Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Le Premier Ministre
Ministère des Affaires Economiques et Générales
Département de la Poste, des Télécommunications et des
Technologies de l'Information
Septembre 2007
Livre de Référence
Depuis son lancement en Janvier 2005, la stratégie e-Maroc 2010 a œuvré à faire
converger tous les efforts vers le développement de la Société de l’Information et de
l’Economie du Savoir dans notre pays. Elle a en cela visé deux grands objectifs : Réduire
la fracture numérique et Renforcer le Positionnement du Maroc à l’échelle internationale.
A mi-parcours, de grands pas ont été réalisés vers une société de l’information à la fois
inclusive et capable de soutenir les efforts du Maroc à fonder son développement sur la
richesse de son capital humain.
Sans avoir la prétention de tout décrire et de tout régler, ce rapport est concentré sur
l’essentiel, et son objet est de dresser le bilan de la stratégie e-Maroc 2010 et de baliser
son évolution. C’est dans ce sens qu’il est structuré autour de trois thèmes principaux :
Réalisations, Orientations et Plans d’action.
Pragmatique enfin, en incitant les différents acteurs à utiliser au maximum tous les outils
que le Maroc s’est donnés en vue de son développement en général, et de celui des
Technologies de l’Information et de la Communication en particulier : un « e-leadership »
confirmé et reconnu, des fonds spéciaux, un environnement juridique adéquat et
complet, des initiatives sectorielles d’envergure nationale, et le renforcement des
partenariats entre le Public, le Privé et la Recherche.
C’est en cela que cet ouvrage se veut être la référence pour créer la synergie, consolider
les acquis, fédérer les initiatives et faire connaître les réalisations de notre pays dans son
avancée vers la société de l’information et l’économie du savoir.
Introduction 5
Remerciements 119
Fig. 1 - Axes de réflexion pour l’élaboration d’une stratégie nationale des TIC
Fig. 2- Stratégie e-Maroc 2010
Fig. 3- Evolution des services publics mis en ligne
Fig. 4 – Composants du Centre de Ressources pour les Technologies de l’Information
(CERTI )
Fig. 5 - Leviers d’actions pour le développement du eLocal
Fig. 6 – Plateforme d’interopérabilité
Fig. 7- Taux d’équipement en téléphonie fixe et mobile
Fig. 8 - Evolution de la Bande Passante à l’International de Maroc Telecom (en Mo)
Fig. 9 - Taux de pénétration de l’Internet dans le Maghreb
Fig. 10– Causes de non équipement des ménages en informatique
Fig. 11 - Nombre moyen d’ordinateur par employé
Fig. 12 - Structure des emplois secteur TIC (Hors Télécom)
Fig. 13 – Liste des Entreprises Phares délocalisées au Maroc
Fig. 15 – Les 3 pôles du Stratégique des Technologies de l'Information (CSTI)
Fig. 16 – Structure proposée pour la Gouvernance la Société de l’Information au Maroc
_____________
Tab. 1 - Classement 2005-06 et 2006-07 des Top-Ten au Networked Readiness Index
Tab. 2 – e-Chantiers majeurs
Tab. 3 - e-Finances : Projets phares
Tab. 4 – Projets e-Gov à forte valeur ajoutée technologique
Tabl. 5 – Développement du contenu : Plan d’actions
Tab. 6 – Renforcement des infrastructures : Plan d’actions
Tab. 7 - Internet en au Maroc et en Afrique : Quelques chiffres
Tab. 8 – Généralisation des accès : Plan d’actions
Tab. 9 - Résultats enregistrées par le Programme GENIE (Tranche 1)
Tab. 10 - Projection 2010 des effectifs d’ingénieurs formés en TIC
Tab. 11 - Effectifs projetés en formation professionnelles et secteur privé
Tab. 12 – Formation en TIC : Plan d’actions
Tab. 13 – Positionnement de l’industrie des TIC : Plan d’actions
Tab. 14 – Grille d’analyse des risques pays d’offshoring
Tab. 15 – Dynamisation des Télé-services et de l’offshoring : Plan d’action
_____________
Encadré 1 : Historique des TIC au Maroc (1995-2005)
Encadré 2 : Trois « Best Practices » venant des USA
Encadré 3 : Centre de Ressources pour les Technologies de l’Information (CERTI)
Encadré 4 : Programme Galileo
Encadré 5 : Internet nouvelle génération IPv6
Encadré 6 : Charte de labellisation AL MORCHID
Encadré 7 : Industrie TIC - Chiffres, indicateurs & Constats
Encadré 8 : Associations marocaines majeures dans le domaine des TIC
Encadré 9 : Technoparc de Casablanca
Encadré 10 : Offshoring - Quelques « Success Stories »
Encadré 11 : L’offre CasaNearShore
C’est dans le but de relever tous ces défis que la stratégie e-Maroc 2010 pour le
développement de la société de l’information et l’économie du savoir a été lancée en
Janvier 2005.
