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EXERCICES ET
PROBLÈMES
1
RE
ANNÉE
PHYSIQUE
MPSI/PCSI/PTSI
POUR S’ENTRAÎNER ET RÉUSSIR SA PRÉPA
• Plus de 300 exercices et extraits de concours corrigés
• Un rappel des connaissances essentielles
• Conseils, astuces et méthodes
H PRÉPA
1
RE
EXERCICES ET
PROBLÈMES ANNÉE
PHYSIQUE
MPSI/PCSI/PTSI
Jean-Marie BRÉBEC
Tania CHABOUD
Thierry DESMARAIS
Alain FAVIER
Marc MÉNÉTRIER
Régine NOËL
Composition et mise en page : Laser Graphie
Maquette intérieure : Véronique Lefebvre
Maquette de couverture : Guylaine Moi
Relecture : Anne Panaget
Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L. 122-4 et L. 122-5 d’une part, que
les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation
collective », et, d’autre part, que « les analyses et les courtes citations » dans un but d’exemple et d’illustration,
« toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses
ayants droit ou ayants cause, est illicite ».
Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre
français de l’exploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait donc une
contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
A vant-propos
Quel est l’objet de cet ouvrage ?
Nous avons élaboré cet ouvrage d’exercices de première année de classes préparatoires aux
grandes écoles avec deux objectifs principaux, l’assimilation du cours par la mise en pratique,
et la préparation aux interrogations écrites et orales, pendant l’année et aux concours :
– Les rappels de cours complets permettent de voir rapidement les résultats importants à connaî-
tre pour toute préparation d’épreuves oralse ou écrites, que ce soit une colle, ou un concours de
première ou deuxième Année.
– Les exercices, choisis pour leur contenu, préparent à toutes ces épreuves.
Nous souhaitons que cet ouvrage puisse aider de manière efficace une majorité d’étudiants
Les auteurs
S OMMAIRE
PARTIE 1 MÉCANIQUE
Chapitre 1 ■ Cinématique du point – Changement de référentiel ..... 9
Chapitre 2 ■ Dynamique du point matériel ................................................... 18
Chapitre 3 ■ Puissance et énergie en référentiel galiléen ....................... 28
Chapitre 4 ■ Oscillateurs ....................................................................................... 40
Chapitre 5 ■ Théorème du moment cinétique ............................................. 59
Chapitre 6 ■ Forces centrales conservatives –
Interaction newtonienne ............................................................ 69
Chapitre 7 ■ Mécanique en référentiel non galiléen ................................. 83
Chapitre 8 ■ Référentiels non galiléens usuels ............................................ 95
Chapitre 9 ■ Système de deux points matériels .......................................... 111
PARTIE 2 OPTIQUE
Chapitre 1 ■ Les bases de l’optique géométrique –
Réflexion et réfraction ................................................................ 125
Chapitre 2 ■ Formation d’images ..................................................................... 134
Chapitre 3 ■ Miroirs et lentilles ......................................................................... 142
Chapitre 4 ■ Instruments d’observation ........................................................ 164
Chapitre 5 ■ Focométrie ....................................................................................... 181
Chapitre 6 ■ Le prisme, utilisation en spectroscopie ................................ 190
PARTIE 3 THERMODYNAMIQUE
Chapitre 1 ■ Équation d’état d’un fluide ........................................................ 201
Chapitre 2 ■ Statique des fluides ...................................................................... 215
Chapitre 3 ■ Premier principe de la thermodynamique.
Bilans d’énergie .............................................................................. 227
Chapitre 4 ■ Second principe. Bilans d’entropie.......................................... 250
Chapitre 5 ■ Corps pur diphasé .......................................................................... 266
Chapitre 6 ■ Machines thermiques ................................................................... 279
PARTIE 5 ÉLECTROMAGNÉTISME
Chapitre 1 ■ Distributions, champ et potentiel électrostatiques ......... 413
Chapitre 2 ■ Le champ magnétique permanent ......................................... 438
Chapitre 3 ■ Dipôles électrique et magnétique .......................................... 462
Chapitre 4 ■ Force de Lorentz ............................................................................ 485
Annexes ...................................................................................................................... 510
Mécanique
LES PRÉREQUIS
• Notions sur l’intégration des vecteurs vitesse et accé-
lération en tenant compte de conditions initiales.
ESSENTIEL
Systèmes usuels de coordonnées
• Coordonnées cartésiennes • Coordonnées cylindriques
—➞ ➞ ➞ ➞ ➞ ➞ ➞ —➞
OM = x ex + y ey + z ez ; base (ex , ey , ez ) (doc. 1). OM = r e➞r + z e➞z ; base (e➞r , e➞q , e➞z ) (doc. 2).
z y eθ
z
er
r H
θ
M
z ez ez x
eθ
M
ez er
ey y ez
O ey
y O
ex ex y
x eθ
θ r
x x H er
Doc. 1. Coordonnées
—➞ cartésiennes (x , y , z) : Doc. 2. Coordonnées cylindriques (r , q , z) :
➞ ➞ ➞
OM = x e x + y e y + z e z . —➞ ➞ —➞ ➞ ➞
OH = r e r ; OM = r e r + z e z .
—➞
• Coordonnées sphériques : OM = r e➞r ; base (e➞r , e➞q , e➞j ) (doc. 3).
z
y z
er e
M
ϕ er
eϕ
r eϕ M
ez
θ eθ u θ eθ
ey
O n θ H r
ex y r si
ϕ ϕ
u
x H x H u
Représentations du mouvement
—➞
• La trajectoire est constituée de l’ensemble des positions successives OM (t) = r➞(t) du point mobile M
étudié.
—➞ ➞
• Dans l’espace des vitesses, l’ensemble des positions successives ON (t) = v (t) constitue l’hodogra-
phe du mouvement.
—➞ —➞ —➞
• Dans l’espace des phases, le point P repéré par OP = (OM , ON ) décrit la trajectoire de phase du
mobile. Pour un mouvement à un degré de liberté, le point de phase P se déplace dans le plan de phase :
—➞
OP = (x(t), v(t)).
· ·
• Expression en coordonnées cylindriques : a➞(M)/ = (r̈ – rq 2 ) e➞r + (rq¨ + 2r·q )e➞q + z̈ e➞z ;
· 1 d 2· ➞
ou encore : a➞(M)/ = (r̈ – rq 2 ) e➞r + (r q)eq + z̈ e➞z .
r dt
Mouvement circulaire
Le point M se déplace sur un cercle de centre O , de rayon R , d’axe (Oz) . Il est repéré par ses coor-
données polaires sur le cercle (r = R , q ) .
—➞
OM = R e➞r ;
· —➞
v➞(M)/ = Rq e➞q = w➞ ∧ OM , où w➞ = w e➞z ;
·
a➞(M)/ = – Rq 2 e➞r + Rq¨ e➞q (doc. 4).
·
Si le mouvement est circulaire uniforme, v = Rq est constante, donc a➞ (M)/ est dirigée suivant – e➞r ;
elle est centripète (doc. 5).
vM y
er
eθ v
M M
a
a(M) e θ
y A
z ex x O
ez = ex ey
ω = ω ez
Doc. 4. Mouvement circulaire d’un point M dans Doc. 5. Si |v➞| = cte , l’accélération du point M est
un cercle de rayon a : —➞
· · v2 ➞
v➞ = Rq e➞q et a➞ = – Rq 2e➞r + Rq¨ e➞q . dirigée suivant – OM : a➞ = – er .
R
M2
yN2
ay (M2)
ya(M1)
yN1
M1
Conseils
1) Penser à remplacer cos2 q par 1 (1 + cos q) et
2 2
Deux pilotes amateurs prennent le départ d’une course à utiliser les relations entre (x , y) et (r , q ) pour don-
automobile sur un circuit présentant une longue ligne droi- ner l’équation de la trajectoire en coordonnées carté-
te au départ. Ils s’élancent de la même ligne. Le premier, A, siennes.
démarre avec une accélération constante de 4 m.s–2, le ·
2) La condition v = kr permet d’exprimer q en
deuxième, B, a une voiture légèrement plus puissante et fonction de q , donc de ne plus faire apparaître expli-
démarre avec une accélération constante de 5 m.s–2. A a citement le temps dans les équations, mais seule-
cependant plus de réflexes que B et démarre une seconde ment q .
avant.
1 • Quelle durée faudra-t-il à B pour rattraper A ?
2 • Quelle distance auront-ils parcourue quand B dou-
3 Ascension d’un ballon sonde
blera A ? Un ballon sonde a une vitesse d’ascension verticale v 0 indé-
pendante de son altitude. Le vent lui communique une vitesse
3 • Quelle seront les vitesses à cet instant-là ? z
horizontale v x = proportionnelle à l’altitude z atteinte.
4 • Représenter x(t) et v(t) et la trajectoire de phase de A tc
et B, en précisant la position de l’événement « B dépasse 1 • Déterminer les lois du mouvement x(t) et z(t) ainsi que
A » sur ces représentations des mouvements. l’équation de la trajectoire x(z).
2 • Calculer le vecteur accélération du ballon.
Conseils
Seront-ils de retour en même temps au point de départ ? Si l’eau, en quel point M doit-il entrer dans l’eau pour attein-
non, lequel des deux (rameur ou entraîneur) arrivera le pre- dre au plus vite le nageur ? On situera ce point à l’aide
mier en A ? Commenter. d’une relation entre v 1, v 2, i1 et i2 indiqués sur le schéma.
B
Conseils
d
q
sin
dr 2
t1
2 • a. v r = r = q = a q
O t0 t dθ q
cos 3
2
v B(t)
a
v et vq = rq = q .
vA(t) 2 q
cos
2
vB(t1) ·
II reste à éliminer q en utilisant :
vA(t1)
aq
v = kr = r 2 + r 2q 2 = .
3q
cos
2
O t0 t1 t q ·
q ∈ ]– π ; + π[ , cos est positif et q est positif par hypo-
2
v thèse, donc :
B
v B(t1) · q sin q ka
q = k cos et v r = ka 2 ; vq = .
A 2 q
vA(t1) cos 2 q cos
2 2
· q dθ
a. q = k cos ⇔ = kd t
2 q
cos
O d x 2
q π
⇔ 2 ln tan + = kt + cte.
4 4
θ π π y
q ∈] – π ; + π[ donc + ∈ ]0 ; [
4 4 2 ye
d’où sa tangente est positive.
yer
Si q = 0 à t = 0 , la constante est nulle.
yr
θ π kt
Donc ln tan + = .
4 4 2
–r r x
d2x ➞ d2z ➞
2 • a➞ = ux + uz.
dt 2 dt 2
v On remplace v x = v cosj et v y = v sinj dans l’équation car-
D’où a➞ = 0 u➞x.
tc tésienne de l’hodographe, il vient :
v = 2 v 0 cosj
qui est l’équation polaire de l’hodographe.
4 Trajectoire et hodographe 3 • On évite des calculs trigonométriques en faisant un sché-
d’un mouvement plan ma :
1 • v➞ = v 0(e➞x + e➞q ) = v 0(cosq e➞r + (1 – sinq ) e➞q ). y
—➞ ➞ ➞ ➞
Le déplacement élémentaire d OM = d(r er) = dr.er + rdq . eq ye yv
du point M est colinéaire au vecteur vitesse, donc : j
q j
dr cosq dr cosq dq 1 – sinq 0 x
= , soit : = = d ln .
rdq 1 – sinq r 1 – sinq 1 – sinq yex
ce qui donne l’équation en coordonnées polaires :
1 – sinq 0 r
r = r0 =
1 – sinq 1 – sinq
où r est un paramètre (longueur) caractéristique de la trajec-
v➞ ➞ ➞
toire. Le vecteur = ex + eq est dirigé selon la bissectrice des
v0
On en déduit : r = r + r sin q, soit, avec x = r cos q et
y = r sinq, en élevant au carré : r2 = x 2 + y 2 = (r + y)2, ce qui ➞ ➞ π π q
axes (O, ex) et (O, eq ), donc : 2j = + q, soit : j = + .
donne finalement : 2 4 2
x 2 – r2
y=
2r 5 Aller et retour sur un fleuve
qui est l’équation d’une parabole d’axe (Oy). Le rameur effectue l’aller à la vitesse v + u et le retour à la
vitesse v – u par rapport au sol.
v doit donc être évidemment supérieur à u pour que le rameur
puisse remonter le courant et ainsi revenir à son point de départ.
La durée de son trajet aller et retour est :
2 v
tr = + = .
v + u v – u v 2 – u2
Son entraîneur effectue l’aller et retour à la vitesse v par rap- nulle donc une trajectoire rectiligne uniforme à la vitesse v➞0,
2 toujours dirigée vers l’oiseau qui est donc touché.
port au sol donc la durée de son trajet est te = . Donc : Conclusion : il faut dire aux oiseaux de toujours se percher sur
v
1 des branches basses.
tr = te te .
u2
1– 2
v
L’entraîneur est arrivé avant le rameur. 7 Quand il faut aller vite
Le rameur perd plus de temps au retour qu’il n’en gagne à AM
Le maître-nageur parcourt AM en t1 = et
l’aller. Dans le cas extrême où la vitesse v est à peine supé- v1
rieure à u , le trajet du retour pour le rameur sera très long. MB
MB en t2 = .
v2
AM = [(x – xA)2 + yA2 ]1/2
6 Chasseur et oiseau BM = [(x – xB)2 + yB2 ]1/2
a. On détermine les trajectoires de l’oiseau et de la balle dans
La durée totale du trajet est :
le référentiel lié au sol.
T = t1 + t2.
1 2
• Oiseau : z̈o = – g , d’où zo = –
2
gt + H
T=
1
[(x – xA)2 + yA2 ]1/2 +
1
[(x – xB)2 + yB2 ]1/2.
(la vitesse initiale de l’oiseau est nulle) ; v1 v2
ẍo = 0 , d’où xo = D . On cherche x tel que T soit minimale.
dT x – xA x – xB
y position initiale ⇔ + =0
2 de l’oiseau
dx v1[( x – x A) 2 + yA2 ]1/ 2 v 2 [( x – xB) 2 + y B2 ]1/ 2
x – xA x – xB
1,5 Soit + =0
v1 AM v 2 BM
1 point de rencontre Si on introduit i1 et i2, il vient :
x –x x – xB .
0,5 sin i1 = A et sin i2 =
α AM BM
0 x sin i1 sin i2
1 2 3 4 5 s’écrit alors = .
v1 v2
1 2 Remarque: la valeur de x trouvée correspond bien à un minimum
• Balle : z̈ b = – g , d'où zb = – gt + v0 sinat ;
2 pour T. La dernière relation écrite est analogue à la loi de
ẍ b = 0 , d’où xb = v0 cosat , Descartes pour la réfraction en optique : n1 sin i1 = n2 sin i2.
où v 0 est la vitesse initiale de la balle et a l’angle de tir : le
H
chasseur visant l’oiseau, tan aα = .
D 8 Mouvement calculé à partir de
Les deux trajectoires se rencontrent-elles ? Si oui, au point de la trajectoire et de l’hodographe
rencontre xb = D , donc la rencontre a lieu à l’instant : (d’après ENAC 02)
D
tf = . dx dy
v 0 cos α 1 • v➞ (P/ ) = X e➞x + Y e➞y avec X = et Y =
dt dt
À cet instant, zb – zo = D tana – H = 0 : l’oiseau est touché ! y 2 = 2px.
Attention : pour que l’oiseau soit effectivement touché, il faut On peut dériver par rapport au temps l’équation de la trajec-
que la portée de la balle soit supérieure à D (sinon les deux toire.
trajectoires ne se coupent pas). Pour cela, il faut une vitesse v0 dy dx
Il vient : 2 2y ==2 2 p soit yY = pX
suffisante. dt dt
2v sin α
Plus précisément, la balle touche le sol à l’instant t1 = 0 y
2
g D’autre part : XX2 ==22qqY == Y .
v02 sin ( 2α ) p
donc en x1 = . Il faut que x1 D donc que :
g y2 2qp 2 2qp
Si Y ≠ 0, on obtient 2q == YY, soit YY== 2 et X =
gD p 2
y y
v0 .
sin ( 2α ) avec y ≠ 0.
Cette condition correspond à z(tf ) 0. Si Y = 0, ⇒ X = 0.
Si y = 0, ⇒ X = 0 et puisque X 2 = 2qY Y = 0.
b. Dans le référentiel lié à l’oiseau, la balle a une accélération
dX ➞ dY ➞ dy 2qp 2
2 • a➞ (P/ ) = ex + ey. On se place en dehors du 3• Y= = 2 donc y2dy = 2qp2dt .
dt dt dt y
point O. On intègre en tenant compte des conditions initiales t = 0
2 qp2 dX 2 2 qp dy 2 qp 4q2 p 3 y = x = 0.
X = = et = = – 2 =– 2 Y= –
y dt y dt y y4 y = (6qp2t)1/3
1 3 2
2qp 2 2
dY 4 4 qp 8q p 2
8q p 2 4 2 4
Il vient y = 2qp t d’où y2 2
Y= =2 et = = – 3 Y = – =– y. 3 x= = (6 qp2t )2 / 3
y dt y y 5
y6 2p 2p
y2 dX 8q2 p4
Or x = donc =– x.
2p dt y6
➞ 8q2 p 4 ➞
On peut alors écrire : a (P/ ) = – OP.
y6
Le mouvement du point P est à accélération centrale par rap-
port à O.
LES PRÉREQUIS
• Expressions des vecteurs vitesse et accélération dans
divers systèmes de coordonnées.
ESSENTIEL
Lois de Newton
Les trois lois de Newton sont les lois fondamentales de la mécanique du point matériel.
1 Un peintre ingénieux
Un peintre en bâtiment (de masse M = 90 kg) est assis sur S1
une chaise le long du mur qu’il doit peindre. Sa chaise est
S2
suspendue à une corde reliée à une poulie parfaite. Pour
grimper, le peintre tire sur l’autre extrémité de la corde α
avec une force de 680 N. La masse de la chaise est
m = 15 kg. 2 • On rajoute une poulie.
La poulie P2 est fixe, la poulie P1 se déplace parallèlement
au plan incliné. Le fil est attaché en A .
Déterminer l’accélération du solide S2 et les tensions des
fils.
P2
P1
S1
S2
α
Conseils
quand on écarte légèrement le point de cette position, il Commencer par trouver l’expression de xe .
tend à y revenir, elle est instable dans le cas contraire. Déterminer x(t) en utilisant les conditions initiales
k
z et en introduisant ω 0 = .
m
M
θ
A O B
x
7 Enroulement d’un fil
sur un cylindre
D’après Mines de Douai.
1) Exprimer toutes les forces qui s’exercent sur le On attache une extrémité d’un fil parfaitement souple,
point M dans la base des coordonnées polaires infiniment mince et de masse négligeable à la base du
(e➞r , ➞
e q ) , sans oublier de déterminer la distance AM cylindre, et on l’enroule plusieurs fois dans le sens trigo-
en fonction de R et de q . nométrique autour de cette base. L’autre extrémité du fil
est fixée à une particule M de masse m , astreinte à glisser Le fil étant inextensible, donner la relation entre , 0, R
sans frottement sur le plan horizontal (Oxy) . La partie et q .
I0M non enroulée du fil est tendue.
2 • Exprimer les composantes de O I M suivant les vecteurs
Données : R = 0,2 m ; m = 0,04 kg ; 0 = I0 M = 0,5 m ; unitaires ue r et ue q (cf. figure), en fonction de 0 , R et q .
v0 = 0,1 m . s – 1. 3 • En déduire les composantes de la vitesse ve de la parti-
1 • À l’instant t = 0 , on communique à la particule M une cule M suivant les vecteurs ue r et ue q .
vitesse v➞0 horizontale perpendiculaire à I0 M et orientée 4 • Montrer que la norme v de la vitesse reste constante au
comme l’indiquent les deux figures ci-dessous : cours du mouvement.
·
z 5 • Déduire des questions 3) et 4) la relation entre q , q ,
0 , R et v 0 .
M (t = 0) 6 • Exprimer q en fonction de t , 0, R et v 0 .
v0 7 • Déterminer l’instant final tf pour lequel le fil est entiè-
rement enroulé autour du cylindre. Effectuer l’application
y 0 numérique.
8 • a) Déterminer la tension T du fil en fonction de t , m ,
0 , R et v 0 .
O I0 x b) En réalité, il y a rupture du fil dès que sa tension dépas-
se la valeur Trup = 5 . 10 – 3 N . Déterminer l’instant trup et
Vue en perspective à l’instant t = 0 l’angle qrup lorsqu’intervient la rupture du fil. Effectuer
l’application numérique.
y
M (t = 0)
v0
M (t)
Conseils
2 • Les forces appliquées à la chaise ➞seule sont son poids, En reprenant les écritures précédentes, on a ici encore :
➞
l’action du fil et l’action du peintre (F = Fe z) . La relation m1z̈1 = – m1 g sina + T1
fondamentale de la dynamique appliquée à la chaise seule, m2z̈2 = m2g – T2
projetée sur (Oz) , donne : . .
Le fil 2 est inextensible, donc z2 = z1(poulie mobile), et le fil 1
m–M
ma = – mg + F + T ⇔ F = m(a + g) – T = T = – 486 N. . z
m+M étant inextensible, il vient encore z1(poulie mobile) = 1 .
