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Master Spécialisé
Comptabilité, Contrôle et Audit
Réalisé par :
Othmane Sibous
Youssef Tabit
PLAN
• Introduction
• Partie I : Les aspects d’élaboration d’une stratégie
I. Les aspects de création d’une filiale
1. Les aspects juridiques, fiscaux et réglementaires
2. Les objectifs financiers
II. Les aspects juridiques, fiscaux et réglementaires d’une fusion-acquisition :
1. Les aspects juridiques, fiscaux et réglementaires
2. Les objectifs financiers
III. Les opportunités et les contraintes des règlementations
• Partie II : Etude de cas
I. Cas de la société Orange
II. Cas de la société LafargeHolcim
• Conclusion
INTRODUCTION
Une filiale est une personne morale à part entière, qui peut prendre différentes formes
juridiques. D’une façon très formelle la loi 17-95 sur les SA dont son article 143 précise
qu’une filiale est une société dans laquelle une autre société, dite mère possède plus de la
moitié du capital (>50%).
b) Les aspects fiscaux :
Au Maroc la démarche de constitution d’une filiale est assimilée à celle de la création d’une
entreprise. Donc, l’aspect règlementaire peut se manifester en 3 niveaux :
Par les structures : le choix de la structure est primordial qui conditionne
l’avenir de l’entreprise et sa survie.
Par les titres : on a un choix énorme, ça dépend du besoin de l’entreprise ; on
peut citer, les actions de priorités qui donnent droit aux dividendes et pas aux
votes, actions ordinaires…
Par la gestion du capital : piloter les opérations qui portent sur le capital.
Les objectifs financiers de ce type d’opération peuvent être extrêmement différents et variés
et peuvent par conséquent mener à des décisions financières extrêmes différentes.
La réalisation des objectifs impose d’une part la mise en œuvre d’un ensemble de décision
coordonnée constituant la stratégie financière de l’entreprise et d’autre part elle impose la
mise en place d’une structure interne et d’un système d’informations susceptible
d’influencer elle-même les objectifs de l’entreprise.
Parmi les objectifs on peut citer :
• Maximisation du profit : la maximisation du profit est considérée comme
l’objectif principal d’une création de filiale, en effet, Le profit est également
un moyen d’atteindre d’autres objectifs.
• Assurer la pérennité du groupe
• Bénéficier des avantages fiscaux : La fiscalité des groupes repose sur deux
options offertes aux sociétés : le régime des sociétés mères-filles et le régime
de l’intégration fiscale.
Une ou plusieurs sociétés peuvent par voie de fusion, transmettre leur patrimoine à une
société existante ou à une nouvelle société qu’elles constituent.
La fusion entraîne la dissolution sans liquidation des sociétés qui disparaissent et la
transmission universelle de leur patrimoine aux sociétés bénéficiaires, dans l’état où il se
trouve à la date de la réalisation définie de l’opération. Le projet de fusion doit être publié
dans un journal d’annonces légales.
b) Les aspects fiscaux :
Les plus-values dégagées sur l’ensemble des éléments d’actif apportés du fait de la fusion
sont exonérées de l’impôt sur les sociétés à condition que ces apports soient enregistrés
pour leur valeur comptable.
Les fusions acquisitions représentent un moyen qui permet aux entreprises d'améliorer
continuellement leurs performances dans le contexte concurrentiel où elles évoluent.
Les synergies financières : Les entreprises peuvent viser des synergies de nature
financière. On entend par ça, la réduction du risque de faillite ou l'exploitation de la
capacité d'endettement non utilisée chez l'entreprise cible. Une amélioration des
conditions de financement est également envisageable car l'entreprise acquéreuse
disposera d'un risque relatif aux dettes plus faible. Autrement dit, elle disposera de
plus de garanties et d'actifs pour contracter les emprunts dont elle a besoin pour son
développement.
En 2013, l'entreprise est leader ou second opérateur dans 75 % des pays européens où elle
est implantée et dans 83 % des pays en Afrique et au Moyen-Orient.
