Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
VERSION COURTE
VERSION INTÉGRALE TÉLÉCHARGEABLE SUR
l a f a r g e . c o m /d e v e l o p p e m e n t d u r a b l e/
PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS DU GROUPE
Volumes vendus
Données issues de la consolidation financière au 31/12/2003 2%
7%
16%
Créé en 1833, le groupe Lafarge est aujourd’hui
le leader mondial des matériaux de construction :
48%
n°1 mondial du Ciment et de la Toiture,
n°2 des Granulats et Béton et n°3 du Plâtre.
En 2003, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires
27%
de 13 658 millions d’euros avec plus de 75 000 collaborateurs
dans 75 pays.
Effectifs 2003 par branche
Ciment Toiture
Granulats et Béton Plâtre Autres
13 658
Effectifs
Chiffre d’affaires (en M€) 12 216 9%
75 338
65 953
11%
35 000 5 031
18 348 2 658 47%
33%
Croissance du groupe depuis 1985
Afrique, Asie Pacifique, Amérique du Nord
Océan Indien Chiffre d’affaires 2003 par branche
Amérique latine Europe occidentale
Ciment Toiture
Données consolidées au 31/12/2003
Granulats et Béton Plâtre
➜ Sommaire ?
Index GRI LES ATTENTES DE NOS PARTIES
Rabat Présentation des activités du groupe 3.10 to 3.12 PRENANTES
2.1/2.5/2.8/2.22/4.1/EC1/LA1/LA2
opérationnelles 3.19/3.20
• Notre projet de « super-carrière » à Rodel qui a suscité
une vive opposition de plusieurs ONG (Organisations Non
7 Focus : notre démarche partenariale 3.11/EC10/SO1
Gouvernementales), dont notre partenaire le WWF (World Wide
Fund for Nature) ;
8 > 11 PERFORMANCE ÉCONOMIQUE
• Les critères d’évaluation de nos fournisseurs ;
8 Redistribution des revenus d’activité
• La contribution de nos produits à l’architecture durable ;
à nos parties prenantes en 2003 EC1/EC3/EC7/EC10/EC11
• L’utilisation de combustibles alternatifs et son impact éventuel
9 Impact économique - Emplois directs LA2
sur les émissions ;
10 Focus : Code de Conduite des affaires 3.7/SO2/SO3/SO5/SO7
• La lutte contre la corruption ;
• Le dialogue avec les fédérations internationales sur
2 > 15 PERFORMANCE SOCIALE les problématiques des droits de l’Homme et du droit du travail.
12 Ressources humaines LA5/LA7/ LA9 à LA11
13 Respect des droits de l’Homme au travail LA3/LA4/LA6/LA15/HR1/HR8 Concernant le suivi de la performance, nos parties prenantes
14 Relations avec les communautés locales HR3/HR6/HR7/HR11 nous ont demandé de mettre l’accent sur :
15 Focus : résultats VIH/SIDA LA8
• Le développement d’indicateurs sociaux en ligne avec la Global
Reporting Initiative (GRI) concernant particulièrement les accords
collectifs, la sécurité, la santé, l’emploi et la diversité ;
6 > 19 PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE
• La transparence sur les résultats de l’application du Code
16 Panorama de notre performance EN1 to EN2/EN5/EN11/EN26
de Conduite des Affaires une fois celui-ci entré en vigueur ;
18 Émissions de CO2 de nos cimenteries 2.16/2.19/EN3/EN8/EN17
• La protection de la biodiversité ;
19 Émissions aux cheminées des cimenteries EN10
• Les contradictions et dilemmes intrinsèquement liés à notre
activité ;
20 Notation extra-financière • La cohérence entre les objectifs de développement durable
21 Méthodologie 2.10 to 2.13/2.15/2.18/2.20/2.21/3.12
et les systèmes d’évaluation des dirigeants.
22 Avis de nos parties prenantes sur ce rapport
Concernant le rapport lui-même, il nous a été demandé :
• De faire vérifier en externe les chiffres mais surtout de valider
LÉGENDE
la cohérence entre les attentes exprimées par les parties
Nouvel objectif groupe prenantes et les sujets traités ;
Suivi d’un objectif groupe • De produire un rapport concis pour le groupe et d’inciter
Pratiques correspondant à l’un des 9 principes nos filiales à produire leur propre rapport.