2
F < 0 : cette force est bien dirigée vers le bas, le peintre
D’autre part, négliger les inerties des fils et poulies conduit à
« appuie » sur la chaise (il exerce une force équivalente au
écrire : T2 = T 2 et T 2 = T 1 + T1 et T1 = T 1, soit : T2 = 2T1.
poids d’une masse de 49,6 kg environ).
On obtient donc :
3 • Le peintre et la chaise de masse m (peintures comprises) 2m1z̈2 = – m1 g sina + T1 et m2z̈2 = m2g – 2T1 .
2T m2 – 2m1 sina
montent si a 0, soit m – M = 49 kg, donc la peinture Soit encore : z̈2 = g
g m2 + 4m1
n’excède pas 34 kg, ce qui est raisonnable.
2m1m2
(D’autre part, il faut aussi obtenir F 0, sinon le peintre T2 = (2 + sina)g
m2 + 4m1
risque de monter sans la chaise et la peinture, soit m M, ce
qui est une condition moins contraignante que la précédente). et numériquement : z̈2 = – 1,1 m.s–2 et T2 = 2,2 N.
nir K = 0. 2
Le mouvement est parabolique, tangent à l’igloo au point
➞ ➞ ➞
D’où R = T = – 3 mg cos q ur. M0 . Les lois horaires du mouvement sont :
Rx(q ) = – 3 mg cos2 q
x(t ) = v0 x t + x0
Ry(q ) = – 3 mg sin q cos q.
gt 2
z(t ) = – + v0 z t + z0 .
2
4 Un jeu d’enfant
L’enfant touche le sol à l’instant tf tel que z(tf) = 0 . On obtient :
1➞ • Les forces qui s’exercent sur l’enfant sont son poids
➞ ➞ ➞
P = – mge z et la réaction de l’igloo R = Re r (en l’absence tf =
1
(
g 0z )
v + v02z + 2 gz0 (l’autre racine est négative).
de frottements).
Sa vitesse, quand il arrive sur le sol, est donc :
➞ ➞ ➞
v f = v 0 xe x + (v0 z – gtf)e z .
(
Cette vitesse a la même norme v f = 2 ga que celle qu’au- )
rait l’enfant s’il tombait en chute libre depuis le sommet de
l’igloo : le théorème de l’énergie cinétique (cf. chapitre sui- q1
vant) donne ce résultat immédiatement. x
q2
z q q
mRq = – mg cos q + 2kR cos sin
eθ 2 2
er
= – mg cosq + kR sin q .
M
θ 3 • qe = q1 ou q2 .
2 q = qe + u avec u << qe , d’où :
θ θ cosq = cosqe cosu – sinqesinu = cosqe – usinqe
2
au premier ordre en u .
A R O x B y
De même :
sinq = sinqe cosu + cosqe sinu = sinqe + u cosqe .
L’équation du mouvement devient, au premier ordre en u :
mR ü = – mgcosqe + kRsinqe + u(kR cosqe + mgsinqe) .
Le terme constant est nul (définition de qe). Il reste :
k g
➞ ➞ ➞ u – cosq e + sin q e u = 0 .
Quand le point M est à l’équilibre, P + N + F = 0 . m R
➞ ➞
La force N étant inconnue, on projette cette équation sur e q : k et g sont homogènes à des pulsa-
(On remarque que
q q m R
– mg cos q + 2kR cos sin =0 tions au carré.)
2 2
La nature des solutions de cette équation dépend du signe du
mg terme facteur de u .
⇔ tan q = .
kR Pour qe = q1 , cosq1 et sinq1 sont positifs. On pose alors
Il y a donc deux positions d’équilibre : k g
mg w2 = cosq1 + sin q1.
q1 = arc tan et q 2 = π + q1 . m R
kR –1
kR
Or, sinq1 = tanq1cosq1 = cosq1 , d’où :
mg
1
k k2 g2
w2 = = 2
+ 2 2.
m cosq 1 m R
2
8 • a. Pour déterminer la tension du fil, on projette la rela- 0 mv 0
q rup = 1– = 2,1 rad = 120° 143° .
0 Trup
➞
tion fondamentale de la dynamique sur u q , en utilisant R
➞ ➞ ➞ · ➞
le fait que v = – v 0 u r , donc que a = – q v 0 u q . Il vient
LES PRÉREQUIS
• Lois de Newton.
ESSENTIEL
➞
r
2 ➞ ➞
= ➞
F. dr .
r1
➞ F = – mgez
pesanteur F = mg➞ = – mge➞z P= mgz + cte
O
x
y
OM = rer
K ➞ F = – K2 er
interaction ➞
F =– e r K
newtonienne M P= – + cte
r2 r r
O
x
y
F=–k( – 0) ex
➞ ➞ 1 2
ressort linéaire F = – k( – 0)ex O P= k( – 0) + cte
0
x 2
Énergie mécanique
L’énergie mécanique d’un point matériel est M = P + K.
La variation de M est égale au travail des forces qui ne dérivent pas de l’énergie potentielle,
donc au travail des forces non conservatives.
câble
début du freinage et l’arrêt total.
4m
4m 5m
2 Carabine-jouet à ressort
Une carabine-jouet à ressort est modélisée de la manière
suivante : un ressort de raideur k est placé dans un tube
point Facteur de chute : f = 8 m = 2
cylindrique (en plastique) de longueur 0 égale à la lon- d'attache
4m
gueur à vide du ressort. On dépose au bout du ressort une de la corde
Facteur de chute : f = 10 m = 1,1
balle en plastique de masse m et on comprime le ressort 9m
d’une longueur Δ à l’intérieur du tube. Le tube étant incliné Doc. 1 Doc. 2 Doc. 3
de 60° par rapport à l’horizontale, on libère le ressort qui
propulse instantanément la balle. On néglige le frottement Lors d’une escalade, un grimpeur s’assure en passant sa
de la balle dans le tube et la résistance de l’air. corde dans des anneaux métalliques fixés au rocher. La
corde peut coulisser librement dans ces anneaux. Le fac-
1 • À quelle vitesse v 0 la balle sort-elle du canon de la teur de chute f est défini comme le rapport de la hauteur
carabine ? de chute tant que la corde n’est pas tendue sur la longueur
2 • Quelle hauteur h (par rapport à la sortie de la carabi- L de corde utilisée. Si au moment de la chute, la corde est
ne) la balle atteint-elle dans ces conditions ? 2
tendue, ce facteur de chute vaut f = (docs. 1 et 2) où
Avec quelle vitesse horizontale v H ? L
A.N. : Calculer v 0 , h et vH . est la distance du grimpeur au dernier anneau. Dans des
Données : m = 20 g , k = 400 N . m– 1 et Δ = 10 cm. conditions normales d’utilisation f est compris entre 0
et 2. Pour les applications numériques, le poids P du
Conseils
l’instant t = 0 , le ressort est non tendu et m a une vites- mobile sans frottement, calculer le temps qu’il met pour
se verticale, dirigée vers le bas, de module v 0 . Déterminer atteindre le plan horizontal z = 0.
l’élongation maximale du ressort xmax (mesurée à partir
de la longueur à vide) et la force maximale Fmax qu’il
exerce sur la masse m . 5 Mouvement de trois électrons
2 • En utilisant le résultat de la question 1), exprimer la Trois électrons sont retenus aux sommets d’un triangle équi-
force maximale Fmax exercée par la corde lors d’une latéral de côté a puis sont abandonnés simultanément.
chute de facteur f en fonction des données de l’énoncé. Déterminer la vitesse limite de chacun. Application numé-
Que remarquez-vous ? rique : m = 9 . 10 – 31 kg, e = 1,6 . 10 – 19 C, a = 2 . 10 – 10 m,
e0 = 1/36π .10 9.
3 • Le corps humain peut résister à une force de l’ordre de
Comment évolue la figure formée par les trois
Conseils
12 kN pendant un temps bref.
a) Une corde d’escalade est prévue pour que la force électrons ? Utiliser le point O, centre de gravité du
maximale exercée sur l’alpiniste soit de 9 kN dans les triangle initial pour repérer la position d’un électron.
conditions les plus défavorables ( f = 2) .
i) Calculer l’élasticité de cette corde (préciser les unités
de a). 6 *Mouvement d’un point
ii) Calculer l’élongation maximale de cette corde et la sur un cercle, liaison bilatérale,
force maximale pour L = 10 m et f = 1 .
iii) Qu’en est-il pour le doc. 3 où la hauteur de chute est de
puis unilatérale
5 m et la longueur de la longe (corde à laquelle est accro- On considère une gouttière G circulaire, verticale, de centre
ché le grimpeur) est de 1 m . O et de rayon R . On appelle (Oy) l’axe vertical ascen-
b) L’étude précédente ne tient pas compte des phénomènes dant. La position d’un point P sur G est repérée par l’angle
—➞ —➞
dissipatifs se produisant dans la corde. L’élongation de la q entre OW et OP , où W est le point le plus bas du cercle.
corde est en fait inférieure à celle calculée avec le modèle y
choisi. La corde ne se comporte pas comme un ressort. g
Supposons que pendant toute la durée du freinage par la
corde, elle s’allonge de façon à maintenir à 9 kN la force
qu’elle exerce sur le grimpeur. Calculer son élongation O
x
maximale pour L = 10 m , g = 1 puis L = 1 m , f = 5 . R
θ
c) Une corde utilisée en spéléologie est dite statique car son P
élasticité est faible (environ 5 10 – 6 SI). En revenant au
gouttière Γ Ω
modèle d’une corde parfaitement élastique, à partir de quel
facteur de chute y a-t-il danger de mort avec une telle corde ?
1 • Une petite perle P de masse m est enfilée sur la gout-
Conseils
Pour déterminer l’élongation extrême de la corde, qui tière (liaison bilatérale) qui joue donc le rôle de glissière.
est le but des questions posées, il est inutile de résou- À l’instant t = 0 , on lance P depuis le point W avec une
dre l’équation du mouvement pour obtenir la loi vitesse v 0 . La perle glisse sans frottements le long de G .
d’évolution de la longueur de la corde au cours du a) Exprimer la vitesse de P en un point d’altitude y en
temps. Utiliser la conservation de l’énergie, en exa- fonction de v 0 , g , R et y .
minant soigneusement les conditions initiales pour
calculer la constante énergie mécanique, est bien suf- b) Étudier alors les différents mouvements possibles de P
fisant et nettement plus rapide. suivant les valeurs de v 0 .
➞
c) Déterminer la réaction N de la gouttière sur la perle.
Étudier ses variations en fonction de y . Commenter.
d) On choisit ici v 0 = 25gR . Déterminer la loi horaire q(t).
4 Anneau en mouvement Quelle est la valeur maximale de q ?
sur une hélice
Pour quelle valeur de t est-elle atteinte ?
Les équations en coordonnées polaires d’une hélice rigide
d’axe vertical Oz sont r = a et z = hq. Un petit anneau enfilé
q
dθ θ π
Donnée : = ln ta n +
sur l’hélice est abandonné sans vitesse initiale au point d’al- 0 cos θ 2 4
titude H = 2πh. En assimilant l’anneau à un point matériel
2 • La gouttière G représente maintenant un des trous On se placera dans ce cas par la suite.
d’un parcours de golf miniature : la balle doit faire un loo-
ping complet à l’intérieur de G avant de poursuivre son 2 • Stabilité de l’équilibre
chemin (liaison unilatérale). La gouttière est évidemment a) Exprimer l’énergie potentielle Ep (z) associée à ce
ouverte en W et « décalée » pour que la balle puisse pour- mouvement (on choisit Ep (0) = 0) . Tracer l’allure des
suivre son chemin. La balle est assimilée à un point maté- variations de Ep (z) , et discuter la stabilité des positions
riel P de masse m . Elle arrive au point W avec la d’équilibre obtenues.
vitesse v 0 . b) Quelle est la pulsation w 0 des petites oscillations de la
a) Étudier les différents mouvements possibles de P sui- sphère au voisinage de l’équilibre stable ? (On l’exprime-
vant les valeurs de v 0 . ra en notant ze la position d’équilibre stable.)
Quelle valeur minimale de v 0 faut-il donner à la balle pour 3 • On a tracé ci-dessous quelques trajectoires de phase
qu’elle effectue le tour complet ?
b) On choisit encore v 0 = 25gR . Pour quelle valeur de q dans le plan z, v pour diverses conditions initiales.
w0
la balle quitte-t-elle le contact avec la gouttière ? À quel
instant cela se produit-il ? a) Peut-on préciser le type de conditions initiales qui a été
choisi, et le sens d’évolution de la particule sur ces trajec-
toires ?
Conseils
1 • Calculer la constante k sachant que le moteur fournit 1 • Calculer la norme v 0 de la vitesse de la bille en O.
une puissance de 5 MW à la vitesse v 0.
2 • Exprimer la norme v M de la vitesse de la bille en un
2 • Le navire stoppe ses machines à la distance X au large point M quelconque du cercle repéré par l’angle q.
de la passe d’entrée d’un port.
➞ CM
Déterminer l’expression de la vitesse du navire en fonc- 3 • On désigne par er = le vecteur unitaire porté
tion du temps t. On posera L = m /k. CM
⇓ yg
a
h
C yeq
yey yer
q
M
O yex y
8
ce qui donne d2 = 102,4 m, soit environ 100 m. La distance mg k v0 2
parabolique s’écrit :
et la force maximale vaut Fmax = 6,6 kN.
mv H2 mv 02 v 02 sin2a iii. Ce cas apparaît catastrophique : la hauteur de chute est
– = – mgh, donc h = ≈ 7,6 m .
2 2 2g importante alors que la partie extensible de la corde est très
g
t − π . La valeur maximale de q est 0,2
q = 4 arctan exp
R
π , le temps mis pour l’atteindre est infini.
–6 –4 –2
θ
0 2 4 6
3
2,5
2 – 0,2
1,5
1
0,5
– 0,4
0
0 5 10 15 20 t
Doc. 1
5 5
–1 dF α q(2ze2 – R2 )
w0 = = .
– 0,6
m dz ze = z2
2
5
2 2
m(z + R )
e
V/w 0 dx v0L v0 L
3 • On a donc : = dx = dt.
1 dt L + v0t L + v 0t
Soit x = + L ln (L + v 0 t) + k.
–3 –2 –1 1 2 3 4 5 z
À t = 0, x = – X donne k = – L ln L – X.
0
v t v
–1 Donc x(t) = L ln 1 + 0 – X = L ln 0 – X.
L v (t )
–2 –X
On atteint la passe pour x = 0 avec v P = v 0 exp .
L
–3 z z2 z(0)
1 v0
Si v P = 2 nœuds X = L ln ≈ 1 850 m ≈ 1 mille nautique.
–4 vP
Doc. 4 1 1
4 • q = L v – v = 773 s.
b) Les trajectoires fermées correspondent à des oscillations P 0
autour de la position d’équilibre stable z = z2 . Notons que la
plus petite trajectoire correspond pratiquement à un cercle : v
5 • xQ = + 926 m = L ln v 0 – X.
l’approximation linéaire, donnant des oscillations harmo- Q
2 • Quand le navire stoppe ses machines, il continue sa route 2 • En un point M tel que yM = a(1 – cos q), on obtient :
selon la direction de v➞0 . 1
mvM2 = mg(yA – yM ) = mg(– a + h + a cos q).
Soit v➞0 = v 0 e➞x . 2
En projection sur e➞x , dans le référentiel lié au port, le princi- v M = [2g(a cos q – a + h)]1/2
pe fondamental de la dynamique appliqué au bateau s’écrit :
dv 3 • Sur le guide circulaire, les forces appliquées à m sont le
m = – kv 2. poids et la réaction R e➞r .
dt
m dv dt m a➞(M) = m g➞ + R e➞r
En posant L = , il vient 2 = – . · ··
k L Soit m(– aq 2 e➞r + aq e➞q ) = mg➞ + R e➞r .
v
En projection sur e➞q , l’équation donne :
d 1 d t 1 1 t ··
Soit = et – = en tenant compte maq = – mg sin q.
dt v dt L v v0 L ·
On multiplie par q.
des conditions initiales. ·· · ·
aqq = – g sin qq
v0 L
v= d 1 ·2 d
L + v0t a q = (g cos q).
dt 2 dt
1 ·2 2
Soit aq = g cos q + k. cos q0 = – . q0 = 131,8°.
2 3
·
En q = 0, v 0 = aq = 62gh. ·
6 • À ce moment-là, ➞
v = aq u➞q 0
1 2gh h
D’où = g + k. k = g – 1 . · 2g 2g 1/2
2 a a avec q = cos q0 +
a a
· h
aq 2 = 2g cos q + 2g – 1 . · 2g 1/2
a q= .
3a
En projection sur e➞r , l’équation donne :
· 2g 2
3 2ga3 .
1/2
R = – maq 2 – mg cos q. Soit v 0x = a cos q0 = –
3a 3
h
R = – 3 mg cos q + 2mg 1 – .
a 7 • Le mouvement se fait alors sous l’action du poids seul,
b) La bille peut parcourir le guide en entier si R reste négati- v 0x reste inchangée.
ve sur tout le parcours. hM est atteint lorsque la vitesse verticale v z s’annule.
2h 1 1
Soit 2 – 3 cos q. mv M2 – mv q 20 = mg(hq 0 – hM ), avec v M = v 0x .
a 2 2
2hmin v q 2 v 02
En q = π, on obtient 2 – =–3 Soit hM = hq 0 + 0 – x
a 2g 2g
5
hmin = a. a2 2g 4
2 hM = a(1 – cos q 0) + – a.
2g 3a 27
5 • Avec h = h0 = 2a, R s’annule pour : 50
hM = a.
– 3mg cos q0 + 2mg(1 – 2) = 0 27
LES OBJECTIFS
• Connaître la réponse d’un oscillateur à différents
types d’excitation.
LES PRÉREQUIS
• Lois de Newton.
ESSENTIEL
Oscillateur harmonique
Un oscillateur harmonique est un système à un degré de liberté dont l’équation du mouvement est de
2
la forme ẍ + w 0x = 0 , quelle que soit la nature physique de la variable x . Il est soumis à une force
kx2
de rappel f = – kx qui dérive de l’énergie potentielle p(x) = . Il effectue des oscillations iso-
2
chrones de pulsation w0 =
harmonique se conserve.
1 k
m
et de période T0 =
2p
w0
. L’énergie mécanique de l’oscillateur
h
cillateur est ··x + 2a x· + w20x = 0 avec 2a = = w 0 , Q est le facteur de qualité de l’oscillateur.
m Q
T=
2π
w 9
avec w = 9w 02 – a 2 = w 0 1 –
1
4Q2
.
Pour les faibles amortissements (a << w 0 ou Q >> 1), la variation relative de l’énergie mécanique
Δ M 2π M
au cours d’une pseudo-période est =– , ou encore Q = 2π (voir exercice 2).
M Q Δ Μ
Oscillations forcées
➞
L’oscillateur précédent est soumis à une force excitatrice FA = FA (t)e➞x . L’équation du mouvement
est alors :
F (t)
ẍ + 2a x· + w0 x = A .
2
m
La solution de cette équation est de la forme x(t) = x0(t) + x1(t) , où x0(t) est la solution générale de
l’équation homogène associée (régime libre) et x1(t) une solution particulière (régime forcé).
L’oscillateur étant amorti, le régime libre tend vers 0 quand t augmente. Au bout d’un certain temps,
seul subsiste le régime forcé. On appelle régime transitoire le régime représenté par x(t) tant que
x0(t) n’est pas négligeable devant x1(t) .
Quand plusieurs excitations agissent sur un oscillateur linéaire, la réponse de celui-ci est la somme
de ses réponses à chacune des excitations prises isolément.
Résonances
L’oscillateur est soumis à une excitation sinusoïdale de pulsation w :
FA (t) = mw 02 xAm cos w t.
La réponse en régime forcé (ou régime permanent) est de la forme x(t) = xmcos(w t + j) , où xm et
j dépendent de w .
On utilise alors les grandeurs complexes associées aux grandeurs sinusoïdales : à la grandeur
u(t) = Umcos (w t + j) , on associe la grandeur complexe u(t) = Ume j (w t + j) = Ume j w t ,
où Um = Ume jj est l’amplitude complexe de u(t). On obtient u(t) en prenant la partie réelle de u(t)
et l’amplitude réelle Um en prenant le module de Um .
L’amplitude xm(w) passe par un extremum pour w = 0 . Il y a résonance d’élongation (autre extremum
8
1 1
de xm(w)) si Q . Cette résonance a lieu pour w r = w 0 1 – . Si l’amortissement est
12 2Q2
faible, wr ≈ w 0 et l’amplitude maximale Xm est égale à QxAm . Le système effectue un filtrage passe-
1 1
bas ou passe-bande pour sa réponse en élongation, selon que Q ou Q .
12 12
Il y a résonance de vitesse pour w = w 0 quelle que soit la valeur du facteur de qualité. L’amplitude
de la vitesse à la résonance est Vmax = Qw 0xAm . Le système effectue un filtrage passe-bande pour sa
réponse en vitesse. La bande passante Δw à 3 dB est la bande de pulsation à l’intérieur de laquelle
Vmax
l’amplitude de la vitesse satisfait à l’inégalité Vm(w) .
12
Δw 1
La bande passante (pour la vitesse) et le facteur de qualité sont reliés par l’équation = .
w0 Q
Le calcul de la bande passante pour l’élongation (quand il y a résonance) est beaucoup plus lourd.