La plupart des activités hors de France sont détenues, non pas directement par la maison-
mère française, mais indirectement via des holdings installées à l’étranger: aux Pays-Bas, au
Danemark et surtout en Belgique.
Pourquoi Orange investit à l'étranger via des holdings belges ?, la réponse c’est que ce
montage a pu présenter pour elle un avantage fiscal considérable.
En effet, La plupart des filiales étrangères sont détenues par deux holdings belges, toutes
deux créées en 1995: Atlas Services Belgium (ASB) et Wirefree Services Belgium (WSB).
La première, ASB, fait des pertes, et donc n’utilise pas des différentes niches fiscales belges.
La seconde, WSB, dégage des profits (11 milliards d’euros de bénéfices nets cumulés depuis
2004), et ne paye quasiment pas d’impôts (seulement 28 millions euros depuis 2004).
Il existe bien en Belgique la niche dite des intérêts notionnels (intérêts théoriques que
généreraient les fonds propres de l’entreprise). Mais, chez WSB, cela n’a permis de déduire
de ses impôts que 61 millions d’euros depuis 2004.
On peut ajouter aussi que WSB s'est surtout servi de la non-imposition en Belgique des plus-
values réalisées lors de la revente d’une participation. Par exemple, en 2008, WSB a réalisé
un bénéfice net de 7,95 milliards d’euros sur lequel aucun impôt n’a été payé. Et l’essentiel
de ce profit (7 milliards d’euros) provenait de plus-values sur la vente de participations à
ASB.
Donc on peut dire que ces implantations dans différents pays (Belgique, pays bas …) on
permit à l’entreprise Orange de réduire l’impôt sur le bénéfice qu’elle a réalisée.
En France par exemple, l’impôt sur la société (IS) correspond environ au tiers du bénéfice de
l’entreprise, cependant en fonction de la juridiction d’implantation, cette réduction d’impôt
pourrait être de grande envergure.
En effet, cela permet de réaliser des économies d’impôt considérables, ce qui permet
d’optimiser la rentabilité financière de l’entreprise.
LafargeHolcim est une société œuvrant à l'échelle mondiale dans les matériaux de
construction. Elle est issue de la fusion de Lafarge et Holcim. Son siège central se trouve en
Suisse, à Jona.
Les actionnaires de Lafarge Ciments et de Holcim Maroc ont approuvé à l’unanimité la fusion
des deux entités lors d’assemblées générales réunies le 4 juillet. Dans le cadre d’un accord
conclu le 17 mars entre le groupe LafargeHolcim et la SNI pour absorber Holcim Maroc au
sein de Lafarge Ciments, l’AMMC (l’Autorité marocaine du marché des capitaux) avait donné
son feu vert, fin juin, pour l’opération. Ce sont désormais les actionnaires qui s’y accordent :
les actionnaires de Holcim Maroc seront rémunérés par le biais d’une émission de 5 935 512
actions nouvelles de Lafarge Ciments. Elles seront attribuées aux actionnaires de Holcim
Maroc, à raison de 1,20 action Lafarge Ciments pour 1 action Holcim Maroc.
Ouvrage :
Gestion financière DE l’entreprise et développement financier -Elie Cohen – EDICEF
Webographie :
http://telquel.ma/fusion-lafarge-holcim-maroc-actee-les-actionnaires
https://ledesk.ma/la-holding-royale-sni-realise-un-benefice-exceptionnel-grace-la-fusion-
lafarge-holcim
http://telquel.ma/fusion-lafarge-holcim-se-fait-sentir-les-resultats-sni
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/orange-investit-a-letranger-via-holdings-belges
https://www.petite-entreprise.net/bien-gerer-son-entreprise-quels-sont-les-objectifs
http://aideentreprise.fr/avantages-et-inconvenients-dune-filiale
https://www.fusacq.com/quels-sont-les-avantages-sur-le-plan-fiscal-qui-peuvent-decouler-
de-la-fusion-de-societes.