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Table des matières
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LIVRE I
LE BUDGET COMMUNAL
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TITRE PREMIER
PRINCIPES GENERAUX
I. Généralités
La collectivité locale en tant que circonscription administrative déconcentrée de l’Etat, elle doit
gérer les services publics pour satisfaire les besoins de ses habitants ce qui génère des dépenses
à régler, ces opérations financières doit être inscrit dans un document qui est le budget
communal.
La collectivité locale donc est une personnalité morale et doter d’une autonomie financière et un
budget propre
10-DEFINITION DE BUDGET
Le budget est « l’état de prévisions des recettes et des dépenses annuelles de la collectivité locale.
C’est un acte d’autorisation et d’administration qui permet, le bon fonctionnement des services
communaux et l’exécution du programme d’équipement et d’investissement de la collectivité »
Le budget communal est formé de cinq documents budgétaires définis comme suit :
Après le vote du BP, et s’il y a des nouvelles recettes introduites, ces crédits doivent être
budgétisées par une OCA et votés par l’APC,
Ces crédits sont obligatoirement rattachés aux articles prévus au budget supplémentaire.
Le budget supplémentaire est d'abord un budget d'ajustement. Lors du vote du budget primitif, en
début d'année, il n'est pas systématiquement possible d'appréhender les dépenses et les recettes avec
toute l'exactitude souhaitée.
Le budget supplémentaire répercutera ainsi, en cours d'année, les résultats de l'exercice comptable
écoulé, que ce soient des excédents ou des déficits, ainsi que les reports de crédits non utilisés mais
engagés pendant l'exercice précédent.
Comme le budget doit comprend toutes les recettes et les dépenses, et dans le cas d’une nouvelle
recette introduite après l’approbation du BS, l’assemblée populaire peut affecter ces crédits par une
autorisation spéciale approuvée par la tutelle et qui doit être régularisée par la suite au compte
administratif.
104-Le compte administratif CA : c’est le document qui retrace la situation réelle des
opérations financières introduites durant l’année, il comporte les fixations, les réalisations, les restes
à réaliser des dépenses et de recettes et les résultats de l’exercice qui doivent être reportés au BS.
A rappeler qu’aucun virement ne doit être effectué sur des crédits grevés d’affectation
spéciale, d'une manière générale, sont exclu de la faculté de virement d'article à article :
13 Numérotation.
2010- dans la première colonne double, sont inscrites les dotations des comptes de dépenses
et de recettes proposées par le président et votées par l’assemblée ;
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2011- dans la deuxième colonne double, sont inscrites les dotations des comptes de dépenses
et des recettes approuvées par l’autorité de tutelle.
2022 Un tableau récapitulatif faisant ressortir le total des dépenses et des recettes de chaque section
avec le résultat dégagé
Les tableaux des dépenses et des recettes intéressent les deux sections de fonctionnement et
d’équipement ils comprennent les chapitre et les sous chapitres ainsi que la liste des dépenses et des
recettes imputables dans chaque sous chapitre, ils sont subdivisés en deux parties :
2030- dans sa partie gauche, une page comptable où sont classées par nature, les dépenses et les
recettes du chapitre ; elle comprend
20300-Un cadre réservé à l’énumération l’intitulé des articles et sous-articles de dépenses et de
recettes utilisés par le chapitre intéressé ;
20301- dans la première colonne « Pour mémoire, budget précédent » les fixations du dernier
compte administratif ;
20302- dans la deuxième colonne « Proposition » les dotations proposées et votées par la commune
;
20303- dans la troisième colonne «Approbation » les dotations approuvées par l’autorité de tutelle
2031- dans sa partie droite, une page de ventilation par sous-chapitre, des dépenses et des recettes
inscrites dans la page comptable. Elle comprend :
20310- la première colonne reçoit la référence aux articles et sous-articles utilisés dans la page
comptable ;
20311- les autres colonnes sont réservées à la ventilation par sous-chapitre, des prévisions de
dotations de chaque article de dépenses et de recettes inscrites dans la page comptable ;
Les chiffres à porter sur ce tableau sont ceux qui correspondent aux besoins réels
calculés d'après les éléments connus à la date d'établissement du budget primitif, y
compris, le cas échéant, les prévisions d'avancement normal.
2044. état des ensembles mobiliers et immobiliers. (À définir)
21 BUDGET SUPPLEMENTAIRE
210 GENERALITES.
Le budget supplémentaire a pour objet de modifier le budget primitif par :
- l'aménagement de certaines prévisions de dépenses et de recettes.
- l'introduction de dépenses nouvelles couvertes par des recettes non connues
lors de l'élaboration du budget primitif.
- Le report des résultats de l'exercice précédent.
211 Annexes.
Aux tableaux annexes figurant déjà dans le budget primitif et destinés à éclairer
l'Assemblée Populaire Communale sur les nouvelles dotations de certains chapitres et
articles et sur leur utilisation, sont ajoutés des états développant les résultats de
l'exercice précédent:
Développement des restes à réaliser de l'exercice précédent
Ce tableau développe par article les restes à réaliser de la section de
fonctionnement de l'exercice précédent qui sont repris aux lignes 826 et 827 du
compte 82.
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Résultats du secteur économique
Les résultats des comptes de profits pertes des unités économiques
communales portés dans ce tableau servent à expliquer les dotations des articles
01140 de la Sous-section d'investissement économique.
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TITRE II
BUDGET PRIMITIF
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TITRE II : BUDGET PRIMITIF
I. Généralités.
Sont analysées ci-après les différentes rubriques des chapitres et sous chapitres
ainsi que les articles concernant les dépenses et les recettes permanentes du budget
communal.
10 Le classement par nature et par services des dépenses
et des recettes.
Selon la nouvelle contexture budgétaire le classement des opérations
comptables est établi par nature et par service, programme et opération hors
programme.
En effet, ce classement utilise la même démarche autant pour la section de
fonctionnement que pour la section d’équipement.
Le secrétaire de la commune en collaboration avec les chefs de services, devra donc effectuer les
opérations ci-dessous préalablement à la préparation de son budget.
Il devra conserver son décompte pour expliquer au Président et justifier
l’inscription du crédit proposé.
La minute budgétaire préparée par le secrétaire général est composé de plusieurs fiches de
prévisions, cette dernière se présente comme suit :
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Exemple: Service de ramassage de l’ordure ménagère.
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602- Habillement.
603- Carburants.
604- Combustibles.
605- Fournitures pour l’entretien des bâtiments, du mobilier et du matériel.
6050- Fournitures pour l’entretien des bâtiments.
6051- Fournitures pour l’entretien du mobilier et du matériel.
606- Fournitures et outillages de voirie et d’éclairage public.
609- Autres fournitures.
610- Loyers et charges locatives.
612- Acquisition de petit matériel et outillage.
614- Electricité et gaz
616- Prestations de service pour la commune.
622-Frais de transport
626- Frais de la poste, des télécommunications et d’internet.
627- Frais d’actes, de contentieux et d’insertion.
6270- Frais d’actes.
6271- Frais de contentieux.
6272- Frais d’insertion et de publicité.
629 - Autres frais de gestion générale.
En plus de ces frais il ya lieu d’ajuter les charges du personnel figurant au chapitre 901 et à
l’annexe 7 :
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11 PRELEVEMENT POUR DEPENSES D'EQUIPEMENT ET
D'INVESTISSEMENT
110 PRNICIPE:
Les dépenses d’équipement public et investissement sont financée
Toutefois, ces ressources sont souvent insuffisantes, car elles ne sont destinées
qu'à aider l'effort d'investissement communal.
C’ est pourquoi le complément de ces ressources est apporté par un
prélèvement sur les recettes de fonctionnement.
Ce prélèvement est obligatoirement au moins égal à 10 % des recettes de
fonctionnement (décret N° 67-145 du 31 Juillet 1967 art. 1).Il est porté :
- en dépenses, au chapitre 83 de la section de fonctionnement « Prélèvements
pour dépenses d'équipement et d'investissement »
- en recettes, à l’article 100 des sous-sections d'équipement public et
d'investissement économique « Prélèvements sur recettes de fonctionnement
».
L'Assemblée Populaire Communale peut prévoir, à priori, et dès le début de
l'exercice, le financement d'une partie des dépenses d'équipement et
d'investissement par un prélèvement sur recettes de fonctionnement.
Elle peut compléter ce prélèvement lors du vote du budget supplémentaire et
par voie d'autorisation spéciale dans les conditions définies par l'article 3 du
décret précité.
111 Sont obligatoires les prélèvements suivants destinés :
- au remboursement des emprunts ;
- au financement des dépenses d'équipement et
d'investissement non couvertes par des recettes de même
nature ;
- au financement de la part laissée à la commune dans les
dépenses d'équipement couvertes en partie par des recettes
spéciales (subventions ou prêts).
112 NOTA
Le prélèvement destiné à la sous-section d'investissement économique est
subordonné à l'autorisation du Ministre de l'Intérieur, sur avis du Ministre des
Finances (-Article l du décret 67-145 du 31 juillet 1967 .)
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2 SECTION DE FONCTIONNEMENT.
20 DEPENSES PERMANENTES DE FONCTIONNEMENT.
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200 COMPTE 60- DENREES ET FOURNITURES :
Entrent dans ce chapitre toutes les dépenses concernant les produits consommables sous
forme de travaux ou de distribution.
2000. Article 600 - Produits pharmaceutiques.
2001. Article 601 - Alimentation et restauration :
20010. sous article 6010- Restauration
20011. sous article 6011- Denrées alimentaires.
Achats de denrées alimentaires, notamment le lait aux enfants et aux miséreux, couffin de
ramadan ;
2002. Article 602 - Habillement : vêtements et costumes de travail pour ouvriers
communaux, etc.
2003. Article 603 - Carburant : Les frais de carburant et de lubrifiant (gasoil-essence-sir-
gaz) concernant le fonctionnement du parc roulant de la commune ;
2004. Article 604 - Combustible : frais d’achat de combustible ( gasoil et autres) nécessaires
au chauffage des services communaux ainsi que l’établissement scolaire primaire et préscolaire. ;
2005. Article 605 - Fournitures pour l'entretien des bâtiments communaux, mobilier et du
matériel.
20050 sous article 6050- Fournitures pour l’entretien des bâtiments : frais d'achat des matériaux et de
petites fournitures nécessaires à l'entretien des bâtiments communaux, ainsi qu'à
l'exécution des travaux d'équipement effectués en régie.
20051 sous article 6051- Fournitures pour l’entretien du mobilier et du matériel : frais d'achat des matériaux
et de petites fournitures nécessaires à l'entretien du mobilier y compris le mobilier urbain et du matériel
roulant.
2006. Article 606 - Fournitures et outillages de voirie et d'éclairage public : frais d'achat
des matériaux et de petites fournitures nécessaires à l'entretien de la voirie vicinale et
rurale, de l’éclairage public, ainsi qu'à l'exécution des travaux d'équipement effectués en
régie.
2007. Article 607: Fournitures scolaires : frai relatifs à l’acquisition des registres et imprimés des
écoles. Achats de livres de prix. Fournitures aux élèves indigents. Acquisitions d'ouvrages pour la
bibliothèque ;
2008. Article 608- Fournitures bureautique, informatique, impression et relieur : ainsi que
l’impression et reliures d'ouvrages,
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201 COMPTE 61- TRAVAUX ET SERVICES EXTERIEURS
2010 Article 610. Loyers et charges locatives
Cet article intéresse les loyers payés par la commune pour tout local ou terrain qu'elle
loue, soit à usage administratif, soit à usage de logement, soit, pour y construire des
installations provisoires ou pour tout autre usage non industriel ou commercial, ainsi
que les charges relatives à la location de tout type de matériels et d’engins.
2011 Article 611. Entretien et réparation : Cet article intéresse Les
dépenses de travaux d'entretien confiés à une entreprise,
NOTA : les travaux d'entretien et de réparation se distinguent des grosses réparations :
- par leur coût peu élevé;
- du fait qu'ils sont ordonnés par le Président et réglés sur les crédits inscrits au
chapitre 61, sans intervention d’A.P.C.
(cf., Exemples de grosses réparations, paragraphe LI-II-312). A revoir n parage
2012 Article 612. Acquisitions de petit matériel et outillage.
Sont inscrits ici les crédits destinés à l'achat de matériels ou d'outils non susceptibles
d'être inscrits à l'inventaire, c'est-à-dire s'usant en moins d'une année et dont le prix est
suffisamment faible pour être amorti en une seule année (pneus, pinceaux, balais,
pièces de rechange…etc.).
2013 Article 613-Eau
2014 Article 614. Gaz. Electricité.
Les deux articles intéressent les frais de consommation d’eau et d’énergie pour les
biens de la commune.
Les services bénéficiant d'un budget annexe ou d'un budget autonome ne sont pas
pris en charge.
2015 Article 615. Assurances meubles et immeubles
Frais d’assurances des biens communaux contre les incendies. (a développer)
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202 COMPTE 62-FRAIS DE GESTION GENERALE –
- 2020 Article 620-Indemnités aux membres de l’APC et 621 Frais de
mission
Les élus communaux sont remboursés des frais exposés par eux pour l'exercice
effectif de leur fonction conformément aux dispositions du décret exécutif n° 13-91 du
25 février 2013 fixant les conditions de détachement des élus locaux et les indemnités qui
leur sont allouées;
- Cet article est relatif aux frais des conventions établis avec des
établissements publics ou privés organisateurs des séminaires, des cycles
de perfectionnement et des formations au profit des personnels
émergeant sur le budget communal.
- 2025. Article 625- Documentation générale.
- achats d'ouvrages pour la bibliothèque,
- abonnements.
Les Présidents d'Assemblées Populaires Communales peuvent souscrire des
abonnements à certains journaux ou périodiques s'ils trouvent dans ces publications
des articles susceptibles de les intéresser.
Le nombre d'abonnements doit être fonction de l‘importance de la collectivité
intéressée.
Les mandats de paiements émis en règlement d'abonnements à des journaux ou
périodiques doivent comporter une mention de référence à la délibération prise
annuellement au moment du vote du budget et dont une ampliation est jointe à
l'exemplaire du budget remis au trésorier communal.
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- 2026. Article 626- Frais de la poste, des télécommunications et
d’internet.
- Abonnement à l’internet
- Télégrammes.
- Il est subdivisé en sous article comme suit :
- 20260. Article 6260- Frais de téléphone fixe.
- Frais relatifs à la facture des téléphones fixe et de communications
- 20261. Article 6261- Frais de téléphone mobile.
- Frais relatifs à la facture de téléphone mobile pour les responsables ayant droit selon
la réglementation en vigueur
- 20262. Article 6262- Frais d’internet.
-Frais d’Abonnement à l’internet et d’acquisition des modems
- 20263. Article 6263- Frais des services de la poste.
- Affranchissement du courrier (sauf en cas de franchise).
- 2027. Article 627- Frais d’actes, de contentieux et d’insertion.
- 20270. Article 6270- Frais d’actes.
- frais d'adjudication (section de fonctionnement),
- - 20271. Article 6271- Frais de contentieux.
- consultations juridiques demandées à des spécialistes (règlement des
honoraires d'un avocat en cas de procès).
- - 20272. Article 6272- Frais d’insertion et de publicité.
- Frais d’insertion d'annonces administratives,
- . 2028. Article 628- Fêtes et cérémonies et visites officielles.
- - 20280. Article 6280- Fêtes et cérémonies.
Les dépenses relatives aux collations à l’occasion des fêtes officielles
- - 20281. Article 6281- Visites officielles.
Les dépenses relatives aux collations à l’occasion des visites des
délégations officielles
- . 2029. Article 629 - Autres frais de gestion générale.
Cet article intéresse les dépenses ayant un caractère nécessaires liées aux
frais de gestion générale qui ne s’imputent à aucun des articles du
compte 62.
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203 COMPTE 63–FRAIS DE PERSONNEL :.
Les frais de personnel, quel que soit le statut de ce personnel (titulaire. contractuel,
auxiliaire, journalier...), sont imputés à ce compte. Les sommes à prévoir aux articles.
- 630-Rémunérations du personnel permanent.
- 631-Rémunérations du personnel contractuel.
- 632-Rémunérations diverses.
- 633-Charges sociales.
- 634- Frais des examens et concours.
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205 COMPTE 65 FRAIS FINANCIERS
2050 Article 650. Intérêts.
La prévision de dépenses à inscrire à cet article ressort du tableau de la dette et
des créances à long terme, elle ne concerne que le paiement des seuls intérêts des
emprunts - à l'exclusion du remboursement du capital qui sont pris en charge à la
section d'équipement
L'annuité comprenant le remboursement du capital et le paiement des intérêts fera
l'objet de deux mandats concomitants imputés respectivement aux articles 650
(intérêts) et 16 (Emprunts et avances) pour le remboursement du capital.
2051 Article 651. Charges des services à comptabilité distincte et
sans personnalité morale
Les services publics à caractère économique, exploités en régie étant
obligatoirement dotés de l'autonomie budgétaire. Seuls donc, les services publics à
caractère administratif, exploités en régie, peuvent être ou non dotés de l'autonomie
budgétaire.
Lorsque les services publics à caractère administratif n'ont pas été dotés de cette
autonomie, leurs opérations sont portées au budget communal. En une ligne de
dépense et une ligne de recette (article 651. d'une part, et article 772 d'autre part),
avec développement éventuel et obligatoire à l'aide d'un budget annexe, établi par
service.
Lorsque l'exploitation des services publics tant à caractère économique
qu'administratif a été concédé par la commune, le produit de la concession s'inscrit,
directement et à titre provisoire, au compte 17 de la sous-section d'investissement
économique.
2052 Article 659-Autres frais financiers.
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206 COMPTE 66 -ALLOCATIONS SUBVENTIONS
Les communes peuvent accorder des subventions, des primes, des
secours à des personnes physiques ou morales privées. Selon la
réglementation en vigueur
Il nécessite une délibération de l'A.P.C. régulièrement approuvée.par
l’administration de tutelle.
La délibération comporte le détail concernant la liste nominative des
bénéficiaires que ce soit personnes physiques ou morales) les sommes à
verser, et toute information utile.
2060 Article 660- Encouragement aux lettres, aux arts et aux sciences
Les communes peuvent accorder des aides pour encourager les activités
littéraires, artistiques et scientifiques
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207· COMPTE 67- PARTICIPATIONS, CONTINGENTS ET
PRESTATIONS AU BENEFICE DE TIERS.
Les crédits figurant à ce compte sont des dépenses des participations obligatoires sur
le montant desquelles l'A.P.C. n'a pas de pouvoir.
2070 Article 670-Participation au fonds de garantie des collectivités locales.
Cette participation permet à la commune de garantir des prévisions des
recettes fiscales elle est fixée à 2%. (à développer)
2071 Article 671 -Participation au fonds de wilaya pour la promotion des
initiatives de la jeunesse et des sports.
Elle versée à la wilaya pour afin de promouvoir les activités sportives au niveau du
territoire de la wilaya
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208 COMPTE 68 DOTATIONS AU COMPTE D’AMORTISSEMENT ET DE
PROVISIONS.
