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Da Silva Sébastien 
Rochard Sébastien  
Baudet Antoine 
Moufidi Hind   
Renault Lucas 

 
 
 
Veille juridique 
 
Les contrats de production et de 
fourniture de services 
informatiques 
 

 
 
 
 
 
Qu’est-ce que le contrat de production : 
 
 
Définition d’un contrat :​ ​C’est un accord de volonté entre un ou
plusieurs parties visant à créer, modifier, transmettre ou éteindre des
obligations.
 
Définition d’un contrat de production : 
Le contrat de production informatique est un contrat de prestation de service
qui se conclut entre un client et un prestataire spécialisé dans son domaine.
Celui-ci doit tout faire pour que le travail pour lequel il est embauché soit réalisé
conformément aux besoins du client. Le contrat de production informatique peut
prendre plusieurs formes :

- Contrat d’étude préalable ​:


Il précède l’informatisation, il permet d’identifier les besoins du client et
d’apprécier la faisabilité du projet en termes de coûts, délais,
contraintes…
Le prestataire , à qui s’impose une obligation de conseil, rédige le cahier
des charges et accompagnera le client en vue de la réalisation de l’appel
d’offres. Il aidera le client à analyser les différentes offres reçues.

- Contrat d'assistance à la maîtrise d’ouvrage : 


Il accompagne l’informatisation dans le cas de projet complexes. Il définit
les conditions et les modalités de l’assistance fournie par le prestataire
afin de mener le projet du client à son terme.

- ​Contrat d’audit informatique :


Le client confie à l’auditeur la mission de contrôler son SI : matériels,
sécurité, accessibilité, compétences des ressources humaines. S​on rapport
d’audit comportera un descriptif détaillé du SI du client, fournira des
préconisations pour remédier aux dysfonctionnements constatés.
- Contrat de développement de logiciel :
Le prestataire contribue au développement d’un logiciel ou progiciel pour
son client. Parmi ses fonctions nous retrouvons :
· L’écriture d’un cahier des charges : identification des
besoins du client, délais requis, contraintes, ...
· La construction de l’architecture du logiciel, l’écriture des
codes source et objet
· Une phase de test pour vérifier ainsi qu’une phase de test
en conditions réelles. Si ces dernières sont concluantes, le
client accepte la « recette informatique définitive »
Tout au long de ces étapes, le prestataire doit fournir conseil et assistance
et le client doit collaborer.

- Contrats de conception et maintenance de pages web : 


Le prestataire s’engage à fournir à son client un site web et son
hébergement. Le client doit collaborer et définir ses besoins dans un
cahier des charges qu’il élabore avec l’aide du prestataire. Le prestataire
produit les prestations suivantes : réalisation du site, élaboration d’une
documentation, enregistrement du nom de domaine, mise en place de la
base de données. Les droits d’auteur du site créé sont acquis au
prestataire.

- Contrat de conception et maintenance d’infrastructure​: 


Le prestataire s’engage à fournir à son client le meilleur pour concevoir
l’architecture de son réseau. Le client doit collaborer et définir ses
besoins dans un cahier des charges qu’il élabore avec l’aide du
prestataire. Parmi ses fonctions nous retrouvons :

· Réalisation de l’architecture réseau


· Elaboration d’une documentation
· Enregistrement du nom de domaine
- Contrat d’hébergement​ ​:
Contrat par lequel le prestataire devient hébergeur et met des ressources à
la disposition de son client. Le prestataire s’engage également à la
confidentialité des données confiées par son client.

- Contrat de maintenance :
Il existe plusieurs exemples de contrat de maintenance : maintenance de
progiciel, de logiciel, maintenance du système. La plupart du temps le
contrat de maintenance est un contrat complémentaire au contrat principal
dont il dépend. On distinguera :
-​La maintenance préventive : ​le prestataire, sur qui pèse une obligation
de moyen, vise à prévenir les défaillances du système par remise à jour
des logiciels, purge du système.
​-La maintenance corrective :​ le prestataire sur qui pèse une obligation
de résultat, cherché à corriger des dysfonctionnements signalés par le
client dans son journal des incidents.
-La maintenance évolutive :​ permet d’adapter le matériel du client en
fonction des innovations technologiques.

- Contrat de concession et de distribution de progiciel :


Le prestataire accorde une licence d’utilisation du progiciel à son client
qui détient ainsi un droit d’utilisation d’un programme. Le progiciel
délivré doit être compatible avec le système d’exploitation du client. Le
prestataire s’engage à maintenir le progiciel en fonctionnement durant
toute la durée du contrat, avec possibilité de renouvellement.
 
