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SOMMAIRE :

RECHERCHE THEMATIQUE SUR LES CENTRES COMMERCIAUX


ET MEGASTORES :

 Introduction.
 Un équipement né avec l’automobile.
 Historique :
Logiques commerciales et architecture.
 Définition des zones d’attraction des centres commerciaux :
 Le centre commercial de quartier.
 Le centre commercial régional.
 Le centre commercial de banlieue.

ETUDE D’EXEMPLES DE CENTRES COMMERCIAUX ET


MEGASTORES :

 Etat-unis :
SANTA MONICA place.
FRANKO GEHRY.

 Le Rockefeller center.

 Virgin mégastore.

CONCEPTION ARCHITECTURALE D’UN MEGASTORE DANS LE


QUARTIER DE LA MARINE : (Esquisse)

 Introduction.
 Le programme qualitatif et quantitatif du mégastore.
 Les principes d’organisation de l’équipement et du plan de
masse.

BIBLIOGRAPHIE :

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RECHERCHE THEMATIQUE SUR LES CENTRES COMMERCIAUX
ET MEGASTORES :

 Introduction :
La fonction commerciale a toujours ponctué d’un
moment particulier la vie quotidienne des hommes.
Elle correspond à un besoin d’échanges matériels,
à une nécessité économique mais aussi à une
demande sociale, celle de la communication
avec autrui.
La fonction commerciale a toujours
également façonné des lieux marquant
fortement la cité : les marchés d’Haïti ou de la
paz,les bazars méditerranéens, les places de
nos villes médiévales,… sont l’expression
d’une vie publique et sociale, moins formelle
que les monuments ou bâtiments
institutionnels, mais néanmoins symboles de
la collectivité.

 Un équipement né avec l’automobile :


Aujourd’hui, le lieu de commerce le plus
répondu est « le centre commercial »,
qui est une réponse à notre mode de
consommation ; il est aussi l’expression de
notre économie de marché, de notre société
automobile et urbaine.
En Amérique du nord, le centre commercial
est devenu la référence, véritable modèle
culturel du mode de vie américain.
Après un désintérêt pour la fonction
commerciale au milieu du siècle qui s’isolent spatialement,
nous assistons aujourd’hui à un regain d’attention.
Les centres commerciaux sont de nouveau considérés
comme des équipements générateurs de vie sociale,

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comme des espaces communautaires,de
rencontre et d’échanges.

 Historique
Logiques commerciales et architecture :
Le rapport entre architecture et lieu de
commerce est plus récent.Longtemps, le
rassemblement commercial n’a pratiquement
occupé que des espaces extérieurs : rues ou
places, et quelques fois des halles, ou s’installaient foires et marchés.

Ce n’est qu’avec la révolution industrielle


que l’on crée des constructions particulières
pour le commerce et que l’architecture est
sollicité.
Les grands magasins s’énorguillissent
de leurs nombreux étages, de leurs larges
vitrines,de leurs atriums, de leurs escaliers
spectacles.
L’architecture fait partie des logiques
commerciales en jouant pleinement un rôle
d’attraction.
Une rupture entre les logiques commerciales et l’architecture apparaît
cependant avec le centre commercial du début
du Siècle.
Les promoteurs portent leurs efforts sur la
localisation des centres, sur une politique de
prix bas des produits et sur la publicité.
Les lieux de commerces, qui étaient
finement étudiés dans les villes anciennes,
puis jusque dans les grands édifices du XIX
siècle, tombent alors dans l’anonymat.
Certains architectes se sont spécialisés dans ce domaine, qui
n’accueillent que rarement des grands noms de l’architecture.
Jamais la reconnaissance n’est venue à un
architecte pour la construction d’un centre
commercial.
Ainsi, les architectes ont perpétué l’image
qui vient à l’esprit lorsque l’on prononce le mot
« centre commercial » : une boite sans
architecture posée au milieu d’immenses
parkings.