NOTRE ENGAGEMENT
POUR RÉPONDRE À CES ATTENTES…
La progression sur la route du développement durable s’apparente en particulier pour Lafarge à une course de fond :
la différence se fait dans la durée même si la performance doit s’apprécier tout au long du parcours.
Évaluer notre performance est le sens de ce troisième rapport, qui reflète les progrès réalisés cette année
sur les différentes dimensions du développement durable.
L’année 2003 a été marquée par la poursuite et l’intensification de nos engagements : nos Principes d’Action
ont été réécrits, nous avons signé le Global Compact des Nations Unies, nous avons formalisé
un Code de Conduite des Affaires et une politique de concurrence applicables à l’ensemble du groupe.
Nous avons également renforcé notre engagement en faveur d’une construction durable, plus respectueuse
de l’environnement et de la société, avec le lancement d’une réflexion associant l’ensemble des acteurs concernés
et l’accroissement de nos efforts de recherche.
Convaincus que le succès de notre démarche repose essentiellement sur sa capacité à satisfaire nos clients,
nos collaborateurs, nos collectivités, nos actionnaires, nous avons en 2003 franchi une étape dans le dialogue
par la création d’un panel permanent représentatif de l’ensemble de nos parties prenantes.
Enfin, 2003 a vu l’enrichissement de nos partenariats avec la société civile : nous avons formalisé
notre engagement avec CARE dans la lutte contre le SIDA en Afrique ; nos travaux avec le WWF se sont approfondis
et nous publions cette année de nouveaux résultats ; avec Habitat for Humanity, nous œuvrons ensemble
désormais dans douze pays pour offrir un toit aux plus démunis.
Je suis convaincu qu’en relevant ainsi les défis du monde moderne en partenariat avec ses parties prenantes,
le groupe continuera à progresser dans la durée.
LE POINT SUR NOS OBJECTIFS
ET NOTRE APPROCHE DU GLOBAL COMPACT DE L’ONU
Au-delà des objectifs groupe, suivis ci-dessous, Lafarge a pris part, depuis plusieurs années à différentes initiatives : le World Business
Council on Sustainable Development (WBCSD) depuis sa création en 1992, l’initiative Ciment du WBCSD dès son lancement en 2000,
la Coalition Mondiale des Entreprises (GBC) contre le VIH/SIDA depuis 2002, et le Global Compact de l’ONU signé par Lafarge en 2003.
Bertand Collomb a en outre pris en 2004 la présidence du WBCSD, la vice-présidence de la GBC et la présidence de l’association française
des signataires du Global Compact.
La mise en application des principes du Global Compact de l’ONU est traduite à travers un certain nombre d’objectifs signalés par un
(voir aussi les indicateurs correspondants dans le sommaire). Tous les textes dont nous sommes signataires sont présentés sur notre site web :
lafarge.com/engagements/
Echéance Avancées Voir page
GOUVERNANCE*
➜ Structure de gouvernance
Diverses lois et recommandations ont été émises récemment par les gouverne-
ments et autorités boursières pour améliorer les modes de gouvernance
des entreprises : aux États-Unis, la loi Sarbanes Oxley et les recommandations
du New York Stock Exchange (NYSE) ; en France, le rapport Bouton et la loi
de sécurité financière.
En 2003, le groupe a fait évoluer sa structure de gouvernance afin de
répondre à ces évolutions. En outre, les fonctions de directeur général
et de président du conseil d’administration ont été séparées.
Assemblée générale des actionnaires, 20 mai 2003.
Implication dans les décisions Standards de bonne gouvernance Lafarge au 25 février 2004
✖ Recommandations des rapports Vienot ou Bouton *Plus d’informations sur le gouvernement d’entreprise dans le
■ Loi sur les Nouvelles Régulations Économiques (NRE) chapitre 8 du document de référence 2003.
• Affaires Publiques - En 2003, nos actions ont porté pour une large part 11,9
lafarge.com/positionspubliques/
• Recherche & développement - Après une phase d’analyse des connais-
sances existantes sur les nouveaux leviers potentiels de réduction de nos • Positions publiques du groupe
émissions de CO2, nous avons engagé en 2004 un programme exploratoire
sur une dizaine de pistes. Par ailleurs, afin de contribuer à améliorer
lafarge.com/RSEdesdirections/
la performance environnementale des bâtiments, nous nous sommes engagés
à participer à hauteur de 1M€ à la création d’une fondation de recherche • Tableau présentant les responsabilités
associant l’ADEME* et le CSTB**. de chaque direction fonctionnelle
En outre, nous avons participé au développement d’une réflexion commune et ses actions en 2002 et 2003
entre entreprises sur la construction durable .
lafarge.com/dialogue/
• Autres directions du groupe - L’intégration de la démarche développement
durable par les autres directions fonctionnelles est présentée sur notre site .
