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Les diagraphies sont des enregistrements continu s des

variations d’un paramètre donné en fonction de la


profondeur. Il existe :
- Diagraphies instantanées
- Diagraphies différées

1/ Les diagraphies instantanées : mesure de la poussée sur


l’outil, vitesse d’avancement, poussée des fluides de
forage, examen des « cuttings », examen qualitatif et
quantitatif de la boue, indices de gaz ou d’huile,..).

2/ Les diagraphies différées (sonique, acoustiques, Gamma


Ray…): l’enregistrement des données est effectué lors de
l’interruption temporaire ou définitive des opérations de
forage.
3 grandes familles d’enregistrements :
- Diagraphies à l’usage des géologues,
permettant d’évaluer les
caractéristiques des formations et les
fluides rencontrés et de les quantifier.
- Diagraphies à l’usage du foreur,
apportant des informations techniques
(ex : qualité de la cimentation,
détection du point de coincement, etc.)
- Diagraphies utilisées par les
ingénieurs production, pour étudier les
phénomènes liés aux fluides et à leur
écoulement.
Examples of four logging tools. The dipmeter, on the left, has sensors on four
actuated arms. It is followed by a sonic logging tool, characterized by a slotted
housing, and then a density device. The tool on the extreme right is another
version of a dipmeter with multiple electrodes on each pad. Courtesy of
Schlumberger.
Degradation of the formation
during and after drilling.
Overpressured mud is indicated to
be invading porous and permeable
sand formations with the formation
of a mudcake.
The mud circulation also causes
borehole washout in the shale
zones.
DIAGRAPHIES INSTANTANEES
- Diamètre du sondage
Il peut varier suivant la nature des formations traversées.

- Boue de forage
Son influence est très importante, plus le diamètre du trou est grand, plus le
volume du fluide entourant l’outil est important, et plus la mesure en est affectée.
Sa nature influe aussi, la possibilité ou non de l’enregistrement de certaines
diagraphies.

- Tubage et ciment
Dans certains cas, le trou de forage est tubé et cimenté, ce qui ne permet pas
d’enregistrer certaines diagraphies.

- L’excentricité de la sonde
Généralement le trou n’étant pas parfaitement vertical, la sonde à tendance à
s’appuyer contre la paroi du trou, ce qui peut avoir un effet sur la mesure, c’est
pourquoi on place parfois des centreurs sur certaines sondes.

- Vitesse d’enregistrement
Elle dépend principalement du paramètre enregistré donc elle varie avec le type
d’outil, chaque outil a une vitesse maximale qu’il ne faut pas dépasser pendant
l’enregistrement.
- Température et pression
Elles augmentent avec la profondeur et en fonction du gradient thermométrique et
la densité de la boue, donc les outils utilisés pendant et après le forage doivent
supporter ces variations.

- L’espacement
C’est la distance entre deux sources émettrices et l’écartement entre source
émettrice et réceptrice, joue un rôle important dans l’enregistrement désiré.

- L’invasion
Le filtrat qui envahit les formations poreuses et perméables, perturbe la répartition
initiale des fluides et donne naissance à une zone lavée dont l’eau de formation a
été totalement expulsée, cette invasion provoque des changements importants des
propriétés physico-chimique des roches, et donnent une mauvaise estimation des
paramètres diagraphiques.
Mesure du diamètre du trou (Caliper)

- La mesure du trou est réalisée à l’aide de deux bras articulés symétriques


reliés à un curseur d’un potentiomètre. Les variations de diamètre du trou
avec la profondeur se traduisent par des déplacements latéraux des bras
permettant la mesure en continu de l’angle et de l’azimut de la déviation
du trou et l’orientation du diamètre par rapport au nord magnétique.
- La mesure du diamètre du trou est utilisée pour :
*La reconnaissance des zones poreuses et perméables (présence
de mud-cake) et
calcul de l'épaisseur du mud-cake.
*La mesure du volume du trou pour l'estimation du volume de
ciment.
*La localisation des intervalles consolidés pour l'ancrage du
packer d'essai de formation.
*La correction des mesures des différentes diagraphies pour effet
de trou ou de mud-cake en vue d'une interprétation plus précise.
*Une approche de la lithologie.
Résistivité électrique
Radioactivité
Densité
La porosité
La perméabilité
La saturation
Système d’acquisition
de l’équipement