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Les années quatre-vingt marquent enfin les retrouvailles entre centre
commercial et architecture.
Les architectes s’intéressent aux centres commerciaux, tout comme
les promoteurs viennent de nouveau chercher les architectes.
L’enjeu de l’architecture est multiple.
Après leurs isolements en site périphérique, les centres commerciaux
retournent à la ville et cherchent à établir une relation d’échange avec
celle-ci.
Par l’insertion urbaine et le traitement des façades,l’architecture est à
même de favoriser cette nécessaire interaction entre le centre
commercial et la ville, tout en préservant l’introversion formelle du
centre, indispensable pour concentrer
le client sur l’achat.
L’architecture doit trouver
l’équilibre entre la complexité et la
richesse des espaces qui créent
l’animation et la simplicité nécessaire
à la compréhension et l’orientation du
public. Le centre commercial
recherche aujourd’hui la multiplicité
des fonctions, la diversité créatrice de
vie ; il tend à l’urbanité.
Pour répondre à une concurrence de plus en plus sévère,
l’architecture figure parmi les logiques de marketing comme moyen de
faire la différence, d’apporter une spécificité au centre commercial.
L’architecture est chargée de
donner une âme, une identité au
centre commerciale, pour cette
personnalisation visuelle et spatiale,
de fidéliser la clientèle.
La diversité des centres
commerciaux rend cependant difficile
l’établissement d’une typologie
cohérente : les contraintes de
l’architecture commerciales sont telles
que, à chaque réalisation, les programmes et les réponses qu’il appelle
sont spécifiques.

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DEFINITION DES ZONES D’ATTRACTION DES CENTRES
COMMERCIAUX :

 Les centres commerciaux périphériques :


C’est toutefois dans les années quarante que les centres
commerciaux prolifèrent véritablement en dehors des villes,en raison de
l’essor de l’automobile.
Ce mode de déplacement permet en effet l’accès à des terrains
vastes et peu onéreux disponibles à la limite des villes ;il incite les
promoteurs à y installer des bâtiments bas et étendus.Ce changement
de mode de vie entraîne,spécialement en Amérique du nord,la
dévitalisation des centres villes et de leurs grands magasins ainsi que la
mort des rues commerçantes anciennes,alors que les centres
commerciaux de banlieue atteignent des tailles de plus en plus
importantes.

 Le centre commercial de quartier :


Il est dessiné à permettre les achats courants, presque toujours
quotidiens, en majorité alimentaires.
La prospérité générale a rendu la population plus exigeante ; c’est
pourquoi, les commerces ambulants et les boutiques isolées ne satisfont
plus la clientèle qui veut pouvoir procéder à des achats groupés, choisir
dans un assortiment assez complet et disposer d’une possibilité de
comparaison suffisante.
Le centre commercial de quartier est né pour répondre à ces
besoins.
Il s’agit alors de créer un complexe commercial qui remplit les
conditions suivantes :
- Pour la population voisine : satisfaire les besoins courants en
produits alimentaires, produits d’entretien, produits pharmaceutiques,
services personnels,…
-Pour les commerçants : leur assurer une clientèle assez nombreuse
pour que leur investissement et leur travail soient rentable.
Comme les achats alimentaires sont, parmi les achats courants, les plus
importants, les supermarchés sont naturellement les éléments principaux
des centres commerciaux de quartier, dont la formule répond à l’échelle
du quartier, aux exigences économiques de la transformation des modes
de distribution.
En deuxième priorité,selon les possibilités du marché :épicerie livrant
à domicile (s’il s’agit d’un quartier riche) ,fleuriste,vêtements pour
femmes,appareils de radio,TV,disques,papeterie,journaux,menus

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cadeaux,confiserie,vêtements d’enfants,vins et linqueurs,cafés
restaurants,quincaillerie,peinture matériaux de bricolage.
On peut ainsi caractériser ce type de centre par les ordres de
grandeurs suivants :
Nombre de magasins : 15à20.
Surface de plancher : 3000à7000m (moyenne 5000m²).
Surface de terrain : 1,6ha à4ha.
Places de stationnement : 250à500.
Population desservie : 7500à20000 habitants.
Coût : 3,5 millions de Franc pour un centre moyen.