• Synthèse des attentes exprimées
lors de nos consultations de parties prenantes
➜ Dialogue du groupe avec ses parties prenantes • Profil des membres du panel de parties prenantes
L’année 2003 a été marquée par la première réunion d’un panel permanent • Description des partenariats mondiaux et locaux
de parties prenantes (voir sa composition en dernière page du rapport).
Il se réunira une à deux fois par an avec le Comité Développement Durable
pour discuter des sujets difficiles auxquels nous faisons face et donnera Constructiondurable.com
son avis sur notre rapport de développement durable. • Description de notre groupe de travail
lafarge.com/managementRSE/
• Programme Advance
• Indicateurs SME par branche
➜ WWF :
un partenariat en phase de maturité
À l’issue de sa quatrième année, le partenariat avec le WWF entre dans
une phase de maturité. Sur le thème du changement climatique, nous avons
Venezuela, construction d’un centre éducatif, Allianza La Vega
poursuivi en 2003 notre engagement de réduction de nos émissions et
travaillé sur le thème des énergies renouvelables. Le dialogue sur les
émissions de micro-polluants a permis une évaluation de nos impacts
Partenariat avec le WWF (1,3 M€)
et conduit à l’établissement d’un programme d’actions. Sur le terrain,
les partenariats se sont intensifiés. Enfin, nous avons lancé une réflexion
sur la stratégie de biodiversité du groupe.
Cette participation permet notamment au groupe de bénéficier d’une vision Accompagnement de Lafarge dans sa démarche
de développement durable
d’ONG de terrain sur les enjeux liés à la santé et au développement.
Gestion de suivi du partenariat, communication
Pour les prochaines étapes, nous chercherons à favoriser les partenariats
Financement des programmes de l’ONG
entre nos structures locales respectives.
lafarge.com/dialogue/
13 658 M€
es
Revenus Sommes disponibles pour l'entreprise** Ressources financières disponibles
des opérations en 2003 1 694 M€ pour investissement en 2003
13 658 M€
12 164 M€ €
Banqu
investi
gat
Fourn
Les données présentées dans ce schéma viennent des comptes consolidés du groupe, à l’exception des données marquées d’une * qui sont estimées.
**Ce montant inclut une variation de BFR (Besoin en Fonds de Roulement) de -200 M€.
Le schéma ci-contre présente la façon dont les revenus de notre activité sont ➜ Lors de sa première réunion, notre panel de parties
redistribués aux parties prenantes. Une répartition plus détaillée de nos prenantes a souligné l’importance d’une cohérence
achats est par ailleurs présentée dans le graphe 2. Les flux à la disposition entre l’engagement du groupe pour le développement
de l’entreprise sont élevés, du fait de la forte intensité en capital de nos durable, d’une part, et le mode de gestion favorisé
pour ses fonds de pension et les produits d’épargne
activités (le capital investi représente 1,4 fois les ventes).
salariale proposés, d’autre part.
La répartition géographique de ce capital illustre notre volonté de leadership
au niveau mondial. Au sein de chaque zone géographique, la part des fournis-
Les fonds de pension de Lafarge sont gérés par les
seurs et des salariés par rapport aux ventes est sensiblement la même du fait
unités opérationnelles en fonction des réglementa-
du caractère régional de nos activités.
tions locales auxquelles elles sont soumises.
En 2003, notre politique financière a visé à améliorer fortement nos ratios Si le groupe est globalement favorable à l’intégration
financiers : investissements réduits, désinvestissements et augmentation de critères éthiques dans la gestion de ces fonds,
de capital. la prise en compte de tels critères ne peut se faire
Parallèlement à l’impact économique direct généré par ces flux monétaires, que dans le cadre de leurs règlements de gestion.
notre activité engendre des impacts économiques indirects sur nos parties
prenantes tels que l’augmentation du cours de l’action pour nos actionnaires
ou les coûts associés à nos impacts environnementaux.