L’élaboration de e-Maroc 2010 s’est basée sur plusieurs principes directeurs :
La prise en compte des réalisations considérables depuis le premier coup d’envoi à
la Société de l’Information en 1995 ;
La mise à profit des expériences internationales réussies pour le déploiement de
« Cyber-stratégies » dans différents pays ;
La définition d’une vision claire et précise de la place des TIC dans le processus
global de développement de notre pays ; et enfin
L’adoption d’une démarche rigoureuse plaçant le Citoyen, l’Entreprise et
l’Administration au premier plan du processus de planification identifiant les plans
d’actions à déployer et les indicateurs de performance à évaluer.
S’inspirant du schéma global de la stratégie, ce rapport recense les réalisations, les orientations à donner
et les plans d’actions à déployer dans l’avenir. Il aborde ainsi les thématiques suivantes : (i)Bases d’une
Vision « e-Maroc 2010 », (ii)Développement de contenu numérisé, (iii)Renforcement des
Infrastructures, (iv)Généralisation de l’Accès aux services TIC, (v)Formation en Technologies de
l’Information et de la Communication, (vi)Positionnement de l’Industrie des TIC, (vii)Dynamisation
des des Télé-services et de l’offshoring, (viii) Environnement de la Stratégie e-Maroc 2010,
(ix)Gouvernance de la Stratégie e-Maroc 2010.
D’autre part, plusieurs initiatives ont été prises par le Gouvernement marocain en
termes de gouvernance de la politique de la Société de l'Information, (voir Encadré 1)
Fig. 1 - Axes de réflexion pour l’élaboration d’une stratégie nationale des TIC1
1 Source : « Objectif M@ROC. Composantes Majeures de la Stratégie Nationale e-Maroc 2010 » MAEG/DEPTTI,
Janvier 2005.
Faits et Constats :
Le Danemark :
Volonté gouvernementale claire en matière de TIC ;
Accent mis très tôt sur la pénétration et l’utilisation ;
e-gouvernement et e-commerce très dynamiques ;
Marché intérieur bien développé ;
Volonté constante de promouvoir l’éducation et la R&D ;
Grand talent pour les applications et les technologies de pointe.
La Suède, la Finlande et la Norvège:
Rôle primordial dévolu à l’éducation ;
Mise en place et développement d’un système éducatif performant ;
Culture de l’innovation;
Institutions publiques transparentes et efficaces ;
Forte propension des grands décideurs nationaux à adopter les TIC.
2 Source : « Global Information Technology Report 2006-2007 », Worl Economic Forum, mars 2007
Forma tion
Développer
A ccè s
l’économie
du savoir
I nd s
ustr e
ie T rvic
IC lé se
Té
2. Développement de contenu
Télé-services
190
2002 2007
Effectif RH TI 1 200 1 700
télé-services 5 190 150
% sites web des administrations 47 97
50
30
5 15 Années
6 Source : « Programme national d’administration numérique. Bilan 2002-2007 », Ministère de la Modernisation des
Secteurs Publics (MMSP), International WorkShop on eGov Architectures, Marrakech, Juin 2007
7
MCRP : Ministère Chargé des Relations avec le Parlement
8
e-Mtiaz : Prix avec jury récompensant chaque année et depuis 2005, les organismes publics ayant enregistré
des avancées notables en matière d’administration électronique
9 Mode innovant financement des projets TIC : PPP à bénéfices partagés, où le concessionnaire fournit le service, et
se fait ensuite payer par pièce (e-permis) produite.