 Le centre commercial régional :


Pendant longtemps, le centre ville a constitué le seul centre
régional et a détenu un véritable monopole pour tous les achats
occasionnels dont la fréquence est beaucoup moins élevée et qui
peuvent donc justifier des déplacements
plus importants.
Ce monopole a été remis en cause par
la création des centres commerciaux
régionaux périphériques parce que les
avantages de la centralité ont été
progressivement compensés par des
inconvénients toujours plus grands :
- d’abord par l’éloignement d’une
partie de la population liée au processus de suburbanisation ;
-les progrès des moyens de transport et les graves difficultés que
traduisent surtout les problèmes de stationnement dans la ville ;
-d’autre part la simple augmentation de la population et son
enrichissement ont contribué à créer un nouveau pouvoir d’achat sans
que le potentiel commercial du centre ancien ait pu se développer dans
les mêmes proportions.
C’est au début des années cinquante toujours aux états unis, qui sont
décidément précurseurs en matière d’équipements commerciaux, qu’une
décision politique venait renforcer cette tendance à l’implantation des
grands centres en périphérie urbaine.
Les centres commerciaux régionaux couvrent plusieurs
agglomérations.
Leurs succès est du à leurs vastes parkings et à la séparation des
circulations, qui prend le contre-pied des centres villes alors
congestionnés.
L’expression quantitative du centre commercial s’accompagne
d’évolutions de sa typologie. Son isolement au milieu d’immenses aires
de stationnement l’empêchant d’être intégré ou de créer un contexte

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urbain, il se tourne vers lui-même pour créer sa propre version de la vie
urbaine.
La gamme des produits et services offerts par un centre commercial
régional est complète : alimentation, vêtement, chaussures, instruments
de music, équipements ménagers, meubles, quincaillerie, librairie, bijoux
précieux,sans oublier teinturerie,coiffure,restaurants,et autres services
personnels ou professionnels tels que cabinets médicaux ou
dentaires,cabinets d’avocats,,agences immobilières,cours de
couture,bureaux de poste,ou bureau de placement,…activités publiques
comme par exemple,le bal annuel de l’orchestre symphonique de
Minneapolis ;des jardins d’enfants et des pistes de danse peuvent être
également utilisées pour abriter des défilés de mode ou des
dévêtissements.
A cette époque, le centre commercial apparaît comme le
prolongement de la maison, un endroit idéal entre la ville et la
compagne, entre la vie publique et la vie privée.
Lieu cristaliseur de l’animation de la communication et opportunité de
participation à la vie moderne publique,à l’image de l’Agora grecque ou
de la place du marché médiéval,le centre commercial devient une
véritable cité commerciale ;ville en dehors de la ville.
La répartition entre les divers types de commerces dans le cas d’un
centre commercial régional de dimensions moyennes(50000m), pourrait
être la suivante :
Grands magasins : 20 000m.
Magasins d’habillements : 7500m.
Magasins populaires : 2000m.
Alimentation (supermarché) :4000m.
Ameublement, équipement ménager : 4000m.
Cadeaux, livres, bijoux : 1500m.
Café- restaurant : 1500m.
Magasins de services : 8300m.
Pharmacie : 1200m.

 Les centres commerciaux de banlieues :


Il s’agit d’ une solution intermédiaire qui vise à couvrir les besoins
d’une population comprise entre 20 000 et 100 000 personnes,trop
importante pour se satisfaire d’un centre de quartier,mais trop peu
nombreuse pour justifier la création d’un centre régional. L’établissement
« vedette » d’un tel centre est un magasin populaire ou un grand
magasin junior qui se distingue du grand magasin en ce qu’il ne vend
pratiquement pas de meubles,de quincaillerie,ni d’équipement

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ménager ;ses rayons habillement,produits de beauté,articles de mode
sont par contre assez complets.
Quant au magasin populaire,il offre un assortiment assez étendu,mais la
qualité est en général moins bonne ;ainsi complété par un supermarché
et des magasins spécialisés.
Il est caractérisé par les chiffres moyens suivants :
Nombre de magasins : 20 à 40.
Surface de plancher : 10 000 à 30 000 m.
Places de stationnements : 1000 à 2500.
Surface de terrain : 4 à 12 ha.