Les crédits abrités à cet article sont destinés à alimenter, par voie de virement de crédits
après délibération de l’assemblée, les articles insuffisamment dotés ou non dotées.
Aussi il est inscrit au titre de cet article les dépenses à caractères accidentels qui
trouvent leurs origines dans les exercices antérieurs mais n’apparaissant pas
comme restes à réaliser au compte administratif ; exemple les rappels du
personnel au titre des exercices antérieurs par suite de reclassement ou
d’avancement ou d’augmentation dans les salaires, les factures impayées des
exercices antérieurs.
Le Président ne peut cependant se servir de ce crédit pour payer des dépenses que
leur nature rattache à d'autres articles qui seraient insuffisamment dotés.
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21 RECETTES PERMANENTES DE FONCTIONNEMENT
(Classe 7)
CHAPITRE
Les frais de copie totale ou partielle, réalisés par les services de la commune, sont
fixés par délibération.
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2103- Article 702- Services payés du personnel. (à développer)
2104 Article 703 - Droits de visite et poinçonnage. (à développer)
2105 Article 704-Redevances accessoires des abattoirs. (à développer)
2106 Article 705 - Taxe funéraire. (à développer)
2107Article 706- Droits de fourrière.
Produits de la mise à la fourrière publique des véhicules
Les tarifs sont fixé fixés par délibération de l’assemblée populaire communale conforment
à la réglementation en vigueur.
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21123 Redevances pour occupation du domaine communal ou de l'Etat. Exemple:
appareils distributeurs d'essence.
En ce qui concerne la concession dans les cimetières, les tarifs sont fixés par
délibération de l'Assemblée Populaire Communale, en fonction de la durée de la
concession et de l'étendue de la surface concédée.
Produit de la concession des plages
2113 Article 714- Produit de la location des marchés et abattoirs et
poissonneries. :
2114Article 719-Autres produits du domaine public et du domaine privé de la
commune. Les produits qui ne rentrent pas dans les autres articles du compte 71.
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213 COMPTE 73- Réductions de charges :
2130 Article 730- Travaux d’équipements effectués en régie.
La commune peut effectuée des travaux d’équipement en régie par le personnel communal ou par
des ouvriers saisonniers rémunérées sur le budget de la commune.
Le cout de réalisation est inscrit à la section de fonctionnement en ce qui concerne les dépenses
suivantes :
Traitement et salaires. Assurances, location d’engins et de gros outillage.
En ce qui concerne les dépenses de fournitures diverses nécessaires à la réalisation de projet ainsi
que les gros approvisionnements (ciments, fer à béton..etc) , elles doivent inscrites à la section
d’équipement
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214 COMPTE 74 Attributions du fonds commun
des collectivités locales :
Une dotation complémentaire est allouée aux collectivités locales connaissant des
insuffisances en matière de couverture des dépenses obligatoires liées aux fonctionnements
des services publics.
Les critères de calcul de la dotation sont fixés annuellement par arrêté du ministre chargé
de l’intérieur.
2143 Article 743 Subventions pour les formations, les études et l’encouragement de
la recherche.
Des subventions sont accordées aux collectivités locales pour les formations, les
études et l’encouragement de la recherche.
Ils figurent à cet article les attributions et subventions qui ne rentrent pas dans
les autres articles du compte 74.
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215 COMPTE 75 - IMPOTS INDIRECTS :
2150 Article 750- Taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
21501-Champ d’application de cette taxe :
215010-Opérations Obligatoirement Imposables :
Opérations relevant d’une activité industrielle, commerciale ou artisanale effectuées par un
assujetti ;
Opérations de banque et d’assurance ;
Opérations réalisées dans l’exercice d’une profession libérale ;
Opérations de vente portant sur les alcools spiritueux, les vins et autres boissons assimilées;
Les opérations relatives aux travaux immobiliers ;
Les opérations de ventes faites dans les conditions de gros ;
Les opérations de ventes faites par les grandes surfaces ainsi que les activités de commerce
multiple, ainsi que le commerce de détail, à l’exclusion des opérations réalisées par des
contribuables relavant du régime de l’IFU.
Par commerce multiple il y a lieu d’entendre les commerces d’achat-revente réalisés dans les
conditions de détail et qui réunissent les conditions suivantes:
- Les articles mis en vente relevant d’au moins quatre catégories de commerces différents
quelque soit le nombre d’articles mis en vente,
- Libre accès au service.
Les opérations de location, les prestations de services, les travaux d’études et de
recherches;
Les spectacles, jeux et divertissements de toute nature organisés par toute personne.
215011-Opérations imposables par option :
Affaires faites à l’exportation ;
Opérations réalisées à destination:
- des sociétés pétrolières ;
- d’autres redevables de la taxe ;
- à des entreprises bénéficiant du régime des achats en franchise.
215012-Assujettis :
Producteurs ;
Grossistes;
Importateurs ;
Détaillants.
215013-Base imposable
Chiffre d’affaires imposable : prix de marchandises, travaux ou services, tous frais, droits et taxe
inclus à l’exclusion de la TVA elle- même.
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21502- taux de la taxe :
La taxe sur la valeur ajoutée est perçue au taux normal de 19 % (Art 26 loi de finance 2017)
Le taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée est fixé à 9 %.(Art 27 loi de finance 2017)
21503- répartition entre l’Etat et les communes : (Art 37 loi de finance 2017)
Le produit de la taxe sur la valeur ajoutée est réparti comme suit :
215030- Pour les affaires faites à l‘intérieur :
- 75 %, au profit du budget de l‘Etat ; (Art 37 loi de finance 2017)
- 10 %, au profit des communes directement;
- 15% au profit de la caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales.
Pour les affaires réalisées par les entreprises relevant de la compétence de la direction des
grandes entreprises, la quote-part revenant aux communes est affectée à la caisse de solidarité et
de garantie des collectivités locales. (Art 161 code des taxes sur le chiffre d’affaires)
215031 - Pour les affaires faites à l’importation :
- 85 %, au profit du budget de l‘Etat ;
- 15 %, au profit de la caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales.
La quote-part affectée à la caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales est répartie
entre les collectivités territoriales selon les normes et critères de répartition déterminés par la
réglementation.
Pour les affaires réalisées par les postes douaniers frontaliers terrestres, la quote-part revenant à la
caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales est affectée directement aux communes
où se situe le poste. (Art 37 loi de finance 2017)
2151 Article 751- Taxe sanitaire sur les viandes. (ex taxe d’abattage)
21510- Champ d’application de cette taxe :
Est soumis à une taxe au profit des communes dans les formes et suivant les modalités
déterminées par les articles suivants, l'abattage des animaux ci-après désignés :
— Equidés : Chevaux et juments, mulets, mules et baudets, ânes et ânesses, baudets étalons.
— Camelins : Chameaux, chamelles, chamelons.
— Bovidés : Bœufs et taureaux, vaches, veaux, bouvillons, taurillons et génisses.
— Ovidés : Béliers et moutons, brebis et agneaux gris, agneaux de lait.
— Caprins : Boucs et chèvres, chevreaux. (Art 446 code des impôts indirects)
La taxe est due par le propriétaire de la viande au moment de l'abattage.
Si ce propriétaire n'est pas un commerçant et fait effectuer l'abattage par un commerçant, ce
dernier est solidairement responsable, avec le propriétaire du paiement de la taxe. (Art 447 code
des impôts indirects)
21511- taux de la taxe :
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Le tarif de la taxe est fixé ainsi qu'il suit : (Art 452 code des impôts indirects)
Désignation des produits Tarif de l'impôt / kg
— Viandes fraîches, frigorifiées, congelées, cuites, salées
ou
10 DA
travaillées, provenant des animaux ci-après :
— Equidés, Camelins, caprins, ovidés, bovidés ........
21514-L’abattoir intercommunal :
Lorsqu’il s’agit de l’abattoir intercommunal, le produit de cette taxe est inscrite en recette à un
compte hors budget de la commune sur le territoire de laquelle se trouve cet abattoir pour être
ensuite réparti entre les communes intéressées selon les conventions établies auparavant entre
elles.
2152 Article 752- Taxe de séjour. (Stations classées).
21520- Champ d’application de cette taxe :
Il est institué une taxe de séjour au profit des communes ou groupements de communes classés en
stations touristique, climatiques, hydrominérales, balnéaires ou mixtes. (Art 59 loi de finance
1998)
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Les communes ou groupements de communes classés en stations peuvent par délibération voter la
taxe de séjour à percevoir pour alimenter leur budget conformément aux dispositions de la loi
relative à la commune. (Art 61 loi de finance 1998)
La taxe perçue en vertu de l’article précédent est établie sur les personnes non domiciliées dans la
commune et n’y possédant pas de résidence à raison de laquelle elles sont passibles de la taxe
foncière. (Art 62 loi de finance 1998)
La taxe est perçue par l’intermédiaire des logeurs, hôteliers et propriétaires de locaux utilisés pour
le logement des curistes ou touristes séjournant dans la commune, et versée par eux et sous leur
responsabilité auprès du trésorier communal » (Art 26 loi de finance 2008)
21521- taux de la taxe :
Le tarif de cette taxe est établi par personne et par journée de séjour. Elle ne peut être inférieure à
cinquante (50) dinars par personne et par jour ni supérieure à soixante (60) dinars sans excéder
cent (100) dinars par famille. Toutefois, pour les établissements hôteliers classés trois étoiles et
plus, le tarif de la taxe de séjour est établi par personne et par journée de séjour comme suit :
— 200 DA pour les hôtels trois étoiles ;
— 400 DA pour les hôtels quatre étoiles ;
— 600 DA pour les hôtels cinq étoiles.
Sont exemptées de la taxe de séjour :
Les personnes bénéficiant de prise en charge des caisses de sécurité sociale.
La taxe est perçue par l’intermédiaire des logeurs, hôteliers et propriétaires de locaux utilisés pour
le logement des curistes ou touristes séjournant dans la commune, et versée par eux et sous leur
responsabilité auprès du trésorier communal » (Art 26 loi de finance 2008)
21522 répartitions du produit de la taxe:
Le produit de la taxe de séjour est affecté en total au profit des communes (Art 26 loi de finance
2008)
Ces droits sont institués par l’article 36 de loi de finances pour 2001 au profit des
budgets communaux à l'occasion des fêtes familiales et de réjouissance organisées dans
le territoire de la commune.
36
21530- Champ d’application de cette taxe :
Selon l’article 36 de loi de finance du 2001, le montant de ce droit, constaté par un titre de recette
délivré par la commune à la partie versante est payable au comptant, avant le début de la
réjouissance.
21531- taux de la taxe :
Le tarif est comme suit :
- 500 à 800 DA par jour lorsque la durée de la réjouissance ne pas au delà de 19h00.
- 1 000 à 1 500 DA par jour lorsque la réjouissance se prolonge au-delà de 19h00.
Les tarifs seront déterminés par arrête du président après délibération de l’APC et approbation de
l’autorité de tutelle.
21532- Affectation du produit de la taxe :
Le produit de ces droits est grevé d’affectation spéciale à la couverture des secours alloués aux
nécessiteux
37
21541- taux de la taxe :
Le tarif de la taxe est fixé selon le nombre d’affiches apposées et en fonction de la dimension de
celles-ci comme désignées ci après :
Le tarif de la taxe est fixé par période annuelle et selon da dimension de l’affiche, comme
désignées ci après :
DESIGNATION DES AFFICHES ET PLAQUES TARIFS (en DA)
PROFESSIONNELLES
1- les affiches peintes :
Dimension inférieure ou égale à un (1) mètre carré ………. 100
Supérieure à un (1) mètre carré …………………………… 150
2- Les enseignes lumineuses:
Dimension par mètre carré ou fraction de mètre carré …… 200
3- plaques professionnelles:
Dimension inférieure ou égale à un (1) mètre carré…….. 500
Supérieure à un (1) mètre carré ………………………..... 750
39
B- construction à usage commercial ou industriel :
VALEUR TARIF (DA)
DE LA CONSTRUCTION (DA)
Jusqu’à 7 000 000 50 000
Jusqu’à 10 000 000 60 000
Jusqu’à 15 000 000 70 000
Jusqu’à 20 000 000 80 000
Jusqu’à 25 000 000 90 000
Jusqu’à 30 000 000 100 000
Jusqu’à 50 000 000 110 000
Jusqu’à 70 000 000 120 000
Jusqu’à 100 000 000 130 000
Au-delà de 100 000 000 150 000
40
215513- certificat de conformité :
- Le tarif de la taxe est fixé, lors de la délivrance du certificat de conformité, comme suit :
A- CONSTRUCTION A USAGE D’HABITATION OU MIXTE :
VALEUR DE LA CONSTRUCTION (DA) TARIF (DA)
Sont exonérées de la taxe spéciale sur les permis immobiliers, les constructions menaçant ruine
dont la démolition est décidée par le président de l’assemblée populaire communale, en vertu des
lois et règlements en vigueur.
41
215514- certificat de morcellement et d’urbanisme:
- Le tarif de la taxe est fixé à 2 000 DA lors de la délivrance des certificats ci-après :
certificat de morcellement ;
certificat d’urbanisme ».
215515-Affectation du produit de la taxe :
Le produit de la taxe spéciale sur les permis immobiliers est affecté en total au profit des communes
(Article 55 de la loi de finances 2000)
42
215610-Répartition du produit de la taxe d’incitation sur les déchets liés aux activités de
soins
Le produit de cette taxe est affecté comme suit : (article 204 de la loi de finances 2002)
– 10% au profit des communes.
– 15 % au profit du Trésor public ;
– 50% au profit du fonds national pour l’environnement et de dépollution (FEDEP);
43
Et un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 5, en fonction du taux de dépassement des
valeurs limités.
215620-Répartition du produit de la taxe complémentaire sur la pollution atmosphérique
d’origine industrielle (article 205 de la loi de finances 2002)
Le produit de la taxe est affecté comme suit :
– 10% au profit des communes.
–15 % au profit du Trésor public ;
– 50% au profit du fonds national pour l’environnement et de dépollution (FEDEP);
21563-Taxe complémentaire sur les eaux usées d’origine industrielle (article 94 de la loi de
finances 2003)
Il est institué une taxe complémentaire sur les eaux usées industrielles, basée sur le volume
rejeté et la charge de pollution générée par l’activité en dépassement des valeurs limites telles que
fixées par la réglementation en vigueur.
Le taux de la taxe annuelle est fixé comme suit :
- 120 000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Ministre charge de l’environnement telle que prévue par le décret exécutif n°98-
339 du 3 novembre 1998 définissant la réglementation applicable aux installations classées et
fixant leur nomenclature.
- 90 000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du Wali territorialement compétent telle que prévue par le décret exécutif n°98-339
du 3 novembre 1998 définissant la réglementation applicable aux installations classées et fixant
leur nomenclature.
- 20 000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
autorisation du président de l’Assemblée Populaire Communale territorialement compétent
telle que prévue par le décret exécutif n°98-339 du 3 novembre 1998 définissant la
réglementation applicable aux installations classées et fixant leur nomenclature.
- 9 000 DA pour les installations classées dont une activité au moins est soumise à
déclaration telle que prévue par le décret exécutif n°98-339 du 3 novembre 1998 définissant la
réglementation applicable aux installations classées et fixant leur nomenclature.
Pour les installations n’employant pas plus de deux personnes les taux de base sont réduits à :
- 24.000 DA pour les installations classées à soumise à autorisation du Ministre charge de
l’environnement.
- 18.000 DA pour les installations classées à soumise à autorisation du Wali
44
- 3.000 DA pour les installations classées à soumise à autorisation du président de
l’Assemblée Populaire Communale.
- 2.000 DA pour les installations classées à soumise à déclaration. (Article 54 de la loi de
finances 2000)
Une pénalité dont le taux est fixé au double du montant de la taxe est appliquée à l’exploitation
de l’installation qui au vu de la détermination du taux de la taxe et de sa mise à recouvrement, ne
donne pas les renseignements nécessaires ou fournit des informations fausses. (Article 94 de la loi
de finances 2003)
Et un coefficient multiplicateur compris entre 1 et 5, en fonction du taux de dépassement des
valeurs limités.
215630-Répartition de la taxe complémentaire sur les eaux usées d’origine industrielle
(article 94 de la loi de finances 2003)
Le produit de la taxe est affecté comme suit :
- 50% au profit du fonds national pour l’environnement et de dépollution;
- 20% au profit du budget de l’Etat ;
- 30% au profit des communes.
21564-taxe sur les pneus neufs importés : (Article 112 de la loi de finances 2017)
Le montant de cette taxe est fixé comme suit :
— 750 DA par pneu destiné aux véhicules lourds ;
— 450 DA par pneu destiné aux véhicules légers.
215640-Répartition du produit de la taxe sur les pneus neufs importés
Les revenus de cette taxe sont affectés comme suit : (article 112 de la loi de finances 2017)
- 35 % au profit des communes ;
- 35% au profit du budget de l’Etat ;
- 30% au profit du fonds spécial de solidarité nationale
21565-Taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes : (Article 61 de la loi de
finances 2006)
Il est institué une taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations lubrifiantes fixée à
12.500 DA par tonne, importés ou fabriqués sur le territoire national, et dont l’utilisation génère
des huiles usagées.
215650-Répartition du produit de la taxe sur les huiles, lubrifiants et préparations
lubrifiantes :
Les revenus de cette taxe sont affectés comme suit : (Article 61 de la loi de finances 2006)
- 15 % au profit du Trésor public ;
- 35 % au profit des communes ;
45
- 50% au profit du fonds national de l’environnement et de la dépollution (FEDEP).
Toute autres impôts et taxes qui ne rentrent pas dans les catégories détaillées dans les
autres articles du compte 75.
46
216 COMPTE76 IMPOTS DIRECTS -.
2160 généralités
Les Lois de Finances du 2 juin 1967 et du 31 décembre 1968 ont profondément
modifié les impositions directes dont bénéficient les communes. Désormais, les
produits d'impôts directs comprennent une participation à un Impôt d'Etat.
1°) Les taxes locales directes.
a) Taxes à: taux voté par l'A.P.C.
- Ancienne taxe foncière, propriétés bâties et non bâties.
- Taxe sur l'activité agricole.
- Taxe additionnelle aux impôts spéciaux sur les palmiers et les animaux.
- Cotisations de remplacement des anciennes taxes OM-DE.
b)Taxes à taux fixé par la loi et droits fixes.
- Ancienne contribution foncière, propriétés bâties et non bâties.
- Taxe sur l'activité des professions non commerciales.
- Taxe sur l'activité industrielle et commerciale.
- Droits fixes additionnels aux taxes sur l'activité professionnelle.
2°) Les parts communales sur certains impôts d'Etat.
- Part communale sur le produit du versement forfaitaire et de l'impôt
sur les traitements et salaires.
- Part communale de la majoration de l'T.T.S.
-
216 COMPTE 76- IMPOTS DIRECTS :
2160 généralités :
Elle est subdivisée en deux catégories, taxe foncière sur les propriétés bâties et la taxe sur les
propriétés non bâties.
