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2015/2016
I. Introduction ................................................................................................................................................ 38
Conclusion ........................................................................................................................................................... 44
La fondation est la composante d'un ouvrage qui transmet au sol d'assise les
efforts provenant de cet ouvrage. Ces derniers ont en général une composante
verticale prédominante, mais la composante horizontale est souvent non
négligeable ; les efforts appliqués au sol sont donc inclinés. Si les efforts sont
reportés à la surface du sol les fondations seront dites superficielles ; si les
efforts sont reportés en profondeur, il s'agira de fondations profondes. Pour des
raisons de coût, on cherche souvent à fonder un ouvrage superficiellement. Si
cette solution n'est pas satisfaisante d'un point de vue technique (le sol ne peut
pas supporter la charge appliquée ou les tassements sont trop importants) ou
économique, une solution en fondation profonde est envisagée.
En dernier recours, si le sol en place ne possède pas les qualités suffisantes pour
qu'on puisse y fonder l'ouvrage, des techniques de renforcement des sols sont
utilisables.
C’est la partie de l’ouvrage en contact avec le sol auquel il va transmettre toutes les charges
permanentes et variables supportées par cet ouvrage. La fondation est donc une partie
importante de l’ouvrage car de sa bonne réalisation résulte de la tenue de l’ensemble.
- Tenir compte de la présence d'eau dans le sol (poussée d'Archimède). Vérifier que les
poussées d'Archimède soient inférieures au poids de l'ouvrage (rare) sinon prévoir un ancrage
- L'ouvrage ne doit pas se déplacer sous l'action des forces horizontales ou obliques
appliquées
à la structure (vent, poussées des terres, poussée hydrostatiques). Prendre les dispositions
tirants ou clous,...).
- Éviter les glissements de l'ouvrage pour les constructions réalisées sur un terrain en pente et
ne pas charger les semelles avoisinantes avec la semelle étudiée. Pente maximale entre
- Drainage périphérique.
Lorsque la fondation est à l'équilibre, il existe, sous son assise et dans son
environnement proche, des zones d'égale contrainte.
Immédiatement sous l'assise, la valeur de la contrainte est celle calculée
lors du dimensionnement de la fondation.
En allant vers la profondeur, la contrainte effective diminue suivant un
diagramme en forme de bulbe.
L'angle au sommet des bulbes dépend de la qualité du sol.
On remarque que la contrainte influence des zones situées au-delà de la
stricte emprise de la fondation. On voit ici la possible influence d'une fondation sur un
ouvrage voisin
Attention : La relation entre contrainte et déformation donne l'image des
tassements à attendre. On peut dont induire un tassement supplémentaire pour
une fondation ancienne en venant se fonder à proximité.
Les tassements différentiels entraînent des désordres dans des ouvrages. C’est pourquoi on
veillera à respecter les quelques règles qui suivent :
Il est vivement déconseillé de réaliser des fondations sur un terrain remblayé. On prendra les
dispositions nécessaires pour descendre les fondations au bon sol.
On ne fonde pas un ouvrage sur sol dont les caractéristiques sont très différentes.
On prévoira un joint de dilatation dans un ouvrage composé de bâtiments de hauteur
différentes (immeuble haut et immeuble bas).
Dans le cas d’un bâtiment avec deux types de fondations, on les divisera avec un joint de
dilatation. On restera vigilant sur les deux types de fondations avoisinant (l’un pouvant
charger l’autre : en tenir compte dans les calculs).
Dans le cas d’un bâtiment fondé sur un terrain incliné, la pente entre les fondations voisines
aura un rapport mini de 3/2. Si l’angle est supérieur à 3/2, il faudra donc descendre la semelle
la plus haute de manière à atteindre ce rapport.
Les différents croquis qui suivent expliquent quelques cas de tassements différentiels.