Les centres commerciaux sont devenus des paradis piétonniers qui


oublient les automobiles parquées en surface à la périphérie du
bâtiment, en sous-sol ou dans les étages supérieurs.
Les architectes conçoivent des espaces qui donnent une
représentation théâtrale de la rue et tentent de recréer une vie urbaine.
Les circulation se couvrent de hautes verrières ou restent à ciel ouvert ;
les escaliers retrouvent l’ampleur qu’ils avaient jadis dans les grands
magasins ou dans les opéras ; les coursives libèrent des rues sur les
espaces d’achats.
Dans les centres implantés en centre-ville, l’atrium jusqu’alors en
position centrale, est dorénavant conçu pour assurer une continuité avec
la rue. De plus en plus, une simple façade de verre les sépare,qui
permet,depuis la rue,la perception des différents niveaux du centre
commercial.
Pour les centres organisés verticalement, cette animation est créée
par une disposition de mieux en mieux étudiée. Au niveau de la rue sont
implantés les commerces les plus populaires et fréquentés ; dans les
étages inférieurs,les bars et espaces de restauration ; souvent visibles
dés l’entrée du centre,ils attirent les clients,tout en les obligeant à se
promener devant le plus long linéaire possible de devanture. Dans les
étages supérieurs,les boutiques de produits de luxe attirent une clientèle
qui connaît leur adresse,tandis que des restaurants remplissent un rôle
similaire à ceux du sous-sol et bénéficient d’un panorama spectaculaire
sur la ville.

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ETUDES D’EXEMPLES DE CENTRES COMMERCIAUX :

 Etat-Unis:
SANTA MONICA place
Santa Monica 1980
FRANK O .GEHRY

Le centre commercial de Santa


Monica constitue un élément du projet de
revitalisation d’une zone urbaine située à
la périphérie de Los Angeles, programme
conçu en étroite collaboration avec la
ville voisine de Santa Monica.
Avec ce bâtiment, Frank O Gehry
signe une de ses premières œuvres
d’architecture commerciale ; une
variation très intéressante sur un
programme au demeurant fort classique.
Deux grands magasins sont disposés aux deux angles opposés de la
parcelle et servent de pôles d’attraction, tandis que des parkings silos
prennent place dans les deux autres angles.
Les boutiques se situent dans l’espace en
croix ainsi délimité par ces quatre volumes ; au
centre de celui-ci, un atrium ouvert sur toute la
hauteur de l’édifice accueille les événements
commerciaux et les animations. Le traitement
de la lumière naturelle et sa complémentarité
avec la lumière artificielle qui, employée de
manière indirecte, N’est utile que la nuit, ont
été soigneusement pensées.
L’espace centrale des galeries a ainsi été
étudié pour permettre aux rayons du soleil de
pénétrer jusqu’au niveau inférieur du
complexe,par les ouvertures zénithales et les
bandeaux vitrés dégagés par la surélévation de la toiture.
Les zones d’entrées dans les galeries des boutiques sont animées par
des jeux de poteaux, de poutres,de structures sortant de l’enveloppe.
Spécialement sur les façades sud et ouest, ou cet écran, encadré de
palmiers, sert de supports au nom du centre.
Cette architecture s’oppose par son esprit,à la typologie traditionnelle
du centre commercial. Elle constitue une sorte d’anti-prototype :pas de
débauche de couleurs,juste des murs blancs et des volumes
lumineux ,pas de mobilier dessiné,pas d’éléments jouant avec

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l’imaginaire ou la mémoire du lieu ;juste la prédominance,la simplicité et
la pureté de l’ossature.

 Le Rockefeller center : premier complexe urbain :

En plein cœur de NEW YORK, dans les année trente, le


ROCKEFELLER center fut dessiné et construit par un consortium
d’architectes : HOOD and FOUILHOUX,
REINHARD and HOFMEISTER, CORBETT,
HARRISON and MAC MURRAY.
Ce complexe qui regroupe plusieurs grattes
ciel, repose sur une architecture Beaux-arts :
axialité, reliefs, sculptures ornementales,…
Les promoteurs et architectes innovèrent
cependant en terme d’aménagement en
introduisant une mixité fonctionnelle :
commerces, théâtres, bureaux, patrimoines,
ainsi que des coursives souterraines et des
toitures-terrasses accessibles. Les commerces
sont répartis dans les étages inférieurs, le long de circulations qui
viennent compléter l’animation des rues extérieures. Certaines
boutiques s’ouvrent même sur les trottoirs adjacents. Cette poly
fonctionnalité procure à chacun le sentiment d’avoir une raison d’être
dans ce lieu :au ROCKEFELLER center ,presque toutes les choses
qu’une ville ou du moins NEW YORK doit avoir sont rassemblées :gratte-
ciel,places,animation,détails,vues,magasins,cafés,…Le tout forme un
ensemble et,en même temps,cela nous parait posséder une infinie
variété. Il a été conçu comme un lieu ou l’architecture monumentale
exalterait à la fois les affaires et la culture, et il se trouve que ce but
quelque peu naïf a été remarquablement atteint. Le ROCKEFELLER
center est assurément l’aïeul de tous les complexes urbains de grande
échelle,qui ont été réalisés dans chaque centre ville américain,depuis le
PEACHTREE center d’ATLANTA jusqu’au constitutions center
d’HARTFORD et l’EMBARCADO center de SAN FRANCISCO.Et ce
n’est faire affront à aucun de ces centres que d’affirmer que le
ROCKEFELLER center reste encore,et de loin,l’opération la plus réussie
jamais réalisée.