47
4. Les terrains non-cultivés employés à un usage commercial ou industriel, comme les
chantiers, lieux de dépôt de marchandises et autres emplacements de même nature, soit que
le propriétaire les occupe, soit qu’il les fasse occuper par d’autres à titre gratuit ou onéreux.
216011-Taux de la taxe :
La taxe est calculée en appliquant à la base imposable, les taux ci−dessous :
Propriétés bâties proprement dites : 3 %.
Toutefois, les propriétés bâties à usage d’habitation, détenues par les personnes physiques, situées
dans des zones à déterminer par voie réglementaire et non occupées, soit à titre personnel et
familial, soit au titre d’une location, sont taxées au taux majoré de 10 %. La catégorie des biens
visés à l’alinéa précédent, leur localisation ainsi que les conditions et modalités d’application de
cette disposition seront précisées par voie réglementaire.
Terrains constituant une dépendance des propriétés bâties :
5 %, lorsque leur surface est inférieure ou égale à 500 m2 ;
7 %, lorsque leur surface est supérieure à 500 m2 et inférieure ou égale à 1.000 m2 ;
10 %, lorsque leur surface est supérieure à 1.000 m2.
216012-Base d’imposition :
Le produit de la taxe est affecté en totalité au profit des communes du lieu de situation des
immeubles.
48
216021-Taux de la taxe : La taxe foncière est calculée en appliquant à la base imposable un taux
de :
5 %, pour les propriétés non bâties situées dans les secteurs non urbanisés.
En ce qui concerne les terrains urbanisés, le taux de la taxe est fixé comme suit :
5 %, lorsque la superficie des terrains est inférieure ou égale à 500m2
7%, lorsque la superficie des terrains est supérieure à 500 m2 et inférieure ou égale à 1.000
m2;
10 %, lorsque la superficie des terrains est supérieure à 1.000 m2.
3 %, pour les terres agricoles.
Toutefois, pour les terrains situés dans les secteurs urbanisés ou à urbaniser qui n’ont pas fait
l’objet d’un début de construction depuis trois (03) ans à compter de la date d’obtention du permis
de construire ou de l’établissement du certificat de morcellement, les droits dus au titre de la taxe
foncière sont quadruplés.
216021-Base d’imposition :
216022-Affectation du produit de la taxe :
Le produit de la taxe est affecté en totalité au profit des communes du lieu de situation des
immeubles.
Cette taxe est codifiée dans le code des impôts directs et assimilés de l’article 263 à l’article 266
du CID.
Il est établi au profit des communes dans lesquelles fonctionnent un service d’enlèvement des
ordures ménagères, sur toutes les propriétés bâties.
21610-Champ d’application de cette taxe :
La taxe d’enlèvement des ordures ménagers est établie annuellement au nom des
propriétaires ou usufruitiers. La taxe est à la charge du locataire qui peut être recherché
conjointement et solidairement avec le propriétaire pour son paiement.
21611-Les tarifs: Le montant de la taxe est fixé comme suit :
Entre 1.000 DA et 1.500 DA par local à usage d’habitation,
Entre 3.000 DA et 12.000 DA par local à usage professionnel, commercial, artisanal ou
assimilé ;
Entre 8.000 DA et 23.000 DA par terrain aménagé pour camping et caravanes ;
49
Entre 20.000 DA et 130.000 DA par local, à usage industriel commercial, artisanal ou
assimilé produisant des quantités de déchets supérieures à celles des catégories ci-dessus;
(2).
Les tarifs applicables dans chaque commune sont déterminés par arrêté du président sur
délibération de l’assemblée populaire communale et après avis de l’autorité de tutelle.
Sont exemptées de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, les propriétés bâties qui ne
bénéficient pas des services d’enlèvement des ordures ménagères.
Cette taxe est perçue au profit des collectivités locales, et la répartition entre la commune, la
wilaya et le fonds commun des collectivités locales du produit de ces impôts est fixée par la loi de
finances.
Mode de recouvrement :
L’affectation du produit de la taxe :
Le produit de cette taxe est affecté en totalité au profit des communes dans lesquelles
fonctionne un service d’enlèvement des ordures ménagères.
La taxe sur l’activité professionnelle est codifiée dans le code des impôts directs et assimilés
de l’article 217 à l’article 240,
21620 -Champ d’application de cette taxe :
La taxe est due à raison du chiffre d’affaires réalisé en Algérie par les contribuables qui
exercent une activité dont les profits relèvent de l’impôt sur le revenu global, dans la catégorie des
bénéfices professionnels ou de l’impôt sur les bénéfices des sociétés.
Toutefois, sont exclus du champ d’application de la taxe, les revenus des personnes physiques
provenant de l’exploitation de personnes morales ou sociétés, elles-mêmes soumises, en vertu du
présent article, à la taxe.
Le chiffre d’affaires s’entend du montant des recettes réalisées sur toutes opérations de
vente, de service ou autres entrant dans le cadre de l’activité précitée. Toutefois, lesdites
opérations réalisées entre les unités d’une même entreprise sont exclues du champ d’application de
la taxe visée dans le présent article.
Pour les unités des entreprises de travaux publics et de bâtiments, le chiffre d’affaires est
constitué par le montant des encaissements de l’exercice. Une régularisation des droits dus sur
l’ensemble des travaux doit intervenir au plus tard à la date de la réception provisoire, à
l’exception des créances auprès des administrations publiques et des collectivités locales.
Les dispositions du paragraphe précédent ne sont pas applicables dans le cas des entreprises de
travaux effectuant conjointement les opérations de promotion immobilière.
50
Des opérations bénéficiant du régime de la marge réalisées par les marchands de biens
meubles et assimilés, visés à l’article 83 bis du code des taxes sur le chiffre d’affaires.
Les dispositions des articles 13 −1, 13-2 et 138 du CID sont applicables pour l’assiette de
cette taxe.
Le taux de la taxe est ramené à un pour cent (1%), sans bénéfice des réfactions pour les activités
de production de biens. Ce taux est réparti comme suit :
51
2163 Article 763- Impôt global sur le revenu catégorie « foncier »
(IRG).
L’impôt sur le revenu global catégorie foncier est codifié dans le code des impôts directs
et assimilés de l’article 42 à l’article 44 .
L’impôt sur le revenu global catégorie foncier (concerne) les revenus provenant de la
location d’immeubles ou de fraction d’immeubles bâtis, de tous locaux commerciaux ou
industriels non munis de leurs matériels, lorsqu’ils ne sont pas inclus dans les bénéfices d’une
entreprise industrielle, commerciale ou artisanale, d’une exploitation agricole ou d’une profession
non commerciale, ainsi que ceux provenant d’un contrat de prêt à usage, sont compris, pour la
détermination du revenu global servant de base à l’impôt sur le revenu global, dans la catégorie
des revenus fonciers.
La base d’imposition à retenir pour le contrat de prêt à usage est constituée par la valeur
locative telle que déterminée par référence au marché local ou selon les critères fixés par voie
réglementaire.
1- Sont également compris dans la catégorie des revenus fonciers, les revenus provenant de la
location des propriétés non bâties de toute nature, y compris les terrains agricoles.
2- Les revenus provenant de la location à titre civil de biens immeubles à usage d’habitation
sont soumis à l’impôt sur le revenu global au taux de :
7% libératoire d’impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus provenant
de la location des habitations à usage collectif ;
10% libératoire d’impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus
provenant de la location des habitations à usage individuel ;
15% libératoire d’impôt, calculé sur le montant des loyers bruts, pour les revenus
provenant de la location de locaux à usage commercial ou professionnel. Ce taux est
également applicable aux
Le montant de l’impôt dû est acquitté auprès de la recette des impôts du lieu de situation du
bien dans un délai maximum de trente (30) jours à compter de la date de perception du loyer.
A défaut du terme convenu dans le contrat, l’impôt sur le loyer est exigible le premier jour de
chaque mois. Cette disposition est applicable même si l’exploitant ou l’occupant des lieux ne
s’acquitte pas de loyer. Sous réserve des dispositions précédentes, l’impôt sur les loyers perçus
d’avance est exigible dans un délai de trente (30) jours à compter de la date de leur encaissement.
En cas d’une résiliation anticipée du contrat, le bailleur peut demander le remboursement
de l’impôt afférent à la période restant à courir sous condition de justification du remboursement
au locataire du montant du loyer encaissé de la période non échue.
216301-La répartition de l’impôt entre l’Etat et les collectivités locales :
Le produit de l’impôt sur le revenu global (IRG) catégorie des revenus fonciers, est réparti
comme suit :
50% au profit du Budget de l’Etat ;
50% au profit des communes.
52
2164 Article 764- Impôt sur le patrimoine.
L’impôt sur le patrimoine est créé par l’article 31 de la loi de finances 1993, il est codifié
dans le code des impôts directs et assimilés de l’article 274 à l’article 282 modifiés par les lois de
finances suivantes :
21640-Champ d’application :
Sont soumises à l’impôt sur le patrimoine :
Les personnes physiques ayant leur domicile fiscal en Algérie, à raison de leurs biens
situés en Algérie ou hors d’Algérie.
Les personnes physiques n’ayant pas leur domicile fiscal en Algérie à raison de leurs biens
situés en Algérie. Les conditions d’assujettissement sont appréciées au 1er janvier de
chaque année.
21641-Taux:
Le taux et le tarif de l’impôt sur le patrimoine est fixé comme suit :
Les redevables qui, à raison des biens situés hors d’Algérie, ont acquitté un impôt
équivalant à l’impôt sur le patrimoine peuvent imputer cet impôt sur celui exigible en Algérie au
titre des mêmes biens.
Le produit de l’impôt sur le patrimoine est affecté, à hauteur de 20%, au profit des communes.
(les 80% restant)
L’impôt forfaitaire unique est codifié dans le code des impôts directs et assimilés de l’article
282 bis à l’article 282 octiès.
Cet impôt est établi en remplacement de l’impôt sur le revenu global ou l’impôt sur les
bénéfices des sociétés. Il couvre outre l’IRG ou IBS, la TVA et la TAP.
53
21650 -Champ d’application :
Sont soumis au régime de l’impôt forfaitaire unique les personnes physiques ou morales,
les sociétés et coopératives exerçant une activité industrielle, commerciale, artisanale ou de
profession non commerciale dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas trente millions de
dinars (30.000.000 DA);
Le régime de l’impôt forfaitaire unique demeure applicable pour l’établissement de
l’imposition due au titre de la première année au cours de laquelle le chiffre d’affaires limite prévu
pour ce régime est dépassé. Cette imposition est établie compte tenu de ces dépassements.
Sont également soumis à l’impôt forfaitaire unique, les promoteurs d’investissement
exerçant des activités ou projets, éligibles à l’aide du « Fonds national de soutien à l’emploi des
jeunes » ou du «Fonds national de soutien au micro-crédit » ou de la « Caisse nationale
d’assurance-chômage ».
21651-Taux de l’impôt :
Le taux de l’impôt forfaitaire unique est fixé comme suit :
5%, pour les activités de production et de vente de biens.
12%, pour les autres activités.
21652 -Répartition du produit de l’impôt forfaitaire unique.
Le produit de l’impôt forfaitaire unique est réparti comme suit :
Budget de l’Etat : 49 %;
Chambres de commerce et d’industrie : 0,5 %;
Chambre nationale de l’artisanat et des métiers : 0,01% ;
Chambres de l’artisanat et des métiers : 0,24 % ;
Communes : 40, 25% ;
Wilayas : 5% ;
Caisse de garantie et de solidarité des collectivités locales (CGSCL) : 5%.
Le montant de l’impôt dû par les personnes physiques au titre de l’impôt forfaitaire unique ne peut
être inférieur, pour chaque exercice, et quel que soit le chiffre d’affaires réalisé, à 10.000 DA.
Nonobstant les dispositions de l’article 282 quater du code des impôts directs et taxes assimilées,
le produit du minimum d’imposition est affecté en totalité au profit de la commune. (Art. 365.
Bis).
21653-Minimum d’imposition :
Le minimum d’imposition est codifié dans le code des impôts directs et assimilés dans les
articles 365 bis et l’article 282 octiès.
21654-Champ d’application de l’impôt :
Sont soumis au minimum d’imposition ceux qui sont exemptés de l’impôt forfaitaire unique
comme suit :
les entreprises relevant des associations de personnes handicapées agréées ainsi que les
structures qui en dépendent,
les montants des recettes réalisées par les troupes théâtrales,
les artisans traditionnels ainsi que ceux exerçant une activité d’artisanat d’art, ayant
souscrit à un cahier des charges dont les prescriptions sont fixées par voie réglementaire.
54
Les activités exercées par les jeunes promoteurs d’investissements, d’activités ou de projets,
éligibles à l’aide du « Fonds national de soutien à l’emploi des jeunes » ou du « Fonds national de
soutien au micro-crédit » ou de la « Caisse nationale d’assurance-chômage», bénéficient d’une
exonération totale de l’impôt forfaitaire unique, pendant une période de trois (03) ans, à compter
de la date de sa mise en exploitation.
Lorsque ces activités sont implantées dans une zone à promouvoir dont la liste est fixée par une
voie réglementaire, la période de l’exonération est portée à six (06) années à compter de la mise en
exploitation.
Cette période est prorogée de deux (02) années lorsque les promoteurs d’investissements
s’engagent à recruter au moins trois (03) employés à durée indéterminée.
Le non-respect des engagements liés au nombre d’emplois créés entraîne le retrait de l’agrément et
le rappel des droits et taxes qui auraient dû être acquittés.
21655-Taux de l’impôt :
50% du montant prévu à l’article 365 bis du code des impôts directs et taxes assimilées c'est-
à-dire 50 % du montant de l’impôt forfaitaire unique qui est de 10.000 DA ce qui nous fait un
montant de 5000 DA comme minimum d’imposition.
55
218 COMPTE 78 DOTATIONS DE l’ETAT :
Ce compte reçoit les transferts de budget de l’Etat aux budgets communaux, qui sont
probablement dégagées chaque année par les lois de finances et qui sont destinées à la prise en
charge de toute nouvelle mission dévolue ou transférée par l’Etat à la commune (article n°4 du
code communal ; Ainsi que la compensation des moins value fiscale.
2181- Article. 780- Dotation pour entretien et gardiennage des écoles Primaires.
Les communes bénéficiés annuelle ment d’une dotation destinée à la prise en charge des frais de
gardiennage d’entretien courant des établissements scolaires (écoles, cantines, cours, mur de
clôture …..) et qui ne rentrent pas dans les opérations d’équipements, il s’agit des petit entretiens
inscrits à la section de fonctionnement et qui concerne notamment la peinture, petite réfection,
renouvellement des petits outillages ….etc.
Il est inscrit à cet article la dotation dégagée sur le budget de l’Etat conformément à l’article 83 de
la loi de finances pour 2008, et destinée à la prise en charge des augmentations des salaires du
personnel communal suite à la révision à la hausse de la valeur du point indiciaire, ainsi que la
révision des primes et régimes indemnitaires.
Il contient aussi la dotation l’Etat destinée à la prise en charge des postes budgétaires qui ont été
accordés aux communes en 2014.
Sont inscrits à cet article la compensation de toute réduction des recettes fiscales de la commune
résultant d’une mesure prise par l’Etat portant exonération fiscale, réduction des taux ou
suppression d’impôt. (Articles 5 et 172 du code communal).
Cet article reçoit les dotations de l’Etat n'entrant dans aucun des autres articles du compte 78.
56
22 Balance de la section de fonctionnement.
La section de fonctionnement doit être équilibrée en recettes et en dépenses y
compris le prélèvement pour la section d'équipement et d'investissement. Si toutefois
le montant total des recettes était supérieur à celui des dépenses. L’excédent serait
porté à l'article 850 pour être utilisé ultérieurement. Cet article ne se retrouve pas
dans les recettes où il retracerait le déséquilibre de la section de fonctionnement,
situation interdite par l'article 171 du Code Communal.
57
3 - SOUS-SECTION D'EQUIPEMENT ET D’INVESTISSEMENT.
30 GENERALITES.
La partie du budget consacrée à l'équipement public est conçue pour permettre à
l'Assemblée Populaire Communale d'émettre un vote distinct sur les crédits ouverts
pour chaque chapitre, sous chapitre et élément d'équipement
300 NOMENCLATURE.
La nomenclature des opérations d’équipement et d’investissement contient trois grandes
catégories qui s’intéressent les biens meubles et immeubles, les établissements publics de la
commune et les unités économiques communale, et coopération intercommunale, les créances et
dettes de la commune,
(Tableau)
Ces chapitres sont subdivisés par articles et sous-articles correspondant à
chaque programme ou tranche de programme.
Chaque projet inscrit doit codifier par un indicatif qui comporte un numéro
suivi par l’année de création et un intitulé, cette identification doit être conservée
jusqu’à l’achèvement définitif du projet.
58
302-Programmes pour compte de tiers et programmes de coopération intercommunale :
Toutes les opérations financières et qui concernent notamment les établissements publics de la
commune et les unités économiques communales, et coopération intercommunale.
31 DEPENSES D'EQUIPEMENT
Compte 10 Dotations :
Les reliquats dégagés après l’achèvement des programmes financés par les subventions de l’Etat et la
caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales (ex fonds commun des collectivités locales)
doivent être reversé au budget de l’Etat ou la caisse qui seront inscrits respectivement, selon le cas, aux
articles suivants :
59
Compte 24- Biens meubles et immeubles :
La somme à inscrire à cet article pour les acquisitions de bien Biens meubles et
immeubles comprend le prix proprement dit de l'immeuble et tous les frais annexes
(droits de mutation etc. ...).
32 Recettes d'équipement
4 INVESTISSEMENT ECONOMIQUE
40 GENERALITES:
Cette sous-section est destinée à décrire l'intervention de la commune dans le
secteur économique qui lui est dévolu par la loi.
400 Les Communes peuvent:
- Exploiter des services publics à caractère industriel et commercial soit en
régie autonome, soit sous forme d'établissement public.
- Exploiter des entreprises industrielles et commerciales
- Participer au capital d'entreprises privées, qui deviennent de ce fait sociétés
d'économie mixte.
Les régies autonomes et les entreprises communales ont leur propre comptabilité
à caractère commercial suivie, par le Trésorier Communal pour les régies et par un
agent comptable pour les entreprises et Etablissements Publics.
La sous-section d'investissement économique est développée dans le budget
primitif sur une page budgétaire et deux cadres annexes.
La sous-section d'investissement économique décrit les mouvements financiers
entre la commune et ses unités économiques. Ainsi se trouve respectée l'autonomie
des régies de services publics IC et des entreprises communales.
Exemple : Le produit d'un emprunt contracté par la commune pour le compte de
ses unités économiques et les établissements publics U.E.et E.P. est inscrit à l'article
160 (relation directe commue- prêteur).
Le prêt que la commune consent à ses U.E.et E.P. sur ses propres ressources est
inscrit à l'article 251 (relation financière commune- U.E.et E.P).
41 MOUVEMENTS FINANCIERS.
Les mouvements financiers sont de 4 catégories.