Encadré 3
Composants du Centre de Ressources pour les Technologies de l’Information
(CERTI)
Centre de Documentation Numérique des TIC (CDN-TIC), projet dont l’objectif
est de contribuer fortement au développement d’une mémoire informationnelle
sur les TIC, à l’avancement de la recherche et de l’innovation dans le domaine des
TIC et la circulation des connaissances au service d’une intelligence collective
Centre de formation et de promotion des ressources en logiciel libre (LABTIC),
projet ayant pour but la Normalisation des outils open source, leur Mise à
disposition au profit des administrations, l’élaboration et la diffusion de
recommandations sur les plans de transition vers les logiciels libres et enfin la mise
en place d’espaces d’échanges thématiques sur les logiciels open source.
CVS : projet commun entre le Centre de Veille Stratégique, rattaché au Premier
Ministre, et le DEPTTI. Le CERTI intègre le système d’information de la veille
stratégique en vue de permettre au CVS d’entamer sa phase de déploiement en
automatisant son processus de veille et en mettant en services les deux pôles
animation et assistance.
ONTIC
CVS LABTIC
E-Learning CDN-TIC
Outils de Management
Fig. 4 – Composants du Centre de Ressources pour les Technologies de l’Information
grande difficulté au travers de la récupération et la remise à neuf de matériel à vocation sociale ou humanitaire.
Intérieur
Passerelle d’Intégration
Sécurité
Administration Départementale
Supervision
Cadre Général d’Interopérabilité du Maroc (CGI-M)
Finance
Passerelle d’Intégration
Sécurité
Administration
Départementale
Supervision é Interface
Social Département 1
Interface Citoyen
Interface
Passerelle d’Interopérabilité
OneGov
Sécurité Entreprise
Administration
Supervision
Interface
Interface
Interface
Interface Département n
Entreprises Département 2
Passerelle d’interopérabilité
Sécurité
Administration
Sectorielle
Supervision
Santé
Passerelle d’interopérabilité
Sécurité Sectorielle
Administration
Supervision
19 Source : « Projet de Mise en Place de la Passerelle d’Interopérabilité «», ou Comment bâtir une administration
performante et de proximité au profit d’un Client mobile. Fiche descriptive », MAEG/DEPTI, Mai 2007
2.2.3. Initier des projets de mise en ligne des services dédiés aux secteurs socio-
économiques
L’objectif ici de dynamiser via les TIC, les différents domaines d’activités socio-
économiques et qui peuvent s’inscrire dans une logique de Partenariat Public-Privé
(PPP): Culture, Tourisme, Agriculture, Industrie, Bâtiment, etc.
Le secteur public (local ou centralisé) est présent à travers les financements des
actions de mise en œuvre et de lancement de ces actions (Création artistique,
Conservation de patrimoine, Place de marché agricole, Intelligence économique,
etc.)
Pour sa part, le secteur privé intervient via la structuration du marché
correspondant au domaine d’activité concerné en vue de la commercialisation du
contenu numérique produit.
L’opportunité, la faisabilité et le lancement de nombreux projets, peuvent ainsi être
étudiés. On peut citer à titre d’exemple :
Banques nationales et/ou régionales du patrimoine numérisé : Projet dont l’objectif peut
consister en l’édition et l’utilisation de contenus numériques patrimoniaux
nationaux et/ou régionaux, illustrés par des images, des animations et du son,
accessibles à tous afin d’assurer la démocratisation culturelle et artistique et le
développement des territoires ;
Médiathèques : Lieux dédiés à la formation, l’insertion et l’accès à la culture par
les TIC. Sa mise en place peut s’inscrire dans une politique locale ou nationale
de redynamisation culturelle et d’action en faveur des populations défavorisées ;
Promotion du tourisme local sur internet : Ce projet a comme objectif de renforcer le
site touristique institutionnel développé dans le cadre du projet e-Tourisme, en
y intégrant des sites thématiques (cyclotourisme, randonnée, etc.) et lancement
de place de marchés touristiques (avec possibilité de réservations) ;
20 MAEG, MMSP, Ministère du Commerce Extérieur (MCE) et le Conseil National du Commerce Extérieur (CNCE),
21 GSM : Global System for Mobile communications, norme européenne adoptée pour la téléphonie mobile
22 GPRS : General Packet Radio Service, Service de transmission de données par paquets y compris par voie radio
23 GPS : Global Positioning System. C'est une technologie qui permet de déterminer une position n'importe où sur
la Terre.
