Le plan comptable d’une entreprise est la liste des comptes utilisés par cette entreprise. Il doit être
conforme aux normes et exigences du SYSCOA.

1. LE CADRE COMPTABLE
Le plan comptable du SYSCOA se divise en deux parties à savoir la numérotation et les différentes cl
asses.

1. La numérotation
Le plan comptable repose sur une numérotation décimale ou les chiffres codifiant un compte s
e lisent vers la gauche.

フ Le premier chiffre représente la classe numérotée de 1à 9.


Les deux premiers chiffres représentent les comptes principaux.
Les trois premiers chiffres représentent les comptes divisionnaires.
Les quatre premiers chiffres représentent les sous-comptes.

Exemple : 2441 : Matériel de bureau

2 = la classe = immobilisation

24 = le compte principal = matériel

a- le compte divisionnaire = matériel et mobilier


2441 = le sous-compte = matériel de bureau.

2. Les classes
Nom de comptes classes

Classe 1 : comptes des ressources durables (10 capital ;16 emprunt ; 11 réserves
Comptes Classe 2 : compte d’actif immobilisé (22 terrains ; 23 bâtiments ; 24 matériel)

De bilan de Classe 3 : comptes de stocks (31 marchandises ; 32 matières premières ; 32 produits finis)

1à5 Classe 4 : comptes de tiers (40 fournisseurs ; 41 clients ; 44 Etat)

Classe 5 : comptes de trésorerie (52 banque ; 53 ccp ; 57 caisse)


CHAPITRE V : LES COMPTES DE GESTION

INTRODUCTION
Comptes d Classe 6 : comptes des charges (AO) (601 achat de marchandises ; 61 transport ; 64 impôts et taxes)
Leebilan donne la situation financière de l’entreprise à un moment donné. La comptabilité de gestion
gestion
donne quant à elle Classe 7 : Comptes concernant
des informations de produits des (AO) (701
la gestion deVante de marchandises
l’entreprise. ; 706 Services
Les comptes vendus)
de gestion so
6, 7, 8
nt de deux catégories ;
Classe 8 : comptes des autres charges et des autres produits (HAO)
‫ ﵌‬Les comptes de charges
‫ ﵌‬Les comptes de produits
Comptes Classe 9 : Comptes de la comptabilité analytique

de LES COMPTES DEEngagement


I. la compta CHARGES hors bilan
Les charges
bilité analytiqconstituent des appauvrissements pour l’entreprise. Nous avons :
ue
Les charges des activités ordinaires (AO)
Ce sont des charges répétitives, liées à l’exploitation normale de l’entreprise.

Les charges hors activités ordinaire (HAO)


Ce sont des charges occasionnelles.

II. LES COMPTES DES PRODUITS


Les produits constituent des enrichissements pour l’entreprise. Ils se divisent en :

¦ Produits des activités ordinaires (AO) : Ce sont des produits répétitifs et liés à
l’activité normale de l’entreprise.
Les produits hors activités ordinaires (HAO) : ce sont des produits non récurrents

III. FONCTIONNEMENT DES COMPTES DE GESTION


1. Les comptes de charges

a. Les comptes de charges des activités ordinaires


Ce sont les comptes de la classe 6 qui sont généralement débités. Ils ont toujours un so
lde débiteur.

b. Les comptes de charges HAO :


Ce sont les comptes de la classe 8. Ils sont débités et ont un solde débiteur.
2. Les comptes de produits
a. Les comptes de produits des AO
Ce sont les comptes de la classe 7. Ils sont généralement crédités et ont toujours
un solde créditeur.

b. Les comptes de produits HAO


Ce sont les produits de la classe 8 et ont toujours un solde créditeur.

IV. L’INVENTAIRE DES STOCKS

Faire l’inventaire des stocks consiste à les mettre à jours. Il existe deux types d’inventaire
s:

L’inventaire permanent
L’inventaire intermittent.
1. L’inventaire permanent
Cette méthode consiste à mettre à jour de façon permanente le stock.

2. L’inventaire intermittent
Elle consiste à mettre à jour d’une manière périodique les stocks.

TRAVAUX DIRIGES RELATIF AU CHAPITRE V

Enregistrer les opérations suivantes dans les comptes en « T ».

1. Achat de marchandises à crédit : 4.500.000


2. Vente d’une machine à écrire : 125.000 en espèces
3. Vente de marchandises à 13.000.000 dont la moitié en espèces, le quart par chèque, le quart
à crédit.
4. Réglé impôt par chèque : 1.600.000
5. L’entreprise règle des fournisseurs par chèque bancaire : 500.000
6. L’entreprise effectue un versement à la banque : 800.000
7. Achat de marchandises pour 5.000.000, moitié réglée en espèces et le reste à crédit
8. Les clients règlent 1.500.000 en espèces et 700.000 par chèque
9. Achat d’une table de 85.000 pour secrétaire en espèces
10. Retrait de la banque pour la caisse 120.000
11. Perte de 50.000 dans la caisse
12. Vente d’un matériel de transport, 5.000.000 réglé par chèque
13. Réglé les factures en espèces CIE : 100.000, SODECI : 30.000, CI-TELCOM : 150.000
14. Payé frais de transport en espèces 25.000
15. Reçu intérêt bancaire : 80.000
16. Retenu intérêt bancaire : 70.000
17. Payé salaire du mois par chèque : 2.400.000
Remarque : en début du mois, il existait en:
‫ ﵌‬Caisse : 7.568.000
‫ ﹹ‬En banque : 9.471.000
ᄅ Matériel de transport : 10.500.000
Mobilier de bureau : 4.385.000
Créances : 5.434.000
Dette fournisseurs : 7.683.000