- Contrat de franchise informatique​ :
Le franchisé est autorisé, en échange d’une contribution financière directe
ou indirecte, à utiliser l’enseigne, la marque de produits, la marque de
services, le savoir-faire et autres droits de propriété intellectuelle d’un
grand groupe. L’entreprise mère devra apporter une assistance
commerciale et technique continue.
- Contrat de location :​ ​C’est un contrat où une entreprise
informatique loue à un client. Les entreprise peuvent louer : serveurs,
ordinateur, tous types de matériels informatiques. C’est contrat peuvent se
faire sur une longue ou une plus petite période suivant les besoins du
clients.

- Contrat de paiement à l’acte pour les applications 


hébergées : 
Il s’agit ici des applications liées au cloud computing, et qui constitue un
nouveau modèle économique axé sur le paiement à l’acte. Le client
s’offre la possibilité par ce contrat de ne payer qu’en fonction de l’usage
réel du service auquel il souscrit auprès d’un prestataire. Aucune
redevance n’est due. L’abonnement est toutefois une possibilité proposée
aux clients.

- Contrat d’intégration :
Contrat par lequel un prestataire, dit intégrateur, va implémenter au sein
d’un système d’information un logiciel. Avec cela, l’intégrateur
développe les interfaces nécessaires pour que le logiciel intégré soit
opérable avec l’environnement logiciel et le matériel du système
d’information où il est mis en place.

- Contrat d’infogérance​ ​:
C’est un contrat visant à confier à un prestataire tout ou une partie de la
gestion de son système d’information.

 
 
 
 
Les fournitures de services informatiques 
La gestion des niveaux de service :
Un SLA (accord de niveau de services) est un accord écrit (pas un contrat) entre
un fournisseur de services et un ou des clients. Il permet aux utilisateurs de
connaître la nature et l’étendue du support offert par le service informatique
(disponibilité, capacité, sécurité et continuité de service).

La gestion de la continuité et de la disponibilité :


L’objectif est de diminuer durablement la fréquence et la durée des incidents en
s’assurant que l’infrastructure informatique et la fourniture de service qui lui est
associée peuvent être remises en route dans les temps requis et convenus.
La gestion de la continuité de service consiste à identifier, par une méthode
d’analyse de risques, les menaces et les vulnérabilités sur les actifs de
l’infrastructure. De plus, elle consiste à appliquer dans un deuxième temps des
mesures (préventives et de reprises) qui permettent de conserver un niveau de
continuité de service.
La gestion de la continuité de service doit donc s’accompagner d’un plan de
continuité de service (actions d’urgences, sauvegardes des enregistrements
vitaux, évaluation des dommages, plan de reprises.)

La gestion de la capacité :
L’objectif est de garantir que l’infrastructure informatique est fournie au bon
moment, au bon prix et en quantité adéquate pour tenir la qualité de service en
alignement avec les besoins métiers.

La budgétisation :
C’est le rapport entre les objectifs visés et les moyens pour les atteindre. Un
budget est un document qui transforme les plans argent – l’argent qu’il faudra
dépenser pour que les activités planifiées puissent être réalisées (dépenses) et
l’argent qu’il faudra obtenir pour couvrir les frais engendrés par la réalisation
des activités. C’est une estimation ou une supposition éclairée, sur les besoins
pour réaliser un travail. 
 
 
 
 
 
La gestion de la sécurité :
Un système de gestion de la sécurité de l’information est l’engagement de
sécuriser les données de l’entreprise. Pour cela, il faut garantir la disponibilité
de l’outil de travail pour l’ensemble du personnel de la structure ; garantir la
confidentialité des informations, qu’elles soient professionnelles ou
personnelles ; garantir l’intégrité des informations et des personnes ; assurer la
protection des données sensibles de la structure (données scientifiques et
techniques, données de gestion administrative, données individuelles) ; assurer
la protection juridique (risques administratifs, risques pénaux, perte d’image de
marque).  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les litiges liés aux différents contrats de 
production 
 
 
 
➢Contrat de conception logiciel : 
Il faut qu’une clause de cession des droites figures sur le contrat afin que
la société jouisse des droits d’auteurs du logiciel développé pour eux.
Sans cela, les droits d’auteurs reviennent au concepteur. Le prestataire
peut conserver l’ensemble des droits et n’autoriser que le droit
d’utilisation au client. Grâce au Code de Propriété Intellectuelle, le client
dispose de plusieurs droits :
o Droit de faire une copie de sauvegarde
o Droit d’observer, d’étudier ou de tester le fonctionnement du
logiciel
o Droit de reproduire le code du logiciel

➢Contrat de maintenance ​:
Il faut préciser si la maintenance sera liée ou autonome et préventive ou
corrective. Vis-à-vis du client, le prestataire à obligation d’informations,
obligation de moyens et obligation de confidentialité. 
 