Sonde combinée (Normales, monoélectrode,


polarisation spontanée, gamma
ray, température, résistivité du fluide).
La présentation est très importante. Sur l’entête du log, on doit voir figurer un
certain nombre de renseignements indispensables :
• le nom de la compagnie,
• le numéro du forage et ses coordonnées,
• l’outil utilisé,
• tous les autres logs enregistrés en même temps, c’est-à-dire pendant la
même opération,
• Depth . Driller : la profondeur atteinte par le forage,
• Depth . Logger : la profondeur maximum atteinte par le log,
• Btm log interval : la profondeur à laquelle le log commence
véritablement,
• Top log interval : la profondeur à laquelle le log est arrêté,
• Type fluid in Hole : le type de fluide remplissant le forage, type de boue
avec ses
caractéristiques, densité, viscosité, pH, etc.,
• Source sample : provenance de l ’échantillon de boue, en général, pris à la
dernière circulation,
• Time since circulation : temps qui s’est écoulé après la dernière
circulation jusqu’au log,
• Permanent datum : niveau de référence (très important en diagraphies
pour l’eau),
• Casing : tubage,
• KB : Kelly bush, élévation de la table de forage.
• Rm (m = mud = boue) : résistivité de la boue [Ohms.m]
• Rmf (mud filtrate) : résistivité du filtrat [Ohms.m]
• Rmc (mud cake) : résistivité du mud cake [Ohms.m]
• Rw Résistivité de l’eau d’imbibition [Ohms.m]
•Rt Résistivité de la formation (zone vierge) [Ohms.m]
•Rxo Résistivité de la zone lavée [Ohms.m]
•F : Facteur de formation sans unité
•φ Porosité [%] ou [0-1]
•Sw Saturation en eau (zone vierge) [%] ou [0-1]
•Sxo Saturation en filtrat dans la zone lavée [%] ou [0-1]
•K Perméabilité [mDarcies]
•∆t Temps de transit [µsec/ft]
•ρb Densité de la formation [g/cm3]
•ρma Densité de la matrice [g/cm3]
•ρf Densité du fluide [g/cm3]
L’invasion
D’une manière générale, la présence du fluide de forage est génératrice de
perturbations.
Dans le cas le plus général, les formations forées contiennent des fluides (eau et
pétrole) qu’il est important de maintenir en place afin d’éviter leur venue en
surface. Pour cela, la boue de forage, en phase liquide, exerce une pression
hydrostatique supérieure à la pression des formations et des fluides qu’elles
contiennent.
Dans ces conditions, il se produit dans la formation une filtration de la phase
liquide et des substances dissoutes : c’est le filtrat.
Les particules dispersées, elles, s’accumulent sur la paroi du trou, formant le
dépôt de boue encore appelé gâteau de boue ou mud cake..
La composition, l’épaisseur et la perméabilité du mud cake dépendent surtout de
la nature de la boue.
L’épaisseur du mud cake varie en général entre 1/8 et 1" (3 mm à 2.54 cm).
Ce mud cake a une perméabilité faible et c’est lui qui conditionne en partie la
filtration, petit à petit la filtration va diminuer puis stopper.
Le filtrat, lui, envahit la formation, perturbe la répartition des fluides en place, et
ses caractéristiques physiques contribuent à modifier celles des formations.
l’invasion d’une formation par le
filtrat de boue :
La boue de résistivité Rm remplit
le trou de forage. La filtration a
laissé un mud cake de résistivité
Rmc. Le filtrat de boue, phase
aqueuse de résistivité Rmf, a sur
une certaine distance refoulé
toute l’eau de formation créant la
zone lavée. Cette zone a pour
résistivité Rxo. Puis la quantité de
filtrat diminue jusqu’à ce que l’on
se retrouve dans la zone vierge la
saturation complète des pores par
l’eau de formation dont la
résistivité Rw contribue à donner
à la formation sa résistivité Rt. La
zone s’étendant de la paroi du
trou jusqu’à la limite atteinte par
le filtrat est la zone envahie de
résistivité Ri, son extension est
symbolisée par son diamètre di.
En général on utilise pour
l’exécution des forages de l’eau
prélevée dans les rivières voisines,
cette eau est très généralement
plus résistante que l’eau de
formation qui imbibe les roches
forées. alors
Rmf > Rw ce qui entraîne Rxo > Rt
La saturation
Lorsqu’une partie des pores de la roche est remplie par des hydrocarbures, gaz
ou huile de résistivité infinie ou air ou polluants, cela va modifier la résistivité.
Archie a établi une formule très largement utilisée :