Cependant, dans le cas d’un amortissement faible (Q >> 1) , on retrouve la même relation.
1 *Associations de ressorts
Conseils
Voir l’Essentiel sur l’oscillateur amorti.
Une masse m est reliée de deux façons différentes à deux Déterminer la valeur du facteur de qualité.
ressorts de raideur k1 et k2 , de longueur à vide 01 et 02 : L’amortissement pourra être considéré comme faible,
ce que l’on vérifiera avec les résultats obtenus.
k1, 01 k2, 02 m
O A
Dans les deux cas, appliquer la relation fondamenta- compense ici le poids) et une composante tangentielle T .
➞
θ (t)
Conseils
Conseils
Appliquer le théorème du moment cinétique en O ou
On considère un objet M de masse m accroché à
la relation fondamentale de la dynamique projetée sur
un point fixe O par l’intermédiaire d’un fil inextensible ➞
la tangente au mouvement (pour éliminer T ).
de longueur et de masse négligeable. L’ensemble est
situé dans le champ de pesanteur terrestre g➞ = ge➞x avec
g = 9,81 m . s–2 , ➞ e x étant un vecteur unitaire de l’axe 5 Modélisation d’un oscillateur
(Ox) vertical descendant. On note q l’angle orienté
—➞ —➞
(Ox , OM ) = (e➞x , u➞ ) ou u➞ est le vecteur unitaire coli- D’après Mines d’Albi, Alès, Douai, Nantes, 2008.
—➞
néaire au vecteur OM . Soit un point matériel de masse m, en mouvement dans le
Lorsqu’on enregistre expérimentalement q(t) , on constate champ de pesanteur g uniforme.
que l’amplitude de q diminue lentement. On interprète ce
1 • Étude énergétique d’un oscillateur
résultat par la présence de frottements que l’on modélise ➞
➞ a) Définir l’énergie potentielle associée à une force F. Pour
par f = – av➞ , où v➞ désigne la vitesse du point M et a
une force de rappel élastique de constante k, déterminer
une constante positive.
l’expression de l’énergie potentielle en fonction de l’écart
1 • Établir l’équation différentielle du second ordre véri- x à la position d’équilibre, à une constante additive près.
fiée par q . En se limitant aux petits angles, écrire l’équa- b) On considère un mouvement conservatif de m sur l’axe
d2q 2 dq horizontal Oy, autour d’une position d’équilibre Y0 , avec
tion sous la forme + + w 02q = 0. l’énergie potentielle EP(y) = E0 + α . (y – Y0)2, où α est une
d t 2 t dt
constante positive. Établir l’équation différentielle du
Donner l’expression de t et son interprétation physique. mouvement et en déduire qu’il s’agit d’oscillations har-
2 • À quelle condition obtient-on un régime pseudo-pério- moniques dont on précisera l’expression de la période.
dique ? Dans le cadre d’un régime pseudo-périodique, cal- c) Application : considérons le dispositif horizontal de la
culer la pseudo-pulsation w et la pseudo-période T . figure suivante.
On appelle décrément logarithmique d la quantité :
m y
ln
θ t ()
où T est la pseudo-période et t le temps.
(
θ t +T )
Exprimer d en fonction de T et t . Les ressorts sont identiques, de raideur k et de longueur à
3 • La figure ci-après représente les variations de q avec vide L0 , tandis que les points d’attache sont distants de
le temps. On précise les coordonnées de quatre points par- 2L0 .
ticuliers : Exprimer EP(y) si y désigne l’écart à la position d’équi-
libre, et calculer la période T0 des oscillations de m si
points A B C D m = 200 g et k = 40 N/m.
t (s) 0,248 1,10 2,20 8,00 d) On envisage l’existence d’un frottement fluide d’intensi-
q (°) 0,00 8,95 8,02 0,00 té proportionnelle à la vitesse de m par rapport à l’axe du
➞
mouvement: F = – b. m . v➞ où b est une constante positive.
La masse m est égale à 470 g. Calculer numériquement, à Donner la dimension ou l’unité SI de b.
partir de ces valeurs, sans oublier les unités : e) Établir l’équation différentielle du mouvement. Quelle
a) le décrément logarithmique d ; b) la pseudo-période T ; est la valeur numérique maximale de b permettant les
c) le temps t ; d) la constante a . oscillations de m ?
– 2,5 A
k, 0
–3 a
M
– 3,5 x
0
–4 a
k, 0
– 4,5 B
–5 Doc. 1
–3 – 2,8 – 2,6 – 2,4 – 2,2 –2
© Hachette Livre, H-Prépa Exercices et problèmes, Physique, MPSI-PCSI-PTSI
La photocopie non autorisée est un délit. 45
EXERCICES 4
Oscillateurs
Doc. 6
Solution de l’équation différentielle pour a = 1.
u yUX O ZO = R
– 0,2 – 0,1 0 0,05 0,1 0,2 Fig. 1
La route est parfaitement horizontale.
– 0,1
M G
– 0,2 k l
ZG
Doc. 7 yUZ
O R
Portrait de phase de l’équation différentielle : yUX ZO
d 2 u + 4 π 2 u (1 – α ) = 0 avec α = 0,1 .
dt √ 1 + u2
Fig. 2
La route est ondulée.
Conseils
0,2
Conseils
Conseils
1) Projeter convenablement l’équation donnée par la
Un pendule simple (doc. 1) constitué d’un fil inextensible relation fondamentale de la dynamique.
de masse négligeable et d’un point matériel M de masse 2) a) Faire de même en tenant compte du mouvement
m est accroché au point O , mobile le long de l’axe ver- de O .
tical (Ox). b) Mettre l’équation sous la forme d’une équation
O
y d’oscillateur avec second membre excitateur.
O D(t) c) Les oscillations du pendule sont-elles isochrones
pour toutes les valeurs de son amplitude d’oscillation ?
teq
q
tg
M
ter 10 *Système auto-excité :
x oscillateur de Van der Pol
Doc. 1 1 • Préliminaire
Soit un oscillateur régi par l’équation d’évolution :
1 • Le point O est immobile : D(t) = 0 .
w
ẍ + 0 x. + w 0 x = 0 en régime libre.
2
Quelle est l’équation du mouvement du pendule ? Quelle
est la pulsation propre w 0 des petites oscillations ? Q
a) Lorsque Q 0, quel comportement limite (t → ) peut-
2 • Le point O est animé d’un mouvement oscillant : on attendre pour l’oscillateur évoluant à partir de condi-
D(t) = Dm coswt . tions initiales a priori quelconques ?
a) Établir l’équation du mouvement : b) Qu’en est-il pour Q 0 ?
2
q̈ + w 0 (1 + h(t)) sinq = 0 , c) Quel est le cas limite séparant ces deux comportements ?
en précisant l’expression de h(t) .
b) En supposant l’angle q petit, et l’excitation très faible, 2 • On s’intéresse à l’oscillateur de Van der Pol, dont l’é-
montrer que l’oscillateur harmonique risque d’entrer en réso- quation différentielle d’évolution est :
nance si on donne à la pulsation w une valeur particulière. w x2
– 1 x. + w 0 x = 0.
2
ẍ + 0
c) La résolution numérique de l’équation donne, pour Q x20
w = 2w 0, le résultat ci-après (doc. 2). (Les simulations sont données pour x0 = 1 et w0 = 1 rad . s – 1.)
a) Lâché sans vitesse initiale pour x(0) = 0,1 ou 4, pour
Q = 5, l’évolution du système est représentée sur le docu-
ment 1.
Commenter qualitativement ces résultats.
–1
Q=1
–2 –1 o 1 2 3 3
–2
–4
Doc. 2
k2 k2
d’où : x= 1 + 2 = 1+ 2 + 10 − 20 ,
k1 k1
2 Oscillateur amorti de facteur
k1 de qualité élevé
soit : 2 − 20 = (x − L 0),
k1 + k2
1 • Pour un oscillateur harmonique dont l’équation d’évolu-
avec L0 = + . tion est :
01 02
9
m(k1 + k2) où xm est l’amplitude d’oscillation.
T = 2π .
k1k2 Pour l’oscillateur faiblement amorti, l’équation du mouve-
L’association des deux ressorts en série est équivalente à un ment est :
w
ẍ + 0 x· + w 0 = 0
2
k1k2 Q
ressort unique de raideur K = (et de longueur à vide
k1 + k2 dont la solution est de la forme :
01 + 02). w0 t
x(t) = x0 exp – cos(w t + j)
Second cas : La relation fondamentale de la dynamique appli- 2Q
51 – 4Q1 .
quée à la masse m s’écrit, en projection sur l’axe (Ox) :
avec w = w 0 2
m ẍ = – k1( 1– 01) + k2( 2– 02)
6
m Le facteur de qualité, élevé, vaut Q 126.
T = 2π . 5%
k1 + k2
Les pseudo-fréquence et fréquence propre diffèrent alors, en
L’association de ces deux ressorts en parallèle est équivalente valeur relative, de :
à un ressort unique de raideur K = k1 + k2 .
Les ressorts s’associent en série ou en parallèle comme les
conductances ou comme les capacités (cf. H-Prépa, Tout en
f – f0
f0
=
w – w0
w0
=
51 – 4Q1 2
–1
1
8Q2
8 . 10 – 6.
w0t
5 • Les points d’arrêt successifs sont donnés par :
2 • L’amplitude, proportionnelle à exp – , est divisée x0, x1 = – x0 + 2a, x2 = x0 – 4a, x3 = – x0 + 6a, x4 = x0 – 8a, etc.
2Q
2Q L’arrêt définitif sera obtenu après n demi-oscillations, lorsque
par e au bout du temps t = , soit au bout de n périodes. xn a est vérifié pour la première fois.
w0
t t 2Q L’évolution de la position x(t) est constituée d’un ensemble
n= = = 40. de demi-oscillations harmoniques, de même « demi-pério-
T T0 2π
Cette valeur élevée est bien la marque d’un oscillateur faible- des », centrées en x = – a à la descente, en x = + a à la mon-
ment amorti. tée. L’évolution des élongations successives est en progres-
sion arithmétique de pas égal à 4a .
3 • Après Q oscillations, l’amplitude est égale à : x·
La trajectoire de phase est constituée, dans le plan x, ,
w0 w0 2π w0
x(t) = x0 exp – t x0 exp – Q .
2Q 2Q w0 d’un ensemble de demi-cercles successivement centrés en
Soit : x(t) x0 exp(– π) 0,043 x0 . (– a, 0) et en (+ a, 0) .
Remarque : Le nombre d’oscillations « accessibles » ou « visi- x(t)
bles » donne, avec une bonne précision, la valeur du facteur de
qualité d’un oscillateur amorti.
T π
Le point M s’arrête à nouveau à t = 0 = , (une demi-
2 w0
période), à l’abscisse x1 = – x0 + 2a .
4a
4 • L’équilibre en x1 est impossible si x1 – a, soit x0 3a. x
Dans ces conditions, le rappel du ressort l’emporte sur le frot-
tement et le point M repart dans le sens des x croissants, avec
T = – f mg , soit :
m ẍ = – kx – f mg
T0
dont la solution pour t T0 est :
2
T0
x(t) = (x1 + a) cos w 0 t – – a = (x0 – 3a) cos(w 0 t) – a.
2
Cette phase se prolonge jusqu’à t = T0 , à l’abscisse :
x2 = x0 – 4a . Doc. 2. Trajectoire de phase.
d2y
Si on se limite aux petits angles, cette équation devient : m 2 u➞y = – 2α(y – y0 ) u➞y .
· dt
m q¨ + a q + mgq = 0 .
d2y 2α 2α
On peut la mettre sous la forme : Soit 2 + y= y .
dt m m 0
d2 q + 2 dq + w 2q = 0, où 2 = a , On obtient l’équation d’un oscillateur harmonique de période
0
dt2 t dt t m m
T = 2π
2 .
soit :
2m
t=
a
et w 0 =
g
.
1 2α
d = ln B = ln = 0,11.
qC 8,02
2 • Modélisation d’un dispositif expérimental
b) Entre les points A et D , on compte sept pseudo-périodes, a)
t –t yR x
d’où : T = D A = 1,1 s. yF
7 À l’équilibre :
➞ ➞ ➞
T mg➞ + F + R = 0 .
c) t = d = 10,1 s. ymg
d 2Ep xn
2
= kn n +0 1 . En dérivant, on obtient :
dx x
x 0n 1 d2u du du u du
D’où Ep(x ≈ xe ) = Ep(x = xe ) + kn (x – xe )2. ma2 + 2ka 2 u – 2ka 2 a = 0,
x en + 1 2 dt 2 dt dt 81 + u 2 dt
x 0n ce qui donne :
K = kn .
x en + 1 d2u 2k 2k u
=– u+ a .
f) Au voisinage de x = xe , on a donc une force de rappel qui dt 2 m m 81 + u 2
s’écrit – K(x – xe ), correspondant à une constante de raideur
équivalente K. La nouvelle unité de temps T0 impose t = t ′ T0 ,
m
g) La période d’oscillations T s’écrit alors : T = 2π
K
.
1 soit :
d2u
dt 2
1 d2u
= 2
T 0 dt 2
,
n+1
m
T = 2π 4 knx 0n xe 2 .
donc :
d2u
2
2
= – 2kT 0 u 1 –
a
1
dt m 81 + u 2
mgh –
Or xe = x0 n.
2k 2k
kL Sachant que W 20 = et T0 = , cela conduit à :
n+1 m W0
–
Donc T est proportionnelle à h 2n .
d2u a
= – 4π2 u 1 –
Si on fait la mesure de T pour différentes valeurs de h, on dt 2 81 + u 2
pourra en déduire la valeur du coefficient n. avec la nouvelle unité de temps.
3 • a) Les courbes (1) et (2) correspondent à des mouve-
6 Portrait de phase d’un oscillateur ments oscillatoires autour d’une des deux positions d’équili-
pas toujours harmonique bre stable. La trajectoire de phase représentée par la courbe
(1) est elliptique : les petits mouvements du point sont (qua-
1 • Les ressorts, identiques, ont le même allongement : siment) harmoniques, la courbe (2) n’est pas du tout ellip-
Δ = 9a2 + x2 – 0. tique (en forme d’œuf) : les mouvements un peu plus grands
k jwl w 2
+ 1+j x(t) = Ym coswt = Xm cos(wt + j)
Z M M w1 2
w0 – w2
Soit = =
A l k w2 w
– w 2 + jw + 1– 2 +j 2
M M w0 Qw 0 j = 0 si 0 w w 0
avec Xm = 2
Ym et
w0 – w2 j = – p si w w 0
avec w 0 =
1 Mk w1 =
k
l
et Q =
5Mk
l
.
xm
b) w 0 = 10 rads– 1. w 1 = 25 rads– 1 Q = 2,5.
w2 1/2
1+
Z w 21
c) =
A w2 2 w2 1/2
1– 2 + W2 Y
w0 Q 2 w 20
w02 m
w
log (Az ) w0
log w Doc. 1
log wO
j w0 w
o
–π
b) Si w ≈ w 0 v = Lw 0 = 1,59 ms – 1 = 5,7 km/h.
2π
Doc. 2
Alors Z = 27 cm.
7. Pour w 0 ≈ 25 s– 1 v ≈ 14,3 km/h donne l’amplitude maxi-
male des oscillations. Pour éviter d’avoir une trop grande w
amplitude de vibration, il faudra donc choisir une vitesse fai- 3 • En notant h = 0 , il vient :
m Q
ble ( 5 km/h) ou une vitesse élevée ( 50 km/h), en fait en
w . 2 2
Z ẍ + 0 x + w 0 x = y.
dehors de la bosse formée par log . Q
A
En utilisant la notation complexe, on obtient :
2
9 2 2 ww0 2
m q̈ = – mgq – k(x + – 0) + k( – x – 0) w2 – w0 +
Q
soit, avec x = q pour de petits angles :
ww0
5 g 2k 2
2
ẍ + w 0 x = 0 avec w 0 = + . w 0 – w2 – j
L m Q
ejj = .
9 ww0 2
2 • Dans l’équation du mouvement, le terme k(x + – 0) w2 – w 0 +
2 2
xm
9 Oscillateur paramétrique
Q> 1 1 • L’accélération du point M est :
12
—➞
d2 OM .2➞ ➞
➞
a (M) = ¨➞ ➞
= ra(o ) + q eq – q er , avec ici a (o ) = 0 .
W2 Y Q< 1 dt 2
w02 m 12
La tension du fil est radiale (fil idéal), donc en projetant
➞
l’équation du mouvement sur eq , il vient :
w
wr m q̈ = – mg sinq.
Pour les petits mouvements, l’équation linéarisée :
Doc. 3
g
q¨ + q = 0
j w0 w est celle d’un oscillateur harmonique de pulsation propre :
o
1
Qélevé g
w0 = .
ment (fluide), conduit à une solution qui tend vers zéro. La Le terme d’ordre 0 en e se simplifie : cela confirme la valeur
nature du régime transitoire dépend de Q, mais le régime final choisie pour A : A = 2.
est le même pour tous les Q positifs. À l’ordre 1 en e (donc en ne gardant que e, B(t) et ses
b) Pour Q 0, on obtient maintenant : dérivées) : ..
2 2
1; B(t) + w 0 B(t) = + 2ew 0sin(3w 0t).
• deux racines réelles positives pour Q –
2
c) La solution B(t) contient donc :
1;
• une racine double + w 0 , positive, pour Q = –
2 – un terme éventuel de pulsation w 0 qui s’ajoute au terme
• deux racines complexes conjuguées, de partie réelle : Ax0cos(w 0t), ce qui modifie légèrement A, par une correction
d’ordre 1 ; ce terme dépend des conditions initiales ;
w 1
– 0 positive, pour Q – . – en régime, établi, il y a un terme de pulsation 3w 0 :
2 2
Cette fois, les solutions obtenues sont divergentes : le systè- + 2ew20 e
B(t) = sin(3w 0 t) = – sin 3w 0 t.
me est instable. (– 9 + 1)w20 4
c) Le cas limite séparant les deux comportements correspond
. Le terme correctif B(t) fait donc apparaître une pulsation
à l’inversion de signe du terme en x , il correspond donc au cas
triple de la pulsation de base (en plus d’éventuels nouveaux
1 = 0, c’est-à-dire à l’oscillateur harmonique : il n’est
limite termes de pulsation w 0).
Q
pas amorti, son facteur de qualité est infini. Cet oscillateur non harmonique n’a pas une évolution pure-
ment sinusoïdale, ni même périodique, le régime transitoire
.
2 • a) Lorsque x est inférieur à x0 , le terme en x est durant un temps infini. Ce qui a été construit n’est qu’une
négatif, et on peut attendre une amplification du signal. approximation mettant en évidence l’existence des harmo-
Lorsque x est supérieur à x0 , c’est l’inverse. Ceci permet, niques w 0 et 3w 0 au bout d’un temps « suffisamment » long.
très qualitativement, de comprendre que l’amplitude d’os-
cillation arrive à se stabiliser à une valeur qui n’est ni nulle,
ni infinie, comme l’indique la simulation.
LES PRÉREQUIS
• Utilisation de différents systèmes de coordonnées.
• Lois de Newton.
ESSENTIEL
Moment d’une force
• Moment en un point
➞ ➞ —➞ ➞
Le moment au point O de la force F appliquée en M est : O = OM ∧ F (doc. 1).
➞
Si la force F « passe par le point O », son moment en O est nul.
(Δ)
Z O
Z Δ iF
te M
F
O M
H O
➞ —➞ ➞ —➞ ➞ ➞ ➞ ➞ ➞
Doc. 1 : O= OM ∧ F = OH ∧ F Doc. 2 : Δ = Δ.e avec Δ = O.e
Moment cinétique
Le moment cinétique au point O du point matériel M dans le référentiel est :
➞ —➞
LO (M) / = m OM ∧ v➞(M)/ .
a —➞ ➞
O
yF u➞ normale au plan défini par OM et F .
M
H
➞ —➞ ➞ —➞ ➞
O = OM ∧ F = OM F sin α u➞ = OH ∧ F = OH F u➞
• Faire une analyse précise des forces qui s’exercent sur un point matériel avant d’appliquer le théo-
rème du moment cinétique.
• Le théorème du moment cinétique est souvent intéressant pour étudier l’équation d’évolution
d’un mouvement même si on ne connaît pas certaines forces (par exemple la tension du fil dans le
cas du pendule pesant).
1) On rappelle que l’angle a entre deux vecteurs ➞ a l’énergie potentielle P = – q V0 . (On suppose V0 0 .)
➞ ➞ ➞ ➞
➞ a . b a b N
o
et b vérifie cosa = ou sina = . a
ab ab
Utiliser l’hypothèse de l’énoncé et la conservation du vt 0 I b
D N
o
moment cinétique en O pour établir une relation J
R vt b a
entre r̈, r et les constantes du mouvement. En dédui- R F x
re la loi de force (grâce à la relation fondamentale de z. O
la dynamique). vt
2) Déduire des calculs de la question précédente que
rr· = cte . En déduire r(t) , puis q(t) et éliminer le
temps entre ces deux expressions pour obtenir r(q) .