CHAPITRE VI. LES OPERATIONS D’ACHATS ET DE VENTES

GENERALITES

La facture est un document établi par le fournisseur et adressé au client. Le fournisseur conserve le d
ouble. La facture est non seulement un document de preuve mais également une exigence de l’admi
nistration fiscale.

d. LES DIFFERENTES FORMES DE FACTURES


Il existe plusieurs formes de facture :

La facture pro forma :

La facture pro forma est un document provisoire qui récapitule les éléments d'une offre com
merciale établie avec un fournisseur de bien ou de services. Elle peut donc mentionner :

 la raison sociale du fournisseur ou du magasin ;


 votre nom ;
 la date de l'émission du document ;
 le numéro de la facture ;
 le détail des marchandises ;
 les quantités ;
 les tarifs ;
 les délais de paiement ;
 le mode de paiement ;
 les déductions éventuelles.

Remarque : Votre banque ou l'établissement financier auprès de qui vous sollicitez un prêt pe
ut vous demander une facture pro forma.
Ce document leur permet de vérifier les coûts du projet que vous souhaitez faire financer.

Une facture pro forma vous permet de définir précisément les conditions d'achat d'un prod
uit. Elle fait office de devis. Elle n’est pas prise en compte dans la comptabilité de l’entreprise
.

﹖ Une facture acquittée : c'est une facture qui dit que ce que l’on doit est payé.
Elle doit comportée la date, le mode de paiement, la signature de celui qui facture.
La facture normalisée : La facture normalisée est une facture établit par
l’administration fiscale afin de lutter contre la fraude fiscale. La particularité de ces
factures est qu’elles sont frappées d’un hologramme.

Remarque : la Loi de Finances pour la gestion 2005 a institué, en son article 27, l’obligation de délivr
ance, par toutes les entreprises exerçant en Côte d’Ivoire, d’une facture normalisée et sécurisée.

e. PRESENTATION DE LA FACTURE NORMALISEE

Fournisseur date :
Nom et Prénoms
Adresse postale
N° RC
N°CC
REGIME D’IMPOSITION :

CENTRE DES IMPOTS :


f. ENREGISTREMENT DES FACTURES DOIT : DE « DOIT »
1. Facture simple sans réduction, ni majoration
Exercice : l’entreprise MOMO vend à créditNom et Prénoms du: 1000.000
des marchandises client
Mode de paiement : adresse postale
TAF : enregistrer la facture chez MOMO et son client.
Modalité de paiement :

2. Facture avec réductions

REF DESIGNATIO UNITE Q PU MONTANT


a. Avec réduction
N à caractère commercial (remise, rabais, ristourne)

‫ﵻ‬La remise est une réduction accordée par le fournisseur à un client compte tenu de sa
qualité ou de la quantité de marchandises achetées.

ᅤ Le rabais est une réduction accordée par le fournisseur à un client compte tenu de la non-
conformité des marchandises livrées, du retard dans le délai de livraison ou de la
détérioration subie par les marchandises.

La ristourne est une réduction accordée à un client par le fournisseur sur l’ensemble des
TOTAL HT
opérations TVA au
réalisées 18% MONTANT TTC
cours d’une période par ce dernier.
NET APAYER
Remarque : les comptes 701 et 601 enregistrent le dernier :…………………
net commercial,
………….
Les comptes 411 et 401 enregistrent le net à payer
Les remises se calculent par cascades l’une après l’autre.
Arrêté la présente facture à la somme de :
b. Avec réduction à caractère financier (escompte)
L’escompte de règlement est une réduction accordéeSignature et cachetà un client lors d’un
par le fournisseur
paiement au comptant ou anticipé.
3. Factures avec majoration

a. Avec TVA

Le prix des biens et services tel qu’il apparait dans le commerce prend en compte la TVA.
C’est un impôt indirect basé sur la valeur des produits et supporté par le consommateur f
inal.

Les entreprises ne jouent que le rôle de collecteur d’impôts. Elles doivent en effet revers
er à l’Etat le montant de la TVA collectée sur les ventes corrigé de la TVA qu’elles ont-elle
s même acquitté sur les achats.

Cette taxe est en principe neutre sur le plan du résultat de l’entreprise.

1. Mécanisme de la TVA

La TVA collectée est la TVA facturée aux clients. La TVA déductible ou récupérable est la TVA p
ayée par l’entreprise sur les charges et les acquisitions d’immobilisations.

Cependant, certaines TVA payées par l’entreprise peuvent ne pas être déductibles. C’est le ca
s pour le mobilier de bureau et les véhicules de tourisme.

La TVA à payer ou TVA due correspond à la différence entre la TVA collectée et la TVA déducti
ble.

TVA due = TVA collectée – TVA déductible

2. Comptabilisation de la TVA

Les comptes de TVA utilisés sont les subdivisions du compte 44. Ce sont les comptes suivant
s:

443 : Etat TVA facturée ;


444 : Etat, TVA due ou crédit de TVA ;
445 : Etat, TVA récupérable.
3. Déclaration et paiement de la TVA
La TVA fait l’objet de déclaration mensuelle par les entreprises assujetties afin de mettre en é
vidence le montant dû à l’Etat et procéder au paiement.
La comptabilisation de la déclaration consiste à créer au compte 444 Etat, TVA due ou crédit
de TVA, tous les comptes de TVA utilisés lors des achats et des ventes. Le solde du compte ap
rès les virements représente soit la TVA due, soit un crédit de TVA, lorsque la TVA déductible
est supérieure à la TVA collectée.