 
 
 
 
 
➢Contrat de franchise informatique​ ​:
Le contrat qui lie le franchiseur et le franchisé fait état de toutes les
obligations que doivent respecter chacune des parties. Un litige peut alors
être considéré comme tel à partir du moment où l’une des parties à
manquer à l’une des obligations prévue dans le contrat. En voici quelques
exemples :
- Les manquements du franchiseur : l’absence de Document
d’Informations Pré-contractuel, manque d’assistance, de
transmission de savoir-faire, mensonges concernant les bilans
de l’entreprise, étude de marché falsifiée, marque non
renouvelée,
- Les manquements du franchisé : la divulgation du savoir-faire
transmis en dehors du réseau de franchise, non-respect des
normes imposées dans le contrat, non-paiement des redevances
annuelles ou des produits, etc.

➢Contrat d’hébergement : 
L’hébergeur s’engage généralement sur une capacité de stockage et sur
une garantie de disponibilité des données ou des services. Ce contrat comporte
également généralement une clause de réversibilité qui permet aux clients de
récupérer l’ensemble de leurs ressources en cas de fin de la prestation.
L’hébergeur s’engage bien entendu sur la confidentialité des informations
auxquelles il a accès. Enfin, une clause peut également préciser les modalités
mises en œuvre pour assurer la sécurité des ressources, notamment en matière
de menaces informatiques, internes ou externes (perte ou altération des données,
intrusion, piratage ou tout autre type de malveillance).
➢Contrat d’intégration :
L’intégration de système consiste dans l’assemblage des composants
informatique de l’entreprise, qu’il s’agisse de composants matériels (poste de
travail, serveur, équipement réseau, smartphone…) ou immatériels (logicielles
et applications).

Cet assemblage se doit d’être cohérent, homogène et opérationnel afin de


fournir à l’entreprise cliente un système informatique viable, fiable et
performant.
Mise à jour

OBLIGATIONS 
 

Les obligations du prestataire  

➢L’Obligation de résultat​ :
Dans le contrat de référencement : le prestataire doit déployés les efforts
nécessaires pour fournir le meilleur résultat à son client stipulé dans le
contrat.

➢L’Obligation de moyen :  


L'obligation de moyens est une obligation en vertu de laquelle le débiteur
doit déployer ses meilleurs efforts pour atteindre l'objectif visé.

➢L’Obligation de délivrance conforme :  


C​orrespond à la délivrance de la chose expressément stipulée par les
parties dans le contrat.

➢L’Obligation de renseignement :
Consiste pour le prestataire à savoir exactement les attentes du clients.
Cela peut être mis en forme grâce à un cahier des charges.

➢L’Obligation de mise en garde :


Le prestataire doit mettre en garde son client sur les éventuels risque,
problèmes rencontrés, la durée que peut rencontrer un projet etc ..

➢L’Obligation de conseil :
Le prestataire aide son client à faire des choix cohérents face à ses
demandes. En effet, il va choisir les meilleures solutions pour ce que
recherche son client. 
 
 
Les obligations du client

➢ L’obligation principale :​ ​est de payer le prestataire à qui il a fait


affaire.
si le client ne respecte pas cet obligation alors le prestataire pourra
suspendre l'exécution du contrat et de réclamer la restitution des
prestations fournies au client.

➢ De plus,​ le client s’engage généralement à mettre à disposition tous les


moyens utiles permettant la meilleure réalisation et la meilleure prestation
possible.

 
 
Les clauses 
 
 

● L'identification des parties 

Les parties de n’importe quel contrat figurent dans un contrat de services


(Identités, formes juridiques et adresses des contractants, etc..).

● L'objet du contrat 

Dans cette clause on y trouve le détail des tâches que le prestataire


s’engage à réaliser, dans quelles conditions de démarrage et avec quels
pré requis il doit les réaliser.

● La durée du contrat 

La durée du contrat est établit par le concepteur du contrat.

● Le prix  
 
Le prix est fixé par le prestataire. La clause indique aussi les modalités de
paiement c’est à dire les acomptes, échéances, intérêts, pénalités en cas de
retard de paiement etc ..
 
● Recette informatique 
 
C’est une clause répandue dans les contrats informatiques, ayant pour
objet organiser la réception de logiciels, d’une solution informatique,
d’une plateforme informatique, elle purge les défauts de conformité et les
vices apparents auxquels pourrait être confronté un client. Sa rédaction
peut varier et dépendre étroitement de l’objet du contrat. 