3) Utiliser l’expression de sina en fonction de r et v. On admettra que l’on peut parvenir à ce résultat avec deux
grilles sphériques métalliques concentriques très proches
de rayons égaux à R , la grille externe étant au potentiel On observe alors l’évolution suivante (doc. 2 et 3), repré-
nul et la grille interne étant au potentiel – V0 . Le champ sentée pour une vue oblique et pour une vue de dessus de
électrostatique entre les deux grilles, dans une pellicule l’évolution du point M .
d’épaisseur très faible, est radial.
On supposera, en outre, que ces grilles sont parfaitement
perméables à la particule et on négligera les effets de la
pesanteur. Le référentiel d’étude est galiléen. La particule
rencontre la première grille sous l’angle d’incidence a . 3
2
1 • Montrer que la particule pénètre alors entre les deux
1 –3
grilles (r R) avec un angle b par rapport à la normale –2
OI que l’on exprimera en fonction de a , q V0 et K0 0 –1
–3 0
énergie cinétique initiale. – 2– 1 1
0 1 2 2
Vérifier que la réfraction constatée obéit à la loi de 3 3
Descartes, par analogie optique. On définira un indice de
réfraction équivalent. Doc. 2. Vue oblique.
2 • Décrire le mouvement ultérieur de la particule et déter-
miner l’angle de déviation résultant par ce puits sphérique. –3
Le système proposé est-il stigmatique au sens de l’optique –3 –2
–2 –1
géométrique ? 0
–1 1
2
0 3
Conseils
et r
1 • En utilisant le principe fondamental de la dynamique première rencontre du fil avec le clou, t2 la date de pre-
(ou théorème du centre d’inertie), montrer que, sous cette mière annulation de la vitesse du mobile pour q 0.
hypothèse, la norme v du vecteur vitesse du mobile est une L’intervalle de dates [0, t1 [ est nommé première phase du
fonction continue du temps. mouvement, l’intervalle ]t1, t2] est nommé deuxième
phase. À la date t –1 immédiatement inférieure à t1, le fil n’a
yuq + pas encore touché le clou et à la date t +1 immédiatement
O
supérieure, le fil vient de toucher le clou.
L/3 yur
2 • Établir l’équation différentielle vérifiée par q pour la
clou
O¢ L première phase du mouvement.
2L/3
q2 3 • Dans l’hypothèse des petites oscillations, on suppose
qO
M(m) que sin q q. Reconnaître l’équation différentielle d’un
certain type d’oscillateur et en déduire, sans résoudre l’é-
quation, la durée dtI de la première phase du mouvement.
(t = 0), v0 = 0 (t = t1), q1 = 0 (t = t2), v2 = 0
4 • En utilisant le théorème de l’énergie mécanique, déter-
miner la vitesse v de M à la date t –1. En déduire la vitesse
1e phase 2e phase
Fig. 1 angulaire w –1 = dq à cette date.
dt
On étudie un pendule simple modifié, présenté sur la figu-
5 • Le blocage de la partie supérieure du fil par le clou ne
re 1. Un mobile ponctuel M de masse m, est accroché à
s’accompagne d’aucun transfert énergétique. Déterminer
l’extrémité d’un fil inextensible de longueur L et de masse
la vitesse v +1 de M à la date t +1. En déduire la vitesse angu-
négligeable, dont l’autre extrémité est fixe en O. On négli-
ge tout frottement et on repère l’inclinaison q du brin de fil laire w +1 = dq à cette date.
soutenant M par rapport à la verticale. Lorsque q 0, le dt
système se comporte comme un pendule simple de centre 6 • En utilisant le résultat des questions 2 et 3, donner sans
O et de longueur de fil L. À la verticale et en dessous de calcul la durée dtII de la deuxième phase.
L
O, un clou est planté en O avec OO = , qui bloquera la
3 7 • Déterminer l’expression de l’angle q2 à la date t2.
partie haute du fil vers la gauche : quand q 0, le système 8 • Décrire brièvement la suite du mouvement de ce sys-
se comporte donc comme un pendule simple de centre O tème et donner l’expression de sa période T.
2L
et de longueur de fil . À la date t = 0, on abandonne
3 9 • Dresser l’allure du portrait de phase, dans le système
sans vitesse initiale le mobile M en donnant au fil une dq
d’axes q, .
inclinaison initiale q(0) = q 0 0. On note t1 la date de la dt
mig
2 • L’équation du mouvement :
g k k q
–
q̈ + sinq + 0 sin = 0
➞ ➞ R m mR 2
La réaction du support N = Ner étant normale au cercle, on
nous indique les positions d’équilibre (q̈ = 0) pour :
peut l’éliminer :
– en utilisant la relation fondamentale de la dynamique, en q g k q k
sin 2 – cos + 0 = 0 .
➞
projection sur eq ; 2 R m 2 mR
– en appliquant le théorème du moment cinétique au point La position d’équilibre q = 0 apparaît ici, ainsi éventuelle-
➞
fixe O, car N « passe par O » ; ment que les solutions ± q 0 , où l’angle q 0 , compris entre 0
– en utilisant la conservation de l’énergie mécanique, le poids et π , est donné par :
➞
et la traction T de l’élastique dérivant d’une énergie poten- q
➞
tielle, la réaction N ne travaillant pas (normale à tout instant cos 0 = 0
.
2 mg
à la vitesse de la masselotte). 2 R–
k
p(q ) – p(0)
voisinage de q éq = 0 .
Pour q éq = ± q 0 , l’équation linéarisée est :
2
mg 2
–4 R–
ë = k
0
k e.
m mg
4R R –
q /π k
2e ,
Elle est de la forme ë = – la position ± q 0 étant stable
–1 – 0,5 0,5 1
dès lors qu’elle existe.
Cas. 2. mg kR et k 0 2(kR – mg).
4 Déviation d’une particule
par un puits de potentiel
1 • À la traversée du dioptre de rayon R , la particule char-
gée subit l’effet d’une force radiale, dirigée vers le point O :
sa trajectoire reste dans le plan de figure, le moment cinétique
au point O est conservé.
➞
La force électrique qE est associée à l’énergie potentielle
1 mv 2 + qV est, elle
p = qV. L’énergie mécanique M =
2
aussi, conservée.
© Hachette Livre, H-Prépa Exercices et problèmes, Physique, MPSI-PCSI-PTSI
66 La photocopie non autorisée est un délit.
Théorème du moment cinétique
5 CORRIGÉS
·
La conservation du moment cinétique nous donne : On voit donc que le signe de q ne change jamais : le point
(R sina) (mv 0) = (R sinb ) (mv ) M contourne toujours l’axe (Oz) dans le même sens. De plus
et celle de l’énergie mécanique : r ne peut pas s’annuler : le point M ne tombe pas au fond
1 2 1
mv 0 = mv 2 – qV0 . du cône (sauf si Lz = 0 , soit v 0 = 0) .
2 2
2 • Le poids travaille et dérive de l’énergie potentielle
On en déduit la relation « de Descartes » :
p = mgz . La réaction du cône ne travaille pas. L’énergie
1 sina = n sinb mécanique :
où l’indice n associé à la sphère de rayon R vaut :
1 ·
= m( r· 2 + r2q 2 + z· 2) + mgz
5 6
qV0 qV0 M
n= 1+ = 1+ . 2
2 2 K0
mV 0 est donc aussi une constante du mouvement.
2 • À la sortie de la sphère, on retrouve naturellement : En utilisant l’équation du cône : r = z tan a et l’expression
a = a et v = v . de Lz , il vient alors :
La déviation est D = 2(a – b ) . 1 Lz2 1
M= m( 1 + tan2 a ) z· 2 + 2a
+ mgz = cte
On peut déterminer la position de F , car : 2 2m tan z2
xJ = R cos(a – D) et yJ = R sin(a – D). on en déduit que l’évolution de l’altitude z est soumise à la
yJ contrainte :
Donc : cOF = xF = xJ + .
tan D Lz2 1
p,eff (z) = + mgz M
Il est clair que la position de F dépend de l’angle a , et le sys- 2m tan2 a z2
tème n’est donc pas stigmatique pour un faisceau de particu- de sorte que z évolue entre zmin et zmax , altitudes extrêmes
les homocinétique dirigé parallèlement à l’axe (Ox). pour lesquelles l’inégalité précédente devient une égalité. Ces
On constate que dans les conditions de Gauss, donc pour a valeurs limites se devinent aisément sur la trajectoire. Notons
petit, on a stigmatisme approché car (a 1) : qu’avec les conditions initiales proposées, z0 coïncide avec
a 1 l’une de ces valeurs limites.
b ; D = 2(a – b ) = 2a 1 – ;
n n
10
2 2
a–D a –1+ ; yJ Ra – 1 + ;
n n
1 1 8 p,eff (z)
tan D D
2
yJ Ra – 1 + 2 –1+
n
6
n = R
tan D 2 1
2a 1 – 1 1–
n
n 4 M
2
–1+
R n R
xF R+ = .
2 1– 1 2 1– 1 2
n n
3 • La trajectoire est circulaire si la valeur de l’énergie méca- 5 • Au moment du blocage par le clou, il n’y a pas de trans-
nique correspond juste au minimum de l’énergie potentielle fert d’énergie, donc
effective, ce qui impose la relation : 1 1
EM = mv 1– 2 = mv 1+ 2 v +1 = v 1– .
v0
2 2 2
z0 = g . La longueur du pendule devient
2L
3
dt =
π
2 1 Lg .
q2 q0 q
1
4 • EM = mv 2 + mgL (1 – cos q).
2
La tension du fil ne travaille pas donc l’énergie mécanique de
m est constante.
À t = 0, on obtient EM = mgL (1 – cos q 0).
1
À t = t –1 , EM = mv 1– 2 = mgL (1 – cos q 0).
2
Le portrait de phase comporte deux décrochements qui
v–
v 1– = 02gL (1 – cos q 0) et w 1– = 1 =
L 9 2g
L
(1 – cos q 0). correspondent aux variations brusques de
dq
dt
.
LES PRÉREQUIS
• Notions d’énergie, de moment cinétique.
ESSENTIEL
Force centrale conservative
➞ ➞
Un champ de force centrale conservative de centre O est de la forme F = F(r) e r avec :
d p(r)
F(r) = – , p(r) désignant l’énergie potentielle (définie à une constante près) associée à ce
dr
champ de force.
➞
Un point matériel évoluant dans un tel champ de➞force décrit ➞
une trajectoire plane (notons N la
normale de ce plan), voit son moment cinétique L O = mCN au centre du champ de force et son
énergie mécanique M = K + p(r) conservée au cours du mouvement. Le domaine des valeurs
de r accessible à la trajectoire est défini par P (r) M , où la fonction énergie potentielle
eff
effective est définie par :
mC2
p,eff (r) = + p(r)
2r2
où C est la constante des aires du mouvement plan.
Champ newtonien
• Champ de force
➞
➞ er
Le champ de force est de la forme F = – a . L’énergie potentielle, prise nulle à l’infini, est
r2
alors p(r) = – a . Le champ est attractif pour a 0, répulsif sinon. La force de gravitation
r
➞ mM ➞
F =–G e r attirant le point matériel de masse m vers un astre de masse M à symétrie sphé-
r2
rique en est un exemple, et permet de comprendre l’essentiel de la mécanique du système solaire,
par exemple.
• Constantes du mouvement
Soit un mouvement de point matériel dans un champ newtonien de centre O défini par un
➞ e➞r
champ de force de la forme F = – a .
r2
➞
Pour ce mouvement le moment cinétique L O et l’énergie mécanique M se conservent.
➞
➞ er
Pour un champ de force newtonien de la forme F = – a , on peut définir le vecteur de Runge-
r2
➞ ➞
➞ v ∧ LO ➞
Lenz A = – er .
a
Pour ce mouvement, le vecteur de Runge-Lenz se conserve : il est parallèle au rayon vecteur r➞
lorsque la distance r au centre O de la force passe par une valeur extrémale, et de norme e,
excentricité de la conique, trajectoire du point matériel.
• Trajectoires
Les équations du mouvement peuvent être résolues exactement, et les trajectoires obtenues sont
p
des coniques, d’équation polaire r = :
1 + e cosq
– cas répulsif : e 1, M 0 – branche d’hyperbole (état de diffusion) ;
– cas attractif :e 1, M 0 – ellipse (état lié) ;
e = 1, M = 0 – parabole ;
e 1, M 0 – branche d’hyperbole (état de diffusion).
Pour une trajectoire circulaire de rayon a (plus généralement, pour une ellipse de demi-grand
• Lois de Kepler
Pour le système solaire, où le champ de gravitation solaire est le champ newtonien prépondérant
agissant sur les planètes, des observations astronomiques ont conduit à l’énoncé des trois lois de
Kepler.
Première loi
Chaque planète décrit une ellipse dont le Soleil est un foyer.
Deuxième loi
L’aire balayée par le rayon Soleil-planète est proportionnelle au temps mis pour la décrire (loi des
aires).
Troisième loi
T2
Le rapport 3 est une constante dans le système solaire.
a
A. Cf. cours.
Conseils
➞
B.3. S’il n’y a pas de frottements R .v➞ = 0,
➞
donc R est normal à la surface.
1) Quelle est l’accélération pour un mouvement cir- 5 • A.N. : Déterminer l’altitude H qu’il faut atteindre
culaire ? Ce mouvement est-il uniforme ? pour obtenir la période de rotation de 12 heures qui est
2) Écrire l’équation du mouvement radial en utilisant celle des satellites du système GPS.
la constante des aires.
Conseils
3) A priori, il vaut mieux trouver que le champ new- 1) Projeter la relation fondamentale de la dynamique,
tonien donne une solution stable... appliquée à l’ensemble {navette + satellite + équipa-
ge + matériel} sur son orbite circulaire, sur la norma-
le au mouvement.
2) Sur le pas de tir, la vitesse de la fusée est égale à la
3 Chez le petit prince vitesse de rotation de la Terre sur elle-même en ce
Évaluer le rayon d’une planète telle qu’en sautant à pieds point.
joints, on puisse échapper à la pesanteur.
P O A
de manière à le placer sur une orbite elliptique tangente à 1) Utiliser la conservation de l’énergie de la comète en
C1 au point A. l’exprimant au point de sa trajectoire le plus proche du
Soleil et au point où elle coupe l’orbite terrestre.
On désigne par v 1 la vitesse du satellite (S) à son arri-
vée au point A. 2) Déterminer le signe de l’énergie de la comète.
– Phase 3 : Au point A, on fait passer la vitesse du satelli- Exprimer a en fonction de l’énergie de la comète
te (S) de v 1 à v 1 . pour obtenir la relation a = lRT .
T 1 • Montrer que :
v➞∞ – v➞0 = – k e➞ – e➞ , où k = Ze 2
q q0
mv 0 b ∞ 4πe 0
et où l’indice 0 concerne les grandeurs au départ et l’indi-
ce ∞ les grandeurs quand la particule est de nouveau infi-
niment éloignée du noyau.
1 • Montrer que la nouvelle trajectoire du satellite est une
ellipse de demi-grand-axe égal à r0 . 2 • En déduire la déviation D de la particule en fonction
➞
de k , m , b et v0 .
2 • Montrer, en utilisant le vecteur Runge-Lenz A (cf.
l’Essentiel) que l’excentricité e de l’ellipse est e = sina . 3 • Déterminer la distance minimale rmin de plus courte
approche du noyau.
3 • Le satellite tournant initialement à 700 km d’altitude,
Conseils
pour quelles valeurs de a s’écrasera-t-il sur la Terre ? 1) Écrire la relation fondamentale de la dynamique et
remarquer que e➞r s’exprime simplement en fonction
de➞q .
Conseils
L2
9 Correction relativiste. l’excentricité e et du paramètre p =
m 2GM
de l’ellipse.
Avance du périhélie de Mercure 0
Ce vecteur sera exprimé dans la base polaire puis dans la base
➞ ➞ ➞
1 • Préliminaire cartésienne (e x , e y) . En déduire que la variation ∆A du vec-
➞
a) Soit un champ de force newtonien de la forme teur A pendant une période de révolution de la planète sur
➞ ➞
➞ e➞ ➞ v ∧ LO ➞ ➞
sa trajectoire elliptique est égale à : ∆ A = 2eπ e e➞y .
F = – a 2r ; en utilisant le vecteur de Lenz A = – er, GM 0 p 2
r a
Données :
p
retrouver l’équation polaire r = de l’ellipse 2π 2π
A. Étude cinématique 1 dr 2 1 C 2 1 k 2 dr 2 k
Em = m + m 2 + m 4 – mg .
—➞ 2 dt 2 r 2 r dt r
1 • OM = re➞r + ze➞z . k2
· On trouve l’expression demandée avec a(r) = 1 + .
2 • v➞ = r· e➞ + rq e➞ + z· e➞ .
r θ z r4
· · ·· · 3•
3 • a = ··r e➞r + r·q e➞θ + r·q e➞θ + rq e➞θ – rq 2e➞r + ··z e➞z .
➞
Epeff
d2r dq 2 ➞ dr dq d2q ➞ d2z ➞
a➞ = –r er + 2 + r 2 eq + 2 e z.
dt 2 dt dt dt dt dt
dr dq d2q
4 • a➞.e➞θ = 2 +r 2
dt dt dt
d 2 dq dr dq d2q
Si on calcule r = 2r + r 2 2 = ra➞.e➞θ ,
dt dt dt dt dt
r
d’où le résultat demandé. rc
2π
2 • v0 = Rw 0 = R
T0
➞ mM ➞ GM GM
5•F =–G u = m g➞. g= et g 0 = 2 . 11 • W2 = Eellipse – E0
r2 r r2 R
GmM GmM R1 – R
R2 W2 = – + = GmM .
Donc g = g 0 2 à la distance r = R1. R + R1 2R 2R(R + R1)
R1
x–1
W2 = K0 .
6 • La période du satellite sur l’orbite C1 doit être T1. x+1
R2
mw 12 R1 = mg = mg 0 . 12 • Au point A, on a :
R 12
GmM 1 GmM
R2 R2 Eellipse = – + mv 1 2 = – .
R 13 = g 0 2
= g 0 2 T 12. R1 2 R + R1
w1 4π
R1 = 4,24.107 m.
R
v1 = v0
5 x(12+ x) .
x = 1 = 6,62.
R GmM GmM
13 • W3 = E1 – Eellipse = – +
2R 1 R + R1
2 GmM GM
7 • m v1 = v 12 =
R1 R 12 R1 x–1
W3 = K0 .
x(1 + x)
GM
De même v 02 = .
R x–1 x–1
W1 + W2 + W3 = K0 1 + +
On en déduit : x + 1 x(1 + x)
2 1
v
v1 = 0 . = K0 2x + x – 1 = K0 2 – .
1x x(1 + x) x
W1 + W2 + W3 = W.
8 • Sur l’orbite C1, l’énergie du satellite est :
1 GmM 1 14 • La troisième loi de Kepler donne :
E1 = mv 12 – = – mv 12 .
2 R1 2
1 GmM 1 4π2 R + R1 3
4π2 3
Sur la Terre : E = mv E2 – = mv E2 – mv 02 . T 2ellipse = et T 21 = R1.
2 R 2 GM 2 GM
Le travail W à fournir pour passer à C1 est : R + R1 3/2
Tellipse = T1
1 1 1 1 2R1
W = E1 – E = – mv E2 – mv 12 + mv 02 ≈ + mv 02 2 –
2 2 2 x Tellipse T1 1 + x 3/2
t= = 5/2 .
1 2 2 x
W = K0 2 – .
x
9 • Lorsque le satellite est sur Terre, son énergie est : 6 Trajectoire d’une comète
1 GmM
E= mv E2 – .
2 R 1 • L’énergie de la comète est :
1 GmM 1 • au point le plus proche du Soleil :
W1 = E0 – E ≈ – mv 02 + = + mv 02 .
2 R 2 1 2 GMS
= mv1 − m ; (1)
W1 = K0 . 2 kRT
GMS
v T2 = . (3) S
RT
La conservation de l’énergie de la comète permet de détermi-
ner v . Tous calculs faits, on obtient :
1
v = v12 + 2v T2 1 − = 41,8 km.s–1.
k
On en déduit :
2 • L’énergie de la comète est égale à : d θ L (1 + e cosθ )2 v T4
= 2 = (1 + e cosθ )2 .
1 v2 dt m p RT ( kv1 )3
= m v12 − T = – 25 . 10 6 m (en joules) ;
2 k ( kv1 )3
On pose τ = RT . La durée recherchée est :
elle est négative, donc la trajectoire de la comète est une ellip- v T4
se. Elle est reliée au demi-grand axe a par : +q0 +q0
dq
GMS v2R ∆t = dt = t ,
= −m = −m T T . q =–q0 –q0 (1 + e cos q)2
2a 2a
où q0 est l’angle correspondant au point d’intersection de la
RT trajectoire de la comète et de celle de la Terre (voir le schéma
Des relations (1) et (3), on déduit a = ;
2 v12 précédent).
− 2
k vT Pour déterminer l’ordre de grandeur de ∆t , on prend e = 1
(approximation justifiée par l’application numérique ci-dessus).
1
c’est de la forme a = lRT , avec λ = .
2 v12 1 θ 1 θ
− On obtient ∆t = 2τ tan 0 + tan 3 0 ,
k v T2 2 2 6 2
3 • L’équation polaire de la trajectoire est : On vérifie que ces deux équations sont équivalentes.
p La première équation (par exemple) devient :
r=
1 + e cosq D k D D
2v 0 sin 2 = 2 sin cos ,
2 mv 0 b 2 2
avec e = sina et p = a(1 – e2 ) = r0 cos2 a .