410 Emprunts pour le compte des U.E.et E.P. par la commune.
Article 160 recettes : la commune reçoit le prêt qu'elle a contracté.
Article 250 dépenses: la commune verse aux U.E.et E.P bénéficiaires le prêt qu'elle a reçu.
63
Article 251-Dépenses : prêts à des tiers par la commune.
Article 251-Recettes : remboursement par les tiers de prêts consentis par la commune.
Article 252-Dépenses : prêts au personnel communal.
Article 252-Recettes : remboursement de prêts alloués aux agents.
64
5 TRAVAUX D’EQUIPEMENT EFFECTUES EN REGIE
50 DEFINITION ET PRINCIPES
500 Certains travaux d’équipement peuvent être effectués en régie par du personnel communal
ou par des ouvriers engagés à cet effet par la commune et rémunérés par elle.
Le cout de ces travaux s’inscrit à la section de fonctionnement pour les traitements et
salaires, les frais de gestion (assurances) et la location d’engins ou de gros outillages. Les
dépenses de fournitures diverses nécessaires à l’exécution des travaux et les gros
approvisionnements livrés sur chantier (ciment, fer à béton, etc …), doivent être imputées à la
sous-section d’équipement public.
Les travaux effectués en régie aboutissent ou participent à la création ou à l’amélioration
d’un bien communal et augmentent d’autant le patrimoine. Il importe donc que cette augmentation
soit décrite dans les comptes de capitaux immobilisés de la sous- section d’équipement public
(214 -230 -231).
La création ou l’amélioration d’un bien communal fait obligatoirement l’objet d’un
programme d’équipement public, dont le financement est assuré, pour la totalité des travaux, c’est-
à-dire y compris les travaux effectués en régie, par des ressources normales, d’équipement public.
Il résulte de cette disposition une double inscription de crédits destinés aux travaux effectués en
régie, dont une seule recevra l’imputation réelle des dépenses.
A fin de rétablir l’équilibre, il convient, par un imputation sur les crédits ouverts à la sous-
section d’équipement public, de rembourser la section de fonctionnement des dépenses réglées au
titre de ces travaux, Ce remboursement s’effectuera à l’aide d’un mandat d’ordre d’un montant
égal au cout des travaux effectués en régie, imputé sur le ou les articles intéressés de la sous-
section d’équipement public au bénéfice de l’article 730 – Travaux en régie – ( article en
atténuation des charges), ouvert à cet effet dans la section de fonctionnement ( cf.parag. 2130 LI –
PAGE 34).
501 - Les dépenses pour travaux d’équipement imputées sur la section de fonctionnement font
obligatoirement l’objet d’une ventilation dans l’annexe réservée au détail des sous chapitres des
travaux d’équipement effectués en régie à la page …...
L’équilibre en recette et en dépense de chaque projet est assuré par l’article 730 exclusivement.
65
51 EXEMPLE: Programme 1-70 : Edification d'un foyer communal
(ct. annexe 11-2)
510 Section d'Equipement Public pour mémoire
TOTAL DES
LIBELLÉ TOTALDU
TRAVAUX EFFECTUE EN
PROGRAMME
REGIE
Achat de meuble...............................................
eee 25. OOO
Travaux en régie ........................ …............................ 15.000
15.000………..
281 - Travaux de construction. 200.000
approvisionnement -
..............…... 120.000
Apprvnement …
Travaux en régie ……………………... 80.000 ……………. 80.000
- ………….
Recettes TOTAL 250.000
100 -- prélèvement sur recettes de
80.000
fonctionnement………….
106 - Dotations du fonds commun des collectivités
170.000
locales.........
67
TITRE III - LE BUDGET SUPPLEMENTAIRE
1- SECTION DE FONCTIONNEMENT
10 MODIFICATIONS DES DOTATIONS DU BUDGET PRIMITIF
Les pages comptables du budget supplémentaire de la section de fonctionnement,
comportent cinq colonnes ou sont consignées :
- dans la première colonne « Budget Primitif » les dotations approuvées du budget
primitif ;
-dans la deuxième et la troisième colonne rassemblées dans l’intitulé « Modification
» les augmentations et les diminutions des dotations approuvées du budget primitif ;
- dans la quatrième colonne « Propositions nouvelles » total des colonnes
précédentes ;
- dans la cinquième colonne « Approbation » les dotations approuvées par l’autorité
de tutelle.
Les recettes et les dépenses de fonctionnement du budget primitif ayant fait l'objet
d'un vote, il convient de n'y revenir que dans la mesure où des modifications doivent
être apportées aux prévisions et autorisations initiales. Les délibérations de
l'Assemblée Populaire Communale porteront sur les montants inscrits dans les
colonnes « Modifications proposées par le Président », et le vote final de l'Assemblée
portera sur l'ensemble des crédits arrêtés dans la colonne crédits nouveaux.
Il est à noter que les modifications proposées par le Président doivent reprendre en
même temps que les rajustements de dotations, les virements et ouvertures de crédits
opérés depuis le début de l'exercice.
NOTA. - Les fonds spécialisés ne doivent pas être repris à l'article 826, mais
inscrits normalement aux articles correspondants de l'exercice (cf. parag. 14100, livre
I, titre III).
68
110 Restes à Réaliser - L'article 15 du décret 12-315 du 9 septembre 2012 définit
ainsi les restes à réaliser de l'exercice:
- « toutes les dépenses engagées non ordonnancées;
- toutes les recettes dont le montant est fixé, qui n'ont pas fait l'objet d'un titre de
recette»,
Il demeure entendu que, conformément aux règles de la comptabilité publique, les
restes à réaliser ne peuvent concerner que des services faits avant le 31 décembre:
- Rôles de ventes d'eau du deuxième semestre ou troisième trimestre non émis avant le
31 mars.
1101 Dans le cas d'engagement de dépenses non suivi de services faits avant le 31
décembre, l'engagement doit être ramené au montant des services .effectués avant le 31
décembre.
Adjudication de combustibles: engagement à la date de l'adjudication du montant total
des fournitures:
- 3 livraisons avant le 31 décembre
- 1 livraison après le 1 janvier.
Le montant de l'engagement doit être réduit au total des trois premières livraisons.
1102 En ce qui concerne les recettes, le montant des fixations doit être égal au montant
des fournitures de services ou des livraisons effectués par la commune.
Vente de récolte :
Evaluation de la récolte. : 20.000 DA
Livraisons avant le 31 décembre. : 15,000 DA
Fixation : 15.000 DA
1103 Les résultats comprennent également les dégrèvements et non valeurs ainsi que
les annulations de mandats :
Le sous-article 8280 (Dépenses) reprend les dégrèvements prononcés sur des titres
émis au cours des exercices antérieurs.
Le sous-article 8281 (Dépenses) reprend les titres admis en non valeurs à la clôture
de l'exercice concernant des émissions d'exercices antérieurs.
L'article 829 (Recettes) reçoit les montants des mandats annulés ou atteints par la
déchéance quadriennale.
69
12 Prélèvement pour dépenses d'équipement et d'investissement.
Le montant du prélèvement « compte 83 » ne peut être augmenté qu'après réalisation
de l'équilibre des deux sous-sections d'équipement public et d'investissement
économique.
13 Equilibre de la section de fonctionnement.
Cet équilibre est réalisé grâce à la ligne 850 qui fait apparaître l'excédent de recettes sur
les dépenses. Il ne peut y avoir d'excédent de dépenses.
14 Utilisation des tableaux annexes.
70
140 FONDS SPECIAUX DE LA SECTION DE FONCTIONNEMENT
1400 Le tableau des fonds spéciaux du budget supplémentaire fait intervenir les reports
de l'exercice précédent qui, ajoutés aux prévisions de recettes du budget primitif
éventuellement modifiés, donnent les nouvelles dotations des articles ou sous-articles de
dépenses à inscrire dans la colonne « Nouveaux, crédits » de la section de
fonctionnement.
14001 Incidence sur les reports à inscrire aux articles 826 et 827.
Les articles ou sous-articles de dépenses concernant l'emploi des fonds spéciaux
reçoivent obligatoirement une dotation égale au montant des fonds à utiliser, que la
recette soit déjà réalisée ou à réaliser. Les restes à réaliser « Dépenses sur fonds spécieux
» doivent en conséquence être déduits du total des restes à réaliser à reporter à l'article
826 Charges sur exercices antérieurs, restes à réaliser
Par contre, les restes à réaliser sur recettes spécialisées qui n'ont aucune incidence sur
les dépenses d'emploi suivent la règle normale et font partie des reports inscrits à
l'article 827-Produits sur exercices antérieurs, restes à réaliser.
Le paragraphe. 2130 du Titre II (page 34) précise que la dotation de l'article 730
est grevée d'affectation spéciale pour être reprise d'office au Budget Supplémentaire en
même temps que les crédits correspondants de la sous-section d'équipement public.
Il s'ensuit que les reports à effectuer au titre de l'article 798 et des articles
intéressés de dépenses, doivent toujours être égaux aux restes à réaliser dépenses des
programmes concernés, pour la partie effectuée en régie.
Par suite de la procédure spéciale d'ordonnancement des dépenses de
fonctionnement pour travaux d'équipement effectués en régie (par. 33 du livre II -
Section II) et de leur caractère de dépenses d'équipement public, les fixations de
dépenses et de recettes sont toujours égales aux prévisions de dépense et de recette,
sauf modification des programmes intéressés. C'est pourquoi, ainsi que les dépenses et
les recettes d'équipement public, les restes à réaliser pour travaux d'équipement public
effectués en régie sont obligatoirement portés dans les colonnes « Augmentation " et ne
font pas partie des restes à réaliser. De la section de fonctionnements portés aux
articles 826 et 827.
14003 Les reports de dépenses d'emploi sont équilibrés:
- par le report inscrit à l'article 730 « Travaux en régie" ;
- par les recettes spécialisées déjà recouvrées et non encore utilisées, comprises
dans l'excédent reporté inscrit à l'article 820.
71
142 Etat de la dette:
Cet état reprend les données du tableau de la page 000 du Budget primitif, ainsi que
les annuités d'emprunts non payées et les annuités des prêts non remboursés à la
commune, à la clôture de l'exercice précédent. Il est à remarquer que seuls les intérêts
(art.650 et 771) intéressent la section de fonctionnement. Les remboursements en
capital vont à la section d'équipement public.
143 Charges et produits antérieurs.
Sont reportées dans ce tableau par chapitre, les dépenses et les recettes restant à
réaliser au titre de l'exercice précédent.
72
2 SOUS-SECTION D'EQUIPEMENT PUBLIC,
73
21 ETABLISSEMENT DE LA SOUS-SECTION D'EQUIPEMENT PUBLIC.
210 Utilisation des pages de ventilation P. N et R.
2100 Pages P -- Ces pages reprennent les programmes et opérations hors- programmes
du budget primitif td en modifiant éventuellement leurs prévisions de dépenses et de
;'8cettes, pour tenir compte des variations de prix ou de financement survenues depuis
le début de l'exercice,
2101 Pages N -- Dans ces pages sont inscrits les programmes nouveaux. Intervenus
depuis le règlement du budget primitif par ouvertures de crédits, ou J intervenir au cours
de l'exercice.
2102 Pages R -- Les pages ; que comprenne destinées à recevoir Certain nombre de
colonnes
Les reports hors-programmes, les opérations concernent les programmes terminés à
la clôture de l'exercice précédent.
211 Etablissement des pages R.
2110 Les reports hors-programmes _. l.es reports hors-programmes sont constitués par :
les restes à réaliser d’opérerions hors-programmes ; les reliquats de subvention ou
d'emprunt non utilisés les restes à réaliser de recettes sur programmes terminés les
excédents de recettes des programmes terminés. Lé tableau ci-après donne les
imputations budgétaires et leur contre-
partie en dépenses ou recettes
74
ARTICLES REPORTS
BUDGETAIRES CONTRE-PARTIE
(couvertures)
75
2111 Utilisation de la colonne H.P. des feuilles R.
Les reports hors-programmes sont en principe consignés dans la première colonne
de la série des feuilles R. Toutefois si le nombre d'opérations à inscrire le nécessite, il
pourra être utilisé autant de colonnes que nécessaire, une dernière totalisant les
colonnes précédentes.
21 Reprise des restes à réaliser sur programmes.
La cinquième colonne de la section d'Equipement et d’investissement du Compte
administratif détermine pour chaque chapitre et sous chapitre programme les restes à
réaliser qui correspondant à des programmes non terminés, qui sont reportés à la dans
la deuxième colonne, de la section d'Equipement et d’investissement du budget
supplémentaire ;
Les restes à réaliser sont détaillés dans les pages des ventilations des programmes
Les programmes non terminés sont reportés dans les colonnes des feuilles R pour leurs
restes à réaliser et leurs excédents ou déficits reportés (Cf. exemples ci-après,
paragraphes 220 à 222). Ces reports peuvent faire apparaître des excédents de recettes à
l'article 850.
Les excédents dégagés pour les programmes terminés, ainsi que ceux qui
apparaissent dans les opérations hors programmes, peuvent être utilisés en tout ou
partie pour compléter le financement de programmes du budget primitif ou pour
financier tout ou partie de programmes nouveaux, à la condition que ces excédents
soient obtenus à l’aide de recettes déjà réalisées et qu'ils soient disponibles.
21120 Exemples:
a) (Cf. paragraphe 2211 ci-après) :
L'excédent de recettes de 10.000 D.A. apparaissant au budget supplémentaire, article
850, peut être utilisé: il a pour origine un excédent reporté et provient de l'article 100 du
budget précédent .autofinancement).
b) (Cf. paragraphe 222 ci-après) :
L'excédent de recette de 5.000 D.A. ne peut être utilisé: il est, en effet, subordonné
à la réalisation d'un reste à réaliser de recette et de plus il n'est pas disponible puisqu'il
prend origine d'un produit d'emprunt.
222 Le report d'un programme non terminé peut à la fois présenter un excédent ou un
déficit reporté et un excédent de recette final, lorsque les dépenses fixées sont inférieures
aux prévisions de dépenses (obligatoirement équilibrées par des prévisions de recettes).
Cet excédent apparaît à l'article 850.
78
Budgétisation des crédits par ouverture
de crédits par anticipation ou par
Autorisation spéciale :
79
LIVRE II
L'EXECUTION DU BUDGET COMMUNAL
80
1 GENERALITES.
Après son vote par l'A.P.C. et son approbation par l'autorité de tutelle, le budget
communal peut être exécuté. Cette exécution comporte deux séries d'opérations :
- les opérations administratives
- les opérations comptables de l'Ordonnateur.
D'autre part l'exécution du budget est soumise aux règles générales de la comptabilité
publique basée sur le principe de la séparation des fonctions entre ordonnateur et
comptable.
10 LES AGENTS D'EXECUTION DU BUDGET COMMUNAL.
- Le Président de l’A.P.C. est l'ordonnateur
- Le Trésorier communal est le comptable
Cette dualité de fonctions entraîne, par voie de conséquence, une dualité de
comptabilités; il y a :
Une comptabilité du Président de l'AP.C. et une comptabilité du Trésorier
communal (ce dernier fait l'objet du Livre III de la présente instruction).
Le compte administratif de l'un et le compte gestion de l'autre doivent être
établis séparément.
Ainsi, le rapprochement des deux comptabilités rend-il plus facile les contrôles
exercés par l'autorité de tutelle et les supérieurs hiérarchiques du Trésorier communal
Les comptabilités tenues par le Président de l'A.P.C. et le Trésorier communal
doivent permettre de suivre l'exécution du budget en rapprochant les prévisions
budgétaires et les réalisations correspondantes. Il est ainsi possible d'apprécier
l'exactitude des prévisions initiales et d'apporter les corrections qui s'avèrent
nécessaires en cours d'exercice.
La comptabilité du Trésorier communal permet également de suivre et connaître à
tout moment la situation financière de la Commune.
81
Cette période complémentaire permet de mandater les dépenses engagées au
cours de l’année qui donne son nom au budget et de constater les droits acquis à la
commune pour la même période.
A l'issue de cette période, sont dégagés les restes à réaliser à reporter à l'exercice
suivant, dont le montant est égal à la différence entre :
- Pour les dépenses les engagements définitifs et les réalisations
(ordonnancements).
- Pour les recettes : les fixations des droits acquis à la commune et les
réalisations (titres de recette émis).
82
TITRE 1 - L'EXECUTION ADMINISTRATNE DU BUDGET
LES DEPENSES COMMUNALES.
10 REGLES GENERALES DE REALISATION.
Aucune dépense ne peut être imputée sur les crédits budgétaires prévus à cet
effet si elle n'a été préalablement engagée, liquidée et mandatée.
Le Président de l'A.P.C ordonnateur, engage la dépense, liquide son mon - tant
(lorsque la prestation a été exécutée après service fait) et établit le mandat de
paiement au profit du créancier de la commune.
Il L'ENGAGEMENT:
L'engagement est l'acte dont l'exécution implique une création ou une
augmentation de dépense.
On distingue
110 1'engagement juridique.
Celui-ci peut présenter des caractères très différents. Certaines dépenses sont la
conséquence d'actes individuels accomplis par le Président de l'A.PC. (Passation
d'un marché, d'un bail _.- commande d'une fourniture).
Pour d'autres dépenses, l'engagement résulte de la combinaison de lois, de
règlements et de décisions individuelles. Ainsi, pour les dépenses de personnel,
l'engagement provient des lois et règlements fixant les modalités de recrutement du
personnel communal et des décisions de recrutement du Président de l'A.P.C
Quoi qu'il en soit, la décision d'engager une dépense est subordonnée à la
réalisation de certaines formalités, par exemple les marchés.
III L'engagement comptable.
C'est l'affectation d'une partie des crédits budgétaires à la réalisation de la
dépense qui résulte de l'engagement juridique. Il apparait donc immédiatement que
la tenue d'une comptabilité' des engagements est la condition d'une bonne gestion
financière.
112 Les limites de l'engagement.
Ces limitations apportées aux engagements ; concernent: 1(1 période
d'engagement, le montant des dépenses susceptibles d'être engagées.
113 La période d'engagement.
Sauf cas de nécessité dûment justifiée les dépenses de fonctionnement outres
que celles de personnel ne peuvent être engagées après le 30 Novembre. La
nécessité est justifiée dans trois hypothèses:
-- Quand une autorisation spéciale ouvre des crédits après le 30 Novembre
(celte ouverture tardive de crédits vaut implicitement autorisation de pro- céder à
des engagements).
- Quand il s'agit d'engagements de régularisation destinés à porter à leur
montant définitif des engagements de dépenses déjà effectués (hausse de prix sur
marchés ...)
- Exceptionnellement pour des besoins nés après le 30 Novembre et
dont l'urgence impose la couverture avant le 01 Janvier.
Les engagements de dépenses de fonctionnement dont l'exécution n'a pu
intervenir avant le 31 Décembre sont annulés. Ils peuvent être repris sur le budget de
j'année suivante par voie d'ouverture de crédit par anticipation.
83
Les dépenses d’équipement et d’investissement peuvent être engagées jusqu’à 20
février de l’année suivante.