Ces aspects sont présentés de manière qualitative sur notre site Internet .
en 2003 à des réductions d’effectifs significatives (concernant au moins 5% -3000 Non référencés
lafarge.com/politiquesRSE/
un programme d’action. 1
0
Zone à risque Zone à risque Zone à haut Zone à très
En parallèle, un premier état des lieux des risques-pays et des politiques modéré moyen risque haut risque
(7,5 à 10) (5 à 7,5) (2,5 à 5) (<2,5)
internes des unités opérationnelles a été effectué (voir graphe 2).
Enfin, en tant que signataire du Global Compact, Lafarge soutient l’ajout 2. Risque de corruption et politiques de prévention
Répartion de notre chiffre d’affaires en fonction
d’un dixième principe lié à la corruption, envisagé en 2003. Nous considérons
des risques-pays selon l’Indice de Perception 2003
cependant que des progrès ne pourront être effectivement constatés de Transparency International (pays notés de 0 à 10)
que si l’ensemble des acteurs, notamment les acteurs publics, s’associent Unités ayant développé leur propre politique
à cette démarche.
a été réalisé en 2003 (voir graphe 3). Seul Lafarge North America a fait état 7
6
de contributions au travers d’un comité indépendant, aux États-Unis, où cela
5
est une pratique légale et fréquente.
4
31 000 dollars ont été versés par notre Political Action Committee (fonds col-
3
lectés auprès des employés). Cela fait de Lafarge un contributeur relativement
2
modeste, l’entreprise classée à la 100ème place en terme de contribution verse
1
en effet dix fois plus*. 0
Chiffre d’affaires Chiffre d’affaires
dans les pays où la dans les pays où la
*Classement établi par The Center for Responsive Politics (États-Unis) pratique est légale pratique est illégale
lafarge.com/economie/
2002 2003
PERFORMANCE SOCIALE
Taux de fréquence accidents avec arrêtA 8,22 6,56
Branche Ciment 4,85 3,32
Branche Granulats et Béton 7,85 6,89
Branche Toiture 20,18 17,96
RESSOURCES HUMAINES
Branche Plâtre 6,66 4,99
Taux de gravitéB 0,28 0,24 Le groupe a mis en place en 2003 une organisation permettant de suivre
Taux de mortalitéC N.D 0,77 l’ensemble des indicateurs sociaux de la Global Reporting Initiative (GRI).
Branche Ciment 1,28 0,89 Le périmètre couvert pour cette année représente 61 unités opérationnelles,
Branche Granulats et Béton 1,12 0,78 soit 75% des effectifs et 80% du chiffre d’affaires.
Branche Toiture N.D. 0,78
Branche Plâtre 1,57 0,00 ➜ Sécurité
Accidents mortels des employés sur site 5 4 Les résultats se sont améliorés depuis 2002 (tableau 1). L’implication
Accidents mortels des employés transports 5 3
du management et le déploiement du Système de Management Santé Sécurité
Accidents mortels des sous-traitants sur site 20 10
en 2003 ont eu leurs premiers effets positifs. Nous poursuivons nos efforts
Accidents mortels de tiers sur site 5 0
pour atteindre les meilleurs niveaux de sécurité dans tous les domaines,
Accidents mortels sous-traitants transportsD 6 10
y compris pour les sous-traitants et le transport.
Accidents mortels de tiers transportD 8 11
Parmi les effets positifs d’une meilleure gestion de la sécurité au travail,
1. Résultats sécurité du groupe
A
Nombre d’accidents entraînant une perte de temps il faut souligner qu’entre 2002 et 2003, les jours non travaillés suite à des
par million d’heures travaillées accidents de travail ont diminué de 17% (soit environ 9 000 jours travaillés).
B
Nombre de jours calendaires perdus suite à des accidents
par millier d‘heures travaillées
C
Nombre d’accidents mortels pour 10 000 salariés. ➜ Diversité et non discrimination
D
Les accidents de transport ont été recensés en 2003 La notion de non discrimination est depuis 2003 formellement intégrée
de façon plus exhaustive
dans la Politique de l’Emploi du groupe. 24 unités opérationnelles ont
un programme spécifique d’intégration pour des minorités ethniques
Nombre d’unités opérationnelles ou des demandeurs d’emploi longue durée (voir graphe 2).
Des objectifs pour accroître la place des femmes dans le management
ont été fixés (voir tableau 3 et objectifs page 2).