R0, résistivité de la roche dans la zone saturée en eau, Rt, résistivité de la roche
dans la zone sous saturée. Rxo0, résistivité de la roche dans la zone saturée en eau
de la zone envahie, Rxo, résistivité de la roche dans la zone sous-saturée de la
zone envahie.
Injection d’un courant dans le milieu, à l’aide
d’une électrode (A) située sur la sonde.
Mesure du potentiel à l’aide de deux
électrodes (M1, M2) situées sur la sonde.
-1 électrode d’injection : A
- 2 électrodes réceptrices : M1 et M2
- 1 détecteur gamma naturel : GR

Remarque
AM~16’’ : petite normale ;
AM~64’’ : grande normale.

Vitesse d’enregistrement. : 5 m/min

- La petite normale mesure la résistivité de


la zone envahie
- La grande normale mesure la résistivité
de la zone non envahie
Lors de l'exécution de logs électriques (P.S. et résistivité), le fluide de forage
participe à la mesure et cela introduit une limitation à la réalisation de ces
mesures qui ne peuvent s'effectuer que si le fluide de forage est conducteur
(boue ou eau) et en l'absence de tubage métallique.
Laterolog7

Laterolog3
• High deep resistivity means: ILD (deep)

MSFL
– Hydrocarbons
SFL
– Tight streaks (low porosity)

• Low deep resistivity means:


– Shale
– Wet sand
Formation Fluid
different from
• Separation between resistivities means: Drilling Fluid
– The formation fluid is different from
the drilling fluid
– The formation is permeable to the
drilling fluid
Formation Fluid
similar to
Deep, Medium, and Shallow refers to how Drilling Fluid
far into the formation the resistivity is
reading (4 ft, 2 ft, few in)
• Gamma Ray
Gamma Ray
– a scintillation detector that
measures the natural
radiation from a formation
Shale

Shale
• SP (spontaneous potential) Baseline
– a measurement vs depth of
the potential difference
between the voltage in the
wellbore and an electrode on
the surface

Sd
For both logs:
Deflections to the right = Shale
Deflections to the left = Sand

Sand
Density Porosity

Neutron Porosity

• Density porosity (solid black line)


– measure the bulk (average) density of the
formation (rock & fluids)

• Neutron porosity (dashed red line)

Shale
– measures the hydrogen content

Deflections to the left = more porous


Deflections to the right = less porous
– Dashed red left of Solid black black = Shale Gas

– Dashed red right of Solid black = Gas Sand


– Dashed red over Solid black = Wet Sand or Gas
Oil Sand
Oil
or
H2O
• Sonic (DT) Delta-T

– Acoustic energy emitted by a transmitter,


travels through the formation/fluids, detected
by multiple detectors
– Log displays the interval transit time (Dt) in
µsec/ft (actually an inverse velocity)

T
R1

R2
R1

R2

T
Sonic
Le log sonique est basé sur l‘étude de la propagation dans le milieu
d'ondes acoustiques générées par l'outil de diagraphie. La mesure de la
vitesse de propagation de ces ondes et de leur atténuation apporte des
renseignements sur les propriétés mécaniques des matériaux et roches
traversées. Dans la pratique, le log sonic mesure le temps de transit ∆T sur
deux récepteurs d'ondes longitudinales (ondes P) envoyées dans la
formation et leur amplitude.