114 LE MONTANT DES ENGAGEMENTS.
Les crédits ouverts par les documents budgétaires (B.P.-B.S. AS et OCA)
étant limitatifs, le montant des engagements ne doit en aucun cas dépasser le
montant des crédits ouverts.
12. LA LIQUIDATION
Elle comporte en réalité deux opérations la constatation du service fait et la
liquidation proprement dite.
La liquidation est faite, soit sur demande du créancier, soit d'office au vu des
documents détenus par le Président de l'A.PC. En qualité d'ordonnateur
13 ORDONNANCEMENT.
Dès que les droits des créanciers ont été liquidés, le Président de l'A.P.C procède
à l'émission du mandat de paiement.
Le mandatement est effectué à l'aide de formules de mandats de paiement
(annexes l et 2) chaque mandat est accompagné de pièces justificatives qui
comportent la preuve des droits des créanciers.
Le mandat est délivré au profit et au nom du créancier direct de la commune. Il
doit :
- énoncer l'exercice auquel il s'applique,
- indiquer le numéro de l'article ou des articles d'imputation,
- mentionner les pièces justificatives fournies à l'appui de la dépense.
Son montant est exprimé en chiffres et en lettres avec indication, le cas échéant.
De sa répartition entre les articles sur lesquels il est imputé.
Il est daté et signé par le Président de l'APC, chaque mandat porte un numéro
d'ordre appartenant à une série unique, par section ou sous-section et par exercice.
Lorsque les sommes mandatées doivent être payées par virement, soit à titre
obligatoire, soit à la demande du créancier, le Président de l'A.P.C. pré- pore un
ordre d'avis de virement pour être joint cru mandat .
14 TRANSMISSION DES MANDATS AU RECEVEUR. BORDEREAUX
RECAPITULATIFS.
Les mandats de paiement appuyés des pièces justificatives sont transmis au
Trésorier Communal. Après avoir été récapitulés sur un bordereau des mandats
émis (modèle annexe N° 3).
Le bordereau journal comprend une série de colonnes qui permettent
d'identifier chaque mandat par article budgétaire. Il est numéroté de façon
ininterrompue suivant une série unique de numéros commencés à un au début de
chaque exercice.
Un cadre spécial et des colonnes spéciales sont aménagés pour permettre de
déterminer le total cumulé des émissions par article du budget et le total général des
émissions de l'exercice en cours .
Le bordereau des mandats émis est établi par duplication en trois exemplaires dont
84
deux sont adressés au Trésorier Communal accompagnés des mandats et des pièces
justificatives prévues par la réglementation en vigueur.
Après avoir procédé à l’examen qui lui incombe le Trésorier arrête
définitivement les deux exemplaires sur bordereau, et en revoie un au Président de
l’Assemblé Populaire Communale, appuyé des mandats devant être réglés en numéraires
dûment revêtus de la mention « Vu bon à payer ». Il conserve les pièces justificatives.
Ces mandats sont transmis par le Président de l’Assemblé Populaire Communale aux
créanciers en vue de leur paiement ultérieur à la caisse du Trésorier Communal.
Les mandats de paiement qui n’ont pu être admis par le Trésorier Communal sont
rayés sur le bordereau récapitulatif renvoyés au Président de l'Assemb1é Populaire
Communal avec une note d'observations (modèle annexe N°6)
19 DEPENSES IMPREVUES.
Lorsqu'il a utilisé le crédit pour dépenses imprévues, le Président de l'Assemblée
Populaire Communale doit, dans la première session qui suit l'ordonnancement de la
dépense, rendre compte à l'Assemblée Populaire Communale avec pièces justificatives
à l'appui. Ces Justifications peuvent consister dans un état détaillé (modèle N° 38 en
86
annexe) appuyé d'un rapport explicatif
La délibération par laquelle l'Assemblée Populaire Communale donne acte à son
Président et formule ses observations, est transmise à l'autorité de tutelle pour
approbation.
Elle est ensuite adressée au Trésorier Communal qui la joint à l'appui du mandat
de paiement.
87
2 - LES RECETTES COMMUNALES
20 REGLES GENERALES DE REALISATION.
Aucune recette communale ne peut être exécutée si elle n'a été prévue par les
lois et règlements en vigueur, et par la suite liquidée et constatée par l'émission d'un
titre de recettes.
La phase administrative de réalisation des recettes communales comporte la
fixation de la créance, la liquidation et l'émission d'un titre de recettes.
La phase comptable consiste dans la prise en charge par le Trésorier
Communal du titre de recette et son recouvrement.
Toutes les recettes s'exécutent à l'aide de titres de recettes.
21 DOCUMENTS DE BASE DES TITRES DE RECETTES.
Les documents de base servant à l'établissement des titres de recettes sont constitués
par :
- les rôles des contributions directes, les états de produits et titres de constatation des
impôts indirects et T.C.A ;
- les certificats el décisions des Préfets et Directeurs des régies financières ;
- les baux, les contrats, les jugements, les testaments, les titres nouveaux et les ordres
de versement pour les droits perçus au comptant.
- les états de recouvrement établis par le Président de l'AP.C exécutoires d'office
D'autre part s'ajoutent à ces documents de· base les délibérations de l'APC, les arrêtés, les
cahiers des charges, etc ... et toutes pièces prévues par les lois et règlements en vigueur.
88
Les titres qui n'ont pu être admis par le Trésorier Communal sont rayés sur le
bordereau récapitulatif et renvoyés au Président de l'A.P.C. avec une note
d'observation (annexe 10).
24 TITRES EN PLUSIEURS ANNEES.
Les documents de base accompagnant les titres de recettes portant sur
plusieurs années sont adressés en original et en copie au comptable de la Commune,
les copies devant être jointes au premier compte de gestion, les originaux à celui de
la dernière année.
L'ordonnateur n'indique sur le bordereau que la somme à recouvrer sur
l'exercice courant. Au début de chaque exercice, le Trésorier Communal récapitule
sur un relevé spécial (modèle N° l3) les titres en plusieurs années pris en charge au
cours des années antérieures et qui ne sont pas venus à expiration.
Ces titres sont inscrits audit relevé pour le montant des sommes à percevoir au
cours de l'exercice qui vient de s'ouvrir.
Ce relevé établi en trois exemplaires, est adressé au Président de l'Assemblée
Populaire Communale, accompagné des extraits, des baux, contrats et autres pièces
justificatives établis par le comptable selon la réglementation en vigueur.
Après signature de l'ordonnateur et établissement des titres de recettes
correspondants (modèle 7). Le relevé précité est récapitulé et pris en compte dans le
plus prochain bordereau (modèle 12).
Les titres indexés (à produit variable). Sont établis pour leur montant initial le
solde, objet de l'indexation, donne lieu à une émission de titres de recettes
supplémentaires ou de certificats de réduction dans les conditions indiquées ci-après
(Cf. par 1-27).
25 RECETTES PERCUES AVANT EMISSION DES TITRES
Les Trésorier Communaux sont amenés à percevoir, avant émission de titres de
recettes, certaines recettes généralement payables au comptant, telles que les dons,
droits de voirie accidentels, produit des concessions dans les cimetières, etc ....
Ils peuvent aussi recevoir directement les documents justificatifs de base des
titres de recettes en même temps qu'ils encaissent les produits avant que le Président
de l'Assemblée Populaire Communale ait été appelé à apposer son visa sur les dits
documents et établir les titres de recettes correspondants, il s'agit notamment des
indemnités, des subventions, des participations, des certificats et états de répartition
divers etc .... La prise en charge de ces recettes s'effectue de la façon suivante:
Le Vendredi de chaque semaine, le Trésorier porte sur un relevé de titres modèle
N° 15 donné en annexe, toutes les recettes qu'il a encaissées dans ces conditions,
depuis l'établissement du précédent relevé.
Ce relevé établi en triple exemplaire est adressé au Président de l'Assemblée
Populaire Communale accompagné des documents justificatifs précités
Après vérification de l'exactitude des inscriptions portées sur le relevé, il arrête et
certifie ce dernier.
Il procède ensuite à rémission des titres de recettes, les récapitule sur le
bordereau modèle N° 12 établi en quatre exemplaires qui est adressé ou comptable
selon le processus prévu au paragraphe 1-23.
89
26 RECOUVREMENTS EFFECTUES PAR LES REGISSEURS DE RECETTES.
Pour toutes les recettes qu'ils effectuent, les ·régisseurs de recettes doivent
dresser des états de recettes revêtus du VISA du Président de l'A.P.C. et appuyés,
éventuellement, des justifications prévues par la réglementation en vigueur.
Lorsque ces états de recettes sont présentés ou Trésorier Communal avant
l'émission des titres correspondants, ce dernier les inscrit sur le plus prochain relevé
spécial comme indiqué au paragraphe 1 ci-dessus « Recettes perçues avant émission
de titre ».
27 REDUCTIONS OU MODIFICATIONS DES TITRES DE RECETTES.
Il est possible de procéder, avant la clôture de l'exercice d'émission à certaines
modifications dans les titres de recettes pris en charge par le Comptable Communal.
270 Rectification ne modifiant pas le montant des titres.
La : rectification d'erreur matérielle portant notamment sur les noms et prénoms
des redevables, leur adresse, est constatée par un certificat administratif délivré par
le Président de l'A.P.C. portant référence au titre initial et qui est joint à ce titre.
Le redressement d'imputations budgétaires erronées intervient dans les mêmes
'conditions et en tout état de cause avant la clôture de l'exercice d'émission.
271 Augmentations dans le montant des titres.
Elles s'effectuent par l'émission d'un litre de recette complémentaire, portant
référence au titre initial.
272 Réduction ou annulation de titres.
La réduction ou l'annulation d'un titre s'effectue par l'établissement d'un titre
de réduction ou d'annulation (annexe 11) portant référence au titre concerné et sur
lequel est inscrite en rouge la mention réduction ou annulation.
Ce titre de réduction ou d'annulation est récapitulé sur un bordereau spécial
(annexe 14) qui fait l'objet d'une numérotation particulière, suivant les mêmes
règles que celles des bordereaux d'émission des titres de recettes.
Les titres d'annulation ou de réduction sont rattachés aux titres de recettes
correspondants, des titres émis au cours des exercices antérieurs,
En ce qui concerne les admissions en non valeur, qui interviennent sur des
titres émis au cours des exercices antérieurs la régularisation intervient par voie
d'ordonnancement sur l'article 828 du compte 82 Dégrèvements, réduction et
admission en non valeur de titres de recettes.
NOTA: Il convient de bien noter que ces diverses procédures ne peuvent être utilisées
que pour la modification des titres de recettes au cours de l'exercice
d'émission.
Dans le cas où certaines annulations ou réductions seraient nécessaires après
cette date, la régularisation intervient par voie d'ordonnancement.
90
28 RECETTES GREVEES D'AFFECTATION SPECIALE.
La présentation de la section d'équipement et d'investissement permet de
déterminer nettement les affectations dont sont grevées les ressources des sous-
sections d'équipement et d'investissement économique, subventions, etc…..,
Il n'en est pas de même pour la section de fonctionnement. Il arrive cependant
que certaines recettes de cette section soient affectées à des dépenses déterminées et
que la commune soit tenue de justifier de leur emploi. Ces recettes sont imputées
directement au compte budgétaire intéressé.
91
TITRE II - LA COMPTABILITE COMMUNALE ADMINISTRATIVE
1 GENERALITES.
La tenue de cette comptabilité est très importante, car elle seule permet de
donner des indications sur l'exécution du budget communal et de contrôle de cette
exécution.
Deux comptabilités communales distinctes sont tenues, la comptabilité
administrative par le Président de l'A.P.C. ordonnateur, la comptabilité financière
par le Trésorier communal.
La comptabilité administrative est tenue sous la responsabilité de l'ordon nateur.
Elle doit permettre de connaître en permanence, à période déterminée ou en fin
d'exercice :
- les crédits ouverts et les prévisions de recettes;
- les crédits disponibles pour engagement;
- les crédits disponibles pour mandatement;
- les dépenses réalisées (dépenses ordonnancées) et les recettes réalisées (titres
de recettes émis) ;
- l'emploi fait des recettes grevées d'affectation spéciale;
Elle doit également permettre, en fin d'exercice, d'établir dans toutes ses parties
et sans l'aide de la comptabilité du Trésorier communal, le compte administratif.
Elle doit aider enfin, par les renseignements qu'elle contient, à établir les
budgets primitifs et supplémentaires à venir.
10 COMPTABILITÉ DES RECETTES ET DES DEPENSES.
L'enregistrement des opérations s'effectue selon deux procédés, de manière à
obtenir :
- le total des émissions des titres et mandats (enregistrement chronologique) ;
- la ventilation des émissions par article budgétaire d'imputation
(enregistrement méthodique).
II REGISTRES A OUVRIR.
L'Ordonnateur doit tenir ;
- des livres comptables ;
- un journal des titres de recettes et un journal des mandats :
- un livre d'enregistrement des titres par article du budget (livre de détail
recettes).
- un livre d'enregistrement des mandats par article du Budget (livre de détail
dépenses).
12 Carnets auxiliaires.
120A titre obligatoire:
- le livre de consistance du Patrimoine Communal ;
- le registre inventaire;
- le carnet des emprunts et dettes à long terme ;
- le carnet des prêts à long terme;
- le fichier du personnel.
121Lorsque l'importance de la Commune le justifie
- le livre des stocks ;
- un fichier des créanciers.
92
2 - LES LIVRES COMPTABLES
20 - Journal des titres de recettes et journal des mandats
La transmission des titres de recettes et des mandats de paiement s'effectue
suivant les règles fixées par les paragraphes 114 et 123 de la présente instruction
(Livre II).
Les exemplaires des bordereaux conservés par l'ordonnateur et groupés par
ordre chronologique dans un classeur pour être reliés à la clôture de l'exercice,
forment le journal des titres de recettes et le journal des mandats.
2l- Livres de détail (dépenses et recettes).
Les livres de détail ou livres de développement des dépenses et des recettes
communales sont tenus par article, chapitre et sous chapitre. Une page est au moins
réservée à chaque article budgétaire de dépenses et de recettes.
210 Description.
Les livres de détail des dépenses décrivent à la fois les engagements et les
mandatements. Il est constitué par l'ensemble des fiches Mle 16 communes à la
section de fonctionnement et aux sous-sections d'équipement public et
d’investissement économique.
Le livre de détail des recettes est constitué par l'ensemble des fiches Mle 20 et 21.
211 Utilisation des livres de détail.
Les émissions de mandats et de titres doivent être comparées aux prévisions de
dépenses et de recettes.
A cet effet, les inscriptions des budgets primitif et supplémentaire et des
autorisations spéciales sont reportées dans la partie supérieure des fiches composant
le livre de détail ; les réductions de dotations sont portées en rouge et affectées du
signe moins.
Les deux livres de détail peuvent être reliés lorsque les écritures comptables sont
passées à la main. Ils sont constitués par un fichier lorsque ces écritures sont portées
à la machine à écrire.
Dans ce dernier cas, à la clôture de l’exercice, les fiches sont enliassées par
section budgétaire, après avoir été classées suivant la numérotation budgétaire.
93
au paragraphe III sont confondus bien qu'en fait la dette de la commune ne prenne
naissance qu'avec l'exécution du service.
L'engagement sera donc enregistré dès que son montant sera connu même si le
service n'est pas encore exécuté.
300 Tenue de la comptabilité des dépenses engagées (fonctionnement et
équipement public).
La comptabilité des dépenses engagées et tenus sur les fiches modèle 16
formant le livre de détail.
Seule la moitié gauche de la fiche est réservée à l'inscription des engagements, la
moitié droite servant à l'enregistrement des mandatements correspondants.
Ainsi, le registre, éventuellement à feuillets mobiles, servira à deux fins
- tenue de la comptabilité des engagements,
- tenue de la comptabilité des émissions (livre de détail des mandats).
301 Première inscription
La première inscription à effectuer est toujours celle concernant l'ouverture de
crédits au budget primitif.
Le crédit ouvert est inscrit dans la partie supérieure de la page, à la fois dans la
colonne montant et dans la colonne montant cumulé. Le crédit ouvert est également
inscrit sur la première ligne, dans la colonne crédit disponible.
31 ENGAGEMENT DES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
310 Dépenses de personnel
Ces dépenses sont engagées dès le début de l'exercice pour le montant total des
dotations portées pour chaque article dans le tableau du personnel du budget primitif.
Sont ensuite enregistrés dans l’ordre chronologique les états modificatifs établis en
cours d'année et relatant les changements survenus (modifications de traitements,
recrutements ou licenciements de personnel, etc. ...)
94
311 Dépenses de matériel
Dès l'établissement d'un bon de commande ou, dès l'approbation par l'autorité
de tutelle d'un marché, le montant prévisionnel de la dépense est inscrit sur la
première ligne libre, dans la colonne « Engagements.
A noter que pour les dépenses de faible montant unitaire, il peut être inscrit
périodiquement un engagement provisionnel dont l'utilisation est suivie sur la fiche
d'engagement N°17 (voir paragraphe 32 ci-dessous).
312 Dans le cas où des travaux d'équipement effectués en régie ont été prévus au
budget primitif, supplémentaire ou par autorisation spéciale, l'engagement des
dépenses de personnel et de matériel est effectué par sous articles. Ces engagements
ne doivent en aucun cas être confondus sur les fiches N° 16 et 17 avec les
engagements visés ci-dessus, paragr., 310 et 311.
313 Dépenses de participation au Fonds de Garantie des impôts Directs et
de prélèvement pour dépenses d'équipement et d'investissement,
Ces dépenses sont engagées pour la totalité des prévisions budgétaires
concernées dès l'approbation du B.P., du B.S. ou des A.S.
314 Etablissement des disponibilités après engagement
Après chaque inscription d'engagement, le nouveau crédit disponible est
obtenu en faisant la différence entre le crédit disponible inscrit sur la ligne
précédente et le montant de l'engagement. Si un engagement est annulé, son montant
est inscrit sur la première ligne libre, dans la colonne « Annulation » et une mention
de référence est portée dans la colonne « Observations », en regard de l'engagement
considéré.
Le nouveau crédit disponible est obtenu en ajoutant au crédit disponible, porté sur la
ligne précédente, le montant de l'annulation d'engagement.
32 FICHE D'ENGAGEMENT (Annexe N° 17)
Une fiche d'engagement est ouverte pour chacun des engagements
enregistrés sur les fiches N° 16. Cette fiche est utilisée à plusieurs fins.
- Le cadre 1 retrace les variations de l'engagement.
- Le cadre II est réservé aux livraisons (services faits).
- Le cadre III permet d'inscrire les mandatements. .