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 Virgin Megastore

Produits culturels et de loisirs

La société Virgin, créée en 1969, prend son essor dans les années
1970 autour de l'édition musicale et de la
vente de disques. Richard Branson, son
PDG, est parvenu à créer un empire
multiforme, avec des réussites variées,
dont Virgin Megastore est l'un des plus
beaux fleurons. Label mondialement connu,
Virgin est synonyme d'anticonformisme,
voire même de "provocation".

Dès octobre 2001, les magasins


Extrapole prennent l'enseigne Virgin
Megastore tandis que les 11 Furet du Nord
conservent leur enseigne. Fin 2001, on
compte donc 26 Virgin Megastore en
France. HDS table sur 6 nouvelles
implantations d'ici 2003. Ces derniers
devraient adopter un nouveau concept, qui
combinera l'esprit jeune et festif
(préparation d'événements, organisation de
spectacles…) de Virgin tout en intégrant davantage les activités
livre et papeterie d'Extrapole. Cette nouvelle formule sera dévoilée
courant 2002 à l'occasion de la réouverture du magasin de la
Défense.

Virgin Megastore totalise environ 200 megastores dans le


monde. Outre la France, l'enseigne est aussi présente,
entres autres, au Royaume-Uni, en Irlande, aux Pays-Bas,
en Autriche, en Belgique, en Italie, en Hongrie, à Malte, aux
Etats-Unis, au Canada, au Japon, soit dans plus de 20 pays
au total.

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CONCEPTION ARCHITECTURALE D’UN MEGASTORE DANS
LE QUARTIER DE LA MARINE :

 Introduction :
Notre mégastore est implanté dans le quartier de la Marine .
Son importance est due à sa position géographique stratégique, à la
convergence d’autoroutes,des voies piétonnes,et du réseau de bus
desservant la banlieue ;sans oublier sa mitoyenneté avec la place des
martyrs.
Dans un urbanisme marqué par la théorie d’après guerre immeubles
barres d’habitation, séparation des circulations, ce mégastore constitue
un lieu de vie qui fait partie intégrante de la ville. Les bâtiments
adjacents, qui datent de la dernière décennie ont peu de caractère.
Les masses du mégastore suivent les limites de la parcelle ; par leurs
hauteurs, elles cherchent à se fondre dans l’environnement ; par leurs
volumes, elles s’en distinguent. Vu du ciel,ce centre est une sculpture
géante,avec des masses de dimensions et de formes différentes qui
complexifient la perception de l’ensemble.
Cette liberté de conception s’exprime aussi dans le dessin des
façades : ouvertures trapézoïdales, ou triangulaires, lames de verre, jeux
de diverses peaux ou viennent s’inscrire les enseignes publicitaires.
L’entrée principale à l’angle de deux rues, est fortement soulignée par
un auvent aux proportions inhabituelles, visible de la place des martyrs,
et de la place du marché. La parcelle est divisée en deux par une galerie
courbe couverte d’une verrière. Les niveaux du centre donnent sur ce
vaste espace libre de 83m de long et de 35m de haut. Sa courbe tendue
permet au regard de glisser dans l’espace intérieur fluide, tout en
appréhendant l’ensemble des devantures.
Divers éléments architecturaux, pans de murs de couleurs vives,
portiques, passerelles, escaliers, et ascenseurs rythment la galerie en
créant des espaces d’échelle et de hiérarchie différentes. Les
promenades supérieures en mezzanine sur la galerie, permettent de
percevoir l’animation des différents niveaux. Des passerelles traversent
le vide et relient les deux cotés de l’édifice.
La prédominance des transparences et le jeu qu’elles entretiennent
avec les parties pleines composent la nuit un véritable tableau lumineux.