24 Wi-Fi : Wireless Fidelity, Famille de standards des technologies de réseau sans fil
25
Convergence : Rapprochement progressif de secteurs auparavant indépendants ou inexistants tels que les
télécommunications, l’audiovisuel, l’informatique, les services de contenus et l’Internet
26 Source : « Rapport d’Audit des portails des départements ministériels», MAEG/DEPTTI, Septembre 2007
Form a tion
Développer
A ccè s
l’économie
du savoir
Ind s
ustr e
ie rvic
TI lé se
C Té
Téléphonie fixe
Deux licences de télécommunications de nouvelle génération pour l’établissement
et l’exploitation d’un réseau de télécommunications fixes ont été octroyées l’une à
Meditel et l’autre à WANA (ex MarocConnect). Les projets proposés sont
complémentaires et permettent l’adressage de l’ensemble des segments du marché
moyennant des technologies d’actualité (Wimax28, CDMA 200029) ;
Les dernières données opérateurs publiées par l’ANRT30 concernant ce segment
montrent une augmentation de la pénétration du fixe puisque le parc global s’établit
à 1 941 000 lignes en Juin 2007 contre 1 266 000 en Décembre 2006.
70,00%
60,00%
50,00%
20,00%
10,00%
0,00%
2004 2005 2006 juin-07
27 Source : « World Information Society Report 2007 Beyond WSIS », l’Union International des
Télécommunications (UIT) et de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement
(CNUCED), mai 2007.
28 WiMax : Worldwide Interoperability for Microwave Access, famille de normes, définissant les connexions à haut-
multiplexage permettant l'usage d'une bande de fréquence par plusieurs voies de communications.
30 Source : « Rapport – Conseil D’administration de l’ANRT », ANRT, Juillet 2007
0
25
12000
11
10000
8000
00
52
6000
4000
7 6
85
84
9
2000
6
0, 8
8
00
0
10
0, 3
13
12
3 31
24
2 2
0 11
5 0,
0
6
7
8
9
6 (M 5
)
ars
19 9
19 9
19 9
19 9
19 9
20 0
20 0
20 0
20 0
20 0
20 0 20 0
34 La loi 24-96 adoptée en août 1997 a permis de lancer une première étape de libéralisation du secteur des télécoms
: création de l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), disparition de l'office
national des postes et télécommunications (ONPT) et création de deux nouvelles entités, Maroc Telecom
(Itissalat Al Magrib SA – IAM) et Postes Maroc (Barid Al Magrib), lancement de nouvelles licences, etc.
35 Zone blanche : localité ou région non ou très mal desservie par les moyens des télécommunications.
36 Note d’orientations générales du gouvernement fixant le plan de libéralisation (2004-2008)
37 Source : http://www.afrik.com/article10141.html
38 Il est à noter qu’en France, l’article L.1425-1 du Code général des collectivités territoriales donne le droit aux
collectivités locales de devenir opérateurs télécoms avec le pouvoir de transfert de cette compétence à un
délégataire
(REN)
Renforcer l’infrastructure Couverture en fibre optique de
Télécoms par le déploiement de la Fibre Optique (Connexion des Villes 2012 2 villes par an
par la FO)
fibre optique de manière
progressive sur tout le territoire
(INT) INTEROPERABILITE Interconnexion de tous les
Mettre en place des plateformes (’Interopérabilité des systèmes départements centraux et
2009
départementales et sectorielles d’Information départementaux et locaux
d’interopérabilité sectoriels)
Form ation
Développer
A ccè s
l’économie
du savoir
Ind s
ust e
rie rvic
T IC lé se
Té
42 Définition ANRT d’internaute: Est considéré comme internaute toute personne physique qui s’est connectée à
Internet au moins une fois au cours du dernier mois, indépendamment du lieu et de la méthode d’accès utilisée.