Au périhélie, la distance minimale est : D k
d’où : tan = .
r0 (1 – sin2 a) 2 mv 02 b
rP = = r 0 (1 – sin a).
1 + sina
3 • L’énergie de la particule, constante, est :
Le satellite ne s’écrase pas si r P RT , ce qui donne :
1 2 1 . . k
RT M = mv 0 = m(r2 + r2q 2 ) +
sin a 1– . 2 2 r
r0 2
1 . 2 mb2v 0 k
L’écrasement est donc évité pour : = mr + + .
2 2r2 r
RT
a arcsin 1 – 5,7 °. Lorsque la distance est minimale, il vient :
r0 2 2
mb2v 0 + 2krmin – mv 0 r2min = 0 .
La racine positive de cette équation de degré 2 est :
8 Mouvement hyperbolique k
7 k 2
répulsif. Expérience de Rutherford rmin = 2
+ 2
+ b2
mv 0 mv 0
1 • La relation fondamentale de la dynamique appliquée à
➞ que l’on peut aussi écrire :
dv k➞
la particule a s’écrit m = 2 er . D 1
dt r rmin = b tan + .
1
➞
d eθ
2 cos D
En remarquant que er = −
➞
, on peut écrire l’équation 2
θ dt
•
➞ L2
En notant e = A et p = , on obtient bien la conique : y
Gm2M0
planète
p
r= .
1 + e cosq
p p
b) Au périgée : r P = ; à l’apogée : rA = ; D A DΦ
1+e 1–e
A S x
p – rP rA – p
donc : e= = ,
rP rA
2rArp
ce qui nous donne : p= .
rA + r P
2 • Avance du périhélie
a) Le terme supplémentaire est correctif si Vp V,
c) L’angle ∆f , dont tourne la trajectoire pendant une révolu-
GM0 L2 GmM0
soit : . ➞
c2 r3 r || ∆ A ||
tion, est ∆φ = (il est très faible donc assimilable à sa
v ➞
Comme L est de l’ordre de mrv , on en déduit 1. La || A ||
c ➞
planète doit avoir une vitesse non relativiste pour traiter le tangente). Le module de A étant aussi l’excentricité de la tra-
terme supplémentaire comme une petite perturbation à appor- jectoire, cette expression se simplifie :
ter au mouvement newtonien classique. 2πe 6πL2 6πGM0
f= = 2 2 2 = .
2πR T GmM0 p 2
m C p C 2p
Pour la Terre : v T = 30 km/s.
TT
2 2 On introduit rA et r P , il vient finalement :
2 π RM TT TM
Pour Mercure : v M = avec 3
= 3
(3e loi de 3πGM0 rA + r P
TM RT RM f= .
C2 rA r P
Kepler), soit v M 50 km/s.
Dans les deux cas, l’approximation non relativiste est bien Remarque : Mercure n’a pas une vitesse nettement plus
satisfaisante. importante que la Terre sur son orbite, mais les distances
b) Pour ce mouvement, la force : caractéristiques rA et r P sont bien plus faibles dans son cas
➞ d ➞ GmM0 ➞ e ➞ car c’est la planète la plus proche du Soleil. L’avance de son
F =– V(r) + Vp (r) er = – er – 4 er périhélie sera donc plus facilement détectable car f est ici
dr r2 r
est centrale, et le moment cinétique est une constante du mou- plus important, le phénomène étant également plus rapide
vement. On a donc : puisque c’est aussi la plus petite période de révolution.
➞ ➞
dA 1 F ➞ . d) En un siècle, le grand axe de l’ellipse a tourné de :
= ∧ L O – q e➞q
dt GmM0 m T
Ω = 100 0 ∆φ .
dW
· T
1 e ➞ ➞ e
= 2
– 4 er ∧ L ez = e➞q L’application numérique donne dW = 2 . 10– 4 rad = 43,1
Gm M0 r GmM0 r2
car le résultat donné par le terme newtonien est nul. secondes d’arc. Cette valeur rentre dans la zone d’incertitude
En utilisant l’équation polaire (mouvement peu perturbé) de fournie par l’expérience : la théorie relativiste rend effective-
la trajectoire, il vient : ment compte de l’avance du périhélie de Mercure.
➞
dA e (1 + e cosq)2 ➞ ➞ dq Remarque : On observe un phénomène semblable pour les
= (– sinq ex + cosq ey )
dt GmM0 p2 dt satellites terrestres, la cause en est tout autre : l’avance du
et en intégrant sur un tour : périgée des satellites est due à l’aplatissement de la Terre aux
➞
➞
2π
dA 2πe e ➞ pôles, le potentiel gravitationnel n’étant plus exactement
A= . dt = ey .
q=0 dt GmM0 p 2 GMT mε
➞ ➞
newtonien mais de la forme V = − m − 3 , le deuxième
La variation de A est orthogonale à A , de module très infé- r r
➞
rieur à A : le potentiel perturbateur Vp entraîne une défor- terme étant très faible par rapport au premier.
mation de la trajectoire correspondant à une rotation lente du
grand axe de l’ellipse dans son plan.
© Hachette Livre, H-Prépa Exercices et problèmes, Physique, MPSI-PCSI-PTSI
82 La photocopie non autorisée est un délit.
7 Mécanique en
référentiel non galiléen
LES OBJECTIFS
• Prévoir et interpréter le mouvement d’une particule
soumise à un ensemble de forces dans n’importe
quel référentiel.
LES PRÉREQUIS
• Mécanique en référentiel galiléen.
ESSENTIEL
Forces d’inertie, relation fondamentale de la dynamique
Dans un référentiel non galiléen , il faut introduire des forces d’inertie pour traduire la relation
fondamentale de la dynamique :
➞ ➞ ➞
ma➞/ (M) = F + Fie + Fic ,
avec :
➞
Fie = – ma➞e (M) , où a➞e(M) est l’accélération du point coïncidant ;
➞ ➞ ➞
Fic = – ma➞c (M) = – 2mW ∧ v➞/ (M) , où a➞c(M) est l’accélération de Coriolis du point M et W est
le vecteur rotation du référentiel non galiléen par rapport à un référentiel galiléen.
Dans l’expression du théorème du moment cinétique en un point fixe de (référentiel non galiléen),
il faut aussi introduire le moment des forces d’inertie d’entraînement et de Coriolis.
2) Projeter la condition d’équilibre relatif des passa- dynamique sur la direction de la tige donne la longueur
gers sur le ➞rayon-vecteur et sur l’axe➞ du cylindre pour du ressort à l’équilibre ; sa projection sur une direction
➞
exprimer RT et RN . La relation |RT| m |RN | per-
➞ orthogonale donne la réaction de la tige sur S .
met de déterminer la valeur minimale de w . 3) Quelle est la valeur de la réaction du support quand
la tige décolle ?
at y y¢
y
A yev
yez x
g O O¢
yex x¢
M (masse m)
q
x
P
1 • Caractériser les mouvements de l’équerre, l’angle q
restant faible.
1 • Quelle doit être la longueur du fil pour que la pério-
2 • L’axe (Az) est maintenant animé dans le laboratoire
de des petits mouvements du pendule soit T0 = 1 s ? On
d’un mouvement accéléré : a➞ = a0e➞y . Quelle est la posi-
prendra pour norme de l’accélération de la pesanteur
tion d’équilibre et la période des petites oscillations à son ➞ ➞
g = – gey , la valeur g = 9,8 m . s– 2.
voisinage si les frottements sont négligés ?
3 • L’axe est toujours animé, mais d’un mouvement 2 • Le repère est maintenant animé d’un mouvement
oscillant : yA = y0 cos(wt). Déterminer les mouvements du de translation rectiligne uniformément accéléré d’accélé-
pendule dans l’approximation des petits angles, en régime ration constante a➞ = ae➞x .
➞ ➞
permanent établi. Le système peut-il entrer en résonance ? Calculer le moment O (F ie) par rapport au point O de la
➞
force d’inertie d’entraînement F ie qui s’applique au point P
dans le référentiel .
Conseils
O y
Doc. 1 P
x q=wt
1 • Décrire les positions d’équilibre relatif du pendule sui- Doc. 1
vant les valeurs données à W .
2 • Lorsque la tension d’un fil atteint Tmax = 50 N , celui- 2 • Le tube T est dans le plan vertical (yOz) et tourne
ci casse. Pour quelle valeur Wmax cela se produit-il ? autour de l’axe (Ox) selon le document 2. À l’instant t ,
le tube T fait l’angle q = w t avec l’axe (Oy) . On uti-
Données : m = 1 kg ; g = 10 m.s− 2 ; = 40 cm et lisera la base de projection liée au tube : (u➞, t➞ , e➞x) où
➞
h = 30 cm . r
u➞ = est tangent au tube, t➞ est orthogonal à u➞ dans la
r
➞
Conseils
1) On peut étudier l’équilibre et sa stabilité à l’aide direction des q croissants et e➞x = u➞∧ t➞ . On note R la
➞
d’une énergie potentielle adéquate, dans le référentiel réaction du tube et R = || R || .
tournant à = cte. a) Établir l’équation différentielle en r(t) du mouvement
2) Traduire l’équilibre relatif pour déterminer la ten- de B .
sion du (ou des) fil(s). b) Intégrer cette équation en tenant compte des conditions
initiales.
c) Établir l’expression de R(t) .
d) Discuter des équilibres possibles de B par rapport au
tube. À quelle condition le mouvement est-il sinusoïdal ?
6 Bille dans un tube en rotation
e) Décrire le mouvement pour les conditions initiales liées :
D’après ESTP.
g
Cet exercice représente un peu moins de la moitié d’une r = r0 et v 0 = − r0ω .
2ω
épreuve de concours de 4 heures.
z
L’exercice envisage différentes situations d’une bille B , de
masse m , quasi ponctuelle, soumise à la pesanteur et sus-
ceptible de se déplacer à l’intérieur d’un tube cylindrique g
mince T , de longueur 2 , effectuant des mouvements de
rotation caractérisés par une vitesse angulaire w constante P
τt ut q=wt
autour d’un axe fixe passant par son centre O . O y
L’accélération de la pesanteur est g➞ , de module g cons-
x ω
tant, dirigée selon la verticale descendante.
—➞ Doc. 2
La position de B dans le tube est repérée par r➞ = OP .
x
1 • Établir l’équation différentielle vérifiée par q (t) .
θ= t
Conseils
1) Le mouvement des palets dans (XOY) est élé-
OA mentaire.
X
Z 2) Tenir compte des forces d’inertie pour écrire les
équations des mouvements en projection sur (OX) et
(OY) . Le changement de variable proposé, classique
en référentiel tournant, permet une résolution rapide.
F
u ie
3 Équerre oscillante
1 • Le moment cinétique est celui du point matériel de masse
m, ce qui donne en projection sur (Az) :
·
mrg Lz = m 2q .
Le moment du poids par rapport à cet axe est :
—➞ ➞
Gz, poids = (AM ∧ mg➞ ) . e z = – mg sinq sina .
2 • Il faut tenir compte des forces d’inertie, réduites ici à la Q = 1 limite de résonance
➞ ➞
force d’inertie d’entraînement : fie = – ma 0 e x dont le moment 2 12
par rapport à (Az) vaut :
Gie,z = – m a 0 cosq .
1
L’équation du mouvement devient alors :
Q = 1/2
l · g a0
q¨ + q + sina sinq – cosq = 0 . Q = 1/10
m 2
0 2 4 6 8 x
L’équilibre dans le référentiel entraîné correspond donc à :
a0
q eq = arctan
g sina
. 4 Oscillations d’un pendule dans
un référentiel en mouvement
Au voisinage de l’équilibre, notons q = qéq + e , ce qui donne
à l’ordre linéaire, et en négligeant les frottements : D’après ENAC07.
9
2 2 2
w0 w0 6 • Soit q = q 0 + e. cos (q 0 + e) ≈ cos q 0 – e sin q 0 .
–1 +
w 2 Qw sin (q 0 + e) ≈ sin q 0 + e cos q 0 .
g a e
Cette fonction de la pulsation w passe effectivement par un e¨ = e – cos q 0 + sin q 0 = cos q 0 – g + a tan q 0 .
1 g
maximum si Q , comme le confirme le graphe des
12 cos q 0 = .
9 + g2 a2
q0 w
variations de en fonction de : Soit e¨ = –
9a 2 + g 2 e. w2 =
9a 2 + g 2
y0 w0
Donc la période T des petits mouvements autour de q 0 est où l’angle a1 est donné par la mise en tension du fil du bas,
donnée par : soit :
T = 2π
1/2
.
a 1 = arc cos
h
et 1 = c
h
.
1
9 +
a2 g2
2 • Pour c, la tension du fil du haut est :
T = mg = 10 N Tmax .
5 Rupture dans un système
Pour 1, on obtient :
tournant c
➞ ➞ 2 ➞ mg
1 • On raisonne dans le référentiel tournant à vitesse angulai- T + mg + m sin a e r = 0, donc T = , inférieure à
cosa
re constante, dans lequel le poids, les forces d’inertie d’en-
mg
traînement et de Coriolis, et la traction du fil du haut (on sup- T1 = = 1,33 N Tmax. Le fil ne casse donc pas.
cosa 1
pose pour le moment que le fil du bas n’est pas encore tendu)
➞
agissent sur le point M . Le poids – mg e z et la force d’iner- Il faut donc envisager le cas 1, avec a = a1, les deux
➞
2
tie d’entraînement mr e r (on utilise les coordonnées cylin- étant tendus, soit :
driques d’axe (Oz)) sont les seules forces qui travaillent, et il ➞ ➞ ➞ ➞ ➞
2
T + mg + T + m sina 1 e r = 0
est possible de leur associer l’énergie potentielle :
et donc, en projection :
1 2 2 1 (T + T ) sina 1 = m 2 sina 1
p = mg z – mr = – mg cosa – m 2 2 sin2 a
2 2 (T – T ) cosa 1 = mg
où a est l’angle d’inclinaison du fil par rapport à la verticale. La tension la plus importante est :
d P mg
À l’équilibre dans le référentiel tournant, = 0 , soit : +m 2
da cos a1
T= .
g 2
a = 0, a = π ou bien a = + arc cos 2
= ± a 0( )
c=
g
.
1 1 T
u
En déterminant la dérivée seconde :
d2 P
= mg cosa + m 2 2 (1 – 2 cos2 a)
da 2
m 2( 2c – 2 ) en a = 0 1 mrg
– m 2( 2c + 2 ) en a = π
=
( 2c – 2)2
m 2 2
en a = ± a 0 Doc. 2
on voit que :
Le fil casse pour :
• a = 0 est stable (minimum de p) pour c , instable
sinon ;
• a = π est instable (et peu envisageable avec un fil souple !) ;
max =
9 –g
cosa 1
+
2Tmax
m
14,7 rad.s–1 140 tours/min.
➞
La relation fondamentale de la dynamique s’écrit alors : R(t) = || Rtt || = | 2mgcos(wt) + 2mw 2r0 sh(wt)
➞ —➞ + (2mwv0 – mg) ch(wt) | .
ma➞/ T(B) = mg➞ + R + mw 2OP – 2mw e➞z ∧ v➞/ T(B)
—➞ d) B est en équilibre si, et seulement si, r(t) est constant, ce
· ➞ et a➞ (B) = r̈u➞ .
avec OP = ru➞ , v➞/ T(B) = ru / T qui est parfaitement impossible d’après l’expression établie
En projection sur ➞ u , on obtient mr̈ = mw 2r . La solution est : au 2) b).
v Le mouvement de B est sinusoïdal si les facteurs de sinh(wt)
r (t ) = r0 ch(ω t ) + 0 sh(ω t ) . et de cosh(wt) sont nuls donc si :
ω
La bille sort du tube à l’instant t tel que : g
r0 = 0 et v 0 = .
v 2ω
r(t) = r0 ch(ω τ ) + 0 sh(ω τ ) = . e) Les conditions initiales donnent :
ω
Avec v0 = 0 , cette équation devient : g
r(t) = r0 (ch(wt) – sh(wt)) + sin(wt)
1 2w 2
t= arg ch = 1,5 s .
w r0 g
= r0 exp( −ω t ) + 2 sin(ω t ) .
2ω
2 • a) Le bilan des forces est le même qu’à la question 1)
l
mais leurs expressions changent : Au bout d’un temps τ >> , l’exponentielle sera négligeable
➞ ➞
ω
• P = – mge z ; et seul subsistera le mouvement sinusoïdal.
➞ ➞ ➞
• R = Rtt + Rxe x ; On a tracé sur le même graphique r(t) et sa partie sinusoïdale :
➞ ➞
• Fie = mw 2ru , et elles sont très vite confondues.
➞ ➞ ·➞ ·➞
• Fic = – 2mw e x ∧ ru = – 2mw rt .
➞
La relation fondamentale de la dynamique projetée sur u (ce 20 agrandissement
➞
qui permet d’éliminer R ) s’écrit :
mr̈ = – mgsin(wt) + mw 2r .
10
b) La solution de cette équation différentielle est la somme de
la solution de l’équation homogène associée rh et d’une solu-
tion particulière rp . 0
1 2 3 4 5 t
rh = Ach(wt) + Bsh(wt) (cf. question 1)) .
On cherche rp sous la forme rp = Csin(w t) (la solution parti- – 10
culière cherchée « ressemble » au second membre de
l’équation différentielle) ; on doit donc avoir :
– 20
− mCω 2 sin(ω t ) = − mg sin(ω t ) + mω 2 C sin(ω t ) ,
g Doc. 1
soit C = .
2ω 2
Finalement :
20
g
r(t) = Ach(ω t ) + Bsh(ω t ) + sin(ω t )
2ω 2
g 15
avec r0 = A et v 0 = ωB + .
2ω
On en déduit : 10
1 g g
r(t) = r0 ch(ω t ) + v0 − sh(ω t ) + 2 sin(w t) .
ω 2ω 2ω 5
c) La relation fondamentale de la dynamique projetée respec-
➞
tivement sur t et sur e➞x donne :
• 0
0 = Rτ − mg cos(ω t ) − 2 mωr 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 t
0 = R .
x
Doc. 2
➞
D’où R = mgcos(wt) + 2mw w r0 sh (w t)
3 • a) Le bilan des forces est toujours le même. Leurs expres-
g g ➞
sions sont ici :
+ v0 – ch(w t ) + cos (w t ) t. ➞ ➞ ➞ ➞ ➞
2w 2w • P = – mge z ; • R = Ru′ u′ + Rye y ;
Remarque
La perle est en équilibre pour q = 0 ou q = π (dans ce cas la B
perle est en O , c’est-à-dire sur l’axe de rotation). La position
q = 0 est stable : au voisinage de cette position d’équilibre, R
l’équation du mouvement est q̈ = – W 2q dont la solution est B
A vu 0 vu 0 trajectoire du palet
sinusoïdale. La position q = π est instable. envoyé par A dans le
référentiel fixe (OXY)
Autre méthode
La réaction du support est orthogonale à la vitesse, elle ne tra-
vaille donc pas, tout comme la force d’inertie de Coriolis. La
perle reste à altitude constante, donc le poids ne travaille pas
au cours du mouvement. Seule la force d’inertie d’entraîne-
ment travaille et elle est conservative. Doc. 1
.
2 • Étudions le mouvement d’un palet dans le référentiel lié • Pour le palet lancé par B , xB = R, yB = 0, xB = – v 0 et
. 0 0 0
au manège (repère (O, x, y, z = Z)), en tenant compte des for- yB = 0, donc :
0
ces d’inertie : xB(t) = (– v 0 t + R) cos t + (R t) sin t
➞ ➞ ➞
Fie = – m iae = + mr 2 2
ier = m (x e x + y e y ) yB(t) = (R t) cos t – (– v 0t + R) sin t
➞ ➞ .➞ .➞ .➞ .➞
Fic = – 2m e z ∧ (x e x + y e y ) = 2m (y e x – x e y ) Remarque : Les expressions de XA et YA (ou XB et YB) en fonc-
Les mouvements horizontaux des palets sont alors régis par tion du temps étant évidentes, on aurait très bien pu obtenir
les équations couplées : xA et yA (ou xB et yB) à partir de celles-ci par une rotation
. d’angle – t autour de (Oz).
ẍ – 2 y – 2x = 0
.
ÿ + 2 x – 2y = 0
y
Pour l’affixe complexe u = x + iy, il vient :
.
ü + 2i u – 2 u = 0.
Les solutions de l’équation caractéristique associée à cette
équation différentielle d’ordre 2 sont r1 = – i = r2 , confon-
dues, donc :
.
u(t) = (At + B)e– i t = [(u(0) + i u(0))t + u(0)]e– i t
en utilisant les conditions initiales ; ou bien encore :
. .
u(t) = [(x0 + i y0 + i x0 – y0)t + x0 + i y0]e– i t
où on identifie : B
. .
x(t) = [(x0 – y0)t + x0] cos t + [(y0 + x0)t + y0] sin t A x
. .
y(t) = [(y0 + x0)t + y0] cos t – [x0 – y0)t + x0] sin t
.
• Pour le palet lancé par A , xA = yA = 0, xA = v 0 et
. 0 0 0
Doc. 2
yA = 0, donc :
0
xA(t) = v 0 t cos t
yA(t) = – v 0 t sin t
LES PRÉREQUIS
• Mécanique en référentiel non galiléen.