REMARQUE : La TVA vient toujours renchérir le prix des biens.

L’entreprise M&M vend des marchandises à l’entreprise ST montant 100.000, en effectuant deux re
mises 5% et 2%. ST ayant réglée le montant avant échéance obtient un escompte de 2%. La TVA est d
e 18%, enregistrer l’extrait de journal chez M&M et ST.

b. Avec transport
Le transport peut être assuré :

Soit par le vendeur avec ses propres moyens de transport


Soit par un spécialiste de transport.
Dans ce dernier cas, l’opération est effectuée en deux étapes :

 l’expédition des marchandises (facture du transporteur adressé au fournisseur)


 l’envoi de la facture de vente au client.
CAS I : le transport est assuré par le fournisseur

Suite de l’exercice 1 : lors de la vente, le transport est pris en compte par M&M, montant 10.000.
Présenter les écritures chez le fournisseur et chez le client.

Remarque : le transport, assuré par le fournisseur lui-même est soumis à la TVA parce que accessoire
à l’activité principale qui est la vente. Le transport ici entre dans la base de calcul de l’escompte.

Les frais de transport sur achat peuvent être incorporés aux 601 achats de marchandises.

CAS 2 : le transport assuré par un transporteur

Dans ce cas, la marchandise voyage en port payé ou avancé. Le transport est payé au départ par le fo
urnisseur puis récupéré sur le client par la suite. L’opération s’effectue en deux étapes :

 l’expédition des marchandises par le fournisseur


 envoi de la facture de vente au client.

g. ENREGISTREMENT DES FACTURES « AVOIR »


L’avoir est un document établi par le fournisseur constatant une reconnaissance de dette envers
le client. Il est établi en cas de retour de marchandises et de réductions hors facture.

1- Retour de marchandises
Il se décompose en deux étapes :

 La réexpédition des marchandises par le client ;


 L’établissement de l’avoir par le fournisseur.
2- Réductions « hors facture »
a- Remise, rabais, ristourne
Lorsqu’elles sont portées hors factures, les réductions à caractère commercial apparaissent d
ans les écritures comptables.

h. CAS PARTICULIERS
ii. Acquisition d’une immobilisation
Les acquisitions d’immobilisation sont enregistrées au coût d’achat H.T. dans le compte d
e la classe 2 concerné, excepté le mobilier de bureau et le matériel de transport dont le p
oids est inférieur à 3,5 tonnes.

N.B : la TVA sur mobilier de bureau et matériel de transport dont le poids est inférieur à 3
,5 tonnes n’est pas récupérable (exception ambulances, meubles de l’infirmerie de l’entr
eprise…).

TABLEAU RECAPITULATIF

PRESENTATION DU SCHEMA COMPABLE DES OPERATIONS COMMERCIALES

Schéma comptable des opérations commerciales

Facture de « DOIT »

Chez le client (acheteur) Chez le fournisseur (vendeur)

Marchandises, matières premières et produits

D : 601, 602 (net Ccial + droit de douane + T D : 411 (net à payer)


VA non récupérable) D : 673 (escomptes accordés)
D : 611 (transport sur achat) D : 4191 : (avances et acomptes)
D : 6256 (assurances transport sur achat) C : 701 à 704 (net commerciales)
D : 4094 (emballages consignés TTC) C : 7071 (port, emballages perdus et autre
C : 401 (net à payer) frais facturés)
C : 773 (escompte obtenus) C : 4431 (TVA)
C : 4091 (avances et acomptes) C : 4194 (emballages consignés TTC)
Lors de la réception des fonds
Lors du versement des fonds D : 5… (Trésorerie)
C : 4191 (avances et acomptes)
D : 4091 (avances et acomptes)
C : 5 (compte de trésorerie) Lors de l’appel à tiers pour transport
D : 613 : (transport pour le compte d’un tiers)
C : 401 : (fournisseurs, dettes en comptes)
Prestations de services

D : 6… (HT) D : 411(net à payer)


D : 4454 (TVA) D : 673 (escomptes accordés)
C : 401 (net à payer) D : 4191 (avances et acomptes)
C : 773 (escomptes obtenus) D : 4117 (retenues de garantie)
C : 4091(avances et acomptes) C : 705, 706 (HT)
C : 4017 (retenues ou garanties) C : 4432 (TVA facturée / prestations
services)
IMMOBILISATIONS
D : 411 clients (net à payer)
D : 2… (Coût d’achat HT + TVA non
D : 673 (escomptes accordés)
récupérable)
D : 4191 (avances et acomptes)
D : 4451 : (TVA récupérable sur im
D : 4117 (retenues de garanties)
mobilisations)
C : 701, 702 (net commercial)
C : 481 : (net à payer) C : 4431 (TVA)
C : 773 : (escomptes obtenus)
C : 25 (avances et acomptes) Pour le fournisseur d’immobilisation, il s’agi
C : 4817 (retenues de garanties) tLors
d’une
Lors du versement de fonds demarchandise
la réceptionoudes
d’un produit fini. C’
fonds
D : 25 (avances et acomptes versés…) est
D : un
5…cas de non symétrie des comptes d’ac
(trésorerie)
C : 5… (trésorerie) hats-ventes.
C : 4191 (clients, avances et acomptes reçus)
Lors de la levée de retenue Lors de la levée de la retene
D : 4817 D : 5… (trésorerie)
C : 5… (trésorerie) C : 4117