43 ADSL : Asymmetrical Digital Subscriber Line, technologie xDSL permettant d'améliorer les performances des
réseaux d'accès.
44 Cours actuel : 1,00 $ USD ≈ 8,80 MAD (Dirhams)
45 « Observatoire des TIC au Maroc 2007. Résultats de l’enquête de collecte des indicateurs TIC pour l’année 2006 »,
ANRT, Mars 2007
46 Enquête réalisée en février/mars 2007 auprès d´un échantillon de 406 entreprises établies au Maroc et référencées
par l’annuaire des professionnels marocain Kompass. L’Intervalle de confiance des résultats est de plus ou moins
4,8% avec une probabilité de 95%.
47 Programme GENIE : Voir section 6.1.1 « Modernisation et équipement des établissements d’Enseignement »
9,3% Urbain
Analphabétisme 24,8% Rural
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
Sect. Techno. Sect. Primaire Sect. Sect. Service / Tous secteurs
Indus/Constr. Transp.
Par ailleurs, le PROTIC a mis en évidence une forte attente de solutions packagées de
la part des PME. De telles initiatives, dans le domaine de l'accès à Internet, ont
rencontré un vif succès, puisqu’elles ont permis de proposer des solutions complètes à
des tarifs attractifs. Le développement d'offres sectorielles est toujours attendu mais
nécessiterait une plus grande coopération entre les acteurs des différents secteurs
concernés.
Form
Formation
Développer
A ccè s
l’économie
a tion
du savoir
I nd
ust es
r ie r vic
TI lé se
C Té
Cette première phase clôturée à la mi-juin 2007 a permis d’offrir à plus de 1,5 million
d’élèves, 2016 salles multimédia dans les 16 académies régionales d’éducation et de
formation52.
Côté contenu, une bibliothèque virtuelle a été mise à la disposition des élèves et des
enseignants dans les 30 000 PC livrés lors la première phase. Cette bibliothèque
comprend les productions numériques élaborées par 600 enseignants innovants. Ces
productions ont été soumises à un processus de sélection, et les meilleures primées au
niveau national.
Par ailleurs, trente deux (32) centres de formation TIC ont été mis en place dans
l’ensemble des Académies Régionales d’Education et de Formation avec pour mission
principale d’assurer la formation de 230 000 enseignants. A ce jour, 3000 enseignants -
formateurs, sur les 6000 prévus, ont déjà été formés. A leur tour, ces enseignants -
formateurs vont assurer la formation de leurs pairs au sein des établissements équipés.
Enfin, l’appel d’offre relatif à la deuxième phase du programme GENIE a été lancé en
Juillet 2007, il a comme objectif l’équipement des établissements scolaires restants
(GENIE II) et la mise en place de connexions à Internet des salles multimédias équipées
lors de la première phase. La finalité est de créer à terme, le réseau national du
Département de l’Education National.
52 Source : journée d'information autour du Programme "GENIE" organisée le Mardi 29 mai 2007 à Skhirat
http://www.tarbiya.ma
53
Marwan : Moroccan Academic Research Wan
54
Multicast :Communication simultanée avec un groupe d'ordinateurs identifiés par une adresse spécifique.
55 Plan « Emergence » : Stratégie industrielle du Maroc articulée autour de sept métiers majeurs : offshoring,
automobile, aéronautique, électronique de spécialité, agroalimentaire, produits de la mer et textile.
56 Les premières données collectées attestent que ces prévisions pourront largement être dépassées ; et c’est le nombre
58
OFPPT : Office de formation Professionnelle et de la Promotion du Travail.
59
Une étude de la mise en place de ce laboratoire a été lancée en Juillet 2007.
Form a tion
Développer
A ccè s
l’économie
du savoir
In d s
uusts e
trriiee rvic
TI lé se
C Té
Activités de
Activités de vente
services 18% [2664]
d'infrastructures 12% [1850]
64 Source : « Etude sur le potentiel à l’export des membres de la Fédération APEBI. Exportateurs actifs – Année
Form ation
Développer
A ccè s
l’économie
du savoir
I nd ss
ust c ee
ic
rie eerrvvi
T IC lléé ss
TTéé
Le gouvernement estime que ce marché pourrait créer 100 000 emplois et atteindre 1.5
milliard € du PNB à l’horizon 2015. De plus l'industrie dans son ensemble prévoit66 que
la demande européenne en service offshore atteindra 30 milliards d'euros (39,3 milliards
de dollars) au cours des 10 prochaines années.