Le log sonic est utilisé en hydrogéologie principalement pour apprécier la


cimentation entre le casing (tube) et la formation en mesurant l’amplitude de
première arrivée de l’onde acoustique aux récepteurs et son temps d’arrivée.
Une onde a faible amplitude traduit une bonne cimentation (faible
résonnance du tubage). La mesure n’est possible qu’en milieu saturé (eau)
On bombarde la formation par des neutrons
rapides .
Pendant leur migration dans la formation,
ces neutrons sont soumis à deux effets
consécutifs complémentaires :
• D’abord un ralentissement dû aux
collisions avec les atomes constituant le
milieu. Ralentissement qui sera d’autant plus
marqué que l’atome rencontré aura une
masse plus proche de celle du neutron, dans
ce phénomène les atomes d’hydrogène se
montrent les plus efficaces.
• Par ces collisions successives les neutrons
vont perdre leur énergie, on dit qu’ils sont
thermalisés, lorsque leur énergie sera plus
faible que 0.025 eV ils pourront alors être
capturés.
On bombarde la formation par un faisceau de
rayons gamma d’énergie constante (0.1 à 1 Mev).
Ces photons gammas entrent en collision avec
les électrons de la matière. A chaque collision,
l’énergie du faisceau incident est atténuée; dans
cette réaction, le photon incident perd une partie
de son énergie pour éjecter un électron et
continue sa trajectoire dans une autre direction
sous forme d’un photon diffusé.
Cet effet est proportionnel au nombre
d’électrons Z des éléments rencontrés.
A une certaine distance de la source, un
détecteur permet de compter les rayons gammas.
Le nombre de photons diffusés retournant au
détecteur dépendra du nombre d’électrons
orbitaux présents et de l’énergie de la source.
La réponse de l’outil est donc déterminée
essentiellement par la densité électronique
(nombre d’électrons par cm3) de la formation. La
densité électronique est pratiquement
proportionnelle à la masse atomique.
ILD (deep)

Caliper MSFL NPHI


• Using the Gamma Ray Gamma Ray SFL RHOB)
log, define a shale base Shale
line
Siltstone
• Deflections far to the left
are sands
• Intermediate deflections
to the left are silts Sandstone

Siltstone
Sandstone
Shale
Sandstone
Courtesy of ExxonMobil L 4 - Well Log Data
ILD (deep)

Caliper MSFL NPHI


• Where is the neutron Gamma Ray SFL RHOB)
porosity to the right of Shale
the density porosity?
Siltstone
• This indicates where
gas is in the sand pores

Sandstone
Gas

Siltstone
Sandstone
Shale
Sandstone
Courtesy of ExxonMobil L 4 - Well Log Data
ILD (deep)

Caliper MSFL NPHI


• Where do the resistivity Gamma Ray SFL RHOB)
logs give different Shale
values?
Siltstone
• This indicates where the
fluids in the rocks differ
from the drilling fluid Formation
Fluid
• In this case, it confirms Sandstone different
the gas zone from
Gas
Drilling
Formation Fluid
Fluid
similar to
Drilling Fluid

Water or Oil Water or Oil


Siltstone
Sandstone Water or Oil Water or Oil
Shale
Sandstone
How Can We Remember These Easily?
About Fluid Interpretation

• High Radioactivity ‐ High GR


• Very Conductive ‐ Low Resistivity
• High Water ‐ High Neutron and Low Resistivity
• High Gas ‐ Low Neutron and High Resistivity
• High Oil ‐ Higher Neutron than Gas, dense than gas
Less Neutron than water, less dense than water, more
resistive than water, less resistive than gas when other
properties are the same
• Dry Gas ‐ Very resistive, largest density neutron
crossover
• High GOR ‐ Larger density‐neutron crossover than oil
with low GOR
• Fresh Water ‐ Reservoir filled with high resistive water
l’immersion d’une caméra étanche
avec un enregistrement numérique
des informatIons
caméra DTR6 de ECA-HYTEC : une
caméra à tête orientable et à haute
résoluton
Caliper
Logging while Drilling
Why LWD?
• Reduce Rig Time
• Real Time Decisions
• Minimized Borehole Problems
• High Angle/Horizontal Wells

Disadvantages of LWD
• Borehole size and rugosity are not known
• Good data collected only when the tool is rotating
• Data quality is rate dependant
• Log resolution is generally poorer than that of wireline
• Ability to configure the tools is limited
• Not a good application for a slow drilling rate for cost consideration
especially for expensive rig.
• Depth control is poorer than wireline data

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