Autres examens
Hémocultures, ECBU, NFS, TP-TCA, iono, bilan hépatique et rénal, CRP.
Recherche d’antigènes solubles dans le LCR, le sang et les urines.
Diagnostic étiologique :
Méningites à pneumocoque
Terrain +++ : immunodéprimé, éthylisme, diabète, vieillard, splénectomisé…
La porte d’entrée est le plus souvent ORL, pul ou une brèche ostéo-durale.
Tableau brutal et franc, formes comateuses et complications neuro fréquentes.
LCR : diplocoque Gram positif
Autres germes
Les anaérobies : suspectés en cas de foyer infectieux ORL ou stomatologique.
Les méningites à staphylocoque, au cours d’une spondylodiscite, septicémie,
Traitement :
Mesures générales :
Hospitalisation en urgence - USI en cas de défaillance cardiovasculaire ou de coma.
Correction des troubles hydro-électrolytiques
Traitement d’un éventuel choc septique, de convulsions ou d’un œdème cérébral.
Antipyrétiques
Traitement préventif
Méningite à méningocoque :
Infection à déclaration obligatoire
Antibioprophylaxie des sujets en contact : rifampicine orale x 48h (600 mg x 2/j) ou spiramycine (3M ui x 2/j x 5j) si allergie.
Le patient doit également recevoir un ttt par rifampicine x 2j à la sortie de l’hôpital pour supprimer le portage rhinopharyngé.
Le vaccin ne concerne que les sérogroupes A et C, il est recommandé pour les voyageurs qui se rendent en zone d’endémie.
Méningites à pneumocoque :
Traitement d’une infection ORL, une brèche ostéo-durale.
Vaccination antipneumococcique recommandée chez les sujets à haut risque (splénectomisés, drépanocytaire)
Méningite à Hæmophilus influenzæ : la vaccination est maintenant proposée à tous les nouveau-nés.
Méningite listériennes : pas de prophylaxie IIaire, car pas de transmission interhumaine, éviter certains fromages chez sujet à risque.
Surveillance
Dans les 48 premières heures les éléments de surveillance sont : la fièvre qui ↓ progressivement avec régression du sd méningé.
Aucune PL de contrôle n’est utile, sauf en cas d’évolution atypique ou défavorable, ou s’il s’agit d’une souche de pneumocoque de
sensibilité ↓ aux βlactamines. Dans ce cas une [ATB] doit être pratiquée dans le LCR et comparée à la CMI de la souche isolée.
Conclusion :
Une urgence diagnostique et thérapeutique absolue, qui impose une hospitalisation sans retard.
Le traitement repose sur une antibiothérapie bactéricide initialement empirique, choisie en fonction du
terrain, du tableau clinique et du contexte épidémiologique, puis adaptée au germe isolé dans le LCR.
Problèmes : apparition récente d’un nombre croissant de pneumocoques résistants à la pénicilline.
Des mesures prophylactiques importantes en cas d’infection à méningocoque.