13 13
Des lignes directrices groupe sur le maintien dans l’emploi des personnes
11 handicapées sont en cours de réalisation.
7
➜ Formation
En 2003, 534 589 heures de formation ont été dispensées aux employés
Femmes Minorités Personnes Demandeurs et 197 406 heures aux cadres.
ethniques handicapés d’emplois
Comme le montre le graphe 3, les employés résidant dans les pays ayant
Populations concernées par le programme un indice d’éducation* faible ont reçu davantage de formation.
Début 2004, le groupe a annoncé la création de sa propre université.
2. Unités opérationnelles ayant mis en place
des programmes d’intégration spécifiques
Les premières sessions de formation commenceront au premier semestre 2004.
25,0
20,0
15,0
10,0
5,0 Cadres
(toutes
0,0 Conseil Cadres Cadres catégories Non
pays pays pays pays d’administration dirigeants senior confondues) cadres
à niveau à niveau à niveau à niveau
très fort fort moyen faible 2003 2,86% 7,63% 14,15% 14,39%
(indice > 0,95) (0,9 à 0,95) (0,7 à 0,9) (indice < 0,7) 6,67%
2002 6,67% 2,26% 6,77% 14,25% 15,02%
3. Heures de formation par employé
en fonction du niveau d’éducation* du pays
4. Part des femmes en fonction des catégories professionelles
*Source : Rapport du Programme des Nations Unies
Données portant sur la totalité du groupe
pour le Développement 2002
➜ Salaires minimum
représentatives du personnel
Salariés syndiqués
Salariés couverts par des accords collectifs
] 84%
En 2002, le groupe a procédé, avec le concours direct de la Fédération Salariés couverts par des accords collectifs régionaux 68%
Internationale des Travailleurs du Bois et du Bâtiment (FITBB), à un sondage
5. Représentation des salariés
dans 7 pays, soit 12% des effectifs totaux . Ce sondage a permis de
positionner les salaires du groupe par rapport aux salaires minimum du pays
et du secteur. Il montre, qu’en moyenne, le salaire minimum chez Lafarge est
nettement supérieur au salaire minimum du secteur. L’étude sera reconduite 80%
80%
et étendue en 2004.
70%
60% 60%
51%
➜ Evaluation de la satisfaction 50%
40% 32%
Nous évaluons régulièrement la satisfaction de nos employés. En 2003, 14%
30% 16%
22 Unités (soit 37% des effectifs) ont mené une enquête de satisfaction. 14% 12%
20%
6%
10%
➜ Actionnariat salarié 0%
Santé-Sécurité Formation Rémunération
Après l’augmentation de capital de juillet 2003, la part des salariés dans le
capital du groupe est passée à 1,4%. Le groupe met en œuvre régulièrement 6. Part des salariés impliqués dans le développement
des programmes d’actionnariat salarié, le dernier ayant eu lieu en 2002. En des politiques les concernant au niveau local
2003, nous avons développé des outils d’information destinés aux actionnaires Information Consultation Approbation
salariés, disponibles en 20 langues.
68%
RESPECT DES DROITS DE L’HOMME AU TRAVAIL 66%
64%
62%
➜ Politiques 60%
À travers la signature du Global Compact des Nations Unies, le groupe 58%
s’est engagé à respecter et à promouvoir les droits de l’Homme dans sa sphère 56%
54%
d’influence. Cet engagement est désormais traduit dans le Code de Conduite
52%
des Affaires, qui s’applique à l’ensemble du personnel. 50%
24 unités opérationnelles (soit 57% des effectifs) ont par ailleurs développé Emploi Rétributions Santé-Sécurité
et classification
une politique spécifique à ce sujet. De plus, 7 unités (soit 28% des effectifs) du personnel
www.ifbww.org et www.icem.org
➜ Politiques et programmes
Le groupe attache une importance toute particulière aux relations des unités
opérationnelles et de leurs sites industriels avec les autorités, associations
et riverains. Il encourage notamment toutes les entités à développer des
Bangladesh, le responsable du projet de développement Lafarge programmes à caractère social avec les communautés locales : 77% des unités
consulte les communautés locales.
opérationnelles ont ainsi mis en place au moins un programme de ce type
en 2003.
Plusieurs partenariats locaux ont notamment été développés avec des
associations comme le WWF en Autriche et en Chine, ou Habitat for Humanity
dans une douzaine de pays.