Il est vivement conseillé de faire réaliser une étude de sol avant de commencer l'étude des
fondations. L'étude de sol peut faire faire des économies sur le type de fondations elle peut
préconiser le déplacement du bâtiment vers une zone plus saine du terrain. Il est bien entendu
cette étude sera faite avant même le dépôt de permis de construire et que la surface du terrain
le permet et la majorité des problèmes de sinistre des fondations est du :
- Bâtiment hors norme et construction anarchique ;
- Mauvais dimensionnement ;
- Nouveaux ouvrages adjacents ;
- Venue d’eau ; Remblai insuffisamment tassé…
On note dans cette partie que n désigne le numéro des courbes de frottement unitaire limite le
long du fut du pieu, ces courbes déterminent la valeur de : frottement latéral unitaire limite :
avec
La contrainte de rupture sous la pointe est calculée par la formule adoptée à l’essai
préssiomètre de MENARD s’écrit q u = K p × Ple∗
avec est le coefficient de portance dépendant à la mise en œuvre et la nature du sol vaut
kp=1.1 puisque on la nature de terrain est argileuse, Ple* est la pression limite nette
équivalente de la couche d’assise au niveau de la pointe s’écrit
D+3a
1
Ple∗ = ∫ Pl × (Z) dz
b + 3a D−b
Avec Ple* est obtenue en joignant par des segments de droite sur une échelle linéaire les
différentes Pl*.
Compte tenu de la nature des formations géologiques recoupées, des charges et de la nature
du projet (ouvrage de franchissement d’un Oued), des fondations profondes du type pieux
forés à la boue et gainés sur toute sa longueur sont choisies. En plus, pour assurer une
protection supplémentaire des pieux vis-à-vis le phénomène de corrosion nous choisissons de
ne pas récupérer ces gaines.
1. Les charges appliquées et combinaisons d’actions
Les combinaisons d’actions sont celles qui ont été utilisées pour le calcul des colonnes. Pour
le dimensionnement on s’intéresse aux efforts maximaux des combinaisons à L’ELU et à L’
ELS. Le choix de la conception de la fondation influe sur les charges appliquées au niveau des
pieux.
2. Effort limite sous la pointe et effort limite par frottement
h
Le frottement latéral est donné par la formule suivante : qu = P. ∫0 qs (z) dz
Avec P est le périmètre de la fondation, h est la hauteur de l’élément de fondation continue dans la
formation porteuse et qs(z) est le frottement latéral unitaire.
4. Charge ultime
A l’ELS, la portance du sol est représentée par la charge limite en compression s’écrit
1 1
Qu = Qp × ( ) + Qs × ( )
3 2
IV. Dimensionnement sous l’effet d’un effort vertical (N)
Vu que cette tache est délicate et nécessite un calcul long et automatique on utilise une feuille
Excel qui nous aide à la conception et le dimensionnement des fondations. La force portante
d’un pieu est la somme de deux termes : la résistance en pointe et la résistance due au
frottement latéral. Pour des raisons de sécurité, on multiplie chacun de ces termes par un
coefficient de sécurité pour obtenir la charge admissible du pieu.
Avec
𝑄𝑐
- A l’ELS la charge admissible est donnée en fonction de la charge de fluage: 𝑄𝑎𝑑𝑚 =
1.4
Qs Qp Qc Ql Qa
Profondeur Pl* (Frottement.latérale) (Terme de (Charge de (Charge limite) (Charge.admissible)
(m) (MPa) (MN) pointe) fluage) (MN) (MN)
(MN) (MN)
1 0,309
2 0,35
3 0,334
4 0,492
5 0,66 0,095
6 0,623 0,186 0,320 0,209 0,431 0,124
7 0,63 0,278 0,311 0,253 0,501 0,154
8 0,603 0,366 0,231 0,259 0,497 0,160
9 0,255 0,409 0,189 0,254 0,485 0,155
10 0,345 0,466 0,162 0,266 0,502 0,161
11 0,38 0,527 0,184 0,305 0,573 0,187
12 0,376 0,587 0,186 0,334 0,622 0,205
13 0,352 0,645 0,245 0,389 0,726 0,241