La retenue de garantie est pratiquée lorsque le client émet des reverses sur la prestation ou sur la livr
aison reçue. Une partie de la dette est donc gelée. Les numéros de compte concernant la retenue
de garantie ont été modifiés.
Schéma comptable des opérations
Commerciales
Lors du versement des fonds Lors de la réception de fonds
Facture d’ « AVOIR »
D : 25 (avances et acomptes versé D : 5… (Trésorerie)
s sur immobilisations) C : 4191 (clients, avances et acomptes reçu)
Chez le client (ach
C : 5… (Trésorerie) Chez le fournisseur (vendeur)
Lors de la levée de la retenue
eteur)
Lors de la levée de la retenue
D : 4817
Retour de marchandises, matières premiers
D et produits
C : 5… (Trésorerie)
D : 401 (net à payer) D : 701 à 704 (net commercial)
D : 773 (escomptes obtenus) D : 612 (port à la charge du fournisseur)
C : 601, 602 (net commercial) D : 4431 (TVA facturée sur vente)
C : 4452 (TVA récupérable sur achat) C : 411 (net de l’avoir)
C : 7078 (si récupération du port à la ch C : 673 (escomptes accordés)
arge du fournisseur)

Réductions hors facturation (RRR et escompte)

D : 401 (net de l’avoir)


C : 601, 602 (net de l’avoir) ou D : 701 à 704 (net de l’avoir)
C : 6019, 6029 (si ventilation du port à la char C : 411 (net de l’avoir pour RRR)
ge du fournisseur)
D : 401 (net de l’avoir) D : 673 (escompte HT)
C : 773 (escompte hors taxe) D : 4431 (TVA facturée sur vente)
C : 4452 (TVA récupérable sur achat) C : 411 (net de l’avoir pour escompte)
Pour escompte

Avoir sur prestations de services


D : 401 (net de l’avoir) D : 705, 706 (HT)
D : 773 (escomptes obtenus) D : 4431 (TVA)
C : 6… (HT) C : 411 (net de l’avoir)
C : 4452 (TVA) C : 673 (escomptes accordés)

D : 481 (net de l’avoir) D : 701, 702… (HT)


D : 773 (escomptes obtenus) D : 4431 (TVA)
C : 2… (HT) C : 411 (net de l’avoir)
C : 4451…(TVA) C : 673 (escomptes accordés)

CONCLUSION

Les opérations d’achat et de ventes s’inscrivent dans les activités d’exploitation de l’entreprise. En ef
fet, toutes ces activités se soldent par l’établissement d’une facture soit de « doit », quand la réducti
on est portée sur la facture correspondante, soit « d’avoir », quand elle est accordée hors facture. A l
a suite de toutes ces opérations, l’entreprise doit faire face à ses charges. Et qu’en est celles relative
s au personnel ?

TRAVAUX DIRIGES RELATIFS AU CHAPITRE VI

Exercice 1

L’entreprise MOMO vend des marchandises à crédit à CISS montant : 1.000.000. Remise : 5% et 2%.
Le client ayant payé avant échéance, MOMO lui accorde un escompte de 2%. Lors de la transaction, la
TVA a été facturée : 18%. Envisager les différents cas :

Le transport assuré par MOMO


Le transport assuré par le client.
Pour non-conformité de marchandises livrées, CiSS ramène des marchandises à son fournisseur d’une
valeur de 50.000. Ce dernier, effectue les réductions suivantes : remise : 5%, escompte 2%, TVA 18%,
port payé : 5.000.

Ayant oublié de faire une réduction de 10.000 sur un achat de marchandises, MOMO établit une fact
ure d’avoir à son client.

TAF : Pour chacune des opérations, établir les factures et comptabiliser les chez le fournisseur et chez
le client.

Exercice 2

L’entreprise MOMO effectue les achats suivants :

參 Ordinateur : 1.000.000 HT
‫ ﬙‬Imprimante : 200.00 HT
‫ ﳈ‬Installation dont TVA : 18%
︵ Port payé : 100.000
チ Papier listing TTC : 118.000
TAF : Présenter l’extrait de la facture et enregistrer l’opération chez MOMO.

Exercice 3

L’entreprise MOMO pour un besoin d’exploitation a acquit un ensemble informatique comportant le


s éléments suivants :

Prix d’achat ordinateur : 1.500.000 HT


Imprimante laser : 500.000 HT
Système d’exploitation MS DOS : 400.000 HT
Logiciel de gestion SAARI : 600.000 HT
贈 Disquettes (10) prix unitaire : 10.000 HT
‫ ﰐ‬Papier listing : 85.000 HT
‫ﷇ‬Transport facturé : 50.000 HT
Les disquettes, les papiers listing et le logiciel sont achetés à SOCOCE et à l’imprimerie au comptant p
ar chèque bancaire.

L’entreprise fait appel le 28/02/N à un cabinet spécialisé pour la formation des utilisateurs coût de la
formation : 450.000 HT réglés le même jour.

TAF : Déterminer le coût d’acquisition du matériel informatique et passer les écritures nécessaires (T
VA 18%).

Exercice 3

L’entreprise MOMO fait réparer un véhicule de coordination (205) chez le garagiste Pierre coût : 80.0
00 HT, TVA : 18%

TAF : présenter la facture et les différentes écritures chez MOMO et le garagiste.