ESSENTIEL
Conseils
pour qu’il n’y ait pas de pesanteur à l’équateur ? La méthode est la même que pour l’exercice clas-
sique sur l’étude de la déviation vers l’est (cf. H-
Dans le référentiel terrestre, la force d’inertie d’en- Prépa, Tout en un, 1re année, chapitre 28.
Conseil
traînement est incluse dans le poids. 1) Ne pas oublier que la force d’inertie d’entraîne-
ment est incluse dans le poids. Projeter la relation
fondamentale de la dynamique sur les axes (Ox) ,
(Oy) et (Oz) du référentiel terrestre local.
2 Influence de la force de Coriolis 3) Déterminer en premier lieu l’expression de la
terrestre sur la conduite vitesse v➞(ordre 0) en négligeant la force de Coriolis
d’une moto (approximation à l’ordre 0). Dans l’expression de la
force de Coriolis (c’est une perturbation par rapport
Un motard roule sur une autoroute horizontale et rectiligne, au cas précédent), remplacer la vitesse par son
dans la direction nord-sud, à la vitesse de 200 km . h – 1 (il expression à l’ordre 0 . On obtient alors l’expression
est en excès de vitesse!). La latitude du lieu est de 45°. La de la vitesse et de la position du point à l’ordre 1 (en
masse du système {moto + motard} est de 400 kg. W), ce qui est suffisant compte tenu de la faiblesse
1 • Calculer les composantes de la force d’inertie de des effets étudiés.
Coriolis. Commenter.
2 • De quel angle doit-il s’incliner s’il roule à vitesse 4 *Chute d’un point
constante (la réaction de la route doit être parallèle au plan sur un plan incliné
de la moto pour qu’elle roule bien droit) ?
dans le référentiel terrestre
Utiliser la définition de la force de Coriolis terrestre Du haut d’un tremplin de saut à ski (assimilé à un plan
Conseil
et exprimer tous les vecteurs dans la base du référen- incliné d’un angle a par rapport à l’horizontale), on lais-
tiel terrestre local. se glisser un objet quasi ponctuel sous l’effet de la pesan-
teur. Le tremplin est orienté nord-sud en un lieu de latitude
l , sa longueur est (entre le sommet H et le début de la
partie « montante » B), les frottements sont négligeables.
3 *Lancement vertical d’une fusée 1 • En raisonnant par approximations successives, déter-
Depuis un point P situé à la surface de la Terre à la latitu- miner :
de l , on lance verticalement vers le haut une petite fusée de a) la vitesse v➞ de l’objet quand il arrive au bas du trem-
masse m , assimilée à un point matériel, avec la vitesse v➞0 . plin ;
1 • Établir les équations du mouvement de la fusée (dans b) son décalage D par rapport à la ligne de plus grande
le référentiel terrestre local du point P). pente HB ; discuter du sens de cette déviation (vers l’est
ou vers l’ouest ?). Que dire si a = l ?
2 • Déterminer la hauteur h atteinte par la fusée en négli-
geant la force de Coriolis terrestre. ➞
2 • Calculer v et D . Que deviennent ces valeurs si le
3 • En raisonnant par approximations successives, déter- tremplin est orienté sud-nord ?
miner les coordonnées du point de chute de la fusée. Dans Données : = 100 m , a = 45° , l = 60°.
quelle direction est-elle déviée par rapport à son point de
Conseils
(xOy) s’écrivent :
les rotations ; les calculs proposés étant par ailleurs ẍ – 2W y· + w 0 x = 0
2
élémentaires, ils permettent de retrouver simplement
ÿ + 2W x· + w x = 0
2
la rotation du plan d’oscillation du pendule de 0
Foucault étudiée en cours (cf. H. Prépa, Tout en un, Exprimer W .
1re année, chapitre 28).
2 • On simule l’évolution régie par ces équations en
w0
prenant W de l’ordre de , ce qui donne les résultats
10
suivants indiqués sur les documents 3 et 4 (le pendule est
Conseils
Justifier qualitativement que le pendule, lâché sans vitesse 1) Écrire les équations données par la relation fonda-
initiale, rate tout de même le point O . mentale de la dynamique, en tenant compte du carac-
Que constate-t-on pour l’évolution de la direction d’os- tère correctif de la force de Coriolis et de la faible
cillation ? Pour l’évolution de la distance r à l’origine O ? inclinaison du pendule (cf. H. Prépa, Tout en un,
y 1re année, chapitre 28, le cours).
3) a) Reprendre les expressions de v➞ et a➞ en coor-
données polaires.
b) Considérer la composante Lz du moment ciné-
tique en O . .
c) On élimine q avec le moment cinétique, et on étu-
départ die l’équation radiale où il ne reste plus que r(t)...
x
9 **Terme des marées,
marées de vives-eaux et
marées de mortes-eaux
D’après Polytechnique.
42 mm
3
J
Ω d’où : d lim = RJ ,
C
Y
MJ
avec m J = = 1,25 . 10 3 kg.m –3.
4 pRJ3
3
β =π –α
Z λ On en déduit d lim = 1,36 RJ , soit environ 97 000 km (cette dis-
α
sud y nord tance est comptée à partir du centre de Jupiter, ce qui repré-
sente environ 25 500 km à partir de la périphérie).
4
2 W
W=
3 GM
R3
g 0 RT
R3
.
6 • Avec x· 0 seule non nulle, il vient :
Pour W = 2π/(2 heures) autour de la Terre, il vient : x· 0 2x·
x(t) = sinWt et y(t) = – 0 (1 – cosWt)
R = 8 080 km, soit une altitude h = 1 680 km . W W
2 • Dans le référentiel tournant à vitesse angulaire 2x· 0
➞ ➞
de sorte que la trajectoire est une ellipse de centre 0, ,
W = We z constante, on doit tenir compte des forces d’inertie W
d’entraînement et de Coriolis : décrit à pulsation W : le terme différentiel tend à éloigner le
➞ ➞ —➞ ➞ ➞ ➞ cosmonaute, mais l’effet de la force de Coriolis le ramène à
Fie = – mae = mW 2 CM = mW 2 ((R + x) e x + ye y + ze z) ,
➞ ➞ ➞ · ➞ – x· e➞ ) . son point de départ.
Fic = – 2mW ∧ v = 2mW ( ye x y
Le cosmonaute est aussi soumis à l’attraction gravitationnel- 7 • Avec x0 seule non nulle, on a cette fois :
le de la planète : x(t) = x0 + 3x0 (1 – cosWt) et y(t) = – 6x0 Wt – 6x0 sinWt .
—➞ ➞ ➞ ➞
(R + x) e x + ye y + ze z
➞ CM À un mouvement périodique se superpose ici un effet de déri-
F = – GmM = – GmM
CM 3 3 ve parallèlement à l’axe (Oy) : le cosmonaute dérive inexo-
2
((R + x) + y + z ) 2
2 2
rablement loin de son vaisseau. Le câble d’amarrage est tout
➞ ➞ ➞
(R + x) e x + ye y + ze z à fait nécessaire.
= – mR3W 2 3 Remarque : On peut se demander si l’attraction gravitation-
((R + x)2 + y2 + z2) 2 nelle exercée par le vaisseau sur le cosmonaute peut éviter
Son mouvement est donc régi par les équations : cette catastrophe : à 10 mètres d’un vaisseau de 40 tonnes, la
(R + x) force de gravitation est de l’ordre de 2,7.10 – 8 N par kg de
ẍ = 2W y· + W 2 (R + x) – R3W 2 3
2
cosmonaute, alors qu’avec x0 =10 m, on a W x0 de l’ordre de
(R + x)2 + y2 + z2 2 7,6.10 – 6 N.kg- 1, nettement supérieure.
y
ÿ = – 2W x· + W 2 y – R3W 2
(R + x)2 + y2 + z2
3
2
7 « Visualisation » de la rotation
du pendule de Foucault
z
z̈ = W2z – R3W 2 3 1 • A décrit un cercle de rayon rA = RT cos l – L sin l à
➞
(R + x)2 + y2 + z2 2 vitesse angulaire W T autour de l’axe des pôles, donc :
➞ ➞
v A = (RT cosl – L sinl)W T ex .
3 • Le terme gravitationnel annule pratiquement l’effet de la
force d’inertie d’entraînement (terme de marée), un dévelop- De même, on a :
➞ ➞
v B = (RT cosl + L sinl)W T ex .
pement à l’ordre 1 en x/R, y/R et z/R nous donne alors :
ẍ = 2W y· + 3W 2x
T
ÿ = – 2W x·
z̈ = 0
rA u A
V
4 • Le mouvement du cosmonaute selon l’axe (Oz) est clai-
rement instable : z = z0 + v 0 z t . Rien ne vient compenser une rB L uVB
quelconque vitesse initiale dans cette direction (à l’approxi- L
RT
mation linéaire).
5 • L’équation du mouvement sur (Oy) s’intègre en :
· = y· −2W [x(t) − x ]
y(t) 0 0
que l’on reporte dans l’équation sur (Ox) :
ẍ + W 2x = 2W y· 0 + 4W 2 x0
2 • Sous la carte, le segment AB semble tourner d’un angle De plus, z ne varie pas (à un ordre 2 près de l’angle d’incli-
δa pendant l’intervalle de temps élémentaire dt, et on a : naison du pendule par rapport à la verticale), ce qui permet
dt de reporter T mg dans les deux premières équations pour
da = (v B – v A ) obtenir :
2L
ce qui correspond à la vitesse de rotation apparente :
➞ da ➞ ➞
.
.
2
ẍ – 2W y + w 0 x = 0 avec w 0 =
2
g
L 1
et W = W T sinl
w= ez = W T sinl ez . ÿ + 2W x + w 0 y = 0
dt
2 • En oubliant la force de Coriolis, le pendule devrait sim-
A(t = 0) A(t = 0 + d t) plement osciller en + x0 et – x0 le long de l’axe (Ox) pour
les conditions initiales proposées.
y
d
tranche de F
u //
la carte vu
vu
u
F O x
//
B(t = 0) B(t = 0 + d t)
rmax = x0 et rmin = x0
5 W2
W2
+ w0
2
.
C
L
13
GML RT
➞
∆ gL = 2
RCL CL
2
(
R 3 cos (ω L t ) − 1 u x
➞
) PQ
➞
( )
+ 3cos(ω L t ) sin(ω L t ) u y .
De même :
GMS RT
∆➞
gS = 2
RCS RCS
2
(
3 cos (ω St ) − 1 u x
➞
) T vers le
PL NL Soleil
( ➞
+ 3cos(ω St ) sin(ω St ) u y .
)
b) Le diamètre apparent e sous lequel on voit le Soleil ou la Lune
2R 2R DQ
depuis P vérifie sin ε ≈ ε = L = S , où RL et RS sont
RCL RCS
les rayons respectifs de la Lune et du Soleil.
10 Étude dynamique
c ε S des anneaux de Saturne
RS
D’après ENSTIM 2008.
Rcs
1. Les anneaux de Saturne ne sont pas des solides
1 • Dans le référentiel saturnien, supposé galiléen, le théorè-
À t=0:
me de la résultante cinétique appliqué au doublet de masse
3
ML R 2 m s’écrit :
µL L
➞
| ∆ g L | RCL3
RCL µ ➞ mmS —➞ mmS —➞
≈ = = L = 2, 4 . 2ma G = – G OS M1 – G OS M2
M S R
3
µS OS M 31 OS M 32
| ∆ g➞S | 3
RCS µS S
RCS
➞ 1 1 ➞
La contribution du Soleil aux marées est loin d’être négligea- Soit – 2mw 2 ru r = – GmmS + ur
(r – a)2 (r + a)2
ble : elle est simplement environ deux fois moins importante
que celle de la Lune (le Soleil est beaucoup plus éloigné de la r2 + a2
2w 2 r = 2GmS .
Terre que la Lune mais il a une masse beaucoup (2,4.106) plus (r 2 – a 2)2
grande). a
Au premier ordre en , on obtient :
c) La composante sur Cx du terme des marées est proportion- r
nelle à 3cos2 (wit) – 1 donc à (
3 cos(2ω i t ) + 1) GmS
(avec wi = w L
2 = w 2 r.
r2
ou w S ).
Les effets de la Lune et du Soleil s’additionnent quand : 2 • Dans Sd , M1 est soumis :
cos(2w L t) = cos(2w St) = 1 , GmmS ➞
– à l’attraction de Saturne : – ur
c’est-à-dire quand la Terre, la Lune et le Soleil seront alignés (r – a)2
(pleine lune (PL) et nouvelle lune (NL)) ; ils se retranchent quand
cos(2w L t) = – 1 et cos(2w S t) = 1 (ou le contraire) , c’est-à- Gm2 ➞
– à l’attraction de M2 : + ur
dire quand les axes CL et CS sont à 90° l’un de l’autre (pre- (2a)2
mier quartier (PQ) et dernier quartier (DQ)). Dans le premier – à la force d’inertie d’entraînement : + mw 2(r – a) u➞r
cas, les amplitudes des marées sont importantes (marées de vives- M1 étant immobile dans Sd , la force d’inertie de Coriolis
eaux), dans le second, elles sont faibles (marées de mortes-eaux). est nulle.
➞ GmmS ➞ Gm2 ➞ ➞
Soit Σf = – 2
ur + 2
u r + mw 2(r – a) u r .
(r – a) 4a
GmmS Gm 2
f (a, r) = – + + mw 2 (r – a).
(r – a)2 4a 2
GmmS Gm2 mm
f (a, r) = – + + G 3 S (r – a).
(r – a)2 4a 2 r
➞ ➞ ➞ ➞ ➞
a 2a 3 • Dans SP , v A/SP = v A/S – v e (A) v e (A) = rAw P u qA.
Au premier ordre en , (r – a)– 2 = r – 2 1 + .
r r mPmS
1
GmS 2
3ΓmmS a Or mP w 2P rP = G wP = .
Gm2 r 2P rP3
f (a, r) = 2
– .
4a r3 1
GmS 2
m 3mS a De même w A = .
3 • f (a, r) 0 ⇔ rA3
4a 2 r3 ➞ ➞
Donc v A/SP = rA (w A – w P)u qA rA rP ⇒ w A w P.
12mS ➞ ➞
r3 . De même v B/SP = rB (w B – w P)u qB avec w B w P.
m
1 Dans SP on obtient :
12mS 3
Soit r r0 avec r0 = .
m B
yvB/SP
A.N. : r0 = 2,15 . 10 8 m.
On obtient le bon ordre de grandeur pour les anneaux.
yvP/S
Dans S
P v A v P v B.
vy A/S
LES PRÉREQUIS
• Théorèmes généraux de la mécanique du point.
ESSENTIEL
Définitions
• Barycentre
Le barycentre des deux points matériels M1 et M2 , de masse m1 et m2 , est défini par :
—➞ —➞
—➞ —➞ ➞ —➞ m OM 1 + m2OM 2
m1GM 1 + m2GM 2 = 0, ou encore : OG = 1 .
m1 + m2
• Mouvement du système
—➞ —➞
Décrite en termes de position barycentrique ➞ r G = OG et position relative ➞r = M1M2 , la ciné-
matique du système fait apparaître :
• une translation d’ensemble associée au mouvement du point G ;
➞
• une évolution de l’orientation de la position relative r : le système tourbillonne autour de son
barycentre ;
➞
• une évolution de la distance r = r : le système peut se dilater (ou se contracter).
➞ ➞ —➞
• Les moments cinétiques en deux points O et O sont liés par la relation : L O = L O + p➞ ∧ OO .
1 2 1 2
Énergie cinétique : L’énergie cinétique du système est : K = m1v 1 + m2v 2 .
2 2
• Référentiel barycentrique
étant le référentiel d’étude, le référentiel barycentrique * est le référentiel en translation
➞ ➞ ➞
par rapport à dans lequel la résultante cinétique du système est nulle : p/ * = p * = 0 : il est
➞
en translation à vitesse v G par rapport au référentiel d’étude . Le référentiel * est encore
appelé référentiel du centre de masse.
Dans ce référentiel *:
➞ ➞ ➞
• le moment cinétique du système est le même en tout point : L O* = L O * = L * ;
• le moment cinétique du système au point G est égal à son moment cinétique barycentrique :
➞ ➞
L G = L *.
• Théorèmes de Kœnig
Le moment cinétique en O du système S est la somme du moment cinétique barycentrique et
du moment cinétique en O du point G affecté de toute la masse :
➞ ➞ —➞ ➞ ➞ —➞ ➞
L O = L * + OG ∧ Mv G = L * + OG ∧ p .
L’énergie cinétique du système S est la somme de son énergie cinétique barycentrique et de l’é-
nergie cinétique du point G affecté de toute la masse :
K =
*K + 1 Mv G2 .
2
Le moment, en un point O , résultant des actions mécaniques subies par le système est égal à la
somme des moments en O des forces extérieures subies par ses points :
—➞ —➞ ➞ —➞ —➞ ➞
O = OMi ∧ Fext → M i = Oext ( Oint = 0 ) .
i
➞
Les moments d’un ensemble de forces de résultante R en deux points O et O sont liés par la
relation : —➞ —➞ ➞ —➞
O = O + R ∧ OO .
dr
La puissance des forces intérieures au système est = F1 → 2 , et ne dépend pas du référentiel.
dt
Elle est en général non nulle si le système est déformable. Elle est nulle pour un système rigide :
r = cte .
• Dynamique d’ensemble
Le mouvement du barycentre est identique à celui d’un point matériel de masse M soumis à une
force égale à la résultante des forces extérieures :
➞
dp➞ dv G ➞
=M = Rext .
dt dt
➞
dL O = —➞ traduit le théorème du moment cinétique en un point O fixe.
O ext
dt
➞
* —➞
L’égalité dL = Gext traduit le théorème du moment cinétique barycentrique.
dt
dL∆
L’égalité = ∆ ext traduit le théorème du moment cinétique, en projection sur un axe fixe
dt
∆ = (O, e➞∆ ) .
Dans un référentiel non galiléen, les résultats précédents sont applicables, à condition de comp-
tabiliser les forces d’inertie agissant sur les points matériels comme des forces extérieures sup-
plémentaires.
• Étude énergétique
d K
Le théorème de la puissance cinétique s’écrit = ext + int .
dt
Le théorème de l’énergie cinétique s’écrit ∆ K = ext + int et fait intervenir le travail de toutes
les forces entre l’état initial et l’état final du système.
L’énergie mécanique du système est la somme de son énergie cinétique et de son énergie poten-
tielle :
M = K + P = K + P + Pext .
int
Conseis
1) Analyser brièvement ce qui se passe à l’instant où
est au repos et le proton est infiniment éloigné du noyau et la ficelle casse. Que peut-on en déduire pour le point
a une vitesse v➞0 = + v0e➞x . A ? Appliquer la relation fondamentale de la dyna-
v➞0 N mique à B à l’instant t = 0+ pour déterminer son
x
P(m) (M) accélération. En ➞déduire celle du centre de masse,
puis la réaction R du mur sur A .
➞
1 • Déterminer la distance minimale d’approche du proton. Pour déterminer t1 , chercher l’instant pour lequel R
s’annule pour la première fois.
2 • Quelle est la vitesse du proton, dans le référentiel fixe, 2) Appliquer la théorème de la quantité de mouve-
quand il est le plus proche du noyau ? ment à l’ensemble.
Remarque : Les deux particules exercent l’une sur l’autre une 3) Le mouvement de G se déduit de la question pré-
Ze 2 cédente. Pour étudier le mouvement de A et B
force d’interaction répulsive de module f = , où r autour de G , appliquer la relation fondamentale de
4πε 0 r 2
est leur distance mutuelle. la dynamique à chacun des deux points séparément et
soustraire les deux équations obtenues.
Conseil
T2
2 • Reprendre le calcul précédent du rapport en ne
r3
négligeant plus m devant M . Donner la nouvelle valeur
1 • Déterminer la réaction du mur sur le bloc A à l’ins-
MT
tant t , puis à l’instant t1 pour lequel A se met en mou- de . Évaluer l’écart relatif que représente cette valeur
vement. MS
par rapport à celle obtenue à la question 1).
2 • Déterminer la quantité de mouvement totale et la vites-
se de G pour t > t1 . Donnée : MT = 81 ML .
1) Projeter la relation fondamentale de la dynamique montrer que les points L1 et L2 sont des positions
appliquée au point P sur la normale au mouvement d’équilibre stable pour une masse ponctuelle évoluant
circulaire. En déduire la troisième loi de Kepler et sous l’action de deux astres de masse m1 et m2 si
l’appliquer au mouvement de la Terre autour du
m1 ou m2 est supérieur à une constante de l’ordre
Soleil, puis à celui de la Lune autour de la Terre pour
m2 m1
éliminer les grandeurs inconnues.
2) Reprendre la démarche précédente en étudiant de 25.
maintenant le mouvement du mobile réduit. Citer des illustrations de ces résultats.