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Le dynamisme de cette composition très architecturée résulte de la
cohérence des formes employées et de l’emphase portée sur la
structure, qui génère une architecture aux accents constructives.

Le programme qualitatif et quantitatif du mégastore :

Qualité de Surface de l’espace


l’espace
Sous- RDC Etages Total
sol supérieurs
Produits
alimentaires :
-Supermarché
/ 100 m² / 100 m²
-Hypermarché
/ / 800 m² 800 m²
-Pêcherie.
/ / 100 m² 100 m²
-Boucherie.
/ / 100 m² 100 m²

1 100m²

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Habillement :
-Boutiques de / / 800 m² 800 m²
vêtements
pour femmes.
-Boutiques de
chaussures / / 400 m² 400 m²
pour femmes.
-Boutiques de / / 500 m² 500 m²
vêtements
pour hommes.
-Boutiques de / / 250 m² 250 m²
chaussures
pour hommes.

/ / 250 m² 250 m²
- Boutiques
d’articles de
sport.
-Boutiques de / / 600 m² 600 m²
vêtements et
chaussures
pour enfants.
-Boutiques de / / 400 m² 400 m²
jouets pour
enfants.
-Boutiques de
lingerie. / / 400 m² 400 m²
3600 m²

Ameublement : / / 500 m² 500 m²


Eléctro- / / 500 m² 500 m²
menager :
Quincaillerie : / / 250 m² 250 m²
Horlogerie: / / 100 m² 100 m²

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Cordonnerie : / 25 m² / 25 m²
Parfumerie : / / 100 m² 100 m²
Salon – / / 200 m² 200 m²
esthétique :
Salons de
coiffure :
-Homme
/ / 50 m² 50 m²
-Femme
/ / 80 m² 50 m²
-Enfant
/ / 50 m² 50 m²

150 m²
-Bijouterie : / 35 m² 150 m² 185 m²
-Boutiques de / / 200 m² 200 m²
tissu :
-Infirmerie : / / 50 m² 50 m²
-Pharmacie : / / 150 m² 150 m²
-Optique : / / 100 m² 100 m²
-Photographe : / / 50 m² 50 m²
-Informatique : / / 150 m² 150 m²
-Salles de jeux / / 150 m² 150 m²
vidéo :
-Expositions et / 100 m² / 100 m²
vente

-Boutiques / 50 m² 100 m² 150 m²


artisanat.
-Boutiques de / 50 m² 150 m² 200 m²
cadeaux :
-Fleuriste : / 50 m² 35 m² 85 m²
-Tabacs / 35 m² 20 m² 55 m²

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journaux :
-Librairie : / 50 m² 50 m² 100 m²
-Cafétéria- / 50 m² 100 m² 250 m²
patisserie :
-Pizzeria : / / 150 m² 150 m²
-Restaurant : / / 500 m² 500 m²
-Salon de thé : / / 200 m² 200 m²
-Dégustation / / 150 m² 150 m²
de glace :
Services :
-Agences- / 150 m² / 150 m²
bureau de post
-Ludothèque
/ 50 m² / 50 m²

200 m²

-Sanitaire / 25 m² 150 m² 175 m²


-Administration / / 150m² 150m²
-Sécurité : / 15 m² 30 m² 45 m²
-Parking : 1500 m² / / 1500 m²
-Dépôt : 200 m² / / 200 m²
-Locaux 120 m² / / 120 m²
techniques :
12000 m²

Notre mégastore regroupe aussi plusieurs activités culturelles :


livres et papeterie ,de communication : multimédia ,mais aussi de
divertissement : musiques ,…

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PRINCIPE D’ORGANISATION DU PLAN :

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PLAN DE MASSE : Le mégastore bénéficie de la proximité de la place
des martyrs.

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PLAN DU SOUS SOL :

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PLAN DU REZ-DE-CHAUSSEE :
La parcelle est divisée par l’espace courbe de la galerie d’une surface de
600M²

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PLAN DES ETAGES SUPERIEURS :donnant sur la galerie d’une
hauteur de 35 m. Escaliers et passerelles rythment cet espace.

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BIBLIOGRAPHIE :

 CENTRES COMMERCIAUX
PATRICK MAUGER
Architecture thématique, édition du moniteur.

 Encyclopédie, ENCARTA 2001.

 INTERNET : www.google.com.

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