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Un dahir ou dahir chérifien (en arabe ‫ )ظهير‬est un décret royal.

Dans la législation marocaine ce


terme désigne le sceau du roi apposé sur les textes de lois votés au parlement.

La circulaire est un texte qui permet aux autorités administratives (ministre, recteur, préfet…)
d’informer leurs services. Il peut s’agir par exemple de faire passer l’information entre les différents
services d’un ministère, ou du ministère vers ses services déconcentrés sur le terrain. Ces circulaires
peuvent prendre d’autres noms, par exemple « note de service » ou encore « instruction ».

La circulaire de la Direction générale des impôts (DGI) apporte des éclaircissements sur
l’interprétation des nouvelles mesures fiscales introduites par décret.

La loi de finance :

Présentation de la notion du budget et de la loi de finance :

La loi des finances est une politique économique qui consiste à préparer les orientations stratégiques
du pays et précise l’ensemble des recettes et des dépenses qui vont être effectuées toute au long de
l’année. Elle présente l’aspect financier d’une économie et elle retrace dans un document les
différentes dépenses et recettes d’un pays. Elle est préparée par le ministre des finances en
collaboration avec les autres ministres.

Définition de budget :

« C’est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses annuelles de l’Etat et
les autres services que la loi assujettit (soumet) aux même règles » Décret Français 1926.

« Il prévoit et autorise en forme législative, les charges et les ressources de l’Etat. Il est arrêté (ُ‫ُقر‬
ُ ‫)ي‬
par le parlement dans la loi de finances qui traduit les objectifs économiques et financiers du
gouvernement »

Ainsi les finances publiques sont intégrées à la constitution. L’article 49 de 1972 parle d’une loi
organique chargé d’organiser toute la matière financière « la chambre des représentants vote la loi
de finances dans les conditions prévues par une loi organique » Décret Français 1956

NB :

Le conseil des ministres : présidé par le 1 er ministre/Le conseil du gouvernement : présidé par le
Roi/Un acte : c’est une ordonnance donnée par le gouvernement.

Les lois de finance déterminent la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges
de l’Etat, compte tenu d’un équilibre économique et financière qu’elle définit, cet équilibre des
charges et recettes n’est pas prescrite (On doit rester dans un équilibre économique : 3 % de déficit)

 Recettes = Impôts, recettes domaniales, emprunts …


 Dépenses= payer les fonctionnaires, faire des investissements, Rembourser les dettes…

← On distingue alors 3 types de loi de finance :

(Loi de finance de l’année (N-1) (Loi rectificative de finance (N) (Loi de règlement (N+1)

La loi de finance prévoit, évalue, énonce et autorise, pour chaque année budgétaire, l'ensemble des
ressources et des charges de l'État, dans les limites d'un équilibre économique et financier qu'elle
définit1. Conséquence du principe d'annualité budgétaire1, la loi de finances a la particularité d'être
discutée et votée chaque année, et ce, suivant une procédure extraordinaire prévue par la
Constitution2 et la Loi organique relative à la loi de finances3.

Il existe trois types de lois de finances

 Lois de finances de l’année

Il s’agit du texte le plus important puisqu’il prévoit pour chaque année civile les ressources et les
charges de l’Etat. On prend alors en compte toutes les opérations financières établies par l’Etat lui-
même, mais également par les organismes publics qui s’y rattachent.

Ce texte législatif est voté par le Parlement entre les mois d’octobre et de décembre de l’année
précédant celle de sa mise en application (N-1).

 Lois de finances restrictives

Ces lois permettent de corriger ce qui avait été prévu au départ par la loi de finance de l’année. Elles
sont donc établies au cours de l’année d’application de la loi de finance de l’année. Mais ces lois ne
sont pas nécessairement votées ; elles ne sont mises en place que si elles sont utiles. Il peut
également en exister plusieurs dans une même année. Il s’agit d’un texte législatif, voté par le
Parlement, qui fait donc l’objet d’un contrôle par le Conseil Constitutionnel.