8 **Points de Lagrange
Conseils
1) Déterminer la vitesse de rotation w0 du système
On étudie le mouvement d’une masse ponctuelle M, très Terre–Lune, considéré comme un système isolé,
inférieure à MT et ML , soumise à l’influence de la Terre et autour de son centre de masse, par rapport au réfé-
de la Lune. On cherche à déterminer les points où il faut la rentiel héliocentrique S . Écrire ensuite la condition
placer pour qu’elle reste immobile par rapport à ces derniè- d’équilibre du point M dans le référentiel tour-
res. On considérera le système Terre–Lune comme un systè- nant à la vitesse angulaire w0 par rapport à S . Pour
me isolé en interaction gravitationnelle, à la distance D = TL. cela, on pourra effectuer un bilan des forces appli-
quées à M dans et vérifier que, quand L , T et
1 • La particule se trouve hors de la droite définie par les M forment un triangle équilatéral, le point M est
centres de la Terre et de la Lune (notés T et L). Montrer immobile par rapport au système Terre–Lune. On
que si L , T et M forment un triangle équilatéral, M est pourra aussi raisonner à partir de l’énergie potentiel-
effectivement immobile par rapport au système Terre–Lune. le de M dans le référentiel . Il faut alors exprimer
Les deux points définis ainsi sont notés L1 et L2 . l’énergie potentielle P uniquement en fonction des
distances TM et LM .
2 • La particule est placée maintenant sur la droite TL .
2) Exprimer P en fonction de x = GM , où G est
Montrer qu’il existe trois points L3 , L4 et L5 pour les-
le centre de masse du système Terre–Lune.
quels la condition voulue est satisfaite.
➞ ➞
a) Avant le saut : p = 0 . Après le saut :
t o ir
➞ ➞ ➞ ➞ ➞
e du
➞
d’où : vf = v ex .
M + Nm
centre
➞ ➞
b) Avant le premier saut : p1 = 0 . Après le premier saut :
➞ ➞ ➞ ➞
p1= (M + (N – 1)m)v 1 + m(v + v 1)
D D D ➞
(v 1 est la vitesse de la plate-forme après le premier saut),
➞ m ➞ m ➞
d’où : v1 = − v = v ex .
M + Nm M + Nm
2 Mouvements de rotation Le système considéré ensuite est constitué de la plate-forme
et théorème de Kœnig et des passagers qui restent.
➞ ➞
D’après le deuxième théorème de Kœnig : Avant le deuxième saut : p2 = (M + (N – 1)m)v 1 .
* 1 2 Après le deuxième saut :
K = K + ( m1 + m2 )v G .
2 ➞ ➞ ➞ ➞
p2 = (M + (N – 2)m)v 2 + m(v + v 2) ,
Le mouvement de G dans le référentiel lié à O est un mou- ➞ ➞ m ➞
vement de rotation autour d’un axe fixe : v G = LW . d’où : v 2 = v1 − v .
M + ( N − 1)m
L’énergie cinétique barycentrique peut être calculée directe- De même, avant le ke saut (on considère comme système
ment (le faire éventuellement), c’est aussi celle du mobile fic- la plate-forme et les N – (k – 1) passagers qui restent) :
tif en rotation sur un cercle de rayon autour de G à vites- ➞ ➞
pk = (M – (N – (k – 1))m)v k–1 .
se angulaire w , soit :
Après le ke saut :
* 1 2 m1m2 ➞ ➞ ➞ ➞
K = µ (lω ) (avec µ = ), pk = (M – (N – k)m)v k + m(v + v k) ,
2 m1 + m2
➞ ➞ m ➞
d’où, finalement : d’où : v k = v k −1 − v .
M + ( N − ( k − 1))m
1 2 1 2
K = µ (lω ) + ( m1 + m2 )( LΩ ) . Pour le dernier saut, on obtient :
2 2
N −1
m ➞ mv
D’après le premier théorème de Kœnig,
➞ ➞ —➞ ➞
➞ ➞
v N = v N −1 −
M+m
v =
M +∑( N − k ) m
➞ ➞
ex = v f .
LO = L* + (m1 + m2)OG ∧ v G . k =0
Comme pour l’énergie cinétique, le moment cinétique barycen- Chacun des N termes de la somme étant supérieur à
trique peut être calculé pour M1 et M2 , ou bien écrit mv
, la vitesse finale de la plate-forme est ici plus
directement comme étant celui du mobile fictif : M + Nm
➞ ➞
L* = m 2w e z . grande que si les N personnes sautent en même temps.
2 • Le raisonnement est le même, seule change l’expression Une fois accrochés, les deux patineurs restent à distance d0
de la quantité de mouvement de la personne qui saute. Si elles l’un de l’autre. La conservation du moment cinétique bary-
sautent toutes en même temps, la conservation de la compo- centrique :
➞ —➞ ➞ ➞ ➞
sante horizontale de la quantité de mouvement s’écrit L* = A1A2 ∧ m(V A2 – V A1) = md 2(t) w e z
➞ ➞ ➞
0 = Mv f + Nmv (la plate-forme est initialement immobile), m1m2
où m = est la masse du mobile fictif nous indique
Nm ➞ Nm ➞ m1 + m2
➞
d’où : vf = − v = v ex .
M M que la vitesse de rotation w de l’axe A1A2 est conservée. On
Si elles sautent les unes après les autres : peut la calculer à l’instant où les patineurs s’accrochent :
➞ ➞ ➞ v – v1
• premier saut : 0 = (M + (N – 1)m)v 1 + mv ; w = w0 = 2 .
d0
• deuxième saut :
➞ ➞ ➞ ➞
(M + (N – 1)m)v 1 = (M + (N – 2)m)v 2 + m(v + v 1) ; Remarque
Cette valeur permet de vérifier la conservation de l’énergie,
• ke saut :
➞ ➞ ➞ ➞
donc ici de l’énergie cinétique (d = A1A2 restant constante).
(M + (N – (k – 1)m)v k–1 = (M + (N – k)m)v k + m(v + v k–1) ;
➞ ➞ ➞ ➞ 2 • Le système étant maintenant déformable, les forces inté-
• dernier saut : (M + m)v N–1 = Mv N + m(v + v N–1) .
rieures travaillent. Le moment résultant des forces extérieures
On en déduit l’expression de la vitesse finale de la plate-forme : en G est toujours nul, et le moment cinétique barycentrique
N
mv reste constant :
➞
vN = ∑ ( M + ( N − k )m) e➞x = v➞f . ➞ ➞
L* = md 2(t)w(t)e z .
k =1
2 2
Donc : d(t) w(t) = d 0w 0 = d0 (v 2 – v 1) ,
mv
Dans ce cas, chaque terme de la somme est inférieur à , d0 (v 2 − v1 )
M soit w(t ) = . w(t) augmente quand d(t) diminue.
d ( t )2
la vitesse finale de la plate-forme est plus grande quand les N
personnes sautent en même temps. Le travail effectué par les deux patineurs est le travail des for-
ces intérieures t int , d’après le théorème de l’énergie ciné-
tique :
4 Patinage t int = ∆ K
1
=∆ * 1 2 2
md 2(t)w 2(t) – md 0w 0
K =
2 2
x En éliminant w(t) , on obtient :
2
er 1 m1m2 d0
t int = (v 2 – v 1)2 –1 .
A20 2 m1 + m2 d(t)
u2
A2
d2
d0 G D
5 Interaction noyau-proton.
G Distance minimale d’approche
d1 1 • L’énergie mécanique du système {proton + noyau}
u1 A1
A10 z 1 ·2 Ze 2
y dans le référentiel barycentrique s’écrit : M= mx + ,
2 4πe 0 x
àt=0 àt
mM
où m est la masse réduite du système, égale à et
m+M
1 • Il n’y a pas de frottements, donc toutes les forces exté- x =P
c N
c .
rieures appliquées au système des deux patineurs sont verti-
cales, le mouvement a lieu dans un plan horizontal : la vites- 1 2
se du centre de masse G est constante et vaut simplement : À l’instant initial, = µv 0 .
2
➞ ➞
➞ m1v 1 + m2v 2 1 ·2 Ze 2 1
vG = . On en déduit mx + = mv 20 .
m1 + m2 2 4πe 0 x 2
Sur le schéma, G se déplace à vitesse constante le long de la La distance minimale entre les deux particules est donc :
m2 Ze2
droite d’équation xG = d1 = d0 . xmin = (quand x est minimale, x· = 0).
m1 + m2 2πε 0 µv 02
➞
2 • La formule de composition des vitesses (vitesse v P dans 3 • À t t1 , R est nulle, et la soustraction des équations des
➞
le référentiel fixe et vitesse v P* dans le référentiel barycen- mouvements de A et B donne l’évolution de la position
➞ ➞ ➞
trique) pour le proton donne v P = v P* + v G . On sait par relative xB – xA :
ailleurs que la quantité de mouvement du proton dans le réfé-
➞ · ➞ , elle est donc nulle m( ẍB – ẍA) = – 2k∆ (t) = – 2k(xB – xA – v)
rentiel barycentrique est p P* = – m xe x
quand le proton est le plus proche du noyau, il en est alors de soit, avec W = 12 w :
➞
même pour v P* . v B(t1)
xB – xA = v + (xB (t1) – v) cosW (t – t1) + sinW (t – t1)
Le système étant isolé, la vitesse de son centre de masse W
reste constante, et égale à sa valeur initiale, c’est-à-dire : w
= v +∆
sinW (t – t1).
0
m ➞ W
v0 .
m+M ➞
Au mouvement d’ensemble à vitesse v G uniforme se super-
Quand le proton est le plus proche du noyau, sa vitesse est pose un mouvement relatif d’oscillations à pulsation W , de
m ➞
1 2km .
➞
donc : vP = v0 . période T : 2π
m+M
Remarque
4 • La position de A est :
À ce moment-là, la vitesse du noyau est égale à celle du
proton, car v P – v N = x· = 0 . On aurait pu utiliser cet argu- xA + xB x –x 1
➞ xA(t) = + A B = xG + (xA – xB)
ment pour calculer v P . 2 2 2
xB (t1) v (t ) 1 w
= + B 1 (t – t1) – [ v +∆ 0 sinW (t – t1)]
2 2 2 W
6 Mouvements de blocs reliés w ∆ 0
par un ressort = [W (t – t1) – sinW (t – t1)]
W 2
1 • Lorsque A aura décollé du mur, le centre d’inertie G du reste positif à t t1 : le point A ne revient pas heurter le mur.
système glissera à vitesse constante, et les masses oscilleront
autour de ce centre d’inertie.
Tant que A n’a pas décollé, les équations du mouvement sont : 7 Détermination du rapport des
m ẍA = k∆ (t) + R avec ẍA = 0 masses de la Terre et du Soleil
m ẍB = – k∆ (t)
à l’aide de la troisième loi de
Soit : (ẍA = 0) :
Kepler
R
∆ (t) = – ∆ 0 + x B – xB0 = – , 1 • L’astre, très massif, est considéré comme immobile au
k
ce qui donne pour B : centre O de champ de force centrale gravitationnelle :
m ẍB = – k(xB – xB0 – ∆ 0) . ➞ mM ➞
F =–G e r dans lequel évolue le satellite de masse m .
À vitesse initiale nulle, on a donc : r2
xB = xB + ∆ 0(1 – coswt) = v –∆ 0 coswt Pour le mouvement circulaire (uniforme), on a :
0
v2 Mm GM
avec w =
1 k
m
. m
r
= G 2 , soit v =
r r
, c’est-à-dire :
2
2 • Le mouvement de G est rectiligne et uniforme pour T2 4π2
pour la Lune (autour de la Terre) : 3
= .
t t1 , avec : D2 GMT
➞ ➞
➞ ➞ m 0 + m v B (t1) ➞ Le rapport de ces deux expressions est :
v G = v G (t1) = = v G ex
2m 2 3
w∆ w∆ MT T1 D2
soit : vG = 0
sinwt1 = 0
. = = 3,01 . 10 – 6 .
2 2 MS T2 D1
2 • Si on ne néglige plus m devant M , le mobile réduit n’est Remarque : Cette expression nous est fournie directement par
plus confondu avec P . Le mouvement du mobile réduit obéit 2π
la troisième loi de Kepler en remarquant que T = .
à l’équation : ω0
➞
dv Mm ➞ ➞ Dans le référentiel tournant, le point M est soumis aux for-
µ = − G 2 er , soit, en projection sur e r :
dt r ces d’attraction gravitationnelle de la Terre et de la Lune et
aux forces d’inertie. Quand il est en équilibre, la relation fon-
v2 Mm G( M + m ) damentale de la dynamique s’écrit :
µ = G 2 , ou encore v = .
r r r —➞ —➞
➞ TM LM 2— ➞
0 = – Gmm T – Gmm L + mw 0 GM ,
T2 4π2 TM 3 LM 3
On en déduit 3 = . En suivant la même démar-
r G( M + m ) G étant le centre de masse du système Terre–Lune. En rem-
che qu’à la question précédente, on obtient : plaçant w0 par son expression, cette équation devient :
—➞ —➞ —➞
TM LM
= (m T + m L ) GM
2 3
MT + ML T1 D2 mT + mL .
= . TM 3 LM 3 D3
MS + MT T2 D1
Si les points T , L et M forment un triangle équilatéral,
MT TM = LM = D , les dénominateurs se simplifient et il reste
Au premier ordre en cette équation devient : —➞ —➞ —➞
MS mTTM + m LLM = (m T + m L)GM , ce qui est la définition de
2 3 G : le point M est alors immobile par rapport au système
MT ML T1 D2 Terre–Lune. On définit ainsi deux points L1 et L2 .
1 + = ,
MS MT T2 D1
2 3 L1
MT 1 T1 D2 –6
d’où : = = 2,97 . 10 .
MS 1 + ML T2 D1
MT
L’écart relatif entre les deux valeurs est :
ML T L
= 1,22 %.
ML + MT
8 Points de Lagrange
L2
1 • On considère le système Terre–Lune comme un système
isolé, la distance Terre–Lune restant constante. La Terre et la
Lune décrivent des cercles autour de leur centre de masse, de Autre méthode
rayons respectifs : On peut aussi raisonner avec l’énergie potentielle. Dans le
mL mT référentiel tournant, l’énergie potentielle du point M est :
rT = D et rL = D.
mT + mL mT + mL m m 1
P = − Gm T + L + Pie avec = − mω 02GM 2 .
Le point matériel M sera immobile par rapport au système TM LM Pie
2
Terre–Lune s’il est immobile dans le référentiel tournant avec
Pour étudier l’énergie potentielle, il vaut mieux l’exprimer en
ce système (par rapport au référentiel héliocentrique, par
fonction de TM et LM uniquement.
exemple). Il faut donc déterminer la vitesse angulaire de rota-
tion w0 du système Terre–Lune autour de son centre de 1 G —➞ —➞
Pie = − m 3 ( mT + mL )GM .GM
masse. Pour cela, on applique la relation fondamentale de la 2 D
dynamique à la Terre et à la Lune séparément (dans le réfé- 1 G —➞ —➞ —➞ —➞ —➞ —➞
rentiel héliocentrique), chacune n’étant soumise qu’à l’attrac- = − m 3 ((mTTM . (GT + TM ) + mLLM . (GL + LM ))
2 D
tion gravitationnelle de l’autre : —➞ —➞ ➞
(car mTGT + mLGL = 0)
GmL mT GmL mT
mTω 02 rT = 2 et mLω 02 rL = . 1 G —➞ —➞ —➞ —➞
D D2 = − m 3 (m T TM 2 + m LLM 2 + mTTM . GT + mLLM . GL) .
On additionne ces deux équations après les avoir simplifiées 2 D
respectivement par mT et par mL , on obtient l’expression de 1 G —➞ —➞
= − m 3 (m T TM 2 + m L LM 2 + m T GT . TL ).
G( mT + mL ) 2 D
w0 : ω0 = . —➞ —➞
D3 (car à nouveau mLGL = – mTGT )
Optique
LES PRÉREQUIS
• Indices, longueur d’onde, lois de Descartes.
ESSENTIEL
La lumière
• La lumière résulte en général de la superposition d’ondes électromagnétiques de différentes lon-
gueurs d’onde. Une lumière monochromatique correspond à une onde sinusoïdale de fréquence bien
déterminée.
• Dans le vide, la lumière se propage dans toutes les directions de l’espace à la vitesse :
c = 299 792 458 m . s–1 soit environ 3 . 10 8 m . s–1.
• La longueur d’onde l dans le vide, la fréquence n et la période T sont liées par l = cT = .
• Le domaine de la lumière visible par l’œil humain correspond aux longueurs d’onde comprises entre
0,4 µm et 0,8 µm (400 nm et 800 nm).
• Dans les milieux transparents, la lumière se
couleur longueur d’onde
propage à la vitesse v = où n est l’indice
optique du milieu. limite de l’ultraviolet 400 nm
Si n dépend de la fréquence (ou de la longueur violet 420 nm
d’onde), le milieu est dit dispersif. bleu 470 nm
vert 530 nm
• La plupart des milieux transparents ont un jaune 580 nm
indice qui vérifie assez bien la formule sim- orange 600 nm
plifiée de Cauchy : rouge 650 nm
n=A+ avec A et B positifs. limite de l’infrarouge 780 nm
Rayons lumineux
• Les constructions de l’optique géométrique sont basées sur le tracé de rayons lumineux, indépen-
damment les uns des autres. On les construit en utilisant les lois de Snell-Descartes.
• Dans un milieu homogène et isotrope, la lumière se propage en ligne droite ; les rayons lumineux
sont des droites.
• Dans un milieu d’indice variable, le rayon lumineux se courbe et tourne sa concavité vers les zones
d’indice croissant (sens du gradient d’indice).
Lois de Snell-Descartes
• À l’interface de deux milieux d’indices optiques différents (dioptre), un rayon lumineux donne en
général naissance à un rayon réfléchi et à un rayon transmis (réfracté), situés dans le plan d’incidence
défini par le rayon incident et la normale locale au dioptre.
• Réflexion
Le rayon réfléchi est symétrique au rayon incident par rapport à la normale à l’interface : i’1 = i1 .
• Réfraction
L’angle de réfraction i2 est lié à l’angle d’incidence i1 par : n1 sin i1 = n2 sin i2 .
Si n1 < n2, le rayon réfracté existe toujours. Il s’ap-
proche de la normale. ui N
i1 ur
Si n1 > n2, il y a réflexion totale lorsque l’angle i’1
n1
d’incidence i1 est plus grand que l’angle de réfraction dioptre
n2
limite iL , tel que :
n2
sin iL = . i2
n1
n1 < n2 ut
Cette propriété est utilisée dans les fibres optiques, les
prismes à réflexion totale…
Si le rayon réfracté existe, il s’écarte de la normale. Figure réalisée avec n1 < n2 .
• Les lois de Descartes obéissent au principe de retour inverse de la lumière : tout trajet suivi par la
lumière dans un sens peut l’être dans le sens opposé.
1 Détection d’une faible torsion Quels sont les trajets possibles menant d’un trou à
Conseil
Sur un dispositif susceptible de tourner d’un petit angle a l’autre ?
autour de l’axe vertical D, on a fixé un petit miroir plan.
Un faisceau laser est réfléchi sur le miroir et forme une
tache sur l’écran d’observation à distance L. 4 Émergence rasante
Cette tache a un diamètre de 5 mm.
Quel est l’ordre de grandeur des angles de rotation détec- Le plan de figure est le plan d’incidence.
tables à l’aide de ce système ? Si la tache se déplace de Le rayon arrive à l’incidence a = 40°, et émerge en rasant
5 cm, quel est l’angle de rotation mesuré ? la face adjacente.
1 • Quel est l’indice du cube de verre ?
a
écran 2 • Que se passe-t-il pour a 40° et pour a 40° ?
a
laser
L=4m
D n
n
Conseil
i
3 Que voit l’œil ? e
lampe
Faire la construction du trajet de retour et repérer les
Conseil
r
S angles pertinents.
A
( )
l
6 Éclairage d’une fontaine
Un œil regarde une lampe à travers un cylindre dont les Une fontaine est éclairée par un projecteur, orienté verti-
parois internes sont réfléchissantes. Les bases du cylindre calement et encastré dans son fond.
de rayon r et de hauteur sont percées de deux petits Le fond du bassin est-il éclairé ? Pourquoi ? Définir une
trous. zone de pénombre au fond du bassin, et préciser sa dimen-
Que voit l’œil ? sion. Peut-on voir le luminaire du bord du bassin ?
Les valeurs numériques utiles sont indiquées sur le sché- Entre ces prismes est intercalé un film de liquide d’indice
ma. L’indice de l’eau est n = 1,33. n que l’on cherche à déterminer.
Liquide d’indice n
a c
i n
H = 1,8 m
A
n
b d
h=2m
1 • Quelle est la direction du rayon entrant par la face ab
à l’incidence i, s’il émerge du dispositif par la face cd ?
2 • Que vaut l’indice n si on observe une disparition du
L=5m
rayon transmis pour une incidence i = 18° ?
3 • Quels sont les indices mesurables avec ce dispositif ?
Conseil
Conseil
avoir réflexion totale ? Où ?
7 Autofocalisation
d’un rayon laser
Un faisceau laser de forte puissance P , de section cylin-
9 Observation d’un tube
drique s et de rayon a traverse un milieu dont l’indice
barométrique
n dépend de la puissance P et de la section s du laser Un tube de verre cylindrique d’indice n , de rayon exté-
suivant la loi : rieur a et de rayon intérieur b est rempli de mercure. Un
P observateur très éloigné du tube regarde le tube dans une
n – n0 = α direction normale à l’axe du tube (on suppose donc que les
s
(n0 et a désignent des constantes positives). rayons lumineux provenant du tube éclairé forment un
indice n0
faisceau de lumière cylindrique arrivant vers l’œil de l’ob-
servateur).