14 0,873 0,759 0,378 0,519 0,961 0,329
15 1,039 0,884 0,520 0,661 1,215 0,427
16 0,916 1,001 0,555 0,744 1,356 0,485
17 1,065 1,128 0,553 0,815 1,467 0,535
18 1,026 1,252 0,564 0,891 1,590 0,588
19 0,973 1,373 0,546 0,950 1,681 0,630
20 0,964 1,494 0,521 1,005 1,764 0,669
21 0,894 1,610 0,479 1,049 1,825 0,701
22 0,755 1,714 0,471 1,102 1,909 0,738
23 0,917 1,831 0,467 1,165 2,009 0,782
24 0,872 1,945 0,465 1,228 2,109 0,826
25 0,744 2,048 0,421 1,262 2,155 0,850
26 0,679 2,145 0,360 1,283 2,178 0,866
27 0,545 2,227 0,386 1,339 2,274 0,903
28 0,92 2,345 0,349 1,386 2,342 0,937
29 0,501 2,422 0,389 1,445 2,446 0,976
30 0,756 2,526 0,415 1,514 2,564 1,024
31 1,115 2,655 0,476 1,619 2,742 1,097
32 0,759 2,760 0,484 1,680 2,842 1,139
33 0,794 2,867 0,630 1,812 3,082 1,229
34 2,454 3,005 0,925 2,039 3,503 1,384
35 2,403 3,743 1,279 2,695 4,583 1,858
Détermination de N :
PP pile
V= 3 ×0.5 × 14 = 21
𝑃𝑃 𝑝𝑖𝑙𝑒 = 21 × 25 = 525 KN
pp SEMELLE
V=1 × 18 × 6=108 m3
Donc on obtient :
N (kN) 13475
H (kN) 500
M (kN) 1500
1. Données
Désignation Notation Valeurs
Poids volumique de béton (KN/m3) γbéton= 25,00
Contrainte admissible dans la structure du pieu(
fbu 6,00
MPa)
Résistance à la compression à 28 jours (MPa) fc28 25,00
Résistance à la traction à 28 jours (MPa) ft 2,10
Remarque :
De préférence on choisit un diamètre D < 1.3 m car pour les diamètres supérieurs à cette
valeur on n'a pas le coffrage adéquat. Donc on prend D=1.1 m
Pl*
0 5
0
10
15
20
Z (m)
25
30
35
40
45
50
10
15
20
Z (m)
25
30
35
40
45
50
Ainsi , on a recours à chercher une autre variante : c’est l’étude de la fondation avec
groupe de pieux
Groupe de pieu :
- le tassement ;
- le frottement négatif.
𝑄 𝑎
La portance du pieu isolé = 1000 = 𝟏. 𝟖𝟖 𝑴𝑵
𝑄 𝑎
Ainsi , la capacité portante du groupe du pieu = 1000 × 𝑚 × 𝑛 × 𝑐𝑒
= 11.067 MN
𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é 𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
Le rendement = = 33.27
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑖𝑒𝑢
3. Vérification :
3.1 Vérification de Risque d'Arrachement
M
Fsup M =
d
Force de traction :
Max(Qs)
Ftraction =
A × D × γBeton
avec
‾ A: Section du pieu
‾ D : Profondeur
‾
𝛾𝐵𝑒𝑡𝑜𝑛 : 25 KN/m3
Vérifiée
T
Fτ =
n×m
avec
Contrainte de cisaillement/Pieu
Fτ
τ=
√2 × A
τ = 0.074 MPA < Résistance à la traction à 28 jours ft =2.1 MPa Pas de cisaillement
1 8108,22 6,11 1
2 8073,65 6,08 2
3 8042,36 6,06 3
4 8003,81 6,03 4
5 7905,12 5,96
5
6 7763,08 5,85
7 6
7621,38 5,74
8 7473,41 5,63 7
9 7395,67 5,57 8
10 7382,55 5,56 9
11 7365,36 5,55 10
12 7338,34 5,53 11
13 7315,38 5,51
12
14 7192,72 5,42
13
15 6985,81 5,26
16 6783,27 5,11 14
17 6579,29 4,96 15
18 6384,76 4,81
19 6239,43 4,70
20 6149,50 4,63
21 6068,66 4,57
22 5992,62 4,51
23 5906,71 4,45
24 5813,13 4,38
25 5711,97 4,30
26 5617,42 4,23
27 5540,43 4,17
28 5471,38 4,12
29 5377,99 4,05
30 5242,96 3,95
31 5065,14 3,82
32 4853,57 3,66
33 4650,22 3,50
34 4412,96 3,32
35 4282,36 3,23
15 0,33883 0,25527
16 0,33360 0,25134
17 0,32881 0,24772
18 0,32443 0,24442
19 0,32045 0,24142
20 0,31685 0,23872
21 0,31363 0,23629
22 0,31076 0,23412
23 0,30822 0,23221
24 0,30601 0,23054
25 0,30409 0,22910
26 0,30245 0,22787
27 0,30107 0,22683
28 0,29994 0,22597
29 0,29902 0,22528
30 0,29830 0,22474
31 0,29775 0,22433
32 0,29736 0,22403
33 0,29709 0,22383
34 0,29693 0,22371
35 0,29684 0,22364
Pu = 4758.665 KN
∅
e0 = 0.003 ≤ 8
=0.15
Mu = 14.575 KN.m
Le calcul des armatures se fait à l’aide de l’abaque d’interaction pour Fe400 concernant la
flexion composée des poteaux circulaires avec des armatures uniformément réparties qui
dépend des 3 paramètres ; 𝑥, 𝜇 et 𝑣.