Enfin, dans le cadre III, une colonne permet de déterminer en fin d'exercice, le
montant des engagements à reporter ou à annuler:
33 ENGAGEMENTS DE DEPENSE D'EQUIPEMENT PUBUC.
Les recettes en couverture des dépenses d'équipement public sont grevées
d'affectation spéciale (article 13 du décret N° 67-144 du 31 juillet 1967). Il résulte de
cette disposition qu'à la clôture de l'exercice, les fixations de dépenses servant à
déterminer les restes à réaliser doivent être égales aux prévisions chaque fois qu'elles
s'appliquent à un article ou sous-article concernant un programme non terminé. Un
engagement complémentaire pour ordre devra être effectué à cet effet à la clôture de
l'exercice afin de porter le total des engagements inscrits sur la fiche N° 16 à un montant
égal à celui des prévisions. Les restes à réaliser apparaissant seront de ce fait d'un
montant égal à ceux que détermine la fiche programme N'° (cf. ci-après)
95
34 ORDONNANCEMENT DES DEPENSES
340 Procédure normale
Les émissions de mandat sur l'article intéressé sont enregistrées sur la partie droite
de la fiche annexe N° 18.
341 Travaux d'équipement effectués en régie
Les dépenses relatives aux travaux d'équipement effectués en régie font l'objet
d'émissions concomitantes et pour le même montant:
- d'un mandat imputé sur le sous-article intéressé de la section de fonctionnement,
portant obligatoirement mention du ou des numéros des mandats d'ordre de la sous-
section d'équipement public ci-après;
- d'un ou deux mandats d'ordre imputés sur le ou les sous-articles de la sous-section
d'équipement public, donnant ensemble, un total égal au montant du premier
mandat ;
- d’un titre de recette constatant le virement à l’article 730 « travaux en régie » des
sommes de dépensées par le premier mandat chapitre
342 Ordonnancement du prélèvement pour dépenses d'équipement public
L'article 4 du décret N° 67-145 du 31 juillet 1967 prévoit l'ordonnancement du
prélèvement dès le début de l'exercice pour le crédit ouvert au budget primitif ou dès
l'approbation du budget supplémentaire ou de l'autorisation spéciale pour les
prélèvements complémentaires.
Cette règle doit être strictement observée tant en ce qui concerne le prélèvement
minimum légal que les prélèvements supplémentaires, même s'ils intéressent des travaux
effectués en régie.
35 ARRET DES INSCRIPTIONS ET ·REPORTS A L'EXERCICE SUIVANT
350 dépenses
Au 30 novembre, les engagements sont arrêtés. Seules peuvent encore être
engagées des dépenses d'un caractère exceptionnel, telles que des dépenses résultant
d'une calamité publique, d'une décision de justice et les revalorisations de marché
intervenant avant le 31 décembre.
3500 Fiches N°17
Au 31 décembre, sur chaque fiche N° 17 (fiche d'engagement), le montant des
services faits est confronté avec celui des engagements. Par la voie de dégagements
immédiatement comptabilisés sur la fiche N° 16 (livre de détail), ces montants sont
amenés à égalité.
C'est ainsi que pour un marché de fournitures conclu le 15 octobre, si la dépense a
été engagée en totalité le jour même et si les livraisons au 31 décembre ne représentent
que les 2/3 de la fourniture, le tiers restant sera dégagé et réengagé sur l'exercice qui
s'ouvre. D'autre part, si entre le 30 novembre et le 31 décembre, une clause de révision
des prix amène une augmentation, un engagement complémentaire devra être effectué
concernant la partie des livraisons intéressées, effectuées avant le 31 décembre.
Toutefois, en ce qui concerne les engagements relatifs aux dépenses d'eau, gaz et
électricité, aux frais de communications téléphoniques et de télégrammes, les services
faits ne peuvent être connus au 31 décembre. Les fiches N° 16 et 17 concernant ces
dépenses, ne seront arrêtées que le 15 mars.
Au 15 mars, date limite des ordonnancements, le cadre 3 des fiches 1017est
96
arrêté, ainsi que le total des ordonnancements sur les fiches N° 16, livre de détail.
3501 Fiches N 16
Chaque dépense devant faire l'objet d'ouverture d'une fiche N°17, le total des
cadres 3 de ces fiches doit être rigoureusement égal au total des ordonnancements des
fiches N° 16, formant le livre de détail.
Au 15 mars, la partie droite de la fiche N° 16 concernant les ordonnancements est
totalisée.
Les résultats de cette colonne sont inscrits dans le cadre permettant de déterminer
la situation définitive en fin d'exercice.
Les renseignements fournis par la comptabilité des engagements permettent à
l'ordonnateur de confectionner l'état des dépenses engagées non mandatées (restes à
réaliser).
A la section de fonctionnement, les engagements de l'exercice non suivis d'exécution
avant le 31 décembre, sont annulés.
Sont seuls reportés à l'exercice suivant, les engagements suivis d'exécution avant
le 31 décembre et dont les dépenses correspondantes n'ont pu être mandatée" avant le
15 mars de l'année suivante,
351 Recettes
En ce qui concerne les recettes, les fiches mod. 20 et 21 formant le livre de détail,
sont arrêtées ou 31 décembre pour le total des fixations de recettes (droits acquis) et au
31 mars pour les réalisations (titre émis).
Les fixations de recettes obéissant aux mêmes règles que les engagements de
dépenses : la recette doit être acquise en droit à la commune au 31 décembre.
C'est ainsi que les ventes d'eau aux usagers doivent être portées pour leur valeur
connue au 31 décembre (nombre de m3 fournis ou forfaits), même si les rôles de
recouvrements ne peuvent être émis qu'après le 31 mars. La fourniture ayant eu lieu, il
s'agit bien d'un droit acquis par la commune.
Par contre, une vente de récolte, même si elle peut être évaluée au 31 décembre,
ne pourra être prise en compte au titre de « recettes fixées» de l'exercice qu'à la
condition qu'un contrat commercial de vente ait été conclu avant le 31 décembre. Dans
le cas contraire, la recette appartiendra à l'exercice suivant L'article 710 « ventes de
récoltes », reçoit, en effet les produits des ventes et non la valeur des récoltes.
352 Reprise des recettes à réaliser sur les fiches N° 16 de l'exercice suivant
3520 Sur article 826 " Charges sur exercices antérieurs "
Sauf en ce qui concerne les fonds spécialisés, chaque reste à réaliser déterminé
par une fiche N° 16 et repris au budget supplémentaire, fait l'objet d'ouverture d'une
nouvelle fiche No 16 portent le N°826 suivi du numéro de l'article ou sous-article de
l'exercice précédent.
97
Exemple :
Fiche N16---2000- article 603: carburants
Fiche N16---2001- article 826/ 603: charges sur exercices antérieurs.
Les restes à réaliser représentent des engagements non suivis d’ordonnancement sont
immédiatement enregistrés sur la nouvelle fiche dans les colonnes « engagements », montant
cumulé des engagements, la colonne « crédits disponible » n’étant pas utilisée.
3521 Sur les fonds spéciaux de la section de fonctionnement :
Les restes à réaliser, repris au budget supplémentaire dans la colonne « augmentation »peuvent
être constitués par des engagements non ordonnancés et des crédits inemployés. La fiche
intéressée de l’exercice reçoit les restes à réaliser apparus au compte administratif en même temps
que les augmentations éventuelles de crédits (cf paragr.1411,L1.III)
MONTANT DES
Crédit .………… Montants
date ……………………… Engagement Dégagement Cumulés disponible …......... cumulés
……………………………
100.000
TOTAL……
engagement complément. 67.000 60.000(1) …………
31/3 40.000 (2) 7.000 100.000 40.000 (2) 55.000(1)
31/3 Total……………………. 107.000 7.000 100.000 ………… 55.000(1)
(1)Reste à réaliser…............45.000DA
98
ANNEE 1971 - REPRISE DES RESTES A REALISER - SOUS-ARTICLE -2307
MONTANT DES
Crédit .………… Montants
date ……………………… Engagement Dégagement Cumulés disponible …......... cumulés
Reports 45.000 45.000
1/4
1/4 TOTAL
99
recettes en fin d'exercice, d'après l'arrêté des troisième et quatrième cadres.
- Les troisième et quatrième cadres reçoivent, par sous-articles, les prévisions et
réalisations de dépenses et de recettes,
- De plus, le quatrième cadre détermine en fin d'exécution du programme le
reversement à effectuer et les fonds devenus disponibles
361 Utilisation de la fiche programme :
La fiche programme doit toujours reprendre la totalité du programme, même dans
le cas ou elle est utilisée pour les restes à réaliser d'un programme de l'exercice
précédent.
3610 Cadre 1
Le programme doit être identifié par un numéro ne pouvant prêter à aucune confusion
avec celui d'autre programme. Ce numéro comportera le millésime de l'exercice
d'initiation.
Exemple:
- Programme 2000/25: adduction d'eau.
- Programme 2001/25: construction de .......
Les prévisions de ressources sont portées
- pour l'autofinancement sur une seule ligne pour un même document
budgétaire ;
- pour les subventions et indemnités de sinistre à raison d'une ligne par
subvention ou indemnité ;
- pour les emprunts à raison d’une ligne par emprunt.
3611 Cadre II
Ce cadre n'est utilisé qu'à la clôture de l'exercice. Il reçoit les résultats des cadres
III et IV. A noter que les fixations sont toujours égales aux prévisions, sauf pour la
récapitulation de fin d'exécution du programme
3612 Cadre Ill réservé aux dépenses :
La première partie reçoit les prévisions budgétaires, la deuxième partie les résultats
trimestriels des fiches N° 16 concernant chaque sous-article.
Le montant des restes à réaliser est dégagé pour chaque enregistrement par
soustraction du montant inscrit, de celui des restes à réaliser précédent.
A cet effet, lors de l'ouverture de la première fiche, il sera porté dans les colonnes
« Restes à réaliser » le montant cumulé des prévisions. Pour les fiches successives et
jusqu'à la fin de l'exécution du programme, les montants des réalisations de la fiche
précédente seront reportés sur la ligne réservée à cet effet.
100
3613 Cadre IV
Les inscriptions de prévisions et de réalisations de recettes suivant les mêmes règles
que celles des dépenses.
362 Opérations de fin d'exécution de programme
Cadre II et III
Les fixations de dépenses et de recettes sont portées pour un montant égal à celui
des réalisations, les restes à réaliser disparaissent et il est dégagé l'excédent global de
recettes.
Cadre IV
Le total des dépenses déterminé par les colonnes « Fixation » et « Réalisation » du
cadre II est imputé sur les recettes réalisées, ventilées par sous-Articles.
Sauf le cas où un programme est subventionné en pourcentage. L’imputation des
dépenses s'effectue en servant en premier lieu les emprunts et les subventions pour leur
totalité; en second lieu, les articles de recettes d'auto- financement.
363 il est donné ci-après deux exemples qui faciliteront la compréhension des
paragraphes 361 et 362 ci-dessus.
Ces exemples concernent l'utilisation des fiches programmes N°18 depuis le début
du programme, la transposition des résultats sur les feuilles R du le budget
supplémentaire ainsi que sur le cadre III de la sous-section d'équipement public des
comptes administratifs successifs.
101
3630- première fiche modèle 18 Dépenses
prévisions de l’exercice
Fiche programme n° 18
Exercice 2000 programme n°2000-25
Objet : adduction d’eau potable à …………………………… Budget primitif :
Achat de terrain…………..
Achat d’une pompe………..
Travaux……………………
EXCEDENT
De recettes 2.480 97.480 Reports des réalisations
antérieures…
TOTAL……………….
PROGRAMME TERMINE Imputation des réalisations de dépense sur réalisations de recette………..….
Reversements à effectuer……………………………………………………...
Imputation des dépenses sur les recettes………………………………. Fonds disponibles……………………………………………………………...
102
Sous article 21203-section III Sous article 21415- section III Sous article23019- section III
75.000 75.000
140.000 140.000
300.000 300.000
115.000 115.000
300.000 300.000
100.000 100.000
non terminé
103
3631- Deuxième fiche n° 18 fin du programme Prévisions de l'exercice
Budget primitif:………...
FICHE PROGRAMME N° AN 18 report 2000
Exercice 2001 Programme N° 2000-25 Achat de matériel …..
Objet: Adduction d'eau potable à………………………………………………………………………… Travaux………………
Budget supplément…..
COUT DU PROGRAMME MONTANTS FINANCEMENT MONTANTS TOTALE ……………..
INITIAL: Budget primitif Report de fiche de l'exercice Report des Fiches n°16
de l'exercice 2000 515.000 précédent……… 515.000 1 Avril 2001-Reports
MODIFICATION Financement complémentaire 70.000 4 Juin 2001........................
Travaux complémentaire ……...... 70.000 VENTILATUION Budget supplément..........
Total ………........................ 585.000 060- Excédent reporté provenant - 4 septembre 2001..............
Réduction………………………… -17.480 d'autres programmes terminés. 4 janvier 2001.................
Total……………………………… 567.520 01- Virement S/S IE............. 15.000 31 mars 2001...................
100-Prélèvement….............. 170.000 Total de l'exercice………
Chp- 21 Aliénation…............ Report de réalisations
160-Prêts…………............... 300.000 antérieures….
105-Subventions.................... 100.000 TOTALE ……………
Budget primitif:
RECAPITULATION (Fin de programme) Report 1999…………..
Budget supplément……
ARTICLES PREVISI-ONS FIXATIONS REALISATION Restes à réaliser
S
DEPENSES:
Article
212………………………………. 75.000 72.520 72.520 …………
Article 214……………………………... 140.000 135.000 135.000 …………
Article 230…………………………….. 370.000 360.000 360.000 ………….
Total des dépenses………….. 585.000 567.520 567.520 ……………. Report des fiches n°20
RECETTES:
1 avril 2001-report
Article 0820-100………………
185.000 185.000 185.000 …………… 4 juin 2001………………
Article 105…………………….
300.000 300.000 300.000 ……..…….. Budget supplément.
Article 160……………………
100.000 100.000 100.000 ……………. 4 septembre 2001……..
Fonds disponibles…………………….
104
Sous article 212 TERMINE Sous article R/214/03 section II Sous article R230/05-section II
35.000 35.000
110.000 110.000
70.000 180.000
35.000 110.000
30.000 5.000 60.000 50.000
120.000
50.000 70.000
50.000 20.000
10.000 terminé
30.000 terminé 170.000
72.520 / 105.000 / 190.000 /
72.520 terminé 135.000 terminé 360.000 terminé
Article 01-100 et 0820 sous-article 105- section II Article 160 (1999)
70.000 50.000
115.000 / 250.000 / 100.000 /
185.000 300.000 100.000
167.520 / 300.000 / /
100.000
/ / /
/ / /
17.480
105
3632-report des résultats des deux fiches
Les résultats des fiches Modèle 18 donneront lieu aux inscriptions ci-après dans les sous-sections
d’équipement public des comptes administratifs 1969, budget supplémentaire 1970 et compte
administratif 1970 :
I-compte administratif 2000
Cadre II- 1ere section –Opération de l’exercice
Dépenses- prévisions (y compris article 060) 515.000
Fixations 512.820
060 déficit reporté -
Autres articles 512.520
réalisations 367.520
060 déficit reporté -
Autres articles Total A 367.520
Restes à réaliser 145.000
Recettes- prévisions (y compris article 060) 515.000
Fixations 515.000
060 Excédent reporté -
Autres articles 515.000
réalisations 465.000
060 Excédent reporté -
Autres articles Total C 465.000
Restes à réaliser Total C 50.000
065 Excédent de dépenses
de recette 97.480
2 section – programmes terminés
Programme non terminé
106
3633 cas d'un programme subventionné à 80%
(différent du précédent exemple)
réalisations 200.000
060 déficit reporté
Autres articles Total A 200.000
Restes à réaliser -
Recettes- prévisions (y compris article 060) 217.480
Fixations 217.480
060 Excédent reporté 97.480
Autres articles 120.000
réalisations 217.480
060 Excédent reporté 97.480
Autres articles Total C 120.000
Restes à réaliser Total C -
065 Excédent de dépenses
de recette 17.480
section II – programmes terminé
Dépenses – travaux ou achats 567.520
- De l’exercice (total A) 200.000
- Des exercices antérieurs 367520
Recettes 585.000
- De l’exercice (total B) 120.000
- Des exercices antérieurs 465.000
- Restes à réaliser de recettes (Total C) -
Excédent de dépenses
de recette 17.480
1)-Financement extérieur (% ou forfait) Forfait
Recette extérieurs (en capital) Total 400.000
105-subventions versées. 300.000
105-restes à réaliser -
106-emprunt versés 100.000
160-restes à réaliser -
Dépenses imputées sur financement extérieur 400.000
Reliquat non utilisé -
2)-Autofinancement Total 185.000
060- Excédent reporté disponible -
02- Virement internes 185.000
212/214-Aliénation de biens immeubles -
-
240- Indemnités de sinistres
-
212/214/240 restes à réaliser -
107
I- COMPTE ADMINISTRATIF 2000
dépenses 500.000 417.420 82.580 CADRE IV- RECETTES Article 100 Article 105
Art.0820…... 17.420
Art.230…….. 82.580
Recettes…. 100.000
Art.0820…... /
Art.100…….. /
Art.105….. 100.000
0850 Exc. Dépenses /
Exc. Recettes /
108
IV- COMPTE ADMINISTRATIF 2001 (AU 31 MARS 2002)
Programme de l'exercice et des Programme SECTION II-Programme terminés
exers antérieurs
Section I Opération de
l'exercice
Dépenses Prévus. 100.000 Dépenses- Travaux aux achats 472.540
(y compris art.0820)
Fixations……… 72.540 -de l'exercice (Total A) …………….. 55.120
-des exercices antérieurs…………….. 417.420
0820-Déficit reporté………… 17.420 Recettes 500.000
Autres articles 55.120
Réalisations…… 72.540 -de l'exercice (Total B)…………... 100.000
-des exercices antérieurs………... 400.000
-restes à réaliser de recettes (Total C)…….
0820-Déficit reporté………… Autres 17.420 -excédent de dépenses /
articles total A 55.120 de recettes 27.460
Restes à réaliser………………… Terminé 1°) financement extérieur (% du forfait)…. 80%
Recettes prévis.(y compris art.0820) 100.000 Recettes extérieur (en compte total) 400.000
109
37 Sous-section d'investissement économique
La comptabilité de cette sous-section est suivie sur les fiches N° 16, 20 et 21. De
plus, il est ouvert pour les opérations intéressant les U E.C. une fiche N° 19 par unité.
4 CARNETS AUXILIAIRES ET FICHIERS
Ainsi que leur appellation l'indique, les carnets auxiliaires sont ouverts pour
faciliter la tenue de la comptabilité de l'ordonnateur ou permettre l'établissement d'états
spéciaux ou de situations statistiques destinés au comptable commune! Ou à l'autorité de
tutelle.
40 LIVRE DE.CONSISTANCE DES BIENS ET VALEURS DE LA COMMUNE
(annexe N° 29)
Il doit permettre la vérification de l'actif. Les créances, titres et valeurs. Propriétés
et autres biens possédés par la commune, qu'ils soient productifs ou non de revenus, y
sont inscrits.
L'inscription doit indiquer la nature, la date des titres, celles des inscriptions
hypothécaires et autres sûretés réelles prises éventuellement pour leur conservation et
celles des garanties fournies par les débiteurs des communes.
