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Traitement spécifique
Érysipèle
Il doit être antistreptococcique : βlactamines est le ttt de 1ère intention. La péni G inj est l’ATB de référence en hospitalisation.
En traitement d’attaque chez les malades hospitalisés, péni G 10 à 20MUI/j en 4 à 6 perf jusqu’à l’apyrexie. Ensuite relais par
VO (péni V 3 à 6MUI/j en 3p, amoxicilline 3 à 4,5g/j en 3p) jusqu’à disparition des signes locaux (la durée totale 10-20j).
Un traitement oral d’emblée (15jours) est également possible, en l’absence de signes de gravité locaux ou généraux. Il peut
s’effectuer à domicile et évite les contraintes et les effets indésirables du traitement IV.
Si intolérance ou allergie à la pénicilline, on prescrira de la pristinamycine (3g/j en 3p), un macrolide ou la clindamycine.
Traitement symptomatique de la douleur.
Prévention primaire des récidives :
Ttt d’une porte d’entrée (intertrigo interorteils…)
Amélioration des troubles circulatoires : port de bandes de contention, drainage lymphatique manuel.
Hygiène cutanée correcte.
Chez les malades ayant plusieurs récidives par an et lorsque FF sont difficilement contrôlables, une ATB préventive par pénicilline
retard est indiquée (benzathine-pénicilline : Extencilline 2,4M IM/2 à 3sem) ou éventuellement par péni V (2 à 4 M/j en 2p orales)
Dermo-hypodermite nécrosante
Une urgence médicochirurgicale. Il consiste à exciser toutes les zones nécrosées.
Une ATB parentérale associant clindamycine, péni G ou céphalosporine, et aminoside est débutée, adaptée ensuite selon les
données de l’antibiogramme. Le métronidazole est utilisé en cas de suspicion de germes anaérobies.
Une réanimation corrigeant l’hypovolémie, d’éventuels désordres glucidiques et électrolytiques est indispensable d’emblée.
NB : le rôle déclenchant ou aggravant de la prise d’AINS a été suspecté, sans être démontré. Une telle prise doit être
systématiquement recherchée et, par précaution, arrêtée.
Eczéma
Il repose d’abord sur l’éviction de l’allergène supposé.
+ Traitement symptomatique (nettoyage à l’eau et au savon, pulvérisations d’eau micronisée, application de dermocorticoïdes).
Conclusion
L’érysipèle est la cause la plus fréquente des grosses jambes rouges aiguës et fébriles. Il ne faut pas pour autant méconnaître les
formes graves ou atypiques d’hypodermites infectieuses qui nécessitent une prise en charge différente.
La mise en route du traitement des dermo-hypodermites bactériennes ne doit pas être retardée par l’attente d’examens
complémentaires qui ont en général peu d’intérêt diagnostique.