Exercice 4

MOMO vend des marchandises à son client Z, montant : 1.000.000 HT et décide de lui accorder un es
compte de 4% si le client régle sa facture dans une semaine.

TAF : comptabiliser TVA : 18%.

Exercice 5

L’entreprise MOMO reçue lors d’une de ses opérations une avance sur une vente de marchandises :
2000.000, avance : 450.000, escompte : 2%, TVA : 18%, port avancé : 100.000.

TAF : Enregistrer la réception de l’avance (chez le fournisseur et le client), présenter la facture et la c


omptabilisation chez le fournisseur et le client.

Exercice 6
Le 30/08/N, l’entreprise CISS, spécialisée dans la production et la commercialisation de matériel infor
matique, met à la disposition du service comptable 5 ordinateurs coût TTC : 29.500.000, TVA : 18%.

TAF : Présenter le journal de l’entreprise.

CHAPITRE VII LES CHARGES DU PERSONNEL

I- DEFINITIONS ET TERMINOLOGIES
 Le personnel est l’ensemble des personnes liées à l’entreprise par un contrat de travail
ou par un contrat d’apprentissage.
 On appelle salaires, l’ensemble de rémunérations du personnel d’une entreprise en
contrepartie du travail fourni.
 Le salaire au sens strict, c’est la rémunération versée aux travailleurs du secteur privé.
 Le traitement ou solde est la rémunération versée aux fonctionnaires ou aux corps
habillés.
 La liste civile est la somme allouée annuellement à certains chefs d’Etat.
 Le gage est la rémunération versée aux domestiques.
 La guelte ou la commission est le pourcentage accordé à un vendeur sur ses ventes.
 La pension de retraite est la rémunération versée aux retraités.
 Le pécule est la somme versée aux soldats.
 Les honoraires c’est la somme versée aux auxiliaires de justice, aux experts comptables,
aux médecins…
II- LE SALAIRE DE BASE ET LES HEURES SUPPLEMENTAIRES
1. Le salaire de base
Il est exprimé en francs par mois pour une période de travail.

= 173,33 heures

Remarque : en Côte d’Ivoire, la durée hebdomadaire de travail est de 40 heures. Par conséquent, p
our les employés payés au mois la durée mensuelle de travail est de 173,33 heures quel que soit le te
mps passé dans l’entreprise.

2. Les heures supplémentaires


Les heures de travail, dépassant les 40heures par semaine, sont considérées comme des he
ures supplémentaires payées suivant le réglementation en vigueur en prenant comme base le taux ho
raire.

Taux horaire =

Remarque : certaines professions vont au-delà de 40 heures par semaine mais rémunérés sur la base
de 40 heures (les hommes de maison).

a- Les taux
De la 41ième à la 46ième heure nous avons une majoration de 15%
㮝 De la 47ième à la 55ième heure nous avons une majoration de 50%
‫ ﳊ‬Heures de nuit (21H à 5 H) en semaine la majoration est de 75%
Heures de jour (dimanche et jours fériés) la majoration est de 75%
= Heures de nuit (dimanche et jours fériés) la majoration est de 100%.
b- Le décompte des heures supplémentaires
Nous avons deux cas bien distincts de travailleurs payés au mois et de travailleurs payés à l’heure
de travail.

Cas d’un travailleur payé au mois


Exercice pratique

Cas d’un travailleur payé à l’heure de travail


Exercice pratique

3. Les accessoires du salaire


On peut citer successivement :

a- Les primes
爛 Les gratifications ou 13ième mois ou primes de fin d’année : 75% au moins du salaire
catégoriel mensuel.
㮝 Les primes d’ancienneté : après deux ans d’ancienneté l’employé a droit à 2% du salaire
de base catégoriel et 1% par année jusqu’à atteindre 25%.
‫ ﱕ‬Les primes de rendement ;
﴿ Les primes d’assiduité ;
‫ ﵌‬Les primes de risques ;
3 Les primes de salissures (13 fois le SMIG horaire) ;
Les primes de diplômes ;
Les primes de panier (3fois le SMIG horaire) ;
b- Les indemnités
De logement
De nourriture
De transport (exonérée d’impôts jusqu’à 19.000F).
c- Les avantages en nature
Les avantages en nature, lorsque prévus au contrat de travail, font partie intégrante du salair
e. Ils sont constitués par la mise à la disposition par l’entreprise des biens (logement, véhicule,…) au
personnel.

Quant aux accessoires de salaire, ils sont imposables sauf les indemnités de transport, de salissure, d’
outillage, de tournée dans les limites indiquées.

Les indemnités non imposables (de représentation, de tournée, d’outillage….) sont plafonnées à 10%

Remarque : la prime est une somme accordée à un salarié en plus de son salaire à titre d’encourage
ment.

L’indemnité est une somme accordée à un salarié en dédommagement d’un préjudice ou en compen
sation de certains frais. C’est également, le nom donné à certaines rémunérations (indemnité parlem
entaire des députés).