• Partenariats locaux
Résultats VIH/SIDA
En Afrique subsaharienne, Lafarge contribue à la lutte contre le VIH/SIDA.
Membre de la Coalition mondiale des entreprises contre le VIH/SIDA,
nous participons à la mobilisation du secteur privé pour lutter contre cette
pandémie .
• Des partenariats locaux ont été développés à destination des communautés 3000
2000
locales, notamment avec l’US AID en Ouganda, la Coopération Technique
1000
Allemande (GTZ) en Tanzanie et le Fonds Mondial de lutte contre le SIDA
0
au Cameroun. moins 1 5 10 15 20 plus
de 1% à 5% à 10% à 15% à 20% à 30% de 30%
• Des missions d’évaluation des situations locales ont été menées avec CARE
pour repérer les difficultés et identifier des voies pour les résoudre.
Taux de prévalence VIH (source Central Intelligence Agency)
Répartition géographique des effectifs du groupe
➜ Perspectives pour 2004 en fonction du taux de prévalence VIH
En 2003, les antirétroviraux ont commencé à être distribués au Cameroun et des pays d’implantation
au Kenya. En 2004, le groupe poursuivra son action. Les employés de quatre Effectifs du groupe
Effectifs couverts par le Comité Santé Afrique
nouveaux pays bénéficieront ainsi de traitements anti-rétroviraux. Par ailleurs,
deux nouveaux axes de partenariats seront développés :
• Avec les bailleurs de fonds internationaux, les gouvernements et les ONG ÉTAT DES LIEUX EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
pour étendre les programmes de lutte contre le VIH/SIDA aux communautés
➜ 80% des employés ont des informations
locales dans le cadre de partenariats public/privé.
et de la prévention quasi-quotidiennement.
• Avec les assureurs et les pouvoirs publics pour permettre aux employés
de bénéficier d’une couverture santé durable et non-discriminatoire.
➜ 30% des employés ont participé volontairement
à des campagnes de dépistage.
Par ailleurs, Lafarge, conscient des risques émergents dans d’autres régions,
souhaite étendre prochainement sa politique en Asie. ➜ Au Cameroun et au Kenya (15% des effectifs d’Afrique
subsaharienne), les unités opérationnelles offrent
(1) Coopération Technique Allemande, organisation parapublique organisant l’accès à des traitements anti-rétroviraux aux salariés
du soutien technique dans les pays en développement. s’ils sont malades du SIDA.
www.unglobalcompact.org
www.businessfightsaids.org
ND ND 2,0% 1% 2,0%
0%
2000 2001 2002 2003 Objectif 2005
Concernant les autres émissions atmosphériques : La performance des cimenteries relative aux émissions aux cheminées
est consolidée depuis 3 ans pour les poussières, les oxydes d’azote (NOX) et le dioxyde de soufre (SO2). Afin de répondre aux
interrogations de nos parties prenantes, nous commençons aussi à publier cette année nos émissions de micro-polluants (voir page 19).
2,8%
2,2%
2,1% 2% 1,9% lafarge.com/environnement/
1,5% 1,5%
1,4% 1,4%
1,3% 1,2% • Description de nos impacts, responsabilités
1% 1,0%
et pratiques sur les sujets non couverts par le reporting
• Risques financiers liés aux questions environnementales
NA NA (document de référence, page 56)
2000 2001 2002 2003 Objectif 2005
• Indicateurs de performance des branches
Plâtre et Toiture.
Volumes de déchets mis en décharge en pourcentage de la production totale
• Données brutes sur tous les indicateurs
Ciment Plâtre Toiture
3%
ÉMISSIONS DE CO2 DE NOS CIMENTERIES
6%
10% Depuis plus d’une dizaine d’années, le groupe s’est engagé dans une stratégie
Charbon volontariste de diminution de ses émissions directes de CO2, traduite
et coke de pétrole en objectifs de réduction sur la période 1990-2010 négociés avec le WWF
8%
Fioul et CHV* dans le cadre de notre partenariat :
Gaz • Une réduction de 20% de nos émissions nettes* par tonne de ciment
Déchets • Une réduction de 10% de nos émissions brutes dans les pays industrialisés
Biomasse
73% ➜ Les résultats depuis 1990
*Combustibles Depuis 1990, nous avons réduit de 11,8% nos émissions nettes* par tonne
à Haute Viscosité
de ciment.