Il doit donner des renseignements concernant les baux, titres de créances, contrats
de prêts ou de dépôts de titres ou inscriptions de rentes et permet ainsi d'éviter la tenue
d'un registre des titres en plusieurs années.
Doivent figurer au livre de consistance du patrimoine communal, tous les biens
meubles ou immeubles, dont les opérations de gestion (acquisition, construction, grosses
réparations, vente... ) sont retracées à la section d'équipement public du budget
Conformément à ces principes, les routes, places publiques et voies figurent au
livre du patrimoine communal au titre des propriétés non productives de revenus.
Le mobilier et le matériel imputés à des articles de la section d'équipement public (classe
2) y sont également inscrits
Par contre, le petit matériel et outillage dont le coût est imputé sur les crédits de la
section de fonctionnement n'a pas à y figurer. Il continue d'être inscrit au registre
inventaire.
Toutes les inscriptions effectuées au livre de consistance du patrimoine communal
sont affectées d'un numéro qui est reporté, en tant que de besoin, sur les titres de recettes
ou mandats correspondants.
41 INVENTAIRE DES BIENS MEUBLES (annexe N32)
Doivent être inscrits au registre inventaire, tous les biens meubles (y compris les
animaux) susceptibles d'une identification (ce qui exclut les stocks de carburants, de
combustibles ...) non consommables par le premier usage et conservant une valeur
d'échange) ;
Sont exclus de ce fait, les journaux, périodiques et les menues fournitures d'une
valeur inférieure à 500 DA qui, en raison de leur faible valeur, peuvent être considérées
comme négligeables (ampoules électriques, petites fournitures de bureaux, etc ... ).
Lorsqu'il s'agit d'objets inventoriables sur le registre, leur numéro d'inscription sur
la liste doit être rappelé sur le mémoire ou facture, soit en face de chaque article, soit à la
suite de la mention, le service fait.
110
42 LE FICHIER DES EMPRUNTS ET DETTES A LONG TERME.
(Annexe N° 27).
Il permet de contrôler (vérifier) l'état du passif dressé par le Receveur. Doivent y
figurer les emprunts et autres dettes à long terme contractées envers des créanciers
divers, les actes en vertu desquels les divers engagements ont été contractés ainsi que
le taux de l'intérêt et les époques fixées pour le remboursement.
Il comporte une subdivision où sont inscrites pour ordre, les garanties accordées en
matière d'emprunts par la Commune à des tiers, dans le cadre de la réglementation
actuelle.
Il est tenu en outre un dossier pour chaque emprunt qui contient tous les
documents et pièces s'y rattachant (délibération, contrat, tableau d'amortissement, etc
.. )
43 LE FICHIER DES PRETS A LONG TERME (Annexe N° 28)
L'ordonnateur doit tenir pour chaque prêt consenti par la Commune, une fiche
individuelle (modèle annexe N° 28). Cette fiche individuelle permet d'indiquer les
diverses caractéristiques du prêt et les remboursements effectués.
Il est tenu en outre un dossier pour chaque prêt qui contient tous les documents et
pièces se rapportant au prêt. (Délibération, contrat, tableau d'amortissement.
correspondance, etc. ).
44 BON DE COMMANDE (Annexe N° 24)
Lorsqu'un achat est décidé, l'ordonnateur détermine à laide de la documentation dont il
dispose. fichier, catalogues, prix courants le fournisseur susceptible de livrer aux
meilleures conditions de prix et de qualité. Au besoin, il procède à un appel d'offres.
Pour les fournitures et travaux à régler sur simple facture ou mémoire ou pouvant
donner lieu à un marché de gré à gré, il est remis aux fournisseurs, un bon de
commande.
- Le nombre d'exemplaires du bon de commande dépend de l'importance de
la commune et de l'organisation intérieure des services. Deux exemplaires
au moins sont indispensables le premier est conservé par l'ordonnateur,
- le second est adressé au fournisseur.
Dans les communes importantes, il peut être établi deux, trois et même quatre
exemplaires supplémentaires.
- le troisième est classé au dossier du fournisseur,
- le quatrième est remis à l'agent ou au service chargé de la réception.
Chaque bon de commande porte un numéro d'ordre qui sert à l'identifier L'exemplaire
remis à l'agent ou au service chargé de la réception ou celui qui forme la souche,
comporte des colonnes destinées à recevoir les indications relatives à la réception des
fournitures et travaux ; description des fournitures livrées ou des travaux exécutés
quantités faisant: l'objet de la réception, date de la livraison ou de l'exécution
Les dispositions adoptées pour le classement des bons de commande doivent
permettre de déceler rapidement:
- les commandes en cours;
- les commandes ayant fait l'objet d'une livraison partielle;
- les commandes intégralement livrées et dûment réceptionnées mais non
réglées;
111
- les commandes réglées.
Les mesures prises à cet égard ont pour objet de surveiller la suite donnée aux
commandes, d'effectuer dans de bonnes conditions les opérations ultérieures :
intégration en comptabilité, mandatement et éventuellement, de déceler les retards
ou négligences dans l'exécution du service.
Le montant évaluatif de la commande est inscrit dans la colonne engagement du
feuillet budgétaire des dépenses engagées.
45 FICHIER DES CREANCIERS.
L'ordonnateur peut avoir intérêt à tenir un fichier ou livre auxiliaire des
créanciers qui peut être constitué par des fiches mobiles, un registre à feuillets
mobiles ou un registre relié (modèle N° 25).
Il est ouvert une fiche par créancier pour suivre en détail les opérations qui
l'intéressent:
- dans la partie gauche sont portées, dès réception, les indications des factures,
mémoires ou décomptes fournis par le créancier ou des Pv. de réception des
travaux;
- dans la partie droite sont portés, après inscription au feuillet budgétaire
dépenses, (annexe N° 16), les caractéristiques et le montant de chaque mandat
de paiement émis au nom du créancier intéressé.
La situation de chaque créancier peut également être suivie à l'aide des copies
des bons de commande (Cf. page. II-44) et autres documents groupés dans un
dossier ouvert au nom de chaque créancier. Chaque dossier comporte lui-même
trois sous dossiers groupant respectivement:
- 1° Les bons de commande, doubles des marchés non encore exécutés;
- 2° Les bons de commande, factures, P.V. de réception en instance de règlement;
- 3° les factures, P.V. de réception pour lesquels il a été émis un mandat de
paiement.
Il est tenu, en outre, un dossier pour chaque marché qui contient tous les
documents et pièces se rapportant au marché, ainsi qu'une fiche de renseignements
(modèle annexe N° 26) indiquant a tout moment la situation d'avancement des
travaux, les règlements opérés, les modifications intervenues, etc.
46 FICHIER DU PERSONNEL.
L'ordonnateur doit tenir pour chaque agent une fiche individuelle (modèle N°
23).
Cette fiche individuelle est un document de base sur lequel toute l'histoire
administrative de l'intéressé se résume d'une façon condensée.
Elle doit permettre, d'une part, d'inscrire au fur et à mesure tous les
renseignements généraux ou afférents à la situation administrative et familiale de
l'agent; d'autre part, de noter chaque mois les renseignements intéressant les retenues,
versements ou déclarations pour l'année budgétaire.
Les fiches étant appelées à un long service et à de multiples usages doivent être
d'un format suffisant, établies sur papier fort ou bristol et rangées de façon à ce que
les noms et prénoms des agents apparaissent sur le fichier au repos sans avoir à y
toucher et soient remises à leur place sans erreur possible. Elles sont classées par
service.
112
MISE EN PAIEMENT DES REMUNERATIONS.
Les fiches individuelles des agents mises à jour à chaque changement de situation,
servent à la confection soit d’un état liquidatif mensuel (modèle annexe N° 23 Bis)
soit de mandat de paiement individuel comprenant le décompte du traitement, des
indemnités diverses et des diverses retenues à effectuer.
Ces tableaux sont établis par l'ordonnateur à la fin de chaque mois afin de permettre
de vérifier l'exactitude des écritures de ce dernier avec celles du comptable. Ces
tableaux établis en trois expéditions doivent être visés par le Trésorier Communal. Un
exemplaire est adressé au Directeur régional des contributions Diverses afin de lui
permettre d'exercer le contrôle qui lui incombe.
114
TITRE III - LE COMPTE ADMINISTRATIF (intégration de la circulaire 722 du 22/01/1985
relative à l’établissement du CA des communes)
Le compte de gestion est transmis pour examen à l'ordonnateur qui certifié que le montant
des ordres de dépenses, des ordres de recettes et s'il échet des opérations en cours, est conforme à
ses écritures.
2- Le compte Administratif
20- Généralités :
Les comptes du président pour l'exercice clos sont présentés à l’assemblée populaire communale
avant la délibération sur le budget supplémentaire de l’année en cours.
115
Le compte administratif compare les prévisions et les engagements de dépenses
ordonnancées pour déterminer, respectivement les crédits surévalués et les dettes réelles de la
commune envers les tiers. De même, il compare les prévisions de recettes avec les droits acquis
(Fixations) et ces dernières avec les émissions de titres de recettes (Réalisations) pour déterminer
respectivement les surestimations de recettes et les créances réelles de la communes.
Cette vocation du compte administratif qui laisse au compte de gestion du receveur, le soin
de retracer les résultats de la comptabilité, fait de ce document le compte d'exploitation et de
résultats de la commune.
Il comprend des états annexes et se clôture sur des balances qui permettent de dégager les
résultats de chaque section. Sur le document qui constitue le compte administratif, chaque section
comprend une double page pour chaque chapitre figurant au budget et prévu par l'arrêté
interministériel du 6 janvier 2014.
Cette disposition permet de procéder selon les classifications retenues au budget, d'une part
à une ventilation par sous-chapitre, d'autre part à une ventilation par article.
La page de droite reçoit la ventilation, par sous-chapitre où une colonne est réservée à chacun
d'eux. Par contre, la page de gauche reçoit une ventilation par article à raison d'une ligne pour
chacun. Ainsi se trouve réalisé le principe du double classement situé par nature, services et
programmes.
Dans chaque chapitre (services ou programmes), les recettes sont inscrites à la suite des
dépenses; elles figurent dans l'ordre logique et numérique des comptes.
La ventilation par sous-chapitre est fournie à titre indicatif et justificatif pour éclairer
l'A.P.C dont la décision porte sur la ventilation par chapitre.
Les inscriptions sont établies pour l'ensemble des dépenses, pour l'ensemble des recettes et
pour chaque article sur la base des indications enregistrées dans la comptabilité administrative
c'est-à-dire celle de l'ordonnateur (comptabilité des dépenses engagées, classement chronologique
et logique).
116
EXEMPLE DU CADRE I : OPERATIONS DE L’EXERCICE
PROGRAMME INDIVIDUALISE
Fixations 15 000
Fixations 15 000
Dépenses………………………..
Excédent de
Recettes………………………... 5 000
117
210 - SECTION DE FONCTIONEMENT :
Sur la page de gauche de chaque chapitre, les opérations de la section de fonctionnement sont
présentées sous quatre colonnes intitulées : Prévues - fixées - Réalisées et RAR (dépenses engagées non
mandatées et recettes justifiées dont les titres ne sont pas encore émis).
- Dans la première colonne : « prévues » les prévisions figurant au budget supplémentaire éventuellement
modifiées par des autorisations spéciales.
- Dans la deuxième colonne : « fixées » les fixations de dépenses et de recettes.
- Dans la troisième colonne : «réalisées » les réalisations de dépenses et de recettes c'est à dire le total des
mandats émis ou titres émis.
- Dans la quatrième colonne : « RAR » les dépenses engagées non mandatées et les recettes justifiées à
réaliser pour chaque article.
La ventilation par sous-chapitre sur la page de droite est faite sur la base des réalisations ou en
d'autres termes à partir des sommes inscrites dans la colonne « Réalisées ».
211- SECTION D'EQUIPEMENT D'INVESTISSEMENT :
La section d'équipement et d'investissement se présente de la même manière tout au moins dans sa
forme que la section de fonctionnement.
Sur la page de gauche de chaque chapitre, les opérations de la section d'équipement et d'investissement sont
présentées sous quatre colonnes identiques que celles de la section de fonctionnement.
212- LES ETATS ANNEXES.
Le compte administratif est obligatoirement accompagné des états annexes ci-après :
- L'état de la dette qui se subdivise en trois tableaux :
L'un pour l'état de la dette pour emprunt propre à la commune ;
L'autre pour emprunts garantis ;
Le troisième reprend l'état des prêts pour emprunts à la commune.
- L'état des renseignements statistiques qui reprend un certain nombre d'éléments physiques
et financiers.
- Un état-annexe pour le développement des fonds spéciaux de la section de fonctionnement,
- Un état-Annexe de développeront des travaux d'équipement effectués en régie.
- Enfin un dernier état-annexe qui reprend la ventilation des programmes de la section
d'équipement et d'investissement faisant ressortir les restes à réaliser des programmes en cours et la
situation financière des programmes terminés.
213 – LA BALANCE GENERALE:
La balance générale a pour objet principalement dans un document unique :
- de faire la synthèse des deux sections budgétaires ;
- de regrouper par nature le montant des dépenses et des recettes : elle indique à cet effet pour
chaque section les dépenses et les recettes à raison d'une ligne par article principal des classes : 1 -2
- 6 - 7 et 8.
Les montants qui figurent à ces articles classés par nature sont obtenus par l'addition des montants
inscrits aux articles respectifs en recettes et en dépenses qui figurent dans les chapitres des deux sections.
La balance générale présente un cadre où sont énumérés les comptes budgétaires en deux colonnes doubles.
Dans la première colonne sont inscrites par compte les réalisations de dépenses et de recettes effectuées au
cours de l’exercice.
Dans la deuxième colonne double, sont inscrits les restes à réaliser à la clôture de l’exercice de chaque
compte.
118
22 - ETABLIS SEMENT DU COMPTE ADMINISTRATIF :
Le compte administratif est établi d'après la comptabilité de l'ordonnateur qui doit être suivie et
consignée dans les livres de détail et les fiches d'engagement de dépenses et de recettes, (modèle 16,17,20
et 21 ).
Les fiches de programme N° 18, d'opérations N° 19 permettent l'établissement des cadres spéciaux des
sous-sections d'équipement public et d'investissement économique.
N.B : Il ne peut exister en aucun cas de restes à réaliser à l'article 820 déficit ou excédent reporté et à
l'article 100, prélèvement pour dépenses d'équipement e d'investissement.
2200 Les fixations de dépenses et de recettes
Une dépense est fixée, lorsque le ou les engagements successifs ont été mis en
concordance le 31 décembre ou 15 mars avec le ou les services faits.
La fiche N° 16, détermine le total des engagements suivis de service faits (fixation des
dépenses), les fiches 20 et 21 celui des droits acquis (fixation des recettes).
2201 Les réalisations de dépenses et de recettes
Le montant des dépenses et recettes réalisées est égal au montant des mandats et titres
de recettes émis. Ces « réalisations " sont déterminées par l’arrêté des fiches comptables N"
16 pour les ordonnancements de dépenses et 20 et 21 pour les émissions de titres de
recettes.
2202 Les restes à réaliser dépenses et recettes
Ils résultent de la différence entre les « fixations» et « réalisations ». Il est à remarquer
que les restes à réaliser sur fonds spéciaux obéissent a des règles particulières et font l'objet
d'une récapitulation séparée cf, 141 LI III.
Cet excédent de recettes ou de dépenses est à porter au chapitre 900 sous-chapitre 9003 article 820 du
budget supplémentaire.
2204 EXCEDENT SUR FIXATIONS :
L'excédent qui apparaît dans les colonnes « fixations » est égal à la somme algébrique des excédents des
réalisations et des restes à réaliser.
119
EXEMPLES : (en Milliers de Dinars)
Exemple I :
TOTAL PREVUES FIXEES REALISEES RAR
DEPENSES 10 000 8 600 8 000 600
TOTAL 10 000 8 500 8 300 200
RECETTES
-100 300 -400
Excédent (+300 - 400) = -100
Exemple II :
TOTAL PREVUES FIXEES REALISEES RAR
DEPENSES 10 000 9 000 8 300 700
TOTAL 10 000 9 800 9 500 300
RECETTES
800 +1 200 - 400
Excédent (1 200 - 400) = 800
Pour permettre une meilleure appréciation de l'exécution des programmes et pour déterminer
notamment les programmes terminés et ceux en cours, il a été institué dans les états annexes des feuillets
de ventilation des programmes antérieurs et de l'exercice.
120
Ventilation des programmes du chapitre 950
Le total général des réalisations et des restes à réaliser doit être similaire à celui dégagé au chapitre
950 « Programmes de la commune ».
Le total des réalisations et des restes à réaliser du premier et deuxième programme doit correspondre
au chiffre inscrit respectivement aux sous-chapitres 9500 et 9501 de la page comptable de droits.
Les lignes « Prévisions » doivent toujours, pour chaque programme, être d'un montant égal a celui du
budget supplémentaire éventuellement modifié par autorisation spéciale.
Les programmes en cours, sont développés dans le « cadre I » de manière à faire ressortir les restes à
réaliser tant en dépenses qu'en recettes.
La totalisation des réalisations et des restes à réaliser doit se faire par groupe de programmes pour
être reportée au chapitre correspondant du compte administratif et ventilée par sous-chapitre.
Ainsi le total des restes à réaliser et des réalisations pour un groupe de programmes, développé dans
l'état annexe, doit être rigoureusement égal aux réalisations et restes à réaliser au chapitre correspondant
dans le corps du budget.
121
Il convient de préciser que les programmes en cours sont toujours repris dans les chapitres respectifs
des programmes de la commune : groupe 95 et 96.
Ce sont ainsi ces restes à réaliser dégagés par les fiches programmes, reproduits sur l'état annexe et
finalement reportés dans les chapitres correspondant des programmes de la commune, qui doivent
alimenter les colonnes reports du budget supplémentaire qui a donné son nom à l'exercice en cours.
Si les crédits se révélaient insuffisants pour permettre l'achèvement d'un programme, il importe
d’ouvrir au budget supplémentaire, au titre des propositions nouvelles.
En tout état de cause, pour un article donné, le chiffre à inscrire dans la colonne « restes à réaliser »
est au plus égal à la différence entre le chiffre inscrit à la colonne « Prévue » et la colonne « Réalisée », en
aucun cas, il ne peut être supérieur à cette différence.
N.B : Il est à rappeler que pour un programme en cours, les fixations de dépenses sont toujours égales aux
prévisions chiffrées.
Les fixations et les réalisations sont subdivisées tant en dépenses qu'en recettes comme suit :
Du fait de la particularité de certains moyens de financement tels que les subventions d’équipement
et les emprunts, l'excédent qui apparaît par simple comparaison des dépenses et des recettes n'a qu’une
valeur globale et indicative, sans pour autant déterminer l'excédent de recettes réelles et réellement
disponible ou l’excédent réel de dépenses.
C’est pour permettre de dégager cet excédent final et définitif qu'il a été prévu un cadre II pour les
programmes terminés. Ce 2eme cadre est établi à partir des fiches programmes dont il reprend pour les
programmes terminés au cours de 1'exercice, les récapitulations de dépenses et de recettes, tant de
l'exercice que des exercices antérieurs.