Le SMIG = Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

Tableau des avantages en nature

Les avantages en nature sont retenus à leur valeur forfaitaire dans les bases d’imposition des traitem
ents de salaires. Les prestations concernées sont celles qui suivent :

Logement et accessoires

Nombre de pièce Logement Mobilier Electricité (a) Eau (b)


s principales
1 60.000 10.000 10.000 10.000
2 80.000 20.000 20.000 15.000
3 160.000 40.000 30.000 20.000
4 300.000 60.000 40.000 30.000
5 480.000 80.000 50.000 40.000
6 600.000 100.000 60.000 50.000
7 et plus 800.000 150.000 70.000 60.000

(a) Montants à majorer de 20.000F par appareil individuel de climatisation, ou par pièce
climatisée pour les installations centrales.
(b) Montants à majorer de 20.000F pour les logements dotés d’une piscine.
Domesticité

Gardien, jardinier : 50.000F


Gens de maison : 60.000F
Cuisinier : 90.000F
Les avantages qui ne sont pas mentionnés sur le barème susvisés doivent être intégrés dans l’assiette
des impôts sur salaires à leur montant réel.

Valeur forfaitaire : valeur calculée selon un régime fiscal particulier qui permet d’être imposé sur un r
evenu évalué par accord entre le contribuable et le fisc.

III- LES RETENUES SUR SALAIRE


PRINCIPE : En Côte d’Ivoire, les retenus sont généralement perçues à la source. Il existe deux caté
gories de retenues : les retenues fiscales et les retenues sociales.

1. Les retenues fiscales


a- Impôts sur salaire (IS)
Le taux est de 1,5% du salaire brut imposable après abattement de 20% ou 1,2% du salaire br
ut imposable.

b- La Contribution Nationale (CN)


Applicable au salaire brut imposable supérieur à 62.500F par mois.

c- Impôt Général sur le Revenu (IGR)


Calculé en fonction de la situation familiale du salarié (voir tableau ci-dessus).
Situation familiale Enfant à charge Nombre de part
Célibataire ou divorcé ou veuf Sans enfan 1 part
t
Célibataire ou divorcé Avec enfan Pour lui-même 1. part
t Par enfant 0.50 part
Marié Sans enfan 2 parts
t
Marié ou veuf Avec enfan Pour lui-même 2 parts
t Par enfant 0.5 part

 le nombre de parts ne peut en aucun cas dépasser 5.


 La femme quelle que soit sa situation n’a droit qu’à une seule part ; sauf si elle jouit de la
puissance paternelle.
 L’enfant infirme majeur a droit à 1part.
 Les époux séparés : chaque époux est considéré comme un célibataire ayant à sa charge les
enfants dont il a la garde.
Sont enfants à charge :

ᅥ Les enfants légitimes ;


Les enfants naturels reconnus ;
Les enfants légalement adoptés.
Les enfants sont à charge pendant leur minorité seulement (21 ans) ou s’ils sont âgés de moins
de 25 ans et poursuivent leurs études.

Pour bénéficier du nombre de parts correspondant au nombre d’enfants dont elle a la charge, la fem
me célibataire doit produire :

Les extraits de naissance de ses enfants à charge ;


Les copies des décisions du tribunal lui attribuant la puissance paternelle ;
La copie de l’accusé de réception des décisions du tribunal reçues par le père des enfants
ou par son employeur, si celui-ci est salarié.
d- La Contribution Nationale de Solidarité (CNS)
Le taux applicable est de 1% du salaire brut imposable.

2. La retenue sociale
La retenue sociale, est la cotisation effectuée par les salariés à la CNPS pour assurer leur retraite.
Son taux est de 3,2% (depuis janvier 2000) du salaire brut imposable avec un plafond de 1.647.31
5F (soit 45 fois le SMIG)

3. Les autres retenues


︼ Les avances : ce sont des prêts d’argent sur le travail non encore effectué.
} Les acomptes : ce sont des sommes d’argent perçues pour un travail déjà effectué.
Les oppositions ou saisie-arrêt : elles sont faites par les créanciers du salarié par voie
judiciaire.
IV- LES CHARGES PATRONALES
Ce sont des charges qui incombent à l’employeur. Il en existe deux types :
Les charges sociales (CNPS)
Les charges fiscales

1- Les charges sociales


Elles sont versées à la CNPS par l’employé et se calculent sur le salaire brut plafonné.

Taux Plafond par personne et par mois


Prestation familiale 5.75% 70.000 F
Accident de travail 2% à 5% 70.000 F
Caisse de retraite 4.8% 1.647.315 F

 5% destinés à l’allocation familiale et 0.75% à la maternité depuis janvier 1996.

2- Les charges fiscales


Ce sont les impôts à la charge de l’employeur.

 Pour le personnel local : 2.8% du salaire brut.


 Pour le personnel expatrié : 12% du salaire brut imposable dont 0.6% réglé en
fin d’année.
Période Nature d’impôt Taux applicables

Pers. Local Pers. Expatrié


mensuel Impôts sur salaire (DGI) 1.2% 10.4%
Taxe d’apprentissage (FDFP) 0.4% 0.4%
Formation professionnelle continue (FDFP) 0.6% 0.6%
Annuel Contribution FPC (en fin d’année) (FDFP) 0.6% 0.6%
TOTAL 2.8% 12%

V- LE LICENCIEMENT
1. Définition
La rupture du contrat de travail peut être soit le fait du travailleur (on parle de démission)
, soit du fait de l’employeur et dans ce cas, (on parle de licenciement).

2. LE PREAVIS OU DELAI-CONGE
A. La procédure
La partie qui prend l’initiative de la rupture du contrat de travail doit notifier par écri
t sa décision à l’autre partie. La durée court à compter de la notification. Cette durée
est fonction de l’ancienneté du travailleur dans l’entreprise et sa catégorie professio
nnelle.