θ
indice n
indice n0 2a 2b
8 Réfractomètre d’Abbe
Un réfractomètre d’Abbe comprend deux prismes iden-
10 Fibre à saut d’indice
tiques, d’indice N = 1,732, à base en forme de triangle Une fibre optique à saut d’indice est formée d’une âme de
rectangle dont le deuxième angle est noté A (cf. schéma). rayon r et d’indice n1 , entourée d’une gaine d’indice n2.
1 • Les indices des matériaux disponibles valent 1,50 et au cœur de la fibre ? Quelle fréquence de transmission
1,65. Expliquer le principe du guidage, et indiquer le peut-on envisager pour cette fibre ? Existe-t-il une solution
matériau à choisir pour l’âme de la fibre. technique réduisant cet inconvénient ?
2 • Pour une impulsion lumineuse guidée dans la fibre de
Conseils
Le confinement est assuré par réflexion totale.
longueur L, pourquoi y a-t-il un décalage temporel, noté
Examiner alors le trajet total du rayon.
t, entre les différents rayons qui lui sont associés et guidés
a d
A q2 S
a
I q2
L IH 4r
On a tan q 2 = avec SH = , soit tan q 2 = .
L’angle a étant petit, le rayon réfléchi revient à distance SH 4
d ≈ 2aL, d’après la construction. Dans le cas de k réflexions, on trouve facilement que :
On peut estimer que ce décalage est décelable si d 5 mm, 2kr
tan qk = .
soit a 6,25.10 – 4 rad ≈ 2 , ce qui est comparable au pou-
voir séparateur de l’œil (de l’ordre de 3.10 – 4 rad). Par raison de symétrie autour de la direction SA , le rayon
Pour d = 5 cm, on obtient a = 20 . dessiné peut tourner autour de SA . L’œil reçoit donc un cône
de rayons sortant sous l’angle qk . L’œil verra un cercle pour
chaque valeur de qk . Remarquons que pour k = 0, on obtient
2 Incidence de Brewster un point central.
π
On a sin i1 = n sin i2 avec i1B + i2B = ;
2 4 Émergence rasante
d’où tan i1B = n , ce qui donne i1B = 53° .
i1 i1
air π–r
r 2
a
n
i2 eau
L
5 Décalage par une lame à faces 2
= h tan a + H tan b, avec sin b = n sin a.
parallèles En posant x = sin a, il vient :
L x nx
=h +H
d
2 81 – x 2 91 – n 2 x 2
La résolution numérique conduit à un angle a ≈ 28° : l’ob-
i servateur peut apercevoir le projecteur.
r
r
i 7 Autofocalisation
d’un rayon laser
Selon les lois de Descartes, les rayons du faisceau laser ont ten-
La construction montre que le rayon sort de la lame sans avoir dance à être déviés vers la région de fort indice, donc vers l’axe
été dévié, mais décalé de la distance d. du faisceau (puisque n > n0).
C
d i1 ≈ π n0
i 2
B
r
A θ
i2 n
e
2α P
h a a θ≈ ≈ 10 –6 rad .
sn0
r
Si le faisceau laser converge effectivement vers l’axe (auto-
focalisation), cette convergence reste très faible, voire négli-
1
Pour a = arcsin , on est à la limite de réflexion totale à geable dans le cadre de l’application numérique proposée.
n
la surface de l’eau. La transmission vers l’air a lieu pour des
angles a plus faibles, et on peut estimer qu’il existe une zone
2h 8 Réfractomètre d’Abbe
de pénombre de rayon r = 2h tan a, soit : r = 2 ≈ 4,6 m.
7n – 1 1•
Pour une fontaine de demi-largeur égale à 2,5 m, le fond sera i r r
donc assez sombre (si la surface de l’eau est peu agitée). r
r i
b
H
Si les faces des prismes en regard sont parallèles, le schéma
h a montre que le rayon sort sans déviation.
L/2
2 • Une réflexion totale bloque l’émergence si
Pour que l’observateur puisse voir le projecteur, il faut trou- n
r arcsin .
ver un angle a, avant la réflexion totale, tel que : N
La somme des angles d’un triangle valant π, on peut lire sur proviennent nécessairement du mercure. L’observateur a
π π donc l’impression de voir le tube complètement rempli de
le schéma : –r + – r + A = π, soit r + r = A. mercure (il ne voit pas le verre).
2 2
a
La réflexion totale a donc lieu lorsque : Il en sera évidemment de même si b .
n
n a
sin i = N sin A – arcsin
N En revanche, si b < , l’observateur voit le tube de verre de
n
ce qui donne une mesure de l’indice du liquide :
diamètre 2a dans lequel le mercure occupe un cylindre appa-
n = N sin A – arcsin sin i rent de diamètre :
a
2HA = 2a sini = 2nb puisque b = sin i .
On obtient numériquement : n ≈ 1,321. n
3 • La réflexion totale est envisageable tant que n N. Pour l’observateur, le mercure paraît donc occuper un volu-
me plus important qu’il ne le fait en réalité (cylindre de dia-
mètre 2nb au lieu de 2b).
9 Observation d’un tube
barométrique A i
A i
a
Cas où b
B i’ n
O
10 Fibre à saut d’indice
1 • Le guidage sera réalisé si on obtient une réflexion totale
interne du rayon lumineux : la gaine doit correspondre au
Sur le schéma précédent, on constate que : milieu d’indice le moins élevé, donc n1 = 1,65 et n2 = 1,50.
OB b a Pour un rayon situé dans un plan méridien, on obtient un
sin i ′ = = , d’où b = sin i . schéma de la forme :
OA a n
A gaine n2
i
i’1 n1
r a b axe de la fibre
B observation âme
O du mercure
gaine
n2 π
a Le guidage est assuré si b arcsin , avec a = – b,
Cas où b = n1 2
n
n2
a soit pour a arccos . Pour un rayon non méridien,
On peut donc envisager le cas limite où b = . n1
n
Sur le schéma ci-dessus, i ′ prend la valeur limite i′1 définie par incliné de a par rapport à l’axe de la fibre, l’incidence b
1 sera plus élevée, l’inégalité obtenue est donc une condition
sin i1′ = . suffisante au guidage.
n
Tous les rayons sortant du tube passent, avant réfraction sur 2 • À une impulsion lumineuse sont associés des rayons dont
a l’inclinaison varie entre 0 et a pour qu’ils restent confinés
le cylindre extérieur, à une distance r = sin i < b et
n dans la fibre.
c n1 L n1
Le trajet parcouru à vitesse varie donc de L (inclinaison gissement temporel de valeur t = – 1 . On peut
n1 c n2
L n L envoyer les impulsions à une fréquence supérieure à 1/t sans
nulle) à = 1 (inclinaison maximale), et le temps
cos a n2 risquer une perte d’information. En pratique les fibres
n1 L n2 L optiques sont des fibres à gradient d’indice (et non à saut d’in-
du trajet de à 1 . Une impulsion subit donc un élar- dice), ce qui diminue cette difficulté.
c n2c
LES PRÉREQUIS
• Stigmatisme, aplanétisme.
• Conditions de Gauss pour un système centré.
ESSENTIEL
Stigmatisme
Un système optique réalise le stigmatisme pour un point objet A et son point image A si tout
rayon issu de A passe par A après avoir été traité par le système optique : ces points sont conju-
gués par le système optique.
Aplanétisme
Un système centré est un système optique possédant la symétrie de révolution autour d’un axe,
appelée axe optique.
Un système centré est aplanétique pour un couple de points A et A s’il est stigmatique pour le
couple de points A et A , et s’il conserve cette propriété en conjuguant des points B et B ,
voisins de A et A respectivement, et situés dans les mêmes plans de front, perpendiculaires à
l’axe optique.
Conditions de Gauss
Un système centré est utilisé dans les conditions de Gauss si les rayons sont paraxiaux : proches
de l’axe optique, et peu inclinés. Les miroirs ou dioptres sont utilisés au voisinage de leur som-
met.
Les conditions de Gauss assurent aux systèmes centrés un stigmatisme (conjugaison point à
point), et un aplanétisme (conjugaison plan à plan) approchés.
Le stigmatisme permet d’associer à un point de l’axe une image sur l’axe : une relation de conju-
gaison caractéristique traduit cette propriété.
Le foyer principal objet F a son image à l’infini dans la direction de l’axe optique. Le plan focal
objet est le plan de front contenant F.
Le foyer principal image F est l’image d’un point objet à l’infini dans la direction de l’axe
optique. Le plan focal image est le plan de front contenant F .
Dans les conditions de Gauss, la connaissance de points particuliers comme les foyers, centres ou
sommets des miroirs ou dioptres permet une construction graphique des images en quelques
traits.
Les rayons construits sont situés dans un plan contenant l’axe optique, et toutes les figures réali-
sées sont un tel plan méridien.
A A’ A A’
A’
A A’ A
1 Le miroir
Conseil
Où est l’image d’un point par un miroir plan ?
Deux personnes mesurent respectivement 1,62 m et
1,85 m. Leur visage a environ 25 cm de hauteur, les yeux
étant à 10 cm du sommet du crâne. Elles veulent toutes
deux voir leur visage dans un miroir.
À quelle distance du sol doit-il être placé, et quelle est sa 4 Lentille mince plan convexe
hauteur minimale ? Une lentille plan convexe résulte de l’association d’un
dioptre plan air-verre et d’un dioptre sphérique de rayon
Il faut mettre en évidence les rayons limites arrivant
Conseil
de courbure R = 10 cm.
sur le miroir. En considérant un rayon analogue à celui représenté sur le
schéma :
1 • Discuter les valeurs utiles du rayon d’ouverture r de
2 Stigmatisme de l’œil la lentille. En utilisant la limite associée, préciser l’épais-
seur maximale e de la lentille. Pour une lentille mince,
L’œil est assimilé à un dioptre sphérique air-eau (n = 1,33) cette limite peut-elle être contraignante ?
de rayon R = 6 mm au repos.
Quelle doit être la distance entre ce dioptre et la rétine, 2 • Déterminer la focale de la lentille dans l’approxima-
sachant que l’œil emmétrope au repos vise à l’infini ? tion de Gauss. Connaissant l’indice d’un verre « stan-
dard », commenter ce résultat. Qu’obtiendrait-on pour une
lentille équiconvexe ?
R
r
Faire apparaître les angles, et traduire la position du
Conseil
A A
Il faut utiliser les lois de Snell-Descartes et des rela-
Conseil
(1) (2) tions trigonométriques simples.
π π
4 4
I J
7 Stigmatisme du miroir sphérique
M1 M2 1 • Quelles remarques peut-on faire au sujet de la simula-
(1) (2)
tion donnant le tracé de quelques rayons lumineux issus de
O écran percé
d’un trou A qui se réfléchissent sur le miroir ?
miroir
A
6 Lentille demi-boule
Soit le système lentille demi-boule plan convexe éclairé en
lumière parallèle ; on se propose d’estimer les limites
C
quantitatives permettant d’avoir un « bon » stigmatisme.
diaphragme
M i
R r
h
x
x O H S A
= R (1 – cos i) + sin i
image de tan (i – r)
tête
la tête
10 cm ≈ R. 0 + i
5 cm
7,5 cm i 1– 1
n
15 cm
n
=R .
n–1
hauteur h des yeux
Pour n = 1,33 et R = 6 mm, la rétine se situe donc à 24 mm
plan du derrière le dioptre sphérique d’entrée.
miroir dimension transversale
minimale pour
sol une personne
3 Étude d’un périscope
La tête et son image sont équidistantes par rapport au miroir. 1 • Soit A1 l’image de A donnée par M1 .
Pour voir le haut de la tête, il faudra donc 5 cm de miroir au- OP 1A1 doit être le symétrique de O I 1A par rapport à M1 .
dessus des yeux, tandis que pour voir le bas, il faudra 7,5 cm. O
I 1A(x, y – h) donc O P 1A1(y – h, x), puisque M1 est incliné de
45°.
La distance au sol doit être calculée pour la personne la plus
On en déduit les coordonnées de A1 :
petite, soit :
O
I A1 = O
I O1 + OP 1A1 = (y – h, x + h).
d = 162 – 10 – 7,5 = 144,5 cm.
A est l’image de A1 donnée par M2 . O I A est le symétrique
La hauteur du miroir doit permettre aux deux personnes de se
de O
I A1 par rapport à M2 . Donc :
voir.
O
I A (x + h, y – h) .
C’est la personne la plus grande qui donne sa valeur minimale,
Le point A est donc visible par l’œil.
soit :
L = d – d avec d = 185 – 10 + 5 = 180 cm. 2 • Le vecteur AE B est transformé en A
O B , avec A O B =A E B
L = 35,5 cm. (voir figure ci-dessous).
En conclusion, un miroir de 40 cm placé à 1,42 m du sol Ce système permet de visualiser un objet dans le cas où un
conviendra très bien. obstacle existe devant l’œil. Les miroirs étant stigmatiques,
l’image est nette.
2 Stigmatisme de l’œil B1
Un rayon paraxial parallèle à l’axe optique doit couper ce A1
dernier sur la rétine car l’œil emmétrope au repos vise à l’in-
fini. d
B
i I 45°
i–r O1
A
r
h
h d B
O c rétine
O
45°
air eau A
d+h
1
Une réflexion totale a lieu au point M si i arcsin ,
n
R
soit y = R tan i r= , ce qui définit le rayon maxi-
7n2 – 1
mal utile d’ouverture de la lentille. 45°
L’équation de la face bombée est x 2 + y 2 = R2, en prenant
I J
l’origine en C.
q
On a donc : xS = R, et xA = 8R2 – r 2 = R
n2 – 2
n2 – 1
.
5
L’épaisseur maximale vaut alors : e = xS – xA ≈ 0,55R pour
A2
n ≈ 1,5.
Pour une lentille mince, e R, donc yA r, et cette limite
n’intervient pas. –a
On note A2 l’image de A par M2 : JZ A = ,
d–b
2 • Le point F est à l’intersection du rayon émergent et
de l’axe Ox, soit : xF = xM + y cotan (i – i). d–b
donc ZJA2 = puisque M2 est pour le moment à 45°.
Dans l’approximation de Gauss : –a
y ny d–b+a
xO ≈ xM ≈ xS = R, i ≈ ,i ≈ , Par le miroir M1, A2 a pour image A : AIA2 = ,
R R –a
R –a
de sorte que f = cOcF = ≈ 2R pour n = 1,5. donc AIA = .
n–1 d–b+a
Pour une lentille équiconvexe, juxtaposition de deux lentilles
–a
plan convexe, il suffit d’additionner les vergences, donc : On en déduit O
R A = ,
d+a
R
f = = R si n = 1,5.
2(n – 1) a
soit : tan q = ≈ 0,04 rad ≈ 2° 17’.
a+d
2• A
M2
q
M2
A2
J
2q
A2
A
M i
R r
h
a x
x O H S A
M2
H p/4
R
• Avec n = 1,6 , Sc F = = 167 mm. Le calcul montre que
0,6 3 • Nous pouvons alors construire le point A en utilisant la
pour la même erreur, il faudra prendre h 25 mm. relation de conjugaison du miroir d’axe SACA, avec origine
On remarque que hmax dépend de R et de l’indice optique, 1 1 2 2
donc de la longueur d’onde. au centre : + = = .
C
c Ac C
c A
c C
c Sc A R
R
–
7 Stigmatisme du miroir sphérique Or Cc A
c =
d
, donc : C
c A
c =
2
.
cos q 1+ R cos q
1 • Les rayons issus de A ne se coupent pas en un endroit
2d
précis, et nous ne pouvons pas définir une image A du point
A. En utilisant des rayons trop inclinés, nous n’avons pas de Nous reconnaissons l’équation, en coordonnées polaires
stigmatisme réalisé par le miroir sphérique. d’origine C qui constitue l’un de ses foyers, d’une conique
R
2 • Lorsque le faisceau est diaphragmé au voisinage de C, d’excentricité e = (ellipsoïde si e 1, paraboloïde si
2d
les rayons utilisés constituent un pinceau de faible ouverture. e 1).
Nous constatons qu’ils se coupent en un point A assez bien Les images A sont réparties sur cette surface, qui n’est pas
défini : le stigmatisme, approché, est réalisé, malgré une incli- un plan de front perpendiculaire à l’axe optique : le système
naison assez importante du pinceau lumineux par rapport à réalisé est stigmatique (stigmatisme approché), mais pas
l’axe du miroir. aplanétique.
Nous pouvons le comprendre en envisageant l’axe SACA,
obtenu par rotation d’angle q autour du point C, dans le plan 4 • La surface précédente est plane si son excentricité devient
de figure. Le faisceau de rayons lumineux issus de A, dia- infinie, donc, à R donné, lorsque d tend vers zéro. Cela
phragmé, permet de se retrouver dans le cas d’un miroir sphé- signifie que le miroir sphérique réalise un stigmatisme et un
rique effectif de centre C, d’axe SACA, utilisé dans les condi- aplanétisme approchés, au voisinage de son centre, même en
tions de Gauss pour former l’image A de A. D’où le stig- dehors des conditions de Gauss.
matisme observé sur la simulation…
LES PRÉREQUIS
• Constructions, conjugaison, grandissement des len-
tilles et miroirs utilisés dans les conditions de Gauss.
ESSENTIEL
Constructions graphiques
Les conditions de Gauss assurant stigmatisme et aplanétisme approchés, une construction d’ima-
ge à l’aide de deux traits lumineux permet une étude rapide des systèmes centrés.
Il est utile de mettre à profit les propriétés très simples de quelques points remarquables du sys-
tème optique.
Les représentations simplifiées des miroirs et dioptres sphériques par leurs plans tangents sur
l’axe optique sont effectuées sur des schémas ou les dimensions transverses sont dilatées.
Sur les schémas, les axes sont orientés : les positions et tailles des objets sont repérées par des
valeurs algébriques.
Conjugaison et grandissement
Le stigmatisme est traduit par une relation de conjugaison liant les abscisses des points A et A
conjugués sur l’axe par le système.
La linéarité entre la taille de l’objet et celle de l’image est traduite par le grandissement transverse
A
c cBc
g= . C’est une grandeur algébrique, qui dépend de la position de l’objet et des caractéris-
A
c B c
tiques du système centré.
Miroirs sphériques
Le miroir est défini par son centre C et son sommet S. On note R = Sc C c son rayon de courbu-
re, positif pour un miroir convexe (divergent), négatif pour un miroir concave (convergent).
B J
A F S
A C F
B I
O F A
A F
I B
(L)
A A
A F O F A
(L)
1 1 1 1
– = = –
O
c A
c O
c Ac OF OF
sens de la
lumière
(L)
A A
A F O F A
(L)
1 1 1 1
– = =–
O
c Ac O
c A
c O
c F
c O
c Fc
En invoquant le retour inverse de la lumière, on retrouve bien que A a pour image A.
Dans les situations précédentes, les relations de Newton s’écrivent :
cas F
c A c c Ac = – f 2
c .F
F
c Ac .F c cA c =–f2.
F F’
Conseils
Pour réaliser ce type de construction, il faut utiliser
les propriétés du plan focal et du centre du miroir.
On rappelle que tout faisceau incident de rayons
parallèles converge vers un point du plan focal après
2• réflexion. Comment détermine-t-on ce point ?
a
De même, tous les rayons passant par un point du plan
a
focal sont réfléchis en formant un faisceau parallèle.
Comment obtient-on la direction de ce faisceau ?
F’ F
3 Construction d’une image
Déterminer, par une construction géométrique, la position
de l’image A′ d’un point objet A , dans les cas suivants :
1• a
a
Conseils
3• a
C F a
F O A F’
On vérifiera le résultat au moyen des relations de conju- Déterminer l’ordre de grandeur de la température atteinte
gaison de Descartes et de Newton. au niveau de l’image du Soleil. Discuter la vraisemblance
On précisera la nature (réelle ou virtuelle) de l’objet et de du résultat.
l’image.
Conseils
Le Soleil étant à l’infini, dans quel plan se trouve son
Pour construire l’image d’un objet appartenant à l’axe
Conseils
image ?
optique, on utilise la propriété d’aplanétisme. Soit B À chaque direction de rayons solaires correspond un
un point objet tel que AB soit normal à l’axe, et B′ point du plan focal image. Comment construire sim-
son image. Où se situe l’image A′ de A? plement ce point ?
Pour construire l’image B′ de B , on utilise les L’image du Soleil reçoit tous les rayons incidents sur
rayons remarquables. Rappeler la construction du la lentille, donc toute la puissance qui traverse la len-
rayon émergent lorsque le rayon incident : tille.
• passe par le centre optique ;
• passe par le foyer objet ;
• est parallèle à l’axe optique. 6 Plans conjugués
Combien y-a-t-il de rayons remarquables nécessaires
Un objet lumineux AB et un écran sont normaux à l’axe
pour construire l’image B′ ?
optique d’une lentille mince convergente de distance foca-
le image f ′ . La distance de l’objet à l’écran est égale à d .
lorsque le rayon incident passe par S, F ou C. Il s’agit ici d’exprimer que le point A′ (intersection de
Combien de rayons remarquables sont nécessaires ? l’écran et de l’axe optique) est conjugué du point A