𝑅𝑠
𝑋= 𝑅
avec c :enrobage des armatures de 10 cm
𝑐
Rs : rayon dela colonne dépourvue de son enrobage : Rs= R- = 0.55 cm
2
3.𝑃𝑢
𝑉= =2.799
𝑅².𝑓𝑏𝑢
8.𝑀𝑢
𝜇= = 0.038
𝑅 3 .𝑓𝑏𝑢
0.0035
A min = max A min = 46 cm²
𝐼
0.005 √∅
Soit 11 HA 25 d ou A = 54 cm²
L’espacement entre les barres longitudinales pourra se calculer par la formule suivante :
L´écartement des armatures transversales est au plus égal à 15 fois le plus petit diamètre des
barres longitudinales, avec un maximum de 35cm. Leurs diamètres est au moins égal aux
quatre dixièmes du plus grand diamètre des barres longitudinales, avec un minimum de 6mm.
Nous prenons HA12 comme armatures transversales avec un espacement de 35 cm.
1. Longueur de la semelle
Nous avons choisi précedament d'adopter 2 fils de pieux avec 5 pieux par file.l'entraxe de ces
pieux par file est 4.2 , avec le meme débort pris en largeur Alors la longueur de la semelle
devient :
L = (nc-1).e+2.débord + Ø= 14.8 m
2. Épaisseur de la semelle
Nous dimensionnons la hauteur totale hs de la semelle et sa hauteur utile de
façons à pouvoir appliquer la méthode des bielles : il faut pour cela que l'angle Ø
de l'inclinaison de la bielle avec l'Horizontale soit supérieur ou égale à 45 °.
1 ∅𝑝𝑖𝑙𝑒
la hauteur utile de la semelle : ℎ ≥ 2 − = 1.2𝑚
4
∅𝑝𝑖𝑙𝑒
la hauteur utile de la semelle : ℎ𝑆 ≥ 1.4 × = 1.68 𝑚
4
3. Sollicitations de calcul
En utilisant la méthode des bielles qui consistent à supposer que les charges appliquées sur la
semelle à travers les colonnes sont transmises aux pieux par des bielles de béton comprimées.
Les efforts horizontaux de traction résultant de la décomposition des forces transmises par ces
bielles sont équilibrés par des armatures placées dans la partie inférieure de la semelle.
Nous supposons que la semelle repose sur deux pieux et subit l’effort d’une colonne donc une
longueur de calcul de 4,2 m (entraxe des colonnes), nous généraliserons ensuite le ferraillage
pour les 10 pieux subissant l’effort de 5 colonnes.
Les sollicitations maximales à l’ELU sont données par la combinaison qui nous donne :
Pu = 7408.322 KN
Mu = 607.31 KN.m
Durant la réalisation de ce travail, nous avons pu connaître les différentes étapes pour
l’établissement de la fondation profonde d’un projet de pont là où cinq grandes parties
s’imposaient dont chacune de ces parties nécessite dans le sens de l’art une conception, un
dimensionnement et un calcul détaillé.
Les résultats du présent mini projet, peuvent être conclu dans les points suivant :
En premier lieu, on a consulté les données géotechniques et on a déterminé le mode de
fondation.
En deuxième lieu, on a déterminé les charges appliquées et les combinaisons d’actions.
En troisième lieu, on a effectué le dimensionnement sous l’effet d’un effort vertical.
En quatrième lieu, on a calculé les contraintes.
Enfin, nous avons effectué le ferraillage du pieu.
En conclusion, ce mini projet a été une occasion pour mettre en application les
connaissances théoriques acquises pendant le cycle de notre formation et de bien approfondir
nos connaissances.
Il parait évident de dire que ce mini projet fut une bonne expérience pour pouvoir réaliser
notre projet de fin d’étude.