 
JURISPRUDENCE 
 

Exemple de litige de contrat d’hébergement: 

Condamnation d’un prestataire informatique pour transfert de l’hébergement du


site d’un client

Un prestataire informatique chargé de la refonte de la plateforme numérique


d’une société de vente en ligne de meubles avait transféré l’hébergement du site
à un autre hébergeur sans l’accord du client. Par un jugement du 15 février
2016, le Tribunal de commerce de Paris a considéré que le fait pour le
prestataire de communiquer à un tiers les informations confidentielles reçues de
la cliente et de transférer l’hébergement de son site internet était constitutif
d’une violation caractérisée de l’accord de confidentialité conclu entre les
parties et devait être sanctionnée par le paiement de la pénalité de 100 000 euros
prévue audit accord.
L’affaire Client/Prestataire: 
 
Depuis l’entrée en vigueur de la loi « Hamon » relative à la consommation en
janvier 2015, certains professionnels peuvent se prévaloir des dispositions
protectrices dont bénéficient les consommateurs et notamment du droit de se
rétracter, dès lors, entre autres, que l’objet du contrat n’entre pas dans leur
champ d’activité principale. La Cour de cassation a eu l’occasion de préciser les
contours de ce critère dans un arrêt du 12 septembre 2018.

Les faits​: 

Dans cette affaire un architecte avait souscrit auprès d’un prestataire


informatique un contrat de création d’un site internet dédié à la promotion de
son activité.Il décide finalement de se rétracter, mais le prestataire, réfutant son
droit de rétractation, l’assigne en paiement.

Les moyens​: 
 
Pour le prestataire, l’objet du contrat entrait bien dans le champ d’activité de son
client dès lors qu’il participait à la satisfaction de ses besoins professionnels, sa
publicité, excluant toute applicabilité des dispositions du Code de la
consommation.
Pour le client, sa rétractation était dans les délais légaux impartis de 14 jours ou
de 12 mois si le prestataire n’avait pas informé son client de son droit de
rétractation.
 
La décision: 
 
La cour de cassation confirme la position de la Cour d’appel considérant que si
un site internet visant à porter à la connaissance du public une activité a
nécessairement un rapport direct avec celle-ci puisqu’elle en facilite l’exercice,
le champ de l’activité est défini par les caractéristiques particulières du service
en cause, rapportés à celle de l’activité qu’il a vocation à servir. Dans ce cas, le
fait que le service commandé serve l’activité professionnelle du client n’est
donc pas de nature à rééquilibrer les rapports contractuels entre un professionnel
et un tiers ignorant dans ce domaine, légitimant la logique protectrice du Code
de la consommation ainsi privilégiée par la Cour.

A retenir: 
Le droit de rétractation s’appliquent à des contrats conclus hors établissement,
dont l’objet ne rentre pas dans le champ d’activité principale de l’entreprise
sollicitée, employant jusqu’à 5 employés.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’affaire Client/Prestataire : 
 
Le référencement des sites web, qui permet d’accroître la visibilité d’un site sur
les moteurs de recherche, nourrit un contentieux abondant relatif à la
détermination des obligations du prestataire. En raison de l’aléa technique
rendant plus difficile la garantie d’un résultat, le référenceur se retranche
derrière une obligation de moyen dont les contours ont été précisés par un
jugement du 14 février 2018 rendu par le Tribunal de commerce de Paris.
 
Les faits: 
 
Dans cette affaire, la juridiction a condamné un prestataire qui n’avait pas
déployé tous les efforts nécessaires au respect de son obligation de moyen en
vue de référencement du site de son client. En l’espèce, le référenceur s’était
engagé à optimiser la position du site web de son client par rapport aux critères
de différents moteurs de recherche. Insatisfaite des mauvais résultats obtenus, la
société cliente n’a pas souhaité renouveler le contrat ni régler la facture qui lui
avait été adressé.

Les moyens :   
 
Le client arguait notamment du fait que son cocontractant s’était limité à la
seule mise en place de son site sans aucun accompagnement et avait failli à
​ n effet, après deux mois d'exécution du contrat
l’ensemble des ses prestations​. E
seul 2 mots clés sur les 21 prévus avaient été référencer sur Google et aucun sur
les autres moteur de recherche. De plus le prestataire avait mis six mois pour
transmettre son diagnostic sur les développements nécessaires à l’amélioration
de la visibilité du site.
 
 
 
 
La décision : 
 
Le tribunal a considéré que le référenceur avait manqué à ses diligences et fait
preuve de légèreté dans le suivi de sa prestation et a condamnée le prestataire
par le non-respect de l'obligation de moyen

A retenir :  
 
L’absence de fixation d’objectifs et d’obligation de résultat dans un contrat de
référencement ne permet pas pour autant au prestataire d’échapper à ses
responsabilités. Le référenceur devra s’attacher à faire ses meilleurs efforts dans
l'exécution de ses prestations et documenter les diligences effectuées.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

SOURCES 
 
https://www.captaincontrat.com
https://www.legalis.net/
http://www.itforbusiness.fr/
https://www.usine-digitale.fr/
Programme de BTS SIO

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