B. La durée du préavis
Cas du travailleur payé au mois et non frappé d’incapacité

Catégorie professionnelle ancienneté Durée de préavis


Travailleur classé dans les 5 catégories Jusqu’à 6ans 1 mois
De 6ans à 11 ans 2 mois
De 11 ans à 16 ans 3 mois
Plus de 16 ans 4 mois
Travailleur classé en 5ième catégories et au de Jusqu’à 16 ans 3 mois
là Plus de 16 ans 4 mois

C. Indemnité compensatrice de préavis


La partie qui ne respecte pas le préavis à l’obligation de verser à l’autre une indemnit
é compensatrice égale à la rémunération et aux avantages de toute nature dont aurai
t bénéficié le salarié pendant la durée du préavis restant à courir s’il avait travaillé.

D. Indemnité de licenciement
La rupture du contrat de travail du fait de l’employeur ouvre droit au travailleur, ayant ac
compli une durée de service effectif égale à 1an et n’ayant pas commis de faute lourde, l
e paiement d’une indemnité de licenciement distincte du préavis.

L’indemnité de licenciement est représentée pour chaque année de présence accomplie


dans l’entreprise par un pourcentage déterminé du salaire global mensuel des 12 mois d’
activité qui ont précédé la date de licenciement.

Remarque : Le salaire global comprend toutes les prestations constituant une contrepart
ie du travail à l’exclusion de celles présentant le caractère d’un remboursement de frais.
Le pourcentage est fonction de l’ancienneté du travailleur :

Ancienneté dans l’entreprise pourcentage


De 1 à 5 ans 30% du salaire moyen mensuel
De 6 à 10 ans 35% du salaire moyen mensuel
Plus de 10 ans 40% du salaire moyen mensuel

VI. LE CONGE-PAYE

Le droit au congé est acquis après 12 mois de service effectif dans l’entreprise.

1. La durée du congé-payé
La durée du congé légale normale est de 2.2 jours ouvrables par mois de travail effectif d
ans l’entreprise.

2. L’allocation de congé-payé
Il existe deux modes de calcul de cette allocation. L’un ou l’autre sera utilisé selon que le
travailleur a perçu ou non des salaires identiques pendant la période de référence. Ainsi, l
’on retiendra la méthode la plus favorable au travailleur.

Retenons que seuls les salaires proprement dits et les avantages ayant nature juridique d
e salaire sont pris en compte.

A. Le calcul selon la période référendaire


Cas où le salaire reste inchangé
Allocation de congé-payé = des salaires perçus pendant la période référendaire

Remarque : la période de référence est le temps compris entre la durée d’embauche ou la date de re
tour d’un congé et la date de départ en congé. Sont considérés comme temps de travail effectif et pri
s en compte pour la détermination du droit au congé et de sa durée :

﹃ Le repos des femmes en couche ;


m Les arrêts de travail pour accident de travail et de maladies professionnelles ;
Les maladies dûment constatées dans la limite de suspension du contrat de travail
(6mois) ;
Les périodes militaires obligatoires ;
Les permissions pour évènements familiaux dans la limite de 10 jours.

B. Le calcul selon la formule des 12 derniers mois


Cas où le salaire subit des modifications
Allocation de congé-payé =

TRAVAUX DIRIGES RELATIFS AU CHAPITRE VII

Exercice 1

Etablir le bulletin de salaire du mois de mai N de Mr CISSE, sachant que son salaire brut imposable es
t de 580.000 F dont 40.000 F de prime d’ancienneté. Il perçoit en outre 15.000 F d’indemnité de tran
sport. Il a perçu un acompte de 100.000 F, il est marié, père de 3enfants.

Exercice 2

Calculer l’indemnité de licenciement d’un travailleur classé en 6ième catégorie licencié après 8ans d’an
cienneté et dont le salaire de base et divers indemnités constituant une contrepartie de travail des 12
derniers mois se sont élevés à 3.600.000 F.

Exercice 3

Mr GONKANOU par en congé après 13 mois de service. Son salaire de base est de 200.000 F et les ava
ntages ayant nature juridique de salaire de 160.000 F par mois.

TAF : calculer le salaire perçu et l’allocation de congé payé

PRESENTATION D’UN BULLETIN DE SALAIRE

Etabli le :
Période du………….au……………. ENTREPRISE
Nom et Prénoms Raison sociale
Adresse postale …………………………
.
Catég. Prof : N° CC :
Emploi : Tél :
N°RC :……………

SALAIRE DE BASE
Sursalaire
Prime d’ancienneté
EXERCICES DE REVISION POUR UNE BONNE PREPARATION DU BTS

Exercice 1
L’entreprise SIFCA a enregistré les opérations suivantes :

02 juin solde initial 1.800.000


H 04 juin chèque n° 125 reçu d’un client 400.000
㮝 06 juin chèque n° 440 en règlement du loyer 150.000
07 juin versement d’espèces en banque 220.000
10 juin chèque n° 475 en règlement d’une facture 1.300.000
12 juin chèque n° 477 en règlement d’un acompte 250.000
15 juin virement du client Max en notre faveur 400.000
20 juin la banque paye pour notre compte un fournisseur 300.000
掠 23 juin chèque n° 480 remis à la SODECI 80.000
‫ ﬙‬25 juin virement du client Edouard en notre faveur 500.000.
Travail à faire

1) Présenter le compte banque tenu par l’entreprise SIFCA.


2) Présenter le compte de l’entreprise SIFCA tenu par la banque.
3) Tirer une conclusion.
N.B : présenter les comptes à colonnes séparées.