De même, ce cadre fait apparaître l'application des dépenses totales réalisées par programme, aux
recettes réalisées par celui-ci. Ces réalisations devant toujours être égales, pour les programmes terminés
aux fixations de dépenses.
Il est admis généralement qu'un prêt ou une subvention réalisée en recettes doit être intégralement
utilisé pour la réalisation de l'opération à laquelle il est destiné. Dans le cas contraire, la partie inutilisée
devra en principe être reversée.
C'est en ce sens que le cadre intitulé « situation des programmes terminés » donne en même temps
que la situation des programmes à la clôture de l'exercice, la situation des fonds antérieurs : subventions -
emprunts déterminant ainsi les reversements éventuels pour chaque programmer terminé.
122
EXPLICATION DU CADRE II : PROGRAMME TERMINE
Programmes terminés libellé explication
Dépenses
De l’exercice (total A) -Egal aux dépenses de l’exercice sans le déficit reporté.
Des exercices antérieurs -
Recettes
De l’exercice (total B) -Egal aux recettes de l’exercice sans l’excédent reporté
Des exercices antérieurs -
RAR recettes (total C) -
dépenses
Excédent de Doit être égal à l’excédent dégagé par le cadre I
recettes
1°) financement extérieur (% ou forfait) Pourcentage ou forfait (généralement c’est le forfait)
Recettes extérieurs en capital (total) Recettes réalisées en capital
105- subventions versées
105- RAR (subventions)
160- emprunts versés
160- RAR (emprunts)
Imputées C’est le pourcentage des dépenses réalisées au prorata de la
Dépenses imputées sur le financement extérieur part de la subvention par rapport aux dépenses réalisées
Reliquat non utilisé C’est la différence entre les recettes en capital réalisées et
les dépenses réalisées
2° autofinancement total C’est la part de l’autofinancement par rapport aux recettes
réalisées
060- excédent reporté (disponible)
100- virements internes
240-241-242-243- aliénations d’immeubles et de matériels
230- indemnités de sinistres
240-241-242-243- (RAR)
Dépenses imputées sur l’autofinancement C’est la part des dépenses réalisées sur l’autofinancement
par rapport aux dépenses total
Fonds disponibles C’est la différence entre la recette sur l’autofinancement et
les dépenses sur l’autofinancement.
Le fonds disponible plus reliquat non utilisé égal excédent
de dépenses ou recettes cadre II égal excédent dépenses ou
recettes cadre I.
123
EXPLICATION DU CADRE II : PROGRAMME TERMINE
LIBELLE - PROGRAMME N° 10 /0222 MONTANT
Dépenses 200 000 DA
De l’exercice (total A)……………………………………………… 50 000 DA
Des exercices antérieurs……………………………………………. 150 000 DA
Recettes 250 000 DA
De l’exercice (total B)………………………………………………. 100 000 DA
Des exercices antérieurs…………………………………………….. 150 000 DA
RAR recettes (total C)………………………………………………
Dépenses
Excédent de
Recettes 50 000 DA
124
Il est à remarquer qu'en ce qui concerne les reliquats d'emprunts, ne sont à réserver que ceux d'entre
eux dont 1'importance justifierait cette opération par l'économie d'intérêts à payer qui en résulterait.
Une délibération de l'A.P.C faisant mention de 1'accord de l'organisme préteur est obligatoire pour
changer l'affectation de tout ou partie d'un reliquat d'emprunt.
En plus des fonds extérieurs, ce cadre dégage dans sa partie inférieure des fonds disponibles, (propre
à la commune) qui peuvent être réutilisés en tout ou partie pour les programmes du budget primitif,
modifiés au budget supplémentaire, pour de nouveau programme du budget supplémentaire, et même
augmenter un programme en cours mais qui prend son origine dans les exercices antérieurs.
- L’état des renseignements généraux qui est comparable à l’état du budget supplémentaire ;
- L’état de coefficient qui reprend un certain nombre d’articles classés par nature de dépenses ou de
recettes, ces derniers sont groupés par nature et mis en rapport entre eux pour déterminer des rations.
Ces états doivent être remplis de la même manière dans leur forme que celle du budget primitif et du
budget supplémentaire sauf qu’il reprend au compte administratif les différentes réalisations par sous -
chapitre.
125
EXEMPLE : TABLEAU DES FONDS SPECIAUX DU BUDGET SUPPLEMENTAIRE
700 Ventes de produits ou de 2 000 2 000 - 2 000 667 Affectation spéciale de donations
services (2)
Prévision du BP
(1) Modifiées
Provenant de dons ou de legs
(2)
126
234– ETAT DES TRAVAUX EN REGIE
Cet état reprend les différents travaux effectués en régie en dégageant les fixations, les réalisations et
les restes à réaliser.
Les travaux en régie doivent obligatoirement présenter au chapitre 906 des prévisions, des fixations,
les réalisations et des restes à réaliser égales en recettes et en dépenses.
L'état de ventilation des programmes se subdivise en deux cadres tels que définis au paragraphe
22100. Le deuxième cadre ne peut être utilisé qu'en cas expresse ou le programme est terminé.
Les excédents ou déficits apparaissent globalement. La somme algébrique des excédents ou déficits
des réalisations et restes à réaliser est toujours égale à l'excédent ou déficit des fixations de dépenses et de
recettes. Il s'en suit qu'une ventilation entre les sections du compte administratif est nécessaire pour
déterminer les reports à effectuer au budget supplémentaire.
L'excédent ou déficit ventiler appelé « excédent global de clôture » est celui des réalisations, seul
excédent pris en compte par les articles 820. et 060
La balance générale a un triple but : dégager d’une part les excédents par section et par la suite
l’excédent global, et de faire la synthèse des deux sections du budget, d’autre part, et enfin de regrouper
par nature les charges et les produits.
127
LIVRE III
LE CONTROLE DES DEPENSES ENGAGEES
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LA PROCEDURE DE CONTROLE PREALABLE DES DEPENSES ENGAGEES
( réf : manuel de contrôle des dépenses engagées élaboré par la Direction Générale du Budget)
Le décret exécutif n°92/414 du 14/11/1992 relatif au contrôle préalable des dépenses engagées a
prescrit des procédures de contrôle qui s’imposent aussi bien à l’ordonnateur qu’au contrôleur
financier.
Ces procédures portent sur :
• l’engagement de la dépense ;
• la fiche d’engagement ;
• les pièces justificatives ;
• les délais d’exécution du contrôle ;
• la clôture des engagements.
1- L’engagement de la dépense :
C’est l’acte par lequel est constatée la naissance d’une dette ; autrement dit, l’engagement est
l’acte ou le fait dont l’intervention implique une création ou une augmentation de dépenses et à
partir duquel il ne dépend plus de la volonté de l’Administration que l’obligation de payer ne
naisse pas.
Du point de vue du créancier, l’engagement se présente comme une promesse d’être payé ; du
point de vue de l’Administration, il s’analyse comme la consignation d’un crédit.
Il faut donc disposer du crédit nécessaire pour faire face à la dépense qui doit découler de
l’engagement et réserver ce crédit afin que d’autres opérations ne soient pas engagées sur ce
même crédit.
C’est la raison pour laquelle l’engagement financier, opération comptable, doit intervenir en
même temps que naît l’engagement juridique :
11- l’engagement juridique est l’acte ou le fait impliquant la dépense (par exemple, passation d’un
marché ; commande de fournitures ; décision juridictionnelle, en cas d’expropriation ; application
d’un statut, pour les traitements, salaires, indemnités, allocations familiales, etc.) ;
12- l’engagement financier est la traduction en comptabilité de cet acte ou fait.
L’engagement n’est budgétairement valable qu’après enregistrement dans la comptabilité des
dépenses engagées et visa du contrôleur financier.
2- La fiche d’engagement :
C’est un document prescrit par l’Administration permettant l’identification de la nature de la
dépense engagée et le suivi des crédits budgétaires.
Tous les engagements donnent lieu à l’établissement par l’ordonnateur d’une fiche d’engagement
appropriée, établie en deux exemplaires.
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La fiche d’engagement doit être signée et datée par l’ordonnateur qui y appose son sceau.
Elle doit énoncer l’exercice, le libellé de l’article et le crédit sur lequel est imputée la dépense.
La dépense à engager doit être inscrite en chiffres et en lettres, sans blanc, ni rature ni surcharge.
La fiche est accompagnée des pièces justificatives de la dépense.
Lorsque l’engagement est régulier, le contrôle des dépenses engagées est sanctionné par un visa
apposé sur la fiche d’engagement et, le cas échéant, sur les pièces justificatives.
A l’issue de l’accomplissement des formalités de visa, le contrôleur financier renvoie un
exemplaire de ces documents à l’ordonnateur.
Une copie de la fiche d’engagement et des pièces justificatives sont conservées par le contrôleur
financier
21- Les dépenses de fonctionnement
Les fiches d’engagement porteront des numéros d’ordre qui forment pour chaque chapitre et
article budgétaires, une série ininterrompue commençant au numéro 1 et se terminant à la fin de
l’exercice. (selon annexe …)
Elles comportent également, par chapitre et article budgétaires, l’ancien solde, le montant de
l’engagement et le nouveau solde.
En vue de faciliter l’identification des dépenses mentionnées sur la fiche d’engagement, les
ordonnateurs s’attacheront à porter toutes les précisions utiles dans la partie de la première page
qui est réservée aux observations des services et à énumérer à la quatrième page les bons de
commandes, les devis, les factures pro forma, etc., ainsi que leurs montants.
Avant de procéder aux opérations d’engagements de dépenses, l’ordonnateur doit solliciter
d’abord un visa de prise en compte des crédits mis à sa disposition, conformément à leurs
répartitions par articles budgétaires. (Annexe ….)
En cas de retrait d’engagement, l’ordonnateur établira une fiche d’économie.
22- Les dépenses d’équipement et d’investissement (annexe….)
Les fiches d’engagement des opérations d’équipement et d’investissement comportent les
mentions suivantes :
l’ancien solde,
le montant de l’engagement,
le nouveau solde,
des numéros d’ordre qui forment pour chaque chapitre, sous-chapitre et article, une série
ininterrompue commençant au numéro 1 et se terminant à la fin de l’exercice.
Pour faciliter l’identification des dépenses mentionnées sur la fiche d’engagement, les
ordonnateurs s’attacheront à porter toutes les précisions utiles dans la partie de la première page
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qui est réservée aux observations des services et à énumérer à la quatrième page les bons de
commandes, les devis, les factures pro forma, etc. ainsi que leurs montants.
En cas de retrait d’engagement, l’ordonnateur établira une fiche d’économie.
Chaque opération d’équipement détient une fiche d’engagement.
La fiche d’engagement est établie en deux (2) exemplaires de couleurs différentes (feuillet blanc
et feuillet bleu).
Le feuillet blanc daté et signé ainsi que le feuillet bleu, sont adressés au contrôleur financier,
accompagnés de l’acte d’engagement.
Le contrôleur financier appose son visa sur le feuillet blanc et sur l’acte d’engagement, renvoie
ces deux documents à l’ordonnateur et conserve le feuillet bleu ainsi qu’un exemplaire de l’acte
d’engagement.
L’engagement des opérations d’équipement et d’investissement est toujours précédé d’un visa de
prise en compte des décisions d’inscription, de réévaluation, de dévaluation, de modification des
caractéristiques, de modification de la structure du coût, etc.
En cas de retrait d’engagement, il sera établi une fiche de retrait d’engagement imprimée en
rouge.
3 -Les délais d’exécution du contrôle :
Période à l’expiration de laquelle le contrôleur financier est tenu de se prononcer sur les
engagements de dépenses soumis au visa préalable.
Pour cela, les dossiers d’engagements diligentés par l’ordonnateur et soumis au contrôle préalable
doivent être examinés et vérifiés dans un délai de 10 jours. A cet effet un accusé de réception doit
être délivré à l’ordonnateur lors de dépôt des dossiers d’engagement.
Toutefois, ce délai est porté à 20 jours pour les dossiers qui de par leur complexité, nécessitent
une étude approfondie.
Ces délais courent à partir de la date de réception de la fiche d’engagement par le service du
contrôle financier.
Le rejet provisoire expressément motivé a pour effet de suspendre les délais précités.
4- La clôture des engagements :
Dates prescrites au contrôleur financier d’arrêter de réceptionner les dossiers d’engagements de
dépenses, à l’issue de l’exercice budgétaire.
L’ordonnateur est tenu de soumettre au visa préalable du contrôleur financier les dossiers
d’engagements, avant la date de clôture de l’exercice budgétaire.
La date de clôture des engagements est fixée comme suit :
41. La section de fonctionnement
Les dépenses ne peuvent être engagées après le 31 décembre. Les engagements de dépenses de
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fonctionnement dont l’exécution n’a pu intervenir avant le 31 décembre sont annulés ; ils peuvent
être repris sur le budget de l’année suivante par voie d’ouverture de crédit par anticipation.
42. La section d’équipement et d’investissement
Les engagements et le visa du contrôleur financier se poursuivent jusqu’au 20 février et un
engagement pour ordre devra être effectué par l’ordonnateur à la clôture de l’exercice (31 mars),
afin de porter le total des fixations à un montant égal aux prévisions chaque fois qu’il s’agit d’un
programme non terminé.
Toutefois, le contrôleur financier continuera, sur la base de l’état des restes à réaliser établi, par
article et par sous-chapitre, par l’ordonnateur et visé par le trésorier de wilaya, à viser la partie des
crédits engagés pour ordre (différence entre les fixations et les engagements réels suivis de service
fait et visés par le contrôleur financier au 20 février) par l’ordonnateur à la clôture de l’exercice
sans attendre l’établissement du budget supplémentaire.
LES SANCTIONS DU CONTROLE PREALABLE DES DEPENSES ENGAGEES
L’exercice de la fonction de contrôle des dépenses engagées a pour objet de confirmer la
régularité par un visa sur les documents relatifs aux dépenses dès lors que sont remplies les
conditions légales et réglementaires et de refuser le visa dans le cas contraire.
L’ordonnateur peut, dans ce dernier cas et sous certaines conditions, passer outre ce refus.
Le visa accordé dans des conditions irrégulières ou le refus de visa non fondé constituent des
infractions aux règles de discipline budgétaire et financière susceptibles de mettre en jeu la
responsabilité du contrôleur financier.
5 Le visa préalable du contrôleur financier
Le visa est l’acte par lequel le contrôleur financier appose son cachet et sa signature (ou paraphe)
sur les documents portant engagements des dépenses pour certifier leur régularité.
Le visa exprime la compétence essentielle du contrôleur financier.Ace titre, il lui est fait
obligation de donner son visa préalable à l’engagement de la dépense si le dossier est régulier.
Le contrôle est sanctionné par l’attribution d’un visa qui donne lieu à :
• l’apposition du cachet et de la signature du contrôleur financier sur la fiche d’engagement ;
l’apposition du cachet et, selon le cas, de la signature (ou du paraphe) sur les pièces et documents
justificatifs ;
• l’attribution d’un numéro et d’une date, d’après le registre de consignation des visas, à l’acte
visé ;
• la description sommaire, sur le registre de consignation des visas, de l’acte visé ;
• la comptabilisation de l’engagement visé.
6- Le rejet
Acte écrit par lequel le contrôleur financier refuse l’admission d’un engagement de dépense pour
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cause d’irrégularité.
Les engagements frappés d’irrégularités ou non conformes à la réglementation doivent faire
l’objet, selon le cas, soit d’un rejet provisoire soit d’un rejet définitif.
La note de rejet que le contrôleur financier est tenu de remettre à l’ordonnateur doit comporter
toutes les observations relevées ainsi que les références des textes relatifs à l’affaire traitée et dont
la non observation a motivé l’absence de visa.
L’ordonnateur doit être renseigné en une seule fois sur tous les motifs qui s’opposent au visa du
dossier.
La note de rejet doit être consignée sur un registre ouvert à cet effet.
61. Le rejet provisoire (annexe…)
Le rejet provisoire est notifié dans les cas ci-après :
• proposition d’engagement entachée d’irrégularités susceptibles d’être corrigées ;
• absence ou insuffisance des pièces justificatives requises ;
• omission d’une mention substantielle sur les documents y annexés.
62. Le rejet définitif (annexe..)
La notification du rejet définitif est motivée par :
• la non conformité des propositions d’engagement aux lois et règlements en vigueur ;
• l’indisponibilité des crédits ou des postes budgétaires ;
• le non respect par l’ordonnateur des observations consignées dans la note de rejet provisoire.
Les copies des décisions de rejets définitifs notifiées par le contrôleur financier aux ordonnateurs
sont transmises, par bordereau et sous huitaine, à la direction générale du budget (direction de la
réglementation et du contrôle).
Ces copies sont appuyées d’un commentaire suffisant justifiant la position du contrôleur financier
sur l’engagement litigieux.
Elles permettront à la direction générale du budget (direction de la réglementation et du contrôle)
d’apprécier la validité des décisions de passer outre qui pourraient être éventuellement prises par
les ordonnateurs.
7- La décision de «passer outre» (annexe …)
Le passer outre est une procédure exceptionnelle par laquelle l’ordonnateur oblige le contrôleur
financier à viser un acte d’engagement de dépenses ayant fait l’objet d’un rejet définitif.
La sanction du contrôle est le refus du visa du contrôleur financier dans le cas où ce dernier a
relevé une irrégularité.
Mais, la rigueur de cette règle est tempérée, dans une certaine mesure, par le pouvoir de la
décision de passer outre qui habilite l’ordonnateur à substituer sa responsabilité à celle du
contrôleur financier.
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Dans ce cadre, l’ordonnateur peut passer outre, sous sa responsabilité, par décision écrite et
motivée dont il tient informé le ministre des finances.
le wali concerné, est systématiquement rendu destinataire du dossier ayant fait l’objet d’un passer
outre.
Cependant, le passer outre ne peut intervenir en cas de rejet définitif prononcé en raison de :
• la qualité de l’ordonnateur ;
• l’indisponibilité de crédits ou de postes budgétaires ;
• l’absence des visas ou des avis préalables prévus par la réglementation en vigueur ;
• l’absence des pièces justificatives relatives à l’engagement ;
• En outre, les actes énumérés ci-après, ne peuvent faire l’objet de décision de passer outre :
• les actes de nomination, de confirmation, ainsi que les actes concernant la carrière et la
rémunération des fonctionnaires ;
• les états nominatifs ;
• les états matrices.
La fiche d’engagement accompagnée de la décision de passer outre est adressée au contrôleur
financier pour visa de prise en compte avec référence au numéro et à la date du passer outre.
Le contrôleur financier transmet pour information, une copie du dossier d’engagement ayant fait
l’objet d’une décision de passer outre, à la direction générale du budget (direction de la
réglementation et du contrôle), appuyée d’un commentaire suffisant.
Dans tous les cas, les institutions spécialisées de contrôle sont rendues destinataires d’une copie
du dossier par le ministre des finances.
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