De nombreux secteurs/métiers ont ainsi été identifiées comme offrant un marché
potentiel important pour les activités d’offshoring, notamment la banque, les assurances,
et les contenus multimédias. D’autre part, le Maroc dispose de compétences et de
solutions, reconnues au niveau international : monétique, intégration des réseaux
télécoms, gestion intégrée des budgets et des dépenses, gestion intégrée du patrimoine
immobilier et mobilier, systèmes d’information géographique, développement de contenu
électronique en langue arabe et systèmes décisionnels.
Pour sa part, le secteur privé contribue à son tour à promouvoir le Maroc comme
destination d’offshoring. C’est dans cette perspective, et tout en bénéficiant du succès de
la stratégie de développement des PPP, que le Club Offshoring-APEBI a été créé. Il
regroupe plus de 45 opérateurs en plus de 30 opérateurs publics dont les CRI du
Royaume (Centre Régionaux d’Investissement), l’ANAPEC, le CasaNearShore, le Centre
de Veille Stratégique pour l’Offshoring, le ministère du Commerce, de l’Industrie et de la
Mise à Niveau de l’Economie, l’OFPPT, la Primature, les Universités et les Ecoles
d’Ingénieurs.
Enfin, ces efforts ne sont pas dissociables de ceux qui sont fournis par l’Etat pour attirer
les investisseurs. C’est dans ce cadre, que le projet d’assistance technique menée par
l’USAID en faveur de la promotion des investissements, prévoit plusieurs actions à court
et à moyen termes dont notamment:
La mise en place d’un nouveau Portail National de l’Investissement67 ;
La mise en place du « Comité National de l’Information aux Investisseurs » qui a
pour mission de collecter, mettre et de valider les informations pour la constitution
d’une base de données nationale, à mettre à la disposition des investisseurs.
68 Voir la section 7.1.5. « Développement d'un tissu technologique sur l'ensemble du territoire national » du présent
chapitre.
Infr
nu ast
nte r uc
Co tu re
Form a tion
Développer
A ccè s
l’économie
du savoir
I nd s
ust e
rie rvic
T IC lé se
Té
69 Les deux volets PPP et gestion du changement sont décrits dans plusieurs sections des chapitres de ce
document
8.1.1. Constats
Des avancées significatives ont été réalisées à ce niveau, avec notamment :
le parachèvement du cadre réglementaire lié à la concurrence sur le marché des
télécoms par la promulgation de la loi 55-01 et le renforcement du rôle du régulateur
national
l’adoption au parlement de la loi 53/05 relative à l’échange électronique des données
régissant le cadre légal de la signature électronique au Maroc et la consécration de sa
valeur juridique.
Ainsi, il est prévu courant l’année 2007 :
la mise en œuvre de la loi 53/05 précitée et qui permettra en particulier :
La reconnaissance légale des messages de données et de la signature électronique ;
L’équivalence, sous certaines conditions, entre le message de données et l’écrit et
entre la signature électronique et la signature manuscrite ;
La recevabilité des preuves sous forme de message de données ;
La certification et les conditions d’exercice des prestations de certification
(création d’autorités nationales de certification) ;
Le respect des dispositions du cadre juridique par l’application de sanctions
appropriées.
L’adoption de la loi régissant la protection des données personnelles à l’égard des
traitements informatiques et qui définit :
Le champ d’application, qui concerne les traitements des données, automatisés ou
non, qu’ils soient d’origine publique ou privée ;
Les conditions générales de licéité des traitements des données et les règles de
mise en œuvre des fichiers, de la collecte des données, de leur utilisation et leur
conservation ;
Le rôle de l‘autorité de contrôle ;
Les infractions et les sanctions.
L’application de ce cadre juridique devra inéluctablement renforcer les activités de
délocalisation, accélérer la création de l’autorité de certification électronique
incontournable particulièrement pour instaurer la confiance d