Exercice 2

Messieurs Gaspard et Dakoury Kouadio se mettent ensemble pour créer la société « petit ois
eau » SARL. Pour ce faire, ils ont réuni les éléments suivants au 31/12/2010 :

Frais d’établissement 1.000.000


Bâtiments 30.000.000
暑 Fournisseurs de marchandises 2.000.000
‫ ﯪ‬Emprunts 10.000.000
‫ﶠ‬Créances diverses 3.000.000
r Marchandises 15.000.000
Des ordinateurs 4.000.000
Des meubles de bureau 1.000.000
Fournisseurs d’investissements 6.000.000
Matériels et outillage 1.000.000
ᄇ Fonds de commerce 2.000.000
Titre de placement 5.000.000
Titre de participation 10.000.000
Des véhicules 18.000.000
Banque 6.000.000
Caisse 2.000.000.
Pour le mois de janvier 2010, la société effectue les opérations suivantes :

‫ ﵌‬03/10/10 : paiement par chèque d’une caution à la CIE : 85.000


‫ ﳙ‬04/10/10 : vente à crédit de marchandises 11.000.000 (CAMV : 6.000.000)
﹩ 05/10/10 : règlement de frais de transport en espèces 35.000
08/10/10 : paiement de la prime d’assurance par chèque 800.000
15/10/10 : vente de marchandises pour 8.000.000 dont la moitié par chèque,
2.000.000 en espèces et le reste à crédit.
17/10/10 : achat à crédit d’un véhicule de livraison 4.800.000
19/10/10 : un agent chargé de l’achat d’un climatiseur a été agressé et la somme de
800.000 a été emportée.
Travail à faire

1) Présenter le bilan au 01/12/10.


2) Enregistrer les opérations dans les comptes schématiques.
3) Dresser le bilan au 19/01/10.
DOSSIER II : ECONOMIE

1) Définissez :
a) Produit
b) Stock
c) Communication
2) Quelles sont les conséquences de l’automatisation du travail pour l’homme ?
3) Que représente la force de vente pour l’entreprise ?
Exercice 3

Enregistrer les opérations suivantes dans le journal classique de l’entreprise CISS AND CO :

㮝 3/6/N+1 : achat de marchandises 1.200.000, 50% en espèces, 30% par chèque


bancaire et le reste à crédit.
5/6/N+1 : retrait de la banque pour alimenter la caisse 350.000.
7/6/N+1 : achat d’un ordinateur : 1.400.000 à crédit.
12/6/N+1 : vente de marchandises 3.000.000, 1/3 contre chèque bancaire et le reste
à crédit.
14/6/N+1 : règlement en espèces de la facture CIE : 135.000.
Exercice 4

L’entreprise ABC donne les informations suivantes concernant les postes de son bilan au 31/
12/N+2 :

流 Capital 40.000.000
‫ ﮂ‬Banque 280.000
‫ ﴺ‬Caisse 20.000
0 Fournisseurs 275.000
Marchandises 3.000.000
Matériel de bureau 3.500.000
Matériel de transport 5.000.000
Dette envers la CNPS 600.000
Clients 1.500.000
縷 Terrain 10.000.000
‫ ﬙‬Emprunt 3.000.000.
Travail à faire

Présenter le bilan au 31/12/N+2.


DOSSIER II : ECONOMIE

1. Quelles différences faites-vous entre pouvoir et autorité ?


2. Quelles différences faites-vous entre la DPO et DPPO ?
3. Comment définissez-vous la compétence ?
4. A quoi sert la prestation sociale ? (pour le salarié et pour l’employeur)
Exercice 5

L’entreprise MOMO donne les informations suivantes concernant la situation de ses compte
s au 31/12/N+1 :

ᄉ Caisse 2.500.000
Marchandises 4.200.000
Matériel de transport 3.500.000
Fonds commercial 2.000.000
Emprunt 15.000.000
艹 Bâtiment 35.000.000
‫ ﲂ‬Matériel et outillage 12.000.000
‫ ﺠ‬Fournisseurs 4.500.000
Dettes envers l’Etat 1.500.000
Matériel de bureau X
Banque 6.000.000
Terrain 8.000.000
勒 Capital 50.000.000
‫ ﭸ‬Bénéfice 2.400.000
‫ﶟ‬Fournisseurs d’investissement 2.600.000
ᄈ Clients 3.800.000
Mobilier de bureau 1.500.000
TAF : Déterminer le montant du matériel de bureau et présenter le bilan au 31/12/N

Exercice 6

L’entreprise a réalisé les opérations suivantes dans le mois de mai 2011 :

_ 5 Mai 2011 : Achat de marchandises à crédit 1.500.000


10 Mai 2011 : Vente de marchandises contre espèces 300.000
15 Mai 2011 : Achat de timbre-poste par chèque postal 25.000
17 Mai 2011 : Règlement par chèque bancaire de la réparation d’un matériel de
bureau 130.000
TAF : Analyser ces opérations en emplois-ressources.

Exercice 7

En mai 2011, l’entreprise ZAZA a réalisé les opérations suivantes :


Achats de marchandises 7.000.000 HT
Vente de marchandises 12.000.000 HT
丹 Achats d’immobilisation 3.300.000 HT
TAF

1. Calculer la TVA due au mois de mai.


2. Comptabiliser la déclaration.
3. Enregistrer le paiement de la TVA
4. Reprendre les questions 2 et 3 dans l’hypothèse selon laquelle l’achat d’immobilisation est
de 5.250.000 F.

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