1. Mix énergétique (en % de l’énergie consommée) Le tableau ci-dessous détaille la contribution de chaque levier de réduction.
Effet sur nos émissions nettes*
tonnes de CO2/tonne de ciment Leviers de réduction des émissions par tonne de ciment
0,90 sur la période 1990-2003
0,80 0,767
0,697 Réduction de notre consommation d’énergie - 5,7%
0,70 0,760 0,685
0,685 0,670
0,60
0,608 Utilisation de sous-produits industriels - 5,2%
0,50
-20%
0,40 par Évolution des combustibles utilisés
rapport -0,9%
à (voir graphe 1)
0,30 1990
Bilan
0,20 -11,8%
(voir graphe 2)
0,10
0,00 Durant la même période, nos émissions totales dans les pays industrialisés
1990 2002 2003 Objectif 2010
ont baissé de 12,7%. L’augmentation absolue de nos émissions mondiales
2. Émissions brutes de CO2 par tonne de ciment de 8,6%, qui apparaît sur le graphe 3 s’explique par l’augmentation de notre
Émissions nettes* volume de production en particulier dans les économies émergentes.
Émissions liées à la combustion de déchets
en millions de tonnes
➜ Pour aller plus loin sur le CO2
Au-delà des trois leviers traditionnels, nous travaillons actuellement
80,8 79,5 Pas à l’amélioration des performances des ciments et des bétons afin d’en limiter
80 d’ob-
73,2 33,1 33,4
jectif la quantité nécessaire pour un usage donné. En matière de recherche,
70 20,4
nous prévoyons des investissements de 3,6 M€ pour 2004 sur ce thème
60
(voir graphe 1 page 5).
50 52,8 En outre, 800 000€ seront consacrés à l’exploration de nouvelles pistes
47,8 46,1 47,5
40 de recherche, identifiées en 2003 par l’analyse approfondie d’autres leviers
30 -10%
par
potentiels de réduction de nos émissions. Pour des raisons de confidentialité,
rapport
20 à
nous ne sommes pas en mesure de communiquer sur ces axes de recherche.
1990
10 Ces pistes correspondent cependant à certaines des attentes de nos parties
0 prenantes, qui souhaitent que nous travaillions sur des matériaux de
1990 2002 2003 Objectif 2010 substitution et des procédés alternatifs de fabrication du ciment.
3. Émissions de CO2 des cimenteries du groupe
Économies émergentes *Les émissions nettes ne prennent pas en compte les émissions liées
Pays industrialisés à la combustion des déchets. Ces dernières sont en revanche prises en compte
Hypothèse de calcul des émissions: dans le calcul des émissions brutes.
facteur de décarbonatation = 525 kg de CO2/t clinker** **Principal composant du ckinker
40 39
34
32
29
25 24
22
20 17 18
19
17
10 12
8
Nos parties prenantes nous ont également demandé de travailler à la promo-
0
tion d’une construction durable dans laquelle nos matériaux pourraient <50 50-100 100-200 200-300 >300
contribuer à l’amélioration de la performance environnementale des bâtiments.
g/ tonne de clinker
Nous avons dans ce but constitué, fin 2003, avec d’autres entreprises
Émissions de poussières aux cheminées
françaises, un groupe de travail sur la construction durable et prévu un
investissement de 1M€ dans une fondation de recherche sur le bâtiment 2001 2002 2003
de 85%, 68% et 59%. Les graphiques ci-contre montrent l’effet combiné de g/tonne de clinker
l’amélioration de nos performances et de l’intégration dans le périmètre de
Émissions d’oxydes d’azote (NOX)
fours moins performants.