 Lois de règlement

Ces lois constatent ce qui a été fait durant l’année d’application de la loi de finance de l’année. Elles
sont donc établies durant l’année suivante. Elles évaluent les opérations financières menées, et ainsi
l’exécution de ce qui avait été prévu. L’objectif est donc de définir l’écart entre ce qui avait été prévu
et ce qui a été mis en œuvre. Le Parlement dispose d’un large pouvoir dans le cadre de ce contrôle.

Loi, décret, arrêté, circulaire

Les règles complexes mais fondamentales formant ce qu’on appelle la « hiérarchie des textes » ou la
« pyramide du droit ».

1
Le principe d'annualité budgétaire est l'un des cinq grands principes budgétaires des finances publiques en
France. Les cinq principes budgétaires sont :
Le principe d'annualité budgétaire, le principe d'unité budgétaire, le principe de spécialité budgétaire, le
principe d'universalité budgétaire, le principe de sincérité budgétaire
On peut également noter un sixième principe, celui de l'équilibre budgétaire qui impose aux collectivités
locales d'établir un budget équilibré (dépenses = recettes) tant en fonctionnement qu'en investissement. L'État
lui fait exception à cette règle puisqu'il peut présenter son budget (loi de finance) en déficit.
2
Six constitutions ‫ دستور‬marocaines se sont succédé de 1962 à 2011, la Constitution1 étant la norme juridique
suprême du Royaume.
3
Au Maroc, la loi organique relative à la loi de finances est le texte déterminant le cadre juridique des lois de
finances. C'est une loi organique « Une loi organique est une loi relative à l'organisation des pouvoirs
administratifs. La Constitution peut être considérée comme un type particulier de loi organique » qui a une
valeur supérieure à la loi ordinaire « une loi ordinaire est un acte voté par le Parlement selon la procédure
législative établie par la Constitution française et dans l'une des matières que la Constitution lui réserve
expressément ». Publiée au bulletin officiel en juin 2015, elle remplace le précédent cadre datant de 1972.
Le système juridique est organisé de façon à ce que les normes inférieures soient en accord avec ce
qui est édicté par la norme supérieure.

La constitution

Les normes constitutionnelles occupent le plus haut degré dans notre ordonnancement juridique.
Elles constituent le cadre régissant l’organisation et le fonctionnement de l’Etat.

La loi

Règle écrite et générale votée selon la procédure législative par le parlement (assemblée nationale et
sénat). La loi peut être adoptée à l’initiative du parlement (on parle alors de proposition de loi) ou du
gouvernement (projet de loi). Elle s’impose à tous dès lors qu’elle a été promulguée par un décret
présidentiel. Avant sa promulgation, elle est susceptible d’être soumise à un contrôle de
constitutionnalité exercé par le Conseil Constitutionnel.

Le décret

Acte réglementaire signé soit du Président de la République, soit du Premier Ministre. Les décrets
dits “décrets en Conseil d’Etat”, ne peuvent être pris qu’après consultation de celui-ci. Dans la
hiérarchie des normes, le décret se situe en dessous des lois auxquelles il doit nécessairement être
conforme. Il doit être publié, après signature et éventuellement contreseing, au Journal Officiel.

Un décret est un acte d'application d'une loi. Un décret peut être contesté par un tiers dans les deux
mois suivant sa parution au journal officiel. Un décret peut être abrogé ou modifié un autre décret.
Pour annuler une loi, il faut faire voter une autre loi.

L’arrêté
Un arrêté est un acte administratif à portée générale ou individuelle (spécifique à une exploitation ou
une zone géographique). Les arrêtés peuvent être pris par les ministres (arrêtés ministériels ou
interministériels), les préfets (arrêtés préfectoraux) ou les maires (arrêtés municipaux).

La circulaire

Dans la fonction publique française, une circulaire est un texte émanant d’un ministère et destiné à
donner une interprétation d’un texte de loi ou d’un règlement (décret, arrêté), afin que ce texte soit
appliqué de manière uniforme sur le territoire. Ce sont des recommandations ; elles ne s’appliquent
qu’aux agents du service public (circulaires d’ordre intérieur). Dans certains cas, les circulaires
introduisent de nouvelles règles (circulaires réglementaires).

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