2001 2002 2003
Pour les émissions de poussières, nous avons fixé comme objectif un taux
Nombre de fours de cimenterie
maximum de 50 mg/nm3 à l’horizon 2010. En 2003, 60% des fours de cimen-
teries atteignent cet objectif. D’une manière plus générale, nous anticipons 60
50
systématiquement les standards réglementaires dans le cadre des modernisa-
tions de sites. Par ailleurs, la communauté internationale s’interroge depuis 40
36
34
27
quelques années sur les émissions de micro-polluants (dioxines, furanes 21 20
20 19
et certains métaux lourds). Pour répondre à ces interrogations, nous avons 16 15 16
9 9
5 7 5
lancé un projet destiné à enrichir nos connaissances sur les subtances poten-
0
tiellement toxiques, à identifier les opportunités d’amélioration de notre per- <100 100-700 700-1300 1300-1900 >1900
formance et à communiquer sur notre progression. g/tonne de clinker
Une évaluation préliminaire des sources potentielles de dioxines/furanes,
Émissions de dioxyde de soufre (SO2)
mercure et autres polluants éventuels a déjà été effectuée. Les prochaines
2001 2002 2003
étapes doivent permettre d’identifier les bonnes pratiques et les procédures
permettant leur mise en œuvre dans les activités du groupe. Nombre de tests
50
45 43
Nombre de tests 40
35
60
52 30
50 25
25
40
20
30
15
20 13 10
10 7
3 5 4
3
0
<0,05 0,05-0,1 0,1-0,5 >0,5 0
<0,01 0,01-0,05 0,05-0,1 >0,1
micro g/t de clinker
2. g/t de clinker
Lafarge
Le groupe est évalué par les principales agences de notation extra-financière.
Holcim
Dans chaque secteur d’activité, ces agences notent et classent les entreprises
Heidelberg
St Gobain
sur des critères économiques, sociaux et environnementaux afin de construire
CRH des indices boursiers et des portefeuilles d’investissement « socialement
Hanson-BPB responsables ». Ces évaluations sont menées à partir de questionnaires remplis
Cemex par les entreprises et d’informations publiques.
RMC
Dimension économique
➜ FTSE4GOOD (évaluation par EIRIS)
Eiris a notamment souligné la qualité de la Politique Environnement.
Les points faibles relevés concernent la diversité, les relations avec les
0% 50% 100% syndicats et les données sociales, trois points sur lesquels des actions
ont été entreprises après l’évaluation d’Eiris. Eiris note par ailleurs l’absence
Dimension environnementale
de système de management des risques.
Notations SAM/DJSI
➜ Ethibel Sustainabiliy Index
Moyenne du secteur
L’évaluation d’Ethibel met en avant les efforts effectués dans le domaine
Lafarge
Meilleure entreprise du secteur
environnemental, la gestion des ressources humaines, les relations avec
les parties prenantes et l’attention portée aux droits de l’Homme dans les
économies émergentes. Ethibel ne communique pas sur les points négatifs.
➜ Core Ratings
lafarge.com/ratingsRSE/
Lafarge a obtenu la note A, sur une échelle de sept notes allant de A+ à D.
Cette notation a été effectuée sur la base d’informations publiques.
Les notes 2003 attribuées par Vigéo et Storebrand
n’étaient pas disponibles au moment de la rédaction
du rapport. Les notes des années précédentes sont
consultables sur notre site internet.
Nous publions cette année un rapport plus court, complété par des informa- ■ Pas de consolidation des résultats
✖ Confidentialité
tions sur notre site web. Ceci permet de faciliter sa diffusion et sa lecture.
● Pas suffisamment adapté aux spécificités de notre secteur
En effet, plusieurs études publiées récemment ont souligné l’augmentation du
Données disponibles dans notre document de référence
nombre et du volume des rapports de développement durable, rendant difficile
ou sur le site web
leur lecture.
PÉRIMÈTRE ET CONSOLIDATION
Sauf mention contraire, le rapport couvre toutes les activités du groupe ➜ Utopies est un cabinet de conseil dédié à la promotion
Lafarge. En ce qui concerne les joint-ventures, nous assumons tous les impacts du développement durable et de la responsabilité
dans les cas où nous assurons la gestion de la filiale et aucun dans le cas sociale des entreprises.
inverse. www.utopies.com
certains auraient apprécié davantage d’explication et de comparaison avec (animateur du panel). Il n’est donc pas le fruit d’un consensus entre les membres.
le secteur sur la sécurité , ou encore des informations plus précises sur La version intégrale des commentaires de chacun est disponible sur :
L E S M AT É R I AUX P O U R C O N ST R U I R E L E M O N D E
S I È G E S O C I A L : 6 1 , R U E D E S B E L L E S F E U I L L E S | B P 4 0 - 7 5 78 2 PA R I S C E D E X 1 6 | F R A N C E | T É L É P H O N E + 3 3 1 4 4 3 4 1 1 1 1 | T É L É C O P I E + 3 3 1 4 4 3 4 1 2 0 0
SA AU C A P I TA L D E 6 6 8 8 7 1 2 5 2 E U R O S | 5 4 2 1 0 5 5 7 2 R C S PA R I S